#porte à clins
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jarrimimram · 2 years ago
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20140918_DP2Q3465
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coovieilledentelle · 2 months ago
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La table de votre reveillon
C'est moi ou le temps a-t-il officiellement un bouton d'avance rapide ? Un clin d'œil et 2024 est parti. Comment se fait-il que 2025 frappe déjà à la porte ? 🎉
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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C'est quoi faire l'amour finalement ??
Ça commence le matin par le premier regard que l’on se donne, le premier sourire, la première caresse et le premier bonjour...
Faire l’amour, c’est d’apporter le petit déjeuner au lit ou simplement un café, un jus de fruits accompagné d’une petite chanson d’amour ou de mots tendres récités avec toute la gaucherie dont on peut faire preuve.
C’est lancer à l’autre dans la glace un clin d’œil complice lorsqu’il fait sa toilette, c’est aussi l’embrasser sans raison, juste pour le plaisir de le faire, sans rien attendre en retour.
Faire l’amour, c’est demander à l’autre quelle nuit il a passé et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de se regarder, de se parler et de se toucher avant d’entreprendre la journée de travail.
C’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir; c’est de lui souhaiter une bonne journée; c’est de s’installer à la fenêtre et lui faire un signe de la main en affichant son plus beau sourire.
Faire l’amour, c’est de se téléphoner pour un rien, juste pour se dire que l’on s’aime ou prendre des nouvelles; c’est de se faire des surprises sans rien attendre en échange.
C’est prendre l’autre dans ses bras chaque fois que c’est possible, juste pour sentir la chaleur de l’être aimé, rétablir le contact et se donner de l’affection.
Faire l’amour, c’est parfois d’accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même si nos corps sont loin l’un de l’autre; c’est d’être assuré que nos âmes se moquent des distances et sont tendrement enlacées en toute situation, quelque soit le nombre de kilomètres qui nous séparent.
Cela peut aussi se résumer en une pensée lancée vers l’autre, les yeux fermées, pendant un instant.
Faire l’amour, c’est de s’accueillir et de s’étreindre au retour à la maison, c’est de s’informer de ce que l’autre a vécu durant la journée, c’est également le petit verre de vin que l’on prend le temps de déguster ensemble en se racontant toutes sortes de choses ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence.
C’est même d’écouter le télé, serrés l’un contre l’autre, c’est de rire ou de s’émouvoir ensemble, c’est de vivre à deux et nourrir cette complicité de n’importe quelle façon.
Enfin, faire l’amour, c’est aussi « faire l’amour », mais ce n’est pas que ça ! C’est une partie d’un tout indispensable… tout simplement, comme un dessert qui vient couronner un repas succulent...
J’ai compris un jour que je ne voulais plus me contenter que du « dessert »... je désire le repas au complet et surtout que le dessert, n’est pas indispensable à la fin de chaque repas !
Auteur inconnu
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camisoledadparis · 28 days ago
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saga: Soumission & Domination 393
Mes nouveaux Escorts-2
Gabin première prestation
Ric passe le chercher au Blockhaus où Gabin a voulu que je vérifie par moi-même qu'il était physiquement prêt. Il lui a dit de passer un pantalon de jogging moulant sur un jock, ce qu'il trouve sans peine dans le vestiaire général ainsi qu'un marcel aussi près du corps que possible. Un sweet à capuche par-dessus et il est prêt, impatient d'entrer dans le vif du sujet.
Il sait par les Romain et Mick, que le trac passe vite, et par moi qu'il est tout à fait au niveau demandé. Ric le rassure aussi.
Rapport de Ric :
Gabin est mignon, un peu moi avant que je ne me muscle sérieusement. Il devrait plaire à mon père.
C'est le cas, dès que nous poussons la porte, il me fait un clin d'oeil, signe que ça va. Il faut dire que c'était une surprise totale puisqu'il n'y avait pas eu d'enchères et donc de fichier photographique.
Je pousse Gabin jusque dans le salon et le présente à mon père. Il félicite Gain pour son choix de carrière et l'assure qu'il va vite se faire une réserve d'argent qui lui permettra de bien démarrer dans la vie.
Je prends l'initiative et alors que nous finissons un Coca, je commence à le déshabiller. Il est vite en jock puisqu'il m'avait écouté et n'avait rien mis sous son sweet. Père le trouve à son goût et lui dit qu'il lui rappelle, en brun, moi il y a quelques années. Je le savais ! Je me mets dans le même appareil, qu'il soit moins seul. Père bande et ça se voit. J'attrape Gabin et lui roule un patin, après tout il est pour nous deux ce soir. Je veux que père nous regarde nous chauffer pour lui. Sans séparer nos bouches, je le caresse, passe mes mains sur ses hanches, les glisses sur ses fesses et prenant chaque globe dans une main, je les écarte que notre mateur découvre sa rondelle. Lui fait de même mais s'est arrêté à mes pecs qui pétri à pleine main. Je bande, il bande et je fais tomber nos deux jocks.
Je le pousse sur la table basse et je le couvre en 69. Il comprend que c'est avec moi qu'il doit commencer à jouer. Du coin de l'oeil je regarde père qui s'est lui aussi mis à l'aise et bande franchement.
Je pivote à 180° et reprend une pelle avec Gabin. C'est ce qu'attendait père pour venir intercaler sa bite entre nos deux bouches. Il l'a fait glisser entre nos lèvres et nos deux langues la recouvrent de salive. Je vois les yeux de Gabin s'agrandir avec la descente de nos bouches vers les couilles paternelle. J'imagine qu'il estime le diamètre de la bête dont il va devoir s'occuper aussi. On s'échange le gland à chaque nouvelle poussée. Il remplir bien la bouche et je ne parle pas de la gorge.
De ma position dominante, je pousse la tête de Gabin pour tendre sa gorge et Père en profite pour s'enfiler dedans. Heureusement que mon poids fixe Gabin car le crois bien qu'il aurait fait un saut d'un mètre à la première pénétration de sa gorge. Je lui maintiens la tête en arrière pour bien aligner bouche et gorge, embrasse son cou pour le détendre. Alors que j'ai les lèvres collées à son larynx, je sens ce dernier se soulever sous la pression de la bite de père qui passe derrière. Il encaisse mieux et je sens un petit mouvement d'ascenseur, il dégluti, ça va aller.
Ça va de mieux en mieux et bientôt père lui lime sa gorge comme il fait de la mienne. Lors d'un retrait complet, j'en profite et la mange à mon tour. J'ai moins de difficulté à me la prendre jusqu'aux couilles, je la mange au moins une fois par jour !
En attendant Gabin n'a pas débandé et sa bite est toujours bien gonflée collée à la mienne. Comme père s'occupe bien de sa bouche, je glisse jusqu'à ce que je puisse bouffer sa rondelle. Par là non plus ça ne va pas aller tout seul. Attaqué par les deux bouts, Gabin à l'air de prendre son pied et il bande comme un fou. Plus mon père lui défonce la gorge, plus Gabin s'ouvre du cul. Père me fait signe de passer le premier mes 20x5 vont faire le passage. Une kpote un peu de gel et je défonce Gabin. J'y ai mis un peu trop d'enthousiasme et lui plante la gorge sur les 27x7 paternels au maximum. Il s'étouffe et c'est pas désagréable sur ma bite ! Plein de contractions anales qui pulsent sur ma queue. Je me recule, qu'il puisse respirer un peu et recommence. A chaque pénétration, je l'envoi s'étouffer sur mon père. Il kiffe toujours, sa queue est raide.
Je cède la place à mon Père. Le temps qu'il se kpote, j'approche un flacon de poppers des narines de Gabin. Il a juste le temps de respirer à chaque narine que la bite de mon père lui perfore l'oignon. Je sais l'effet que ça fait pour l'avoir prise de très nombreuses fois dans mon cul moi aussi. Mais je l'ai préparé comme Sasha m'avait préparé à l'époque. Je le re-dose en poppers et il se prend les 27cm de chair raide. Ses yeux sont grands écarquillés il souffle en me regardant. Je lui souris, il me rend la pareille. Père fait attention et stationne au fond du cul de Gabin, le temps que ce dernier s'habitue. Je m'occupe de remettre du gel pendant les 3,4 premières saillies. Après c'est bon ! Je reprends sa bouche et sa pelle est violente, à l'image de ce qu'il se prend à l'autre bout de son tube digestif. Quand je me redresse c'est pour remplacer ma langue par ma bite. De ne prendre plus que du 20x5 repose ses mâchoires (lol). J'alterne gland et langue et Gabin ne sait bientôt plus où il en est. Je me recouche sur lui en 69. Sa queue saute contre mon palais. Je serre bien sous ses couilles pour qu'il ne jouisse pas trop vite.
Sous mes yeux j'admire ce que je vois très rarement : la bite de mon père en pleine action de défonce d'anus. A 3 cm de mes yeux c'est impressionnant !! La rondelle de Gabin est rose vif et je crache sur le point de contact pour refroidir l'ensemble.
Quand je vois les couilles de père se coller à sa queue, je sais qu'il va bientôt remplir sa kpote. C'est chose faites quelques minutes plus tard mais après plus de 3/4h de limage de rondelle.  Il se bloque bien profond dans Gabin et ça le fait juter. Il m'en projette plein les pecs et le cou. Je me redresse, deux coups de poignets et à mon tour je le recouvre de mon jus blanc.
Père se retire. La kpote est plus que pleine. J'attrape Gabin dans mes bras et l'emmène à la salle de bain du ré de chaussée. Il est mort et serait incapable de marcher (c'est ce qui m'était arrivé après la première saillie paternelle).
Je fais couler l'eau tiède et nettoie ce corps que je commence à connaitre un peu. Il se laisse faire assis au fond de la baignoire les mains aux chevilles et la tête penchée en avant. Je le savonne, le rince et le met debout pour le sécher. Quand il sort de la baignoire, il me serre dans ses bras et me dit merci de l'avoir aider pour son premier client TTBM, tout seul il n'y serait peut-être pas arrivé.
Quand nous revenons au salon, père a préparé un plateau pour reprendre des forces. Si nous sommes toujours à poil, nous discutons quand même. Gabin explique sa situation familiale et pourquoi il avait accepté l'offre de Sasha. Père lui explique que c'est lui aussi (Sasha) qui m'avait révélé à ma sexualité et que c'était lui aussi qui m'avait préparé et développé mon talent de bon petit passif. Quand il entend ça, Gabin est surpris. Déjà il me trouve tout sauf petit (ce qui est vrai mais c'est parce que j'ai grandi et me suis méchamment musclé), et en plus je l'avais enculé lui !
Il ajoute que c'était lui qui m'avait éduqué à être un bon fils. J'avoue que dès qu'il m'avait sucé la première fois, j'étais acquis à la cause homo. J'avais trouvé ça trop bon.
Mais ces considérations nous ont fait bander à nouveau. Je vois Gabin aller tout seul s'agenouiller entre les cuisses de père et se mettre à le pomper profond. Quand il recule son cul en cambrant les reins, je devine ce qu'il veut et m'occupe de lubrifier sa rondelle. Je la masse pour lui redonner sa souplesse, massage externe et interne. Avant de le laisser s'assoir sur les genoux de père, j'enfonce le tube de lub dans son cul de plus de 15cm et lui envoie une giclée en profondeur, père en aura l'utilité quand il passera cette profondeur. Gabin est bien entré dans le " jeu ". Dès que j'ai retiré le tube et caressé sa rondelle, il se redresse et vient direct sur les genoux de père pour s'assoir, de face, sur son gland et laisser faire la pesanteur. Quand ses fesses collent les cuisses de mon paternel, il approche son visage du sien et pour la première fois lui roule un patin.
Père est content car je ne sais pour qu'elle raison, il ne prend jamais cette initiative. A chaque fois que j'étais présent à une de ses baises avec les escorts de Sasha, il a toujours attendu que ça vienne de l'escort. Parfois même il l'avait baisé pendant plusieurs heures sans jamais que leurs langues se touchent.
Père le laisse faire l'ascenseur sur sa tige avant de le pousser en arrière jusqu'à le mettre en chandelle entre ses cuisses, le cul adossé au canapé. Là il se redresse et le plante à la verticale. Cette position doit faire de l'effet à Gabin car ce dernier couine de plaisir. C'est au point qu'il se couvre de sperme avant que père ne soit arrivé à ce stade.
Gabin est désolé car père décule aussitôt. Il sait combien sa bite déjà imposante à chaud peut devenir dérangeante quand l'enculé à jouit.
C'est à moi d'en profiter ! Je prends sa place et sans plus qu'un peu de gel me prend les 27x7 nus, directs au fond de mon cul. Père n'a pas avec moi les mêmes précautions qu'avec Gabin et ce dernier peut voir ce qu'est une bonne baise hard avec un TTBM qui en veut. En levrette je me fais littéralement saillir, après l'Emir, père est monté finalement très raisonnablement (lol). Il ajoute à ma sodo, quelques fessées bien mesurées et je ne peux me retenir de me comporter comme la grave pute en manque de bite que je suis au naturel. Gabin ouvre de grands yeux, il ne m'avait jamais vu comme ça. Dans les touzes du Blockhaus, avec tout le monde, je me laisse moins aller. Père m'encule avec une passion telle que j'avance d'un mètre à chacun de ses coups de rein. Son bassin claque contre mes fesses les écartant au maximum pour me mettre ses deniers mm les plus épais dans mon cul.
Quand il m'a secoué 20 bonnes minutes, il sort en urgence, je me tourne et ouvre grand la bouche. Père me jute dedans et j'avale pour que ça déborde pas. Gabin est hypnotisé par le couple que nous faisons.
Je l'accompagne aux douches et nous la prenons ensemble, père prend ma sienne dans sa chambre.
Gabin est encore sous le choc de m'avoir vu me faire démonter de la sorte. Je le rassure et lui dis que ce n'était pas dès la première sodo que j'avais été capable d'encaisser autant. Il avait fallu quelques séances de travail chez Sasha pour arriver à un tel résultat. Ça l'intrigue, je lui explique un peu mon parcours et surtout la " pension " que j'avais pris chez Sasha et Marc où les deux m'avaient fait évolué et découvrir ma facette jeune salope accro aux bites de gros diamètre. A chaque fois que je baise, ou plutôt que je me fais baiser car c'est plus souvent dans ce sens, j'ai une pensée pour Sasha qui m'a révélé à moi-même. (c'est pas moi qui l'écrit !! ndlr Sasha).
Question de Gabin : " et ça t'a pris longtemps pour atteindre cette capacité d'encaisser ? "
Ma réponses : " quelques semaines en immersion chez Sasha, pas mal de passage de père dans mon cul et ma gorge, les nombreux gang-bang, tout ça pour pouvoir me faire saillir par cet étalon d'émir et je lui donne les dimensions ".
Je dois retenir Gabin qui en serait tombé de surprise. Il me dit que c'est impossible des dimensions pareilles. Je lui demande s'il connait le fist. Il opine du chef. Je lui dis qu'un avant-bras entier d'un mec un peu musclé ç'est pas loin d'être équivalent.
On termine notre douche, on se sèche réciproquement et je masse sa rondelle d'une crème hydratante. Il me remercie de l'attention et nous retournons au salon. Je nous sers un café ainsi qu'à père revenu en peignoir. Nous restons nu, après tout il y a plus moche à regarder. On discute le temps de boire notre breuvage chaud puis dodo. J'emmène Gabin dans ma chambre, après lui avoir proposé la chambre d'amis. Après hésitation, il a opté pour dormir avec moi. On se coule sous la couette et après quelques déplacements, nous trouvons notre position. On s'endort en cuillère, lui dans mes bras.
Réveil avec la gaule, on se pompe en 69 avant que je lui propose ma rondelle. Elle s'est bien refermée depuis hier soir et je veux le remercier de ce qu'il nous a donné. Je lui donne une kpote. Il se couvre vite et  vient derrière moi pour se planter dans mon cul. Avec juste le gel de la kpote, je le sens bien passer et c'est très bon même si sa bite ne fait que 18x5. Il sait bien s'en servir et me tape régulièrement dans la prostate. Je le laisse quelques minutes m'enculer de la sorte avant de pivoter sur le dos. Je veux le voir et en plus je veux qu'il me travaille les tétons. Surprise, alors que je repose mon dos sur le matelas, il vient me rouler une pelle. Pour un Gay for Pay, il a vite pris le parti de se donner à fond. Je le signalerai à Sasha. Il continu de me sodomiser tout en maintenant sa bouche contre la mienne. Je le repousse, juste le temps de lui dire de s'occuper de mes tétons, et nos langues reprennent leur ballet.
Quel réveil !! Rare quand je suis chez mon père. Mon excitation monte et il le sent par mes contractions anales qui serrent et bloquent parfois sa progression. Malgré nos bouches collées, il gémit de plaisir. On se décolle alors que je crie mon plaisir ultime jutant sur nos abdos, retenant sa queue dans mon cul par une succession de compressions rapides de ma rondelle. Quand il peut enfin sortir, sa kpote est pleine à craquer de sa production matinale.
Quelques minutes de repos, douche et descente à la cuisine pour le petit déjeuner. Croissants et pains au chocolat tout chaud accompagne notre café, merci Père ! On se rhabille et retour au blockhaus où j'écris ce rapport pour Sasha qui est en train de débriefé sa recrue.
Sasha, je te dois un plan pour nous avoir donné la primeur de ce petit nouveau.
Sasha :
Le rapport de Gabin est raccord avec celui de Ric. La seule chose qu'il m'a dit c'est que personnellement, il avait kiffé grave cette première prestation et me remercie de l'avoir envoyé chez Ric. Ce dernier l'avait bien aidé et mis en confiance. Il est sûr que sans lui, il aurait paniqué devant une bite de cette taille et un homme de cet âge.
Quant à la dernière remarque de Ric, je n'en tiens pas compte, il est déjà dans cet état d'esprit avec moi et je sais pouvoir compter sur lui comme il m'en a donné la preuve avec son dernier client très spécial.
Jardinier
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mrsines · 3 months ago
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Always And Forever
chapitre 7 -> Une nouvelle air
⚠️Cette histoire est la suite de Always And Forever, il vas y avoir Du Lilia X Reader pour les fan de Lilia X reader vous n’avez pas besoin d’avoir lue les premier chapitre pour comprendre il suffit de savoir que Wanda a jeter un sort bonne lecture ⚠️
♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥ ♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥
Malia, une jeune ado de 17 ans aux cheveux châtains, marchait vers l'entrée de son lycée. Elle n'avait pas encore mis le pied sur le campus que déjà, un gars s'approcha d'elle. Il se moquait bruyamment, la poussant un peu, cherchant à la déranger. Malia le fixa, prête à répliquer, son regard perçant et sa posture déterminée.
"Alors, tu veux jouer les dures, hein ?" lança le gars avec un sourire moqueur.
Mais avant qu'elle ne puisse répondre ou riposter, une voix familière se fit entendre derrière elle.
"Tu veux peut-être essayer quelqu'un d'autre ?" Billy Maximoff, l'air calme mais résolu, s'interposa entre elle et le gars. Il était bien plus grand que ce dernier, et son attitude dégageait une confiance qui ne laissait aucun doute.
Le gars, visiblement vexé, se tourna vers Billy, prêt à en découdre. En un clin d'œil, les deux garçons échangèrent des coups rapides, leurs corps s'entrechoquant dans une mini-bagarre. Malia, un peu surprise mais admirant la rapidité de Billy, observa le combat. Finalement, le gars, trop épuisé et pris au dépourvu, se releva et se jeta dans la foule, jurant sous son souffle.
Billy se tourna alors vers Malia, qui l'observait toujours, les bras croisés.
"J'aurais pu m'en sortir seule, tu sais," dit-elle, un léger sourire aux lèvres.
Billy haussait les épaules avec une expression impassible, avant de répondre d'une voix calme : "Un simple merci aurait suffi."
Malia et Billy marchaient côte à côte dans le couloir, la bagarre derrière eux maintenant un souvenir lointain. L'atmosphère autour d'eux semblait se détendre après l'incident. Malia jetait de temps à autre un regard à Billy, comme pour essayer de comprendre ce qui venait de se passer.
"Tu sais, je n'avais vraiment pas besoin de ton aide," dit-elle, brisant finalement le silence.
Billy sourit légèrement, ses mains dans les poches de son sweat. "Tu crois ça, mais regarde où ça t'a menée. Ça aurait été une belle scène si tu t'étais mise à lui répondre."
Malia roula des yeux mais ne put s'empêcher de sourire. "Je n'ai pas l'habitude de laisser quelqu'un intervenir pour moi," répondit-elle en haussant les épaules. "Je me défends seule."
"Je comprends," dit Billy, maintenant un ton plus sérieux. "Mais parfois, ça fait du bien de laisser quelqu'un d'autre prendre les devants, tu sais ? Surtout si ça t'évite de te retrouver dans une situation plus compliquée."
Malia réfléchit un instant à ses paroles. Elle savait qu'il avait raison, mais il y avait toujours cette part d'elle qui détestait l'idée de dépendre de quelqu'un d'autre.
 " Tu es toujours aussi impulsif comme ça ?" demanda-t-elle en ricanant légèrement.
Billy haussait les épaules. "C'est dans ma nature. J'aime bien m'assurer que les gens autour de moi vont bien, même si ça me coûte quelques coups de poing."
Ils arrivèrent devant la porte de la salle de cours. Billy s'arrêta un instant avant de tourner la poignée. "En tout cas, t'as de la chance que je sois là aujourd'hui," dit-il en la taquinant.
Malia sourit, l'air un peu plus détendu. "Ouais, ouais. C'est noté." Elle s'éloigna un peu, avant de se tourner à nouveau vers lui. "Merci, Billy."
"Pas de quoi," répondit-il, avec un clin d'œil, avant d'entrer dans la salle.
Ils s'assirent à des places séparées, mais Malia sentait qu'elle avait fait un pas de plus pour comprendre Billy. Peut-être qu'accepter un peu d'aide n'était pas aussi mauvais que ce qu'elle pensait.
༺♡༻
Le cours de Rosalia se déroulait calmement, avec les élèves concentrés, quand la porte s'ouvrit brusquement. La directrice Agatha Harkness se tenait sur le seuil, son regard perçant balayant la salle. Un silence immédiat s'installa.
"Rosalia, Billy, Malia, j'ai besoin de vous trois," annonça Agatha d'une voix autoritaire.
Rosalia leva un sourcil, un peu surprise par l'interruption, mais elle garda son calme. "Vraiment ? En plein cours, directrice ? Vous ne pouvez pas attendre ?"
Agatha esquissa un sourire malicieux. "Non, je ne peux pas. Il y a quelques affaires urgentes à régler, et je préfère les traiter tout de suite."
Rosalia la regarda avec un air amusé, croisant les bras. "Vous êtes bien insistante, mais vous savez, je comptais leur faire un examen aujourd'hui. Vous ne voulez quand même pas être celle qui leur fait rater ça, n'est-ce pas ?" Rosalia la taquina, mais ses yeux brillaient d'une lueur de défi.
Agatha, loin de se laisser impressionner, haussait les épaules en souriant. "Oh, vous avez bien du courage, Rosalia. Mais je pense qu'après ce petit entretien, vous pourrez toujours leur faire cet examen, et ce sera à vous de décider s'ils le réussissent ou non."
Rosalia émit un petit rire nerveux, réalisant que la situation allait sûrement être plus compliquée que prévu. Agatha s'approcha alors du bureau, son ton prenant une tournure plus formelle.
 "Après les cours, Billy, Malia, dans mon bureau. Et vous aussi, professeur," ajouta-t-elle en se dirigeant vers la porte.
Les élèves échangèrent des regards intrigués et légèrement inquiets. Rosalia se redressa dans son fauteuil, les bras croisés, et attendit qu'Agatha sorte de la salle. Une fois la porte refermée, elle se tourna vers ses élèves.
"Bon, mes chers élèves, vous avez entendu la directrice," dit-elle en feignant un air sérieux. "Rien de grave, je suppose, mais soyez sages pendant les cours. L'entretien après, je ne peux pas vous garantir qu'il soit aussi agréable."
Billy et Malia se lancèrent un regard, se demandant ce qui les attendait dans le bureau de la directrice. Lorsque la cloche annonça la fin des cours, Billy, Malia et Rosalia se rendirent, à contrecœur, au bureau de la directrice. Ils marchaient dans le couloir, chacun avec des pensées diverses, mais aucun d'eux ne pouvait échapper à l'évidence : la confrontation avec Agatha serait probablement sérieuse.
Ils arrivèrent devant la porte du bureau de la directrice. Agatha les attendait déjà, assise derrière son bureau, son regard à la fois autoritaire et perçant. Elle leva les yeux et les invita à entrer d'un geste.
"Bienvenue," dit-elle en fermant la porte derrière eux. "Asseyez-vous."
Rosalia prit place dans un fauteuil près de la fenêtre, tandis que Malia et Billy se firent face à Agatha, un peu mal à l'aise. La directrice les fixa un moment, les yeux plissés.
"Alors," commença Agatha, sa voix calme mais ferme. "Je suppose que vous êtes conscients que ce genre de comportement ne doit pas se reproduire. La bagarre dans le couloir. Vous avez attiré l'attention, et pas de la bonne manière."
Billy croisa les bras, prêt à répondre, mais Agatha l'arrêta d'un geste de la main.
"Je n'ai pas encore fini," dit-elle avant de se tourner vers Malia. "Malia, tu n'as pas l'habitude de te laisser faire, je le sais. Mais est-ce que tu crois que c'était la bonne façon de réagir ?"
Malia, un peu déstabilisée, chercha ses mots. "Je n'avais pas l'intention de me laisser faire, c'était juste qu'il m'énervait vraiment..." Elle s'arrêta, se rendant compte qu'elle avait un peu perdu sa crédibilité.
"Je comprends que ça puisse être frustrant," reprit Agatha d'un ton plus calme, "mais cela ne justifie pas l'usage de la violence. Billy, tu as bien voulu intervenir, mais as-tu réfléchi aux conséquences de ton geste ?"
Billy roula les yeux, agacé. "Il m'a cherché. Je pouvais pas juste le laisser faire." Il se tourna vers Malia, comme pour chercher du soutien.
"Peu importe la situation, Billy," répondit Agatha en le fixant. "Il y a des façons plus intelligentes de résoudre les conflits. Une bagarre dans les couloirs de l'école, ce n'est pas juste un problème de règles, c'est aussi une question de respect. Respect envers vous-mêmes et envers les autres. Vous êtes des jeunes adultes, vous devez apprendre à maîtriser vos impulsions."
Rosalia, qui jusque-là était restée silencieuse, intervint doucement. "Je pense que l'intention de Billy n'était pas mauvaise. Il voulait aider, mais il a agi sans réfléchir."
Agatha hocha la tête, prenant un moment pour digérer la remarque. "Je sais que Billy a agi de manière protectrice, mais il doit comprendre qu'il n'est pas là pour jouer les héros à chaque instant. Les bons gestes ne sont pas toujours ceux qui donnent la meilleure impression. Et Malia, tu dois apprendre à mieux gérer tes émotions, sinon tu risques de te retrouver dans des situations comme celle-ci trop souvent."
Les jeunes écoutaient attentivement, leurs visages sérieux. Agatha les observa un instant avant de conclure.
"Je ne vais pas vous punir pour cet incident, mais je veux que vous compreniez bien la leçon. Vous avez chacun un rôle à jouer dans cette école, et il n'est pas question de régler vos différends par la violence. Je m'attends à ce que cela ne se reproduise pas."
Elle marqua une pause et, avec un sourire presque imperceptible, ajouta : "Maintenant, filez. Et souvenez-vous : ce genre de conversation, on n'a pas à la répéter. Pour votre bien à tous les deux."
Billy et Malia quittèrent le bureau, jetant un dernier regard à Rosalia, qui, bras croisés, semblait peu ravie de la situation. Une fois la porte refermée derrière eux, Agatha prit place derrière son bureau, observant Rosalia avec un sourire en coin.
— Reste ici.
Rosalia arqua un sourcil mais ne bougea pas.
— Depuis quand tu n'obéis pas à mes ordres ? lança Agatha, son ton à la fois ferme et joueur.
— Depuis que ça te déplaît, répondit Rosalia sur un ton taquin, un léger sourire au coin des lèvres.
Agatha se lécha lentement les lèvres, son regard devenant plus intense.
— Hmm, je vois. Tu aimes donc tester mes limites.
Rosalia haussa les épaules, feignant l'innocence.
— Tester ? Non. Mais il n'y avait absolument aucune raison d'interrompre mon cours pour ça.
Agatha se pencha légèrement en avant, ses doigts entrelacés sur son bureau.
— Oh, je ne suis pas d'accord. Je pense que c'était une raison parfaite. Après tout, il fallait bien que je te voie, non ?
Rosalia roula des yeux, mais son sourire restait.
— Tu aurais pu attendre la fin de la journée, comme une directrice raisonnable.
Agatha se redressa, feignant l'offense.
— Raison... quoi ? Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire. Et franchement, interrompre ton cours était bien plus amusant. Tu avais l'air tellement contrariée.
Rosalia croisa les bras, un sourcil levé.
— Amusant ? Tu trouves ça amusant de perturber mes élèves et de m'agacer ?
Agatha sourit, malicieusement.
— Enormément. Et avoue-le, toi aussi, tu as adoré.
Rosalia détourna le regard, un léger rouge montant à ses joues, mais elle ne répondit pas. Agatha, satisfaite, répondu: 
— Très bien, je te laisse retourner à tes précieux élèves... pour l'instant. Mais rappelle-toi, Rosalia, j'aime bien quand tu me donnes un peu de résistance. Ça rend les choses tellement plus intéressantes.
Dans un mouvement fluide, Rosalia s'assit sur le bord du bureau, croisant les jambes avec une élégance délibérée. Agatha la regarda, un sourire en coin étirant doucement ses lèvres.
— De la résistance ? demanda Rosalia avec un sourire taquin. Tu ne saurais pas y faire face.
Agatha inclina légèrement la tête, laissant échapper un léger rire. Son regard glissa brièvement vers les jambes croisées de Rosalia avant de remonter lentement, s'arrêtant sur ses yeux.
— Oh, vraiment ? murmura Agatha, son ton bas et chargé d'une malice douce.
Rosalia soutint son regard, un air de défi dans les yeux, avant de changer brusquement de sujet.
— Trêve de plaisanteries, je voulais te parler du budget pour le voyage scolaire.
Agatha ne répondit pas tout de suite. Son regard s'attardait, presque involontairement, sur la posture décontractée mais assurée de Rosalia. Ses pensées dérivaient, se perdant dans chaque détail — la façon dont la lumière caressait la silhouette de Rosalia, le ton légèrement provocant de sa voix.
— Agatha ? appela Rosalia, en arquant un sourcil, son sourire amusé trahissant qu'elle avait remarqué l'absence de réponse.
Agatha cligna des yeux, comme si elle venait de se réveiller d'un rêve.
— Oui, pardon... le budget, dis-tu ? répondit-elle, un peu trop vite, en se redressant pour reprendre contenance.
Rosalia la fixa, son sourire s'élargissant légèrement.
— Tu es sûre que tu m'écoutes ?
Agatha posa son coude sur le bureau, appuyant son menton sur sa main pour masquer son embarras.
— Continue. Je t'écoute... enfin, maintenant.
— Tu es incorrigible, murmura-t-elle, avant de croiser les bras. Mais je vais être claire : on ne part pas en voyage scolaire si tu ne débloques pas plus de fonds.
Agatha, toujours un peu distraite, esquissa un sourire malicieux.
— Je ne sais pas, peut-être que je préfère te voir négocier encore un peu.
Rosalia haussa un sourcil, feignant l'exaspération.
— Si tu penses que je vais m'éterniser sur ton bureau pour ça, tu te trompes.
Agatha rit doucement, un éclat de malice dans les yeux.
Rosalia lui lança un regard faussement sévère, mais son sourire trahissait son amusement.
— Tu sais, parfois, je me demande si tu prends ton rôle de directrice au sérieux.
Agatha arqua un sourcil, un sourire narquois toujours sur les lèvres.
— Oh, je le prends très au sérieux. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas... m'accorder quelques distractions, dit-elle, laissant ses mots flotter dans l'air.
Rosalia croisa les jambes dans un mouvement fluide, faisant légèrement craquer le bureau sous son poids, ce qui attira encore une fois le regard d'Agatha.
— Des distractions, hein ? lança Rosalia, son ton mi-figue mi-raisin. Tu devrais peut-être te concentrer sur ce voyage, sauf si tu veux que les parents viennent frapper à ta porte pour te demander des comptes.
Agatha, les yeux toujours fixés sur elle, sembla réfléchir un instant.
— Très bien, soupira-t-elle finalement, feignant la résignation. Je vais voir ce que je peux faire pour ce budget. Mais, ajouta-t-elle en penchant légèrement la tête, si je fais cet effort, qu'est-ce que j'ai en échange ?
Rosalia lui lança un regard incrédule, bien que ses lèvres esquissaient un sourire amusé.
— En échange ? Sérieusement ? C'est pour les élèves, Agatha, pas pour moi.
— Oui, mais tu es la seule qui vient défendre cette cause avec autant de... ferveur, rétorqua Agatha, son regard redevenu joueur.
Rosalia soupira, faussement exaspérée, avant de se pencher légèrement vers Agatha.
— Tu as une idée bien étrange de ce qu'est une négociation, murmura-t-elle, son visage s'approchant suffisamment pour troubler la directrice.
Agatha resta silencieuse, le sourire sur ses lèvres vacillant légèrement. Elle sentait la chaleur de la présence de Rosalia, son parfum subtil, et pendant un instant, elle perdit à nouveau ses mots.
— Alors, on a un accord ou pas ? insista Rosalia, rompant le silence tout en gardant son ton doux mais ferme.
Agatha finit par sourire, levant les mains en signe de reddition.
— Très bien, très bien. Je débloquerai les fonds. Mais seulement parce que je ne veux pas te voir revenir, assise sur ce bureau, pour m'en reparler.
Rosalia rit doucement, se redressant enfin.
— Tu mens mal, Agatha. Je crois que tu as apprécié cette négociation bien plus que tu ne veux l'admettre.
Agatha se contenta de sourire en coin, l'air de quelqu'un qui gardait un secret.
— Tu es libre de penser ce que tu veux, répondit-elle en prenant un ton faussement détaché.
— De toute façon, si tu ne fais rien pour le budget, je parlerai directement au comptable, lança-t-elle, un sourire taquin se dessinant sur ses lèvres.
Agatha inspira profondément, ses yeux glissant une fois de plus sur la silhouette de Rosalia. Elle se mordit discrètement la lèvre, luttant pour garder son calme. Voir Rosalia aussi sûre d'elle, aussi provocante, faisait battre son cœur plus vite, même si elle refusait de le montrer.
— Très bien, dit-elle finalement, sa voix légèrement rauque. Mais, avant que tu partes jouer les héroïnes auprès du comptable...
Rosalia haussa un sourcil, curieuse de la suite.
— Nous avons une réunion ce soir, rappela Agatha en se redressant légèrement dans son fauteuil. Professeur, parents délégués... et moi, bien sûr. N'oublie pas de venir.
Rosalia croisa les bras, son sourire s'élargissant.
— Une réunion, hein ? Tu es sûre que ce n'est pas une excuse pour me faire rester plus tard au lycée ?
Agatha pencha la tête, feignant une expression innocente.
— Moi ? Te retenir ? Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
— Parce que tu aimes ça, répondit Rosalia sans hésiter, s'appuyant légèrement sur le bureau, les yeux fixés dans ceux d'Agatha.
Agatha détourna brièvement le regard, tentant de cacher l'effet que cette proximité avait sur elle.
— Eh bien, si tu es aussi observatrice lors de la réunion, les parents délégués risquent de se sentir un peu intimidés, dit-elle, son ton redevenant taquin.
Rosalia rit doucement, appréciant leur échange.
— Ne t'inquiète pas, je serai très sage, répondit-elle en se redressant. Enfin, sauf si on reparle encore du budget. Là, je ne promets rien.
Agatha la fixa un instant, une lueur amusée dans le regard.
— Sage... toi ? Je n'y crois pas une seconde.
Le sourire de Rosalia s'élargit, mais elle ne répondit rien, se contentant de la fixer avec une intensité qui fit frissonner Agatha.
Le regard d'Agatha suivait chaque mouvement de Rosalia avec une intensité qu'elle ne pouvait plus dissimuler. Elle se rapprocha légèrement, comme attirée par une force invisible, ses yeux glissant sans vergogne sur ses jambes croisées, ses hanches, et l'ensemble de sa silhouette. Rosalia, en toute conscience de l'effet qu'elle produisait, savourait la tension qu'elle provoquait, un léger sourire effleurant ses lèvres. Elle savait qu'Agatha était sur le point de craquer.
Le silence entre elles était lourd, chargé d'une énergie palpable. Agatha se mordit la lèvre, se retenant de faire le geste qui lui brûlait les lèvres. Elle ferma les yeux un instant, comme pour se contrôler. C'était une lutte intérieure contre le désir, et pourtant, elle n'arrivait pas à détourner le regard. Cette proximité était insupportable, mais irrésistible.
Rosalia, consciente de ce qui se passait, se pencha légèrement en avant, comme pour défier Agatha encore un peu plus. Elle n'avait jamais vu Agatha aussi déstabilisée, et cela la fascinait.
Finalement, Agatha brisa le silence, sa voix rauque et hésitante, comme si elle revenait de loin.
— Tu devrais y aller, les cours vont reprendre, dit-elle d'une voix qui trahissait à peine son trouble.
Rosalia se redressa, d'abord un peu déçue de voir la tension s'apaiser, mais son sourire ne se dissipa pas. Elle tourna légèrement les talons, mais avant de partir, elle lança un dernier regard à Agatha, un regard chargé de sous-entendus.
— À ce soir, alors, Aniema mea, dit Agatha, son ton adouci par un étrange mélange de tendresse et de désir.
Rosalia se figea un instant à l'entente de ces mots. Elle savait qu'Agatha venait de prononcer quelque chose de plus que l'ordinaire. Ce surnom avait un goût particulier, une douceur qu'elle n'avait pas anticipée.
Elle se tourna lentement, un sourire en coin, avant de répondre, un éclat malicieux dans ses yeux.
— À ce soir, Agatha.
Puis, d'un pas léger, elle sortit de la pièce, laissant Agatha seule, profondément perturbée par la scène qui venait de se dérouler, tout en sachant qu'elle n'était pas prête d'oublier ce moment 
༺♡༻
Le cours d'histoire de Lilia Calderu se déroulait tranquillement, les élèves absorbés par les leçons du jour. Cependant, un accident inattendu survint. Un des élèves, distrait, se leva brusquement pour récupérer un livre sur l'étagère derrière lui, mais il perdit l'équilibre et s'écrasa contre le coin de la table en bois. Un cri perça l'air, suivi par un bruit de métal contre la peau, et l'élève se tordit de douleur, le sang commençant à s'écouler de sa tempe.
Instantanément, Lilia se précipita vers lui. "Reste calme, tu vas t'en sortir," dit-elle d'une voix rassurante, tout en cherchant du regard de quoi nettoyer la plaie. 
Les autres élèves étaient figés, certains essayant de comprendre la situation, d'autres déjà sortant leurs téléphones pour appeler à l'aide.
Mais à quelques mètres de là, Malia, qui observait la scène depuis son bureau, sentit son estomac se tordre. L'odeur du sang, chaude et métallique, lui parvint instantanément, s'insinuant dans ses narines avec une intensité dévastatrice. Ses yeux se firent plus sombres, une lueur rougeoyant dans ses pupilles. L'odeur du sang la perturbait, réveillant quelque chose en elle, quelque chose de primal et de puissant.
Le cœur de Malia se mit à battre plus vite, ses sens en alerte, et une vague de faim dévorante s'empara d'elle. Elle ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa respiration pour essayer de rester calme, mais l'envie de céder à sa nature la rendait presque folle.
Elle sentit ses mains devenir froides, les doigts tremblants légèrement alors qu'elle luttait contre l'appel irrésistible de la tentation. Je ne peux pas, pas ici... Pas devant tout le monde, se répéta-t-elle intérieurement. Elle savait que personne, pas même Lilia, ne savait ce qu'elle était. Son secret devait rester intact.
Malia se leva brusquement de sa chaise, faisant semblant de s'éloigner pour aller chercher de l'aide ou de l'air frais. Elle traversa la salle d'un pas pressé, ses yeux rivés sur la porte, essayant de ne pas attirer l'attention. À l'extérieur de la salle, elle s'appuya contre le mur, les mains serrées sur ses tempes, respirant profondément pour calmer son corps en proie à une soif qu'elle devait absolument contenir.
À l'intérieur de la classe, Lilia s'agenouilla près de l'élève blessé, examinant la plaie. Elle ordonna aux autres de chercher des pansements et du désinfectant. Aucun d'eux ne remarqua la réaction de Malia, trop occupés à gérer la situation.
Lilia murmura à l'élève blessé pour le rassurer. "Ça va aller, on va te soigner." Puis elle leva les yeux et chercha Malia. 
Elle se demanda brièvement où elle était partie, mais elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions, car elle était concentrée sur l'élève.
De son côté, Malia, hors de la vue de la classe, ferma les yeux un instant, se maudissant d'avoir presque cédé. Billy, inquiet, suivait discrètement Malia alors qu'elle s'éloignait des autres. Il avait remarqué que quelque chose n'allait pas avec elle depuis un moment. Lorsqu'elle se dirigea vers les toilettes, il hésita un instant, mais la curiosité et l'inquiétude l'emportèrent. Il décida de la suivre, se disant qu'il devait être là pour elle.
En arrivant près de la porte des toilettes, il l'entrouvrit doucement, et la scène qui se déroula devant lui le figea. Malia se tenait devant le miroir, les yeux rouges et brillants, presque comme ceux d'un vampire, remplis d'une tristesse et d'une douleur profondes. Elle était en train de se tenir la tête, comme si elle essayait de contenir quelque chose en elle-même.
Malia tourna soudainement son regard vers Billy, un mélange de surprise et de frustration dans ses yeux. Elle leva une main en signe de protestation et dit, d'une voix tremblante, presque brisée :
"Tu n'aurais pas dû me suivre... Il faut que je sois seule."
Billy, cependant, ne recula pas. Il s'avança lentement, ses yeux remplis de compassion.
"Non, Malia, je ne vais pas partir. Je suis là pour toi. Peu importe ce que tu ressens, tu n'as pas à le traverser seule."
Malia baissa la tête, mais ses yeux ne cessaient de briller, remplis de douleur, et ses poings se serrèrent sur ses bras.
"Tu ne comprends pas... C'est difficile de tout contrôler, de ne pas faire de mal aux gens autour de moi..." Elle prit une grande inspiration, mais cela ne sembla pas l'aider à se calmer. "Je suis effrayée, Billy. Je ne sais pas pourquoi mes yeux sont comme ça, et je ne sais pas ce que je ressens..."
Billy, restant à une distance respectueuse mais proche, s'approcha lentement d'elle. "Tu n'as pas à tout comprendre tout de suite. Mais tu n'as pas à affronter ça toute seule. Je suis là. On peut trouver une solution ensemble."
Malia leva les yeux vers lui, la honte et la peur se lisant sur son visage. Mais en voyant la sincérité dans les yeux de Billy, une petite lueur de réconfort sembla passer dans son cœur. Elle se laissa lentement glisser contre le mur, s'asseyant sur le sol, toujours visiblement secouée.
"Je ne veux pas faire de mal à qui que ce soit, mais je... je me sens... différente, Billy."
Billy se baissa à sa hauteur, posant une main sur son épaule avec douceur. "C'est normal d'avoir peur, Malia. Mais tu es forte. Et même si tu te sens différente, ça ne te définit pas. Ce n'est pas ce que tu ressens, c'est ce que tu fais qui compte."
Malia le regarda un instant, ses yeux encore brillants, mais cette fois avec un léger sourire de gratitude. "Tu sais vraiment quoi dire, hein?"
"Je fais de mon mieux", répondit-il avec un sourire timide. "
Malia, respirait profondément, chaque inspiration étant un petit pas vers la sérénité. La chaleur de la main de Billy sur son épaule semblait lui apporter une forme de calme qu'elle n'avait pas ressenti depuis un moment. Elle ferma les yeux un instant, essayant de contrôler la montée de ses instincts.
"Je... je crois que ça va", murmura-t-elle, la voix encore tremblante, mais plus calme. "C'est comme si tout en moi était en feu, Billy, mais quand tu es là, je me sens... plus légère."
Billy lui sourit, un sourire sincère et rassurant. "Tu es plus forte que tu ne le crois, Malia. Ce que tu ressens, ce n'est pas toi, ce sont juste des émotions incontrôlables. On peut y arriver, ensemble."
Elle ouvrit lentement les yeux, se sentant un peu plus elle-même. Ses yeux, qui étaient rouges et brillants il y a quelques minutes, retrouvaient peu à peu leur couleur normale, la lueur vampirique s'estompant. Malia se redressa lentement, son souffle se calmant, et la tension dans son corps commença à se dissiper.
"Merci, Billy", dit-elle d'une voix plus stable. "Je ne savais pas que je pouvais... contrôler ça. J'avais peur de ce que je pourrais devenir."
Billy s'agenouilla à sa hauteur, toujours avec un regard bienveillant. "Tu n'as pas à avoir peur de toi-même. On apprend à gérer ça. Et même quand ça semble difficile, tu peux compter sur moi."
Elle le regarda avec une gratitude profonde. "Je crois qu'il n'y a que toi qui aurait pu m'aider à me calmer... Je... je me sens comme si une partie de moi était... revenue."
Billy la regarda, ses yeux remplis de sincérité. "C'est ce que font les amis, non ? On s'entraide quand ça devient trop lourd."
Malia hocha la tête, un sourire timide s'étirant sur ses lèvres. "Tu es un véritable ami, Billy."
Ils restèrent là un moment, simplement dans une tranquillité apaisante. Malia savait qu'elle n'était pas guérie, mais elle se sentait prête à affronter la suite, plus forte et soutenue par quelqu'un qu'elle savait pouvoir compter sur lui. Grâce à lui, elle avait trouvé une stabilité qu'elle n'aurait jamais cru possible.
༺♡༻
Lors de la réunion du lycée, l'atmosphère était sérieuse et professionnelle, les discussions sur les événements à venir et les objectifs de l'année scolaire prenaient la majeure partie de l'attention. Agatha et Rosalia, bien qu'assises parmi les autres membres du comité, n'arrivaient pas à garder leur concentration. Leurs regards se croisaient parfois, un sourire échangé ici et là, tout en restant totalement discrètes, mais leur jeu sous la table commençait à devenir de plus en plus palpable.
Rosalia, avec un sourire espiègle, fit glisser lentement sa main sous la table, effleurant le doigt d'Agatha, comme une invitation silencieuse à l'intimité. Agatha, d'abord surprise, jeta un regard furtif à Rosalia avant de répondre par un léger frisson et une pression légère de ses doigts contre les siens. Le contact était subtil, mais assez pour qu'elles puissent en ressentir l'intensité.
Les conversations autour d'elles semblaient se perdre dans le bruit de l'atmosphère scolaire, mais Agatha et Rosalia étaient dans leur propre monde à ce moment-là, se cherchant discrètement sous la table. Agatha, un sourire malicieux aux lèvres, glissa sa main vers celle de Rosalia, entrelaçant doucement leurs doigts.
Rosalia, ravie de cette complicité, répondit en serrant légèrement sa main, avant de faire une petite taquinerie en lui pinçant doucement les doigts. Agatha sursauta légèrement mais en gardant une expression calme, comme si rien ne se passait. Elle se pencha alors vers Rosalia, à peine audible pour les autres, murmurant :
 "Tu ne peux pas résister, hein ?" avec une pointe de malice dans la voix.
Rosalia sourit, ses yeux pétillant de malice. "Je crois que tu n'es pas prête à me suivre dans ce jeu," répondit-elle, sa voix basse, comme un défi.
Leurs mains se touchaient à chaque occasion discrète, effleurant le poignet, se frôlant entre les doigts, et la tension s'intensifiait à chaque mouvement furtif, alors que la réunion se poursuivait sans qu'aucune personne autour d'elles ne se doute de ce qui se passait sous la surface. Agatha et Rosalia étaient complètement absorbées par leur petit jeu, se cherchant, se taquinant, mais toujours dans les limites de l'implicite, gardant leurs gestes dans l'ombre de la réunion.
Malgré la sérieuse discussion sur l'organisation de l'événement à venir, Agatha et Rosalia étaient perdues dans l'instant, savourant cette complicité silencieuse.
Rosalia, après avoir partagé ce moment taquin avec Agatha, se sentit revenir à la réalité en entendant le sujet de la réunion tourner autour du voyage scolaire en Italie . Elle se redressa légèrement sur sa chaise, essayant de se concentrer sur les discussions financières, mais une partie de son esprit restait légèrement perturbée par la proximité d'Agatha.
La comptable, une femme d'une trentaine d'années, avait un sourire charmeur qu'elle offrait à Rosalia chaque fois qu'elle prenait la parole. Ses yeux brillaient d'une lueur intéressée alors qu'elle lui posait des questions sur les budgets, une manière indirecte de montrer qu'elle s'intéressait aussi à elle. Rosalia, malgré sa discrétion et son professionnalisme, sentit une légère gêne monter en elle face à ces gestes insistants.
Alors qu'elle répondait calmement à la comptable, elle sentit soudainement une pression douce sur sa cuisse. C'était Agatha. Discrète, Agatha avait posé sa main sur la cuisse de Rosalia sous la table, la serrant doucement, comme pour marquer son territoire, ou peut-être simplement pour attirer l'attention de Rosalia. Le geste était subtil, mais il ne manquait pas de la faire frissonner.
Rosalia, tout en écoutant la comptable, sentit l'effet de la main d'Agatha, qui montait en chaleur et en intensité. Elle baissa légèrement la tête pour ne pas trahir l'émotion qui montait en elle. Agatha, elle, semblait sereine, bien qu'un léger sourire amusé flottait sur ses lèvres. Elle laissait sa main là, doucement appuyée, jouant avec l'instant et le pouvoir que cela lui donnait.
Rosalia jeta un coup d'œil furtif à Agatha, se surprenant à apprécier ce geste protecteur. Elle prit une grande inspiration, tentant de rester concentrée sur la réunion, mais chaque fois que la comptable lançait un sourire un peu trop prononcé dans sa direction, elle sentait la pression de la main d'Agatha augmenter. Cela la calmait, mais la troublait tout de même.
"Est-ce que ça va ?" murmura Agatha, à peine audible, ses doigts se resserrant un peu plus autour de sa cuisse, comme pour renforcer ce lien secret entre elles.
Rosalia hocha la tête, cachant une légère rougeur sur ses joues. "Oui, tout va bien", répondit-elle d'un ton neutre, mais son esprit était bien loin de la réunion
. La main d'Agatha était devenue un rappel constant de la proximité entre elles, et chaque geste de la comptable semblait rendre l'atmosphère un peu plus tendue.
La réunion continua, mais Rosalia sentait que l'équilibre entre rester professionnelle et gérer l'attention d'Agatha devenait de plus en plus délicat.
༺♡༻
La réunion était enfin terminée, et l'atmosphère s'était détendue avec l'arrivée de l'apéritif. Les gens discutaient tranquillement, sirotant leurs verres de vin, tandis que Rosalia et Lilia se retrouvaient ensemble près du buffet. Lilia tenait son verre de vin, l'air détendu, et discutait de la réunion qui venait de se terminer. Rosalia, toujours un peu plongée dans ses pensées, regardait autour d'elle avant de se tourner vers Lilia.
"Alors, ce voyage scolaire en Italie... Tu crois que ça pourrait t'intéresser ?" demanda Rosalia, en souriant légèrement. Elle était curieuse de savoir si Lilia serait partante pour cette aventure à l'étranger, même si elle savait que Lilia avait un emploi du temps chargé.
Lilia haussait les épaules en feignant l'indécision, un sourire espiègle aux lèvres. "L'Italie, hein ? Ce n'est pas ce à quoi je pensais, mais pourquoi pas ? Les paysages, la cuisine, la culture... Ça peut être intéressant. Tu veux vraiment que je vienne avec vous ?"
Rosalia rit légèrement, amusée par la réponse de Lilia. "Oui, je pense que ça serait sympa d'avoir une amie avec nous pour le voyage. Et tu sais, je me dis qu'on pourrait en profiter pour explorer un peu. Il y a tout un tas de choses à découvrir, et l'Italie, c'est toujours une bonne idée, non ?"
Lilia leva son verre en un toast léger, son regard espiègle posé sur Rosalia. "Ouais, je suppose que ça pourrait être sympa de découvrir un peu plus la dolce vita. Et, qui sait, on pourrait aussi se perdre dans les ruelles de Rome, découvrir des endroits secrets." Elle lui lança un clin d'œil. "Mais tu sais, tu comptes sur moi pour pimenter un peu l'aventure."
Rosalia sourit en retour, appréciant l'enthousiasme de Lilia. "Je me doute bien, c'est exactement ce qu'on a besoin pour ce genre de voyage." Elle ajouta, plus sérieusement cette fois : "Et puis, on pourra en profiter pour se détendre et prendre le temps de savourer l'instant, loin de tout ce stress quotidien."
Lilia prit une gorgée de vin, son regard se perdant dans la contemplation des autres invités, avant de revenir sur Rosalia. "Ouais, tu as raison. Ça pourrait vraiment être l'occasion de nous amuser. Bon, je vais réfléchir à tout ça, mais il est fort probable que je me laisse tenter. L'Italie, c'est difficile à refuser."
Rosalia lui sourit en retour, ravie de la réponse. "Alors c'est décidé, tu viens avec nous. Ça va être un super voyage."
Les deux femmes continuèrent à discuter de l'Italie, des lieux qu'elles aimeraient visiter, des moments qu'elles pourraient partager, tout en dégustant les petits amuse-bouches et en profitant de l'apéritif. L'enthousiasme de Lilia était communicatif, et Rosalia se réjouissait de l'idée de vivre cette aventure à ses côtés.
Alors que Rosalia et Lilia discutaient, Agatha s'approcha, un sourire malicieux aux lèvres. Elle s'arrêta à leur niveau, jetant un coup d'œil à Rosalia, puis à Lilia, avant de porter son verre à ses lèvres, un geste qui, même innocent à première vue, semblait chargé de sous-entendus. Elle lécha doucement ses lèvres, un regard espiègle posé sur Rosalia.
Lilia, qui était en train de regarder sa montre, leva finalement les yeux et remarqua Agatha. Elle leur adressa un sourire, comme si elle se doutait de l'intention d'Agatha, puis se leva en disant : "Bon, je pense que c'est le moment pour moi de rentrer. Je vais réfléchir à ton offre, Rosalia. On se parle bientôt, d'accord ?"
Rosalia lui sourit en retour, lui offrant un dernier petit toast. "À très bientôt, Lilia. Prends soin de toi."
Une fois que Lilia s'éloigna, Agatha ne perdit pas de temps pour se pencher légèrement vers Rosalia, son regard toujours aussi suggestif. Elle murmura d'une voix basse et teintée de taquinerie : "Alors, c'était quoi ce petit jeu avec la comptable, Rosalia ? Tu m'expliques ?"
Rosalia, sentant la tension dans l'air, tourna les yeux vers Agatha avec un petit sourire en coin. "Il n'y avait pas de jeu, Agatha," répondit-elle calmement, mais la lueur dans ses yeux trahissait sa volonté de ne pas se laisser intimider. "Juste des conversations professionnelles, tu sais bien... Si tu veux savoir ce qui se passe, tu n'as qu'à y participer."
Agatha haussait les sourcils, amusée. Elle se rapprocha un peu plus, son corps légèrement incliné vers Rosalia. "Vraiment ? Parce que j'ai l'impression que tu t'es bien amusée. Et cette comptable semble un peu trop... enthousiaste, non ?" Elle laissa un léger rire s'échapper, se délectant de la gêne palpable qui s'était installée entre elles.
Rosalia roula des yeux, se moquant gentiment. "Tu es incroyable. C'est un jeu de regard, Agatha, rien de plus. Tu sais très bien que ce n'est pas mon genre de flirter avec tout le monde."
Agatha sourit plus largement, sans se laisser démonter. Elle prit une nouvelle gorgée de son vin, fixant Rosalia de ses yeux brillants. "Peut-être que tu sous-estimes l'effet que tu as sur les gens, Rosalia," 
Les deux femmes continuèrent à discuter avec d'autres invités, mais l'atmosphère autour d'elles semblait différente. Chaque conversation semblait un prétexte pour se rapprocher un peu plus, pour échanger des regards furtifs, des sourires discrets. Agatha et Rosalia jouaient à un jeu silencieux, un jeu qui ne disait pas son nom mais qui était palpable dans l'air.
Agatha se dirigea vers un groupe, en parlant de façon animée avec un collègue, mais ses yeux revenaient toujours vers Rosalia, observant ses gestes, son sourire, chaque mouvement. Chaque fois que leurs regards se croisaient, un frisson parcourait leur peau, comme une décharge silencieuse.
Rosalia, tout en discutant avec quelqu'un d'autre, sentit la présence d'Agatha derrière elle. Subitement, une main légère effleura son bras, un contact à peine perceptible mais néanmoins intime. Elle tourna la tête et aperçut Agatha, qui lui souriait discrètement, comme si de rien n'était. Rosalia soutint son regard pendant une fraction de seconde avant de détourner les yeux, son cœur battant un peu plus fort.
Agatha se rapprocha davantage, un léger mouvement de sa main effleurant le dos de Rosalia, juste assez pour que personne ne le remarque. La chaleur de son contact la fit frissonner, mais Rosalia garda son calme, feignant de ne rien ressentir. Cependant, un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle tourna les yeux pour croiser le regard espiègle d'Agatha.
"Tu sais que tu me rends folle, n'est-ce pas ?" dit Agatha à voix basse, son souffle effleurant l'oreille de Rosalia.
Rosalia répondit en murmurant, tout en continuant sa conversation avec un autre invité : "Tu as l'air de bien aimer jouer à ce jeu, Agatha."
Elle ne laissait pas Agatha prendre le dessus, mais la tension entre elles était plus palpable que jamais. Chaque moment passé ensemble semblait charger l'air d'une énergie intime, comme si elles étaient toujours sur le point de céder à l'attraction magnétique qui les unissait.
À un moment, Agatha se pencha légèrement en avant, effleurant le bras de Rosalia en l'attrapant brièvement, un geste qui était à la fois discret et significatif. Rosalia, surprenant Agatha, tourna lentement la tête pour lui sourire, un sourire qui disait tout sans avoir besoin de mots.
"Tu sais, tu n'arriveras pas à me garder sous contrôle éternellement," dit Agatha avec un air à la fois provocateur et taquin, tout en jouant avec la coupe de vin dans sa main.
Rosalia haussait un sourcil, comme si elle cherchait une réponse tout en continuant à discuter avec d'autres, mais un brin de malice dans son regard trahissait ses pensées. "On verra bien, Agatha. On verra bien."
༺♡༻
La nuit était tombée sur Westview, enveloppant la ville d'une douceur calme. Malia, assise sur un banc, regardait les lumières de la ville clignoter au loin. Le vent frais caressait ses cheveux, mais elle ne semblait pas y prêter attention. Son esprit était ailleurs, perdu dans ses pensées. Elle n'avait pas envie de rentrer chez elle, pas avec ses parents qui étaient encore en pleine dispute. Cela devenait trop pesant, trop épuisant à supporter.
C'est alors que Lilia passa par là, remarqua Malia seule et silencieuse sur le banc. Elle hésita un instant, mais quelque chose dans l'attitude de Malia la poussa à s'approcher.
"Hey," dit Lilia doucement, en s'asseyant à côté de Malia. "Tu veux parler de ce qui ne va pas ?"
Malia tourna la tête et la regarda brièvement, une expression fatiguée sur le visage. Elle n'était pas surprise de la voir. Lilia avait toujours été celle qui savait comment apporter un peu de réconfort, même sans dire grand-chose.
"Je ne veux pas rentrer chez moi," répondit Malia d'une voix basse. "C'est compliqué, et je n'arrive plus à supporter tout ça... Les disputes, les cris... Je veux juste un peu de calme."
Lilia la regarda, son regard adoucissant en entendant la détresse dans sa voix. Elle comprenait mieux que quiconque cette sensation d'être coincée dans un tourbillon de chaos familial.
"Je comprends... C'est jamais facile," répondit Lilia en posant une main réconfortante sur l'épaule de Malia. "Mais tu sais, tu n'es pas seule. Tu as des amis, des gens qui tiennent à toi, même quand tout semble aller dans tous les sens."
Malia resta silencieuse un moment, avant de soupirer doucement. "Je sais... Mais parfois, c'est comme si tout était trop lourd. Je veux juste m'échapper un peu."
"Tu as le droit," répondit Lilia, son ton rassurant. "Et tu sais, tu n'as pas à tout porter seule. On est là pour toi."
Les deux restèrent là, côte à côte, en silence, le temps s'étirant autour d'elles. Les bruits de la ville semblaient lointains, comme étouffés par la tranquillité de la nuit. Malia se sentait un peu plus légère, juste par la simple présence de Lilia à ses côtés. Il n'y avait pas besoin de grandes paroles, juste d'être là, ensemble, en silence.
Lilia sentit la tension se relâcher un peu, et elle esquissa un sourire en regardant Malia, qui semblait s'apaiser grâce à sa présence. Elle posa une main réconfortante sur son bras et lui dit, d'un ton plus léger, presque taquin :
"Tu sais, Bambina, tu ne dois pas porter tout ça toute seule. On va trouver une solution, t'inquiète."
Malia, qui n'avait pas l'habitude d'entendre ce surnom, se tourna vers elle, un petit sourire se formant malgré elle. "Bambina," répéta-t-elle doucement, se surprenant à aimer ce surnom affectueux. "J'aime bien, ça fait un peu... chaleureux."
Lilia haussait les épaules, son sourire toujours en place. "Tout ira bien, même si ça ne semble pas facile en ce moment."
Malia sentit son cœur se réchauffer un peu, la tendresse dans la voix de Lilia apaisant ses pensées troublées. "Je suppose que vous avez raison," répondit-elle, le sourire devenant plus large. "Je me sens déjà un peu mieux, juste de t'avoir ici."
"Je serai toujours là, Bambina," dit Lilia avec une certaine douceur. "Tant que tu en as besoin. d'accord ?"
Malia hocha la tête, le regard adouci par la promesse de soutien silencieux. "D'accord," murmura-t-elle.
Les deux restèrent là un moment, profitant de la tranquillité de la nuit, chacune trouvant un peu de réconfort dans la présence de l'autre. Malia ne savait pas ce que l'avenir réservait, mais pour l'instant, elle se sentait moins seule, portée par la bienveillance de Lilia et ce surnom inattendu, "Bambina", qui résonnait dans son esprit comme une douce promesse.
༺♡༻
Billy, assis sur son lit, feuilletait des vieux grimoires poussiéreux, un regard concentré sur les pages jaunies. Il avait déjà exploré plusieurs livres sur la magie, mais aucun ne mentionnait une solution pour rompre le sort qui pesait sur sa famille. Frustré, il tourna une nouvelle page d'un livre ancien qu'il avait trouvé dans un coin, espérant que quelque chose de nouveau apparaisse.
"Rien... toujours rien..." murmura-t-il pour lui-même, une pointe de désespoir dans la voix. 
Il savait que le sort lancé par Wanda avait des conséquences profondes et que la seule personne capable de l'enlever serait probablement celle qui l'avait créé. Mais Wanda semblait avoir ses propres raisons de garder ce sort intact.
Ses yeux se posèrent sur un autre grimoire plus fin qu'il n'avait pas encore ouvert. Il hésita un instant, puis l'ouvrit, espérant que ce livre plus ancien contiendrait des informations qu'il n'avait pas encore découvertes.
Alors qu'il parcourait les pages, il tomba sur un passage qui fit battre son cœur un peu plus fort. Il parlait d'un rituel pour briser un sortilège, mais les conditions étaient floues. Il devait trouver une personne en particulier, et cela dépendait des intentions du sort, des personnes concernées, et de leur lien.
"Mais comment je vais savoir si c'est vraiment ça ?" se demanda-t-il, se pinçant les lèvres.
Il prit une grande inspiration et regarda autour de lui. Si Wanda, même inconsciemment, avait lancé ce sort, alors peut-être que la solution résidait en lui-même, ou dans ses propres liens avec sa famille. Billy savait que briser ce sort ne serait pas simple, mais il était déterminé à essayer, pour sa famille et pour la vérité. Il décida qu'il devait trouver plus d'indices, même si cela signifiait demander de l'aide à quelqu'un qui en savait plus que lui.
Alors qu'il fermait le livre et se préparait à se lever, il sentait que sa quête n'était que sur le point de commencer, et qu'il n'était peut-être pas aussi seul dans cette recherche qu'il le pensait.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@theonefairygodmother
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Le vent s'engouffre avec insolence par les planches disloquées du vieil hôtel. Edgar, le tenancier à la gueule burinée, frotte un verre avec un torchon qui a connu des jours meilleurs. — Tu crois qu'ils vont pointer leur nez aujourd'hui ? lâche Clara tout en jouant avec le vieux poste qui crachote un air de jazz. Edgar pose le verre et contemple la poussière dansante dans un rayon de lumière. — Ils reviennent toujours ! Pour le charme de l'ancien monde. La porte couine et Monsieur Léon, l’habitué, fait son entrée. — T'as gardé mon poison préféré d'avant-guerre, Edgar ? Son clin d'œil est aussi brillant que sa calvitie. — Pour toi, toujours, rétorque Edgar en tirant une bouteille cachée sous le comptoir. Clara sourit. — Et comment va votre dame ? — Mieux qu'ce vieux rafiot ! s’esclaffe Léon. Elle pense que je vais taquiner le goujon. Si elle savait que je viens m'abreuver d'réminiscences… Soudain, une gamine à l’air débrouillard et au reflex en bandoulière débarque. — Je peux shooter ? C'est d'la balle, on se croirait flanqué dans une autre époque ! Edgar lui lance un regard entendu. — Vas-y, mitraille. Mais même en rafale, ton appareil ne capturera jamais les histoires… La gamine s'installe, son œil vif cherchant l'angle parfait. — J'suis là pour les histoires cachées, moi. Léon lève son verre, amusé. — Alors, t'es au bon endroit, môme. Ici, chaque recoin a son récit. La porte grince une nouvelle fois. Une silhouette encapuchonnée s'avance, brandissant un avis de démolition. — Dernière tournée les croulants ! crache-t-elle d'une voix sinistre. Les regards se croisent, voguant sur le silence lourd que l'intrus vient d’imposer. L'éclat de rire de Léon résonne, défiant le futur. — Immortalise ça, gamine ! Quand les murs tomberont, nos fantômes danseront encore. À la vôtre pour l'éternité !
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syntheticklove · 2 months ago
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LA LEÇON (chapitre 2)
Warnings : 18+/ NSFW / vulgarités/ drogues / alcool / smut (sexe oral H/F et F/H, pénétration, masturbation…)
Un immense merci ma bêta reader @mylittlehatefuck666
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Notre premier vrai cours a lieu à 11h le lendemain matin. Je prends une bonne douche à nouveau et décide de m'habiller cette fois de façon un peu plus décontractée et pas du tout attirante, histoire de ne pas laisser paraître quoi que ce soit. J’enfile un bonnet car il fait frais ce matin et qu’il domptera mes cheveux totalement incontrôlables. Je mets un sweat noir avec le logo du groupe HIM, un legging noir et des baskets. J’ai plutôt l’air de partir faire une balade en forêt que de me rendre à un cours avec quelqu'un que je trouve extrêmement attirant.  
Je suis totalement excitée par ce rendez-vous et très stressée en même temps. Il faut que je reste attentive car ce que je ressens en bas du ventre est loin d'être professionnel. J'avais des pensées bien trop cochonnes et obscènes cette nuit et même en les assouvissant avec mon meilleur vibro, je ne suis toujours pas calmée.
J'arrive à l'heure devant le portail, un peu essoufflée et stressée mais encore excitée, et avance comme hier dans l’allée. Mais cette fois Vinny n'est pas dans le garage.
La porte est ouverte alors je rentre dans le bâtiment pour me mettre un peu au chaud et je commence à observer la pièce, chose que je n'ai pas vraiment faite hier.  
Elle est isolée pour le bruit et est totalement plongée dans le noir. Les fenêtres sont obstruées et la pièce est éclairée par des spots. La batterie est au fond de la pièce, avec toute une installation de micros et de caméras, pour streamer j’imagine (J’ai vu des vidéos de lui faisant ça). Un canapé est dans un coin sur la droite avec une table basse et une télévision et de l’autre côté il y a un ordinateur. Sur des étagères il y a quelques récompenses, et aux murs plein des posters : Korn, August Burn Red, Stick to your Guns… ses groupes préférés ou les groupes de ses potes, sans doute. Il y a aussi plusieurs affiches de son propre groupe : Motionless in White.
Soudain j’entends du bruit et me retourne pour le voir s'avancer en me souriant, un café à la main. Son sourire est tellement sincère que ça me coupe le souffle.  
« Salut Emily, bien dormi ? Ça fait longtemps que tu es arrivée ? Tu veux un café ? Je vais te donner mon numéro pour m'appeler en cas de soucis. Tu peux me donner le tiens aussi s'il te plaît ?»
Je refuse gentiment le café car je n’aime pas ça, et nous échangeons nos numéros. Je ne peux pas m’empêcher de penser que ce n'est pas que pour cette raison qu'il me l’a demandé. Mais je tente de rester focus sur le cours d’aujourd’hui.
Il m'invite à avancer car aujourd'hui on commence la pratique. Il me prend doucement par le bras pour me diriger, sans être intrusif et en étant très doux, avec seulement une légère pression de ses doigts. Il me fait assoir sur son tabouret devant l'instrument, et prend un siège pour lui et s’installe à proximité de moi. Nos genoux se touchent presque et je sens son parfum. Il sort de la douche je pense car il sent le propre. Ses cheveux sont encore légèrement humides, divinement ondulés, et ses vêtements sentent la lessive avec une légère odeur de parfum masculin très enivrant. Et je suis peut-être dingue mais j’ai l’impression qu’il sent le sexe… Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qu’il aurait pu faire sous la douche avant mon arrivée.
Il me tend ses baguettes avec un clin d'œil et me sourit, encore, de ce sourire ultra contagieux et lumineux. Il replace ses mèches rouges de part et d’autre de son visage et me regarde. Mon cœur s’accélère. Il faut que je reste concentrée.
Avant de commencer, il me demande gentiment si je ne veux pas enlever mon bonnet car nous sommes à l’abri. Je lui dis que je préfère le garder car mes cheveux ne sont pas très coopératifs aujourd'hui. Il éclate de rire en me disant :
«T’as vu mes cheveux à moi ? Ça ne peut pas être pire... » et doucement il me retire le bonnet en murmurant « voilà c'est mieux ainsi ». Je reste sans voix je n'ose plus bouger ni lâcher son regard insondable. Je pense que mes cheveux sont dressés sur ma tête, tout électriques, comme l'air autour de nous. Je finis par tousser un peu pour rompre ce moment… gênant ? Incroyable ? Romantique ? Érotique ? Il doit me prendre pour une folle… J’essaye de replacer mes cheveux en bazar tant bien que mal mais il me répond « ils sont très bien tes cheveux rassure toi », toujours avec ce sourire à couper le souffle.  
Je décide de tourner la tête et me repositionne sur mon siège pour être à l'aise. Mon dieu ce cours promet d’être d'une tension incroyable. Je l'entends et le sens se repositionner de son côté et s’éclaircir la gorge.  
Le cours commence enfin et ce moment gênant se dissipe au fur et à mesure que j’apprends les bases de la batterie. Je ne suis pas super douée pour la rythmique et un peu mal à l'aise, j'ai peur de lui faire perdre son temps mais Vinny est super patient et gentil, détendu et très à l'aise. Il me fait tourner en bourrique avec son air taquin et sa moue boudeuse qu'il prend parfois quand je rate un geste ou que je ne comprends pas ce qu'il me demande.  
Il est très tactile et je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer des choses. Il pose sa main régulièrement sur mon épaule, me prend les mains pour me montrer le bon geste avec les baguettes, et est de plus en plus proche de moi. Je suis totalement euphorique et très excitée par cette séance… Tout un tas d'images me passent en tête et j'ai du mal à me concentrer. Dès qu’il tourne le dos, je serre fort mes cuisses et tente de me soulager comme je peux en me frottant sur le tabouret. Vinny me sourit et me regarde en permanence, me complimente malgré toutes mes erreurs et mon inexpérience. A-t-il remarqué mon état ? J’ai l’impression qu’il réajuste de temps en temps son pantalon comme si quelque chose le gênait sous sa braguette… 
À un moment, nous partons en plein fou rire parce que j'ai failli me crever un œil avec une baguette. Heureusement le ridicule ne tue pas et j'en ai les larmes aux yeux tellement je rigole, mon mascara a coulé je ne ressemble plus à rien. Vinny, lui, se tient les côtes et est plié en deux de rire. Mais l'annonce de la fin de la séance nous fait nous calmer assez vite et nous reprenons nos esprits rapidement.  
Je me relève de mon siège un peu maladroitement après cette séance intense et manque de perdre l'équilibre mais Vinny me rattrape tout de suite en me tenant par la taille alors qu'il est encore assis sur son tabouret. Je m'excuse maladroitement et le remercie pour son aide en essayant de me défaire de son étreinte en posant mes mains sur les siennes. Mais il me regarde toujours droit dans les yeux et ne défait pas ses mains de ma taille, qu’il tient toujours fermement entre ses doigts. Sent-il mon cœur battre à toute vitesse ? Ses yeux sont brillants et ses pupilles dilatées, sa bouche légèrement entrouverte et il semble un peu essoufflé. Il me demande si ça va et si je veux me rassoir quelques instants. Il me propose un verre d'eau ou autre chose… je ne sais même plus quoi exactement car je suis trop submergée par toutes les émotions de cette dernière heure. Je refuse poliment son offre et je lui indique que je vais y aller. Mais il n'a toujours pas retiré ses mains de moi. Je commence à être mal à l'aise et je pense qu'il s'en rend compte car il les retire de suite et s'excuse.
« - Excuse-moi Emily mais j'ai eu peur que tu tombes… Tu sembles un peu affaiblie tu vas bien ?
- Oui oui désolée Vinny ça fait beaucoup d'informations à retenir et c'était très captivant et je n'ai pas déjeuné ce matin, je vais rentrer manger un morceau… Je te remercie beaucoup vraiment… tu es un professeur incroyable merci de ton temps et....
- Hey du calme ! Tu parles toujours aussi vite quand tu as faim ? »
Clairement il se moque de moi, j'éclate de rire.
« - En effet j'ai parlé un peu trop vite, il est temps pour moi d'y aller. Quand est la prochaine leçon ? Je serai disponible dans 3 jours pour ma part.
- Dans 3 jours, ah oui d'accord, oui ok… samedi du coup, d'accord très bien ».
Cette fois c'est lui qui bafouille et je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant comme ça. Il est adorable.  
Il me sourit en retour et me regarde au travers de ses mèches tout en me toisant.
Je ne suis pas très grande, mais lui non plus et il me dépasse de quelques centimètres à peine.  Je vois donc bien sa belle mâchoire virile et sa pomme d'Adam se soulever lorsqu'il avale sa salive. Cette image me fait presque défaillir tellement je trouve ça sexy et terriblement excitant. Je sens le feu monter en moi dans mon bas ventre et mon pouls s’accélérer. Cette manière qu’il a de dégager autant de sex appeal et de charisme, cette aura très masculine et en même temps très enfantine et amicale : est-ce parce qu’il ressent la même chose, est-ce que ça m’est réservé ou est-il comme ça avec tout le monde ?
Je me dirige vers le canapé pour récupérer mon sac et l’entends bégayer un peu en me proposant un horaire pour samedi après-midi.
« - 16h cela t’irait ?
- 17h si cela te convient car je finis le travail à 16h, le temps que j’arrive et ce sera bon.
- C’est parfait pour moi je suis libre samedi après-midi, je m’adapte à toi ».
Je lui tends la main pour lui serrer la sienne et tourne les talons aussi vite que possible sans attendre une autre réponse de sa part. J’ai besoin de sortir prendre l’air et de me vider l’esprit. Je suis en feu et j’ai besoin de me calmer.  
Une fois arrivée chez moi je décide d’aller faire un footing après avoir avalé quelque chose sur le pouce. Je ne pourrais pas avaler quoi que ce soit de plus (à part Vinny mais ce n’est pas une option actuellement…). Je me défoule et cours comme rarement j’ai couru, l’adrénaline coule à flot dans mes veines. Mais mon esprit est encombré d’images perverses de baise avec Vinny, de sa bite en moi et de toutes les positions possibles qu’on pourrait essayer ensemble, de sa main sur ma gorge, de ses murmures dans mon oreille qui me susurreraient des mots très cochons, des fessées, des gémissement… au secours.
En rentrant chez moi je décide de prendre un bain pour me détendre. Hélas cela ne m’aide pas vraiment et je dois encore me soulager deux fois cet après-midi-là avant de pouvoir m’endormir enfin sur mon canapé le soir et de rêver de Vinny toute la nuit, me réveillant deux fois en sueur à cause de rêves érotiques.  
Je me réveille le lendemain matin et découvre un texto de Vinny qu’il m’a envoyé la veille, dans la soirée.
« Bonsoir Emily. Tu es partie très vite hier midi, j’espère que tu vas bien, tu n’avais pas l’air dans ton assiette. Je peux t’aider ? Bonne nuit à toi. »
M’aider ? À part en me baisant violemment en m’attrapant les cheveux et en me faisant jouir encore et encore, je ne vois pas comment… Mais je ne peux évidemment pas répondre ça… 
« Bonjour Vinny, navrée je n’avais pas vu ton message hier soir je me suis endormie rapidement, je crois que tes cours m’ont épuisée ! Je te remercie de prendre de mes nouvelles, tu es un professeur attentionné envers ses élèves, je te remercie. Passe une bonne journée. »
A peine quelques secondes plus tard, mon téléphone vibre et affiche une réponse de Vinny :
« Je n’envoie pas de messages à tous mes élèves pour prendre de leur nouvelles ».
Boom. C’est le son du battement de cœur dans ma poitrine à la lecture de son message. Une réponse claire, nette, autoritaire. Que répondre à ça ? Je tente de le taquiner ?  
« J’ai un statut de privilégiée alors, je vais peut-être en profiter un peu… Là je pars au travail, bon courage pour ta journée ».
Je n’attends pas de réponse de sa part et je file au travail. J’essaye de ne pas penser à tout ça en arrivant à l’agence il faut que je me concentre.
La journée se passe sans encombre et je suis déjà de retour chez moi après être allée boire un verre avec quelques collègues.
Je leur parle des cours de batterie que j’ai décidé de prendre et ils m’encouragent dans cette décision. Mais j’ai dû être un peu trop éloquente sur mon professeur car je sens leur regard sur moi et leur sourire en coin. Je rejette tout commentaire et leur demande de me laisser tranquille.
En allant me coucher, je me demande si je vais recevoir un message de sa part et je m’endors en me masturbant une fois de plus pour soulager cette tension permanente. Mais un bip en fin de soirée me réveille. Message de Vinny. À cette heure-ci ?
« J’espère que tu as passé une bonne journée, je me couche seulement maintenant car je devais répéter avec le groupe. J’ai pensé à toi aujourd’hui. J’espère que mon message ne va pas te réveiller ».
Evidemment que je suis totalement réveillée ! J’ai bondi dans mon lit, en effervescence. Je suis tentée de répondre immédiatement ou de laisser ça à demain histoire qu’il marine un peu. Mais je me connais je suis incapable de tenir plus longtemps. Il faut que je réponde. Il pense à moi en ce moment. Je suis en transe, j’ai envie de sautiller partout.
« Je ne dormais pas rassure toi. Ta répétition s’est bien passée ? Ton message m’a fait plaisir.
- Oui Chris faisait encore son petit chef et Ricky sortait sans arrêt sa caméra mais on s’entend tous bien donc on a bien travaillé. Qu’est-ce que tu faisais ?
- Je n’arrivais pas à dormir je tourne en rond dans le lit, j’ai l’esprit occupé dernièrement.
- À quoi tu penses ? »
Le terrain s’annonce glissant… Je ne peux pas me permettre de trop me lancer là-dedans… Il me l’a dit : il était juste inquiet, et on s’entend bien. Ne te fais pas d’illusion Emily.
« À notre cours de demain ».
J’en ai peut-être trop dit, tant pis.
« Je suis pressé d’être demain également ».
Bordel…. Je dois couper court. Mais j’ai envie de jouer un peu quand même. J’ai zéro volonté, c’est incroyable.
Alors j’écris :
« Moi aussi. Je passe un bon moment à chaque fois et c’est grâce à toi ».
C’est bien ça, ça ne fait pas fille morte de faim. Enfin je crois.
Il me répond :
« C’est pareil pour moi. Tu seras le rayon de soleil de ma journée ».
Je vais mourir sur place. C’est mignon mais terriblement excitant. Allez, je dois arrêter ça, sois forte !
« C’est parce que je suis drôle et très douée ahah, c’est gentil. Je vais essayer d’aller dormir il est tard et je me lève tôt demain matin. Bonne nuit Vinny, fais de beaux rêves ».
Ce à quoi il répond :
« Je vais aller me coucher aussi en essayant de ne pas trop penser à demain sinon je n’arriverais pas à dormir tout de suite. Bonne nuit Emily ».
QUOI ? On peut arrêter là c’est bon : c’est pile ce que j’avais envie de lire… Je glisse à nouveau mes doigts dans ma culotte et m’endors en pensant à tout ce que mon professeur pourrait m’apprendre. Et pas qu’en batterie.
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chicinsilk · 9 months ago
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US VogueJune 1969
Elizabeth, Princess of Toro wears a white crepe dress with sleeves that opens up a large portion of the neckline before wrapping and tying above a snap of a skirt. Dress, with matching pants, Toma model for 52 Bond at Eve Boutique, in Arnel and nylon (Blue Ridge-Winkler fabric). Hair: Alan Lewis of Kenneth.
Elizabeth, Princess of Toro porte une robe en crêpe blanc à manches qui ouvre une large partie du décolleté avant de s'enrouler et de se nouer au-dessus d'un clin d'œil de jupe. Robe, avec pantalon assorti, modèle Toma pour 52 Bond chez Eve Boutique, en Arnel et nylon (tissu Blue Ridge-Winkler). Coiffure : Alan Lewis of Kenneth.
Par Photo Gianni Penati vogue archive
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lounesdarbois · 11 months ago
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Renoir est l'un des derniers peintres à avoir restitué avec exactitude les caractères physiques particuliers du peuple français. Ses peintures sont imprégnées certes de tout ce que l'on sait déjà: la fraîcheur d'un bal ici, la gravité des attitudes là, le bonheur ménager encore ailleurs, mais elles vibrent surtout d'un trésor que nous oublions de regarder à force de le voir c'est la beauté physique au milieu de laquelle nous vivons. Le peuple français est un peuple d'une très grande beauté physique. Renoir a pris soin de rendre le plus fidèle hommage possible à la spécificité de ces yeux profonds, de ces figures symétriques, de ces teints très purs, de cet ordonnancement d'une race déployée sur son pays comme des couleurs sur un nuancier. Un équilibre tel, une variété telle que toute irruption étrangère n'y apporterait rien qui ne s'y trouve déjà, n'y enlèverait rien qui ne soit perdu pour toujours. D'autres peintres du 19ème siècle ont entrepris ce travail inconscient qui consiste à répertorier le peuple et son territoire, ce sont les Monet, les Bouguereau, les gens de l'école de Barbizon et du soi-disant style "pompier" dont les critiques d'art ont dit tant de mal. Renoir est au plan de l'exactitude figurative une sorte de point d'orgue à ce type d'entreprise, et au plan chronologique un point final.
Plus le temps ira plus ces peintres deviendront malgré eux subversifs, leurs oeuvres prenant la forme de vivantes accusations portées contre l'ivresse contemporaine de se rouler dans la boue et la merde, contre ce goût inverti de descendre vers le singe, de dégrader ce que l'on porte en soi, penchant dont Baudelaire avait démasqué les rapports souterrains avec le satanisme. Le legs de ces artistes deviendra alors l'arche d'alliance du dépôt divin que porte en soi le peuple français et plus largement toute la race blanche. «Le Blanc, c'est la sérénité, la pureté, le divin» (Morand), vérité que connaissent toutes les aires géographiques et toutes les religions du monde. Combien de barbares se sont voilés la face en pleurant lorsqu'ils ont vu chez eux débarquer les Aryens, croyant reconnaître les dieux dont parlaient leurs propres traditions? Sagesse de leur crédulité car l'Histoire est l'histoire d'une chute, l'histoire de la Chute. Combien d'adeptes de combien de religions vont à leurs pèlerinages respectifs drapés de vêtements blancs, depuis les Pythagoriciens de l'Antiquité? Le Blanc c'est le divin et Pierre-Auguste Renoir porte jusque dans son nom de famille l'hommage que l'ombre doit rendre à la lumière, clin d'oeil que Dieu nous adresse par ce peintre merveilleux.
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verver · 5 months ago
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Épisode 4
Dans la chambre, Ray et Blotin se déplacèrent sur la trame usée d'un vieux tapis persan , en soulevant le matelas Ray trouva un dvd dans une pochette plastique.
Ray mit le dvd dans le lecteur en compagnie de Blotin ils regardaient évoluer Amelie nue lançant des paroles un peu cochonnes à destination d'un inconnu qui était certainement celui qui filmait. Ils voyaient déambuler Amelie dans l'appartement, elle prenait des poses, poussait des soupirs, faisait des clin d'œil invitant l'inconnu à s'approcher du lit. Elle invitait à haute voix son inconnu à quelques hardiesse.
Les yeux fixés sur l'écran Blotin marmonait :
- putain ! putain ! incroyable !
- là ! là ! clama Ray en souriant
Ils arrêtèrent le visionnage du dvd pour l'emballer dans un sac pour le laboratoire.
- ouais je veux la revoir ! dit Blotin
-d'accord ! on prend l'ordinateur et les appareils connectés.
Au commissariat Ray et ses collègues visionnèrent encore la vidéo, Ginette restait bouche bée devant le défilé d'Amelie toujours promettant monts et merveilles à son vidéaste muet elle fit remarquer qu'il y avait en arrière fond une musique de guerrier Amérindien.
Maintenant la musique devenait très agressive et Amelie défilait une machette à la main, elle reitera ses promesses en brandissant la machette en direction de l'inconnu. Puis plus rien sur la vidéo.
- il a de la chance ce vidéaste !s'exclama Blotin
- ouais il faut le retrouver ! dit Ginette
Ginette ajouta qu'elle allait fouiller dans l'ordinateur d'Amelie.
Ray ajouta :
- est-ce que la famille était au courant des activités de leur fille ?
- je ne pense pas répondit Blotin
Il ajouta qu'elle avait une sœur et que généralement deux sœurs se parlent beaucoup, il faut vérifier cela, même les parents et l'entourage ce serait bien.
Ray intervint :
- je vais en parler à Santenax illico...
En revenant avec l'accord du boss , Ray répartit les tâches et fixa un nouveau rendez-vous pour le lendemain matin.
L'équipe but un dernier café avant de se séparer.
Ray marchait tranquillement vers son domicile, profitant des derniers rayon de soleil.
Il pensait brièvement à Simone à son fouet,ses menottes, il en souriait quand même.
Il monta les escaliers deux par deux pour travailler son souffle. Arrive devant sa porte il expira un grand coup puis introduisit la clé dans la serrure. Quand il eut refermé, il s'adossa contre la porte en soufflant .
Machinalement il se remplit un verre , un vieux disque de Basie tournait, Ray l'appreciait beaucoup, son regard parcourait le salon avec une certaine fatigue.
Plus tard il se confectionna un sandwich qu'il garnit avec du salami, de fromage râpé et de cornichons. Il fit bouillir de l'eau pour y jeter une poignée de pâte.
Il engloutit le tout en buvant de la bière.
Installé sur le canapé il fuma une cigarette en pensant à cette nouvelle enquête.
De son canapé Ray voyait déjà les faisceaux des réverbères, le jour baissait doucement ce qui plongea son salon dans l'obscurité petit à petit. Finissant un reste de café froid il contempla fixement le mur en face lui.
Il s'endormit profondément sur son canapé les mains sur sa poitrine.
Le lendemain dans le bureau de Ray, Santenax était présent et accueillait toute l'équipe en serrant les mains vigoureusement. Assis autour d'une table chacun fit le point sur les investigations qu'ils avaient à faire pour la journée, Santenax avait disposé du papier et des stylos pour prendre des notes sur la table.
Santenax se fit préciser le contenu du dvd, il voulait savoir se que l'on pouvait en tirer comme indices , ol dit qu'il fallait récolter le plus de renseignements possible sur cette vidéo.
- ça nous permettra peut-être avec un peu de chance de la retrouver dit le boss
Les autres restèrent dubitatifs.
- enquêter discrètement là-dessus même chose pour les parents et l'entourage , des pincettes et du doigts ! je compte sur votre discrétion dit Santenax.
Ray et ses collègues acquiecèrent ensemble.
Le boss avait mis son costard bleu anthracite avec une belle cravate jaune pâle agrémentée de rayures bleues.
Le boss allait avoir plein de réunions avec les autres fonctionnaires, ça voulait dire plein d'emmerdes en perspective. Blotin et Ginette regardèrent Ray, celui-ci compris qu'il devait aborder le volume d'heures d'enquête, les éventuelles heures supplémentaires, ce qui avait le don de faire sortir de ses gonds le boss.
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emiliegorgeon · 5 months ago
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Taureau
03.10.2024
taurus
Clin d'oeil du jour
Essayez de voir les choses avec un grand réalisme.
Vos chiffres porte-bonheur du jour
543
Amour
Vous n'aurez pas le recul nécessaire pour analyser objectivement votre situation conjugale. Il est vrai que vous êtes totalement impliqué. Vous manquerez de lucidité au point d'attribuer à votre conjoint ou partenaire des idées et des sentiments qui ne sont nullement les siens. Votre coeur est libre ? Tant mieux ! Parce que vous allez certainement faire une rencontre décisive aujourd'hui. Au premier regard, vous sentirez de délicieux frissons vous parcourir le corps, et votre coeur commencera à s'affoler. Pas de doute, vous voilà fou amoureux !
Finances
Uranus vous protégera efficacement, favorisant non plus les jeux comme le Tiercé ou le Loto, mais les gains lors de parties de cartes entre amis. Aujourd'hui, acceptez les invitations des copains dont vous connaissez l'attrait pour le jeu. Vous serez sûrement le plus fort !
Santé
Inutile de vous raconter d'histoires : Saturne mal aspecté n'aura pas une très bonne influence sur votre forme. Rien de bien méchant, rassurez-vous ; mais vous pourrez vous sentir plutôt à plat. Par ailleurs, les plus fragiles d'entre vous pourraient souffrir de douleurs dorsales ou articulaires, surtout s'ils ont atteint l'âge de la retraite.
Travail
Entreprenant, animé d'un bel esprit de décision, vous ne garderez pas les deux pieds dans le même sabot. Vous pourriez bien décrocher une affaire très importante ou obtenir un poste à responsabilités.
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coovieilledentelle · 11 months ago
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Faire l’amour, ça commence le matin par le premier regard que l’on se donne, le premier sourire, la première caresse et le premier bonjour.
Faire l’amour, c’est d’apporter le petit déjeuner au lit ou simplement un café, un jus de fruits accompagné d’une petite chanson d’amour ou de mots tendres récités avec toute la gaucherie dont on peut faire preuve.
Faire l’amour, c’est lancer à l’autre dans la glace un clin d’œil complice lorsqu’il fait sa toilette, c’est aussi l’embrasser sans raison, juste pour le plaisir de le faire, sans rien attendre en retour.
Faire l’amour, c’est demander à l’autre quelle nuit il a passé et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de se regarder, de se parler et de se toucher avant d’entreprendre la journée de travail.Faire l’amour, c’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir; c’est de lui souhaiter une bonne journée; c’est de s’installer à la fenêtre et lui faire un signe de la main en affichant son plus beau sourire.
Faire l’amour, c’est de se téléphoner pour un rien, juste pour se dire que l’on s’aime ou prendre des nouvelles; c’est de se faire des surprises sans rien attendre en échange.
Faire l’amour, c’est prendre l’autre dans ses bras chaque fois que c’est possible, juste pour sentir la chaleur de l’être aimé, rétablir le contact et se donner de l’affection.
Faire l’amour, c’est parfois d’accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même si nos corps sont loin l’un de l’autre; c’est d’être assuré que nos âmes se moquent des distances et sont tendrement enlacées en toute situation, quelque soit le nombre de kilomètres qui nous séparent.
Faire l’amour, peut aussi se résumer en une pensée lancée vers l’autre, les yeux fermées, pendant un instant.
Faire l’amour, c’est de s’accueillir et de s’étreindre au retour à la maison, c’est de s’informer de ce que l’autre a vécu durant la journée, c’est également le petit verre de vin que l’on prend le temps de déguster ensemble en se racontant toutes sortes de choses ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence.
Faire l’amour, c’est même d’écouter le télé, serrés l’un contre l’autre, c’est de rire ou de s’émouvoir ensemble, c’est de vivre à deux et nourrir cette complicité de n’importe quelle façon.
Enfin, faire l’amour, c’est aussi « faire l’amour », mais ce n’est pas que ça! C’est une partie d’un tout indispensable… tout simplement, comme un dessert qui vient couronner un repas succulent.
J’ai compris un jour que je ne voulais plus me contenter que du « dessert », … je désire le repas au complet et surtout le dessert n’est pas indispensable à la fin de chaque repas.
Page La Voie de la Sagesse
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sango691-fan-hl · 6 months ago
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Chapitre 02 : Le nouveau colocataire chez les serpents
Note auteur: Bonjour ^^ Voila le second chapitre de HL - The Lost Dragon ! Je le sors plus tôt que prévu :) C'est un petit chapitre mais j'espère que vous l’apprécierez ! Bonne lecture . _______________
Le professeur Fig rejoignit Helena et Nolan en compagnie de Weasley. “Bonsoir Fig, eh bien voilà une arrivée spectaculaire, j’espère que tu m’expliquera en détails tout cette affaire. - Bonsoir Matilda…euh … oui bien sûr mais peut-être un peu plus tard. Je crois bien que les enfants ont bien besoin d’une bonne nuit de sommeil après ce qu’ils ont pu traverser … Du repos serait priorisé,” répondit le vieil homme avec un bon prétexte pour ne pas lui expliquer les vraies raisons. Il lui fallait gagner du temps afin de réfléchir à excuse. “Oui cela va de soit …” La directrice adjointe n’était pas dupe que son collègue lui cachait certaines choses mais elle devait avouer qu’il n’avait pas tort que les deux nouveaux arrivants avaient vécu une rentrée assez mouvementée et peu commune. L’attaque du dragon et la mort de George Osric a dû être éprouvant même si Nolan et sa sœur ne montraient pas leur visage éprouvé afin de ne pas inquiéter le monde. Ils étaient assez au centre de nombreuses conversations, il ne voulait pas en rajouter davantage. La dame pivota sur ses talons vers Helena avec un sourire amical. “Venez ma chère, je vais vous accompagner dans votre salle commune. Et quant à vous Mr Drake, le professeur Fig pourra vous montrer la votre chez les serpentard. Sur ce, messieurs, je vous souhaite une bonne soirée. - Merci professeur, bonne soirée à vous aussi. “ Nolan remercia doucement l’adjointe qui partit en direction de  la tour des Serdaigles.
“Bonne soirée professeur Fig, salua Helena avant de suivre Weasley.” Nolan fit un clin d'œil à sa sœur avant de rejoindre le professeur Fig qui le conduit chez les Serpentards, après une brève visite de la salle commune, le vieil homme vers la partie des dortoirs puis il toqua à une porte avant d’entrer. “Bonsoir, messieurs, pardon de vous déranger mais à partir d’aujourd’hui vous allez accueillir le nouvel élève. Nolan Drake.J’espère que cela ne vous dérangera pas ?” Fig laissa Nolan rentrer qui salua ses deux camarades de chambre. “Non, professeur, ça ira et il serait dommage que ce lit prenne la poussière. Un nouveau coloc devrait animer un peu plus la chambre. Par vrai Ominis ? “Oui …” soupira doucement Ominis qui semblait légèrement contrarié. Lui qui ne voulait pas partager son dortoir avec d’autres camarades à l’exception de son meilleur ami Sebastian. Il avait pourtant eu une dérogation grâce au directeur Black. Comment diable ce nouveau pouvait-il faire pour que le directeur déroge à sa demande. “Parfait. Je ne vous retiens pas plus longtemps, Nolan nous verrons demain pour vos affaires et d’autres détails. Après cette rude journée, allez vite vous reposer. - Merci professeur, ne vous inquiétez pas pour moi ça ira. “ Le jeune Drake sourit  pour rassurer Fig avant de se tourner vers ces nouveaux colocataires de chambre. Dès la sortie du professeur, Sebastian se dirigea vers lui sans plus attendre pour l'aborder. “Bienvenue chez les Serpentards, tu es tombé sur la meilleure maison qui soit. Sebastian Sallow et lui le grincheux c’est Ominis Gaunt, mon meilleur ami. Ne lui en veux pas s’il est un grognon car il pensait qu’on allait avoir le dortoir rien que pour nous deux. Mais apparemment ça ne sera pas le cas cette année . - Nolan Drake… enfin …vous le savez déjà, enchanté. Alors je suis plutôt chanceux d’être bien tombé,” dit timidement le nouvel Serpentard en se grattant doucement la joue avant d’ajouter. “Mmmh aussi … Je suis navré, je voulais pas imposer ma présence dans votre dortoir mais si vous voulez, demain je peux demander à changer… - Non! C’est bon, tu peux rester … “coupa Ominis en soupirant, résolu à laisser le nouvel étudiant intégrer leur chambre mais en vrai il était intrigué par la famille Drake, tellement de rumeurs couraient à leur sujet, difficile pour le blond de ne chercher à savoir pourquoi sa famille, la prestigieuse maison Gaunt avait si peur de cette famille de dragon. Il est vrai que les dragons étaient un bon arguments pour effrayer n’importe quel sorcier mais le blond suspectait d’autres raisons. “Tant que tu n’empiètes pas sur mon espace et que tu ne ronfles pas comme un troll.Tu pourras rester… “souffla le jeune Gaunt. “Ok, je ferai attention. Merci,” Nolan sourit, content d’être accepté par ses camarades de chambre avant de poser sa cape sur son lit. “Tu n’as pas d’affaires ?” Demanda Sebastian, interrogé de ne pas voir les affaires du nouveau colocataire. “Eh bien, je pense qu’une partie est dans l'estomac d’un dragon … et l’autre perdu sur le chemin de Poudlard. “Oh … oui, vrai, ce n’est pas pratique. Pardon mais ça va aller pour ta soeur et toi ? Mmmh si tu veux je peux te prêter un pyjama le temps d’avoir de nouveau d’affaires. - Oui ça va aller pour nous, merci de t’inquiéter pour Helena et moi.” hocha la tête Nolan, un peu gêné à devoir emprunter des affaires pour son premier jour. Mais aussi il était inquiet et préoccupé par le dragon qui les avait attaqué. Beaucoup de questions lui montaient à la tête mais la fatigue était plus que pesante pour avoir les idées claires. “Merci, je veux bien t'emprunter un pyjama pour cette nuit mais je vais devoir vite acheter des nouvelles affaires si je veux tenir cette année. Je te rendrai une fois que je l’aurai nettoyé. - Nettoyer ?” s'étonna Sebastian.
“Oui, c’est la moindre des choses que je le lave après l’avoir porté. - Tu peux juste demander à un elfe de maison de s’en occuper de ça … - Ah! Oui, c’est vrai … pardon , vieille habitude hahaha.” Rougit légèrement le garçon aux cheveux corbeau, un peu honteux. Nolan oubliait qu’il n’était plus dans une école moldue et qu’il devait réapprendre à vivre avec les habitudes et codes de la société magique. “Tu comptais le laver comment ?” Demanda Ominis surpris par le comportement de Nolan. Il avait du mal à croire qu’il faisait partie de la prestigieuse famille de Dragon. “Eh bien, tout simplement avec de l’eau et de la lessive. Pour quelle raison ?” Le jeune Drake répondit de manière naturelle, comme si cela était normal pour tout le monde. “Attends tu es vraiment de la très ancienne famille de sorcier, ceux avec les Dragons ? C’est pas pour t’offenser mais on dirait que tu as pas vraiment connu le monde magique,” interrogea Sebastian un peu confus après lui avoir donné un pyjama. En observant de plus près, le brun remarqua que Nolan n’avait pas un physique fragile mais semblait beaucoup plus robuste et était légèrement plus grand que lui.  “ Désolé il va être un peu petit pour toi. 
- …Oui …C’est bien ma famille … Comment expliquer cela …” Le nouvel Serpentard cherchait à bien s’expliquer cependant  il tira une petite mine, en raison de la fatigue mais il voulait tenir bon.
“Ah ! Je suis désolé je voulais pas te mettre dans l’embarras si tu ne veux pas en parler je comprendrai …
- Non, non… c’est bon, pas d’inquiétude,” secoua la tête. “Je comprends que vous soyez tous curieux à propos de ma famille. Il est préférable de vous expliquer certains points si je veux rester avec vous. Encore merci pour le pyjama, je pense que ça va aller même si c’est pour une nuit.” Nolan réfléchit puis il prend une petite inspiration avant de s’expliquer. “Par où commencer … Mmmmh… Comme vous le savez ma famille a quelque peu vécu à l’égard de la société magique … enfin nous nous montrons très discrets.Il y a plusieurs raisons que nous soyons dans l’ombre mais je ne les connaîtrai pas pour toutes, j’en saurai plus qu’à la fin de mes études mais je sais que l’une d’elle, est que nous soyons proche des moldus.” Nolan semblait un peu triste qu’un bon nombre de sorciers voient d’un mauvais œil les moldus. “La famille a jugé bon que Helena et moi découvrons en premier le monde Moldus avant le monde magique. Du coup nous avons eu une première éducation dite ‘moldu’ en suivant divers enseignements et en voyageant dans le monde.” Il prit une petite pause avant de reprendre son explication. “Bien sûr nous avons quelques petites notions sur le monde magique mais pas autant qu’un jeune sorcier normal. Les parents ne voulaient pas qu’on s’encombre de pression magique ou de fardeau familial avant nos 15 - 16 ans. Ils voulaient qu’on profite de simples choses et je dois dire que ma sœur et moi, nous ne regrettons pas cette décision.”  Nolan sourit en repensant à ces beaux souvenirs à travers le monde moldu et ces nombreuses rencontres. Cela eut l’effet d’une douce chaleur réconfortante avant de relever la tête et terminer son explication. “Puis il a été décidé qu’il était temps de rentrer dans le monde magique, c’est pourquoi nous ne rentrons que maintenant à Poudlard et que nous soyons novice du monde magique malgré le grand nom de sorcier que nous portons.” Nolan se retient pour l’instant de ne pas parler des dragons, c’était le seul sujet magique dont il était bien informé mais il valait mieux leur dire un autre jour. “Pourtant, l'été dernier, nous avons essayé de rattraper notre retard en apprenant un maximum de choses mais ça n'a pas été facile… et nous avons encore beaucoup de choses à connaitre du monde magique,” termina le garçon. “Je vois … Je comprends un peu mieux pourquoi,” s’exclama Sebastian, toujours aussi intrigué, il avait bien d'autres questions mais il se disait d'attendre et de les poser petit à petit. Ce n’est pas comme s'il allait s’envoler. “Mais pourquoi vos prédécesseurs n’ont pas intégré Poudlard ou d'autres écoles comme vous en 5e années depuis plusieurs décennies ?” Demanda Ominis dont la question lui démangeait le cerveau. “Mmmmh,  il est vrai qu’on aurait pu apprendre la magie à la maison mais le Do… ” Il se tut un brève instant puis il reprit. “ … une divinatrice de la famille nous a prédit que l’école avait besoin de nous et inversement … Que nous trouverons certaines réponses ici.
- Des réponses ? A quoi ?” questionna le serpentard blond. Encore plus de mystère. A chaque réponse, de nouvelles questions se formaient dans sa tête. La famille Drake était fascinante, bon à intrigué n’importe qui. 
“Navré c’est assez personnel et je ne peux en parler à la place de ma sœur ou je risque sa fureur. 
- Oh, oui ta sœur … j’ai du mal à imaginer ta jolie sœur en colère.” s’exprima Sebastian avec un sourire rêveur.
“Sebastian …” tenta Ominis de le corriger.
“Hahaha. C’est rien Ominis, Je me suis habitué à ce que ma sœur attire beaucoup les regards ces derniers temps. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir sa beauté …
- Et bien tu peux compter sur moi pour ça … - C'est-à-dire ?” demanda Nolan, interrogé par la réponse de son camarade blond. “Je suis né aveugle donc bon ta sœur n'a pas trop à s'inquiéter sur mon cas. - Pardon … je n’avais pas remarqué que … enfin pardon … mais pourquoi tu utilises pas la magie pour voir ? Le sort est si difficile.
“Il n'existe aucune magie pour ça … ne t'inquiète pas, j’utilise ma baguette pour me repérer dans le château.” Ominis était sceptique par la remarque de Nolan , il sentit dans sa voix comme un message caché. Que voulait-il insinuer par le sort si difficile ? Il valait mieux le connaître avant de continuer cette conversation. “Ok …Sebastian si tu veux un bon conseil, évite de la draguer ouvertement et trop complimenter sur son physique. Devient ami et apprends à la connaître avant tout, si tu veux avoir tes chances avec elle. Sinon tu vas finir comme tous les autres prétendants, dans la case de l’ignorance éternelle hahaha.” Ria doucement le jeune homme en pensant aux nombreux râteaux que sa sœur avait pu donner ces 2 dernières années.
“Bien …bien c’est noté, merci du conseil. Mais ça ne te dérange pas que….
- Bref il se fait tard, on devrait dormir,” coupa Ominis pour éviter de partir de nouveau dans une conversation sans fin. Nolan et Helena n’allaient pas s’enfuir. Ils auront bien d'autres occasions pour discuter de ça.
“Oui c’est vrai, je suis épuisé. Et bien, bonne nuit à vous deux. “ Nolan partit se changer avant de dormir comme une masse au lit. Il ne fallut que quelques secondes au nouveau serpentard pour tomber dans les bras de Morphée avec des rêves étranges sur l’ancienne magie. C’était l’une des raisons pour lesquelles le Doyen de la famille avait permis à Helena et lui d’aller à Poudlard? ------------- Fin du chapitre: Le prochain arrivera le 26/08/2024 ou avant. Retrouver les liens des chapitres et avancement ici
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abridurif · 7 months ago
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Et le souvenir de Mignon ne me quittera pas que je n’aie terminé mon geste. Un jour, la porte de ma cellule s’ouvrit et l’encadra. Je crus le voir, l’espace d’un clin d’œil, aussi solennel qu’un mort en marche, serti par l’épaisseur, que vous ne pouvez qu’imaginer, des murs de la prison. Il m’apparut debout avec la gentillesse qu’il aurait pu avoir, couché nu dans un champ d’œillets. Je fus à lui à la seconde, comme si (qui dit cela ?) par la bouche il m’eût déchargé jusqu’au cœur. Entrant en moi jusqu’à n’y plus laisser de place pour moi-même, si bien que je me confonds avec gangsters, cambrioleurs, macs, et que la police, s’y trompant, m’arrête. Pendant trois mois, il fit de mon corps une fête, me battant à tour de bras. Je traînais, à ses pieds, plus piétiné que la serpillière. Depuis qu’il est parti, libre, à ses vols, je retrouve ses gestes si vifs qu’ils le montraient taillé dans un cristal à facettes, si vifs ses gestes qu’on les soupçonnait d’être tous involontaires tant il me paraît impossible qu’ils fussent nés de la pesante réflexion et de la décision. De lui, tangible, il ne me reste, hélas, que le moulage en plâtre que fit elle-même Divine de sa queue gigantesque quand il bandait. Plus que toute autre chose, en elle ce qui impressionne, c’est la vigueur, donc la beauté, de cette partie qui va de l’anus à la pointe du pénis. Jean Genet, Notre-Dame-des-Fleurs, Éditions Gallimard, 1951
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au-jardin-de-mon-coeur · 1 year ago
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Le clin d'œil...
Malicieux, il se glisse
Dans un jeu, une phrase, un complice,
Tendre, il caresse
Un souvenir, un rêve, une étreinte,
Musical, il revisite
Un morceau, une danse, un jazz,
Partage, il évoque
Une photo, un moment, une époque,
Artistique, il s'invite
Dans un film, une sculpture, une peinture,
Épistolaire, il s'écrit
Dans une lettre, une missive, un poème,
Voyageur, il s'envoie
Depuis l'océan, les lacs gelés, le sable sec,
Conversation, il se complète
D'un verre de vin, une cheminée, des stères,
Vestimentaire, il se porte
Dans une chemise, des chaussures, un jean,
Douceur, il nage
Dans des fleurs de thé, une bougie, un canapé,
Romantique, il se décline
Dans des fleurs, des broches, des carnets,
Amoureux, il se savoure
Dans un présent, un parfum, un regard...
Le clin d'œil, douce oeillade à savourer à deux, magie de tendres marques déposées çà et là pour dire à l'autre...qu'il/elle est unique...
M de G
Je vous offre mon plus beau clin d'œil pour vous souhaiter une délicieuse soirée ! 😉
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mrsines · 3 months ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 8 : Bienvenue à Storybrooke
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Agatha, Lilia, Ivana, Lucillia, Jen et Alice se tenaient au milieu d'une route en bitume, entourées par un paysage qui semblait tout droit sorti d'un rêve. Le bitume noir, brillant sous le soleil, s'étendait à perte de vue, bordé de chaque côté par des arbres majestueux dont les feuilles dansaient doucement au gré du vent. 
Les sorcières avaient l'air perdues, leurs visages trahissant la confusion et l'inquiétude. Agatha, avec ses cheveux ondulés et son regard perçant, scrutait l'horizon, espérant apercevoir un signe de leur destination. Lilia, quant à elle, jouait nerveusement avec une mèche de cheveux, son esprit tourbillonnant d'inquiétude. Ivana, toujours pragmatique, tentait de calmer le groupe, mais son ton trahissait son propre doute.
Lucillia et Jen, échangaient des regards inquiets, tandis qu'Alice,  semblait perdue dans ses pensées, contemplant les nuages qui flottaient paresseusement dans le ciel bleu. Les murmures des sorcières se mêlaient au chant des oiseaux, créant une mélodie douce-amère d'incertitude.
La chaleur du soleil pesait sur elles, et l'odeur d'herbe fraîche s'élevait dans l'air, mais cela ne faisait qu'accentuer leur sentiment d'errance. Elles se tenaient là, au milieu de cette route, réalisant qu'elles étaient loin de chez elles, sans aucune idée de la manière dont elles avaient atterri ici. Leurs cœurs battaient à l'unisson, un mélange d'appréhension et d'espoir, alors qu'elles cherchaient désespérément une direction, un indice, ou simplement un moyen de retrouver leur chemin.
Subitement, le groupe d'amies fut tiré de ses pensées par un éclat de lumière éblouissant. Une voiture, d'un rouge vif, s'arrêta brusquement juste devant elles, faisant crisser ses freins sur le bitume. Les sorcières échangèrent des regards surpris, le cœur battant à l'unisson dans cette atmosphère tendue.
L'homme qui sortit de la voiture avait l'air complètement perturbé. Ses cheveux en désordre et son regard écarquillé trahissaient son étonnement face à cette scène incongrue. Il s'approcha d'elles, l'air inquiet, et demanda d'une voix hésitante : 
« Que se passe-t-il ici ? »
Agatha, qui avait toujours eu un tempérament fort, le regarda avec un regard noir, ses bras croisés sur sa poitrine. 
« Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle d'un ton ferme, ne laissant aucune place à l'ambiguïté.
L'homme, visiblement pris au dépourvu par son attitude, balbutia un instant avant de répondre :
  « Je m'appelle David Nolan. Je suis le sherif de la ville ,  je ne m'attendais pas à voir un groupe de femmes au milieu de la route. C'est dangereux ! »
Lilia, se penchant légèrement en avant, ajouta avec un sourire moqueur : « Oui, et nous ne sommes pas là pour faire du camping, vous savez. »
Ivana, toujours pragmatique, tenta de calmer la situation. « Écoutez, David, nous sommes un peu perdues. Peut-être pouvez-vous nous aider ? En réalité on se sais même pas comment on à fait pour att »
David, réalisant qu'il avait interrompu quelque chose d'important, se gratta la tête, l'air embarrassé. « Euh, bien sûr. Je peux vous donner un coup de main... mais il faut que vous vous écartiez de la route. »
Jen, avec un clin d'œil, murmura à Alice : « On dirait que notre sauveur est arrivé. »
☆○o。  。o○☆
La nouvelle de l'arrivée de ces étranges personnes avait déjà commencé à circuler, et il savait que chaque seconde comptait. Il rassembla toutes les sorcières, et les conduisit vers le bureau de Regina.
Arrivés devant le bureau, il frappa à la porte, le bruit résonnant comme un tambour dans le silence tendu. Regina, avec ses cheveux brun et son regard perçant, ouvrit la porte. Elle les accueillit avec un sourire amère et David pouvait voir l'inquiétude dans ses yeux. 
Regina, avec ses cheveux brun qui brillaient sous la lumière du soleil, fixa Agatha avec un regard perçant. Ses sourcils se froncèrent légèrement alors qu'elle prenait la mesure de la sorcière devant elle. 
« La sorcière du chaos, vraiment ? » s'exclama Regina, levant les yeux au ciel avec une exaspération palpable. « Je peux savoir ce que tu fais dans ma ville ? »
Agatha, avec un sourire énigmatique, répondit d'une voix douce mais assurée : « Nous sommes arrivées par hasard, Regina. C'était imprévu. »
Regina plissa les yeux, visiblement sceptique. « Par hasard ? Je doute que le chaos soit une simple coïncidence. »
C'est alors que Lucillia, avec son enthousiasme habituel, s'avança, les bras légèrement écartés comme pour apaiser la tension. « C'est vrai, madame ! On était sur la route des sorcières et on a atterri ici. »
Regina tourna son regard vers Lucillia, surprise par sa franchise. « La route des sorcières, dis-tu ? » demanda-t-elle, son ton se radoucissant légèrement. « Et vous pensez que cela justifie votre présence ici ? »
Lucillia hocha la tête vigoureusement. « Oui ! C'est un peu comme un accident de voyage. On ne voulait pas déranger, mais maintenant que nous sommes là, peut-être que nous pourrions... »
« Non, non, non, » interrompit Regina, levant une main pour couper court aux explications. « Je ne peux pas simplement laisser des sorcières errer dans ma ville sans savoir ce qu'elles prévoient. »
Ivana  croisa les bras, un sourire amusé aux lèvres. « Peut-être que si nous vous racontions notre histoire, vous comprendriez mieux pourquoi nous sommes ici. »
Regina soupira, son regard balayant le groupe de sorcières. « Très bien. Je vous écoute. Mais sachez que je n'hésiterai pas à agir si je sens que vous représentez une menace. »
La tension dans l'air était palpable, et le silence s'installa alors que les sorcières se préparaient à expliquer leur présence, chacune consciente que le destin de leur rencontre dépendait des mots qu'elles choisiraient.
Ivana, avec une lueur d'enthousiasme dans les yeux, s'avança, les mains gesticulant légèrement. « Nous avons pris la route pour obtenir la récompense à la fin du chemin, mais sur la route, un portail nous a transportées ici ! » expliqua-t-elle, sa voix pleine d'excitation. « Nous voulons bien repartir, vraiment. »
David, les bras croisés, secoua la tête avec une moue désapprobatrice. « C'est impossible. Les limites de la ville sont bloquées avec la magie. Vous ne pouvez pas partir comme ça. »
Agatha éclata de rire, un son clair et moqueur qui résonna dans l'air. « Alors, un sort que tu as encore raté, Regina ? » dit-elle en se tournant vers la sorcière, son sourire taquin trahissant son amusement.
Regina, irritée par le commentaire, lança un regard noir à Agatha. « Si tu ne veux pas que je te transforme en carpeaux, tu ferais mieux d'arrêter de me charrier, » rétorqua-t-elle, sa voix ferme et pleine de menace sous-jacente.
La tension était palpable, et un silence lourd s'installa alors que les autres scrutaient Regina, attendant sa réaction. Ivana, un peu intimidée, tenta de calmer l'atmosphère. « Écoutez, nous ne cherchons pas de problèmes. Nous voulons simplement rentrer chez nous. »
David soupira, son regard passant de Regina à Agatha. « Peut-être qu'il y a un moyen de lever le sort, mais pour le moment on cherche encore alors désolé mais vous allez être coincé avec nous un moment. »
Regina, toujours sur la défensive, croisa les bras. « Très bien, mais sachez que je n'hésiterai pas à utiliser mes pouvoirs si cela tourne mal. »
Agatha, visiblement amusée par la situation, se pencha légèrement en avant. « Oh, je suis impatiente de voir comment cela va se dérouler. » 
Les regards échangés entre les sorcières et David témoignaient d'une tension palpable, alors que chacun réalisait que leur destin était désormais lié dans cette ville magique.
Lilia, les sourcils froncés, s'approche du groupe avec une lueur d'inquiétude dans les yeux. "Il faut vraiment qu'on trouve un moyen de se loger. On ne peut pas rester ici sans plan," dit-elle, sa voix trahissant une légère panique. 
David, toujours prêt à agir, se redresse et lance avec enthousiasme : "Pourquoi ne pas aller chez Granny ? Elle a toujours de la place pour les invité  !" Son sourire contagieux semble apaiser un peu l'atmosphère tendue. 
Lucillia, visiblement d'accord, acquiesce avec énergie. "C'est une excellente idée, !" 
Regina, les yeux levés au ciel, ne peut s'empêcher de sourire malgré elle. "D'accord, d'accord, je valide. Mais je ne veux pas que ce soit trop chaotique, comme d'habitude," ajoute-t-elle en croisant les bras, un air faussement sévère sur le visage, trahissant son amusement. 
☆○o。  。o○☆
Le soir était tombé, enveloppant la ville d'une douce lumière tamisée. Une soirée chez Granny s'annonçait, une occasion parfaite pour les nouveaux arrivants de se mêler au reste du groupe. L'ambiance était à la fois excitante et nerveuse, et Lucillia se tenait devant le miroir de sa chambre, son cœur battant la chamade. 
Elle observait son reflet, anxieuse, ne sachant pas vraiment quelle tenue choisir. Les pensées tourbillonnaient dans son esprit, des doutes sur son apparence et son style l'assaillant. Finalement, elle opta pour des vêtements simples mais élégants, dans des teintes claires qui reflétaient la douceur de la soirée. La lumière du soleil couchant se reflétait sur les tissus, ajoutant une aura délicate à sa silhouette.
Alors qu'elle attachait ses cheveux avec soin, un léger bruit de toc retentit à la porte, brisant le silence de sa concentration. Lucillia se retourna, le cœur battant, se demandant qui pouvait bien être là, ajoutant une nouvelle couche d'anticipation à sa soirée déjà chargée d'émotions.
Lucillia s'approcha de la porte avec une légère hésitation, son cœur palpitant toujours à cause de l'angoisse de la soirée. Lorsqu'elle ouvrit la porte, une vision éblouissante se présenta devant elle : Lilia, rayonnante dans une tenue soigneusement choisie. La lumière ambiante de la pièce se reflétait sur les tissus de sa robe, mettant en valeur chaque courbe avec une élégance naturelle. 
Lucillia ne put s'empêcher de laisser ses yeux glisser le long de la silhouette de Lilia, admirant la façon dont elle avait su marier les couleurs et les textures. Les cheveux de Lilia, soigneusement coiffés, tombaient en cascade sur ses épaules, encadrant son visage délicat. Les détails de sa tenue, un subtil mélange de sophistication et de simplicité, captivaient l'attention de Lucillia, qui se sentit soudainement submergée par la beauté de son amie.
Sa bouche s'ouvrit légèrement, prise au dépourvu par l'éclat de Lilia, incapable de trouver les mots justes pour exprimer ce qu'elle ressentait. Un mélange d'admiration et d'émerveillement l'envahissait, tandis qu'elle réalisait à quel point cette soirée serait marquée par des rencontres mémorables et des moments inoubliables.
Lucillia secoua la tête, chassant les pensées inappropriées qui l'assaillaient, et se força à se concentrer sur Lilia. Avec un sourire émerveillé, elle s'exclama : 
« Wow, tu as l'air... incroyable ! » 
Lilia, rayonnante, lui répondit avec un sourire complice : « Et toi également ! » Ces mots résonnaient comme une douce mélodie, renforçant le lien entre elles. 
Lilia entra dans la chambre, son regard pétillant d'énergie. Elle se tourna vers Lucillia, s'approchant doucement, comme si chaque mouvement était soigneusement orchestré. S'arrêtant juste derrière elle, Lilia commença à glisser ses doigts dans les cheveux de Lucillia, les coiffant avec une délicatesse infinie. 
Les doigts de Lilia effleurèrent la nuque de Lucillia, provoquant un léger frisson qui parcourut le corps de cette dernière. Lucillia ferma les yeux un instant, savourant cette attention, tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres. 
Lilia continua son geste, chaque mouvement créant une atmosphère intime et chaleureuse, renforçant la complicité qui les unissait.
Lorsque Lilia eut terminé de coiffer Lucillia, un sourire délicat illumina son visage. Elle s'approcha doucement, frotta les épaules de Lucillia avec tendresse et dit avec une voix douce :
 « C'est tout bon. » 
Lucillia, touchée par cette attention, lui rendit son sourire, les yeux pétillants de joie. Elle se pencha légèrement en avant et embrassa la joue de Lilia avec affection, murmurant : 
« Parfait, merci ! On y va ? » 
Lilia, toujours souriante, hocha la tête avec enthousiasme, ses yeux brillants d'excitation. 
« Oui, allons-y ! » répondit-elle, prête à partager une nouvelle aventure avec son amie. 
L'atmosphère était légère, empreinte de complicité et d'énergie positive, tandis qu'elles se dirigeaient ensemble vers la porte, prêtes à affronter le monde extérieur.
☆○o。  。o○☆
La soirée chez Ganny's battait son plein, l'ambiance était chaleureuse et animée. Les invités étaient dispersés autour des tables, certains assis, d'autres debout, échangeant des rires et des histoires. La lumière tamisée créait une atmosphère intime, tandis que des éclats de voix et des éclats de rire résonnaient dans la pièce.
David se tenait à côté de Mary-Magarette, mais son attention était ailleurs. Ses yeux, captivés, suivaient Ivana, qui se tenait un peu plus loin. Elle rayonnait dans sa robe élégante, ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules, capturant la lumière d'une manière presque magique. Son sourire illuminait la pièce, et chaque mouvement qu'elle faisait semblait hypnotiser David. 
Il ne pouvait s'empêcher de la trouver incroyablement belle, une beauté qui le dépassait et le laissait sans voix. Les conversations autour de lui devenaient floues, comme si le monde s'était arrêté, ne laissant place qu'à cette fascination qu'il éprouvait pour Ivana. Le battement de son cœur s'accéléra alors qu'il se perdait dans ses pensées, se demandant si elle avait remarqué son regard.
Lucillia se tenait près d'Henry, un léger sourire sur le visage, découvrant peu à peu la personnalité de ce jeune homme. Il avait une aura chaleureuse, et chaque mot qu'il prononçait semblait empreint de sincérité. 
« Alors, quelle genre de magie tu as ? » demanda-t-il avec curiosité, ses yeux pétillants d'intérêt. 
Lucillia, un peu hésitante, haussait les épaules. « Eh bien, je ne sais pas vraiment... » dit-elle, une touche d'incertitude dans sa voix. « Je n'ai jamais vraiment pensé à ça. »
Henry, avec un sourire encourageant, lui répondit : « Pas de souci ! Ma mère peut t'aider. C'est une sorcière, tu sais. Au début, elle paraissait un peu méchante, mais en réalité, elle est très gentille. »
À ces mots, un rire léger s'échappa des lèvres de Lucillia. « C'est une bonne idée ! » s'exclama-t-elle, amusée par l'idée d'une sorcière bienveillante.
 Elle se sentait soudainement plus à l'aise, comme si une porte s'ouvrait devant elle, pleine de promesses et d'aventures. Henry, satisfait de sa réaction, continua à discuter avec elle, renforçant leur lien naissant, tandis que l'ambiance autour d'eux se remplissait de rires et d'échanges joyeux.
Agatha et Regina étaient assises à une table, entourées d'un doux murmure de conversations et du cliquetis des couverts. Regina, qui connaissait Agatha depuis longtemps, sentit que c'était le moment de briser le silence.
« Tu attendais quoi de la route au juste ? » demanda Regina, inclinant légèrement la tête, curieuse.
Agatha haussait les épaules, le regard perdu dans le vide, comme si les mots lui échappaient. Regina plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant à percer le mystère de son silence.
« Les pouvoirs, » finit par répondre Agatha, sa voix à peine audible.
La surprise illumina le visage de Regina. « Attends quoi ? Tu n'as plus de pouvoir ? » s'exclama-t-elle, laissant échapper un fin rire, à la fois incrédule et amusée.
Agatha, un peu agacée par la réaction de son amie, lui lança un regard sérieux. « Ça va, arrête de rire. Non, je n'ai plus de pouvoir, » répondit-elle, sa voix teintée d'une tristesse contenue.
Regina, réalisant la gravité de la situation, se fit plus attentive. Elle comprit que derrière cette révélation se cachait une histoire bien plus complexe que ce qu'elle avait imaginé.
Agatha, les yeux rivés sur la table, prit une profonde inspiration avant de révéler :
 « Si tu veux tout savoir, c'est la société rouge qui m'a pris tous mes pouvoirs. » Ses mots résonnaient avec une gravité palpable, et Regina ne put s'empêcher de froncer les sourcils, perplexe.
« Tu penses vraiment que la route aurait pu te donner ça ? » demanda Regina, sa voix trahissant une combinaison d'incrédulité et de préoccupation.
Agatha, quant à elle, haussait les épaules, l'air résigné, sans rien dire de plus. Son silence en disait long, et Regina sentit une vague d'empathie l'envahir. L'atmosphère autour d'elles devint soudainement plus lourde, comme si le poids des secrets d'Agatha pesait sur leurs épaules. Regina savait qu'il y avait davantage derrière cette histoire, mais elle respectait le besoin d'Agatha de ne pas en dire plus pour l'instant.
Les yeux d'Agatha se posèrent sur Ivana, qui était en plein échange avec David. Une vague de dégoût l'envahit ; elle détestait cet homme. Son regard s'assombrit, et Regina, qui observait la scène, remarqua immédiatement ce changement. Elle connaissait parfaitement ce regard, ce regard de la jalousie qui trahissait les sentiments tumultueux d'Agatha.
Regina, un peu amusée par la situation, prit une gorgée de son verre avant de se tourner vers Agatha. « Tu sais, tu pourrais aller lui parler ou même lui dire ce que tu ressens, » proposa-t-elle avec un sourire encourageant.
Agatha lâcha un rire amer, vidant son verre d'un trait. « Je ne suis pas assez ivre pour ça, » rétorqua-t-elle, un brin sarcastique.
Regina ne put s'empêcher de rire doucement. « Depuis quand as-tu besoin d'alcool pour ça ? » demanda-t-elle, taquine.
Agatha la regarda, un sourire en coin. « Depuis que c'est la fille de Wanda, » répondit-elle, le ton de sa voix trahissant une frustration mêlée à une pointe d'humour.
Regina connaissait ce sentiment, celui qui rongeait Agatha de l'intérieur. Elle pencha la tête sur le côté, son regard plein de compréhension. 
« Quand je te dis que l'amour est une faiblesse, » commença-t-elle, sa voix douce mais ferme.
Agatha hocha la tête, le cœur lourd, avant de se lever pour se resservir un verre. Le bruit du liquide qui s'écoule dans le verre résonna dans le silence ambiant, créant une pause dans leur conversation. Regina, toujours attentive, ne la quittait pas des yeux. Elle pencha à nouveau la tête sur le côté, comme si elle pesait ses mots. 
« Tu mérites ta fin heureuse, Agatha. Vraiment, » affirma-t-elle, son ton sincère et encourageant.
Agatha esquissa un sourire doux, mais son regard se perdit au loin, et elle baissa la tête. « Ça ne sera sans doute pas avec elle... » murmura-t-elle, une mélancolie palpable dans sa voix.
Regina, déterminée à redonner espoir à son amie, pencha encore la tête sur le côté et dit : « Ça peut. De toute façon, elle ne peut pas être pire que Rio. »
 Son sourire était contagieux, et bien que la situation fût délicate, il y avait dans ses mots une lueur d'espoir, une promesse que tout pouvait encore changer.
☆○o。  。o○☆
La soirée avait doucement tiré à sa fin, laissant derrière elle les échos de rires et de conversations animées. Les lumières tamisées de la salle s'éteignaient progressivement, plongeant les lieux dans une atmosphère paisible. Mary-Margarette, Emma et David avaient pris le temps de dire au revoir, chacun portant avec lui les souvenirs de cette belle soirée. 
David, le visage marqué par la fatigue, avait décidé de se retirer se coucher, laissant les deux femmes dans la  cuisine.
Mary-Margarette se tenait dans la cuisine, son regard perdu dans le vide, un léger froncement de sourcils trahissant son trouble habituel. Emma, attentive et observatrice, ne pouvait s'empêcher de remarquer ce changement. Elle s'approcha de sa mère, son cœur battant un peu plus vite, et lui demanda d'une voix douce : 
«Qu'est-ce qui se passe ? Tu sembles différente aujourd'hui. »
Mary-Margarette, se redressant légèrement, répondit d'un ton léger, « Oh, tout va bien, ma chérie. » Mais son sourire était trop forcé, et Emma le remarqua immédiatement.
« Ne me mens pas, » répliqua Emma en croisant les bras, son regard perçant fixé sur sa mère. « Dis-moi la vérité. »
Mary-Margarette soupira, réalisant qu'elle ne pouvait pas cacher son malaise plus longtemps. « D'accord, » avoua-t-elle finalement. « Je ne sens pas Ivana. Il y a quelque chose d'étrange chez elle, et je ne l'aime pas. »
La révélation laissa Emma sans voix, ses yeux s'écarquillant de surprise. « Quoi ? Mais pourquoi ? » demanda-t-elle, cherchant à comprendre ce qui avait pu provoquer un tel sentiment chez sa mère. 
Mary-Margarette se mordit la lèvre, cherchant les mots justes. « Je ne sais pas exactement, mais il y a quelque chose dans son attitude qui me dérange. » 
Emma, toujours sous le choc, réfléchit un instant avant de répondre. « Tu penses qu'il y a vraiment un problème avec elle ? »
Mary-Margarette hocha la tête, le regard sérieux. « Oui, et je préfère que tu sois prudente. » 
Un silence pesant s'installa entre elles, chacune plongée dans ses pensées, alors que la tension de la conversation flottait dans l'air.
Emma, toujours perplexe face aux inquiétudes de sa mère, décida de défendre Ivana. « Mais moi , je trouve qu'Ivana est très correcte » 
Mary-Margarette haussait les épaules, une expression de scepticisme sur son visage. « Moi, je me méfierais, » répondit-elle, son ton trahissant une légère impatience. « Sans compter qu'Agatha connaît Regina. Je ne serais pas surprise si ça tourne mal. »
Emma fronça les sourcils, visiblement troublée par cette déclaration. « Tu es pourtant la plus optimiste d'entre nous, » lui fit-elle remarquer, cherchant à comprendre ce qui avait bien pu changer.
Mary-Margarette haussait à nouveau les épaules, son visage se fermant légèrement. Elle ne répondit pas, laissant le silence s'installer entre elles, pesant lourdement sur l'atmosphère de la cuisine. Emma, sentant l'inquiétude de sa mère, commença à se demander si elle avait raison de faire confiance à Ivana.
☆○o。  。o○☆
Agatha faisait les cent pas dans sa chambre, ses pensées tourbillonnant comme une tempête.  Chaque pas résonnait dans le silence lourd de la pièce, marquant son agitation intérieure.Elle ne pouvait s'empêcher de repenser à la discussion qu'elle avait eue avec Regina au sujet d'Ivana. Les mots de Regina résonnaient dans son esprit, comme un écho incessant : «Elle est un peu être ta fin heureuse . » 
Agatha s'arrêta un instant, le regard perdu dans le vide, puis se remit à arpenter la pièce. L'image d'Ivana près de David lui revenait sans cesse, et cela la dégoûtait. Elle se voyait les observer, rire ensemble, une complicité qui lui était insupportable. Chaque fois qu'elle imaginait cette scène, une colère sourde montait en elle, alimentée par la jalousie.
Plus elle y pensait, plus son esprit s'emballait, imaginant des scénarios catastrophiques qui n'avaient jamais eu lieu.  Cette spirale de pensées la rendait folle, et elle se sentait piégée dans un tourbillon d'émotions contradictoires, entre la rage et l'inquiétude. Agatha s'arrêta finalement, le souffle court, réalisant qu'elle devait trouver un moyen de calmer son esprit avant que cela ne la consume complètement.
Agatha prit une profonde inspiration avant de frapper doucement à la porte communicante entre les deux chambres. Le bruit résonna légèrement, brisant le silence pesant qui l'entourait. Elle attendit un instant, le cœur battant, avant d'ouvrir la porte.
En entrant dans la chambre d'Ivana, elle fut frappée par la vue de son amie, toujours vêtue de sa  tenu de soirée.
Le regard d'Ivana se posa sur Agatha , qui la fixait avec une expression d'incompréhension. Les yeux d'Ivana, cherchaient à comprendre la raison de cette visite inattendue. 
Ivana, brisant le silence, demanda à Agatha d'une voix douce :
 « Tout va bien  ? » 
Sa question, simple mais chargée d'inquiétude, résonna dans la pièce. Agatha sentit une vague d'émotions l'envahir, entre la colère, la jalousie et une profonde tristesse. Elle savait qu'elle devait répondre, mais les mots semblaient bloqués dans sa gorge, incapables de franchir le seuil de ses lèvres.
Leurs regards se croisèrent, et dans ce moment suspendu, Agatha réalisa à quel point la situation était délicate. Elle devait trouver les mots justes pour exprimer ce qu'elle ressentait, tout en évitant de blesser Ivana. L'intensité de ce moment la plongea dans une réflexion profonde sur leur amitié, sur les tensions qui s'étaient installées entre elles, et sur ce qu'elle allait dire ensuite.
Agatha se tenait là, les pensées embrouillées, ne sachant pas comment répondre à la question d'Ivana. Le brouillard de l'alcool qu'elle avait partagé avec Regina commençait à s'installer dans son esprit, rendant chaque pensée plus floue que la précédente. Elle pouvait sentir une chaleur familière dans son corps, une légère ivresse qui la rendait à la fois audacieuse et vulnérable.
S'approchant lentement d'Ivana, Agatha ne pouvait s'empêcher de la fixer, ses yeux cherchant à capter la moindre émotion sur le visage de son amie. Ivana, quant à elle, restait immobile, comme figée dans le temps, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. Son regard était interrogateur, mais aussi un peu inquiet, cherchant des réponses dans le visage d'Agatha.
L'espace entre elles semblait se rétrécir à chaque pas qu'Agatha faisait, et elle pouvait presque sentir la tension palpable dans l'air. Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles, amplifiés par l'angoisse de la situation. Elle s'approcha encore, le sol craquant légèrement sous ses pas, chaque mouvement semblant résonner dans le silence de la chambre.
Ivana, toujours immobile, ne bougea pas d'un pouce, laissant Agatha venir vers elle. À mesure qu'Agatha se rapprochait, elle pouvait voir les détails du visage d'Ivana : la manière dont ses sourcils se froncèrent légèrement, la façon dont ses lèvres s'entrouvrirent, comme si elle était sur le point de dire quelque chose, mais n'en avait pas encore trouvé le courage. Ce moment, suspendu dans le temps, était à la fois délicat et chargé de promesses, et Agatha savait qu'elle devait choisir ses mots avec soin.
Agatha, avec une douceur presque hypnotique, passa ses doigts dans les cheveux d'Ivana. Ses mouvements étaient lents et délicats, comme si elle caressait un trésor précieux. Les mèches de cheveux glissaient entre ses doigts, et elle pouvait sentir la chaleur de la tête d'Ivana sous sa main. Chaque geste était empreint d'une tendresse qui semblait créer une bulle d'intimité autour d'elles.
Sans jamais quitter le regard d'Ivana, Agatha continua à glisser ses doigts, la connexion entre elles se renforçant à chaque instant. Les yeux d'Ivana brillaient d'une lueur d'incertitude mêlée à une curiosité palpable. Agatha, consciente de l'effet qu'elle avait sur elle, laissa échapper un léger sourire, un mélange de défi et de douceur.
Puis, avec une assurance nouvelle, Agatha plaça doucement ses deux mains sur les joues d'Ivana. Ce contact, à la fois intime et électrisant, fit battre le cœur d'Ivana un peu plus vite. Elle pouvait sentir la chaleur des paumes d'Agatha sur sa peau, et une vague d'excitation l'envahit. Agatha rapprocha lentement ses lèvres de celles d'Ivana, créant un espace chargé de tension et d'anticipation.
Leurs souffles se mêlaient, se croisant dans l'air, créant une atmosphère presque palpable. Ivana ferma les yeux un instant, savourant cette proximité. Elle aimait ça, cette sensation d'être à la fois vulnérable et désirée. Son cœur battait la chamade, et l'excitation de la situation la submergeait. Chaque seconde semblait s'étirer, suspendue entre le désir et la peur, alors qu'Agatha se tenait là, prête à franchir cette ligne délicate qui les séparait.
Ivana, avec une détermination douce, posa ses mains sur les hanches d'Agatha. Ce geste, à la fois tendre et audacieux, laissa échapper une sensation de chaleur qui traversa leurs corps. En la rapprochant doucement d'elle, Ivana pouvait sentir le rythme du cœur d'Agatha s'accélérer sous ses doigts, comme si elles étaient toutes deux synchronisées dans ce moment suspendu.
Les lèvres d'Agatha, douces et hésitantes, allèrent ce poser sur celle d'Ivana cependant, au plus profond de son esprit, un brin de lucidité fit surface, comme une alarme silencieuse. Agatha réalisa soudain l'absurdité de la situation : elle était ivre, et  Ivana, n'était autre que la fille de Wanda. 
Agatha, baissa lentement la tête, comme si elle cherchait à fuir cette vérité qui la rattrapait. Sa voix, teintée de regret, s'éleva dans l'air chargé de tension : 
"Non, je suis désolée, je ne peux pas, c'est impossible." Ces mots résonnèrent comme un écho de désespoir, brisant la magie du moment et laissant place à un silence lourd de non-dits et de sentiments conflictuels.
Agatha quitta la pièce, ses pas résonnant faiblement sur le sol, comme si chaque mouvement était un adieu. Son cœur, lourd et brisé, semblait se fissurer un peu plus à chaque seconde. La douleur de la situation l'étouffait, et elle savait qu'elle ne pouvait plus gérer ce tourbillon d'émotions qui la submergeait.
Une fois dans sa chambre, elle ferma la porte derrière elle avec un léger claquement, comme pour se couper du monde extérieur. L'air y était devenu lourd, chargé des souvenirs de ce qui venait de se passer. Agatha laissa échapper un fin soupir, un son presque inaudible, mais qui portait tout le poids de sa tristesse. Ce soupir était une libération, une tentative de chasser les pensées qui tourbillonnaient dans son esprit.
Elle s'approcha de sa fenêtre, regardant le paysage qui s'étendait devant elle, mais son regard était perdu, distant. Les du soir  se mêlaient, mais elle ne pouvait pas les apprécier. Son cœur battait encore la chamade, et elle se sentait déconnectée de tout, comme si elle flottait dans un océan de désespoir. 
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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