#postmodernité
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"C’est la base qu’est vermoulue, qu’étant bâtie sur l’espoir, ils en veulent plus du tout de l’espoir, ça ressemble trop aux courants d’air, ils veulent du "tout de suite et confort". C’est plus des hommes de Légende, c’est plus des imaginatifs, c’est des hommes de la mécanique."
Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps, 1941.
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Quelqu’un qui veut "sauver la planète", se dit favorable à "l’envoi d’armes à l’Ukraine", à "l’éducation sexuelle pour les enfants", parle d’"empreinte carbone", etc. ne perdez pas votre temps à argumenter, c’est un possédé… le discours dominant est le démon de la postmodernité.
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« Dans un monde qui a atteint les plus hauts degrés de dissolution imaginables, il devient essentiel que l'homme qui souhaite survivre au milieu de tant de ruines sache quelles attitudes existentielles il devrait adopter pour ne pas succomber dans le marasme avilissant, déracinant et déchirant auquel la modernité et la postmodernité cherchent à l'entraîner. Sans aucun doute, ce sont les attitudes propres à l’Homme de la Tradition qui représentent l'antidote idéal face aux dynamiques dissolvantes des temps présents. »
Eduard Alcántara
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Plaire et toucher. Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Dans ces textes, Gilles Lipovetsky traite de l’évolution des mœurs et des mentalités. Son travail porte sur l’hyperindividualisme. Dans plaire et toucher Gilles Lipovetsky porte un regard bienveillant sur la société de consommation et le “toujours plus”. D’autre optant pour le catastrophisme du consumérisme qui donnerait lieu à un abrutissement culturel. Aussi il dépeint la postmodernité par le souci de séduire, bien que cela ait toujours existé, dans la postmodernité chacun devient libre d'interpréter à sa façon. Le développement de l'individualisme, induit par le “plaire et toucher” de Racine, devient une exigence et non une simple règle de représentation. Une simple représentation devient alors une exigence qu'est la fabrication de désirs. On peut retrouver ce phénomène partout tant ils s'infiltrent en remplaçant tous cadres et règles traditionnels. Lipovetsky ne se contente pas d’un descriptif apocalyptique de la société de séduction mais permet une personnalisation. Chacun garde son esprit critique, rationalise ses choix et fait sa/la part des choses. L’auteur nous montre que la séduction et l’individualisme n’est pas mal, et que l'hyperindividualisme ne débouche pas que sur la création d’une société superficielle. Il veut dire que l’individualisme malgré certains défauts n’empêche pas la profondeur des liens. Cependant céder à ce règne de la séduction n’est pas une fatalité, on a le droit de ne pas y participer. On doit néanmoins garder en tête que la séduction est majoritaire et régit la société. Rien n'échappe à cette logique de séduction même chez ceux qui veulent s’en éloigner.
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Compte rendu du texte plaire et toucher. Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Paragraphe 1:
Gilles Lipovetsky s'intéresse depuis une trentaine d'années à l'évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs, et à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Ces travaux portent sur l'hyper individualisme ( sorte d'individualisme « nouvelle formule »). Dans l'ouvrage plaire et toucher, cette postmodernité qui est tendue vers la consommation et le « toujours plus » est considérée avec un regard bienveillant. Gilles Lipovetsky n´optent pas pour les postures catastrophiques qui voient dans le consumérisme débridé un abrutissement culturel.
Paragraphe 2 :
La postmodernité se caractérise par le souci de séduire. Si les rituels de séduction ont toujours existé mais sont toujours restreint par des obligations collectives - dans la postmodernité tout le monde est libre de les interpréter à sa manière. Le « plaire et toucher » cher à sa Racine qui se développe avec l'individualisme n'est plus seulement une règle de représentation, mais une exigence permanente de fabrication de désir(s) qui s'infiltre partout tout en remplaçant tous cadres et règles traditionnelles.
Paragraphe 3 :
L'approche de Lipovetsky qui n'est pas uniquement descriptive. Elle n'opte pas non plus pour une vision apocalyptique de la séduction ( que certains considèrent comme synonyme d'uniformisation, d'infantilisation, de souffrance, d'addiction, d'aliénation…). Au contraire, elle permet une personnalisation. Les consommateurs - qui savent rationaliser leur choix, faire la part des choses, etc. - gardent leur esprit critique.
Paragraphe 4 :
L'hyperindividualisme, s'il amène une part de malaise, ne débouche cependant pas forcément sur une sociabilité superficielle. Par ailleurs, si la société de séduction amène son lot de désarroi, Lipovetsky ne bascule pas dans le moralisme qui consiste à dire que la séduction et l'individualisme : c'est mal. L'individualisme n'empêche pas la profondeur des liens.
Paragraphe 5 :
Ceux qui aspirent à résister à ce règne de la séduction ont le droit. Ils doivent néanmoins garder en tête que la séduction règne en maître. Même ceux qui veulent construire une société plus humaine n'échappent pas à cette logique de la séduction.
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Occ!dent¡té & Hum@n¡érisme
Toutes les idées de progrès, toutes les idées de l'humanisme libéral et social ont pris du plomb dans l'aile. Triomphent aujourd'hui à l'échelle mondiale les courants de pensée les plus régressifs, les plus hostiles à la modernité et à l'universalisme.
C’est une bien curieuse époque que celle où nous vivons, une époque où s’entrechoquent et coexistent médiévalisme et postmodernité, mondialisation et tribalisme, avancées technologiques fulgurantes et rémanence des haines et superstitions ancestrales. Notre époque est celle des nanotechnologies, du télescope Hubble, du décodage du génome humain, mais aussi celle où continuent de prospérer les…
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https://www.unherautdansle.net/moralite-et-securalisme/
Moralité et sécuralisme ( reprise du texte de Pascal Denault 2011)
« Une des caractéristiques de la postmodernité est de définir la moralité à partir de principes immanents… »
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"Les crises climatique et somatopolitique (dont la pandémie fait partie) exacerbent le 'décalage' entre 'notre capacité à représenter et notre capacité à produire', entre les conventions de perception et les appareils de production de la vérité (discours sociaux, scientifiques, médiatiques...), entre le désir et la capacité d'agir dans le monde. Dysphoria mundi est ce qui vient après Auschwitz et Hiroshima. Dysphoria mundi est ce qui vient après la fin de l'Histoire, après la postmodernité et la fragmentation des grands récits, après Srebrenica, après le Rwanda, après Alep, après les conflits armés au Guatemale, en Colombie... Dysphoria mundi est ce qui vient après les massacres en Ukraine... Dysphoria mundi est la forme que prend la subjectivité politique lorsqu'elle reste suspendue entre la rupture du seuil de perception de la modernité pétro-sexo-raciale et l'émergence de la conscience d'un dehors par rapport à l'épistémologie dominante. Ce décentrement annonce déjà la possibilité d'une mutation de la perception dans laquelle la destruction de la planète ou l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendraient des événements éthiques perceptibles et donc évitables. Un jour l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendra un événement éthique perceptible et donc insupportable — aussi insupportable que nous semblent aujourd'hui les rituels cannibales ou le bûcher des sorcières de l'Inquisition."
— Dysphoria mundi p.281-282, Paul B. Preciado
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Compte rendu sur l'oeuvre : "plaire et toucher" rédigé par Gilles Lipovetsky
constats de Lipovetsky sur la société de séduction, et plus particulièrement sur les phénomènes de la
postmodernité.
Cette période où la séduction marque un réel tournant en s'infiltrant dans notre quotidien pour
devenir un marqueur majeur de notre fonctionnement.
Dans un premier temps le texte s'intéresse à l'analyse de l'hyper-individualisme, conséquence de la
société de séduction. Par la séduction, nous sommes conditionné.es pour servir le système. Nos
intérêts se recentrent sur nous et non plus sur un intérêt commun. Lipovetsky cherche à aborder le
sujet d'un point de vue relativement neutre voir bienveillant par rapport à des auteurs comme Lasch
ou Muray qui abordent la question avec un regard plus pessimiste.
Lipovetsky constate de nombreux phénomènes modernes issus de la question de la séduction dans la
société. Celle-ci s'est installée dans notre quotidien et influence de nombreux choix que nous
faisons. Elle nous influence et oriente nos rencontres, nos goûts, nos envies... L'auteur rappelle
quand même que nous sommes des Êtres rationnels et conscients. Si notre rencontre tourne autour
d'un biais sociétal prédéfini, nous sommes libres de nous en emparer ou non. Il parle de liens faibles
ou profonds pour définir l'issue de nos relations.
Par la suite dans le texte, l'auteur s'attarde sur ceux qui cherchent à approfondir ou à se détacher des
gestes très codifiés, pour nourrit par exemple ses liens " profonds". Il souligne que de son point de
vue un peu défaitiste, ils feront face à un combat. Il est compliqué de s'interposer à la société de
séduction quand plaire et toucher sont au cœur de tout notre système.
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Compte rendu sur l'oeuvre : "plaire et toucher" rédigé par Gilles Lipovetsky
Dans son texte sur l’essai de Gilles Lipovetsky, Jean-Louis Schlegel nous fait part des idées et constats de Lipovetsky sur la société de séduction, et plus particulièrement sur les phénomènes de la postmodernité. Cette période où la séduction marque un réel tournant en s'infiltrant dans notre quotidien pour devenir un marqueur majeur de notre fonctionnement. Dans un premier temps le texte s'intéresse à l'analyse de l'hyper-individualisme, conséquence de la société de séduction. Par la séduction, nous sommes conditionné.es pour servir le système. Nos intérêts se recentrent sur nous et non plus sur un intérêt commun. Lipovetsky cherche à aborder le sujet d'un point de vue relativement neutre voir bienveillant par rapport à des auteurs comme Lasch ou Muray qui abordent la question avec un regard plus pessimiste. Lipovetsky constate de nombreux phénomènes modernes issus de la question de la séduction dans la société. Celle-ci s'est installée dans notre quotidien et influence de nombreux choix que nous faisons. Elle nous influence et oriente nos rencontres, nos goûts, nos envies… L'auteur rappelle quand même que nous sommes des Êtres rationnels et conscients. Si notre rencontre tourne autour d'un biais sociétal prédéfini, nous sommes libres de nous en emparer ou non. Il parle de liens faibles ou profonds pour définir l'issue de nos relations. Par la suite dans le texte, l'auteur s'attarde sur ceux qui cherchent à approfondir ou à se détacher des gestes très codifiés, pour nourrit par exemple ses liens " profonds". Il souligne que de son point de vue un peu défaitiste, ils feront face à un combat. Il est compliqué de s'interposer à la société de séduction quand plaire et toucher sont au cœur de tout notre système.
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"Ils savent que la culture produit des codes, que ces codes produisent un comportement, que ce comportement est un langage, et que, dans une période de l’histoire où le langage verbal est complètement conventionnel et vide (technicité), le langage du comportement (physique et mimique) a une importance décisive."
Pier Paolo Pasolini, Ecrits corsaires, trad. Philippe Guilhon, 1976.
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Intemporelle actualité de la lutte
(reprise)
"Car pour nous la lutte n’est pas contre le sang et la chair mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les cosmocrates - Kosmokratoras - de ce monde de ténèbres et contre les esprits mauvais qui sont dans les cieux." (Paul de Tarse, mort vers 67 à Rome)
Les "cosmocrates" et les "esprits mauvais qu’il y a dans les cieux", si nous les transposons dans le monde d'aujourd'hui, comment ne les reconnaîtrions-nous pas comme le discours des "actualités", des médias, des gouvernements, des réseaux… qui nous tombent littéralement dessus, auxquels nous ne pouvons échapper, desquels nous sommes quotidiennement submergés, à travers lesquels perce une obscure volonté de nous signifier comme sujets?
C’est là que la psychanalyse, lorsqu'elle est correctement appréhendée (ce qui est rarement le cas, sa structure étant radicalement adverse à celle du Discours Capitaliste, qui s’est substitué au Discours du Maître…) la psychanalyse authentique, de Freud et de Lacan, est une clinique du discours et un discours, ce terme de "discours" étant à entendre dans sa stricte acception lacanienne, à savoir que le sujet de l’inconscient ne parle pas, il est parlé, et c’est par là qu’il s’appréhende, ce qui implique que ce n'est pas le sujet qui tient un discours, mais bien que chaque discours recèle logiquement la place (qui conditionne le désir et la jouissance) de son sujet...
Pour illustrer notre propos en le ramenant au plan social et spectaculaire, notamment par une réactualisation du mot de Debord, il semble bien qu’en deux générations, le spectacle aura supplanté la vie en se substituant à l'idée même de lutte…
La caste des médiocrates au pouvoir, des politiciens professionnels de la gauche à la droite sans exception notable des extrêmes et du centre, a consolidé son empire sur les sujets du discours dominant par l'emploi d'une langue simplifiée, binaire, proche du modèle informatique.
L'emploi de cette novlangue, hégémonique dans les médias, rend incapable l'accès à la dialectique et donc à la pensée.
Ce qui caractérise les signifiants de la postmodernité (développement durable, biodiversité, énergies renouvelables, commerce équitable, islamophobe, antisémite, homophobe, terrorisme, pour tous, mansplain, queer, bashing, crise, réalité augmentée, troller, flooder, bio, genre, Charlie, antivax, complotiste, réchauffement climatique, bla-bla-bla...) c'est qu'ils sont sans connecteur logique complexe, ce qui les rend péremptoires et inappropriés à l’art de la nuance, du paradoxe et de la contradiction qui permettent de nommer, mais aussi de concevoir des stratégies sur la progression et la confusion des forces au sein d’un combat.
Lutter aujourd’hui, c’est d'abord refuser la langue du spectacle, ne pas renoncer à nommer la complexité, renouer avec la dialectique que le spectacle n’a de cesse d’éclipser par sa fascination imaginaire.
L’action aujourd’hui ne consiste pas à prendre les armes et à descendre dans la rue, c'est trop tôt ou trop tard.
L'action aujourd’hui c'est de faire passer des textes de main en main, pour raviver le style, affûter le goût, développer la sensibilité, affiner le jugement, se donner les moyens de nommer avec précision les assauts, les contournements, les frappes, les retraites, les conquêtes, les victoires, les défaites...
Nous ne savons plus parler, nos lèvres sont sèches et les mots sont déjà morts avant de passer la barrière de nos dents.
Apprendre à parler c'est d'abord apprendre à lire, et puis écrire, et aussi dessiner, composer comme on aiguise une lame, comme on répète des enchaînements pieds-poings, apprendre à parler c'est apprendre à se battre.
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"La postmodernité ne se contente pas d'emprunter à la modernité son intolérance à l'égard de la Tradition, elle l'exacerbe encore en la transformant en parodie agressive et en pur satanisme. Le critère du « développement » et de la « démocratie » consiste désormais à adopter les attitudes et les valeurs du mondialisme postmoderne. Seul est considéré comme « scientifique » ce qui est basé sur l'idéologie du genre, la reconnaissance des droits des minorités de toutes sortes, le rejet de toute identité, y compris l'identité individuelle, et la transitologie, qui est toutefois comprise comme le passage de la modernité à la postmodernité."
Alexandre Douguine, Katehon.com (2024)
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Plaire et toucher Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Dans l’ouvrage Plaire et Toucher, Gilles Lipovetsky traite sur l’hyper-individualisme qui tend vers la consommation et le toujours plus. Il aborde ce sujet avec bienveillance loin des discours catastrophistes qui considère le consumérisme comme un abrutissement culturel.
Cette postmodernité est caractérisée par le besoin de séduire. Les rituels de séduction existent depuis la nuit des temps mais on était restreints par des obligations collectives. Dans la postmodernité, chacun est libre de les interpréter à sa façon. Le plaire est toucher cher à Racine se développant avec l’individualisme est passé d’une règle de représentation à une exigence constante de fabrication du désir s’immiscent partout et remplacent le traditionalisme.
Si certains considèrent la séduction comme synonyme d’uniformisation, d’infantilisations, d’addiction, de souffrance et d’aliénation, l’approche de Lipovetsky permet une personnalisation. Les consommateurs sont capables de rationaliser leur choix, faire la part des choses, etc et garde leur esprit critique.
L’hyper-individualisme n’est pas toujours synonyme de sociabilité superficielle. De plus si la société de séduction amène son lot de désarrois, Lipovetsky n’opte pas pour un discours moralisateur car l’individualisme n’est pas un frein à la profondeur des liens.
Ceux souhaitent résister au règne de la séduction doivent tout de même se rappeler que la séduction règne en maître.
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COMPTE RENDU N°1
Gilles Lipovetsky est un essayiste, notamment auteur de Plaire et toucher. Essai sur la société de séduction. Dans cet essai il s’intéresse à l’évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs, lui permettant d’analyser la signification de ces phénomènes sociaux. Ses travaux portent sur l’hyper-individualisme dans lequel il traite des conséquences de la surconsommation qui envahit les foyers. Loin des propos alarmistes qui sont largement propagés, Gilles Lipovetsky pose un regard bienveillant sur les changements qui apparaisse depuis les dernières années.
Dans son essai il caractérise un nouveau phénomène de la postmodernité qui se traduit par le souci de séduire. Pour Gilles Lipovesky se changement drastique de la conception même de la séduction, est dû à l’avènement de l’hyper-individualisme au sein de la société. La séduction s’impose alors comme un facteur majeur de notre quotidien, fessant disparaitre la codification qui régner depuis des siècles, pour donner place à notre propre interprétation de celle-ci. L’approche de Gilles Lipovetsky permet de s’ouvrir vers divers champs de vison en lien avec la séduction, il n’y apporte pas une nouvelle vision dite apocalyptique mais tente justement d’avoir une approche davantage centrée sur les envies profondes de la société. De sa vision il en ressort que le désir ne nous dompte pas, au contraire notre esprit critique reste intact, nous permettant une personnalisation de nos envies. Il conscientise l’idée qu’effectivement l’hyper-individualisme amène à une part de malaise. Il décrit notamment la réalité comme étant « aussi cruelle que paradoxale » créant chez certains des troubles divers. Néanmoins ce mal-être généralisé n’est pas forcément synonyme de cassure sociale débouchant sur des liens superficiels.
L’hyper-individualisme s’impose clairement comme un tournant dans notre postmodernité. Il fragile notre société notamment par le développement du règne de la séduction qui tente de nous formater. Gilles Lipovetsky tente de désamorcer dans son essai cette vision en apportant un regard non alarmiste. Cependant il met en évidence que la séduction reste un facteur bien ancré dans les mentalités et qu’il sera compliqué, voire impossible d’y échapper.
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compte Rendu, Plaire et Toucher, de Gilles Lipovetsky :
Dans l’essai plaire et toucher, Gilles Lipovetsky analyse notre société d’hyper-individualisme. Depuis de nombreuses années, il étudie l'évolution des mentalités. Avec un regard bienveillant, G. Liposvetsky montre qu’aujourd’hui le “ toujours plus “ et la sur consommation est une constante dans notre société.
Vouloir être séduit est ubiquiste dans le phénomène de postmodernité. En effet, la séduction est un marqueur majeur des sociétés hypermodernes. Contrairement au passé ou la séduction est restreinte par les différences de classes sociales et de rangs. Dans cette société, chacun est libre de définir sa manière de plaire, l’individualisme et le désir permanent de cette postmodernité cassent les normes et les règles traditionnels de la séduction.
Gilles Lipovetsky exprime que notre société est souvent critiquée sur l’hyper individualisme vu comme une vision atroce d'uniformisation, d'infantilisation universelle, d'addiction aux achats (inutiles) et de souffrance.Et au contraire une personnalisation de notre monde.
En effet, “ni la manipulation ni l’aliénation ne sont absentes de l’hyper-individualisme de la séduction. “ (extrait de Plaire et toucher de Gilles Lipovetsky) . M. Lipovetsky rappelle que tous ces phénomènes qui existent vont de pair avec une forte personnalisation, le calcul des consommateurs qui savent rationaliser leurs choix, permet de renoncer, épargner, économiser, comparer, diversifier, profiter sans se frustrer.
Dans ce paragraphe, Gilles Lipovetsky démontre que notre société n’est pas forcément superficielle, que des liens profonds existent, que la sociabilité est encore réelle. Il détourne le moralisme s’écartant des préjugés que la séduction et l'individualisme est mauvais.
Gilles Lipovetsky prouve que la séduction règne sur cette société de modernité, que malgré résistance, l’humain n'échappe pas à cette logique de séduction.
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