#plan cul ce soir paris
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tellmesmthngidk · 6 months ago
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Je ne sais pas par où commencer. Par la fin sans doute, car tout est fini. Tout vient de se finir. Le 17 juillet, à 00h ou le 16 juillet à minuit j'ai ouvert la porte pour que tout se finisse. Rien n'a de fin si tout continue dans les souvenirs. Sans doute. Mais le réel se fini, seul les souvenirs et les fantasmes survivent.
J'ai envie d'écrire tout ce dont je me souviens. Les courts métrages après l'orage, les rues vides à cause de la pluie, la nourriture laissé sur le bort d'une fenêtre pour courir. Courir en se donnant la main. Se donner la main, à Paris la nuit, sous la pluie, en sortant de boite pendant que le jour s'est levé. Les marches, les heures à marcher dans les rues à discuter, à se connaitre, à se découvrir mais pas trop, à se protéger mais continuer de ce voir. Le café, l'expresso dans le même café encore et encore, le café dans le bar à 23h parce qu'il ne boit pas, le café qui se renverse le matin sur la plaque de cuisson. Manger, indien ou des pâtes à la sauce tomate ou des ramens. Entendre sa voix, sans m'y attendre les murmures en espagnol ou en italien, les discussions en anglais. Parler, pendant des heures, ne pas vouloir partir pour continuer encore et toujours à parler, jusque 03H, jusque 02H. Jusqu'à ce que mes jambes me fassent mal. Visiter tous les quartiers de Paris en 1H de marche. Wong kar wai et les films que l'on a vu, qu'il a revu pour moi. Sa main sur mes cuisses, dans les miennes, ses mains sur moi, ses yeux sur moi. Nos âmes qui s'entremêlent quand on ne peut se quitter du regard, quand on ne pas s'arrêter de s'embrasser. Les regards qui suffisent pour dire j'ai envie de toi. Les gestes en suspend. Se retenir de dire qu'il est à moi, le fait qu'il murmure que je suis à lui. Le fait qu'il me trouve toujours belle. Désirable et désirée. Qu'il soit ce que je considère comme l'être désiré. Le je t'aime après in the mood for love. La musique, encore et toujours, qui jamais ne s'arrêtait comme une bande son original. Tyler, Kendrick, Sade. Sans doute d'autres mais j'y pense à chaque fois que l'un d'elleux se lancent. Le premier baiser, dans une voiture, tard le soir, la question fatidique "est ce que je peux t'embrasser". Le soulagement. Puis les fois où l'on ne s'embrasse pas. Le simple fait de le vouloir suffisait à combler. La "semaine" "chez lui". Le baiser sur la joue. Les lunettes pour lire les sous titres.
L'incapacité à être plan cul, l'incapacité à dire que l'on se manque. L'impossibilité de créer quelque chose. La peur de se perdre. Se dire aurevoir sans un mot et préférer dire merci. Parce que merci contient tellement plus de choses, il contient les baisers au coin de lèvres, les mains serrées plus fort, les comportements enfantins, les audios, les appels, les sourires, la lumière dorée sur les corps, le froid de l'hiver, la canicule de l'été. Le parc, le piquenique, les discussions dans la voiture, les messages d'anniversaire, les promesses non tenues.
Ne jamais voir la mer, ne jamais découvrir une autre ville, ne jamais faire un musée ensemble.
J'ai peur, j'ai peur d'oublier tellement de choses, j'ai envie de tout écrire en détail, de tout me rappeler. Je sais qu'il se rappelle de beaucoup. J'ai envie de tout écrire. Mais je sais que mon cerveau me fait déjà défaut. Je sais que j'ai oublié des choses, des mots qui m'ont porté. Je suis terrifiée de celle que j'aurais été si j'étais tombée amoureuse. SI je m'étais laissé allé plus encore que ce que j'ai donné. Je suis si heureuse de lui avoir donné autant. Je suis soulagée de ne pas être allée plus loin (même si cétait déjà trop pour lui je crois).
Je suis fière de ce que je suis encore capable de donner même après ma rupture.
Je suis soulagée que ce soit fini, malgré les regards brillants, les mots murmuraient lors des dernières caresses et baisers, l'incapacité de ce dire aurevoir. Faire l'amour pour se dire adieu, quelle idée. Dire merci pour dire aurevoir, quelle idée.
J'Ă©crirais encore beaucoup dessus, je le sais. Maintenant, il faut laisser les gens et les sentiments partir.
Marée basse, je me retire et je pense à moi. J'ai des choses à soigner je crois.
Merci Ă  lui.
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papercrownxyz · 11 months ago
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Jour 6 - Mardi 6 FĂ©vrier, 22h45
Deux jours à vivre un rollercoaster. Un lundi abyssal, au bureau, à entendre un 3° membre de la team partir, puis récupérer A. en pleurs parce que... trop de trucs arrivent en même temps.
Ma journée entière d'hier a été déraillée par cette annonce, l'impression de stagner à mon rôle, de ne pas être apprécié pour ce que je suis / vaux - et c'est pas la rémunération qui compense ça. C'est le même feeling que j'avais à HS y'a 5 ans, à me sentir comme un underdog en Support payé pas même 35k dans une ville où le loyer moyen était à 900 balles. Peu importe le salaire en fait, c'est la motivation intrinsèque qui manque, et le salaire absorbe juste que peu de cette frustration.
En dents de scie je disais - aujourd'hui même, réveil la tête dans le cul, le moral dans les chaussettes comme ça m'arrive peu, même quasi jamais. J'ai failli annuler ma séance de kiné qui s'est joué en un tir de dé. 1/2/3 = no go, 4/5/6 = go. J'suis tombé sur un 4, mon coeur m'a dit d'y aller quand même. Allons. Une heure plus tard, ma tête était moins en vrac, probablement n'ayant pas le temps de m'inquiéter pour moi-même (en même temps, partir du kiné à 10h58 pour un call à 11h avec mon boss), mais aussi ayant bougé mon corps.
Et mon boss qui m'explique qu'il va sûrement avoir besoin d'aide en Europe pour leader les équipes, car l'équipe va doubler sur les 9 prochains mois. Changement immédiat de mood, tu m'étonnes - c'était son poste à lui que je souhaitais initialement, mais peu importe. Je m'étais fais à l'idée que ce n'était pas pour moi, pour le moment en tout cas. 4 mois plus tard l'idée revient sur le devant de la scène - cette fois-ci je me reprotège.
Je pense qu'à terme, je souhaite me commit à cette boîte anyway, mais dans les bonnes conditions. Le salaire est indécent, mais dans la tranche des séniors sur Paname à mon rôle - j'ai bien choisi ma voie. Mais la suite est autre chose - Dam, ou pas Dam ? Paname ? Remote en France ? Qu'en sais-je, on verra bien ; l'essentiel reste la patience pour le moment, que ce rôle ouvre ou pas, que je l'aie ou pas, que je reste sur Paris ou pas.
De l'autre côté je n'ai pas dédié une seule seconde à mon projet, et ça fait déjà deux jours. Le temps est rare, les mardis soir je cuisine, dès que j'organise un call avec un.e pote ou que le taff s'étend un peu, même d'une demi-heure, je suis baisé. C'est un coup à rentrer à l'appart, manger, et c'est déjà l'heure de se coucher - regarde aujourd'hui, il est presque 23 heures à l'heure où j'écris ces lignes. J'vais pas commencer à dessiner maintenant.
Quelques tactiques Ă  l'avenir :
Éviter au plus le taff hein, où du moins les meetings tardifs
Si meetings tardifs en vue... prévoir de faire l'activité le matin, de 9 à 10 si possible
Oublier les mardis soir en cooking duty par exemple
Si y'a le temps le soir, s'assurer qu'il y a aussi du temps pour la vie de couple, où prévenir en avance que ça va être mort
Simplement dire non aux autres plans en semaine, y'a des choix Ă  faire et les potos passent Ă  la trappe en ce moment. Priorities.
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pensssine · 1 year ago
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Hello, aujourd’hui je suis allé mettre les couleurs dans ma pivoine par Eugenie , toujours pas terminé parce qu’il fallait qu’elle aille chercher son gamin à l’école. J’en ai marre de toutes ces maman autour de moi.
Pour le coup j’ai discuté avec Victoria sur Snap toute l’aprèm, là je suis garé devant la maison j’ai impression de rentrer au pensionnat parce que je vais pas pouvoir continuer cette discussion. Alors qu’on parlait de cul on parlait un peu plus d’elle et ça c’était trop cool bon le truc moins cool c’est que elle disait qu’elle avait ressenti d’autres feeling avec d’autres nanas et du coup je me suis un peu vexé intérieurement est-ce que je pensais que ce lien était Cavellec non, mais après elle dit que c’est pas du tout le même hier, a priori avec Orlane, on a vu le souffle coupé le cœur qui s’arrêter à chaque fois qu’elle s’embrasser.
Elle me disait qu’avec svan, c’était devenu plat, plat genre doigtage et elle se met au-dessus d’elle et c’est bien.
Apparemment, Victoria a besoin de le faire au moins une fois par semaine, mais c’est pas toujours le cas là au bout d’un mois elle pète un Cable même juste deux semaines, et même quand elle le fait une fois par semaine bah Pourelles c’est comme manger un bonbon t’as envie de manger le paquet donc t’as envie de leur faire encore plein de fois.
Apparemment, avec Orianne, elle pouvait la faire jouir de toutes les façons possibles.
Dans ce qu’elle m’a cité, table basse, porte du garage contre le mur escalier du skate Park. Bref je ne connais pas les filles mais peut-être des filles qui connaissait que d’un soir quoi.
On a aussi, discuter de notre relation qui qui se serait forcément terminé parce que j’étais à Van et qu’elle aurait fait garagiste et qu’elle aurait voulu rentrer un moment à cherbourg POINT et donc c’était vous est allé chèque.
Mais apparemment le petit speech que j’avais fait sur le faite d’avoir une maison comme partenaire, et sortir de la maison de temps en temps, mais toujours y revenir, apparemment elle l’a pris contant PASQuelle cherche ça, et moi aussi au final je cherche ça. Mais du coup pas ensemble a priori,
D’après elle on pourrait seulement rester ami ou plan cul à la rigueur.
J’avoue que ça m’a un peu blessé, mais c’est plutôt réaliste.
Elle m’a avoué qu’elle était ultra collante en couple, Orianne était parti quatre jours sur Paris pour son boulot, elle a pété un câble pour ça. En gros elle veut énormément de câlins d’amour. Enfin elle est ultra possessive. En fait elle fait absolument pas confiance à sa compagne. 
9/11/23 18:29
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snapcoquine-blog · 7 years ago
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libertine Macaridano Une salope de 25 ans Paris Ile de France
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Tu as (1) MESSAGE
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joaniepencil · 4 years ago
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Fanatique de Muffins
Chapitre 6
Avertissement : Violence, masturbation (homme), sexe oral.
Résumé : Billie aurait dû suivre son instinct….
L’heure du dîner approcha et Billie se changea rapidement pour aller rejoindre son frère au parc non loin du poste de police. La journée était parfaite pour la course juste assez chaude. Elle enfila ses leggings noirs et son haut blanc sans manche assorti en Lycra. Ses longs cheveux relevés en chignons, elle attirait les regards des policiers qui prenaient leur diner dans le parc.
Luke : J’arrive dans 2 minutes. Elle reçut le message sur sa montre intelligente.
Billie : Rejoins-moi en route je pars sans toi.
Elle se mit à courir autour du parc en petites foulées. C’était agréable de sentir la brise sur son visage. Le soleil réchauffait sa peau. Elle fit un tour de parc complet avant que Luke la rejoigne.
Tout en courant, elle se demanda bien ce qui avait piqué Sy pour être aussi bête avec elle.
En parlant du loup, elle le vit s’assoir sur un banc avec une jolie collègue féminine. Billie sentit la jalousie étreindre ses tripes malgré tout. Elle poussa un peu son frère.
-Allez Morgan plus vite ! Montre-moi ce que tu as dans le ventre! Elle accéléra et poussa son corps dans un sprint effréné. Luke la suivait aussi vite. Ils se défiaient sans cesse.
Sy les regardait passer sans trop en avoir l’air en discutant avec sa collègue. Derrière lui, il entendit un groupe de patrouilleurs s’exclamer devant le physique avantageux de Billie.
-Bon sang qu’elle est bonne la sœur de Morgan… Je parie qu’elle aime se faire défoncer le cul bien à fond…
-Ne dis jamais un truc pareil devant Morgan! Il va te tuer! Ce mec est pire qu’un chien de garde, dit un autre. Billie commença à ralentir la cadence tranquillement.
Ses poumons lui brulaient à force d’avoir couru mais ça lui faisait un bien fou.
Ils s’arrêtèrent complètement non loin de Sy.
-Tu viens au bar ce soir? On va prendre un petit verre avec quelques potes.
Elle haussa les Ă©paules.
-OĂą? Je ne sais pas trop.
-Au Goblin vert.
-Haaa tu sais que je déteste aller là-bas il fait tellement sombre que je ne comprends rien à vos discussions! La musique est pourrie en plus…
-Hé Morgan? Ta sœur vient avec toi ce soir? Héla un des types assit non loin. Il se lécha les lèvres de manière suggestive. Il parlait à Luke plutôt que de demander à Billie.
Sy semblait lire des documents maintenant tout seul, il ne releva pas la tête mais il n’en perdait pas une miette. Du coin de l’œil il vit Billie signer quelque chose à son frère avec un air de profond dégoût.
-On se voit plus tard Bill. Bonne après-midi. Dit Luke en donna un baiser sur le front de sa sœur.
Billie répartit en petite foulée et ignora complètement Sy et les autres jeunes hommes qui la regardaient passer devant eux.
-Alors mec ? Elle vient ou non ta jumelle? Luke s’approcha du groupe.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Je n’en sais rien.
-Ta sœur est vraiment… top…
-Ma petite sœur ne sera pas ton prochain plan cul mec. Oublie. Tu lui lève le cœur.
Sy se releva et bomba le torse en les toisant du regard les poings sur les hanches. Plusieurs patrouilleurs se redressèrent un peu mal a l’aise.
Sy en imposant avec sa large stature. Il haussa un sourcil.
-Quand vous êtes dans votre quart de travail, je ne veux pas entendre pareils commentaires dégradants. Vous êtes des flics, bon sang, pas des collégiens un peu de tenue!
Celui qui avait dit que Billie était sexy lui répondit.
-Capitaine nous sommes en pause. On ne fait rien de mal ...
-Et alors? Vous représentez quand même la police!
Sy ne se faisait pas d’amis mais il s’en foutait, il n’était pas là pour ce faire des amis. Il avait été engagé pour redresser le poste 34. C’est ce qu’il ferait. Le 34 avait trop longtemps été laisser sans commandement efficace. Ces hommes agissaient comme des adolescents.
Cette après-midi-là, Billie eu une notification sur sa montre. Elle avait une nouvelle demande d’abonnement sur Instagram.
JSyverson.
En entrant dans la maison qu’elle partageait avec son frère elle se laissa tomber dans son canapé en faisait voler ses talons hauts.
Elle ouvrit l’application Instagram et regarda le profil de JSyverson. Elle ne se trompait pas il s’agissait bien de Sy. Elle parcouru ses photos. Il y avait un peu de tout. Son chien, son chalet à la montagne, son camion, quelques motos. Elle vit beaucoup de paysage, il faisait de la randonnée en forêt. Il y avait peu de selfie, quelques-uns le montraient habiller en militaire, le crâne rasé avec sa grosse barde hirsute, dans le désert. Il y avait aussi quelques photos de famille. Elle ne vit pas une seule photo de femme. Elle accepta la demande d’abonnement, et referma son téléphone.
Mia avait besoin de marcher et de jouer. Elle se changea et mit un sweat et un pantalon de survêtement. Elle lança la balle à sa petite chienne durant une petite heure dans le jardin de leur maison.
Elle n’arrêtait pas de penser à Sy. Elle ne comprenait pas pourquoi il savait été si froid avec elle ce matin. Il avait été tellement gentil avec elle la veille, elle avait même cru qu’il allait l’invité puis il l’avait grondé comme une gamine et maintenant il voulait être amis sur Instagram, elle ne comprenait rien. Luke lui lança une balle molle dans le dos pour attirer attention.
Elle fronça les sourcils.
- Tu viens ce soir? » Elle haussa une épaule.
-Je ne sais pas. Elle retourna vers la maison et monta les marches de la terrasse que Luke n’avait pas quitter.
Billie hésita, ils entrèrent dans la cuisine. Elle prit une bière dans le réfrigérateur et prit une gorgée.
-Je n’aime pas ce bar et ce gars Taylor? Il me fait peur...
-Pourquoi?
- Clairement il veut me baiser. Il me met mal à l’aise.
Luke fronça les sourcils.
-Si jamais ce connard te touche je le tue. Allez viens avec moi! Je n’aime pas que tu restes seule le soir.
Il était sérieux et elle le savait. Elle changeait de sujet.
-Dit moi le nouveau capitaine, il n’a pas l’air commode?
Luke haussa les Ă©paules.
- Sy? Il prend son boulot trop à cœur. Il s'imagine qu’il va pouvoir redresser le 34 à lui tout seul. Il se met le doigt dans l’œil mais il est sympa. Tu as bien discuté avec lui l’autre soir non?
- Oui. Je l’ai vu l’autre jour à la banque… Il m’a semblé vraiment très gentil mais aujourd’hui il a été tellement froid et autoritaire …
Elle fit la grimace. Luke haussa un sourcil.
-Je ne le connais pas beaucoup encore. Je ne crois pas que c’était contre toi. Les gars du 34 font n’importe quoi. Il te plaît, je me trompe?
Elle haussa les Ă©paules.
-Je ne sais pas trop. Physiquement oui beaucoup, il faudrait être aveugle pour ne pas le trouver sexy mais.. il m’a presque humilié devant tout le poste. J’ai détesté!
-Tu es trop fière! Tu sais que tu l’as insulté ? Il aurait pu t’arrêter pour ça. Il t’a fait une fleur.
Billie haussa un sourcil en faisant la grimace.
-Peut-ĂŞtre. Je saute dans la douche.
Elle prit une bonne douche chaude en essayant de voir plus clair dans sa tête. Elle avait vraiment cru pendant une fraction de seconde que cela serait possible avec lui. Cela l’attristait un peu. Quelqu’un qui souffle le chaud et le froid comme ça ne l’intéressait pas.
Elle enfila un jeans et un t-shirt noir ultra simple elle se fit une queue de cheval et mit un peu de maquillage. Elle n’avait pas envie d’en faire des tonnes, elle passait ses journées entières coincée dans ses tailleurs et ses talons hauts.
En rentrant dans le salon elle eut la surprise de trouver son frère et Jane en pleine action. Son frère, nu comme un vers était debout face au divan et se faisait faire une fellation.
À voir son visage, il y prenait beaucoup de plaisir. Ses yeux fermés et sa bouche ouverte témoignait de son extase. Jane était assise sur le canapé devant lui sa tête allait et venait d’avant en arrière en avalant la bite de son jumeau. Luke avait le poing fermé sur ses cheveux blonds
-Merde prenez vous une chambre! Elle claqua la porte d’entrée. Elle ne pouvait pas conduire le soir et elle ne voulait pas marcher en ville toute seule la nuit. Elle devait donc les attendre. Elle s’assit sous le porche et alluma son téléphone. Elle n’était pas si choquée de trouver son jumeau dans une telle position.
Les Morgan avaient le sang chaud, Luke et Billie aimaient beaucoup le sexe, Billie aussi c’était fait surprendre plus d’une fois en pleine action un peu partout dans la maison.
Au fond de son cœur Billie enviait son frère il avait trouvé la femme pour lui. Billie, elle, était célibataire depuis presque un an et cela lui pesait.
Cette soirée fut exactement comme elle l’avait prévu. Les amis de son frère buvaient des litres de bière et discutaient dans la lumière tamisée. Quelques-uns lui lançaient des regards languissants. L’un d’eux l’approcha et fit comme beaucoup de gens il essaya de crier en espérant qu’elle le comprenne. C’était encore pire. Il prononçait mal et elle ne comprenait pas du tout.
Finalement, elle en eut assez.
- Je rentre en taxi, signa-t-elle à son frère qui jouait au billard à l’autre bout de la salle. Il leva le pouce pour confirmer qu’il l’avait compris. En passant la porte du bar, on lui agrippa l’épaule et on l’a retourna violemment. Elle eut à peine le temps de voir Taylor avant qu’il ne plaque sa bouche puante et gluante sur la sienne. Elle se débattit férocement, elle le griffa sauvagement au visage. Il la maîtrisa rapidement en passant un bras autour de sa taille. Il força l’entrée de sa bouche en insérant sa langue dedans. Elle paniqua pour de bon quand elle sentit son érection contre son ventre.
Billie se débattit et le mordit à la langue si fort qu’elle sentit le sang dans sa bouche. Il la relâcha et lui donna une grande gifle en plein visage. Billie perdit pied et tomba dans l’entrée du bar. Se cognant la joue sur le mur. Plusieurs personnes se rendirent compte que quelque chose n’alla pas. Taylor tenta de la saisir de nouveau, Billie hurla.
Luke lui tomba dessus comme une masse.
Il lui donna un coup de poing qui le fit tourner de l’œil. Il remit Billie sur pied et la regarda droit dans les yeux pour s’assurer qu’elle allait bien. Elle hocha la tête.
-Rentrons Ă  la maison.
Billie était choquée mais elle allait bien. Sa joue était douloureuse mais elle allait s’en remettre. Luke la borda doucement et resta près d’elle jusqu’à ce qu’elle s’endorme.
Dans un petit appartement non loin de là. Sy arrivait de sa promenade avec Kal. Il avait fini beaucoup plus tard que prévu. Il n’avait pas envie de rentrer chez lui. Son appartement était minuscule et désespérément vide de chaleur. Il avait vraiment hâte de se trouver une maison à son goût et sortir de ce quartier en béton mur à mur.
Il passa sous la douche rapidement et se fit un sandwich. En ouvrant son téléphone, il vit la notification de Billie. Elle avait accepté son invitation même s’il avait été trop rude avec elle ce matin-là.
Il parcourut son profil. Son cœur bondit dans sa poitrine avant qu’une vague de chaleur ne descende beaucoup plus bas dans son caleçon quand il vit une magnifique photo d’une cascade dans la forêt. Billie posa devant, en petit short rose et dos entièrement nu. Ses cheveux longs repousser vers le côté exposait la peau dorée de son dos.
Une randonnée en forêt était une excellente idée. Il appuya sur le petit cœur pour signaler qui aimait la publication avant d’agripper sa bite qui dépassait de son caleçon. Il caressa son membre en grogna, ses cuisses largement ouvertes. La tête renversée par derrière, les yeux fermés il imaginait les mains de Billie au lieu de la sienne. Sa bouche tendre sur son gland. Il accéléra les va et vient et serra sa queue dans son poing.
-Fuck…
L’orgasme puissant le saisit dans les reins et propulsa sa semence sur son ventre
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dariamarx · 5 years ago
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L’ellipse
Je sais pas si j’y vais. Putain je sais pas si j’y vais. Je suis devant la porte entrouverte de cet inconnu à l’exact opposé de chez moi, il est presque 23h, j’ai claqué trop de tunes dans un taxi, je suis juste devant et je sais pas. On est vendredi soir, j’avais pas envie de sortir, j’étais sur mon canapé, je glandais sur un site de rencontres en regardant des vidéos de gourous américains qui t’expliquent comment optimiser ton matin, je me suis emballée. J’ai commencé à parler avec ce gars, il est très joli, faut se dire ca, il est vraiment tout à fait à mon goût, avec des cils longs comme des spaghettis pas cuits, et des poils plein le torse, juste assez pour que mes doigts puissent s’y accrocher. Il est pas trop con, enfin, j’ai pas trop cherché à creuser, il est juste pas désagréable, mais surtout très joli, je crois que je l’ai déjà dit. On passe rapidement sur WhatsApp, d’ailleurs j’ai jamais compris cette arnaque, on demande maintenant si on a WhatsApp, au lieu de demander son 06, alors qu’en fait on demande le 06, bref, autres temps, autres manières de se faire draguer, j’ai arrêté de chercher à capter. 
Il me bombarde de photos, de vidéos, il est réel, il dit mon nom, il se met les doigts dans le nez pour me prouver qu’il est bien celui qu’il prétend être, c’est mon petit test perso, pas le temps de me faire catfisher, je déteste la publicité mensongère, j’envoie volontiers mes bourrelets et mes angles les moins  flatteurs, j’attends qu’on me rende la même politesse. Il me chauffe, ca fonctionne, les échanges deviennent plus précis, il me propose de venir chez moi, de traverser Paris vite fait et d’atterrir dans mon lit. Je suis pas contre l’idée, on sait pourquoi on est là, on sait ce qu’on attend, le week-end commence bien. Je dois dire oui trop vite, il doit penser que je suis prête à tout, alors il me propose de l’attendre les yeux bandés, de me laisser faire, il repartira sans qu’on se soit vus, c’est excitant non ? Alors non pas du tout, enfin moi ca me pétrifie, de savoir que ma porte est ouverte, que tu peux venir avec tes potes, me filmer, ou peut-être que c’est ton voisin Jean-Boris qui va me niquer, que tu fais juste le Cyrano pour tes potes moins bien montés, no way, je veux de la lumière je veux de la sécurité. Ca jette un froid dans nos promesses d’ébats, tu me fais pas confiance, tu vois bien que c’est moi, t’as mon numéro de téléphone, je vais pas te faire de mal, ca négocie sec mais je ne bouge pas, je jouis pas quand j’ai peur, tu peux rester chez toi. Il est malin, c’est toi qui vient alors, c’est moi qui me bande les yeux, c’est toi qui contrôle tout, c’est moi qui prend le risque, et je ne sais pas pourquoi, mais ca me semble tout à fait bien, une solution acceptable, un compromis optimal. J’accepte. Je saute dans ma douche, enfin surtout pour me laver le cul, je suis encore maquillée, j’ai pas le temps de recommencer. Quelques minutes plus tard, je suis déjà dans un taxi. 
Le chauffeur est sympa, on papote, il me taquine un peu, il me demande où je peux bien aller à cette heure de la nuit, je dis à moitié la vérité, ca le fait marrer, le temps passe vite, le périph roule comme jamais, j’ai pas le temps de réfléchir, mon téléphone vibre toutes les 5 minutes, c’est lui qui continue à me teaser. Il m’explique comment son appartement est fait, dans quelle tenue il m’attend, il me donne les codes, l’interphone, il m’envoie une dernière photo, c’est lui avec un bandeau noir entre les dents. Miam. On arrive, mon conducteur me souhaite bonne chance avec un sourire en coin. J’allume une cigarette, il me faut ca avant de monter, et je ne sais pas si c’est la nicotine, ou la pluie qui commence à tomber, mais je me mets à flipper. Et si son plan des le début, c’était de m’attirer chez lui, et si ils étaient 10, et si son appart était blindé de caméras, et si il me découpait en morceaux, j’ai même pas pris un couteau.  C’est cette histoire de bandeau, ca m’a perturbé, d’habitude je me pose moins de questions, c’est comme si je réalisais à cause de ce morceau de tissu tous les risques que je prends à baiser avec des inconnus. J’écrase ma clope, je fais le premier code. Dans le hall, je prends en photo les boîtes aux lettres, je ne sais pas pourquoi, je me les envoie par mail, comme si ca laissait une preuve, c’est n’importe quoi. Je sonne à l’interphone, un bip débloque la porte, il ne me parle pas, le scénario commence. Je rentre dans l’ascenseur, je me fais un pari, si on monte au 3ème en moins de 20 secondes j’y vais, si c’est plus je me barre en courant, et puis j’oublie de compter et je suis déjà sur le palier. 
La porte est bien entrouverte, l’intérieur de l’appartement est noir, on ne distingue rien. Il doit m’attendre dans sa chambre, au bout du couloir à droite, je relis nos échanges, je pousse la porte d’entrée, je rentre, je ne la referme pas, je me laisse cette ouverture magique, j’essaie de regarder les affiches au mur, le bordel, les clés qui traînent, tout est d’une grande normalité. J’avance de quelques pas, il doit savoir que je suis là, mes pas ne sont pas discrets sur le plancher, ca grince, je respire fort, il ne dit rien pourtant, je suis maintenant devant la porte grande ouverte de la chambre, il fait si noir, je dis je suis là, il me dit bah vient, j’ose pas, on reste quelques instants là, je n’arrive pas à avancer, je m’habitue à l’obscurité, je distingue mieux son corps maintenant, les poils, le bandeau sur les yeux, les boucles de ses cheveux. Je ne peux pas, je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas, j’ai l’impression que je vais toucher un mec endormi qui ne m’a rien demandé, je ne veux plus, je dis je vais partir en fait, je le sens pas, il se redresse, il allume la lumière de sa table de chevet. Je le reconnais bien, il est toujours joli, il sourit, il n’est pas nu, il a triché, il me propose de prendre un verre, t’as pas fait tout ce chemin pour rien. On passe dans sa cuisine, il est graphiste en fait, ce tableau tu vois, c’était son projet de fin d’études, tu préfères quoi comme vin ? 
En marchant vers le métro, le lendemain matin, j’ai tout Paris qui me porte, les oiseaux chantent, je me sens  invincible, je ne sais pas si c’est d’avoir chopé un mignon pas con, les trois orgasmes successifs ou juste le soulagement d’être encore en vie malgré mes conneries. 
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lamesangebleue-blog · 5 years ago
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Shadow Warrior
Les ordinateurs sont arrivés vers l’an 2000.
On nous a livré un jour un ordinateur Compaq, avec un grand écran blanc équipé d’une large molette et une tour blanche ornée d’un bouton d’allumage vert d’eau. L’ordinateur a été installé d’abord dans la chambre des parents, mais maman ne supportant plus les bruits du jeu de tank de papa, iPanzer’44, et il a finalement été déplacé au salon. “Jawohl Herr Kommandant”. Pendant environ cinq ans, aucun de nous n’a vu dans cette grosse boite blanche d’autre utilité que de faire des dessins sur microsoft paint, et de faire grossir ses effectifs d’hoplites sur Age of Empires. Charles, un peu plus aventureux, avait mis la main sur un First Person Shooter à gros pixel, Shadow Warrior. Après deux mois de frags intenses menés en cachette de Papa et maman, on lui a retiré son jeu. Maman l’avait tout d’abord trouvé de plus en plus pâle, et avait découvert avec inquiétude qu’il était sujet à des spasmes de tremblements de plus en plus fréquents. A partir de ce jour-là, et durant toute mon enfance, il y a eu comme un tabou autour de Shadow Warrior. Il parait que le jeu avait été interdit dans le monde à la suite de crises répétées chez les joueurs les plus sensibles, et que Charles possédait un des rares exemplaires encore sur le circuit. Des paquets d'hémoglobine rouge-brun presque coagulés qui jaillissaient en jeyser, aux insectes arachnoïdes qui courraient sur le sol pour se jeter soudainement à votre gorge, on disait que gameplay n'avait été conçu que dans un seul objectif: choquer profondément le gamer. Le studio avait cherché dès 1997 à avertir le monde : la pop culture serait plus trash. C'était une nouvelle ère.
Je relis dans ma mémoire l'épisode Shadow Warrior à l'évocation du site Rotten.com. Mes grands cousins germains, que j'ai toujours trouvé particulièrement lents et benêts, nous en avaient parlé un jour, alors que nous déjeunions ensemble à l'occasion de je ne sais quelle cérémonie de profession de foi. C'était le plus agé d'entre eux, Jean-Philippe, qui avait jugé amusant d'évoquer à ses petits cousins de 8 ans l'existence d'un site accessible par n'importe qui, et qui diffuse des photos de corps humains en décomposition, de cadavres grillés dans des transformateurs électriques, de membres atrophiés purulents. Pour jeter un œil, il n'y avait qu'à taper "rotten.com" dans la barre URL. D'un seul coup, l'ordinateur élargissait son potentiel, il n'était plus seulement question de mettre le feu aux murailles assyriennes, ou de dessiner des copies tremblantes d'Achille Talon sur paint, il était désormais question de voyeurisme, de péché, de douleur. Il était question du mal. Je n'ai jamais mis les pieds sur Rotten.com, de la même manière que je n'ai jamais cherché à regarder "Two girls One cup", la fameuse vidéo pornographique dans laquelle deux filles mangent leurs excréments. Je suis trop sensible aux images.
Quoiqu'il en soit Charles avait annoncé la couleur, il était de ceux qui pouvait s'enferrer dans des parties de FPS à rallonge, et jusqu'au petit matin. De manière inattendue, la relève de Shadow Warrior allait venir d'Hélène, notre grande sœur première de classe, et grande lectrice du magazine Je Bouquine. Le hors-série Aventure de l'été 1999 s'intéressait "au pays des Elfes et des Dragons". Il comportait sous son blister une démo d'un jeu de RPG qui allait changer notre enfance: Baldur's Gate. Nous avions fébrilement passé l'été 1999 a regarder cette pochette de CD-ROM (elle mettait aux prises un guerrier en armure à un gigantesque monstre à corne), en espérant qu'il serait compatible avec le système d'exploitation Windows 95 de notre ordinateur resté à Paris.
Les grandes thématiques de notre éducation couvraient jusqu'alors un spectre large et varié, allant des tableaux de Bonnard, aux chants de la légion étrangère en passant par le rugby, Star Wars et Leonard Cohen, mais on nous avait rien dit sur l'Heroic Fantasy. Le retour rue Spontini a été un émerveillement. La pochette cartonnée annonçait en lettres celtiques "En cadeau : 20h de jeu" mais nous avons probablement passé 15 fois 20h à refaire éternellement la même portion de l'histoire, qui commençait dans l'auberge de Winslow, jusqu'à la lisière de la forêt de Bois-Manteau. C'est après avoir tenté toutes les variantes possibles dans nos interactions avec les rodeurs et les magiciens croisés tout au long de la quête, que nous nous lassâmes petit à petit de notre démo de Baldur's Gate. Pour prolonger le plaisir, Charles qui n'avait jamais vraiment lu autre chose qu'un vague Chair de Poule demanda pour son anniversaire les trois livres du Seigneur des Anneaux. Il les lut aussi sec, puis il lut Bilbon le Hobbit, et enfin tous les autres recueils de nouvelles de Tolkien aux jolies couvertures ornées de dragons et de mages. Par chance, Peter Jackson préparait à ce moment-là son adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux, qui sortit en 2001. En un sens, Charles vécu quasiment cinq ans non-stop dans un monde d'elfes. Il s'identifiait naturellement plutôt à Aragorn, et j'écopais du terne Légolas.
Autour de 2004 nous passâmes sur Windows XP. Notre ordinateur n'était plus blanc, il était noir, c'était un DELL. En cadeau nous reçûmes deux lecteurs mp3 de 64mb, c’est-à-dire qu'on pouvait y charger l'équivalent de 12 morceaux. Le jour de l'arrivée de l'ordinateur, Charles installa Counter Strike.
Cela faisait une ou deux années qu'on trainait autour du mythique FPS (first person shooter). Le déclencheur avait sans aucun doute été la kermesse de notre collège, où Hélène avaient été admise vers 1998 grâce à ses bonnes notes, et où Charles et moi fîmes progressivement notre entrée grâce aux bonnes note de notre soeur. Tous les ans au milieu du mois de juin, l'école se transformait en gigantesque centre de stands de pêche à la ligne, en étalage de bonbons, en magasin de bricoles. De la sixième à la terminale, chaque classe prenait la responsabilité d'une activité, tandis que les petits faisaient tourner les chamboule-tout ou les rase-ballon, les plus grands investissaient la salle de technologie pour la transformer en unité de jeu en réseau, branchée sur Counter Strike 1.5. Le week-end tournait en continue sur une seule map: cs_mansion. Maman nous donnait des coupons de jeu qu'elle nous imaginait dépenser aux grand air avec des camarades de classe pleins d'énergie, mais nous passions nos week-end encagoulés, avec une AK-47, à tenter de libérer des otages dans une maison en parpaings, tristement isolée au bout d'un jardin sec et entourée de murs gris. La salle de techno était une entre recluse et qui sentait la transpiration, elle était connue des initiés seulement et il me semblait que Charles y régnait en maître. Dès l'année de première, il prit le contrôle de l'activité jeux en réseaux lors de la kermesse. Devant son pseudo de joueurs il inscrivit "Miasme BTC", le nom de sa team, bâtie en collaboration avec ses deux copains de lycée Baudoin et Tancrède qui était en somme la combinaison d'un mot qu'ils venaient d'apprendre en cours de biologie, et de leurs trois initiales. Charles était le plus gros fraggeur de la salle. Au beau milieu du samedi je déboulais en salle de techno, mon cher frère m'apercevant de loin, me faisait passer devant la queue des collégiens, probablement tous interdits de jeux vidéos chez eux, comme c'est l'habitude dans les familles bourgeoises de l'ouest parisien, et qui venaient jusqu'à ce coin reculé de l'école, dans un couloir désert du 3ème étage en cachette des parents. Charles virait un petit et m'installait derrière un ordinateur pour deux ou trois heures. Le soir à la maison, quand maman nous demandait comment la journée s'était passée, je répondais que j'avais surtout donné un coup de main à Charles pour son stand. Alors elle faisait rouler ses yeux dans une fausse impression de colère, papa disait "ça va péter!" en imitant la voix enregistrée du jeu qu'il avait souvent entendue quand Charles jouait et qui retentit au moment où le joueur balance une grenade. Hélène, qui était en pleine période emo avait passé sa journée de kermesse dieu sait où, probablement avec ses amies emo. Généralement, Charles ne venait pas à la messe le lendemain, il se rendait directement au 3ème étage avec Tancrède et Baudin. 
Nous passâmes notre Noël 2013 au Hameau, chez mes grands-parents. Pour emmerder papa, et pour faire plaisir à maman, j'ai toujours dit détester cette grande maison bourgeoise sans charme. L'ameublement n'y était ni beau, ni précieux, ni pratique, avec ses sièges recouverts d'une tapisserie jaune criarde, ses commodes massives, ses pendules empire aux dorures grossières et aux thématiques antiques sans surprise. Sur la commode du fond seulement, il y avait un point de repère rassurant: une bonbonnière chinoises pleines de sucreries à la violette achetées chez Auchan. "Daddy" et "Granny" avaient fait tendre sur tous les murs un tissu gris-vert qui tenait l'ensemble dans un mouvement esthétique que j'estimais assez bancal. Enfin, j'étais gêné par cette impression de propreté maniaque, la collection de plumeaux, les boules de naphtalines dans les armoires vides des chambres, cette odeur de savon noir qui polissait les carreaux marrons qui couvraient tout le rez de chaussée. Les chambres de la maison était nettes, les draps se trouvaient recouverts d'un dessus de lit fleuri, sans un coussin pour déborder, sans un mouton de poussière pour dépasser. Elles donnaient l'impression d'être là pour la forme, en attendant d'être occupée le temps d'un week-end par une famille de passage. D'ailleurs maman se demandait bien ce que ses beaux-parents étaient allé faire à s'enterrer comme ça dans la Sarthe, le trou du cul de la France, eux qui avaient toujours vécu à Paris, se foutre à la campagne comme ça, près du Mans, où ils ne connaissaient personne… Incompréhensible… Il devait y avoir une théorie derrière, un plan scientifique, un diagnostic froid, tout droit sorti du cerveau de son beau-père médecin. La posologie était simple: 6 mois dans la Sarthe, 6 mois à Nice. Il ne connaissaient personne non plus à Nice.
Autrefois la campagne avait dû y être belle c'est certain, mais depuis quelques années, elle était barrée de voies rapides, lézardées de bretelles d'autoroutes, et envahie de giratoires. Il fallait maintenant prendre la voiture pour espérer trouver un coin de promenade encore à peu près préservé. La Zone d'activité Le Mans Nord rejoignait maintenant Neuville à plus de 20km, et s'arrêtait maintenant à 2km du Hameau. Elle s'était tellement étendue durant les dernières années qu'on finissait la plupart du temps par rester à la maison, et la grande sortie du week-end consistait désormais à faire le tour des enseignes : Auchan, Toy's R Us, Decathlon… Nous ramenions de nos virées des trophées variés: mini-saucissons aux noix, Pringles paprika, figurines Action Man, filets de badminton, jeux de croquet… Cette maison ennuyeuse trouvait une nouvelle vie avec la ZAC. Pour mes grands-parents, finies les parties de belottes puisqu'on pouvait maintenant aller au cinéma voir la dernière comédie française, finies les tristes omelettes du dîner, puisqu'on pouvait déguster des wild wings au Buffalo Grill, finies les rillettes du paysan de Neuville puisque le rayon apéritif de chez Auchan était grand comme la Sarthe.
Charles avait réussi à mettre la main sur une vieille Nintendo 64, avec 3 manettes, et 8 jeux, que nous installâmes dans la cuisine du Hameau. Avec les années, papa et maman devenaient de plus en plus coulants avec leurs grands principes sur les consoles de jeux. Ils nous trouvaient globalement raisonnables.
Dans ce coin de campagne française, il n’y avait en tout et pour tout qu’une seule véritable balade, qui longeait un chemin boueux sur un ou deux petits kilomètres. Elle passait devant un gros platane qui faisait s’extasier papa et devant une grosse maison cossue qui avait fait dire à notre grand-père “si tu l’achètes, je te tue”. Cette phrase-là avait marquée maman au point qu’elle nous l’avait répétée, à nous trois, ses petits enfants chéris. Cette phrase, elle nous l’avait dite sur le ton de la confidence, comme quand on s’adresse à un ami, à une oreille alliée qui opine du chef avant même que la révélation ne soit faite. Je devais avoir 10 ans mais j’avais été troublé par cette menace d’un père à son fils, alors même que toute l’éducation de maman était dans la douceur et l’amour sans condition. Cet épisode avait achevé de rendre irréconciliable cette différence profonde avec mes grands parents bizarres et leur campagne désolée. A cet âge deux questions ont commencé à m’agiter: mon grand-père, qui était cet homme? Et plus profondément encore, mais qui est papa?
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theotterbooks · 4 years ago
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22/11/63, Stephen King
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“ Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que... ”  
Pour remettre les choses dans leurs contextes je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de lire ce livre. Je l’ai vu à la bibliothèque plusieurs fois mais le sujet ne m’intéressait pas spécialement. Puis j’ai été influencé par ma mère qui m’en a parler lors d’une conversation sur nos lectures. 
En plus la nouvelle saison d’Umbrella Academy m’était aussi en avant l’assassinat de JFK et les paradoxes spatiaux temporels alors je me suis dit que les astres étaient alignés et je l’ai emprunté. 
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(ce gif sous entend que Diego aurait pu rencontré Jake Epping j’aurais vraiment aimé un easter egg dans la série maintenant que j’y pense)
Bref de quoi ça parle ?  Jake Epping est prof d’Anglais, c’est un homme normal qui vit une vie plutôt normal, il donne des cours du soirs à des adultes, est divorcé d’une femme alcoolique et mange souvent dans un bouiboui qui sert des hamburger si bons marchés qu’ils en sont douteux. 
La chose la plus marquante qui lui soit arrivé récemment c’est la dissertation d’un de ces élèves adultes, racontant l’histoire de Harry Dunning le concierge de son établissement, boiteux et semblant souffrir d’un retard mental. Il y raconte comment son père à débouler chez eux le soir d’Halloween et a massacré sa famille à coup de marteau par vengeance sur sa femme qui l’avait mis à la porte à cause de son alcoolisme qui le rendait violent. Son père à tuer sa mère, son frère et sa sœur et c’est lui qui en lui assénant un coup de marteau sur la tête l’handicapa à vie.  Jake est ému aux larmes par cette histoire et donne un A à harry ce qui l’aidera à obtenir son diplôme. Ils fêteront ça dans leur fast-food préféré. 
Après cet épisode la vie de Jake reprend son cours, c’est l’été la fermeture de l’école arrive et lors de sa dernière journée il reçoit un coup de fil de Al Templeton qui lui demande de la rejoindre, Al est le propriétaire du fast-food. 
Quand Jake arrive Al qui la veille semblait à un homme dans la force de son âge est vieux et semble à l’article de la mort. Il explique à Jake que cela est dû à une cancer du poumon. Incompréhension chez le professeur, comment un cancer se déclare aussi gravement en même pas 24 heures ? Mais Al lui révèle que pour lui il ne s’est pas passé 24h mais des années, il lui montre dans la foulé le “terrier” de sa réserve. Ce terrier est littéralement un trou qui transporte celui qui le traverse le 9 septembre 1958. Après un essaie et des explications sommaires car Al n’en sait pas beaucoup plus, il lui explique qu’il a passé 4 ans dans ce passé jusqu’à ce qu’il soit obligé de revenir trop affaibli par son cancer. Son but était de réunir un maximum d’informations sur Lee Oswald parce que al a un projet, l’empêcher de tuer JFK. Il espère que Jake va accepter de s’en charger à sa place parce qu’il sait qu’il va bientôt mourir. Jake est septique, hésitant puis il repense à Harry et se dit qu’il peut changer les choses alors il accepte de faire un premier voyage test. Al lui explique que le temps passé là-bas équivaut toujours à deux minutes dans leur présent mais que les changements sont tout de même opérer sauf si on y retourne là c’est la remise à zéro des compteurs. Il a planifier les choses pour rendre la vie plus facile à Jake, a amasser des l’argent de l’époque, lui a fait faire des papiers et lui donne un maximum de conseils afin de se fondre dans l’époque. 
Après tout ça Jake “plonge”, son but et d’empêcher les tragiques événements qui sont arrivé à Harry afin de faire un test. Harry vit à ce moment là à Derry, en 58, si vous êtes fan de King ça doit vous mettre la puce à l’oreille, il s’agit bien du Derry de Ça juste après que le club des losers est vaincu pour la première fois Pennywise. Il rencontrera même Beverly et Ritchie. J’essaye d’accélérer ce résumé mais cette histoire est vraiment longue. Il va se rendre compte que changer le passé est très difficile, il n’arrivera pas prévenir de la mort de toute la famille de Harry mais presque, seul son frère mourra dans l’attaque. En repassant en 2011 il se rendra compte des changements, il n’a jamais enseigné à Harry parce que celui-ci convaincu d’être sous la protection d’un ange gardien ira mourrir au Vietnam. Cette fois Jake en ai convaincu il peut changer le cours du temps mais il doit être prudent car le passé n’aime pas être changé. Rebelotte cette fois il ne prendra pas de risque il tue le père de Harry bien plus tôt et envois des lettres pour protéger ceux avec qui il n’est pas prudent d’interagir. Ensuite il doit aider une femme pour Al et enfin direction le Texas, en chemin Jake ne sera pas assez prudent faisant des paris sportif pour gagner de l’argent qui le mettront dans le colis mateur de certains bookmaker, mais nous y reviendrons plus tard. 
Jake estime ne pas pouvoir supporter d’attendre Oswald au Texas, la ville est trop horrible pour lui. Il part donc s’installer à Jodie petite ville à quelques km car après tout il doit attendre et il connait toute la chronologie des évenements. Il deviendra professeur remplaçant puis à temps pleins pendant quelques temps. Aidera les jeunes et tombera amoureux de Sadie, jeune bibliothécaire attendant son divorce avec un homme affreux. 
Et je vais faire une pose ici pour donner un peu mon avis, Jake ou George dans le passé est pour moi un idiot. Il est incapable de se comporter comme lui a conseiller Al c’est à dire sans se mêler de la vie des gens. Il ne se sent pas en mission, pour lui il peut tout changer et c’est là que je le trouve imprudent, déjà il n’a pas de plans précis contre Oswald, je veux dire il connait même le nom du directeur du FBI de l’époque mais ne t’entera jamais cet angle d’approche... Et puis tomber amoureux d’une femme dans sa situation... Je sais que l’on ne choisie pas de tomber amoureux mais on provoque les situations qui nous rende accessible à l’amour. C’est très égoïste d’infliger tout ça à Sadie car il sait qu’il devra lui mentir et/ou disparaître de sa vie mais il le fait quand même parce que Jake veut littéralement le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière, pardonnez moi l’expression mais vu le nombre de fois où il nous raconte qu’ils couchent ensemble je pense que je peux le dire. En plus il ne choisie pas une femme facile Sadie bien que très gentille et assez moderne pour son époque est un nid à emmerdes.
C’est parce qu’il lui faudra encore plus d’argent que Jake va être obliger de parier à nouveau afin d’avoir de l’aider. Le paris de trop qui mettra Jake dans une situation pourrie et qui créera une péripétie scénaristique que j’ai trouvé assez ennuyeuse, la perte de mémoire étant un ressort scénaristique que je trouve souvent pas très intéressant ( exception dans DeadZone que j’adore ). 
Bref et là SPOILER tout ça pour réussir à empêcher la mort de JFK en perdre Sadie qui mourra dans l’entreprise. Pour revenir en 2011 se rendre compte qu’il a fucked up le monde avec des explications de répercutions alambiquer et devoir annuler tout ce qu’il a fait. Jake fera un dernier voyage pour reset l’histoire, il se rendra compte que Sadie est vivante grâce à cela et centenaire mais qu’ils ne seront bien sûr jamais ensemble. 
Bon, j’ai vraiment rushé la fin de mon résumé mais je n’en voyait plus la fin... Et c’est un peu ce qui m’est arrivé en lisant ce livre, les 300 premières pages étaient géniales mais le livre en fait 937. Je pense que c’est un peu fait exprès parce que Jake veut vraiment sauvé Harry mais ne sauve JFK que par mission, il n’est jamais 100% convaincu que c’est une bonne chose c’est d’ailleurs pour ça qu’il met autant de temps à arrête Oswald alors qu’il aurait pu le faire bien plus tôt comme il l’a fait avec le père Dunning. Tout le passage de stalking m’a un peu ennuyé et le passage à Jodie bien que doux amer me semblait une mauvaise idée. Et enfin l’élément qui gâche tout pour moi, le fait que le clodo devant la sortie du terrier soit en fait un espèce de gardien. Cela ne veut rien dire, chaque retour dans le passé leur coûte de la sanitée mentale et jamais carton jaune n’a parler de façon cohérent à Al quoi qu’en dise carton vert à Jake. Si ils n’avertissent pas à quoi servent-ils ? Pourquoi carton vert ne prévient Jake qu’à la fin au final il s’en serait rendu compte dès qu’il passe en 2011. Ils sont un élément étrange qui n’a aucun sens, ce n’est même pas comme les extraterrestres de Dôme c’est juste incompréhensible pour moi. 
Jake est un personnage assez insipide, il n’est ni méchant ni gentil, ni courageux ni lâche en ce sens c’est peut-être le personnage le plus réaliste que j’ai jamais lu mais est-ce que ça en fait un bon personnage ? Je ne suis pas sûr. 
Je suis donc assez mitigée après ma lecture mais je pense que si la fin des années 50 est une période qui vous intéresse ce livre peut vous accrocher, ça n’a juste pas été mon cas. Il faut bien que sur les centaines d’histoires de Stephen King il y en ai une qui ne me plait pas spécialement. 
Lecture finie le 30 août 2020
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alexar60 · 5 years ago
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Les mains
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Pendant plusieurs mois, mes amis refusèrent de dormir à la maison, en particulier dans la chambre d’amis. Apparemment, durant leur sommeil, ils cauchemardèrent fortement au point de se réveiller en sueur et avec la sensation d’avoir été agrippé par quelqu’un qui essayait de les tirer hors du lit. Je sais qu’il m’arrive de faire ce genre de mauvais rêve mais je n’ai jamais pris en compte leurs explications parce que certains potes sont très moqueurs et se sont amusés de moi quand je leur ai avoué suspecter la visite de fantômes durant mes nuits. Pourtant, ils n’hésitent pas à participer à mes soirées, se sentant comme chez eux seulement ils ne voulaient plus rester dormir.
Je commençai à me demander s’il n’y avait pas d’autres raisons quand je découvris durant une soirée, un pari organisé entre eux. Le jeu était simple : se bourrer la gueule chez moi et rester dormir une nuit dans ma chambre d’amis. Je trouvai cette situation loquace et absurde, d’autant que cela fut décidé dans mon dos. Je fus toutefois convaincu après quelques étonnants propos de leurs parts. Ils voulaient aussi filmer et voir s’il y avait bien quelque-chose ou pas. La soirée fut très arrosée. Comme à nos habitudes, nous parlâmes, chantâmes et jouâmes même à des jeux de société, les perdants devaient boire cul-sec. Bref, tout se passait comme d’habitude même si au début, nous commençâmes par déposer une mini caméra dans le but de filmer entièrement le lit. J’avais fermé la porte à clé de la chambre et gardai cette clé dans ma poche pour éviter un mauvais canular. Auparavant nous avions vérifié que personne ne s’était caché. De plus, durant la soirée, nous visionnâmes un ordinateur portable, allumé et relié à la caméra en vision nocturne. Nous constatâmes qu’il ne se passait vraiment rien.
Nous continuâmes à nous amuser quand Erwan proposa de se mater « Paranormal Activity » tellement la caméra lui rappelait ce film. Dès lors, et après un enthousiasme général, nous louâmes le film en streaming, histoire de nous faire peur et de rester dans l’ambiance. Comme nous le connaissions déjà, le film n’effraya personne. Toutefois, il permit à Manu de s’endormir. Je lui proposai de se reposer dans la chambre d’ami, il refusa de devenir le cobaye de l’histoire. Alors, Nous jouâmes de lui, l’empêchant de s’endormir en menaçant de maquiller son visage au marqueur. Hélène avait déjà préparé les stylos, prête à dessiner des bites sur son front et ses joues. Manu tint encore une bonne heure. Entre-temps, les bâillements se firent nombreux. En fait tout le monde était fatigué mais personne ne voulait vraiment aller coucher dans la chambre, pourtant il se faisait tard. Je pensai que leur plan tomberait à l’eau jusqu’à ce que Pierrot se décide. Après tout, c’était son idée !
Il partit se coucher, nous le vîmes s’allonger sur le lit, recouvrant son corps en sous-vêtements avec la couette. Il éteignit la lumière, la caméra continuait de filmer. Toutefois, il remuait trop pour s’endormir. Alors, Marion proposa de le rejoindre. Malgré une petite réticence, nous acceptâmes : Ils avaient été amants et depuis, ils sont amis ; avec la présence de la caméra, il ne pouvait rien se passer. Marion entra dans la chambre, Pierrot alluma de suite, elle retira ses chaussures et s’allongea de l’autre côté du sommier. On n’entendait rien de leur rigolade. Nous devinâmes qu’ils se rappelaient le bon vieux temps. Pierrot éteignit, ils restèrent allongés sur le dos, l’une à côté de l’autre, ils ne bougeaient plus. De notre côté, nous nous organisâmes de façon à avoir au moins une personne en surveillance devant l’ordinateur.
Après une heure, ce fut mon tour. Je discutai avec Hélène au sujet de notre prochain weekend quand j’aperçus que Marion semblait bizarrement tomber du lit. Elle dormait de côté, la tête et la poitrine en direction de Pierrot. Elle recula étrangement et se réveilla brusquement. Elle se leva quittant le lit, persuadée avoir été agrippée. Soudain, Pierrot qui dormait toujours sur le dos se leva en sursautant. Il descendit  pour regarder sous le lit. Puis ils sortirent nous rejoignant. Nous visionnâmes ensemble. Marion rêvait de la présence d’un démon avant de l’entendre venir vers elle. A ce moment, elle sentit qu’elle partait en arrière, son bras agrippé par quelque-chose. Tandis que Pierrot dans son cauchemar, crut voir une main tendue telle une araignée écartant les pattes qui cherchait à le mordre. Seulement, il n’y avait vraiment personne en dehors du couple. Le film n’apporta rien de particulier sur l’ordinateur. Pourtant Erwan réclama de le visionner une seconde fois, puis une troisième sur grand écran cette fois-ci. Je restai sidéré en d��couvrant cette main qui sortit discrètement de sous le lit. Elle accrocha le drap afin de permettre à une autre main d’avoir plus d’élan et d’agripper le bras de ma copine. Alors qu’elle était debout, Marion ne vit pas non plus la main levée engagée pour attraper Pierrot. Il se réveilla au bon moment.
Nous rediffusâmes plusieurs fois en vain car rien n’apparaissait d’autre. Ni ombre ni possible trucage. Je retournai dans la chambre avec Hélène confirmant l’absence totale d’intrus. Je demeurai à la fois sceptique et inquiet. Pourtant il n’était pas question que je déménage. Alors, j’expérimentai une idée. J’achetai des coffres à glisser sous le lit. Ainsi personne ne pouvait s’y cacher ou sortir, pas même un monstre. Mon idée rassura aussi mes amis. Depuis, je continue à organiser des soirées et les plus alcoolisés restent de nouveau dormir. Ils ne font plus de cauchemar. Mais hier soir, alors qu’un pote couchait dans la chambre, il fut réveillé par un grincement étrange. Il ouvrit les yeux et faillit trébucher sur le coffre roulant sorti. Il eut le temps de sentir une main froide effleurer son épaule. Il rêvait qu’un démon venait le chercher.
Alex@r60 – novembre 2019
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snappesalope-blog · 7 years ago
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1snaprencontre-blog · 7 years ago
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snap-de-chaude-blog · 7 years ago
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lesbonsexe-blog · 7 years ago
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vivapipe-blog · 7 years ago
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