#petits secrets entre voisins
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C R I M S O N . V E I L forum rpg urban fantasy de type créatures et gangs avec concept de doubles identités secrètes (tw : violence, sang, chasse) ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ Scarborough. Il y a quelque chose dans ce nom qui écorche la langue en y laissant sa marque, raclant la gargue pour s'extirper presque douloureusement des lèvres. Ici, les apparences sont trompeuses, se fardant d'un monticule de faux semblants au cœur de la station balnéaire britanique. Les jours d'été sont doucereux, idéaux pour flâner naïvement le temps d'un après-midi à sombrer dans l'oisiveté. Puis, il y a la sorgue qui tombe, ne laisse qu'un empire des lueurs artificielles devenues floues sous une brume dominante, sertie d'une âcre fragrance d'iode.
Alors les ombres sortent, sournoises chimères aux babines avides dégueulant de crocs affutés qui entament leur ballet nocturne. Les masques tombent jusqu'à l'aube naissante et plus rien ne paraît alors rassurant. Les bêtes grouillent, se dévoilent, se croisent à l’abri des mires aveugles d’êtres humains pour qui elles ne sont que des histoires fantaisistes que l'on conte aux bambins. Les griffes se ferment sur les chairs et les disparitions vont bon train. Enfin jusqu'à-ce que les projectiles filent, tentant de protéger les pauvres égaré.es de leurs funestes étreintes. Parce qu'il y a toujours eu les proies, toujours eu les traqueurs en un jeu sempiternel. Si bien qu'on ne sait plus vraiment qui sont les prédateurs et qui sont les proies.
Peut-être que dans tout ça votre charmante voisine vous offrant d'alléchantes pâtisseries n'est autre qu'une chasseuse de monstres aguerrie une fois le crépuscule tombé, que votre collègue de bureau se révèle être un bestiau assassin faisant bonne figure afin de mieux se fondre dans la masse, que cet aimable facteur fait partie d'un organisme secret mettant à mal l'humanité lorsqu'il ne livre pas le courrier.
Et vous, au fond, qui êtes-vous réellement ? ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨
Encore un énième univers porté sur les bestioles et pourtant, Crimson Veil vous proposera quelque chose en plus pour pimenter le jeu. Le forum possèdera un concept d’identités secrètes, où seul le staff connaîtra la véritable espèce ou rôle au sein des organisations de chaque personnage. Le but sera évidemment de jouer le jeu, d’en dévoiler le moins possible, laisser des indices s’échapper de temps à autre et dissimuler les crasses sous quelques balises hide bien placées. Les membres d’une même organisation ou d’une même espèce, pourront se reconnaître entre eux bien entendu, à comploter paisiblement à l’abri des regards dans des zones secrètes. Bien sûr, le forum demande pas mal d’aménagements pratiques afin que les mystères soient viables au maximum, les réponses quant à l’organisation des choses arriveront en temps voulu.
Et ça ne risque pas de vriller city tout ça ? Et bien mon petit Philibert, le jeu sera agrémenté de plusieurs espèces non jouables sous forme de PNJ capables de semer le trouble et donner du rebondissement entre les diverses intrigues. Même les créatures les plus hostiles pourront se faire croquer par plus gros qu’elles.
Le nom de Scarborough, petite ville côtière du Yorkshire, en Angleterre, vous est peut-être familier. En effet, une partie de l’univers reprendra le lore et quelques petites choses à son forum grand frère, Noctivagus, ouvert en septembre 2020 et qui a fermé ses portes en 2023. De nombreuses choses seront cependant intégralement revues et adaptées (nombre et types de créatures, gangs, système de jeu, codage et design, etc.). Reprendre cette base et réhabiliter ce forum sous une toute nouvelle forme permettra également de gagner en temps et en énergie durant la construction (big brain mouve). À bientôt donc pour une toute nouvelle aventure.
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Annapolis (Maryland) Le jour se lève. Avec lui, le soleil et des milliers de destinées en attente d’être réalisées. Le quotidien aussi. Balades dans les rues historiques ou sur les plages, les pieds enfouis dans le sable chaud. Des baisers envoyés aux gamins en route pour l’école. Se préparer à affronter une nouvelle journée, le sourire un peu forcé au bord des lèvres, pour faire publier les traits tirés et mieux dissimuler les petits secrets. Personne n’a besoin de savoir. NOYER L’ESSENTIEL dans les petits bavardages entre voisins, collègues et connaissances. Donner l’impression de maîtriser. JAMAIS UN MOT PLUS HAUT QUE L’AUTRE Le cœur sur la main, toujours. ensemble, on est plus forts. Jamais laisser voir les petites fissures abîmer le tableau. Jusqu’à ce que la nuit tombe. Quand les volets sont tirés et les portes barrées. Quand les masques tombent et quand l’on se croit seul, seul au monde, mais surtout seul face à soi-même.
SMALL TALKS, c’est l’histoire d’une ville historique implantée sur la côte Atlantique des Etats-Unis, dans le Maryland. Délibérément ouvert et vague, le contexte du forum est voué à évoluer au fil des intrigues et désirs de ses membres, que ce soit de manière douce ou chaotique !
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Chère Sandra
Il y a 34 ans bientôt que nous sommes amies toi et moi. Pas une dispute, pas une querelle, tu as toujours été la sœur que j'aurais aimé avoir. La vie nous à éloigner car si tu es toujours resté dans cette ville où nous nous sommes rencontrés, j'ai quitté le sud de la France il y a bien longtemps pour aller vivre à 1200 km de chez toi. Malgré tout, notre amitié est resté la même. Nous nous voyons quelques fois par an, quand je retourne voir ma famille dans le Var. Nous nous suivons sur les réseaux sociaux et nous nous téléphonons. Et justement, ce matin, j'ai eu envie de t'appeler. Mais comme souvent ces dernières années, j'ai vite réalisé pourquoi je le fais de moins en moins souvent. Avec le temps, nos conversations légères, agréables et drôles ont fait place à nos soucis familiaux, puis à nos soucis de santé. Enfin surtout les tiens. Mais s'il n'y avait que les tiens, cela ne serait pas un souci. Le problème vient que tu m'énumères aussi ceux de ton mari et de tes enfants ! Au final, sur 1 heure de conversation, j'ai pu parler moins de 10 mn. Alors certes, j'ai moins de soucis de santé que toi, moins de soucis tout court et je sais que c'est important que tu puisses te confier à moi. Mais est-ce que tu te rends compte que moi aussi, j'aimerais te parler, rire avec toi, te confier mes petits secrets et que tu ne m'en laisses pas le temps ? Quand tu commences ton monologue, je pose mon téléphone, j'allume le haut-parleur et je vaque à mes occupations en lâchant un "han han" où un "ha bon !" de temps à autre. Je regarde l'heure qui tourne, je ne fais pas attention à ce que tu dis, j'oublie le reste parce que c'est trop ! Le nom de tes maladies, le nom de tes traitements puis ceux de tes enfants qui sont tous aussi grand que les miens désormais. J'ai souvent envie de t'interrompre, de te demander de changer de sujet, de parler de chose plus gaie. Mais y a-t-il encore des choses gaies dans ta vie ? J'ai l'impression que tu ne vois que les problèmes. Et quand par miracle tu es dans une période plus légère, tu me parles de ceux de tes voisines dont je n'ai que faire. Chaque été, nous nous accordons une journée entre filles, pour faire du shopping et passer du temps toute les deux. Mais c'est la même chose. Nous ne nous amusons plus comme avant, tout est sérieux et tes enfants et ton mari téléphonent toujours. C'est pour cela que, comme pour nos appels téléphoniques, je finis par écourter. Parce que je m'ennuie, tout simplement. Comment te faire comprendre que les problèmes ont l'importance qu'on leur donne ? Que malgré les noms savants de tes problèmes de santé pour le moment il n'y a rien de grave. Que ta fille est une chieuse depuis sa naissance et que tu devrais lui mettre des coups de pied au cul au lieu de l'amener voir des psys et lui faire faire des tests qui remplissent les caisses des médecins peu scrupuleux ? Comment te dire que la Sandra drôle que j'ai connue et avec qui j'ai passé tant de bons moments me manque cruellement ? Nous avons changé et nous avons vieilli, je ne le sais que trop bien. Et ça ne va pas aller en s'arrangeant. Va-t-on passer les prochaines années à énumérer nos bobos ? N'y-a-t'il rien de mieux à faire ? Je suis restée la femme insouciante que tu as connue, toujours drôle et ayant besoin et envies de partager des moments joyeux. Et sans toi, je n'ai personne avec qui les partager. Dans quelques semaines, nous allons nous revoir. Cela me laisse le temps de voir comment je peux te parler de tout ceci. En espérant que je puisse le faire sans te blesser.
Je t'aime et cela ne changera jamais .
Ta sœur de cœur.
Le 03 Juillet 2024
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Voisins en fête...
Le ''comité Théodule'' dit ou prétendu chargé de l'organisation des jours qui sont dédiés à telle ou telle priorité dont la vaste majorité des gens normaux se fout royalement (nous avions consacré tout un édito à ce truc ridicule, l'an dernier) nous fait chaque année depuis 25 ans, le coup de nous recommander d'aimer nos voisins un jour dans l'année. Le reste du temps, et même plus si aucune affinité, on peut les détester, les snober ou les ignorer, mais ce jour-là, il faut les aimer... Par décret.
Ça doit être bon pour la santé, puisque c'est écrit ans le calendrier secret de l'espèce de franc- maçonnerie non officielle qui truste les pires idées, de manière à remplacer les fêtes des saints, (cette abominable coutume des cathos qui commémorent une fête chaque jour autour d'un sujet différent et même pas laïc !). Le fait que ces ennemis de tout progrès fêtaient, eux, la Visitation de la Vierge Marie, pendant que nous fêtions joyeusement nos chers (ce jour-là uniquement) voisins, suffit à démontrer à quel point ils sont périmés, démodés, néfastes à la société et malsains pour l'humanité !
Pour les gens ''dans le coup'', dignes de voter, de passer à la télé, modernes et vaccinés au moins 8 fois contre le covid (et se demandant depuis avec anxiété quelle suites ils vont avoir, après cette mauvaise idée qu'ils regrettent amèrement), pour nous les évolués, les progressistes, les amis de nos voisins (une fois par an... mais on ne va pas se gâter le plaisir en le répétant tout le temps !) c'est le bonheur de faire claquer le bouchon de l'unique bouteille de champagne (marque ''Sire de Beaupré, à 2€23. Bon, d'accord, c'est du crémant ! A ce prix-là, vous ne voudriez pas, en plus...) Mais pour d'autres, les mal embouchés, quelle corvée ça doit être de faire semblant de trouver sympathiques des gens dont on ne sait rien d'autre que ''leurs enfants sont mal élevés et ne disent jamais bonjour''. Bien fait pour eux !). Mais seul le conformisme est à la mode, dans ce qui reste de la France après 7 ou 8 ans de macronisme totalement décivilisant : il faut faire ce qu'on vous dit, au moment où on vous le dit, de la manière qu'on vous dit... Donc, il faut fêter les voisins.
A propos de voisins, il va très bientôt falloir aller voter pour ou contre ''vivre ensemble'' avec nos voisins du niveau au dessus : les européens... Il faut les aimer, puisque Macron le dit, et il nous dit même pourquoi : ''Parce que tous ensemble, nous serons plus forts, on s'en sortira mieux !'' … et ça doit être vrai, puisqu'il le dit (NB : tout de même il ne dit pas de quoi on se sortira mieux !) ! D'ailleurs, y a qu'à voir comme on est devenu plus riches, plus intelligents, plus fiers de ce que nous sommes, plus forts –c'est le mot con sacré (les deux, mon général !). Tiens... Si on se compare avec la Suisse ou les USA, avec lesquels nous jouions dans la même catégorie, la première, il y a dix ans encore... ils ont fait deux fois mieux que nous sur absolument tous les sujets, depuis que nous avons subordonné notre emblème ex-tricolore devenu… blème, justement, à l'abstraction dodéca-étoilée de l'Europe progressiste qui nous ramène à notre ''ppcm''... On erre dans les classements, entre les républiques bananières et les Etats dictatoriaux et corrompus. Bien joué, les gars !
Ah ! L'Europe, qu'ils disent tous, dans le petit écran, sans jamais préciser de manière crédible ce que cela a de bon –en dehors de la satisfaction de quelques fantasmes du genre ''plus qu'on est gros, moins qu'on est maigre''. Alors... Bon ! L'Europe... soit ! Va pour les idées liberticides, les technocrates, les usines à gaz, l'art de tout compliquer et la technocratie (Dame ! Il faut que ça convienne à tous !), le mécontentement des peuples (mais la joie des ''élites'') et le fait de mettre tout le monde dans les rues d'un bout à l'autre de notre continent, cet ex-''phare du monde'' devenu… incontinent !
Franchement... avez-vous remarqué comme le seul fait de prononcer ce mot (j'ai eu envie d'écrire ''dès ce maudit mot dit'', mais c'était un peu tiré par les cheveux... Je vous en fait grâce !) fait que tout le monde baille ? Et on s'étonne que les jeunes ''s'abtentionnent'', comme je l'ai entendu dire l'autre jour ! Même nos épouvantables irresponsables politiques l'ont compris : ils ne parlent que d'enjeux nationaux ! Le seul sujet qui intéresse nos ''élites'' (?) dans la campagne des européennes est, en pensant à leurs prébendes : Qui va prendre sa pâtée et qui va sauver les meubles ? Autres questions : est-ce que la valetaille macroniste, tellement nulle, tellement bornée, tellement stupide, etc... (la liste est inter minable, encore une fois en deux mots … mais en mille et un maux !) va boire la tasse et ''en prendre une bonne, pour lui apprendre qu'on n'est pas des cons'' ? Et est-ce que les écolos vont enfin disparaître des tableaux de résultats, après nous avoir tellement fait peur en agitant des craintes sorties de crédulités de l'an mil... ? Et, surtout, est-ce qu'un vrai français, qui aimerait la France pour ce qu'elle est plutôt que ''telle qu'elle devrait disparaître'' va se lever et faire ''ce qu'il faut'' (NDLR : = exactement le contraire de ce qui a été fait depuis 1974, et qui nous a conduits dans l'impasse où nous sommes englués ?).
Des noms circulent... Mais dès qu'un clampin ose sortir du cadre rigide et mortifère actuel, tous les journaleux se dressent comme une fausse Statue du Commandeur, et blatèrent pis que pendre sur... ce qu'ils n'ont jamais lu, ni écouté, ni feuilleté, ni –surtout-- compris. Bardella-Marine ? Marion-Zemmour ? Le chef de l'Etat passe son temps inutile à parcourir son Europe, celle des ultimes progressistes encore bernés-toujours bornés, pour aller dire aux slovènes, aux souabes, aux finnois ou aux ukrainiens (Ah ! Ceux-là... Son faible pour eux finira bien par nous foutre dans la m.... ! En tout cas, il aura fait tout ce qu'il peut pour que ''ça pète pour de bon'' !) à quel point ils ne devraient pas voter pour les Droites françaises... ce dont tous ces peuples se foutent complètement. Le suspense est entier... ce qui nous ramène à la morale de la fête des voisins : ''Quand ça veut pas, ça veut pas'' !
H-Cl.
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"According to Plotinus, ecstasy is the culmination of human possibility. He contrasted emanation (πρόοδος, prohodos) from the One—on the one hand—with ecstasy or reversion (ἐπιστροφή, epistrophe) back to the One—on the other. This is a form of ecstasy described as the vision of, or union with, some otherworldly entity—a form of ecstasy that pertains to an individual trancelike experience of the sacred or of God."
tw : rituels, meurtre, gore, langage psychophobe
Lové dans les plis de la vallée comme dans les bras d'un amant, les Green Mountains du Vermont veillent sur Falmouth comme on garderait un secret. Le campus tient toutes les promesses conjecturée par la brochure : il émerge des verdures luxuriantes tel un oasis anglican, gothique et sévère, la pierre et le lierre, la brise aromatisée au parfum des vergers ; une toile en devenir qui n'attend plus que l'automne de Nouvelle-Angleterre pour y déverser son brasier. Eux à son image et elle à la leur, les étudiants de l'université incarnent le mieux son esprit : bâtis pour l'érudition et tout particulièrement disposés à s'éventrer pour un goût d’Éternel. Ils parlent, parlent, parlent― et ils ne parlent que de ce ça. Dans les couloirs, les échos se chevauchent ; mythe et vérité fusionnent.
En exclusivité : le compte-rendu de notre rencontre avec Bill Carpenter, frère de Sam Carpenter, dont le corps sans vie a été retrouvé aux abords de sa ferme au nord de la petite ville de Falmouth, Vermont. "Une boucherie", raconte-t-il. En effet, Sam Carpenter est décédé dans des circonstances pour le moins troublantes : le médecin légiste avait à l'époque déclaré n'a avoir "jamais vu ça de [ma] carrière― un catalogue de traumatismes et de contusions, deux membres arrachés. Il est irreconnaissable." Tandis que le bureau du shérif accuse le coup, une attaque d'animal, Bill Carpenter est persuadé que les circonstances qui entourent le décès sont encore plus sinistres. "Aucun animal n'est capable d'une telle cruauté", nous dit-il. "Aucun, sauf un." Selon lui, c'est entre les murs de Falmouth College, l'université voisine à la ville, que se cache la clé du mystère ; il semblerait que Carpenter ait lui-même aperçu des "lunatiques en toges" parcourir les bois autour de sa ferme peu de temps avant le jour fatidique. Faute de preuves, et malgré l'opposition de la famille Carpenter, le bureau du shérif a classé l'affaire en juin dernier après deux ans d'enquête.
Ils parlent de transcendance. Parlent d'Absolu. D'une expérience si Sublime qu'elle aurait altéré la constitution de leurs atomes. Certains auraient été si transformés qu'il leur aurait fallu des jours entiers pour réapprendre le langage des hommes, crude et rugueux dans leurs gorges. Ils parlent d'apothéose. De festin à la table des dieux ; l'air lui-même se serait fait ambroisie. Ils en auraient été si pleins, les poumons enflés à la divinité ambrée, qu'ils auraient regardé le ciel fondre entre les doigts pour les laisser s'abreuver de la lumière des étoiles. Ils parlent d'extase. D'une euphorie comme aucune autre, si métaphysique que le temps en aurait perdu son emprise ; des saisons entières se seraient écoulées entre un clin d’œil et le suivant. Ils parlent d'existence en dehors de soi-même : ce serait comme renaître avec les yeux grands ouverts sur le monde, ne faire plus qu'un avec la fibre de sa Matière ; ce serait sentir son cœur battre sous ses pieds, primal et frénétique sous la croûte terrestre. L'entendre dans l'écorce des arbres et à travers les mouvements du ruisseau, entre les nuages comme les plus majestueux des coups de tonnerre. Ce serait comme regarder Dieu droit dans les yeux.
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J'ai toujours eu l'intuition que j'aurai, dans le fond, toujours un peu 13 ans
Je me souviens du regard de Kirsten Dunst sous ses paupières lourdes —
Je me souviens que j'avais 16 ou 17 ans quand j'ai vu le film pour la première fois, je me souviens que j'avais probablement l'âge de la plus grande des sœurs Lisbon, et que pourtant la scène de Virgin Suicides qui m'avait le plus frappée c"était celle où l'on voit la plus jeune des adolescentes, Cecilia, dire au psychiatre
"Obviously doctor you've never been a 13-year-old girl."
(J'ai toujours eu l'intuition que j'aurai, dans le fond, toujours un peu 13 ans)
Je me souviens que je voyais, pour la première fois, que quelqu'un comprenait ce qu'il y avait de meurtri tout au fond du fond de ce cœur d'adolescente que nous nous traînions ensuite pour toujours (et les regards et les attentes et les corps et la chose de l'enfance qu'on nous enlève brutalement et qu'on ne récupère jamais même en essayant mille fois).
Je voyais la tendresse mais aussi l'agressivité avec laquelle Sofia Coppola filmait ça — les bracelets en plastique qui cachent les coupures et qui menacent de tremper dans le punch et la voix de Cecilia (ces bracelets en plastique scotchés, j'y ai pensé si souvent), sa voix nette, son regard profond. J'avais le sentiment que Sofia Coppola n'essayait pas d'adoucir quoi que ce soit parce qu'elle aussi, elle savait.
(Relisant le journal de mes 13 ans chez mes parents j'ai ressenti un mélange de honte et de douleur face à la brutalité des sentiments, bons comme mauvais — j'ai arrêté d'écrire un journal après l'adolescence et je me suis racontée autrement — mais je me suis rappelé en lisant mes mots que beaucoup ne savent pas, en effet, ce que ça fait d'être une ado de 13 ans et que même moi, sans le vouloir, je l'ai souvent oublié)
Je me souviens — et pourtant je n'étais pas une adolescente blonde aux cheveux longs, pas une sœur Lisbon en somme, pas une Sofia Coppola non plus — je me souviens que même si on ne parlait pas de female gaze à l'époque, entre nous, nous avions compris que ce film racontait quelque chose que nous n'avions encore jamais vu. Ce film filmait différemment le désir silencieux. Les mains qui se touchent, se frôlent. L'urgence, aussi.
(Sur des feuilles de papier nous essayions alors de recopier les différentes écritures qui apparaissent au début de film et sur nos platines CD nous écoutions la musique d'Air qui ne ressemblait alors à rien de ce que nous connaissions — et quelque part j'ai continué toute ma vie à m'envelopper de ces mêmes sons vaporeux)
Je me souviens que ce film racontait aussi une forme de version années 70 de cette manière que nous avions de parler en chansons. Les sœurs Lisbon communiquent avec leurs voisins et passent des disque au téléphone — nous on vivait pour les musiques qu'on aimait et on recopiait des paroles de chansons dans nos statuts MSN. Cela formait des conversations irréelles pourtant plus vraies que tout ce que nous essayions de dire avec nos propres mots. Ce film racontait soudain l'étrangeté absolue d'habiter le corps en mouvement d'une adolescente dans un monde qui méprise nos passions, nos chuchotements et nos secrets. On apprend à être des femmes comme ça — mais dans un endroit très précieux on continue, parfois, à parler en chansons et en statuts MSN.
Ce que Virgin Suicides avait compris de nous c'était aussi — que nous faisons des montagnes des petits moments, nous avions comme cette compréhension profonde de l'importance de l'immédiat. Et ce n'était pas ridicule mais beau.
Quand j'ai revu le film c'est encore une fois la scène qui m'a le plus touchée, celle où les garçons lisent le journal de Cecilia. Ce journal qui consigne des dizaines de petits riens — les larmes de Lux, les arbres, les gestes. Les garçons ont l'air de donner corps à ses phrases avec une forme d'incompréhension mais Sofia Coppola, elle, met en images ces instants volés au temps avec une fantaisie qui n'existe que dans cette séquence. Une licorne, des paillettes. C'est une ode courte aux petits instants, ceux que Cecilia voit, et à l'esthétique de l'adolescence qui s'effleure du bout des doigts comme les flacons observés dans la salle de bain par un invité. Dans la séquence du journal, la voix off des garçons disparaît au profit de celle de Cecilia et c'est l'une de mes idées préférées — une manière de nous dire qu'au ton amusé des garçons la réalisatrice préfère la profondeur de l'adolescente.
Et quand on revoit ce film, adulte, on se souvient de quelque chose que l'on avait trop longtemps oublié.
Lisant plus tard le roman d'Eugenides (qui a inspiré le film) je serai déçue de la place que les personnages masculins prennent dans la narration. Pour moi ils n'existent pas, expulsés à la marge. Dans le regard de Sofia Coppola ils sont, mais peut-être que j'extrapole, très secondaires.
Peut-être que c'est la manière dont mon regard de jeune femme tout juste sortie de l'adolescence a corrigé le film. Et je continue, par fidélité, à lui faire honneur. J'oublie leurs scènes et leur fascination ne m'intéresse pas.
Lisant le journal de Cecilia, l'un des garçons demande : "How many pages can you write about dying trees ? Relisant mon journal, je retrouve trois pages consacrées à une remarque anodine faite par une camarade de classe, de longues vexations tournées dans tous les sens. Je me dis que c'est parce qu'elle a capturé exactement ce sentiment-là que ça que j'ai gardé pour Sofia Coppola une forme de loyauté aussi bizarre qu'éternelle. À la vie, à la mort.
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Hier en sortant d'espagnol je devais voir Jay mais enfait il est jamais venu, ni à 17h ni dans la soirée, c'est un peu dommage mais tant pis
C'était prévu que je passe la soirée avec Nathan de toute façon a la base, on devait regarder The Age of Innocence en buvant du vin comme on adore le faire hehe
Du coup à 17h j'ai rejoint Nath, il s'est préparé un peu, on a tous les deux retouché un peu notre make-up et puis on a été faire les petites courses avec une vraie dégaine de punk, c'était marrant. Finalement on a décidé de changer un peu du vin alors on a juste pris une bouteille de blanc pêche, mais du coup a côté on a pris une grosse bouteille de Martini et une bouteille de Pina colada
On est rentrés chez lui et on a commencé à boire tranquillou devant le film mais au final on parlait trop, tellement qu'on suivait plus du tout le film alors on a décidé de couper le film et de profiter de la soirée
On a dansé et ça m'a fait beaucoup de bien
Et puis à un moment il me dit "OH MAIS C'EST LA MUSIQUE DE THEO" alors comme j'étais bourrée, ni une ni deux je lui demande un partage de connexion et j'envoie des vocaux a Théo alors que la dernière fois qu'on s'est parlé c'était genre 2 jours après le festival mais C'EST PAS GRAVE
Au final on s'est envoyé des vocaux quasiment toute la soirée c'était super marrant et apparemment ça lui faisait plaisir d'avoir des nouvelles :) et puis je lui ai parlé des photos sur le site et il a été voir et il en a même trouvé d'autres hahahaha
J'ai réussi à motiver Nathan à sortir pour qu'on aille se promener un peu alors on a été se poser sur les quais et ça m'a rendue nostalgique, ça me rappelait les soirées de cet été
Je sais pas trop ce qui m'a motivé à le faire (enfin si: l'alcool) mais du coup j'ai aussi envoyé des vocaux à Jesse
Et il m'a répondu quasiment du tac au tac
On a parlé toute la soirée jusqu'à ce que j'aille me coucher et ça m'a fait super plaisir et puis j'étais trop touchée de voir vraiment à quel point il se rappelle des détails les plus insignifiants
Il m'a dit que finalement il laissait tomber avec Justine, que c'était trop compliqué et qu'elle était pas assez réceptive
Il m'a aussi dit que vendredi (donc demain) il devait voir une nouvelle fille au bar alors j'espère que ça se passera bien
(J'ai vraiment envie que ça se passe bien pour lui mais j'aurais encore plus envie que ça se passe bien pour nous, mais ça c'est mal)
J'ai hâte d'être à la pendaison de crémaillère
Ce matin le réveil était pas facile facile, j'avais l'impression d'avoir encore un peu la tête qui tourne à cause de l'alcool, et puis il faisait encore très sombre dehors à cause des gros nuages, j'aurais aimé pouvoir rester encore un peu au lit
C'était bizarre ça aussi
De me réveiller dans l'appartement sans lui
De me réveiller sans que le volet soit fermé complètement
De me réveiller et de devoir me préparer directement à partir sans pouvoir traîner des heures au lit
De pas regarder petits secrets entre voisins
De pas préparer de café avec l'odeur qui emplit l'appartement
De pas allumer l'enceinte pour écouter du rock
De pas lui dire d'aller se doucher en premier
De pas allumer mes cigarettes en sous vêtements pendant qu'il répond à ses copains
De pas préparer des pâtes une énième fois pour le repas du midi
C'était bizarre
C'était tout vide
Quoi qu'il en soit je suis allée en cours et y aller a pied m'a fait beaucoup de bien, j'aime bien marcher les matins frais
Ce midi j'ai mangé avec Nathan au Resto Universitaire c'était chouette, je suis rentrée juste après
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Scorpion en maison 3 : Apprend à être perspicace dès son plus jeune âge, associé aux traumatismes et aux secrets de la petite enfance. Enquêter sur l'enfant. J'avais certainement une sorte de journal privé ou de boîte quand j'étais un jeune enfant. Associé au témoignage de secrets entre frères et sœurs, voisins et parents. Apprend la passion et la profondeur jeune.
!! well, Terribly true.
3rd House and Your Childhood
Yes your 3rd house can actually describe aspects of your childhood! So go to astro.com, cafeastrology.com, or astrotheme.com and find out what sign rules over your 3rd house.
Aries in the 3rd house: Associated with aggression and competition in their childhood. Takes a leading role at a young age. In early childhood learns well from hands on experiences, childhood had a lot of excitement and forward attitudes.
Taurus in the 3rd house: Likely had a very stable environment as a child, slow learner, good listener as a child, early practical mind. Associated with growing up around nature or in an attractive neighborhood, probably didn’t move a lot as a kid.
Gemini in the 3rd house: Likely VERY involved in their community and environment growing up. Highly curious as a child. Had a very active, energetic childhood. Associated with mimicking others, associated with ADD and ADHD.
Cancer in the 3rd house: Likely to grow up in a very tight-nit community, neighbors like family, family had a HUGE influence in early childhood. Associated with protective and caring siblings or being protective and caring over siblings. Easily home sick when older, likely to not stray far from their hometown or old neighborhood.
Leo in the 3rd house: Had a childhood with a lot of travel, praise, attention, and ways to express their creativity. Likely lived comfortably as a child, attracted a lot of attention as child, ego was developed quickly. Likely the golden child, grew up in a very traditional household, aligning with their society.
Virgo in the 3rd house: Had a very practical childhood, associated with worry, stress, and desire to be skilled or perfect as a child. Associated with OCD as a child, there was a lot of direct, unfiltered communication in their environment. Associated with being a germaphobe at a young age, develops skills very quickly, a natural in academics.
Libra in the 3rd house: Associated with growing up in a balanced environment with room to explore. Likely had guardians/parents who are very well liked in a community, associated with developing unbiased views. Associated with growing up in a “it” place, famous city, posh neighborhood, etc. Does have an association with distance and shallowness being around in early childhood somehow.
Scorpio in the 3rd house: Learns to be perceptive at a young age, associated with traumas and secrets in early childhood. Investigate child. For sure had some sort of private journal or box as a young child. Associated with witnessing secrets among siblings, neighbors, and parents. Learns passion and deepness young.
Sagittarius in the 3rd house: Might travel a lot as a child and associated with having a lot of religious influence growing up. Had many adventures growing up, associated with learning multiple languages as a child, lucky childhood. Learned independence and aspects about honesty early on, associated with high-quality education as a kid.
Capricorn in the 3rd house: Associated with growing up in a strict environment, huge connection to their father and authority. Associated with growing up in a conservative atmosphere, learned hard work and practicality early on. Grew up in an organized and structured environment, parents likely very providing, a lot of family traditions. Realistic expectations for them as a kid,reputation likely important to their family, workaholic family members.
Aquarius in the 3rd house: Associated with child genius/prodigy, stood out in school, could feel like an outsider growing up. Thought differently than most kids, associated with an unusual childhood and progressive learning. Associated with having parents/guardians who mentally stimulated them and gave them freedom to explore ideas. Found it hard to belong to a group as a kid, very observant, distant, likely reserved.
Pisces in the 3rd house: Likely very involved in their community as a kid, especially helping out. Withdrew into their mind a lot as a kid. Had family or an environment that stimulated the imagination, acted kind towards neighbors and siblings. Associated with religious education as a kid, easily being used as a child, shy or sensitive child. Escapism and creative expression were part of childhood.
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𝐡𝐞𝐫 𝐬𝐭𝐨𝐫𝐲;
La famille Jeong n’est pas une famille très pauvre, ni même très riche. Ordinaire, voire même plutôt banale, la famille accueille dans un premier temps Iseul, avant d’avoir Set. Mais ce qui fait la force de la famille Jeong, c’est leur amitié avec leurs voisins, les Kwon. Parce que les parents sont amis, inévitablement, les enfants le deviennent également. Et si Kaz et Set s’entendent rapidement, rien ne vaut l’alchimie entre les deux grandes sœurs, Iseul et Delilah. Il est dur de trouver des enfants plus souriants que ces quatre-là, qui ont l’impression que rien ne pourra jamais les arrêter. Ils sont inséparables et vivent absolument tout ensemble : les premiers amours, les premières déceptions, les premières crises familiales. Même entre Iseul et Set, l’ambiance est merveilleuse - rarement on aura vu un frère et une sœur aussi proches, aussi affectueux l’un envers l’autre. Alors, grandissant, Iseul s’imagine son futur parfait, avec son frère et ses deux meilleurs amis à ses côtés. Elle aime, de tout son coeur. Les trois autres sont plus réservés sur leurs sentiments, mais pas Iseul, qui donne son coeur à qui veut bien le prendre, avec des sourires doux, et des gestes tendres. Elle plaisante, souvent, sur le fait qu’elle ne peut pas épuiser l’amour qu’elle a à donner, parce qu’il est infini. Alors elle ne comprend pas les sourires peinés de sa mère, qui lui rappelle de ne pas se fatiguer à aimer des gens qui ne l’aiment pas en retour. Iseul ne comprend pas, et elle continue d’aimer. Elle aime son petit frère, comme la prunelle de ses yeux. Elle aime Kaz, comme son confident le plus secret. Elle aime Delilah, comme si elle portait le monde entre ses mains.
Elle finit par comprendre les mots de sa mère lorsqu’elle a quinze ans. Set et elle, trop embarqués dans leur monde, n’ont pas vu les signes. Il est difficile pour eux de comprendre pourquoi on les fait asseoir sur un canapé, pourquoi on leur explique que papa et maman ne s’aiment plus, ne se sont plus aimés depuis longtemps maintenant, et qu’ils préfèrent se séparer. Set fuit chez les Kwon, et Iseul, pauvre Iseul, reste là, sachant très bien qu’elle devrait réparer les pots cassés. Et c’est ce qu’elle finit par faire. Quand leur père leur tourne le dos, quand Set devient en colère contre tout. Iseul s’occupe de Set, plus comme une mère que comme une sœur, parce que la sienne est trop occupée à pleurer, et elle le couvre, quand il enchaîne toutes les conneries avec Kaz. Et pour qu’on n’ait pas à s’occuper d’elle, elle fait tout pour devenir une adolescente modèle, même si dans tout ça, elle s’oublie.
Dévouée à Set, elle se laisse à son tour entraîner dans ses plans stupides, juste pour pouvoir le protéger. Elle se cache, derrière des sourires figés, ignore sa propre douleur. Et sa dévotion est telle que, quand Kaz et Set ont l’idée idiote de créer un gang, Halazia, Iseul les suit. Tout pour garder un œil sur son frère. Delilah refuse d’y prendre part, mais Iseul, elle, se sent incapable de les laisser seuls. Elle veut protéger Set, et puis, elle veut rester proche de Kaz, avec qui son amitié se solidifie au cours des années.
Iseul est tellement obsédée par l’idée de couvrir Set qu’elle ne parvient pas à voir les premiers signes de sa défaillance. Son frère devient un malade du contrôle, mais Iseul essaye de le sauver, lui, et puis sa petite amour, Cordelia, qu’Iseul adore plus que tout. Elle ne voit pas la folie s’installer chez Set, qui la force à vivre avec lui, qui se sert de l’affection qu’elle a pour lui pour obtenir tout ce qu’il veut d’elle. C’est aussi sur ordre de Set qu’Iseul ne suit pas d’études, ne cherche pas de travail - elle doit être disponible, matin, midi, soir. Iseul n’est que la spectatrice impuissante de la descente aux enfers de Set, qui sombre dans la soif de pouvoir et d’argent. Le point de non-retour, c’est quand Set n’hésite pas à livrer Cordelia à la police pour sauver sa peau - Iseul ne peut pas intervenir et la protéger, ce qui laisse une plaie béante dans son cœur.
Séparée de Cordelia et de Delilah, Iseul n’a plus que Kaz pour la soutenir face à la folie de Set. C’est naturellement que leur relation évolue en relation amoureuse. Iseul est profondément attachée à Kaz, mais l’un comme l’autre savent très bien que c’est une relation que Set n’acceptera pas, et ils sont obligés de se cacher, même s’ils ne s’empêchent pas de rêver à un avenir ensemble, où ils pourront être qui ils veulent. La dévotion qu’elle peut avoir envers Set s’étiole, laissant place à une forme de peur. Après tout, Set n’a plus aucun problème avec le fait de lever la main sur sa propre sœur pour la maintenir à sa place. Iseul, toujours aussi impuissante, voit Halazia prendre une tournure dramatique : Set porte son intérêt dans la drogue, et dans la violence, et sans limites, il s'attaque aux Serpents, un autre gang de la ville.
Ça dépasse Kaz et Iseul, mais Kyungsu, dont les deux sont particulièrement proches - alors les trois, en secret, élaborent un plan pour faire tomber Set, et récupérer leur liberté. Iseul est cependant de plus en plus désabusée. Le monde parfait qu’elle s’imaginait jeune est désormais loin derrière elle, alors que petit à petit, Iseul dresse une carapace autour de son cœur, pour pouvoir survivre face aux abus répétés de Set.
Et Dieu qu’elle doit se protéger, quand Set prend la décision d’envoyer sa propre sœur dans des hôtels miteux, pour pouvoir servir de monnaie d’échange. Elle est traitée comme une véritable prostituée par son frère, ce qui laisse une putain de trace en elle. Et pourtant, elle essaye de se convaincre qu’elle peut y survivre. Ce à quoi elle ne peut pas survivre, cependant, c’est la perte de Kaz. Set découvre sa relation avec son meilleur ami, et il la menace de s’en prendre à lui, si elle ne met pas fin à son couple. C’est dos au mur qu’Iseul s’exécute, mais ça finit de l’achever, et elle n’oppose plus aucune résistance, parce que de toute façon, elle a perdu Kaz, lui a brisé le cœur, et n’a plus rien à quoi se raccrocher. Quand Kaz revient à Halazia, c’est une Iseul qui craque qu’il retrouve, une Iseul qui s’en prend personnellement à Set, parce qu’elle a besoin de retrouver Kaz. Ils savent que leurs vies sont en danger, s’ils ne trouvent pas un plan de secours, très rapidement.
Et leur salut, ils vont le trouver chez les Serpents, où ils vont pouvoir commencer leur nouvelle vie.
𝐡𝐞𝐫 𝐭𝐫𝐢𝐯𝐢𝐚;
⁕ L’attitude de son frère envers elle aura laissé plus de traces qu’on imagine. Elle dort très peu la nuit, souvent prise de cauchemars, et elle ne supporte plus de dormir seule. Elle est également souvent prise de crises paranoïaques, et ferme toujours ses portes à double-tour, quitte à vérifier plusieurs fois.
⁕ Il est compliqué d’expliquer ce qui relie encore Iseul à Set, malgré tout ce qu’il a pu lui faire. Mais elle vit avec la constante impression que c’est de sa faute, qu’elle n’a pas su le ramener à elle à temps, et qu’elle aurait pu empêcher toute cette guerre. Elle aura du mal à célébrer, forcément, la chute de Set, parce qu’elle vit ça comme sa propre défaite.
⁕ Quand Set, justement, tombera enfin, ça sera l’occasion pour Kaz et Iseul d’enfin plier bagage et de dire au revoir à leur vie à Séoul. Les deux s’installeront dans un village au Japon, loin de tout, où ils pourront enfin ne vivre que l’un pour l’autre, et plus tard pour leurs deux filles.
⁕ Iseul fait techniquement partie d’Halazia depuis sa création : elle ne se voyait pas tellement laisser son frère et Kaz tout seuls, et faire des conneries. Au sein d’Halazia, Set se sert principalement de sa sœur comme d’une monnaie d’échange, n’hésitant pas à la refiler au plus offrant. Lorsque Set apprendra sa relation avec Kaz, et les mettra dehors, avec Kyungsu, elle rejoindra les Serpents, où elle apprendra ce que c’est d’avoir une vraie valeur aux yeux des autres. Elle est particulièrement utile, pour tout ce qu’elle peut leur apprendre sur Set.
𝐚𝐩𝐩𝐞𝐚𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞;
Physiquement, Iseul n’est pas très impressionnante, parce qu’elle est petite et mince, mais elle sait parfaitement compenser avec sa grande gueule. Elle a toujours été brune, malgré une courte période rousse - mais elle songe de plus en plus à devenir blonde. Bien qu’elle soit toujours brune, elle possède actuellement des mèches blanches. Iseul ne possède pas de particularité physique à proprement parler, mais elle a pris l’habitude de toujours accorder ses bijoux à la bague de promesse que lui a offerte Kaz. Pour finaliser son départ d’Halazia et sa séparation avec son frère, Iseul se fera tatouer un serpent entre les seins - elle a aussi le portrait d’une femme tatouée sur la cuisse.
𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲;
Iseul est d’un naturel empathique, même si elle cherche à le cacher, parce que c’est considéré comme une faiblesse dans son gang - c’est aussi pour cette raison qu’elle n’a pas encore entièrement tourné le dos à Set. On peut lui reconnaître sa force de caractère - et bien que très secrète, Iseul est pourtant très dépendante de son entourage, principalement de Kaz. Elle peut également se montrer relativement têtue. Du genre rancunière, et assez impulsive, elle a la fâcheuse tendance à ne pas faire preuve de tact quand elle est remontée, ce qui lui a causé plus d’un problème avec Set.
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Edward Hamilton-Clark in S03E72 of "Petits secrets entre voisins" (2015)
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Cold Lake
Une Perle Cachée en Nouvelle-Écosse
Nichée dans les collines verdoyantes de la Nouvelle-Écosse, Cold Lake est une petite ville pittoresque qui incarne le charme tranquille et la beauté naturelle de cette région côtière du Canada. Ce havre de paix est souvent un secret bien gardé, offrant un refuge idyllique à ceux qui cherchent à s'évader de l'agitation urbaine.
Environnement et Paysage : Cold Lake est entourée de forêts denses et de collines ondulantes, avec le lac Cold Lake servant de point central à cette communauté pittoresque. Le lac, d'une clarté cristalline, est parfait pour les activités nautiques comme la pêche, le kayak et la baignade pendant les mois d'été. En hiver, il se transforme en un terrain de jeu glacé pour le patinage et les sports de glace. Les rives du lac sont bordées de plages de sable fin et de sentiers de randonnée, offrant des vues imprenables sur la nature environnante.
Culture et Coutumes : Les habitants de Cold Lake sont connus pour leur accueil chaleureux et leur sens de la communauté. Les traditions locales sont profondément ancrées dans la culture maritime de la Nouvelle-Écosse. Le festival annuel de Cold Lake, célébrant la musique folklorique, les arts artisanaux et les produits locaux, est un événement marquant qui attire les visiteurs de toute la région. Les marchés fermiers, où l’on peut trouver des produits frais, des produits artisanaux et des spécialités culinaires locales, sont un point de rencontre populaire.
Architecture et Vie Quotidienne : L'architecture de Cold Lake reflète son histoire et son caractère pittoresque. Les maisons en bois peintes de couleurs vives, les chalets traditionnels et les bâtiments historiques donnent à la ville une ambiance accueillante et charmante. La ville est dotée de petites boutiques locales, de cafés conviviaux et de restaurants qui proposent des plats faits maison mettant en valeur les ingrédients locaux.
Activités et Loisirs : Les activités de plein air sont au cœur de la vie à Cold Lake. En été, les résidents profitent des randonnées dans les parcs voisins, des promenades en bateau sur le lac et des pique-niques en famille. Les amateurs de plein air peuvent explorer les sentiers de randonnée et les zones de camping environnantes. En hiver, les sentiers de ski de fond et les pistes de motoneige sont très prisés.
Transport et Accès : Accéder à Cold Lake est relativement facile grâce aux routes bien entretenues qui relient la ville aux principales voies de transport de la Nouvelle-Écosse. Bien que la ville soit petite, elle est dotée de toutes les commodités nécessaires pour une vie confortable, avec des services essentiels tels que des écoles, des cliniques et des commerces locaux.
Climat : Le climat à Cold Lake est typiquement océanique, avec des hivers froids et neigeux et des étés frais. Les températures peuvent varier considérablement entre les saisons, offrant aux résidents la possibilité de profiter d’une gamme d’activités saisonnières.
En somme, Cold Lake est une ville où la tranquillité et la beauté naturelle se rencontrent, offrant une expérience de vie paisible et authentique en Nouvelle-Écosse. Que vous soyez un amoureux de la nature ou un chercheur de tranquillité, cette petite ville a beaucoup à offrir.
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◀ 8 AOÛT ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à Sa disposition comme des armes au service du bien. Romains 6.13 (BDS)
Servir le bon royaume
Avez-vous remarqué que nous sommes beaucoup plus conciliants avec nos écarts de conduite qu’avec ceux des autres, et que nous avons la fâcheuse tendance à juger hâtivement et durement la paille du voisin sans nous attarder à la poutre dans notre œil ? C'est un fait : nous pointons facilement du doigt notre prochain, alors que nous excusons nos « erreurs ». Nous nous trompons lourdement en pensant de la sorte, car nos péchés attristent le cœur de Dieu. De plus, ils ont des répercussions sur notre âme, sur nos familles, sur notre couple, sur notre entourage, sur notre mission et sur notre relation avec le Seigneur. Il n’y a pas de « péchés sans importance » ni même de « péchés mignons ». Le péché est un poison mortel qui tue à petit feu celui qui s’y adonne, et qui de surcroît cause des dommages collatéraux dont nous sous-évaluons souvent l’impact ! Il est temps de regarder en face les répercussions de notre péché, et le questionnaire ci-dessous peut nous y aider : - Le mal que je pratique en secret ne blesse-t-il vraiment personne ? N’affecte-t-il pas mon âme, mon comportement, mes pensées, mon regard sur moi et sur autrui ? - Si ce que je fais était publiquement connu, y aurait-il des conséquences ? Comment je me sentirais face au regard des autres et notamment à ceux qui me sont chers ? - Est-ce que ce péché m’amène à mentir, à user de tromperie, à me cacher, à manipuler, à mettre en péril ma santé, mes finances, mon intimité, mes rapports avec mes proches, mon travail, mon estime de moi, etc. ? - Les critiques et les insinuations que je fais sur telle ou telle personne sont-elles des paroles de vie ou de mort ? En quoi est-il utile de calomnier quelqu’un ou de répandre des rumeurs sur lui ? Et si je parle dans l’ombre, est-ce par peur, gène ou incapacité de m’adresser directement au principal concerné ? - Lorsque je consomme ce produit illicite ou que je regarde de la pornographie, est-ce que je ne suis pas indirectement en train de participer à l’essor des réseaux dont ils sont constitués et ainsi d’accroître le mal et la perversion dans la société ? Comprenons que le péché n’est en rien anodin, mais qu’il fait de gros dégâts, que c’est une arme efficace entre les mains de Satan qui l’utilise pour nous asservir et pour asservir le monde ! En vertu de quoi, il est temps de rompre avec le mal ! Il est temps d’avancer sur un chemin de sanctification et d’utiliser nos membres comme des « armes » au service du bien pour chasser les ténèbres et faire grandir le Royaume de Dieu ! (cf. Colossiens 3.5). - Lire plus ici :
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Je serai avec toi
Milvia
Fév 24
Hello mon amie, je t'avais promis une suite, la voici.
Ma vie a repris son cours « normal », c’est-à-dire bien remplie et parfois un peu trop remplie comme se plaît à me le répéter ma maman. C’est vrai qu’enfant déjà, je courais un marathon comme un 100 mètres, à fond, quitte à être essoufflée très vite.
J’ai un peu appris à gérer l’effort mais fondamentalement… ça n’a pas beaucoup changé.
Mais qu’est-ce que tu veux, j’aime la vie… et tout ce qu’elle comporte !!!
J’aime les surcharges, les imprévus, l’adrénaline, la visite des petits et grands enfants. J’aime leur joie de vivre intacte, leurs bêtises « bouffeuses » d’énergie. J’aime leurs confidences enfantines, leurs câlins. J’aime les anniversaires, les fêtes, les repas improvisés…
Et mes amies… ohlàlà, comme j’aime être avec vous les amies !
Tout ça et bien plus, me rend vivante. Je n’aime pas les temps morts et les vides dans ma vie. En fait, le stress me rend efficace. Ça semble être mon terrain de sport favori. Même quand je me repose… je fais quelque chose.
Ma maman a peut-être raison : j’aime trop… et le besoin de repos crie parfois très fort.
Alors, parfois, quand je cours trop vite, il m’arrive de ressentir le besoin de retourner à l’hôpital. Parce que finalement, c’était pas si mal, l’hôpital. Je n’avais à m’occuper de rien, pas même de moi. Je n’avais qu’à me laisser faire en sachant que j’étais entre de bonnes mains. Des mains bienveillantes et compétentes. Et si mon cœur décidait de s’emballer pour une raison ou une autre, il n’y avait pas de meilleur endroit pour le faire… j’étais branchée de tous les côtés ! LOL
Même lorsque je voulais prier pour l’un ou l’autre, Dieu me disait : « Non, Milvia, ce temps c’est pour toi ! Prends-le ».
Et finalement, j’ai réalisé que c’était vraiment bon de me laisser faire et de réaliser que je n’avais pas à faire par force ou par puissance mais que Dieu pouvait très bien le faire pour moi. Il s’était branché sur mon cœur et en captait les moindres soupirs, les moindres besoins. Il savait avant même que je le réalise moi-même, vers quoi mon cœur tendait, vers quel besoin de prière mon cœur se dirigeait.
Il a été avec moi dans chaque étape. Il m’a donné la force d’une lionne. Il m’a bénie à travers les gens côtoyés, une chambre avec une des plus belles vues de tout l’hôpital alors qu’il était bondé, et Il a su saisir au vol le souffle de mon cœur pour ma voisine de chambre. Juste un élan de mon cœur, et sans que je ne dise un mot, il l’a soulagée de son problème.
C’est là que j’ai vraiment pris conscience que Dieu est vivant, en moi, dans mon lieu secret, et que de le laisser vivre en moi, à travers moi… là, se trouve le vrai repos.
Alors, tu comprends que de temps en temps, j’aie le désir de retourner à l’hôpital… dans mon cœur, juste pour me laisser chouchouter par Dieu et prendre un peu de repos, sans « je dois » et « il faut que… ». Juste un temps pour me reposer en Lui et recharger les batteries.
« Regardez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cave à provisions ni grenier, mais Dieu les nourrit ! Vous valez beaucoup plus que les oiseaux ! » Luc 12.24
« Je serai avec toi et je te bénirai. » Genèse 26.2
Est-ce que tu es prête toi aussi à te laisser faire, à ne rien gérer, juste être et voir Dieu agir à travers toi ?!?
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La maison aux sortilèges, Emilia Hart
Rentrée littéraire 2023 & Coup de cœur 🖤
« Sorcière. Le mot glissait entre les lèvres tel un serpent, collait sur la langue à la façon du goudron noir et épais. Nous ne nous étions jamais envisagées de la sorte, ma mère et moi. Car ce mot avait été inventé par les hommes, ce mot qui apporte du pouvoir à ceux qui le prononcent plutôt qu’à celles qu’il désigne. Un mot qui construit des potences et des bûchers, qui transforme des femmes bien vivantes en cadavres. »
En 2019, Kate vient de fuir Londres et son petit-ami violent pour s’installer dans un cottage délabré dont elle a hérité. En 1942 alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet, étouffée par les conventions sociales, vit avec un père qui ne songe qu’à la marier et dans le souvenir d’une mère qu’elle n’a jamais connue. En 1619, Altha est accusée de sorcellerie par ses voisins, parce qu’elle a le malheur de vivre seule et de connaître le secret des plantes médicinales…
J’ai ADORÉ ce roman ! Avec La maison aux sortilèges, Emilia Hart s’impose parmi les nouvelles voix du roman historique anglais. D’autant plus qu’il s’agit d’un premier roman, et très convainquant avec ça (même si, j’avoue, j’ai parfois senti une ou deux tournures légèrement bancales). J’ai tout aimé dans cette histoire : les personnages, les thèmes, le style, tout m’a transportée immédiatement. J’ai refermé La maison aux sortilèges avec la même sensation que lorsque j’ai refermé Les Quatre filles du Docteur March, ou lorsque je suis sortie de la salle de ciné après Barbie : en me disant que c’est vraiment bien d’être une femme, et que vive la sororité. Sur plusieurs siècles, on est invités à suivre les destins de trois femmes, trois générations, toutes liées par leur amour de la nature et leur résilience, avec un soupçon de sorcellerie ! Un très très bon roman, hyper passionnant et juste parfait pour l’automne.
Sortie le 28/09/2023
16/09/2023 - 24/09/2023
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