#philosophie spirituelle
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Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»
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Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc est un petit livre écrit par Eugen Herrigel (1884 – 1955), professeur de philosophie allemand qui s’intéressait au mysticisme. De 1924 à 1929, il a enseigné la philosophie au Japon, où il a étudié le kyūdō (l’art japonais du tir à l’arc) sous la direction du maître Awa Kenzo, qui l’enseignait d’une façon considérée par certains comme une religion mystique, appelée Daishadokyo. Daishadokyo était une approche du Kyūdō qui insistait sur l’aspect spirituel, ce qui la différenciait de la pratique courante de l’époque. En 1936, Herrigel écrivit un essai de 20 pages sur son expérience, et en 1948 l’étendit sous forme d’un petit livre, traduit en anglais en 1953 et en japonais en 1955. Eugen Herrigel raconte qu’il veut étudier le zen, discipline que l’approche occidentale ne permettait pas de comprendre à ce moment-là. Il trouve alors le kyūdō comme support à cette étude, et de fait, le sujet du livre est le zen à travers le kyūdō, qui est évoqué sans s’étendre sur les détails.
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«Le Discord estant en l’Homme par la contrariété envers l’Esprit et la Chair» (Marguerite de Navarre)
«Seuls les morts auront vu la fin du combat.» (Platon)
Et si le véritable combat se livrait toujours à l’intérieur de l’ordre symbolique lui-même ?
N’est-ce pas là que se déroulent de toute éternité les luttes entre les représentants d’une humanité toujours déjà effondrée, se trahissant elle-même, et l’homme qui s’efforce de tenir debout, combattant pour conserver sa tenue, se fortifiant dans le combat?
Les combats spirituels de l'humanité européenne peuvent être abordés comme des combats entre des "philosophies", et compte tenu de l'approche psychanalytique de la perversion qui peut être dite comme celle du "déni de la dimension subjective à proprement parler", une véritable lutte à mort de pur prestige oppose:
• aux philosophies "perverses" qui font l'apologie de l'individu compris comme un être naturel, corporel, vivant, allant de soi, incarné dans un monde conçu comme le lieu "naturel" de son inscription, un "monde social" dans lequel il entretiendrait a priori des rapports avec ses semblables…
• la philosophie authentique, celle de l'hystérique, qui fut donc inaugurée par Socrate, et dont la caractéristique principale est de partir d'emblée d'un sujet travaillé intérieurement par son manque-à-être, un sujet divisé par la question de savoir ce qu'il est pour le désir de l'Autre, ce que l'Autre attend de lui, un sujet qui ne peut se concevoir que dans le retrait, une radicale extériorité par rapport à la prétendue "réalité objective" qui apparaît dès lors comme une contradictio in adjecto.
L'écart entre les deux conceptions tient au statut de la "réalité": dans un cas, la réalité est donnée par avance: "il faut faire avec", alors que pour la philosophie authentique, celle qui prend son essor avec Socrate, la réalité est constituée par la manière dont le sujet se trouvant toujours déjà lui-même pris dans un certain rapport à ladite "réalité", il en questionne les coordonnées…
Le moment inaugural de sa liberté consistant en un refus radical de se trouver lui-même intégré dans la chaîne des causes et des effets.
La structure élémentaire de la subjectivité repose en effet sur un "pas tout" de la causalité.
Pour le psychanalyste, l'acte véritable, le seul acte digne de ce nom, est celui d'une suspension de la réalité constituée, donnée par avance. La théorie analytique rejoint ici l’acmé de la pensée de Hegel pour qui la réalité apparaît comme posée, constituée par le sujet, et non pas simplement quelque chose qui s'impose à lui de l'extérieur…
Ce que la pseudo-psychanalyse, la psychanalyse d’institutions, la psychanalyse "molle" qui ressortit du Discours Universitaire (psychologie) a perdu, c'est cette dimension cruciale d'une réalité posée par le sujet, la conduisant à différer du sens commun (comme du "discours scientifique"…) qui accepte la "réalité externe" comme un postulat donné par avance, une "objectivité", une "normalité" à quoi l'appareil psychique devrait se raccorder, se connecter, "s'adapter"...
Pour le psychanalyste authentique, il ne s'agit pas de "faire changer la réalité", mais de rectifier les rapports du sujet au réel, de telle sorte que le sujet puisse changer les coordonnées à partir desquelles se constitue, pour lui, ce qu'il appelle "réalité" qu’il distinguera du réel qui n’en est que la grimace.
En témoigne le cas de cet analysant inconsolable à qui fut posée la question: "si vous pouviez recréer exactement la même femme, votre femme qui est morte, seriez-vous capable aujourd'hui de l'aimer en lieu et place de votre femme?", la réponse fut décisive: "non, elle ne pourrait pas être la même!"
En énonçant ces mots, l'analysant mît un terme à son "état dépressif". Il avait réalisé que la place vide ne pouvait être remplie par aucun désir.
Il s'était tenu au bord de l'impossible, l'impossible de remonter le temps, l'impossible de retrouver le passé, l'impossible qui structure et conditionne l'ordre des possibles…
Réel est l’un des noms de cet impossible.
Entre nous et le Réel, il y a la vérité…
Pour Freud, la vérité de la souffrance est d’avoir la vérité comme cause.
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Dans le tantrisme shivaïte, vira signifie héros et est le nom donné aux initiés qui, par la pratique du yoga, ont acquis la force de dominer à la fois le monde physique et le monde subtil du spirituel.
Le trident (trisulabija mandalam), symbole et yantra de Parama Shiva, est un symbole du tantrisme dans la branche du Shaivisme du Cachemire. Lorsqu'on se concentre sur le trident, on dit que les 3 pointes ont diverses significations. Cependant, l'accent doit être mis sur un ensemble spécifique : création, préservation et destruction.
La rune Algiz ou rune de la vie peut être lue de manière similaire, les 3 pointes représentant les 3 aspects de la vie : naissance, croissance et renaissance. Puisque l'aspect de la mort est représenté par la rune Yr ou rune de la mort, on peut placer la renaissance avec la rune Algiz.
On voit immédiatement le "oui" de la philosophie de l'acceptation de la vie de Nietzsche. Mais, dans Kundalini Tantra de Swami Satyananda Saraswati, ce point est expliqué, le "oui" nietzschéen qui est inhérent aux Aryens :
"Vishnu tenta de résoudre le conflit. Il suggéra qu'ils remuent l'océan primordial (représentant le monde et l'esprit) et dit qu'ils pourraient en diviser le contenu également entre eux.
L'océan fut remué et de nombreuses choses apparurent à la surface pour être partagées et distribuées entre les devas et les rakshasas. En tout, quatorze choses émergèrent, incluant le nectar d'immortalité aux côtés du pire des poisons. Bien sûr, à la fois les devas et les rakshasas voulaient le nectar, mais personne ne voulait avoir affaire au poison. Finalement, seuls les devas obtinrent le nectar, car s'il avait été donné aux rakshasas vicieux, ils seraient devenus immortels. Le poison ne pouvait même pas être rejeté, car partout où il était jeté, il causait du mal. Un grand dilemme surgit et, finalement, Vishnu apporta le poison à Shiva pour lui demander conseil. Shiva avala le poison d'un seul coup. Depuis ce temps, l'un des noms du Seigneur Shiva est Nilakantha, celui à la gorge bleue, et il est souvent représenté ainsi."
Shiva, celui qui dit "oui", qui manie un trident, une autre forme de la rune Algiz, a dit oui à toute la vie. Il a embrassé la vie, le poison et le nectar, et montre ainsi le chemin vers le Surhomme.
Tout comme Saturne a été transformé en Satan par les juifs, les chrétiens ont attaqué les symboles emblématiques de la véritable religion hyperboréenne. Le trident a été transformé en la fourche à trois dents du diable, Lucifer a également été dénigré par les chrétiens spirituellement juifs.
Ceux qui reviennent à notre religion hyperboréenne sont des Vira, ce qui peut être encore décomposé en racine vir, qui signifie "surpasser", ce qui veut dire que ceux qui surmontent les mensonges des judéo-chrétiens et se redécouvrent dans la Minne sont des Héroïques-Aryens.
Utumno
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Un de mes plus grands regrets : avoir cru que l’intellectualisation pouvait mener au bonheur, alors qu’elle n’était qu’une chimère de plus qui n’a fait que souiller tout ce que j’avais de plus spontané en moi. J’ai commencé à penser et à m’intéresser à la philosophie car je n’arrivais pas à jouir dans le monde. Ça a été le monde de la pensée comme ça aurait pu être celui de la drogue, ou tout autre chose. Mais l’effet qu’a eu cette quête spirituelle a été dévastateur sur de nombreux plans. J’ai perdu ma spontanéité, une certaine naïveté émotive, c’est-à-dire une certaine capacité à ressentir les émotions de façon totale, j’ai perdu la foi en l’avenir, mes rêves, mes illusions j’entends (et mon dieu il en faut pour supporter cette vie !) ; je suis devenu multiple car incertain, j’ai perdu une certaine unité de ma personnalité, une certaine simplicité. J’ai tout de même bien conscience que tous les mauvaises conséquences que l’intellectualisation a eu sur moi-même n’ont fait que révéler des prédispositions de mon caractère. Je repense à mon père et compare ma vie à la sienne. Il n’a jamais connu l’intellectualisation comme je l’ai connu, et il a gardé jusqu’à la fin de sa vie cette sorte de naïveté qui fait tout le charme d’une personne, dans le sens où il croyait véritablement à ce qu’il était. J’imagine qu’il y a sûrement des intellectuels qui ont gardé toute leur superbe, sûrement il doit y en avoir. Mais je juge néfaste la mise à distance des choses avec soi. Mon père me semblait véritablement connecté avec ce qu’il faisait. Il y croyait, il y projetait une valeur, une importance. J’ai complètement perdu cela ou presque. Et pourtant, je pense garder une certaine beauté, car la noblesse du cœur est une forteresse que la raison n’atteint pas, bien heureusement. Et cela fait mon charme, je le crois. Mais, je veux dire, que tout ce qu’il y a de beau en moi vient précisément de ce que j’étais naturellement avant toute intellectualisation. L’intellectualisation ne m’a absolument rien apporté, tout au plus une sagesse que j’aurais de toute façon probablement acquise par l’expérience de la vie. Non, vraiment, la philosophie ne m’a rien apporté. L’expérience de la vie, oui. Tout ce qu’il faut avoir, c’est l’intelligence, le bon sens, la sagesse ne doit se borner qu’à cela. Qu’aille au diable tout le reste.
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Au cœur du Tantra : Le culte de la féminité d'André Van Lysebeth est une œuvre qui explore les profondeurs du tantrisme, une philosophie ancienne qui vise à éveiller et à déployer les énergies cachées dans le corps humain. Van Lysebeth, reconnu comme un maître du yoga, présente le corps non seulement comme une machine biologique mais comme un instrument divin de manifestation.
Le livre aborde la sexualité sous un angle sacré, la décrivant comme une méditation à deux qui permet d'atteindre une union cosmique. Cette union transcende les individualités pour fusionner les énergies masculines et féminines sans domination d'un sexe sur l'autre. Le tantra est ainsi présenté comme une voie vers une élévation spirituelle et une communion profonde entre les partenaires
Une facette importante du tantra, que Van Lysebeth développe, est l'idée que l'univers est conscient. Selon cette perspective, chaque acte sexuel est vu comme une reproduction de l'union des principes cosmiques Shakti et Shiva, les énergies féminines et masculines fondamentales de l'univers. Ce culte de la féminité et de la sexualité sacrée vise à spiritualiser le sexe et à diviniser les partenaires, permettant ainsi une connexion profonde avec le cosmos.
Les critiques louent la capacité de Van Lysebeth à démystifier le tantra et à démontrer l'importance des valeurs féminines telles que l'amour et l'émotion contrôlée. Le livre encourage chacun à embrasser sa part de féminité, restructurant ainsi sa vie autour de ces valeurs spirituelles
En somme, "Au cœur du Tantra" est une exploration enrichissante et spirituelle de la sexualité et des énergies humaines. Il offre une perspective profonde sur le développement personnel, la reconnexion avec l'univers conscient, et la communion entre partenaires pour atteindre une union cosmique.
Belle découverte à tous 🙏
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Baudelaire : « L’homme civilisé invente la philosophie du progrès pour se consoler de son abdication et de sa déchéance… nous périrons par où nous avons cru vivre. La mécanique nous aura tellement américanisés, le progrès aura si bien atrophié en nous toute la partie spirituelle, que rien parmi les rêveries sanguinaires, sacrilèges, ou antinaturelles des utopistes ne pourra être comparé à ses résultats positifs. »
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“VEUILLE QUE LES CHOSES ARRIVENT COMME ELLES ARRIVENT ET TU SERAS HEUREUX” (EPICTÈTE)
La citation d’Epictète, “Ne demande pas que ce qui arrive arrive comme tu veux. Veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux”, se trouve au paragraphe VIII du Manuel et exprime un principe clé de la philosophie stoïcienne qui porte sur le bonheur et la tranquillité de l’âme obtenue grâce à l’ascèse.
ASCÈSE:
Effort visant à la perfection spirituelle par une discipline constante de vie. Manière de vivre de quelqu'un qui s'impose certaines privations.
Pour Epictète, le bonheur réside dans notre capacité à accepter les choses telles qu’elles se présentent, sans résistance ni attachement excessif à nos désirs ou attentes. Il suggère que la source de notre malheur réside souvent dans notre lutte contre les réalités inévitables de la vie et dans notre insatisfaction face à ce qui se produit alors même que le destin est tout à fait hors de nos prises et qu’il ne dépend pas de nous.
Ce qui dépend de nous, c’est à dire de notre faculté raisonnable libre (la prohairesis), c’est de cultiver une attitude de détachement par rapport aux circonstances extérieures. Plutôt que de s’accrocher à des attentes rigides ou de résister aux événements qui échappent à notre contrôle, Epictète invite à adopter une disposition mentale qui favorise l’acceptation et l’adaptation.
Cela ne signifie pas que nous devrions être passifs ou indifférents face aux événements, mais plutôt que nous devrions être capables d’accepter avec sérénité les situations que nous ne pouvons pas changer. Epictète soutient que notre bonheur dépend en grande partie de notre capacité à maîtriser nos pensées, nos jugements et nos émotions, plutôt que d’être déterminé par des circonstances extérieures sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Bien souvent, ce ne sont pas les choses qui arrivent qui troublent la tranquillité de notre âme mais seulement les jugements que l’on porte sur ces choses.
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« Quiconque aura assez longtemps observé la nature humaine pourra dégager trois principaux types d'êtres, auxquels correspondent trois attitudes face à ce qui élève, et que par une heureuse image oxymoronique, nous appelons profondeur.
L'homme médiocre, essentiellement préoccupés par la satisfaction de ses besoins et l'épanchement de ses bas instincts, est totalement étranger à cette profondeur. Sa vie passera comme un éclair sans même qu'il en ait pressenti l'existence, ce qui fait de lui, peut-être pas le fossoyeur de la civilisation, mais un obstacle certain à l'évolution spirituelle de l'espèce. Comptons sur lui pour répandre ses lignées innombrables sur la planète; il est le nombre, et fait le nombre. Croître dans la matière et ignorer l'esprit, c'est là sa gloire et notre punition, sa vanité et notre malédiction.
L'homme moyen, lui, bien qu'il ait conscience de la possibilité d’une vie plus riche, fuit la profondeur les rares fois où il la sent poindre en lui; les abysses l'effraient car elles lui imposent un silence que sa vulgarité confond avec la mort. Sa vulgarité, c'est sa mauvaise vue, d'esprit j'entends, son incapacité à voir quelles fleurs sublimes peuvent éclore sur le sol pur d'une âme abreuvée de discipline. Sub umbra floreo, formule sacrée du dernier type de notre hiérarchie, est précisément tout ce qu'il échoue à répéter dans le réel.
Car pour l'homme supérieur, fleurir à l'ombre n'est pas une nébuleuse expression poétique, vaguement mystique, mais bien une expérience de chaque jour, sans cesse renouvelée afin que s'accomplissent en lui les promesses de son âme. Il vivra à la marge, zone franche qui, à l’ère des masses, semble être le seul terrain stable où l’on puisse bâtir sa tour d’ivoire.
Ainsi arrive toujours une période de sa vie, plus ou moins précocement, où il ne peut faire autrement que vivre dans cette profondeur; c'est là le milieu naturel de son âme, nécessaire, indispensable, paradisiaque même, quand il réussit à tirer de cette profondeur une philosophie où la vie, bien que toujours problématique, est pleinement acceptée, pardonnée de son absurdité par la beauté de son mystère. »
Ariya S.
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Qu’est-ce que la spiritualité ? Que signifie être une personne spirituelle ? Qu'est-ce que la spiritualité dans la consommation ?
What’s spirituality, what does it means to be a spiritual person? What is spirituality in consumption, its meanings, its manifestations and what are the consumer expectations?
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux »
L’intérêt pour la spiritualité semble trouver ses fondations dans une recherche de sens, cette recherche de sens est amplifiée par les nombreuses préoccupations environnementales qui pèsent sur nos sociétés à moyen et long terme.
La spiritualité semble trouver ses bases dans le religieux, donc dans la croyance. En philosophie, le mot "spiritualité" désigne la qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité. La spiritualité est aussi la qualité de ce qui est spirituel, immatériel.
The interest in spirituality seems to find its foundations in a search for meaning, this search for meaning is amplified by the many environmental concerns that weigh on our societies in the medium and long term. Spirituality seems to naturally find its bases in the religious, therefore in the belief. In philosophy, the word "spirituality" refers to the quality of what is spirit, of what is free from all materiality. Spirituality is also the quality of what is spiritual, immaterial. The spiritual experience consists in a conversion, a reversal towards a reflexive interiority.
The spiritual reality of the human being asserts itself at various levels: metaphysical, aesthetic, and ethical. Spiritual experience is not merely affective, it is both lived and reflected. It is always related to questions of Fundamental wisdom. Everything is interconnected and connected. Religion is a collective organization, the sacred is a state outside oneself.
Spirituality is an individual process based on experience. Spirituality enables and transcends connections between people. It thus brings inner peace and well-being producing a positive impact on health.
L’expérience spirituelle consiste en une conversion, c'est-à-dire un retournement vers une intériorité réflexive. La réalité spirituelle de l’être humain s’affirme à divers niveaux : métaphysique, esthétique et éthique.
L'expérience spirituelle n'est pas simplement affective, elle est à la fois vécue et réfléchie. Elle est toujours en rapport avec les questions de sagesse fondamentale. Les modalités de l'expérience spirituelle sont diverses, et multiples sont les voies qui y conduisent.
L'expérience spirituelle est aussi un besoin de compréhension et d'ouverture, la recherche d'un sens à donner à chaque existence personnelle pour dépasser les limites d'une vie précaire et superficielle afin de connaître un bonheur, une illumination intérieure, un salut.
La religion est une organisation collective. Le sacré est un état hors de soi. La spiritualité est un processus individuel fondé sur l’expérience.
La spiritualité permet et transcende les connexions entre les personnes. Elle apporte ainsi paix et bien-être intérieurs produisant un impact positif sur la santé.
"Personne n’est une île mais nous sommes tous une partie d’un continent de l’humanité."
La personne spirituelle est confiante dans le fait que la vie est remplie de sens et de sacré et que chacun d’entre nous a ce sens dans son existence. La personne spirituelle est capable de tout sacraliser dans la vie, toujours dans une perspective holiste.
"Modern man composes his own menu: a touch of Buddhism, a hint of esotericism and a reference to Jesus to bind the sauce".
The spiritual person is confident that life is filled with meaning and that each of us has that meaning in our existence. The spiritual person is convinced that his life has meaning.
The spiritual person thinks that life is filled with sacredness. The spiritual person is capable of sanctifying everything in life, always from a holistic perspective.
According to Aurobindo "The destiny of our planet rests neither on the denial of the spirit nor on the denial of materialism, but on a synthesis of spirit and matter that must lead us to a spiritualization of the material life of man. On a planetary level, nations, groups and institutions that represent, or manifest great spiritual power must work with their counterparts who represent great material power."
La spiritualité est une quête intérieure universelle en lien avec le besoin de transcendance des individus . La spiritualité dans un cadre professionnel se manifeste par l’investissement dans le travail d’équipe, la contribution envers tous et le sentiment d’appartenance à un tout.
Enseigner la spiritualité signifie aider les étudiants à opérer un travail d’auto-éclaircissement concernant leurs valeurs personnelles les plus profondes, réfléchir à la notion de transcendance et trouver les chemins qu’ils pourraient prendre pour gagner plus en sens. La spiritualité est un processus individuel qui vise à une recherche de transformation de soi dans une perspective immanente ou transcendante et dont le mode opératoire est fondé sur l’expérience.
Selon Aurobindo « la destinée de notre planète ne repose ni sur le déni de l’esprit, ni sur le déni du matérialisme mais sur une synthèse de l’esprit et de la matière qui doit nous conduire à une spiritualisation de la vie matérielle de l’homme Sur un plan planétaire Les nations, les groupes et les institutions qui représentent ou manifestent un grand pouvoir spirituel, doivent travailler avec leurs homologues qui représentent un grand pouvoir matériel ».
Le domaine motivationnel « spiritualité » est alimenté par sept valeurs : harmonie personnelle, vie spirituelle, un sens à la vie, détachement, harmonie avec la nature, accepter son sort dans la vie, être pieux.
"No one is an island, but we are all part of a continent of humanity."
Teaching spirituality means helping students to self-enlighten their deepest personal values, reflecting on the notion of transcendence, and finding ways they could confidently take to gain more "meaning." Spirituality is an individual process that aims at a search for self-transformation in an immanent or transcendent perspective and whose modus operandi is based on experience.
The motivational domain "spirituality" is nourished by seven values: personal harmony, spiritual life, a meaning to life, detachment, harmony with nature, accepting one's fate in life, being pious. Spirituality is what makes it possible to commune with the other, the other being taken in the broad sense of humanity.
Shamanism is a spirituality centered on the mediation between human beings and the spirits of the supernature. Neo shamanism corresponds to a movement of rediscovery of ancestral shamanic traditions and also proposes to develop communication with spirits and healing therapies.
La spiritualité est ce qui permet de communier avec l’autre, l’autre étant pris au sens large de l’humanité.
Le chamanisme ou shamanisme par exemple est une spiritualité centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la surnature. Le néochamanisme quant à lui correspond à un mouvement de redécouverte des traditions chamaniques ancestrales et propose aussi de développer une communication avec les esprits et des thérapies de guérison.
La spiritualité est à la fois caractérisée par la foi, l’extase, le sacré et la magie et aussi comme une expérience par laquelle l’individu se transforme lui-même. La spiritualité est ce qui nous permet de communier avec l’autre, l’autre étant pris dans son acceptation universelle.
La spiritualité est un processus individuel qui vise à une recherche de transformation de soi et dont le mode opératoire est fondé sur l’expérience. La spiritualité d’une expérience de consommation est une action de transformation de soi, dans un cadre marchand, motivée par une recherche de sens et de sagesse dans une perspective immanente ou transcendante. La spiritualité d’une expérience de consommation a une influence sur le développement personnel.
L’expérience spirituelle est recherchée pour deux finalités fondamentales : accéder à un état de bien-être et retrouver son soi intérieur. Elle se manifeste aussi par une recherche de bien-être et d’apaisement vis-à-vis de soi. Le bien-être est la première étape du développement personnel.
Vivre une expérience spirituelle peut être déclenché par des objets, lieux et individus spécifiques. Toutes les situations qui favorisent le repli et l’introspection ou au contraire la communion avec l’autre sont porteuses de spiritualité.
L’expérience spirituelle c’est ressentir un lien avec ce qui nous entoure avec un sentiment de connexion quasi physique, sentiment d’un lâcher prise global intérieur, et une sensation de former un tout avec l’environnement. La spiritualité passe aussi par la relation sincère avec les autres, la communication, par la connaissance et le savoir.
Ainsi la spiritualité peut être associée à des notions aussi diverses que : l’harmonie, la conscience de l’existence de l’âme ou de l’esprit, la connexion avec une altérité, l’introspection, le détachement, la recherche de sens, la recherche de transcendance
Having a spiritual experience can be triggered by specific objects, places, and individuals. All situations that promote withdrawal and introspection or, on the contrary, communion with the other are carriers of spirituality.
The spiritual experience is to feel a connection with what surrounds us with a feeling of almost physical connection, feeling of a global inner letting go, and a feeling of forming a whole with the environment.
Spirituality also involves sincere relationships with others, communication, and knowledge. Spirituality can be associated with notions as diverse as: harmony, awareness of the existence of the soul or spirit, connection with otherness, introspection, detachment, search for meaning, search for transcendence.
Spirituality is quietness, self-respect and a look that we have on ourselves by seeking to refocus. Spirituality is a return on oneself, it is trying to better understand one's behavior and reactions to external events. Spirituality is having a reading or appropriation of what is deep in life. Spirituality corresponds to a return on oneself but also to a search for elevation of the spirit and soul.
La spiritualité c’est du calme, du respect de soi et un regard que l’on porte sur soi en cherchant à se recentrer. C’est un retour sur soi, c’est essayer de mieux comprendre son comportement et ses réactions face aux événements extérieurs. La spiritualité c’est avoir une lecture ou une appropriation de ce qui est profond dans la vie.
La spiritualité correspond aussi à une recherche d’élévation de l’esprit et de l’âme. Une expérience spirituelle c’est le sentiment d’aller au-delà de sa simple condition d’humain, au-delà de son enveloppe charnelle, c’est aussi rechercher quelque chose qui nous élève au-dessus de notre condition d’humain, c’est arriver à être émerveillé d’être en vie et c’est ressentir des choses qui nous transcendent sans pour autant tout comprendre. L’expérience spirituelle ce sont aussi des moments de communion avec la nature.
A spiritual experience is the feeling of going beyond one's simple human condition, beyond one's carnal envelope, it is also looking for something that elevates us above our human condition, it is to be amazed to be alive and it is to feel things that transcend us without understanding everything.
Spiritual experience is also a moment of communion with nature. Spirituality is also expressed through the search for books that provoke reflection, books that will allow personal development but also through the purchase of products.
The fact that a spiritual experience leads to a desire to return to essential principles has a positive influence on the intention to relive the experience. The goal is to achieve a deep knowledge of oneself, beyond the psychological, beyond a simple awareness of the emotional states of the subject (...) hence the need to discover something or someone that allows the subject to go beyond his self; the desire for an encounter with the absolute that goes beyond subjective limits.
Thus, the well-conducted search for interiority leads to the awareness of what is other and which becomes the privileged framework of an inner openness. The well-conducted search for interiority leads to the awareness of what is other and which becomes the privileged framework of an inner openness.
La spiritualité s’exprime aussi au travers de la recherche de livres qui suscitent de la réflexion, des livres qui vont permettre du développement personnel mais aussi au travers de l’achat de produits.
Le fait qu’une expérience spirituelle conduise à avoir envie de revenir à des principes essentiels a une influence positive sur l’intention de revivre l’expérience. Le but poursuivi est de parvenir à une connaissance de soi en profondeur, au-delà du psychologique, au-delà d'une simple conscience des états affectifs du sujet (...) d’où le besoin éprouvé de découvrir quelque chose ou quelqu'un qui permette au sujet de dépasser son soi ; le désir d'une rencontre avec l'absolu qui dépasse les limites subjectives.
Ainsi la recherche bien conduite de l'intériorité mène à la prise de conscience de ce qui est autre et qui devient le cadre privilégié d'une ouverture intérieure.
L'expérience spirituelle est aussi un besoin de compréhension et d'ouverture pour dépasser les limites d'une vie banale et superficielle afin de connaître un bonheur, une illumination intérieure, un salut tant sur le plan individuel que collectif, que la pression environnementale accélère fortement.
Fait par @themonsterp aka ©POM to cite et inspiré par la version de Max Poulain — Spiritualité dans la consommation. Gestion et management. Université de Caen, 2009.
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“Le besoin, ou le "manque", comme Platon l’appelle, est la cause première de la création d’une œuvre. Nous avons parlé de besoins spirituels et de besoins physiques et nous avons dit qu’il était impossible de faire cette distinction pour ce qui concerne l’art. Si nous avons des difficultés à l’admettre, c’est parce que nous avons oublié ce que nous sommes, ce que signifie le mot "homme" : un être spirituel tout autant qu’un être psycho-physique. Aussi nous contentons-nous d’un art purement fonctionnel, bon dans la mesure où sa qualité ne gêne pas sa commercialisation, et comprenons-nous difficilement comment des choses qui sont utiles peuvent avoir un sens.”
Ananda K. Coomaraswamy, La philosophie chrétienne et orientale de l’art, trad. Frédéric Monneyron, 1939.
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Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»
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Warum ich überhaupt mit Yoga angefangen habe — vor mittlerweile 8 Jahren 🧘🏻♀️ 2013 habe ich angefangen an der Hochschule zu studieren. Bis dahin hat mir keine Sportart so richtig Spaß gemacht. Deswegen habe ich nach der Schule GAR keinen Sport mehr gemacht. Durch das viele Sitzen in den Vorlesungen habe ich nach ein paar Monaten chronische Rückenschmerzen entwickelt. Teilweise war es so schlimm, dass ich mich gar nicht mehr konzentrieren konnte. Ich musste etwas ändern. Ein Freund von mir, der zu der Zeit als Dachdecker arbeitete, erzählte mir, dass Yoga ihm sehr half. Also meldete ich mich im einzigen Yoga-Studio der Stadt an. Es war sehr familiär und die wöchentliche Praxis machte mir sehr viel Spaß. Ich liebe alles am Yoga: das gemeinsame Ohm am Anfang, den Geruch der Räucherstäbchen, die bequemen Klamotten, die Bewegung mit dem Atem, die Philosophie dahinter. Yoga ist etwas ganzheitliches, dass sich für mich auf allen Ebenen sehr wertvoll anfühlte. Ich besuchte die Yoga World (eine Messe die ich sehr empfehlen kann!) und fühlte mich dort sehr aufgehoben. Auch im Auslandssemester behielt ich meine Yoga Praxis bei, in Form von YouTube Videos. Und mittlerweile ist es Teil meines Alltags. Yoga stammt aus Indien, genau wie Ayurveda. Yoga ist eine spirituelle, physische und mentale Praxis. Für mich eine absolute Bereicherung. Wenn ich regelmäßig Yoga praktiziere, merke ich, wie es mir im Alltag deutlich besser geht! Nicht nur auf körperlicher Ebene. Meine Rückenschmerzen sind seitdem nicht „geheilt��. Werden sie auch nie sein. Sie sind für mich ein Indikator, dass ich mich zu wenig bewege. Fluch und Segen zugleich. Ein immer wiederkehrender Hinweis meines Körpers. Ohne die Rückenschmerzen würde ich mit Sicherheit viel weniger praktizieren. Der Mensch handelt oftmals erst aus der Not heraus. Das trifft auf mich auch zu. 😅 Wie ist es bei dir, praktizierst du Yoga? Was war dein Grund anzufangen? (at Koh Phangan) https://www.instagram.com/p/CmeqLG3Lwgg/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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(Il y a deux ans jour pour jour)
Combats philosophiques, philosophie du combat
Et si le véritable lieu du combat etait l’ordre symbolique? N’est-ce pas là que se déroulent de toute éternité les luttes entre une humanité toujours déjà effondrée et une humanité qui se tient encore debout, et qui combat pour conserver cette tenue, et la fortifier dans le combat?
Les combats spirituels de l'humanité européenne peuvent être abordés comme des combats entre "philosophies", et compte tenu de la définition psychanalytique de la perversion qui est celle du "déni de la dimension subjective à proprement parler", le véritable combat oppose:
• aux philosophies "perverses" qui font l'apologie de l'individu compris comme un être naturel, corporel, vivant, allant de soi, incarné dans un monde conçu comme le lieu "naturel" de son inscription, un "monde social" dans lequel il entretiendrait a priori des rapports avec d’autres…
• la philosophie authentique, celle de l'hystérique, qui fut inaugurée par Socrate, dont la caractéristique principale est de partir d'emblée d'un sujet travaillé intérieurement par son manque-à-être, un sujet divisé par la question de savoir ce qu'il est pour le désir de l'Autre, ce que l'Autre attend de lui, un sujet qui ne peut se concevoir que dans le retrait, une radicale extériorité par rapport à la prétendue "réalité objective" qui apparaît dès lors comme une contradictio in adjecto.
L'écart entre les deux conceptions "philosophiques" tient au statut de la "réalité": dans un cas, la réalité est donnée par avance: "il faut faire avec", alors que pour la philosophie authentique, qui prend son essor avec Socrate, la réalité est constituée par la manière dont le sujet se trouve toujours déjà lui-même pris dans un certain rapport à ladite "réalité", il en questionne donc les coordonnées…
Pour le psychanalyste, l'acte véritable, le seul acte digne de ce nom, est celui d'une suspension de la réalité constituée, donnée par avance. La théorie analytique rejoint ici l’acmé de la pensée de Hegel pour qui la réalité apparaît comme posée, constituée par le sujet, et non pas simplement quelque chose qui s'impose à lui de l'extérieur…
Ce que la pseudo-psychanalyse, la psychanalyse d’institutions, la psychanalyse "molle" qui ressortit du Discours Universitaire (psychologie) a perdu, c'est cette dimension cruciale d'une réalité posée par le sujet, la conduisant à différer du sens commun (du "discours scientifique"…) qui accepte la "réalité externe" comme un postulat donné par avance, une "objectivité", une "normalité" à quoi l'appareil psychique devrait se raccorder, se connecter, "s'adapter"...
Pour le psychanalyste authentique, il ne s'agit pas bien entendu de "faire changer la réalité", mais que le sujet puisse changer les coordonnées à partir desquelles se constitue, pour lui, ce qu'il appelle une "réalité".
En témoigne le cas de cet analysant inconsolable à qui fut posée la question: "si vous pouviez recréer exactement la même femme, votre femme qui est morte, seriez-vous capable aujourd'hui de l'aimer en lieu et place de votre femme?", la réponse fut décisive: "non, elle ne pourrait pas être la même!"
En énonçant ces mots, l'analysant mît un terme à son "état dépressif". Il avait réalisé que la place vide ne pouvait être remplie par aucun désir.
Il s'était tenu au bord de l'impossible, l'impossible de remonter le temps, l'impossible de retrouver le passé, l'impossible qui structure et conditionne l'ordre des possibles…
Réel est l’un des noms de cet impossible.
Entre nous et le Réel, il y a la vérité.
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« Une révolution, quelle qu'elle soit, est anti-religieuse de par sa nature même, et tenter de la justifier religieusement est une bassesse… La révolution naît d'un dépérissement de la vie spirituelle, de son déclin, et non de sa coissance ni de son développement intérieur ».
Nicolas Berdiaev, La philosophie de l'inégalité (1923)
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