#petit chat masqué <3< /div>
Explore tagged Tumblr posts
Text
- - technically limited. infinity in the mind
- - -
©Clémentine Circaetis
#petit chat masqué <3#il était planqué en train de faire sa sieste <3#un doux rendez-vous qui contient sa petite joie à chaque fois#je ne sais pas s'il peut le ressentir#experimental art#parachuted#abstract#doux rêves
6 notes
·
View notes
Text
“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 14]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13] Le jour 14, Gustave voulut encore sortir dehors. Ce jour-là, tard, sur les coups de midi, midi un quart, Gustave se réveilla entouré d’un vol de hérons stylisés qui migraient vers les brumes sur la soie chiffonnée de son kimono. Un beau soleil oblique filtrait d’entre les rideaux jusqu’au canapé, sa joue grise près de l’accoudoir chauffait, le sang battait douloureusement contre ses tempes, il avait assez soif, la bouche pâteuse, l’haleine effrayante. Il ouvrit un œil d’oiseau pour distinguer l’heure à la façade de la box sous la TV, il ne remua pas d’abord, réfléchissant s’il fallait se réjouir ou au contraire se désoler d’avoir bouffé déjà la moitié de la journée, mais réfléchir le meurtrissait de trop. Il avisa autour de lui l’environnement plus immédiat, la table basse à hauteur de son nez où traînaient de la veille le DVD de Ghostdog, celui de Kagemusha, les restes d’une boîte de makis Picard, un wakizachi planté dans la planche à saucisson (arme que son père avait soi-disant fait venir de chez un maître de l’acier de Kyoto pour un de ses anniversaires, mais dont il avait trouvé par hasard l’équivalent exact chez Pier Import), les cadavres de bouteilles d’Asahi et le Yamazaki 18 ans d’âge qu’il avait torpillés, et il se dit que tout ce Japon d’hier l’avait salement démoralisé. La Saudâji, sans doute, comme disaient les anciens Nippons convertis par les Portugais. Il finit par mobiliser ses forces pour se mettre debout, et se mouvoir sur du coton jusqu’au miroir à pharmacie en quête d’un Doliprane à faire passer dans un fond d’eau. À la réflexion, il coupa le cachet en deux, car le rationnement ne parlait plus de finir. Retour au salon, il écarta d’un gros doigt le rideau pour jeter dehors un de ses tout petits yeux. La lumière l’écorcha. Il aperçut ses verres correcteurs sur la table qu’il enfourcha, renonça à rebrancher son smartphone et l’allumer de crainte des appels en absence, principalement ceux de son père, qui à cet instant précis lui était odieux. Il se dit qu’il n’était pas juste, la gueule de bois le rendait toujours un petit peu amer, il fallait être plus gentil, le pauvre vieux en avait bavé dans son existence, enfant il avait enduré tout de même la guerre mondiale, et perdu plusieurs proches. Au moment de l’épuration surtout. Il se convainquit qu’aujourd’hui il faudrait sortir prendre en l’air, pourquoi pas faire un brin de sport. Il mit à ébouillanter une casserole de café et entreprit d’enluminer à la main son attestation de sortie. Un gros quatre quarts d’heure plus tard il était prêt. Masque de ski sur la bobine toujours, mais cette fois comme le motif coché sur le papier tenait à l’« activité physique individuelle des personnes et aux besoins des animaux de compagnie », il décida de se transporter plus léger en bas de l’immeuble que la fois d’avant pour les courses : il avait enfilé un t-shirt et un short. Il n’avait pas retrouvé de chaussettes en cotonnade blanche élastique, seulement de la laine Burlington. Ça le serrait un peu dans les sandales de plastique pour la mer, mais on ferait avec. « Bonne promenade ! se cria-t-il à lui-même en repoussant la porte palière. De la prudence, surtout ! de la prudence ! » Et il agita sa banane contenant ses papiers en se regardant s’éloigner. Dans la rue, pas un chat, tant mieux parce que maintenant qu’il était en public il ne se sentait pas tellement à son aise avec ses cannes poilues qui frisaient à l’air libre et son ventre gainé par le maillot qui avait dû rétrécir au lavage ou alors c’était le vin. Bref, il commença ses exercices par une petite série de pas chassés – mollo quand même, pas la peine non plus de se faire un claquage, et éviter surtout de dépasser le fameux kilomètre au-delà du pâté de maison. Tout d’un coup, comme il allait partir sur quelques mètres en foulée talons-fesses, il resta en arrêt devant un spectacle qui l’estomaqua. Il releva un peu son masque Decathlon pour mieux voir. Au loin, sur la chaussée qui miroitait comme l’eau, venait au pas une forme floue dans le soleil, une forme de canasson montée par un être mystérieux, en uniforme, casqué et aussi masqué. Un fantôme de la cavalerie nordiste dans un Anthony Mann ou quelque guerrier médiéval échappé de la matière de Bretagne. Il était en arrêt, en extase serait mieux dire, écoutant dans le grand silence viral le pas merveilleusement lointain du cheval. Clic clop, clic clop, clic clop. Était-ce le vieux Verlaine qui lui gémissait au même instant à l’oreille ?
Bon chevalier masqué qui chevauche en silence, Le Malheur a percé mon vieux cœur de sa lance Gustave restait là, ses gestes suspendus, la mâchoire entrouverte, les yeux élargis d’un ravissement sans raison, presque pris de frissons que ne justifiait pas la brise légère qui se levait. Le sang de mon vieux cœur n’a fait qu’un jet vermeil, Puis s’est évaporé sur les fleurs, au soleil. L’ombre éteignit mes yeux, un cri vint à ma bouche Et mon vieux cœur est mort dans un frisson farouche. La grande créature centaurine continuait d’approcher lentement, un crépitement d’ondes radio sourdait à intervalles du bleu kevlar de l’uniforme, plus bas un tonfa noir battait tel une Durandal le flanc mafflu de l’animal, et Verlaine ou une autre voix suave continuait : Alors le chevalier Malheur s’est rapproché, Il a mis pied à terre et sa main m’a touché. Son doigt ganté de fer entra dans ma blessure Tandis qu'il attestait sa loi d’une voix dure. La voix ne croyait pas si bien dire. Le bourrin étant arrivé à son niveau, Gustave entendit que de la selle de la bête on l’abordait : « Papiers, s’il vous plaît. » Il tendit sans barguigner son attestation et son passeport. L’être un peu irréel sur le cheval examina les documents. C’était un homme moustachu, d’une trentaine d’années tout au plus, les épaules larges dans son pare-balles bleu et sa polaire fine, le port altier sous la bombe noire. Les flancs du cheval luisaient au soleil. Gustave aurait voulu se renseigner sur les conditions de recrutement, se promit de se renseigner dès qu’il serait chez lui. « Hum, du sport, hein ? » Gustave dit oui, rentra l’estomac et rezippa sa banane, il aurait voulu prolonger l’échange, s’enquérir, s’intéresser plus, susciter vraiment le dialogue mais déjà l’agent de police et sa monture trottaient plus loin, vers le contrôle d’un nouvel athlète au bout de la rue. (A suivre).
2 notes
·
View notes
Text
Reconstruction saison 4 épisode 1.
Et c’est reparti pour un tour !
31 août 2020
L’an passé j’avais reçu ma convocation pour le 28 septembre ! Ils avaient bien entouré l’année pour que je comprenne qu’il y avait un an d’attente.
Le 21 août alors que nous arrivions à la plage de la Haye (Pays-Bas) où notre fiston a élu domicile (pas à la plage mais à La Haye!) mon téléphone sonne.
Comme en ce moment, même en vacances, le téléphone peut sonner pour le boulot ... je décroche car le Covid dans le monde des loisirs et vacances ça nous a filé tu boulot (annulations !)!
Et là ... c’était le secrétariat de mon chirurgien qui m’annonce qu’il ne sera pas là le 28 septembre... ah! Bon...
Déjà avec le Covid, je craignais un décalage de dernière minute mais plus d’un mois avant, quand même pas!
Bref! Pendant que mon esprit turbinait à une vitesse fulgurante, elle m’annonce : il vous propose le 31 août... ni une ni deux ! Je dis banco!
Rappel ensuite pour me caler les rendez-vous anesthésiste et admission et ... roule ma poule !
Me voilà mardi dernier à l’IGR! Instant de solitude quand l’anesthésiste ne me parle que de lypohilling (le chirurgien prend de la graisse pour le la réinjecter dans le sein) alors sur c’est le muscle mal remis du ventre qui me gène depuis plus d’un an: imaginez l’équivalent d’une crampe au mollet sur le ventre ! Oui... pas cool! C’est ce que j’ai vécu régulièrement.
L’anesthésiste me conseille de me réorienter vers mon chirurgien.
J’arrive à son secrétariat mais... pause déjeuner !
Je file donc faire mon entretien avec l’infirmière... et là, elle commence à m’interroger sur mes vacances.
Je n’ai même pas eu le temps de lui parler Espagne, l’avion... juste la Hollande suffit à me poser la question fatidique « le chirurgien vous a-t-il prescrit un test Covid? »
Donc là je lui explique l’avance d’un mois de mon intervention...
Ni une ni deux... voyant que je n’aurai pas le temps de le faire en ville elle m’annonce qu’elle va me le faire en me demandant si je suis prête psychologiquement ! Devant ma perplexité sur cette question, elle m’explique que, même à l’Igr où on soigne des pathologies plutôt lourdes et un peu plus mortelles (statistiquement parlant), le battage médiatique en a stressé plus d’un !
Mon infirmière m’abonne et revient une sorte de cosmonaute en papier que je n’ai reconnue qu’à la voix.
Test fait... désagréable mais... il y a pire.
Elle m’avise que si le résultat est positif on m’appellera. Sinon c’est l’application de ma règle préférée : pas de nouvelles, bonne nouvelle !
Le lendemain, chez l’esthéticienne pour faire enlever mon vernis semi permanent, je constate que j’ai eu un appel de .... l’IGR!
Stress angoisse... non pas pour le Covid mais du coup un report à une date inconnue, de mon opération !
Mais non c’était juste la secrétaire qui m’annonçait un changement de planning : de quasi dernière opérée, je passais à première de la journée !
Je passe ma journée à bosser comme une dingue: ce changement de programme m’a obligée à faire en 5 jours un boulot pour lequel je m’étais planifié le double!
Et, vers 15h mon téléphone RE sonne ... je reconnais automatiquement un numéro IGR.
Une voix masculine me contacte, me demande si je suis bien madame Launay.... bref ça pue ! Là je me dis, c’est fichu !
Et finalement non! C’était mon chirurgien qui me remerciait d’avoir accepté de décaler ! ..s’il savait comment finalement ça m’arrange ! Et m’indiquait qu’il prendrait le temps de discuter avec moi avant l’intervention ! Et... s’assurait que j’avais bien le test Covid !
Je lui ai alors expliqué la frayeur occasionnée par son appel ! Il s’en ai excusé....
Et me voilà donc aujourd’hui chez mon pote Gustave.
Tout s’est passé comme prévu !
J’ai encore eu le droit à la décente au bloc à pieds en pyjama papier trop petit ! Ridicule ! Je comprends que ce soit moins stressant pour des malade mais descendre avec un truc qui craque de partout, c’est un autre stress! Mais bon ! Le ridicule (se retrouver cul à l’air) ne tue pas!
Quant aux brancardier, c’est double taf ... ils descendent avec nous à pieds puis reviennent chercher nos plumards puisque évidemment on retourne en chambre en lit!
Bref! J’avais déjà écrit la dernière fois que ça devrait être à la demande du patient ! Je persiste !
Opération à l’heure, retour en chambre vers 13h... pas un chat en salle de réveil ! Mais encore une fois, deux pitchounes (les parents sont autorités en salle de réveil) et à chaque fois ça me fend le cœur... une vie à peine amorcée et déjà, la maladie. Quant aux parents, je ne sais pas comment ils peuvent arriver à « gérer » ça...
De retour en chambre vers 13h... j’ai dû avoir un petit coup de barre vers 14h car la nuit a été courte.
Tout à été fait ! Plus qu’à attendre le résultat.
Comme j’ai un drain, je dors à l’hôpital et... je ne sais pas combien de temps j’y reste....tout dépend de ce que récolte mon redon. En moyenne 2 à 3 jours m’a dit l’interne! Vus mes antécédents ...
Bon pas de soucis, je suis en chambre individuelle.
Il y a étrangement peu de monde à lIGR. Je n’ai jamais vu la salle de réveil si vide.
Le ventre me tiraille un peu !
Mais c’est tout à fait supportable, l’infirmière m’a fait lever tard et je n’ai pu me balader qu’après dîner si on peut appeler ça un dîner !masquée ... dans le couloir !
L’infirmière de nuit est plutôt cool... elle m’a viré toutes mes perfusions ! (Celle de jour ne voulait pas et s’entêtait à vouloir me les passer...! )
Donc du coup je n’ai que mon redon à gérer cette nuit !
Voilà ce premier épisode de ce que j’espère être ma dernière saison de la reconstruction.
À très bientôt pour les épisodes suivants.
Et une pensée spéciale à ma Julie, elle sait pourquoi !
0 notes
Text
24 JUIN 2020
Goûter au programme.
Un slogan rapide (5 minutes) : Comment être pédagogique sans brutalité ? On trouvera un slogan destiné à faire comprendre comment porter convenablement un masque aussi clairement que le petit dessin ci-dessous signé DMH (De Mauvais Humour).
Demi masque, demie portion ? Pif qui dépasse, virus y passe. Masqué ou casqué, il faut choisir. Masque ou bavoir ? Faut voir… Ça dépasse, t’as le pif trop long ? Tu t’es vu dans la glace ? Tout à l’air ? Danger !
Fêtons les cousins (10 minutes) : Fête nationale du Québec ! Juste un petit amusement en apéritif : 3 ou 4 lignes avec le plus possible de mots contenant les sonorités du mot « Québec » : [ké] [keb] [bê] [bec] [ec]. Forme libérée de toutes contraintes.
Bécotons-les nickel, ces mecs coquets aux sketches extra. Ces rockers de kermesse ont du caquet, hockeyeurs au banquet, abbés pickpockets, des bêtes en baskets, péquenots nés en socquettes sur leurs raquettes. Pas de kebab aux banquets québécois, mais des cakes au ketchup et des cocktails cul sec en bec, pas de piquette sur banquette en teck, ça donne le hoquet. Dockers au bunker, jockeys sans ticket, teckels ou roquets sur moquette ? Ce serait le bouquet !
Un québécois, c’est quoi ? Un mec né sur raquettes, un cake, quoi. Qu’est-ce qu’il becte ? Ni kebab ni roquette ou blanquette aux banquets, mais ketchup sur bécasse. Bécoteur expert, jamais de hoquet de quéquette sur les parquets : rocker ou docker, il encaisse, cul-sec.
La séparation (15 minutes) : Inspiration Queneau. On partira de la page donnée en photocopie, un extrait du roman Un rude hiver de Raymond Queneau, pour dire comment on éprouve, ou pas, le sentiment d’un arrachement inexorable. Évidemment, on n’est pas obligé de le faire trop triste…
Arrache-toi à ton passé, c’est ce qui te fait souffrir. Arrache-toi à tes souvenirs, de toute façon, ils sont si fragiles… Arrache-toi à l’inutile, tu ne le regretteras pas. Arrache-toi à tes amours avant qu’ils se détachent de toi tout seuls. Arrache-toi la langue et la mémoire pour ne pas radoter sur tes amours, sur l’inutile, sur tes souvenirs, sur ton passé et celui des autres. Colle-toi au présent, fais-le durer, tiens-le bon : tant que tu l’accroches, tu ne tombes pas, tu vis, tu peux te décrocher du superflu. Accroche-toi au plaisir, accroche-toi au désir, accroche-toi bien serré.
J’ai perdu avec tristesse des chiens, des chats, que j’aimais beaucoup. J’ai perdu avec colère ou impatience beaucoup de couteaux, de mouchoirs, quelques parapluies, peut-être une chemise ? J’ai parfois perdu sans trop de chagrin des pièces de monnaie, peut-être même des billets. J’ai perdu des feuilles où j’avais pris des notes importantes, j’ai perdu une paire de lunettes. J’ai perdu des photos de visages auxquels je tenais, plus ou moins, sans doute moins que plus sinon elles me seraient restées. J’ai perdu avec nostalgie des adresses, des souvenirs de noms, de visages, et il m’en revient parfois des bribes, des incertitudes sur tel ou tel détail : en quelle année ? Où ? Pour quelle raison ? Quand je me retourne, il me semble parfois que mes carnets d’adresses sont comme des cimetières, mes anciens agendas des morceaux d’archives pour historiens curieux du siècle suivant, qui auront bien du mal à comprendre le décousu de mes inscriptions. Mais peu m’importe : même moi, je ne me rappelle pas pourquoi j’ai surligné telle ou telle date, écrit un nom ou un prénom. Tout cela s’est arraché de moi, je suppose qu’en en parlant je n’en éprouve nulle douleur. Cette supposition me permet d’affronter le manque, de façon purement abstraite ou intellectuelle. Il me reste des couteaux à perdre, des adresses nouvelles à inscrire, des commerçants me redonneront des pièces en échange de mes gros billets, je n’en serai ni plus riche ni plus pauvre ni plus plein ni moins vide. J’ai perdu des amis, des parents, des voisins, que j’aimais ou que je haïssais. Deux patates arrachées ont-elles l’espoir de se retrouver dans la même casserole ? Ressentent-elles vraiment le sens de leur séparation ? L’une ET l’autre ? Pas plus que celle de leurs épluchures, sans doute, pas forcément heureuses ou malheureuses de se retrouver dans le même compost. En revanche, à chaque fois que l’un ou l’autre de ces souvenirs déchirés, décousus, me frôle l’esprit, une mécanique se reconstruit, involontairement, je recolle des pièces de mon vécu ancien, et j’échoue systématiquement à le reconstruire totalement. C’est là que je ressens la douleur de l’arrachement, c’est là que je me dis qu’il vaudrait mieux être une patate dans un sillon, pousser à côté d’autres tubercules inconscients, et attendre, mais non, même pas attendre, être arrachée, sans souffrance, devenir purée ou frite sans en avoir conscience, se transformer en chair vivante qui pense avec un cerveau qui pense à toute cette misère de la séparation.
0 notes
Text
Eldarya épisode 9
Originellement posté ici le 14 février 2016.
Salut, salut ! C'est l'heure pour moi de donner mon habituel avis :D (Même que je vais pouvoir structurer en mettant des titres dans les bandes bleues, parce que j'ai enfin compris comment on faisait).
Commençons par ça, on sera débarrassés ! J'en ai dépensé un peu moins de 2800... Au début, j'étais tentée de dire que, pour un épisode de cette durée, c'était plutôt correct. Mais en fait, je me rends compte que la longueur est due aux dialogues, très présents (qu'on ne s'y trompe pas : c'est un point positif !), et la dépense de maanas s'est surtout faite dans des aller-retours incroyablement pénibles dans la forêt (j'y reviendrai) et ce sempiternel "Trouve tous les personnages du jeu avant de pouvoir valider ton objectif ! C'est tellement amusant !" Avec aujourd'hui en prime, le devoir de trouver ces 4 ptn de chats. Franchement, c'est en partie pour ça que j'attends toujours quelques jours avant de jouer un épisode sur Eldarya ou AS : j'attends que sorte une solution fiable pour pouvoir avoir une liste exhaustive de tous les personnages à trouver et, avec un peu de chance, une indication sur les lieux où les croiser. Sérieusement, le coup du familier à rendre, il fallait croiser douze personnages. DOUZE. Heureusement, ils n'étaient répartis que dans trois lieux, heureusement que j'avais ma soluce. Sinon, je serais sûrement sortie du bâtiment et aurais perdu dix mille maanas en plus. Et c'est pareil avant qu'on parte pour tuer l'hamadryade : "Trouve quelque chose à faire !" Non, stop, on avait dit que ce genre de trucs, on pouvait largement s'en passer. Arrêtez avec ça, personne ne s'amuse dans ce genre d'objectifs.
(Ben oui, c'est quand même ça le centre du truc, non ? ) Alors, premièrement, ce que j'ai trouvé dommage, c'est la longueur de la première partie de l'épisode. Parce que, pardon, mais les trois "battues" en forêt, c'était quand même bien relou. Devoir faire le même chemin je ne sais combien de fois, c'est répétitif, c'est long, et on a vraiment l'impression de perdre notre temps. Pour le coup, la réaction de la gardienne me paraissait justifiée. L'épisode ne se lance vraiment qu'avec la rencontre d'Yvoni, c'est dommage. Y'aurait largement eu moyen de raccourcir la phase de battue. Heureusement que les retours étaient en partie abrégés. C'était pas beaucoup, mais franchement, c'était toujours ça de pris. Ce qui m'amène à Yvoni \o/ J'ai franchement rien vu venir. Ma première réaction en la voyant a été "OMG elle est trop belle !!!!!" Mais le Destin (non) m'a rappelé qu'Ykhar occupait déjà toute la place dans mon cœur et a fait d'Yvoni une antagoniste à détruire lol J'ai beaucoup aimé ce passage. J'étais déçue qu'en fait elle soit méchante, parce que je voulais qu'on devienne amies x) Mais ça a permis de faire évoluer Eldarya vers un vrai monde medfan comme on les aime, avec des ennemis et tout, on se souvient enfin qu'il se passe des trucs apocalyptiques (on va en reparler brièvement). Et les changements de décor de la forêt, ainsi que d'Yvoni en elle-même, c'était très très bien vu. J'ai eu l'impression de me retrouver dans le jeu Fran Bow, où tous les décors et les personnages prennent une allure horrifique sous l'effet de la Duotine (si vous connaissez pas, prenez-le comme un compliment, ce jeu vidéo a récemment pris sa place dans le top 3 de mes jeux favoris lol). C'était génial à jouer ! "Dark" Yvoni était magnifique... Torturée à souhait, un très beau design ! Bon, par rapport à cette histoire d'apocalypse approchant, les joueurs/euses vous ont souvent reproché (surtout dans le dernier épisode, je crois) l'apparente désinvolture des personnages, cette impression qu'ils ne se soucient même pas du danger qui pèse sur Eldarya, comme si en fait on était tombé dans un monde où ça va plutôt pas mal et tout le monde glandouille dans son coin. Je vois que vous avez décidé d'y remédier, m'enfin y'aurait moyen de faire plus subtile que :
Parce que la superbe défense d'Eel en poils de scénarium (oui référence au bazar du grenier kestuvafer) pour dire coucou on a réparé une bourde... Mouais. Et aussi, je vois que l'état d'urgence a touché Eel lol Sinon, je suis contente de voir revenir les cristaux ! Enfin, le centre du problème revient ! J'espère qu'on en apprendra bientôt plus. En ce qui concerne Mery, ben euh... Vu que je m'en fiche un peu de sa tronche, j'ai pas grand-chose à dire, à part que toute cette histoire est un peu retombée comme un soufflé : on s'était arrêté là-dessus en fin d'épisode 8 avec un beau cliffhanger, et en fait c'est résolu dix minutes après le début d'épisode ? Dommage. Ensuite, le fait qu'Yvoni était responsable des "enlèvements" d'enfants (mais aussi d'adultes, depuis plus longtemps, mais visiblement c'était pas utile de s'en soucier... Et aussi, c'est un peu crade de se dire qu'on retrouvera jamais toutes ces personnes. "Enlèvement", ça laisse un peu d'espoir, là va falloir dire aux familles que leurs proches se sont fait bouffer Oo'), j'ai trouvé ça un peu décevant sur le coup, je pensais que c'était une enquête qui allait nous prendre plus de temps que ça... Mais bon, ça pouvait pas être non plus le dénouement de l'affaire, ou bien le jeu se terminerait bien vite x) C'était peut-être un peu court, ou peut-être pas, j'arrive pas à me faire un avis. Enfin, ça a fait avancer l'histoire principale, et puis il reste plein de mystères, comme par exemple celui des enlèvements d'enfants Kappa ! Et le mystérieux Homme Masqué ♥ Et aussi, j'ai bien aimé incarner Miiko un court instant pour découvrir qu'en fait c'était Jamon qui avait intentionnellement laissé les portes du QG ouvertes x) Je m'étais dit que c'était quand même un peu gros que des gardes oublient de les fermer, surtout alors qu'on s'était souvenu en début d'épisode qu'il fallait quelqu'un pour défendre la cité lol Par contre, la réaction de la gardienne quand il faut se débarrasser d'Yvoni... Je rejoins d'autres joueuses, elle a pas vraiment réfléchi à la situation. Si j'entends bien qu'on rechigne à tuer un autre être humain (ou en tout cas humanoïde ici), là c'était "tuer ou être tuée". On lui a bien dit qu'il n'y avait plus rien à faire, ils connaissent quand même mieux les mécanismes de ce monde qu'elle... C'est pas les bisounours, ici. Ah, vous savez ce qu'on dit sur les persos loyal-bon : "loyal-bon, loyal-c**". Enfin bon, j'espère que ça va lui faire prendre conscience qu'en cas de danger, bah faut se défendre, hein.
(Oui, ça pourrait être compris dans ma partie sur l'histoire, mais là je pourrai parler des dialogues en eux-mêmes, ainsi que des petits trucs qui n'ont pas d'incidence directe sur l'intrigue.) Pour commencer, je trouve la lecture fluide et agréable à lire. De gros efforts ont été faits sur la grammaire, comme je l'avais déjà remarqué dans les épisodes récents, mais il reste des couacs : j'ai vu un "soit gentil" vers le début, "elle a prit", "y a mit" et "quand j'eus ôter", vers le passage où on va seule vers Yvoni, un "j'ai dis" un peu après, et j'ai vu passer un "j'aimerai" qui aurait dû être au conditionnel. J'ai adoré parler avec Ykhar de sa famille au début. Merci d'avoir rappelé que les discours à la manif pour tous sur "y fo un papa et une maman sinon lenfen é maleureu" c'est des c*nneries. Il n'y a pas qu'un seul modèle de famille. Vous me faites encore plus aimer Ykhar ♥ (D'ailleurs j'aurais bien aimé accepter son invitation à aller boire un verre ! XD) Je... Je n'ai rien lu de drôle dans les dialogues d'Ezarel. Pourtant, j'ai un bon Lov' avec lui, c'était même le plus haut des trois mecs pendant une bonne partie de l'épisode. Je trouve ses réflexions puériles. Il est lourdingue ; pas dans le sens Nevra, mais dans le sens "je fais des blagues qui ne font rire que moi". 'Fin je sais pas. Déjà qu'il a perdu toute crédibilité humoristique à mes yeux avec le coup de la moustache... J'ai ri et fait les yeux ronds quand la gardienne (je crois que c'est elle ?) a fait "Damn !" wtf XD Et haha, c'était complètement évident que Karuto avait aimé notre plat. On le sait dès qu'il nous crie que c'était immonde. Mais ça fait du bien de le voir écrit. Quelle fierté mal placée ! Par contre, reparlons vite fait de cette chasse au maître de Amaya (c'est bien son nom ?). Outre l'inutile corvée de faire le tour de toute la population d'Eel pour retrouver le proprio, c'est quoi la réaction d'Eweleïn ?! "Hihihi je te dirai pas c drôle de te voir chercher !!!" OMG mais au secours, des adultes matures et responsables ne réagissent pas comme ça, c'est le comportement d'un gamin de primaire, ça ! Je déteste ce genre de réaction (surtout que je me suis récemment engueulée avec une amie qui a ce genre de comportement ultra-puéril), surtout que je ne m'attendais pas à ça de la part d'un tel personnage. On dirait plus le domaine d'Ezarel. En parlant de ça, c'est mignon le délire de vouloir casser les clichés, mais faudrait voir à rester crédible. Valkyon, cet être calme et réfléchi, qui serait le maître à penser d'Ezarel en matière d'humour ? Leiftan, cette tête pensante très posée et chaleureuse, qui serait en réalité une vraie peste ? De ce qu'on a vu de ces personnages, ça n'a juste aucun sens, aucune crédibilité. Ce serait comme si Lysandre d'AS parlait de trouver à Sucrette une "remplaçante"... *Je troll, rangez vos fourches et vos torches* Moi je veux bien, hein, que les personnages ne soient pas entièrement ce qu'ils semblent être, m'enfin faut rester un peu logique, et surtout pas faire ça avec la moitié des persos. Sinon, le procédé finit par perdre de son charme. Par exemple, pour Jamon, c'est du déjà-vu, mais ça va. Je crois qu'il est facilement l'un de mes personnages préférés, il est tellement attachant !!! Je voudrais tellement lui faire un câlin, j'espère qu'un jour, on aura une illustration qui ira dans ce sens ! :D Je repense à Cameria, j'avais pas pensé au bonzaï mais pourquoi pas. Je pensais plus qu'elle se baladerait avec une branche de son arbre, un truc comme ça, un peu comme les vampires Tzimisces dans le JDR Vampire: The Dark Ages/Masquerade. Le bonzaï, ça fait quand même vachement perdre l'histoire en charisme x) Je serais déçue si c'était effectivement ça la réponse à cette question... J'ai pas trop compris pourquoi Ezarel s'est vexé quand la gardienne lui a dit qu'il devait être proche de la nature. Personne n'a parlé de communiquer avec les arbres ou de "s'habiller avec des fleurs"... En plus, c'est le chef de la garde Absynthe : niveau proximité avec la nature, ça se pose là, quand même... Et puis, oui, les elfes sont quasiment toujours des êtres proches de la nature, quel que soit l'univers (bon, pas toutes les races d'elfes, m'enfin y'en a toujours au moins une), je vois pas trop le délire... Aussi, par rapport à la réplique de la gardienne sur le fait qu'elle "ne cautionne pas de tuer un être vivant" et sur ce que j'ai pu lire ici en réponse à ça : non, le fait qu'elle n'ait pas envie de tuer des gens n'a rien à voir avec son régime alimentaire. On peut très bien être "pacifique" et manger de la viande. Il y a une grosse différence entre tuer un lapin pour le manger et tuer un membre de son espèce (ou qui y ressemble très fortement), c'est un fait, c'est normal. Donc, même si sa réaction était naïve et un peu bête, ça n'est nullement incompatible avec le fait d'avoir mangé du saucisson... (Et puis tu es débile, gardienne : tu as déjà tué des dizaines de lézards rouges en les donnant à manger à ton Seryphon, et un bon paquet de poissons-libellules pour ton Poulpatata...)
Le QTE ! C'est une bonne idée. Ça permet de couper. Je regrette juste que le truc pour relier les points ait été si peu expliqué. Je n'ai pas compris ce qu'il fallait faire, je croyais qu'il fallait cliquer une fois sur chaque point, j'ai dû regarder une vidéo pour comprendre qu'il fallait maintenir le curseur. D'habitude, j'ai peur des QTE, j'ai toujours peur de les louper, mais ça va, ils sont faciles, ici ^^ J'ai pu choisir l'épée en arme, parce que je prends souvent des arcs dans les jeux de rôles, là je voulais une épée ; c'est classe, les épées (ouais moi aussi je pète la figure aux clichés \o/ Pis en plus, j'avais déjà vu plein de gardiennes avec l'arc, j'ai voulu me démarquer lol en plus je le trouve trop simple). Elle m'inquiète un peu, par contre : vu qu'elle est transparente, on dirait qu'elle est en verre. Mais je suis sûre que quand on aura up notre level et mis des points dans les compét... Euh, quand on aura avancé dans l'histoire, on pourra débloquer des armes plus efficaces, donc plus badass dans le look ! Je suis contente car, grâce à cet épisode, j'ai appris l'existence des bugbears et des hamadryades. Merci ! J'ai bien aimé le bugbear, moi il me faisait penser à Beorn dans Bilbo le Hobbit. J'ai beaucoup aimé les décors, comme tout le monde. La forêt "normale" devenait lassante à force d'y errer comme une âme en peine, mais j'ai adoré les décors en mode Yvoni. En plus, ils étaient roses, et moi j'adore le rose. En ce qui concerne ce qu'on débloque avec le niveau 11... Les deux lieux d'explo, quand j'ai vu la durée qu'ils prenaient, j'ai un peu halluciné. 50 minutes ?! C'est super long !! En plus pour seulement 20 PE, et en plus c'est pas logique, quand on voit que les lieux de l'Île de Jade (qui est censée être de l'autre côté de la mer O_o'') prennent deux fois moins de temps... Les fonds qui sont jolis, mais comme Maylhine, je m'interroge sur l'augmentation des prix... Quant au Panalulu... J'ai su dès que je l'ai vu qu'il serait le "nouveau familier disponible en boutique". On a eu le même coup avec le Musarose de Valkyon. Mais je ne m'attendais pas à un tel prix. 450 PO ?? C'est n'importe quoi. Je veux bien que ça soit un légendaire, mais 450 PO, franchement. Le prochain, qui sera peut-être l'espèce de chauve-souris de Chrome, il sera à quoi ? 500 PO ?? Je vais attendre la prochaine opération du genre du Black Friday, m'en voulez pas, hein.
("Ah, enfin, elle va la fermer, la râleuse !") Il reste des points négatifs. Il y en aura toujours. Oui, je m'attarde beaucoup dessus, mais c'est parce que j'aimerais les voir disparaître pour de bon (surtout que certains traînent depuis trop longtemps), pour pouvoir profiter à fond des points positifs. Car j'ai vraiment aimé cet épisode. Même si le début était trop long. Même si j'en ai marre de dépenser des maanas dans le vent. L'histoire me plaît, elle commence à aller quelque part, le design est à tomber (j'ai pas parlé de l'illu, mais je la trouve très chouette. Et ça ne me gêne aucunement qu'on ne voie pas la gardienne dessus, ce n'était pas elle le centre de l'épisode : c'était Yvoni et le côté "abîmé" d'Eldarya, qu'elle représentait parfaitement, pour moi le sujet était très bien choisi), j'adore collectionner les familiers, j'aime l'univers. Bref, j'ai hâte d'avoir la suite et de voir le jeu s'améliorer de plus en plus !
#mes avis#j'étais si jeune et pleine d'espoir#c'en est presque attendrissant#eldarya épisode 9#eldarya#eldarya the origins
1 note
·
View note
Photo
28 – LUNDI 16 MARS 2020 Vendredi 13 mars, comblés par toutes les merveilles découvertes au Bélize, nous décidons de faire les formalités de sortie. Nous y serons restés deux mois. Arrivés à Placencia le 20 janvier, une première autorisation de séjour de 30 jours avait été renouvelée à Belize City le 21 février, valable jusqu'au 19 mars. Il nous reste un peu de temps, environ une semaine, pour découvrir les îles du Honduras : Utila, Ruatan et Guanara. Nous jetons notre dévolu sur Utila, la plus proche du Guatemala. Nous nous réservons un peu de temps pour « hiverner » le bateau et visiter l'intérieur du Guatemala. Après une traversée rapide de 31 heures pour parcourir 150 milles nautiques (soit 300 km), au près sur une mer bien chahutée, nous arrivons dans la grande baie d'Utila dans la nuit de samedi 14 à dimanche 15 mars. Nous jetons l'ancre et sommes immédiatement saisis par les bras de Morphée ! Le dimanche passe. Le lundi 16, nous nous apprêtons à accomplir les formalités d'entrée au Honduras lorsque nous recevons sur notre téléphone satellite des nouvelles alarmantes sur la situation en France. Un profond sentiment de malaise s'empare de nous et nous décidons subitement, avant même d'avoir débarqué, de gagner au plus vite le Guatemala au cas où les frontières devraient fermer, plutôt que d'être bloqués sur une petite île inconnue du Honduras. Nous repartons pour 110 nouveaux milles nautiques que nous effectuons en 26 heures. Très belle traversée au portant, cette fois, bateau à plat, nous surfons sur les vagues et atteignons des pointes à 8,8 nœuds ! Arrivés à Livingston/Guatemala, à l'entrée du canyon qui mène au Rio Dulce, le mardi 17 mars à 14 h, il n'y a pas un voilier en vue. Etrange. Une vedette de l'armée vient se placer au milieu de la baie. Nous n'y prenons pas garde. Nous jetons l'ancre, gonflons notre petite annexe, la mettons à l'eau et nous apprêtons à descendre dedans lorsqu'une barque nous aborde. Ce sont les autorités portuaires. Les hommes à bord apparaissent tous masqués, nous interdisent de débarquer et nous ordonnent de repartir immédiatement. Nous avons beau insister et inventer tous les motifs possibles et imaginables : obligation d'aller à la marina pour réviser le moteur, météo à consulter, approvisionnement à refaire, plein d'eau, que sais-je, ils restent inflexibles, nous précisent que la frontière a fermé la veille au soir à 20 h et que nous devons repartir immédiatement. Mais pour aller où ? Complètement désemparés, nous leur demandons de communiquer avec l'agent qui effectue les formalités, avec la responsable de la marina où nous laissons le bateau à sec, tous sont unanimes pour nous dire que la situation est grave. Le capitaine du port nous précise également que les frontières du Honduras et du Bélize ont aussi fermé le 16 mars. Il nous suggère de retourner au Bélize, notre dernier lieu de séjour. Mais comment être à nouveau acceptés au Bélize alors que les frontières sont fermées et que nous avons accompli les formalités de sortie ? Mais il est vrai que nous y avons déjà passé deux mois et que le dernier visa obtenu est celui du Bélize. Ce détail, d'une importance capitale va nous permettre d'échafauder tout notre argumentaire par la suite. Nous capitulons, mais négocions en revanche un délai de 12 h qui nous est accordé : il est tard. Impossible de naviguer de nuit. Nous pouvons passer la nuit devant Livingston et gagner le premier poste frontière au Sud du Bélize, Punta Gorda, le lendemain matin18 mars. Nous espérons pouvoir accomplir les formalités d'extension de séjour, notre permis de séjour vient à échéance le 19 mars. Mais nous n'avons aucune certitude d'être à nouveau acceptés au Bélize et personne ne peut nous le confirmer. Une nuit agitée nous attend, la baie de Livingston n'est absolument pas protégée ! Devant notre désarroi, les aides du capitaine du port se proposent de nous approvisionner en nourriture et en eau. Quelques instants plus tard, ils reviennent nous aborder avec nos petites courses ! Ils ont vraiment été d'une extrême gentillesse bien qu'inflexibles ! Mercredi 18 mars : nous levons l'ancre dès les premières lueurs du jour et arrivons à Punta Gorda vers 11 h. Nous mouillons encore une fois dans une baie grande ouverte où le vent s'engoufre et lève une mer démontée et boueuse. Nous regonflons l'annexe. Nous sommes à peine installés dedans que la première vague nous inonde de la tête aux pieds, tout y passe : vêtements, sous-vêtements... Le temps de tirer l'annexe au sec et de nous rendre aux bureaux des autorités, nous séchons en route ! Le pays semble endormi, des bus vides passent, 3 enfants jouent dans une cour d'école. Pas un chat dans les bureaux. Aucune activité sur l'eau, les pontons qui sont normalement assaillis de vedettes rapides assurant les liaisons avec le Honduras ou le Guatemala sont déserts. A l'entrée des bureaux, un grand échalat efflanqué sur une chaise nous fait signe de passer. C'est déjà une bonne chose. Mais notre satisfaction va être de courte durée. Nous avons à peine le temps d'expliquer notre situation au responsable de l'immigration qu'il nous envoie brutalement dehors où nous sommes relégués sur un ponton où l'on nous dit d'attendre. Pendant ce temps, nous apercevons Romarin qui fait des bonds furieux sur l'eau. L'employé échange avec ses supérieurs par mail et téléphone. Le temps passe et la situation ne se décante pas. Nous avons toujours les mêmes impératifs, naviguer de jour, le temps de trouver un abri sûr pour la nuit. 2 heures plus tard, on nous fait signe de venir. Le responsable de l'immigration nous donne masques et gants et à bonne distance nous dit de nous rendre à San Pedro, nord Bélize, là où nous avions effectué les formalités de sortie. Nous sommes interloqués, il y en a pour une bonne semaine de navigation ! Impossible de discuter davantage. Nous avons ordre de regagner le bateau directement sans le moindre détour. Une fois sur le bateau, l'annexe soigneusement dégonflée, roulée et ficelée sur le plateau arrière, un individu s'agite sur le ponton et nous fait signe de revenir à terre pour le service des douanes. Impossible, il est trop tard ! Notre sécurité est notre priorité. Nos dernières chances d'extension de séjour s'envolent. Après trois jours de navigation entrecoupés de deux escales dans des petites cayes sauvages avec des baies très bien abritées, nous arrivons le vendredi 20 au soir à Placencia, sud Bélize, là où nous avions accompli les formalités d'entrée deux mois auparavant. Nous sommes rassurés de voir une vingtaine de bateaux au mouillage. Nous n'avions plus vu aucun voilier depuis que nous avions quitté le Bélize 7 jours auparavant. Un navigateur sur un voilier proche de nous, dont nous avions fait la connaissance à la marina de Sapodilla, nous crie de son voilier qu'il y a des informations pour les navigateurs sur le canal 68 ou 69 de la VHF tous les matins à 8h30. Samedi 22 mars, pour la première fois, nous écoutons la VHF, en anglais, et je comprends que les autorités se plient en 4 pour faciliter nos démarches et que nous pouvons nous y rendre immédiatement pour faire le « check-in » et ainsi obtenir une nouvelle autorisation de séjour au Bélize. Convaincus que notre situation va se régulariser, nous prenons le water taxi, puis le taxi pour nous rendre au bureau de l'immigration. Le water taxi nous informe que le bureau est fermé le samedi. Forte de mes informations, je lui explique qu'il y a des dispositions particulières en ce moment pour les navigateurs. Et nous continuons vaillamment notre chemin. A son tour, le chauffeur du taxi nous dit que les bureaux sont fermés le samedi. Je répète, toujours avec la même conviction, que des dispositions particulières sont mises en place pour les navigateurs. Le chauffeur de taxi appelle l'employé de l'immigration qui lui confirme que le bureau est fermé. Mais devant notre insistance, l'employé finit par arriver en civil. Je lui explique notre situation qui le laisse perplexe. Il disparaît dans son bureau, nous devons rester dehors, et reprennent d'interminables pourparlers avec ses supérieurs. Au bout de 2 heures, il revient vers nous et nous dit d'attendre le chef des services sanitaires. Celui-ci est actuellement en service sur un cargo, il viendra nous voir dès qu'il a fini. Et il disparaît. Entre-temps, nous avions congédié le taxi tout en ayant récupéré sa carte de visite. Deux nouvelles heures s'écoulent que nous occupons à jouer au « pendu » ! Puis un individu à vélo muni d'une plaque « agent de sécurité » nous aborde de loin et nous demande : « mais que faites-vous là ! Tout est fermé le samedi ! on nous a dit d'attendre le chef des services sanitaires ! Mais il est déjà rentré chez lui ! Alors il nous a oublié ! Pouvez-vous rappeler notre taxi ? Ce qu'il fait, il appelle aussi le chef du service sanitaire. Quelques minutes plus tard, le taxi arrive. Nous nous installons dedans lorsqu'une autre voiture s'arrête brusquement. En sort un individu masqué qui se met à hurler sur un ton qui ne permet aucune fantaisie : sortez immédiatement du taxi et ne bougez plus ! Hors de question que je reste debout en plein soleil, je vais me mettre à l'ombre ainsi que Dominique. Ne faites plus un seul pas ! Je continue mon chemin pour aller m'asseoir à l'ombre, là où nous étions depuis 4 heures. La conversation s'envenime. Je me fâche : Je vous interdit de nous traiter comme des chiens, c'est inacceptable ! Là-dessus, il téléphone à la police pour qu'elle nous escorte au bateau où nous serons contraints de rejoindre les eaux internationales. Aïe, aïe, aïe, nous voilà dans de beaux draps, chuchotai-je à Dominique à qui le sens de tous ces échanges en anglais, hormi le ton, échappaient en grande partie. La police arrive effectivement en voiture (ce n'était pas que des menaces), deux jeunes agents en sortent. L'un reste à distance, tandis que l'autre s'approche de nous, toujours à distance respectable, et s'adresse à nous avec la plus grande douceur : Ne vous inquiétez pas, Madame, nous sommes là pour vous aider. Expliquez-moi votre situation. Toute tendue et tremblante, le cœur battant la chamade, je lui explique calmement et dans un même élan : que nous avons fait les formalités de sortie du Bélize à San Pedro le vendredi 13, que nous sommes allés à Utila/Honduras où nous n'avons pas débarqué, que compte tenu des nouvelles alarmantes que nous avons reçues de France par le biais de notre téléphone satellite Iridium Go ! Il nous avait paru plus sage de regagner le Guatemala au plus vite, parce que c'était là que nous laissions le bateau en sécurité pendant la saison des ouragans, avant que la frontière ne soit fermée Qu'arrivés à Livingston/Guatemala le 17, nous avons été abordés par les autorités portuaires qui nous ont dit que nous ne pouvions plus rentrer au Guatemala, la frontière avait fermé la veille, le 16. Qu'ils nous recommandaient de retourner au Bélize à Punta Gorda, premier endroit pour effectuer les formalités. Que les autorités de Punta Gorda nous avaient renvoyées à San Pedro, au Nord Bélize. Qu'entre-temps, nous avions fait escale à Placencia, là où nous avions fait les formalités d'entrée au Bélize deux mois auparavant Qu'un service d'entre-aide aux navigateurs s'était mis en place sur la VHF Que la personne de ce service nous avait recommandé d'aller faire le « check-in » aujourd'hui même Je connaissais notre scénario par cœur. Pendant tout ce temps, le chauffeur de taxi, attendait et téléphonait à droite, à gauche. L'agent, qui se faisait notre intermédiaire a intimé au chef du service sanitaire de se calmer sur le champ, de nous parler gentiment, avec courtoisie et respect. Que notre situation était déjà assez difficile à vivre, que nous étions des personnes âgées (ça, ça nous a moins fait plaisir !) que nous pourrions être son papa et sa maman et il lui a résumé notre situation. Et là, renversement de situation total. Il redevient professionnel, doux comme un ageau et sur un ton tout-à-fait bienveillant, il nous pose toute une série de question conformément à son protocole. Entre-temps, l'agent de l'immigration est revenu (appélé par le chauffeur de taxi). Le chef du service sanitaire a alors décrété : que nous avions déjà passé deux mois au Bélize que le dernier sol foulé était le Bélize que nous ne pouvions pas être contaminés. Il a alors défendu notre cause auprès de l'agent de l'immigration et lui a recommandé de nous délivrer, sans crainte, le visa d'entrée au Bélize. Nous étions dans nos petits souliers et buvions du petit lait. Nous revenions de loin ! Sauf que, Sauf que (comme dirait Françoise !) : comme c'était samedi, il a été conclu : que rien ne se ferait aujourd'hui que nous devions repasser lundi 24 que nous aurions une autorisation temporaire de 15 jours que nous serions confinés à bord avec interdiction de naviguer Soulagés de ces dispositions, nous avons repris le taxi qui nous a expliqué en cours de route, que l'agent de l'immigration et l'agent de police étaient ses copains ou faisait partie de sa famille et qu'il était intervenu auprès d'eux pour nous tirer d'une situation qui s'envenimait. Ce soir là, nous avons bien dormi ! Arrive le lundi, nous reprenons le water taxi, le taxi. Arrivons au bureau de l'immigration, retrouvons l'agent de samedi dans son uniforme, cette fois, et en un clin d'oeil, nous avions nos visas. Allez à la douane et aux autorités du port, ils sont prévenus. Nous arrivons dans des bureaux déserts. On nous remet immédiatement tous les documents officiels. Fini la quarantaine. Notre situation est complètement régularisée, nous pouvons naviguer librement, nous pouvons aller à terre et revivre presque normalement. Sauf que, sauf que : J'avais mal compris et interprété tout le chapitre concernant la VHF. J'avais compris qu'il s'agissait d'une autorité officielle qui facilitait les démarches des navigateurs. Il n'en était rien. C'est simplement des navigateurs qui par solidarité transmettaient les informations officielles aux autres voiliers. Quant au « check-in », il ne s'agissait pas du tout d'aller faire les formalités le jour même, mais simplement de se présenter auprès des autres navigateurs par le biais de la VHF ! Comme quoi, avec un peu de conviction on soulève des montagnes ! D'autres navigateurs ont fait la même interprétation que moi et se sont présentés à l'immigration d'autres jours. Et il a été fait remarquer que l'expression « check-in » évoquée à la VHF était très équivoque ! Le petit village de Placencia, vidé de ses touristes, a retrouvé son calme. Le Bélize, qui avait maintenu ouverte sa frontière avec le Mexique pour permettre aux ressortissants guatémaltèques au Mexique de regagner leur pays via le Bélize, est désormais fermée . Les commerces de premières nécessités sont maintenus ouverts et bien approvisionnés. Les restaurants ont fermé. La police patrouille régulièrement pour surveiller le respect des dispositions préventives pour éviter la contamination. Pour l'instant, deux cas contrôlés au Bélize. Il fait beau, nous avons retrouvé quelques copains et nous allons pouvoir renaviguer après cet intermède éprouvant. La situation des autres navigateurs n'est pas toujours très simple : certains qui navigaient à Cuba, ont comme nous quitté Cuba avant le 16 mars, ont fait escale aux îles Caïmans situées sur la route du Guatémala. Là, ils s'y sont retrouvés piégés lors de la fermeture des frontières et mis en quarantaine. D'autres, français, se sont présentés à Livingston/Guatemala avant le 16. Ils avaient débarqués à Livingston pour faire les formalités d'entrée qu'ils n'ont pas obtenus parce qu'ils étaient européens. Ils sont obligés de rester au mouillage à Livingston dans ses eaux boueuses et tumultueuses, non abritées. Ils ont manqué de gaz, de vivre. D'autres navigateurs sont venus à leur aide pour les approvisionner. D'autres encore, qui navigaient du Guatémala aux Antilles, ont fait escale à Porto Rico pour s'abriter en prévision d'un coup de vent et n'ont pas eu l'autorisation d'entrer. D'autres navigaient dans les eaux internationales et n'ont pu entrer dans aucun pays et se retrouvent en situation clandestine. Heureusement, là encore, la solidarité entre navigateurs fait son office. Conscient de cette situation délicate, les gouvernements mettent tout en œuvre pour trouver une solution d'attente où les règles d'accueil des navigateurs soit à nouveau prises en considération. Mais cela prend du temps. En conclusion, nous nous en sommes pas si mal tirés et avons eu beaucoup de chance.Notre bonne étoile a bien veillé sur nous ! Les dispositions prises au Bélizese renforcent de jour en jour. Couvre-feu au Guatémala de 16h à 4h. Nous surveillons la situation en France et dans le monde. Et comme dirait une amie : vous êtes au bon endroit, au bon moment. Une autre nous a précisé : de toute façon, sur un bateau, le confinement, cela ne devrait pas vous faire peur ! J'en profite encore pour remercier tous nos ami(e)s et famille qui se sont inquiétés de notre sort. Soyez désormais rassurés pour nous, ici, la vie continue d'être belle ! Nous sommes bien plus inquiets pour vous qui êtes en France !
0 notes
Text
Les 20 plus beaux carnavals du Monde
Parades, costumes, lumières et paillettes… la saison des carnavals approche à grands pas !
Considérés comme un rite de passage des ténèbres à la lumière, de l’hiver à l’été ainsi qu’une célébration de la fertilité, les carnavals sont inscrits dans le folklore depuis des siècles. Et c’est justement le moment de réserver.
Pour vous y retrouver et savoir lequel choisir, voici notre top 20 des plus beaux carnavals du monde.
Les plus beaux carnavals du monde
20. Carnaval ANTROXU, Gijon, Espagne
Le carnaval de Gijon ou traditionnellement appelé Antroxu, se déroule chaque année pendant quelques jours au mois de février. Sur place, vous pouvez apprécier le défilé des enfants déguisés, le concours de fanfares, la parade des carrosses, l’enterrement de la Sardine, etc…
19. Carnaval de Sitges, Espagne
Rendez-vous en Catalogne dans la petite ville de Sitges pour l’un des carnavals les plus anciens d’Espagne. Une renommée mondiale qui attire chaque année de nombreuses personnes. On retrouve sur place des couleurs, de la fantaisie, des plumes et des paillettes. Une place forte pour les communautés gays et lesbiennes qui se retrouvent pendant une semaine pour faire la fête.
18. Carnaval D’Oruro, Bolivie
Un autre carnaval classé au patrimoine immatériel de l’Unesco se trouve en Bolivie. Le carnaval d’Oruro est l’événement le plus important de l’année dans le pays. Des manifestations qui allient couleurs, danses, défilés, ballons d’eau et bataille de mousse. 200.000 spectateurs assistent chaque année au défilé du carnaval sur les 4 kilomètres qui composent le parcours.
17. Carnaval de Viareggio, Italie
En Italie, vous avez le carnaval de Venise et celui de Viareggio. La ville de Toscane accueille chaque année des centaines de milliers de personnes pour admirer le défilé des chars et personnages géants en carton pâte. Une atmosphère joyeuse pour un moment de féerie pour petits et grands.
16. Carnaval de Cadix, Espagne
Le carnaval de Cadix en Andalousie est un lieu idéal pour s’amuser entre amis ou en familles. Une bonne humeur générale s’empare de la ville. Les défilés de personnes déguisées se succèdent et les musiques retentissent dans les rues. Tout le monde joue le jeu, une communion entre les participants, les touristes et les habitants. Un mélange qui file la pêche pour profiter comme il se doit de la vie dans toute sa simplicité.
15. Carnaval de Brême, Allemagne
C’est l’un des plus grands carnavals allemands, célèbre pour ses orchestres de samba venus de toute l’Allemagne. La fête se déroule notamment au cœur du vieux Brême, sur la vaste place du Marché qui s’entoure des monuments les plus anciens de la ville. On fait la fête au pied de la gigantesque statue de Roland, surmontée d’un baldaquin gothique (près de 10 m de haut), érigée en 1404 devant l’hôtel de ville, et qui symbolise la liberté de la Hanse et le droit de marché ; et aujourd’hui celui de la fête !
14. carnaval de Baranquilla, Colombie
Inscrit au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco en 2008, le carnaval de Barranquilla, l’un des plus beaux du monde, est d’une incroyable richesse musicale et artistique : il fonde en un même creuset toutes les danses et les expressions musicales issues des différentes cultures colombiennes. Il reflète l’identité de Baranquilla, lieu de convergence des peuples et cultures amérindiens, européens et africains. Ce carnaval mélange les danses (comme le mico y micas originaire des Amériques, le congo africain et le paloteo d’origine espagnole), les genres musicaux (surtout la cumbia et des variantes comme la puya et le porro) et les instruments populaires (tambora et tambours alegre, maracas, claves, etc.). Les ensembles de tambours et des groupes d’instruments à vent assurent la bande-son de l’événement. Chars, costumes, coiffes et masques d’animaux incarnent la quintessence de l’artisanat de Baranquilla. Des groupes de danseurs masqués, d’acteurs, de chanteurs et d’instrumentistes ravissent les foules de leurs démonstrations théâtrales et musicales inspirées d’événements historiques et de l’actualité qu’ils raillent à souhait.
13. Carnaval de Dunkerque (France, jusqu’au 29 avril)
Les habitants de Dunkerque sont célèbres pour leur bonne humeur inoxydable : pour preuve, le lancement officiel du carnaval début février avec le bal du Chat noir attire facilement 10 000 personnes. Il remonte au 18e s. Avant de partir pour de longs mois de pêche à la morue vers les mers glacées d’Islande, les visscherbende (« bandes de pêcheurs », en flamand) s’offraient une fête de tous les diables aux frais des armateurs. Venaient ensuite les adieux pathétiques, puis le départ des hommes. C’est aujourd’hui l’un des carnavals les plus populaires du Nord, cinq semaines de folie collective. Il bat son plein chaque week-end jusqu’en avril. N’hésitez pas à vous mêler aux bandes de « carnavaleux », vêtus d’un accoutrement loufoque qui sillonnent la ville.
12. Carnaval de Santa Cruz de Tenerife, Canaries
Sur la plus grande île de l’archipel des Canaries, Tenerife, se déroule chaque année en février un carnaval presque aussi populaire que celui de Rio. Durant 15 jours, la ville vit au rythme des couleurs et de la fête. Le premier mercredi, la Reine des fêtes est élue et le mardi suivant c’est le « Coso », un grand défilé de chars, qui émerveille les passants. Viennent ensuite les funérailles de la sardine, qui représentent l’esprit du carnaval, pour mettre fin aux festivités.
11. Carnaval de Bâle, Suisse
À Bâle, c’est quelques jours après Mardi Gras que le carnaval débute. Surnommé « les trois plus beaux jours » par les habitants, l’événement est une fierté de la ville et le plus grand carnaval de Suisse. Lui aussi, inscrit au patrimoine mondial culturel immatériel de l’UNESCO, il commence un lundi à 4h du matin par la marche Morgenstreich. Les jours suivants se succèdent des cortèges où défilent des gens portant des masques qui ne laissent pas indifférents.
10. Carnaval de Cologne, Allemagne
Vieux de plusieurs siècles, cet événement allemand commence par le « Carnaval des Femmes » où les dames se déguisent en grand nombre et se finit par l’immolation par le feu du « Nubbel », mannequin de paille qui représente les péchés commis durant le carnaval. Des centaines de défilés et de bals masqués marquent les « folles journées » du 12 au 18 février 2015.
9. Carnaval de Trinidad, Trinité-et-Tobago
le carnaval le plus spectaculaire des Caraïbes, tous les peuples s’y mêlent au rythme du calypso et dessteelbands, orchestres composés de tambours et percussions de « récup’ ». Le clou de l’événement (du 12 au 18 février 2015) est le défilé des groupes musicaux, un grand concours de « steelband ».
8. Carnaval de Nouvelle-Orléans, Etats-Unis
De l’épiphanie au Mardi Gras, l’état de la Louisiane et en particulier la Nouvelle-Orléans se consacrent entièrement au carnaval. L’occasion d’assister aux défilés, où les chars, chacun décoré sur un thème particulier, se succèdent en lançant à la foule cotillons, bonbons et colliers de perles. Ne manquez pas d’assister à la célèbre parade Krewe of Houma, qui rend hommage aux indiens Houmas. Et pourquoi ne pas tenter votre chance et devenir roi ou reine du Carnaval !
7. Binche, Belgique
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2003, le Carnaval de Binche est réputé pour son respect des traditions. Les fameux « Gilles » aux costumes bigarrés et aux masques de cire marchent dans les rues pour distribuer des oranges. Des bals, des banquets et des feux d’artifices sont aussi au programme (du 15 au 17 février 2015).
6. Carnaval de Québec, Canada
Des bains de neige, des concours de sculpture sur neige, des courses de canot et bien d’autres activités hivernales attendent les visiteurs au Carnaval de Québec. Tout est possible à condition de porter l’effigie de Bonhomme Carnaval, mascotte et emblème du Carnaval Québécois. Le défilé de nuit, où chars et fanfares, défilent dans les rues de la ville est un moment particulièrement inoubliable !
5. Carnaval de LADAKH, Inde
Moins connu que les précédents. Durant deux jours (18-20 février 2015), au début et à la fin du Nouvel An tibétain, le Festival de Dosmoche célèbre la victoire sur les démons : dans les monastères, des offrandes sont préparées pour les démons qui seront alors piégés et finiront au feu. Tout ceci afin de protéger des catastrophes et mésaventures pour l’année à venir.
4. Carnaval de Notting Hill, Angleterre
Contrairement à la plupart des carnavals, celui de Notting Hill se tient en août ! Et il n’a beau durer que deux jours, c’est l’un des événements londoniens les plus attendus de l’année. D’ailleurs, ce ne sont pas les traditions britanniques qui y sont mises en avant mais celles caribéennes comme les danses de calypso et de soca.
3. Carnaval de Nice, France
Sur la Promenade des Anglais, les chars allégoriques défilent depuis le Moyen-Âge et la « Bataille des fleurs » fait honneur aux producteurs locaux. Plus de 1000 musiciens et danseurs venus des quatre coins du monde, participent à l’événement. Le carnaval se termine par l’« Incinération du roi », un grand feu d’artifice. En 2015, il se tiendra du 12 au 28 février 2016.
2. Carnaval de Venise, Italie
C’est l’un des carnavals les plus célèbres au monde, fêté depuis… le Moyen Âge ! Il commence dix jours avant le Mercredi des Cendres et se termine à Mardi Gras. Contrairement à de nombreux carnavals autour du globe, celui-ci ne met pas à l’honneur des chars mais simplement des personnes masquées arpentant la ville. L’événement est jalonné par des rendez-vous tels que la fête sur l’eau, la fête des Maries ou encore le vol de l’ange.
1. Carnaval de Rio de Janeiro, Brésil
Le plus connu mondialement, c’est aussi le carnaval le plus fou et le plus coloré ! Les festivités commencent dans les rues de la ville jusqu’à 3 semaines avant le début du carnaval proprement dit : groupes de percussionnistes, habitants, tous déguisés participent à la fête… L’événement le plus attendu est bien sûr le défilé des écoles de samba : une vague dansante de plumes multicolores, de paillettes….
Source :
https://voyages.michelin.fr/reportage/les-5-meilleurs-carnavals-du-monde
https://generationvoyage.fr/meilleurs-carnavals-monde/
https://www.momondo.fr/discover/article/carnavals-du-monde
https://www.officiel-des-vacances.com/les-10-plus-beaux-carnavals-du-monde
L’article Les 20 plus beaux carnavals du Monde est apparu en premier sur Kolosse.
Source: https://www.kolosse.net/beaux-carnavals-monde/
0 notes
Text
Test réalisé à partir d’une version commerciale, fournie par l’éditeur. Capture d’écran et vidéo éditeur.
[dropcap]A[/dropcap]kiba’s Beat. Un jeu que je n’attendais pas du tout, je l’avoue, mais dont j’ai pu avoir l’honneur de le tester avant sa sortie le 19 mai prochain chez nous ! Si j’avais déjà pu toucher un peu à Akiba’s Trip : Undead & Undressed sur PS Vita, je n’avais pas pu y jouer en profondeur… Il faut dire que je l’avais acheté en promotion à une période où j’étais très occupé sur Overwatch Battlefield 1. Du coup, ce second (enfin en réalité troisième) épisode du jeu est l’occasion rêvée de découvrir Akihabara, le quartier Otaku de Tokyo !
J’kiffe trop ce quartier !
Je suis sûr que le jeu plaira à ceux qui aiment tout ce qui est Kawaii 🙂 !
Commençons par le commencement : Acquire, les développeurs d’Akiba’s Beat (et de Akiba’s Trip) est un petit développeur (limite indé) dont les locaux… Se trouvent à Akihabara ! Ils ont donc modélisé ce quartier de la ville avec leurs propres (petits) moyens. Du coup, c’est vraiment sympa de se promener dans ce quartier virtuellement sur notre PS Vita, mais attention, ne vous attendez pas au degré d’interactivité que l’on a dans un Yakuza 0 par exemple ! Impossible de rentrer dans les bâtiments ou de jouer aux jeux des salles d’arcades ici… D’ailleurs, si vous êtes venu pour regarder des petites culottes, sachez que contrairement à l’épisode précédent, on ne dévêtit pas de vampires sexy dans une ambiance beat’em’all ! La formule est totalement différente ici : elle se rapproche de ce qui serait un mélange de Persona et Tales of, le tout saupoudré de visual novel. Je vous explique :
La narration du jeu est plutôt poussée.
Le côté Persona, c’est pour le côté narratif, avec ce jour sans fin, ce dimanche qui recommence à l’infini et cette notion du temps qui passe, toujours mis en avant avant chaque scènes. Le côté Tales Of, c’est pour les combats, car ce Akiba’s Beat est clairement un A-RPG, même s’il n’en possède pas le côté exploration… Ni le fun qui découle de ses combats, la faute à un timing plutôt mou et étrange. Et enfin le côté visual novel, c’est pour la façon dont est narré l’histoire, avec des dessins ‘animés’ et ses dialogues textués. Remarquez au passage que le titre est entièrement doublé en anglais (ça c’est cool), par contre pas de sous-titres en français (et ça, c’est moins cool…). Mais les termes utilisés sont, comme souvent dans les RPG japonais, assez simple pour être compris avec un anglais basique.
Mais ça raconte quoi ?
En fait, l’histoire de ce jeu est assez étrange. Je pense que le jeu veut faire découvrir la culture Otaku à travers les yeux d’un Otaku justement, vivant dans son quartier d’Akihabara. Vous savez, ce quartier auquel on rêve tous, avec ses idols, ses jeux vidéos, ses figurines bien sûr, et même ses Café Maids avec des oreilles de chats… Et ça, ça fait plaisir de le retrouver au creux de notre main ! On débute donc notre aventure avec Asahi Tachibana, un jeune NEET (on va dire GEEK ultra otaku gamer) qui découvre de bien étranges choses dans son quartier… Avec la matérialisation d’illusions issues des rêves des habitants à combattre ! Une fois que vous aurez réussi à les combattre (les fameuses phases à la Tales Of), vous vous retrouvez confronté à un problème : Votre dimanche cauchemardesque recommence sans fin, tous les jours ! Le jeu consiste donc principalement à affronter ces rêves des otakus d’Akihabara, qui sont en fait tout simplement leurs fantasmes ! Du coup, on se retrouve face à un jeu caricaturant beaucoup les otakus 🙂 ! Je pense notamment à ces 3 fans (adultes) qui veulent absolument se marier avec une idols (une chanteuse japonaise) qui a… 14 ans ! Quand on vous dit que les otakus sont fous…
C’est marrant, c’est fun, il est où le piège ?
Dommage que les phases de combat soient si imprécises…
En fait, le jeu est plutôt basique : Pas aussi nerveux ni précis qu’un Tales Of, les combats sont sympathiques… Sans plus. Le charadesign des ennemis n’est pas spécifiquement enivrant, et les donjons se terminent (et s’enchaînent) du coup rapidement et sans saveur. Le plus gros soucis du jeu vient pour moi du côté “exploration”, avec une zone de jeu très restreinte mais surtout des horribles temps de chargements qui viennent ponctuer les 5 secteurs du quartier (pratiquement 30 secondes en passant d’une partie du quartier à une autre, sachant que le jeu aime bien nous faire faire des allées venues…).
Akihabara dans AKIBA’S BEAT
J’insiste sur les chargement, d’autant plus que certains ne sont pas toujours logique. Par exemple, on se demande pourquoi ne pas avoir “masqué” les chargements avec l’aide des routes à traverser par exemple ? En effet, pour traverser certaines routes, on doit appuyer sur le bouton X pour se retrouvé “téléporter” de l’autre côté… Et cela juste avant s’être farcis un chargement de 30 seconde car on a changé de secteur juste avant ce passage piéton ! Des petits détails pour certains, mais personnellement, cela a tué mon immersion au sein du jeu… A voir si la version PS4 est touchée par ce phénomène ! Ca me rappelle que c’était une des choses qui m’avaient fait arrêter Tokyo Mirage Session #FE sur Wii U, ces chargements mal optimisés…
Verdict
A vrai dire, je ne sais trop quoi penser de ce jeu. Si je ne peux que saluer le travail accompli par la petite équipe de Acquire, force est de constater que le jeu possède de grosse lacune. Outre le charadesign des ennemis vraiment banal, le vrai soucis provient des chargements, mal dosés, nombreux, et au final pouvant faire perdre patience au joueur. En revanche, l’écriture scénaristique du jeu est vraiment réussie (avec 22.000 lignes de dialogue tout de même, en pratiquement 50h de jeu…) avec des personnages attachants et une grosse envie de progresser dans le scénario ! Le jeu retranscrit parfaitement l’ambiance Otaku d’Akihabara, mais en terme de JRPG pure, il reste vraiment léger, surtout face à un Persona 5 ou un Tales of Zestiria… Surtout qu’il est vendu une cinquantaine d’euros sur PS4 et une quarantaine sur PS Vita ! Un jeu à conseiller aux fans de visuals novels en priorité, surtout s’ils adorent Akihabara et la culture Otaku !
Un jeu honnête, sans plus.
Points positifs
Points négatifs
Se promener à Akihabara sur PS Vita, ça n’a pas de prix. Ces temps de chargements à chaque croisement de rues deviennent pénibles. Entièrement doublé en Anglais… Et en Japonais ! Le positionnement tarifaire du jeu (pratiquement celui d’un AAA) La narration et le scénario, prenants. Rejouabilité quasi-nulle. La bande son, vraiment sympa. Les allées retour pas toujours justifiés La durée de vie, exceptionnelle (50h) La ville est vraiment vide de vie…
[easyazon_infoblock align=”none” identifier=”B01MZCRI3A” locale=”FR” tag=”otakugamefr-21″]
アキバズビート_20161201133210
アキバズビート_20161201134148
アキバズビート_20161201134137
アキバズビート_20161201133005
AKIBA’S BEAT
Let’s Break it DOOOOOOOWN ! Oups, je me suis trompé de jeu là !
Dommage que les phases de combat soient si imprécises…
AKIBA’S BEAT
AKIBA’S BEAT
AKIBA’S BEAT
toc toc, qui est là ?
Akihabara dans AKIBA’S BEAT
La narration du jeu est plutôt poussée.
AKIBA’S BEAT_20170411142308
Test : 3h avec Akiba’s Beat sur PS Vita, en route (virtuellement) vers le Japon Test réalisé à partir d'une version commerciale, fournie par l'éditeur. Capture d'écran et vidéo éditeur. Akiba’s Beat.
0 notes