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Les jolies découverte de tata @hayshaart 😍😍😍 #Repost @hayshaart with @repostapp ・・・ Tapis de jeux pour enfant rembourré à la ouate pour plus de douceur Nous avons intégré des carrés tactiles ( doux, lisse, rugueux...) #hayshart #tapisdesol #tapisdejeu #patchwork #nzassa #demin #jeans #wax #africanprints #africaninspired #bebe #babyboy
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Everyday people: Saraounia +Abidjan - in FR only
Everyday people: Saraounia +Abidjan – in FR only
The illustration is Saraounia Identity logo made by Ikki Studio. Remember this Beyonce’s song: “All I need in this life of sin is me and my boyfriend”? Well, replace *boyfriend* with *sisters*. This project was created by a deeper need for me to build an online community that reflects the bond that I already have with my sisters from the same mother. I wanted to extend this community online with…
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Il y a deux types de mannequins podiums : ceux qui passent inaperçus et ceux qui vous hantent l’esprit pour l’éternité. Tony Sant’Anna est de cette trempe; c’est le roi des T à Abidjan, alors qu’il est béninois. Il est mannequin, modèle photo, chanteur et récemment photographe. C’est le moment de découvrir Tony SANT’ANNA; notre fashion model du mois. C’est épatant à quel point son parcours est inspirant !
Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Parles nous de toi…
Mon nom est Wilfried Tony Sant’Anna, j’ai 28 ans et je suis mannequin professionnel. Je suis l’aîné d’une famille de deux enfants, je suis né à Yopougon et j’ai grandi à Treichville en Côte d’Ivoire. Je suis aussi modèle photo et depuis peu, photographe de mode.
Pourquoi le mannequinat, comment ça a commencé ?
La mode a toujours été une passion pour moi, c’est un milieu dynamique et très développé ici en Côte-d’ivoire. Déjà à l’école, tout le monde me disait que j’avais le profil pour être mannequin. Après mon diplôme d’ingénieur en management et marketing, j’ai travaillé quelques mois chez Samsung; puis la passion a très vite repris le dessus. J’ai alors compris que je voulais en faire mon métier.
J’ai commencé il y a 4 ans avec JM TATU, une marque ivoirienne de street wear. Puis j’ai rencontré le chorégraphe de mode Carlos Henzel qui m’a beaucoup aidé; il m’a appris tout ce que je sais. Aujourd’hui avec le soutien de mes proches, de mon agent et surtout grâce à mon travail, voici où j’en suis.
On constate que c’est allé très vite, comment expliques-tu ton succès fulgurant sur les T locaux, alors que tu n’es même pas d’origine ivoirienne ?
Très peu de personnes connaissent mon origine, les gens se disent que Sant’Anna c’est un surnom. Je suis né et j’ai grandi à Abidjan. Le fait que je sois béninois n’a pas été décisif dans ma carrière, j’ai travaillé dur pour me faire une place au soleil.
Je suis africain, mon père est portugais et béninois; ma mère est ivoirienne, burkinabé et guinéenne. Je suis venu au mannequinat parce que j’adore ce travail, j’aime le contact avec les gens. J’ai travaillé et je continue de travailler avec acharnement. Je considère juste que j’ai eu beaucoup de chance.
Tu n’as pourtant pas la silhouette type du mannequin classique…
À mes débuts, j’étais mince puis j’ai eu une fracture au genou il y a quelques années et ça m’a complètement immobilisé. Avec le temps et les médicaments, j’ai pris du poids. C’est bien facile de prendre des kilos, mais les perdre c’est une autre histoire. Cependant, je continue d’y travailler et je donne le meilleur de moi chaque fois pour honorer mes contrats.
Pour toi, qu’est ce qu’un mannequin… Un vrai ?
Un mannequin, c’est celui qui prend son métier au sérieux, qui a de la disponibilité, qui sait s’habiller, qui est sexy et qui dégage quelque chose de particulier. Un mannequin, un vrai est un passionné qui n’est pas à la recherche de la gloire et qui fait correctement son travail.
Décris-nous en quelques mots, l’ambiance dans les grands défilés ivoiriens
Les défilés en Côte-d’ivoire, sont un cocktail subtil de folie, de fraternité, de patience, de stress et d’adrénaline.
Tony Sant’Anna lors du festival NZASSA Mode 2017 , dans une tenue signée Ciss St Moise
Est-ce que tu vis de ton métier de mannequin ? Comment ?
Oui je vis de mon métier de mannequin. Un mannequin, ce n’est pas forcément celui qui passe sur les T. Lorsque vous êtes mannequin, il faut pouvoir montrer votre univers aux gens. Avant d’être mannequin, vous êtes avant tout une personne avec des goûts, des passions, des envies et il faut pouvoir partager tout ceci avec votre communauté. Internet a d’ailleurs favorisé cela, c’est beaucoup plus facile maintenant.
Ensuite, il faut travailler, faire des choix stratégiques et savoir s’entourer. Aujourd’hui je suis mannequin certes, mais je suis aussi modèle photo; je fais des campagnes publicitaires pour de grandes marques, je suis égérie Woodin et on me classe parmi les influenceurs de la Côte-d’ivoire.
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Tu as été sacré meilleur mannequin homme de l’année en 2014, aux Top 10 de la mode ivoirienne. Comment as-tu vécu cette expérience ?
Être désigné comme meilleur mannequin homme de l’année, dès le début de ma carrière professionnelle, m’a donné plus de raisons d’aller plus loin. C’était une belle expérience pour moi, aujourd’hui encore je continue de travailler pour être à la hauteur de ce prix.
Tony Sant’Anna et la top modèle Anta Bamba aux Top 10 de la Mode ivoirienne en 2014
Quel est ton avis sur le mannequinat africain à l’air d’internet ?
Je pense qu’internet est une superbe opportunité de se faire connaître à l’international, à mes débuts l’objectif était de me rendre incontournable sur le territoire ivoirien. L’international, c’était un rêve mais pas une priorité. Aujourd’hui grâce à internet et surtout grâce aux réseaux sociaux, c’est facile de combiner les deux. Il n’y a plus vraiment de barrières et c’est génial ! Il faut juste savoir se vendre et rester authentique.
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui veulent faire carrière dans la mode comme toi ?
Comme dans tous les secteurs, je pense qu’il faut savoir ce qu’on veut et être prêt à travailler pour concrétiser ses rêves. Il est important de respecter les aînés, d’être professionnel et de respecter ses engagements. Pour ma part, ces principes sont très importants et je m’efforce de les respecter. Dans le fond, il faut avoir confiance en ses capacités et être prêt à travailler dur pour se faire un nom.
En tant que photographe, que penses-tu apporter de nouveau ?
Le fait d’être mannequin et modèle photo m’apporte une perspective unique, puisque je sais ce que je dois capter lors de mes shootings. J’arrive plus facilement à me mettre à la place de mon modèle, ce qui facilite la direction artistique et met le modèle plus à l’aise. Le rendu est juste plus magique et c’est ce que j’apporte de nouveau : ma vision.
Quelques clichés, signés Tony SANT’ANNA aka “The Ghost”
Comment t’habilles-tu en général ?
J’ai un style assez relax, je n’aime pas me compliquer la vie. J’aime être à l’aise et je ne m’encombre pas d’accessoires. Je suis très basique, minimaliste et monochrome. Je suis donc très streetwear, casquette, baskets, jeans destroy etc.
Comment entretiens-tu ta silhouette ?
Le plus important pour se maintenir, c’est d’avoir une bonne hygiène de vie. Je fais beaucoup de sport, je ne bois pas, je ne fume pas. Je fais également attention à ce que je mange, tout en me faisant plaisir.
Que signifie tes tatouages et depuis quand les portes-tu ?
Mes tatouages sont liés à tout ce qui a pu se dérouler dans ma vie jusqu’à ce jour, certains désignent aussi mon caractère chaud et solitaire. J’ai fait mon premier tatouage en 2007, donc on dira depuis 10 ans.
Que penses-tu du Bénin ? Que penses-tu de la mode Béninoise ?
Le Bénin est un magnifique pays avec une belle culture et tous mes amis qui y sont allés m’en ont dit du bien. J’espère découvrir ma terre un jour, c’est l’un de mes projets voyage !😁
Je pense que les béninois sont des personnes très respectueuses, en tout cas les béninois que j’ai rencontré. Ils sont durs de caractère aussi !
Concernant la mode béninoise, je connais des tops models comme Ronald AGBAZAGAN qui portent avec fierté le drapeau béninois à l’international. Je connais aussi des événements comme le FESMMA. La mode béninoise bouge beaucoup et nous réserve assurément pleins de surprises.
Tout au long de cette interview, nous avons découvert un jeune homme sympathique, charismatique et passionné de son travail. Il nous apprend que peu importe d’où nous venons, il n’y a absolument aucune limite à ce que nous pourrions accomplir tant que nous sommes focus sur nos objectifs et que nous nous donnons les moyens d’y arriver. J’ai adoré l’interviewer pour vous !
Direction Artistique : Estelle Gloria
Cover : Anselme A.
Photographe : Oronce H Photography
Lieu : Cocody, Abidjan
Questions : MC Squad
Tony Sant'Anna, the Runway King ! Il y a deux types de mannequins podiums : ceux qui passent inaperçus et ceux qui vous hantent l'esprit pour l'éternité.
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Sacs de la collection AKWABA de Nzassa
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