#oc: bon vivant
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melos-magic-ponies · 29 days ago
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Do you have any more human name/ethnicity headcanons for your next gens like you did with Almond?
My dumbass forgot to save the draft so I gotta retype this all again 💀
I’ll do the Mane 6 + Royalty, if I come up with more for the rest of the cast, I’ll come back and reblog this.
Tundra Twinkle: Turid (Indian/Norwegian)
Nacre Clouds: Nadra (Afro-Caribbean/French/Palestinian)
Silk Touch: Sylvette (Afro-Caribbean/French/Palestinian)
Almond Blossoms: Aliya (Pakistani/Scottish)
Goody Two-Shoes: Gordon (Pakistani/Scottish)
Hummingbird: Humaira (Pakistani/Italian)
Leap Frog: Leo (Pakistani/White)
Peach Punch: Pippa (Pakistani/White)
Permafrost: Pollyanna (Filipino/Black/White)
Rocket Ruckus: Rex…it’s short for Resurrección, he ended up with a very Filipino name lol /pos (Filipino/Black/White)
Amertine Dart: Daria (Filipino/Black/White)
Festive Fairy Floss: Fay (Black/White/Indian/Italian)
Italian Cream Soda: Samson (Black/White/Indian)
Pistachio Cornetto: Pietra (Black/White/Italian)
Spiced Apple Cider: Cesario (Mexican/Irish/French)
Fine n’ Dandy: Daniel (Mexican/Irish/French)
Star Bright Apple: Stella (Mexican/Irish/French)
Bon Vivant: Viviana (Mexican/Irish/French)
Liberty Apple: Bertrand (Mexican/Irish/French)
Garden Party: Gloria (Mexican/Irish/French)
Uranian Spell: Uriah (Palestinian/White)
Neptunian Prophet: Nahum (Palestinian/White)
Bonus: Old doodle of human!Silk Touch from February of last year, kinda hate how the hair turned out. But I still like the outfit which was inspired by this photo of musician Alexandra Savior
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ghoastbatte · 8 months ago
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Introducing: The Sun-Tanned Immortal
Khalid Manateran, a human(-looking) man of vaguely Middle Eastern appearance. He claims to be older than the First City, and to have lived on the Surface until fairly recently. He has a considerable familiarity with London culture and society, though he mostly seems to spend time around the Bohemians and certain criminal elements of the city. He might just be a cunning con man - his claims to have lived under the light of the Sun while enjoying the prolonged lifespan he alleges certainly seem unlikely - but he has a keen knowledge of archeology and speaks fluent Akkadian. In fact, when he meets with the Manager of the Royal Beth, he often greets him as befits a king in that language. The Manager, of course, refuses to comment on any past associations with him. In terms of dress, he prefers to wear a red velvet coat with silver buttons and a top hat, with a long, bushy beard that is streaked with gray. His hair appears to be as robust as his beard, with the same gray streaks in it, and his eyes are a gentle brown. His skin is olive, having lost some of the tan in his time in the Neath, and his voice is a smooth mid-range baritone when he speaks. He is occasionally mistaken for the Manager, and while he affects embarrassment at the confusion, the discerning will note that he is not entirely displeased by the comparison.
The clever and the cunning will undoubtedly uncover that, while he affects the air of a careless bon vivant, he is far more subtle and scheming than he lets on. His interactions with the Aliased Lady reveal an avuncular, almost fatherly affection for her, and he will confirm that he did indeed raise and care for her on the Surface. His distaste for the machinations of the Masters is known mostly to the Revolutionaries, though this distaste does not seem to extend to the Bazaar itself.
OOC: So, this is one of my OCs. He's a scientist-wizard in the finest FL tradition, and claims that he was immortal even before coming to the Neath, though he might be lying about that. He dresses a good deal like the Manager, though this might just be a case of 'that outfit and presentation looks good on a middle-aged man', and pretends to be a hedonistic pleasure-seeker while pursuing his own agenda, which seems to be something involving the downfall of the Masters.
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lilias42 · 2 years ago
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Musique + OC scène et ambiance !
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Merci à @ladyniniane de m'avoir taggué pour ce jeu !
Bon, techniquement, c'est avec les OC qu'il faut associer des musiques qui collent à leur ambiance mais honnêtement, je n'en associe aucun à une musique donnée, mais plus des ambiances et des scènes plus ou moins type alors, on adapte !
Affrontement contre un Brave : Monster (Skillet, reprise par Caleb Hyles)
So stay away from me The beast is ugly I feel the rage And I just can't hold it
Donc restez éloigné de moi, cette bête est abominable. C'est insupportable, cette rage en moi, Et je ne peux plus la contenir
Là, c'est pas tant pour le Brave qui se sent lui-même être un monstre comme dans la chanson de base. C'est plus du point de vue de la personne qui le défi ou se retrouve à le combattre.
Les sorciers sont des personnes qui sont capables de dompter la magie et surtout qui y a survécu au point qu'il est marqué jusque dans sa chair par elle. C'est toujours très impressionnant de se retrouver face à un, surtout que c'est rare, mais aussi, devoir affronter un sorcier qui a un peu d'expérience, c'est la mort assurée s'il ne t'épargne pas ou que tu ne t'enfuis pas vu que souvent, leur peau est devenue plus dur à cause de leurs fiertés ou alors, ils sont quasi impossible à toucher, ils ont une capacité de régénération extrêmement rapide, et ils peuvent manipuler leur environnement avec leur magie. Les personnes qui en croisent ont donc très souvent l'impression d'être face à un monstre et / ou à une divinité mineure, et l'ambiance de la musique colle bien à ce côté "menace impossible à vaincre" (et aussi à cause de cet AMV sur "La légende de Korra" qui était bien callé avec la chanson tout en montrant tout le côté dangereux de l'état d'Avatar, les Braves ont même failli en avoir un si ça ne les rendait pas quasi invincible)
La magie des Braves : Counting stars (OneRepublic) [sur un malentendu littéral]
I see this life Je vois cette vie Like a swinging vine Comme une liane qui se balance Swing my heart across the line Balançant mon cœur au-delà de la ligne In my face is flashing signs Sur mon visage clignotent les signes Seek it out and we shall find Cherchons et nous allons trouver + Everything that kills me.... makes me feel alive Tout ce qui me terrasse... me fait me sentir vivant
Et surtout : Counting stars (mais au départ et écouter d'une oreille, entendu comme "looking stars")
Cette fois, on passe du côté des Braves et de leur peuple. De leur côté, la sorcellerie est bénéfique étant donné que les Braves ont souvent pour objectif de devenir sorcier pour protéger les leurs ou leur venir en aide, même s'ils doivent (souvent) se balancer entre la vie et la mort quand ils se mettent à apprendre la sorcellerie, avec plus de chance d'y rester que d'en revenir. Mais, ils le font quand même, même si c'est dur, même s'ils savent qu'ils vont souffrir mille morts et que s'ils réussissent, ils vont devoir voir tout leurs proches et futurs proches mourir étant donné qu'ils vivront des siècles mais, ils décident que cela vaut le coup, que tous les inconvénients en valent la peine si c'est pour leur peuple et dans ses moments-là, ils lèvent la tête et regardent les étoiles pour se donner du courage.
Toute la chanson ressemble à une montée en force : le début est assez doux et calme et plus on arrive vers la fin, plus la voix est forte et accompagné, comme les sorciers qui deviennent de plus en plus puissants au fil du temps, de l'entrainement et de leurs efforts, tout en rencontrant de plus en plus de gens (comme pour les voix qui deviennent de plus en plus nombreuse sur la fin). Et malgré le temps, malgré la tristesse, malgré toutes les épreuves, voir ce qu'ils ont accompli, autant pour leur village qu'eux-mêmes vaut toujours le coup et les fait sentir vivant. Ils lèvent la tête et voie les étoiles où sont tous ceux pour qui ils se sont battus dans le passé, leur disent à ceux qui s'inquiétaient qu'ils meurent à cause de leur sorcellerie que tout va bien et qu'ils continuent à avancer à présent.
Cauchemars de Lambert : Lullaby of Woe (reprise du Grissini Project ou celle d'Alina Gingertail)
Au bois du sommeil, les loups s’enlisent Les oiseaux de nuit dansent dans la brise Mais une âme seule reste en alerte Craignant les horreurs, les goules et les spectres
Enfin, toute la traduction du Grissini Project pourrait coller (aller vite l'écouter, tout est parfait dans ce clip !) tellement cette musique à une ambiance pesante et sombre qui correspond bien à un cauchemar !
Lambert est très inconscient et même assez égoïste alors, il ne se rend pas compte du mal qui fait aux autres et les blessent, il essore vraiment les gens sans s'en rendre compte, que ce soit son épouse Héléna ou les jumeaux Fraldarius. Cependant, dans ces rêves, il est souvent face à son subconscient et là, ceux qui doivent le subir se vengent car dans le fond, même quand il s'entête, Lambert sait qu'ils ont raison. Et ce savoir est comme un cauchemar, le suit partout, et de nuit, alors que tout le monde dort, il est le seul à rester éveiller ou à se réveiller à cause de ses cauchemars qui le suivent (surtout qu'il est souvent associé au soleil et au jour dans l'histoire [il avait même peur du noir étant petit], alors que les jumeaux sont plus associés aux loups et donc, tout ce qui concernent la nuit et la Lune tout en ne craignant pas l'obscurité)
Vivement la fin du service : La jument de Michao
C'est dans quatre ans je m'en irai J'entends le loup et le renard chanter C'est dans quatre ans je m'en irai J'entends le loup et le renard chanter J'entends le loup, le renard et la belette J'entends le loup et le renard chanter La jument de Michao a passé dans le pré La jument de Michao et son petit poulain A passé dans le pré et mangé tout le foin La jument de Michao et son petit poulain A passé dans le pré et mangé tout le foin L'hiver viendra les gars, l'hiver viendra, La jument de Michaon, elle s'en repentira
Sur un ton plus léger, ce serait bien une chanson qu'un chevalier pourrait écrire et chanter pour compter le temps qui lui reste avant la fin de son service auprès de la couronne du temps de Lambert. Honnêtement, elle serait plus associé à Glenn qui fredonne pour lui en entretenant ses armes et en comptant le temps qu'il lui reste à faire avant de retourner dans sa famille. Il reprend donc un air populaire de Faerghus, mais en lui donnant un autre sens. Au lieu de s'en aller de chez lui, il veut rentrer et compte les jours, et les différents animaux peuvent désigner des personnes qu'ils connait : le plus évident est le loup qui désigne sa famille, le renard peut être Sylvain qui vivait avec eux pendant la morte saison pour le protéger de Miklan, et même en tirant un peu, la belette peut représenter les Charon, même si leur animal est une fouine, vu qu'il est ami avec Cassandra et son frère Théo. Par contre, s'il la reprend, le petit poulain ne représente rien et ne colle pas avec sa version car, il ne critiquerait pas Dimitri qui n'a rien demandé, mais la "jument de Michao" est bien Lambert qui ne fait pas attention aux choses et se retrouve pris au dépourvu quand les problèmes arrivent, surtout quand ces conseillers vraiment fiables sont ailleurs à chanter tranquillement.
Ambiance de fête insouciante : Naranca (Gingertail)
Là, c'est tout bêtement l'air qui est assez joyeux, et même la chanson semble bien se finir vu que la personne qui a été mal aimé toute sa vie finit par trouver quelqu'un qui prend soin de lui et qui l'aime. Là, ce serait plus une scène où tous les persos peuvent se poser loin des soucis après une longue journée ou des semaines dures dans leur travail, surtout les roturiers et ceux qu'on traite mal. Ils seraient tous ensemble pour manger et danser afin d'oublier leurs soucis au moins un temps, puis de repartir à la charge pour les résoudre définitivement ensemble.
Et pour les tag... à la personne qui voudra bien de tenter de relever le défi !
Source image : Musiciens et instruments de musique dans la coroplathie du monde grec antique (ive-ier siècle av. J.-C.). Quelques remarques
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damemebene · 23 days ago
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OC - Aumnios
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Le petit dernier OC pour le moment, voici Aumnios !
Aumnios est un fomori de 21 ans issue du "clan" Arn Tael.
Il est un jeune guerrier combattant à l'espadon mais il a aussi des connaissance en magie, notamment dans la magie runique que les fomori utilisent pour la protection. Il sait aussi manié la magie des pierres. Ces compétences en magies sont pas forcément bien vue par les plus anciens de sa tribu (la magie est traditionnellement une pratique feminine).
Aumnios est optimiste, bon vivant et persévérant. Il est aussi empathique et est doué pour mettre les personnes à l'aise.
Aumnios est en quête de gloire, mais se faisant il trouvera surement quelque chose de plus important.
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a-christmas-carol-from-hr · 5 months ago
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oc posting hours
it makes me sad that if my Marley had been everything everyone thought he was, he wouldn't have gone to Hell i mean in terms of behavior. the world thought he was a jetsetting, bon vivant, decadent playboy who worked hard and played hard. he was the king of waste and extravagance. he was this rich, bombastic wastrel who only sought his own pleasure.
and it was all an act.
the real marley lived in spartan circumstances. his apartment was in the 'rich' part of town but that was only to save money on the commute. his living room was nice but the rooms beyond there were all empty. he had the male living space aesthetic of a cheap bed, a nightstand, suits in a closet, and nothing else. there was a cracked mirror in the bathroom. people who thought marley vain would have been amazed by that. surely he would have wanted to look at himself everywhere.
he couldn't stand the sight of himself.
everything about that man was made up. he had all this money, and he took no pleasure in it. he was always saving it for something. god only knows what.
if he'd taken a spec of pleasure from his life, he might have been alright. but he didn't.
he died a ghost of a man. a specter already haunting before he was dead.
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sloubs · 3 years ago
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Mes OCs Kaamelott
Depuis mon quiz j’avais envie de vous en dire un peu plus sur mes OC sans forcément vous en révéler trop, donc voici un petite présentation!
Tout d’abord : Riwannon [ʁivanɔn]
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Bon Riwannon (ou “Riw” pour ses proches, prononcé [ʁiv]) vous la connaissez plus ou moins déjà, je vous bassine assez avec elle depuis quelques mois, donc en bref c’est une jeune femme qui vit dans la forêt de Galvoie, forêt prétendue maudite et enchantée. Elle excelle au combat et dans le maniement des armes, et sa backstory à la fois triste et violente fait qu’elle est naturellement très méfiante des autres. Elle est très solitaire et s’est bâti au fil des années une carapace pour se protéger aussi bien mentalement qu’émotionnellement. C’est quelqu’un de réfléchi, d’intelligent et avec un sens de la répartie incroyable, mais elle cache beaucoup de faiblesses et un grand manque de confiance en elle. Elle se fait remarquer par Arthur alors qu’elle venait de sauver Kellig et Fagan (voir ci-dessous) des griffes d’une bête géante. Ses aptitudes et son bagout parviennent à “charmer” le Roi, et il lui proposera de donner des classes à Guenièvre pour qu’elle apprenne à se défendre, dans l’éventualité où Lancelot s’en prendrait une nouvelle fois à elle.
Rhett [ʁɛt]
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Pour remettre les choses dans leur contexte, Riwannon est issue d’une fratrie de cinq enfants. Elle n’a eu que des grands frères avant elle; dans l’ordre on a Rideg, Rowan, Rión et Rhett. Et bien qu’il soit un peu plus âgé que Riwannon, Rhett pense et résonne comme un enfant. À la pré-adolescence, il est victime d’un accident dans la forêt qui bouleverse sa personnalité toute entière. Il est sauvé in-extremis par sa soeur, mais ses blessures laissent de larges entailles et cicatrices sur tout le côté gauche de son visage et de son crâne. Les séquelles sont telles qu’il grandit en restant bloqué dans son esprit d’enfant, s’émerveillant des trésors naturels que la forêt lui offre. Il s’intéresse alors aux plantes, aux fleurs et aux animaux, délaissant les armes et l’art du combat que ses autres frères prennent tant plaisir à apprendre. Il développe une hypersensibilité au bruit et se réfugie régulièrement dans des cabanes qu’il construit de ses propres mains, pour se retrouver au calme. Depuis l’accident, Riwannon agit comme une figure protectrice envers Rhett. Elle fait tout pour le sentir inclus, écouté et compris, chose que ses autres frères ne font pas forcément. En passant du temps avec lui, elle développe elle aussi un esprit sensible et apprend beaucoup de choses sur ce que la nature peut offrir. Elle est convaincue que Rhett est son ange gardien.
Rión [ʁiɔn]
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Les parents de Riwannon et de ses quatre frères ont une histoire quelque peu particulière. Leur mère est celte, issue d’une famille de pêcheurs à l’Est des Cornouailles, et leur père est Goth, originaire d’une tribu barbare vivant sur les côtes de ce qu’on appelle aujourd’hui la Scandinavie. Ils se rencontrèrent par hasard sur une plage bretonne, le long de la mer du Nord. L’embarcation de l’un s’échoua non loin de l’habitation de l’autre, et d’un seul regard et dans la fougue de leur jeunesse, ils tombèrent fous amoureux. Leur culture et leur héritage rendant leur union impossible aux yeux de leurs familles respectives, ils décidèrent de tout laisser derrière eux et de fuir en Galvoie, dans l’unique but de vivre leur amour librement, rejetant les règles qui leur étaient imposées. Ils élevèrent leurs enfants en mélangeant leurs cultures et leurs personnalités ; la douceur de la femme celte, et la force de l’homme Goth.
Rión a surtout prit du côté de son père. Courageux, protecteur, combatif, il est le troisième enfant parmi les cinq. Celui du milieu, celui qui ne sait pas où se trouve exactement sa place et qui fait tout pour se démarquer aux yeux de ses parents. Le sang barbare qui coule dans ses veines ressort plus distinctement que chez ses semblables ; il grandit en développant un caractère débrouillard, belliqueux et impulsif. Il occupe ses journées à la chasse, à forger des lames et se battre avec ses frères aînés. Rión place sa famille au plus haut de ses priorités, mais il lui arrive parfois d’être en conflit avec eux, et plus particulièrement avec Rhett et Riwannon, qu’il considère comme plus faibles. Malgré les apparences, Rión a bon coeur et de belles valeurs, mais son naturel colérique le fait souvent sortir de ses gonds. Ses paroles peuvent dépasser sa pensée, au point de blesser les gens qu’il aime.
Seina [sɛi.na]
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Seina apparaît dans la vie de Riwannon à son adolescence, alors qu’elle n’a que 15 ou 16 ans. Je veux pas vous en dire trop sur ses origines, dans quel contexte elles se rencontrent ni sur son rôle exact dans mon histoire (parce que même pour moi c’est encore un peu flou), mais elle a eu une très grande influence sur Riwannon autant dans son développement personnel et dans sa quête de sens. Seina est une jeune femme douce et réservée, d’un naturel peu bavard. La vie et l’autorité des hommes l’ont mené sur des chemins sinueux, qui l’ont intérieurement beaucoup torturé et l’ont fait développer un grand sens de la solidarité pour les figures féminines qui l’entourent. En partageant ses expériences avec Riwannon, elle fait ouvrir les yeux à la jeune femme sur beaucoup de choses en dehors de Galvoie, notamment sur leur condition de femme dans un monde fondamentalement masculin. Elle lui apprend l’existence de Kaamelott, d’Arthur et de la légende du Graal, initiant un désir chez Riwannon et ses frères de devenir peut-être un jour chevalier de la Table Ronde. 
Seina a un mental d’acier qui contraste avec une tendresse et une bienveillance débordante, éveillant en Riwannon des sentiments qui lui sont inédits, et qui l’obsèdent autant qu’ils l’effraient.
Kellig [kɛlig]
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Arthur est encore absent à la tête du Royaume de Logres lorsque Kellig rejoint la Résistance. Un peu par hasard, d’ailleurs. Lui et Fagan, son meilleur ami d’enfance, commençaient à trier les décombres d’une vieille bâtisse en ruine pour trouver de quoi dépiauter un lièvre, lorsque le Tavernier lui-même les prit en flagrant délit, interloqué par le bruit. Présentés à Perceval, Karadoc et le reste des Semi-Croustillants pour décider de leur sort, la sentence tombe très vite : ils les gardent avec eux. Les deux énergumènes n’ont pas l’air très brillants, mais ils savent préparer le lapin et soulever des pierres, alors bon...c’est déjà ça.
Kellig est un bon vivant, il aime les choses simples de la vie, comme un bout de viande ou le chant des oiseaux. Mais c’est aussi un râleur dans l’âme et l’idée d’être seul le terrifie. Il a toujours besoin de compagnie, même si celle de Fagan l’horripile très souvent. Entre lui et son ami, c’est sans hésitation lui la tête pensante, mais justement, peut-être qu’il pense trop. Il répare régulièrement les pots cassés (de Fagan), et même s’il paraît sans arrêt exténué par la bêtise de son compère, il lui porte beaucoup d’affection et lui est très fidèle.
Fagan [fagɑ̃]
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Meilleur ami de Kellig, ce dernier le surnomme affectueusement “Faisan”. Fagan est persuadé que c’est parce qu’il chante bien, en réalité c’est parce que son cerveau est proportionnel à celui d’un piaf. Bien qu’il ne réfléchisse que très peu, les intentions de Fagan ne sont jamais mauvaises, ce qui fait de lui quelqu’un d’aussi bien insupportable que très attachant. Il est maladroit et très souvent dans la lune et Kellig l’a sauvé plus d’une fois d’une chute dans un ravin. Fagan est conscient que sa personnalité un peu loufoque et à côté de la plaque peut-être un fardeau pour son compère, alors il n’hésite pas à le complimenter de temps à autre ou à le remercier d’être là pour lui, sans quoi il serait sans doute déjà mort...
Les deux meilleurs amis n’ont pas un rôle principal dans mon histoire, mais ils apparaîtront parfois, histoire d’apporter un petit peu d’humour !
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boseongkrp · 4 years ago
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( OC, jung chaeyeon, she/her ) — introducing CHOI JIHYUN, the 23 year old SECRETARY at town hall, known around boseong as THE BON VIVANT. the residents would describe her as uncontrollable laughter, black leather jacket swung lazily over shoulder, driving around to stop the thoughts, english breakfast tea and thirst for power.
now loading her interview....
PLEASE TELL US MORE ABOUT YOURSELF.
Jihyun tucked a lock of hair behind her ear while wearing a sheepish smile. She greeted with a bow, being courteous as how her family taught her. “Hello, I’m Choi Jihyun. It’s nice meeting you.” She took a seat upon the other person and smoothed down the skirt. “I am twenty-three years old, working as an assistant in the Town Hall. My father is Choi Min He; he was a dean at Bo Seong High around five to seven years ago. Now, he enjoys his retirement days by doing some work on the farm and occasionally opens the food stall on the market bi-weekend. And, about my mother, Park Sora, she was one lovely woman. A housewife who is affectionate towards her family.” She finished the sentence by clearing her throat, looking unsure of what to say next. Should I or should I not tell them about this? Her gaze drifted down and twisting the ring on her finger.
As she took a deep breath, convinced herself to continue. “You may have guessed this the moment you saw me, or you don’t,” she flashed a shy grin, “I certainly don’t like the life I’m living right now. Sure, I had a good parent one who loved me dearly yet if only, I could go back to the years of my father being the dean, it would only take a few seconds for me to decide. The answer would be yes. I enjoy living as someone who is being looked up by the town resident, "a daughter of Bo Seong High’s Dean” as if I had a title and there would be no one who doesn’t know me.“ She swallowed hard then continue, "I’m sure Mom also way much happier to have her lover as someone who can give more foods to the table, buy her luxurious goods. I am tired of having to check the price tag before buying something.” She sighed.
She thanked the other person who has brought water for her. “Ah, what my friend and family say about me? Well, most of them say I am a hardworking and persistent person. I know what I want precisely and to add that, I also know how to get there. Once I am passionate about something, I believe that I am entitled to do it or get it.” Her lips curled into a smile as the voice sounded orotund. A laugh escaped her plump lips. “You know.. Like any other people, I also have flaws. Some people say that I am too proudful of myself for what I have yet they say I have nothing to be proud.” She clicked her tongue at the thought of memories came into mind, “Some also say that I am pretentious and… that is when I start questioning what was on their mind. I mean, how could someone know whether someone is pretentious or being? What if what I show you were my real personality. It doesn’t make sense. They throw words about people like they know them inside out.”
SO WHAT DO YOU THINK OF BOSEONG?
She laughed at the question and shook her head while laughing. “I don’t know if this would be appropriate to say. I apologize in advance for saying this.” She hesitated for a minute, thinking about the words that could be put best to answer the question. “Well, I have to say Boseong is not the best town to spend your life. For someone who has been here for my entire life, I could proudly say that it would be much better to move into a city area. I am going to reject the idea if there is someone who came to me and said they want to move into Boseong. This town has nothing interesting. My heart and life don’t belong to this town, that’s for sure.” Her eyebrows furrowed. “I only lived here because of my father. Boseong is his hometown. He loved the idea of living here to reminisce the old days after her mom, my grandmother, dead. So, I guess that leaves me with no choice.” She gave a half shrug and turned down her mouth, expressing her dislike to the situation.
HAVE YOU EVER LEFT OR THOUGHT ABOUT LEAVING BOSEONG?
“Of course!” she squealed and then realising her voice was too loud, she put her palm on her mouth. Mouthed sorry, she answered the question in a slightly quieter voice. “Every once in a while, I thought about leaving Boseong. It’s just so thrilling here. I feel that there is the kind of quiet that crept on your neck. When I was still in school, I have already asked my parent to move out. Judging from their answer, I guess there are some things in this town that my parents love.” She lowered her head and massaging her scalp, “I still don’t get it until now. But knowing that I am their only daughter, I couldn’t be disobedient. Moreover, after all these years that I have convinced them that I am the best daughter they ever had by being so dutiful to their words. So, I guess I only need to wait a little bit longer until the time for me to leave would come.”
WERE YOU CLOSE WITH HA EUNMI? WHAT WAS YOUR IMPRESSION OF HER?
“No.” She answered quickly, now being so careful of what would come from her beautiful lips. Regained her composure, she shook her head and smiled to the other person. “I would say no, I don’t know her in the first place. I guess we were just acquaintances during high school. Oh, but I was so surprised when I heard the news about her, that poor girl. I only remember that she was the town’s bright girl. I rarely see her at school so I don’t think I could be the one you could ask about her.” She leaned forward and continue in a quiet voice, almost inaudible to hear. “Don’t you think that was morally inappropriate to use a dead girl’s name to pull a joke on the town residence? I mean, the notes that had come so far, it was so unpleasant to see. Why couldn’t they just let her be happy and rest peacefully in heaven? That was sick. I’m sure whoever did this prank is an ignorant and immoral person.” 
DO YOU HAVE A DARK SECRET THAT NO ONE KNOWS OF?
<   R E D A C T E D   >
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theimpossiblescheme · 5 years ago
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@letmeridemybicycle has been an utter and complete sweetheart, and she drew three of my Cats OCs!  Up top there we have my queen of hearts Salome and her long-suffering mate Polonious, and on the bottom is my artsy bon vivant Rossetti.  And they all could not have turned out better--thank you so much, my friend! 💗💗💗
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atomicdeke · 5 years ago
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If you had to narrow it down to 2 things that you MUST keep in mind while working with your OC, what would those things be? (Vander!)
One thing that’s foremost in my mind with Vander is his abilities, specifically how little there is in terms of lore to support what he can do. Between the lack of established lore for Duskwights in general and a relative dearth of lore about ghosts and other things beyond the veil, there’s a lot of gray area to play with. Sure, among the Gridanians, you have the folks that listen to the elementals and convey their will to the people; similarly, the Xaela tribes of the Steppes also have channelers of old spirits that guide their daily lives. Still, RAW, I don’t think there’s any lore that directly supports Vander’s own ability to sense and interact with ghosts and other ethereal/aetherial entities. I think that informs Vander’s provocative behavior around other people. If people see how far Vander colors outside the lines in everything else he does, maybe they'll view the more murky aspects of his abilities in the same light?
Another fact that’s always present is how long I’ve been working with Vander. He was introduced as my first character in my first D&D campaign, and he was an outlet for every edgelord tendency I’d ever had. I think Vander’s evolved a lot since then, from his PC incarnation to acting as a prominent NPC in games I ran to his current role in my FFXIV RP. He’s much more well-rounded these days, and I think that’s reflected in what I’ve written for him, both here and elsewhere, but there’s still a great deal of darkness wound up in there. That’s something I’m always trying to reconcile with the mask of the hedonistic bon vivant that Vander publicly wears. 
Thanks for the ask, @catscratching!
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mothking · 6 years ago
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I’m invested in Everyone’s OCs and you can’t stop me
Galeholt Solanum, Bon Vivant and Big Fel Boy of Sun Hawks EU. (not my character)
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manu-la-louve · 7 years ago
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C'est trop intéressant bon sang, je me demande ce qu'Angel nous réserve !! :o
Mdr, tellement plus. This is full of spoiler again.
Full Name: Angel Sercliff.
Gender and Sexuality: Homme cis et ace/aro
Pronouns: Il he/him
Ethnicity/Species: Here the big spoiler, Angel est une expérience visant à mélanger les gênes magiciens et anges, donc en fait il est unique en son genre (et il n’en a pas la moindre idée)
Birthplace and Birthdate: Uho, je ne sais plus, honte sur moi.
Guilty Pleasures: Les frites.
Phobias: Je pense qu’il ne l’avouerait jamais sous la torture, mais il a un peu peur de la mort.
What They Would Be Famous For: Pour être vivant, hahaha *meurt*
What They Would Get Arrested For: Rackette, menace, harcèlement moral et peut-être usurpation d’identité.
OC You Ship Them With: Personne.
OC Most Likely To Murder Them: Hmmm personne non plus je pense.
Favorite Movie/Book Genre: La fantasy, plus axé médiévale.
Least Favorite Movie/Book Cliche: L’amour.
Talents and/or Powers: Il a un talent pour le mensonge et a des pouvoirs liés au feu, ainsi que des ailes d’anges noires.
Why Someone Might Love Them: Ses sarcasmes et son humour à deux balles.
Why Someone Might Hate Them: Ses mensonges.
How They Change: Heath lui a appris à se reposer parfois sur quelqu’un et à arrêter d’être un connard (parce qu’il était un connard, voir les choses pour lesquelles il pourrait être arrêté) et Sarah lui appris à s’ouvrir un peu plus aux autres.
Why You Love Them: Parce qu’il est insomniaque et cynique et parce qu’il est l’un de mes premiers OC (Sarah est techniquement la première, mais lui, je sais pas, il est spécial)
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quasistellor · 7 years ago
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Adras Shifu is the person who took care of Jín when she arrived at the clan's farm. She was at first a seasoned worker. Although she was a troublemaker, she connected with Adras through common interests (hacking of trucks, girls and good times). Adras in opposition to Jín is more rigorous and intellectual. He is also the one that sees the future of their clan far from Earth's control, behind the Asteroid Belt. This contradicts with his wish to strike the Union at its heart. He will convince Jín to stay and make all the necessary steps to get her adopted by the family clan. He is the big brother she never had and probably to the most important person she has. At his 52 years, he decides to stop piloting trucks for the clan and starts a more "office" life. Planning the next moves the Shifus. Being also very passionate those plans are not always most rational. And sometimes places the clan in difficult positions. Big brother figure Intelligent Passionate Bon vivant but Responsible Tech Hacker Dreamer Planner Charismatic with a bit of Manipulator (Charmer) @FALchronicles #100daysproject for #FALchronicles, #blasian, #anarchist, #freethinker, #alternative #thinker , #postscarcity, #genderequality , #androgynous , #blasian , #afrofuturism , #ascifi, #asianfuturism , #collaborativework , #social , #socialfiction , #handdrawn , #FALchronicles , #scifi , #sciencefiction, #characterdesign, #coloredpencil, #pencil, #color, #colour, #fineliner, #ink, #originalcontent, #origialcharacter, #oc, #worldbuilding (at Viborg, Denmark)
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mapsandstuff-exe · 5 years ago
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Le vent glacé pénètre dans les étroits passages de la montagne, murmurant aux voyageurs de faire demi-tour. Les nuages tournent dans une valse macabre. Les parois des couloirs de pierre forme une prison pour les intrépides et les inconscients. Ils partagent cette sombre geôle avec les ombres dansantes des lieux. Là c'est du bon boulot! Avec du repos et du temps, je peux faire de meilleur dessin. D'ailleurs, je ne poste pas la carte, je vais essayer de la refaire. J'ai un peu bloqué sur le terme "narrow pass". À la base, je voulais que le personnage soit collé à la paroi de la montagne, suspendu au vide. Mais ce devait être un couloir, du coup j'ai imaginé une scène pour rendre le tout plus vivant. J'ai d'ailleurs récupérer mon alterego de Fire Emblem. #madmapmarch2020 #madmapmarch #madmap #map #mapmaker #mapart #fantasy #fantasyworld #agoria #coldwindmoutainpass #narrowpass #mountain #pass #escape #oc #scene #fireemblemoc #fe3hoc #hand #drawing #draw #ink #inking #character #characterdesign #fantasyart #madehand #fighter https://www.instagram.com/p/B9cnDoQBxCw/?igshid=g269luelp4pb
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miss-pyrrha-nikos-isms · 7 years ago
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So who is your favorite OC love interest?
I'm going to disappoint you and say I couldn't possibly choose. These ships all shine for different reasons and I really love the different aspects they display about the nuse and her interaction with the huge complex emotion we call love.Starstrewn sees her in a very protective and gentle role. Here it's not enough for her partber to feel loved, but also cherished. It's unconditional acceptence and Pyrrha sees it as a little corner of Paradise. With this ship, Pyrrha's seen first hand the joy humanity can produce, that everyone should have a chance to grasp, and she'll fight all the harder to protect it. If Pyrrha ever needed a reason to be on the front line, endure the storm and come back in one piece, this ship is it.Aegis is almost the exact opposite. Within this one, Pyrrha's learning that it is okay to rely on someone else, in and out of combat. It's dorkish, with so many misteps and accidental slip ups. It's a sweet, goofy coupling between two mostly inexperienced characters, but you know they're gonna go on to save the world eventually.Lightening Rod is completely different again. It's still every bit as tender as the other two, but it's less about tenatively reaching out towards new experiences and more about crashing feet first into life and everything it offers with a dashing bon vivant. I get a very 'Alice in Wonderland' feel from this ship. Its about her learning that life is for living, not just protecting.Alexandria is probably the quietest and slowest of the bunch. Here we aren't standing against legions of Grimm, or thrilling exploits in the name of love. This ship, for me, is about exploring how a person falls in love. It's about looking towards the future and learning that Courage doesn't always roar, sometimes it's found in quiet bookworms who are constantly striving to do better and help, regardless of the odds.
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oalmorancais · 6 years ago
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Quel est le langage moralement approprié dans lequel penser et écrire?
Une semaine après la publication de mon premier roman, Le dieu des petites choses, un membre du public a demandé, d'un ton hostile: «Un auteur a-t-il jamais écrit un chef-d'œuvre? dans une langue étrangère? Dans une langue autre que sa langue maternelle? ». Je n'avais pas prétendu avoir écrit un chef-d'œuvre (ni être un « il »), mais j'avais compris sa colère envers un moi, un écrivain qui vivait en Inde, écrivait en anglais et qui avait attiré une quantité absurde d'attention. Ma réponse à sa question le rendit encore plus en colère. «Nabokov», ai-je dit. La réponse correcte à cette question aujourd'hui serait «d'algorithmes». L'intelligence artificielle, nous dit-on, peut écrire des chefs-d'œuvre dans n'importe quelle langue et les traduire en chefs-d'œuvre dans d'autres langues. Alors que l’époque que nous connaissons et que nous pensons comprendre vaguement touche à sa fin, peut-être que nous, même les plus privilégiés d’entre nous, ne sommes qu’un groupe d’êtres humains redondants réunis avec un intérêt mystérieux pour le langage généré par d’autres licenciés. «... le fait même que tu écrives en anglais en hommage à l'empire britannique.» L'historien m'a dit que c’était un compliment, parce qu'il a aimé mon livre. Je lui ai demandé s'il pensait aussi que le jazz, le blues et l'écriture et la poésie afro-américaines étaient un hommage à l'esclavage. Et si toute la littérature latino-américaine était un hommage au colonialisme espagnol et portugais. Malgré ma colère, dans les deux cas, mes réponses étaient des réactions défensives, pas des réponses adéquates. Parce que ces incidents touchaient une gamme de questions incendiaires - colonialisme, nationalisme, authenticité, élitisme, nativisme, caste et identité culturelle - toutes ces points de pression discordants sur le système nerveux. Je me suis demandé quelle était ma langue maternelle. Quel est le langage politiquement correct, culturellement approprié et moralement approprié dans lequel je devrais penser et écrire? Je me suis rendu compte que ma mère était en réalité un étranger. Mon anglais a été élargi et approfondi aux rythmes et aux cadences des autres langues de ma mère étrangère. (Je dis alien car il n’y a pas grand-chose d’organique chez elle. Son corps en forme de nation a été assimilé violemment, puis démembré par une plume britannique impériale. A cause de la violence déclenchée en son nom sur ceux qui ne le sont pas, le désir de lui appartenir (les Cachemiris), ainsi que ceux qui le font (musulmans et Dalits indiens), en font une mère extrêmement non maternelle. Combien de langues? Officiellement, environ 780, dont 22 reconnues par la Constitution indienne, 38 attendent de bénéficier de ce statut. Chacun a sa propre histoire de colonisation. Il y a peu de victimes et d'auteurs purs. Il n'y a pas de langue nationale. Pas encore. L'hindi et l'anglais sont désignés «langues officielles». Selon la Constitution de l'Inde (écrite en anglais), l'utilisation de l'anglais par l'État à des fins officielles était censée cesser en 1965, 15 ans après l'entrée en vigueur de la constitution. L'hindi, écrit dans le script Devanagari, devait prendre sa place. Toute tentative sérieuse visant à faire de l'hindi la langue nationale a suscité des émeutes dans des régions du pays qui ne parlent pas l'hindi. (Imaginez que vous essayez d'imposer une seule langue à l'ensemble de l'Europe.) L'anglais a continué, de manière coupable, officieuse et, par défaut, à consolider sa base. La culpabilité dans ce cas est un sentiment inutile. L'Inde en tant que pays, État-nation, était une idée britannique. Ainsi, l'idée de l'anglais est aussi bonne ou aussi mauvaise que l'idée de l'Inde elle-même. Écrire ou parler en anglais n’est pas un hommage à l’Empire britannique, comme l’historien impérial britannique l’a tenté de me suggérer, c’est une solution pratique aux circonstances créées par celui-ci. Fondamentalement, l’Inde reste à bien des égards un empire, ses territoires tenus ensemble par ses forces armées et administrés depuis Delhi, qui, pour la plupart de ses sujets, est aussi éloignée que toute métropole étrangère. Si l'Inde avait été divisée en républiques linguistiques, comme des pays d'Europe, l'anglais pourrait peut-être être supprimé. L’anglais, bien qu’il soit parlé par une petite minorité (des dizaines de millions de personnes), est la langue de la mobilité, des chances, des tribunaux, de la presse nationale, de la fraternité juridique, de la science, ingénierie et communication internationale. Langage du privilège et de l'exclusion... de l'émancipation, la langue dans laquelle le privilège a été dénoncé. Annihilation of Caste du Dr. B. Ambedkar, dénonciation la plus lue, la plus traduite et la plus dévastatrice du système de la caste hindoue. Cela a révolutionné le débat sur le système peut-être le plus brutal d'injustice institutionnalisé jamais imaginé par une société. À quel point les choses auraient été différentes si les castes privilégiées avaient réussi à contenir l’écriture d’Ambedkar dans une langue que seuls sa propre caste et sa propre communauté pouvaient lire. Inspirés par lui, de nombreux militants dalits voient aujourd'hui dans le déni d'une éducation anglaise de qualité pour les défavorisés (au nom du nationalisme ou de l'anticolonialisme) une continuation de la tradition brahmanique consistant à nier l'éducation et l'alphabétisation, ou le droit. poursuivre la connaissance et accumuler de la richesse - pour les gens qu'ils considèrent comme des «shudras» et des «proscrits». En 2011, l'érudit dalit Chandra Bhan Prasad a construit un temple de village pour la déesse Dalit de l'anglais. «Elle est le symbole de la Renaissance dalit. Nous utiliserons l'anglais pour gravir les échelons et devenir libres pour toujours." Au moment où le boulet du nouvel ordre économique mondial s’effondre, entraînant certaines personnes vers la lumière, les plongeant dans l’obscurité, le «savoir» et le «non-savoir» de l’anglais jouent un grand rôle dans l’attribution de la lumière et des ténèbres. C'est sur cette mosaïque hallucinante que l'actuel régime nationaliste hindou tente de greffer sa vision «Une nation, une religion, une langue». Depuis sa création dans les années 1920, le cri de ralliement du RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh), la société holding du nationalisme hindou - et la plus puissante organisation en Inde aujourd'hui - était «Hindi-Hindu-Hindustan». Ironiquement, ces 3 mots sont dérivés de l'arabe et du persan «al-Hind» - Hindustan, nom du «stan» (lieu) - à ne pas confondre avec «sthan», qui signifie également «lieu» en sanskrit, situé à l'est de l'Indus. Les «Hindous» étaient les peuples (pas la religion) qui vivaient là. C’est trop demander au RSS de tirer les leçons des expériences d’autres pays, mais lorsque la République islamique du Pakistan a tenté d’imposer l’urdu à ses citoyens de langue bengali situés au Pakistan oriental, il a fini par perdre la moitié de lui-même. Le Sri Lanka a tenté d'imposer le cinghalais à ses citoyens tamouls et a dû payer des décennies de guerre civile sanglante. Nous vivons et travaillons (et écrivons) dans un pays compliqué où rien n'est ou ne sera jamais réglé. Surtout pas la question de la langue. Les langues. Susan Sontag était certainement consciente de la complexité de cette conférence de 2002  «Le monde en tant qu'Inde: la traduction en tant que passeport au sein de la communauté littéraire». comme stratégie d’écriture dans une communauté sans passeports ». 20 ans après la publication du Dieu des petites choses, j'ai fini d'écrire mon deuxième roman, Le ministère du plus grand bonheur. Si un roman peut avoir un ennemi, celui-ci a pour idée «Une nation, une religion, une langue». Au moment de composer la page de couverture de mon manuscrit, à la place du nom de l'auteur, j'ai été tenté d'écrire: "Traduit de l'original (des originaux) par Arundhati Roy." C’est un roman écrit en anglais mais imaginé en plusieurs langues. La traduction en tant que première forme de création a été au cœur de son écriture). Ce récit particulier sur ces personnes dans cet univers particulier devait être imaginé dans plusieurs langues. C'est une histoire qui émerge d'un océan de langues, dans lequel un écosystème foisonnant de créatures vivantes - poissons de langue officielle, mollusques non-officiels, et bancs de poissons-mots flamboyants - nagent, certains amis, d'autres ouvertement hostile et certains carrément carnivores. Mais ils sont tous nourris par ce que l'océan fournit. Et tous, comme les membres du ministère, n'ont d'autre choix que de coexister, de survivre et d'essayer de se comprendre. Pour eux, la traduction n'est pas seulement un art littéraire haut de gamme interprété par des polyglottes sophistiqués. C’est la vie quotidienne, c’est une activité de rue et c’est de plus en plus une composante essentielle de la trousse de survie du peuple. Ainsi, dans ce roman aux multiples langues, ce n’est pas seulement l’auteur, mais les personnages eux-mêmes qui nagent dans un océan d’une exquise imperfection, qui traduisent sans cesse pour et entre eux, qui parlent à travers les langues et qui réalisent que les personnes qui parlent la même langue ne sont pas nécessairement celles qui se comprennent le mieux. En cours de traduction - dans 48 langues. Chacun de ces traducteurs doit composer avec une langue qui contient de nombreuses langues (sociolectes est peut-être le mot correct). J'emploie le mot infusé à bon escient, parce que je ne parle pas simplement d'un texte qui contient une poignée de citations ou de mots dans d'autres langues comme d'un gadget ou d'un trope, mais d'un essai de créer une camaraderie des langues. Sur les 48 traductions, deux sont l'ourdou et l'hindi. Le corps humain et ses organes jouent un rôle important dans The Ministry. Nous avons constaté que l'ourdou, la langue la plus exquise qui contient plus de mots pour l'amour que toute autre langue au monde, n'a pas de mot pour vagin. Il existe des mots comme l'arabe furj, considéré comme archaïque et plus ou moins obsolète, et il existe des euphémismes dont le sens va de «partie cachée», «trou de respiration», «bouche d'aération» et «voie vers l'utérus». Le plus couramment utilisé est aurat ki sharamgah. Un lieu de honte pour les femmes. Avant de nous précipiter vers le jugement, nous devons nous rappeler que pudenda en latin signifie «celui dont on devrait ressentir la honte». En danois, mon traducteur m'a dit que l'expression était «lèvres de honte». Adam et Eve sont donc vivants et leurs feuilles de figuier sont bien en place.
La traduction «pré-écriture». Rien de tout cela ne venait d'un plan élaboré et préexistant. J'ai travaillé purement par instinct. Ce n’est que lors de la préparation de cette conférence que j’ai vraiment commencé à comprendre à quel point il était important pour moi de persuader les langues de se déplacer, de se faire de la place. Avant de plonger dans l'océan de l'imperfection et de nous perdre dans les tourbillons de nos conflits historiques et de nos guerres de langues, afin de vous donner une idée approximative du terrain, je vais  tracer la voie par laquelle je suis arrivé à mon partie particulière du rivage. Ma mère est une chrétienne syrienne du Kerala, la pointe la plus méridionale de la péninsule indienne, où l'on parle le malayalam. Mon père était un Bengali de Kolkata. À l'époque, il venait d'Assam. La langue qu'ils avaient en commun était l'anglais. Je suis né à l'hôpital de la mission galloise dans la petite ville de Shillong. La tribu montagnarde prédominante à Shillong est celle des Khasi, leur langue est une langue austro-asiatique, liée au cambodgien et au mon. Les missionnaires gallois de Shillong, comme ceux de toute l'Inde, s'efforcèrent de transformer les langues orales en langues écrites, principalement pour traduire et imprimer la Bible. Dans le cadre de leur propre campagne visant à préserver le gallois contre le raz de marée anglais, ils ont veillé à ce que l'orthographe de Khasi soit en écriture romaine, soit similaire à celle du gallois. Les deux premières années de ma vie ont été passées à Assam, la capitale de l'État de Meghalaya. Les ouvriers du thé, vivant sur le salaire de la famine, étaient (et sont) parmi les personnes les plus brutalement opprimées et exploitées en Inde. Ils sont les descendants des tribus autochtones de l'Inde orientale et centrale, dont les langues propres ont été décomposées et incorporées dans le nom de Baganiya, qui signifie littéralement «langue de jardin». C'est un patois de l'hindi, d'Axomiya et de leurs propres langues. Baganiya était la langue que j'ai parlée la première fois. Nous avons déménagé dans le sud de l'Inde, d'abord à Ootacamund, dans le Tamil Nadu, puis à Ayemenem, le village du Kerala, où se dresse le dieu des petites choses. J'ai grandi avec un régime culturel comprenant Kipling, Kathakali (une forme de danse du temple), The Sound of Music, ainsi que le cinéma malayalam et tamoul... je pouvais réciter Shakespeare, chanter des cantiques chrétiens dans le lugubre style malayali et imiter un cabaret du film tamoul appelé Jesus. Ma mère, inquiète de mes perspectives de carrière, décida que je ne devrais parler qu'en anglais [1]. Je suis allé dans un pensionnat du Tamil Nadu fondé par Sir Henry Lawrence, héros britannique du «Indian Mutiny» de 1857, mort pour avoir défendu la résidence de Lucknow. (Celui qui a écrit un code juridique dans le Pendjab qui interdisait Sati, l'auto-immolation par les veuves, l'infanticide et le travail forcé. Aussi difficile que cela puisse être accepté, les choses ne sont pas toujours aussi simples qu'on le prétend. La devise de notre école était: «Ne jamais céder». Beaucoup d’élèves étions convaincus que ce que Lawrence avait dit: «Ne jamais céder - aux chiens indiens». J'ai appris l'hindi. Mon professeur était un malayali qui nous a enseigné une sorte d’hindi dans une sorte de malayalam. Nous n'avons rien compris. À 16 ans, j'ai terminé mes études et je me suis retrouvé seul dans un train pour Delhi, qui se trouvait à 3 jours et 2 nuits. (Je ne savais pas alors que je partais pour de bon à la maison.) J'allais rejoindre l’école d’architecture. J'étais armé d'une seule phrase d'hindi tirée d’une leçon intitulée Swamibhakt Kutiya sur un chien fidèle qui sauvait le bébé de son maître d’un serpent en se faisant mordre à la place : Subah uth ke dekha à kutiya mari padi thi. «Quand je me suis réveillé le matin, la chienne était morte.» Pendant les premiers mois à Delhi, c'était ma seule contribution à une conversation ou à une question qui m'était adressée en hindi. Au fil des ans, c’est la mince base sur laquelle, lorsque mon malayalam est devenu rouillé, j’ai construit mon vocabulaire hindi. Bengalis, Assamais, Nagas, Manipuris, Népalais, Sikkimais, Goans, Tamiliens, Malayalees, Afghans. Mon premier compagnon de chambre était Kashmiri. Mon deuxième népalais. Mon ami le plus proche était d'Orissa. Il ne parlait ni l'anglais ni l'hindi. Pendant la majeure partie de notre première année, nous avons échangé des spliffs, des croquis, des dessins animés. Avec le temps, nous avons tous appris à communiquer les uns avec les autres en patois standard de l’Université de Delhi, une combinaison de l’anglais et de l’indi. L'écriture de scénarios - j'en ai écrit deux - m'a appris à écrire un dialogue. Et cela m'a appris l'économie. Mais ensuite, j'ai commencé à désirer des excès. J'avais envie d'écrire sur le paysage de mon enfance, sur les habitants d'Ayemenem, sur le fleuve qui le traversait, les arbres qui s'y pliaient, la lune, le ciel, les poissons, les chants, la maison de l'histoire et l'innommé terreurs qui se cachaient autour. Je ne pouvais pas supporter l'idée d'écrire quelque chose commençant par Scène 1. Ext. Journée. Rivière. Je voulais écrire un livre obstinément visuel mais non-filmable. Ce livre s'est avéré être Le dieu des petites choses. Je l’écrivis en anglais, mais je l’imaginais aussi bien en anglais qu'en malayalam, les paysages et les langues se heurtant. Pour moi, ou pour la plupart des écrivains contemporains travaillant dans ces régions, le langage ne peut jamais être une donnée. Cela doit être fait. Il doit être cuit. Cuit lentement. Ce n'est qu'après l’avoir écrit que j'ai senti le sang couler plus librement dans mes veines. Ce fut un soulagement inimaginable d’avoir enfin trouvé une langue qui avait le même goût que la mienne. Une langue dans laquelle je pourrais écrire comme je le pense. Une langue qui m'a libéré. Le soulagement n’a pas duré longtemps. Moins d'un an après la publication, un gouvernement nationaliste hindou est arrivé au pouvoir en 1998. La première chose qu’il a faite a été de procéder à une série d’essais nucléaires. Quelque chose a changé. Il était encore question de langue. Pas la langue d’un écrivain, mais la langue publique d’un pays, son imagination publique par elle-même. Tout à coup, des choses qu'il aurait été impensable de dire en public sont devenues acceptables. L'orgueil national viril, qui avait plus à voir avec la haine qu'avec l'amour, coulait comme de la lave nocive dans les rues. Déconcertée par les célébrations même dans les quartiers les plus inattendus, j’ai écrit mon premier essai politique, «La fin de l’imagination». Ma langue a également changé. Ce n’était pas cuit lentement. Ce n’était pas un langage secret d’écriture de roman. C'était rapide, urgent et public : anglais. Relisant la fin, les signaux d'alarme étaient clairs, à qui tenait à les écouter : «Ce ne sont pas que des essais nucléaires, ce sont des tests de nationalisme», nous a-t-on répété à plusieurs reprises. Cela a été martelé à la maison, encore et encore. La bombe est l'Inde, l'Inde est la bombe. Pas seulement l'Inde, l'Inde hindoue. Par conséquent, soyez averti, toute critique à ce sujet n’est pas seulement antinationale, mais anti-hindoue. (Bien sûr, au Pakistan, la bombe est islamique. C'est l'un des avantages inattendus de la possession d'une bombe nucléaire. Le gouvernement peut non seulement l'utiliser pour menacer l'ennemi, il peut également l'utiliser pour déclarer la guerre à son propre peuple. Pourquoi tout cela vous semble-t-il si familier? Est-ce parce que, même lorsque vous regardez, la réalité se dissout et se glisse dans les images silencieuses et en noir et blanc de vieux films - des scènes de personnes chassées de leur vie, rassemblées et entassées dans des camps? De massacre, de chaos, d'innombrables colonnes de gens brisés qui se dirigent nulle part? Pourquoi n'y a-t-il pas de bande son? Pourquoi la salle est-elle si silencieuse? Ai-je vu trop de films? Suis-je fou? Ou ai-je raison? Le chaos est venu. Le 7 octobre 2001, 3 semaines après les attentats du 11 septembre 2001, le Bharatiya Janata Party, alors au pouvoir dans l'État du Gujarat, a destitué Keshubhai Patel, et nommé Narendra Modi star dans le RSS, à sa place. En février 2002, à la suite d'un incendie criminel, 68 pèlerins hindous ont été brûlés dans un train arrêté à Godhra. Les musulmans locaux ont été tenus pour responsables. En guise de «vengeance», plus de 1 000 musulmans ont été massacrés par des foules hindoues. Plus de 100 000 personnes ont été chassées de leurs maisons et emmenées dans des camps de réfugiés. Ce n’était certes pas le premier massacre de membres d’une communauté minoritaire dans l’Inde après l’indépendance, mais c’était le premier à être retransmis à la TV. Le premier, qui était fièrement «possédé». J'avais tort de dire qu'il n'y avait pas de bande son. «La fin de l'imagination» marquait le début de 20 années d'écriture d'essais pour moi. Presque chaque essai a été traduit en hindi, en malayalam, en marathi, en ourdou et en punjabi. Sous nos yeux fascinés, fondamentalisme religieux et fondamentaliste libéralisé du libre marché, déchaînés au début des années 90, valsaient main dans la main, comme des amants, transformant le paysage autour de nous à une vitesse exaltante pour certains, dévastatrice pour d'autres. D’énormes projets d’infrastructures ont déplacé des centaines de milliers de ruraux pauvres, les laissant dans un monde qui semblait ne pas pouvoir ou tout simplement ne pas vouloir les voir. C'était comme si la ville et la campagne avaient cessé de pouvoir communiquer entre elles. Cela n’a rien à voir avec la langue, mais tout avec la traduction. Les juges siégeant à la Cour suprême semblaient incapables de comprendre que, pour une personne appartenant à une tribu autochtone, leur relation avec la terre ne pouvait pas simplement se traduire en argent. (J’ai été traduit devant les tribunaux pour outrage au tribunal pour avoir déclaré, entre autres, que payer des Adivasis, membres de tribus indigènes, des compensations en espèces pour leurs terres revenait à payer les salaires de juges de la Cour suprême dans des sacs d’engrais.) Au fil des années, les essais ont ouvert des mondes secrets pour moi-la meilleure sorte de redevance que tout écrivain pourrait demander. Au cours de mes voyages, j'ai rencontré des langues, des histoires et des personnes dont la façon de penser m'a élargi comme jamais auparavant. Plus tard, je me suis dit qu'il l'aurait peut-être fait pour troubler les futurs traducteurs dans les langues où la taxonomie scientifique des oiseaux et des arbres, avec leurs noms de genre et d'espèce identifiant chacun d'entre eux comme étant uniques, n'existait pas. La nouvelle recette de cuisson lente comportait des risques considérables. Je devais jeter le langage du Dieu des petites choses d'un très grand bâtiment. Et ramasser les morceaux brisés. Ainsi est né Le ministère du plus grand bonheur. Il n’est pas nécessaire pour les lecteurs du Ministère du plus grand bonheur de connaître ou de comprendre la carte compliquée des langues qui le sous-tend. Si c’était le cas, si les lecteurs avaient besoin d’un guide de terrain pour bien comprendre le livre, je me considérerais comme un échec. Le voir dans des librairies assises côte à côte avec des romans policiers et des thrillers politiques ne me procure que du plaisir. Le plaisir et les jeux avec la carte de langue est exactement cela : une couche supplémentaire d’amusement. La carte des langues de ce livre, histoires entrelacées pourrait devenir assez volumineux. Phrase d’ouverture: “Elle a vécu dans le cimetière comme un arbre. "Elle" est Anjum. Elle a quitté son domicile à la Khwabgah (la Maison des rêves) où elle a vécu pendant des années avec un groupe d’autres personnes comme elle. Le cimetière musulman où elle vit actuellement est proche de la ville fortifiée de Delhi. La première fois qu'elle nous donne une idée de qui elle est vraiment commence au carrefour de 2 langues. Il y a longtemps, un homme connaissant l'anglais lui a dit que son nom écrit à l'envers (en anglais) était Majnu. Dans la version anglaise de l'histoire de Laila et Majnu, dit-il, Majnu s'appelait Roméo et Laila s'appelait Juliette. Elle a trouvé ça hilarant. "Vous voulez dire que j'ai fait un khichdi de leur histoire?" Demanda-t-elle. "Que feront-ils quand ils découvriront que Laila est peut-être Majnu et que Romi était vraiment Juli?" Lors de sa prochaine visite, Man Who Knew English a déclaré qu’il avait commis une erreur. Son nom épelé à l'envers serait Mujna, qui n'était pas un nom et ne voulait rien dire du tout.  «Ce n'est pas grave. Je suis tous, Romi et Juli, Laila et Majnu. Et Mujna, pourquoi pas? Qui a dit que je m'appelle Anjum? Je ne suis pas Anjum, je suis Anjuman. Je suis un mehfil, je suis un rassemblement. De tout le monde et de personne, de tout et de rien. » L’Homme qui connaissait l'anglais a dit que c'était malin de sa part. Il a dit qu’il n’y aurait jamais pensé lui-même. Elle a dit: « L'anglais vous rend intelligent automatiquement?” Anjum est née de parents musulmans chiites dans le vieux Delhi, peu après l'indépendance. Son père, Mulaqat Ali, qui retrace la lignée de sa famille directement à l’empereur mongol Changez Khan, est un hakim. Il est né dans les rues et les bazars de l’Inde du Nord, langue autrefois appelée ourdou / hindi / hindoustani. Le Khari Boli, parlé à Delhi et dans les environs, dans l'actuel Uttar Pradesh occidental, est la langue de base à laquelle le lexique persan a été ajouté. L’urdu, écrit en alphabet persan-arabe, était parlé par les hindous et les musulmans de l’Inde du Nord et du plateau du Deccan. Cela, à cette époque, était persan. Ce n’était pas tout à fait le langage des gens ordinaires. L’urdu était la langue de la rue, mais pas nécessairement la langue parlée dans l’intimité des foyers de la plupart des gens ordinaires, en particulier par les femmes. Il est devenu le langage formel de la littérature et de la poésie pour les hindous et les musulmans. L'ourdou variait d'une région à l'autre. Chaque région a ses propres grands prêtres qui revendiquent le véritable pedigree. En fait, il a connu son heure la plus brillante avec la disparition de l'empire moghol. Le partitionnement de l'ourdou a commencé dans la seconde moitié du 19e siècle, après la mutinerie de 1857, lorsque l'Inde a cessé d'être simplement un atout de la Compagnie des Indes. L’empereur moghol titulaire, Bahadur Shah Zafar, a été officiellement destitué et l’Inde a été placée sous le régime britannique. Les musulmans, considérés comme les principaux instigateurs de la mutinerie, ont été soumis à des sanctions et traités avec de méfiance par l'administration britannique. Les bases du pouvoir ont commencé à changer, les hiérarchies ont changé, libérant un ressentiment réprimé et de nouvelles énergies qui ont commencé à s'infiltrer à travers les fissures comme de la fumée. Alors que les anciennes idées de gouvernement par le fiat et l’armée commençaient à se métamorphoser en idées modernes de gouvernement représentatif, les anciennes communautés féodales ont commencé à se fondre dans des «circonscriptions» modernes afin de tirer parti du pouvoir et des possibilités d’emploi. Plus la circonscription est grande, plus l'effet de levier est important. La démographie revêtant une importance vitale, le premier recensement britannique était une source de grande inquiétude. Les dirigeants «hindous» se sont intéressés aux dizaines de millions de personnes appartenant aux castes «intouchables». Dans le passé, pour échapper à la stigmatisation de la caste, des millions de personnes s'étaient converties à l'islam, au sikhisme et au christianisme. Mais à présent, leur conversion religieuse était considérée par les castes privilégiées comme catastrophique. Les réformistes se sont précipités pour endiguer l'hémorragie. L'hindouisme est devenu une religion évangélique. Des organisations de hindous de caste privilégiés, qui croyaient profondément en la caste et se croyaient des Aryens, descendants de la race européenne, cherchaient à maintenir les intouchables et les tribus autochtones dans le «repli hindou» en organisant des cérémonies du Ghar Wapsi (Le retour chez eux), une farce qui était destiné à symboliser «purification spirituelle». Afin de se définir clairement et de se démarquer des autres circonscriptions concurrentes, la circonscription hindoue nouvellement émergente avait besoin de symboles culturels - de quoi enflammer l'imagination de ses évangélistes et de ses recrues potentielles. La vache sacrée et le texte sacré sont devenus les véhicules choisis pour la mobilisation. Les sociétés Gau Rakshak (protection des vaches) se sont multipliées et simultanément, il a été demandé que Devanagari (Deva comme dans Dio / Dieu - le script des dieux) soit officiellement accepté comme second script pour l'ourdou. Devanagari, à l'origine connu sous le nom de Babhni, était l'écriture des brahmanes [2] et avait, comme le sanscrit, été jalousement gardé, sa pureté protégée de «l'influence polluante» des castes inférieures, qui s'étaient vu refuser le droit d'apprendre pendant des siècles. Mais les temps changeants exigeaient qu'il soit promu comme le script autochtone du «peuple». Le script le plus largement utilisé à l'époque était un script appelé Kaithi. Mais Kaithi a été utilisé par des castes non-brahmines comme les Kayasthas, qui étaient considérées comme des partisans des musulmans. En quelques décennies, Kaithi n'a pas seulement été jeté, mais effacé de la mémoire publique. [3]
Transformer une bataille pour un nouveau scénario en un mouvement social populaire n’était pas chose aisée lorsque le taux d’alphabétisation de la population était inférieur à 10%. Comment est-il possible de passionner les gens pour quelque chose qui ne les concerne pas vraiment? La solution était simple mais ingénieuse. Dans son tract érudit, le nationalisme hindi, Alok Rai explique en détail comment la mobilisation pour Devanagari a été fusionnée avec l'appel à l'unité hindoue, à la protection de la vache et à Ghar-Wapsi. Les Naghas Pracharani Sabhas - des comités pour la vulgarisation de Nagari (la partie de Dieu, "Deva", a été ajoutée plus tard) - et les évangélistes de Gau-Rakshaks et de Ghar-Wapsi partageaient les mêmes fonctions et les mêmes responsables. (Il est fort probable que cet arrangement se poursuive encore aujourd'hui.) La campagne pour Devanagari avait des objectifs immédiats et pratiques (emplois dans les bureaux du gouvernement, pour lesquels lire le persan était à l'époque une qualification de base). La campagne a pris de l'ampleur et a été stimulée par la résistance de l'élite musulmane, y compris des dirigeants musulmans ayant un intérêt direct dans le statu quo, tels que le plus connu des réformistes et modernisateurs de l'époque, Sir Syed Ahmed Khan. Voici sa défense de conserver le script persan-arabe comme seul script officiel [4]... C’est extraordinaire de voir comment des ennemis jurés peuvent trouver un terrain d’entente dans leurs pires préjugés. Comme toujours, ce fut une bataille d'anciennes et de nouvelles élites faisant pression pour obtenir de nouvelles opportunités, les nouvelles se déguisant, comme toujours, déguisant leurs propres aspirations en volonté du «peuple». La première victoire du Mouvement Devanagari s’est produite en 1900 lorsque Sir Anthony MacDonnell, lieutenant-gouverneur des provinces du Nord-Ouest et Oudh, a rendu une ordonnance autorisant l’utilisation du script Devanagari en plus du script persan devant les tribunaux de la province. En quelques mois, l'hindi et l'ourdou ont commencé à être qualifiés de langues séparées. Du côté «hindi», tout ce qui était perçu comme une influence perse, ainsi que l’influence de langues considérées comme des langues vernaculaires peu sophistiquées, a été progressivement éliminé. Le sanscrit a commencé à remplacer le persan. Mais le sanscrit était le langage des rituels et des écritures, le langage des prêtres et des hommes saints. Son vocabulaire n'a pas été forgé sur l'enclume de l'expérience humaine quotidienne. Ce n'était pas le langage de l'amour mortel, du dur labeur, de la lassitude ou du désir. Ce n'était pas le langage de la chanson ou de la poésie des gens ordinaires. Cela aurait été en awadhi, maithili, braj bhasha et bhojpuri et une myriade d'autres dialectes. Il est rare, voire jamais, dans l’histoire, que l’on ait essayé d’appauvrir le langage plutôt que de l’enrichir. C'était comme vouloir remplacer un océan par un aquarium. Alors que les positions des 2 côtés se durcissaient, même les chanoines littéraires ont été divisés. Le canon «ourdou» a effacé les sublimes poètes Bhakti anti-caste tels que Kabir, Surdas, Meera et Raskhan, un adepte musulman de Krishna. Le canon «hindi» a effacé le plus grand des poètes urdu Mir et Ghalib. (Quelque chose de semblable est à l'œuvre dans le monde de la musique classique hindoustane, bien que celle-ci n'ait pas encore eu le malheur de se diviser officiellement entre musique classique hindoue et musique classique musulmane.) Des écrivains et des poètes progressistes ont continué à produire de la littérature et de la poésie riches, profondes et pleinement attentives à ce que leur langue leur faisait subir. Mais progressivement, au fur et à mesure que la génération la plus âgée passera, la nouvelle, dont l’éducation formelle est issue de «nouveaux» livres et manuels en hindi qui doivent être approuvés par les comités gouvernementaux, aura de plus en plus de mal à reconquérir un héritage ineffablement beau qui leur revient de droit. Les circonstances matérielles restreintes reflètent le vocabulaire restreint de ses visiteurs. Aujourd'hui, beaucoup de la jeune génération de locuteurs ourdou en Inde ne peuvent pas lire l'écriture persane. Ils ne peuvent lire que l'ourdou dans le script Devanagari. L'ourdou n'est pas considéré uniquement comme une langue musulmane, mais comme une langue pakistanaise. Ce qui le rend presque criminel aux yeux de certains peuples. En 2017, 2 membres musulmans de l'assemblée législative de l'Uttar Pradesh ont été empêchés de prêter serment en ourdou [5]. Un membre de l’Aligarh Municipal Corporation a été accusé d’intention de nuire aux sentiments religieux pour avoir tenté de faire de même [6]. Bien que la victoire de Hindi ait été éclatante, elle ne semble pas avoir complètement apaisé les inquiétudes de ses gardiens. C’est peut-être parce que leurs ennemis sont des poètes morts qui ont l’habitude de refuser de vraiment mourir. Pourquoi une foule du 21ème siècle devrait-elle être si en colère contre un poète qui a vécu il y a plus de 300 ans? Wali Dakhani, l'homme sage du Dakhan (Deccan), était un poète du 17e également connu sous le nom de Wali Aurangabadi et Wali Gujarati. Il a écrit en Dakhani Ourdou, un idiome qui n'était pas familier des poètes de la cour du Nord, qui écrivaient surtout en persan à l'époque. Bien qu'il ait écrit en ourdou, il a été le premier poète du sous-continent à présenter sa poésie sous la forme d'un Diwan - un recueil formellement organisé dans la tradition persane, dans lequel les poèmes étaient présentés en ordre alphabétique dans 3 sections obligatoires : Masnavi (poèmes narratifs ), Marsiya (poèmes élégiaques commémorant le martyre de Hussain) et Kasida (la tradition de chanter des louanges aux guerriers). Le Diwan de Wali Dakhani a pris d'assaut le cercle d'élite des poètes, qui écrivaient tous en persan. Il est devenu un pont culturel entre le nord et le sud et le père fondateur de la poésie ourdou. La foule moderne qui a détruit son sanctuaire, si haut placé sur le nativisme, aurait tout aussi bien pu valoriser Wali Dakhani en tant qu'homme qui a influencé les poètes qui écrivaient en persan pour écrire en ourdou, qui ont transformé l'écriture en ourdou en haute littérature. Parce que l'ourdou n'est rien si ce n'est une langue née dans les rues de Hindustan. Malheureusement, ce n’est pas ainsi que se passe l’histoire. La destruction de la tombe de Wali Dakhani lors du massacre du Gujarat en 2002 n’était pas le seul incident de ce type [7]. Au cours de ces mêmes semaines, dans la ville de Baroda, une foule a attaqué et endommagé la tombe de Ustad Fayyaz Khan, l'un des chanteurs les plus accomplis de la tradition classique hindoustane. De nombreuses années auparavant, lors d’une émeute qui s’est produite dans les années 1970, une foule a incendié la maison de Rasoolan Bai (le chanteur préféré de Garson Hobart) [8]. La seule bonne chose à dire de cette tradition de la foule contemporaine est qu’elle comprend les dangers de l’art. Et il a un goût impeccable. Je terminerai cette très longue conférence par une brève note sur les slogans et les mantras du Ministère du plus grand bonheur. Anjum survit au massacre du Gujarat parce que la foule qui la trouve allongée sur le cadavre de Zakir Mian, feignant la mort, croit que tuer Hijras porte malheur. Ainsi, au lieu de la tuer, ils la surveillent et lui font chanter leurs slogans: “Bharat Mata Ki Jai! Vande Mataram! Elle l'a fait. Pleurant, tremblant, humiliant au-delà de son pire cauchemar. Victoire à Mère Inde! Saluez la mère! Ils l'ont laissée en vie. Non tué. Indemne. Ni plié ni déplié. Elle seule. Pour qu'ils puissent être bénis avec la bonne fortune. La chance du boucher. C’est tout ce qu’elle était. Et plus elle vivait longtemps, plus elle leur portait chance.” Bharat, Hindustan et India sont des noms utilisés de manière interchangeable pour le pays dans lequel nous vivons. «Akhand Bharat» - L'Inde divisée, qui comprend les territoires du Pakistan et du Bangladesh, est l'idéal des nationalistes hindous. Chantons Bharat Mata Ki Jai! (Victory to Mother India) est considéré par beaucoup comme patriote et pas nécessairement nationaliste hindou. Le deuxième slogan qu'elle a été forcée de chanter, Vande Mataram, traduit généralement par «Louange à Toi, Mère», est tiré d'un poème écrit par le célèbre écrivain bengali Bankim Chandra Chattopadhyay, qui paraît dans Anandamath, son roman sur la rébellion Sanyasi, publié dans les années 1880. C'est un roman apprécié par les nationalistes hindous, car il a créé un modèle pour le guerrier hindou idéal, imaginaire, qui se révolte contre ses oppresseurs musulmans dégénérés. Exemple de la manière dont la littérature, en racontant son passé, peut aussi façonner l'avenir. Dans le poème, la patrie est confondue avec la déesse hindoue Durga. Les 2 premières strophes sont devenues l'hymne officieux du Mouvement national, car elles ne mentionnent que «la mère», ce qui a donné à être interprété par les hindous et les musulmans comme une référence à Mother India. Bien que c’était une chanson très appréciée lors de la lutte contre le colonialisme britannique, dans l’atmosphère actuelle d’un nationalisme très différent, un nationalisme intimidant, coercitif, des gens, des musulmans en particulier, dont beaucoup n’ignorent pas la provenance du poème, souvent obligés de chanter «Vande Mataram» comme une forme d'humiliation rituelle. Ironiquement, la version moderne de la chanson a été popularisée dans les années 1990 par le chanteur soufi A. R. Rahman. Malheureusement, un slogan jadis aimé est devenu controversé. Il n'est pas inhabituel qu'un slogan bengali soit chanté dans des États non bengalis. Les slogans en Inde, qu'ils soient scandés par des groupes de lynchistes ou des manifestants, par la droite ou la gauche, par des habitants de territoires sous occupation militaire ou des manifestants contre de grands barrages, constituent une performance tournée vers l'extérieur pour le reste du pays et le reste du monde, et par conséquent, assez souvent, n'est pas dans la langue maternelle de la population locale. Dans les manifestations massives du Cachemire, vous entendrez des chants en ourdou et en anglais, rarement au Cachemiri. Le chant d'Azadi! Azadi! ("Liberté! Liberté!") Est l'ourdou - à l'origine, le persan - et a probablement voyagé vers l'est depuis la révolution iranienne pour devenir le slogan de la lutte pour la liberté du Cachemire, ainsi que, ironie du paradoxe, le mouvement des femmes en Inde. À l'extrémité opposée du pays, au sud du Kerala, Enquilab Zindabad! («Vive la révolution!») en ourdou, une langue que la population ne parle ni ne comprend pas. Les autres slogans du Parti communiste étaient Swadandriyam, Janadhipathyam, le socialisme, Zindabad! ("Liberté, démocratie, socialisme, longue vie!") C’est le sanskrit, le malayalam, l’anglais et l’urdu dans un seul slogan. Je terminerai par le voyage d’un mantra dans Le ministère du plus grand bonheur. «Au cas où le Gujarat viendrait à Delhi.» L’autre précaution qu’elle prend est d’enseigner à Zainab de réciter le sanskrit Gayatri Mantra qu’elle aurait appris lors de son séjour au camp du Gujarat. Elle dit que beaucoup d'autres réfugiés l'avaient appris parce qu'ils croyaient que, dans les situations de foule, ils pouvaient le réciter pour essayer de passer pour un hindou. Ni Anjum ni Zainab n’ont aucune idée de ce que cela signifie, mais Zainab s’en réjouit, chantant alors qu’elle s’habille pour l’école et nourrit sa chèvre de compagnie. “ Om bhur bhuvah svaha  Tat savitur varenyam Bhargo devasya dhimahi  Dhiyo yo nah pracodayat O Dieu, tu es le donneur de la vie,  Dissolvant de douleur et de chagrin, Bailleur de bonheur,  O créateur de l'univers, Puissions-nous recevoir ta suprême lumière détruisant le péché, Puisses-tu guider notre intellect dans la bonne direction. “ Le Gayatri Mantra apparaît 3 fois dans Le ministère du plus grand bonheur : en talisman contre la violence de la foule ; en tant que matériel promotionnel dans une publicité de British Airways pour attirer des clients de la nouvelle classe moyenne en Inde, en expansion exponentielle ; dans un fast-food de centre commercial. Zainab a grandi maintenant et est fiancé à Saddam Hussein. Saddam leur raconte comment son père a été battu à mort par une foule devant un poste de police il y a des années. Saddam dit que le centre commercial dans lequel ils se trouvaient était exactement où se trouvait ce poste de police. Zainab dit qu'elle connaît une prière hindoue et récite le Gayatri Mantra comme un geste d'amour pour son futur (et son défunt) beau-père. Telles sont les manières dont le sanscrit a finalement été assimilé. Quelques mois après le retour d'Anjum du Gujarat, ravagée et brisée, incapable de continuer à vivre son ancienne vie, elle s'installe dans le vieux cimetière, où elle s'installe chez elle. Au fil des ans, au fur et à mesure qu'elle se redresse, elle construit la maison d'hôtes Jannat (Paradise). Lorsque Saddam Hussain la rejoint, ils développent leur activité pour inclure les services funéraires. Le cimetière devient un endroit où quiconque - tout corps - à qui les Duniya (le monde extérieur) ont refusé la grâce des funérailles est enterré dans la dignité. Les prières des morts incluent le Fateha, le chant de l’Internationale en hindi et la récitation de Henry le cinquième de Shakespeare en anglais. Alors, comment allons-nous répondre à la question de Pablo Neruda : le titre de cette conférence? En quelle langue la pluie tombe-t-elle sur les villes tourmentées? [10] Je dirais, sans hésiter, dans la langue de traduction. [1] La politique anglaise dans l’école de ma mère s’est depuis complètement inversée. Désormais, seul le malayalam est enseigné dans les classes subalternes. [2] Cette affirmation a été faite par Badri Narain Upadhyaya «Premghan» au Hindi Sahitya Sammelan en 1912. Cité par Alok Rai dans le nationalisme hindi [3-4] Rai, nationalisme hindi, p. 52. [5] Atul Chandra, «Language Row dans UP Assembly: le sanscrit autorisé, l'ourdou n'est pas» [6] «Une entreprise du BSP prête serment en ourdou et accusée d'intention de faire du mal aux sentiments religieux», The Hindu, 14 décembre 2017 [7] https://www.nationalheraldindia.com/opinion/the-lost-precious-pearls-of-gujarat [8-9] Voir Arundhati Roy, Le ministère du plus grand bonheur [10] Pablo Neruda, Le livre de questions
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xviivant-blog · 8 years ago
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