#postmodernité
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raisongardee · 3 months ago
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"C’est la base qu’est vermoulue, qu’étant bâtie sur l’espoir, ils en veulent plus du tout de l’espoir, ça ressemble trop aux courants d’air, ils veulent du "tout de suite et confort". C’est plus des hommes de Légende, c’est plus des imaginatifs, c’est des hommes de la mécanique."
Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps, 1941.
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christian-dubuis-santini · 3 months ago
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Quelqu’un qui veut "sauver la planète", se dit favorable à "l’envoi d’armes à l’Ukraine", à "l’éducation sexuelle pour les enfants", parle d’"empreinte carbone", etc. ne perdez pas votre temps à argumenter, c’est un possédé… le discours dominant est le démon de la postmodernité.
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aurevoirmonty · 3 months ago
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« Dans un monde qui a atteint les plus hauts degrés de dissolution imaginables, il devient essentiel que l'homme qui souhaite survivre au milieu de tant de ruines sache quelles attitudes existentielles il devrait adopter pour ne pas succomber dans le marasme avilissant, déracinant et déchirant auquel la modernité et la postmodernité cherchent à l'entraîner. Sans aucun doute, ce sont les attitudes propres à l’Homme de la Tradition qui représentent l'antidote idéal face aux dynamiques dissolvantes des temps présents. »
Eduard Alcántara
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bhb-equanimitimmarcescible · 9 months ago
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Occ!dent¡té & Hum@n¡érisme
Toutes les idées de progrès, toutes les idées de l'humanisme libéral et social ont pris du plomb dans l'aile. Triomphent aujourd'hui à l'échelle mondiale les courants de pensée les plus régressifs, les plus hostiles à la modernité et à l'universalisme.
C’est une bien curieuse époque que celle o�� nous vivons, une époque où s’entrechoquent et coexistent médiévalisme et postmodernité, mondialisation et tribalisme, avancées technologiques fulgurantes et rémanence des haines et superstitions ancestrales. Notre époque est celle des nanotechnologies, du télescope Hubble, du décodage du génome humain, mais aussi celle où continuent de prospérer les…
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christophe76460 · 11 months ago
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https://www.unherautdansle.net/moralite-et-securalisme/
Moralité et sécuralisme ( reprise du texte de Pascal Denault 2011)
« Une des caractéristiques de la postmodernité est de définir la moralité à partir de principes immanents… »
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lapenseedehors · 1 year ago
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"Les crises climatique et somatopolitique (dont la pandémie fait partie) exacerbent le 'décalage' entre 'notre capacité à représenter et notre capacité à produire', entre les conventions de perception et les appareils de production de la vérité (discours sociaux, scientifiques, médiatiques...), entre le désir et la capacité d'agir dans le monde. Dysphoria mundi est ce qui vient après Auschwitz et Hiroshima. Dysphoria mundi est ce qui vient après la fin de l'Histoire, après la postmodernité et la fragmentation des grands récits, après Srebrenica, après le Rwanda, après Alep, après les conflits armés au Guatemale, en Colombie... Dysphoria mundi est ce qui vient après les massacres en Ukraine... Dysphoria mundi est la forme que prend la subjectivité politique lorsqu'elle reste suspendue entre la rupture du seuil de perception de la modernité pétro-sexo-raciale et l'émergence de la conscience d'un dehors par rapport à l'épistémologie dominante. Ce décentrement annonce déjà la possibilité d'une mutation de la perception dans laquelle la destruction de la planète ou l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendraient des événements éthiques perceptibles et donc évitables. Un jour l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendra un événement éthique perceptible et donc insupportable — aussi insupportable que nous semblent aujourd'hui les rituels cannibales ou le bûcher des sorcières de l'Inquisition."
— Dysphoria mundi p.281-282, Paul B. Preciado
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soulthom · 3 years ago
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La postmodernité en art n’est pas à confondre nécessairement avec la postmodernité, au contraire, elle peut parfois l’exprimer.
La postmodernité n’est qu’un passé repassant indéfiniment en même temps que son échec. Idem pour l’avenir.
Mais qu’en reste-t-il, de l’avenir ? L’imposture du présent, que le postmodernisme voudrait escamoter. Une intelligence sans pensée, qui n’est qu’une habileté rémunératrice, poison et trompe-l’œil de notre époque, qui ne s’engage dans aucune direction, ne fait que « bien son boulot », est stupidité, escroquerie : elle prend, même vole, une place qui pourrait très bien être prise par d’autres, tout aussi capables (qui comprennent qu’ils ne peuvent jouer à cette guerre de positions sans s’y perdre !), mais dont le « boulot » ne serait pas uniquement de condensation. Quand bien même elle peut être fort instructive et nous apprendre des choses passionnantes, son effacement est suspect et cache mal son calcul : ratisser large.
Mais sans le simulacre de la rage même, ou de l’ « insoumission » etc., bref son aspect politique (paradoxalisme : néo-féminisme, néo- gauche etc.), où l’on prétend scandaleusement par exemple nous faire confondre la « lutte contre (pour) l’exclusion » (caritativisme), dont ne jouissent vraiment que les dominants (en passant par l’Abbé Pierre & Co) avec l’engagement (avec appui « historique » des brouillades néo-paulino-maoïstes), la postmodernité ne serait rien encore !
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ms-myself · 4 years ago
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Que serait aujourd'hui un objet qui ne se proposerait pas dans les deux dimensions du discours et de l'image (publicité) et d'une gamme de modèles (le choix) ? Il serait psychologiquement inexistant. De même, que seraient les citoyens modernes si les objets et les produits ne leur étaient offerts dans la double dimension du choix et de la publicité ? Ils ne seraient pas libres.
Le système des objets, Jean Baudrillard
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idealconservateur · 3 years ago
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Sourire après la catastrophe avec Jean Baudrillard
La publication, aux Presses universitaires de France (PUF), d’une sélection d’entretiens accordés par Jean Baudrillard (1929-2007) entre 1968 et la fin de sa vie est une bonne occasion de lire autrement ce penseur si peu universitaire. L’entretien (ou la conversation) est un exercice qui convient plutôt bien à son cheminement intuitif et expérimental et qui complète son œuvre davantage qu’il ne la vulgarise. Les saillies de Baudrillard sont d’autant plus jouissives qu’elles demeurent pertinentes quand il s’agit d’interpréter des phénomènes actuels.
philitt.fr
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baptistetheailler · 2 years ago
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Plaire et toucher. Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Dans ces textes, Gilles Lipovetsky traite de l’évolution des mœurs et des mentalités. Son travail porte sur l’hyperindividualisme. Dans plaire et toucher Gilles Lipovetsky porte un regard bienveillant sur la société de consommation et le “toujours plus”. D’autre optant pour le catastrophisme du consumérisme qui donnerait lieu à un abrutissement culturel. Aussi il dépeint la postmodernité par le souci de séduire, bien que cela ait toujours existé, dans la postmodernité chacun devient libre d'interpréter à sa façon. Le développement de l'individualisme, induit par le “plaire et toucher” de Racine, devient une exigence et non une simple règle de représentation. Une simple représentation devient alors une exigence qu'est la fabrication de désirs. On peut retrouver ce phénomène partout tant ils s'infiltrent en remplaçant tous cadres et règles traditionnels. Lipovetsky ne se contente pas d’un descriptif apocalyptique de la société de séduction mais permet une personnalisation. Chacun garde son esprit critique, rationalise ses choix et fait sa/la part des choses. L’auteur nous montre que la séduction et l’individualisme n’est pas mal, et que l'hyperindividualisme ne débouche pas que sur la création d’une société superficielle. Il veut dire que l’individualisme malgré certains défauts n’empêche pas la profondeur des liens. Cependant céder à ce règne de la séduction n’est pas une fatalité, on a le droit de ne pas y participer. On doit néanmoins garder en tête que la séduction est majoritaire et régit la société. Rien n'échappe à cette logique de séduction même chez ceux qui veulent s’en éloigner.
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raisongardee · 8 months ago
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"Ils savent que la culture produit des codes, que ces codes produisent un comportement, que ce comportement est un langage, et que, dans une période de l’histoire où le langage verbal est complètement conventionnel et vide (technicité), le langage du comportement (physique et mimique) a une importance décisive."
Pier Paolo Pasolini, Ecrits corsaires, trad. Philippe Guilhon, 1976.
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christian-dubuis-santini · 6 months ago
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Intemporelle actualité de la lutte
(reprise)
"Car pour nous la lutte n’est pas contre le sang et la chair mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les cosmocrates - Kosmokratoras - de ce monde de ténèbres et contre les esprits mauvais qui sont dans les cieux." (Paul de Tarse, mort vers 67 à Rome)
Les "cosmocrates" et les "esprits mauvais qu’il y a dans les cieux", si nous les transposons dans le monde d'aujourd'hui, comment ne les reconnaîtrions-nous pas comme le discours des "actualités", des médias, des gouvernements, des réseaux… qui nous tombent littéralement dessus, auxquels nous ne pouvons échapper, desquels nous sommes quotidiennement submergés, à travers lesquels perce une obscure volonté de nous signifier comme sujets?
C’est là que la psychanalyse, lorsqu'elle est correctement appréhendée (ce qui est rarement le cas, sa structure étant radicalement adverse à celle du Discours Capitaliste, qui s’est substitué au Discours du Maître…) la psychanalyse authentique, de Freud et de Lacan, est une clinique du discours et un discours, ce terme de "discours" étant à entendre dans sa stricte acception lacanienne, à savoir que le sujet de l’inconscient ne parle pas, il est parlé, et c’est par là qu’il s’appréhende, ce qui implique que ce n'est pas le sujet qui tient un discours, mais bien que chaque discours recèle logiquement la place (qui conditionne le désir et la jouissance) de son sujet...
Pour illustrer notre propos en le ramenant au plan social et spectaculaire, notamment par une réactualisation du mot de Debord, il semble bien qu’en deux générations, le spectacle aura supplanté la vie en se substituant à l'idée même de lutte…
La caste des médiocrates au pouvoir, des politiciens professionnels de la gauche à la droite sans exception notable des extrêmes et du centre, a consolidé son empire sur les sujets du discours dominant par l'emploi d'une langue simplifiée, binaire, proche du modèle informatique.
L'emploi de cette novlangue, hégémonique dans les médias, rend incapable l'accès à la dialectique et donc à la pensée.
Ce qui caractérise les signifiants de la postmodernité (développement durable, biodiversité, énergies renouvelables, commerce équitable, islamophobe, antisémite, homophobe, terrorisme, pour tous, mansplain, queer, bashing, crise, réalité augmentée, troller, flooder, bio, genre, Charlie, antivax, complotiste, réchauffement climatique, bla-bla-bla...) c'est qu'ils sont sans connecteur logique complexe, ce qui les rend péremptoires et inappropriés à l’art de la nuance, du paradoxe et de la contradiction qui permettent de nommer, mais aussi de concevoir des stratégies sur la progression et la confusion des forces au sein d’un combat.
Lutter aujourd’hui, c’est d'abord refuser la langue du spectacle, ne pas renoncer à nommer la complexité, renouer avec la dialectique que le spectacle n’a de cesse d’éclipser par sa fascination imaginaire.
L’action aujourd’hui ne consiste pas à prendre les armes et à descendre dans la rue, c'est trop tôt ou trop tard.
L'action aujourd’hui c'est de faire passer des textes de main en main, pour raviver le style, affûter le goût, développer la sensibilité, affiner le jugement, se donner les moyens de nommer avec précision les assauts, les contournements, les frappes, les retraites, les conquêtes, les victoires, les défaites...
Nous ne savons plus parler, nos lèvres sont sèches et les mots sont déjà morts avant de passer la barrière de nos dents.
Apprendre à parler c'est d'abord apprendre à lire, et puis écrire, et aussi dessiner, composer comme on aiguise une lame, comme on répète des enchaînements pieds-poings, apprendre à parler c'est apprendre à se battre.
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aurevoirmonty · 2 months ago
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"La postmodernité ne se contente pas d'emprunter à la modernité son intolérance à l'égard de la Tradition, elle l'exacerbe encore en la transformant en parodie agressive et en pur satanisme. Le critère du « développement » et de la « démocratie » consiste désormais à adopter les attitudes et les valeurs du mondialisme postmoderne. Seul est considéré comme « scientifique » ce qui est basé sur l'idéologie du genre, la reconnaissance des droits des minorités de toutes sortes, le rejet de toute identité, y compris l'identité individuelle, et la transitologie, qui est toutefois comprise comme le passage de la modernité à la postmodernité."
Alexandre Douguine, Katehon.com (2024)
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emmamllrt · 2 years ago
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Compte rendu du texte plaire et toucher. Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Paragraphe 1: 
Gilles Lipovetsky s'intéresse depuis une trentaine d'années à l'évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs, et à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Ces travaux portent sur l'hyper individualisme ( sorte d'individualisme « nouvelle formule »). Dans l'ouvrage plaire et toucher, cette postmodernité qui est tendue vers la consommation et le « toujours plus » est considérée avec un regard bienveillant. Gilles Lipovetsky n´optent pas pour les postures catastrophiques qui voient dans le consumérisme débridé un abrutissement culturel.
Paragraphe 2 : 
La postmodernité se caractérise par le souci de séduire. Si les rituels de séduction ont toujours existé mais sont toujours restreint par des obligations collectives - dans la postmodernité tout le monde est libre de les interpréter à sa manière. Le « plaire et toucher » cher à sa Racine qui se développe avec l'individualisme n'est plus seulement une règle de représentation, mais une exigence permanente de fabrication de désir(s) qui s'infiltre partout tout en remplaçant tous cadres et règles traditionnelles. 
Paragraphe 3 : 
L'approche de Lipovetsky qui n'est pas uniquement descriptive. Elle n'opte pas non plus pour une vision apocalyptique de la séduction ( que certains considèrent comme synonyme d'uniformisation, d'infantilisation, de souffrance, d'addiction, d'aliénation…). Au contraire, elle permet une personnalisation. Les consommateurs - qui savent rationaliser leur choix, faire la part des choses, etc. - gardent leur esprit critique. 
Paragraphe 4 : 
L'hyperindividualisme, s'il amène une part de malaise, ne débouche cependant pas forcément sur une sociabilité superficielle. Par ailleurs, si la société de séduction amène son lot de désarroi, Lipovetsky ne bascule pas dans le moralisme qui consiste à dire que la séduction et l'individualisme : c'est mal. L'individualisme n'empêche pas la profondeur des liens.
Paragraphe 5 : 
Ceux qui aspirent à résister à ce règne de la séduction ont le droit. Ils doivent néanmoins garder en tête que la séduction règne en maître. Même ceux qui veulent construire une société plus humaine n'échappent pas à cette logique de la séduction.
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compterenduhumanite · 2 years ago
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Compte-rendu "Plaire et toucher" de Gilles Lipovetsky
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Depuis plus de trente ans, Gilles Lipovetsky analyse tout particulièrement la « personnalité narcissique » de notre société actuelle.
Cet essai explicite les phénomènes de la postmodernité en passant par le souci omniprésent de séduire, de « plaire et toucher » (Racine). Selon lui, la séduction est un marqueur majeur des sociétés hyper modernes, analysés de manière neutre, ces sociétés sont définies et décrites tels des phénomènes inextricablement biologique et culturel. La raison de cette fondation de « société de séduction » serait une invention moderne illégitime. Suite à l’essor exceptionnel de la naissance de l’individualisme, les normes de la séduction se doivent de laisser chacun libre de l’interpréter comme bon lui semble.
Cet extrait n’est pas seulement une critique descriptive de la société de séduction mais plutôt de l’hyper-individualisme. C’est avant tout un rappel de tous les phénomènes sociétaux s’appuyant sur la société de consommation, le développement personnel mais aussi la politique et l’éducation. Ce qui mène de plus en plus de personnalité humaines à faire leurs propres choix, à rationaliser ou encore à épargner.
L’auteur s’appuie sur les malaises physiques et psychiques liés à cette civilisation séductrice et destructrice, touchant à la fois l’envie impérative de la réussite mais également à l’optimisation de la vie et de la réalité quotidienne d’échec et de manque.
Selon Gilles Lipovetsky, chacun est en droit de combattre cette société de séduction, d’ouvrir les yeux et comprendre cette « politique » sociétale. Néanmoins, ce phénomène reste et restera maître dans la civilisation humaine ainsi ce phénomène n’échappera pas à la règle même aux combattant d’hier et aujourd’hui.
Anaïs LAVANANT
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louisonthibault · 2 years ago
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Compte-rendu, Plaire et Toucher de G. Lipovetsky.
Paragraphe 1 :
Gilles Lipovetsky étudie depuis une trentaine d'année l'évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs. Il est attaché à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Ces travaux portent sur l'hyper-individualisme. Dans l'ouvrage Plaire et Toucher,il pose un regard bienveillant sur la postmodernité tendue vers la consommation et le "toujours plus". Il ne choisit pas de parler de postures catastrophistes qui considèrent le consumérisme débridé comme un abrutissement culturel.
Paragraphe 2 :
La postmodernité est caractérisée par un soucis de séduire. Les rituels de séduction ont toujours existé mais sont limités par des obligations collectives - ce qui permet une interprétation libre. Racine est à l'origine du "Plaire et Toucher" qui se développe avec l'individualisme. Mais aujourd'hui, il n'est plus seulement une règle de représentation, il constitue une exigence permanente de fabrication de désir (s) qui remplace cadres et règles traditionnels.
Paragraphe 3 :
Son approche n'est pas seulement descriptive. Elle n'est pas non plus pour la vision apocalyptique de la séduction. Elle est personnelle puisque les consommateurs garde un esprit critique.
Paragraphe 4 :
Un malaise se créer face à l'hyperindividualisme mais cela ne signifie pas forcément qu'il s'agit d'une sociabilité superficielle. Lipovetsky n'est pas moraliste en dépit du désarroi que cause la société de séduction. La profondeur des liens peut exister avec l'individualisme.
Paragraphe 5 :
Ceux qui luttent contre cette logique afin de créer une société plus humaine échouent car la séduction règne en maître.
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