#processus démocratique Haïti
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news-paw-haiti-509 · 5 months ago
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Jacques Desrosiers Désigné pour Siéger au CEP après Consultations avec les Associations de Journalistes
Jacques Desrosiers a été désigné pour siéger au Conseil Électoral Provisoire (CEP) après des consultations approfondies avec presque toutes les associations de journalistes du pays. L’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) et SOS Journalistes ont officialisé ce choix dans une correspondance adressée au Conseil présidentiel. La lettre officielle, signée par Marie Raphaëlle Pierre, secrétaire…
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transparentgentlemenmarker · 4 months ago
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Poutine répond : "Si je suis un criminel de guerre, que sont les présidents américains depuis Nixon jusqu'à aujourd'hui ? Dire tout haut la vérité sur les agissements des présidents et des militaires américains loin d'être une gageure. Selon moi ils doivent être jugé en tant que criminel de guerre, ils devrait être rejoint par tous les présidents américains qui ont provoqué des dizaines de guerres dans le monde sans même avoir le droit de le faire. J'énumère également les guerres dans lesquelles les USA ont été impliqués. Fin du 19e siècle 1890 Dakota du Sud, les troupes du gouvernement américain tuent et abattent 300 Indiens. 1890 - Argentine, intervention militaire américaine à Buenos Aires. 1891 - Les marines chiliens répriment un soulèvement local. 1891 - Haïti : l'armée américaine réprime une émeute de Noirs à Navas. 1892 - Idaho, l'armée américaine réprime une émeute dans une mine d'argent. 1893 (- ?) - Hawaï, la marine américaine renverse le gouvernement du Royaume indépendant et annexe l'État. 1894 - Chicago : l'armée américaine réprime brutalement une grève des chemins de fer, tuant 34 personnes au total. 1894 - Le Nicaragua est occupé par l'armée américaine pendant un mois. 1894-1895 - Chine : la marine et les marines américains participent à la guerre sino-japonaise. 1894-1896 - Corée, occupation de Séoul. 1895 - Panama, les marines américains attaquent la province colombienne. 1896 - Nicaragua, les marines américains débarquent à Corinth. 1898-1900 - Chine, participation de l'armée américaine à la répression de la rébellion des boxeurs. 1898-1910 (- ?) - Philippines, la marine américaine renverse le gouvernement et tue 600 000 Philippins. 1898-1902 (et +) - Cuba, la marine américaine combat pendant la guerre hispano-américaine. 1898 (- ?) - Porto Rico, occupation pendant la guerre hispano-américaine. 1898 - Guam, la marine américaine occupe l'île et y construit une base militaire. 1898 (- ?) - Minnesota, l'armée américaine détruit la tribu Chippewa (Ojibwe) près du lac Leach. 1898 - Nicaragua, les marines américains débarquent dans le port de San Juan del Sur. 1899 (- ?) - Samoa, l'armée américaine participe à la guerre du trône. 1899 - Nicaragua, la marine américaine débarque au port de Bluefield. 1899-1901 - Idaho, l'armée américaine réprime brutalement la révolte des mineurs de Coeur d'Alene. Premier quart du XXe siècle 1901 - Oklahoma, l'armée américaine réprime la rébellion des Indian Creek. 1901-1914 - Panama, la marine américaine occupe et annexe la zone du canal. 1903 - Honduras, les marines américains répriment la révolution. 1903-1904 - République dominicaine, les marines américains répriment la révolution. 1904-1905 - Corée, les marines américains participent à la guerre russo-japonaise. 1906-1909 - Cuba : les marines américains interviennent et suppriment les élections démocratiques. 1907 - Le Nicaragua, à la suite de l'occupation, crée un protectorat dans le cadre de la "diplomatie du dollar". 1907 - Honduras, occupé par les marines américains pendant la guerre avec le Nicaragua. 1908 - Panama : les marines américains interviennent dans le processus électoral. 1910 - Nicaragua, les marines américains occupent Bluefield et Corinth. 1911 - Honduras, l'armée américaine participe à la guerre civile. 1911-1941 - Chine : la marine et l'armée américaines occupent le pays et participent à la répression de nombreuses émeutes. 1912 - Cuba, l'armée américaine participe à la guerre civile. 1912 - Panama, l'armée américaine et les marines répriment une émeute électorale. 1912 - Honduras : le corps des marines défend les intérêts économiques des États-Unis. 1912-1933 - Nicaragua : l'armée américaine occupe le pays pendant dix ans et participe à la guérilla. La liste est longue a vous de la compléter et de la déposer à la cour de justice internationale
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Putin responds: "If I am a war criminal, what are the American presidents from Nixon to today? Speaking out loud the truth about the actions of American presidents and military is far from a challenge. In my opinion, they should be tried as war criminals, they should be joined by all the American presidents who have provoked dozens of wars in the world without even having the right to do so. I also list the wars in which the USA has been involved. End of the 19th century 1890 South Dakota, US government troops kill and slaughter 300 Indians. 1890 - Argentina, US military intervention in Buenos Aires. 1891 - Chilean marines suppress a local uprising. 1891 - Haiti: US army suppresses a black riot in Navas. 1892 - Idaho, US army suppresses a riot in a silver mine. 1893 (- ?) - Hawaii, the US Navy overthrows the government of the independent Kingdom and annexes the state. 1894 - Chicago: the US Army brutally suppresses a railroad strike, killing 34 people in total. 1894 - Nicaragua is occupied by the US Army for a month. 1894-1895 - China: the US Navy and Marines participate in the Sino-Japanese War. 1894-1896 - Korea, occupation of Seoul. 1895 - Panama, the US Marines attack the Colombian province. 1896 - Nicaragua, the US Marines land at Corinth. 1898-1900 - China, participation of the US Army in the suppression of the Boxer Rebellion. 1898-1910 (- ?) - Philippines, the US Navy overthrows the government and kills 600,000 Filipinos. 1898-1902 (and +) - Cuba, the US Navy fights during the Spanish-American War. 1898 (- ?) - Puerto Rico, occupation during the Spanish-American War. 1898 - Guam, the US Navy occupies the island and builds a military base there. 1898 (- ?) - Minnesota, the US Army destroys the Chippewa (Ojibwe) tribe near Leach Lake. 1898 - Nicaragua, the US Marines land in the port of San Juan del Sur. 1899 (- ?) - Samoa, the US Army participates in the War of the Throne. 1899 - Nicaragua, the US Navy lands in the port of Bluefield. 1899-1901 - Idaho, the US Army brutally suppresses the Coeur d'Alene miners' revolt. First quarter of the 20th century 1901 - Oklahoma, the US Army suppresses the Indian Creek rebellion. 1901-1914 - Panama, the US Navy occupies and annexes the Canal Zone. 1903 - Honduras, the US Marines suppress the revolution. 1903-1904 - Dominican Republic, the US Marines suppress the revolution. 1904-1905 - Korea, the US Marines participate in the Russo-Japanese War. 1906-1909 - Cuba: the US Marines intervene and suppress democratic elections. 1907 - Nicaragua, following the occupation, creates a protectorate as part of "dollar diplomacy". 1907 - Honduras, occupied by the US Marines during the war with Nicaragua. 1908 - Panama: the US Marines intervene in the electoral process. 1910 - Nicaragua, the US Marines occupy Bluefield and Corinth. 1911 - Honduras, the US Army participates in the civil war. 1911-1941 - China: The US Navy and Army occupy the country and participate in the repression of numerous riots. 1912 - Cuba, the US Army participates in the civil war. 1912 - Panama, the US Army and Marines repress an electoral riot. 1912 - Honduras: The Marine Corps defends the economic interests of the United States. 1912-1933 - Nicaragua: The US Army occupies the country for ten years and participates in the guerrilla warfare. The list is long, it's up to you to complete it and submit it to the International Court of Justice
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port-salut · 8 months ago
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QUE PEUT-ON S’ATTENDRE DU CONSEIL PRÉSIDENTIEL INSTALLÉ EN CATIMINI?
Jean-Marie Mondésir
Pour la rédaction de Port-Salut Magazine, l’installation du Conseil présidentiel à 7 têtes soutenue par la communauté occidentale n’apportera rien de sérieux aux conditions socio-économiques exécrables de la population haïtienne. Le compromis historique des acteurs politiques sans légitimité populaire ne durera pas longtemps. Les intérêts des acteurs sont divergents et ils n’ont pas l’habitude de se mettre ensemble pour construire, mais ils ont la capacité de s’organiser pour détruire l’espoir des jeunes du pays.
Il est vrai qu’on ne fait pas confiance aux acteurs politiques haïtiens. On les considère comme des opportunistes, des démagogues, des pseudos démocrates et des entrepreneurs politiques sans vision ni projet de société chiffré visant le mieux-être des citoyens sur l’ensemble du territoire. Ils sont préoccupés uniquement à leur enrichissement illicite sans se soucier des problèmes structurels et conjoncturels du pays.
Les conditions de vie misérables des couches défavorisées ne les intéressent pas. Ils veulent tous se servir de la souffrance des gens vulnérables pour accaparer le pouvoir afin de pratiquer la corruption dans l’administration publique.
On doit reconnaître que les acteurs qui sont représentés au Conseil présidentiel ont accepté d’hypothéquer la souveraineté nationale en approuvant la souillure du sol de Dessalines avec des soldats étrangers. On croit fermement que la police et les forces armées peuvent rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire si les autorités gouvernementales leur donnent les moyens et les équipements nécessaires pour atteindre cette fin. Le montant d’argent qu’on compte dépenser pour la mission internationale de sécurité pourrait être utile aux deux forces reconnues par la constitution haïtienne de 1987.
Le Conseil présidentiel n’obtiendra pas le résultat escompté du fait que les acteurs politiques haïtiens préfèrent vendre leur âme au secteur mafia de l’élite économique qui contrôle les maigres ressources du trésor public. Il y a trop d’intérêt en jeux sur la scène politique haïtienne et le peuple est le seul perdant dans cette galère.
Il suffit d’attendre le déclenchement du processus électoral pour comprendre la volonté réelle des entrepreneurs politiques sans légitimité populaire qui veulent accaparer le pouvoir en Haïti. Dans très peu de temps, on verra au grand jour la déchirure entre les acteurs assoiffés de pouvoir. Il y aura des dénonciations, des mécontents et des insatisfactions au sein de cette structure anticonstitutionnelle fabriquée de toutes pièces par des opportunistes sans scrupules qui s’improvisent comme étant l’élite politique du pays.
Selon toute vraisemblance, Guy Philippe a accepté le fait accompli en acceptant l’installation du Conseil présidentiel pour diriger la transition. Il ne s’est jamais prononcé sur les actions des gangs criminels dénommés « viv ansanm » qui sèment la terreur à Port-au-Prince. On comprend les raisons pour lesquelles il est prudent dans ses prises de position politiques lorsqu’il a évoqué le concept de révolution après son retour de la prison américaine. Il sait très bien que l’Oncle Sam a une emprise sur lui après sa libération anticipée. S’il fomente un coup d’état avec ses gangs criminels et le BSAP, on pourrait l’arrêter encore une fois du fait qu’il a été remis en liberté sous conditions après avoir purgé une peine d’emprisonnement de 6 ans au lieu de 108 mois pour blanchiment des avoirs provenant du trafic illicite de stupéfiants.
Quoi qu’il en soit, c’est le peuple haïtien qui décidera de lui confier la présidence du pays au cours d’un processus électoral démocratique, libre, inclusif et transparent. Pour le moment, Guy Philippe est considéré comme un opposant politique au Conseil présidentiel de transition. Cette structure inconstitutionnelle et impopulaire doit adopter des mesures concrètes pour neutraliser les gangs criminels qui terrorisent la population en mettant la capitale dans une situation de guerre.
Pour nous, éradiquer les gangs criminels dans les zones de non-droits doit s’inscrire dans un plan d’intervention visant à améliorer les conditions socio-économiques des familles qui vivent dans les bidonvilles.
Les autorités gouvernementales doivent intervenir pour doter les quartiers difficiles des services publics ( eau, électricité, école, centre de santé, poste de police) et mettre en place des travaux à haute intensité de main d’œuvre afin de permettre les jeunes de trouver du travail à moyen terme.
Sinon, les gangs criminels continuent d’occuper les zones où les autorités gouvernementales ne sont pas présentes.
Lisez Port-Salut Magazine
Portsalutmagazine.ca l’unique magazine de référence de l’arrondissement de Port-Salut qui aborde les grands enjeux de la société haïtienne. Branchez-vous sur radio-Dumont.com
Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur de Port-Salut Magazine
La voix de Dumont | Solidarite paysanne | PDG de Dumont Inter 103.1 FM Stéréo
Radiodumontinter.com
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guyboulianne · 3 years ago
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Le coup d’État du 30 septembre 1991: un coup fatal porté au processus démocratique en Haïti?, par Esau Jean-Baptiste
Le coup d’État du 30 septembre 1991: un coup fatal porté au processus démocratique en Haïti?, par Esau Jean-Baptiste
ISBN : 979-8-77-903261-2Format : 210 pages, 6 x 9 po., broché,papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,couverture extérieure #100 en quatre couleurs Le coup d’État du 30 septembre 1991: un coup fatal porté au processus démocratique en Haïti? nous permet de comprendre dans quelle mesure le coup de force du 30 septembre 1991 a contribué à dérailler le processus démocratique…
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aurianneor · 6 years ago
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Guerre et Paix à l’ONU
En 1961, l'avion du secrétaire général Dag Hammarskjöld qui souhaitait instaurer un droit d’ingérence de l’ONU au Katanga (Congo) se crashe. La place devant le secretariat général à New York porte toujours son nom.
https://www.theguardian.com/world/2019/jan/12/former-raf-pilot-shot-down-un-chief-dag-hammarskjold-1961-plane
http://www.un.org/depts/dhl/dag/time1960.htm
Le projet d’instaurer un droit d’ingérence tombe à l’eau. Cela signifie que l’ONU ne peut pas intervenir quand un conflit a lieu à l’intérieur d’un pays. Il ne peut intervenir que lorsqu’un pays déclare la guerre à un autre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Paix#Paix_internationale
L’ONU n’intervient donc pas, ou trop tard notamment en République Démocratique du Congo, Yougoslavie, Rwanda, Tchétchénie ou Syrie. https://www.monde-diplomatique.fr/mav/49/VIDAL/55555
Dans des cas comme Haïti ou au Timor oriental, l’ONU intervient alors qu’il s’agit d’un conflit interne. C’est parce qu’il n’y a pas d’intérêt commercial qui fait pression sur les présidents des USA, France, Russie, Chine et Royaume-Uni. Cela est important car ce sont eux qui font partie du conseil de sécurité. https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2004-2-page-111.htm
Bernard Kouchner relance l’idée du droit d’ingérence de l’ONU. Il n’est pas soutenu et l’idée tombe à nouveau à l’eau. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Kouchner#Devoir_d'ing%C3%A9rence
Plusieurs conflits éclatent sans que l’ONU n’intervienne ou au contraire, qu’elle n’empire la situation. Ceci décrédibilise l’institution. D'horribles massacres comme à Sebrenica ou à Alep ont lieu. https://www.independent.co.uk/news/world/europe/srebrenica-20-years-after-the-genocide-the-dutch-peacekeepers-still-haunted-by-memories-of-the-10378913.html
https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/30/la-tragedie-syrienne-sera-t-elle-le-tombeau-des-nations-unies_5278740_3232.html
Alors pourquoi ai-je toujours confiance et pourquoi je porte mes espoirs vers l’ONU?
Depuis la crétion de l’ONU, le risque de mourir d’une agression violente s’est effondré. Le nombre de pays qui a fait la guerre à un autre a lui aussi dégringolé. Le nombre de blessés, mutilés, morts est bien moins important dans les conflits internes que dans les conflits entre pays.
C’est un fait que la paix a progressé grâce à l’ONU. https://ourworldindata.org/grapher/battle-related-deaths-in-state-based-conflicts-since-1946-by-world-region
L'idée même du devoir d'ingérence gagne progressivement du terrain face à la souveraineté des états. https://fr.wikipedia.org/wiki/Souverainet%C3%A9#Les_limites_%C3%A0_la_souverainet%C3%A9_issues_des_organisations_intergouvernementales
Mais l’ONU fait bien plus pour la paix, en aidant les populations à vivre mieux.
Les résultats concernant le travail des enfants, l’esclavage et le droit des femmes sont époustouflants. Personne ne peut nier l’efficacité de l’OMS qui a carrément participé à l’éradication de certaines maladies. Qui pourrait critiquer l’UNICEF ?
https://ourworldindata.org/grapher/various-measures-of-child-labour-incidence
https://www.gapminder.org/data/documentation/legal-slavery
https://ourworldindata.org/grapher/women-married-by-age-18?tab=chart
https://ourworldindata.org/grapher/life-expectancy-globally-since-1770
https://ourworldindata.org/grapher/decade-in-which-smallpox-ceased-to-be-endemic-by-country
https://mobile.twitter.com/melindagates/status/981236431770157057
L’intauration d’indicateurs a servi de levier pour que les Etats fassent face à leurs actions réelles, et non à celles de leurs propagandes.
L’ONU est efficace. L’ONU n’est encore qu’à ses débuts.
Certains sont frustrés parce qu’ils n’interviennent pas dans les conflits internes ; mobilisons-nous pour demander l’ingérence !
Demandons-lui aussi de mesurer l’avancement de la démocratie grâce à un indicateur de référendum d’initiative populaire (ex : combien il y en a eu, résultats respectés)
https://sdg-tracker.org/
Le directeur général de l’ONU actuel est un homme de courage qui a lutté contre la dictature de Salazar au Portugal. Il écoutera sûrement les demandes qui lui seront faîtes. Avec un soutien populaire, ce sera plus facile pour lui de convaincre les puissants. http://inthesetimes.com/article/19820/united-nations-secretary-general-antonio-guterres-refugees-multiculturalism
Donner la priorité à la paix, c'est aussi mieux utiliser l'argent public en se libérant des lobbys qui pressent pour leurs intérêts commerciaux avant que la paix soit établie: https://foreignpolicy.com/2018/09/24/peacekeeping-cant-be-done-on-the-cheap-united-nations-secretary-general-antonio-guterres/
http://www.climatechangenews.com/2018/09/10/secretary-general-throw-entire-un-fight-suicidal-emissions
C'est très important pour l'ONU d'avoir des personnes qui les soutiennent. Nous ne sommes pas les seuls. Des groupes de plus en plus nombreux dans le monde poussent pour aider à l'éclosion de ce projet de référendum populaire face à la tendance de plus en plus autocratiques de “démocraties libérales”. L’UNDP (United Nations Development Programme) se sent concerné par ces questions.
 V-DEM est un département de l'Université de Göteborg, en Suède. Il fournit officiellement des indicateurs et des statistiques pour les Objectifs de développement durable 16 (liés à la paix, la justice et aux fortes Institutions) des Nations Unies.
Le Rapport annuel de V-DEM en 2017: https://www.v-dem.net/media/filer_public/91/14/9114ff4a-357e-4296-911a-6bb57bcc6827/v-dem_annualreport2017.pdf
L'ONU a déjà collaboré en 2015 avec le cabinet V-DEM pour réfléchir à la mesure du référendum d'initiative populaire. V-DEM a fourni des statistiques pour le SDG en 2015 dans un rapport très technique: https://core.ac.uk/download/pdf/43561144.pdf
Cet indice mesure :
(1) la facilité avec laquelle il est possible d'initier et d'approuver chaque type de vote populaire, et
(2) l'importance de ce vote (s'il est approuvé).
La facilité d'initiation est mesurée par :
a) l'existence d'un processus de démocratie directe,
b) le nombre de signatures nécessaires, et
c) les délais de collecte des signatures.
La facilité d'approbation est mesurée par les quorums relatifs aux noms de domaine en :
a) la participation,
b) l'approbation,
c) la supermajorité, et
d) la majorité du district.
En ce qui concerne l'importance du vote, il examine son caractère décisif (si la décision est contraignante ou non) et la capacité de menace des mécanismes de démocratie directe à l'initiative des citoyens, mesurée par la fréquence à laquelle les votes populaires directs ont été utilisés et approuvés dans le passé. Enfin, l'étude teste la validité de la nouvelle mesure, en discutant de ses forces et de ses limites.
La prochaine révision des indicateurs du SDG 16 (Peaceful and inclusive societies) sera en juillet 2019 avec l’opportunité d’inclure l’indicateur de démocratie directe. Si le projet ne passe pas, la prochaine chance qu'on aura de demander le référendum d'initiative citoyenne à l'ONU sera en 2030.
https://sustainabledevelopment.un.org/hlpf/2018
Pétition à l’ONU conformément à l'objectif de développement durable n°16 “paix, justice et institutions fortes” (https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/ …), pour le Référendum d'Initiative populaire: signez ici: http://chng.it/TXCknMhm et transmettez-la à vos amis.
Is the world getting better or worse? A look at the numbers | StevenPinker |TEDTalks : https://youtu.be/yCm9Ng0bbEQ  
How We Can Make the World a Better Place by 2030 | MichaelGreen | TEDTalks: https://t.co/BnGtJVraZx
United Nations General Assembly Resolution 377 : https://youtu.be/AkTTpreLvNg
Respect for the principles of national sovereignty and non-interference in   the internal affairs of States in their electoral processes: http://www.un.org/documents/ga/res/50/ares50-172.htm
Si vous avez la chance d’être protégé par votre statut ou votre pays, vous avez le devoir de vous servir: http://chng.it/DHtc8HMV
Main tendue: https://aurianneor.tumblr.com/post/181769674190/main-tendue-appel-à-la-poursuite-de-la-lutte
Les rouges et les jaunes: https://aurianneor.tumblr.com/post/181545667825/les-rouges-et-les-jaunes-foulards-rouges-contre
Le levier économique: https://aurianneor.tumblr.com/post/181291168120/le-levier-économique-charles-stewart-parnell
Successful protesters: https://aurianneor.tumblr.com/post/181195356610/successful-protesters-lets-have-a-quick-look-back
Je veux briller: https://aurianneor.tumblr.com/post/181712917330/mes-hormones-veulent-de-ladmiration-je-veux
联合国的战争与和平: https://tmblr.co/ZprwNe2fXt8n2
Война и мир в ООН: https://tmblr.co/ZprwNe2fY02kx
War and Peace at the UN: https://tmblr.co/ZprwNe2fXZWlp
L’ONU interdit à la France l’usage des grenades et lanceurs de balles car cette violence d’Etat dissuade les gens de manifester pacifiquement. Rights of ‘gilets jaunes’ protesters in France, ‘disproportionately curtailed’, say UN independent experts | UN News https://news.un.org/en/story/2019/02/1032741
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dedicaces · 3 years ago
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Le livre de Esau Jean-Baptiste, « Le coup d’État du 30 septembre 1991: un coup fatal porté au processus démocratique en Haïti? » (Écrire pour ne pas oublier), est maintenant disponible aux Éditions Dédicaces : https://dedicaces.ca/2021/12/07/le-coup-detat-du-30-septembre-1991-un-coup-fatal-porte-au-processus-democratique-en-haiti-par-esau-jean-baptiste
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paroissedumont · 4 years ago
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POURQUOI SE PLAINDRE DE LA NOMINATION DES MEMBRES DU CEP?
En situation extrême, il faudrait appliquer des mesures exceptionnelles dans l’intérêt national. La constitution haïtienne n’a pas prévu que le Parlement est amputé de ses deux chambres. On est tous d’accord que le président est garant des institutions démocratiques. On se rappelle que les parlementaires n’ont pas voté la loi électorale ni le budget national devant permettre l’organisation des élections libres et démocratiques au pays.
On souhaite que l’opposition politique puisse s’asseoir avec le chef de l’Etat pour envisager le bon fonctionnement de la société. À bien remarquer Le Conseil Électoral Provisoire est une institution indépendante créée par la constitution 1987. Le conseil électoral permanent prévu n’a jamais été fait l’objet de débat au niveau du Parlement.
En règle générale, le CEP devrait être constitué avec les acteurs politiques. Cependant, on constate que les acteurs ne privilégient pas les intérêts de la nation pour faire de compromis. Il faut croire que le président Jovenel Moïse a la responsabilité de prendre des mesures qui s’imposent pour organiser des élections libres, transparentes et inclusives.
On doit être conscient que la constitution haïtienne de 1987 et amendée en 2011 est la source de division, de discrimination et de complexité d’application. Son amendement en 2011 crée beaucoup de problèmes qu’en résoudre. Le partage de responsabilité entre le Parlement et l’exécutif est une source de corruption au sein de l’administration publique. Le gouvernement n’a plus la capacité de choisir des gens compétents et qualifiés pour exécuter le programme de l’exécutif. Après plusieurs années, les institutions préconisées par la constitution ne peuvent pas être appliquées du fait que la loi-mère ne tient pas compte des capacités économiques et financières du pays. La réforme constitutionnelle proposée par le député Jerry Tardieu à la 50e législature n’a pas été considérée par l’assemblée parlementaire.
La question d’adopter une autre constitution sans la participation du chef d’Etat ne passera pas, car l’expérience de 1987 avec l’article 291 ne sera plus de rigueur. Dans les autres pays, les organisations politiques s’organisent à prendre le pouvoir au moyen d’un processus électoral. Sauf en Haïti, les partis politiques qui n’ont aucune légitimité ni de représentation au niveau national utilisent la demoncratie pour renverser un régime démocratiquement élu. On doit être d’accord que la violence systématique porte atteinte à la stabilité politique. Les manifestations avec violences empêchent les touristes de rentrer au pays et les conditions socio-économiques de la population se dégradent continuellement. Chacun de nous doit savoir que Haïti appartient à tous les Haïtiens. Les propos discriminatoires et de division de certains secteurs de la société enfoncent le pays dans l’abîme. Le dialogue entre les acteurs politiques s’avère une nécessité pour pouvoir créer la stabilité économique et le progrès sur l’ensemble du territoire. Les troubles politiques causent du tort au bien-être de la population et enrichissent les importateurs des produits de consommation. À notre avis, les démocrates qui ont un projet de société chiffré et viable doivent participer aux prochaines joutes électorales pour accaparer le pouvoir et non utiliser des manœuvres déloyales qui portent préjudice à la nation. Seul le dialogue entre les différents acteurs impliqués dans les affaires politiques du pays pourrait éviter l’ingérence des ambassades occidentales. Sinon, les acteurs politiques qui ont intérêt aux États-Unis continuent de jouer leur jeu démoniaque au détriment des intérêts supérieurs de la nation haïtienne.
Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien
Citoyen de Dumont/Port-Salut
Magazine.port-salut.org
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haitianhistory · 7 years ago
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Qui a eu plus de succès entre Pétion et Christophe?
Bonsoir,
Je vous remercie pour cette question qui, jecrois, anime encore des débats. Je vous avouerais tout d’abord que je ne suispas certaine de savoir comment vous répondre. En effet, votre question manque unpeu de précision dans la mesure où « succès » est un mot très largedans le contexte d’une comparaison de l’appareil politique sous Pétion puissous Christophe. (Remarquez que je fais cette observation uniquement parce que j’auraisvoulu mieux diriger ma réponse à votre question.)
Historiquement, dans l’historiographie haïtienne,la perception même des régimes de Pétion et de Christophe était accompagnée parune certaine lecture de l’histoire nationale du pays. L’un étant « mulâtre »et l’autre noir, cela venait forcément teinter l’appréciation générale de leur gouvernementrespectif. Vu la centralité de la question de couleur en Haïti, cette manière d’appréhenderl’histoire n’est pas surprenante.  Si jeme permets d’émettre quelques réserves par rapport à ce livre, je vous suggèretout de même From Dessalines to Duvalier Race,Colour and National Independence in Haiti (1979) par David Nicholls. Jecrois que l’auteur offre une très bonne synthèse du problème, autant au XIXe siècleavec les premiers historiens haïtiens qu’au XXe siècle avec l’arrivée du mouvementdes Griots [au sien duquel François Duvalier, cet intellectuel improvisé] seraune figure marquante). 
Arrivons à l’historiographie plus récente. Depuisvingt ans déjà, on assiste à un « boom » des études sur Haïti particulièrementautour de l’époque révolutionnaire et postrévolutionnaire. Pétion, et surtout Christophey trouve leur place, autant dans les monographies proposées par les historiens américains(où l’intérêt pour Haïti et très présent) que chez les auteurs haïtiens.
J’en arrive enfin à votre question. S’il l’ondoit répondre à l’interrogation « qui a eu le plus de succès » ondoit tenir compte des sensibilités historiographiques qui ont influencé lamanière de concevoir les deux régimes. Je crois qu’aujourd’hui, bien que les biaisexistent encore, les historiens s’entendent sur certains points.
 Maintenant, les gouvernements Pétion etChristophe étaient fort différents tant dans leurs caractères « étatiques »qu’au niveau de la personnalité des dirigeants. Tandis que Pétion établit uneRépublique dans le Sud et l’Ouest, Christophe, lui, choisit le chemin de lamonarchie et dès 1811, établit son royaume dans le Nord du pays. Dans les faits,jusqu’à son suicide en 1820, il y aura deux Haïti. À partir de 1820, Boyer, le successeurde Pétion, entama un processus de consolidation qui finira par englober laRépublique dominicaine actuelle en 1822.
Du point de vue économique, les historienssemblent s’accorder pour dire que la monarchie d’ « Henry »Christophe (parce qu’on le sait, monsieur n’aimait pas trop les Français etfinit par angliciser son nom) accusa un plus haut taux de succès. On parle deplusieurs millions de revenues par années et dit-on, jusqu’à 6 millions desurplus à la mort de Christophe. Les ruines du Château Sans Souci et la CitadelleLaferrière permettent encore aujourd’hui d’imaginer la richesse du royaumeétabli par Christophe.
Cette fortune avait toutefois un prix. Malgréquelques avancées dans le domaine de l’art et même de l’éducation (pour l’élite),Christophe ne se distingua pas beaucoup de ses prédécesseurs Louverture et Dessalines.On assiste encore à un gouvernement pour le moins autoritaire et militarisé. L’élaborationde son Code Henry en 1812 limita les droits déjà restreints de ses sujets.  Les merveilles architecturales laissées par Christophesont un peu moins impressionnantes lorsqu’on réfléchit à leurs coûts humains.
Au Sud et à l’Ouest, la situation étaitdifférente. Si la république de Pétion n’était certainement pas démocratique ausens moderne du terme, on semble néanmoins être plus « libre » qu’auNord. (Et j’utilise le mot « libre » avec beaucoup de légèreté.) Lesprincipes républicains déclarés, mais jamais vraiment poussés dans le Sud offrirenttoutefois un peu d’espace (bien que très peu) pour l’autonomie personnelle descitoyens.  On se souvient surtout dePétion pour ses politiques agraires et la grande redistribution de terres à lapopulation. Bien que Pétion, tout comme Christophe (et d’ailleurs tous lespremiers dirigeants d’Haïti) voulait rétablir le principe de grande culture quiavait fait la fortune de Saint-Domingue pendant l’époque coloniale, il se heurtaà la réalité où il ne put contraindre de force les paysans à travailler commele fit Christophe. Si l’on se laisse aller aux suppositions, on peut dire qu’ilétait peut-être, jusqu’à un certain point, un républicain convaincu et que sonattachement au libéralisme l’empêcha de succomber au despotisme de la monarchiedu Nord. Cependant, puisque l’on a déjà établi que ce gouvernement comportaitlui aussi sa part d’autoritarisme et que la façade démocratique affichait très clairementdes fissures, je crois que l’on peut accepter l’argument de certains historienshaïtiens qui prétendre que Pétion fut moins agressif parce qu’étant « mulâtre» il était très mal placé pour forcer une population majoritairement noire à travaillerdans les mêmes conditions que dans le Nord. En effet, le souvenir de l’esclavageet la place ambiguë qu’occupèrent les gens de couleurs libres pendant l’époquecoloniale, mais également durant la Révolution haïtienne étaient très vifs dansl’esprit des nouveaux libres. Pétion dut donc trouver d’autres moyens pourassurer la survie de son régime.
Si la politique de Pétion autour de laredistribution agraire favorisa d’abord ses proches puis les militaires, àpartir de 1810, elle permit toutefois de concentrer dans des mains privées (dontcelles de personnes d’origines plus modestes) un certain nombre de terres. Onassiste au même moment à une migration de plusieurs individus du Nord vers leSud précisément à cause de cette politique. Contrairement aux États-Unis où lapropriété privée (pour les hommes blancs) se traduit également par une voixpolitique, on ne fait pas un tel constat dans la République haïtienne. Le principede redistribution était en partie de politique d’apaisement des masses.
 Sur le plan économique, l’administration dePétion fut un échec. Haïti ne retrouva jamais le succès qu’elle connut auXVIIIe siècle (encore est-il étrange que le pays se soit donné un tel objectifvu que la richesse de Saint-Domingue reposait sur l’esclavage).  Pétion, comme mentionné plus tôt, n’offrit aucunevraie compétition dans ce domaine à Christophe. Dans les faits, donc, si l’onparle d’économie (ce qui semble généralement intéressée le public) on peut direque Christophe connut plus de succès. Sur le plan de projet de société etmodèle d’État, le débat est encore ouvert!
Maintenant, je vous suggère l’ouvrage collectifGenèse de l'État haïtien (1804-1859) (2009)dirigé par Michel Hector et Laënnec Hurbon qui traite directement desnombreuses questions soulevées dans ma réponse.
Sur ce, j’espère que j’ai en partie répandu àvotre interrogation. C’est une réponse très brève pour une question complexe.Je vous invite à visiter notre page de suggestions-lectures. Vous excuserez aussi mes fautes d’orthographe, j’écrissans mes lunettes et puis voilà, pour être honnête, je n’ai pas envie de réviser…
Bonne soirée.
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lakaypress · 6 years ago
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Haïti-Mobilisation : L’opposition n’en démord pas, nouvelle manif contre Jovenel Moïse le 29 mars
Haïti-Mobilisation : L’opposition n’en démord pas, nouvelle manif contre Jovenel Moïse le 29 mars
Le secteur démocratique et populaire  va s’engager dan un processus de consultation, d’après ce qu’ont fait savoir les dirigeants de l’organisation politique, ce mardi 12 mars, lors d’une conférence de presse.  Ces derniers qui ont réitéré leur  volonté de rester mobiliser contre le pouvoir en place ont annoncé d’autres mobilisations après les pourparlers.  
Le secteur démocratique et…
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jakonews · 6 years ago
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#Haiti: Coopération : L'ambassadeur de l'Ue, Vincent Degert souligne l'importance d'une société civile active dans le processus démocratique en Haïti https://t.co/jTvMCMaxVd pic.twitter.com/aRyFfnhLN9
— Le JAKO de l'île! 🇭🇹 (@TwitJAKO) December 24, 2018
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usaidexposed-blog · 7 years ago
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L’aide politique
Durant les quinze dernières années le pays a connu une certaine stabilité politique car les trois derniers présidents ont été élus démocratiquement pour un quinquennat  non renouvelable et ces présidents n’étaient pas forcés de s’exiler comparativement aux précédents.
Usaid est la principale agence gouvernementale américaine qui fournit de l’aide aux pays qui en ont besoin.
Ils ont plusieurs buts pour l’améliorer de l’état des élections:
Renforcer la capacité des observateurs électoraux, nationaux et internationaux, pour pouvoir aussi transmettre des actualitées et vérités crédible et impartiale au public.  
Approfondir l’éducation civique mais aussi l’éducation pour voter plus spécifiquement aux femmes et aux handicapés pour les intégrer dans le processus électoral.
Aider et former les candidates pour améliorer leur compétences pour y participer dans la participation politique.
Ils aident dans la réformation de la gouvernance à l’échelle local et national:
Promouvoir une responsabilité simple et gouvernementale grâce à un système de gestion financière intégré qui fournit des fonctions financières, un meilleur contrôle des revenus et des dépenses, facilite les enquêtes et les échanges de gros volumes.
Favoriser la décentralisation par soutenir les gouvernements municipal pour mieux  planifier et gérer les choses en cas d’urgence.
Moderniser les services civils en restaurant la gestion des ressources humaines du gouvernement et en introduisant des embauches compétitives dans le secteur public des légats.
Il est sous-entendu dans les propos de l’Ambassadeur américain accrédité en Haïti Peter F. Mulrean que le département d'État américain , confirm officiellement jeudi 7 juillet 2016, les États-Unis ont suspendu leur aide pour l'achèvement du processus électoral présidentiel. Une décision que connaissant le Gouvernement haïtien depuis le 1er juillet 2016 mais qui s’est abstenu de communiquer sur le sujet.
Leurs aident sont compris également dans le département de la justice:
Développement d’un système informatisé de gestion des dossiers en Haïti à Fort-Liberté, Saint-Marc et Port-au-Prince.
Fournir une assistance juridique aux résidents mal desservis de Port-au-Prince, de Saint-Marc, de la Croix des Bouquets, du Cap-Haïtien et de Fort Liberté.
Soutenir la réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale en apportant une assistance à la Commission de réforme du Code pénal du Ministère de la justice.
Le gouvernement américain étend son aide à ce pays dans de nombreux domaines différents. De plus, l'organisation principale des Etats-Unis pour les pays qui en ont besoin, USaid étend également son aide aux droits de l'homme et aux programmes éducatifs.
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port-salut · 4 years ago
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L’ERECTION DU MUR BARBELÉ SUR LA FRONTIÈRE HAÏTIANO-DOMINICAINE : MUR DE LA HONTE ...
On ne peut pas empêcher un pays souverain de prendre des mesures pour protéger son territoire et mieux contrôler son immigration. L’Immigration illégale entraîne des coûts élevés pour les services de base accordés aux citoyens. À bien remarquer la République dominicaine se base sur les industries touristique et agroalimentaire. Les acteurs politiques comprennent bien la nécessité de s’asseoir ensemble pour signer un pacte de gouvernabilite dans les meilleurs intérêts de leur pays. Avec la stabilité politique, on a pu constater la croissance économique et l’investissement étranger pour créer de l’emploi et les autorités publiques trouvent les moyens financiers pour offrir les services de base adéquats aux citoyens les moins fortunés.
On aimerait entendre la réaction des acteurs politiques haïtiens lorsqu’on regarde les autorités dominicaines sont contraints d’ériger un mur barbelé sur la frontière afin d’éviter l’immigration illégale des Haïtiens.
Depuis quelques temps, il est très rare de compter sur le sentiment patriotique et nationaliste de nos dirigeants. On s’en fout royalement des conditions socio-économiques misérables de la population. Tout le monde cherche à influencer le pouvoir exécutif afin d’obtenir ses avantages économiques et politiques lorsqu’il ne s’agit pas de remplir les poches en agissant comme intermédiaires du secteur mafia de l’élite économique du pays.
À cause de l’instabilité politique qui empêche l’investissement privé dans l’industrie du tourisme et la non protection des producteurs agricoles; nos citoyens éprouvent beaucoup de difficultés à survivre. Ils sont obligés de partir ailleurs au Brésil, au Chili, aux Antilles et en République dominicaine à la recherche d’un mieux-être pour leur famille.
Il est important de souligner que la communauté haïtienne en République voisine se chiffre à un million de personnes y compris les étudiants et les immigrants illégaux. Les Haïtiens sont le 7e investisseurs et le 2e partenaire commercial de la dominicanie. On trouve les membres de la communauté haïtienne dans les champs agricoles, dans les plantations de canne-à-sucre, dans les industries de construction et du tourisme.
À la vérité, on doit reconnaître depuis les années 90, c’est la République d’Haiti qui enrichit l’Etat voisin en consommant ses produits de première nécessité. L’importation des biens de consommation de l’Etat voisin s’élève à 2,5 milliards par année. Et, l’exportation des biens d’Haiti est moindre ce qui crée un déséquilibre commercial. De nos jours, on dépend de notre voisin pour nourrir notre peuple.
Étant donné que nos dirigeants sont des gens incapables qui n’ont pas la volonté d’adopter des politiques publiques visant à protéger les producteurs agricoles haïtiens; il devient évident que les autorités dominicaines continuent de traiter nos compatriotes haïtiens comme des parias et non comme des partenaires commerciaux partageant le même territoire.
On doit être conscient que notre pays ne fait que produire de la voyoucratie et des pseudo-démocrates ne savant ni lire ni écrire voire comprendre l’histoire d’Haiti. D’ailleurs, on n’accorde plus d’importance ni de la valeur à la célébration des fêtes nationales où l’on se rappelle des prouesses de nos Héros de l’indépendance.
Il n’y a plus d’orgueil patriotique ni de sentiment nationaliste pour éveiller la conscience citoyenne. Aucun acteur politique ne se rappelle pas que Haïti occupait la République dominicaine pendant 21 ans sous le gouvernement de Jean-Pierre Boyer. En regardant les progrès réalisés par les autorités dominicaines, les acteurs politiques haïtiens devraient avoir honte de maintenir le peuple dans des conditions socio-économiques exécrables et misérables.
On est très en colère contre les acteurs politiques qui refusent de dialoguer dans les meilleurs intérêts du pays. Ils sont tous conscients que l’instabilité politique entraîne des conséquences graves sur les conditions de vie de la population. Ce n’est pas la cherté de la vie, l’insécurité et chômage des 7 millions de jeunes qui les intéressent. On s’en fout des gens qui crèvent de faim dans les bidonvilles et du milieu paysan. On n’a pas besoin d’être économiste pour comprendre qu’un investissement dans la production agricole permettra d’absorber le chômage de nos compatriotes. En incitant les gens de consommer les produits locaux augmenter la production agricole cela permettrait aux producteurs dominicains de comprendre l’importance des travailleurs haïtiens dans l’économie voisine.
Ce n’est pas sans raison que certains acteurs politiques ne veulent pas participer aux élections générales. Ils savent très bien qu’ils sont impopulaires et leurs organisations politiques ne sont pas représentées dans les 10 départements géographiques. De plus, les dirigeants des formations existantes sont très pauvres et ils sont à la recherche d’un poste ministériel pour se remplir les poches. Dans ce cas, participer à un processus démocratique où le peuple aura choisir celui ou celle qui lui vendra des rêves est la dernière chose à penser dans ce contexte socio-économique et politique difficile.
Jean-Marie Mondésir
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur de Portsalutmagazine.ca
L’unique référence de la côte sud-ouest d’Haiti
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guyboulianne · 3 years ago
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Le livre de Esau Jean-Baptiste, « Le coup d’État du 30 septembre 1991: un coup fatal porté au processus démocratique en Haïti? » (Écrire pour ne pas oublier), est maintenant disponible aux Éditions Dédicaces : https://dedicaces.ca/2021/12/07/le-coup-detat-du-30-septembre-1991-un-coup-fatal-porte-au-processus-democratique-en-haiti-par-esau-jean-baptiste
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lalimace · 7 years ago
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Gérer les crises
Toutes les précautions du monde ne pourront jamais empêcher une crise d’éclater. C’est pourquoi, lorsqu’elle advient, tous les acteurs doivent agir en même temps. Toute information diffusée, parce qu’elle devient sensible, doit être sélectionnée, vérifiée, recoupée et datée. À travers l’utilisation des réseaux sociaux ou des systèmes d’alerte précoce, des appels au désarmement peuvent être relayés. Des chaînes humanitaires, mais aussi des circuits de communication entre populations déplacées (géolocalisation) peuvent être initiés. Certains acteurs qui contribuent à traiter l’information sur le web, les blogueurs, de simples citoyens, des médias traditionnels… peuvent entrer en action. Le rôle, parfois critiqué, du « journaliste citoyen », à la fois émetteur et récepteur, devient alors crucial. Les médias privés et surtout les médias publics doivent être en première ligne. Le rôle des médias audiovisuels publics qui couvrent la totalité du territoire devient alors essentiel. Ces derniers doivent se mettre au service exclusif de la population et rester neutres. Le journaliste, facteur de paix, est incontournable dans cette situation. Il est vrai qu’il devient particulièrement exposé en investiguant, en donnant la parole à ceux qui en sont privés et/ ou aux protagonistes. C’est souvent le cas de journalistes emprisonnés ou tués dans l’exercice de leur métier, largement soutenus, comme il se doit, par la communauté internationale. Les médias ont un rôle essentiel dans la (re)- construction de l’espace public une fois que les guerres civiles et les crises politiques sont passées. Ils assument une responsabilité importante dans le processus démocratique en rendant possible et effective une bonne régulation de l’espace public. Sans ce dernier, il n’y a pas de circulation d’information pluraliste, diversifiée, libre, ni de participation citoyenne au débat d’idées ou au débat public. Il est fréquent qu’après une crise le paysage médiatique d’un pays se retrouve totalement sinistré. En Haïti, à la suite du séisme qui a dévasté l’île en 2010, en République centrafricaine, après la crise de mars 2013, les locaux et équipements de certains médias ont été saccagés et pillés, les journalistes menacés, certains contraints de fuir, les réseaux de diffusion détruits ou endommagés, etc. En de pareilles circonstances, l’urgence, pour les médias, est de retrouver une certaine sérénité, de se reconstruire et de reprendre le travail de production de l’information. Sans cette condition, les médias ne sont pas en mesure d’accompagner de manière effective le processus de paix. C’est pourquoi la communauté internationale, en partenariat avec des organisations locales, a initié, depuis quelques années, le concept de médias dédiés à la paix et aux droits de l’Homme. C’est le cas de nombreuses stations de radio connues aujourd’hui à travers le monde. La Fondation Hirondelle, ONG suisse qui a déjà reçu le soutien de l’OIF, s’est spécialisée dans la création et le développement de « médias de la paix » professionnels et durables dans des zones de guerre, des situations de crise ou de post-conflit. Telle Radio Okapi, lancée en 2002 en partenariat avec la Mission de maintien de la paix des Nations unies en République démocratique du Congo, dont l’objectif est de contribuer au dialogue national en recréant le lien entre les citoyens. D’autres médias sont spécifiquement dédiés au respect des droits de l’Homme. Du Congo- Brazzaville au Sénégal, ils ont une vocation et une mission qui en font de véritables outils pour la démocratie. Enfin, ces médias de la paix et des droits de l’Homme consacrent une place importante aux citoyens en leur donnant la parole directement ou indirectement. Les populations ont ainsi les moyens de donner leur point de vue sur des questions aussi importantes que les institutions, les réformes, etc.
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dedicaces · 3 years ago
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Le livre de Esau Jean-Baptiste, « Le coup d’État du 30 septembre 1991: un coup fatal porté au processus démocratique en Haïti? » (Écrire pour ne pas oublier), est maintenant disponible aux Éditions Dédicaces : https://dedicaces.ca/2021/12/07/le-coup-detat-du-30-septembre-1991-un-coup-fatal-porte-au-processus-democratique-en-haiti-par-esau-jean-baptiste
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ehaitinetwork · 8 years ago
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Discours de Jocelerme Privert pour la rentrée parlementaire 2017
Haïti 10 janvier 2017 (EHN) En dépit d’une rentrée parlementaire sous fond de tensions et controverses  marquée notamment par la présence de plusieurs manifestants aux abords des locaux du Parlement,  le President Jocelerme Privert a pu délivrer son message
Rappelons les noms des six nouveaux Sénateurs qui ont pu prêter serment. Il s’agit de Willot Joseph (Centre), Joseph Lambert (Sud’est), Dieudonne Numa Étienne (Nord), Nawoom Marcellus (Nord), Wannick Pierre (Nord’est), Saurel Jacinthe (Grand’anse).
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Discours de Jocelerme Privert
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale ;
Monsieur le Vice-président de l’Assemblée nationale ;
Monsieur le Premier ministre ;
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs les parlementaires ;
Mesdames, Messieurs les membres des corps diplomatique et consulaire ;
Mesdames, messieurs les grands commis de l’État ;
Messieurs les anciens présidents de l’Assemblée nationale ;
Mesdames, Messieurs les représentants des partis politiques ;
Mesdames, Messieurs les cadres et fonctionnaires du Parlement ;
Mesdames, Messieurs.
Je prends la parole, aujourd’hui dans cette enceinte, au titre des exigences de l’article 151 de la Constitution, qui prescrit la délivrance d’un message du Président de la République, sur l’état de la Nation, par devant l’Assemblée nationale, au deuxième lundi de janvier.
L’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2017, vous en conviendrez, prend une connotation particulière au souvenir des aléas qui ont jalonné notre cheminement pénible à travers les ornières des incertitudes qui semblaient en passe de miner nos ambitions et nos espérances dans l’avenir de notre démocratie et la consolidation de l’État de droit au pays. Tout au long de l’année 2016, je n’ai cessé de marteler qu’un risque de dysfonctionnement menaçait l’ensemble des institutions républicaines en ce début d’année 2017, si des élections libres, transparentes, démocratiques et inclusives ne dotaient le pays d’autorités légitimes à tous les échelons du pouvoir.
Les défis pour y arriver étaient multiples. Au-delà même des défis matériels, financiers et infrastructurels – que j’évoquerai plus loin – le principal obstacle était celui de la confiance. Beaucoup d’acteurs, de décideurs et de partenaires ne croyaient pas possible d’opérer ce virage difficile, de réussir ce bond gigantesque et nécessaire vers la stabilisation de nos institutions et la pacification sociale et politique du pays. Aujourd’hui, cette rentrée parlementaire, montre que le sursaut patriotique a vaincu le pessimisme, grâce aux vertus fécondes du dialogue, du travail, de la fermeté et de la détermination.
Mesdames, Messieurs,
Honorables Sénateurs et Députés,
Le Premier ministre Enex Jean-Charles vous a déjà exposé le bilan exhaustif de l’action gouvernementale. Je ne vais donc pas m’interniser sur les résultats et performances sectoriels. En tant que Chef de l’État, je m’attacherai surtout à rappeler à la Nation la situation du pays au tout début de l’année 2016, quand j’ai été élu par mes pairs pour assumer la magistrature suprême avec un mandat spécifique : la poursuite du processus électoral enclenché en 2015. J’évoquerai ensuite les principaux chantiers et les grands défis qu’il a fallu relever, avec tact, doigté, dans une quête permanente du bien-être collectif. Je vous présenterai, enfin, les perspectives pour le pays en cette nouvelle année 2017.
TOUT D’ABORD, SUR LE PLAN POLITIQUE
Le spectre du dysfonctionnement des institutions républicaines, qui se profilait à la fin de l’année 2014, annoncait déjà que notre Patrie était entrée dans une ère d’incertitudes et de turbulences. Les principaux acquis détenus par le peuple haïtien en votant massivement la Constitution de 1987, à savoir son bien être matériel, l’Etat de droit et la démocratie, étaient compromis. Il fallait au plus vite apporter une réponse politique à cette ambiance délétère propice à toutes les aventures. Les échéanciers électoraux maintes fois repoussés devenaient de plus en plus nécessaires et indispensables.
Le 3 janvier dernier, le CEP a donné les résultats définitifs des élections du 20 novembre 2016, consacrant la victoire au premier tour de M. Jovenel Moïse en tant que 58e Président élu de la République d’Haïti. Je saisis cette occasion pour le féliciter, encore une fois et pour lui souhaiter du succès dans le cadre des lourdes responsabilités qui l’attendent. J’ai d’ailleurs pris l’initiative, tout de suite après la publication des résultats consacrant sa victoire dans le journal officiel le Moniteur, de lui proposer la mise en place immédiate d’une commission mixte de passation de pouvoir, ce qu’il a accepté.
Je félicite également tous les autres élus issus de ces joutes et souhaite bonne chance aux candidats encore en lice.
VIOLENCE ET INSÉCURITÉ
La proclamation des résultats du premier tour des présidentielles d’octobre 2015 avait été accueillie sur l’ensemble du territoire par des manifestations de rues accompagnées d’actes de violence, lesquelles se sont poursuivies jusqu’au mois de février 2016. Mon élection à la Présidence provisoire du pays, l’ouverture des consultations avec les acteurs politiques et la formation de ce gouvernement de consensus, ont permis un net ralentissement de ces manifestations et instauré une bénéfique atmosphère de paix et de stabilité. Les récentes contestations, à la suite du résultat des joutes du 20 novembre, n’ont jamais atteint l’ampleur ni l’impact que celles que nous avons vécues au début de l’année 2016. Je tiens à féliciter, à ce propos, les forces de police qui, dans le respect du droit à manifester de chaque citoyen, ont su éviter des débordements majeurs.
LA SITUATION ÉCONOMIQUE : L’INFLATION ET LA CHUTE DE LA GOURDE
Dans un tel contexte, la gestion macroéconomique du Gouvernement et des dirigeants de la Banque de la République d’Haïti a été prudente et effective. Un simple coup d’œil au tableau des paramètres financiers et monétaires révèle le maintien d’une croissance de 1,4%, certes modeste, mais tout de même supérieure à celle de l’année précédente, et soutenue, pour la première fois depuis plusieurs années, par la production marchande dont l’agriculture — +3%, contre la forte chute de 5,4% accusée l’an dernier — et l’industrie manufacturière — +1,5%.
La croissance fut toutefois, sans surprise, pénalisée par la stagnation des secteurs du bâtiment et des travaux publics (0,2%), d’une part et, d’autre part,  par la faible croissance du sous-secteur  « commerce, restaurants et hôtels » conséquence de la prudence des investisseurs du secteur en raison de l’environnement politique incertain et instable.
La bonne gestion des finances publiques, caractérisée par la quasi-absence d’endettement additionnel de l’Etat central durant la seconde moitié de l’exercice fiscal 2015-16, depuis la signature du Protocole d’accord sur la Gestion de trésorerie entre le Ministère de l’Economie et des Finances et la BRH, a permis d’échapper à la nécessité du financement monétaire du Trésor public par la Banque centrale.
Les réserves internationales nettes de change de la BRH ont remonté fortement – de  US $767 millions en décembre 2015 à US $925 millions en décembre 2016 — soit US $157 millions, tendance inaccoutumée en période électorale, où l’on s’attendrait plutôt à une pression sur les dépenses publiques conduisant subséquemment à l’utilisation des réserves de change pour contrarier les pressions inflationnistes.
Il importe de noter aussi le ralentissement notable du rythme de dépréciation de la gourde. D’une cadence annuelle de l’ordre de 40% durant la première moitié de l’exercice fiscal 2015-16, il est tombé à environ 13% depuis la fin du mois de mars dernier.
Paradoxalement, il n’est pas sans intérêt de mentionner les retombées positives de la dépréciation de la gourde, lesquelles, jointes aux incitations mises en place par la BRH au cours de l’année, ont eu la vertu de stimuler la compétitivité future des industries marchandes (exportation, agriculture et tourisme). En atteste la forte demande d’espaces industriels voués à l’exportation textile et les perspectives notables de création d’emploi de cette industrie au cours des vingt quatre (24) prochains mois (près de 40 000 d’après les données de la SONAPI et de l’Association des industries d’Haïti).
L’OURAGAN MATTHEW ET LA SITUATION SANITAIRE
Haïti a été frappée au dernier trimestre 2016 par l’une des catastrophes naturelles les plus violentes depuis le séisme du 12 janvier 2010 ! L’ouragan Matthew a promené une fureur dévastatrice sur cinq (5) départements géographiques : la Grand ‘Anse, le Sud, le Sud-Est, les Nippes et le Nord-Ouest. Il y a laissé des plaies profondes et des stigmates encore béants. Les dommages et pertes sont évalués, selon un rapport de la Banque mondiale avec la participation des instances gouvernementales haïtiennes, à 1.9 milliards de dollars ! Au-delà de la destruction de l’habitat et des infrastructures routières, de nos écoles et de nos récoltes, l’ouragan a saccagé notre environnement, notre flore et notre faune. L’ensemble des conséquences néfastes de la catastrophe n’est guère encore totalement pris en compte, notamment la menace d’insécurité alimentaire qui guette les populations du grand Sud.
Il convient de souligner que le passage de cet ouragan destructeur a généré un exemplaire élan de solidarité humaine. Je saisis encore une fois cette occasion pour remercier l’ensemble des gouvernements, institutions et pays amis qui ont accompagné le peuple haïtien dans ces moments d’épreuve et de désolation. Je profite aussi pour rappeler que Matthew est toujours présent ! Les populations des zones affectées sont toujours en situation de détresse économique, de désarroi écologique et de grande précarité sociale.
LA REPONSE DU GOUVERNEMENT
Du côté du Gouvernement, nous avions conçu une réponse en deux (2) volets. Le premier adresse l’urgence humanitaire. Le deuxième couvre le redressement et la relève économique. Si au niveau de la réponse humanitaire nous avons reçu une part importante de l’aide d’urgence, nous n’avons pas pour l’instant, bénéficié du soutien nécessaire pour les activités structurantes et durables du relèvement. Or, il est impératif d’agir sur ce volet pour réduire la vulnérabilité ambiante et augmenter la résilience des populations.
Par ailleurs, au-delà des actions ponctuelles envisagées ou improvisées, nous nous sommes rendus à l’évidence que nous n’avons pas œuvré suffisamment dans le sens de la sensibilisation et de la prévention. C’est dans cet esprit que le Premier ministre Enex Jean-Charles et moi ainsi que le cabinet ministériel avions décidé de faire du 12 janvier – date funeste dans les annales des catastrophes naturelles en Haïti –une journée nationale de réflexion et de sensibilisation sur les risques et vulnérabilités d’Haïti face aux catastrophes naturelles !
Cette année, la commémoration du 12 janvier ne servira pas seulement à honorer la mémoire des victimes du séisme de 2010 ! Elle va marquer, à travers divers évènements, célébrations œcuméniques et culturelles, une prise de conscience ainsi que la prise en charge de notre responsabilité de dirigeants par rapport aux menaces cycliques que font peser sur nous les catastrophes naturelles.
L’ANNÉE A VENIR
Je suis arrivé à la tête du pays en février 2016 dans un contexte d’explosion proche du chaos et de l’anarchie. L’avenir était sombre et personne ne savait vraiment de quoi serait fait le lendemain. Aujourd’hui, je me prépare à remettre, le 7 février 2017, au nouvel élu, un pays politiquement apaisé et socialement plus serein, fort de la confiance retrouvée dans les institutions et dans les autorités.
Je formule le vœu que tous les déçus des résultats des joutes du 20 novembre 2016 fasse le grand sacrifice patriotique d’organiser une opposition pacifique, démocratique et constructive face aux nouveaux élus quelque soit leur niveau. Haïti doit être pour chaque citoyen, chaque citoyenne le candidat perpétuellement et indéfiniment gagnant.
Je suis en droit de m’enorgueillir d’avoir contribué à débarrasser l’horizon des lendemains des ombres néfastes de l’incertitude politique et du désarroi social. L’un de mes vœux les plus chers et les plus ardents pour Haïti et pour le Peuple haïtien est que les nouvelles autorités puissent bonifier cet héritage fragile pour désormais entrer dans un cercle vertueux de croissance et de confiance, de stabilité politique et de progrès économique, de dialogue permanent, de paix sociale et de démocratie.
DÉFIS ET PERSPECTIVES
L’un des premiers défis que la Nation haïtienne doit relever en cette nouvelle année 2017 est celui de l’Unité et de la Réconciliation nationales. Cet appel a constitué le cœur de mon message le 1er Janvier, jour de l’Indépendance nationale. Il l’a aussi été le 2 Janvier, jour des Aïeux. Aujourd’hui encore, en cette date solennelle qui marque la rentrée parlementaire, et compte tenu du rôle prépondérant que vous jouez, Honorables parlementaires, dans le maintien de la stabilité politique tant recherchée, je considère encore opportun de réitérer ce message d’unité nationale et de pardon réciproque.
Laissons de côté les petits intérêts partisans, faisons taire nos querelles de chapelle, et pensons au bien commun, pensons à la collectivité. Haïti reste et demeure notre seul héritage commun, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse. Il est temps de se rendre à l’évidence de cette inéluctable réalité et donc, de s’unir, de se donner une main fraternelle, pour qu’il y fasse bon y vivre, y travailler et se recréer dans le pardon et la convivialité.
Le deuxième défi de taille à surmonter en 2017, et au-delà, est celui de la cohésion sociale. Un pays où il fait bon vivre, un pays apaisé est celui où il y existe des égales opportunités d’accès pour tous aux biens et aux services publics, à l’éducation, à la santé, au travail et au loisir. Cette égalité de chances pour tous constitue le ciment de la cohésion sociale. Notez que ce défi n’incombe pas seulement à l’Etat. Nous devons le relever ensemble, le secteur public en conjonction harmonieuse avec le secteur privé !
Le troisième défi important engage la construction une fois pour toutes d’un projet de société cohérent, dynamique et inclusif. Haïti a définitivement besoin d’un pacte social rénové. Quels sont les faits d’armes ou les prouesses dont nous pourrons nous vanter et être fiers? Qu’est ce qui nous fait vivre ou survivre depuis longtemps ? Qu’est ce qui nous fait vibrer et rêver ensemble comme Nation? Jusqu’ici, nous nous cantonnons à évoquer l’épopée incomparable de nos Aïeux ! Oui, c’était exceptionnel. Oui, nos ancêtres les Pères fondateurs de la Nation étaient des visionnaires. Oui, Haïti était humaniste avant la lettre. Mais, c’était il y a 213 ans ! Et depuis, qu’avons nous fait pour mériter de nos ancêtres? Qu’avons-nous fait pour sortir de la léthargie, de la misère et de la pauvreté ? Qu’avons nous fait pour éviter d’être affublé de ces épithètes peu flatteuses de pays « failli » ou de pays « fragile » ?
Honorables Sénateurs et Députés, Peuple haïtien, si un pèlerinage périodique  dans le passé fournit les ressources pour alimenter les rêves et ambitions du présent, pour façonner le lendemain, le regard positif et conquérant doit être tourné vers l’avenir. Nous regardons trop souvent en arrière et pas assez en avant. A part les États-Unis d’Amérique, tous les autres pays du Continent américain ont acquis leur indépendance après Haïti… Aujourd’hui il est grand temps pour nous d’effectuer une sincère introspection, et de se regarder l’un l’autre dans les yeux pour se demander – sans malice – ce que nous avons nous fait d’un tel exploit !
Pour finir j’évoque un quatrième défi à affronter. C’est celui de notre relation au temps ! Nos actions s’inscrivent trop souvent dans le court terme. A agir de la sorte, nous donnons des signes de grande fébrilité, qui ne font que dénoter notre myopie politique et administrative. Le propre des dirigeants est de savoir se projeter dans le temps. Il faut anticiper les évènements à venir : la croissance démographique, la diminution des sources d’énergies fossiles, la transformation de la société, l’économie du numérique, les nouvelles technologies ou le dramatique phénomène des migrations suivi de rapatriements humiliants. Nous sommes trop à la traîne ! Nous sommes trop souvent en retard, au sens propre comme au sens figuré. Nous sommes trop souvent surpris par les changements et les bouleversements qui s’opèrent dans notre environnement immédiat et dans le monde ; ces retards de diagnostic et d’anticipation limitent et compromettent irrémédiablement nos capacités de réaction et d’adaptation, et nous empêchent de rebondir de façon opportune.
Nous ne pouvons pas continuer à gérer Haïti au jour le jour, au gré des maigres recettes fiscales. Haïti a besoin de se relever, de regarder vers l’avant, de se projeter dans l’avenir, sur le plan national, régional et international, pour innover et prendre des décisions cohérentes, porteuses d’espoir et de progrès social. Haïti a besoin de responsables politiques, d’hommes d’affaires, de leaders étudiants, de leaders paysans fermentent engagés dans la construction d’une Haïti prospère, juste et démocratique.
Honorables Sénateurs, Honorables Députés,
Décideurs politiques, élites économiques, intellectuels et intellectuelles, paysans et paysannes,
Responsables de la société civile, Haïtiens, Haïtiennes,
Si nous avons le courage et la lucidité de relever ensemble ces défis, si nous pouvons prendre notre destin en main, alors nous pourrons illuminer les horizons de demain, je veux dire ceux de 2017, des années à venir et des prochaines décennies.
C’est ainsi que les générations futures pourront s’inspirer de notre comportement, de nos exploits collectifs, de notre testament politique commun, pour nourrir leurs aspirations et leurs ambitions à vivre dans l’unité nationale vers la conquête de l’avenir.
Tel est le souhait le plus ardent de mon cœur de patriote et de chef d’État, fier d’avoir fait partie du paysage politique de mon pays et très fier d’avoir réussi l’exploit de juguler la perspective sombre d’un vide institutionnel et rétabli l’ordre républicain, et ceci grâce au concours de vous tous et de la Nation.
Vive le Peuple haïtien,
Fructueuse année de travail législatif au service de la Nation haïtienne.
Je vous remercie.
Jocelerme Privert
Président
  Discours de Jocelerme Privert pour la rentrée parlementaire 2017 was originally published on E-HAITI NETWORK
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