Tumgik
#postmodernité
raisongardee · 5 months
Text
Tumblr media
"Ils savent que la culture produit des codes, que ces codes produisent un comportement, que ce comportement est un langage, et que, dans une période de l’histoire où le langage verbal est complètement conventionnel et vide (technicité), le langage du comportement (physique et mimique) a une importance décisive."
Pier Paolo Pasolini, Ecrits corsaires, trad. Philippe Guilhon, 1976.
23 notes · View notes
Text
Tumblr media
Intemporelle actualité de la lutte
(reprise)
"Car pour nous la lutte n’est pas contre le sang et la chair mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les cosmocrates - Kosmokratoras - de ce monde de ténèbres et contre les esprits mauvais qui sont dans les cieux." (Paul de Tarse, mort vers 67 à Rome)
Les "cosmocrates" et les "esprits mauvais qu’il y a dans les cieux", si nous les transposons dans le monde d'aujourd'hui, comment ne les reconnaîtrions-nous pas comme le discours des "actualités", des médias, des gouvernements, des réseaux… qui nous tombent littéralement dessus, auxquels nous ne pouvons échapper, desquels nous sommes quotidiennement submergés, à travers lesquels perce une obscure volonté de nous signifier comme sujets?
C’est là que la psychanalyse, lorsqu'elle est correctement appréhendée (ce qui est rarement le cas, sa structure étant radicalement adverse à celle du Discours Capitaliste, qui s’est substitué au Discours du Maître…) la psychanalyse authentique, de Freud et de Lacan, est une clinique du discours et un discours, ce terme de "discours" étant à entendre dans sa stricte acception lacanienne, à savoir que le sujet de l’inconscient ne parle pas, il est parlé, et c’est par là qu’il s’appréhende, ce qui implique que ce n'est pas le sujet qui tient un discours, mais bien que chaque discours recèle logiquement la place (qui conditionne le désir et la jouissance) de son sujet...
Pour illustrer notre propos en le ramenant au plan social et spectaculaire, notamment par une réactualisation du mot de Debord, il semble bien qu’en deux générations, le spectacle aura supplanté la vie en se substituant à l'idée même de lutte…
La caste des médiocrates au pouvoir, des politiciens professionnels de la gauche à la droite sans exception notable des extrêmes et du centre, a consolidé son empire sur les sujets du discours dominant par l'emploi d'une langue simplifiée, binaire, proche du modèle informatique.
L'emploi de cette novlangue, hégémonique dans les médias, rend incapable l'accès à la dialectique et donc à la pensée.
Ce qui caractérise les signifiants de la postmodernité (développement durable, biodiversité, énergies renouvelables, commerce équitable, islamophobe, antisémite, homophobe, terrorisme, pour tous, mansplain, queer, bashing, crise, réalité augmentée, troller, flooder, bio, genre, Charlie, antivax, complotiste, réchauffement climatique, bla-bla-bla...) c'est qu'ils sont sans connecteur logique complexe, ce qui les rend péremptoires et inappropriés à l’art de la nuance, du paradoxe et de la contradiction qui permettent de nommer, mais aussi de concevoir des stratégies sur la progression et la confusion des forces au sein d’un combat.
Lutter aujourd’hui, c’est d'abord refuser la langue du spectacle, ne pas renoncer à nommer la complexité, renouer avec la dialectique que le spectacle n’a de cesse d’éclipser par sa fascination imaginaire.
L’action aujourd’hui ne consiste pas à prendre les armes et à descendre dans la rue, c'est trop tôt ou trop tard.
L'action aujourd’hui c'est de faire passer des textes de main en main, pour raviver le style, affûter le goût, développer la sensibilité, affiner le jugement, se donner les moyens de nommer avec précision les assauts, les contournements, les frappes, les retraites, les conquêtes, les victoires, les défaites...
Nous ne savons plus parler, nos lèvres sont sèches et les mots sont déjà morts avant de passer la barrière de nos dents.
Apprendre à parler c'est d'abord apprendre à lire, et puis écrire, et aussi dessiner, composer comme on aiguise une lame, comme on répète des enchaînements pieds-poings, apprendre à parler c'est apprendre à se battre.
4 notes · View notes
aurevoirmonty · 8 months
Text
Tumblr media
"Nous devons joindre la prémodernité à la postmodernité et relativiser, rendre relative, l’expérience occidentale"
Alexandre Douguine, Geopolitika.ru (2023)
8 notes · View notes
baptistetheailler · 2 years
Text
Plaire et toucher. Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Dans ces textes, Gilles Lipovetsky traite de l’évolution des mœurs et des mentalités. Son travail porte sur l’hyperindividualisme. Dans plaire et toucher Gilles Lipovetsky porte un regard bienveillant sur la société de consommation et le “toujours plus”. D’autre optant pour le catastrophisme du consumérisme qui donnerait lieu à un abrutissement culturel. Aussi il dépeint la postmodernité par le souci de séduire, bien que cela ait toujours existé, dans la postmodernité chacun devient libre d'interpréter à sa façon. Le développement de l'individualisme, induit par le “plaire et toucher” de Racine, devient une exigence et non une simple règle de représentation. Une simple représentation devient alors une exigence qu'est la fabrication de désirs. On peut retrouver ce phénomène partout tant ils s'infiltrent en remplaçant tous cadres et règles traditionnels. Lipovetsky ne se contente pas d’un descriptif apocalyptique de la société de séduction mais permet une personnalisation. Chacun garde son esprit critique, rationalise ses choix et fait sa/la part des choses. L’auteur nous montre que la séduction et l’individualisme n’est pas mal, et que l'hyperindividualisme ne débouche pas que sur la création d’une société superficielle. Il veut dire que l’individualisme malgré certains défauts n’empêche pas la profondeur des liens. Cependant céder à ce règne de la séduction n’est pas une fatalité, on a le droit de ne pas y participer. On doit néanmoins garder en tête que la séduction est majoritaire et régit la société. Rien n'échappe à cette logique de séduction même chez ceux qui veulent s’en éloigner.
2 notes · View notes
emmamllrt · 2 years
Text
Compte rendu du texte plaire et toucher. Essai sur la société de séduction, de G. Lipovetsky.
Paragraphe 1: 
Gilles Lipovetsky s'intéresse depuis une trentaine d'années à l'évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs, et à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Ces travaux portent sur l'hyper individualisme ( sorte d'individualisme « nouvelle formule »). Dans l'ouvrage plaire et toucher, cette postmodernité qui est tendue vers la consommation et le « toujours plus » est considérée avec un regard bienveillant. Gilles Lipovetsky n´optent pas pour les postures catastrophiques qui voient dans le consumérisme débridé un abrutissement culturel.
Paragraphe 2 : 
La postmodernité se caractérise par le souci de séduire. Si les rituels de séduction ont toujours existé mais sont toujours restreint par des obligations collectives - dans la postmodernité tout le monde est libre de les interpréter à sa manière. Le « plaire et toucher » cher à sa Racine qui se développe avec l'individualisme n'est plus seulement une règle de représentation, mais une exigence permanente de fabrication de désir(s) qui s'infiltre partout tout en remplaçant tous cadres et règles traditionnelles. 
Paragraphe 3 : 
L'approche de Lipovetsky qui n'est pas uniquement descriptive. Elle n'opte pas non plus pour une vision apocalyptique de la séduction ( que certains considèrent comme synonyme d'uniformisation, d'infantilisation, de souffrance, d'addiction, d'aliénation…). Au contraire, elle permet une personnalisation. Les consommateurs - qui savent rationaliser leur choix, faire la part des choses, etc. - gardent leur esprit critique. 
Paragraphe 4 : 
L'hyperindividualisme, s'il amène une part de malaise, ne débouche cependant pas forcément sur une sociabilité superficielle. Par ailleurs, si la société de séduction amène son lot de désarroi, Lipovetsky ne bascule pas dans le moralisme qui consiste à dire que la séduction et l'individualisme : c'est mal. L'individualisme n'empêche pas la profondeur des liens.
Paragraphe 5 : 
Ceux qui aspirent à résister à ce règne de la séduction ont le droit. Ils doivent néanmoins garder en tête que la séduction règne en maître. Même ceux qui veulent construire une société plus humaine n'échappent pas à cette logique de la séduction.
2 notes · View notes
compterenduhumanite · 2 years
Text
Compte-rendu "Plaire et toucher" de Gilles Lipovetsky
Tumblr media
Depuis plus de trente ans, Gilles Lipovetsky analyse tout particulièrement la « personnalité narcissique » de notre société actuelle.
Cet essai explicite les phénomènes de la postmodernité en passant par le souci omniprésent de séduire, de « plaire et toucher » (Racine). Selon lui, la séduction est un marqueur majeur des sociétés hyper modernes, analysés de manière neutre, ces sociétés sont définies et décrites tels des phénomènes inextricablement biologique et culturel. La raison de cette fondation de « société de séduction » serait une invention moderne illégitime. Suite à l’essor exceptionnel de la naissance de l’individualisme, les normes de la séduction se doivent de laisser chacun libre de l’interpréter comme bon lui semble.
Cet extrait n’est pas seulement une critique descriptive de la société de séduction mais plutôt de l’hyper-individualisme. C’est avant tout un rappel de tous les phénomènes sociétaux s’appuyant sur la société de consommation, le développement personnel mais aussi la politique et l’éducation. Ce qui mène de plus en plus de personnalité humaines à faire leurs propres choix, à rationaliser ou encore à épargner.
L’auteur s’appuie sur les malaises physiques et psychiques liés à cette civilisation séductrice et destructrice, touchant à la fois l’envie impérative de la réussite mais également à l’optimisation de la vie et de la réalité quotidienne d’échec et de manque.
Selon Gilles Lipovetsky, chacun est en droit de combattre cette société de séduction, d’ouvrir les yeux et comprendre cette « politique » sociétale. Néanmoins, ce phénomène reste et restera maître dans la civilisation humaine ainsi ce phénomène n’échappera pas à la règle même aux combattant d’hier et aujourd’hui.
Anaïs LAVANANT
2 notes · View notes
louisonthibault · 2 years
Text
Compte-rendu, Plaire et Toucher de G. Lipovetsky.
Paragraphe 1 :
Gilles Lipovetsky étudie depuis une trentaine d'année l'évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs. Il est attaché à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Ces travaux portent sur l'hyper-individualisme. Dans l'ouvrage Plaire et Toucher,il pose un regard bienveillant sur la postmodernité tendue vers la consommation et le "toujours plus". Il ne choisit pas de parler de postures catastrophistes qui considèrent le consumérisme débridé comme un abrutissement culturel.
Paragraphe 2 :
La postmodernité est caractérisée par un soucis de séduire. Les rituels de séduction ont toujours existé mais sont limités par des obligations collectives - ce qui permet une interprétation libre. Racine est à l'origine du "Plaire et Toucher" qui se développe avec l'individualisme. Mais aujourd'hui, il n'est plus seulement une règle de représentation, il constitue une exigence permanente de fabrication de désir (s) qui remplace cadres et règles traditionnels.
Paragraphe 3 :
Son approche n'est pas seulement descriptive. Elle n'est pas non plus pour la vision apocalyptique de la séduction. Elle est personnelle puisque les consommateurs garde un esprit critique.
Paragraphe 4 :
Un malaise se créer face à l'hyperindividualisme mais cela ne signifie pas forcément qu'il s'agit d'une sociabilité superficielle. Lipovetsky n'est pas moraliste en dépit du désarroi que cause la société de séduction. La profondeur des liens peut exister avec l'individualisme.
Paragraphe 5 :
Ceux qui luttent contre cette logique afin de créer une société plus humaine échouent car la séduction règne en maître.
2 notes · View notes
les-petites-sources · 2 years
Text
Synthèse du texte "Plaire et Toucher". Essai sur la société de séduction, de Gilles Lipovetsky par Jean-Louis Schlegel.
Tumblr media
Depuis toujours la séduction est une préoccupation de l’humanité. En effet la séduction renvoie dans un premier temps à un désir naturel qui vise à attirer les autres vers soi par des actions ou part la parole. Mais la séduction peut-elle correspondre finalement à une manipulation ? La séduction est-elle finalement un désir négatif qui conduit à des actions péjoratives ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre avec cet article de Jean Louis Schlegel concernant Plaire et Toucher, un essai sur la société de séduction, de Gilles Lipovetsky.
Pour commencer, Jean Louis Schlegel nous explique que depuis une trentaine d’année Gilles Lipovetsky s’intéresse à l’évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs et à reconstituer la signification de tous ces phénomènes sociaux. Dans un premier temps, Gilles Lipovetsky porte ses recherches sur l’hyper-individualisme, qui est une sorte d’individualisme de notre époque. Ici, la postmodernité qui est tendue vers la consommation et le “toujours plus” est considérée avec une attention plus bienveillante. Dans un second temps, la postmodernité est considérée selon Lipovestsky, comme un souci de séduire et comme un concept où tout le monde est libre d'interpréter les rituels de la séduction à sa manière. De plus, le "Plaire et toucher" qui est cher à Racine et qui se développpe avec l'individualisme n'est plus simplement une règle de représentation, mais aussi une obligation continu de fabrication de désir(s) qui s'introduit partout tout en remplaçant tous les cadres et règles traditionnels, comme par exemple les rituels de séductions qui sont restreints par des obligations collectives. Néanmoins, l'approche de Lipovestsky ne correspond pas à une simple description et n'opte pas pour une vision catastrophique de la séduction, contrairement à certains individus qui considère la séduction comme synonyme "d'uniformisation", "d'infantilisation", "de souffrance", "d'addiction" et "d'aliénation". Ici, la séduction permettrait une personnalisation, qui est le fait de donner un caractère personnel à quelqu'un ou à quelque chose. Par exemple, comme il en est le cas pour les consommateurs qui savent garder leur esprit critique en sachant rationnaliser leur choix. Par la suite, Gilles Lipovesky nous explique que même si l'hyperindividualisme amène une part de malaise, il ne débouche cependant pas obligatoirement sur une sociabilité superficielle. De plus, si la société de séduction occasionne son nombre de confusion, Lipovesky ne penche pas vers une vision moraliste qui consiste à dire et à penser que la séduction et l'individualisme "c'est mal", car selon lui l'individualisme n'empêche pas les "liens profonds". Enfin, Pour Lipovetsky, ceux qui convoitent à resister à cette prédominance de la séduction ont le droit, mais il doivent toute fois garder à l'esprit que la séduction "règnent en maitres dans les mentalités", car même ceux qui veulent créer une société plus humaine ne peuvent pas échapper à cette logique de la séduction.
En bref, la postmodernité qui est tendue vers la consommation et le "toujours plus"est considérée avec une attention plus bienveillante, elle est considérée ici comme un souci de séduire et dont tout le monde est libre d'en interpréter les rituels à sa manière. De plus, la séduction est vu dans ce texte comme permettant une personnalisation. Ici l'hyperindividualisme n'est pas nécessairement perçu comme amenant une part de malaise ou comme débouchant sur une sociabilité superficielle. Lipovesky, pense plutôt que l'individualisme n'empêche pas la profondeur des liens. Selon Lipovesky, la séduction est un esprit qui "règne en maître dans les mentalités" et qui n'échappe à aucun homme.
2 notes · View notes
clotnpdesign · 2 years
Text
Texte « Plaire et toucher. » de G.Lipovetsky
Gilles Lipovetsky s’intéresse depuis une trentaine d’année à l’évolution de mentalités, des pratiques et des mœurs, et à restituer la signification de ces phénomènes sociaux. Ces travaux portent sur l’hyper-individualisme. Dans l’ouvrage Plaire et Toucher, cette postmodernité qui est tendue vers la consommation et le toujours plus est considéré avec un regard bienveillant. Gilles Lipovetsky n’optent pas pour les postures catastrophiques qui voient dans le consumérisme débridé un abrutissement culturel.
La postmodernité se caractérise par le souci de séduire. Si les rituels de séduction ont toujours existé mais sont restreints par des obligations collectives dans la postmodernisté tout le monde est libre de les interpréter à sa manière. le plaire et toucher cher à Racine qui se développe avec l’individualisme n’est plus seulement une règles de représentation, mais une exigence permanente de fabrication de désire qui s’infiltre partout tout en remplaçant tous cadres et règles traditionnels.
L’approche de Lipovetsky n’est pas uniquement descriptive. Elle n’opte pas non plus pour une vision apocalyptique de la séduction. Au contraire, elle permet une personnalisation . Les consommateurs qui savent rationaliser leurs choix, faire la part des choses etc garde leurs esprits critique.
L’hyperindividualisme s’il amène une part de malaise ne débouche cependant pas forcément sur une sociabilité superficielle. Par ailleurs, si la société de séduction amène son lot de désarrois, Lipovetsky ne bascule pas dans le moralisme qui consiste à dire que la séduction et l’individualisme : c’est mal. L’individualisé n’empêche pas la profondeur des liens.
Ceux qui aspirent à résister à ce règne de la séduction ont le droit. Ils doivent néanmoins garder en tête que la séduction règne en maître. Même ceux qui veulent construire une société plus humaine n’échappent pas à cette logique de la séduction.
2 notes · View notes
melissadn1 · 2 years
Text
“Plaire et toucher” G.Lipovetsky
Depuis plus de trente ans, Gilles Lipovetsky s’intéresse à l’évolution des mentalités, des pratiques et des mœurs. Il mène alors un travail sur l’hyper-individualisme. Dans son ouvrage plaire et toucher, l’auteur aborde un regarde bienveillant. En effet, il n’opte pas pour les postures catastrophismes qui voient dans le consumérisme débridé un abrutissement culturel.
Le postmodernisme se caractérise par le souci de séduire. Une séduction restreinte par des obligations collectives. Dans la postmodernité tout le monde est libre d’interpréter ses obligations à sa manière. Le “plaire et toucher” de Racine se développe et ne devient plus seulement une règle de représentation mais une exigence permanente de fabrication de désir en remplaçant tous cadre et règle traditionnels.
L'hyperindividualisme, s'il amène une part de malaise, ne débouche cependant pas forcément sur une sociabilité superficielle. De plus, même si la société de séduction amène son lot de désarroi, Lipovetsky ne bascule pas dans le moralisme qui consiste à dire que la séduction et l’individualisme: c’est mal. L’individualisme n’empêche donc pas la profondeur des liens.
Il faut donc bien garder en tête à la fin de ce texte que même ceux qui veulent construire une société plus humaine n’échappent pas à cette logique de la séduction.
2 notes · View notes
raisongardee · 6 months
Text
Tumblr media
"[…] sa tolérance est fausse et, en réalité, jamais aucun homme n’a dû être aussi normal et conformiste que le consommateur ; quant à l’hédonisme, il cache évidemment une décision de tout préordonner avec une cruauté que l’histoire n’a jamais connue. Ce nouveau pouvoir, que personne ne représente encore et qui est le résultat d’une "mutation" de la classe dominante, est donc en réalité – si nous voulons conserver la vieille terminologie – une forme "totale" de fascisme."
Pier Paolo Pasolini, Ecrits corsaires, trad. Philippe Guilhon, 1976.
17 notes · View notes
Text
Tumblr media
Le progressisme n’est pas a confondre avec le progrès. Le progressisme c’est la grimace du progrès. Une régression sur le plan des bases mêmes de l’humanité…
Le covidioclimatisme n’est pas à percevoir autrement pour le sujet que l’ordalie de la postmodernité.
2 notes · View notes
aurevoirmonty · 6 months
Text
Tumblr media
"La Russie est une civilisation séparée, une civilisation orthodoxe. L’Europe et la Russie ont des traits communs [remontant aux ancêtres « indo-européens, avec l’Antiquité en patrimoine commun ]. Mais après l’effondrement du communisme, quand la Russie se rapprocha de l’Occident, nous avons réalisé que l’Europe avait cessé d’être elle-même, qu’elle était devenue une parodie de liberté qui pourrit dans la postmodernité, conduisant à une décomposition complète."
Alexandre Douguine, entretien dans Il Figlio (2 mars 2017)
2 notes · View notes
Text
Occ!dent¡té & Hum@n¡érisme
Toutes les idées de progrès, toutes les idées de l'humanisme libéral et social ont pris du plomb dans l'aile. Triomphent aujourd'hui à l'échelle mondiale les courants de pensée les plus régressifs, les plus hostiles à la modernité et à l'universalisme.
C’est une bien curieuse époque que celle où nous vivons, une époque où s’entrechoquent et coexistent médiévalisme et postmodernité, mondialisation et tribalisme, avancées technologiques fulgurantes et rémanence des haines et superstitions ancestrales. Notre époque est celle des nanotechnologies, du télescope Hubble, du décodage du génome humain, mais aussi celle où continuent de prospérer les…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
christophe76460 · 7 months
Text
Tumblr media
https://www.unherautdansle.net/moralite-et-securalisme/
Moralité et sécuralisme ( reprise du texte de Pascal Denault 2011)
« Une des caractéristiques de la postmodernité est de définir la moralité à partir de principes immanents… »
0 notes
lapenseedehors · 1 year
Text
"Les crises climatique et somatopolitique (dont la pandémie fait partie) exacerbent le 'décalage' entre 'notre capacité à représenter et notre capacité à produire', entre les conventions de perception et les appareils de production de la vérité (discours sociaux, scientifiques, médiatiques...), entre le désir et la capacité d'agir dans le monde. Dysphoria mundi est ce qui vient après Auschwitz et Hiroshima. Dysphoria mundi est ce qui vient après la fin de l'Histoire, après la postmodernité et la fragmentation des grands récits, après Srebrenica, après le Rwanda, après Alep, après les conflits armés au Guatemale, en Colombie... Dysphoria mundi est ce qui vient après les massacres en Ukraine... Dysphoria mundi est la forme que prend la subjectivité politique lorsqu'elle reste suspendue entre la rupture du seuil de perception de la modernité pétro-sexo-raciale et l'émergence de la conscience d'un dehors par rapport à l'épistémologie dominante. Ce décentrement annonce déjà la possibilité d'une mutation de la perception dans laquelle la destruction de la planète ou l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendraient des événements éthiques perceptibles et donc évitables. Un jour l'oppression raciale, de genre et sexuelle deviendra un événement éthique perceptible et donc insupportable — aussi insupportable que nous semblent aujourd'hui les rituels cannibales ou le bûcher des sorcières de l'Inquisition."
— Dysphoria mundi p.281-282, Paul B. Preciado
0 notes