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#presque rien (2000)
celluloidrainbow · 2 months
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PRESQUE RIEN (2000) dir. Sébastien Lifshitz Mathieu, a shy 18-year-old, is on summer vacation in the South of France with his family and Annick, who takes care of his depressive mother. One day, Mathieu meets Cédric at the beach. What starts out as a tumultuous summer fling unfolds into an ardent love story over time. (link in title)
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filmjunky-99 · 1 year
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p r e s q u e r i e n [come undone], 2000 🎬 dir. sebastien lifshitz
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querelleofbros · 4 months
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pierppasolini · 10 months
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Presque rien (2000) // dir. Sébastien Lifshitz
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mmanger · 7 months
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Stephane Rideau - Presque Rien (2000)
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genevieveetguy · 1 year
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Are you ashamed or what?
Come Undone (Presque rien), Sébastien Lifshitz (2000)
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Donc, le film Donjons et dragons : l'honneur des voleurs, est un film réalisé par J.F. Daley et J. Goldstein qui ont déjà travaillés ensemble sur deux autres films. Ils ont également (et surtout) bossés en tant que scénaristes, acteurs ou producteurs.
Mais D&D késékesé ?
A la base c'est un jeu de rôle papier, c'est à dire un jeu de société où des joueurs interprètent des personnages au cours d'une histoire qu'ils coconstruisent avec celui qui la racompte, le maitre du jeu.
Vous avez joué au jeu du loup garou de Tiercelieu ? Techniquement c'est un jdr.
Et on va pas se mentir les jdr auxquels vous pouviez jouer à la fin des années 90/début 2000 quand vous etiez au lycée c'était beaucoup D&D parce que c'était le plus populaire / le seul survivant à une époque où les jdr tombaient complètement dans l'oublie.
Mais les rolistes de l'époque c'était pas des ados boutonneux aux cheveux gras avec des posters dark fantasy au dessus du lit et qui pouvaient pas faire deux mètres sans Ventoline ? Si. Tout à fait.
Clairement si vous voulez être dans la bande des gens à part (rappelez vous à l'époque le mec cool c'était le fort en sport) le jdr c'était un moyen parfait, et si vous vouliez vraiment parler à personne vous n'aviez qu'à amener un jeux de carte à collectionner (Magic, pokemon, as you wish).
Alors des filles il y en avait, on va pas faire semblant, mais on va pas mentir non plus on était pas très nombreuses.
Et globalement le jdr c'est fantastique. C'est une liberté totale qui est pas simple à expliquer, c'est des nuits blanches pizza / jus de fruits en rigolant, c'est vivre des aventures en restant bien cachée derrière sa fiche de perso de demi-elfe magicienne aux cheveux verts.
Mais aujourd'hui ce n'est plus hier !
Aujourd'hui tout ce qui était culture de niche (bd, film de super hero, marvel, harry potter, toussa) est juste devenu la pop culture, et depuis quelques années le jdr est revenu en flèche avec le retour des jeux de sociétés pour des publics plus adultes.
Du coup, D&D le film ?
Alors déjà il faut savoir que c'est le 4eme film D&D, mais clairement si vous n'avez pas vu les 3 premiers ce n'est pas grave, du tout. Ou alors soyez bourrés.
Bon ok mais du coup D&D le film ?
Alors déjà qu'est ce que j'en attendais de ce film ?
Franchement à la base rien du tout. La bande annonce faisait très "gardien de la galaxie au moyen Age" et ça m'agaçait.
Parce que ce que j'aurais souhaité c'est un seigneur des anneaux, un film qui me respecte, qui ne cherche pas à faire prout prout pour me faire rire et qui fait semblant de restpecter un peu son matériel de base et son public.
Sauf que !
Sauf que la bande annonce imagine ce que le public aime, et la bande annonce à imaginé que le public était con et n'aimait pas être respecté et ne réclamait qu'un film rigolo pas difficile à suivre façon gardien de la galaxie (ces films sont cons c'est pas de ma faute).
Résultat la bande annonce est mensongère.
Oui il y a de l'humour mais au final assez peu. Et non les personnages ne sont pas débiles.
Donc, D&D le film ! (c'est long ou pas pour arriver enfin au sujet ?)
Le film raconte comment un voleur coquin mais sympathique va vouloir monter un dernier gros coup pour récupérer un artéfact magique pouvant ressusciter son épouse. Malheureusement tout part en pistaches, il finit en prison, ses pensées tournés vers son épouse mais aussi vers sa fille qu'il laisse derrière lui. Apres s'être échappé il rejoindra un ancien membre de son groupe de voleur pour retrouver sa fille avant de se retrouver embrigader dans ni plus ni moins qu'un complot mondial (ou presque, disons continental).
Alors déjà c'est beau. La mise en scène n'a rien de spécial, il n'y a pas de symbolisme dans le cadrage ou l'agencement des plans mais c'est efficace, et certaines scènes sont assez jolies.
Les personnages sont sympathiques, et ils le sont parce que ce sont des archétypes avant d'être des personnages. Le paladin n'est pas juste un gars en armure tout gentil. C'est un gentil qui dégouline, qui vous caresse la joue en vous disant au revoir et qui est juste absolument fantastique. La méchante est très méchante, le méchant est cynique et l'assume et on à un putain de grasgon ! (c'est un dragon mais qui est gras).
Et si ce sont des archétypes c'est parce que ce film est une très bonne adaptation du jeux de rôle, à savoir qu'on dirais une partie de jdr, les plans sont foireux, les personnages ne sont pas héroïques, les règles du jeux sont moqués dans certains dialogues, bref l'ambiance générale est très bonne.
Coté adaptation il y a beaucoup d'ester eggs, le plus souvent tres discret, sans en faire des caisses (et c'est très bien). Par exemple le jeune femme cornu, qui est une druidesse et qui est un des meilleurs perso ? A aucun moment du film on ne vous dit que c'est une sorte de demi-diable. On voit ses cornes, sur un plan (peut etre deux) on voit qu'elle a une queue et ça s'arête là !
De la même manière le magicien du groupe prend une petite pincée de perlimpimpim avant de lancer le moindre sort. Et on ne vous expliquera pas dans le film que c'est normal, que la magie c'est des formules mais aussi des ingrédients toussa. Pourquoi on ne l'explique pas ? Parce que les personnages qui vivent dans cet univers connaissent ces choses et n'ont donc aucune raison de les expliquer.
C'est de l'ester eggs discret qui laisse deviner que l'univers est super large et c'est très bien.
Bon parfois les ester eggs sont plus grossiers et font un peu name dropping, ça aurait pu être mieux.
Niveau effet spéciaux c'est top, rien à dire, pas d'avalanche de sorts toutes les deux secondes mais quand ils sont là c'est tres propre.
Le ton général est sympa aussi, il y a un peu de violence, on est pas dans un disney (gros gros big up à la scène final avec le Ours-hiboux) et si la fin est assez convenu on a vu bien pire. Les personnages ont droit plus ou moins à leur petit développement personnel, avec certains moments touchants pour une en particulier.
Coté défaut le film s'arrête peu, les personnages sont toujours en action, à appliquer un plan ou à tenter de réparer une catastrophe mais ils n'ont visiblement pas le droit de se poser 5 minutes sans payer une taxe. De plus si la méchante est très méchante sa motivation manque un peu de consistance, être méchante est un moyen, pas un objectif.
Et puis sinon... ben c'est tout.
C'est un film que je rêverais avec plaisir et je vous le recommande.
Des questions ?
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claudehenrion · 1 year
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Bloguer, re-bloguer... débloquer... Et si on repartait pour un tour ?
J'ai vécu l'arrêt de mes rubriques quotidiennes comme une punition. D'abord parce que je préfère échanger des idées avec vous, Amis-lecteurs, plutôt que de ronger mon chagrin dans mon coin... Ensuite parce que cet arrêt me donnait l'impression de re-tuer ma chère Evelyne chaque jour, en annulant un par un tous ses comptes, ses abonnements, ses inscriptions... tout le petit univers d'activités sympathiques qu'elle avait tressé autour d'elle... Et passer mes jours à étaler le contenu de son sac-à-main et de son portefeuilles pour satisfaire les grands malades qui font de ''Bercy'' un synonyme de ''cauchemar''. Je mourais à petit feu...
Et enfin, car il ne sert à rien de tourner autour du pot, la situation de et sur notre Terre, depuis une semaine, interdit pratiquement à un ''blogueur'' –c'est-à-dire, en principe, quelqu'un qui aime poser et se poser des questions, ne pas marcher au pas avec les cohortes de ''suivistes'', mettre en doute la parole publique –depuis qu'elle est principalement faite de mensonges, de bourrage de crânes et de désinformation systémique, et regarder par dessus les murs de clôture pour imaginer ce qui s'y cache-- de rester sur l'Aventin et de regarder couler les rivières –qui sont d'ailleurs à sec !
Comme le proverbe affirme que ''à toute chose le malheur est bon'' et comme il est très bien vu, dans notre société, de ''po-si-ti-ver'' ; j'ai réussi à découvrir ou inventer de bonnes raisons de reprendre mes parutions à tendance quotidienne : depuis trois mois, j'ai été constamment étonné, surpris, comblé, etc... par le nombre des ''demandes de reprise'' qui tombent sur mon écran. A lire ceux qui ont la gentillesse de m'écrire : ''Quand nous revenez-vous ?'', on pourrait croire que mes élucubrations présentent quelque intérêt, ce que, par caractère et par éducation, je suis plutôt programmé pour mettre en doute. Passons...
Mais rassurez-vous, mes problèmes de deuil et mon petit orgueil –mal placé, comme il se doit-- ne sont pas les seules raisons pour lesquelles j'ai réellement envie de vous retrouver, cher Amis-lecteurs, pour reprendre avec vous un échange tristement interrompu : c'est le constat permanent, répété, incontournable, que le monde est devenu complètement dingue. Il ne s'agit plus de l'espèce de folie presque douce que nous invoquons ici depuis plus de dix ans et pas loin de 2000 parutions : ''la folie est sortie des asiles''. Nous avons brutalement dégringolé dans un univers où plus rien n'a de sens (à commencer par ce qui est sensé !), où plus rien ne tient, où les mots, les idées, les théories, le informations, les décisions prises et les choix faits –et la science, au tout premier chef-- ont disparu, dans une absence de raison d'être que tout fait croire définitive...
L'an dernier encore, lorsque des lecteurs, un peu décontenancés par certain de mes éditoriaux, me demandaient d'ajouter un peu d'optimisme à mes ''papiers'', je répondais, j'expliquais, je justifiais, j'argumentais. Cette année, après la crise de folie furieuse liée au covid (inqualifiable tant elle était ''à côté de la plaque'', et à l'opposé de tout ce qu'il fallait dire et faire) et après toutes les conneries parfois criminelles qui ont escorté cet épisode, il n'y a plus beaucoup de volontaires pour vouloir me voir plus optimiste… et je n'ai plus rien de sérieux à leur répondre ! Discours, actions, décisions, prises de positions, tout est faux, faussé, absurde, sans queue ni tête, mensonger... quand ce n'est pas pervers, dévoyé, corrompu –contenant et contenu !
Tout semble se passer comme si les mots n'avaient plus aucun sens (ce qui est effectivement le cas : le ''novlangue'' macronien leur fait dire le contraire de ce qu'ils ont toujours signifié), mais –et ça, c'est encore plus grave-- comme si les hommes de pouvoir ne savaient plus que se vautrer à plaisir dans des cloaques de faux raisonnements, de solutions perverses, d'idées insensées et de décisions exactement à l'opposé de tout ce qu'il faudrait, de tout ce qui est souhaitable pour les hommes, de tout ce que l'humanité en perdition attend, souhaite et espère... Les maîtres à penser de l'Occident se complaisent dans leur honte de ce qu'ils sont devenus, dans des analyses erronées et des situations mal présentées. Ils se gargarisent de fausses grandes idées et de méchantes conclusions , toutes mortifères, et se cachent derrière des non-évidences qui ne peuvent mener qu'à des catastrophes...
Un seul exemple suffira à exprimer tout ce que je sous-entends : l'échec total du pouvoir politique les force depuis l'époque maudite de Hollande à chercher des échappatoires, des dérobades, des subterfuges pour attirer l'attention des français sur de faux problèmes –-incapables qu'ils sont de regarder en face les vrais. Le covid, le pouvoir d'achat, les bonnets rouges, les gilets jaunes et d'autres ''proies lâchées pour l'ombre'' ont réussi à faire croire aux naïfs et aux gentils que l'immigration devenue hors-contrôle, la mort programmée de tous les fondements de notre civilisation et la fin de ce qui fut ''LA FRANCE n'étaient pas les seules choses qui comptaient (car tout le reste en découle !). Mais à force de tirer sur la corde, ils sont à court de mirages alternatifs... et ont donc du se rabattre sur --je vous le donne en mille : la punaise de lit, promue Grande cause nationale, psychose collective et seul sujet digne de l'intérêt de la nation ! C'est pitoyable ! Comment n'ont-ils pas honte, d'oser ?
Toute la presse-aux-ordres a été mobilisée, le Gouvernement y passe son temps (vous me direz que tant qu'ils se penchent sur cette connerie XXL, ils arrêtent de nuire partout ailleurs). On crée des commissions, on exerce des ''droits de retrait'' devant le danger... Sont-ils tous devenus fous ?  Car si ces petites bestioles sont vraiment un problème, nos responsables irresponsables ont tout un arsenal à leur disposition. Par exemple, ils pourraient, une fois de plus, nous confiner, fermer les boutiques, nous interdire de nous promener, nous contraindre à rester debout sur les plages, nous forcer à tousser dans notre genou, à mourir tout seuls sans famille... et autres singeries qu'ils ont si bien (si mal serait plus exact) manipulées pour notre plus grand malheur... et la mort de notre économie, de notre liberté et de notre bien-être... Ils pourraient même inventer un soi-disant vaccin dit ''messager'' qui ne ferait rien aux punaises, n'empêcherait pas les grattouilles, ne résoudrait rien... mais serait obligatoire et commandé par milliards d'unités par Ursula von Machin.
Allons ! On a encore de beaux jours devant nous : ce qu'ils ont réussi à imposer une fois sans la moindre justification sérieuse peut resservir, puisqu'ils savent désormais que nous fermons notre gueule et que nous oublions très vite... On peut même se demander si notre passivité coupable ne fait pas que nous méritons peut-être d'être traités comme des ''moins que rien''.
Décidément, et pour peu que la vraie crise moyen-orientale actuelle ne dégénère pas en ''bordel géant'', nous avons, chers Amis-lecteurs, de beaux jours devant nous pour décrypter la nullité malveillante des leaders que nous nous choisissons, contre toute intelligence, élection après élection... Et nous avons de bons blogs, rigolos –mais un peu amers, parfois-- devant nous. Je suis heureux de vous retrouver !
H-Cl.
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Presque rien (2000) Sébastien Lifshitz
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mmepastel · 2 years
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Un livre épatant. Irlandais. (Il semblerait que j’aie un net penchant pour la littérature irlandaise, les preuves s’accumulent.)
C’est un roman que l’on est triste de quitter. Et pourtant, voici le tableau : Majella, vingt-sept ans, vivant dans le lotissement d’un bled paumé de l’Irlande du Nord avec sa mère alcoolique, sans son père, disparu depuis plus de dix ans, travaille tous les soirs dans un Fish & Chips. Sa grand-mère vient de se faire assassiner. L’histoire se situe dans un passé proche, les années 2000 environ, mais les « Troubles » ont laissé des marques indélébiles.
On pourrait s’attendre à un truc misérabiliste. Il n’en est rien. Tout d’abord, on a la liste des choses que Majella aime, plutôt surprenante, puis celle, infinie, des choses qu’elle n’aime pas, qui se déplie sur tout le livre, mais qu’elle pense pouvoir résumer par « les autres ». Majella est une jeune femme étrange. Elle est hyper sensible, surtout sur le plan des sensations, qui font comme obstruction au reste. Elle aime les choses nettes, bien rangées, bien propres, la simultanéité de la sonnerie du micro ondes avec le jaillissement des toasts hors du grille-pain. Ce genre de choses. Elle n’aime pas les néons, les fortes lumières. Elle n’aime pas bavarder, dire des banalités. Elle se nourrit quasi exclusivement de ce qu’elle fait frire au Salé ! Pané ! Frit ! où elle travaille, ce qui a aggravé un embonpoint qui ne la gêne pas tant que ça.
Le roman se déroule sur la semaine qui suit l’enterrement de sa grand mère, et chaque chapitre correspond à un jour ; se déroule alors son quotidien, axé principalement sur le travail à la friterie, qui est bien monotone, avec son lot de gestes répétitifs, et ses clients eux-mêmes peu variés (la population de la petite ville, surtout la frange pauvre et alcoolisée) ainsi que leurs échanges réglés comme du papier à musique. Dans n’importe quel livre, on s’ennuierait ferme. Or ici, on se marre tout du long. Car on apprend à plonger dans la psyché du personnage, en décalage avec son entourage, presque asociale, et pourtant tellement maligne. Une interview de l’autrice m’a révélé une clef du roman, que je n’avais pas saisie dans un premier temps ; sans trop vouloir dévoiler, je résumerai l’explication partielle du personnage de Majella en disant qu’elle est neurologiquement atypique. Elle a donc recours à des stratégies pour vivre à l’extérieur de son lit (qui est son vrai refuge), en plein monde bruissant de rumeurs, grâce à des rituels, des tics, des attitudes de repli. Mais malgré toutes ces difficultés, elle est principalement courageuse, volontaire et ultra futée. Elle a renoncé à plaire, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une vie sexuelle plutôt épanouie, mais la dispense de toute mascarade sociale ; elle méprise les artifices. Elle trouve que 95% des échanges sont stupides et inintéressants, ne manque pas de voir clair dans le jeu de toutes les manœuvres des uns et des autres. Elle se contente du strict minimum pour fonctionner avec ses proches. Elle comprend mal l’humour, mais elle est désopilante avec sa franchise et son exaspération qui affleure sans cesse.
L’air de rien, elle en accomplit des choses ; elle bosse dur, dans un boui-boui peu gratifiant, essuie les remarques salaces des clients avec bonhomie, encaisse les regards méprisants de ses anciennes camarades de classe, s’occupe de sa mère, supporte la disparition de son père adoré, le deuil de sa grand-mère aimée, les commérages incessants à ce sujet, prend des décisions, répare des portes, évacue les gêneurs. Elle a appris à ne compter que sur elle-même. En cela, le livre est profondément féministe, sans même que son héroïne ne s’en rende compte. Elle trace sa route, à sa façon. Une façon étrange, déconcertante, mais résolue, finalement solide. Sa tristesse est présente, mais presque entièrement tenue en respect par son aversion pour l’auto apitoiement et sa volonté d’avancer, même si la destination est confuse.
Majella est une boule de volonté, une femme unique, une forteresse opaque. On l’aime, sincèrement, pour son honnêteté incroyable et revigorante.
NB : livre remarquablement traduit par Carine Chichereau (le langage est fleuri, plein d’expressions typiquement locales et étranges).
NB 2 : le livre, par son originalité et une forme de pugnacité dans le caractère de l’héroïne, m’a fait penser à Milkman, d’Anna Burns, autrice irlandaise citée en début du roman. Deux livres que je ne suis pas près d’oublier.
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filmjunky-99 · 30 days
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h a p p y b i r t h d a y
Jérémie Elkaïm
29 August 1978
🎈🎈🎈
[pic: elkaïm as mathieu, presque rien, 2000]
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querelleofbros · 8 months
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spiritgamer26 · 20 days
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[Test] Castlevania: Dominus Collection
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https://www.youtube.com/watch?v=VXWMtB4lM0s
Castlevania: Dominus Collection ! Un voyage nostalgique sur deux écrans, enfin presque...
La Nintendo DS, ah cette petite merveille portable qui a conquis le monde avec ses 154 millions d'unités vendues. Autant dire que Nintendo a frappé fort, donnant à Castlevania une belle rampe de lancement avec trois opus qui allaient marquer la décennie 2000. Dawn of Sorrow a ouvert le bal en 2005, suivi par Portrait of Ruin en 2006 et enfin Order of Ecclesia en 2008, à une époque où, miracle, il ne fallait pas des années pour que notre saga de vampires préférée sorte un nouvel épisode. Oui, cette ère dorée où on ne mourait pas de vieillesse en attendant un nouveau Castlevania...Konami, qui aime bien nous rappeler qu’ils savent parfois faire autre chose que des machines à sous, a su maintenir Castlevania dans le paysage vidéoludique malgré l’évolution rapide du marché. Le trio de la DS prouvait que les chasseurs de vampires pouvaient aussi briller sur les consoles portables, tout en restant fidèles à cette bonne vieille 2D, déjà immortalisée dans Symphony of the night. Le tout en y ajoutant des touches de modernité : entre autres, des mécaniques exploitant astucieusement les deux écrans de la DS. Par exemple, dans Dawn of Sorrow, il fallait dessiner des sceaux magiques sur l’écran tactile pour achever les boss, ces derniers devenant de plus en plus complexes au fil de l’aventure de Soma Cruz. Un mini-jeu dans le jeu, histoire de vous rappeler que vaincre un boss, ça se mérite.Et puisque Dominus Collection ne fait pas les choses à moitié, elle intègre aussi un joyau d’antan : Haunted Castle, le titre arcade de 1987, plus célèbre pour sa difficulté sadique que pour ses mécaniques de gameplay révolutionnaires. Disons qu’il était taillé sur mesure pour vous ruiner en quelques minutes, et faire de la borne d’arcade un gouffre à pièces.Alors, pourquoi la Nintendo Switch est-elle la plateforme idéale pour cette collection ? Tout simplement parce qu’elle préserve en partie l’essence tactile de la DS. Certes, il manque le deuxième écran, mais en mode portable, vous pouvez toujours utiliser vos doigts pour dessiner ces fameux sceaux, recréant un peu la sensation du stylet DS. Et en mode dock, la magie opère grâce à une combinaison de la gâchette ZR et du stick droit, un système astucieux, bien qu’imparfait. Le studio M2, en charge de cette collection, mérite toutefois des applaudissements pour son souci du détail. On n’est pas dans une recréation parfaite, mais l’effort pour nous replonger dans ces sensations perdues est là.
Castlevania : Dominus collection ! Trois épopées, un seul maître des ténèbres
Que serait Castlevania sans son thème central indéboulonnable ? Les chasseurs de vampires, souvent membres du prestigieux clan Belmont, sont là pour renvoyer Dracula dans sa tombe – ou du moins, essayer, car le vieux bougre ne cesse de ressusciter avec son château maléfique. Dans la Dominus Collection, on retrouve cette formule, mais cette fois, on met de côté Haunted Castle (qui ne brille pas vraiment par son scénario) pour se concentrer sur les trois autres opus.Commençons par Dawn of Sorrow, qui fait directement suite à Aria of Sorrow sur Game Boy Advance. On y retrouve Soma Cruz, un adolescent à l’existence plutôt banale... si l’on excepte le fait qu’il a découvert être la réincarnation de Dracula. Rien que ça. Le jeu nous projette en 2036, une époque futuriste où Soma essaie de mener une vie normale avec son amie Mina. Mais bien sûr, quand on a un destin aussi sombre, la tranquillité n’est jamais qu’une illusion. La prêtresse Celia Fortner, grande fan du prince des ténèbres, n’a qu’une idée en tête : ressusciter Dracula dans le corps de Soma. Plusieurs fins sont possibles dans ce chapitre, qui marque l’ambition de Koji Igarashi de renouveler la série, avec un soupçon de futurisme qui dénote avec les châteaux gothiques des épisodes précédents.Passons ensuite à Portrait of Ruin, qui nous catapulte en pleine Seconde Guerre mondiale, en 1944, une année déjà bien chargée en horreurs. Comme si le conflit mondial ne suffisait pas, voilà que le château de Dracula se réveille à nouveau. Jonathan Morris, héritier d'une autre célèbre lignée de chasseurs de vampires, et la jeune sorcière Charlotte Aulin prennent les armes pour stopper les plans du sinistre Brauner, un vampire profitant du chaos ambiant. L’originalité du titre ? Le duo de protagonistes, qui ajoute une belle dynamique au gameplay. En combinant leurs compétences – Jonathan pour le corps à corps, Charlotte pour la magie – le joueur doit résoudre des énigmes et survivre à des affrontements intenses. Le château lui-même offre une grande variété, avec des tableaux qui transportent les héros dans des mondes différents, apportant une touche d’aventure rafraîchissante.Enfin, Order of Ecclesia, sorti en 2008, se démarque par sa difficulté, et elle n’a pas pris une ride. Si vous cherchez un défi, c’est ici que ça se passe. Mais ce qui rend cet opus mémorable, c’est surtout son héroïne, Shanoa, l’une des figures féminines les plus iconiques du jeu vidéo. Forte, déterminée, indépendante, Shanoa est membre de l’Ordre d’Ecclesia, un groupe mystique cherchant à contenir les pouvoirs de Dracula. Mais comme on peut s’y attendre, tout ne se passe pas comme prévu. En tant que porteuse désignée du glyphe Dominus, un artefact renfermant l'essence de Dracula, Shanoa se voit volée ses pouvoirs, déclenchant une quête pour retrouver les fragments du Dominus. Les glyphes sont au cœur du gameplay, servant à la fois d’armes et de compétences pour progresser à travers les niveaux labyrinthiques du jeu.En revisitant Dawn of Sorrow, Portrait of Ruin et Order of Ecclesia, on se rend compte que ces trois titres, bien qu’appartenant à une même collection, ont chacun leur propre identité. Ils restent incroyablement plaisants à jouer, même après toutes ces années, confirmant qu’ils ont su conquérir la critique et les joueurs dès leur sortie.
Une collection soignée où l’art rencontre la nostalgie... et quelques frustrations
Dans la lignée des précédentes collections de Castlevania, comme l'Anniversary Collection et l'Advance Collection, Konami continue de nous gâter. Cette fois, en plus des jeux, ce sont des trésors cachés qui sont déterrés, sous forme d'œuvres d'art inédites et de scans des livrets d'instructions originaux. Ah, ces manuels ! Un véritable saut dans le passé pour ceux d'entre nous qui ont grandi en feuilletant ces petites merveilles d'illustrations et de conseils avant de lancer un jeu. Aujourd’hui supplantés par l’ère du numérique et l’abondance de guides en ligne, les voir réapparaître est un geste de préservation du patrimoine vidéoludique. Une touche vintage qui accompagne avec grâce les trois chapitres DS de la Dominus Collection.Sur le plan artistique, on peut dire que Dawn of Sorrow, Portrait of Ruin, et Order of Ecclesia ont eu droit à un lifting qui fait plaisir aux yeux. La musique, l’un des points forts de toute la série, a également été magnifiquement retravaillée. Pas de dénaturations ici, juste une touche moderne pour sublimer les compositions originales. Si vous êtes fan de la bande-son de Castlevania, préparez-vous à être à nouveau transporté dans cet univers gothique et envoûtant.Petite nouveauté bien pratique : la possibilité de rembobiner le temps. Un game over face à un boss trop coriace ? Pas de souci, un petit retour en arrière et hop, vous pouvez retenter votre chance. Mais attention, ne vous laissez pas trop tenter par cette fonctionnalité. Après tout, une bonne partie du charme de Castlevania réside dans la satisfaction d'obtenir ce foutu objet rare après des heures de grind. Heureusement, les puristes peuvent choisir de jouer sans cette aide, en s'en tenant aux points de sauvegarde originaux pour vivre une expérience aussi authentique (et frustrante) que possible.Du côté des graphismes, les jeux DS de cette collection surpassent largement leurs homologues GBA de la précédente collection. Même si M2 avait fait un bon boulot sur la Advance Collection, le passage du temps était encore visible. Ici, Portrait of Ruin et Order of Ecclesia se distinguent par une direction artistique qui tient toujours la route, même selon les standards actuels. Des décors variés, une multitude de détails visuels, et une atmosphère que seul Castlevania sait distiller. La refonte sonore, quant à elle, est tout aussi impressionnante, avec une bande-son qu’on peut même écouter dans le menu principal. Un véritable régal pour les oreilles.Côté jouabilité, évidemment, la Switch n’a pas les deux écrans de la DS. M2 a dû ruser en proposant plusieurs configurations. Si vous jouez en mode portable, ne vous attendez pas à une clarté optimale si vous optez pour le mode portrait. Voir deux écrans superposés sur une petite Switch peut vite virer à la migraine. Par contre, avec un bon gros téléviseur, l’expérience devient bien plus agréable. Après quelques essais, la configuration par défaut, avec l’écran principal à gauche et le tactile à droite, s’avère être la plus efficace dans la majorité des cas.Le menu principal, avec ses illustrations inédites, est un ajout esthétique qui vaut le détour. Pour les amateurs d’art et de raretés, c’est un pur plaisir. Et bien sûr, impossible de ne pas mentionner le travail effectué sur Haunted Castle. Bien que la version originale soit le maillon faible de la collection (un jeu d’arcade conçu pour vider vos poches, soyons honnêtes), M2 semble avoir pris un malin plaisir à revisiter cet opus. Résultat : une version rafraîchie qui, sans égaler les gloires DS, offre une expérience intrigante, un peu entre l’ancien et le moderne.En résumé, la Dominus Collection est une lettre d’amour à l’histoire de Castlevania. Entre respect des œuvres originales, révisions artistiques et ajouts paratextuels précieux, cette collection se déguste avec passion. Si certains choix de configuration sur Switch peuvent frustrer, le plaisir de retrouver ces classiques l’emporte largement.
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kimberlyhills · 1 month
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Come Undone (Presque Rien)
2000
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Lake Mungo (2008), Joel Anderson
Si vous aimez les films de fantômes, qu’ils soient états-uniens, japonais ou autre, vous devez sûrement les associer à un certain type de narration : celui de l’avant et de l’après. Si les spiritualités, leurs protagonistes et leurs motifs varient selon les pays, tous les films de fantôme semblent avoir un concept commun: un esprit venu perturber les vivants. De Shirley Jackson et ses fantômes suicidés, jusqu’à Hideo Nakata et ses enfants laissés pour morts en passant par James Wan et ses esprits errants, les motivations des fantômes varient selon les histoires que l’on se raconte. Il y a les méchants moches comme Freddy (Les Griffes de la Nuit), typiques des slashers années 80 et de leurs tueurs vengeurs et masqués. Il y a les enfants mystérieux dans les orphelinats, les âmes meurtries dans les escaliers et les murs des maisons tokyoïtes… certains fantômes cherchent la vengeance, d’autre l’apaisement, et toujours, dans toutes les histoires, il s’agit pour les protagonistes de comprendre qui est le fantôme, et ce qui l’empêche de reposer en paix, afin de le chasser s’il est mauvais, ou de le mener à au repos. De bons ressors narratifs, qui font des fantômes les symboles des peines irrésolues et des crimes impunis. Mais est-ce ainsi que la mort se présente à nous ? Est-ce ainsi que nous l’anticipons ? Ne sommes-nous pas hantés toute notre vie par la perspective de notre propre mort et par celle des autres ? Le fantôme comme esprit qui ne trouve pas le repos est finalement un récit de la mort qui, quoi que l’on aime dire de la portée morbide des films d’horreur, la tient à une distance assez sécurisée.
C’est pourquoi j’aimerais rendre hommage à Lake Mungo (2008, Joel Anderson). Des années 90 aux années 2010, entre les True Crime, les Found Footage, et les légendes urbaines, un certain type d’horreur a savamment brouillé la ligne entre fiction et réalité. Lake Mungo, pépite reconnue mais peu discutée des années 2000, appartient à la catégorie très spécifique des faux True Crime Documentaries, donc aux True Crime Mockumentaries (le Mockumentaire existant aussi hors de l’horreur, avec des classiques de la comédie comme This is Spinal Tap ou What We Do in the Shadows). Ce film australien, qui fait honneur à son cinéma de genre national particulièrement sombre et poisseux, raconte la disparition d’une jeune fille, Alice, à l’occasion d’une baignade. Après quelques temps, son corps noyé est retrouvé dans le lac, mais seul son père se charge d’aller le reconnaître, laissant le reste de la famille dans un doute inconsolable. C’est alors qu’Alice commence à apparaître sur des photos, dans des vidéos de surveillance, et la famille, forcée d’investiguer, découvre les secrets d’une jeune fille qu’ils croyaient connaître. Plus discret que les certains found footage devenus des classiques de l’horreur, Lake Mungo semble toutefois posséder une véritable réputation parmi les aficionado.as. Il semble particulièrement intéressant en ce moment, alors que le succès des podcast et plateformes de streaming a relancé l’engouement pour le True Crime Documentary, dont la popularité ne date pas d’hier et qui n’a jamais vraiment tari.
À première vue, Lake Mungo a tout du True Crime aguicheur: les lents travellings sur les photos, les transitions fondues, les entretiens glaçants… Pourtant le film n’a rien à voir avec le sanglant Savageland (2015, Phil Guidry, Simon Herbert, and David Whelan), ni le terrifiant Horror in the High Desert (2012, Dutch Marich), autres Mockumentaries plus récents. Étrangement sombre et mélancolique, il dénote par son peu de moments chocs. On en sort en se demandant presque si c’est vraiment fini, si c’est tout. Un sentiment assez approprié, car Lake Mungo est un film de deuil, de dépression, et même, allons-y carrément, de mort. Pas la mort mystère et résolution comme nous en parlions plus tôt, mais la mort latente, celle qui endeuille jusqu’à nos souvenirs les plus joyeux du défunt. Et contre toute attente, le True Crime se révèle être une forme tout particulièrement appropriée.
Le mystère central du film semblent d’abord être les apparitions du fantôme d’Alice. Mais très vite, la véracité de ces apparitions est remise en doute, et l’enquête se focalise sur les secrets de la jeune fille. Il devient évident que l’adolescente cachait une détresse que personne dans son entourage n’avait bien voulu déceler. L’incapacité des parents à comprendre que leur enfant a été violé par des proches devient discrètement mais sûrement, pour celleux qui veulent bien le voir, un sujet central. Le choc central du film est presque anticlimatique : on découvre que le fantôme noyé d’Alice lui était apparu avant sa mort. C’est là que Lake Mungo commence à briser le cycle classique du fantôme, et brouille la ligne entre le monde des morts et celui des vivants, proposant une vision originale des apparitions. Dans cette histoire, Alice vit comme un fantôme que personne ne remarque, son propre cadavre lui apparaît avant sa mort, puis son frère truque des photos pour la faire apparaître après sa disparition, bref, personne ne regarde au bon endroit et les fantômes ne sont jamais où on les attend. Le passé et le présent s’entremêlent et le regret surpasse la peur. Cette temporalité du deuil est mise en forme habilement grâce au choix approprié du True Crime, dont un des ressors narratifs les plus connus est l’interview: on y vit les événements après leur résolution, les protagonistes nous les racontent en appuyant sur leurs sentiments de peur, de surprise, de regret. Les détails de l’histoire sont révélés au compte goutte, rappelant sans cesse au spectateur.ice que l’histoire s’est déroulée sans lui. Maintenu en haleine, le.a spectateur.ice s’immerge dans un récit déjà résolu. Les personnes interviewées restent assises devant le même décor flou durant toute la durée du film et ne parlent que du défunt, limitant notre perception de leur réalité au drame qu’ils ont traversé. Par définition, le True Crime est donc un espace narratif d’une inquiétante étrangeté où passé et présent s’entremêlent, où les protagonistes n’existent qu’à travers le récit d’un seul événement tragique. Si ces outils narratifs ne servent généralement qu’à garantir la monté en tension d’une histoire mystérieuse et sanglante, dans Lake Mungo ils alimentent une diégèse où le regret régit tout, où une jeune fille que personne ne voyait se regardait déjà elle-même dans la mort, où les vivants ratent le fantôme qui leur apparaît tant ils sont occupés à en inventer d’autres. Lake Mungo révèle le True Crime comme un genre au potentiel hautement mélancolique.
Depuis le prétendu premier film d’horreur en found footage, le toujours aussi controversé Cannibal Holocaust (1980, Ruggero Deodato), les vraies-fausses histoires des années 90 à 2010, qui ont parfois véritablement berné leur public (le Projet Blairwitch a su en confondre beaucoup), ont infiltré les films jusque dans les circuits bien plus discrets et difficilement traçables de nos légendes urbaines. Est-ce une des raisons pour lesquelles l’Horreur de ces décennies nous a parue si proche de nos intimités, si palpable? Quoi qu’il en soit, le respect des amateur.ices pour Lake Mungo est une reconnaissance de la capacité qu’a eu Joel Anderson à raconter la dépression adolescente et déni adulte. Si chaque amateurice d’horreur a ses goûts et ses préférences, il me semble que quiconque invite les récits de mort dans son quotidien comme nous le faisons, saura apprécier la précision des sentiments qu’invoque ce film.
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cedebordement · 10 months
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Pourquoi la diminution de la pollution numérique nous concerne-t-elle autant qu'elle concerne Taylor Swift, Kylie Jenner ou Elon Musk
Vous êtes-vous déjà insurgé qu’on vous demande d’arrêter de voyager pour sauver la planète alors que le 1% le fait allègrement, sans se poser de question? Et si je vous disais que la pollution numérique, c’était vraiment l’affaire de tous, que la diffusion en continu est en fait aussi polluante que tous les avions du monde… seriez-vous tentés de me croire? Parce que c’est bien le cas.
Évidemment, il y a des nuances à faire. 
Cependant, c’est vrai que pour beaucoup, se faire demander d’arrêter de voyager au nom de l’écologie alors qu’on le fait déjà très peu, c’est une insulte. Après tout, l’empreinte carbone de la consommation des ultrariches équivaut plus ou moins aux émissions annuelles de 1000 à 2000 Canadiennes et Canadiens de la classe moyenne*.
Bien qu’on puisse se demander pourquoi on arrêterait de voyager quand Taylor Swift l’a fait 170 fois en sept mois et demi*, ou que Kylie Jenner ait pris un jet pour à peine une douzaine de minutes*, quand il s’agit de la pollution numérique, c’est un peu différent.
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Qu’est-ce que la pollution numérique?
Si vous pensiez encore que naviguer sur Internet, ça relevait presque de la magie, désolée de vous décevoir, mais on est loin de tout ça.
Prendre ses courriels, aller sur Facebook, magasiner en ligne (même si on n’achète rien au final), tout ça, ça pollue.
En fait, la pollution numérique, ça « désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques. » *
De la fabrication de nos terminaux en passant par le fonctionnement du réseau jusqu’au déploiement de la 5G, on pollue sur toute la ligne. Impossible de s’en sauver. 
D’ailleurs, « la circulation d’information sur Internet a un impact environnemental important. Son empreinte carbone est, entre autres, gonflée par les grandes quantités d’énergies fossiles utilisées pour alimenter les centres de données qui assurent cette circulation. » * Ça, c’est valide pour le travail, les divertissements et les autres activités. Encore une fois, on ne s’en sauve pas.
Un mystère incalculable? Pas vraiment…
Quand on lit dans Le Soleil que « les émissions de CO2 dues au stockage de données, mais surtout à cause du streaming, sont en passe de dépasser les émissions de CO2 de l’aviation civile au niveau planétaire », difficile de faire la sourde oreille par la suite.
Évidemment, tout n’est pas noir ou blanc. L’article ci-haut mentionné termine en rectifiant que « Les émissions de GES du Web sont un peu inférieures à celles de l’aviation civile, mais cela reste assez comparable. Cependant, ces émissions sont stables depuis quelques années, voire en recul dans plusieurs pays, et ce malgré les quantités de données de plus en plus grandes qui circulent. »
Que celui qui n’a jamais streamé, voire binge-streamé devrais-je dire, lance la première pierre. De par notre mode de vie, nous sommes tous responsables de cette pollution numérique, et il serait bien temps que l’on arrête de se mettre la tête dans le sable si on veut s’améliorer.
On ne peut plus attendre après les autres 
Vincent Brousseau-Pouliot écrivait dans La Presse du 30 novembre 2023 qu’ « un argument populaire chez les climato-résignés au Québec : ça ne donne rien de faire des efforts pour la planète tant que la Chine, le plus grand pollueur au monde, n’en fait pas. »
C’est drôle, ça ressemble à l’argument abordé au début de ce billet, soit que ça serait difficile d’arrêter de voyager en avion alors que les ultrariches le font continuellement.
L’excuse pour réduire sa pollution numérique, ça sera laquelle? Que c’est la faute de la société? Que le droit à la connexion en est un fondamental? On n’a plus le temps de jeter notre dévolu ailleurs, ni dans la cour de Taylor Swift ni dans celle de la société. 
Tout le monde doit mettre du sien et c’est urgent, surtout quand les solutions sont étudiées et connues de tous. Votre curiosité intellectuelle et la mienne peuvent s’y étendre, c'est garanti. 
Les pistes de solution sont multiples. Greenpeace nous suggère d’une part d’allonger la durée de vie des équipements informatiques, mais aussi de limiter la très haute définition qui incite à faire l’acquisition d’écrans plus grands, plus complexes, qui demandent plus d’énergie.
Hydro-Québec, elle, nous informe que un centre de données de 100 GWh déployé au Québec évite l’émission de plus de 40 000 tonnes de GES comparativement à une installation semblable ailleurs comme à Toronto ou en Virginie. 
Évidemment, ça, ce n’est que de l’information pour nos gouvernements. Toujours selon Hydro, concrètement, on peut correspondre par texto plutôt que par courriel, choisir de faire des audioconférences plutôt que des appels vidéos, écouter nos séries et nos films sur un ordinateur portable plutôt que sur un téléviseur intelligent ou un téléviseur combiné à une console de jeu, etc.
Quand je disais qu’il suffisait que d’un peu de curiosité intellectuelle…
Pour aller plus loin
Brousseau-Pouliot, V. (2023, 30 novembre). Qui pollue le plus, un Chinois ou un Québécois? La Presse. https://www.lapresse.ca/dialogue/chroniques/2023-11-30/un-graphique-qui-dit-tout/qui-pollue-le-plus-un-chinois-ou-un-quebecois.php 
Clermont-Goulet, J.-M. (2022, 20 juillet). Kylie Jenner critiquée pour avoir utilisé son jet privé pour un vol de 12 minutes. TVA Nouvelles. https://www.tvanouvelles.ca/2022/07/20/kylie-jenner-critiquee-pour-avoir-utilise-son-jet-prive-pour-un-vol-de-12-minutes
Cliche, J.-F. (2020, 7 janvier). Vérification faite: le streaming, aussi polluant que tous les avions du monde? Le Soleil. https://www.lesoleil.com/2020/01/08/verification-faite-le-streaming-aussi-polluant-que-tous-les-avions-du-monde-7acb2bf064ed0ba0d6b6bdb6b9e3f13d/
Cover Media. (2022, 1 août). Taylor Swift qualifiée de « plus grand pollueur de CO2 parmi les célébrités ». Journal de Montréal. https://www.journaldemontreal.com/2022/08/01/taylor-swift-qualifiee-de-plus-grand-pollueur-de-co2-parmi-les-celebrites-1
Greenpeace. (2023, 4 décembre). La pollution numérique, qu’est-ce que c’est? La pollution numérique - Greenpeace. https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/
Hydro-Québec. (2023, 4 décembre). Diminuer la pollution numérique, c’est possible. Notre Énergie en Commun. https://www.hydroquebec.com/a/decarboner.html
Pratte, C. (2032, 23 février). Le billet vert : cinq statistiques sur la pollution des ultra-riches. Iris. https://iris-recherche.qc.ca/blogue/inegalites/pollution-ultra-riches/
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