#professeur rogue
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machaonreads · 1 month ago
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Whumptober 10 : Passing Out From Pain
S'évanouir de douleur, Harry Potter
L'orage avait éclaté tard dans la nuit, provoqué par la chaleur qui avait pesé toute la journée sur les tribunes de la Troisième tâche.
Les violentes bourrasques ne répondaient pas à la gravité des événements qui venaient de se produire.
Dumbledore avait trop vécu pour ne pas savoir que la force du monde est d'ignorer toujours les turpitudes humaines. Il n'aurait jamais le détachement des centaures, mais il avait vu une femme mourir sous le ciel bleu de Crête pour protéger un vieillard moldu des meurtriers de Grindelwald, il avait entendu les parents d'un jeune cracmol hurler sous les tortures infligées par des mangemorts dans leur propre jardin, qui embaumait la rose de juillet. 
Ces éclairs qui zébraient le terrain de Quidditch ne se préoccupaient pas du retour de Voldemort, ni de la mort du jeune Cedric Diggory. Mais comme ils les ponctuaient terriblement !
Il y avait pourtant des avantages à ce temps inclément.
D'abord, aucun élève ne traînait dans le parc, et même les jumeaux Weasley avaient remis à plus tard leur incursion dans la Forêt interdite. Cela permettait de déterrer les restes de Barty Croupton Sr en toute discrétion. 
Ensuite, Hagrid et Dumbledore avaient pu conférer avec Firenze à la lisière des arbres sans être aperçus par les élèves de Karkaroff, depuis leur navire sur le lac. 
Enfin et surtout, une météo aussi dissuasive avait évité qu'un Griffondor trop zélé découvrît le professeur Rogue évanoui derrière un buisson, près des portes ornées de sangliers. Albus ne savait pas exactement combien de temps Severus avait passé dehors, allongé sous la pluie, après être revenu de ses retrouvailles avec Voldemort. Une nouvelle fois, il s'était dit qu'il faudrait ensorceler les suidés pour leur donner la parole, puisqu'ils veillaient sur l'entrée de Poudlard.
À en juger par les traînées des limaces sur sa cape noire, le Mangemort était resté plus d'une heure dans la boue, avant que Minerva ne le repérât et n'alertât Albus. Elle l'avait cru mort, au début, et Albus le comprenait facilement, tant il était pâle, les ongles gris et les yeux noircis.
Mais Poppy l'avait ramené à la vie et, bien qu'il fût agité de violents frissons, qui l'empêchaient de se tenir debout au point qu'Albus avait dû annuler les cours de potion de la journée – annonce qui, pour une fois, avait été accueillie sans joie par les élèves, tous apathiques et terriblement choqués par la mort de Cedric Diggory –, il avait conservé sa raison, malgré la colère de Voldemort, dont l'expression favorite ce soir-là avait été le sortilège Doloris, et il avait rendu à Albus un rapport détaillé de la rencontre.
Il en ressortait que, même si les soupçons du mage noir demeuraient prononcés et la position de Rogue en conséquence très précaire, Albus avait de nouveau un espion dans la place.
Ce second affrontement prenait une allure curieusement semblable à celle du premier, comme une bizarre renaissance : que faire alors, sinon refonder l'Ordre du Phénix ?
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inhogwartsitrust · 1 year ago
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T1C17
C'était Quirrell.
- Vous ! s'écria Harry, suffoqué.
Quirrell sourit, le visage parfaitement calme.
- Oui, c'est moi, dit-il tranquillement. Je me demandais si vous alliez me rejoindre ici, Potter.
- Mais je croyais... Rogue...
- Severus ?
Quirrell éclata de rire, non pas du petit rire grêle et tremblant qu'on lui connaissait, mais d'un rire franc et glacial.
- Oui, Severus faisait un bon coupable, n'est-ce pas ? Toujours en train de fondre sur tout le monde comme une chauve-souris géante ! A côté de lui, qui donc aurait pu soupçonner le p... p... pauvre et bé... bégayant p... p... professeur Quirrell ?
Harry ne parvenait pas à le croire. Ça ne pouvait pas être vrai ! C'était impossible !
- Mais Rogue a essayé de me tuer !
- Non, non, non, c'est moi qui ai essayé de vous tuer. Votre amie, Miss Granger m'a bousculé par accident quand elle s'est précipitée pour mettre le feu aux vêtements de Rogue, pendant le match de Quidditch. A cause d'elle, j'ai perdu le contact visuel avec vous. Quelques secondes de plus et j'aurais réussi à vous faire tomber de ce balai. J'y serais même parvenu bien avant si Rogue n'avait pas marmonné des formules magiques pour essayer de vous sauver.
- Rogue essayait de me sauver ?
- Bien sûr, dit Quirrell avec froideur. Pourquoi croyez-vous qu'il ait tenu à arbitrer le match suivant ? Il voulait simplement s'assurer que je ne recommence pas. C'est vraiment drôle... Il n'aurait pas dû se donner cette peine. Dumbledore présent, je ne pouvais rien faire. Tous les autres professeurs pensaient que Rogue voulait empêcher Gryffondor de gagner. Il est vrai qu'il n'attirait guère la sympathie. Mais tout cela n'était que du temps perdu puisque de toute façon, je vais vous tuer cette nuit.
Quirrell claqua des doigts. Aussitôt, des cordes surgirent de nulle part et ligotèrent solidement Harry.
- Vous êtes un peu trop curieux pour vivre bien longtemps, Potter. Quelle idée de vous promener dans les couloirs le soir de Halloween ! Il me semblait que vous m'aviez surpris pendant que j'allais voir ce qui protégeait la Pierre.
- C'est vous qui avez fait entrer le troll ?
- Bien sûr. J'ai un don avec les trolls. Vous avez dû constater ce que j'ai fait à celui qui se trouve dans l'autre salle, là-bas ? Malheureusement, pendant que tout le monde le cherchait partout, Rogue, qui me soupçonnait déjà, est monté directement au deuxième étage pour m'empêcher d'entrer dans le fameux couloir. Et non seulement mon troll n'a pas réussi à vous tuer, mais ce chien à trois têtes n'est même pas parvenu à arracher la jambe de Rogue. Et maintenant, laissez-moi tranquille, Potter, je dois examiner cet intéressant miroir.
À ce moment-là seulement, Harry se rendit compte que le miroir du Riséd se trouvait derrière Quirrell.
- Ce miroir est la clé qui mène à la Pierre, murmura Quirrell en le contournant pour s'y regarder. On peut faire confiance à Dumbledore pour manigancer ce genre de choses... Mais il est à Londres... Et quand il reviendra, je serai loin.
La seule chose que pouvait tenter Harry, c'était de faire parler Quirrell pour l'empêcher de se concentrer sur le miroir.
- Je vous ai vu avec Rogue, dans la forêt, lança-t-il.
- Oui, dit Quirrell d'un ton dégagé en allant examiner le dos du miroir. Il me suivait de près, à ce moment-là. Il voulait savoir où j'en étais. Depuis le début, il me soupçonnait. Il a essayé de me faire peur, comme s'il avait pu y arriver, alors que j'avais Lord Voldemort avec moi...
Quirrell scruta à nouveau le miroir d'un air avide.
- Je vois la Pierre... Je suis en train de l'offrir à mon maître... Mais où est-elle ?
Harry essaya de se débarrasser de ses liens, mais il n'y avait rien à faire. Il fallait absolument qu'il détourne l'attention de Quirrell du miroir.
- Pourtant Rogue avait l'air de me détester, dit-il.
- Oh mais, bien sûr, il vous déteste, répondit Quirrell d'un ton désinvolte. Il était à Poudlard avec votre père, vous ne le saviez pas ? Ils se méprisaient cordialement. Mais il n'a jamais voulu vous tuer pour autant.
- Je vous ai entendu sangloter, il y a quelques jours. Je croyais que Rogue vous menaçait...
Pour la première fois, pendant une fraction de seconde, les traits de Quirrell se convulsèrent dans une expression de peur.
- Parfois, dit-il, j'ai du mal à suivre les instructions de mon maître. Lui, c'est un grand sorcier et moi, je suis faible.
- Vous voulez dire que votre maître était avec vous dans cette salle de classe ? s'exclama Harry avec horreur.
- Il est toujours avec moi, où que j'aille, répondit tranquillement Quirrell. Je l'ai rencontré quand je voyageais autour du monde. J'étais un jeune homme stupide, à l'époque, plein d'idées ridicules sur les notions de bien et de mal. Lord Voldemort m'a montré à quel point j'avais tort. Il n'y a pas de bien ni de mal, il n'y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher... Depuis ce temps-là, je l'ai servi fidèlement, bien que je l'aie laissé tomber à plusieurs reprises. Il a dû sévir, avec moi. Quirrell fut soudain parcouru d'un frisson.
- Il ne pardonne pas facilement les erreurs. Le jour où je n'ai pas réussi à voler la Pierre, à Gringotts, il était très mécontent. Il m'a puni. Et il a décidé de me surveiller de plus près...
La voix de Quirrell faiblit. Harry se rappela sa journée sur le Chemin de Traverse. Comment avait-il pu être aussi stupide ? Il avait vu Quirrell ce jour-là, il lui avait serré la main au Chaudron Baveur.
Quirrell marmonna un juron.
- Je ne comprends pas. Est-ce que la Pierre est à l'intérieur du miroir ? Faut-il que je le casse ?
Harry réfléchissait à toute vitesse. Ce qu'il désirait le plus au monde, en cet instant, c'était de trouver la Pierre avant Quirrell. Par conséquent, s'il se regardait dans le miroir, il se verrait en train de la trouver, il verrait donc du même coup l'endroit où elle était cachée ! Mais comment se regarder dans le miroir sans que Quirrell s'aperçoive de ce qu'il avait en tête ?
Il essaya de se glisser discrètement vers la gauche pour se mettre face au miroir sans que Quirrell le remarque, mais les cordes étaient trop serrées autour de ses chevilles. Il trébucha et tomba. Quirrell ne fit pas attention à lui. Il continuait de se parler à lui-même.
- Comment fonctionne ce miroir ? Quel est son secret ? Aidez-moi, maître !
Harry, horrifié, entendit alors une voix lui répondre et la voix semblait venir de Quirrell lui-même.
- Sers-toi du garçon... Sers-toi du garçon...
Quirrell se tourna vers Harry.
- Bien. Potter, venez ici.
Il frappa dans ses mains et les cordes qui ligotaient Harry tombèrent aussitôt sur le sol, Harry se releva lentement.
- Venez ici, répéta Quirrell. Regardez dans le miroir et dites-moi ce que vous y voyez. Harry s'approcha de lui.
« Il faut que je lui mente, pensa-t-il. Je vais regarder et mentir en lui racontant ce que je vois. »
Quirrell se tenait derrière Harry, tout près de lui, et celui-ci sentit une étrange odeur qui semblait provenir de son turban. Il ferma les yeux, fit un pas vers le miroir et les rouvrit.
Il vit tout d'abord son reflet, pâle et terrifié. Mais un instant plus tard, le reflet lui sourit. Il se vit alors mettre la main dans sa poche et en retirer une Pierre rouge sang. Son reflet lui adressa un clin d'œil et remit la Pierre dans sa poche. Au même moment, Harry sentit quelque chose de lourd tomber dans sa vraie poche. Il ne savait pas comment, il n'arrivait pas à le croire, mais maintenant, c'était lui qui avait la Pierre !
- Alors ? dit Quirrell avec impatience. Qu'est-ce que vous voyez ? Harry rassembla tout son courage.
- Je me vois en train de serrer la main de Dumbledore, prétendit-il. J'ai... j'ai fait gagner la coupe à Gryffondor.
Quirrell poussa à nouveau un juron.
- Poussez-vous, dit-il.
En s'éloignant du miroir, Harry sentit la Pierre philosophale contre sa jambe. Allait-il tenter de prendre la fuite ? Mais il avait à peine fait quelques pas qu'une voix aiguë s'exprima alors que Quirrell n'avait pas ouvert la bouche.
- Il ment... Il ment... dit la voix.
- Potter, revenez ici, cria Quirrell. Et dites-moi la vérité ! Qu'est-ce que vous avez vu ?
La voix aiguë s'éleva à nouveau.
- Laisse-moi lui parler face à face.
- Maître, vous n'avez pas assez de forces, dit Quirrell.
- J'en ai assez pour ça...
Harry eut alors l'impression qu'un Filet du Diable le clouait sur place. Il ne parvenait plus à remuer le moindre muscle. Pétrifié, il regarda Quirrell lever les bras et commencer à défaire son turban. Bientôt, le turban tomba et la tête de Quirrell parut soudain étrangement petite. Puis il pivota sur ses talons.
Harry aurait voulu crier, mais il était incapable d'émettre le moindre son. Derrière la tête de Quirrell, au lieu de son crâne, il y avait un visage, le visage le plus terrifiant que Harry eût jamais vu. Il était d'une blancheur de craie avec des yeux rouges flamboyants et des fentes en guise de narines, comme sur la tête d'un serpent.
- Harry Potter... murmura le visage.
Harry essaya de faire un pas en arrière, mais ses jambes refusaient de lui obéir.
- Tu vois ce que je suis devenu ? dit le visage. Ombre et vapeur... Je ne prends forme qu'en partageant le corps de quelqu'un d'autre... Heureusement, il en reste toujours qui sont prêts à m'accueillir dans leur cœur et leur tête... Le sang de licorne m'a redonné des forces, ces dernières semaines... Dans la forêt, tu as vu le fidèle Quirrell s'en abreuver pour moi... Et lorsque j'aurai l'élixir de longue vie, je pourrai recréer un corps qui sera bien à moi... Maintenant... Donne-moi cette Pierre qui se trouve dans ta poche.
Il savait donc. Harry sentit soudain ses jambes revenir à la vie. Il fit un pas en arrière.
- Ne sois pas stupide, dit le visage avec colère. Tu ferais mieux de sauver ta vie et de me rejoindre... Ou alors, tu connaîtras le même sort que tes parents... Ils sont morts en me suppliant de leur faire grâce...
- MENTEUR ! s'écria Harry.
Quirrell reculait vers lui pour que Voldemort ne le perde pas de vue. Le visage maléfique souriait, à présent.
- Comme c'est émouvant... siffla-t-il. J'apprécie toujours le courage... Oui, mon garçon, tes parents ont été courageux... J'ai d'abord tué ton père et il m'a résisté avec une grande bravoure... Quant à ta mère, je n'avais pas prévu qu'elle meure... mais elle essayait de te protéger... Alors, donne-moi la Pierre sinon, elle sera morte en vain.
- JAMAIS !
Harry bondit vers la porte enflammée.
- Attrape-le ! cria alors Voldemort.
D'un geste, Quirrell saisit le poignet de Harry. Celui-ci ressentit aussitôt une douleur aiguë à l'endroit de sa cicatrice. Il avait l'impression que sa tête allait se fendre en deux. Il se mit à hurler en se débattant de toutes ses forces et à sa grande surprise, Quirrell le lâcha. Il eut soudain beaucoup moins mal à la tête. Quirrell, en revanche, était plié en deux par la douleur, le regard fixé sur ses doigts qui se couvraient d'ampoules à vue d'œil, comme brûlés par une flamme.
- Attrape-le ! ATTRAPE-LE ! répéta Voldemort.
À nouveau, Quirrell plongea sur Harry. Il le fit tomber à terre et l'immobilisa en l'écrasant sous lui, les deux mains serrées autour de son cou. La cicatrice devint si douloureuse que Harry en était presque aveuglé. Il parvenait cependant à distinguer le visage de Quirrell qui poussait des hurlements. Il semblait en proie à une effroyable souffrance.
- Maître ! Je n'arrive pas à le tenir, gémit-il. Mes mains... mes mains !
Tout en maintenant Harry par terre avec ses genoux, Quirrell lâcha son cou et contempla d'un air incrédule les paumes de ses mains. Harry voyait qu'elles étaient complètement brûlées, écarlates, la chair à vif.
- Alors, tue-le, imbécile ! Qu'on en finisse ! couina Voldemort de sa voix suraiguë.
Quirrell leva le bras pour lancer un maléfice mortel, mais Harry, d'un geste instinctif, plaqua les mains contre le visage de son ennemi.
- AAAAAAAAAARG !
Quirrell roula sur le sol, le visage également brûlé. Harry se rendit compte que son adversaire ne pouvait pas le toucher sans souffrir de terribles brûlures. Sa seule chance, c'était de saisir Quirrell et de lui infliger une telle douleur qu'il soit incapable de lancer un sort. Harry se releva d'un bond, attrapa le bras de Quirrell et serra de toutes ses forces. Quirrell poussa un hurlement en essayant de se dégager et Harry sentit à nouveau la douleur de sa cicatrice. Il ne voyait plus rien, il entendait seulement les horribles cris de Quirrell ainsi que les glapissements de Voldemort qui répétait :
- TUE-LE ! TUE-LE ! !
Il entendait aussi, peut-être dans sa propre tête, d'autres voix crier : « Harry ! Harry ! »
Soudain, il sentit le bras de Quirrell s'arracher à son étreinte et il comprit à ce moment que tout était perdu. Il sombra alors dans une longue, longue, longue chute où tout n'était plus que ténèbres.
Un objet doré brillait juste au-dessus de lui. Le Vif d'or ! Il essaya de l'attraper, mais ses bras étaient trop lourds.
Il cligna des yeux. Ce n'était pas du tout un Vif d'Or, c'était une paire de lunettes. Étrange. Il cligna à nouveau des yeux et distingua alors le visage souriant d'Albus Dumbledore.
- Bonjour, Harry, dit-il.
Harry le regarda fixement. Puis il se souvint.
- La Pierre ! s'écria-t-il. C'était Quirrell ! C'est lui qui a volé la Pierre ! Vite !
- Calme-toi, mon garçon, tu es un peu en retard, dit Dumbledore. Quirrell n'a pas volé la Pierre.
- Alors, qui ?
- Du calme, sinon, Madame Pomfresh va me jeter dehors.
Harry regarda autour de lui et se rendit compte qu'il se trouvait à l'infirmerie de Poudlard, Il était couché dans un lit avec des draps de lin blanc et juste à côté, il y avait une table couverte d'une quantité de friandises suffisante pour ouvrir un magasin.
- Quelques cadeaux de la part de tes amis et admirateurs, dit Dumbledore. Ce qui s'est passé dans les sous-sols du château, entre Quirrell et toi, est un secret absolu, par conséquent, toute l'école est au courant. Je crois que ce sont tes amis Fred et George Weasley qui t'ont envoyé un siège de toilettes en pensant que ça t'amuserait. Mais Madame Pomfresh a trouvé que ce ne serait peut-être pas très hygiénique et elle l'a confisqué.
- Ça fait combien de temps que je suis là ?
- Trois jours. Mr Ronald Weasley et Miss Granger vont être grandement soulagés de voir que tu es revenu à toi. Ils se sont terriblement inquiétés à ton sujet.
- Mais la Pierre...
- Je vois qu'il est inutile d'essayer de te distraire. Très bien. Alors... La Pierre, le professeur Quirrell n'a pas réussi à te la prendre. Je suis arrivé à temps pour l'en empêcher, bien que tu te sois admirablement débrouillé tout seul, je le reconnais.
- Vous étiez là ? Vous avez reçu le hibou d'Hermione ?
- Nous avons dû nous croiser dans les airs. J'étais à peine arrivé à Londres qu'il m'est nettement apparu que ma place était à l'endroit que je venais de quitter. Et je suis revenu juste à temps pour t'arracher à Quirrell...
- C'était vous ?
- J'avais peur qu'il soit trop tard...
- Il était moins une. Je n'aurais pas pu l'empêcher plus longtemps de prendre la Pierre.
- L'important, ce n'est pas la Pierre, c'est toi. L'effort que tu as fait a failli te tuer. Pendant un moment, j'ai craint que ce ne soit le cas. Quant à la Pierre, elle a été détruite.
- Détruite ? répéta Harry d'une voix blanche. Mais votre ami... Nicolas Flamel...
- Ah, tu connais Nicolas ? dit Dumbledore qui avait l'air ravi. Tu as vraiment bien
fait les choses. Eh bien, Nicolas et moi, nous avons eu une petite conversation et il nous est apparu que tout était pour le mieux.
- Mais ça signifie que lui et sa femme vont mourir, non ?
- Il leur reste suffisamment d'élixir pour mettre leurs affaires en ordre et ensuite, en effet, ils vont mourir.
Dumbledore sourit en voyant l'air stupéfait de Harry.
- Pour quelqu'un d'aussi jeune que toi, je sais que c'est incroyable, dit-il, mais pour Nicolas et Pernelle, c'est comme d'aller se coucher à la fin d'une très, très longue journée. Après tout, pour un esprit équilibré, la mort n'est qu'une grande aventure de plus. Tu sais, la Pierre n'avait rien de si extraordinaire. Elle donnait autant d'argent et permettait de vivre aussi longtemps qu'on le souhaitait ! Les deux choses que la plupart des humains désirent le plus au monde ; l'ennui, c'est que les humains ont un don pour désirer ce qui leur fait le plus de mal.
Harry restait immobile, ne sachant que répondre. Dumbledore chanta un petit air et regarda le plafond en souriant.
- Monsieur ? dit enfin Harry. Je me demande... Même si la Pierre n'existe plus,
Vol... Je veux dire, Vous-Savez-Qui...
- Tu peux l'appeler Voldemort, Harry. Nomme toujours les choses par leur nom.
La peur d'un nom ne fait qu'accroître la peur de la chose elle-même.
- Voldemort va chercher d'autres moyens de revenir, n'est-ce pas ? Je veux dire qu'il n'a pas complètement disparu ?
- Non, en effet. Il est toujours là, quelque part, peut-être à la recherche d'un autre corps à partager... Comme il n'est pas vraiment vivant, on ne peut pas le tuer. Il a laissé mourir Quirrell. Il montre aussi peu de pitié pour ses partisans que pour ses ennemis. Tu as sans doute réussi à retarder son retour au pouvoir, Harry, mais il se trouvera bien quelqu'un pour reprendre un combat qui semble perdu... Pourtant, si à chaque fois, on continue à le retarder, alors il est possible qu'il ne reprenne jamais le pouvoir.
Harry hocha la tête, mais il s'interrompit aussitôt car il avait encore mal.
- Il y a d'autres choses que j'aimerais bien savoir, dit-il, si vous pouvez me les dire... J'aimerais bien connaître la vérité sur ces choses-là.
- La vérité, soupira Dumbledore. Elle est toujours belle et terrible, c'est pourquoi il faut l'aborder avec beaucoup de précautions. Mais je veux bien répondre à tes questions, sauf si j'ai de bonnes raisons de ne pas le faire, auquel cas, je te demande de me pardonner. Mais bien sûr, je ne te mentirai pas.
- Alors, voilà : Voldemort a dit qu'il a tué ma mère uniquement parce qu'elle essayait de me protéger. Mais pourquoi donc voulait-il me tuer ?
Cette fois, Dumbledore poussa un profond soupir.
- Hélas, la première question que tu me poses fait partie de celles auxquelles je ne peux pas répondre. Aujourd'hui, en tout cas. Un jour, tu sauras, mais pour l'instant, chasse cette pensée de ton esprit. Quand tu seras plus grand... Je sais que tu n'aimes pas ce genre de phrase... Disons plutôt que quand tu seras prêt, tu comprendras.
Et Harry savait qu'il était inutile de discuter.
- Et pourquoi Quirrell ne pouvait pas me toucher sans se brûler ?
- Ta mère est morte pour te sauver la vie. S'il y a une chose que Voldemort est incapable de comprendre, c'est l'amour. Il ne s'est jamais rendu compte qu'un amour aussi fort que celui que ta mère avait pour toi laisse sa marque. Pas une cicatrice, ou un signe visible... Avoir été aimé si profondément te donne à jamais une protection contre les autres, même lorsque la personne qui a manifesté cet amour n'est plus là. Cet amour reste présent dans ta chair. Quirrell était plein de haine, de cupidité,d'ambition, il partageait son âme avec Voldemort et c'est pour cela qu'il ne supportait pas de te toucher. Toucher quelqu'un qui a été marqué par quelque chose d'aussi beau ne pouvait susciter en lui que de la souffrance.
Dumbledore manifesta un intérêt soudain pour un oiseau qui venait de se poser sur
le rebord de la fenêtre, ce qui donna le temps à Harry de s'essuyer les yeux avec son drap.
- Et la cape d'invisibilité ? demanda Harry, lorsqu'il eut retrouvé sa voix. Vous savez qui me l'a envoyée ?
- Ah... Il se trouve que ton père l'avait laissée en ma possession et j'ai pensé que tu aimerais peut-être l'avoir. C'est parfois utile... Quand il était au collège, ton père s'en servait pour se glisser jusqu'à la cuisine et voler des tas de choses à manger.
- J'ai encore une question...
- Vas-y.
- Quirrell a dit que Rogue...
- Le professeur Rogue.
- C'est ça, lui... Quirrell a dit que s'il me détestait, c'était parce qu'il détestait aussi mon père. C'est vrai ?
- En effet, ils se haïssaient cordialement. Un peu comme toi et Mr Malefoy. Et ton père a fait quelque chose qu'il n'a jamais pu lui pardonner.
- Quoi ?
- Il lui a sauvé la vie.
- Comment ?
- Oui, dit Dumbledore d'un air rêveur. C'est curieux comme les gens réagissent, n’est-ce pas ? Le professeur Rogue ne supportait pas d'avoir une dette envers ton père... Je suis sûr que s'il a fait tant d'efforts pour te protéger, cette année, c'est parce qu'il a pensé qu'ainsi ton père et lui seraient quittes. Alors, il pourrait continuer à haïr son souvenir en paix...
Harry essaya de comprendre ce que Dumbledore venait de lui dire, mais il eut mal à la tête, et il laissa tomber.
- Encore une dernière chose, dit Harry. Comment se fait-il que la Pierre soit passée du miroir dans ma poche ?
- Je suis content que tu m'aies posé cette question. C'était une de mes idées les plus brillantes, ce qui n'est pas peu dire, entre nous... Seul quelqu'un qui désirait trouver la Pierre - la trouver, pas s'en servir - pourrait la prendre, les autres ne verraient que leur reflet fabriquer de l'or et boire l'élixir de longue vie. Mon intelligence me surprend moi-même, parfois... Et maintenant, assez de questions. Si tu entamais ces friandises ? Ah, les Dragées surprises de Bertie Crochue ! Un jour, quand j'étais jeune, j'en ai trouvé une qui avait le goût de poubelle. Depuis, j'ai peur d'en manger, mais toi, ne t'en prive surtout pas ! Enfin, je pense que je ne risque rien avec un caramel.
Il sourit et mit la dragée d'un brun doré dans sa bouche. Puis il se mit à tousser.
- Quelle horreur ! De la cire des oreilles !
Madame Pomfresh était une femme charmante, mais très stricte.
- Seulement cinq minutes, supplia Harry.
- Il n'en est pas question.
- Vous avez bien laissé entrer le professeur Dumbledore...
- Bien entendu, c'est le directeur. Mais maintenant, tu as besoin de repos.
- Je me repose, regardez, je suis couché. S'il vous plaît, Madame Pomfresh…
- Bon, d'accord, mais pas plus de cinq minutes !
Et elle laissa entrer Ron et Hermione.
- Harry !
Hermione était sur le point de le serrer à nouveau dans ses bras, mais elle se retint. Harry en fut soulagé : il avait encore très mal à la tête.
- Harry, on pensait que tu allais... Dumbledore se faisait tellement de souci...
- Toute l'école ne parle que de ça, dit Ron. Alors, qu'est-ce qui s'est passé, en vrai ?
C'était une de ces rares circonstances où la vérité paraît encore plus étrange et plus passionnante que les rumeurs. Harry leur fit un récit détaillé, sans rien omettre : Quirrell, le miroir, la Pierre, Voldemort. Ron et Hermione, bon public, l'écoutaient en étouffant des exclamations aux bons moments. Et lorsqu'il raconta ce qu'il y avait sous le turban de Quirrell, Hermione poussa un cri.
- Alors, la Pierre n'existe plus ? dit Ron lorsque Harry eut terminé. Et Flamel va mourir ?
- C'est ce que je lui ai dit, mais Dumbledore m'a répondu... Comment c'était, déjà ? Ah oui, « pour un esprit équilibré, la mort n'est qu'une grande aventure de plus ».
- J'ai toujours dit qu'il était cinglé, remarqua Ron qui semblait impressionné de voir à quel point son héros était fou.
- Et vous, qu'est-ce qui vous est arrivé ? demanda Harry.
- Je n'ai eu aucun mal à revenir sur mes pas, dit Hermione. J'ai ranimé Ron - il m'a fallu un bout de temps - et on s'est précipités vers la volière pour envoyer un mot à Dumbledore. C'est juste à ce moment-là qu'on l'a rencontré dans le hall d'entrée. Il était déjà au courant. Il nous a dit : « Harry est allé le retrouver ? » et il a foncé au deuxième étage.
- Tu crois qu'il voulait vraiment que tu y ailles ? demanda Ron. C'est pour ça qu'il t'a envoyé la cape d'invisibilité ?
- Si jamais c'est vrai, c'est terrible ! s'écria Hermione. Tu aurais pu te faire tuer !
- Ce n'est pas tout à fait ça, répondit Harry d'un air songeur. C'est un drôle de personnage, ce Dumbledore. Je crois qu'il a voulu me donner une chance. Il doit savoir à peu près tout ce qui passe à l'école et je pense qu'il devait se douter de notre projet, mais au lieu d'essayer de nous arrêter, il a cherché à nous aider. Je ne crois pas que ce soit un hasard s'il m'a laissé découvrir comment le miroir fonctionnait. C'est un peu comme s'il me reconnaissait le droit d'affronter Voldemort face à face si je le pouvais...
- Décidément, Dumbledore est vraiment dingue, dit Ron avec fierté. Et maintenant, écoute : il faut absolument que tu sois debout pour le banquet de fin d'année, demain. Le compte des points a été fait et bien entendu, ce sont les Serpentard qui ont gagné la coupe. Tu n'étais pas là pour le dernier match et on s'est fait écraser par les Serdaigle. Mais il y aura de bonnes choses à manger.
À ce moment, Madame Pomfresh fit irruption dans la chambre.
- Ça fait presque un quart d'heure, maintenant. DEHORS ! dit-elle d'un ton sans réplique.
Après une bonne nuit de sommeil, Harry se sentit à nouveau dans son état normal.
- Je veux aller au banquet, dit-il à Madame Pomfresh. Je peux, n'est-ce pas ?
- Le professeur Dumbledore a dit que tu avais le droit d'y assister, dit-elle d'un ton pincé, comme si elle était persuadée que Dumbledore ignorait les risques que peut présenter un festin. Et tu as un autre visiteur.
- Ah, très bien, dit Harry. Qui est-ce ?
Hagrid se glissa alors dans l'encadrement de la porte. Comme d'habitude, il paraissait trop grand par rapport à la pièce. Il s'assit au chevet de Harry et fondit en larmes.
- C'est... c'est ma faute... sanglota-t-il en plongeant son visage dans ses mains. J'ai dit à ce misérable comment faire pour passer devant Touffu ! C'était la dernière chose qu'il ne savait pas et c'est moi qui l'ai dite ! Tu aurais pu en mourir ! Tout ça pour un œuf de dragon ! Je ne boirai plus jamais ! On devrait me chasser et m'envoyer vivre chez les Moldus !
- Hagrid ! s'exclama Harry, désolé de voir des larmes couler le long de sa barbe.
Il aurait trouvé, de toute façon ! Il s'agit de Voldemort, ne l'oubliez pas. Même si vous ne lui aviez rien dit...
- Tu aurais pu en mourir, répéta Hagrid, le corps agité de sanglots. Et ne prononce pas ce nom !
- VOLDEMORT ! cria Harry.
Hagrid parut si choqué qu'il cessa aussitôt de pleurer.
- Je l'ai vu, je peux l'appeler par son nom. Ne soyez pas triste, Hagrid, nous avons sauvé la Pierre et elle est détruite maintenant, il ne peut plus s'en servir. Prenez donc un Chocogrenouille, j'en ai plein.
Ah, au fait, ça me fait penser que j'ai un cadeau pour toi, dit Hagrid en s'essuyant le nez d'un revers de main.
- J'espère que ça n'est pas un sandwich à l'hermine.
- Mais non, sourit Hagrid, Dumbledore m'a accordé un jour de congé hier pour le préparer. Il aurait plutôt dû me renvoyer. Voilà...
Il lui donna un beau livre à la reliure de cuir. Harry l'ouvrit avec curiosité : il était rempli de photos de sorciers. A chaque page, son père et sa mère lui souriaient en lui adressant des signes de la main.
- J'ai envoyé des hiboux à tous les amis d'école de tes parents en leur demandant des photos. Je savais que tu n'en avais pas. Ça te plaît ?
Harry fut incapable de parler et Hagrid le comprit très bien.
Ce soir-là, Harry quitta sa chambre pour assister au banquet. Madame Pomfresh avait insisté pour l'examiner une dernière fois et la Grande Salle était déjà pleine lorsqu'il arriva enfin. Elle était décorée aux couleurs vert et argent des Serpentard pour célébrer leur septième victoire consécutive. Une immense bannière déployée sur le mur, derrière la Grande Table, montrait un serpent, symbole de leur maison. Lorsque Harry fit son entrée, il y eut un soudain silence, puis les conversations reprirent toutes en même temps. Il s'assit à la table des Gryffondor, entre Ron et Hermione, et fit semblant de ne pas remarquer que tout le monde se levait pour mieux le voir.
Heureusement, Dumbledore arriva à son tour et la rumeur des conversations s'évanouit.
- Une autre année se termine, dit joyeusement Dumbledore, et je vais encore vous importuner avec des bavardages de vieillard avant que nous entamions enfin ce délicieux festin. Quelle année ! Fort heureusement, vos têtes sont un peu plus remplies qu'auparavant... et vous avez tout l'été pour les vider à nouveau en attendant le début de l'année prochaine... Le moment est maintenant venu de décerner la coupe des Quatre Maisons. Le décompte des points nous donne le résultat suivant : en quatrième place, Gryffondor avec trois cent douze points. En troisième, Poufsouffle avec trois cent cinquante-deux points. Serdaigle a obtenu quatre cent vingt-six points et Serpentard quatre cent soixante-douze.
Un tonnerre d'applaudissements, d'acclamations et de trépignements explosa à la table des Serpentard. Harry voyait Malefoy frapper la table avec son gobelet et ce spectacle le rendait malade.
- Oui, oui, très bien, Serpentard, reprit Dumbledore. Il convient cependant de prendre en compte des événements récents.
Il y eut alors un grand silence et les sourires des Serpentard devinrent moins triomphants.
- J'ai quelques points de dernière minute à distribuer, poursuivit Dumbledore.
Voyons... Oui, c'est ça... Je commencerai par Mr Ronald Weasley...
Ron devint écarlate. Il avait soudain l'air d'un radis qui aurait pris un coup de soleil.
- Pour la plus belle partie d'échecs qu'on ait jouée à Poudlard depuis de nombreuses années, je donne à Gryffondor cinquante points.
Les acclamations des Gryffondor atteignirent presque le plafond enchanté. Les étoiles au-dessus de leur tête parurent frémir.
- C'est mon frère ! disait Percy aux autres préfets. Mon plus jeune frère ! Il a réussi à traverser l'échiquier géant de McGonagall !
Le silence revint.
- J'en viens maintenant à Miss Hermione Granger... Pour la froide logique dont elle a fait preuve face à des flammes redoutables, j'accorde à Gryffondor cinquante points.
Hermione enfouit sa tête dans ses bras. Harry la soupçonnait d'avoir fondu en larmes. Tout autour de la table, les Gryffondor ne se tenaient plus de joie. Ils avaient cent points de plus.
- Enfin, parlons de Mr Harry Potter, reprit Dumbledore. Un grand silence se fit dans la salle.
- Pour le sang-froid et le courage exceptionnels qu'il a manifestés, je donne à Gryffondor soixante points.
Le vacarme qui s'ensuivit fut assourdissant. Ceux qui étaient en état de faire des additions tout en s'égosillant savaient que Gryffondor avait à présent quatre cent soixante-douze points - exactement le même nombre que Serpentard. Ils étaient ex æquo. Si seulement Dumbledore avait pu donner à Harry un seul point de plus !
Dumbledore leva la main et le silence revint peu à peu.
- Le courage peut prendre de nombreuses formes, dit-il avec un sourire. Il faut beaucoup de bravoure pour faire face à ses ennemis mais il n'en faut pas moins pour affronter ses amis. Et par conséquent, j'accorde dix points à Mr Neville Londubat.
Quelqu'un qui se serait trouvé à l'extérieur de la Grande Salle aurait pu penser qu'une terrible explosion venait de se produire, tant le vacarme qui s'éleva de la table des Gryffondor était assourdissant. Harry, Ron et Hermione se levèrent pour acclamer Neville qui avait le teint livide et disparut bientôt sous les embrassades. Jusqu'alors, il n'avait pas gagné le moindre point pour les Gryffondor. Harry donna un petit coup de coude à Ron et lui montra Malefoy. Abasourdi et horrifié, il semblait figé sur place comme s'il avait subi le maléfice du Saucisson.
- Ce qui signifie, poursuivit Dumbledore en essayant de couvrir le tonnerre d’applaudissements - car les Serdaigle et les Poufsouffle étaient ravis de la chute des Serpentard - ce qui signifie que nous allons devoir changer la décoration de cette salle.
Il frappa dans ses mains et en un instant, le vert et argent se transforma en rouge et or, et le grand serpent disparut, remplacé par le lion altier des Gryffondor. Rogue serra la main du professeur McGonagall avec un horrible sourire qui n'avait rien de naturel. Harry croisa son regard et il sut aussitôt que les sentiments de Rogue à son égard n'avaient pas changé. Mais il n'en éprouvait aucune contrariété. La vie redeviendrait normale dès l'année prochaine, aussi normale qu'elle pouvait l'être à Poudlard.
Ce fut la plus belle soirée que Harry eût jamais connue. Il était encore plus heureux que le jour où il avait gagné le match de Quidditch, plus heureux que le soir de Noël, plus heureux que lorsqu'ils avaient vaincu le troll. Il garderait à jamais le souvenir de ces précieux instants.
Harry en avait presque oublié le résultat des examens. A leur grande surprise, Ron et lui avaient obtenu de bonnes notes. Hermione, bien entendu, avait été la meilleure et même Neville avait réussi à passer de justesse : sa bonne note en botanique rattrapait celle, catastrophique, qu'il avait obtenue en potions. Ils avaient espéré que Goyle, qui était aussi bête que méchant, serait renvoyé, mais lui aussi était passé.
Comme l'avait dit Ron, on ne peut pas tout avoir dans la vie...
Bientôt, leurs armoires se vidèrent, leur valises furent fin prêtes et le crapaud de Neville s'égara dans un coin des toilettes. On distribua aux élèves des avis qui les prévenaient que l'usage de la magie était interdit pendant les vacances (« Chaque année j'espère qu'ils vont oublier de nous les donner », dit Fred). Hagrid leur fit traverser le lac dans ses barques et ils s'installèrent dans le Poudlard Express qui les ramenait chez les Moldus. Tout le monde parlait et riait tandis que le paysage devenait de plus en plus verdoyant. On mangeait des Dragées surprises de Bertie Crochue et on enlevait les robes de sorcier pour remettre vestes et blousons. Enfin, ils arrivèrent sur la voie 9 3⁄4 de la gare de King's Cross.
Ils mirent un certain temps pour quitter le quai. Un vieux gardien ridé les faisait passer par groupes de deux ou trois pour qu'ils n'attirent pas l'attention en surgissant soudain au milieu de la barrière. Inutile d'affoler les Moldus.
- Il faut que vous veniez à la maison, cet été, dit Ron à Harry et Hermione. Je vous enverrai un hibou.
- Merci, dit Harry. J'attends ça avec impatience.
Des voyageurs les bousculaient de tous côtés tandis qu'ils replongeaient dans le monde des Moldus. Harry entendait fuser autour de lui des « Au revoir, Harry, à bientôt, Potter ! »
- Toujours célèbre, fit remarquer Ron avec un sourire.
- Pas là où je vais, je te le garantis !
- Le voilà, M'man, regarde, il est là ! dit une petite voix, alors qu'ils franchissaient le portillon.
C'était Ginny Weasley, la jeune sœur de Ron, mais ce n'était pas Ron qu'elle montrait du doigt.
- Harry Potter ! s'écria-t-elle. Regarde, M'man ! Je le vois !
- Tais-toi un peu Ginny, et ne montre pas du doigt, c'est malpoli. Mrs Weasley leur adressa un grand sourire.
- Vous avez eu une année chargée ? dit-elle.
- Très, répondit Harry. Merci pour le pull, Mrs Weasley.
- Oh, ce n'était rien.
- Alors, tu es prêt ?
C'était l'oncle Vernon, toujours moustachu, toujours écarlate, toujours furieux que Harry ait l'audace de se promener avec un hibou dans une cage au milieu d'une gare remplie de gens parfaitement normaux. Derrière lui se tenaient la tante Pétunia et Dudley qui eut l'air terrifié dès qu'il vit Harry.
- Vous êtes la famille de Harry ? dit Mrs Weasley.
- Façon de parler, répliqua l'oncle Vernon. Dépêche-toi, mon garçon, nous n'avons pas que ça à faire.
Et il s'éloigna. Harry resta quelques instants avec Ron et Hermione.
- Alors, on se voit cet été ?
- J'espère que tu passeras de... de bonnes vacances, dit Hermione en jetant un drôle de regard à l'oncle Vernon.
Elle n'avait encore jamais vu quelqu'un d'aussi désagréable.
- Oh, sûrement, répondit Harry avec un grand sourire. Eux, ils ne savent pas que l'usage de la magie est interdit à la maison. Je crois que je vais bien m'amuser avec Dudley, cet été.
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unjardinsecretpourines · 1 year ago
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1/3 : Chapitre 9 : A contrecoeur, dans lequel des gens se font lacérer la gueule dans les couloirs dans l'indifférence générale.
Le titre n'a RIEN à voir avec le chapitre. Je ne comprends pas ce titre.
10 octobre 2022, 18 heures 55, Couloirs de Poudlard, PDV Alexandre Lenoir.
 J'observe du coin de l'oeil ma collègue de divination corriger des copies. Même concentrée dans cette activité, elle semble dans un autre monde. Je regarde la lumière des chandeliers et braseros illuminer son visage, jouant avec les ombres. Lorsqu'elle commence à écrire sur la table, perdue dans ses pensées, je me retiens de rire. (Headcanon : l'ancienne version d'Amara se droguait)
- Amara ?
Son prénom est si beau... (C'est vrai, je flex)
- Hmm, oui ?
Elle écarquille ses yeux chocolats en réalisant qu'elle vient de ruiner la table. (Le truc des yeux de la couleur d'un truc de bouffe c'est tellement Manon.)
- Oh... Zut alors...
Elle utilise souvent des expressions moldues. (Zut c'est une expression moldue ?) J'aime son expression embêtée lorsqu'elle fait une gaffe, son expression rêveuse lorsqu'elle est dans la lune, j'aime son style légèrement hippie-chic, et ses cheveux toujours emmêlés. (C'est chiant que ce soit une copie conforme de Sibylle Trelawney.)
- Recurvite. Recurvite !
J'aime son expression contrariée lorsqu'elle rate un sortilège. J'aime la grâce avec laquelle elle tient sa baguette magique... (Oh marry her already)
- Viens, je vais le faire.
Je lance le sort en informulé. J'aime l'admiration que je lis dans son regard. Elle sourit. (Putain les profs de Poudlard sont pas censés ne pas savoir lancer des sorts informulés merde)
- Merci... Je suis vraiment dans la lune.
Un sourire vient chatouiller mes lèvres.
- Oui.
Je m'assis en face d'elle.
- C'est la copie de qui ?
- Quelle copie ? (Bon elle est chiante)
Je ris doucement.
- Peu importe.
Je me penche au-dessus de la table. J'aime son expression étonnée. Nos visages sont si proches. (J'ai la scène avec Ariel et Eric dans la Petite Sirène en tête... sur le bateau vous savez...)
- PROFESSEUR LENOIR !
Non ! NON ! (WHO INTERRUPTED THE PROCESS OF PROFESSOR LENOIR GETTING LAID)
C'est Kylie Morgan, une petite insolente de sixième année à Serpentard. J'ai beau avoir fait mes études dans cette maison, je déteste cette élève. (Je comprends pas trop, genre, il devrait l'aimer parce qu'elle est dans sa maison normalement ?) Je la déteste encore plus à présent. Elle payera cela le restant de sa scolarité. (J'ai voulu faire un Rogue ou quoi ?)
Amara se remet à sa correction. Je déteste son expression déçue. (Est-ce-que c'était bien la technique de répétition de « j'aime, j'aime, j'aime » puis « je déteste » ? C'était un effet de style que je voulais mais je sais pas si c'est nul ou si je suis trop dure avec moi-même mdr)
- Professeur Lenoir..! halète-t-elle.
- Puis-je savoir ce que vous faites ici à cette heure-là ?! Les nouvelles règles sont très claires : les élèves se doivent de rejoindre leurs dortoirs à 18 heures. (Et ils sont censés manger comment ? Bref) Pas 18 heures 01 et encore moins 19 heures. De par ce fait, j'enlève vingt points à Serpentard.
Elle n'a pas l'air de s'en soucier. Etrange, d'ordinaire, c'est sacrilège lorsque l'on ose toucher au sablier des points de sa maison, encore plus quand ça vient d'elle. Là, elle ne réagit pas, et je remarquai son teint pâle, livide, et ses yeux pleins de larmes. (Wow trop trop de suspense)
- Je sens de la tristesse, dit Amara. Une... catastrophe ! (Wow trop forte elle)
J'aime son côté exubérant.
- Expliquez-vous, Miss Morgan.
Elle éclate en sanglots. Mal à l'aise, je lance un regard à Amara.
- C'est... Kylie Haven... De Serdaigle...
Ah oui. La jeune Haven. Sa meilleure amie. Portant les deux mêmes prénoms, on les appelait souvent "les jumelles", aussi bien dans les couloirs qu'en salle des professeurs. Malgré tout, elles restaient diamétralement opposées. Kylie Haven était plus calme, sérieuse, réservée. Je l'appréciais plus. Mais peu tout de même. (Quel connard)
- Calmez-vous, cessez votre cinéma et expliquez-nous intelligiblement ce qui se passe, par Merlin ! cinglai-je. (Woah quel connard vraiment)
Kylie pleura de plus belle. Amara me jeta un regard tranchant et la prit dans ses bras.
- Alexandre, vous me décevez ! Même si vous êtes fidèle à vous-même, hélas ! Insupportable, sans once d'empathie, d'un égoïsme incroyable. Restez ici si ça vous chante. Moi, je pressens un grand danger... (BOUM ! Je préférais que ça reste un truc en mode Alexandre Lenoir a des sentiments pour Amara mais sans réciprocité. Elle est trop bien pour lui. Mais je crois que j'en ai fait un couple. Cringe.)
- Oui ! Suivez-moi ! Vite ! Je vous en prie !
Je les regardai s'éloigner. Je me laissai tomber sur la chaise d'Amara et regardai la copie qu'elle était en train de corriger. (MAIS IL S'EN BAT TELLEMENT LES COUILLES C'EST TROP) C'était celle de Mavis Thompson, une septième année à Serpentard. Celle-ci n'a rédigé qu'une ligne. Je lus une phrase de Mavis :
Je ne crois pas au destin. Vous êtes une illuminée. (Oof slay)
La colère monta en moi. Cette saleté de Mavis Thompson serait mon souffre-douleur de l'année. Je lui apprendrais l'humilité, à cette petite peste. En-dessous, Amara a dessiné un soleil en violet. La copie est surmontée d'un zéro. Je souris. Elle seule arrive à me faire sourire. Nous nous sommes rencontrés il y a quinze ans, nous étions tous les deux nouveaux, elle sortant de longues études de divination, et moi en projet de reconversion... J'étais un crétin arrogant, ancien chef du bureau des Aurors... J'étais au sommet de la pyramide et rien ne pouvait m'atteindre. Les autres étaient des sous-fifres amusants de par leur bêtise et leur insignifiance par rapport à moi. Dirais-je que j'ai changé ? Non, bien sûr que non. (Mais quel gros connard vraiment il est insupportable) Je me croyais au-dessus de tout et de tout le monde, j'ordonne et ils exécutent. Sauf deux femmes. La première était Anna Becker, une sorcière des plus puissantes (pour l'avoir affrontée en duel maintes et maites fois, nous avions plusieurs différends à l'époque) (mdr Anna de l'ancienne version se battait avec ses potes, je la reconnais plus), qui semblait ne plus rien avoir à perdre. Quand elle se battait, elle avait une rage indescriptible, et semblait penser, à juste titre, qu'elle n'avait plus d'ordres à recevoir de personne. La seconde s'appelait Amara Trelawney, une sorcière assez médiocre qui ne voyait pas l'intérêt de l'obéissance. Elle était empreinte d'une douceur simple et innocente, et dotée d'une maladresse évidente et irrésistible. N'importe qui m'aurait renversé de l'encre dessus, fait des croche-pieds involontaires, craché un chewing-gum à la figure en voulant faire une bulle, déchiré ma cape favorite et brûlé par erreur mon paquet de copies que j'avais mis plusieurs heures à corriger, aurait également été brûlé vif. (J'avoue que c'est plutôt drôle.) Mais quand j'ai croisé son regard pour la première fois, je me suis senti incapable de violence. Tout en elle était apaisant, calme et serein. En sa présence, je suis quelqu'un d'autre pour moi. Mais pas pour elle apparamment. (HAHAHAHAHA MISKINE)
Je vais avoir une petite conversation avec Mavis Thompson demain, à leur cours de botanique de 9 à 10 heures. (Il fait peur ce bâtard.)
Hésitant, je regardai la plume qu'Amara avait posée en équilibre sur l'encrier, puis me levai.
- MISS MORGAN !
Amara et Kylie avaient déjà disparu.
- Miss Morgan, arrêtez-vous immédiatement !
Je courus de plus belle et finis par les rattraper. J'adoptai aussitôt une démarche plus lente et mon habituel regard méprisant.
- Je suis curieux de voir ce pour quoi vous nous avez dérangés aussi tard, Miss Morgan. (Il est trop chiant... ça se voit qu'il y a un truc grave non ?)
Elle baissa les yeux.
- C'est... C'était là, entre les deux escaliers... Menant aux tours de Serdaigle et de Gryffondor.
Effectivement, un attroupement d'élèves se trouvait à l'endroit dit.
- Poussez-vous ! vociférai-je.
- S'il-vous-plaît, compléta Amara avec gentillesse, en me suivant.
Mon coeur s'arrêta. Par terre, inanimé, se trouvait le corps couvert de sang de la jeune Kylie Haven. (OMG)
PDV externe.
Amara lâcha un cri d'horreur. Kylie éclata à nouveau en sanglots. Lilybeth Ravenswood resta figée. (Faut arrêter d'inclure les réactions de personnages secondaires et même carrément tertiaires qui servent à rien...)
- Qu'est-ce-qui se passe, ici ?! Hey, les gens, j'aimerais bien pouvoir sortir de mon dortoir, si vous voulez bien, j'ai une retenue avec ce gros connard de Lenoir ! lança Aurélie Becker. (ça me fait trop rire désolée je peux pas dire du mal d'Aurélie elle est trop drôle)
Le concerné croisa les bras, et haussa un sourcil.
- Oh, vous êtes là, constata Aurélie, les joues brûlantes. Je...
- "Vous..." l'imita moqueusement le professeur de botanique. Vous venez de vous ajouter deux semaines de retenue.
- Ah. Mais en fait, je suis déjà prise. J'ai une retenue avec Crowley, heu le professeur Crowley, du sept... (ça me fait rire premier degré le fait qu'elle ait un emploi du temps de retenue) HEY WATCH ! (Je cesse de rire. Je. Pourquoi je mettais des mots anglais ??? Ils sont anglais !!) PUTAIN MAIS C'EST HAVEN ! s'écria-t-elle en découvrant le corps inanimé de Kylie.
Elle s'agenouilla à côté de la jeune fille et écarta une mèche brune collante de son visage ensanglanté, se désintéréssant aussitôt de ses mois de retenue et de l'infâme professeur Lenoir.
- Merde alors ! On dirait qu'elle a été attaquée par un Scoutt à pétard, steuplé. (Elle est trop détachée mdr c'est terrible. Mais en même temps je comprends, elle pense pouvoir la guérir aisément.)
Aurélie ferma les yeux et recueillit quelques larmes sur son pouce, qu'elle frotta contre une blessure de la jeune Kylie Haven. A sa grande surprise, rien ne se produisit. Elle réessaya avec plus de larmes, mais sans plus de succès.
- Ce... C'est impossible ! Aucune blessure... au monde... ne peut résister aux larmes de Phénix !
Elle se transforma avant de réessayer. Rien.
- C'EST IMPOSSIBLE ! hurla-t-elle, tétanisée, une fois redevenue humaine. C'EST ABSOLUMENT IMPOSSIBLE ! Aucune créature recensée dans tout le monde moldu ou sorcier ne peut faire de telles blessures, des blessures que les larmes d'un Phénix ne peuvent pas guérir ! Professeur Lenoir, bon sang ! (Hmmm... J'ai bien fait de modifier ça, c'était trop puissant. Les larmes de l'Animagus Phénix peuvent guérir les blessures superficielles ou agir comme un Doliprane, ce qui est déjà pas mal.)
Elle se pencha sur le visage de Kylie, fébrile, et toucha ses blessures fraîches.
- Aucune... recensée... Mais des créatures disparues... marmonna-t-elle. (AHHH C'EST LES ARDENTS DONC. AUCUN SUSPENSE.)
- Ecartez-vous de Miss Haven, à présent ! ordonna brutalement Lenoir et s'avançant et poussant la jeune fille à terre. (MAIS WESH QUOI ????)
- Il faut que je parle au professeur McGonagall ! cria Aurélie en se débattant. Allez la chercher ! Morgan, va la chercher ! lança-t-elle à l'intention de la Serpentard. Pour ton amie, allez ! Dis-lui que... C'est au sujet des Ardents.
- Morgan, je vous défends de bouger ! rugit Lenoir en attrapant Kylie Haven comme un vulgaire sac de patates. (C'est vraiment une sale merde.)
- Oh, la ferme ! s'écria Kylie Morgan. (Popopoooo)
Elle partit en courant avant d'attendre la réaction du professeur. (Elle a stressé) Les Gryffondor et les Serdaigle présents réagirent en pouffant ou en émettant quelques commentaires intelligents, du genre : "wooooo !".
Lenoir ordonna à tous les élèves présents de retourner à leurs dortoirs ("et en silence !" devina-t-il bon de préciser) et ramena Kylie Haven à l'infirmerie. Il s'assura que personne ne le suivait, mais quand elle voulait, Aurélie Becker pouvait être d'une discrétion redoutable. (Ah bon ?? Mdr) Elle se transforma et se percha sur le lustre en face de l'infirmerie et écouta. (Oh non j'adore) Heureusement, Lenoir était trop pressé pour refermer la porte.
- Lara ! appela-t-il, haletant et s'efforcant de le cacher. Nous avons un problème.
Sans blague, songea Aurélie avec ironie.
L'infirmière, qui avait déjà vu bien des choses en vingt ans à Poudlard, poussa un petit cri étouffé en découvrant le corps de Kylie.
- Alexandre.. ! s'alarma-t-elle. Qu'a-t-elle...
- Morgan l'a trouvée comme ça, à la jonction des escaliers menant aux dortoirs de Gryffondor et de Serdaigle, dit sèchement Lenoir, sans la moindre émotion.
- Allez me trouver la petite Becker. Vite ! Ses plaies sont déjà infectées. (Mais meuf... C'est pas ton job de soigner les plaies ?? Tu faisais comment avant Aurélie ?)
- Ella a déjà essayé.
- Mais alors.. ?
- Cela n'a pas fonctionné, la preuve que même cette petite insolente n'est pas infailible. (Oh le seum) Elle a aussi prétendu connaître la source de la blessure de Haven. Et Morgan s'est sauvée dans le château.
- Comment autant d'inconscience... commença Lara Pomfresh, si horifiée qu'elle ne parvenait plus à terminer ses phrases. Et vous êtes professeur... Je... C'est inadmissible ! parvint-elle enfin à prononcer. POUSSEZ-VOUS DE LA ! Et lâchez cette jeune fille.
Lenoir la posa avec délicatesse (non, je blague) (mais personne ne m'a dit que c'était pas drôle et surtout très bizarre de faire ce genre de parenthèse de l'autrice ?) sur le lit le plus proche et sortit sans un regard à Lara, qui commença immédiatement à préparer une potion anti-douleur. Aurélie se fit toute petite dans le lustre, en espérant que les flammes masqueront la lumière de ses plumes. (Elle s'assoit à côté des flammes des bougies du chandelier I could never) Le professeur dépassa sa cachette en hauteur et se dirigea vers les escaliers. Au dernier moment, alors qu'il allait tourner, il stoppa, revint sur ses pas et croisa les bras sous le lustre. Aurélie essaya de rester parfaitement stoïque. Enfin, Lenoir repartit, et lâcha juste avant de tourner une  nouvelle fois :
- Miss Becker, une énième qualité de Serdaigle que vous ne possédez pas : la discrétion. (MAIS STOP ! POURQUOI J'INVENTAIS DES QUALITES DE SERDAIGLE ? Discrétion, sérieux... Non ! Tu peux être absolument pas sérieux et un mauvais élève turbulent peut être à Serdaigle.)
Il disparut au détour d'un mur. (Il lui ordonne pas d'aller chez Pomfresh ? Mais wesh j'avais une mémoire de travail nullissime.)
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omagazineparis · 2 years ago
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Warner Bros Studio Tour London : dans l'univers de Harry Potter
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Vous rêvez d’en savoir plus sur les films qui ont bercés votre enfance ? Vous souhaitez combler de bonheur vos enfants, votre copine ou votre meilleur ami ? Le Warner Bros. Studio Tour London vous propose une immersion totale dans le monde magique d��Harry Potter, la célèbre saga écrite par J.K. Rowling, dont vous ressortirez forcément avec des étoiles plein les yeux. Warner Bros Studio Tour London, qu’est ce que c’est ? Ouvert au public depuis mars 2012, le Warner Bros. Studio Tour London, aussi appelé Making Of Harry Potter est une exposition permanente proposant aux visiteurs un large aperçu des coulisses de la saga. Décors, costumes, accessoires et autres objets ayant été utilisés dans les films s’entremêlent, afin d’offrir aux fans un moment de pure magie. Après avoir visionné deux films de quelques minutes à propos de la saga et des studios, le visiteur pénètre dans la Grande Salle. De longues tables, représentant les quatre maisons de l'école de sorcellerie Poudlard, Gryffondor, Pouffsoufle, Serdaigle et Serpentard, sont dressées et décorées en fonction de la période de l’année. Au fond de la salle, se trouvent les costumes mythiques des professeurs. Dumbledore, McGonagal, Rogue et les autres, se tiennent côte à côte comme s'ils accueillaient leurs convives et les invitaient à poursuivre leur visite. S’ensuit environ 3h de visite féérique à travers bon nombre de décors. En flânant devant les dortoirs, la salle commune de Gryffondor, le bureau de Dumbledore ou même la Forêt interdite, il est facile de remarquer l’immense travail effectué en coulisse, autant par les costumiers, que par les décorateurs ou par l’équipe technique en charge des effets spéciaux. Les coulisses d'une saga fantastique Tout au long du parcours, le visiteur rencontre de nombreuses activités et décors interactifs, qui rendent la visite encore plus inoubliable. Cours de duels, vol en balais et petit tour sur la moto d’Hagrid rythment cette journée haute en couleurs. Bien que ludiques, ces activités permettent aux petits comme aux grands d’avoir un aperçu du montage des effets spéciaux. C’est aussi ça qui fait le charme des studios Harry Potter ! A lire également : Graines, l’exposition ! Au 104 Le visiteur pourra, s'il le souhaite, se détendre autour d’une bièraubeurre, la célèbre boisson (sans alcool) tant adorée par les sorciers, au délicieux goût caramélisé. Cette pause douceur se fait en admirant la maison préférée des apprentis sorciers, le 4 Privet Drive, entièrement reproduite dans les studios. La maison des Dursley au 4 Privet Drive. Enfin, la visite se termine sur une époustouflante maquette de Poudlard, réalisée par près de 86 artistes et artisans, autour de laquelle les visiteurs peuvent se balader afin d’admirer chaque détail du domaine. De quoi repartir de cette visite des étoiles plein les yeux et un sourire béat scotché aux lèvres. Maquette de Poudlard, utilisée en prise de vue pour les films.    Informations pratiques sur le Warner Bros Studio Tour London Impossible de ne pas s’arrêter à l’une des boutiques souvenirs que vous croiserez en chemin. Pour les gourmands, un stand propose Chocogrenouilles et friandises Honeyducks. Les plus téméraires repartiront avec une boîte de dragées surprises de Bertie Crochue, petits bonbons au goût atypiques (crotte de nez, savon, bubble gum…)Attention : la boutique située à la sortie ne propose pas les mêmes objets que les boutiques intérieures. Alors, un conseil, si vous craquez sur un souvenir, n’hésitez pas à l’acheter directement ! Sur place, vous aurez la possibilité d’utiliser un audioguide (4,5 £) qui vous apportera des explications supplémentaires sur les films, des interviews des acteurs, mais également des anecdotes sur le tournage. Vous devrez obligatoirement réserver vos billets à l’avance. Le plus simple est de le faire sur internet. Sur le site officiel vous aurez la possibilité d’acheter un billet qui comprendra l’entrée des studios + le transfert depuis Londres. En effet, les studios se trouvent à près de 1h30 du centre de Londres. Profitez donc de cette superbe occasion pour vous offrir un week-end (ou plus !) à Londres et partez explorer les différents lieux de tournage et autres anecdotes sur les films Harry Potter, disséminés un peu partout dans la capitale.   Read the full article
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lesparaversdemillina · 2 years ago
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Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban de J. K. Rowling
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Extrait pour vous donner un avant-goût : Un bruit de déchirure retentit alors. Deux des livres monstrueux en avaient attrapé un troisième et s’acharnaient à le mettre en pièces. –Arrêtez ! Arrêtez ! s’écria le libraire en leur donnant de grands coups de canne à travers les barreaux de la cage. Je ne laisserai plus jamais ces horreurs entrer dans ma boutique ! Plus jamais ! C’est devenu une maison de fous ! Je croyais qu’il n’y aurait jamais rien de pire que le jour où on a acheté deux cents exemplaires du Livre invisible de l’invisibilité –ils nous ont coûté une fortune et on ne les a jamais retrouvés… Qu’est-ce que vous auriez voulu ? Mon avis : Durant ma première lecture et ma relecture d’Harry Potter, ce tome a toujours été mon préféré. Pour l’instant des trois tomes que j’ai lu, c’est ce tome que je préfère. Pourquoi ? - L’évolution du trio qui ressemble justement de plus en plus à un trio. Les liens se créent un peu plus dans le trio bien que le lien entre Ron et Hermione reste Harry. Cela évolue un peu cependant. - L’apparition de personnage plus qu’intéressant et bien construit comme le professeur Lupin, Sirius Black, le chat Pattenrond, Buck… - Les matchs de Quidditch qui sont virevoltants… - Des révélations sur les parents d’Harry, sur le professeur Rogue… - Le nouveau professeur pour les soins des créatures magiques, de qui je parle… Aller je suis sûre que vous avez deviné… Hagrid !!! Bien sûr !!! Je l’aime en tant que professeur surtout pour le premier cours, avec… BUCK !!!!!!!!!!!!! - Le point que j’ai beaucoup aimé, c’est l’injustice de la Justice (ou là, là, là, je ne sais pas comment le dire autrement) et de la vie. Et surtout que pour faire ce qui est juste, on doit des fois transgresser les lois, les interdits, les règlements. Également qu’il faut savoir prendre des risques pour faire ce qui nous paraît juste. Enfin, c’est mon interprétation. De plus, elle n’a pas de limites de temps. Je trouve que c’est un message fort. Et vous, qu’en pensez-vous ? - Et Le Patronus, mon dieu, c’est trop beau. Je viens de faire le test sur Pottermore ; mon Patronus est un KING COBRA. Et le vôtre, quel est-il ? - Il y a tellement de points qui m’ont plu, qui m’avaient plu. Mais je ne vais pas vous faire le listing. Ce serait trop long pour moi à écrire et pour vous à lire. En résumé : ce livre est magique, juste et plein de belle sensation.  Notation : ★★★★★ Harry Potter et la chambre des secrets de J. K. Rowling Harry Potter et la coupe de feu de J. K. Rowling Read the full article
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professor-snape-x · 4 years ago
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ironiadevil · 6 years ago
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Harry Potter - Severus Snape (First version) -below- Harry Potter - Severus Snape that life -above-
I just drew Professor Snape ! I do not likethe first face i drew for him.. view that I finished this fanart, I still posted.. -_-
I prefer the face that I made him on the drawing where he is in child, young and adult ! :D
I like professor Snape ! 😊
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moonysnivellus · 5 years ago
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He always had been a masterpiece and still will be a piece of art. I also always thought: This man is a pure canon of art!
(This song make him pop in my head each time i heard it... It's from "Carole & Tuesday", the song is in french but you can hear a part of it from the anime with english subtitles.)
Snape’s an artwork, I could admire him forever.
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pointeaunord · 8 years ago
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Éphéméride ✯ 2 mai
Que s’est-il passé un 2 mai dans le monde potterien ?
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Image : Battle of Hogwarts: Mary Blair Mash Up par DaisyAnimeLuvr sur Deviantart (CC BY-NC-ND 3.0).
1998
Évènement fictif - Bataille de Poudlard (à la fin d’Harry Potter et les Reliques de la Mort). Les Horcruxes sont détruits et Voldemort meurt, vaincu. Du côté des Mangemorts meurt également Bellatrix Lestrange de la main de Molly Weasley. 
Plusieurs élèves de Poudlard et membres de l’Ordre du Phénix sont aussi tués :
• Vincent Crabbe, un des acolytes de Drago Malefoy, tué par son propre sortilège de Feudeymon dans la Salle sur Demande ;
• Colin Crivey, probablement tué par un Mangemort ;
• Fred Weasley, tué par une explosion lors de la bataille ;
• Remus Lupin, tué par le Mangemort Antonin Dolohov ;
• Nymphadora Tonks, tuée par Bellatrix Lestrange ;
• Severus Rogue, tué par Voldemort.
~2000
Évènement fictif - Naissance de Victoire Weasley, la fille de Bill Weasley et de Fleur Delacour. Son prénom lui a été donnée en mémoire de la bataille menée en 1998. C’est le même dans la version originale, sa mère étant française.
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serenescribbles · 3 years ago
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Forever Safe in Your Arms
For Jasonette July Prompt: Protection
Inspired by this one sentence in What if We Make an Exception? by @newdog14
And that sentence is: “No, no, I met him a few years back,” Marinette said. “He helped me take down a few muggers and then, and this is why he’s my favorite, he helped me fix my English essay while walking me home.”
Translations of Words(according to Google Translate): - Stupide means Stupid - Professeure means Professor/Teacher - Devoir means Homework - Livre means Book - Université means College/University - Collège means Middle School - Lycée means High School
CW: Kidnapping, Graphic-ish Descriptions of Injuries, Swearing, Mentions of Suicide, Acceptance of Death, Dissociation, Attempted Sexual Assault
AO3 | Masterlist
“Stupide professeure, stupide devoir, stupide livre!” A young woman growled, as she stalked home to her apartment. She was wearing a black hoodie with the Gotham University crest on it.
Marinette had just gotten out of class and was walking home alone.
“Oh, if I ever get my hands on the stupide person who decided this was a good assignment, I will personally throttle their throat and torture them until they’re begging for death!”
Now, for a normal person, it would be very concerning to overhear someone plotting murder. But this is Gotham, some crazy shit has happened here, so no one thought to look twice at the angry bluenette planning torture out loud in the Gotham streets.
If you looked at the Joker or any other Rogue, she seemed tame in comparison.
So Marinette supposes that because of every Gothamites’ nonchalant reaction to everything, that’s why her back is currently being pushed against the wall, with a knife pointed at her, while no one pays her cries of help any attention.
She knows that she could easily take this man out but after being so angry about her English Literature assignment, Marinette can’t find the energy within her to do so.
The man isn’t even in a 10 feet radius of her and she can smell the scent of beer permeating through the air surrounding her.
Marinette can tell he’s drunk because his cheeks are tinged pink and his voice slurs when he tells her, “Haand over all yer valuables an’ yer won’ be ‘urt.”
Marinette tells the man that she doesn’t have anything valuable on her, hoping to steer him away in his drunkenness.
But the man persists, saying, “Yer lyin’! I know yer are! Sho I’ll need ta do a pat down check ta see if yer tellin’ da truth.” The man shoots her a lewd smirk as he creeps closer, giggling like a fool and rubbing his hands together.
Marinette closes her eyes to make it seem like she’s scared, but secretly prepares to knee him in the groin as soon as he gets close. She waits for the right moment but it never comes. Then she hears the man let out a faint oof!
Opening her eyes, Marinette sees that the man is being pinned down by a figure in a red helmet. Marinette’s stomach drops, she recognizes who that is. It’s the Red Hood. Marinette can clearly recall the news headline of him sending eight severed heads in a duffel bag to the GCPD.
Now she’s really in trouble.
If it was just the drunken man, Marinette would have no problem apprehending him. But the Red Hood was a big, bulky mass of a man who boldly contrasted against her tiny, lithe form. There was no way she would be able to escape from him, especially since he was armed and she wasn’t, as Marinette warily glanced at the guns strapped to his sides.
Just then, the man’s pained scream drew Marinette’s attention back to the two men. Looking at the sight in front of her, Marinette was reminded of just what exactly made the Red Hood so terrifying.
The man who was just about to assault her before was now laying frozen on the ground limply. His crumpled body stuck out at odd angles and it was painful for Marinette to look at. Both of his legs were broken and the man let out a tiny little whimper. The hands that had been planning to touch her were now broken.
But his face, oh God! He’d been punched multiple times and several of his teeth had been knocked out. Blood was oozing out of his nose which had been bent in a weird way. One of his eyes had a blackeye blooming around it and the expression in his eyes was full of horror.
Marinette could do nothing but watch as the Red Hood placed one foot over the man’s chest and stepped hard. She could hear a crack and Marinette winced. This man’s rib cage was probably broken now too. He let out little wheezing breaths, looking up at the Red Hood, eyes begging for mercy.
But the Red Hood let his pleas go ignored and pointing his gun at the man’s head, he snarled, “What’s so good about cornering girls in alleyways, huh? Bastards like you are the reasons why girls and women are scared to walk alone in Gotham! You want to beg me for mercy? You wish! Have you ever shown mercy to all the girls who you’ve raped when they’ve begged you to stop? No, you haven’t! So I’m just giving you a taste of your own medicine!”
Then he stepped on the man’s face before… BANG! The Red Hood fired his gun and in a flash, her would-be assaulter was dead on the ground. His blood was seeping everywhere, and Marinette had to step back to keep it from coming into contact with her shoe.
Her sudden movement caused the Red Hood to remember that he wasn’t the only one there. The menacing red helmet turned towards her and Marinette couldn’t help but feel scrutinized. Marinette stood stock still, unsure of what she should do, as even the simplest of movements could result in her laying dead right next to the man in the alleyway.
An involuntary shudder went through Marinette.
If she died, would anyone care?
It’s not like she had any friends, they’d all denounced her when Lila said that she had bullied her.
And Adrien, oh, poor sweet Adrien, after it was revealed that his own father was Hawkmoth and Nathalie had died due to the overuse of the Peacock miraculous, he’d desperately begged her to erase all of his memories of ever being Chat Noir, and instead replacing them with normal, civilian ones.
How could she deny him, after he said that if she didn’t erase his memories, he would kill himself?
Now, Adrien is an empty shell of what he once was, and he barely knows her. After all, many of their interactions depended on the fact that he was Chat Noir.
It was so painful for Marinette to wipe his memories. She had just learned who her partner was behind the mask and it turned out he was her crush! But she lost him too quickly to actually get to know all sides of him.
But her parents, Nonna, and Nonno! Maman and Papa had died when a fire broke out in a bakery.
While Nonna died a year ago. Her adventurous personality was what brought her down. When she went rock climbing on a mountain, she lost her footing and plummeted to her death. Her body was only recovered months after she had initially died.
And after hearing the news, Nonno died of heartbreak not soon after. Leaving Marinette alone in the world as an orphan.
Not being able to live in Paris after everything that had happened to her, Marinette made the decision to go to Gotham University for Université, although her tragic past continued to haunt her to this day.
Why had she wanted to move to this damned city? A city which was every man for themselves, where people continued to walk by even as someone cried for help?
Marinette was going to die. She was going to die after years of surviving everything life threw at her. And right when she was finally beginning her path to healing, would you look at that?
All throughout her life, Fate had loved to play jokes on her. Now on the one time when Marinette thought she could finally be happy, finally be free, Fate was proving her wrong, again.
‘Well,’ Marinette thought, her mouth twisting into a wry smile, ‘It looks like Fate has actually done a favor for her this time.’
Dying today isn’t so bad. Afterall, if she does end up dead, that means that she won’t have to complete that stupid English Literature assignment!
A bitter laugh escaped Marinette’s lips.
The Red Hood tensed, his hand immediately darting for his gun.
Oh well, Marinette supposed she would seem crazy to him. Letting out a hollow laugh after standing still and staring blankly just minutes before would do that.
In a cautious tone, he asked her, “Hey, miss, are you alright? And what was with that laugh just now?”
Taking a deep breath, Marinette said her last goodbyes in her mind.
Maman, Papa, Nonna, Nonno, Adrien, Master Fu, and Tikki, I’m sorry for failing all of you. Maybe if I was better, things wouldn’t have turned out this way. I hope you can find it within yourselves to forgive me.
Seeing as these words would be her last, Marinette decided to be entirely truthful with the Red Hood. “I will be. And I laughed because I realized that I won’t have to complete my English Literature assignment afterall.”
The Red Hood tilted his head. “And why is that?”
“Well, aren’t you planning on killing me? I can’t exactly do my assignment if I’m dead.”
“But why would I kill you?”
“I dunno,” Marinette shrugs her shoulders. “But isn’t killing sort of your thing?”
He sputters, “Well, yeah, it is, but that doesn't mean I kill innocent civilians! What’s wrong with you?”
“Everything.” She deadpans.
“Wha一” the Red Hood begins, before cutting himself off and shaking his head.
“Listen, I won’t be killing you. ‘Specially since you want to die. Here’s what we’re gonna do instead. I, am going to walk you home to wherever you live. As we walk, you, are going to explain to me what your English Lit. assignment is. And after I’m done helping you with it, you, are going to continue on with your life and preferably not allow yourself to be killed so easily. Because if I was anybody else, I definitely would’ve killed you after you offered yourself up to me as easily as that.”
Marinette wanted to protest but thankfully, her self-preservation instincts finally kicked in and she obediently complied. Though not after some huffing and pouting of course.
Seeing a crime lord walking with a tiny slip of a woman who looked sleep deprived did garner some stares and Marinette was painfully aware of the stares burning at the back of her neck. Even after being Ladybug for so many years and being forced to grow up far too quickly, Marinette still wasn’t accustomed to being in the spotlight.
But although she was anxious, Marinette suppressed her feelings because one quick glance at the Red Hood showed that he was generally unaffected by the extra attention on them.
At the beginning of their walk, Marinette was on edge and was careful of what she said, but as time passed, she gradually relaxed but was still cautious. While conversing, Marinette was surprised by how knowledgeable the Red Hood was about english literature. Not that she was complaining, because she needed to write an essay analyzing Jane Eyre.
She just couldn't understand how anybody could like the book! There were copious amounts of confusing language that Marinette simply could not understand. Though, it made sense given that English wasn’t her first language so of course there would be things she wouldn’t get. It was just, Marinette could read other books in English just fine! It was only the old books and plays that she struggled with.
By the time the two of them made it to her tiny apartment, Marinette’s essay was practically already written in her head. Talking with the Red Hood had really helped her understand some of the more confusing parts in the book. Eager to get started on her essay, Marinette thanked him for saving her and bid him a quick goodbye, before hurrying inside her apartment.
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Tap! Tap!
Marinette looked up from where she was sitting at her desk in her apartment. She was currently working on her essay for her Business Entrepreneurship class. She’d put her hair up in a bun to keep it from interfering with her work and she had her reading glasses on.
Looking in the direction of the glass sliding doors that led to her balcony, she saw Hood on the other side, and when he saw that he had her attention, he gave her a little wave and motioned for her to come outside.
Sighing, Marinette set the pencil she’d been twirling around for the last few minutes down. Slipping her shoes on, Marinette slid the glass door and went outside.
After being inside her warm and cozy apartment, Marinette struggled to adjust to the coldness of the outside. Shivering a little, Marinette must’ve looked a sight to any onlookers. It was autumn, nearing winter, and here was Marinette, in a ratty old faded pink t-shirt and jean shorts.
Hood looked like he was trying to stifle his amusement at her discomfort.
“You think I’m amusing, Hood?”
“Not at all, Pixie-Pop! I just suddenly thought of a very funny joke in my head.”
“Oh, care to share with the class?”
“No, I don’t think I do.”
It had been a few weeks since Marinette’s fateful encounter with Hood. After helping her with her English Literature assignment, Marinette had received an A from her professor.
Marinette had thought that was the end of it until Hood showed up on her balcony one night while she was out there. Apparently, he wanted to know her results after he’d helped her and Hood had been ecstatic that she’d gotten an A.
After that, he continued to show up every so often under the guise of “making sure she didn’t kill herself”. Marinette didn’t believe his bullshit one bit, especially since she had no actual intention to commit suicide. She had just slipped up one time, one time dammit!
At first, Marinette was perplexed as to why Hood was so interested in her. It’s not like she was anything special, afterall, there were tons of sleep deprived, coffee-addicted college students out there in the world.
One night in her confusion, Marinette asked him what was so interesting about her. Marinette definitely hadn’t expected the answer he gave her and the outcome of it.
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“Hey, Red Hood,” Marinette began hesitantly. “Why do you keep on visiting me? I don’t think I’m that special.”
After some silence, the Red Hood finally answered her. “You really wanna know why?”
At Marinette’s vigorous shaking of her head, he continued, “Well, part of the reason is that you’re self-aware. You know who you are and aren’t. You’re also humble, you don’t make yourself out to be someone greater than who you actually are.”
He paused for a moment, as if he was carefully considering what he said next. “But the bigger reason why I stick around is because when you look at me, you’re able to look past all the masks and barriers I put up and see who I really am inside. And I still don’t know how you do that, especially since you’re younger than me.
Other than seeing through me, you never judge me for killing. You’ve heard the Bat, he believes I should go to Arkham just for killing people. Even if they were terrible people. But you, you don’t just label me as a bad person because I kill, you try to understand why I kill.
Do you一 do you know what Gotham’s underbelly calls me?”
Marinette gave the Red Hood a questioning glance. He swallows and starts speaking again.
“You may not, but I do. I’ve heard what they whisper in the dark when they think I’m not listening. Monster. Murderer. Demon. Psycho. And you know what, I believe what they say. Because I am a monster, a murderer, a demon, a psycho, and so much more. But you don’t believe that.
The first day we met, you saw me torture and kill a man. You even thought that I would kill you. Despite that, you were able to talk and exchange quips with me when I walked you home. You didn’t even mind when people stopped and stared at us.
And look at us now! You’re completely comfortable with me coming over to your apartment and talking with you every few nights!
I guess what I’m trying to say is, being with a person like you who understands who I am deep down inside and doesn’t try to judge me for my decisions is refreshing. You honestly don’t know how many times you’ve made my day by just being you.
You know,” the Red Hood says wistfully looking up at the moon while leaning against the railing of her balcony, “when I was younger, I would’ve killed, figuratively, not literally, to have a sister older or younger, or really just anyone like you in my life.”
Marinette had no words for how she felt at that moment. All her life, no one had really told her that they appreciated all that she did. Yeah, they had said thanks, but did they actually mean it, or did they say it simply out of obligation? Sure, Adrien did thank her sincerely, multiple times at that, but did it really count if the person who appreciated her efforts didn’t even remember saying it?
And here was someone who didn’t even know all of the details of her life who was doing more for her than those who actually knew her ever did.
Marinette guessed her silence must’ve made the Red Hood nervous as he spoke again. “Hey, I’m sorry for just dumping all of that on you. You were probably expecting a short answer but here I go on a lengthy speech that you didn’t ask for. I probably made you so uncomfortable, I’m so so一” the Red Hood meant to go on but Marinette held up a finger for him to stop.
Now, the helmet’s attention was fully focused on her.
Very slowly, Marinette chose her next words deliberately, “I,” she swallowed, “would’ve liked to have someone like you in my life too. I know my life probably wasn’t as hard as yours but I still would’ve appreciated someone being there for me when I needed it. And there’s no need to apologize, you didn’t make me uncomfortable. To be honest, I needed to hear your words. I seriously can’t think of the last time someone appreciated me that much. So thank you, for your kind words.”
The Red Hood goes silent, and Marinette can understand. Afterall, what can you say to something like that?
So Marinette simply says nothing and quietly walks up to where he’s standing, leans against the railing, and reaches out her hand to grasp his. The Red Hood stiffens a little before relaxing his posture.
They stay like that for a few minutes, hand in hand, until Marinette finally decides to break the silence. Her voice wavering, Marinette asks uncertainly, “Did you一 did you really mean it when you said you would’ve liked a sister like me?”
Without pause, the Red Hood confidently says, “Yes. I did.”
The way he said it without thinking, like he was absolutely sure of himself almost made Marinette cry.
Blinking back tears, Marinette’s voice wobbles. “You know, I was an only child growing up. My parents were always busy with their business so I longed for a sibling to talk to and play whenever I got bored. But then a few years back, my parents died. And just last year, my grandparents passed away too. So I’m an orphan all alone in the world.”
Click.
The sudden sound surprises Marinette a little. Looking back up at the Red Hood with watery eyes, Marinette is astonished to see that he took his helmet off for the first time. Setting his helmet down gently on a table nearby, Marinette can clearly see his face for the first time. But he has a domino mask on, of course.
Looking at her directly, he swallows and says, “Well, if you’d like, I could be your big brother. I mean, I don’t really have anyone either and since we both like each other, I thought, ‘Hey! Why not?’”
Marinette was stunned, what could she say to an offer like that?
“I一” But Marinette’s throat refused to work at that moment.
Lowering his voice, he turns his head away and mumbles, “Sorry, that was a stupid idea…”
Seeing how dejected the Red Hood looks, Marinette pulls him in for a hug whispering, “I would love that!”
He hugs her back and they stay there for a moment, just like that. Each of them finding comfort in their sibling’s arms.
Pulling back from her brother, Marinette says, “Well, I can’t keep calling you ‘the Red Hood’ in my mind and out loud, so, you got any nicknames you want me to call you?”
“I guess you could call me Hood,” Jason muses, but then his face morphs into an uncomfortable expression.
“I suppose you’ll want to know my secret identity then,” as he motions to remove his domino mask.
Sensing his discomfort, Marinette grabs his hand to stop him from what he was doing and firmly states, “No. Being siblings now means that you should feel comfortable around me and I, vice versa. You shouldn’t feel obligated to reveal your identity to me. I don’t mind if you choose to share it with me at a later date or even never reveal it to me at all. But you need to remember that you should never do something unless you’re absolutely comfortable with doing it.”
Marinette wasn’t lying, truthfully, it really didn’t matter to her who the Red Hood, no, Hood was under the mask.
Even though Chat Noir was a good partner, she’d never felt comfortable with him always insisting for them to reveal their identities, and she didn’t want Hood to feel that way either.
Did the mask hide an aspect of him from her? Yes. But did it change the fact that he was still her brother? No. Absolutely not!
There was an awkward silence after because of how embarrassed Hood was after hearing her words.
Trying to regain his “wounded manly pride”, as Marinette put it, Hood suggested, “Well, if you’re going to call me ‘Hood’, then I guess I’ll call you Pixie-Pop because of how tiny you are!”
“Hey! That’s mean!” Marinette exclaims, crossing her arms and turning away from him.
“Sorry…” replied Hood, though not sounding like he meant it at all.
Marinette harrumphed, but cracking one eye open to look at Hood, they held eye contact with each other for a moment before promptly bursting out into laughter.
That was the last sound Marinette remembered hearing, her and Hood’s mingled laughter, insterpersing with each other through the night.
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Marinette was torn from her thoughts by a finger poking her cheek.
“Nettieee,” Hood whined playfully, “What are you thinking about?”
“Oh! Nothing, nothing!” Marinette waved Hood’s finger away with a casual dismissal wave with her hand.
Placing her hands on her hips, she shook her finger at him, “Now, if you aren’t here for something serious then I’m going back inside. I have an essay to write!”
Hood stared at her blankly for a sliver of a second before laughing a deep and hearty laugh.
Marinette was confused, ‘Did she say something funny?’ She tilted her head.
After a few seconds, Hood was able to calm down a little and he managed between breaths, “Sorry… you were just… too funny. You… were trying… to look serious… but because of… how tiny you are… it totally ruined it!”
And then Hood burst into laughter again.
Marinette pouted. Poking Hood in the ribs, his laughs turned into complaints.
“Ouch! Stop that! I’m sorry, okay, I’m sorry! I shouldn’t have made fun of you!”
Finally satisfied with his apology, Marinette relented.
“Okay,” Hood panted. “As crazy as this may seem, I actually do have a reason for visiting you today.
You see, I’m going to be out of town for the next two weeks, so here’s a secure phone number you can contact me with.”
Hood handed her a note with a phone number scribbled on it: XXX - XXX - XX84
Marinette quickly adds the phone number to her contacts before ripping the piece of paper up and disposing of it in her trash can.
While she was doing that, Hood spoke again, “Here.”
He handed her a tiny little pin with his symbol on it.
“What is this,” Marinette inquired, not sure why Hood gave her this.
Hood grunted. “Bring that with you wherever you go. If you ever get cornered by some creep, just show that to them. They know what it means.”
Marinette teasingly said, “And what does it mean?”
“Uhh, it has my symbol on it, so others know that you’re one of my people and to not touch you.” Hood quietly mumbled while scratching his cheek and looking away.
“Oh, I wasn’t aware that I was one of your people.”
Hood turned to face her. “Of course you are! You’re my sister, so you’re under my protection! But since I’ll be away for a while, and I won’t be able to protect you myself, this is how I will!
No one would dare harm a single hair on your head if it meant provoking me.”
“While I appreciate the sentiment,” Marinette pouted, “Do you really have so little faith in my fighting capabilities? That I won’t be able to fend off any would-be attackers on my own?”
“N-no! Not at all! I was just一 I was just making sure you had all the protection you could get! I have no doubt in your skills, I simply wanted to give you an extra layer of security, for both your sake and mine.” Hood floundered, flapping his hands everywhere in the air.
“Calm down, Hood! I was just joking. I really do appreciate you thinking about me. You’re the best brother a girl could have!”
Hood turned scarlet and the tips of his ears were tinged pink because of her words.
“That said, since you’re the greatest brother in the whole wide world, could you take a look at my essay?” Marinette asked slyly, making sure to widen her eyes to make herself look really innocent and cute, while shining her puppy dog eyes at Hood.
“Of course! Anything for my little sister!” Hood exclaimed.
And the two siblings headed inside Marinette’s apartment.
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Marinette awoke with a start. She was blindfolded, and her hands were tied behind her back with a rope that dug into her skin really deep. Marinette was sure that if she got out of this position, there would be rope burn marks around her skin for weeks.
Where was she?
It had been a week since Hood had left, and she’d talked with him a few times.
The last thing Marinette remembered was ending a call with Hood before being surprised and ambushed by someone. Her attacker had held a rag up to her lips and nose and whatever drugs were in it had knocked her out.
Now that she thought about it, Marinette did feel a little drowsy. Her head hurt immensely, black spots danced before her eyes and it was making her nauseous.
Curious, who would kidnap her? More importantly, who had the guts to provoke the Red Hood by kidnapping someone under his protection?
These last few days, Marinette had been cornered into alleyways by criminals, but they’d always ceased and desisted whenever she flashed the Red Hood symbol at them. None of them wanted to be the target of the Red Hood’s ire by hurting one of his people.
But apparently, whoever had kidnapped her didn’t care at all. Meaning A, they were stronger than Hood so they didn’t fear him. Or B, they purposefully kidnapped her to make a statement, which Marinette sincerely hoped not.
Doing a quick surveillance of her surroundings, to try and surmise where she was, Marinette tried to see if she could smell anything. Marinette felt like she could smell smoke, like something was burning in the distance. There was also the overpowering smell of fish. That almost sent Marinette retching but it gave her a clue.
Was she down by the docks?
Trying to sniff the air again, Marinette found that she wasn’t able to. She was still high on whatever drugs she had inhaled and it made her nose extremely stuffy.
Changing tactics, Marinette strained her ears for any sound. But it was futile, all Marinette could hear was the furious ba-dump, ba-dump, ba-dump of her heart racing and the occasional drip of water leaking from the roof of whatever this place was into what Marinette assumed was an increasingly large puddle.
Marinette’s best guess was that her kidnapper(s) had knocked her out and then taken her to a discreet warehouse near the docks and they were waiting for her to wake up.
Suddenly, Marinette heard a thud-thud-thud from outside the room? she was in. Someone was approaching! Any drowsiness Marinette had before was quickly fading.
As Marinette heard the door handle rattle with a rat-tat-tat, she quickly feigned unconsciousness right as the door burst open.
Immediately, she heard two unfamiliar but undeniably male voices.
“She still not awake yet?”
“Yes sir, sorry sir! The drugs must’ve been too powerful.”
“Excuses, excuses! If she doesn’t wake up any time soon, I ‘ave half the mind to wake her myself.”
The way the first man said “wake” made Marinette barely suppress a shudder. She definitely didn’t like the suggestive tone his voice took on while saying that word.
“But sir! The boss said we weren’t to harm her!”
“Well, what ‘e doesn’t know won’t hurt ‘im, will it?” The first man growled menacingly to the second.
“Of course, sir!”
Although Marinette didn’t like what she was hearing, she was able to learn a new piece of information. The two men who were currently in the room with her were probably just some hired goons. There was someone else in the shadows, pulling their strings, but who?
In all her time living in Gotham, Marinette couldn’t think of a single instance where she’d accidentally offended a bigshot in Gotham’s underworld.
Had she pissed off a few Gothamites with her too bright, too cheerful, and sunny disposition? More times than she could count! But would that actually warrant anybody hiring goons to kidnap her? Absolutely not!
Just then, Marinette heard a third voice interject in the two men’s conversation.
Sounding as if he was talking to the first man, the third voice said in a silky tone, “You weren’t about to go against my orders, were you? Because if I recall correctly, I specifically said that the target was not to be harmed. It will do me no good if she is.”
The first man audibly gulped while the second one stammered, “O-of course not, b-boss! ‘E was just一 he was just talking. He wasn’t planning on doin’ nothin’! I s-swear!”
“Y-yeah! What ‘e said!”
The third man chuckled, it was a deep, sinister laugh. “No need to get so worked up about it, you two. I was just joking. Surely you know the difference between a joke and actually meaning something, right?”
There was a dramatic whoosh! of air, as if the two men couldn’t shake their heads fast enough.
“Now, how exactly have you two imbeciles not realized that the target is awake and has been listening to our conversation? The. Whole. Time?”
Marinette broke out into a sweat. The first two men hadn’t noticed so how had he? From the way they addressed the third man, he must be the one who hired them!
She heard footsteps draw near her as one of the goons ripped the blindfold off of her.
Now Marinette had a full view of the room she was contained in.
Her previous guess was right, she was in a warehouse. Though this fact didn’t make Marinette’s stomach feel any less queasy.
Raising her head to look at the other occupants of the room, Marinette saw the two goons first. The two of them were dressed nearly identical, all black clothing and brown leather boots, though one of them had a nose piercing. They were pretty unremarkable as Marinette turned her attention away from them and focused on the person who had ordered her kidnapping in the first place.
Staring straight at him, he stared coldly right back at her.
He was masked, with a plain black domino mask, so all Marinette could see was the lower half of his face. He dressed immaculately in black clothing and had a hooded cloak on.
The two of them engaged in a deadly staring contest before his lips curled up into a sneer and he broke off eye contact by saying, “So this is the girl the Red Hood has been visiting recently?”
Breaking out into a loud voice, he uttered, “Are you sure you two got the right girl? She seems a bit young for the Red Hood. I would’ve thought he’d choose someone older, but I suppose he likes this type of thing.”
Marinette grit her teeth and she mustered up the strongest glare she could, just for him.
What was the point of saying things like this?
This man knew she was the one he wanted so why question her? He was mocking her, baiting her into taking action against him. Unfortunately for him, Marinette wouldn’t be provoked so easily.
Holding her head up high, Marinette thought to herself, ‘He would have to try harder than that if he wanted to get a reaction out of her.’
The man continued to speak. “You there! Give me your phone! We’ll need photographic evidence if we want the Red Hood to believe she’s actually here.”
Boldly, Marinette spoke up for the first time, “You can take whatever plans you have and shove them up your asses. The Red Hood’s not in Gotham.”
“Oh,” the man stares at her, intrigued. “And how would you know that? Did he tell you that when he last visited you?”
Marinette didn’t answer him and simply glared.
“Tut, tut! Why, has no one ever taught you any manners? Because I’m sure you’re supposed to answer back when Someone. Asks. You. A. Question.” The man suddenly leaned towards her and harshly grabbed her chin, tilting it up towards his face.
Ptui! Seeing her chance, Marinette spit in the man’s face. Distantly in the background, Marinette could see the second man start to tremble a great deal.
While the first man muttered, “Oh, she’s really done it now.”
Looking back up at the man in front of her, his once teasing aura had changed into a cold, deadly rage. He took out a handkerchief to wipe the spit on his face away before tossing it in the second man’s hands for him to dispose of.
His lips thinned into a small straight line as he said in a soft tone, “Think that’s funny, do you? I was joking earlier but really, you don’t know any manners at all! So someone ought to teach you.” The man’s voice took on a nasty edge at the end and Marinette was beginning to regret spitting at him.
Pah!
Marinette’s cheek stung greatly, the man had just slapped her. A raging fire burned underneath her skin and it was excruciating. Her cheek began to swell with redness but Marinette was numb to the pain, numb to everything.
She dully registered the man grabbing a fistful of her hair and yanking it with all his might.
“Not so brave now, eh?” The man paused for a moment to see how unattached Marinette’s eyes were to the world.
“Damn it! Can’t you take a little pain? I need you to be conscious for later! Why’s the Red Hood so interested in a weakling like you?”
The three men then tried all ways to make her come to. Soon, Marinette’s body was littered with bruises.
One of the men, Marinette didn’t know who, tried slapping her again. He continued to do that, hitting both of her cheeks over and over again in rapid succession. The man only stopped when he saw that no matter how many times he slapped her, or how much force he used, it would not break Marinette out of the trance she was in.
Then, the men tried pinching her face, arms, and legs. Yet again, their efforts bore no results. Frustrated, they finally lost their patience with her and started kicking and punching her.
“Stupid trash!” One of the men cursed.
“Why aren’t you waking up?”
“Useless!”
But the third man, their boss, interjected, “That’s enough! Do not waste your energy on the girl. She’s already injured enough. If you injure her further, that will just make the Red Hood furious and more homicidal. Her injuries right now are enough to make the Red Hood anxious and reckless but not enough to send him into a rage.”
And with that, he turned on his cloak and swept out the door.
After a few moments, the two men also left the room, slamming the door shut. Now, Marinette was all alone, her crumpled form sprawled across the concrete floor.
This whole time, Marinette could only barely register the harm being doled out to her person.
Marinette can’t really tell where she is right now, but something at the back of her mind whispers that it’s her happy place, a place where she can escape from everything and everyone. The voice is right, it’s like Marinette is detached from her body. Strangely, she can see what’s happening to it while experiencing it at the same time.
As the men shout at Marinette to snap out of it, her inner voice complains.
Why? Why would she ever want to wake up? She’s happy here, all warm and floaty, nothing can touch her now.
Including Lila, Chloe, and Sabrina.
Faintly, Marinette recalls experiencing the same airy and light feeling back when she was in collège and then in lycée.
Yes, Marinette remembers the confrontations in the girls’ bathroom. Sometimes it was all three of them, and other times it was just the one or pairs of them. No matter what, it always went the same.
Marinette would go to the bathroom, and then they would follow to corner her. The first few times, it was simple, locking her inside the stall and blocking the door so she couldn’t get out. But as time went on, the attacks escalated, especially after Alya moved away.
It started with a little slap here and there, or causing her to trip every so often, but before Marinette could realize, she began to get beat downs regularly. Both verbal and physical ones at that.
As much as Marinette wanted to tell someone about the pain she was suffering, who could she tell? Not only that, who would actually listen to her?
If she told a teacher or the principal, all Lila had to do was cry some crocodile tears or Chloe could just throw money at them to make them believe Marinette was lying.
And it’s not like she could tell her friends or parents either. Lila and Chloe had made it their personal duty to alienate Marinette from anyone and everyone. While the latter weren’t there anymore because her parents were dead.
Without anyone to turn to, Marinette accepted her fate. If she couldn’t prevent the beat downs, then she would just have to learn how to endure the pain.
So, whenever Marinette got cornered in the bathroom, she knew what to do. Marinette withdrew herself from the world, forgot where she was, who she was, and let herself get lost in the floaty feeling of freedom.
After Marinette discovered this method of escape, she found it helped to decrease the durations of the beat downs. Afterall, what was the point of repeatedly kicking, punching, and scratching her if she didn’t respond?
That’s why, after years of experiencing beat downs by the trio, Marinette knew to detach herself from her mind as soon as the man swung the palm of his hand towards her cheek.
And now, all Marinette had to do was wait it out. She could do that. Marinette had been waiting all her life for someone to appreciate her, for someone to take the load off of her instead of the other way around, for someone who understood all the pain and trauma she carried. So what’s adding one more thing to the list to wait for?
So Marinette persisted and she waited… and waited… and waited. And finally, they got tired of hurting her and left.
Willing herself to return to her body, Marinette’s eyes became lively again. But she was hit full force with the pain of the injuries given to her.
“Ughnnn,” Marinette moaned in pain. But she was quick to muffle her mouth lest one of the men hear her.
Marinette felt like her leg was on fire. The men stepping on her body must’ve broken it. As Marinette lay head to the floor, her vision was spotty, and she found herself unable to keep her eyes open for long periods of time.
Her head was ringing with an annoying and persistent white buzzing sound.
Marinette tried to lift her head up off the ground but she was hit with a sudden bout of dizziness. The entire world was spinning off its axis and it took some time for Marinette to get everything back into control again.
Very drained, Marinette couldn’t do anything except lay uselessly on the concrete floor, fading in and out of consciousness.
Just then, Marinette heard some shouts from outside the door and the sound of multiple guns shooting from different areas all at once.
BANG! BANG! BANG! BAM! BAM! BOOM!
As quick as the fighting had started, it soon ended in a flash.
At this point, Marinette was barely awake, although she was panicking. Whoever had attacked was heading her way. She could hear the pounding footsteps, thud-thud-thud, as they came to a stop outside the door.
Marinette heard them pause before, CRASH! They had kicked the door open. Marinette was blacking out and paid no attention to what they were saying as they ran towards her and knelt down by her side.
But she could make out the words, “Pixie! … hurt… stay awake… hold on!”
With one final thought, Marinette mustered up the last of her strength to weakly choke out, “H-hood?” And then she passed out.
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Marinette blearily opened her eyes and was surprised to see that her location had changed. She thrashed against the blankets she was wrapped in due to the confusion.
A calming voice held a hand to her forehead while patting her back and whispering, “Shh, shh! You’re okay! You’re safe now! Don’t worry!”
Marinette slowly lay down in the bed she was in before realizing where she was. Eyes staring straight up at the ceiling fixated on the familiar drawing up there, Marinette realized with a start, ‘She was in her room! But how?’
Marinette darted her eyes from left to right, catching the blue-green eyes of a stranger staring intently at her. This was the person who had calmed her down when she’d woken up earlier. Looking at him curiously, Marinette wondered who he was.
Although she knew she should be scared that there was an unfamiliar male in her room, Marinette couldn’t find it within herself to care. Plus, Marinette’s inner instincts told her that this man was trustworthy so Marinette went with it.
Marinette felt very tired and extremely sore.
The stranger had bandaged her wounds while she was sleeping, proving he was a good person.
However, Marinette could also feel that her clothes had been changed, had he done that for her too? Marinette sincerely hoped not.
Because it was one thing to dress someone’s wounds while they were sleeping but it was a whole different story if he had undressed her when she couldn’t give him her consent.
Be that as that might, Marinette was simply too exhausted to care. The man’s face seemed to resemble someone she knew and judging by his aura, he bore no evil intentions towards her.
So Marinette let herself succumb back to the darkness, to the warmth of the blankets wrapped around her as her mind joyously hissed, ‘Yes! Sleep…”
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Marinette jolted awake, she immediately sat up straight and noticed that she was still in her room.
When she had woken up earlier, Marinette had thought that waking up in her room was just something she had imagined. Something her brain had conjured up because of the safety of her room in the midst of all the danger she was in.
Marinette examined her room and once again, the stranger was there. Only now, he was asleep, his head down on his shoulders, leaning down on her bed.
Well, well, well, how the tables turn.
Looking closely at the stranger, Marinette noticed the dusty freckles littered across his skin. He had a very sharp jawline and something about his face unsettled her. The man also had black hair with a thin, wispy, white hair stroke that was currently ruffled due to his sleeping position.
He shifted in his sleep and Marinette quickly turned her head away, so as to not be caught staring. But the man did not wake up.
Marinette noticed that hanging on the back of the chair he was sitting on, there was a very familiar leather jacket. Marinette gasped unintentionally.
That’s the leather jacket she’d personally made for Hood after his old one started fraying!
Then, Marinette spotted something in the periphery of her eye. Sitting on the carpet on the ground next to the chair, was Hood’s red helmet!
What was it doing here? Unless…
Like a fog was suddenly lifted from her brain, Marinette connected all the dots. Hearing Hood call her name right before she passed out, waking up to a stranger with a familiar face, and seeing Hood’s gear in her room! There was no doubt about it! This strange man currently snoring away at her bedside was Hood, her brother!
Although Marinette was glad to know that it wasn’t a random stranger who had saved her and instead her brother, a part of Marinette twinged with guilt. Hood probably didn’t intend for her to find out his identity. He’d most likely taken his mask off because he was beginning to feel tired and because she wouldn’t be watching!
Oh, Marinette felt particularly horrible right now. She knew Hood was hesitant about sharing his true identity and Marinette had always told him he could share it on his own terms. But now Marinette had gone and taken his choice away!
And now, Hood was going to wake up and realize she’d seen his face. Then, he would get really angry at her and declare they weren’t brother and sister anymore! He’d demand for her to give up his phone number and the pin that signaled she was under his protection! After that, he would avoid her and there would be no more late night balcony visits!
And Marinette would be so depressed, just going through college and staying in her apartment all the time. But then, one night, Marinette would be out on her balcony before Hood suddenly came and demanded that she sign an NDA so she wouldn’t give up his identity and then he would disappear! Marinette would probably never see him again!
Suddenly, there was a hand with a gentle but firm grip on her arm. Hood softly said, “Stop worrying. I’m sure whatever it is that’s causing you such distress isn’t as important as you’re making it out to be.”
Marinette jerked back out of surprise. In all her catastrophizing, Marinette hadn’t noticed that the object of all her worry had woken up.
“But it is!” Marinette whined. “Your mask is off and now I know what you look like even though you didn’t want me to and now you’re going to be so angry and we won’t be brother and sister anymore and then you’ll leave me until one day you’ll show up to demand that I leave so I’ll need to pack up everything without even finishing college and一”
“Mmph!” Marinette was cut off when Hood clamped her mouth shut.
“There, have you finally calmed down now?” Hood asked good naturedly.
Because Marinette couldn’t speak with his hand muffling her mouth, she settled for a huff and crossed her arms.
“Right, sorry, I had to make sure you would listen to me.” Said Hood while he released his hand from her mouth. “Now, why would I ever do that to you?
I took off my mask because I’m ready to show you who I really am. You’ll always be my little sister, no matter what. So you don’t need to worry about me being angry with you. The reason I didn’t want to tell you my real identity was because I was scared you wouldn’t accept me.”
Marinette opened her mouth to protest but Hood spoke again. “I know you would but I was still afraid.
Coming back to Gotham only to learn that you’d been kidnapped was one of the scariest things I’ve ever gone through. Breaking into that warehouse and finding your broken and bruised body sprawled all over the floor made me realize just how much you mean to me.
So, I won’t hide who I am anymore because you’re just that important to me.”
Marinette didn’t know what to say so she just asked Hood this, “How did you find me anyway? I thought you were still busy with whatever it was you were doing.”
“I uhh, I finished early because I was excited to come back to you.” Hood mumbled, his face turning scarlet.
“As for your other question, I just want you to know that before I tell you this, I just had your best interests at heart.”
Unsure of what to say, Marinette simply nodded.
“Well, you know the pin I gave you right? I might’ve put a tracker in it that would notify me if you were ever in trouble.” Hood trailed off nervously.
“I’m really sorry! What I did totally violated your trust and you’ll probably never want to speak with me again. But I don’t regret giving you the tracker.” Hood stated firmly.
“If I hadn’t known your location and gotten to you when I did, I’m 100% sure that you would’ve died. So, as much as you may hate me for this, I’m glad that it was able to save your life.”
Now it was Marinette’s turn to comfort Hood. “Hey一 hey. Snap out of it. You just told me to do the same not even a minute ago. It’s okay, I don’t hate you.
Your actions were a bit overboard and they may have crossed a line, but I still love you. Would I have preferred you told me before giving the tracker to me? Yes, but that doesn’t mean you still aren’t my goofy, literature nerd brother. I understand why you did what you did.
And, you’re right, if you hadn’t got there in time, I would be dead. So thank you, no matter how unorthodox your methods were, you still saved my life.
Now, stop worrying about it. I want to get to know who my big brother is under the mask!”
“Right, so, whaddya want to know?”
“Oh, I don’t know, what about your name? It’s not like the only thing I know you by is “Hood”, right?” Marinette drawled in a sarcastic tone.
Hood chuckled. “I hear ya!”
Holding out his hand for Marinette to shake, Hood introduced himself. “Hello, I’m Jason Todd. It’s nice to meet you.”
Marinette shook Hood’s Jason’s hand. Looking back up at him, Marinette thought Jason looked like he was expecting for her to say something.
“Err, nice to meet you too? Um, my name’s Marinette Dupain-Cheng?”
Jason continued to wait for something, but what? This was making Marinette more confused by the second.
“Uhh, are you expecting me to say something else?” Marinette asked, unsure.
“You mean to say that you don’t recognize my name, or at least my face?”
Marinette winced. “No, should I?”
“It’s fine. It’s just that, you know Bruce Wayne right? He owns Wayne Enterprises and he’s famous for being a playboy.” Marinette nodded.
“And he has two sons, Dick Grayson, his eldest, and more recently, Tim Drake. But what most people don’t know, or care to remember, is that he had a son before Tim Drake, but he died.”
It suddenly dawned on her. “You一 you’re the second son! But how? If you say you died, then how are you alive?”
“Well,” Jason scratched the back of his neck. That movement was just so Adrien, that it made Marinette’s heart pang in sadness. “I don’t really know how either. It was just, one day, I woke up in my grave and the next thing I knew, I was standing before a pool of acidic green water一”
“The Lazarus Pits,” Marinette said breathlessly.
“Wha一 How do you know about them?” Jason asked, but his question went ignored.
She’d heard about them from Plagg and Tikki before. They were the result of a wish made by a man named Ra’s Al Ghul when he combined the Ladybug and Cat miraculi. Marinette had heard all about the after effects of using the Pits and was saddened to know that her brother had been subjected to that.
Throwing herself at Jason, Marinette hugged him tightly. Mumbling on his shoulder, “You don’t need to continue on. I know all about the Pits,” she spat out that word, “so it’s fine.”
Caught off guard, Jason awkwardly patted Marinette’s back.
He groaned, “This is another thing about Paris, isn’t it? You know, after hearing all the freaky shit you went through while living there, I’m actually scared to approach another Parisian other than you.”
Marinette snorted. “Well excuse me, Monsieur-I-Died-But-Came-Back-Again! You’re terrifying too, especially when you’re in your Red Hood get up!”
Jason sputtered, “That一 that’s not the same!”
Pulling back from Jason, Marinette raised a single eyebrow, “Is it?”
He started stuttering out words that Marinette couldn’t make out until she held a finger to his lips. Clasping both his cheeks in her hands, Marinette pulled Jason’s face closer to hers.
“Alright, alright! We’re both equally frightening. And because we’re both on the same level, you don’t need to feel like you need to protect me all the time. You’ve done a lot for me, so let me help you too. I am just as capable of protecting you as you are me!”
Jason cooed at her, “Aww! You do care! I love you too, Pixie-Pop!”
Seeing Marinette’s glare, he added, “How ‘bout this? We both protect each other. That way, we can both be safe.”
Marinette’s glare softened as she pulled Jason in for another hug. Although the height difference left Marinette to be crushed into Jason’s chest, Marinette felt that it was comforting. Nuzzling into Jason’s broad and warm chest, he ran his gentle fingers through her hair.
It was delightful, Jason took special care to not hurt her and whenever his fingers ran into a knot or tangle, he would very carefully untangle it. Marinette loved the sensation of his fingers combing through her hair, of the feeling it provided when his fingernails lightly scratched against her scalp. The way he massaged her hair was so pleasurable that Marinette purred.
“What are you, a cat?” Jason chuckled.
Annoyed, Marinette batted her hand at Jason’s chin and he said, “Well, at least you’re my cat.”
Satisfied with his response, Marinette settled back into Jason’s warmth, happy with the knowledge that she would always be safe in her brother’s arms.
@jasonette-july-event
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machaonreads · 1 month ago
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Whumptober 09 : Broken Window
Fenêtre brisée, Harry Potter
C’était un sujet de conversation récurrent à la table des professeurs de Poudlard, un de ces débats que tout le monde aime parce qu’il est inconséquent et qu’il vous permet de discuter courtoisement avec vos collègues sans jamais toucher aux vrais problèmes que vous pourriez avoir avec eux : la meilleure manière de voler pour un sorcier…
« … c’est de devenir un animagus, répondait invariablement Filius, avec, à chaque fois, un regard en coin vers Minerva. Seule la métamorphose complète du corps humain en animal procure l’aérodynamisme parfait qui existe dans la nature et qui permet à certaines espèces de voler.
– Je suis d’accord, approuvait en général la spécialiste du sujet. Mais des travaux récents dans le domaine des sortilèges sont très prometteurs. Aux États-Unis, la géniale Eulalie Hicks…
– La seule manière sûre de voler aujourd’hui, c’est évidemment sur un balai, interrompait tôt ou tard Rolenda, qui n’avait aucun goût pour les spéculations théoriques.
– Sur un Sombral, on voyage assez confortablement, je trouve, ajoutait parfois Wilhelmina Gobe-Planche, quand elle quittait son antre pour fréquenter les autres enseignants. Et vous, Severus, vous avez une opinion sur la question ? » ajouta-t-elle un jour avec son absence de tact coutumière, insensible au désintérêt patent du maître des potions pour la conversation qui se déroulait à côté de lui.
Il la dévisagea avec étonnement, mais s’obligea à lui répondre :
« Je suis d’accord avec le professeur Flitwick : seule la transformation en animagus fonctionne à coup sûr à l’heure actuelle. Les autres procédés qu’évoque le professeur McGonagall… ne sont pas toujours concluants. »
Dumbledore, qui, assis à gauche de Minerva, répondait à une lettre que venait de lui porter le hibou grand-duc aux plumes rousses de Cornelius Fudge, releva brusquement la tête et fixa un instant son regard perçant sur le jeune professeur. Comme Minerva, il se demandait certainement ce que dissimulait ce commentaire assez flou. Rogue avait-il eu la confirmation que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom pouvait voler sans balai, comme d’insistantes rumeurs le prétendaient ? Avait-il vu d’autres Mangemorts tenter d’imiter son ancien maître, et peut-être échouer fatalement dans cette entreprise ? Avait-il lui-même essayé ?
Autant de questions qui aiguisaient la curiosité de Minerva, sans qu’elle pût l’assouvir facilement, car, moins d’un an après la fin de la guerre, ses relations avec son ancien élève devenu docteur ès potions étaient au mieux glaciales, au pire explosives.
Comment aurait-elle pu imaginer que seize ans plus tard, elle se tiendrait face à une fenêtre brisée dans une école sur le pied de la guerre, à regarder un directeur qui n’était pas Dumbledore s’enfuir à tire-d’aile dans la nuit, et qu’alors elle aurait sa réponse, mais que celle-ci ne serait plus qu’une sombre goutte de vérité dans un immonde chaos d’interrogations ?
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inhogwartsitrust · 1 year ago
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T1C16
Longtemps encore, Harry se demanderait comment il avait pu faire pour passer ses examens tout en ayant sans cesse la hantise de voir Voldemort surgir dans la salle de classe. Pourtant, au fil des jours, il ne faisait aucun doute que Touffu était toujours bien vivant et fidèle au poste.
Il faisait une chaleur étouffante, surtout dans la Grande Salle où se déroulaient les épreuves écrites. Les élèves avaient reçu des plumes neuves auxquelles on avait jeté un sort qui empêchait leurs utilisateurs de tricher.
Il y eut aussi un examen pratique. Le professeur Flitwick les appela un par un dans sa classe pour voir s'ils arrivaient à faire danser un ananas sur une table. Le professeur McGonagall les regarda transformer une souris en tabatière - elle ajoutait des points si la tabatière était particulièrement belle mais elle en enlevait si on y décelait des moustaches. Ils étaient tous paniqués devant Rogue qui les surveillait de près pendant qu'ils essayaient de fabriquer une potion d'Amnésie.
Harry fit de son mieux pour ne pas prêter attention aux douleurs qui, par instants, lui transperçaient le front depuis son aventure dans la forêt. Il n'arrivait presque plus à dormir. Son vieux cauchemar le réveillait sans cesse, plus effrayant que jamais : aux images habituelles s'ajoutait celle d'une silhouette encapuchonnée, dégoulinante de sang de licorne.
Ron et Hermione n'avaient pas tous ces soucis, c'est sans doute pourquoi ils paraissaient moins préoccupés que Harry par le sort de la Pierre. La pensée de Voldemort leur faisait peur, mais il n'était pas présent dans leurs rêves et ils étaient si absorbés par leurs révisions qu'ils n'avaient guère le temps de s'inquiéter des manigances de Rogue ou de quiconque d'autre.
Leur dernier examen était celui d'histoire de la magie. Ils durent passer une heure à répondre à des questions concernant de vieux sorciers un peu fous, inventeurs de chaudrons dont le contenu tournait tout seul puis ils furent enfin libres pendant toute une semaine jusqu'aux résultats des examens.
Lorsque le fantôme du professeur Binns leur annonça qu'ils pouvaient poser leurs plumes et rouler leurs parchemins, Harry ne put s'empêcher de pousser des exclamations de joie avec les autres.
- C'était beaucoup plus facile que je ne le pensais, dit Hermione tandis qu'ils rejoignaient les autres dans le parc ensoleillé. Je n'aurais même pas eu besoin d'apprendre le Code de conduite des loups-garous de 1637, ni l'ascension d'Elfric l'Insatiable.
Hermione aimait bien passer en revue les réponses aux examens, mais Ron lui dit que cela le rendait malade et ils se contentèrent d'aller s'allonger sous un arbre, au bord du lac. Les jumeaux Weasley chatouillaient les tentacules d'un calmar géant qui se réchauffait entre deux eaux.
- Fini les révisions, soupira Ron avec bonheur en s'étirant dans l'herbe. Tu pourrais être plus joyeux, Harry, on a une semaine de tranquillité avant de savoir tout ce qu'on a fait de travers. Pour l'instant, plus la peine de s'inquiéter.
Harry se frottait le front.
- J'aimerais bien savoir ce que ça signifie, s'écria-t-il soudain avec colère. Ma
cicatrice continue à me faire mal. Ça m'était déjà arrivé avant, mais jamais aussi souvent.
- Va voir Madame Pomfresh, suggéra Hermione.
- Je ne suis pas malade, dit Harry. Je crois plutôt que c'est un avertissement. Il y a un danger qui menace.
- Détends-toi, conseilla Ron. Hermione a raison. Il n'y a rien à craindre pour la Pierre tant que Dumbledore est dans les parages. D'ailleurs, on n'a aucune preuve que Rogue ait trouvé le moyen de passer devant Touffu sans se faire dévorer. Il a déjà failli se faire arracher la jambe une fois, il ne va pas recommencer tout de suite. Et le jour où Hagrid laissera tomber Dumbledore, Neville jouera au Quidditch dans l'équipe d'Angleterre.
Harry approuva d'un signe de tête, mais il avait le vague sentiment d'avoir oublié quelque chose d'important. Lorsqu'il essaya de l'expliquer à Hermione, celle-ci répondit :
- Ce sont les examens qui font ça. La nuit dernière, je me suis réveillée et je me suis mise à relire la moitié de mes notes de métamorphose avant de me souvenir qu'on avait déjà passé l'examen.
Mais Harry était convaincu que son sentiment de malaise n'avait rien à voir avec le travail.
Il vit un hibou passer dans le ciel, tenant une lettre dans son bec. Hagrid était le seul à lui envoyer des lettres mais il ne trahirait pas Dumbledore. Jamais il ne révélerait à quiconque comment faire pour neutraliser Touffu. Jamais... Pourtant...
Harry se leva d'un bond.
- Où tu vas ? demanda Ron d'une voix ensommeillée.
- Je viens de penser à quelque chose, dit Harry qui était devenu livide. Il faut que nous allions voir Hagrid immédiatement.
- Pourquoi ? s'étonna Hermione.
Mais Harry se hâtait déjà vers la cabane et les deux autres se précipitèrent pour le rattraper.
- Vous ne trouvez pas ça bizarre, dit Harry, que Hagrid ait toujours rêvé d'élever un dragon et que comme par hasard, il rencontre quelqu'un qui a justement un œuf de dragon dans sa poche ? Vous en connaissez beaucoup, des gens qui se promènent avec des œufs de dragon dans leurs poches, alors que c'est interdit chez les sorciers ? Étrange que celui-là soit précisément tombé sur Hagrid, vous ne trouvez pas ? J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt.
- Qu'est-ce que tu racontes ? dit Ron.
Mais Harry ne répondit pas et se hâta en direction de la forêt.
Hagrid était assis dans un fauteuil, devant sa cabane. Il avait relevé ses manches et ses bas de pantalon et s'occupait à écosser des petits pois dans un grand bol.
- Alors, dit-il, c'est fini, ces examens ? Vous voulez boire quelque chose ?
- Non, on est pressés, dit Harry. J'ai quelque chose à vous demander. Le soir où vous avez gagné Norbert aux cartes, à quoi ressemblait le voyageur qui vous l'a donné ?
- Je ne sais pas, répondit Hagrid, il a gardé sa cape avec son capuchon sur la tête.
En voyant l'air stupéfait des trois autres, il leva les sourcils.
- Ce n'est pas si étonnant que ça, dit-il. Il y a des tas de gens un peu bizarres dans ce pub. Peut-être que c'était un marchand de dragons ?
Harry se laissa tomber à côté du bol de petits pois.
- Qu'est-ce que vous lui avez dit ? demanda-t-il. Vous lui avez parlé de Poudlard ?
- C'est possible que ce soit venu dans la conversation, dit Hagrid en fronçant les sourcils pour essayer de se rappeler. Ah oui, c'est ça, il m'a demandé ce que je faisais comme travail et je lui ai dit que j'étais garde-chasse ici... Ensuite, il m'a posé des questions sur le genre de créatures dont je m'occupais et là, je lui ai dit que j'aurais bien voulu avoir un dragon... et puis... je ne me souviens plus très bien, il n'arrêtait pas de me payer à boire... Voyons... Ah, oui, il a dit qu'il avait justement un œuf de dragon et qu'on pourrait peut-être le jouer aux cartes si ça m'intéressait... Mais il voulait être sûr que je sache m'en occuper... Et je lui ai répondu qu'après Touffu, je n'aurais pas de mal à m'occuper d'un dragon...
- Et il... il s'est intéressé à Touffu ? demanda Harry, en essayant de garder son calme.
- On ne rencontre pas beaucoup de chiens à trois têtes dans la région, alors, je lui en ai un peu parlé, je lui ai dit que Touffu était doux comme un mouton quand on savait s'y prendre. Il suffit de lui jouer un air de musique et il s'endort. Hagrid parut soudain horrifié.
- Je n'aurais jamais dû vous dire ça ! s'écria-t-il. Oubliez-le ! Hé ! Où allez-vous ?
Harry, Ron et Hermione ne s'arrêtèrent de courir que lorsqu'ils furent arrivés dans le hall d'entrée du château, qui paraissait sombre et glacé quand on venait du parc.
- Cette fois, il faut aller voir Dumbledore, dit Harry. Ce voyageur avec son capuchon, c'était soit Rogue, soit Voldemort. Il a dû le faire boire et Hagrid lui a révélé le moyen de passer devant Touffu. J'espère au moins que Dumbledore va nous croire. Firenze nous aidera peut- être si Bane ne l'en empêche pas. Où est le bureau de Dumbledore ?
Ils regardèrent autour d'eux, comme s'ils espéraient voir un écriteau qui leur indiquerait la bonne direction. On ne leur avait jamais dit où habitait Dumbledore et ils ne connaissaient personne qui ait jamais été envoyé dans son bureau.
- On n'a qu'à... commença Harry mais une voix résonna soudain dans le hall.
C'était le professeur McGonagall qui traversait le hall avec une énorme pile de livres dans les bras.
- On veut voir le professeur Dumbledore, dit courageusement Hermione.
- Voir le professeur Dumbledore ? répéta le professeur McGonagall, comme si elle trouvait l'idée particulièrement saugrenue. Et pourquoi donc ?
- C'est... c'est un secret, répondit Harry, la gorge sèche.
Sa réponse n'était pas très habile, pensa-t-il en voyant le professeur McGonagall froncer le nez.
- Le professeur Dumbledore est parti il y a dix minutes, répondit-elle froidement.
Il a reçu un hibou urgent du ministère de la Magie et il s'est immédiatement envolé pour Londres.
- Il est parti ? dit Harry d'une voix fébrile.
- Le professeur Dumbledore est un grand sorcier, Potter, il est très demandé.
- Mais c'est très important, ce que j'ai à lui dire !
- Vous avez quelque chose de plus important à lui dire que le ministre de la Magie, Potter ?
- Écoutez, reprit Harry en renonçant à toute prudence. Il s'agit de la Pierre philosophale.
La pile de livres que le professeur McGonagall avait dans les bras s'effondra sur le sol, mais elle ne se baissa pas pour les ramasser.
- Comment savez-vous ?... balbutia-t-elle.
- Professeur, je crois, ou plutôt, je sais, que Ro... que quelqu'un va essayer de voler la Pierre. C'est pour ça qu'il faut que je parle au professeur Dumbledore.
Elle parut à la fois stupéfaite et méfiante.
- Le professeur Dumbledore sera de retour demain, dit-elle enfin. Je ne sais pas comment vous avez fait pour connaître l'existence de la Pierre, mais soyez rassuré, personne ne peut la dérober, elle est trop bien protégée.
- Mais, professeur...
- Potter, je sais ce que je dis, répliqua-t-elle sèchement.
Puis elle se pencha pour ramasser ses livres.
- Je suggère que vous retourniez tous les trois dehors pour profiter du soleil. Mais ils restèrent là.
- C'est cette nuit que ça va se passer, dit Harry lorsqu'ils furent certains que le professeur McGonagall était trop loin pour les entendre. Rogue va essayer d'ouvrir la trappe, il a tout ce qu'il faut pour y arriver et il s'est arrangé pour éloigner Dumbledore. C'est lui qui a envoyé cette lettre. Ils vont être étonnés, au ministère de la Magie, en voyant débarquer Dumbledore.
À ce moment, Hermione étouffa un cri. Ron et Harry firent volte-face. Rogue se tenait derrière eux.
- Bonjour, dit-il d'une voix douce.
Ils le regardèrent avec des yeux ronds.
- Vous ne devriez pas rester à l'intérieur avec un beau temps pareil, dit-il, et il eut un étrange sourire qui ressemblait à un rictus.
- Nous étions... commença Harry sans avoir aucune idée de ce qu'il allait dire.
- Vous devriez faire attention, dit Rogue. A vous voir comme ça, tous les trois, on dirait que vous préparez un mauvais coup. Et Gryffondor ne peut pas se permettre de perdre encore des points, n'est-ce pas ?
Harry devint écarlate. Ils se tournèrent vers la porte, mais Rogue les arrêta.
- Je vous préviens, Potter, dit-il. Si vous recommencez à vous promener la nuit dans les couloirs, je veillerai personnellement à ce que vous soyez renvoyé du collège. Bonne journée.
Et il s'en alla en direction de la salle des professeurs.
- Voilà ce qu'on va faire, dit Harry aux deux autres lorsqu'ils furent de retour dans le parc. L'un de nous surveillera Rogue. Il faut l'attendre à la sortie de la salle des profs et le suivre. Hermione, c'est toi qui devrais t'en charger.
- Pourquoi moi ?
- C'est évident, dit Ron. Tu peux faire semblant d'attendre Flitwick. Oh, professeur, ajouta-t-il en prenant une voix haut perchée, je suis terriblement inquiète, j'ai peur d'avoir mal répondu à la question 14 b...
- Ça suffit, coupa Hermione.
Elle accepta cependant d'assurer la surveillance de Rogue.
- Et nous, on ferait bien de se poster devant le couloir du deuxième étage, dit Harry à Ron. Allez, viens.
Mais cette partie du plan ne fonctionna pas. A peine avaient-ils atteint la porte qui séparait Touffu du reste de l'école que le professeur McGonagall apparut à nouveau, et cette fois, elle perdit son calme.
- Vous êtes plus difficiles à éviter qu'un mauvais sort ! tonna-t-elle. J'en ai assez de vos balivernes ! Si jamais j'apprends que vous êtes revenus dans ces parages, j'enlève cinquante points de plus à Gryffondor ! Parfaitement, Weasley ! Même si c'est ma propre maison !
Harry et Ron retournèrent dans la salle commune. Quelques instants plus tard, le portrait de la grosse dame pivota et Hermione entra à son tour.
- Je suis désolée, Harry, gémit-elle. Rogue est sorti de la salle des profs et m'a demandé ce que je faisais là. Je lui ai dit que j'attendais Flitwick et il est allé le chercher. Quand j'ai pu repartir, je ne savais plus où était Rogue.
- Bon, alors, c'est fini, dit Harry.
Les deux autres le regardèrent avec inquiétude. Il était pâle et ses yeux flamboyaient.
- Ce soir, dit-il, je vais essayer d'aller chercher la Pierre avant lui.
- Tu es fou ! s'exclama Ron.
- Tu ne peux pas faire ça ! dit Hermione. Après ce que McGonagall et Rogue ont dit ? Tu vas te faire renvoyer !
- Et alors ? explosa Harry. Vous ne comprenez donc pas ? Si Rogue parvient à s'emparer de la Pierre, Voldemort va revenir ! Vous n'avez jamais entendu dire comment c'était quand il a voulu prendre le pouvoir ? S'il y arrive, on ne pourra plus se faire renvoyer tout simplement parce que Poudlard n'existera même plus ! Il va le détruire, ou le transformer en école de magie noire ! Perdre des points n'a plus aucune importance. Tu crois qu'il vous laissera tranquilles, vous et vos familles si Gryffondor gagne la coupe ? Si je me fais prendre avant d'avoir réussi à atteindre la Pierre, je n'aurai plus qu'à retourner chez les Dursley et y attendre que Voldemort vienne me chercher. Ça ne fera que retarder un peu le moment de ma mort, parce que moi, je ne me mettrai jamais du côté des forces obscures ! Cette nuit, je passe par cette trappe et vous ne pourrez pas m'en empêcher ! C'est Voldemort qui a tué mes parents, il ne faut pas l'oublier.
- Tu as raison, Harry, dit Hermione d'une petite voix.
- Je me servirai de la cape d'invisibilité, dit Harry. C'est une chance que je l'aie récupérée.
- Et tu crois qu'elle est assez grande pour nous couvrir tous les trois ? Demanda Ron. - Tous... tous les trois ?
- Tu ne crois quand même pas qu'on va te laisser y aller tout seul ?
- Bien sûr que non, dit sèchement Hermione. Comment veux-tu parvenir jusqu'à la Pierre sans notre aide ? Je ferais bien d'aller voir un peu dans mes bouquins. J'y trouverai sûrement des choses utiles...
- Mais si on se fait prendre, vous aussi, vous serez renvoyés, fit remarquer Harry.
- Je pourrai peut-être m'arranger, répondit Hermione. Flitwick m'a dit en secret que j'avais cent douze pour cent de bonnes réponses à son examen.
Après dîner, ils s'assirent tous les trois à l'écart dans la salle commune. Personne ne les dérangea puisque les autres Gryffondor refusaient toujours d'adresser la parole à Harry.
Pour une fois, celui-ci en était plutôt soulagé. Hermione parcourait ses cahiers de cours, espérant y dénicher le moyen de neutraliser les sortilèges qu'ils devraient affronter. Harry et Ron ne disaient pas grand-chose. Tous deux pensaient à ce qui les attendait.
Peu à peu, la salle se vida à mesure que les élèves allaient se coucher. Lorsque le dernier fut parti, Harry monta dans le dortoir pour aller chercher la cape d'invisibilité. En même temps, il glissa dans sa poche la flûte que Hagrid lui avait offerte à Noël. Il comptait l'utiliser pour endormir Touffu. C'était mieux que d'avoir à chanter quelque chose.
- On ferait mieux de mettre la cape dès maintenant, dit-il quand il fut redescendu.
- Qu'est-ce que vous faites ? dit alors une voix à l'autre bout de la salle.
Neville apparut derrière un fauteuil en tenant contre lui son crapaud qui s'était à nouveau évadé.
- Rien, rien, dit Harry qui s'empressa de cacher la cape derrière son dos.
- Vous allez encore vous balader ? dit Neville.
- Non, non, non, dit Hermione. Pas du tout. Va donc te coucher.
Harry jeta un coup d'œil à la pendule. Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre du temps. A cette heure-ci, Rogue était peut-être en train d'endormir Touffu.
- Si vous sortez, vous allez vous faire prendre, dit Neville, et Gryffondor aura encore plus d'ennuis.
- Tu ne comprends pas, dit Harry. C'est très important. Mais Neville avait l'air décidé à tenir bon.
- Je ne vous laisserai pas partir, dit-il en allant se poster devant le trou qui servait d'entrée. Je... je suis prêt à me battre !
- Neville ! s'exclama Ron, laisse-nous passer, ne fais pas l'idiot.
- Ne me traite pas d'idiot ! répliqua Neville. Vous avez suffisamment fait de choses interdites ! D'ailleurs c'est toi-même qui m'as dit que je devais me défendre.
Et il lâcha son crapaud qui disparut sous un meuble.
- Essaye de me frapper, dit-il en levant les poings.
- Pas contre nous ! lança Ron.
- Fais quelque chose, dit Harry en s'adressant à Hermione. Elle s'avança alors vers Neville et brandit sa baguette magique.
- Désolée, Neville, dit-elle, mais il le faut. Petrificus Totalus !
Aussitôt, les bras de Neville se collèrent le long de ses flancs, ses jambes se joignirent, son corps devint rigide, il vacilla un instant, puis tomba en avant et resta immobile à plat ventre, raide comme une planche.
Hermione s'empressa de le retourner sur le dos. La mâchoire de Neville était collée, il ne pouvait plus parler. Seuls ses yeux bougeaient en jetant des regards horrifiés.
- Qu'est-ce que tu lui as fait ? murmura Harry.
- C'est le maléfice du Saucisson, dit Hermione d'une voix navrée. C'est comme s'il était ligoté et bâillonné. Je suis vraiment désolée, Neville...
- Il le fallait, on n'a pas le temps de t'expliquer, dit Harry.
- Tu comprendras plus tard, ajouta Ron.
Ils s'enveloppèrent alors dans la cape et sortirent de la salle commune. Être obligés de laisser Neville dans cet état ne leur semblait pas un très bon présage. Ils avaient les nerfs à vif et croyaient voir dans chaque ombre la silhouette de Rusard et entendre dans le moindre souffle de vent l'arrivée de Peeves.
Parvenus devant le premier escalier, ils aperçurent Miss Teigne tapie en haut des marches.
- Si on lui donnait un coup de pied, pour une fois ? murmura Ron à l'oreille de Harry.
Mais celui-ci refusa d'un signe de tête et ils montèrent l'escalier en la contournant soigneusement. La chatte tourna vers eux ses yeux brillants comme des lampes, mais elle n'eut aucune réaction.
Quelques instants plus tard, ils arrivèrent dans le couloir du deuxième étage. Ils virent alors Peeves qui faisait des plis dans le tapis pour faire trébucher les gens.
- Qui est là ? dit-il soudain, ses petits yeux noirs rétrécis. Je sais que vous êtes là, même si je ne peux pas vous voir. Qui êtes-vous ? Gnomes, fantômes ou sales mômes ?
Il s'éleva dans les airs et les observa.
- Je devrais appeler Rusard si quelque chose d'invisible rôde aux alentours.
Harry eut soudain une idée.
- Peeves, dit-il d'une voix rauque, le Baron Sanglant a ses raisons d'être invisible.
Peeves fut tellement abasourdi qu'il faillit tomber. Il se rattrapa à temps et resta suspendu à trente centimètres de l'escalier.
- Je suis désolé, votre sanglante excellence, Monsieur le Baron, dit-il d'une voix onctueuse. J'ai commis une erreur, une regrettable erreur, je ne vous avais pas vu. Bien sûr, puisque vous êtes invisible. Je vous demande de pardonner sa plaisanterie à ce vieux Peeves, Monsieur le Baron.
- J'ai des affaires à mener ici, dit Harry de sa voix rauque. Ne reviens plus dans les parages cette nuit.
- Oh mais bien sûr, Monsieur le Baron, bien entendu, dit Peeves en remontant dans les airs. J'espère que vos affaires se passeront bien, Monsieur le Baron. Je ne vous dérangerai plus.
Et il fila ailleurs.
- Formidable, Harry ! murmura Ron.
Quelques secondes plus tard, ils s'étaient avancés dans le couloir et virent que la porte était entrebâillée.
- Et voilà, dit Harry à voix basse, Rogue a déjà réussi à passer devant Touffu.
La porte ouverte semblait leur faire redouter ce qui les attendait. Sous la cape, Harry se tourna vers les deux autres.
- Si vous préférez ne pas aller plus loin, je ne vous en voudrai pas, dit-il. Vous pouvez garder la cape, je n'en aurai plus besoin, maintenant.
- Ne dis pas de bêtises, répliqua Ron.
- Bien sûr qu'on vient avec toi, dit Hermione.
Harry poussa la porte. Des grognements retentirent aussitôt. Les trois museaux du chien reniflaient frénétiquement dans leur direction, bien qu'il fût incapable de les voir.
- Qu'est-ce qu'il y a par terre ? demanda Hermione.
- Ça ressemble à une harpe, dit Ron. C'est sans doute Rogue qui l'a laissée là.
- Le chien doit se réveiller dès qu'on arrête de jouer, dit Harry. Bon, allons-y.
Il porta la flûte à ses lèvres et se mit à jouer. Ce n'était pas vraiment une mélodie, mais dès la première note, les paupières du monstre devinrent lourdes, il arrêta de grogner, ses jambes faiblirent, il trébucha puis s'effondra sur le sol, profondément endormi.
- Continue à jouer, dit Ron tandis qu'ils se débarrassaient de la cape et s'avançaient silencieusement vers la trappe.
Lorsqu'ils approchèrent des trois têtes du chien, ils sentirent son souffle brûlant et fétide.
- On devrait arriver à soulever la trappe, dit Ron. Tu veux passer la première, Hermione ?
- Non, je n'y tiens pas.
- Bon, tant pis.
Ron serra les dents, enjamba les pattes du chien avec précaution, puis tira l'anneau de la trappe qui se souleva sans difficulté et s'ouvrit.
- Qu'est-ce que tu vois ? demanda Hermione avec angoisse.
- Rien, c'est tout noir, Il n'y a ni échelle ni corde pour descendre, il faudra se laisser tomber.
Harry qui jouait toujours de la flûte fit un signe de la main à Ron et tapota sa poitrine de l'index.
- Tu veux passer le premier ? Tu es sûr ? Je n'ai aucune idée de la profondeur. Donne la flûte à Hermione, sinon, il va se réveiller.
Harry lui tendit la flûte. Lorsque la musique s'arrêta, le chien se remit à grogner et à bouger, mais dès que Hermione joua à nouveau, il replongea dans le sommeil. Harry l'enjamba à son tour et regarda à travers l'ouverture. On ne voyait pas le fond. Il se glissa dans le trou et se suspendit par les mains au bord de la trappe.
- S'il m'arrive quelque chose, dit-il à Ron, n'essayez pas de me suivre. Allez chercher Hedwige dans la volière et envoyez-la avec un message à Dumbledore. D'accord ?
- D'accord, dit Ron.
- A tout de suite... J'espère...
Et Harry se laissa tomber. Il sentait l'air humide lui siffler aux oreilles tandis qu'il tombait, tombait, tombait... Puis soudain, avec un drôle de bruit sourd, il atterrit sur quelque chose de mou. Il se redressa et regarda autour de lui. Ses yeux n'étaient pas encore habitués à l'obscurité, mais il avait l'impression d'être assis sur une sorte de plante.
- C'est O.K. ! cria-t-il en direction de la trappe qui dessinait au-dessus de sa tête un carré lumineux de la taille d'un timbre-poste. On peut sauter, c'est mou, ici !
Ron fut le premier à suivre. Il tomba à côté de Harry.
- Qu'est-ce que c'est que ce truc ? demanda-t-il.
- Je ne sais pas, une espèce de plante, je crois. Elle a dû être placée là pour amortir la chute. Viens, Hermione !
La flûte qu'on entendait faiblement s'interrompit. Le chien aboya bruyamment, mais Hermione avait déjà sauté et elle atterrit de l'autre côté de Harry.
- On doit être à des kilomètres sous le château, dit-elle.
- Une chance qu'il y ait cette plante, fit remarquer Ron.
- Une chance ? hurla Hermione. Regardez-vous, tous les deux !
Elle se leva d'un bond et parvint péniblement à se réfugier contre une paroi humide. Péniblement, car dès l'instant où elle avait atterri, les vrilles de la plante, longues comme des tentacules, avaient commencé à s'enrouler autour de ses chevilles. Quant à Ron et à Harry, des sortes de lianes leur avaient déjà ligoté les jambes sans qu'ils s'en rendent compte.
Hermione avait réussi à se libérer avant que la plante ait eu le temps de l'immobiliser. Elle regarda avec horreur Harry et Ron qui se débattaient pour essayer de se libérer, mais plus ils tiraient sur les tentacules, plus l'emprise du monstre végétal se resserrait autour d'eux.
- Ne bougez plus ! leur ordonna Hermione. Je connais cette plante, c'est un Filet du Diable !
- Je suis ravi de le savoir, ça nous aide beaucoup ! lança Ron d'un ton narquois en essayant d'empêcher la plante de s'enrouler autour de son cou.
- Silence, j'essaye de me rappeler comment il faut faire pour la tuer, dit Hermione.
- Alors, dépêche-toi, parce que j'ai du mal à respirer, dit Harry d'une voix haletante tandis que la plante lui étreignait la poitrine.
- Voyons, le Filet du Diable... Qu'est-ce que nous a dit le professeur Chourave, déjà ? Elle aime l'humidité et l'obscurité...
- Dans ce cas, allume un feu, dit Harry, à moitié étouffé.
- Oui, bien sûr, mais il n'y a pas de bois ! s'écria Hermione en se tordant les mains.
- TU ES FOLLE ? hurla Ron. TU ES UNE SORCIÈRE OU QUOI ?
- Ah, c'est vrai ! dit Hermione.
Elle sortit sa baguette magique, l'agita, marmonna quelque chose et un jet de flammes bleues, semblables à celles qui avaient mis le feu aux vêtements de Rogue,
jaillit en direction de la plante.
En quelques instants, Ron et Harry sentirent la plante desserrer son étreinte tandis qu'elle se recroquevillait sous l'effet de la chaleur et de la lumière. Ils retrouvèrent alors leur liberté de mouvement.
- Une chance que tu écoutes bien en classe, Hermione, dit Harry en la rejoignant près du mur, le visage ruisselant de sueur.
Ils s'engagèrent ensuite dans un passage qui s'ouvrait devant eux et s'enfonçait sous la terre. « Comme à Gringotts », pensa Harry. Avec un haut-le-cœur, il se souvint des dragons qui étaient censés garder la salle des coffres dans la banque des sorciers. Et s'ils se retrouvaient face à un dragon, un dragon adulte ? C'était déjà difficile avec Norbert...
Ils parcoururent ainsi quelques dizaines de mètres.
- Tu entends ? chuchota Ron.
Harry écouta. Venant d'un peu plus loin, on entendait un bruissement confus auquel se mêlaient quelques tintements.
- On dirait des bruits d'ailes, dit Harry.
- Il y a de la lumière là-bas, remarqua Ron. Je vois quelque chose bouger. Parvenus à l'extrémité du passage, ils découvrirent une salle brillamment éclairée, avec un haut plafond en forme d'arche. L'endroit était envahi de petits oiseaux étincelants qui voletaient sans cesse tout autour de la pièce. Dans le mur d'en face, il y avait une grande porte de bois.
- Tu crois qu'ils vont nous attaquer si on traverse la salle ? demanda Ron.
- Sans doute, dit Harry. Ils n'ont pas l'air très méchant, mais s'ils nous foncent dessus tous en même temps... On va bien voir... Je vais courir.
Il prit une profonde inspiration, se protégea la tête avec les bras et s'élança à travers la salle. Il s'attendait à sentir des dizaines de becs le piquer de la tête aux pieds, mais il ne se passa rien du tout et il arriva devant la porte sans avoir subi la moindre attaque. Il tira la poignée. La porte était verrouillée.
Les deux autres vinrent à la rescousse, mais leurs efforts pour ouvrir la porte restèrent vains. Elle refusa de bouger, même lorsqu'Hermione essaya une de ses formules magiques.
- Et maintenant ? dit Ron.
- Ces oiseaux ne sont pas là pour faire joli, fit remarquer Hermione.
Ils observèrent les oiseaux qui brillaient au-dessus de leur tête. Qui brillaient...
- Ce ne sont pas des oiseaux ! s'écria Harry. Ce sont des clés ! Des clés volantes. Regardez bien. Ce qui veut dire...
Il jeta un coup d'œil autour de lui pendant que les deux autres observaient le vol des clés.
- Oui ! Là ! Des balais ! s'exclama Harry. Il faut attraper la clé qui ouvre la porte !
- Mais il y en a des centaines !
Ron examina la serrure.
- Il faut une grosse clé à l'ancienne, probablement en argent, comme la poignée.
Ils prirent chacun un balai et décollèrent en direction du nuage de clés. Ils essayèrent d'en saisir plusieurs, mais les clés magiques filaient, plongeaient, zigzaguaient avec une telle rapidité qu'il était presque impossible d'en attraper une.
Ce n'était pas pour rien, cependant, que Harry était le plus jeune attrapeur qu'on ait connu depuis un siècle. Il avait un don pour repérer des choses que les autres ne voyaient pas. Après avoir parcouru pendant quelques instants ce tourbillon de plumes aux couleurs d'arc-en-ciel, il remarqua une grosse clé d'argent qui avait une aile tordue, comme si quelqu'un l'avait déjà attrapée et brutalement introduite dans la serrure.
- C'est celle-ci ! cria-t-il aux deux autres. La grosse, là, avec les ailes bleues. Les plumes sont toutes froissées d'un côté.
Ron fila dans la direction indiquée par Harry, mais, emporté par son élan, il s'écrasa contre le plafond et faillit tomber de son balai.
- Il faut la cerner, cria Harry, sans quitter des yeux la clé à l'aile blessée. Ron, tu restes au-dessus, Hermione, tu te mets en dessous pour l'empêcher de descendre, et moi, j'essaierai de l'attraper. Attention... Partez ! Ron plongea, Hermione remonta en chandelle, et la clé les évita tous les deux, mais Harry fonça dessus. La clé filait vers le mur. Harry se pencha en avant et dans un craquement sinistre, il réussit à la plaquer contre la pierre avec la paume de la main. Ron et Hermione poussèrent une exclamation de joie qui résonna dans toute la salle.
Ils se dépêchèrent d'atterrir et Harry courut vers la porte, serrant dans sa main la clé qui se débattait. Il l'enfonça dans la serrure et tourna. Il y eut un déclic, puis la clé s'envola à nouveau, les ailes en piteux état.
- Prêts ? demanda Harry, la main sur la poignée de la porte. Les deux autres hochèrent la tête et il ouvrit la porte.
La deuxième salle était plongée dans une telle obscurité qu'ils ne voyaient plus rien. Mais lorsqu'ils eurent franchi le seuil de la porte, une lumière éclatante jaillit soudain en leur révélant un spectacle étonnant.
Ils se trouvaient au bord d'un échiquier géant, derrière des pièces noires qui étaient plus grandes qu'eux et semblaient avoir été sculptées dans de la pierre. En face d'eux, de l'autre côté de la salle, se tenaient les pièces blanches. Harry et les deux autres furent parcourus d'un frisson. Les pièces blanches n'avaient pas de visage.
- Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? murmura Harry.
- C'est évident, non ? dit Ron. Il va falloir jouer une partie d'échecs pour arriver de l'autre côté.
Derrière les pièces blanches, ils apercevaient une autre porte. - Comment on va s'y prendre ? demanda Hermione, inquiète.
- Nous serons sans doute obligés de nous transformer nous-mêmes en pièces d'échecs, dit Ron.
Il s'avança vers un cavalier noir et posa la main sur le cheval. Aussitôt, la pierre s'anima. Le cheval frappa l'échiquier de ses sabots et le cavalier tourna vers Ron sa tête coiffée d'un casque.
- Il faut... euh... qu'on se joigne à vous pour passer de l'autre côté ? demanda Ron.
Le cavalier noir approuva d'un signe de tête. Ron se tourna vers les deux autres.
- Il faut bien réfléchir, dit-il. On va devoir prendre la place de trois des pièces noires. Harry et Hermione restèrent silencieux, attendant que Ron ait pris une décision.
- Ne vous vexez pas, dit-il enfin, mais vous n'êtes pas très bons aux échecs, tous les deux.
- On ne se vexe pas, dit Harry. Dis-nous simplement ce qu'on doit faire.
- Toi, Harry, tu prends la place de ce fou et toi, Hermione tu te mets du même côté sur la case de la tour.
- Et toi ?
- Moi, je prends la place du cavalier, dit Ron.
Les pièces blanches avaient entendu car à cet instant, un cavalier, un fou et une tour quittèrent l'échiquier, laissant trois cases vides que Ron, Harry et Hermione occupèrent.
- Les blancs jouent toujours les premiers, dit Ron en scrutant l'autre extrémité de l’échiquier. Regardez...
Un pion blanc venait d'avancer de deux cases.
Ron commença alors à donner ses ordres aux pièces noires et elles se déplacèrent sans bruit là où il les envoyait. Harry sentit ses jambes faiblir. Que se passerait-il si jamais ils perdaient ?
- Harry, déplace-toi de quatre cases en diagonale vers la droite.
Leur premier choc fut de voir le camp adverse prendre leur autre cavalier. La reine blanche l'assomma en le jetant à bas de sa monture et le traîna au bord de l'échiquier où il resta immobile, face contre terre.
- C'était nécessaire, dit Ron qui paraissait secoué. Maintenant, tu vas pouvoir prendre ce fou, Hermione. Vas-y.
Chaque fois qu'elles perdaient un de leurs hommes, les pièces blanches se montraient sans pitié et bientôt, il y eut une rangée de pièces noires hors de combat alignées le long du mur. Mais Ron s'arrangeait pour prendre autant de pièces blanches qu'ils en avaient perdu de noires.
- On y est presque, murmura-t-il. Voyons, réfléchissons...
La reine blanche tourna vers lui sa tête sans visage.
- Oui, dit Ron à voix basse, c'est le seul moyen... Je dois me faire prendre...
- NON ! s'écrièrent les deux autres.
- C'est le jeu, répliqua Ron. Il faut savoir faire des sacrifices ! Je vais avancer et elle me prendra, ce qui te permettra de faire échec et mat, Harry.
- Mais...
- Tu veux arrêter Rogue, ou pas ?
- Ron...
- Si tu ne te dépêches pas, il va s'emparer de la Pierre !
Il n'y avait rien d'autre à faire.
- Prêt ? demanda Ron, le teint pâle, mais l'air décidé. J'y vais... et ne traînez pas ici quand vous aurez gagné.
Il s'avança. La reine blanche abattit alors son bras de pierre sur sa tête. Ron s'effondra et la reine le traîna jusqu'au bord de l'échiquier. En le voyant assommé, Hermione avait poussé un cri, mais elle n'avait pas bougé de sa case.
En tremblant, Harry se déplaça de trois cases vers la gauche.
Aussitôt, le roi blanc ôta sa couronne et la jeta aux pieds de Harry. Ils avaient gagné. Les pièces blanches s'écartèrent en s'inclinant, dégageant l'accès à la porte du fond. Après avoir jeté à Ron un dernier regard navré, Harry et Hermione franchirent la porte et s'engouffrèrent dans un autre passage.
- Tu crois qu'il... commença Hermione.
- Ne t'inquiète pas, il n'est pas blessé, assura Harry en essayant de s'en convaincre lui-même. Qu'est-ce qui nous attend maintenant, à ton avis ?
- Le Filet du Diable, c'était le maléfice de Chourave. C'est sans doute Flitwick qui a ensorcelé les clés. McGonagall a donné vie aux pièces d'échecs. Il nous reste donc à affronter les sortilèges de Quirrell et de Rogue.
Ils étaient à présent devant une nouvelle porte.
- On y va ? murmura Harry.
- D'accord.
Harry poussa la porte. Aussitôt, une répugnante odeur leur frappa les narines et tous deux durent relever les pans de leur robe pour se couvrir le nez. Ils virent alors, allongé sur le sol, un immense troll encore plus grand que celui auquel ils s'étaient attaqués. Il était évanoui, avec une grosse bosse sanglante sur le front.
- Heureusement qu'on n'a pas eu à se battre avec celui-ci, murmura Harry.
Ils enjambèrent avec précaution l'une de ses chevilles qui leur barrait le chemin et se hâtèrent de gagner la porte suivante. Lorsque Harry l'ouvrit, ils s'attendaient au pire, mais ils ne virent rien d'effrayant, Il y avait simplement une table sur laquelle étaient alignées sept bouteilles de différentes formes.
- Ça, c'est le maléfice de Rogue, dit Harry. Qu'est-ce qu'on doit faire ?
Dès qu'ils eurent franchi le seuil de la porte, de grandes flammes jaillirent derrière eux. Mais ce n'était pas un feu ordinaire : celui-ci était violet. Au même moment, d'autres flammes, noires cette fois, s'élevèrent dans l'encadrement de la porte du fond. Ils étaient pris au piège.
- Regarde ! dit Hermione en prenant un rouleau de parchemin posé à côté des bouteilles. Harry s'approcha et lut par-dessus son épaule :
Devant est le danger, le salut est derrière.
Deux sauront parmi nous conduire à la lumière,
L'une d'entre les sept en avant te protège
Et une autre en arrière abolira le piège,
Deux ne pourront t'offrir que simple vin d'ortie
Trois sont mortels poisons, promesse d’agonie.
Choisis, si tu veux fuir un éternel supplice,
Pour t'aider dans ce choix, tu auras quatre indices :
Le premier : si rusée que soit leur perfidie,
Les poisons sont à gauche des deux vins d'ortie.
Le second : différente à chaque extrémité,
Si tu vas de l'avant, nulle n'est ton alliée.
Le troisième : elles sont de tailles inégales,
Ni naine ni géante en son sein n'est fatale.
Quatre enfin : les deuxièmes, à gauche comme à droite,
Sont jumelles de goût, mais d'aspect disparates.
Hermione poussa un profond soupir et Harry fut stupéfait de voir qu'elle souriait.
- Remarquable ! dit-elle. Ce n'est pas de la magie, c'est de la logique. Une énigme. Il y a beaucoup de grands sorciers qui n'ont pas la moindre logique, ils n'arriveraient jamais à trouver la solution.
- Et nous non plus...
- Bien sûr que si. Tout ce dont nous avons besoin est écrit sur ce papier. Il y a sept bouteilles, trois contiennent du poison, deux du vin, l'une d'elles permet de franchir sans mal les flammes noires et une autre permet de retourner sur nos pas en traversant les flammes violettes.
- Mais comment savoir laquelle boire ?
- Laisse-moi réfléchir.
Hermione relut le papier plusieurs fois. Puis elle examina attentivement les bouteilles en marmonnant pour elle-même. Enfin, elle poussa un cri de victoire.
- Ça y est, j'ai trouvé ! dit-elle. C'est la plus petite bouteille qui nous permettra de traverser les flammes noires et d'arriver jusqu'à la Pierre.
Harry regarda la minuscule bouteille.
- Il y a tout juste une gorgée, là-dedans, dit-il, ce n'est pas assez pour nous deux. Ils échangèrent un regard.
- Quelle est celle qui permet de franchir les flammes violettes ?
Hermione montra une bouteille ronde, à droite de la rangée.
- Alors, bois celle-là, dit Harry. Retourne auprès de Ron, allez prendre des balais dans la salle des clés volantes et utilisez-les pour ressortir par la trappe. Touffu n'aura pas le temps de vous mordre. Filez droit à la volière et envoyez Hedwige à Dumbledore avec un mot disant qu'on a besoin de lui. J'arriverai peut-être à retenir Rogue pendant un moment, mais je ne suis pas de taille à l'affronter.
- Et qu'est-ce qui se passera si jamais Tu-Sais-Qui est avec lui ?
- J'ai eu de la chance une fois, dit Harry en montrant sa cicatrice. Pourquoi pas deux ?
Les lèvres d'Hermione tremblèrent. Elle se précipita soudain sur Harry et le serra dans ses bras.
- Hermione !
- Harry, tu es un grand sorcier !
- Pas autant que toi... répondit Harry, un peu gêné.
- Moi ? J'ai tout appris dans les livres. Mais il y a des choses beaucoup plus importantes, le courage, l’amitié...
- Oh, Harry, fais bien attention...
- Bois la première, dit Harry. Tu es sûre que tu ne te trompes pas ?
- Certaine ! assura Hermione.
Elle but une longue gorgée au goulot de la bouteille ronde et fut parcourue d'un frisson.
- Ce n'est pas du poison ? demanda Harry d'une voix angoissée.
- Non, mais on dirait de la glace.
- Dépêche-toi, vas-y avant que les effets disparaissent.
- Bonne chance... Sois prudent...
- VAS-Y !
Hermione fit volte-face et marcha droit vers les flammes violettes. Harry respira profondément, prit la petite bouteille et se tourna vers les flammes noires.
- J'arrive ! dit-il.
Et il vida la bouteille.
Il eut alors l'impression d'avoir plongé dans un bain glacé. Il reposa la bouteille, contracta ses muscles et s'avança à travers le feu. Les flammes lui léchèrent le corps, mais il ne sentit aucune chaleur. Pendant quelques instants, il ne vit plus que la couleur noire du feu magique, puis il se retrouva de l'autre côté, dans la dernière salle. Quelqu'un était déjà là, mais ce n'était pas Rogue. Ce n'était même pas Voldemort.
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ao3feed-snape · 2 years ago
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Souvenirs
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by Enelye (Malohkeh)
Severus Rogue revient pour la première fois à Poudlard en tant que Directeur. Au fil de ses pas et des personnes qu'il rencontre, les souvenirs de ses premiers jours au château comme professeur l'assaillent.
Words: 3065, Chapters: 1/1, Language: Français
Fandoms: Harry Potter - J. K. Rowling
Rating: General Audiences
Warnings: No Archive Warnings Apply
Categories: Gen
Characters: Severus Snape, Filius Flitwick, Pomona Sprout, Minerva McGonagall, Rubeus Hagrid, Hogwarts Staff
Additional Tags: double timeline, Memories, 1981, 1997, Hogwarts Professors, One Shot, Slice of Life
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dezaia · 4 years ago
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6persoschallenge n°2 ▬ Zekeriah Shafiq (personnage que je n'ai pas assez joué)
fc. diego luna || sorcier || oubliator & artificier magique || univers harry potter || 2016 to 2018
➺ bastard to papa
Zekeriah, c’est l’histoire d’un petit sang mêlé qui n’a rien demandé à personne. Il est né d’un père anglais et d’une mère indienne, alors que les Shafiq avaient également des origines latines quelque part dans leur arbre ! Premier enfant de la famille, unique héritier. Il a eu trois cousines et une petite sœur Moana. Il ne sait pas trop pourquoi, mais lorsqu’il a sept ans, son père disparait et le laisse lui et sa mère qui vient de donner naissance à sa sœur. Propulsé patriarche dans cette ancienne famille de sang pur — mêlée par la naissance de ses cousines, Moana et lui-même — Zekeriah fera en sorte d’être le modèle pour sa famille, le garçonnet serviable qui protège la veuve et l’orphelin. Il est réparti dans la maison des Serpentard, car il était assez ambitieux et peut-être trop borderline pour le choixpeau.
Si sa scolarité s’est faxée très simplement en faisant de lui un très bon élève en potion, Zekeriah est resté quelqu’un de très droit, qui voulait montrer l’exemple, mais également sa loyauté. Il a tenté de passer deux fois le concours des aurores, mais il l’a échoué deux fois à cause de son caractère, car c’est loin d’être le petit soldat qui se pliera aux ordres s’il se juge trop en danger. Oubliator par défaut, Zeke voit également sa petite sœur tomber malade. Une maladie orpheline qui bloque son flux magique, faisant de Moana une cracmole aux yeux de la société magique. Entre deux missions, il a le temps de la visiter et de faire la connaissance du corps médical qui l’accompagne. Dont Astrea Black, l’une des filles de la noble famille du même nom. Chien et chat durant des années, leur relation ne semblait pas s’améliorer. Jusqu’au décès d’épuisement de sa mère, Zekeriah a toujours fait en sorte de subvenir aux besoins de sa famille.
La prise du pouvoir de Voldemort en 1981 ? Zekeriah y a perdu son métier, mais surtout Moana. Déchet de la société, rebus, elle a été tuée alors qu’il s’est battu comme un diable, mais pétrifiée, il n’a rien pu faire hormis assisté au pire. Il a su bien plus tard qu’Astrea avait empêché du mieux qu’elle pouvait la matrone Black de tuer sa sœur lors de ce jour fatidique. Sans le sou, sans raison réelle de vivres, Zeke s’est reconverti dans les artifices magiques. Feux d’artifice et autres joyeusetés… Ce qu’il préfère ce sont les bombes et il maîtrise parfaitement cet art ! Surtout quand lors de la coupe du monde de Quidditch, il fait pas mal de dégâts avec un explosif… Malgré la victoire de l’Ordre, on le remerciera pour sa participation, car ses méthodes trop sanguinaires tuent également les innocents.
Peut-être est-ce pour rentrer dans les bonnes grâces de l’Ordre qu’il infiltre la maison close de la famille Black, devenu une petite mafia lors de la prise de pouvoir de Voldemort. À sa tête ? Astrea elle-même qui n’avait pas d’autre choix que de suivre les ordres de sa famille. Il se fait repérer par la demoiselle, mais à défaut de la trahir, elle l’aidera à ressembler des informations. Oui, Astrea manque de se faire découvrir et pour la protéger, il l’oubliette une première fois et disparait dans la nature quelque temps avant de reprendre sa place. S’il débloque la mémoire de la Black, c’est pour qu’elle l’aide une seconde fois. Mais les choses s’accélèrent trop peut-être et une nouvelle fois, elle est en danger parce qu’elle l’aide et sans doute parce qu’ils ont une liaison. Après un dernier rendez-vous, Zekeriah l’oubliette pour la dernière fois et fuit quelque part en Inde pendant un an.
Lors qu’il revient, car il est contacté par l’un de ses meilleurs amis : le Leader de l’Ordre du Phénix. Zekeriah fait ce qu’on lui demande, vivant sa vie de fugitif… Jusqu’à retomber sur Astrea… Cette femme. En un an, Zeke a eu le temps de mettre des mots sur ses sentiments. Mais il tombe de bien haut lors qu’il apprend que l’enfant d’une dizaine de mois est le sien ! Marqué d’une mèche bleue électrique au milieu de sa tignasse noire — comme sa fille —, Zekeriah continuera de se battre pour l’Ordre, dans l’espoir de libérer le monde des mangemorts et de leurs pouvoirs afin de vivre avec cette femme qu’il aime et cette fille qu’il veut connaître… En espérant pouvoir recharmer la Black qui a tout oublié de lui et de leur liaison.
➺ et aujourd'hui ?
Aaah Zeke, une histoire d’amour vraiment. C’était à l’époque où Rogue One venait de sortir et une copine — l’une des meilleures aujourd’hui — a pensé qu’un scénario avec Diego pour une Felicity serait une bonne idée. J’ai adoré le pitch qu’elle m’a fait de lui, ce pitch qui vous fait vous inscrire avec une IP sur un VPN pour qu’on ne sache pas que c’est vous ! (quoi c’est mal ?) Pendant une grosse année, j’ai joué Zekeriah comme si de rien n’était, juste parce que ça me faisait plaisir.
Zeke aurait très bien pu être ce perso pour lequel je suis sortie de ma zone de confort, car j’ai eu énormément de mal à embrayer avec un petit con arrogant et vulgaire, même s’il a cette part de fragilité qui me correspond bien en tant que joueuse. C’est aussi l’un des débuts de la grande histoire d’avoir que j’ai avec ma Sainte Trinité de Latinos ! (Oscar Isaac, Diego Luna, Pedro Pascal) Zeke, c’est le personnage qui m’a ouvert les yeux sur pas mal de choses et sur ma capacité à jouer des gentils pas si gentils que ça, enfin à faire des personnages plus en demi-teinte. Le drame de sa famille, la perte de sa sœur, tout cela est plutôt lié à l’univers du forum à l’époque pour tout dire ! Mais ça reste un personnage que je n’ai pas assez joué, j’ai beaucoup de regret.
Ne pas avoir Rp assez vite avec lui
Ne pas avoir réussi à le prendre en main tout de suite
Le gros du gros le voilà.
J’ai pu rejouer Zeke, il avait été légèrement modifié. Cette seconde fois, il était de sang pur, la guerre avait fait rage lorsqu’il était bébé et il ne l’avait pas connu. Il avait quand même perdu sa sœur de la maladie qui bloquait sa magie, son père l’avait bien abandonné, il avait bien trois dindes de cousines. Mais il avait aussi un fils de onze ans, conçu lors d’une des dernières soirées à Poudlard ! Il avait le petit comme élève depuis cette année.
Contrairement à la première version, il était poufsouffle, directeur de cette maison et professeur de DCFM. Il avait été oubliator par dépit c’est vrai ! Mais il avait quitté son emploi suite à un accident de voiture provoqué par des moldus lors d’une mission. Il avait cela dit une grosse peur phobique du monde moldu. J’y avais aussi ajouté des problèmes de poids durant l’adolescence. Ce n’était pas le jeune avec le physique parfait, il était même plutôt ingrat — exploitant là mes propres déboires et les extériorisant — mais il avait réussi à y faire face un ami et l’infirmière de l’époque à Poudlard. C’était devenu un chic type…
Mais le vrai Zekeriah, la version originale, elle me manquera toujours et j’aurais toujours ce goût d’inachevé sur la langue. J’aurais vraiment aimé écrire la galère qu’il aurait eue face à Astrea, la relation qu’il aurait eue avec sa fille puisque dans la V1 il la connaissait bébé et aurait pu l’élever, alors que dans la V2, le petit à déjà 11 ans, presque 12…
Franchement, j’ai manqué de temps et j’aimerais toujours profondément ce personnage un peu con, mais si touchant dans sa quête de fonder la famille parfaite qu’il n’a jamais eue ! En tout cas, merci @mysterious-corvidae​  @corvidae-challenge pour le challenge, je pense pouvoir établir un bon bilan des choses qui reviennent à chaque fois dans mes persos comme ça :’) 
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moonysnivellus · 3 years ago
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Hello everyone!
I'm not dead eheh, sorry for the very lack of posts although i have been rebloging some post in the shadows.
I hope everyone are all safe and are taking care of the peoples around them 🖤
First of all: Thanks a lots to the ones who keep on following me and supporting me😭
Secondly: I hady very first tattoo a week ago, precisely: A Severus Snape /Alan Rickman tattoo tribute. This was a projected I had in mind since 3 years and finally went to have it on my skin.
There is Snape's wand, his handwriting from the Advanced Potion Making book from Harry Potter and The Half-Blood Prince, the cauldron which is also on the 1st cover of the same book and 2 potions bottles.
I felt so much joy and happiness while sitting and being tattooed, I almost cried(not from the pain, it wasn't this hurting 😂)
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Last thing: I will writte again from where i stopped and finish all the request left from my pinned Prompt List. I started to write again, so be ready to read from me again!
(I'm so sorry again, this year has been full of things for me and had little time for myself)
See ya~! 🖤
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webzinaudiovisuel · 4 years ago
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LE FANFILM
Pour ce huitième et dernier article, nous allons nous concentrer sur le thème du Fanfilm, plus particulièrement un en lien avec l’univers d’Harry Potter, pour réjouir cette fameuse Fandom des Potterheads. 
Le Fanfilm est une vidéo imaginée par une personne ou un groupe de personnes, plus généralement un collectif, un groupe d’amateurs. Ces individus sont des fans, que ce soit d’une série, d’un film, d’un livre ou d’un jeux vidéo, qui s’engagent à réaliser une création audiovisuelle autour de l’univers de leur fanatisme commun. C’est une sous-catégorie dérivée de l’univers des fans-fiction. La création du fan vient enrichir l’univers de l’objet initial. Cette réalisation audiovisuelle n’est pas nécessairement une création originale, cela peut être un remake ou un préquel comme nous allons le voir. La déclinaison du Fanfilm peut être sérieuse ou humoristique. Cependant, la dimension humoristique peut être volontaire, ou non. Cela peut prendre la forme d’une parodie, mais il y a des cas de figure où l’aspect comique n'est pas voulu, dans laquelle le Fanfilm a une volonté sérieuse mais, de part l’aspect bricolé et amateur, il en devient marrant. Cette pratique du Fanfilm s’est intensifiée du point de vue de la réalisation grâce notamment à l’évolution technologique avec les téléphones, les petites caméras portables et peu coûteuses, les appareils photo, etc. En revanche, il y a pas mal de contraintes techniques car les fans, qui sont la plupart du temps des amateurs ou des associations, n’ont pas forcément le matériel adéquat ainsi que les moyens d’investir dans un film gros budget. Leur but est de recréer l'univers et l'ambiance de leur œuvre favorite. Ce genre de projet est réalisé par des fans simplement pour le plaisir de créer et d’offrir aux autres fans. Le but est de raconter une histoire en s’inspirant de l’univers que l’on apprécie. 
Le Fanfilm que nous allons vous présenter se nomme “Severus Snape and the Marauders” ( “Severus Rogue et les Maraudeurs” en français ), et est présenté comme un préquel de la saga Harry Potter de J.K. Rowling. Un préquel, en cinéma, est une œuvre dont l'histoire précède celle d'une œuvre antérieurement créée. Cette vidéo se trouve sur Youtube, postée sur la chaîne officielle Broad Strokes de 151k abonnés. Elle date du 1 mars 2016, dure un peu plus de 25 minutes, et accumule plus de 10M de vues sur cette plateforme. C'est un des Fanfilms de l’univers Harry Potter sur Youtube qui culmine le plus grand nombre de vues à ce jour. Les comédiens qui jouent dans ce Fanfilm utilisent l’anglais, mais la vidéo est disponible avec sous-titres en 32 langues différentes, ce qui est énorme. Il y a les sous-titres français, allemand, espagnol ou japonais, mais aussi arabe, chinois, coréen, russe, hindi, etc... Si il y a autant de langues, c’est parce que la Fandom est énorme et universelle. C’est l'une des Fandoms les plus importantes, les plus actives et les plus productives. De plus, avec l’apparition d’internet, cela a grandement favorisé la création d’espaces de communication, de ce fait les fans en deviennent de plus en plus nombreux dans le monde entier. Dans le cas présent, il s’agit d’un court-métrage américain relatant l’adversité conflictuelle habituelle entre Severus Rogue, le professeur de potions d’Harry, et James Potter, le père du héros de la saga. Bien avant la naissance d’Harry, alors qu’ils étaient encore étudiants à l’école Poudlard, le groupe d’amis des Maraudeurs composés de James Potter, Sirius Black, Peter Pettigrow et Remus Lupin, décide de s’attaquer à leur bouc émissaire et ennemi de toujours, Severus Rogue. Les amis savent que ce dernier en pince pour Lily, la bien-aimée de James, et également qu’il ne partage pas la même position qu’eux concernant la guerre des sorciers, Rogue préférant le camp de Voldemort. Ils veulent donc s’en prendre à lui. S'ensuit un combat sans merci entre ces cinq jeunes sorciers. 
Tout d’abord, la chaîne Youtube sur laquelle se trouve ce court-métrage appartient à Broad Strokes Productions qui est une compagnie de production dédiée à créer du contenu audiovisuel informatif et divertissant. D’ailleurs, ce n’est pas le premier FanFilm sur l’univers d’Harry Potter que cette équipe a produite. On remarque une forte évolution de professionnalisme dans ce FanFilm comparé au premier réalisé. Parmi l'équipe, se trouve le réalisateur, producteur et scénariste de ce Fanfilm, Justin Zagri. Le contenu n’a aucun but lucratif, et c'est avec un site de  crowdfunding que la vidéo a pu être réalisée avec un budget total de 28 000 dollars. C’est grâce aux fans et aux contributeurs que le collectif a réuni suffisamment de fonds pour créer ce court-métrage. Sur le site de Broad Strokes Productions, on apprend que le budget comprend les frais de déplacement, d'équipement, la cabine d’enregistrement, et que le travail acharné autour du film a duré deux ans. Ensuite, nous savons d’emblée que nous avons affaire à un Fanfilm car le message qui s’affiche en premier lors de la lecture de la vidéo indique en anglais que ce film a été réalisé par des fans pour les fans. On avertit directement les spectateurs, c’est un rappel nécessaire pour que les spectateurs comprennent que le scénario est inventé par des amateurs, reprenant simplement les personnages et le monde fictif de JK. Rowling. Le message rappelle aussi que Broad Strokes n’a aucun lien avec Warner Bros ou JK Rowling. De plus, sur le site de Broad Strokes Productions, l’équipe de production précise qu’ils avaient créé au préalable un sondage demandant aux fans de la saga ce qu’ils voulaient voir dans le Fanfilm. Nous savons désormais que ce travail est totalement amateur, créé de toute pièce par la communauté afin de satisfaire au maximum la Fandom. Rien n'exclut les personnes non fans de regarder le Fanfilm pour découvrir un peu plus l’univers de la saga, mais il est plus simple de bien connaître en amont l’univers et l'histoire de base pour comprendre le scénario ici créé. Que ce soit dans le générique de fin du Fanfilm ou sur le site de Broad Strokes Productions, on y retrouve les noms des personnes qui compose l’équipe au complet du projet avec les producteurs, les comédiens, les musiciens, les costumiers, les maquilleurs, les techniciens, les concepteurs d’effets spéciaux, etc...Certains sont des professionnels et d’autres sont des amateurs, comme les acteurs de ce Fanfilm justement. Le générique regroupe d'autres informations sur l 'équipe de tournage ainsi que les remerciements. Durant toute la vidéo, on peut remarquer à quel point les créateurs se sont appliqués pour reproduire fidèlement l’univers créé par JK Rowling. Ce court-métrage s'élève presque au rang de film tant la photographie, la qualité de l’image et les effets spéciaux, utilisés notamment pour les sortilèges de magie, sont exceptionnels. Les costumes, les décors et la musique sont vraiment similaires à ce qu’on peut trouver dans la vraie œuvre. Il y a une vraie recherche et une volonté de reproduire au mieux l’atmosphère des films. Le casting est parfait car les comédiens, malgré qu’ils ne soient pas des professionnels, ont adopté leur rôle à la perfection, tentant de se rapprocher le plus possible des performances de vrais acteurs de la saga. Les façons de parler et les gestuelles sont reproduites à merveille, s'imprégnant au plus des personnages de base. L'histoire est bien découpée, malgré que les combats, un poil longs, prennent une grande partie de la vidéo entière. Néanmoins, cela rend la vidéo dynamique, surprenante et rebondissante, on retrouve fidèlement l'ambiance magique.
Pour finir, ce Fanfilm est intéressant car l'équipe a décidé de faire le choix de glorifier Severus Rogue, ce qui n’est pas le cas dans la vraie saga. On le montre comme une victime, maltraitée par les Maraudeurs, présentés sous leur mauvais jour, à l’inverse des films. Cette version de l'histoire permet de ravir les fans du professeur des potions, montré ici comme puissant et triomphant. Suite à sa sortie, la vidéo est rapidement devenue virale et a même droit à sa page Wikipédia. Elle a été diffusée plusieurs fois par différents médias sur internet et a remporté plusieurs prix dans des festivals de petits films sur internet. Dans le cas présent, la fidélité absolue à l’univers de référence est au rendez-vous. Comme on a pu le voir, les effets spéciaux sont soignés et le jeu d’acteur est bon, ils incarnent les personnages. La vidéo est d’une qualité irréprochable et nous plonge totalement dans l’univers de la saga.
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