#on voit que je suis vraiment au plus mal parce que soudainement je formule mes pensées de manière hyper drole
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coings · 2 years ago
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on va encore dire que je suis misandre mais la lâcheté masculine c’est vraiment un phénomène, c’est pas de la lâcheté lambda, c’est de la lâcheté condensée, pure, que dis je, de l’extrait de lâcheté. on dirait ils ont des glandes spéciales qui la secrète. 
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buz-muet · 6 years ago
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HUYSMANS
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Joris-Karl HUYSMANS
A rebours
G. Charpentier & Cie, Paris 1884, 11,5x19cm, relié.
Edition originale sur papier courant.
Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date noire en queue, roulettes noires sur les coiffes, encadrement d'un filet noir sur les plats, gardes et contreplats de papier blanc, encadrement de triples filets noirs sur les contreplats, filet noir sur les coupes, tête dorée, couvertures et dos conservés, élégante reliure signée de Lavaux.
Un portrait de Joris-Karl Huysmans a été monté en tête de notre exemplaire.
Très bel exemplaire élégamment établi par Lavaux
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A rebours (1884)
Le Chat Noir
14 juin, 1884.
Les représailles du Sphinx
Oedipe croyait bien l’avoir vaincu, le monstre immortel! vaincu à jamais ! et, pour sa victoire, les Thébains stupides l’avaient fait roi et quasi-Dieu, ce divinateur aux pieds gonflés, cet aveugle terrible, parricide et incestueux sans le savoir !
Depuis près de trente siècles, l’esprit humain tête ce symbole, le plus complet que l’antiquité grecque ait laissé. Dans son irrémédiable déval des plateaux lumineux de l’Eden et dans les successives dégringolades postérieures, l’animal raisonnable a ainsi toujours retenu l’idée d’un central rébus dont l’inespérable solution donnerait l’empire du monde aux cloportes subtils qui la découvriraient.
Si je pouvais oublier l’horrible sottise de la plupart de ceux qui me lisent et s’il m’avait été accordé des mains de profanateur, je craindrais moins de toucher à ce sujet redoutable. C’est peut-être ce que j’ai rencontré de plus troublant... Mais rassure-toi, ô mon coeur, personne n’y comprendra rien. Si je dis tout, les pénétrants croiront à une simple fumisterie, et, si je me réserve, les pénétrés affirmeront que je suis congénitalement enclin à une déplorable exagération.
« Quelqu’un veut-il voir Cléopâtre au lit ? » Cléopâtre morte et puante? Quelqu’un a-t-il lu le dernier livre de Huysmans, oeuvre morbide et désolée dont le titre, A Rebours, ne montre pas, par malheur, l’effroyable profondeur de spiritualisme et la surprenante énergie de réprobation, au nom de l’idéal saccagé ?
Eh bien, Huysmans le naturaliste, l’auteur des Soeurs Vatard, le collaborateur de Zola et de sa répugnante clique dans les Soirées de Médan, s’offre aujourd’hui comme le lamentateur solitaire du spiritualisme chrétien décédé. Cela est infiniment inattendu, infiniment étonnant, c’est peut-être ce qu’on pourrait imaginer de plus confondant, mais cela est, Dieu sait avec quelle intensité !
Son livre, espèce d’autobiographie lapidaire, à forme d’épitaphe, dénonce à toute page le néant, l’irréparable néant de tous les étais par lesquels la vieille entité psychique fait semblant de se soutenir encore. Puisque, "comme un raz de marée, les vagues de la médiocrité humaine montent désormais jusqu’au ciel et vont engloutir tout refuge", puisque, en dépit des mensonges modernes, il ne se trouve pour les âmes supérieures nul réconfort dans l’universelle bourbe contemporaine, puisque, enfin, ces intelligences malheureuses ont perdu jusqu’à l’effroyable ressource d’un méprisant et hautain pessimisme, et que « l’impossible croyance en une vie future serait seule apaisante », que faire ? que diable faire ? On ne peut pourtant pas rengainer le dégoût et se remettre à l’auge à cochons. C’est au moins aussi impossible que de croire à la vie future.
Le Sphinx est revenu, mille fois plus formidable. Son énigme ne porte plus sur l’homme maintenant, mais sur Dieu, et aucun Oedipe ne se présente pour répondre. Tout ce qui nourrissait l’enfance des peuples est insuffisant et affadi. Théologies, philosophies, arts et littératures sont convaincus d’impuissance et d’insapidité. La vieille silique de l’espérance croupit dans le rince-pieds rationaliste et le délectable fruit nourricier refuse absolument d’apparaître.
Les dépendeurs d’andouilles du progrès indéfini et les rouflaquiers de la politique ne semblent pas faits pour prodiguer la consolation et leurs ressemelés boniments ne peuvent avoir, sur l’homme rare non atteint de jobardisme. qu’une action purement détersive. Aucune illusion n’est plus tenable, il faut goinfrer comme des bestiaux ou contempler la face de Dieu.
Je ne vois pas de livre contemporain qui prononce plus définitivement que celui-là, et dans une forme plus angoissante, cette alternative. Il n’y a pas une page où l’on puisse se reposer ou reprendre haleine dans un semblant de sécuritéL’auteur ne vous offre jamais de siège. Dans ce défilé kaléidoscopique de tout ce qui peut intéresser à un degré quelconque la pensée moderne, il n’est rien qui ne soit flétri, bafoué, vilipendé et maudit par ce misanthrope qui n’accepte pas que l’ignoble homme qu’il voit partout soit la vraie fin de l’homme et qui demande éperdument un Dieu. A l’exception de Pascal, personne n’avait encore exhalé d’aussi pénétrantes lamentations.
Mais encore, Pascal avait un Dieu idéal qui était, après tout, l’invisible Samaritain de sa détresse et qui pansait ses blessures. D’ailleurs, il était d’un siècle où quelque chose coulait encore des fontaines de lait du Moyen Age et il ignorait les épuisements et les dessèchements du nôtre. Il avait les émollients de quelques amusettes intellectuelles. Il était janséniste et admirait au moins Montaigne. Il s’asseyait quelquefois, avec une moitié de bonhomie, chez ce glaireux marchand de capotes philosophiques.
Ici, rien de pareil, nous sommes à l’extrémité de tout. Le catholicisme ne suffit pas à cet enragé, parce que la présence eucharistique réelle n’est pas assez, il lui faut la présence sensible, quoiqu’il ne le dise pas et quoique, peut-être, il l’ignore. C’est le mal étrange et nouveau des êtres supérieurs en cette fin de siècle si mystérieusement exceptionnelle. On ne veut plus d’un Dieu qui se cache. On commence à vouloir d’un Christ visible des yeux du corps, éclatant, fulgurant, terrible, incontestable. On se dit que les hommes qui vivaient à Jérusalem ou en Galilée, dans les premières années de l’ère chrétienne, ont pu voir Celui que les Chrétiens adorent et que l’Eglise catholique appelle Dieu fait homme et Père des pauvres; qu’il leur était sans doute plus facile de croire en lui et que l’innombrable multitude des autres venus plus tard, portés sur la pente des siècles, cahotés dans les ornières fangeuses de l’histoire, écrasés par toutes les poussées homicides de la philosophie ou du scandale, ont dû avoir infiniment plus de mérite à livrer leur coeur et leur raison.
Tous les livres qui ont en eux un atome de puissance ou de générosité disent cela depuis une moitié de siècle. Ils le disent de façon ou d’autre, souvent même sans s’en apercevoir, car c’est le tressaillement profond de la terre. comme si quelque chose d’immense et d’inouï approchait enfin.
Jamais, en effet, les théories humaines n’avaient sonné aussi creux; jamais les formules d’art n’avaient été plus exaspérées et plus vaines; jamais le sentiment religieux n’avait subi un si prodigieux déchet; jamais le riche n’avait été plus égoïste, plus naïvement cruel, et le pauvre plus férocement impatient; jamais, enfin, il ne s’était préparé par la guerre ou par le sordide trafic de toutes les facultés de l’être pensant, une terre moins tenable et une humanité plus démoniaque.
Voilà, en toute vérité, ce qui se dégage de l’étonnant livre de Huysmans, naturaliste naguère, maintenant spiritualiste jusqu’au mysticisme le plus ambitieux, et qui se sépare autant du crapuleux Zola que si tous les espaces interplanétaires s’étaient soudainement accumulés entre eux. Lisez plutôt la hautaine et abolissante épigraphe de son livre. Il arrive même cette chose significative que Des Esseintes, le personnage fictif et unique d’A Rebours, qui n’est que le prête-nom littéraire de l’auteur, se fait ermite pour échapper aux attouchements impurs, aux salissantes promiscuités de la vie sociale. Ce n’est ni saint Paphnuce, ni saint Antoine, il n’extermine pas sa chair dans la solitude, oh! non. Mais il fuit la face des hommes, mais il est anxieux d’une Essence supérieure et c’est vraiment un fier acompte sur la profession érémitique.
La forme littéraire de Huysmans rappelle ces invraisemblables orchidées de l’Inde qui font si profondément rêver son Des Esseintes, plantes monstrueuses aux exfoliations inattendues, aux inconcevables floraisons, ayant une manière de vie organique quasi animale, des attitudes obscènes ou des couleurs menaçantes, quelque chose comme des appétits, des instincts, presque une volonté.
C’est effrayant de force contenue, de violence refoulée, de vitalité mystérieuse. Huysmans tasse des idées dans un seul mot et commande à un infini de sensations de tenir dans la pelure étriquée d’une langue despotiquement pliée par lui aux dernières exigences de la plus irréductible concision. Son expression, toujours armée et jetant le défi, ne supporte jamais de contrainte. pas même celle de sa mère l’Image, qu’elle outrage à la moindre velléité de tyrannie et qu’elle traîne continuellement, par les cheveux ou par les pieds, dans l’escalier vermoulu de la Syntaxe épouvantée.
Après cela, qu’importe la multitude des contradictions ou des erreurs qui tapissent, à la manière d’anormales végétations, le fond d’un livre où se déverse, comme dans la nappe d’un golfe maudit, tout l’azur de l’immense ciel ? Qu’importe, par exemple, que l’affreux cuistre Schopenhauer soit presque égalé à l’auteur de l’Imitation; Joseph de Maistre jugé ennuyeux et vide, par la plus incompréhensible des répugnances, et mis au-dessous de cet académique plumassier M. de Falloux ?
Qu’importe que des Jocrisses déments tels que Mallarmé soient adorés au désert par cet hébreu en plein Exode, tandis que Barbey d’Aurevilly est prétendu sadique et divagateur sacrilège? Cette dernière idée est un reste de la vieille vidange naturaliste de M. Zola d’où l’auteur vient à peine de s’élancer et dont il n’y aura bientôt plus, je l’espère, une seule crotte sur son talent ni sur sa pensée.
Un écrivain d’une telle santé de mépris qu’il a pu s’élever, absolument seul, jusqu’à la conception mystique de la joie au-dessus du temps — malgré la plus abrutissante des éducations littéraires — et qui montre à cette solide société contemporaine, si persuadée d’avoir escaladé le Mystère, le buste rigide et terrifiant du Sphinx éternel! Il me suffit d’avoir vu cela devant quoi tout s’efface.
LÉON BLOY
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frenews24h · 5 years ago
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Blocage de l’écrivain lors d’un blog? 5 conseils
Fre News 24h Blocage de l’écrivain lors d’un blog? 5 conseils
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Que vous travailliez sur un blog, avec les mailings que vous envoyez à vos clients ou avec les textes de votre page d’accueil: vous pouvez vous bloquer subitement. Vos doigts sont au-dessus du clavier et rien ne vient. Nada.
Comme c’est bizarre qu’hier soir, sur le tapis roulant de votre club de sport, vous ayez toujours dit avec enthousiasme ce que vous faites, cela est sorti en un rien de temps et l’autre a répondu avec enthousiasme! Et maintenant, vous vous sentez soudain si mal à l’aise, vous avez mal au ventre. Eh bien, vous pensez, qu’est-ce que cela représente réellement ce que je fais avec mon entreprise?
Dans de telles situations, je glousse toujours les objectifs de l’Ajax après 2 minutes sur Instagram. Ou sur volkskrant.nl, je suis soudain très curieux des critiques de cabaret. Ou dois-je soudainement savoir combien de points Kiki Bertens doit encore rattraper pour devenir le numéro 1 dans le monde (beaucoup), et attendre (!!) combien de calories sont réellement dans les tranches de pommes de terre? Le savez-vous?
Mais en attendant, il ronge … ce document est toujours vide.
Bloc d’écrivain
Résistance. Nous le savons vraiment tous. Bien que je tape des milliers de mots par semaine et que j’écris des blogs toujours bien, j’ai récemment remarqué le total arrêter quand j’ai commencé à travailler sur le concept de ma master class.
Je retourne sur scène. Je pense que c’est très amusant et c’est vraiment important pour moi. Et voilà: si c’est vraiment important pour vous, alors la résistance reste au coin de la rue comme un vieil homme souriant édenté. Tu as peur de mourir.
Reconnaissable? Aimez-vous aussi écrire pour votre propre entreprise, ressentez-vous souvent le besoin de raconter votre histoire à des milliers de personnes, mais connaissez-vous les heures de doute et bloquez-vous?
Comment pouvez-vous en faire un bloc d’écrivain surmonter, alors écrire beaucoup plus de blogs ou d’articles et vivre une meilleure vie créative?
Voici les 5 conseils que j’ai recueillis, ce qui vous permet de manipuler plus facilement l’échantillon et, surtout, d’écrire beaucoup plus.
1. Faites le travail
La première étape que vous prenez est peut-être très difficile: dites adieu à l’idée romantique que vous n’écrivez que si vous avez de l’inspiration. Ou quand il est sec. Ou si vous avez passé une merveilleuse soirée avec votre partenaire hier.
Non: asseyez-vous et écrivez, même si vous ne vous sentez pas bien. Faites-le.
Si vous attendez les moments où cela se sent bien et se passe bien, il n’y aura jamais de livre, de blog ou de bonne page Web.
Souvent, écrire votre blog est un travail très dur. Asseyez-vous et appuyez pendant que vous trouvez que les phrases ne sont pas du tout parfaites. Et toujours en marche.
Dans un article de l’antiquité (2000), Helga Ruebsamen dit:
« Le premier écrivain qui a inventé qu’il avait un bloc d’écrivain a ma sympathie, car c’est une bonne excuse et lorsque vous l’entendez pour la première fois, cela semble crédible. Mais si vous y réfléchissez, tout le processus d’écriture peut être considéré comme une bataille constante contre le bloc d’un écrivain et celui qui gagne est un écrivain. Comparez-le à l’escalade d’une montagne, la montagne est le bloc de l’écrivain. À quoi bon gravir une montagne si elle manque? Et que penser d’un alpiniste qui se plaint et se plaint parce que la montagne se trouve sur son chemin? « 
« Faites le travail« C’est aussi le titre d’un des livres de Steven Pressfield. Lisez ce livre et aussi La guerre de l’art de lui.
2. Écrivez à votre meilleur ami
Connaissez-vous le sentiment: « Mais qui suis-je complètement que j’ai une opinion ou une vision à ce sujet? »
Ce qui peut vous aider, c’est d’imaginer que vous adressez votre histoire à un bon ami. Votre meilleur ami! Ou votre meilleur et meilleur client préféré!
Regardez, en tant qu’entrepreneur, votre écriture concerne souvent les problèmes de vos clients. Ou les rêves. Imaginez donc que vous écrivez à une personne sympa qui aimerait vraiment avoir de vos nouvelles. Qui est même dans le besoin et vous avez une réponse à sa question.
Quelqu’un attend votre histoire, car il ou elle prendra cette décision importante à cause de votre histoire ce soir.
3. Quelqu’un a besoin de vous entendre
Je trouve une belle phrase. Où, non?
« Oui, mais il y a déjà tellement d’entrepreneurs qui discutent de ces sujets! Qui suis-je alors? « 
Personnellement, je trouve très inspirante la coach d’affaires américaine Marie Forleo. Ce qu’elle dit n’est guère nouveau ou vraiment original. Aux Pays-Bas, 10 coachs d’affaires expliquent également comment créer une entreprise. Comment formuler votre message marketing, comment construire une liste de diffusion, que les blogs sont une très bonne idée (d’accord!) Et plus de ces choses.
Mais la façon dont Marie dit que c’est unique. Et personnellement, je ne connais personne qui mette l’accent sur l’authenticité de votre marque et qui fait des choses pour servir les autres. Avec Marie, je suis fasciné, je veux continuer à regarder et à écouter. D’autres crient: « Oh, terriblement américain! » Et je pense que c’est cool.
Il y a aussi des gens qui veulent vous entendre. Qui doit l’entendre de vous. Parce que vous pouvez le dire exactement pour qu’ils pensent: oh, ça veut dire! Je le comprends de cette façon. C’est comme ça que ça me fait du bien!
Alors écrivez ce blog écrasé aujourd’hui. Non, vous n’êtes pas original, mais personne ne le voit de votre point de vue, avec votre arrière-plan, avec votre vision originale des choses.
4. Personne ne s’en soucie
Délicieux, non? Personne ne s’intéresse à toi. Personne ne se soucie de ce que vous avez lancé ou lancerez pour une nouvelle formation en ligne. Personne ne se soucie que vous ayez un super blog.
Ça a l’air stupide? Non, c’est une vérité libératrice. Les gens sont tous très occupés avec eux-mêmes. Vous pouvez obtenir leur attention sans partage pendant dix minutes, mais ensuite ils se demandent comment mettre de l’ordre dans leur propre merde.
Dans l’ensemble, tout cela importe peu. Et cela me donne certainement la liberté de m’amuser écrire, aller, créer.
Cet exemple ne concerne pas la rédaction de blogs, mais je travaille actuellement sur le développement d’un package, à un prix assez important à mes yeux. Je me suis surpris à fantasmer sur les critiques que je recevrais. J’étais complètement inquiet que les gens pensent que c’est stupide. Dans mon fantasme, non? Mais je me disputais déjà. (hilarant)
En réalité, bien sûr, quelqu’un peut penser plus tard: « Quel genre d’invité est-ce? Quel genre de prix sont-ils?! »Mais 3 minutes plus tard, la personne s’inquiète de ce qu’il fera pour le concert classique de ce soir et il m’a complètement oublié à nouveau.
Personne ne s’en soucie, alors commencez.
Soyez gentil avec vous-même. Ne fixez pas des exigences trop élevées. Et forcez-vous à travailler. Après cinq minutes, vous avez oublié ce qui vous a arrêté. – Ronald Giphart
5. Soyez gentil avec vous-même.
Sur Twitter, j’ai demandé à Ronald Giphart quelle était sa réaction à quelqu’un qui avait l’��me dans le bloc de son écrivain. Ronald a répondu: « Soyez gentil avec vous-même. Ne fixez pas des exigences trop élevées. Et forcez-vous à travailler. Après cinq minutes, vous avez oublié ce qui vous a arrêté. « 
Et? Sur quoi allez-vous écrire aujourd’hui? Laissez votre commentaire dans les commentaires!
Astuce bonus: lire le livre Grande magie sur la vie créative par Elizabeth Gilbert. Parfois un peu trop sur « l’univers », mais à part ça: c’est beau!
Il vous met à votre place de manière agréable. Que vous venez de vous asseoir et d’écrire et de rendre joyeux et joyeux. Embrassez cette peur et allez-y.
Fre News 24h Blocage de l’écrivain lors d’un blog? 5 conseils
http://frenews24h.com/blocage-de-lecrivain-lors-dun-blog-5-conseils/ Source: http://frenews24h.com/
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sophieetantoine · 7 years ago
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Cat Ba Island, Lan Ha & Ha Long Bay
Salut tout le monde ! 
P��riode du 10 au 14 octobre
On passe une bonne journée transport comme on les aime : premier bus à 7h du mat avec arrêts improbables du conducteur, bateau tout rouillé sur mer agitée (heureusement 20 min) puis deuxième bus qui nous fait traverser l’île de Cat Bà sous la pluie pour arriver à destination : Cat Bà city.
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Petite ville balnéaire aux hôtels fins et moches, elle présente quand même plusieurs avantages pour des voyageurs comme nous. En effet les logements ne sont pas chers du tout, on peut se baigner sur 3 jolies plages, il y a des randos à faire dans le parc naturel qui fait les ¾ de l’île et surtout, c’est un point de départ pour des excursions dans la fameuse baie d’Ha Long (mais moins chères, plus fun et avec moins de monde).
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Sauf qu’en attendant, là il pleut. Et le lendemain, jour de mon anniversaire, il pleut. Et bien hein ! Des litres et des litres de flotte, pas la petite pluie qui te permet quand même de faire des trucs, non, celle qui t’oblige à rester la journée entière dans ta chambre d’hôtel bien glauque à 6 dollars. Et l’offre gastronomique de la ville ne permet même pas un petit craquage resto pour fêter/conjurer ça…
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Heureusement le dieu de la météo n’est pas mesquin trop longtemps et dès le lendemain soleil et ciel bleu sont au rdv. Alléluia ! On enfourche un scooter, des fourmis dans les pattes. Vite, un trek ! Bon, on ne peut pas faire le grand qui traverse l’île car il est inondé (sans blague) mais on se lance plein d’entrain sur celui qui mène à un point de vue. Ca grimpe, il fait chaud et humide et c’est en état de liquéfaction totale que nous arrivons au sommet. Cooooool ! Une vue à 360° sur la forêt de l’île de Cat Ba, c’est superbe. On passe un bon moment sur notre bout de rocher pointu à regarder dans le vague (et à essayer de retrouver une sudation normale, soyons honnête !). Je me remémore cette même ballade, il y a 4 ans avec ma copine Mathilde, lors de mon premier voyage en Asie !
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Puis on redescend et on ressort du parc : bon on aurait aimé marcher plus mais on se reporte sur une cave à côté. C’est plutôt sympa. Après avoir grimpé un long escalier à flan de falaise nous pénétrons dans une grotte. On parcourt tout un chemin plus ou moins large, on croise des minis chauve-souris en train de dormir avant de ressortir en contrebas.
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On continue à se balader un peu au hasard en scooter sur l’île, il n’y a quasiment personne c’est agréable. Antoine m’incite même à conduire le scooter, vu que les routes sont larges, bonnes et sans circulation. Héhé j’y prends même goût, c’est pas si difficile en fait ! Je refile le guidon au moment où le scooter décide de s’arrêter de lui-même. Panne d’essence ! Oups ! Il nous manquait 300m avant la station essence ! Evidemment en côte…
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On finit la journée par une trempette à la plage bien méritée !
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Le lendemain de bonne heure nous rejoignons l’agence CatBaVision chez qui nous avons réservé une croisière dans la baie. Mauvaise surprise, au lieu du petit groupe de 8 annoncé, nous serons 20. Je tire la gueule, c’est pas vraiment la même chose, on avait choisi cette compagnie parce que les commentaires étaient dithyrambiques sur tripadvisor. En plus ça tombe pile pour nos 5 ans avec Antoine… bref je ne peux pas m’en empêcher je pleure un ptit coup. Et la magie le gérant arrive, très pro, demande ce qui ne va pas, essaye d’arranger les choses… En exagérant un petit peu, on finit par avoir une ristourne de plus de la moitié de la croisière ! Notre porte-monnaie fait la danse de la victoire !
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En plus j’étais vraiment mauvaise parce que notre groupe est composé que de jeunes comme nous, toutes nationalités, le bateau est très grand est sympa et on n’a vraiment pas l’impression d’être nombreux. Et notre guide parle super bien anglais et a un tas d’histoires et anecdotes à nous raconter !
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On s’enfonce doucement dans la baie de Lan Ha (3 baies ont été géographiquement découpées: Ha Long, la plus connue, Lan Ha, près de Cat Ba city et Bai Tu Long). C’est superbe, j’avais oublié à quel point ces pitons rocheux éparpillés dans cette eau verte turquoise sont magnifiques. De ce côté-ci en plus nous sommes seuls, pas d’autre bateau de touristes en vue. Seulement des villages flottants croisés au détour d’un îlot.
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Nous faisons d’ailleurs un premier arrêt sur une plateforme d’élevage de poissons. Antoine se marre car je ne suis qu’à moitié à l’aise pour marcher sur les planches de bois qui relient les terrasses ! Certains poissons sont bien balèzes, je n’aimerais pas tomber dans leur box…
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Puis l’émerveillement continue au gré de notre slalom entre les îlots karstiques. Notre guide adore nous montrer des formes humaines que prendraient les rochers, avec beaucoup d’imagination. Tout est parfait excepté… la pollution. C’est d’une tristesse sans nom, à certains endroits les courants ramènent des tas de plastiques de tout genre qui flottent lamentablement à la surface. (Le gérant de l’agence nous as dit par la suite qu’il envisageait de faire une excursion gratuite une fois par mois, pour les touristes qui veulent filer un coup de main pour ramasser le plus de déchets possible. Très bonne initiative !)
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Le bateau s’arrête dans un coin protégé où nous nous amusons comme des gamins à sauter depuis la terrasse supérieure du bateau. L’eau est chaude, c’est les vacances !!!
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Le repas du midi nous permet de faire plus ample connaissance avec les autres : une vingtaine de plats vietnamiens sont sur la table, à partager ! Les quantités sont astronomiques et en plus c’est délicieux !!!
Puis c’est l’excursion kayak, les débuts sont compliqués pour Antoine qui est à l’arrière : « et comment ça tourne ça en plus on est mal calé oh ça m’énerve pourquoi ça fait pas ce que je veux moi j’aime pas le kayak d’abord gnia gnia gnia » . Mais après deux-trois mouvements pour se caler au final, on prend le rythme et on avance comme des chefs ! C’est super sympa d’évoluer à la force de ces bras dans ce décor de rêve… 
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Notre guide qui est un peu chaud patate, nous emmène dans une grotte avec un panneau « no entry, danger » en nous disant que ça n’est pas pour les grands, la marée est haute et c’est du coup très (très) bas de plafond ! On le suit à la lueur de nos frontales. C’est effectivement de plus en plus bas, on doit se glisser complètement au fond du kayak, on ne peut plus pagayer, il faut avancer en se tirant au plafond, la tête rentrée. 
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C’est compliqué, le courant cherche à nous faire repartir en arrière. On entend les échos du reste de la troupe derrière, tout le monde galère. J’ai une petite montée de stress, on arrive plus à avancer, le kayak se met en travers avec le courant, on s’écorche les mains et en plus, EN PLUS j’ai vu une grosse araignée. Antoine me rassure et me motive et youhouhou on réussit à s’extirper et à sortir de l’autre côté. Waaah on se trouve en plein milieu d’un îlot, sur une espèce de lac intérieur. Rien, personne, une zone vierge seulement accessible par cette grotte ! On est d’ailleurs, avec le kayak du guide, les seuls à l’avoir atteint… Le retour est facile, il suffit de se laisser porter par le courant, tout aplati au fond de notre kayak ! Quelle aventure ! (mais c’est pas fini !)
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En effet il nous reste une activité snorckeling. Bon ça ce n’était vraiment pas utile, ici l’eau est verte et avec le plancton on ne voit pas à 1 mètre. Mais tout le monde patauge un petit peu en espérant voir un truc. Soudain les quelques personnes qui sont restés sur le bateau nous crient quelque chose… CAREFULL, JELLYFISCHES !!! Allons bon. C’est vrai qu’on en avait vu depuis le bateau, mais on y pensait plus. Il y a 50 mètres de nage à faire pour rejoindre le bateau, ça devrait le faire ? Haha, et bah non. AIIIIIIIIIIIIE la saloperie, je me fais avoir sur la main gauche, la douleur est violente et instantanée. 
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Je n’ai jamais nagé aussi vite de ma vie. Je rejoins le bateau, toute l’équipe s’est fait piqué : Antoine sur le bras et le genou, une israélienne sur tout  le torse et le dos. Elle a paniqué dans l’eau, a roulé sur elle-même et la méduse s’est accrochée. Elle est en pleurs, vu comment je douille pour ma main je la plains… “Heureusement” l’équipage nous tartine de sucre pour calmer les douleurs (ça sert strictement à rien)… Tout le monde se montre ses petits boutons au final c’est marrant même si on grimace un peu tous de douleur.
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Puis on dit au revoir à ceux qui n’ont pris que la formule une journée et on rejoint notre plateforme flottante pour la nuit. On reste avec Gal et Omri, deux israéliens super sympas et là-bas on rencontre 3 anglais, deux français, Ngok un autre guide encore plus foufou que le notre. Le dîner est pantagruélique encore, et ça discute Brexit, religion, Tinder, conflit-israélo-palestinien. Tout ça dans la bonne humeur et les bières (et quelques shot d’alcool de riz !)
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Avant d’aller se coucher, on remonte sur des kayaks pour faire un tour de nuit : le plancton est phosphorescent, dès qu’on agite l’eau c’est magique, elle s’illumine !
Autant vous dire qu’après cette journée on s’écroule sur nos lits.
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Le petit dèj au milieu de la baie fait un peu rêver, on est bien, là… 
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Puis on repart avec Gal, Omri et Ngok (le guide). Cette fois-ci on va un peu plus loin pour faire du kayak, on est absolument seuls au monde, c’est incroyable. Pendant 2 heures on se ballade au milieu des pitons, (insultant toutes les méduses que nous voyons), tranquilles. On en prend plein les yeux…
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Puis il est malheureusement l’heure de rentrer. Nous profitons du temps qu’il nous reste pour retourner à la plage au soleil : lecture baignade bronzette, la triplette qu’on préfère !
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Ensuite nous grimpons dans un bus, Hanoi nous attend !
Désolée pour la tartine, certains souvenirs sont encore très vivaces… (j’ai toujours les marques de la méduse sur la main, 3 semaines après)
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leopold-solyme-blog · 6 years ago
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-Bonsoir.
-Les J ne disent pas « Bonsoir », ils n’ont pas le droit, n’avez-vous pas sur vous l’alphabet, Je ne devrais pas même dire J, c’est une lettre maudite, elle donne des caries quand on la prononce.
-Si je l’ai, pourtant, je ne pensais pas que..
-Vous ne pensez pas, tu ne penses pas. Tout court.
-Et bien..
-Non, vous êtes vides et creux et comme les ruisseaux sur le sable qui portent un certain nom, vous portez un certain nom, pour vous qualifier, vous, vous repérer dans le monde, vous, il fallut que nous nous arrêtâmes sur un nom, mais trop fier de ce nouveau nom qui était sur toutes les bouches, vous possédiez nos lèvres, avec votre outrecuidance naturelle, telle un domaine sur lequel il serait facile d’installer vos exploitations navrantes, et donc nous procédâmes à votre réduction à une lettre, le J. Cela vous va si bien. Quand nous prononçons le J, on doit serrer les dents, les deux rangées face à face comme ciel et terre, mais pas trop fort, vous ne nous forcerez pas à être féroces tout de bien, c’est vraiment invraisemblable ça, trop fort le J, l’espace entre nos dents c’est vous. Regardez, ouvrez au J, il n’y a qu’un J . Nom commun, trop commun, mais bientôt rare, bientôt la définition sera « mirage » : qui existât mais qui n’existât plus. Créature, enfin non pas créature mais « menhir tourbillonné d’envies de créer une place pour ses confrères autour de lui, en cercle, car se persuade d’être infini. » Bon donnez-moi ça, incapable, et vous osez parler de bouche : bonsoirmenhirtourbillonnéd’enviesdecréeruneplacepoursesconfrèresautourdeluencerclecarsepersuaded’êtreinfini, Voilà ce que vous devez dire. Rappelez-vous, tous les mots sont des J à la fin. Pourquoi cela ? Et bien parce-que toute votre vie est un J à la fin. « C’est un J ! » c’est vraiment ma phrase préférée parce-que vous ne pouvez pas la prononcer, pas la salir. Vous devez dire… ?
-C’est un « Jmehnirtourbillonné »….
-Biiieen ! Goutte de pluie est en extase, l’éternel est notre dieu il naviguera en elle pour faciliter l’acheminement des plaies sur peau au brûloir qui s’écrira dortoir ! Bieeen ! Bien ! Bien ! Bien, bien ? Bien. Bien et Bien. Et vous écrirez rouge, et pourquoi ? Parce-que votre sang est rouge, vous seul avez le sang rouge, et il coule, coule, coule à flot comme le vin !!Allez à « plonger » désormais. Nous irons faire une phrase avec vos corps. Oui P, Plo, Plong, Plongermehnirtourbillonné…  Que vouliez-vous donc ?
-Jemehnir… voulaitmehnirtourbillonné.. fairejmehnirtourbillonné… êtremehnirtourbillonné… jmehnirtourbillonné.. sansmehnirtourbillonné.. memehnirtourblillonné…
-Je ne comprends rien ! Allez, basta les bêtes. Basta la cause de l’existence divine.
-Oui, nous avons prouvé que Dieu existe. Dans tous les tourbillons qui existent nous sommes venus. Vous êtes venus après nous. Vous nous avez fait cela. Dieu existe. Dieu existe, il l’a voulu.
Il saute et rentre dans sa gorge tout entier comme un poing-poire. Il est gobé. Le poing s’ouvre, comme un danseur qui avait froid bientôt, parfois, n’a plus froid, et devient dictionnaire pour le ciel qui lit sur lui les humeurs du temps nouveau qui s’est avancé assez timidement pour gémir sans lui griffer la robe pendante qui l’aveugle, et le corps de cela éclate en un bond, en même temps par les pieds, les mains, toutes extrémités modelées pour cette occasion.
Un ange apparaît. Ses lèvres sont bleues de froid.
-Tu m’as délivré, Frère. Je te remercierai assez. J’avais froid là-dedans. L’ange est maigre, l’ange est maigre, l’ange a froid dans sa maigreur. L’ange est bleu froid maigre. Il agit.
-Qu’est-ce qui est ?
-Puissante question, en voilà un esprit. Déjà, tu t’interroges sans réponse dans beaucoup plus grand. Je viens de masser l’écran des possibles, c’est pour ainsi dire, la première fois que je viens de naître, et déjà, je me sens mieux. Je suis un mort-ange. Les morts-anges, oui, existent, en effet, comme ta situation te le prouve, ils surviennent quand quelqu’un meurt, peu importe qui c’est, d’une façon entièrement nouvelle. Te souviens-tu, par exemple, de ces scarabées ébènes que tu massacrais avec plaisir lors de tes Avril espagnols ? Et bien, un, tu le plantas de toutes parts avec des aiguilles de pins, et jamais, auparavant, aucun n’être vivant n’avait été planté de toute part par des aiguilles de pins. Tu as bien inauguré cette nouveauté. Un confrère, j’imagine, je connais cette histoire intérieurement, je suis né avec, lui apparut. Et moi je t’apparais puisque tu as poussé en l’autre, tu l’as précédé et tu es tout ce qu’il reste de lui, il a éclaté, nous ne le retrouvons jamais même dans la plus infime poussière, tout ce qu’il reste de lui, c’est bien ta surface, ce qui fut en contact en dernier avec l’en lui.
-Et qu’est-ce que ça fait ?
-Oui qu’est-ce que ça fait dans le mondemehnirtourbillonant.. que je sois. Et bien cher ami, encore une fois, tu te dépasses en me dépassant, si tu ne me dépassais pas, tu pourrais peut-être poser une question dont tu détiendrais la réponse. Ce que ça fait, ça parcourt la terre aussi vite qu’une comète qui tiendrait à visiter les régions sans hommes qu'il reste ici-bas, et son passage fait du vent, et le vent est ressenti par les animaux et les plantes.
-C’est tout.
-Oui.
-Donc tu voleras là où tu ne sauras être vu et fera bouger.
-Je volerais là où je pourrais faire bouger.
-C’est une parole d’un autre âge. Rentre chez toi désormais. Tu n’en as plus très bien. Viens avec moi alors.
-Je viens.
Il vient.
Ils arrivent. J’arrive à rive et il est tôt : les hamacs tressés sont tendus entre deux branches limpides mais branlent l’ombre sous eux de secousses attentives à l’esprit sensible qui en sera visité un petit temps, s’il le concède, car qui ne pourrait hurler en courant à la vue d’un tel phénomène.
-Tu te calmes.
Tu pars dans cette direction, et moi dans celle-là, ok ?
-Ok mec.
Le mort-ange part dans les linges abimées des grèves. L’Océan accueille sans s’émousser le petit peintre à aile blanche et à aile noire.
Le jmehnirtourbillonné…  s’en va à tâtons en volant dans la direction inverse, comme s’il savait où c’était. Il aperçoit une maison. Il descend. Il est devant la porte. Il y a une porte. Il ouvre. Il rentre. Il s’enferme par une formule magique ruse ancestrale : verser une larme dans sa paume, imprégner le bout de la langue de la goutte, bousculer le massif de la porte de la langue avec la goutte. Il s’assoit. Il y a un feu. Il y a de la fumée. Il y a un feu. Il s’assoit. Une oie prend du thé. Le thé fait de la vapeur sur le feu. La vapeur sur le feu. Il prends l’oie dans sa plume. Il discute. Il la corrige incessamment quand elle parle. Pourtant il ne parle pas sa langue.
-Animola bérégantin solo solanbuti katchin, eieselle vorim.
-Non, non, non, dit-il avec de grands gestes : « Animola bérégantino solo solanbu katc et eieselle voris. »
Elle répond en français :
-Voici un poux d’offrande pour le minuscule dieu que nous avons. Le voulez-vous, depuis que ma phrase s’est terminée, il n’appartient plus à moi, si vous refusez je ne pourrais le reprendre, vous le savez bien, c’est terminé. J’ai commencé quelque chose.
-Il répond en allemand : « Ja, aber es ist nich billig ».
-Elle répond en mangeant le poux.
-Il ne pleure pas.
-Elle ne pleure pas.
Il repart suivre sa route. Il arrive assommé par un nuage qui révéla des éclairs sans alarmer les passagers entunnelés jusqu’au corps. Il arrive devant une maison gelée. Il doit faire froid. À son avis. Il fait froid. Il a chaud. Il fait froid. Il entre. Il referme la porte avec son incantation secrète. Il baise la mezouzah. « Un chevalier a trois bras normalement, mais celui-ci en a deux, et il n’a pas d’armures, ne dort pas sur un tonneau de vin, ça se voit »  il dit. Il dit encore. Encore l’autre s’emploie à empirer sa pudeur.
-« J’en veux encore. » il entend. Il ne sait pas quoi faire alors il silence. -« Encore l’autre. Encore », il veut encore.
« Encore ».
Il lui raconte son histoire, il cherche quelqu’un à qui raconter son histoire.
-Je viens d’un endroit qui n’a pas de clôtures. « M’intéresse pas » dit celui qui disait encore.
-Attends, ce n’est pas encore finit.
-Non.
Il est mis à la porte. Il continue à raconter en marchant sur un sentier. Le sentier a mal. Il ne s’en soucie pas outre-mesure. Le sentier se plaint. Il s’en soucie. Il se remet à voler. Il trouve refuge dans un sapin. Le sapin lui demande pourquoi. Il ne sait pas il repart. Il trouve refuge avec les escargots. Il s’achète une coquille sur le marché des escargots. La coquille se fissure quand il rentre dedans. Il prétend ne pas vouloir habiter un endroit fissuré. Il prétend à un autre escargot, plus bas, que lui même étant fissuré, il pourrait, si jamais les fissures correspondent à son être, rentrer dans la coquille et ne plus jamais ressortir. Elle pourrait non pas seulement rouvrir ses plaies, ils pourraient s’emboiter l’un dans l’autre, et il serait alors prisonnier encore. « Bien embêtant » remarque l’escargot. « En effet » remarque celui qui se sent soudain mué en prince. Il vole.
Il tombe sur une pierre. « Pourquoi m’as-tu fais mal, à moi, » dit-il à la pierre ?
-C’était bien la peine de me donner tout ce mal pour souffrir. Personne ne fait attention à moi. Même pas un petit visage même pas une petite offrande même pas un petit pardon. Vraiment, c’est injuste ici. J’irai dans la forêt voir comment se comporte les autres pierres. Les autres pierres rigolent devant cette mascarade en masse.
-C’est pas parce-que tu ne sais pas écrire que tu ne dois pas savoir parler.
-Vous les pierres, c’est toujours pareil.
Il vole. Il vole. il est fatigué. Il s’endort en vol. Il tombe dans l’eau. Il est réveillé par l’eau. C’est parce-qu’elle est de l’eau qu'il est réveillé. Un bison à branchies le chahute. Il se fait piquer par une méduse. Il tombe profond. Il tombe profond. Il est un timbre dans les profondeurs de la mer. Il est un J qui est tombée de l’alphabet parce-que quelqu’un a fait un trou, il ne l’avait pas vu, ni entendu, quand il était creusé ce trou, ou bien cela fut-il instantané ou rapide, ou bien le sol se rompit seul, et il est tombé au fond de la mer. « Mais c’est forcé que quelque chose soit là en bas » se dit-il. Il se dit d’autres choses. Il voit ses bulles. Le voyage est long. « Mais ça vaut le coup » se dit-il. Il regarde et découvre un ascenseur devant lui qui remonte. « Drôle », se dit-il, « je me demande si je suis bien ». « Le voyage est long, mais ça en vaut la peine » se dit-il. La chandelle, même, ne croyez pas que moi j’ai peur que ça brûle les zigogros minces. Il se dit que si jamais un roi qui tient lieu de roi l’interroge il ferait mieux de trouer son pantalon. Il troue son pantalon. Le pantalon est un peu troué et des bulles s’échappent quand le pantalon se troue. Le pantalon est rose. Il rigole en pensant que : « c’est un vrai rosé ». Il se dit qu’il est si drôle qu’il doit forcément également être immense. Il se confond entier avec son immensité, son oeil-soleil est une des précieuses sculptées qui compose sa pupille. Il est fatigué de toutes ses épreuves. Il dort dans la pente. Il ne se couvre pas. Il dort. Nous attendrons qu’il se réveille pour.       Arrivé, au fond, il fondit lui aussi. « On a faim », crièrent les bêtes sous-marines. Mais qui étaient-elles ? Luisaient. Luiraient encore. La raie sur leurs crânes dégainés profonds, le malheur abattant les lumières, faisons pouce et regardons un peu autour. Un ange est assis, les genoux repliés contre son torse. Il se manque de peu. « Tu te manques de peu » lui demande-t’il ?
-Oui
-Et bien
Faisons
La danse
Ils font la danse. Ils sont seuls.
Pourquoi
Pour et quoi sont des mots, ils ne devaient pas être enfermés l’un dans l’autre.
-Je ne peux pas sortir, j’ai voulu, échoué, je suis chez moi.
Dans l’oeil il y a la faim de la famille. La famine de la famille fait peur. Sous-la mer.
Peut-être que ça ressemble à un désert. On y est assis aussi. Je suis pleins de gens à la fois. Moi et dans l’oeil.
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Il faut partager ceux portés. Il faut se porter. Se porter avec grâce.
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tomub · 7 years ago
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     « T’es Mogadiscio ou Manhattan, toi? »
(Pffff) Comme il est clair qu’on va pas y arriver et que quoi qu’on y fasse le mur a tendance à se rapprocher à une vitesse qui donne le tourni, je propose qu’avant d’attaquer la falaise on fasse une 'tite pause, réglage des niveaux et recalcul de la trajectoire approximative du caillou planète Terre, et donc accessoirement et par là-même de nos faces d’humains coincés dessus!
Parce que ces derniers temps y’ a du remue ménage dans les réseaux neuronaux, ça pulse dans les boîtes crâniennes et il y aurait comme un vent de « pas de panique » chez les chercheurs en climatologie, vous savez, les filles et les gars qui passent leur vie à calculer le niveau des températures et des mers pour nous expliquer quand et comment on sera bientôt transformés en souvenirs de civilisation ?
Ces projections chiffrées sont réalisées grâce à des modèles mathématiques imaginés à partir des données archéologiques notamment sous-marines nous racontant l’histoire du climat…(et c’est là que ça se gâte!) Y’ aurait eu grosse plantade dans les méthodes de recherches (carrément)…au départ, il y a des dizaines d’années (la climatologie moderne date d’après la seconde guerre mondiale et de l’arrivée de l’informatique dans les années 50). Bref et trêve de complications explicatives les Océans d’il y a 100 millions d’années étaient en fait moins chaud qu’on ne le pensait, beaucoup, moins chaud, ou plus froid, si vous préférez, et pas qu’un peu, de 15°. http://dans-la-tete-a-toto.over-blog.com/2017/10/climatologie-remises-en-cause-de-decennies-de-recherches-paleoclimatiques.html
Vous voyez le truc ? Oui tout le monde voit bien, -15°, en général, on sent bien la différence, quelle que soit la température dont on part, d’ailleurs…(je vous laisse imaginer) Il semblerait donc que les modèles de prévisions climatologiques à moyen et long termes soient à revoir et que les premières corrections de calcul donneraient des estimations de températures, niveaux des mers, précipitations, sécheresses et évènements climatiques majeurs à venir dignes de filer le vertige à un funambule astronaute de la station spatiale.
C’est l’ bordel ma pauvre Lucette, nous v’ là beaux !
Bon, heureusement, pour nous sauver de la dégringolade dépressive qui nous guette et se changer les idées, on a B.o.B, le rappeur, qui veut financer un satellite pour prouver que la Terre est plate, moi je dis « voilà un gars qui va jusqu’au bout », de sa bêtise, certes, mais avec un bel effort qui mérite d’être salué quand même…Tout de suite ça va mieux, non? Moi ça me fait du bien, je trouve que ça relativise direct nos soucis de préservation de l’espèce et jette un regard ironique et souriant sur l’état du bordel ambiant. La connerie à ce level, ça s’ peut pas, et pourtant on sent bien que même si c’est spontané et pas réfléchi, il y a quand même de l’entrainement, c’est mignon, non ?
http://www.ladepeche.fr/article/2017/09/27/2653929-rappeur-b-o-b-veut-financer-satellite-prouver-terre-est.html
C’est ça, aussi, qui est attachant avec l’être humain, son côté spontané-foufou, brut de pomme, poète et con, génie et dictateur, capable du meilleur comme du pire, un concentré d’idées et de sentiments qui se bousculent et se mélangent dans un gloubiboulga incroyable pas toujours toujours très réussi faut bien le dire, « mais Siiiii craquant, oh qu’il est tout mignon le petit d’homme qui fait des bêtises, ROOooo, c’est pas bien, il a tout cassé la planète, bon maintenant ça suffit, couché, c’est mal !!! »
C’est que faut surveiller la bestiole! Sinon ça fait tellement du bazar partout que tu sais plus ou donner de la tête!
Le voilà qui bidouille dans le génome à Bibi, l’humain, dis donc, pas vraiment gêné, en vérité d’ailleurs, le p’ tit malin ! Ah ça pour se faire passer pour Dieu en trainant avec la bande à Frankenstein, y a du monde ! Et voilà, allez, et que je te file des coups de ciseaux dans la pelote de laine que mamy elle avait tout bien rangée et ordonnée depuis des millénaires ! Tout ça pour améliorer la machine humaine, guérir, optimiser, augmenter, sans tenir compte que « Les conséquences de ces changements sont imprévisibles. Nous ignorons jusqu’au moyen d’en assurer le suivi sur l’individu modifié, ainsi que sur les générations suivantes ».
http://www.genethique.org/fr/dans-lindifference-generale-voici-venu-le-temps-des-humains-genetiquement-modifies-hgm-68454.html#.WfMy53ZpFQI
C’est son côté joueur, taquin, l’humain, faut qu’il invente, qu’il crée, qu’il travaille la terre avec les mains et l’âme avec l’esprit, qu’il tende vers la perfection et l’infini, il peut pas s’empêcher, il a beau se casser la gueule et se vautrer grave, il continue de chanter dans le vent et danser sous la pluie, attachant et charmant, j’ vous dis, heureusement pour son cul d’ailleurs ! Heureusement qu’il est rêveur et génial sinon il serait déjà cuit aux petits oignons confits avec la p’ tite sauce qui va bien et les patates dorées. Quoi ? Parce que ça le dérange de bouffer des bestioles conscientes et sensibles peut-être, lui ? Quand c’est pas juste pour le plaisir de les tuer, avec ou sans torture, « au choix, à la carte ou au menu tout est possible dans nos formules, n’hésitez pas à solliciter le personnel ! »
-Camembert ! Hein, les humains, côté massacre génocidaires à tendance nettoyages ethniques et religieux, je serais vous, je ferais style je suis l’ombre de l’ombre de mon ombre, hein, veilleuse, silence et évitation de faisage de malin, c’est un conseil !
« Ferme ta boîte à camembert et garde là pour le dessert » chantonnait la maman à table à ses enfants pour les faire taire gentiment, mais fermement.
Ceci dit il est pas encore servi le dessert, parce qu’avec les pénuries de beurre et de chocolat, elle est pas encore arrivée sur la table, la buche, et vu la rapidité du réchauffement climatique ce serait peut être plus simple de demander au chef de nous préparer des iles flottantes sur un vin chaud à la cannelle, servies avec une chantilly chocolat saupoudrées de poudre de spéculos, moi, je dis ça comme ça, si ça se trouve ça peut le faire très bien, c’est léger, c’est fin, ça se mange sans fin.
Chacun ses goûts et ses couleurs, chacun son monde et son bonheur, chacun ses peines et sa douleur. Mais oui, c’est ça : évidence et illumination, Euréka-mais-c’est-bien-sûr, lumière de la révélation divine (j’ déconne), et toc ! Comme chacun voit d’abord et avant tout par ses propres yeux avec sa propre culture et sa propre histoire, "Tout ce que nous vivons est sujet à notre interprétation, et n’est ainsi que le reflet de notre conscience. Penser que ce que je vois est la seule et unique vérité me semble la source de tous nos maux, problèmes et querelles sur terre ! C’est ce qui mène à la guerre et à la violence…"
(Pr Denis Bédat, doctorat en biophysique au California Institute for Human Science avec des spécialités en physique quantique, études avancées de la conscience, biophotons, biocommunication cellulaire, astrobiologie, neuro-biofeedback, bio-électromagnétique et Parapsychologie.)
Wouah mais ça change tout alors cette histoire, c’est dingue, ça, !
Que d’implictions philosophico-métaphysico-pataphysico-psychologiques aux rebondissements improbables mâtinées d’implications intrinsèques vertigineuses ! Là, ça pète des culs ! (image langagière fleurie du début du 21ème siècle, typique d’un certaine jeunesse débridée et ultra-consciente qu’on pourrait traduire par : « comment ça l’ fait grave » -ça pète des culs, donc!)
J’hallucine de tant de lumière, éclairant soudain le chemin vers la connaissance et nous guidant toutes et tous vers la vérité absolue!
-Mais, alors, mais oui, la chanson, la chanson avait raison, alors,
« Chacun sa croûte, chacun son gratin ! »
(« Chacun sa route chacun son chemin », Thomas, ça va aller, respire, bois un coup, non, non, en fait, non, bois pas un coup, laisse, je vais ranger, passer un p’ tit coup et éteindre, t’inquiète! Oui, oui, j’éteins les bougies, mais wouiii, au dodo les z’animos !»)
-Bon, bon, ok, on y va, on y va…je m’en vais méditer là dessus pas plus tard que tout de suite, moi, et puis de toute façons, l’essentiel c’est d’avancer, non ? !
« je ne sais pas où je vais, mais je suis en route ! (j’y vais) », comme disait Carl.
« I don’t know where I’m going, but I’m on my way »(Carl Sagan)
http://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/astronomie-carl-sagan-816/
-Hey, au fait, sinon, j’voulais te d’mander,
t’as vu la télé ?
"T’es plutôt Mogadiscio ou Manhattan, toi?"
-Bon, d’accord, o-k, o-k, je sors !
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/28/somalie-au-moins-10-morts-dans-deux-explosions_5207358_3212.html
http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/01/manhattan-ce-que-lon-sait-du-1er-attentat-meurtrier-a-new-york-depuis-le-11-septembre_a_23262956/
ET même que tu peux retrouver les trucs qu’y a dans ma tête ici: http://dans-la-tete-a-toto.over-blog.com/2017/11/t-es-mogadiscio-ou-manhattan-toi.html
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