#pimenté
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plumedepoete · 2 years ago
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Pimenté - Daroca Mikael
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Étreinte se bouge Argentés de reflets Aveux s ’ expriment Murmurent des échos. Volutes des joies Battants d ’ arpèges Souffle se mesure Instinct des guides. Petite allée. Bruit des pas Fige une porte Guide de poche Ferme l ’ instinct. Regard hypnose Maîtrise le code Tendresse exprime Attirance aménagée. De jet. Forme collective Injuste mouvement Formule prononce Œuvre d ’ optique. Revigorer séduction Installe la pensée Tendance de vertu Prône la protection. Read the full article
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magicarpedore · 2 years ago
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Quand j'entends ma tante, qui ne supporte rien d'épicé, dire que le paprika doux c'est déjà trop pimenté pour elle.
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leparfumdesreves · 4 months ago
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Jaune pimenté...❤️
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perduedansmatete · 21 days ago
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ce soir je devais sortir boire un verre avec pierre comme on s’est pas vus depuis mille ans mais il a fait que retarder retarder alors que c’était lui qui m’avait donné cette date au final il me dit 20h chez ses darons et ne me répond plus donc je pars en retard car je le connais même chez lui il arrive à ne pas être à l’heure puis il m’appelle pour me dire j’arrive dans 40 minutes soit presque une heure de retard sur son propre lieu d’habitation car il était au resto avec des potes ça m’a soulé j’ai bombardé ma sœur et son mec d’appel pour leur demander l’asile afin de patienter chez eux car j’avais trop froid dehors ils finissent par me répondre et je leur ramène l’apéro pour compléter le délicieux mais trop pimenté curry d’elyas et comme entre temps j’étais soûlée de pierre je reste chez eux et je passe une bonne soirée en leur montrant fleabag même si j’aurais préféré savoir que le plan de pierre était encore bourbier comme ça je serais restée avec youcef pour fêter la très certaine future acquisition de son appart snif mais en partant de chez ma sœur elyas m’a filé le dernier ferrero rocher de leur boîte en cachette donc ça va
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cricxuss · 8 months ago
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COMME LA MORT, IL FAUT REGARDER LA SEXUALITE EN FACE SANS FERMER LES YEUX !
Suis-je un poète pornographe ? Si c'est le cas, je m'inscris dans une longue tradition si j'en juge par le recueil "Anthologie de la poésie érotique " publié en 2010 par les éditions Garnier. En effet, dans ce florilège le réalisme le plus cru côtoie le raffinement le plus délicat, de l'Antiquité grecque et romaine jusqu'au début du XXème siècle, qu'il s'agisse de poètes renommés ou de petits maîtres. Dans ces oeuvres s'exprime une volonté de subversion et d'émancipation. Sous ces coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Aujourd'hui, avec les outils du numérique, la donne a changé même si l'hypocrisie persiste car "on estime que près de 60 % des internautes surfent, à un moment ou à un autre, sur des sites au contenu pornographique" (extrait de '" Bêtes de sexe ", Editions Michel Quintin, 2015).
LA SEXUALITE VECUE PAR DES POETES, LOIN DE L'AMOUR CHASTE OU DU LYRISME ROMANTIQUE...
Jacques Prévert participa aux entretiens sur la sexualité dont le groupe de Breton commença la publication dans le numéro 11 de la Révolution surréaliste. « Le surréalisme, dira André Breton, a tout fait pour lever les tabous qui empêchent qu'on traite librement du monde sexuel et de tout le monde sexuel, perversions comprises – monde dont j'ai été amené à dire plus tard qu'en dépit des sondages entre tous mémorables qu'y auront opérés Sade et Freud, il n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »
Les Recherches sur la sexualité. Part d'objectivité, déterminations individuelles, degré de conscience se déroulèrent pendant sept soirées du 27 janvier au 6 mai 1928. Les deux premières furent publiées in extenso dans La Révolution surréaliste. Prévert participa à six de ces soirées.
Jamais on n'avait parlé aussi clairement dans une revue autre que celles qui se vendaient sous le manteau, de l'onanisme féminin, dont Breton pensait le plus grand bien, vivement approuvé par Prévert qui s'en déclarait tout à fait partisan. A l'appui extraits de dialogues on ne peut plus directs entre les deux hommes […] :
Prévert : Que pense Breton de la sodomie entre homme et femme ?
Breton : Le plus grand bien.
Prévert : Vous y êtes-vous déjà livré ?
Breton : Parfaitement.
Queneau : Faites-vous toujours l'amour de la même façon ; sinon est-ce pour accroître votre jouissance ou celle de la femme ?
Breton : Fort heureusement non, je m'ennuierais trop. Quant à la femme elle peut prendre l'initiative de changer autant qu'elle veut.
Prévert : Je suis de l'avis de Breton.
Quand les questions se firent plus précises chacun tint à ajouter son grain de sel à une conversation qui se révélait de plus en plus pimentée :
Breton : Quelles sont les attitudes passionnelles qui vous sollicitent le plus ? Baron ?
Baron : Le 69, la position dite « en levrette ».
Duhamel : La position dite « en levrette », le 69.
Aragon : Je suis extrêmement limité. Les diverses attitudes me sollicitent également comme autant d'impossibilité. Ce que j'aime le mieux, c'est ma pollution pendant la fellation active de ma part. En fait, je fais presque toujours l'amour de la manière la plus simple.
Man Ray : Pas de préférences. Ce qui m'intrigue le plus, c'est la fellation de l'homme par la femme, parce que c'est ce qui s'est présenté pour moi le plus rarement.
Noll : La fellation de la femme par moi, ou bien sexe sur sexe, bouche sur bouche, le 69.
Sadoul : Pas de préférence violente. Cependant, la fellation de la femme par moi.
Aragon : Qu'est-ce qui vous excite le plus ?
Duhamel : Les jambes et les cuisses d'une femme. Ensuite le sexe, les cuisses et les fesses.
Prévert : Les fesses.
Queneau : Le cul.
Aragon : L'idée de la jouissance de la femme.
Noll : C'est aussi tout ce qui m'intéresse.
Duhamel : Egalement.
Péret : Pour les parties du corps, les jambes et les seins. Par ailleurs, voir une femme se masturber.
[…]
Breton : Dans quelle mesure Aragon considère-t-il que l'érection est nécessaire à l'accomplissement de l'acte sexuel ?
Aragon : Un certain degré d'érection est nécessaire mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais que des érections incomplètes.
Breton : Juges-tu que c'est regrettable ?
Aragon : Comme tous les déboires physiques, mais pas davantage. Je ne le regrette pas plus que de ne pouvoir soulever des pianos à bout de bras.
Aragon se souviendra de ces aveux publics en écrivant La Grande Gaîté, recueil de poèmes publiés l'année suivante (1929) et dans lesquels on trouve ce quatrain où le poète ironise :
Il y a ceux qui bandent
Il y a ceux qui ne bandent pas
Généralement je me range
Dans la seconde catégorie
Extrait du livre : « Jacques Prévert » par Yves Courrière, Gallimard, 2000.
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fashionbooksmilano · 1 year ago
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Man Ray et la mode
RMN, Paris 2019, 248 pages, 19.8 x 27.8 cm, ISBN 978-2711874309
euro 45,00
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Cet ouvrage est publié à l'ocasion de l'exposition "Man Ray et la mode" organisé par la Ville de Marseille et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais
C'est en 1922, alors qu'il vient d'arriver à Paris, que Man Ray fait ses premiers pas dans la photographie de mode. Il réalise alors de nombreux portraits de figures marquantes d'un milieu parisien mêlant membres de la a colonie américaine, représentants de la bonne société, artistes, écrivains... Il bénéficie assez vite de commandes dans le domaine de la publicité et de la mode en raison de son style aisément identifiable, celui du groupe surréaliste, qui joue à merveille du scandale et de la provocation. Son travail parfaitement maîtrisé, tempéré par un classicisme de bon ton, pimenté par un érotisme lisse génère des images pleinement assimilables par ses commanditaires. Au tournant des années 1930, Man Ray évolue vers un style plus spontané, conforme à l'évolution du modèle féminin que des artifices techniques - solarisation, inversion négative, découpage, superpositions - mettent brillamment en valeur. Les années passées sous contrat avec le magazine américain Harper's Bazaar (1934-1939) consacrent la liberté technique et formelle du photographe et marquent son apogée dans ce domaine. A travers le regard d'un artiste, peintre et photographe, c'est aussi les relations entre la mode de toute une époque, celle de l'entre-deux-guerres, et sa représentation qui sont ici mises en lumière.
02/07/23
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transparentgentlemenmarker · 3 months ago
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Elles balancent leurs bodycount 🔞🍆
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Combien de partenaires sexuels avez-vous eus dans votre vie ? C'est la question devenue populaire sur TikTok et X. À l'origine, le terme de body count renvoie au bilan des victimes d'un événement comme une guerre ou une catastrophe naturelle. Mais depuis plusieurs mois, son usage a été détourné sur les réseaux sociaux. Appelé bodycount, ce nombre de partenaires définirait la valeur d'une femme, selon Thaïs d'Escufon. Ancienne porte-parole du mouvement d'extrême droite Génération identitaire, dissous par le gouvernement en 2021, et soutien d'Éric Zemmour en 2022, la femme de 24 ans est devenue une figure de l'extrême droite sur les réseaux sociaux. Elle y défend « les valeurs traditionnelles », évoquant régulièrement les relations entre les hommes et les femmes.
Viens t’amuser sur Spiice c’est le réseau social préféré des français qui veulent faire des rencontres (très) pimentées 🌶 🔞 Inscris-toi
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lupitovi · 2 years ago
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La grève Je m’attends à recevoir le heaume, le bouclier et la lance. Je suis prêt à faire l’impasse sur la barde de croupe et le chanfrein, aucune écurie à l’horizon, je me prépare à défaut au combat à pied. Mais aucun son de marteau sur l’enclume, point de forgeron pour me remettre une épée, ou de devanture cachée sous l’atelier avec armurerie gravé sur l’enseigne. Je peux encore décider au dernier moment d’aller au front ou pas. Bientôt, je devrai remplir une feuille et déclarer mon intention de participer à la guerre, avec possibilité aussi de renoncer. Pour une épopée, stylo bille à la main sur le bois traité de la feuille, cela me semble manquer de ferveur. Perceval aurait-il accepté de compl��ter les cases vides pour sa quête du Graal ? Je me rassure tant bien que mal, il aurait laissé le scribe rédiger. Je ne refuserais pas d’avoir Excalibur en main, mais j’ai beau parcourir la forêt de Saint-Germain, aucun rocher ne fait office de fourreau. Les chevaliers se révoltent contre le châtelain et ce dernier ne comprend point, il est toujours prêt à discuter. Expert de l’écoute, somnifère de la parole, logorrhée en intra, son champ de bataille est la salle de réunion. Combattre sur ses terres, et plus particulièrement en cet endroit précis, exclusivement en cet endroit, relève en soi de l’épopée. Tenter de grimper le long des remparts constitués d’un lexique poreux, pour ne pas dire grumeleux, s’agripper aux mots glissants, lisses comme une photo retouchée pour faire baver ceux qui scrollent, semble chose impossible, aventure des plus vaines. L’anesthésie par la parole est un beau subterfuge qui peut user si nous laissons le châtelain maître du temps. Ce dernier, que j’imagine du haut de sa tour de briques au fond du couloir troisième porte à gauche, souhaite nous imposer de nouvelles règles et accepte de discuter sur la mise en forme. Les termes, à l’aspect juridique aussi flou qu’indécis, sont déjà tranchés, à nous de choisir la police et la taille. Il ne nous reste plus qu’un moyen d’être entendus, laisser la loc au dépôt, poser les outils, la clé BL et la clé Denys. Nous arrêtons le temps imposé. Je ne mesure pas alors que cette période demandera encore plus d’efforts que le travail, dans le corps et les pensées ; mais ce sont des efforts voulus, sucrés bien qu’avec une légère acidité, pimentés aussi, avec de la corne sur chaque lettre, une épaisseur qui n’empêche pas de saisir chaque information, car nos sens semblent alors s’aiguiser. Nous avançons de pair avec une sensibilité accrue, avec une perception qui s’expérimente au gré des enjeux. Il en est du moins ainsi pour Pablo, Ach et Gaël. Car ils se présentent chaque matin dans le poumon du mouvement, afflux d’air indispensable pour que nous puissions avancer, dans l’assemblée générale, l’AG. Je ne sais pas s’ils sont l’air ou la part constituante de l’organe. Probablement un peu des deux. Il existe des poumons de différentes tailles. À son commencement, le nôtre est grand. Il est composé de ceux qui transforment la tension pour la réduire au voltage de la gare, telles des alvéoles où se déroulent les échanges gazeux avec le sang ; de télécoms dont la salle contient des milliers de jarretières de toutes les couleurs, des nœuds impossibles, telles des bronchioles qui acheminent l’air ; tandis que les aiguilleurs régulent le diaphragme et la cage thoracique. Il me semble reconnaître la voix de l’un d’eux, celui qui décroche avec un PRS pourri j’écoute, le Paris trop mûr pour protester contre la moisissure des murs de leur poste d’aiguillage. J’aperçois celles qui établissent nos fiches de paie et avec qui vaut mieux pas se prendre la tête explique Jacques (pragmatique), venu nous soutenir : responsables de la trachée, je risquerais d’avoir l’air coupé et la carte bloquée. Les guichetiers gèrent les bronches, autant de branches d’arbre comme ces tuyaux à air propulsé dans lesquels ils envoient les cartouches contenant le cash. Je rencontre pour la première fois Miss Ink and Mister Gorgo. Ils sont chefs de bord, les plèvres entourant le poumon. Je découvre aussi des métiers qui, malgré toute la pédagogie, restent à jamais une énigme. Je dois me résigner à accepter mes lacunes en anatomie. La gare est immense dédale de bureaux de salles de couloirs et autres escaliers quart tournant colimaçon ou hélicoïdal l’intérieur s’apparente à celui du Louvre sans les œuvres Il en faut de l’espace pour y disposer un tel poumon le corps humain l’englobe dans la cage thoracique Autour de la marquise, de grandes salles spacieuses pourraient tous nous accueillir mais le maître des lieux n’est pas tenu de nous les prêter Tant bien que mal nous réussissons parfois à en obtenir une exiguë et mal insonorisée mais avec du chauffage et quand le poumon est trop gros nous n’avons d’autre choix que d’occuper un des couloirs extérieurs de la gare malgré le froid et la brise matinale le courant d’air traversant les allées Nous sommes des centaines sous le panneau d’affichage à palettes dont les lettres se meuvent telle une mitraillette mais à une fréquence basse car ceux qui font tourner les trains sont bras croisés Dans ce combat ni coup d’épée ni artère tranchée ça ferait pourtant un si beau film d’aventures Il y a de la tension et du pouls mais ce n’est pas cinématographique Un micro et une sono sont au centre des attentions chacun peut s’exprimer ça grésille ça larsen ça rebondit par ricochet contre les murs Un peu moins de réverb Charlie please Le poumon fait des bruits d’estomac affamé Geoffroy de la Salamandre grève dans son refuge il n’apprécie guère la foule et s’il tolère les heures de pointe c’est uniquement seul dans la cabine de conduite il ne vit malheureusement pas les nombreuses discussions qui se concentrent les raisonnements qui se construisent Le poumon crache des idées de cerveau décloisonné Jacques propose d’organiser les piquets rendez-vous dès quatre heures du mat’ pour occuper le dépôt convaincre ceux qui ne sont pas encore dans le mouvement Si faire grève c’est se lever toujours à trois heures honnêtement je vois pas l’intérêt observe Ach entre deux bâillements Et il est vrai que je préférerais qu’il en soit dispensé quand il me fixe après une extrême mat’ je crois qu’il me provoque en duel Je découvre à travers les piquets de grève un nouveau métier associant communication et exposés un métier d’encadrant mais non rémunéré Je dois convaincre ceux qui n’ont pas quitté leur poste du bien-fondé de notre mouvement ceux qui hésitent notamment dont j’aurais pu faire partie Je tombe aussi sur des sceptiques et découvre ceux qui nous évitent qui se faufilent discrètement dans la cabine mais que nous irons voir au pied de la machine Les premiers jours l’enthousiasme transporte les sceptiques il éloigne surtout pendant un temps le fatalisme cette sangsue qui paralyse les rêves Adama ne prend pas le micro il parle en petit comité mais présente bien les choses Nous devons gagner le plus vite possible car, insensibles au contexte, les factures s’empilent Mais en même temps se battre pour ses convictions ça n’a pas de prix Une interrogation s’infiltre dans la mécanique de ma pensée le numéro un continuerait-il à tenir sa position si, comme nous, il n’était plus payé ? Au petit matin sous les projos du dépôt les néons tremblotants des groupes se forment et se rendent au triage pour convaincre sous le regard de l’huissier ceux qui doivent dégarer Nous marchons sur le ballast et devant les portes des usines pour entraîner celles et ceux qui sont aussi attaqués le poumon se contracte comme un ischio-jambier proche de la ligne d’arrivée Yann entre deux bouchées d’orange conduisant la poussette où trône sa fille qu’il est obligé d’amener suggère de monter un comité de grève pour que nous choisissions nos propres représentants pour que les doléances viennent du poumon même C’est lui qui s’essouffle s’intoxique et se purifie il n’y a pas de raison qu’il ne prenne pas en main l’ensemble du corps Le poumon fait du deux cents battements par minute comme un cœur transi En entendant cette proposition j’ai des réminiscences du séminaire d’histoire prodigué au cours de ma formation par Gérard et Jacques sur le retour de Dijon et si le premier était mon moniteur le second avait Yann pour apprenti Tout en mâchant son agrume je le vois remettre sur les rails du présent un passé conté sur la ligne Willy observe l’huissier et l’essaim de cadres priés par plus haut de sortir de leur lit avant l’aube pour nous surveiller Il laisse échapper qu’à la première heure les grévistes iront bloquer les départs des garages d’Achères suffisamment fort pour que les bourdons l’entendent et se lèvent avant l’aube le lendemain Puis d’un air laconique mais très discrètement se tourne vers nous Je vous propose de faire une grasse mat’ demain Je le découvre machiavélique Je ne saisis alors pas tous les rouages les mots cachés sous les mots les faux amis des véritables ennemis la pression qui s’exerce sournoisement alors que nous usons toute notre énergie pour ce qui nous paraît de plus en plus évident je me sens comme l’air compressé dans le réservoir principal prêt à être propulsé dans la conduite pour servir ensuite à ouvrir et fermer les portes du train Je découvre en substance que le poumon est un organisme à part entière qui se transforme au gré de son expérience qui se contracte parfois mais dont la paroi se renforce Nous finissons par nous essouffler le poumon a lentement rétréci une forme de rancœur chez certains d’entre nous s’immisce comme un courant résiduel qui parcourt le corps des années plus tard elle perdure parfois jusqu’au prochain combat Peut-être ne prenons-nous pas pleinement la mesure de ce que recèle cet organisme ce micro-organisme, ce fœtus, cet être encore tout de nu vêtu dont les habits seront des cicatrices Les particules qui le constituent sont les exécutants de l’Entreprise nous n’intégrons pas la part décisionnaire nous n’avons pas accès au cerveau nous sommes pourtant tous les autres membres tous les autres organes et ce corps en gestation que nous formons devrait se saisir des commandes Chaque gréviste peut prendre le micro intervenir, témoigner, proposer certains ont le discours porté par l’émotion trouvent naturellement l’intonation d’autres comme Willy avancent à tâtons tentent d’élever la voix et la font dérailler J’observe ses progrès À force d’entraînement il trouve son style jongle avec les mots, rebondit sur les syllabes ses phrases purgées des disfluences verbales des débuts En retrait, j’admire Gaël ne prend pas la parole ce qui surprend tant Miss Ink que Mister Gorgo sans que je cherche à en comprendre la raison il reste dans cet ensemble qui écoute et vote la continuité de la grève ou la reprise du travail mais nous tombons sur sa bouille en couverture de La Vie du Rail sa posture regard déterminé et bras croisés est saisie et nous nous empressons d’acheter le numéro La Star ouais ! Gaël étincelle sans avoir besoin de monter sur scène Contrairement à Kamal Lors de la dernière manifestation, un gruppetto en queue du peloton a abordé le cortège des danseuses et machinistes de l’Opéra de Paris. Ils ont eu droit à une visite privée du monument de Garnier, jusqu’aux dessous du plateau présenté comme un bateau avec sa soute, où les machinos installent les rues et les fausses rues qui font apparaître un danseur ou un décor. Sur la scène, Kamal s’est mis à entonner l’air du Commendatore de Don Giovanni. Pablo rapporte au micro l’épopée, prétendant, un brin critique, qu’il manquait un peu de talent lyrique, mais que le public restait silencieux, subjugué, de la fosse jusqu’aux balcons, car en tout point absent. Costière, mât, cabestan et autres cintres permettant d’envoyer les voiles, leurs guides les ont abreuvés de mots d’une autre langue. Et Kamal leur a promis en retour qu’il les fera monter en cabine ; quand les trains rouleront de nouveau. J’aurais aimé les alerter sur cette proposition. Une voix que je crois familière glisse alors sous la caténaire. On lui tend le micro, elle refuse de la main aux phalanges infinies. Elle s’exprime pour la première fois et elle cherche parfois ses mots, non pas qu’elle ne les ait pas, nous sentons qu’elle tente de les remplacer, pour en atténuer la charge émotive, ou tout simplement pour nous protéger. Je plonge dans ses syllabes et son parler kalach, qui parfois coupe les mots ; elle ne s’éternise pas sur eux, elle rebondit, tranche et taille à la tronçonneuse. Elle est plus du genre freinage d’urgence que freinage modulé, bien plus BP Urge qu’électrique. Je pense enfin la reconnaître. La voix qui annonce parfois que le train d’isepteur’ quarant’ quat’ pour Mantes-la-Jolie partira d’la voie quinz’ ! Elle travaille au centre opérationnel escale dont la physionomie s’apparente au centre de contrôle mission d’une sonde spatiale explorant le système solaire. Je perçois cependant qu’il n’y a pas ce r roulé, qui traîne légèrement des pieds, comme une loc marchant au pas. Elle appuie chacun de ses mots par des gestes, je sens qu’elle tente de les retenir, ils sont comme castrés, inhibés dans leur expression, et s’ils étaient libérés je me demande si je n’assisterais pas à un tuto de boxe thaï. J’en fais part à Willy qui estime que je me trompe complètement, ce serait plutôt Dragon Ball après censure. Quant à Pablo, il n’a aucune opinion. Je ne demande même pas à Yann, tout concentré sur son quartier d’orange. Je ne sais s’il serait pertinent pour une mouche de virevolter autour. Suis-je influencé par ce regard noir prononcé dont les mouvements décrivent un mélange d’assurance et d’énergie éhontée, de persistance et de rage comprimée ? Je ne sais pas encore qu’elle se nomme Hidaya, ni qu’elle entamera plus tard une formation Mécano. Je sens simplement qu’elle pourrait me pousser à écrire un jour. Alors que l’usure et l’érosion d’une lutte semblent inévitablement nous aspirer, elle m’inspire. J’ignore encore que le seul fait de lutter est une victoire en soi reste un goût amer dans la bouche, un goût de défaite car désormais nous devrons tous trimer plus Putain, je suis rentré dans la boîte il me restait trente-deux ans désormais, il m’en reste trente-quatre Plus j’avance, plus ça recule constate Ach Malgré cela je découvre pas à pas que Le pire des combats, c’est celui qui n’a pas lieu ce que synthétise Adama à la feuille avant de me commander
Mattia Filice - Mécano 
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buxberg · 1 year ago
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En fait, dans la carrière d'un acteur, il n'y a pas eu de bandes franchement ratées
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Ayant donné le bon rythme dès le début, il est passé d'un film à l'autre, devenant par la suite un film populaire ou culte.  Il a toujours pris principalement les personnages principaux, a brisé les applaudissements des critiques et du public, a reçu des récompenses et des prix.  Mais il convient surtout de noter de tels films avec la participation de Colin Firth: Shakespeare in Love (une histoire touchante sur l'un des écrivains les plus poignants et mystérieux - William Shakespeare, 7 Oscars);  l'emblématique Journal de Bridget Jones ;  Girl with a Pearl Earring (encore un opus historique pimenté de fiction) ;  le mélodrame léger et, en même temps, significatif Real Love;  A Single Man (drame sur la solitude et l'amour, pour lequel l'acteur a été nominé pour la première fois aux Oscars);  Le roi parle !  (un film purement anglais sur l'Angleterre, les bons rois et l'amitié, qui a remporté un prix de l'American Film Academy).
 Colin Firth a les yeux bruns, les cheveux naturellement foncés, la peau claire et les lèvres fines.  La forme du visage est rectangulaire, le front est moyen, les cheveux sont bouclés, épais.  Colin Firth ne change pas de couleur de cheveux, préférant le naturel.  L'acteur a un petit nez droit et un menton arrondi.  Colin Firth porte parfois des lunettes.  La taille de l'acteur est de 188 cm, pas de tatouages.
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leparfumdesreves · 1 year ago
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Citron pimenté...❤️
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lesillusionsterrestres · 2 years ago
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Là-bas
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Demain, je prends une grande machine volante pour aller dans un endroit où les gens ont la peau pâle. On m’a dit que cet endroit s’appelait La France, et que ce continent s’appelait L’Europe. Mes parents y sont déjà, mais moi, je ne sais pas si j’ai envie d’y aller. Je ne connais qu’un seul pays, Le Togo, je ne connais qu’un seul continent, L’Afrique. Je suis bien ici. Là-bas, il n’y a pas grand-mère et les cousins-cousines, les oncles et tantes, il n’y a pas mon école et le grand marché, il n’y a pas le soleil ardent qui colore la peau et l’ombre des manguiers pour se reposer. Là-bas il n’y a pas le fufu que l’on pilonne à bout de bras dans le mortier, les brochettes pimentées qui piquent la langue et réchauffent le ventre affamé, il n’y a pas tout ça, là-bas. Cet endroit ne m’attend pas et je ne l’attends pas non plus. Alors je ferais mieux de rester ici, dans mon pays, pauvre oui, mais riche de tous les rires.
On m’a dit que là-bas, ce sera vraiment mieux qu’ici. Vraiment ? On m’a dit que là-bas j’irai dans de bonnes écoles où l’on m’apprendra à bien penser et à bien dire. Vraiment ? On m’a dit que là-bas, je serai bien habillée, bien coiffée, bien nourrie et choyée. Vraiment ? On m’a dit que là-bas j’aurai le droit de rêver, et même le droit de réaliser mes rêves. Vraiment ? Mais si mon rêve c’est de rester ici, à quoi me servira de partir là-bas ?
Là-bas, je rêverai d’ici.
Ici, c’est les histoires et les chants de grand-mère, les jeux avec Bienvenu, Pascaline, Espoir et Dagobert. C’est la tante Rose qui coud une robe pour la communion de Lucia, la tante Afi qui fait frire les bananes plantains et les patates douces. Ici, c’est la tante Essie qui donne le bain au petit dernier dans la calebasse en bois. C’est tonton Koffi qui répare sa moto, qui depuis quelques jours ne sait plus rouler. Là-bas, je rêverai de traverser encore la grande cour intérieure de la maison familiale, pour franchir le portail qui mène dehors.
Dehors, c’est Lomé. La ville et son fracas. C’est la boulangère ambulante qui fait sa tournée dès l’aube et dont le cri se rapproche lentement : « Petit pain, 500 francs, gros pain, 1 000 francs. Ma chérie, je te fais un prix, pour toi, gros pain, 800 francs. » Dehors, c’est le coq qui libère son plus beau cocorico pour annoncer la naissance du jour, qu’il fête chaque fois avec l’euphorie d’un premier matin. C’est les poules et les chèvres qui vous accompagnent pour un bout de chemin avant de s’arrêter pour brouter de l’herbe sèche sur le sol. Dehors, c’est la vendeuse de mandarine, qui s’appelle Clémentine, qui vous salue en levant la main, vous demande si vous allez venir à la messe le lendemain et qui rappelle avec entrain que « Il faut s’en remettre à Dieu. Dieu est grand ma soeur, et il peut tout ». Dehors, c’est les taxis-motos qui se bousculent pour prendre des voyageurs et qui ne manquent pas de vous bousculer au passage. Dehors, c’est Dodo, le patron du maquis qui ouvre son établissement Jésus sauve, où l’on se retrouvera avec les copains et les copines le soir venu pour rigoler et papoter autour d’une bouteille de Pompon ou de Malta. Dehors, c’est le vendeur de yaourt glacé qui fait résonner le bruit inimitable de son klaxon pour signaler que sa glacière est pleine. Dehors, c’est Félicie la coiffeuse qui vous demande de passer la voir bientôt parce que ça fait longtemps qu’elle ne vous a pas tressé. Dehors, c’est le brouhaha des moteurs, l’odeur féroce des pots d’échappement, les mots-colères des automobilistes. C’est la terre argileuse d’un chemin qui n’est pas une route mais un parcours vertigineux semé d’embûches rocailleuses et boueuses. C’est un peuple de déchets qui jonchent les pieds. Ce sont des rues sans nom qui défilent, des maisons sans numéro, des murs qui disent Il est interdit d’uriner et sur lesquels les gens urinent quand même. Les enfants courent. Les jeunes discutent. Les vieux sont assis et observent le silence. Est-ce que là-bas, ces gens que je ne connais pas savent observer le silence ? Il faudrait qu’ils apprennent à observer le silence. Alors, peut-être, je pourrai entrevoir la musique d’une grande espérance, le rythme enjoué d’un bonheur loin de chez moi.
Demain, je prends une grande machine volante pour aller dans un endroit où les gens ont la peau pâle. Moi, qui n’ai jamais connu que Le Togo, je vais rencontrer cet endroit qu'ils appellent La France. // Dédé ANYOH //
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figatellulaque · 3 days ago
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Filet de mérou poêlé, courge butternut marinée au miso, avec ail, huile pimentée, miel, huile d’olive, sel, au four avec panko pour les 5 dernières minutes. Finition citron noir d’Iran, furikake et oignon frais.
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lacesconfidences · 1 month ago
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Mon petit Bikini…
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Nous étions déjà complices depuis plusieurs mois lorsque ma sœur et sa chérie ont émis l'idée d'aller cet été là à la piscine de plein air tous les trois.
J'étais très heureux de cette idée de partager ce moment de bronzette et de jeux dans l'eau avec elles, en toute confiance.
Elles ont un peu pimenté ma sortie en me proposant de porter une culotte de maillot de bain de la chérie de ma soeur à la place de mon short de bain habituel. J'ai fait l'essayage d'un petit slip de bain bleu, uni et tout simple tel que celui sur la photo. Un peu tendue sur le devant par mes attributs masculins, cette petite culotte me maintenait bien mes couilles et ma bite au repos sans débordement.
Nous avons ensuite rejoint la piscine et sommes passés au vestiaire (séparément). Le problème, ce fut l'excitation qui m'a immédiatement fait bander très dur lorsque j'ai enfilé cette culotte de bain dans ma cabine. Ma bite était raide, dressée hors de ma culotte, refusant obstinément de dégonfler et de rentrer sous l'élastique !
Ne sachant pas quoi faire de cette bite encombrante, j'ai enroulé ma serviette de bain autour de mes hanches et je suis sorti de la cabine pour rejoindre les filles. Lorsqu'elles m'ont vu arriver ainsi elles m'ont demandé ce qui se passait. J'ai écarté ma serviette et je leur ai montré le joli tableau qu'elle recouvrait. Elles ont éclaté de rire et la chérie de ma soeur m'a dit que j'allais faire craquer sa culotte.
Mon érection ne retombait toujours pas. La seule solution, me soulager. Alors je me suis enfermé dans les toilettes pendant qu'elles deux m'attendaient à la porte. Je me suis rapidement branlé et j'ai déchargé copieusement dans la cuvette des toilettes. Après avoir pissé pour purger la dernière goutte de ma liqueur et ne pas tâcher ma culotte, je suis sorti enfin et les deux coquines m'ont félicité d'un petit baiser.
Nous avons enfin pu aller profiter de la piscine et je n'ai eu aucun regard déplacé de la part des autres baigneurs lorsque je me suis baigné avec mon petit Bikini.
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My Little Bikini…
We had already been accomplices for several months when my sister and her lover suggested that we go to the outdoor swimming pool that summer, all three of us.
I was very happy with this idea of ​​sharing this moment of sunbathing and playing in the water with them, in complete confidence.
They spiced up my outing a little by suggesting that I wear a pair of swimsuit bottoms instead of my usual swimming shorts. I tried on a pair of plain, simple blue swimming trunks like the ones in the photo. A little tight at the front due to my masculine attributes, these little panties held my balls and my cock at rest well without overflowing.
We then went to the swimming pool and went to the changing room (separately). The problem was the excitement that immediately made me very hard when I put on these swimming trunks in my cabin. My cock was stiff, standing out of my panties, stubbornly refusing to deflate and go back under the elastic!
Not knowing what to do with this bulky cock, I wrapped my bath towel around my hips and left the cabin to join the girls. When they saw me arrive like this they asked me what was going on. I pushed my towel aside and showed them the pretty picture it covered. They burst out laughing and told me that I was going to make the panties crack.
My erection still wouldn't go down. The only solution, relieve myself. So I locked myself in the toilet while the two of them waited for me at the door. I quickly jerked off and unloaded copiously into the toilet bowl. After pissing to purge the last drop of my liquor and not stain my panties, I finally came out and the two naughty girls congratulated me with a little kiss.
We were finally able to go and enjoy the pool and I didn't get any unwanted looks from the other swimmers when I went swimming in my little bikini.
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valerie123degustez · 5 months ago
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Tartinade de féta pimentée
Me voici de retour d’un magnifique séjour en Grèce chez mon amie P… avec quelques nouvelles recettes. J’ai gouté cette tartinade de féta pimentée par le plus grand des hasards. Cela ne m’avait jamais tenté sur la carte des restaurants. Mais ce dip a remplacé une préparation à l’ail qui m’avait été servie par erreur et sa découverte fut une révélation.  Très différent de la simple féta, une…
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flammine · 6 months ago
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Nouvelle fiche d'un drama que j'essaie de finir :)
Titre: step by step Love (l'amour pas à pas)
Drama chinois de 28 épisodes x 30minutes
Quelques acteurs:
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Histoire:
Lu Cen Yang (Zhao Zhi Wei) est le PDG d'une entreprise prospère. Froid et calculateur, il n'hésite pas à se venger de ceux qui lui causent du tort. C'est alors qu'il croise la route de la talentueuse héritière Bu Ran (Lu Yang Yang), et trouve un adversaire de taille. Bien que leur première rencontre soit glaciale, plus ils passent de temps ensemble, plus chacun est impressionné par les talents de l'autre. Cependant, la frontière entre l'amour et la haine est mince, et Cen Yang découvre que Ran a plus à offrir qu'il n'y paraît...
Contraints de faire face aux complexités de leur relation, leur alchimie étincelante débouchera-t-elle sur l'amour ou sur le désastre ?
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Avis perso: un bon drama intéressant, drôle, pimenté et un amour charmant :)
Trailer:
youtube
Pour le voir:
Viki
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manue-ringo · 6 months ago
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Audit : Partie 2
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15 heures tapantes, salle de réunion de la Cellule d’audit du FBI :
Un silence pesant s’abattit sur la pièce alors que l’auditeur financier scrutait l’assemblée de son regard perçant. Il prit la parole, s’adressant directement à l’agent Mulder.
Agent Mulder, vos dépenses extravagantes sont un affront à la discipline financière de cette division. Pouvez-vous expliquer ces chiffres astronomiques ? Demanda-t-il, son ton accusateur trahissant son scepticisme.
Mulder ne sembla pas déstabilisé, bien au contraire. Un léger sourire apparut sur ses lèvres avant qu'il ne réponde avec un calme presque insolent.
Mes enquêtes sortent de l’ordinaire. Chaque dollar dépensé contribue à la protection de notre nation contre des menaces que vous ne pouvez même pas imaginer, répliqua Mulder, calmement avec fermeté, le regard brillant de défi.
Nous avons toujours agi dans l’intérêt national, et… Commença Scully, cherchant à apaiser les tensions avec une voix posée et rassurante.
L’intérêt national ? Ne me parlez pas d’intérêt national quand il s’agit de gaspillage de fonds publics ! Coupa l’auditeur, interrompant Scully d’un geste brusque de la main, d'une irritation palpable.
Qu’essayez-vous de prouver exactement ? Ces dépenses, sont-elles vraiment si ‘extravagantes’ ? Tout ceci est une aberration et une perte de temps ! S’insurgea Parker, emplis de colère et de frustration.
Sa réplique était empreinte d’une colère qui n’était pas seulement dirigée contre l’auditeur. Il y avait autre chose, un désir de défendre Mulder, de le protéger. Son audace à lui l’avait toujours troublée, éveillant en elle des sentiments qu’elle avait du mal à maîtriser. Derrière cette colère, il y avait une vérité plus profonde qu’elle ne voulait pas affronter : elle le défendait parce qu’il la fascinait, attirée par cet homme à l’esprit vif et insoumis.
Je veux des réponses maintenant, agent Mulder. Vos ‘menaces imaginaires’ ne justifient pas le gaspillage de l’argent des contribuables ! Exigea l’auditeur, d'une impatience évidente, ignorant délibérément l’agent Parker.
Si vous cherchez des réponses, alors soyez prêt à plonger dans le terrier du lapin. Mais je vous préviens, ce que vous y découvrirez pourrait bouleverser votre perception du monde. Rétorqua Mulder. Il esquissa un sourire en coin, celui qui agaçait tant ses supérieurs.
Parker, qui observait Mulder de face, sentit son cœur se serrer un instant. Il la fascinait autant qu’il l’agaçait. Son assurance avait quelque chose de magnétique, et même dans ses moments les plus provocateurs, elle percevait un homme habité par une conviction rare. Elle réprima l’élan de sourire qui menaçait de trahir son admiration, se concentrant sur l’auditeur avec une expression stoïque.
Nous sommes disposés à collaborer et à fournir toute la documentation requise. Déclara Scully, acquiesçant d’un hochement de tête affirmatif, d'un sérieux indéniable.
Très bien, alors commençons sans plus attendre. Regardez cette liste : réservations multiples dans différents motels, vols incessants, locations de voitures… Qu’avez-vous à dire ? Interrogea l’auditeur, feuilletant des documents avec une agitation teintée de lassitude.
Mulder, visiblement las de ce manège, laissa échapper un léger soupir avant de répondre, son sarcasme suintant :
Je ne sais pas, nous pourrions envisager de réduire les coûts. Pourquoi ne pas commencer par partager les chambres de motel ? Je suis certain que le FBI apprécierait les économies réalisées,
À ces mots, Parker éclata d’un rire incontrôlable, prenant l’auditeur financier au dépourvu. Elle croisa alors le regard de Mulder, un regard complice qui fit battre son cœur un peu plus vite.
Cela vous amuse, agent Parker ? Gronda l’auditeur, scandalisé.
Parker ne flancha pas. Au contraire, elle répondit avec un sourire audacieux, ne lâchant pas Mulder des yeux :
Je dois reconnaître que l’idée a son mérite. Et puis ça pourrait effectivement rendre nos déplacements plus… Pimentés, n’est-ce pas, agent Mulder ? Ajouta-t-elle, un sourire moqueur aux lèvres et un clin d’œil complice en direction de son partenaire, ses joues rosissant malgré elle.
Mulder soutenu son regard, une étincelle de malice et de provocation dans les yeux. Mais derrière cette complicité légère, une tension sous-jacente subsistait toujours, une tension qu’ils s’efforçaient tous deux de nier. Parker sentait son cœur s’emballer. Elle était captivée par cet homme, même si elle savait que cela ne devait pas transparaître.
C’est inacceptable ! Vous traitez les finances de l’État comme si c’était un jeu. Votre comportement est scandaleux ! S’emporta l’auditeur, d'une colère tremblante d'indignation.
Votre comportement et vos accusations le sont tout autant, monsieur. Chaque centime dépensé sert la noble cause de la sécurité nationale. Seulement, vous refusez d'entendre la vérité. Si partager une chambre démontre notre engagement envers l’économie, alors soit. Qu'en dite vous ? Poursuivit le jeune homme, un sourire narquois au coin, son ton provocateur ne laissant place à aucun doute.
Parker, toujours dans le jeu, renchérit :
Et je suis certaine que nous pourrions trouver des moyens encore plus créatifs pour réduire les dépenses. Renchérit Parker avec un cynisme assumé, son sourire espiègle illuminant son visage.
Vous vous moquez ouvertement de moi. Cela ne restera pas sans suite ! Quelle mascarade ! S’exclama l’homme, exaspéré, le regard sombre alors qu’il rassemblait ses affaires précipitamment avant de quitter la salle d’un pas hâtif.
Vous ne croyez pas si bien dire. Rétorqua Parker, reprenant son sérieux, son regard fixé sur l’homme qui traversait la pièce, le visage tendu par la colère.
À cet instant, Skinner fit son entrée, d'une démarche déterminée et une expression grave trahissant son autorité.
Que se passe-t-il ici ? Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ? S’indigna Skinner en voyant l’auditeur prendre la fuite. Agent Mulder, Agent Parker, dans mon bureau, immédiatement. Nous allons clarifier les choses.
Scully se leva soudainement, tentant de calmer les tensions :
Monsieur, si vous le permettez, j'aimerai…
-… Agent Scully. Veuillez vous abstenir, s'il vous plaît. Laissez-moi m'occuper de ça. Dit-il en l'interrompant d'une voix ferme et autoritaire.
Mulder et Parker échangèrent un dernier regard complice avant de suivre Skinner.
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