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Le cancer du sein est la forme de cancer avec le meilleur pronostic. Par conséquent, l'accent est surtout mis sur la survie lorsque nous parlons de la maladie. Avec cette statue, nous espérons sensibiliser le public aux patientes atteintes d'un cancer du sein incurable », déclare Ellen Harris Utne, présidente du conseil d'administration de la Société norvégienne du cancer du sein.

Chaque année, environ 600 Norvégiennes meurent d'un cancer du sein métastatique. Cette forme de cancer est incurable et il n'y a que des médicaments qui prolongent la vie.

Ellen Harris Utne souligne qu'il est essentiel de se concentrer sur la survie lorsqu'on parle de cancer du sein. Dans le même temps, beaucoup trouvent que l'accent mis sur la « vaincre du cancer » fait du diagnostic d'un cancer du sein incurable un tabou. Lorsque le cancer du sein se propage à d'autres organes, il n'est plus possible de le battre. Le cancer du sein peut être un combat que l'on peut « gagner », mais c'est aussi une maladie à laquelle tout le monde ne survit pas.

La Société norvégienne du cancer du sein souhaite sensibiliser le public aux patientes atteintes d'un cancer du sein incurable. Par conséquent, en collaboration avec l'Association des sculpteurs norvégiens, la Société norvégienne du cancer du sein a chargé Håkon Anton Fagerås, l'un des plus grands sculpteurs figuratifs de Norvège, de réaliser une statue en bronze de Cecilie, une mère norvégienne de trois enfants. Cecilie a reçu un diagnostic de cancer du sein métastatique à l'âge de 42 ans. La statue est un cadeau du promoteur immobilier Eiendomsspar à la Société norvégienne du cancer du sein.

La statue a été dévoilée sur la place Eidsvoll, devant le Stortinget, le Parlement norvégien, le 20 juin. La mairesse Marianne Borgen a dirigé la cérémonie et la présidente Ellen Harris Utne a dévoilé l'œuvre d'art.

La statue « Cecilie » est exposée sur la place Eidsvoll pendant une semaine avant d'être déplacée vers son emplacement définitif à Spikersuppa, à deux pas du Storting.

Un monument et une invitation

Cecilie vit à Lambertseter, une banlieue d'Oslo. Elle a 44 ans et a trois enfants âgés de 21, 19 et 9 ans. Depuis qu'elle a reçu un diagnostic de cancer du sein métastatique, Cecilie s'est efforcée de transmettre son histoire à d'autres par l'intermédiaire de la Société norvégienne du cancer du sein. En étant ouverte sur son état, Cecilie espère également rendre la situation moins difficile à gérer pour ses enfants.

"Cécilie fait face à la maladie avec les yeux ouverts, la détermination et une vulnérabilité incroyablement courageuse", déclare Harris Utne.

La présidence se réjouit que la statue de Cecilie de Håkon Anton Fagerås ait été dévoilée devant le Storting et espère que l'œuvre contribuera à sensibiliser le public à ce groupe vulnérable de patients.

"Cette statue est un monument aux femmes atteintes d'un cancer du sein métastatique et un appel à nous tous pour que nous apportions des soins, une attention et un soutien supplémentaires aux patientes touchées", a déclaré Harris Utne.

Veuillez noter : En raison de sa maladie, Cecilie n'est pas disponible pour la presse dans le cadre du dévoilement. L'Association du cancer du sein demande que toutes les demandes leur soient directement adressées.

Solveig Brekke Weltzien

solveig@brystkreftforeningen.no

Téléphone : +47 99023037

La Société norvégienne du cancer du sein est la plus grande organisation de patients en Norvège. Elle compte 15 000 membres et 56 organisations locales à travers le pays. La société du cancer du sein vise à guider et à soutenir les femmes atteintes d'un cancer du sein grâce à son programme de soutien par les pairs. L'organisation s'efforce également d'améliorer l'accès aux nouveaux traitements et médicaments pour toutes les personnes touchées par le cancer du sein en Norvège.

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Bilan 2022

Vieillir… et une de plus!

Tant d’entre nous n’ont pas eu cette chance…

La mort s’est invitée en 2022.

Prévisible.

Ma mémé tout d’abord. Tous les ans nous partions sur l’objectif de l’anniversaire suivant. Cette année, il a été inaccessible. Je n’ai pas voulu voir les alertes : hospitalisations, transfusions cet été.

Nous avons fait en sorte, ces dernières années, Olivier, les enfants et moi de lui rendre sa fin plus douce. Ces visio mises en place avec la crise Covid, m’ont permis d’arrêter de regretter de la savoir si loin.

J’ai été heureuse pour elle lorsqu’elle avait intégré, de son choix personnel, la maison de retraite de son village, dans la chambre qui avait été celle de sa mère des années auparavant mais très vite, avec les opérations de reconstruction qui me bloquaient pour les visites, j’ai regretté de ne pas avoir réfléchi avec elle à son lieu de fin de vie… une résidence plus proche nous aurait permis de mieux l’entourer. Mais c’est toujours compliqué de réécrire l’histoire.

Un ami nous a quitté aussi, des suites d’un cancer, renonçant aux traitements dont les effets secondaires ne lui permettaient plus de vivre décemment. Choix difficile… mais je comprends. J’ai beau savoir les progrès extraordinaires dans le domaine de la cancérologie, je comprends que l’idée de traitements permanents avec tous les effets qu’ils peuvent générer, aboutisse à un renoncement.

J’ai été heureuse que mon fils prenne du temps et se sente assez fort pour appeler et échanger avec cet ami. Il a perdu, lui aussi, une sorte de grand oncle…

Mais la vie continue… et j’ai envie de vieillir. Donc vive cette nouvelle année !

Malgré une fin d’année compliquée, 2022 aura été, enfin, la sortie de la crise Covid…. La reprise des spectacles, même si j’ai un peu l’impression qu’on sort moins qu’avant !

J’ai vécu de jolis moments avec,notamment, une descente dans le Lot/Gers pour le fameux cabaret sucré de monsieur Cabrel. Une dernière date (pour moi) à Deauville de sa tournée ! Une petite folie !

Le retour des Dutronc aussi, de Benabar qui était notre dernier concert avant Covid ! Un vrai plaisir de retrouver ses textes en musique !

De belles pièces aussi : les crapauds fous … déjà vue mais ça méritait une redite!

Et une magnifique pièce avec Jacques Gamblin offerte par ma copine Marie Hélène !

Puis comédie musicale… parfaite ! 42 nd street et enfin encore… Édouard Baer!

Je me rends compte que j’exagère. Mon calendrier spectacles a finalement été bien rempli !

Côté escapade : Santorin, Crète et un passage express à New-York… et évidemment notre séjour extraordinaire en Suède en début d’année. Stockholm était une jolie ville sympathique mais la découverte du grand nord a été extraordinaire ! Ça restera l’un de nos plus beaux voyages !

Côté santé, les bilans restent bons mais je sais qu’il faut rester méfiante. Beaucoup d’exemples montrent que le cancer du sein est parfois très sournois.

J’attends une date d’opération ! Ma cicatrice du ventre refait des siennes mais l’IGR subit le post Covid : les retards de diagnostic se cumulent avec les nouveaux malades.

Je pense prendre rendez-vous avec mon premier chirurgien… « beau gosse » pour celles et ceux qui se souviennent. Il exerce désormais dans le privé. Mais j’ai un peu peur que la désillusion du coût de l’opération ne me calme !

Pourtant, ça serait vraiment bien de passer, enfin, définitivement, cette étape.

Il y a déjà eu l’arrêt de l’hormonothérapie … bénéfique pour mon sommeil, moins pour mon poids et mes douleurs. Mais c’est une étape importante… j’aimerais bien clore aussi celle de la reconstruction.

Pour 2023…beaucoup de jolies choses prévues! Mais je vous laisse la surprise des découvertes et vous souhaite donc à toutes et tous le meilleur!

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Mémé

Une naissance au début de l’autre siècle à la fin d’une grande guerre.

Aînée d’une fratrie de six, sept même, puisque une petite a été emportée par la maladie.

À l’usine des l’âge de 11 ans même si 12 ans était l’âge légal. Drôle de vie...

Tu me parlais plus de l’école où tu excellais mais où, ce qu’on nomme aujourd’hui la fracture sociale, avait là, tout son sens: la fille de l’ouvrier ne pourrait jamais poursuivre ses études.

As tu pu même rêver une autre vie? Happée encore gamine par l’usine .

Faire réussir vos enfants, pour Nenène et toi, était peut-être une obsession, une revanche sur la vie que tu n’avais pas eue. Je crois qu’inconsciemment, tu as transmis cette « valeur » de la réussite à ta fille, puis ta petite fille (un peu plus fainéante !) et enfin tes arrières petits enfants :

Alix responsable reconnu et apprécié de son entreprise et Julie bientôt avocate dont les qualités ont déjà été remarquées par ses futurs paires. Quelle fierté tu avais de « ces petits ».

Mais, je reprends le fil... un amoureux, rencontré. Ta sœur et toi épouserez deux frères. Qu’est-ce que la petite choletaise allait faire à Paris ? Ou Le Parisien d’origine alsacienne à Villedieu ?Je n’ai jamais trop su comment vous vous étiez rencontrés avec Albert.

De cette époque, des photos, mille fois vues et revues. Des balades dans des lieux que tu avais connus dans ta jeunesse que nous avons refaites ensemble en région parisienne. C’est l’empreinte que tu m’as laissée.

Le bonheur dura peu. Celui que j’ai du mal à nommer mon grand père, j’ai si vite dépassé son âge, quittait ce monde alors que tu étais enceinte de ta fille, ma mère.

Personne ne peut imaginer ce qu’a représenté cette naissance. La douleur et le bonheur mélangée, il n’y a que toi qui aurait pu tenter de le décrire .

Tu as en tout cas été marquée à vie par une habitude au malheur te faisant craindre tout le temps le pire pour les tiens voire pour toi.

Puis Nenene, ta sœur, a elle aussi perdu son mari. Vous vous êtes installées toutes deux ensemble, tu travaillais, Nenene élevait les enfants: Pierrot, Marie France et Odile ... il valait mieux, Nenene avait des talents de cuisinière que tu n’avais pas! En revanche, tu cousais à merveille !

Puis les enfants ont grandi, Nenene et toi avez refusé les places à l’usine pour les filles. Revanche sociale ... mais revanche tranquille. Les enfants ont pu faire des études.

Une vie à l’usine. Syndiquée mais pas passionnaria ...tu fus tout de même à l’origine de la création de la section CFTC de ton usine.

Femme de gauche mais tu ne te reconnaissais pas du tout dans les partis d’aujourd’hui. Cependant, je me souviens de ton bonheur d’avoir assisté avec ta fille et moi, à un rassemblement (un meeting plutôt) de François Mitterrand en 1981. Tu m’en as parlé longtmps même après tes 100 ans!

Puis, la vie a suivi son cours... ta fille a rencontré mon père, puis je suis arrivée. Tu as été présente et parfois extrêmement présente... te rendant tous les week- ends à Angers pour me voir ! Mais qui ne l’aurait pas été avec ton vécu. Et puis c’était un peu l’époque.

Ensuite la distance, la grande distance ... nous avons déménagé pour le Maroc en 1967. Je n’ose imaginer le choc. On était loin des réseaux de communication actuels : pas d’internet évidemment , mais même pas de téléphone !

Entre le Maroc et notre retour en France, la vie a été faite de nos visites aux vacances...un peu cruelles pour toi puisque je préférais la maisonnée Launay emplie de cousines et cousins! Nous avons résolu cela en t’incluant aux Noël familiaux Launay durant de nombreuses années.

Mais tu étais aussi la tatodette des petits enfants de ta sœur. J’ai mis du temps à comprendre que Tatodette était le prononcé enfantin de mes cousins, Dominique, Jean Philippe.., puis des plus jeunes que j’ai moins connus Frédéric et Emmanuel. Tante Odette.

Odile et Jean François avec leur maison à saint Gilles nous accueillaient régulièrement !

La retraite anticipée est arrivée. Tu en as profité pour découvrir un peu le monde : le Maghreb, l’Espagne, l’Italie, la Grèce. Mémé voyageuse.

Puis la vie a continué, je me suis mariée et nous t’avons régulièrement accueillie. Olivier te considérant plus comme SA mémé que sa propre grand-mère! Tu arrivais par le train avec ta petite valise. Tu étais là pour nous faire plaisir : notre chaîne hi-fi que nous avons toujours c’était toi... puis la couture, toujours la couture. Tu coupais et bâtissait sur place et... tu me cousais en rentrant des ensembles parfaits.

Les arrières petits enfants sont arrivés... que du bonheur! Tu as suivi les premières années d’Alix à distances. Puis... instant précieux , nous étions à saumur quand Julie est née! Cette année 1/2 à Saumur tu l’as savourée: tu prenais le car pour venir nous rendre visite, tu as passé régulièrement du temps avec nous, toujours la bienvenue.

nous avons ensuite rejoint la région parisienne , régulièrement tu es venue...en train longtemps très longtemps. Et les dernières fois en voiture avec moi !

Quelle joie de revoir certaines vidéos : tes 80 ans où j’avais pris soin de mettre toutes les bougies parties en fumée ...

À presque 80 ans tu as appris à Alix a faire du vélo sans les petites roues. Inépuisable tu courais soutenant le vélo.

Intrépide, je me souviens d’un parc d’attraction, tu avais 80 ans passés nous avons fait un grand splash en barque avec Alix!

Puis les enfants ont grandi. Tous nous avons toujours essayé de venir régulièrement...tu étais la mémé de tous Alix, Julie... moi... mais aussi Olivier que tu as adopté et qui t’a et te considéra toujours comme sa mémé.

Un point d’ancrage.

Le Covid est arrivé ! Une joie pour nous... et oui... pendant que nos anciens se morfondaient de ne plus avoir de visites, toi, tu pouvais enfin nous voir toutes les semaines!

La résidence saint Joseph a mis en place des visio qui, compte tenu de la distance entre nous, ont été conservées avec bienveillance par l’équipe qui t’a suivie.

Depuis deux ans grâce à la magie de la technologie nous nous voyions toutes les semaines. Tu incitais la fiancée anglaise de ton arrière petit-fils à parler français !

Tu as revu notre appartement, découvert où vivaient tes arrières petits enfants, fait connaissance avec Boris le chien d’Alix, encore ce dernier vendredi de visio, ton visage s’est illuminé en voyant apparaître à l’écran ce charmant compagnon à 4 pattes!

Puis, tu as visité avec nous l’Espagne en 2020, 2021 et le grand nord suédois.

Quel émerveillement dans tes yeux quand je t’ai répondu emmitouflée, en raquettes et que je t’ai montrée les étendues enneigées ! Instant magique.

Tu as aussi salué mes amis au travail ! Tous connaissaient la mémé de Béné !

Voilà tu es parti doucement. Nous n’avons pas réussi à atteindre ces 104 ans...

Merci ma p’tite mémé de m’avoir donné ce privilège de t’avoir, même à distance, si longtemps auprès de moi...de nous . Aînée d’une grande fraterie tu es partie la dernière rejoindre frères et sœurs, cet amoureux, parti si vite... et celle partie il y a quelques années : Nenene. Ta sœur née un an après toi avec laquelle tu as partagé de vrais malheurs, mais aussi les joies d’une longue, très longue partie de ta vie. Cette évocation était peut être un peu longue mais je l’espère fidèle pour laisser à toutes et tous venus se souvenir de toi, une trace de presque 104 ans de vie.

LE MOT D’ALIX

Chère Mémé

Tu vas beaucoup nous manquer.

Mais malgré cela, je ne garde que des bons souvenirs de toi. Des moments qui resteront très spéciaux et heureux étant donné la place que tu as dans nos cœurs.

Je suis tellement content d'avoir pu profiter aussi longtemps de toi et que tu aies pu nous voir devenir des grands.

Je pourrai toujours raconter que j'ai connu mon arrière grand-mère et que c'est toi qui m'a raconté des petites anecdotes rigolotes comme par exemple l'histoire du sabotage de quand vous mettiez vos sabots dans les engrenages de l'usine pour faire grève

Tu auras été la meilleure Mémé possible, toujours pleine de gentillesse. Ces derniers temps, j'étais le plus heureux de pouvoir te voir par visio mais je garderai en tête ces quelques petites visites et le plaisir de te voir et de te faire un gros câlin.

Pour finir, je te dis un dernier "je t'aime Mémé"

LE MOT DE JULIE

Ma chère mémé,

Tu te souviens du costume du Peter Pan pour Alix ? De la robe de princesse pour moi ? C’est toi qui avait cousu ces deux magnifiques déguisements.

Tu te souviens, je devais avoir 6/7 ans et je t’avais dit que je voulais que tu couses ma robe de mariée ? Tu m’as alors dit que ce jour là tu ne serais sûrement plus de ce monde. Et pourtant... ton arrière petit fils a pu t’annoncer ses fiançailles.

Tu te souviens, tu m’avais offert un patron à coudre. Un bateau bleu avec ses voiles blanches. J’ai passé un été avec ma grand mère paternelle à le faire. Elle reprenait à chaque fois que ce n’était pas parfait en me disant, quand je perdais patience, que je regretterai de ne pas le faire correctement. Elle avait bien raison.

Tu te souviens, des fraises des bois ? Quand on les récoltait tu évitais les disputes entre Alix et moi et quand ce n’était plus la saison tu les récoltais en amont pour qu’on en ai toujours à notre venue

Tu te souviens, de la visite dans une ancienne fabrique de chaussures ? Tu avais pu raconter tout à Alix et maman de ton travail. Moi j’avais fait comme toi, des chaussures ce jour là. Elles ressemblaient à des souris. Pour moi c’était un jeu amusant quand toi dès l’âge de 11ans c’était ton gagne pain.

Tu te souviens, de ce jour où tu m’as révélé que les œufs que j’allais chercher avec nénène étaient enfaite des œufs du supermarché places avant mon arrivée parce que les poules ne pondaient plus depuis longtemps ? Tu as brisé toutes mes croyances d’enfant mais tu m’as fait réaliser à quel point les illusions sont parfois importantes.

Tu te souviens de la barbe d’Alix ? Ce jour où tu nous as fait rire à en pleurer parce que tu avais gribouillé sa barbe sur une carte postale car tu ne l’aimais pas avec.

Tu te souviens de mes cheveux roux ? Tu m’avais dit que j’aurais pu éviter...Tu vois aujourd’hui je les ai gardés au naturel pour toi.

Tu te souviens, de ce jour où je t’ai annoncé que j’avais réussi l’examen pour être avocate ? La fierté sur ton visage. Cette joie de voir ton arrière petite fille atteindre un rêve et la vie dont elle souhaite. Je sais ce que ça représentais pour toi.

Tu te souviens, de toutes ces visio ? Le covid à finalement permis qu’on reste plus en lien avec toi depuis deux ans. Tous les vendredis presque à t’appeler, à hurler au téléphone, à t’écrire sur des post it ce qu’on voulait te dire.

Aujourd’hui tu ne te souviendras plus mais pour Alix et moi, ces 29 et 26 années à tes côtés resteront gravées.

Pour toutes ces années merci.

Pour ta présence dans nos vies merci. Pour ta bonté et ta générosité merci.

Je t’aime.

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18 avril 2021

Astra c’est un cas

Ouf! J’ai plus de 55 ans donc je serai épargnée par cette aventure.

Du moins je l’espère car en un petit mois, date de mon rappel, il peut s’en passer des choses !

C’est le second cas que je rencontre.

Deux jeunes évoluant dans le milieu médical qui ont bénéficié de la 1ère dose d’Astra et...devaient bénéficier du pfizzer en rappel mais...

Bah on ne sait pas donc on les renvoie à la maison.

Une belle démonstration du folklore ambiant!

Comme me dit l’une... « j’ai plus de risques de thrombose en prenant la pilule contraceptive! »

Bref! On leur a expliqué qu’il valait mieux être vacciné et maintenant on leur dit qu’on ne sait que faire!

Mais eux, ne s’inquiètent pas vraiment, ils s’interrogent plus pour leurs patients de moins de 55 ans, à risque, qui ont eu cette première injection et dont, on ne saura quoi faire !

Youpi! Ces patients de moins de 55 ans ne peuvent même pas dire « on s’en fout, on le prendra, astrazeneca et on filera sous les draps » (sur l’air du Dîner de #Benabar !) car oui... effet quasi sûr c’est courbatures et fièvre pendant 24h😉. J’attends avec impatience ma deuxième injection et celle d’Olivier...

À propos... ce n’est même pas grâce à mon cancer que je suis passée prioritairement mais à mon apnée du sommeil (dont on n’est même pas sûr !) 🙄... Je ne peux pas emprunter car encore en traitement mais pour le reste...

S’ils étaient aussi précautionneux avec tous les médicaments et interdisaient ou limitaient les prescriptions détournements de certains produits , on pourrait comprendre! Mais non! Les toubibs de la sécu te convoquent pour te passer en invalidité ou pour taper sur les doigts du toubib qui arrêt trop ! Pourtant une bonne grippe à la maison ça évite de contaminer tout le bureau... non?

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Bilan 2020

31 décembre 2020

Et bien ça va aller vite...

Pas de spectacle.

Des lectures... bof...

Mais non!

Alors oui... on a été scotché à la maison de longs mois comme vous. Pas de régime particulier !

Alors oui, ne plus voir de pièces de théâtre, de concerts ou de la danse me déplaît profondément. Mais globalement je me suis rattrapée entre deux confinements! Et dans les deux mois 1/2 précédant cette merde!

Alors pour commencer la dernière pièce d’Alexis Michalik. Bah! pour plus de simplicité je vous mets le lien Instagram de « ma critique »

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Un petit concert de Benabar à Sucy, à la maison quoi! Et avec ce type sur scène, je me sens vraiment chez moi !

Une découverte... très belle: Dutronc junior et RE Michalik car quand on aime...

L’expo Banksy aussi, vue dans des conditions idéales !

Je devais aller voir une pièce prometteuse d’un bon moment, de et avec Simon Abkarian (celui qui a collectionné les Molière cette année!) mais de couvre feu en confinement, c’est tombé à l’eau et je suis très déçue!

Le retour sur scène de Cabrel est reporté aussi...

C’est ce que je déteste le plus dans cette vie confinée!

Quand je suis arrivée à Paris, j’ai maudit les bouchons, le stress, courir tout le temps! Puis, petit à petit, j’y ai trouvé mon compte, notamment avec les spectacles . Depuis que les enfants sont grands je sors au moins une fois par mois... j’avoue, là, je suis vraiment en manque !

Entre les deux confinements, on sentait l’effervescence des gens HEUREUX de ressortir même dans des conditions très particulières : l’enthousiasme était vraiment là.

Cette nouvelle situation, au delà de la légitime colère, m’inquiète, m’angoisse pour nos amis qui gravitent dans et autour du spectacle, de l’évènementiel et qui ont tant mis en œuvre pour s’adapter : j’ai découvert ou revu des pièces sur des plateformes, des performances entièrement confinées.

Bref! J’ai hâte que cette putain de chimio générale cesse enfin.

Côté bouquin...je n’ai eu,cette année, aucun enthousiasme ! Pourtant mes autrices et auteurs préférés ont publié! Mais ambiance peu propice à se laisser porter...

Voyages.

Inattendus!

Comme personne ne voulait partir et bien nous avons remplacé les angoissés qui se désistaient !

Un séjour en Andalousie totalement improvisé qui restera inoubliable !

Des Paradores dans des sites grandioses à des tarifs imbattables!

Des visites de lieux époustouflants qui, habituellement sont envahis de touristes. Nous n’étions que quelques Franzaoui ou autochtones à braver le soleil sous nos chapeaux et masques !

Un retour express par la maison, histoire de refaire des valises pour la Hollande où la météo n’a pas été celle prévue : nous avons, en fait, eu un temps magnifique et découvert un très joli pays reposant o�� nous retournerons puisque c’est là que notre fils a élu domicile.

Les derniers voyages prévus ont dû être annulés... pas vraiment déçue puisque, finalement, nous avons pas mal bougé !

Côté santé, ce qui est le but de ce blog ... tout va bien ! Les examens ne montrent aucune récidive.

La reconstruction est, a priori, achevée, même si la plaque positionnée fin août au ventre, me titille encore un peu! C’est normal.

La reprise de l’aquagym début décembre (c’est un bassin Kiné donc nous avons une dérogation !) m’a fait le plus grand bien !

Sur la longueur, les traitements laissent des séquelles : les groupes sur les réseaux sociaux me permettent de constater que je ne suis pas seule à subir des effets très désagréables ! Étrangement, celle et ceux qui subissent un Covid long ont des séquelles qui ressemblent à celles des effets secondaires de l’hormonothérapie! Je ne sais pas si le cumul des deux ferait bon ménage! Mais bon! On nous a classé dans la case « pas à risque » donc tout va bien....Mais grosso modo, on nous classe où on veut : pour les banquiers (malgré quelques progrès) on est des pestiférés mais pour le taf ou le reste on peut se bouffer tous les effets de nos traitements et chopper plus facilement tout ce qui traine,on est guérit donc ... tout va bien!

La nouvelle année arrive... oseront-ils... « et surtout... et surtout... » !

Ou surtout pas?

Moi, je nous souhaite une reprise... de la vie sociale...

Pour moi, ce sont les spectacles, pour d’autres boire un coup avec des potes, d’autres encore voyager loin...

Bref! J’ai envie que ça reparte...

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Point d’étape...10 novembre 2020

Pour moi... le 1er décembre sera une excellente journée !

Je m’en fiche de savoir si on confinera encore, déconfinera.. ou je ne sais quoi!

Le 1er décembre je pourrai enfin virer ma gaine post op! Et ça c’est un vrai soulagement !

Je sens encore un peu la plaque... j’espère qu’elle va se dépêche de s’autodétruire !

Côté bilan, étape semestrielle . Mammo et bilan sanguin sont bons .

La visite s’est faite sous haute sécurité... mais il y avait plein de monde!... pourtant, normalement les visites et accompagnements des proches (sauf cas particuliers... mais pour le coup on n’a pas envie d’être le cas particulier !) sont interdits.

Comme d’habitude je suis partie avec ma batterie de question pour l’onco !

Un interne très sympa... qui souhaite que je fasse le point avec un allergologue... encore une visite à prévoir !

Je repars donc pour 6 mois et une batterie de contrôle pour l’an prochain... mammographie évidemment mais aussi osteodensitometrie car l’hormonothérapie peut accélérer le vieillissement des os.

Plus que 18 mois d’hormonothérapie... ça va être long cette dernière ligne droite !

Après un mois d’arrêt , j’ai l’impression que les effets reviennent de plus belle ! Genoux explosés (avant c’était plutôt les hanches), finalement l’heure de marche autorisée est amplement suffisante! Côté dodo .. les insomnies reprennent... donc vive la reprise à mi temps et à domicile !

Je ne sais pas si je vais réitérer les pauses thérapeutiques (là avec l’intervention chirurgicale c’était un peu obligé) car finalement le retour au traitement est encore plus pénible.

Sinon reprise tranquillement de la gym... en évitant de trop forcer sur les abdo puisque c’est là que le chirurgien a repris...

Pour la piscine, normalement, ça aurait dû être début décembre mais même si c’est un bassin Kiné, là, il est fermé. À mon avis ça attendra 2021.

Le coiffeur attendra peut-être aussi...

Et c’est tant mieux car ça pousse ... ça pousse!

Sauf contre ordre, on se retrouve dans quelques semaines pour l’exercice « bilan de l’année » : côté sorties théâtres/concerts/ danse... je ne sais pas vous ? Mais pour moi, ça devrait aller vite!

Par contre, sur les voyages, on s’est vraiment bien débrouillé cette année...Bon j’ai failli aller visiter le continent asiatique... mais raté! Je m’en remettrai...

Bon allez! Portez-vous bien! Ça tombe bien que mon caviste soit considéré comme essentiel, on pourra fêter cette rémission prolongée!

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Reconstruction saison 4 épisode 7

24 octobre 2020

Dernière visite auprès du chirurgien !

Tout est nickel !

Je dois encore porter la gaine durant un mois...

Alors non! Ce n’est pas une gaine à proprement parler, ça ressemble plus au corset tant honni par mademoiselle Chanel! Et comme je la comprends !

Les lacets sont remplacés par des agrafes et des scratch qui me bousillent tous mes collants! Dommage collatéral comme dit le chirurgien !

Je peux reprendre lentement le pilate yoga... à domicile puisque les salles sont fermées mais pas d’aquagym (piscine ouverte : c’est dans un centre de Kiné) car comme je dois encore garder la gaine, ce n’est pas possible de maintenir tout ça dans l’eau! Même si les maillots sont vendus comme gainants! D’ailleurs je galère plus à y rentrer mon popotin que le reste !

J’ai repris à mi temps mais comme je n’avais pas vraiment arrêté, je ne vois pas trop la différence si ce n’est que je me déplace une fois par semaine!

Les sorties avaient repris mais sont stoppées depuis le couvre-feu. Même si les spectacles ont lieu plus tôt sur Paris, nous habitons trop loin pour avoir le temps de rentrer avant 21h.

J’ai quand même eu le plaisir de découvrir Thomas Dutronc et de revoir la magnifique pièce

Une histoire d’amour de notre chouchou Alexis Michalik, le soir même, de l’annonce du futur couvre-feu.

Je deviens une spécialiste des spectacles d’avant fermeture... en mars, nous étions en concert de Benabar lors du premier discours du Président !

Nous devrions quand même retourner en spectacle à proximité !

Méfiez vous ! C’est le 14 novembre!

Sinon, les mesures prises ne m’affectent pas plus que ça! Les controverses m’amusent un peu moins... d’autant que je m’intéresse un peu aux publications scientifiques ces dernières années, notamment celles concernant le cancer du sein, je sais donc que le principe même de la science c’est le doute.

Le doute et le progrès ; aujourd’hui, par exemple, les reconstructions immédiates sont de plus en plus proposées, y compris quand des traitements lourds sont prévus. Ce n’était pas la « doctrine » il y a 6 ans!

Je pense qu’il y aurait plus lieu de se mobiliser pour nos jeunes, l’éducation, notre santé en général (ça ne signifie pas que des lits!) et le monde du spectacle et du sport déjà très précarisé plutôt que de hurler au loup à longueur de journée ... ça doit être épuisant en plus! Mais aussi un moyen simple de se donner bonne conscience.

Plein de projets à venir... qui se réaliseront... ou pas!

Spectacles, voyage...on verra bien !

Ma vie a été totalement chamboulée en 2014 donc 2020 ne sera pas l’année la plus pourrie pour moi!... pour le moment.

Cette saison reconstruction devrait être la dernière !

Je vais bientôt récupérer l’ensemble de mes photos médicales, ce qui va me permettre de mesurer l’évolution de ma reconstruction !

D’ici quelques mois, on devrait passer aux saisons tatouages des cicatrices...apparemment, ça devient à la mode mais, pour moi, depuis le début, c’est une évidence : le tatouage sera d’influence berbère.

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https://www.facebook.com/infocancerdusein/videos/635313317182085/

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Reconstruction saison 4 épisode 6

20 septembre 2020

Première contrôle mercredi dernier et.... tout va bien ! Sauf que je collectionne la lymphe dans mon bide! Donc j’ai eu droit à une petite ponction et l’autorisation de revenir avant mon prochain rendez-vous, si besoin!

Sauf que je n’ai rien senti donc je suis bonne pour des consultations régulières chez mon toubib pour qu’il vérifie l’état de mon ventre et me renvoie éventuellement pour une nouvelle ponction à l’IGR! Je vous rassure c’est impressionnant mais quasi indolore.

Sinon... petit tour sur Paris pour commander de nouvelles ceintures gaines de maintien car la mienne rend l’âme ! Là comme il y en a pour 3 mois, j’en aurai deux neuves à porter en alternance. Le tissu est beaucoup plus agréable que celle que j’ai actuellement. Livraison courant semaine prochaine.

Avec tous ces allers retours, je n’ai pas trop eu le temps de marcher à la fraîche. Mais la semaine prochaine, je reprends mes petits tours...

Car , côté sport pas d’activité sportive possible avant... début décembre !

Donc pas le choix ! Marche et marche et encore marche !

Reprise prévue le 28... on verra si je suis apte à me déplacer! Je reprendrai à mi-temps donc à priori avec une obligation d’un retour par semaine sur mon lieu de travail. Ça peut être faisable !

Reste juste à mon service RH d’être capable de gérer ma reprise à temps partiel ! On n’est déjà pas d’accord sur le solde de mes congés depuis ma reprise à temps plein en juin... ça va encore être une histoire de fou ce truc!

Mais je commence à avoir l’habitude.

Hier, journée bien sympa chez des amis qui vont bientôt partir en province. Ça fait du bien de se voir tous un peu en vrai même si je suis rentrée un peu claquée !

J’attends avec impatience mi octobre pour notre rentrée à nous (Julie et moi) au théâtre! Ensuite les spectacles vont s’enchaîner gentiment (ou pas?) jusqu’en février, pour le moment...

Les voyages ?... les impossibilités actuelles nous permettent de mettre de côté pour un projet; Canada hiver ! On retournera vraisemblablement en Hollande... au moins faire connaissance avec Boris, le chien adopté par notre fils et sa copine ! (C’est Boris sur la photo !)

À bientôt... ponctuellement car visiblement cette saison roule !

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Reconstruction saison 4

Épisode 5

8 septembre 2020

On rentre dans le train train quotidien.

Après une journée vraiment pas bien du tout... un petit tour chez le médecin et tout est rentré dans l’ordre illico !

Là, on est dans la routine des soins infirmiers, des petites balades, séquencées pour le moment.

Ça a un p’tit goût de ce que vous avez connu pendant le confinement... mais moi, j’avais de l’entraînement !

Bon! Plus besoin d’attestation... et pas d’heures de sorties prévues puisque le chirurgien a bien coché la bonne case en stipulant que je sortais comme je le souhaite. (Car contrairement à ce qu’on croit la « sortie autorisée » basique sécu est toujours encadrée par des heures !) ce qui avec la météo est plutôt pratique car se retrouver coincée dans des horaires quand il pleut ou, à l’inverse, fait très chaud c’est toujours très ennuyeux ! Et comme mon dos peut me jouer des tours! Sauf que là... étrangement, je n’ai pas de signe de ce côté là ; était-ce dû à mon ventre mal remis ?... à éclaircir.

Sinon, la reprise se fera à mi temps, monsieur Toubib est totalement pour. Ça me promet encore une belle discussion avec la médecin contrôle de la sécu car il est pour moi, pas du tout question qu’elle me passe en invalidité tant que je n’ai pas épuisé mes droits !

Il va falloir que je me fasse expliquer un jour l’intérêt pour les caisses de sécu de nous passer en invalidité alors qu’il nous reste encore des droits... il doit y avoir une histoire de pognon là dessous.... ou d’objectifs ordonnés par les dirigeants.

En plus, j’ai un peu l’impression (même la certitude car je vois passer des dossiers dans mon boulot et ai eu l’occasion d’en discuter avec une assistante sociale) que chaque caisse gère un peu à sa sauce! Il y aurait du boulot pour les avocats dans ce domaine! Car on n’est pas loin de la rupture d’égalité.

Pour aujourd’hui , programme chargé : je dois envoyer mon boulot (d’avant mon arrêt !)... et puis Estheticienne, je crois que je vais en avoir pour 2 heures! Et j’ai encore une carte cadeau à utiliser en soins à la reprise de boulot .

Une journée bien remplie !

La photo n’a rien à voir... sauf que si ...un peu! puisque les réservations commencent aujourd’hui ! Et que les « affaires » reprennent puisque j’ai déjà bloqué des places pour la dernière création(qui va bientôt être avant dernière puisqu’une comédie musicale arrive !) d’Alexis Michalik... si vous ne connaissez pas... c’est que vous me connaissez mal!

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Reconstruction saison 4

Épisode 4

Liberééée.... délivrééée!!!

Ça c’est pour ma nièce qui était fan de ce/ces films d’animation !.. et qui héberge sa cousine (donc ma fille !) pendant son examen!

Julie en épreuve , c’est un grand moment ! Mais là, finalement, malgré le boulot fourni, elle reste plutôt zen... et réservée sur les résultats.

On verra bien! C’est une première.

Hier elle nous a offert un petit dessert vachement bon (même si la nourriture de l’hôpital était top)

Pour moi... fin de l’IGR, j’espère définitivement !

Le drain a été ôté en douceur et sans douleur comme d’habitude.

Les filles (car c’est un peu la majorité voire la totalité du personnel ) étaient charmantes. Elle n’ont pas forcément le temps mais elles essayent de le prendre.

Retour tranquille...

On se pose et on attend la cicatrisation!

On va passer aux soins des infirmières libérales... et puis une reprise du boulot en fin de mois.

Côté douleurs, je n’irais pas faire un marathon mais rien à voir avec la première intervention. D’ailleurs les infirmières m’ont laissé me balader seule hier!

J’ai de jolis bleus comme d’habitude qui virent dans des tons étranges.

Y a plus qu’à espérer que tout se remette vraiment et qu’il n’y ait pas besoin d’y revenir !

On finalisera tout ça d’ici six mois un an avec des tatouages camouflages de cicatrices...

Je ne lancerai pas de concours d’idées, j’ai les miennes !

Voilà... en espérant que cette 4eme saison tienne ses promesses : une bonne cicatrisation, pas de prolongation d’arrêt et une reprise des activités rapide !

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Reconstruction saison 4

Épisode 3

Comment vous dire... je m’ennuie !

J’attends juste que ce fichu redon arrête de se remplir.

10cc depuis ce matin! Je n’ose y croire car il peut se remettre à produire dans la nuit.

J’ai bien dormi...l’infirmière du soir m’a fait un p’tit massage détente du dos... par contre, je ne me suis pas étendue ni détendue d’ailleurs sur la discussion CE (elle me demandait quel était mon taf) avec elle. Pas le genre à comprendre l’utilité des syndicats!

Ce matin petit dej.... rapide petit tour à la presse de l’IGR pour récupérer le Canard et Charlie.

Un petit tour à l’extérieur mais comme il ne faut pas sortir de l’enceinte de l’IGR ça va vite.

Ils apposaient une gigantesque affiche, interdisant le tabac y compris dans les espaces extérieurs de l’IGR... je suis assez partagée sur cette nouvelle décision. Oui! C’est choquant de voir un malade avec sa perf fumer à l’entrée... oui les soignants, connaissant les méfaits du tabac et devraient s’abstenir mais en même temps ça met plein de nouvelles contraintes à des gens qui n’en ont pas vraiment besoin.

Déjeuner plutôt pas mal encore ce midi !

Je suis ballonnée mais comme tout le monde après une opération.

Aujourd’hui encore, beaucoup d’activités dans le service, des entrées, des sorties et donc des chambres à désinfecter! Et un personnel toujours au top!

Moi, je me suis octroyée une petite sieste... évidemment tout le monde a essayé de me joindre à ce moment là... et bien perdu !

J’attends Olivier pour aller refaire un petit tour dehors et ... vivement la sortie; le fantôme de mon amie disparue est présent: je ne sais pas trop si c’est agréable ou pas. Les banquettes où on se retrouvait ont changé de couleur mais les souvenirs me reviennent et je sais que dans les chambres voisines, les personnes vivent des choses pas forcément très sympathiques.

Même si j’ai traversé tout ça avec beaucoup d’optimisme, je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde !

Bon ! Terminons sur plus joyeux ! Un brancardier voulait absolument m’emmener en visite espace 7 ce matin... je n’avais même pas pris mon p’tit dej... bref ! Je lui ai tellement tenu tête en me faisant aider de mon aide soignante que finalement il s’est aperçu que ce n’était pas moi mais une homonyme qu’il devait emmener ! Eh! Tu parles Charles, j’avais déjà vu l’interne, mon chirurgien et j’attendais mon petit dej... faut pas déconner quand même !

À suivre... vivement la sortie !

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Reconstruction saison 4

Épisode 2

1er septembre.

Et bien, je ne suis pas prête de sortir !

Mon drain donne encore et encore !

Donc au mieux jeudi...

J’ai passé une nuit de m... car j’ai fait une réaction à un médoc qui me donnait la gerbe... il a fallu donc me donner un anti vomitif puissant (un de ceux que j’avais en chimio !)

Bon le point positif c’est qu’à l’IGR la bouffe c’est top. J’avais lu qu’ils s’étaient attachés les services d’un cuistot étoilé... et bien, c’est une réussite !

Côté animation, Covid oblige... c’est un peu chiant. Seul Olivier est habilité à venir me voir et... peu de monde dans les couloirs pour papoter!

Aujourd’hui, avec autorisations de l’infirmière, nous avons fait un petit tour dehors. Je pense que j’irai m’installer pour bouquiner demain.

J’ai un peu bossé aussi, ce n’est pas bien, je sais... mais il le fallait !

J’ai quelques films à regarder. Mais j’ai un peu la flemme. En fait, j’aimerais mieux être rentrée à la maison car l’hôpital , ce n’est absolument pas reposant!

Il y a eu visiblement pas mal d’opérations aujourd’hui et l’infirmière de nuit visite les nouveaux venus. J’aimerais bien qu’elle passe , prendre les petits anti douleurs (Mais pas celui qui me colle la gerbe!) ,enfoncer des boules quies dans mes oreilles et... doooormir!!!!

À suivre...

[blogbenelaunay]

Reconstruction saison 4 épisode 1.

Et c’est reparti pour un tour !

31 août 2020

L’an passé j’avais reçu ma convocation pour le 28 septembre ! Ils avaient bien entouré l’année pour que je comprenne qu’il y avait un an d’attente.

Le 21 août alors que nous arrivions à la plage de la Haye (Pays-Bas) où notre fiston a élu domicile (pas à la plage mais à La Haye!) mon téléphone sonne.

Comme en ce moment, même en vacances, le téléphone peut sonner pour le boulot ... je décroche car le Covid dans le monde des loisirs et vacances ça nous a filé tu boulot (annulations !)!

Et là ... c’était le secrétariat de mon chirurgien qui m’annonce qu’il ne sera pas là le 28 septembre... ah! Bon...

Déjà avec le Covid, je craignais un décalage de dernière minute mais plus d’un mois avant, quand même pas!

Bref! Pendant que mon esprit turbinait à une vitesse fulgurante, elle m’annonce : il vous propose le 31 août... ni une ni deux ! Je dis banco!

Rappel ensuite pour me caler les rendez-vous anesthésiste et admission et ... roule ma poule !

Me voilà mardi dernier à l’IGR! Instant de solitude quand l’anesthésiste ne me parle que de lypohilling (le chirurgien prend de la graisse pour le la réinjecter dans le sein) alors sur c’est le muscle mal remis du ventre qui me gène depuis plus d’un an: imaginez l’équivalent d’une crampe au mollet sur le ventre ! Oui... pas cool! C’est ce que j’ai vécu régulièrement.

L’anesthésiste me conseille de me réorienter vers mon chirurgien.

J’arrive à son secrétariat mais... pause déjeuner !

Je file donc faire mon entretien avec l’infirmière... et là, elle commence à m’interroger sur mes vacances.

Je n’ai même pas eu le temps de lui parler Espagne, l’avion... juste la Hollande suffit à me poser la question fatidique « le chirurgien vous a-t-il prescrit un test Covid? »

Donc là je lui explique l’avance d’un mois de mon intervention...

Ni une ni deux... voyant que je n’aurai pas le temps de le faire en ville elle m’annonce qu’elle va me le faire en me demandant si je suis prête psychologiquement ! Devant ma perplexité sur cette question, elle m’explique que, même à l’Igr où on soigne des pathologies plutôt lourdes et un peu plus mortelles (statistiquement parlant), le battage médiatique en a stressé plus d’un !

Mon infirmière m’abonne et revient une sorte de cosmonaute en papier que je n’ai reconnue qu’à la voix.

Test fait... désagréable mais... il y a pire.

Elle m’avise que si le résultat est positif on m’appellera. Sinon c’est l’application de ma règle préférée : pas de nouvelles, bonne nouvelle !

Le lendemain, chez l’esthéticienne pour faire enlever mon vernis semi permanent, je constate que j’ai eu un appel de .... l’IGR!

Stress angoisse... non pas pour le Covid mais du coup un report à une date inconnue, de mon opération !

Mais non c’était juste la secrétaire qui m’annonçait un changement de planning : de quasi dernière opérée, je passais à première de la journée !

Je passe ma journée à bosser comme une dingue: ce changement de programme m’a obligée à faire en 5 jours un boulot pour lequel je m’étais planifié le double!

Et, vers 15h mon téléphone RE sonne ... je reconnais automatiquement un numéro IGR.

Une voix masculine me contacte, me demande si je suis bien madame Launay.... bref ça pue ! Là je me dis, c’est fichu !

Et finalement non! C’était mon chirurgien qui me remerciait d’avoir accepté de décaler ! ..s’il savait comment finalement ça m’arrange ! Et m’indiquait qu’il prendrait le temps de discuter avec moi avant l’intervention ! Et... s’assurait que j’avais bien le test Covid !

Je lui ai alors expliqué la frayeur occasionnée par son appel ! Il s’en ai excusé....

Et me voilà donc aujourd’hui chez mon pote Gustave.

Tout s’est passé comme prévu !

J’ai encore eu le droit à la décente au bloc à pieds en pyjama papier trop petit ! Ridicule ! Je comprends que ce soit moins stressant pour des malade mais descendre avec un truc qui craque de partout, c’est un autre stress! Mais bon ! Le ridicule (se retrouver cul à l’air) ne tue pas!

Quant aux brancardier, c’est double taf ... ils descendent avec nous à pieds puis reviennent chercher nos plumards puisque évidemment on retourne en chambre en lit!

Bref! J’avais déjà écrit la dernière fois que ça devrait être à la demande du patient ! Je persiste !

Opération à l’heure, retour en chambre vers 13h... pas un chat en salle de réveil ! Mais encore une fois, deux pitchounes (les parents sont autorités en salle de réveil) et à chaque fois ça me fend le cœur... une vie à peine amorcée et déjà, la maladie. Quant aux parents, je ne sais pas comment ils peuvent arriver à « gérer » ça...

De retour en chambre vers 13h... j’ai dû avoir un petit coup de barre vers 14h car la nuit a été courte.

Tout à été fait ! Plus qu’à attendre le résultat.

Comme j’ai un drain, je dors à l’hôpital et... je ne sais pas combien de temps j’y reste....tout dépend de ce que récolte mon redon. En moyenne 2 à 3 jours m’a dit l’interne! Vus mes antécédents ...

Bon pas de soucis, je suis en chambre individuelle.

Il y a étrangement peu de monde à lIGR. Je n’ai jamais vu la salle de réveil si vide.

Le ventre me tiraille un peu !

Mais c’est tout à fait supportable, l’infirmière m’a fait lever tard et je n’ai pu me balader qu’après dîner si on peut appeler ça un dîner !masquée ... dans le couloir !

L’infirmière de nuit est plutôt cool... elle m’a viré toutes mes perfusions ! (Celle de jour ne voulait pas et s’entêtait à vouloir me les passer...! )

Donc du coup je n’ai que mon redon à gérer cette nuit !

Voilà ce premier épisode de ce que j’espère être ma dernière saison de la reconstruction.

À très bientôt pour les épisodes suivants.

Et une pensée spéciale à ma Julie, elle sait pourquoi !