#parce qu'il a perdu tout son muscle
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chifourmi · 4 months ago
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Du coup maintenant que j'ai un peu de temps, c'est parti pour faire un petit récapitulatif de ces 3 dernières semaines!
Il s'est passé énooormément de choses pendant ma semaine au camp pour enfants avec handicap. Je vais faire des chapitres carrément.
1. L'enfant que je suivais
Il a la maladie de Duchenne. En gros des tissus adipeux se mettent autour de ses muscles. Il a du mal à se déplacer, il doit marcher lentement sinon il tombe facilement. Il peut se déplacer en chaise roulante. C'est une maladie chronique. Il a aussi un léger retard mental. Il a 11 ans.
Je me suis trop bien entendue avec lui. J'ai vu la vie complètement autrement parce que j'ai compris ce qu'était un monde pas adapté à toi. Les jeux où on devait courir c'était mort, les jeux de parcours c'était mort, le château gonflable c'était ultra difficile, rien que traverser le terrain c'était une épreuve,... Bon sinon tout le monde disait qu'il était amoureux de moi, trop chou. Il m'appelait tout le temps en criant avec sa voix aiguë. Tout le monde s'y était habitué. C'était un enfant roi, il piquait facilement des crises. Mais j'arrivais à le calmer. Sauf une fois où j'ai perdu patience et j'ai juste laisser les autres m'aider. D'ailleurs les accompagnants s'entraidaient souvent c'était trop chouette. L'année prochaine, il ne reviendra pas. Il passe au camp des plus grands. Ça va faire bizarre d'avoir un autre enfant que lui. J'imagine pas trop l'expérience avec un autre. Ça me fait un pincement au cœur rien que d'y penser.
2. Les accompagnants
Beaucoup venaient pour la première fois donc il n'y avait pas déjà des groupes partout. C'était tellement plus facile de s'intégrer du coup. C'était génial, je me suis trop bien entendue avec tous les gens. Surtout Cam, le feeling est direct passé avec elle. On se racontait tous les ragots, on restait souvent ensemble. Je me suis trop bien entendue avec son pote Pi aussi. Il est trop bonne ambi en soirée. Il est iconique, c'est un peu une chipie mais dans le sens positif. Je sais pas comment expliquer mais J'ADORE. À la fin ils m'ont dit de revenir l'année prochaine pour être le trio de pestes MDR. Puis y a Alby aussi, j'avais du mal avec elle au début parce qu'elle était toute blasée et j'avais envie de la secouer ahah mais après j'ai appris à la connaître et énorme coup de cœur. Elle est du genre à te poser une question philosophique à un moment hyper random. Elle est super spontanée et vraie. Puis un de mes coups de cœur c'était aussi PW. C'est très bizarre pcq à la base c'est le genre de gars qui m'in-su-pporte pcq il fait des blagues beaufs. Mais on est passés de ennemies to friends et au final c'est peut-être lui qui m'a le plus marqué positivement. En fait je crois qu'au début il me voyait juste comme une belle cruche et moi je le voyais juste comme un beau crétin. Au début il me taquinait, faisait des blagues sexistes, etc. Puis quand on a vraiment parlé j'ai capté que c'était juste un gars pas très fort pour montrer ses émotions, un peu maladroit avec les filles. Je lui ai dit que je détestais son côté beauf et après je ne l'ai plus jamais entendu faire de blagues sexistes. Je me suis trop attachée à lui. Nos moments à deux étaient tellement touchants. Mais ce qui m'a fait trop mal au cœur c'est que c'était son tout dernier camp. Il ne reviendra pas les prochaines années. Ça va être tellement différent sans lui.
Sinon y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec physiquement et qui m'a perturbé. Je ne l'ai pas calculé le premier jour parce que je voulais me tenir loin de lui mais il est venu vers moi de lui-même le deuxième jour. On a parlé petit à petit durant la journée. Et en fait chaque soir, une fois que les enfants dorment, on fait un débrief entre tous les accompagnants puis on fait une soirée. Et on est restés ensemble toute la soirée. Il était tellement intéressant, il voyage en solo depuis qu'il a 14 ans et ça se voit qu'il en a appris des choses. Puis j'adore son caractère. C'est la définition de la force tranquille. Mais après cette soirée, quand on s'est retrouvés à deux, il m'a embrassé sur la joue. Je m'y attendais pas, c'est arrivé d'un coup. Je ne comprends pas comment les mecs peuvent se permettre d'envahir l'espace personnel de quelqu'un comme si c'était rien. Ça m'a énervée et je l'ai stoppé direct en disant que j'étais en train de construire quelque chose avec le musicien et que du coup je n'étais pas intéressée. Il a compris et a réagit normalement. Après ça, on s'est posés au coin du feu et on a continué à parler. Heureusement, y avait pas de gêne. Il m'a dit qu'il serait content qu'on reste amis maiiiis après il m'a quand-même précisé que si jamais je n'avais plus rien avec qui que ce soit, il était là. MDR. Amis mais pas trop? Par contre cette nuit était trop belle, les étoiles se voyaient parfaitement, y avait des étoiles filantes et même des lucioles. Ce que j'aimais trop aussi avec lui c'est qu'en soirée il était toujours partant pour tout, il était trop bonne ambi. C'était un peu mon pote de soirée quoi. Mais je ne l'ai vu que 3 soirs parce qu'il est parti plus tôt que tout le monde. Mais revenons un peu en arrière. Après le soir où il m'a fait un bisou sur la joue, la grosse gaffe que j'ai faite pcq je suis TROP CONNE, c'est qu'avec encore de l'alcool dans le sang j'ai envoyé un message au musicien pour lui dire que y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec et que ça me perturbait et qu'il m'a embrassé sur la joue et blablabla. Je lui ai tout expliqué de la pire manière possible comme si c'était juste un pote et que ça n'allait pas avoir de conséquences. Le lendemain, le musicien était trop saoulé mais on s'est appelés et on a tout mis au clair et il m'a demandé de ne plus parler à ce gars. Ce que j'ai donc voulu faire. SAUF QU'IL ME COLLAIT TOUT LE TEMPS. Du coup on a quand-même continué à parler et je l'ai dit après au musicien. J'aime trop qu'on puisse tout se dire et qu'on puisse tout résoudre en communiquant calmement. Ça me met tellement en confiance. Je me sens vraiment en sécurité dans notre relation. Je suis trop heureuse de l'avoir rencontré purée.
Bon je vais m'arrêter là pour le récap du camp en tout cas.
(23/07/2024)
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ernestinee · 2 years ago
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Aujourd'hui c'était top au cirque ! La semaine dernière c'était nul parce que je n'y étais plus allée depuis un mois à cause des congés et de ma coupure au doigt, et j'ai eu l'impression que j'avais tout perdu, que j'étais archi nulle, que tout le monde évoluait et pas moi, et j'avais même abandonné une figure de trapèze parce que je n'étais pas sûre que mon bras allait me porter (la figure du drapeau), bref grosse déprime, tout le monde en a entendu parler autour de moi et je me suis raccrochée à fond à ce que mon ado de coach me disait, que ça l'inspirait que je n'abandonne pas (et c'est assez fou parce que c'est surtout lui qui m'inspire à ne pas abandonner, quand je vois comme il bosse sa jonglerie dès qu'il a 5 minutes)
Aujourd'hui NON SEULEMENT j'ai réussi les deux figures du jour et elles faisaient si mal omg j'ai les chevilles, les cuisses et les pieds en lambeaux parce que ce sont des figures où on enroule les cordes autour des jambes avant de soit se laisser tomber en arrière ou en avant, soit gainer pour être horizontal, MAIS EN PLUS j'ai tenté la figure "pour les plus téméraires" (et la prof ne s'adressait pas à moi pour celle-là parce que je suis là dernière arrivée dans le groupe, j'ai vachement moins d'expérience que les autres). Il s'agit de se pendre par les genoux au trapèze, jusque là rien de compliqué, c'est la figure de base, mais ensuite, on tend les jambes et en même temps on les écarte et en même temps on fléchit les chevilles, et on est censés être pendu par les pieds aux extrémités de la barre du trapèze, je sais pas si j'explique bien, fin bon c'est impressionnant à voir et à faire et .... tadaaaaam... J'ai réussi !
ET EN PLUS, j'ai tenu à réessayer la figure du drapeau parce que je l'avais en travers de la gorge depuis une semaine et devinez quoi j'ai réussi aussi, comme quoi la visualisation ça fonctionne. Et aussi les abdos et les pompages et le yoga.
Par contre, je ne vais pas participer au spectacle cette année. Je fais du trapèze malgré que j'ai le vertige (fort, mais je prends sur moi malgré la sensation que le sol bouge et que mes muscles vont lâcher), je participe à un cours collectif alors que je suis +- allergique aux gens, surtout que là c'est assez tactile au secours, je suis non seulement la plus âgée (berk) mais aussi la moins expérimentée (re-berk) et j'estime que ma zone de confort est suffisamment explosée comme ça pour encore y ajouter un spectacle. Du coup voilà, pas cette année.
Par contre j'ai répété un numéro de jonglerie/clownerie avec l'ado après l'école et on était hilarants ! On était morts de rire tous les deux. Peut-être qu'un jour j'aurai une fraction de son courage pour faire pareil sur scène.
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andersonykno36 · 1 year ago
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Apprenez la technique de relaxation du yoga, un art perdu depuis longtemps pour le rajeunissement
Apprenez la strategy de leisure du yoga : un artwork perdu depuis longtemps pour le rajeunissement les choses nécessaires pour maintenir une car en bon état refroidissent le moteur lorsqu'il devient chaud. Eh bien, le même principe s'applique au corps humain. Lorsque le corps et l'esprit sont constamment surmenés, leur efficacité dans l'exercice de leurs fonctions diminue. La vie sociale moderne, la nourriture, le travail et même le jeu rendent difficile pour l'homme moderne d'utiliser une system de rest appropriée pour le rajeunissement. Une observation de la nature nous montrera que les animaux aiment la détente et le sommeil. Ils dorment autant qu'ils le souhaitent. Le repos et le sommeil sont essentiels pour recharger notre énergie nerveuse
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car notre équilibre physique, émotionnel et mental dépend de la quantité et de la qualité de ces nécessités vitales. Ce sont les seules choses qui rechargent ces batteries et permettent une bonne élimination des déchets métaboliques. Mais comment peut-on apprendre une bonne system de leisure ? Seule la pose du cadavre qui nous est proposée dans le yoga peut aider l'homme moderne à retrouver l'artwork de la rest. Pour y parvenir, trois méthodes sont utilisées par les yogis. Les trois méthodes sont connues sous le nom de rest physique, mentale et spirituelle.
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Technique de relaxation physique : Nous savons tous que chaque action est le résultat d'une pensée née dans l'esprit consciemment ou inconsciemment. Lorsque nous voulons accomplir un acte, la pensée est générée dans l'esprit, est transmise au cerveau et simultanément, le cerveau télégraphie le message à travers les nerfs, et les muscles se contractent. Donc comme on peut envoyer des messages pour faire contracter les muscles, on peut envoyer des messages pour les faire se détendre. Cette system de peace est connue sous le nom d'autosuggestion. Commencez les autosuggestions des orteils vers le haut tandis que la suggestion traverse les muscles et atteint les yeux et les oreilles en haut. Ceci est réalisé en vous disant mentalement : mes orteils sont ainsi détendus ; mes chevilles sont ainsi détendues Technique de leisure mentale : pendant la pressure mentale, il faut respirer lentement et en rythme pendant quelques minutes et se concentrer sur la respiration. Lentement, l'esprit deviendra calme et on pourra ressentir une sorte de sensation de flottement. Technique de relaxation spirituelle : quelle que soit la façon dont on essaie de détendre l'esprit, on ne peut pas éliminer complètement Nembutal sodique en France toutes les tensions et tous les soucis à moins de passer à la rest spirituelle. C'est en soi une pratique légèrement exigeante mais très gratifiante. Les yogis savent qu'à moins que l'homme ne puisse se retirer de l'idée du corps et se séparer de la conscience de l'ego, il n'y a aucun moyen d'obtenir une relaxation complète. Ainsi, de la leisure mentale, il se retire et s'identifie au moi omniprésent, tout puissant, tout paisible et joyeux, parce que toute la source de pouvoir, la connaissance sont dans l'âme et non dans le corps. L'homme ne peut se libérer des griffes des mauvaises émotions qu'en affirmant son vrai moi en déclarant mentalement : « Je suis cette pure conscience ou moi ». Cette identification avec le moi achève le processus de leisure. La méthode à appliquer ici est de respirer profondément et franchement dans un rapport de five:5:five secondes tout en chantant mentalement le mantra ci-d
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semena--mertvykh · 2 years ago
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Quand la vie te donne du fiel
-- Sérieux c'est quoi leur truc avec la jeunesse. Est-ce qu'au moins elles baisent mieux ? Est-ce qu'elles ont plus de choses à dire ? Plus de personnalité ? Plus d'humour ? Plus de vertus morales, de culture, de sensibilité ? Est-ce que çà vaut vraiment la peine ?
Même pas. C'est juste une histoire de muscles. De sein plus ferme qu'un autre. Et c'est pour çà qu'ils sont prêts à mettre la planète à feu et à sang.
-- C'est plus ton problème, çà.
-- Je vois bien l'intérêt pour un gars comme lui, qui aime si manifestement sermonner et donner des leçons.
-- Ce n'est plus ton problème.
-- L'intérêt de disposer d'une mignonne petite étudiante docile, à qui il va pouvoir expliquer la vie doctement, qu'il va pouvoir façonner comme de la glaise...
-- C'est son problème à lui, maintenant. Ce n'est pas le tien.
-- Mais c'est même pas de l'amour, putain. Je l'ai assez vécu moi-même pour pouvoir le dire. Ni de la part du gars, ni de ta part à toi. C'est juste ta jeunesse qui l'intéresse, et c'est tout. Si t'avais pas çà, il te regarderait même pas. Tiens : il te traiterait comme moi, il m'a traitée. Comme une fille invisible. Tu n'existerais même pas sur sa planète. 
-- Mais ce n'est pas ton histoire, çà. C'est son histoire à lui. Tu as déjà assez de problèmes comme çà à résoudre sans avoir besoin de te sentir concernée par le pathos des autres.
-- Ben oui, tu penses : les pécores de la classe, elles ouvrent des grands yeux admiratifs, elles ne le contredisent pas. Pas du genre à le remettre à sa place.
-- Pas du genre à lui rappeler sa femme, surtout. Mais tout çà, ce sont des problèmes de riche. Problèmes de mecs = problèmes de riches. Notre problème à nous, c'est de survivre. 
-- Nan parce que, si c'est la jeunesse de caractère qu'il cherche, j'en ai à revendre pour les dix prochaines années. Mais c'est pas çà, évidemment. C'est même pas çà. C'est tellement plus naze que çà. 
Tu sais ce que je trouve le plus insupportable ? Les mecs te font vivre un enfer, ce qui fait que tu n'as pas d'autre choix que de t'endurcir. Parce que, si tu ne deviens pas dure, tu ne survis pas. Et ensuite, au bout de quelques années de ce traitement, ils te regardent en faisant la grimace : Oh nan, mais celle-là, elle est usée, elle a trop servi, et puis elle fait la gueule ; je vais m'en reprendre une neuve plutôt. Mais quel écœurement.
-- Ce n'est plus ton problème. Tu te souviens de ce que disait Céline ? C'est toujours d'actualité quand on est pauvre. Et quand on est une femme pauvre, c'est encore pire. Tiens, je t'ai noté les mots, pour que tu t'en souviennes. Je ne sais pas bien ce que tu peux encore attendre de la vie, mais çà, çà peut faire office de boussole, les jours où tu te sens un peu perdue :
"Ils rajeunissent c'est vrai plutôt du dedans à mesure qu'ils avancent les pauvres, et vers leur fin pourvu qu'ils aient essayé de perdre en route tout le mensonge et la peur et l'ignoble envie d'obéir qu'on leur a donnée en naissant ils sont en somme moins dégoûtants qu'au début. Le reste de ce qui existe sur la Terre c'est pas pour eux ! Çà les regarde pas ! Leur tâche à eux, la seule, c'est de se vider de leur obéissance, de la vomir. S'ils y sont parvenus avant de crever tout à fait, alors ils peuvent se vanter de n'avoir pas vécu pour rien".
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iletaitunefoislessims · 7 years ago
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Legacy challenge
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Robin a décidé de commencer à faire un régime. Elle est mignonne aussi comme ça, mais elle aimerait retrouver son corps d’avant, avant que la vieillesse la rattrape.
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Du coup elle a demandé à son père (ancien sportif de haut niveau je le rappel), de lui donner des cours. Il a accepté avec plaisir, mais ce n’est pas un prof très tendre, il a pratiquement passer sa séance à lui râler dessus.
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En plus Robin se cassait tout le temps la figure...Tonio avait l’air trop déprimé par sa fille, c’était rigolo.
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Tous ses efforts ont payé. A la fin de sa séance elle avait un peu maigri, donc elle était très fière d’elle, maintenant il va falloir qu’elle fasse attention à ne pas manger comme 18 en attendant la prochaine séance.
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sushis4kalyo · 2 years ago
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Sport et perte de poids : les choses que j'aurais aimé savoir plus tôt
Contrairement à ce que peuvent penser certains, perdre du poids n'est pas aussi simple que ça. Il ne suffit pas d'arrêter de manger ou de se remettre soudainement au sport pour avoir des résultats durables. Voici donc une petite liste des choses que j'aurais aimé savoir plus tôt :
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1- Il faut trouver le bon sport ...
Lorsqu'on veut se mettre ou se remettre au sport, il ne suffit pas de s'inscrire comme ça dans un sport qui nous semble sympa parce qu'on l'a vu à la télévision. C'est même une terrible erreur qui peut annihiler toute notre motivation. Certains sports sont plus difficiles que d'autres et peuvent exiger une certaine capacité physique de base. De fait, on ne se lance pas dans des cours de zumba si l'on a aucune endurance ! (J'ai testé !) Il faut donc tenter des sports plus doux, la gym plutôt que la zumba, la marche plutôt que le running etc. Attention, ce choix n'est pas définitif ! On peut toujours faire le sport souhaité plus tard, lorsqu'on aura les prérequis.
2- ... avec la bonne tenue ...
On a tendance à se dire que ce n'est pas la peine d'investir dans des fringues de sport alors qu'on risque de perdre 3 tailles sous peu. Du coup, on se contente du vieux pantalon de survêtement troué et du t-shirt complétement déformé. Dans la théorie ça passe mais dans la pratique, ça ne nous met absolument pas en valeur et pour peu qu'on se compare à d'autres sportifs des environs, ça peut très vite nous démotiver ! C'est pourquoi j'ai envie de vous dire que si vous avez repéré une tenue qui vous plait, foncez ! En plus, perdre 3 tailles rapidement, c'est juste impossible.
3- ... et les bons objectifs !
En management, on dit qu'un bon objectif doit être SMART pour :
Spécifique : Pour définir clairement ce qui doit être fait : perdre du poids ? Alors on fera du cardio. Prendre du muscle ? Alors on fera de la muscu !
Mesurable : Pour savoir précisément combien : perdre 1 kg, 2 kg ? gagner 500g de muscles ? Il est aussi question de pouvoir évaluer facilement ses résultats. L'impédancemètre nous le dira.
Acceptable : Pour savoir si, en général, c'est possible. Vouloir perdre 30kg de graisse ou prendre 30 kg de muscles en 2 semaines, c'est juste pas possible ! Pour avoir une petite idée, perdre plus de 5 kg par mois, c'est dangereux et le muscle se prend très lentement.
Réaliste : Quelle différence avec le point précédent ? Il s'agit également de savoir si c'est possible et réalisable ... mais cette fois-ci vis à vis de nous. Si je veux atteindre mon objectif, je vais devoir faire du sport 2 à 3 fois par semaine. Est-ce que c'est possible ? Est-ce que je vais m'y tenir ? Est-ce que je vais pouvoir tenir le rythme dans la durée ? Est-ce que je dois tenir compte de contraintes qui peuvent éventuellement m'empêcher d'atteindre mon objectif ? C'est une réflexion à avoir avec nous-même.
Temporellement définit : Pour savoir combien de temps je me donne pour atteindre cet objectif. Et oui, Se donner un mois ou un an pour arriver à un chiffre précis, ce n'est pas la même chose. Dans tous les cas, il faut se donner le temps ! C'est absolument nécessaire pour atteindre son objectif sereinement.
Avec tout ça, on peut penser à des objectifs mesurables et réalistes. Que ce soit dans la perte de poids ou dans l'activité physique elle-même, j'ai constaté qu'il était préférable d'échelonner ses objectifs plutôt que d'en faire un seul conséquent. C'est aussi ça, se donner toutes les chances de réussir.
Il sera aussi question de contrôler ses objectifs et là attention : on ne monte pas sur la balance tous les jours ! Toutes les 2 semaines, c'est mieux !
4- Il faut oublier ses aprioris sur les salles de sport.
Au début, j'appréhendais à l'idée de m'inscrire dans une salle de sport. J'ai finalement sauté le pas avec un pote et je me suis rendue compte qu'en fait on est vraiment nombreux à avoir cette appréhension.
Au début, on imagine qu'on va se retrouver perdu au milieu des bodybuildeurs, qu'on ne verra que des gens au corps parfait ...et qu'on fera tâche dans le paysage. On imagine que tout ce petit monde nous jugera et se moquera sans cesse ... Bah pas du tout !
La première chose que qu'on réalise, c'est la diversité des personnes qui vont à la salle de sport. Oui, il y a quand même quelques pros de la gonflette ou du fitness mais ils ont vraiment autre chose à faire que de se moquer ou de juger. Certaines personnes viennent pour raison médicale. Cela peut être de la rééducation ou pour limiter l'arthrose. D'autres viennent pour avoir une activité physique et voir du monde. D'autres encore peuvent préparer des concours nécessitant certaines aptitudes physiques. Il y a des jeunes, des moins jeunes ...
Et le regard des autres dans tout ça ? Honnêtement, il est bienveillant ! Les personnes qui viennent régulièrement à la salle de sport savent pertinemment que se muscler ou perdre du poids n'est pas chose aisée. Ils peuvent aider à préparer certaines machines, donner des conseils, ou simplement apporter la motivation nécessaire. C'est vraiment motivant quand une personne qu'on voit chaque semaine vient nous voir pour nous dire qu'elle admire notre ténacité et qu'elle nous encourage à ne rien lâcher.
5- Bonne perte de poids se fait doucement !
Le corps ne veut pas perdre de poids ! Pour lui, ça implique de piocher dans les réserves car on ne lui apporte pas assez. Perdre beaucoup de poids est donc très brutal pour le corps ...et lui va chercher à renflouer les réserves voire en faire plus. C'est le principe de l'effet yoyo. Mieux vaut donc perdre progressivement, peut-être un ou deux kilos par mois pour limiter la reprise.
6- Au début, on prend du poids et c'est normal !
Voilà donc 15 jours que l'on s'est remis au sport et on s'apprête à monter sur la balance pour voir ce qu'on a perdu sur les deux dernières semaines ...et là stupeur ! On a pris un kilo ! Le monde s'écroule, le sport c'est nul et de toute façon on n'y arrivera jamais. Sauf qu'il ne faut absolument pas paniquer et ne pas abandonner parce que c'est parfaitement normal ! Pourquoi ? Parce qu'on a fait du muscle et le muscle est plus lourd que la graisse. Il m'est déjà arrivé de monter sur la balance et de voir que j'avais perdu "que" 500g. Seulement lorsque j'utilisais l'impédancemètre pour calculer ma masse graisseuse et ma masse musculaire, je constatais avec surprise qu'en réalité j'avais perdu 2 kg de graisse mais que j'avais pris 1,5 kg de muscle et ça change tout ! Une balance classique ne l'indique pas ! C'est pour ça qu'il est important qu'elle fasse impédancemètre. Alors attention ! Ce n'est pas une mauvaise chose de prendre du muscle. Il n'est pas question de se bodybuilder non plus mais plus notre masse musculaire est importante, plus l'organisme brûle des calories pour faire fonctionner tout ça !
7- La perte de poids se fait aussi dans l'assiette.
Alors oui, forcément, c'est important de manger équilibré, ça semble évident mais l'organisme a des besoins spécifiques. Forcément, on va avoir besoin des légumes pour tout ce qui va être nutriments, de la viande pour les protéines (qui aident à faire du muscle !) mais il ne faut pas trop en abuser au risque d'y laisser un rein. (Donc les régimes ultra protéinés, c'est même pas la peine !) et ... un peu de féculents parce que c'est eux qui vont faire tourner l'organisme (mais pas trop, sinon on va remplir les réserves !) Après, étant donné que chacun est différent, le plus sage est d'aller voir un nutritionniste pour effectuer un rééquilibrage alimentaire pour vraiment faire quelque chose d'adapté à soi. Ici, je donne juste les grandes lignes. Sinon oui on peut se faire plaisir ! Le plus important est de ne pas abuser ! Si on a envie d'un gâteau au chocolat, on en prend une part en dessert et on la savoure ! ... Mais à ce moment là on évite d'en reprendre ... et pas trop souvent non plus ! D'ailleurs, il faut aussi savoir écouter son estomac et ne pas hésiter à s'arrêter si c'est trop copieux. Forcément on évite le gaspillage et on garde pour un autre repas mais on ne se force pas à finir si on a plus faim !
Voilà, c'était la liste des petites choses que j'aurais voulu savoir avant et qui m'aurais permis de gagner beaucoup de temps. Je ne suis absolument pas professionnelle. Il s'agit juste d'un retour sur expérience qui peut aider. Je compléterai cet article si d'autres choses me viennent en tête ou si je rencontre des situations intéressantes.
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nanananerd · 2 years ago
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Jour 22 : Robe 
Robin était en plein déménagement. Son appartement était encombré de cartons, certains déjà remplis et fermés, d'autre encore en train de se remplir. Robin se tenait devant sa penderie, entouré de cartons et d'un énorme sac-poubelle. Il profitait de ce déménagement pour faire du tri dans ce meuble qui lui procurait auparavant tant d'angoisses. Les vêtements s'étaient accumulés comme les strates de la Terre, et racontait son histoire. Il avait déjà mis de côté ce qu'il portait les prochains jours. Préparé un carton avec les vêtements d'été, et ceux d'hiver. Il arrivait maintenant à une strate de vêtements trop petit et démodés. Romain regarda un blazer avec émotion : son premier blazer, taillé sur mesure. Il était bien trop étroit désormais, mais il l'avait conservé, au cas où il maigrissait de nouveau. Il se regarda dans le miroir de sa chambre. Malgré son mètre 73, il avait développé une sacrée carrure à force de constance et grâce aux hormones are. Il banda son bras et fit ressortir ses muscles, remplissant son t-shirt. Il rigola un bon coup, sa moustache se relevant avec son sourire. Il se souvenait du jeune homme qui avait appris à faire ce geste pour faire fuir l'angoisse. Il plia le blazer proprement et le rangea dans le sac-poubelle. Ça ferait un heureux. De nombreuses chemises et pantalons le rejoignirent rapidement. Il ri en retrouvant un jeans skinny noir déchiré aux genoux, vestige de sa période metalleux. Il en écoutait toujours autant aujourd'hui mais n'éprouvait plus le besoin de l'afficher en dehors des festivals et des concert. Il avisa l'élasticité du vêtement, se dit qu'il pourrait peut être rentré dedans et lu l'étiquette. Non, l'entrejambe du pantalon ne serait pas assez long. Perdu dans ces pensées, il ouvrit une housse et ce fut le choc. Une robe. L'émotion le submergea, les souvenirs envahirent sa gorge et les larmes coulèrent. La Robe. La seule qu'il avait gardée. Il avait détesté cette robe, avec toutes ces dentelles noires et son jupon bouffant. Mais c'était Solène qui lui avait offert. Iels devaient se rendre au concert d'Arkona, et avait déchiré son pantalon une heure avant le concert. Il était en panique et Solène s'était rué dans une boutique pour lui acheter cette magnifique robe. Parce qu'elle était magnifique, cintrée, avec des détails, la robe que toutes les gothiques rêvaient de posséder. Solène avait cru bien faire. Iels étaient allés chez elle pour se changer. Robin était atrocement mal à l'aise à l'idée d'affronter l'enfer qu'il vivait dans les vestiaires de sports chez sa meilleure amie. Mais heureusement, sous prétexte de devoir faire du café, elle était sortie de la pièce. Robin s'était changé rapidement. Solène l'avait complimenté sur sa poitrine qui ressortait si bien. Robin avait dû retenir ces larmes et prétendre, comme toujours. Iels étaient allés au concert, et ça avait été un enfer pour Robin. Le regard des hommes sur lui. Leurs caresses involontaires dans la foule. Robin avait presque fui la fin du concert, étouffant dans ce corsage trop serrés. Solène l'avait rattrapé et il avait explosé. Il lui avait tout dit, sur comment il se sentait si mal dans ce corps de femme, comment il avait envie de mourir parce que jamais, il ne serrait un homme, comment il avait peur d'en parler à ces parents, d'aller voir un médecin, de perdre ces tétons s'il faisait une mammectomie. Solène l'avait écouté, et tenté de le rassurer. Elle sortit un t shirt du groupe de son sac et lui enfila :
- "Je l'ai volé au merch mais j'ai pas pris la bonne taille".
En effet, le t-shirt flottait sur les épaules de Robin, mais il se sentit mieux. Elle lui demanda alors son prénom, et pour la première fois, il répondit Robin. Iels étaient rentrés chez Solène après ça, et Robin avait gardé la robe en souvenir de cette soirée. C'est Solène qui lui avait offert son premier binder. Elle l'avait toujours soutenu et accepté. Et après le lycée, iels avaient commencé à s'éloignaient, géographiquement la première année, et puis sentimentalement au fil du temps. Robin explorait son genre pendant tout ce temps, refusant hormone et thérapie. Il n'avais pas réalisé que son amie n'allait pas si bien. Et un jour, il reçu le coup de fil. Le pire de sa jeune vie. Il s'était effondré sur le sol de sa fac. Un camarade de classe l'avait aidé à se relever. Aider à prononcer les mots qui ancraient la douloureuse nouvelle dans la réalité. Il se rendit à l'enterrement, revoyant des amis qu'il n'avait plus vus depuis le début de sa transition. Les fautes de genres lui coulaient dessus face au chagrin. 
Les mois passèrent et lors d'un déménagement, il était retombé sur la robe. Et la promesse qu'il avait fait à Solène. Le lendemain, il prenait rendez-vous avec un endocrinologue. Il termina ces études cette année-là et trouva son premier travail dans l'audit financier. Il demenagea dans un clapier à lapin et dépensa tout son argent dans la chirurgie et le sport. Pendant cinq ans, malgré le deuil, il travailla sur sa renaissance. Aujourd'hui, il quittait son appart miteux pour une nouvelle ville, et une nouvelle vie avec celle qu'il avait rencontrée à un concert d'Arkona. 
Il rangea soigneusement la robe dans sa housse, et la rangea dans un carton. Certains souvenirs, aussi douloureux soit il, méritait que l'on continu à les emporter avec soi, et leur offrir, en même temps, l'histoire qui n'a pu être vécu. 
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alimentetasante · 2 years ago
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Maigrir ou perdre du poids
Bonjour à tous, aujourd'hui j'ai choisi de traiter un sujet qui reviens souvent quand je parle de mon métier : le régime et la perte de poids ! Summer body, presse qui vante les régimes avant l'été... on associe souvent le métier de nutritionniste à la perte de poids et au régime. Bien sur nous accompagnons les gens dans ce domaine mais avant tout pour la santé et me concernant pour principalement la performance des sportifs. Même si j'ai fait un post sur les tendances qui existent, je déteste ce mot "régime" qui est souvent synonyme de privation. A mes yeux l'alimentation peut être à la fois saine et source de plaisir ! Bien sûr, si vous consommez des fast food en quantité et des sodas à volonté en effet les changements risquent d'occasionner au début quelques frustrations je vous l'accorde mais mon défi du quotidien est que ces changements se fassent avec plaisir !
Dernièrement j'ai été contacté par quelqu'un qui m'a demandé de lui faire un programme pour qu'il perde 6 kilos en quelques jours, j'ai refusé car je lui ai expliqué que mon but était
1 - qu'il soit en bonne santé,
2 - que les résultats soient durables,
3 - qu'il ne se blesse pas en faisant son sport parce qu'il était en carence ou en manque d'énergie. Mais il n'en a pas démordu...
Partez toujours d'un principe simple, si vous mettez en place un changement, demandez-vous toujours si vous pouvez le tenir à vie. Si la réponse est non, alors ne le faites pas car votre corps n'aiment pas les changements brutaux, il doit s'adapter, cela prends du temps, et si vous revenez en arrière cela signifie à la fois lui imposer un nouveau changement et à terme revenir au point de départ mais avec les perturbations que vous lui aurez imposé en plus (d'où le fait que les régimes drastiques avant l'été fassent perdre beaucoup de poids d'un coup mais redeviennent d'actualité chaque année car les effets ne sont que de courte durée et souvent délétères pour la santé).
Mais au delà du mot régime, j'aimerai qu'on s'arrête sur le fond du problème : que se passe-t-il dans votre corps ? Oui, pour beaucoup le but ultime est de voir ce chiffre sur notre pire ennemie (la balance) baisser. Mais cela signifie-t-il vraiment quelque chose ? Arrêtons nous donc sur ces deux termes : maigrir ou perdre du poids ?
Perdre du poids signifie faire baisser ce fameux chiffre sur la balance indépendamment de ce qui est perdu = masse grasse, muscle, eau... (et on ne parlera pas ici pour les filles de l'influence des cycles qui peut faire varier ce chiffre d'un jour à l'autre)
Maigrir signifie perdre de la masse grasse ! C'est cela que nous souhaitons non quand nous d��marrons un rééquilibrage alimentaire
Mais rappelez vous : le muscle pèse plus lourd que le gras ! En revanche il prend moins de place !! Alors je conseille toujours à mes sportifs qui ont cet objectif de prendre leurs mesures (tour de taille, hanche...) et de regarder cette évolution là ainsi que leur vêtement (ahhhh le test du jean !!). Alors oui à l'alimentation saine mais avec du gout (les épices et aromates sont vos amis) pour maigrir mais non aux pratiques drastiques qui vous feront surement perdre du muscle si vous n'apportez pas ce qu'il faut à votre corps si vous faite du sport à côté ou pourrons vous mettre en danger si elles sont mal accompagnées (abus de protéine et manque d'hydratation par exemple...)
Enfin, méfiez-vous toujours des belles promesses avec des régimes révolutionnaires qui vous promettent des résultats rapides, on ne devient pas marathonien en 2 semaines, là où votre corps en est aujourd'hui vous l'avez engendré depuis parfois des années, alors ne vaut-il pas mieux un peu de patience pour atteindre vos objectifs de la bonne manière ?
A bientôt !!
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sabert24 · 4 years ago
Text
La Violette
( L'ère de la violence violette)
[ Une lutte acharnée entre un stylo rouge et un stylo bleu. Leurs encres mélangées sur une tache de la taille d'un nid durant deux décennies de temps violet]
1
Sur la grande terrasse et à proximité des rosiers aménagés et bien irrigués, d'un café populaire et célèbre qui émet tout le temps une musique apaisante, une belle table est installée, bien présentée couverte d'une nappe en dentelle propre et à son milieu un vase en cristal soigneusement placé, contenant de fleurs fraîches.
Tout est beau.
Tout est gros.
Tout est en ordre.
Sur la mention des roses et de la beauté, une belle serveuse, riante et accueillante à table, en attendant les commandes du client VIP.
Un jeune écrivain célèbre porte un élégant costume signé, de couleurs vives comme s'il avait été tissé au printemps, qui a un beau collier doré sur son cou, il assis sur une chaise de luxe de grande valeur recouverte de velours adaptée aux voleurs.
Un café sucré lui était servi chaud dans une tasse signée et pétillante.
Il la tient dans ses mains douces et la sirote une gorgée avec ses lèvres tachées de vaseline.
Il prend une ou deux bouffées de sa cigarette royale et jette délicatement plus de la moitié restante dans un cendrier argenté.
Il est à l'aise en distribuant des sourires avec soin et délicatesse à ses amis d'intérêt et à ses copines qui sont fiers d'être assis près de lui.
Le rire remplit l'endroit de bonheur et obscurcit un malheur sans fin.
Des blagues partout sur les inquiétudes des opposants et leurs actualités, ainsi que des compliments inutiles.
Son téléphone XXL ne cessait de sonner et il ne se lassait jamais de répondre.
Il a un stylo typique comme lui et identique. Il est son jumeau.
Je me suis souvenu. Ils l'ont secrètement surnommé le Hungry et le célèbre Windmillman (homme de moutin à vent).
Son stylo bleu bavardait comme lui, ne s'arrêtait jamais d'écrire à tort et à travers.
Il est proche de tout,.. Proche des décideurs, du système et de l'autorité.
Son stylo est insidieux, sans crocs, bien domistiqué qui a une belle chaîne dorée sur son capuchon.
Bien qu'il soit bleu, il est à la fois multicolore. Il flotte de couleur en couleur, comme les nombreuses cravates qui en avaient.
Il est sous toutes les formes et il écrit de toutes les manières. Il se nourrit également vert et sec. C'est un phage comme une scie. Il contient tout comme un seau.
Il est présent à chaque r��union et autour de chaque table comme un clou rouillé. C'est un grimpeur magique comme une pieuvre.
Il écrit dans toutes les couleurs et qui change fréquemment sa couleur comme un caméléon pour satisfaire ceux qui doivent être satisfaits.
Il écrit en longueur et en largeur et il maîtrise le saut en hauteur, le triple saut et toutes sortes de sauts.
Il est formé aussi à la gymnastique et il est plein de tactique. En un mot, c'est magique.
Il a tous les droits et possède aussi un passeport diplomatique et une passe même aux impasses.
Il possède une voiture aussi énorme que ses étranges actions et noire comme ses actes.
Et parce que les gros ventres du whisky l'adorent. Ils n'ont pas besoin d'activer la gomme contre lui ou d'accentuer leur pression ou d'exploser leurs muscles et d'exprimer leur colère contre sa couleur.
Tout est beau.
Tout est gros.
Tout est en ordre.
2
Dans un petit coin semi-sombre d'un vieux café connu sous le nom de" Café de quartier ". Dans un petit endoit loin des yeux de la censure. Il assis seul, tous ses amis ont été dispersés sous plusieurs contraintes inconnues et chacun sa propre raisons de se fuir.
Une vieille radio couverte de poussière était reliée par un fil électrique nu à peine reconnaissable. Il émet un son profond et ennuyeux en diffusant des nouvelles glorifiant le système.
Je ne vous dirai pas ce qu'il y a au-dessus de la table fissurée. Ci-dessus, il ne vaut pas la peine de mentionner autre que cette tasse usée qui contenait du café froid amer.
C'est lui qui l'a pris en oubliant d'y mettre du sucre dedans comme d'habitude, et l'a apporté de ce vieux bossu derrière le comptoir, et préparé par une machine rouillée à presser le café qui est habitée par des cafards.
Il se dirige vers son coin puant et s'assoit sur une chaise trapézoïdale et branlante, qui gémit et hurle. Elle est immobile et en place depuis l'ouverture du café dans les années 1960.
Il est assis seul comme d'habitude et Il fume une cigarette après l'autre, consommant tout le tabac dans sa partie haute et blanche et une partie du filtre qui brûle ses doigts sans faire attention et les rend jaunâtre plus qu'avant.
Dans cet atmosphère trouble et volatil, un héros apparaît, je veux dire un stylo rouge et agité qui tourne comme un serpent venimeux qui connaît bien sa cible, entre des doigts déchiquetés qui maîtrisaient l'apprivoisement.
Tous les événements se déroulent au-dessous de la table avec des enquêtes policières et des complots.
Dans ce climat chaud et sec d'instabilité, les reptiles ombragés et méfiants se multiplient de manière exceptionnelle et exponentielle.
Les mots qui sont devenus chauds provoquant des maux de tête suintent sous la table sous forme des vagues qui s'écrasant sur les grosses baleines.
La gomme du mal est partout et efface tout ce qui se trouve sur son chemin sale.
Dans un état de chaos, les papiers se perturbent en colère et dansent avec un sens révolutionnaire à un ton accéléré conduit par le stylo rouge qui bouge à chaque fois que l'occasion se présente et les restrictions se desserrent. Il est vraiment une épine dans la gorge violette.
La gomme lisse est partout et efface tout. Les papiers se salissent.
La baguette violette frappe partout.
Le stylo commère et amer est comme l'amertume de la chair de son propriétaire... comme les jours sans goût ni odeur et comme le café amer bu dans le quartier qui le rendaient plus amer dans la langue et nauséabond dans la gorge de la baleine violette.
Bien qu'il soit pauvre nu et sa tête n'est pas couverte, Il est plein d'émotion et il est fier d'être un stylo.
Chaque fois, la violette lui a enlevé le stylo rouge et l'a remplacé forcément par un élégant bleu. Ce dernier vire rapidement au rouge entre ses doigts épais comme le bâton de système. La couleur du sang et la révolution dans ses veines pigmentaient le stylo à chaque fois.
3
Des mois après la fuite de la grande baleine. Et sa disparition dans la mer Rouge, l'Etat a confisqué les biens du beau jeune homme au stylo bleu. Il l'a gardé mais il essaye de le changé en rouge, couleur de la révolution.
Il le couvrira avec un voile pour qu'il ne soit pas connu.
L'homme s'est repenti.
Je ne pense pas.
Il remontera. Sa religion est de grimper cinq fois par jour et rien d'autre que de l'escalade, tout comme la religion de sa mère et celle de son père le plus grand grimpeur. Il réapparaîtra sous la forme d'un ange, d'un réformateur et d'un mentor.
Il nous trompera par sa fausse bonté et son souffle pseudo révolutionnaire. Il échappera à tout le monde et commencera à collecter les restes de son passé doré.
Il est en train de chercher l'homme original au stylo rouge. Il le cherche d'un café à l'autre. Il veut s'asseoir avec lui pour apprendre quelques trucs et mouvements qui suggèrent qu'il est devenu un homme révolutionnaire.
Les stylos et les couleurs se mélangeront, l'intérêt de la patrie sera perdu et le peuple se perdra dans le labyrinthe de couleurs.
Le rouge et le bleu se mélangeront et le violet sera reconfigurer de nouveau.
©Sæbïr_Lâhm
(Défi parallèle)
25 08 2020
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lyveesaivin · 4 years ago
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je ne le dirai jamais assez mais HEME C’EST C’QU’Y A DE ++ BEAU Je suis vraiment heureuse de voir toutes ces participations !! Ça me fait chaud au cœur, vraiment ! Hâte d’en lire, découvrir d’autres <3 Voici le texte de @hemerasmoon​, que vous devez connaître pour ses avatars, aesthetics & crackgifs sublimes (comment ça, je suis biaisée ?)
Bref. De gros merci à toi, parce que je n’aurai jamais assez d’Itzel, de Zaahira, de Kais, d’Erys et de Callista à lire !
hemera 
déjà, tu sais à quel point je t’aime, à quel point tu es une personne merveilleuse, mais je tiens à le redire, parce que ton message et cette initiative sont géniaux. <3 ensuite, ce rp avec aloy est toujours, toujours un énorme plaisir à lire, ta plume, ce personnage, cette situation : tout est juste parfait. <3 et parce que je trouve l’idée merveilleuse, je me permets de participer, avec des rps également issus de hopes & ashes.
itzel awinita est née sur naboo et a passé toute sa vie, jusqu’à ses dix-sept ans, aux côtés de nys saeed. nys est toutes ses première fois, et bien plus encore, nys est l’amour de sa vie. ensemble, elles deviennent dames de compagnie de la reine de naboo - mais itzel rêve de plus, de plus grand, de plus vaste et lorsque l’alliance rebelle se forme, elle part, itzel, elle part loin de sa planète et de ses soeurs. la dispute avec nys est terrible, violente, et itzel coupe tout contact avec sa famille et naboo. pendant sept ans, personne ne sait si elle est vivante ou morte, ni ce qu’elle est devenue - et puis nys et elle se retrouvent sur dantooine.
Il y a de ces jours où tu te dis que tu aurais mieux fait de ne pas te lever. Pas que tu dors, pas vraiment, mais au moins tu peux oublier le reste du monde lorsque tu es cachée dans ta chambre. Tu peux oublier que parfois l’univers craint, que parfois il t’en veut, que le karma n’est jamais loin et qu’il aurait peut-être mieux fallu que tu prépares au fait qu’il allait enfin te rattraper. Parce qu’au milieu du spatioport de Dantooine, alors que tu t’apprêtes à aller t’occuper de tes vaisseaux, il y a des visages que tu ne te serais jamais attendue à voir. Pas ici, pas comme ça, voire jamais si on t'avait vraiment demandé ton avis. Mais l'univers ne demande pas, il agit, et alors que tes iris croisent deux ambres que tu ne connais que trop bien, tu ne peux que sentir tout le poids de l'ironie s'écraser sur tes poumons, te coupant la respiration bien trop violemment pour que tu ne puisses faire autre chose que rester immobile, le regard fixe, le cerveau ne réussissant pas à vraiment réaliser ce qu'il se passe. Qu'est-ce que tu dois faire Itzel, qu'est-ce que tu peux faire ? Parce que là tout de suite, t'es capable de rien, même pas de bouger un muscle. Il faut un éclat blond, cette voix que tu ne connais que trop bien, ces bras que tu as si souvent eu autour de toi - pour que tu bouges, reviennes à la vie. Ton sourire est tremblant, vacillant, t'es perdue dans ton propre esprit, mais tu sais qu'Erys ne t'en tiendra pas rigueur - Erys, et le poids de la réalisation t'étouffe une nouvelle fois. Tu peux pas rester là, tu peux pas rester face à elle, tu peux pas lui parler. Tu peux pas, tu peux pas, tu peux pas, et tu veux pleurer, hurler, fuir en courant. La voix de Nys s'élève - Nys, Nys, Nys - et non. Non. Tu ne peux pas, et ton cerveau crie à Jill, répète son nom en boucle, parce que tu peux pas, parce que t'as besoin d'elle, parce que tu as la sensation de mourir, parce que ce sont tous tes cauchemars qui se concrétisent et que tu ne veux pas rester là. Tu tournes les pieds, tournes le corps, commences à marcher - tu ne sais pas dans quelle direction, juste loin, loin d'elle, loin de ça, loin de l'univers et de ce putain de karma qui ne t'oublie jamais. Et t'as assez payé non, t'as assez subi, t'as pas besoin de plus. Sauf que c'est jamais aussi simple, sauf que tu peux pas fuir la réalité aussi simplement, et alors que tu sens sa main sur ton bras, sa voix beaucoup trop proche, tu peux pas t'empêcher de sursauter. T'es une putain de vétéran, Itzel, t'es un soldat d'élite, t'es pas censée réagir comme ça - mais c'est Nys et rien que prononcer son nom dans ton esprit t'empêche de respirer. C'était plus simple - de gérer la séparation, la distance, vos vies dans des directions entièrement différentes, de vivre ton passé, de le raconter, de l'intégrer - alors qu'elle n'était pas là, alors que tu n'avais pas à la voir, alors qu'elle n'était que la silhouette d'une histoire désormais terminée. Sauf qu'elle est là, et t'as jamais imaginé, t'as jamais réfléchi à ce jour. Pourtant, Jill t'a dit. Jill t'a racontée votre rencontre - et Naboo, et la Fêtes des Lumières, et Bryséys. Il y a eu l'après, et tu sais que Mat garde toujours un œil sur toi. Mais c'est pire. C'est tellement pire. Parce qu'elle n'a pas changé Nys. Putain, elle n'a pas changé. Et alors que tes iris ne peuvent s'empêcher de la dévorer, que ton cœur ne peut s'empêcher de s'emballer, tu réalises douloureusement qu'elle n'a pas changé. Oh, elle a bien dû - la conversation avec Jill n'est qu'une preuve de ce à quoi tu t'attendais déjà, mais physiquement. Physiquement, c'est la même. Toujours aussi élégante, toujours aussi ravissante, toujours aussi parfaite. Et soudainement, t'as envie de te cacher. De te dérober de son regard qui ne te quitte pas. Parce que tu sens tes cicatrices, tu les sens comme le jour où elles t'ont ravagée le visage, le corps, tu sens leur brûlure te mordre à nouveau, tu sens le poids de tes implants, le poids de ton imperfection. Elle est loin, la Itzel raffinée et distinguée, la dame de compagnie d'or et d'ébène. En tenue d'entraînement, une tresse de cheveux négligemment jetée par-dessus ton épaule, des mèches tombant contre tes épaules, tes cicatrices et tatouages visibles au regard de tous, tu te sens diminuée pour la première fois. Si loin de Nys et de Naboo, et jamais la distance ne t'avait semblée aussi impossible. « Jill t'a pourtant dit qu'j'étais là, » est la première chose qui sort de ta bouche, la seule que t'es capable de prononcer. Et alors que tu parles, avec Nys, tu ne peux que sentir la pression sur ton cœur, sur ta gorge, sur tout ton corps, tu peux juste pas rester là. Tu veux fuir, loin, à l'autre bout de la galaxie, partir encore, mais ne plus jamais revenir, ne plus jamais être retrouvée. Et alors que tu poses le regard sur Nys, alors que tu observes cette femme que tu ne cesseras jamais d'aimer - réalisation qui ne fait que t'écraser un peu plus, tu sens le gouffre entre vous, plus profond que jamais. « Qu'est-ce tu veux Nys ? On n'a plus rien à s'dire. Plus rien à voir ensemble. Tu m'l'as bien fait comprendre, j'ai retenu la leçon, t'inquiètes. » Et tu sais que tes mots sont durs, tu sais que ta voix doit sonner différemment, t'as l'accent de l'armée, de ces années passées au milieu des Résistants, qui enrobe désormais chacune de tes paroles, mais tu veux juste lui faire comprendre votre différence, lui faire réaliser que ce n'est pas possible. Tu veux juste fuir, parce que t'es une créature façonnée par la guerre et qu'elle est un être éthérée que tu ne pourras plus jamais atteindre. 
Elle a le regard plus dur, Nys. Le regard plus dur, les joues plus creuses, les traits plus marqués - elle a perdu ses traits d'enfants, elle a changé et pourtant tu ne l'avais pas réalisé en portant les yeux sur elle. Il te faut quelques minutes, tes iris qui la parcourent, qui la détaillent, pour réaliser qu'elle n'est plus vraiment comme avant. Et la réalisation fait mal, poids supplémentaire qui s'ajoute à celui qui t'oppresse, l'envie de fuir, de courir, de ne plus jamais te retourner, qui ne sait que s'accentuer. Elle a vieilli Nys, comme toi, et tu avais beau le savoir - l'image gravée dans ton esprit restait celle de la femme qui n'avait pas encore atteint la vingtaine. Et pourtant, pourtant, la voix qui s'élève, le ton qui la souligne - tu les connais, tu ne les connais que trop bien et tes dents se serrent inconsciemment alors que seul le premier mot a été prononcé. Mais tu ne dis rien, rien, parce que les seules phrases auxquelles tu peux penser ne feraient qu'ajouter du sel sur vos plaies déjà béantes. Tu n'es pas naïve, tu sais que malgré ses mots - malgré sa colère, sa furie, la flamme qui animait son regard, l'envie de te déchirer - Nys a autant souffert que toi. Tu le sais, et tu ne veux pas amplifier une douleur que tu as tenté d'enfouir depuis toutes ces années. Pourtant - pourtant, t'as envie de gueuler sur Nys, t'as envie de la frapper, t'as envie de laisser le dragon qui te dévore l'estomac s'exprimer. Tu veux lui dire de se taire, de ne pas parler de Jill comme ça, qu'elle ne sait pas, qu'elle ne sait rien contrairement à ce qu'elle croit et qu'elle en sait encore moins sur Jill - ton support, ton soutien, celle sans qui tu n'aurais pas pu avancer, celle sans qui tu te serais effondrée il y a bien longtemps déjà. Mais tu ne peux pas, tu ne peux pas et tu ne veux pas, alors tu te contentes de serrer les dents et de la regarder, de la fixer, effrontée, brûlante - l'envie d'exploser et plus de fuir. Tu cherches, tu cherches ce que tu peux dire sans pour autant retourner dans un cercle vicieux, sans pour autant réitérer cette dispute que tu veux à jamais oublier. Pourtant, ça te bouffe, toujours un peu plus, mais t'as pas vraiment le temps de réfléchir, ni même de réagir, parce que déjà elle t'agrippe, t'entraîne et dans un souffle, t'es dans le vaisseau Naboo, et dans un souffle, elle a verrouillé la porte. Nys. T'aurais dû t'y attendre, mais ça n'a pas été le cas et ça ne fait que gonfler ta colère. Nys, et tes dents se serrent un peu plus, encore plus, toujours plus, et tu te demandes si ça ne va pas finir par s'entendre. Et elle parle Nys. Elle ouvre la bouche, et elle parle, et elle ne s'arrête pas de parler. Et tes dents ne font que grincer, et le dragon ne fait que grogner, et t'as juste envie de hurler. Sauf qu'à part tout casser, à part crier pour tout laisser sortir - tu ne sais pas vraiment quoi dire. Alors tu te tais, et t'écoutes. Et t'as la gorge qui se gonfle, et le feu qui brûle dans tes veines. Tu veux pleurer à ne plus avoir des larmes et frapper à ne plus avoir de phalanges. Mais t'écoutes, t'écoutes Nys parler, tu l'écoutes pleurer et c'est - c'est le pire, c'est le plus dur, parce que malgré tout ce temps, malgré toutes ces années, tu ne supportes pas d'entendre Nys pleurer. Sauf qu'avant, t'aurait été celle qui l'aurait protégée, celle qui l'aurait consolée - maintenant, t'es celle qui la fait pleurer. Et le coup est si dur que t'es obligée d'inspirer trop fort pour ne pas simplement t'effondrer. « Je peux savoir à quoi tu joues ? » Et ça sort, tout seul, ça sort sans que tu ne t'y attendes, ça sort alors que t'as même pas réfléchi. C'est l'instinct, premier, vital, celui que tu ne contrôles pas. Tu te tais, mais t'es obligée d'inspirer, plus fort encore et ça te brûle les poumons, ça te fait trembler le corps. T'as beau respirer, t'as l'impression d'être en apnée. Le regard de Nys te fuit, mais le tien est fixé sur elle, vrillé, impossible de le détourner. Tu ne sais même pas quoi dire, t'as trop de pensées qui tournent en même temps dans ton esprit, trop de voix qui hurlent, trop d'envie de crier toi aussi. « J'ai avancé ? » Et ça te vient, tout seul, tu peux pas vraiment réfléchir, juste réagir. « J'ai avancé ? », et t'as un petit rire, nerveux, douloureux. « Et ça tu l'sais parce que t'as, allez, discuté une fois avec Jill ? » Et t'as envie de lever les yeux au ciel - peut-être que tu lèves au ciel, d'ailleurs, tu ne contrôles plus vraiment ton corps, tu ne contrôles plus vraiment grand chose. « C'est typique, Nys, typique. Encore une fois, tu penses tout savoir. » T'as envie de rire et de pleurer en même temps, et tu sais que le bruit qui sort de ta bouche se perd entre les deux. « Tu penses que t'es la seule à souffrir ? Que t'es la seule à avoir mal ? Que t'es la seule à avoir passé des nuits à pleurer, à crier, à maudire le monde - à maudire l'autre ? » Inspiration, et tes dents qui ne cessent de se serrer, ton regard qui ne cesse de se noircir. « Qu'est-ce que tu veux que j'te dise Nys ? T'es celle qui m'a dit d’t'oublier. T'es celle qui m'a dit que si je partais, je ne pourrais plus jamais revenir. Que c'était fini. » Et t'as la colère qui te bouffe, cette colère que t'as jamais oublié, que t'as juste tenté d'enfouir.  « J’t'ai jamais demandé de choisir Nys, j’t'ai jamais demandé d'abandonner les nôtres - » t'avais envie, pourtant, mais tu savais que jamais elle n'aurait accepté. Que t'étais pas assez, qu'elle ne serait jamais partie, et t'en as souffert, mais tu savais que ça ne serait pas autrement, jamais. Le sang de Nys coule aux couleurs de Naboo, plus que n'importe laquelle d'entre vous, et c'est ce qu'elle a inculqué à Erys - elles sont faites des mêmes matériaux, mais t'es différente. Tu l'as toujours été. Et tu pensais qu'elle l'avait accepté- mais ce jour-là t'as prouvé le contraire. « - mais je ne pouvais pas rester. Et tu le savais, depuis des années. Pourtant, t'as refusé. T'as refusé. Tu t'en souviens de ça ? » T'as les larmes aux yeux, Itzel, putain, t'as les larmes aux yeux, mais tu peux pas te remettre à pleurer. « Tu crois que j’t'ai tourné le dos sans plus jamais penser à toi ? Ah. » Un rire, un de plus, et tu t'inquièterais presque des milliers d'émotions qui te dévorent, qui ne te lâchent pas.  « Tu m'fais doucement rire Nys. » Pas vraiment, non. Au contraire, même. Mais t'as envie de faire mal, Itzel, t'as envie de tout laisser exploser.  « Qu'est-ce que tu te veux que j'te dise, PUTAIN. Que j’t'ai jamais oubliée ? Que j’t'aimerais toujours ? Que j'ai passé je n'sais combien de nuits et de journées à pleurer, et à hurler, et à regretter ? Parce que TU LE SAIS, putain, TU LE SAIS, TU ME CONNAIS NYS. TU ME CONNAIS MERDE. » Tu hurles, Itzel, tu hurles, et tu peux plus t'arrêter. « ALORS OSE ME DIRE QUE J'AI AVANCÉ. OSE ME DIRE QUE J’T'AI OUBLIÉE. » Tu trembles, le regard noir, tout ton corps irradiant de colère. « PUTAIN, MAIS TU ME RENDS FOLLE. Nys. Putain. » T'es essoufflée, à bout, mais incapable de t'arrêter. « Et je- je ne te permets pas de parler comme ça de Jill. Parce qu'elle était là pour moi quand j'en avais besoin, parce que c'est probablement la personne la plus gentille et généreuse et adorable et forte que je connaisse, et qu'elle ne mérite pas que tu lui déverses ce venin. Parce qu'encore une fois, elle a essayé de son mieux, pour moi, pour toi, et qu'elle ne mérite pas que tu la traites ainsi. Et que je te jure que si tu l'ouvres une nouvelle fois pour t'en prendre à elle - » Tu ne te termines pas ta phrase, mais Nys connaît aussi bien que toi la fin. T'as pas envie, putain, c'est tellement douloureux de parler comme ça à Nys, à Nys, mais tu peux pas t'arrêter, tu ne peux pas te taire, tu ne peux pas laisser passer ça. « Qu'est-ce que tu veux que j'te dise Nys ? Parce que je t'aime, j'ai jamais cessé de t'aimer. Je cesserai jamais de t'aimer. Mais là - là, on va juste se détruire. Se bouffer. Se tuer. Parce que j’t'aime autant que j’t'en veux, Nys. Parce que putain, tu m'as fait mal. Et je sais que j’t'ai fait mal. » T'as les larmes qui te dévalent les joues, mais aucun sanglot qui ne t'échappe. « Je sais que j’t'ai fait mal, ok ? Je sais que - je sais que tu n'as jamais supporté l'idée que je parte, je sais que t'as eu mal quand j'te l'ai dit. Je sais que c'est pour ça que t'as réagi comme ça, Nys. Mais- » Et elle est là, la vérité, celle qui te blesse réellement, celle qui la blessé réellement. « Mais si tout était à refaire, je partirais quand même, Nys. » 
pendant ces sept années dans l’alliance rebelle, itzel a rencontré jill atin - incroyable, magique, unique, jill. les deux sont toujours fourrées ensemble, à faire les 400 coups et à ignorer leurs insomnies dans la cantina. il leur fait quatre ans avant d’admettre qu’elles sont faites pour être ensemble - et jill sait tout, elle sait tout de naboo, et de nys, et du coeur d’itzel qui appartiendra toujours aux deux. itzel aime jill, comme elle aime nys, et jill l’accepte, entièrement. ce rp se passe après qu’itzel ait retrouvé nys et en parle avec jill.
Tu ne sais pas comment tu te sens. Nys vient de partir et tu ne sais pas comment tu te sens. Tes jambes ont cédé au moment où elle est sortie de la pièce, et tu restes bêtement assise au sol. Ton cœur bat à toute allure, mais tu ne sais pas comment tu te sens. Heureuse ? Triste ? Blessée ? Satisfaite ? Étrange. Tu te sens étrange. Parce que rien n'est comme avant et, tu dois te l'admettre, rien ne sera plus jamais comme avant. Vous n'êtes plus comme avant, et vous devez toutes les deux l'accepter. Vous avez changé, sept années auparavant, tout comme votre monde a changé. Mais peut-être. Il y a une possibilité. D'avancer. De se soigner. De tenter, à nouveau. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Sa venue, vos conversations, ça a tout changé. Tu ne sais pas combien d'heures passent ainsi, assise sur le sol de la salle d'entraînement, le regard perdu, l'esprit bien loin. Tu devrais envoyer un message à Jill, mais tu arrives à peine à bouger. Tu te contentes simplement de répondre à Kane lorsqu'elle te demande si tu viens à l'entraînement, parce qu'elle serait capable de t'envoyer toute l'armée si tu ne répondais pas. Mère poule, va. Le temps passe, tout simplement, sans que tu ne le réalises vraiment. Jusqu'à ce que Jill arrive, et ton regard se relève lentement vers elle. Tu es heureuse de la voir, et cette simple émotion te soulage énormément. Peut-être que tu la fuyais aussi, inconsciemment. Ton cœur se remet à battre, vivement. Les mots qui suivent, tu ne peux pas les contrôler, il faut qu'ils sortent. « Je l'aime toujours. » Qu'ils sortent tous. « Tu me détestes ? » Jill a toujours tout su, mais tu comprendrais, si elle te déteste. Tu te détesterais probablement aussi. Tu te détestes, très certainement. « Je suis perdue. » 
Jill est parfaite et tu ne la mérites pas. C'est la première pensée qui te traverse l'esprit. Jill est littéralement parfaite, sans Jill tu ne sais pas ce que tu serais devenue, tu ne sais pas ce que tu deviendrais - t'aurais probablement abandonné, tu te serais probablement laissée crever. Jill est parfaite et putain, putain, putain, heureusement que tu l'as dans ta vie. Jill est parfaite et tu l'aimes - et cette pensée n'a jamais été aussi vraie, n'a jamais été aussi puissante. Tu aimes Jill, autant que tu aimes Nys, tu aimes Jill à en mourir, tu aimes Jill plus que tout. Elle est parfaite et mérite le monde, ne mérite que le meilleur et, vraiment, quand tu iras enfin mieux, il faudra que tu ailles botter le cul de Mat. Parce qu'elle craint, parce qu'elle fait du mal à Jill, et qu'il est temps que ça cesse. Mais là, tu peux pas - là, ce n'est pas le moment. Là, tout ce qui importe, c'est Jill. Tes iris sont ancrées dans les siennes, ta main dans la sienne, et c'est un sourire tremblant qui se dessine sur ton visage. « Je t'aime. » Parce que c'est vrai, putain, parce que ton cœur se gonfle à la regarder et que tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes. Tu ne peux pas t'empêcher de glisser tes mains sur son visage, de te pencher en avant pour venir déposer un baiser sur ses lèvres - parce que t'as le cœur qui bat à mille à l'heure, parce que t'as envie de pleurer et de rire, t'as envie d'exploser, que tu ne sais pas comment tu dois te sentir, que tu ressens trop. Mais il y a Jill, il y a toujours eu Jill, il y a aura toujours Jill. Et tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes. « Je t'aime putain. » Et tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres, et tu pourrais continuer comme ça sans jamais t'arrêter, embrasser Jill pour le reste de l'éternité. Mais vous devez encore parler, parce que c'est important, parce que vous l'avez toujours fait. Tes mains quittent son visage, mais ne s'éloignent pas, t'en es incapable, alors tu saisis les siennes. T'as besoin de la sentir, de l'avoir avec toi. Vous allez réessayer qu'elle t'a demandée et tu hausses des épaules. Tes yeux se perdent sur vos mains. « Peut-être. Je ne sais pas trop ce qu'on va faire. Il y a encore beaucoup de choses dont on doit discuter. Au moins, elle ne me déteste plus. » Mais t'a-t-elle un jour détesté ou est-ce ta propre culpabilité qui s'exprimait ? « Je lui ai promis de venir la voir sur Naboo, dès que je pourrais. » Ton regard accroche à nouveau celui de Jill et tes mains tremblent légèrement, elle doit le sentir. « Tu viendras avec moi ? » Tu mordilles ta lèvre, incapable de t'en empêcher, la peur te bouffant malgré tout. « Je t'aime. Je t'aime tellement. Je te veux avec moi, pour toujours. Je te veux dans ma vie, pour l'éternité. Mais je - je ne peux pas t'imposer quelque chose comme ça. Tu n'avais pas signé pour Nys quand tu t'es mise avec moi. Je ne veux pas te faire subir ça. Comment tu te sens, toi ? » Parce que ça importe, ça importe autant que le reste - voire plus. Parce que Jill n'a rien demandé. 
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svax · 4 years ago
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2. Vivre et piloter (Le Tyrolien de la Formule 1)
Dans les paddocks des Grands Prix, Gerhard Berger n’interprète aucun rôle. Il n'a aucun goût à se disperser ou à jouer les vedettes. Il préfère s'exprimer au volant de sa monoplace. Peu importe si sa démarche solitaire fait de lui un marginal aux yeux de certains fanatiques, il y est totalement indifférent. Même ses plus grands détracteurs reconnaissent son talent pur et son don pour ses practical jokes. Son sourire et ses farces ne laissent que de bons souvenirs à ceux qui l'ont côtoyé. Il a une autre vérité en lui plus intime et secrète. Il se sent en état de chance depuis qu'il a affronté la mort et la paralysie générale ce dernier dimanche d'octobre 1984 sur une petite route autrichienne...
Gerhard Berger reçoit un appel d'Italie à son bureau de Kundl. Le manager italien Pino Trivellato lui demande de venir le lendemain matin à Misano pour des essais. Berger, désœuvré, accepte. Mais il doit passer par son domicile pour prendre sa combinaison. Entre le bureau de sa succursale et son studio moderne de Wörgl, il parcourt quotidiennement les six kilomètres d'une route qu'il connaît par cœur. Il monte dans sa BMW personnelle, mais n'attache pas sa ceinture pour ce petit trajet. Soudain, au détour d'un virage, une voiture déboule d'un chemin de traverse et le percute sur le côté. Il ne peut esquisser aucune manœuvre de secours. La BMW du pilote autrichien part en tonneaux. Berger, éjecté à travers le pare-brise arrière, gît dans la neige. Une douleur lui cisaille le cou. Il ne bouge pas. “J'entendais seulement le bruit du réservoir qui fuyait abondamment".
Signe du destin, la voiture qui le suit à cent mètres est occupée par deux médecins allemands spécialisés en traumatologie. Ces deux docteurs ont tout vu de la collision et prennent immédiatement soin de Berger qui est soigné sur place à même le sol. Le pilote ne remue pas. Peu après, une ambulance surgit. Il est hissé avec mille précautions sur le brancard. Le soir même, Gerhard est en observation à l'hôpital d'Innsbrück. Les premières radiographies révèlent que les vertèbres cervicales sont touchées. Le lendemain, il subit une intervention chirurgicale de plus de trois heures. Deux éminents spécialistes, les docteurs Jörg Oberhammer et Hervik Darniaux, se relaient autour de la table d'opération. Quand il émerge de son long sommeil artificiel, le cou encore complètement bloqué, il apprend enfin la sale vérité. “A un millimètre près, j'avais une lésion de l'épine dorsale. Le verdict était écrit d'avance : j'étais paralysé pour le reste de mes jours. Dans ce cas là d'ailleurs j'aurais même pu mourir” commentera Gerhard Berger d'une voix neutre.
Commence alors un autre combat contre le corps médical. “Ils ne m'avaient pas demandé mon avis. Ils m'avaient impérativement fixé six mois de minerve plastique et ensuite trois mois de rééducation pour les muscles du cou... C'était impensable” s'insurge l'Autrichien. Dès qu'un pilote est rescapé d'un accident, il devient pressé de vivre de nouveau sa passion pour la vitesse. Plusieurs médecins se succèdent à son chevet pour lui prodiguer des conseils de prudence. En vain. Berger effraie les siens par sa détermination à vouloir s'en aller au plus vite. Un seul de ses amis le comprend, Nigel Mansell, son meilleur copain en Formule 1 de l'époque, qui lui rend visite. “Nous avions parlé de course...” dira Gerhard. Sa petite amie lui demande de suivre le conseil des docteurs, mais une semaine après son opération, il sort de l'hôpital. “J'avais signé une décharge de responsabilité. Ils me prenaient tous pour un fou. Je suis même reparti au volant d'une voiture et le soir de ma sortie, je fêtais l'événement avec des proches dans une discothèque” racontera-t-il, assez fier d'avoir gagné ce combat contre la fatalité.
Gerhard Berger est né le 27 août 1959 à Wörgl, petit bourg perdu au fin fond du Tyrol, à cinquante neuf kilomètres à l'Est d'Innsbrück. Son père, Johann Berger, possède une importante société de transports, « Berger Johann Transport ». Ses camions sillonnent l'Autriche, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Italie et la Suisse. Johann Berger, plus connu sous le pseudonyme de Hans, s'occupe également de la vente de véhicules BMW. A six ans, Gerhard Berger conduit sa première voiture en profitant du parc automobile florissant du domaine familial. Comme tous les jeunes tyroliens, il poursuit son parcours scolaire avec dans la tête des rêves de ski alpin. Gerhard fréquente alors l'école de Schwaz, près d'Innsbruck. A dix ans, il conduit déjà un camion de l'entreprise familiale mais reste encore partagé entre devenir champion de ski alpin ou pilote automobile.
Le véritable déclic arrive en 1973 quand son père lui offre un kart. Le jeune s'y consacre totalement et demande à ses parents de l'aider à obtenir une machine encore plus rapide. Le refus de monsieur Johann et de madame Olga Berger est catégorique. Si leur fille Claudia, née en 1962, ne leur pose aucun problème, leur fils ne se sent pas du tout concerné par ses études. Il se spécialise dans la mécanique, au grand regret de ses parents qui lui auraient préféré une carrière dans la vente.
Arrive alors une fameuse proposition de Berger sr qui confie à Gerhard la gestion d'une succursale de son entreprise ; Europatrans à Kundl, non loin de Wörgl. Le but de Johann Berger est de réfréner les ambitions de son fils pour la course automobile en l'impliquant dans ses affaires. Avant même l'âge de 20 ans, Gerhard Berger doit faire face à de lourdes responsabilités. Cela va lui offrir une vision différente du sport automobile par rapport aux pilotes qui ne connaissent aucune autre activité. Plus tard, quand il expose sa véritable passion pour la compétition automobile à sa famille, son père reste sceptique. Hans trouve le prix du billet d'entrée en Formule 3 trop élevé et considère la Formule 1 trop dangereuse : "Regarde ce qui est arrivé à Lauda". Un pacte l'unissant à son père va alors naître. Gerhard pourra courir à la seule condition de ne pas renoncer à ses activités professionnelles et de ne plus jamais chevaucher sa moto Kawasaki. Le troc est conclu : le deux roues plus l'Alfasud du jeune homme contre sa première course en Formule 3 allemande.
L'Autrichien a toujours mis un point d'honneur à ne pas se couper de ses racines familiales. Comme beaucoup de pilotes, il possède depuis 1988 un luxueux appartement dans la Principauté de Monaco. “Beaucoup de sportifs se sont installés ici pour payer moins d'impôts précise-t-il, mais pas uniquement pour cette raison. Personnellement j’y ai beaucoup d’amis et l’été sur la Côte est merveilleux”. Berger est également fier de sa propriété autrichienne basée à Söll, près de Wörgl, où il aime skier entre amis et imposer ses 185 centimètres et ses 73 kilos sur les patinoires de hockey sur glace.
1979 est une année unique pour le jeune autrichien. Agé de 20, il court sur sa première voiture de course ; une Ford Escort Groupe 5 confiée gratuitement par un autre habitant de Wörgl - le pilote Frank Convalexius. Lors de sa première compétition devant le public de Zeltweg, il gagne sa première course. C'est ainsi que Hans Berger découvre avec stupeur en parcourant la presse locale, que son fils a participé à une compétition automobile en cachette. Cette même année naît Christina, la première fille de Gerhard Berger.
Dotées de carburateurs Weber, de freins Lockheed et d'un quatre cylindres développant 1489 cc pour une vitesse maximale de 250 km/h, les Alfasud Groupe 2 réunissent un plateau de talentueux jeunes pilotes (surtout italiens) qui s'affrontent sur les circuits européens. Chacun dort sous des tentes ou dans des camions ateliers et tout le monde se retrouve comme une grande famille autour de barbecues organisés les veilles de courses. En participant à ce trophée en 1980, Berger emmène souvent dans sa voiture un très jeune voisin de Kufstein qui désire assister aux courses de son père, Karl Wendlinger sr.
En 1981 Berger est un pilote disponible et polyvalent. Son apprentissage se termine et une nouvelle ambition monte en lui : se frotter aux meilleurs de la discipline. Sa première place au trophée Alfa Sprint allemand en 1981 ne lui ouvre pas les portes des grandes équipes de Formule 3. Catégorie où Gerhard effectue ses premiers tours dans le Championnat allemand sur une pauvre Martini Alfa, puis sur une Martini Toyota. Alors qu'il se classe troisième de ce Championnat pour sa première saison en 1982, Helmut Marko - un ancien pilote autrichien réputé - le découvre sur le circuit d’Hockenheim. Il réalise, avec l'appui de Burkhardt Hummel (un autre autrichien), le montage financier qui aidera Berger à courir dans le Championnat d'Europe de Formule 3, sur l'ancienne Ralt RT3 Toyota d'Enrique Mansilla. Helmut Marko se souvient d’une des premières discussions avec Berger, au City Pub de Wörgl : "Il est arrivé en Porsche Carrera, toutes les filles l'admiraient, il dirigeait déjà sa société de transport et je me demandais vraiment pourquoi ce beau gosse passionné les party était attiré par le sport automobile". Très vite Marko s’aperçoit que la motivation du jeune autrichien est sincère.
La première confrontation au niveau européen se solde par une médiocre huitième place. En 1983 le Trivellato Racing n'a pas su développer un châssis devenu obsolète. La saison suivante, la Ralt est équipée d'un moteur Alfa Roméo qui permet à Berger de se mesurer aux meilleurs du Championnat. Ses principaux rivaux ont pour nom Johnny Dumfries, Ivan Capelli et John Nielsen. Le jeune autrichien termine à la troisième place du classement final d'une saison marquée par l'affaire des boîtes à aire non conformes de la Coloni de Capelli.
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coldbonesunderneath · 4 years ago
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31 mai 2020
Lilou bae
Les coupains et les coupines
Elle avait les yeux fatigués mais encore grands, m'attendant avec sa timidité envoûtante qui lui va si bien. Et on a marché, et discuté, comme si je l'avais vu hier, comme si je la voyais demain, comme si l'air que je respirais n'avais jamais changé d'humeur, qu'il avait gardé la lueur des néons fatigués par les années, dansant entre les coeurs et les âmes oubliés. Perdu, puis retrouvé, comme un écho, une lueur teinte d'évidence et d'éternité. Et c'était étrange, comme si je rencontrais une femme que je connaissais depuis toujours, avec le poids des mois douloureux cachés sous les draps sales de mes humeurs, allongé sur la poussière de ma rancœur, qui doucement, reprennent les couleurs qu'elle avait amené au monde. Et elle me regarde, encore. Ce regard tendre qui me crie je t'aime, et elle a pleuré, et je l'ai prise dans mes bras. Je ne veux pas que tu meurs. Je t'aime. Je veux te voir en vie. Ne me fais pas ça. Ne pars pas, ne nous lâche pas. Jamais jamais jamais jamais jamais jamais. Elle a su voir la flamme a l'agonie, qui tente désespérément de se raccrocher aux braises de la nuit. Et je la vois, et elle est belle et elle respire. Et elle a grandi, et elle est toujours la même. Elle bloque avant d'essuyer les limbes maintenant. Elle hésite, elle vie, elle succombe, elle tombe, elle ne se relève pas. Elle n'avais qu'un seul genou à terre. Alors tout va bien, et je la regarde. Nous avons ris, tellement ris a s'en déchirer la gorge, j'ai enfin senti les muscles de mes joues se contractés au contact de son humour, de son léger sarcasme et de sa douceur enfantine. Ce cri du coeur qui s'essouffle, qui trouve la paix dans ses bras. Elle m'appaise, et je m'appaise. Je retrouve la joie d'imaginer demain, de l'imaginer vivre, et de lui tenir la main. Jusqu'au bout. Depuis le début. Depuis le premier jour. Le premier regard. La promesse. La vraie, celle qui a du poids, celle qui me maintient au sol mais qui me pousse a embrasser l'air. Je t'aime. Je suis légère, la légèreté mêle a la profondeur des coeurs brisés, enfermés dans la noirceur brûlante, qui revêt des couleurs pâle a la douceur de nos rires. C'est plus grand, c'est plus fou, c'est ce feu qui, a la tombe de la nuit, m'empeche de tomber avec elle. Reste en vie. Parce que je veux te voir, encore, et surtout, parce que sans toi, ça n'existe pas.
Ça va aller.
Et Je t'aime
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pink-jindallae · 5 years ago
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Nuit - NSFW (Night FR)
[Nathaniel/Sucrette] Lemon et un tout petit peu de angst, parce que je suis cruelle. L’histoire se déroule après que Nathaniel ait tout raconté à Sucrette dans l’épisode 11. Je l’avais promis en version française, donc voici \o/ La version de Nath arrivera ce week-end ;) Sucrette n'est pas nommée comme ça vous pouvez imaginer le nom que vous voulez Nb de mots : 4689 ATTENTION : très très érotique. À vos risques et périls lol
Sucrette P.O.V.
Nathaniel et moi avons passé toute la soirée à parler. Il m'a raconté toute l'histoire et je suis reconnaissante de son honnêteté. Je sais que c'était difficile pour lui de me confier un tel secret, mais je ne pouvais plus supporter davantage de mensonges. Il explique tout dans les moindres détails; ce qui était arrivé, combien il se sentait seul, combien il était perdu désormais. Mais plus que tout; comment il est prêt à changer pour moi. Je ne pouvais que l'écouter, ses mains tremblantes entre les miennes pour l'encourager. Le ciel est déjà noir quand Nathaniel se décide à partir. Selon lui, c'est dangereux de rester trop longtemps dans ma chambre et je peine à comprimer le sentiment d’inquiètude qui s’empare de moi. Est-ce que les types pour qui il travaille pourraient venir jusqu'ici ? Comme s'il devine mes pensées, il me rassure tout de suite, un sourire au coin des lèvres. " Ne t'inquiète pas. Ils ne s'aventurent pas dans le campus." me dit-il en se levant du lit. "Je ne comprends pas, dans ce cas." je réplique en me redressant à mon tour pour lui faire face. "Qu'est-ce qu'il y a de si dangereux ?" Son sourire s'étire, plus suggestif cette fois, et ses yeux brillent de malice. Je me sens tout à coup comme une petite souris coincé entre les griffes d’un chat. Il joue avec une mèche de mes cheveux un moment avant de répondre. "Tu ne devines pas ?" "Je…" je commence avant d'être interrompue par ses doigts qui effleurent doucement ma nuque après avoir replacé mes cheveux derrière mon oreille. La gorge sèche, je ravale ma salive tant bien que mal et essaie de garder mes yeux dans les siens. "Tu ?" s'enquiert-il à voix basse, faisant un pas en avant. "… ne sais pas." Ma voix s'éteint doucement. Ma tête est complètement vide, je n'arrive pas à réfléchir correctement quand il est si près et j'ai l'impression que la situation l'amuse beaucoup. Je l'entends rire dans sa barbe. "Vraiment ?" Il penche la tête près de mon oreille et son souffle caresse ma peau. Je ne peux pas réprimer un frisson. "Tu risques de me mettre de l'embarras si tu fais semblant de ne pas comprendre." Sa voix est chaude et cajoleuse. Une onde agréable descend le long de ma colonne vertébrale, de ma nuque jusqu’au bas de mes reins. La chaleur monte en moi, la température de la chambre frôle un degré presque érotique. Le danger, c'est lui. Il affole tous mes sens et il le sait, il en joue insolemment. Je m'abstiens de me mordre la lèvre, ce ne serait que lui donner trop de satisfaction. Cependant mes yeux se ferment malgré moi à la douceur de son index qui écarte la fine bretelle de mon débardeur. Plus tôt dans la soirée, j'ai enlevé mon chemisier à carreaux pour être plus à l'aise, ne portant qu'un simple vêtement qui ne couvre pas énormément ma peau… et il adore ça. Beaucoup trop. Ses lèvres se posent sur mon épaule dénudée et un soupir indécent s'échappe des miennes. Est-ce vraiment moi qui vient de gémir ainsi ? C'est tellement embarrassant… Incité par ma docilité, il embrasse ma peau avec une atroce lenteur, noue un collier de baisers sur mon cou alors que ses mains se tiennent sagement autour de ma taille. Déjà séduite, je m'arque contre lui et penche la tête sur le côté pour lui offrir un meilleur accès. Je me laisse emporter par la sensualité de ce moment. Le combat est perdu d'avance. "Si tu ne dis rien, je ne vais pas m'arrêter." me soupire-t-il, essoufflé. Il respire fort, comme s'il cherche à se contrôler. Il m'incite à réagir, mais qu'est-ce qu'il demandait encore ? M'a-t-il seulement posé une question ? Ses lèvres me font perdre le fil et j'oublie de répondre quand il remonte le long de ma gorge avec langueur. Mes doigts se crispent sur son torse puissant. Il embrasse mes joues, mon nez, chacune de mes paupières puis mon front. Je m'impatiente et tends les lèvres… Cependant mon ardeur se heurte à un simple effleurement à peine perceptible et soudain je ne sens plus sa chaleur. Il vient de s'écarter. "Désolée ma belle, mais le jeu est fini. Il faut que je rentre chez moi maintenant."  Il me sourit tendrement, plus aucune trace de malice dans ses yeux. Ma seule réaction est de battre des cils, perplexe. Est-ce qu'il ne venait pas à l'instant de me dire qu'il n'allait pas s'arrêter ? C'est quoi ce changement soudain de comportement ?! Il s'amuse à susciter un désir en moi, me laissant pantelante, puis s'éloigne comme si de rien n'était ! Ce n'est pas fair-play de sa part de jouer avec mes sensations. Il sait que ça fonctionne ! Le pire dans tout ça, c'est son rire cristallin en me voyant lui jeter un regard noir. "Tu trouves ça drôle ?" je boude en croisant les bras sur ma poitrine. "Un peu, oui." Le voilà à nouveau en train de jouer avec mes cheveux. "Ne te vexe pas, princesse. Tu n'as aucune idée à quel point j'aurais adoré continuer mais pas de réponse, pas de câlin. On se voit demain." Sur ces mots, il dépose un baiser furtif sur mon front puis fait demi-tour. Avant qu'il ne puisse passer le pas de ma porte, j'attrape le pan de son veston pour l'arrêter. Il semble surpris car je remarque ses pupilles s'écarquiller subtilement. "Nath, attends ! Je…" "Oui ?" répond-il patiemment sans me presser. Mes joues s'empourprent et je baisse les yeux incapables de soutenir son regard de braise. Pourquoi je me sens si timide devant lui ? Ce n'est pas comme si nous ne l'avions jamais fait. Certes, la dernière fois remonte à des années, mais je ne suis pas novice bon sang ! Et j'ai également connu d'autres hommes après lui, même si je dois avouer que ça fait longtemps. Pourtant, face à Nathaniel, je suis troublée jusqu'au plus profond de mon être. "Ma coloc' n'est pas là ce soir… " je reprends d'une toute petite voix. Un peu de courage ! "Elle est absente pour trois jours et je… Enfin…" Ma déclaration a eu don d'accaparer toute son attention puisque je le revois fermer calmement la porte et se tourner complètement vers moi. Seulement, il ne bouge pas. Au contraire, il s'adosse contre ma porte, les bras fermement croisés contre sa poitrine. "Et donc ? Qu'est-ce que tu veux ?" me demande-t-il plus urgemment, jurant avec son calme apparent. Ses yeux sont fébriles, embrumés par une étincelle qui ne m'est pas inconnue. Sa respiration s’accélère à nouveau. Il a envie de moi. Devant mon mutisme, il poursuit : "Je te l'ai déjà dit, mais je ne joue pas avec l'incertitude." Son ton est agité mais ferme. "Si c'est moi que tu veux, dis-le franchement." Nathaniel commence à s'impatienter, ses mains se serrent et se desserrent sur ses biceps. Après une profonde inspiration, je m'approche d'un pas mal assuré vers lui et dépose délicatement mes mains sur les siennes. Il décroise les bras sans broncher et me laisse emmêler nos doigts pendant que je me hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. Comme je n'ai toujours rien dit, il refuse de bouger d'un iota et je le sens se raidir sous mon autre paume caressante qui remonte le long de ses bras pour s'attarder sur ses pectoraux. Son manteau gênant m'empêche de profiter pleinement de ses muscles saillants, aussi, je m'empresse de le faire glisser par-dessus ses épaules avec une lenteur délibérée. Résolument obstiné à ne pas ciller, il m'observe sans me repousser alors que le vêtement tombe lourdement à nos pieds. "Tu n'as toujours pas répondu." murmure-t-il le souffle court. Je le fais taire en posant un doigt sur sa bouche, caressant tendrement la cicatrice barrant sa lèvre. Son corps est tendu comme un arc quand j'embrasse sa mâchoire. Je m'attarde longuement, un grognement plaintif racle sa gorge qui laisse échapper mon prénom lorsque je descends vers sa nuque offerte. Cette fois, nos rôles s'inversent et c'est moi qui domine. Si Nathaniel veut s'amuser à affoler mes sens et m'abandonner lâchement l’instant d’après, je lui rendrai la monnaie de sa pièce. Il ne me touchera pas tant que je ne lui aurai pas donner la permission. Au moment où je me détache de lui, j'aperçois dans ses yeux dorés une lueur incandescente mêlée à ce qui ressemble à de la déception. Avec un sourire malicieux, j'attrape son collier et le guide jusqu'à mon lit pour l'y faire basculer sans effort. Il se laisse docilement tomber sur le matelas, simplement redressé sur ses coudes et continue de me contempler tandis que je me place à califourchon au-dessus de lui. Je le vois sourire, la flamme que j'ai allumé dans son regard brille plus intensément. "Comme toujours, tu préfères prendre les choses en main. Ça n'a pas changé." Mes joues rougissent malgré moi à l'évocation de ce souvenir. Je nous revois dans ma chambre d'ado quatre ans plus tôt, dans la même position après lui avoir retiré son haut. J'avais même osé lui dire que j'avais envie de lui. Il semble se délecter de ma réaction car j'aperçois son sourire s'élargir. Il doit deviner sans peine à quoi je pense mais je ne me démonte pas pour autant. Pour lui faire passer l'envie de se moquer, je tire doucement sur son collier pour l'obliger à approcher son visage du mien. Nous sommes si près que son souffle caresse tendrement mes joues. "Tu parles trop." Je scelle nos lèvres une nouvelle fois et il me rend mon baiser avec beaucoup d'ardeur, visiblement pas indifférent à mon petit jeu. Nos langues s'entremêlent, se taquinent pour mieux se câliner. "Et toi, pas assez." ajoute-t-il en reprenant son souffle entre deux baisers. Nathaniel s'allonge plus confortablement, m'emportant avec lui sans séparer nos lèvres. Dans un élan aventureux, mes mains se faufilent sous son t-shirt pour tâter son corps puissant, retraçant le chemin de ses abdominaux durs qui se contractent sous mes doigts. Son cœur pulse à toute vitesse dans sa cage thoracique. Pour mieux le toucher, j'enlève son haut avec impatience. Je dévore des yeux son corps sculpté à la perfection sans dissimuler ma convoitise. Bon sang… La boxe lui a taillé un corps de rêve à damner la plus sainte des religieuses. Son buste se soulève au rythme de sa respiration irrégulière, ses joues sont rosies à cause de notre séance sensuelle. Cette vision magnifique me fait mordre inconsciemment la lèvre. Je plonge ma tête dans sa nuque, papillonne sur sa peau avec plus d'audace et d’assurance. Je touche, lèche, mords tout ce qui m'est désormais accessible. Nathaniel commence à perdre pied car ses mains sont vissées sur mes hanches. Il me force à interrompre l'ondulation lascive de mon bassin contre le sien. "Laisse-moi te toucher..." me supplie-t-il d'une voix gémissante. Son regard est implorant, humide. Mon amant est au bord de l'explosion mais sa requête se perd dans le silence de ma chambre. Aussitôt, je retire ses mains puis les bloque de part et d'autre de sa jolie tête blonde. "Non." D'un mouvement cruellement lent, ma langue chemine plus bas, toujours plus bas. Seul le bruit de ma bouche le dégustant et sa respiration haletante résonnent dans la pièce. Son ventre se contracte un peu plus sous le feu de mes baisers. Fébrilement, je défais le bouton de son jean pour le libérer de la prison de son pantalon. Excité par mon initiative osée, Nathaniel soulève ses hanches et je lui retire tous ses vêtements d'une traite. Pas une once de pudeur ne zèbre son regard doré. Son sexe gorgé se tient fièrement dressé devant moi, offert à ma seule fantaisie. Je le détaille plus longuement, comme pour m'imprégner de son image pour la tatouer dans mon esprit. Suis-je en train de rêver ? Ce ne serait pas la première fois. Mon fantasme paraît si réel. Il est tellement beau, encore plus que dans mes souvenirs. Cette vision aphrodisiaque de Nath nu sous moi, vêtu uniquement de ses colliers, envoie de puissante décharge électrique dans le bas de mon ventre, ma féminité me réclamant presque sauvagement l'envie d'être comblée sur le champ. Mais je n'ai pas encore assouvi tous mes désirs… Lorsque que je saisis enfin son membre dur, Nathaniel se fige. Le lent va-et-vient que j’impose le long de sa verge lui arrache plusieurs vocalises érotiques. Tout son être vibre au rythme de mes doigts et son bassin commence à bouger à la même cadence pour augmenter la friction. "Oh putain…" jure-t-il entre ses dents. Ses doigts sont fermement agrippés au lit. Je dois avouer que sa maîtrise de lui-même m'impressionne en toute sincérité. Alors que je m'évertue à lui faire perdre la tête, il obéit sagement à mon ordre de ne pas bouger. Jusqu'à quand va-t-il tenir ? L'idée de pousser le vice plus loin me traverse l'esprit. Malheureusement, je n'ai pas le temps de mettre mon plan à exécution. Avant de comprendre ce qu'il m'arrive, je me retrouve plaquer sous lui. Mes poignets sont emprisonnés au-dessus de ma tête par une de ses mains tandis que l'autre cale ma jambe contre son flanc. Son corps pèse délicieusement contre le mien pendant qu'il dévore mes lèvres fougueusement, affamé. Il presse son membre durci contre mon centre vibrant encore habillé et un gémissement de plaisir m'échappe, avalé par la férocité de sa bouche. Toujours clouée contre le lit, j'essaie de m'extirper de sa prise, j'ai tellement besoin de retirer mes vêtements, de sentir ma peau nue contre la sienne. Cette barrière de tissu est si frustrante ! Néanmoins, Nathaniel ne cède pas. Sa main qui traçait des figures imaginaires sur ma cuisse remonte désormais le long de mon ventre dans le but de saisir mon haut et il s’en sert pour lier mes poignets. "Qu'est-ce que…" "À ton tour de ne plus bouger." Ses yeux en disent long : il veut se venger. Il cajole sans prévenir mon téton nu insolemment dressé avec son pouce, m'extirpant un sanglot de plaisir. Inutile de préciser qu’il apprécie l’absence de soutien-gorge.   "Alors comme ça, on ne porte rien sous son haut ?" Je tente une réponse, mais celle-ci meurt entre mes lèvres immédiatement sous le feu de sa bouche câlinant ma poitrine. Il suce langoureusement mon téton coincé entre sa lèvre et sa langue sans se presser. Il mord et je tressaille, puis il lèche comme pour demander pardon. Je ne peux rien faire, si ce n'est m'abandonner totalement à lui, me faire plus souple dans ses bras. Perdue dans un océan de volupté, je remarque à peine qu'il me déshabille habilement. "Quand on est si belle, c'est un crime de porter des vêtements. Et puis, ce n'est pas juste que je sois le seul à être nu, tu ne crois pas ?" Je sursaute en sentant son autre main glisser entre les lèvres humides de mon sexe. Sans une once de gêne, mon bassin ondule à sa rencontre, désireux d'obtenir un frottement affolant. Nathaniel répond à mon désir aussitôt et je pousse un cri aigu impudique. Il lève la tête de ma poitrine – maintenant couverte de suçons – et me regarde, fier de son travail et la main toujours occupée à me rendre folle. "Nath… Oh Nath !" Je gémis indécemment. "Nath, s'il te plait !" Je n'ai même pas honte de le supplier. "Tu es bien bavarde tout à coup." se moque-t-il gentiment. "Tu veux quelque chose ?" Il prend un malin plaisir à me taquiner. Mes mains se débattent encore pour se libérer, mais rien à faire. À chaque fois que j'essaie de m'exprimer, il varie la pression sur mon clitoris et me rend incapable de structurer la moindre parole cohérente. "Alors ?" s'amuse Nathaniel. "Je… Ah ! Je voudrais… Hmmm !" "Oui ?" s'enquiert-il en butinant ma nuque de baisers fiévreux. Je vais avoir plein de suçons ici aussi… "T-toi… Je… Aaaah. B-Besoin. En moi-Ah !" Nathaniel fait mine de réfléchir.   "Ce n'est pas ce que je veux entendre." Avec une lenteur effarante, il s'applique à masser l'entrée de mon vagin sans le pénétrer. J'ai tellement besoin de le sentir en moi. Il me fait vivre un véritable supplice alors qu'il sait très bien ce que je désire. "Je te l'ai dit plus tôt, non ?" reprend-il d'une voix suave. "Pas de réponse, pas de câlin." "Nath, s'il te plait…" Je pousse un sanglot à mi-chemin du plaisir et du tourment.  En me voyant aussi désespérée de ne pas pouvoir articuler une phrase censée, il arrête sa torture un instant et laisse la raison me revenir. J'ai du mal à reprendre mon souffle. Après quelques minutes, je parviens finalement à m'exprimer. "Prends-moi. Maintenant." "À tes ordres, princesse." J'exhale un soupir de soulagement quand mon beau blond ne se fait pas prier pour accéder à ma demande. Ses doigts s'enfoncent enfin en moi, entamant un va-et-vient lascif. Nathaniel alterne savamment un rythme lent et rapide, une pression douce et forte. Je l'entends vaguement me parler sans comprendre ce qu'il raconte, trop absorbée par le plaisir qu'il me procure. Mes paupières se ferment et mon corps se cambre pour mieux l'accueillir. Cependant, ce n'est toujours pas ce que je veux. J’ai envie de lui, de son sexe dur et chaud plongé en moi. "Nathaniel, pas tes doigts…" Je crois entendre un léger rire. "Comme tu voudras." Il ne se retire pas pour autant, non. Il continue son jeu et sa bouche trace un chemin enflammé, commençant par le lobe de mon oreille. Puis il descend et descend encore. Ses lèvres passent par ma gorge, entre mes seins, puis mon nombril… Il écarte mes cuisses sans effort puis finit par remplacer ses doigts par sa langue. Par réflexe, je sursaute mais il me tient fermement clouer au lit pendant qu'il me lape comme un assoiffé. Le plaisir devient de plus en plus pressant, de plus en plus intense. Presque insupportable. Un flot jouissif commence à monter en moi jusqu'à ce que la sensation me foudroie sur place, m'emportant loin dans un maelstrom euphorique. Oh mon dieu. Je viens juste d'hurler mon orgasme. Les gens du dortoir ont sûrement du m'entendre. À cet instant précis, ça ne me dérange pas. Je me sens tellement bien que je m'en fiche complètement. Comment s'en préoccuper quand il me regarde avec cet air amoureux ? Ses doigts prolongent un peu plus mon plaisir tandis qu'il dépose un tendre baiser sur chacune de mes joues. Il caresse mes cheveux avec douceur, le temps que je m'apaise et reprenne mon souffle. Je sens ensuite mes mains être libérées et je m'empresse de les plonger dans sa chevelure dorée. Mes lèvres tendues quémandent un baiser qu'il m'offre sans résister. Le baiser se fait tendre et sensuelle. Je caresse d'une main distraite la peau nue de sa nuque et il s'enflamme à nouveau. Je réalise subitement que son membre est toujours dur contre moi et je me sens mal pour lui. Je veux lui offrir le même plaisir qu'il m'a donné… Il s'écarte cependant de moi avant même que je puisse tenter quoi que ce soit pour le soulager et j'ai soudain très froid. Sa chaleur me manque déjà. Je me redresse en position assise, le regardant fouiller la poche de son pantalon. "Nathaniel… ?" Après quelques secondes, il en sort un préservatif puis revient vers moi. Il m'allonge doucement contre le lit et se place entre mes jambes une fois la protection enfilé. Et bien que je puisse lire l'envie dans ses yeux, il ne me pénètre pas encore. Ses prunelles sont voilées de doutes qui me serrent le cœur. "Dis-moi que tu veux que je te fasse l'amour." Quoi ? On vient de passer énormément de temps dans les préliminaires, je pensais pourtant nos intentions claires. Alors pourquoi hésite-t-il autant ? Et pourquoi a-t-il l'air d'être sur le point de pleurer ? Inquiète, je saisis délicatement son visage en coupe. "Que se passe-t-il ?" je lui demande avec douceur. Je lis l'appréhension dans son regard. Je peux voir les rouages de son cerveau cliqueter à toute vitesse, toutefois il soupire seulement, ne sachant peut-être pas comment exprimer ce qu'il ressent. Il ferme les yeux et se laisse aller contre la paume de mes mains comme pour mieux les sentir. "Je ne veux pas que tu regrettes d'être avec moi." Sa voix est tellement faible qu'elle est presque inaudible. Il a l'air si peu sûr de lui, si effrayé que ça me fend le cœur. Avec une tendresse presque maternelle, je parcours son visage de baisers adorateurs. "Nathaniel… Bien sûr que je n'ai aucun regret." "Alors s'il te plaît... dis-le. Je… j'ai besoin de l'entendre." Une bouffée d'amour m'envahit. Plus qu'une autorisation, c'est la confirmation de mes sentiments pour lui qu'il recherche depuis le début. J'ai mis du temps à comprendre qu'il ne parlait pas simplement de coucher avec moi. Il ne demande pas non plus juste du sexe. Il veut me faire l'amour. "Je te veux. Fais-moi l'amour." Pour sceller mon consentement, je place un chaste baiser sur ses lèvres. Il me sourit, ému et reconnaissant. Je le guide et finalement, il entre en moi. Petit à petit, il comble le vide bouillant de ma féminité et j'expire de bien-être. Pour mieux le sentir, je noue mes jambes autour de sa taille et il s'insère plus profondément encore. Nath s'immobilise et enfouit son visage dans le creux de mon cou. "Je t'aime." murmure-t-il tendrement. "Moi aussi, je t'aime…" Commence ensuite un ballet sensuel, il me prend avec une douceur désespérée. Le métal froid de sa chaîne caresse mes seins à chaque mouvement. Nos lèvres se cherchent, se trouvent une nouvelle fois, nos langues dansent au même rythme que nos deux corps tandis que sa main droite entrelace la mienne. Progressivement, un nouvel orgasme fait ascension en moi. Mes hanches ondulent, l'incitant à accélérer la cadence, mais son rythme reste catégoriquement lent. Je pousse un cri de plaisir à la suite d'un coup de rein puissant. Nathaniel grogne quand je plante mes ongles dans son dos. Son front se colle au mien et notre respiration saccadée se mélange. "Nath, plus vite." Je gémis, mais ma supplication reste sourde à ses oreilles. Il continue toujours langoureusement, seule la pression de son bassin change, douceur et force se succédant à la suite de l'autre. Contrairement à toute à l'heure, la jouissance monte en moi bien trop lentement… Je la sens si près et si éloigné à la fois. Comment une chose peut être aussi délicieuse et aussi douloureuse en même temps ? "Nathaniel… Je… J'ai besoin…" Ma voix sanglote, presque en pleure. "Je sais." Pourtant il refuse obstinément de modifier son rythme. Je suis au bord de l'orgasme. Encore un peu. Juste un peu et je sombre dans la folie. Devant son entêtement, je décide de prendre les choses mains et essaie de changer nos positions. Peut-être que si je le chevauche, je pourrais imposer la cadence que je désire, celle dont j'ai vraiment besoin, là maintenant. Cependant, il ne me laisse pas faire, me gardant sous lui. À court d'options, je me caresse. S'il ne m'accorde pas ma demande, je m'en occuperai moi-même.  Et là, oui… Je me rapproche un peu plus. Contre toute attente, il me laisse faire, se redresse même sur un coude afin de me faciliter l'accès. Il saisit une de mes jambes, la place sur son épaule et je me cambre délicieusement pour lui offrir un meilleur spectacle. "Tu es tellement belle…" soupire-t-il. De plus en plus impatient, le rythme de Nathaniel commence à se casser, devenant plus saccadé. Il chasse mes doigts pour les remplacer, presse, fait rouler sur son index mon bourgeon gorgé. Et doucement, atrocement doucement, toutes les terminaisons nerveuses de mon corps fondent en spasme. "Oh Nath… oui…" Mes muscles me lâchent au fur et à mesure que je navigue sur la vague du plaisir. C'est puissant et ça dure un long moment. J'ignore combien de temps. Je suis toujours dans un océan de bonheur quand je me rends compte que Nathaniel n'est plus très loin. Un pli barre son front et ses yeux sont fermés, désormais concentré sur son propre plaisir de façon irrésistible. Il est si beau. Quelques coups de reins convulsés et il s'immobilise et jouit en moi. Le râle rauque qu'il laisse échapper est tellement sexy. Je veux graver ce moment dans ma mémoire pour toujours. Il lui faut plusieurs secondes pour reprendre contenance. Je ne peux pas empêcher un gémissement s'échapper de mes lèvres quand il se retire. Il se couche à mes côtés après avoir jeté le préservatif usé dans ma corbeille, me prenant dans ses bras immédiatement. Je me laisse aller contre lui sans un mot, beaucoup trop épuisée de toute façon. Je lutte pour rester éveillée mais les doigts de Nathaniel qui dessinent des cercles dans le bas de mon dos rendent la tâche difficile. "Je ne veux pas m'endormir tout de suite…" je lui dis, baillant malgré moi. "Pourquoi ? Tu veux recommencer ?" "L'idée est séduisante, mais je suis beaucoup trop épuisée." "Petite nature." plaisante-t-il et je frappe gentiment son torse. Il rit doucement et je le rejoins. Une fois que nous nous sommes calmés, le silence nous enveloppe à nouveau. Je me blottis près de son cœur apaisant. Pour être honnête, j’ai peur d'être en plein rêve. J'appréhende qu'il disparaisse dès que j'aurais fermé les yeux pour me réveiller dans un lit vide le lendemain matin. Je ne pense pas que mon cœur survivra s’il m'abandonne, seule… Lisant dans mes pensées, Nathaniel me rassure en me caressant les cheveux. "Je ne vais nulle part, mon cœur." Ce surnom affectueux me fait sourire. C’est celui que j'aime le plus, celui qu'il utilisait quand nous étions encore au lycée. Il me vole un dernier baiser et je finis par m'endormir contre lui. -- "Tu as l'air de très bonne humeur, aujourd'hui." me fait remarquer Rosa. "Ah vraiment ?" Mon regard se pose partout sauf sur elle. Peut-on vraiment lire en moi comme un livre ouvert? Après la résolution de la panne de réseau et du problème entre Alexy et Rosalya, elle et moi sommes allés au parc. Conversation entre filles. Je sais qu'elle souffre toujours et je voulais lui faire penser à autre chose. Il semble que cela fonctionne un peu trop bien. "Oui, tu n'arrêtes pas de sourire." Affirme-t-il en riant. "Alors, tu as passé un excellente nuit ?" "H-hein ? Euh, j'ai très bien dormi…" Évidemment, elle ne me croit pas. À croire que j'ai une pancarte autour du cou affirme le contraire. Elle fait toujours son deuil et son cœur mettra du temps à guérir, mais je suis quand même heureuse qu'elle puisse au moins rire avec moi. C'est déjà ça de gagner. "À d'autres. Tu rayonnes d'une aura de sexe." Je sursaute à ces mots crus. Comment peut-on avoir une aura de sexe ?! "Alors t'as intérêt à me raconter a-b-s-o-l-u-m-e-n-t tout en détail." Je ne peux pas esquiver. Soudain, je sens mon portable vibrer dans ma poche. J'ai reçu un message. -     Tu me manques Nathaniel. Mon sourire a du s'élargir car j'entends Rosa me fait une pique. Je reçois un autre message. -     On pourrait aller chez moi ce soir. Tu manques aussi à Blanche, elle adorerait que tu la câlines Tu n'es vraiment pas subtile, chéri. C'est adorable… J'ai envie de le taquiner un peu. -     Ce ne serait pas toi qui aimerait des câlins plutôt ? -     J'espère bien recevoir autant d'attention qu'elle, voire plus ;) Je me pince les lèvres pour ne pas que mon sourire s'étire. Mes joues me font un peu mal à force. Je tape sur les touches de mon téléphone rapidement. -     Déjà en manque alors qu'on vient de se quitter ce matin ? -     Dis la fille qui s'est jetée sur moi Je suis sûre que je suis complètement rouge. Quand même, il n'est pas totalement innocent non plus. C'est lui qui a commencé à me peloter. Je réponds seulement : -     D'accord je viens, mais uniquement pour Blanche. A ce soir ♥
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andersonykno36 · 1 year ago
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Apprenez la technique de relaxation du yoga, un art perdu depuis longtemps pour le rajeunissement
Apprenez la technique de relaxation du yoga : un art perdu depuis longtemps pour le rajeunissement les choses nécessaires pour maintenir une automobile en bon état refroidissent le moteur lorsqu'il devient chaud.
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Eh bien, le même principe s'applique au corps humain. Lorsque le corps et l'esprit sont constamment surmenés, leur efficacité dans l'exercice de leurs fonctions diminue. La vie sociale moderne, la nourriture, le travail et même le jeu rendent difficile pour l'homme moderne d'utiliser une strategy de leisure appropriée pour le rajeunissement. Une observation de la mother nature nous montrera que les animaux aiment la détente et le sommeil. Ils dorment autant qu'ils le souhaitent. Le repos et le sommeil sont essentiels pour recharger notre énergie nerveuse car notre équilibre physique, émotionnel et mental dépend de la quantité et de la qualité de ces nécessités vitales. Ce sont les seules choses qui rechargent ces batteries et permettent une bonne élimination des déchets métaboliques. Mais remark peut-on apprendre une bonne approach de relaxation ?
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Seule la pose du cadavre qui nous est proposée dans le yoga peut aider l'homme moderne à retrouver l'artwork de la leisure. Pour y parvenir, trois méthodes sont utilisées par les yogis. Les trois méthodes sont connues sous le nom de peace physique, mentale et spirituelle. Technique de leisure physique : Nous savons tous que chaque motion est le résultat d'une pensée née dans l'esprit consciemment ou inconsciemment. Lorsque nous voulons accomplir un acte, la pensée est générée dans l'esprit, est transmise au cerveau et simultanément, le cerveau télégraphie le information à travers les nerfs, et les muscles se contractent. Donc comme on peut envoyer des messages pour faire contracter les muscles, on peut envoyer des messages pour les faire se détendre. Cette approach de rest est connue sous le nom d'autosuggestion. Commencez les autosuggestions des orteils vers le haut tandis que la recommendation traverse les muscles et atteint les yeux et les oreilles en haut. Ceci est réalisé en vous disant mentalement Click here : mes orteils sont ainsi détendus ; mes chevilles sont ainsi détendues Technique de peace mentale : pendant la tension mentale, il faut respirer lentement et en rythme pendant quelques minutes et se concentrer sur la respiration. Lentement, l'esprit deviendra calme et on pourra ressentir une sorte de sensation de flottement. Technique de rest spirituelle : quelle que soit la façon dont on essaie de détendre l'esprit, on ne peut pas éliminer complètement toutes les tensions et tous les soucis à moins de passer à la relaxation spirituelle. C'est en soi une pratique légèrement exigeante mais très gratifiante. Les yogis savent qu'à moins que l'homme ne puisse se retirer de l'idée du corps et se séparer de la conscience de l'ego, il n'y a aucun moyen d'obtenir une peace complète. Ainsi, de la relaxation mentale, il se retire et s'identifie au moi omniprédespatched, tout puissant, tout paisible et joyeux, parce que toute la resource de pouvoir, la connaissance sont dans l'âme et non dans le corps. L'homme ne peut se libérer des griffes des mauvaises émotions qu'en affirmant son vrai moi en déclarant mentalement : « Je suis cette pure conscience ou moi ». Cette identification avec le moi achève le processus de rest. La méthode à appliquer ici est de respirer profondément et franchement dans un rapport de 5:5:five secondes tout en chant
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inukag9 · 6 years ago
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Je t'aime à la folie - Passion
Disclaimer: Les persos ne nous appartiennent pas!
Vous êtes ici au dernier chapitre, passion! Je ne pensais pas que ça finirait ainsi. Si vous êtes venus directement ici, n'oubliez pas qu'il y a d'autres fins alternatives si vous voulez les lire. Si vous avez suivi l'ordre des chapitres, profitez-bien de ce dernier chapitre qui conclut cette fanfiction.
Bonne lecture à tous! ^^
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Chapitre 6: Passion
Bakugou n'avait plus qu'une envie, lorsqu'il voyait Midoriya dans cet état là, c'était de le prendre dans ses bras. Malheureusement, il n'était toujours pas libre de ses mouvements.
- Deku, détache-moi.
- Mais…
- Je ne m'enfuirai pas. Je te le promets. Alors détache-moi.
Hésitant un instant, Izuku finit par se lever, retirant ce qui retenait encore la semence de son petit ami en lui et la laissa s'écouler le long de ses jambes nues. Il avait l'impression que la chaleur de Kacchan le quittait peu à peu et il détestait cette sensation.
Le vert partit récupérer les clés du cadenas et se plaça derrière le héros pour le détacher. Il toucha le verrou et mit la clé devant la fente. Et si une fois libérée, le héros s'enfuyait? Et s'il l'abandonnait maintenant qu'il savait tout le mal qu'il avait causé? Il avait jusque là vaguement eu l'impression d'avoir des phases de lucidités et d'autres de démence. Il n'arrivait pas à se contrôler pleinement. Mais la frontière était si ténue qu'il ne se rendait pas compte de quand il glissait d'un côté ou d'un autre. Et lorsqu'il le savait, le mal était déjà fait. Il trembla en regardant ses mains. Combien de sang avait-il déjà fait couler?
Il respira profondément et choisit de faire confiance à Kacchan. Si vraiment celui-ci décidait de le quitter, il le lui ferait regretter de bien des manières. Une lueur brilla dans ses yeux verts. Hors de question de vivre sans lui. Il inséra la clé et la tourna jusqu'au déclic. Il fit ensuite tomber les chaînes et retourna face à son amant toujours immobile.
- Deku…
Le blond se leva doucement, massant ses membres endoloris et rougit par le fer. Il s'approcha du vert qui attendait le verdict, les yeux fermés. Soudain, il sentit des lèvres contre les siennes, l'embrassa à pleine bouche, ce qui fit fondre le psy qui sentait ses jambes faiblir, du moins, c'était ce qui devrait normalement se passer s'il ne s'était pas reçu un coup de poing dans l'estomac. Il avait mal… terriblement mal. Son souffle était coupé. Et il avait l'impression que sa lèvre inférieure avait un léger gout métallisé.
- Ca, c'est pour t'être foutu de ma gueule! Maintenant rhabille-toi et suis-moi. J'en ai pas fini avec toi. Putain d'Deku.
Assez déstabilisé par ce qui venait de se passer, Izuku s'exécuta. Le héros sortit à l'extérieure du hangar et contacta son équipe. Le vilain arriva à ce moment là et se tendit. Allait-il finalement se faire dénoncer? C'était ce que tout héros ferait dans ce genre de situation, n'est-ce pas?
- Ground Zero au rapport.
- Putain Ground Zero, t'es où mec? T'as foutu quoi cette nuit? S'énerva une voix familière dans l'appareil auditif.
- J'ai poursuivi un suspect qui a de grande chance d'être The Fool mais je l'ai perdu au niveau de la limite du centre ville Sud.
Au sud… Ils étaient actuellement sur les docks au nord. Le petit cœur fragile du vert se réchauffa et bondit une nouvelle fois pour son blond.
- Il portait une tenue verte émeraude moulante et un chapeau de cowboy marron.
Il portait actuellement un costume noir et une chemise verte forêt ainsi qu'un fedora noir. Il avait glissé ses gants salis dans ses poches. Manquerait plus qu'on le retrouve parce qu'il a négligé des détails. D'ailleurs, il s'était déjà occupé de la chaise et des chaines. Juste au cas où. Sans oublier les traces de leurs ébats.
- Je le soupçonne d'avoir reçu l'aide de l'alliance des vilains mais c'est encore à confirmer.
Il travaillait seul et ne s'était jamais allié à personne pour commettre tous ces méfaits. Après tout, tout le monde lui faisait confiance et personne n'irait le soupçonner. Normalement.
- J'ai coupé la radio afin de ne pas me faire surprendre à un mauvais moment durant la filature.
C'était lui qui l'avait coupé et il avait été bien tenté de détruire l'appareil. Mais il ne l'avait pas fait. Il savait que certain appareil émettait un signal au moment de leur destruction, activant un GPS pour localiser le point de disparition. Obtenir de telles informations était l'un des privilèges qu'il avait su retiré pour avoir côtoyé la cellule d'enquête. Il savait également que la fonction GPS n'était pas permanente, au risque de sur-polluer les informations à traiter au cours de l'enquête.
- Mec, t'as intérêt à te présenter au QG pour ton rapport. Les vétérans ont pas l'air d'apprécier ton initiative.
- Compris. J'arrive.
Le héros se retourna vers le vilain qui n'osait pas trop s'approcher. Il le pointa du doigt, donnant des ordres sur la marche à suivre.
- Va chez moi et attend-moi. Et t'as pas intérêt à te barrer avant que je revienne sinon je t'explose, compris?
Le vert hocha la tête et ils se séparèrent aussi rapidement qu'ils s'étaient retrouvés quelque heures plus tôt. Le psy profita du fait qu'au lever du jour, peu de personne trainaient dans les rues pour se faufiler dans l'appartement de son amant à l'insu de tous. Il savait également quel chemin prendre pour éviter quelque caméra de surveillance un peu gênante.
Dans un bureau de super héros qui servait de quartier général pour centraliser toutes les informations sur The Fool, la tranquillité n'était pas au rendez-vous. Le bureau explosait d'injures en tout genre et quelques meubles en avaient fait les frais. Pour n'importe qui, l'enfer se trouvait de l'autre côté de ces murs. Pour les associés travaillant aux côtés de ces héros, c'était un simple échange de point de vue un peu musclé entre deux héros à forte tête, rien de bien alarmant.
Ce ne fut que quelques heures plus tard que le blond put enfin troquer sa tenue de travail contre celle de civil et rentrer chez lui. Il ne savait pas pourquoi il n'avait pas balancé Deku aux autorités compétentes. Pourtant, il savait faire la part des choses et séparer vie professionnelle de sa vie privée. Mais cette distinction semblait mise à mal avec la présence du vert. S'il avait bien tout compris, c'était en partie de sa faute si son amant avait aussi mal tournée. Il y avait également le fait qu'All for One ait joué un rôle dans ses pulsions destructrices. En tant que héros, il devait sauver celui qu'il aimait. Il savait qu'il aurait du le dénoncer et le faire suivre par des spécialistes mais alors qu'il avait eu mainte occasion de le faire, il avait continué de le couvrir.
Il ne savait plus s'il pouvait toujours faire confiance à Deku après sa découverte. Et s'il était lui-même manipulé? De ce qu'il avait pu voir, en manipulant des émotions assez fortes, le vilain pouvait faire perdre la raison à ses victimes pour les faire se déchaîner contre des innocents. Mais en ce qui concernait le fort attachement qu'il ressentait? Le fait qu'il soit devenu incapable de s'éloigner de lui? L'idée même de foutre le vert en prison et de n'avoir droit à quelques visites, s'il en avait l'autorisation, devant une vitre ne l'enchantait guère.
En arrivant chez lui, il se demandait si Izuku n'avait pas abusé de sa confiance et s'était barré. Il respira profondément et inséra les clés dans la serrure. En ouvrant la porte, il découvrit son homme nu sous une serviette autour de sa taille, sortant probablement de la salle de bain.
- Ah, Kacchan! Bon retour!
Quelques gouttes d'eau glissaient sur sa peau laiteuse, traversant les différents sillons formés par ses muscles fins. Les yeux rouges qui étaient encore calme en entrant s'enflammèrent d'un coup. Surpris par le manque de réponse et par la réaction soudaine de son amant, Midoriya allait dire autre chose quand il vit le propriétaire de l'appartement se déchausser en moins d'une seconde et foncer vers lui. Il fut attrapé en chemin à bout de bras puis jeté sur le lit sans ménagement.
- Ka-Kacchan?
- La ferme, Deku!
Reportant sa frustration de n'avoir rien pu faire tantôt à part subir les idées lubriques de son partenaire, cette fois-ci, c'était à son tour de dominer. La serviette nouée autour de la taille se défit assez facilement et le blond en profita pour retenir ces bras qui l'avaient étreint plus tôt. Il utilisa le bout de tissu pour bloquer les bras pales de son amant au dessus de leur tête.
- Ka-Kacchan? Mais que-
- Tu t'es bien amusé tout à l'heure, non? A mon tour maintenant! Tu voulais te venger? Et bien moi aussi!
Joignant le geste à la parole, ses mains parcoururent le corps encore sensible du vert et tira d'un de ses tiroirs un lubrifiant. Bien que l'entrée était déjà bien élargit par leur activité nocturne, ou était-ce matinale, il savait que pour limiter la douleur et accéder au septième ciel plus rapidement, il fallait quand même quelques ingrédients supplémentaires qu'un peu de salive. Surtout après une douche qui aurait retiré toute substance glissante en lui.
Le héros à présent en repos descendit sa main vers l'entrejambe de celui qui subissait sa vengeance quand il remarqua que le membre était déjà bien dressé et sur le point d'exploser.
- Dis donc, je t'ai à peine touché et t'es déjà dans cet état là?
- Mais c'est toi, Kacchan, se plaignit Deku, les joues rougis. Ton excitation est si forte qu'elle me submerge de part en part. Je crois que je pourrais jouir juste en te regardant.
Le blond ne savait pas si le vert le faisait exprès ou pas mais ses mots ne faisaient que renforcer son envie. Il lui était déjà arrivé de sauter sur Izuku quand celui-ci venait dans son appartement mais il y avait quelque chose de différent par rapport à avant. Il n'aurait quand même pas… Sa main qui touchait se torse se plaça sous la gorge du vilain. Il resserra ses doigts sans pour autant étouffer son prisonnier.
- Eh, putain d'nerd, j'espère que t'as pas utilisé ton putain d'alter pour que je te baise là maintenant!
Le vert secoua la tête, le suppliant du regard de s'occuper de lui et de sa partie déjà trempée par l'impatience. Quel regard lubrique pour un super vilain. Son souffle était déjà court et son corps réclamait des caresses. Jamais il ne l'avait vu dans un tel état.
- Je ne t'avais pas encore touché que tu m'as sauté dessus… J'ai rien fait… Si je suis dans cet état, c'est parce que toi, tu as envie de moi. Je n'ai jamais eu besoin de t'envoyer quoi que ce soit pour que tu me prennes.
Donc, son envie de le dévorer venait vraiment de la frustration de leur petit tête à tête dans le hangar? Enfin, il n'avait pas très envie d'y penser tout de suite. Il lâcha ce cou si fin qu'il aurait pu le briser d'une simple pression et se concentra sur les zones érogènes de son partenaire. Sans avoir eu besoin de beaucoup de préparation, le héros pénétra le vilain d'un coup, faisant gémir celui-ci qui se mit à crier son nom. Il s'était lâché au moment de l'entrée mais son organe s'était redressé presque aussitôt.
- Ka-Kacchan… Laisse-moi… Laisse-moi… t'en donner un peu… C'est trop pour moi!
Il y avait quelque chose de différent dans les gestes du blond qui brûlait littéralement le vert d'une passion ardente qui lui était difficilement soutenable. Non pas que c'était désagréable, au contraire. Il perdait la tête bien trop vite par rapport à d'habitude. Cette violence désireuse pénétrait chaque pore de sa peau et il se sentait noyé en elle.
- De quoi? Grogna Katsuki, décident de changer de position pour prendre son amant par derrière.
A présent à quatre pattes, Izuku avait la tête enfoui dans le matelas, serra les draps avec ses doigts crispés de plaisir. Chaque coup était d'une bestialité rare et le frappait au plus profond de lui. Quelque chose avait changé en Katsuki. Même brusque, il n'avait jamais été aussi violent dans ses gestes. Quelque chose… Il y avait quelque chose de différent chez son amant.
- Tu-tu y vas trop fort… Ah… Ma tête… Je t'en supplie! Je deviens fou! Ah… Fou de toi, Kacchan! Laisse-moi! Laisse-moi t'en donner un peu, ah! Sinon… Sinon je vais pas tenir!
- Et ressentir ton désir pour moi pour m'exciter? Tu déconnes.
- Non! Ah! Non! Pas ça! Ah! A moi! Je te garde- ah! Pour moi! Hn! Et je te donne- ah! La mienne!
Ce n'était vraiment pas des mots à prononcer pour le calmer et sa vigueur augmenta d'un cran, remplissant l'intérieur du vert qui se resserra autour de lui. Il lâcha de nouveaux cris, de nouveaux gémissements, de nouvelles supplications.
- Si jamais tu me l'as fait à l'envers… menaça Bakugou.
- Non… Ah… Je vais… partager, ah! Ce qui est à moi! Ca va nous faire, ah! Beaucoup de bien, ah! Promis!
Se contorsionnant légèrement, Izuku attrapa le cou de son amant qui le culbutait pour l'embrasser et se décharger d'une partie de ses pulsions passionnelles. Erreur de calcul ou pas, l'activité se fit plus intense qu'elle ne l'était déjà. Voir l'homme aux yeux rouges se lécher le coin des lèvres après leur baiser, tel un gourmet, lui donnait un air sauvage qu'il aimait beaucoup.
- Wouah… En effet, ça fait du bien… complimenta le dominant de sa voix grave et sensuel.
- C'est toi… qui me rend comme ça, Kacchan.
Insatiable, le héros explosif continua ses représailles, affligeant des tortures charnelles à son compagnon qui se perdait dans la luxure, s'en déchargeant en partie pour la récupérer presque aussitôt, comme une boucle sans fin.
Ce ne fut que grâce à l'épuisement de leur endurance et de leur force qu'ils s'arrêtèrent en soirée. Midoriya avait de nombreuse trace rouge sur son corps, éparpillé de-ci de-là, tel des piqûres rougies ou des traces de dents. Bakugou avait quand à lui, de nombreuses griffures dans le dos ainsi que quelques morsures sur les épaules, bien que moindre par rapport à celle qui avait marqué le corps du vert.
Deku, dont le dos était collé au torse de Kacchan dans leur sommeil réparateur, se réveilla malgré la fatigue. Il sentit des bras l'entourer avec beaucoup de douceurs. Il se retourna légèrement pour voir le visage endormi de celui qu'il aimait. Il posa ses mains sur celle du blond, s'extasiant sur leur différence de taille.
- Je t'aime, Kacchan, chuchota-t-il.
- Je sais. Je l'ai senti.
Katsuki ouvrit les yeux et regarda les pupilles vertes tournées vers lui. Celui-ci en profita pour changer de position pour faire complètement face à son amant. Le blond caressa la joue de son amoureux avec tendresse avant de déposer un baiser sur le front de celui-ci.
- Faut qu'on réfléchisse à ce qu'on fera pour la suite.
- Si je sors, je risque de recommencer.
- Alors quoi? Tu veux que je t'enchaîne à moi et que je t'enferme?
- Oui! Bonne idée!
Honnêtement, il avait juste dis cela comme ça, sans vraiment le penser. Il était encore entrain de réfléchir à une solution qui déboucherait sur une fin heureuse pour eux deux. Mais il devait aussi accomplir son devoir de héros. Il avait déjà menti et mené sur de fausses pistes l'association des héros. Pouvait-il encore enfreindre sa justice pour un seul homme.
- Kacchan…
Kacchan sentit la prise sur son torse se resserrer et une tête s'enfouir dans le creux de son cou. Il passa une main dans la chevelure verte devant lui et profita de leur douceur.
- Si je sors, je serais exposé aux émotions négatives… plus nombreuses et virulentes que les émotions positives.
- C'est un putain d'problème en effet. Tu peux pas te contrôler ou les bloquer?
- Si je le pouvais, je n'aurais pas fini super vilain… Mais je sens que si je reste avec toi, tout ira bien! Tu es mon héros, Kacchan!
Katsuki se sentait perdue. Soit il accomplissait son devoir de héros et se séparait de cet incube personnifié soit il trahissait toute ses convictions pour son propre désir personnel. Il y avait quelques mois de cela, ce dilemme n'aurait même pas effleuré son esprit. A partir de quand ses priorités avaient-elles changé?
- Kacchan…
Deku releva la tête pour l'embrasser et Kacchan ressentie comme une petite décharge affluer en lui, comme lorsqu'ils s'étaient partagés leur excitation mutuel. Prenant soudainement conscience de cette coïncidence pas si hasardeuse que cela, Katsuki rompit le baiser et plaqua le vert dans le matelas, bloquant un bras au dessus de sa tête et avec l'autre main de libre, presser les deux joues autour de cette bouche impertinente qui avait voulu le manipuler.
- Deku! Enfoiré! T'as voulu utiliser ton alter sur moi!
- Je-
- Ose me mentir et je te jette dehors! Tu croupiras en prison et on ne se reverra plus jamais!
Deku garda le silence, se rendant coupable de sa tentative de forcer son amant à accepter son idée folle. L'idée même d'envisager une séparation lui brisait le cœur. Cela n'avait rien à voir avec leur dispute habituelle, où il savait qu'une réconciliation allait avoir lieu sous peu. Là, Kacchan était sérieux. Il était prêt à l'abandonner.
- Si… Si je suis pas avec toi, autant mourir, Kacchan… Je veux que ma tête ne soit remplie que par toi… J'en ai assez de réprimer leur désir pervers. Je ne veux plus faire de mal à personne, Kacchan… Je veux uniquement penser à toi et rien qu'à toi. Empêche-moi de faire du mal en m'emplissant entièrement de toi.
Ne sachant pas s'il était sincère ou s'il jouait la comédie, Katsuki le relâcha et se redressa, laissant le vert couché dans le lit, les larmes aux yeux. Vu son alter, il n'était pas impossible qu'il ait pioché dans une de celles qu'il avait capté pour lui sortir un tel discours. Mais il ne pouvait écarter la possibilité qu'il fasse réellement ce qu'il avait dit si jamais il le livrait pour le soigner. Et puis, la prison était loin d'être l'endroit idéal pour réprimer les émotions négatives qui affluaient en lui. La preuve, c'était en prison qu'il découvrit sa passion meurtrière.
- S'il te plait… Kacchan…
Le problème, c'était que Deku ne pouvait pas disparaître comme ça, au risque qu'une autre personne face le lien entre lui et The Fool. Seulement, il ne pouvait pas l'autoriser à utiliser son alter pour rendre fou un autre collègue et utiliser cet alibi. Il devait se débrouiller pour faire disparaître Deku et The Fool. Il se frotta énergiquement ses cheveux blonds.
- Faut qu'on fasse quelque chose pour ton appart pourri. Tu te rends compte du travail qu'on va devoir faire pour cacher toutes mes photos et tout ce que t'a fait au mur?
- Ah, ne t'en fait pas, je m'en suis déjà occupé.
- Comment ça?
Deku enlaça le dos de son amant et colla son oreille contre ce corps chaud. Il écoutait ce cœur qui battait à un rythme régulier. Il trouvait cela apaisant.
- J'avais déjà prévu qu'on me retrouverait, alors j'ai arrangé mon appartement. Ce que tu as vu était le camouflage qu'à fait The Fool pour diriger sa colère envers Ground Zero pour atteindre Midoriya Izuku. Toi que le psy ennemi des vilains aime tant. Les vrais posters vieillis d'All Might ont été jeté à la poubelle, facilement retrouvable par la police. Ah, quoiqu'on doit bien faire quelque chose pour la disparition de Midoriya Izuku. Kacchan, peux-tu m'aider pour la touche finale?
Le blond ne pouvait pas voir le visage de son amoureux, mais il sentait que ce n'était pas une expression qu'il voulait découvrir sur lui. Il savait qu'il se faisait manipuler. Il avait tout prévu? Même jusqu'à son hésitation à le livrer à la justice? Il soupira. Il n'arrivait pas à raisonner convenablement. Le fait de garder auprès de lui un tel danger public était-il du à ses sentiments ou à une altération de son jugement? Il avait mal à la tête rien que d'y penser.
Il devait faire disparaitre The Fool et Deku. Une fois cela fait, ils devaient être prudent dans leurs futurs mouvements pour ne pas éveiller les soupçons. C'était un gros travail et une immense farce qu'il fallait mettre en place. Si le problème de l'appart était réglé, il ne restait plus que la fuite, n'est-ce pas? Dans quoi s'embarquait-il…?
- Tu avais prévu que je te garderai?
- J'ai préféré privilégier cette éventualité parmi toutes les autres. Je n'aurai pas tenu le coup si j'étais certain que tu me rejetterais.
- Je suis un héros.
- Je sais.
- Mon devoir, c'est de t'arrêter.
- Je sais.
- Tu m'as manipulé?
- Non… J'ai juste travaillé dur pour que tu m'aimes autant que je t'aime…sans jamais tricher.
- Tu penses que je vais te pardonner tout le mal que tu as fait?
- Non. Mais j'espère que tu me garderas quand même à tes côtés. Que ce soit pour m'aimer ou pour me haïr, je veux rester avec toi, Kacchan. Sauve-moi ou tue-moi. Je serais d'accord avec tout ce que tu feras de moi. Du moment que c'est toi, je m'en fiche du reste.
Quelques années plus tard, alors que Bakugou Katsuki rentrait chez lui, il passa devant une vitrine remplie de télévision. Un reportage d'une chaîne d'information passa à ce moment sur un des plus grands supers vilains de l'histoire.
- The Fool, le plus grand super vilain après l'arrestation d'All for One a brusquement arrêté ses activités il y a quelques années. Il est apparut brusquement, plongeant dans la déchéance des dizaines de super héros avant de disparaitre tout aussi rapidement, libérant nos protecteurs de la peur. Après une enquête approfondie, la police a découvert que le vilain aurait visé les patients d'un psychologue renommé dans sa discipline qui avait aidé plus d'un héros à remonter la pente après avoir connu l'enfer. Ce héros des héros nommé Midoriya Izuku est également sa dernière victime.
- C'est une grande perte pour nous.
- En effet. Beaucoup de ses patients l'ont regretté. Voici quelques images de son enterrement. Nous y voyons beaucoup de héros soignés et reconnaissants d'avoir croisé sa route. Il était très aimé.
- Comment un tel drame a-t-il pu avoir lieu?
- D'après les enquêteurs, Midoriya Izuku prenait son travail à cœur et logeait dans son cabinet, ne retournant que peu dans son appartement. C'est à ce moment là que The Fool en a profité pour lui tendre un piège chez notre psychologue qui ne se doutait de rien.
- Ce n'était d'ailleurs pas le seul piège, n'est-ce pas?
- En effet, il aurait utilisé différent stratagème pour ralentir l'enquête. Pour n'en citer qu'un, il a tenté de faire de Midoriya un bouc-émissaire pour l'accuser à tord. Mais voyant que ce plan n'a pas marché, il a semé la zizanie dans notre société en altérant des héros au hasard pour brouiller les pistes.
- Quelle tragédie. Et donc, comment cette histoire a terminé?
- Après avoir rendu le héros Ouragan dément, The Fool s'est réfugié chez Midoriya Izuku et a saccagé son appartement. En pénétrant dans l'intimité de sa cible, il aurait tenté d'atteindre les proches de Midoriya. Sur place, la seule trace de notre victime retrouvée fut une immense flaque de sang. La quantité de sang éparpillée sur le parquet ne laisse que peu de doute quand à la survie de notre cher héros. Serait-ce un désir de vengeance qui a animé The Fool? Le vilain le plus fou que notre société n'ait jamais connu se cache toujours parmi nous.
- A présent revenons sur ce héros des héros qui a laissé sa vie pour sauver nos protecteurs.
Traversant la ville, se rendant dans un lieu peu habité, Bakugou Katsuki avait déménagé dans ces lieu peu de temps après que la police n'est déclaré la mort présumée de son amant. Les recherches n'avaient rien donné malgré tous les efforts de la police. Mais ni The Fool, ni Deku n'avait été retrouvé. Ses proches qui avaient connaissance de la nature de leur relation avaient compatis et accepté son désir de s'éloigner de la ville. Il avait besoin de mettre de la distance avec cette ville qui lui avait pris son amoureux. Ce n'était pas non plus comme s'il avait arrêté de travailler en tant que héros, donc ils n'avaient rien à y redire. Il avait juste un peu plus de trajet le matin.
Lors de cette fameuse enquête, seules les empreintes de Deku avaient été retrouvées dans l'appartement. Sachant que The Fool était ganté, il n'était pas étrange de ne pas retrouver ses traces. Il y avait bien un ou deux cheveux du blond, un ou deux vêtements lui appartenant, mais sachant que le vert vivait quasiment chez le héros et qu'il aurait pu emporter quelques linges avec lui, quoi de plus normal d'en retrouver chez lui?
Une hypothèse naquit suite à la découverte des posters de Bakugou dans la chambre de Midoriya. Tout comme l'affaire du stalker du psy, The Fool avait fait une fixette sur l'amant de son ennemi pour se venger. Quoi de mieux pour atteindre sa cible que de prendre celui qu'il aimait le plus? Il avait profité de l'absence répété du vert chez le blond pour occuper les lieux, s'imprégnant du lieu de vie de son ultime victime. The Fool avait sans doute viré les vrais posters dans la chambre d'Izuku pour les remplacer par celle de Katsuki, histoire de brouiller les pistes.
Ground Zero rentra chez lui et se déchaussa. Il posa un sac de course dans la cuisine et regarda autour de lui. Il retira sa veste et la posa sur une chaise avant de se diriger vers sa chambre. Il l'ouvrit et vit une forme enfouie sous les couvertures.
- Oi, tu vas rester encore combien de temps à dormir, comme ça?
La forme bougea légèrement, sans pour autant sortir la tête. Mais en se concentrant un peu, Katsuki pouvait entendre des gémissements. Il soupira d'exaspération et en quelque pas, atteignit le lit. Il tira d'un coup sec sur la couverture qui vola au dessus de leur tête.
Surpris par cette attaque, l'humain aux cheveux vert à moitié déshabillé arrêta ce qu'il faisait, sans pour autant retirer ses doigts de son orifice.
- Ka-Kacchan…
- Pourquoi t'es déjà dans cet état là? Je viens de rentrer i peine une minute.
- Kacchan! Kacchan! Enfin, tu es là!
Retirant ses doigts humides, le vert se jeta dans les bras de Katsuki qui le réceptionna sans problème. De sa main droite, il caressa le dos qui s'arqua à son contact.
- Je t'ai vu à la télé aujourd'hui et depuis, je ne peux plus penser à autre chose! J'ai envie de toi, Kacchan! Je te veux tellement!
Izuku embrassa son amant, transmettant au passage son désir au héros qui, à présent habitué, gérait un peu mieux ses pulsions et coucha le disparu. Il s'écarta un peu pour retirer son tee-shirt et d'une main, caressa le torse décoré d'une grande entaille sous lui.
Ce jour-là, le blond avait hésité jusqu'au dernier moment. Une fois dans l'appartement, Deku lui tendit une lame, lui demandant implicitement de choisir entre le laisser vivre ou le tuer. Selon le plan de base, il était prévu d'entailler simplement le bras du vilain. Pour des questions de direction de projection de sang, il fallait qu'il blesse son partenaire. Mais une fois l'arme en main, il se posa de plus en plus de questions. Il était un héros. Il était un vilain. Il l'aimait. Il ne parvenait pas à le détester complètement. Il devait mettre fin à cet ère de terreur. Il devait empêcher The Fool de recommencer. Il avait le devoir de l'arrêter. Mais il ne pouvait imaginer un avenir sans lui en sachant que Deku était encore en vie, loin de lui. Parviendrait-il à tourner la page s'il mourrait? Avant de comprendre ce qu'il se passait, le couteau qu'il tenait avait tranché ce torse qu'il avait mainte et mainte fois caressé et embrassé. Izuku s'écroula devant lui avant de se vider de son sang. Ses mains rougies de ce liquide poisseux le ramena à la réalité. Et le sourire heureux teinté de tristesse sur les lèvres de son amant le frappa de plein fouet. Il fit tout pour stopper l'hémorragie et en suivant un plan complexe, ils se retrouvèrent ensemble et vivants dans cette maison isolée. Il n'avait pu se résoudre à le tuer. Il avait faillit. Mais il n'avait pas pu aller au bout de son geste.
Le vert sourit en sentant ses doigts qu'il aimait tant le caresser avec gentillesse en suivant la cicatrice. Il avait bien cru que sa dernière heure avait sonné ce jour là. Mais comme il l'avait déjà dit, il acceptait tout de Kacchan. Ce jour-là, The Fool est mort et Ground Zero a sauvé Deku.
- Je ne regrette rien, Kacchan.
- Je n'ai rien dit.
- Mais je l'ai senti.
Deku porta les doigts qui l'effleuraient à sa bouche et y déposa des petits baisers avant d'effectuer des coups de langues aguicheurs.
- Ah! C'est si fort, Kacchan!
- C'est à cause de toi ça.
La main du vert se dirigea vers le bas ventre de son partenaire où l'organe qu'il désirait tant en lui était déjà bien dressé et le guida jusqu'à son entrée.
- Tu peux entrer directement, je me suis déjà bien préparé.
Ne se faisant pas prier, Katsuki entreprit d'assouvir son désir. Il ne savait plus depuis quand il était ainsi, mais depuis qu'il avait appris l'existence de ce pouvoir et accepté cette réalité, son monde avait changé. Avait-il était manipulé par cet alter? Sûrement. Mais cela ne gênait pas son travail, et il vivait avec Deku devenu complètement dépendant de lui. C'était comme si un déclic avait eu lieu. Pour tout cela, il pouvait bien garder la vérité sur The Fool pour lui.
Il y avait quelque année, lorsqu'il était en plein dilemme sur la marche à suivre concernant Izuku, il avait fait le choix de le cacher, de le garder auprès de lui. De l'enchaîner à lui. Il ne savait plus si l'alter y était pour quelque chose mais imaginer un instant sa vie sans l'homme qui gémissait sous lui était impossible. Il était comme drogué par sa présence. Cette soudaine dépendance qu'ils avaient l'un envers l'autre avait pris de l'ampleur le jour où le secret avait été dévoilé.
Il avait appris que ce vilain déchargeait son trop plein d'émotion en entrant en contact avec sa victime et cela marchait mieux avec un baiser. Donc alors qu'ils étaient en couple, le vilain avait des roulés des patins à tout ce qui bougeait. Lorsqu'il sut la vérité, le blond avait pété un câble et sa colère avait transpercé son amant qui s'était alors emporté comme une furie. Pour le calmer, il avait du «reprendre» sa colère et l'évacuer de lui-même. Mais comme cela l'avait encore plus énervé, il s'était lâché sur le vert, aussi bien verbalement que physiquement. Apparemment, le mort aux yeux de la société ne rendait pas l'émotion égale mais doublait voir triplait l'intensité selon s'il était en forme ou non. Profitant d'avoir une salle d'entrainement chez lui, une bagarre avait éclaté. Ils étaient deux hommes, ils pouvaient très bien se parler avec leurs poings. Et puis, ce n'était pas comme avant où Deku ne faisait que subir. Il savait rendre les coups. C'était dingue le nombre de technique d'entrave que ce maudit psy pouvait connaitre. Aujourd'hui, il se défendait comme un diable et il lui était déjà arrivé au héros d'aller au travail avec un œil au beurre noir. Ses collègues se moquaient de lui en disant que sa copine était une véritable tigresse. Ce n'était pas complètement faux.
En emménageant loin du centre ville, Izuku recevait beaucoup moins d'émotion et il pouvait mieux les «traiter» avant le débordement qui l'avait conduit sur le mauvais chemin. Mais le plus souvent, lorsqu'il n'y arrivait pas, le sexe était les meilleures solutions. Il emplissait son réservoir de pensées érotiques, jusqu'à le vider complètement des pensées futiles. Il y avait sûrement d'autre solution mais il n'allait pas s'en plaindre. Il était le seul à avoir ce privilège. Autant rendre l'utile à l'agréable. En annihilant les pulsions meurtrières, il contenait ainsi le vilain qui était en lui.
A présent que le héros savait comment marchait cet alter et à quel moment celui-ci était utilisé, les effets étaient moindres. Il faisait la différence entre ses différentes émotions, entre ce qui était vrai et ce qui était artificiel. Mais cela n'empêchait pas une nouvelle dispute d'éclater lorsqu'il se rendait compte que Deku essayait de le corrompre. Cela arrivait de temps en temps. De moins en moins souvent. En retour, il le punissait dans leur nid d'amour de bien des manières. Ils se faisaient perdre la tête l'un l'autre, perdant toute notion de réalité jusqu'à l'épuisement, partageant sans fin leur appétit gargantuesque.
La base de leur relation était malsaine mais Bakugou ne pouvait s'empêcher de goûter à ce fruit empoisonné, gardant à ses côtés l'auteur de crime atroce, un fou dangereux capable de le corrompre à tout instant. Il sentait de temps à autre sa notion du bien et du mal défaillir. En tant que héros, il voyait parfois des horreurs dont il n'avait qu'une seule envie, éradiquer la source de ce mal. Il se sentait plonger lentement mais sûrement dans des abîmes d'une noirceur sans nom avec pour seule bouée de sauvetage son vilain personnel qui s'amusait sans doute à ses dépends, tantôt en le plongeant profondément dans les abysses, tantôt en le sauvant.
Décidément, il ne pouvait pas laisser courir dans la nature un tel fou alors autant s'en occuper lui-même, jusqu'à dépasser ses limites.
- Plus ultra, murmura Deku après leur libération, plus pour lui-même.
- Hein? Plus ultra? T'es sérieux là?
- J'ai toujours rêvé de le dire au moins une fois.
- Et il fallait que ça soit maintenant?
- Justement, je sentais que c'était le bon moment, répondit le vert, le sourire aux lèvres. Tu es à moi, Kacchan.
- J'comprends rien à ce que tu dis, sale nerd.
- Héhé.
Le blond reçut un baiser accompagné d'une petite décharge. Pour se venger de cette tentative de manipulation, il mordit les lèvres de son amant qui émit un gémissement de douleur.
- Tu m'as fait mal, Kacchan!
- C'est pour avoir essayé de m'altérer.
Avant même de recevoir une réponse, Katsuki fondit sur cette bouche douloureuse et la maltraita avec une technique qui était loin de déplaire à Izuku. Il savait que petit à petit, sa raison s'en allait, mais il ne pouvait s'empêcher de continuer à mordre dans ce fruit défendu, encore et encore, imprégnant son corps de ce doux poison qu'était la folie.
┬┴┬┴┤・ω・)ノ├┬┴┬┴
L'histoire est belle et bien terminée! J'ai bien aimé l'écrire et j'espère que les fins alternatives vous ont plu!
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40 notes · View notes
fallenrazziel · 5 years ago
Text
Les Aventures d’Erwin & Livaï #2
Recueil d'OS EruRi, constitué de petites scénettes qui me trottent dans la tête et que j'écris quand l'envie est trop forte^^ Ils seront donc écrits et publiés selon mes émotions du moment. Bien que je place ces OS dans un contexte canon, ils ne font pas partie des Chroniques de Livaï, mais de mon headcanon. Ils ne sont pas non plus publiés dans l'ordre chronologique. Certains épisodes peuvent se suivre mais tous peuvent être lus séparément. Ces OS peuvent être tour à tour romantiques, comiques, tristes, émouvants, coquins ou drôles (pas de sexe explicite).
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Le temps était magnifique cet après-midi et le soleil brillait au-dessus la cité. Rien ne laissait deviner que la bataille avait fait rage quelques jours plus tôt dans le Mur Rose.
Le caporal Livaï marchait dans les rues de la ville en direction de l'hôpital militaire. Même s'il ne pouvait se reprocher ce qui était arrivé à son supérieur durant ces combats - après tout, il n'avait fait qu'obéir à ses ordres -, il se sentait coupable de ne pas avoir été là. Le bras droit d'Erwin avait été arraché par un titan, et ce n'était que par miracle si le major, pourtant rendu aux portes de la mort, avait survécu. Mais pas grâce à lui, il ne l'avait pas protégé. Cela le mettait en rage.
Bien sûr, il était resté à ses côtés pendant tout le processus de soins, murmurant des mots de réconfort à l'homme blessé et fiévreux qui se contorsionnait dans la souffrance, épongeant son front brûlant et le sang souillé, mais il s'en était tellement voulu... "J'aurais dû être là...", ne pouvait-il s'empêcher de se répéter. Ce qui était fait ne pouvait être défait, et il devait se rendre à l'évidence : il n'avait pas été là quand Erwin avait eu besoin de lui, et cela lui faisait mal.
Il pénétra sous le porche de l'hôpital. Il connaissait bien les lieux et s'arrangeait toujours pour y venir plusieurs fois par semaine depuis le drame. Il devait veiller à ce que sa nouvelle escouade reste dissimulée et il en était réduit à faire l'aller-retour entre l'hôpital et leur cachette dans les montagnes. Il leva les les yeux comme à son habitude et scruta la fenêtre du deuxième étage, celle de la chambre du major encore en convalescence. Il s'était réveillé deux jours plus tôt de son coma et Livaï se sentait plus léger depuis. Il voulait qu'Erwin se repose totalement, qu'il oublie le travail que sa charge lui imposait. Pour cela, il avait pris lui-même la responsabilité de gérer l'administration du bataillon. Ainsi Erwin pouvait avoir l'esprit tranquille.
Dans le hall d'entrée, il repéra Hanji Zoe. Elle aussi devait partager son temps entre les visites à l'hôpital et les tests avec Eren. Mais elle réussissait toujours à venir plus souvent que lui. Sa collègue passait beaucoup de temps avec Erwin, mais il préférait en général le voir en privé plutôt qu'en sa compagnie. La personnalité exubérante de Hanji avait tendance à fatiguer Erwin dans l'état où il était, elle parlait fort et ce n'était pas bon pour lui. Mais il se dirigea vers elle afin de prendre des nouvelles.
- "Eh ! quat'z'yeux ! T'es déjà là ? J'espère que t'es pas allée l'ennuyer ?"
- "Mais non, je lui ai lu le journal. J'espérais le dérider un peu mais j'ai pas eu droit à un sourire."
- "Il continue de bouder ? Il faut vraiment qu'il se bouge ou il sortira plus de ce lit."
- "Il est démoralisé, c'est sûr. C'est moche ce qui lui est arrivé... Eren arrête pas de s'excuser, tellement il croit que c'est de sa faute, le pauvre..."
- "C'est pas tout à fait faux non plus."
- "Pas la peine d'en rajouter ! Erwin a agi comme il pensait devoir le faire."
- "Il n'avait pas à se mettre en danger comme ça !"
Livaï avait haussé la voix, indifférent aux infirmières qui arpentaient les couloirs et les observaient. Il orienta la discussion sur autre chose :
- "Et à part ça ? Il se remet bien ?"
- "Ses blessures sont en voie de guérison. On a évité l'infection. Mais il a tellement maigri, tu as remarqué ? Et il refuse de manger depuis hier."
- "Il a encore renvoyé la nourriture de ce midi ? Celui-là, qu'il peut être borné..."
- "Il n'a pas d'appétit mais il doit manger pour se remettre. On a déjà eu du mal à garder ses muscles en bon état durant son coma..."
- "Ok, je vais m'en charger."
- "Tu vas... Hein ?..."
Livaï se dirigea vers les cuisines de l'hôpital d'où émanaient les odeurs résiduelles du dernier service. Les cuisiniers sursautèrent en voyant arriver le caporal, en tenue civile, avec une veste trop grande sur les épaules, le visage renfrogné. Ils s'apprêtaient à rentrer chez eux - ils ne reviendraient que pour le repas du soir - et cela arrangeait bien Livaï. Ils les laissa sortir tout en remarquant leurs coups d'oeil intrigués, puis referma la porte derrière eux. Ce faisant, il écrasa presque le nez de Hanji qui l'avait suivi.
- "J'ai pas besoin de toi, la bigleuse."
- "Je veux savoir ce que tu vas faire ! Me dis pas que..."
Livaï se débarrassa de sa veste et remonta les manches de sa chemise. Il resta un moment immobile devant la batterie de cuisine, puis se dirigea vers la réserve et nota la présence de viande levurée et de divers légumes. Il ouvrit les placards et sortit différents condiments pour les étaler sur la table. Hanji y prit place avec des yeux ronds, mais elle eut la bonne idée de ne pas dire un mot de plus.
Le plus puissant soldat de l'Humanité se mit alors à cuisiner. Il alluma les feux de la cuisinière avec du gaz et s'empara de plusieurs récipients. Hanji ne voyait pas grand chose de sa place mais elle ne dérangea pas son collègue avec des questions. Elle le vit plumer un poulet, éplucher des carottes, des pommes de terre, écosser rapidement des petits poids ; c'était comme s'il avait décidé de mettre dans sa recette tout ce qui lui tombait sous la main et Hanji craignit un instant le résultat. Mais une bonne odeur embauma bientôt la cuisine, et cela lui mit l'eau à la bouche.
Livaï se saisit d'une cuillère et goûta la mixture. Il rajouta une pincée de sel, un peu de thym, et d'autres aromates. Quand il se retourna, il constata que sa collègue était attablée devant une assiette, des couverts à la main, une serviette autour du cou, visiblement affamée.
- "C'est pas pour toi", lui annonça-t-il.
- "Ouais, j'ai compris, c'est pour Erwin. Mais tu vas me faire goûter quand même !"
- "Tcch !"
Jugeant que ce n'était pas une mauvaise idée, il apporta la marmite sur la table et versa une rasade de son contenu dans l'assiette de Hanji. Cela avait la consistance d'un ragoût, avec du poulet et des légumes. La sauce était légère et les morceaux coupés très fins. Hanji y plongea sa cuillère, la porta à sa bouche et aussitôt ses yeux s'allumèrent.
- "Wouaahoou ! C'est super bon ! Je savais pas que tu cuisinais !"
- "Ca m'arrivait de le faire quand je vivais en bas, mais j'ai perdu l'habitude depuis..."
- "Si Erwin ne mange pas ça, c'est qu'il est vraiment fou !"
- "Il a intérêt à manger parce que je vais pas le lâcher."
Il remit sa veste, puis servit une pleine assiette de ragoût qu'il posa sur un plateau avec un morceau de pain, et s'apprêta à sortir de la cuisine. Hanji remarqua qu'il en restait dans la marmite. Livaï nota son regard d'envie, alors il lança en partant :
- "Vas-y, tu peux manger le reste, morfale."
Il quitta la cuisine et commença à grimper les étages jusqu'à la chambre du major. Devant la porte, il frappa pour s'annoncer et entra sans attendre de réponse, comme d'ordinaire. Il referma à clef derrière lui.
Le major Erwin était à moitié assis sur son lit blanc, le dos calé contre des oreillers, et regardait par la fenêtre. Il ne semblait pas se soucier de qui était entré, même s'il devait s'en douter car cette heure était celle de Livaï. Il posa le plateau sur une table près du chevet d'Erwin et se dirigea vers la fenêtre.
- "Tu veux que j'ouvre ?" demanda-t-il au blessé.
Erwin hocha la tête sans dire un mot et le caporal ouvrit en grand les vitres, laissant un souffle d'air frais évacuer les odeurs de médicaments de la pièce. Il se tourna vers son supérieur et constata à quel point il était pâle et amaigri. Cela le rendait encore plus sévère. Des bandages recouvraient ce qui restait de son bras droit et Livaï se surprit de la douleur qu'il ressentait à le regarder.
Il n'aurait pas moins souffert si cela avait été le sien.
Quelques taches de sang rouges étaient tombées du moignon. Sa blessure avait dû se rouvrir depuis son réveil, le moindre mouvement tirant sur les chairs recousues et traumatisées. Les draps seraient changés demain, aussi Livaï se força-t-il à ignorer cette souillure. Il s'avança près du major immobile et passa sa main sur sa joue. Erwin réagit à ce contact, puis ferma les yeux.
- "Tu n'as pas bonne mine", annonça Livaï. "Et apparemment tu refuses de manger. Tu risques pas d'aller mieux si tu fais ton gamin."
- "Je n'ai juste pas faim...", prononça Erwin d'une voix affaiblie.
Livaï se saisit du plateau et guetta la réaction du major. Ses yeux s'agrandirent un peu et le caporal fut certain de le voir humer l'odeur du ragoût.
- "Non, vraiment... C'est très gentil de ta part, mais je n'y tiens pas", annonça Erwin en se tournant de l'autre côté.
- "Allez, y a pas grand chose. Tu peux au moins essayer, non ?"
- "Je ne peux rien avaler..."
Livaï sentit la note de désespoir dans cette phrase. Sa culpabilité revint le tourmenter mais il ne pouvait pas abandonner sans se battre.
- "Si tu veux sortir d'ici, tu dois reprendre des forces", affirma-t-il. "Dans l'état où tu es, tu ne peux pas assumer tes responsabilités."
- "Je ne le pourrais peut-être plus. Mon bras est..."
- "On s'en fout, de ton bras !" explosa le caporal. "Tu es vivant et tu dois le rester ! Bouge-toi !"
Il s'en voulait d'user de mots aussi durs mais il devait le faire réagir.
- "Tu vas faire culpabiliser Jäger avec tes bêtises, il en dort plus, il paraît. Reprends-toi en mains, allez..."
Il plaça le plateau devant Erwin, attendant qu'il agisse. Le major resta les yeux baissés sur le ragoût qui refroidissait, mais ne bougea pas. Livaï ne savait plus vraiment quoi faire, aussi joua-t-il sa dernière carte.
- "Je l'ai fait pour toi. Dans la cuisine en bas. Je me disais que tu aimerais ça..."
Les traits d'Erwin se détendirent et il observa le visage navré de son subordonné penché en avant. Comme Livaï se trouvait à sa droite, il ne pouvait pas le toucher, mais le regard qu'il tendit vers lui était comme la plus douce des caresses...
- "Je ne savais pas, Livaï...", murmura-t-il, honteux. "Ca a l'air très bon... Je crois que... je vais me laisser tenter !"
Livaï lui sourit gentiment et présenta devant lui la première cuillérée de ragoût. Erwin l'avala avec plaisir, et le caporal continua de le faire manger avec lenteur et patience, s'arrêtant pour lui laisser le temps de mâcher, ou pour essuyer un coin de sa bouche. Erwin semblait vraiment apprécier son plat et cela le rendit bien plus heureux qu'il ne l'aurait imaginé. Il ne resta bientôt plus rien dans l'assiette. Le major se servit même de sa main gauche pour recueillir la sauce avec son pain. Livaï lui servit ensuite un verre d'eau du pichet qui se trouvait à son chevet et Erwin se sentit comme revigoré.
- "Tu vois, c'était pas si mal en fait."
- "Je n'ai pas fait un aussi bon repas depuis longtemps", apprécia le major.
- "Ce qui veut dire que je vais devoir te préparer tes repas tous les jours ?"
- "Je ne peux pas te demander ça. Mais qu'as-tu mis dedans ? Il y avait un goût si particulier, si délicat et subtil, je n'ai pas réussi à le reconnaître..."
- "Aucune idée, j'ai fait ça au pif."
- "Tu n'avais pas de recette ?"
- "Non. J'ai mis ce qui me paraissait important pour que tu gardes la forme."
- "Tu as ajouté un ingrédient secret."
- "Sans doute."
"Je l'ai fait en pensant à toi, c'est ça, l'ingrédient secret", se dit Livaï.
Erwin se mit à plier ses jambes et son bras, comme s'il voulait se dérouiller les membres. Livaï se leva pour lui faire de la place, mais le major ne semblait pas encore décidé à sortir du lit. Le caporal se risqua tout de même à lui demander :
- "Tu te sens d'attaque ?"
- "Pas encore. Je dois... m'habituer à mon nouvel état."
- "Tu peux compter sur moi si tu veux... des massages ou des trus comme ça."
- "Les infirmières s'en chargent."
- "Je le ferais sans doute mieux qu'une infirmière."
- "Tu as d'autres choses à faire."
- "Ca peut attendre. J'ai pas de retard dans le boulot."
Erwin le regarda avec intensité et Livaï décela de nouveau en lui la flamme de la détermination, cette flamme qui l'avait embrasé six ans plus tôt, alors que la pluie le frappait avec violence... Cette vision lui redonna espoir et il se sentit très satisfait de lui.
- "Si tu peux revenir demain...", proposa le major. "Je pense que demain, j'aimerai sortir."
- "Demain ? Ok, pas de problème. Je viendrai le matin, je t'aiderai à... faire ta toilette."
- "C'est entendu alors. Je dirai aux infirmières de ne pas passer demain matin."
Livaï se saisit du plateau et s'apprêta à sortir de la chambre ; mais quand il passa devant la main valide du major, celui-ci lui saisit le bras et il se rendit compte de la force qui lui restait dans ce membre. "Erwin est vivant", se dit-il.
Le major apprécia le contact en malaxant lentement le poignet à travers l'étoffe de la chemise du caporal. Il pouvait sentir le sang circuler dans les grandes veines de son subordonné et cette vitalité qu'il décelait dans cet être auquel il tenait plus qu'à lui-même lui rendit une force incroyable.
- "N'oublie pas de revenir demain...", énonça-t-il, à bout de souffle.
- "T'inquiète pas."
"Je serai là cette fois."
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