#nuisible de chiotte
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LE GRAFFITEUR
Merci Jerem
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A la niche !
Il avait presque réussi à faire croire à son envie de mairie de Tourcoing, et on espérait être libérés de ses mauvaises idées, de sa tronche de vrai faux-cul, de son sourire niais (mais si content d'être ce qu'il est), de ses raisonnements à contre-sens du bon sens, de son arrogance et de sa rhétorique de lavabos publics (je n’ai pas osé écrire ''de chiottes'', et pourtant, c'est ça, que j'avais envie de dire). Hélas ! C'était une ''fake news'' de plus. Non seulement il reste, mais Il a encore de frappé un de ces coups qui ne peuvent jaillir que d'un cerveau gravement endommagé par une trop longue fréquentation des couloirs de Bercy. Comme aurait pu dire Caton l'Ancien, ''Vere Bercy delenda est'' (= il faut absolument détruire ce repaire du mal).
Car cet insupportable personnage (je me demande qui, de lui, de Griveaux et de Schiappa -Bénalla étant hors catégorie- est le plus antipathique, parmi les chouchous du Président, qui a vraiment ''tout faux'', pour son entourage !) s'est inventé un nouvel os à ronger : les ''niches fiscales''. Il n'en a retenu qu'une seule caractéristique : elles représenteraient chaque année ''un coût'' de 14 Mds€ pour l'Etat (et ce crétin d'ajouter, pour que la coupe soit pleine : "c'est 4 fois plus que l'ISF. Plus de la moitié profite aux 9 % des Français les plus riches". Vive la haine ! Mais non, Monsieur le Sinistre ! Ce n'est pas un ''coût'', même pas un ''manque à voler'' ! C'est de la vraie ''justice fiscale'', bien conçue puisque non-démagogique ! Mais vous ne pouvez pas comprendre ces mots : ils sont de Frédéric Bastiat !
Darmanin, ce triste sire, dans son désir de continuer à faire vivre l'ombre mortifère de Hollande, annonce donc vouloir réduire le plafonnement des niches fiscales et/ou les lier à des conditions de ressources pour "qu'elles profitent aux classes moyennes et populaires plutôt qu'aux plus aisés'', puisque, dans la dystopie socialiste, l'Etat seul peut décider qui doit gagner combien... Dans le genre ''fausse solution à un faux problème qui ne se pose pas'' (en français, on dit ''dans la connerie militante'', si ma mémoire est bonne), il est difficile de faire mieux ! Cet homme qui a cru, dans son périple sinueux, qu'il pourrait émarger à Droite (''Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît'', disait Michel Audiard) est un machin comme le dernier des clones d'un Hollande qui se prendrait pour un ex-chiraquien, dans sa conception d'une Droite qui serait ''à Gauche, toute'' !
Son analyse (quel joli mot pour désigner une chose aussi nulle !) est viciée dès le premier mot, mais on retrouve là le péché originel qui a frappé Bercy et ses occupants depuis le début : dans l'esprit de ses gens-là, ''la France'' est le nom générique de ce qui appartient à l'Etat, seul et unique propriétaire de tout ce qui respire et ne respire pas, bouge et ne bouge pas, travaille ou pas, produit et est produit, se transmet, possède, existe (et meurt), est, a été ou sera... sur la totalité du territoire national (outremer compris), ou ayant réussi à se réfugier à l'étranger. Majoritairement responsables de tout ce qui va mal, de tout ce qui foire et de tout ce qui est nuisible dans notre pays, ils sont de la perversion à l'état pur ! Inutile de dire que la non-force de caractère du lamentable Darmanin pèse... le poids d'un roitelet (pour reprendre l'image de la Fontaine) devant cette citadelle du Mal !
Blindé par cette erreur perverse que l' l'Administration, appareil de l'Etat, est propriétaire de la France, ce cuistre croit voir un ''coût'' pour l'Etat dans toute somme qui n'a pas été l'objet d'une ''con-FISC-ation'' (l'étymologie des mots est lumineuse, parfois !), fût-ce à des fins de soi-disant ''redistribution'', ce qui est le moyen le plus détestable moralement et le plus inefficace financièrement de ''rendre'' l'argent des autres à ceux qui ne l'ont pas gagné mais dont les votes peuvent ainsi s'acheter... (c'est atroce à force d'être méprisant, quand on y pense).
La vérité économique, financière, morale, philosophique et autres, est que l'Etat, avant la victoire totale (et temporaire, espérons-le) de cette caste de super privilégiés, avait consenti une trève dans le vol en bande armée et investie de l'autorité (= pas le droit de se rebeller ! C'est horrible !), et avait abandonné quelques bribes… à ceux qui les avaient créées. Il subsistait donc de toutes petites zones de droit, dans l'océan de non-droit qu'est devenu notre pays littéralement mis à sac par ''son'' (?) Administration et ses serviteurs surpayés. Ils ont stigmatisé ces ''poches de droit'' en les baptisant ''niches''... mais au moins, elles étaient là, comme autant de petits signes que tout n'est pas perdu... Il est évident que cela ne pouvait pas durer : Léviathan, comme Saturne, dévore ses enfants... sauf que ce n’est jamais une erreur mais toujours une faute grave, dans ce discours sans espoir.
Une autre faute se trouve dans l'imaginaire et la fantasmagorie de nos énarques, déformés par une vision effroyable, perverse et erronée du fonctionnement de l'économie et du monde réel. Pour ces doctrinaires de l'égalitarisme, destructeur de toute humanité, un ''riche'' serait quelqu'un qui amasse du fric volé aux pauvres et en remplit des pièces lambrissées en se réjouissant que ''les autres'' (les pauvres, bien sûr! ) ne l'aient pas. Un ''riche'', ce n'est qu’un mélange d'Harpagon et du Salluste tel qu'interprété (avec quel talent !) par Louis de Funès dans ''Ruy Blas''.
Reprenons le raisonnement, mais dans son bon sens : l'argent, pour exister (et, donc, pour pouvoir être confisqué par l'Etat, in fine), doit être produit. Un homme, qui a hérité de 3 sous, accepte de les ''faire travailler'', au risque de les perdre, en investissant dans une activité qu'il estime rentable. Au bout d'un certain temps, s'il a vu juste, il récoltera le fruit de son audace... mais entre temps, ''son'' argent aura fait vivre des dizaines de gens, aura circulé entre les employés, les fournisseurs, les sous-traitants, les clients, les consommateurs (et l'Etat : il est juste de payer des services rendus). Cet homme, devenu ''riche'' va vivre ''mieux'', dépenser ''plus'', acheter, voyager, investir à nouveau, bâtir, que sais-je... Il va faire travailler le commerce, les boutiques, les banques, les hôtels et les restaurants, irriguant ainsi des dizaines, des centaines d'emplois qui, à leur tour, auraient fait naître...etc... C'est le cercle magique de la prospérité. Car le besoin de ''plus d'Etat'' de notre ‘’riche’’ va, étonnamment, augmenter en parallèle : plus de soins, plus de sécurité, moins de guerres, des assurances... Et son désir de voir les autres le rejoindre dans ce ''cercle magique'' est l'assurance de pérennité pour lui-même.
Un Darmanin et ses frères vivent dans un autre monde : pour eux, l'appareil de l'Etat (donc : eux !) se sert en priorité. Il prend tout, tout de suite, puisqu'il n'a d'autre finalité que d'assurer sa propre survie. Et après eux, le déluge : une autre majorité (en pensant à laquelle ils savonnent la planche !) résoudra ou pas le problème qu'ils ont créé par intempérance, incompréhension du monde réel, vision à court terme et partage des haines de la Gauche dystopique... Soyons certains que, dès le lendemain de leur décision inique de rendre à César ce qui ne lui appartient pas (et ne doit pas lui revenir), les catastrophes vont tomber, ''comme à Gravelotte'' : chômeurs par milliers, arrêt des ''dons aux œuvres'', travail au noir ou au gris, fuite à l'étranger... Et la France va s'enfoncer, quitter le peloton des nations qui gagnent et plonger vers la médiocrité que les médiocres au pouvoir lui préparent... Mais rien ne peut arrêter la connerie de notre Gauche archaïque !
Remarque : comme c'est toujours le cas pour les technocrates de Bercy. le concept-même de ''sortie de crise'', d'amélioration, de simplification, de remise en ordre ou de progrès quel qu'il soit... passe obligatoirement par une augmentation de la fiscalité, Ce que nous vivons, ces temps derniers, est désespérant de bêtise, de nullité économique, de myopie politique et de manque d'intelligence. Avant qu'il ne ruine encore plus le peu qui marche encore un peu, en s'attaquant “aux riches et aux niches”… à la niche, le Darmanin ! Il y va du futur de la France. Et du nôtre.
H-Cl.
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17 MAI 2017
Programme de “Fais ce qui te plaît”
Échauffement (5 minutes) : Lettres de menace. On écrira une lettre à La Fontaine, et une autre à Monsieur Seguin. 5 lignes au maximum pour chacune. Menace libre, mais signature obligatoire.
On t’a vu avec le Corbeau : cette fois, on a les preuves de ta traîtrise, accapareur ! Collaborateur de renard ! Tout a été enregistré et filmé. On sait que tu loges chez le goupil... Son terrier est miné et encerclé. Rends le fromage sinon nous lâchons les chiens. On va te faire manger des raisins verts, tu pourras courir aux chiottes ! Signé : le Front de Libération des Camemberts.
Vous avez cru me berner avec cette victoire surprise, mais je ne renonce pas. Je sais qu’il y avait des amphétamines dans la salade, alors que je n’avais pris que le serpolet réglementaire. Vous me frustrez d’une médaille, et je porte l’affaire devant le Tribunal du CIO. Le scandale éclatera et on fera de la soupe de tortue au menu. J’attends une semaine avant de tout déclencher. Signé : Lièvre.
Seguin, ta fromagerie fout le camp ! On a enlevé Blanchette. Elle est en bonne santé, si tu veux la revoir vivante, dépose trois douzaines de picodons au pied du vieux chêne. Pas de blague : si tu préviens les gendarmes, on la donne aux louveteaux. Ça leur fera une bonne initiation à l’âge adulte, si tu vois ce que je veux dire. Signé : FNSEA des Alpes Maritimes.
Monsieur le Fabuliste, vous avez intérêt à vider vos congélateurs pour les Restos du Cœur. On sait que vous y entreposez des tonnes d’agneau d’un an, du canard grippé, du loup, du bœuf, du cheval et du fromage de Hollande. Et tout cela provient du braconnage. Donc, si vous voulez éviter l’impôt, donnez aux indigents. Signé : Hôtel des Impôts de Château-Thierry.
Chevrier manqué, ça va être ta fête ! Ta Blanchette bicorne, elle était traitée aux hormones et pourrie d’antibiotiques, et maintenant j’ai tant de boutons que mes louveteaux se paient ma tête. Alors trouve-moi vite un allergologue pas cher, sinon je viens te mordre les fesses. Signé : Le Loup.
Monsieur Seguin, vous allez souffrir ! Qu’avez-vous fait de notre petite s��ur ? Dans quel piège l’avez-vous embarquée ? Nous avions rendez-vous avec elle sur la colline, et n’avons retrouvé que deux cornes et des paquets de poils blancs. Nous vous avertissons que tout le troupeau est très remonté contre vous, nous allons venir vous défoncer la gueule et le derrière. Ce n’est pas ainsi qu’on traite une chevrette ! Signé : le Collectif Dubiquet.
Homophonies très approximatives (5 minutes maxi) : chacun deux. Festival de Cannes. Pas d’histoire à raconter, juste le plaisir des mots.
Fesses qui valent deux vannes. Baisses-tu la bécane ? Laisse deux balles de came. Fais-lui mal, il cane ! Le chti Waldeck ? Un âne ! Fais moi mal, madame ! Faut-il des valdas au camé ? Laisse-t-il Valls au calme ?
Provocation pour le plaisir (5-10 minutes) : Exercice court. « Je commence par déclarer que les beautés de la Nature m’embêtent profondément. […] La Nature m’assomme ou plutôt m’écrase. » Flaubert, Lettre à sa nièce Caroline, 1er juillet 1874. Contrainte : on développera le point de vue de Flaubert en l’illustrant d’un ou deux arguments et exemples.
Je commence par déclarer que les beautés de la Nature m’embêtent profondément. […] La Nature m’assomme ou plutôt m’écrase. Comment en effet peut-on s’extasier devant des tonnes de caillasse à tordre toutes les chevilles ? Quel snobisme que de prétendre qu’on aime marcher sans ombre, suer sac au dos, pour trouver la petite fleur cachée derrière un talus ! Le touriste est un nuisible et on devrait rester au coin du feu. La vraie beauté, c’est celle du fauteuil, du tapis, du café, de la cheminée. Pas le coup de soleil ou les bains de mer ! D’ailleurs, la mer c’est juste bon pour s’y noyer. Et quelle monotonie… La vague, la vague, la vague… D’abord, qui a inventé ça ? Cette Nature majuscule ? Elle ne pouvait pas rester vide ? On ne s’embêterait pas à être obligé de la décrire !
Exercice de style (15-20 minutes) : Commentaire à contrainte. Après tirage au sort, chacun fera un résumé de sa compréhension des élections qui viennent de se dérouler, en appliquant un de ces « styles » : Abrégé Abstrait Alimentaire Animal Confidentiel Gustatif Médical Péchés capitaux Sonnet Timide Tragédie classique Vulgaire.
Tirage : Vulgaire… Comment c’était, les élections ? Tu veux savoir ? Y a d’abord eu des espèces de discussion pour savoir çui qu’aurait la plus grosse, de cote, dans chaque bande. Sauf qu’y en avait qui faisaient bande à part ! Alors ils ont choisi des mecs à la ramasse, qui partaient tous promis juré craché qu’ils avaient rien à se reprocher et qu’ils étaient le meilleur choix, tête de gondole, quoi. Et qu’il fallait compter sur eux pour mener leur troupeau à la victoire. Et pis après y a eu encore des causeries à la télé comme quoi ça me broutait trop parce qu’ils ont fait sauter des émissions que j’aimais bien. Alors après y a eu comme qui dirait des éliminatoires, fallait déjà donner deux balles pour choisir, qu’ils disaient, et pis après y a d’un côté qu’y en restait plus que deux, et rebelote encore une soirée de foutue à les regarder s’attraper en public devant des journalistes pas foutus de leur fermer le clapet ; et pis pareil de l’autre bord. Enfin je dis l’autre bord c’était plutôt les quatre coins leur jeu. Y en avait de partout, c’est bien simple. Y en avait même des qui avaient pas voulu passer par les éliminatoires et qui allaient directement en finale. La demie plutôt, parce que c’est long leur affaire. Tu parles d’un jeu, où c’est que les joueurs font les règles et s’engueulent tout le temps et disent que l’autre il a pas respecté les règles ! Et pis après ça y en a qui ont fait capoter l’affaire parce qu’ils étaient pas blanc-bleu ou bien qu’ils changeaient de camp sans prévenir mais de toute façon ils sont tous copains comme cochons alors on se demande bien où c’est qu’ils vont pêcher cette envie de gagner ils feraient mieux de se mettre d’accord et de prendre chacun une mi-temps, ou un quart temps, quoi ! Et pis il fallait voir l’affichage que ça faisait ! Une douzaine de panneaux avec leurs tronches, tous repeints avec des moustaches et des nez de clowns. Tu parles que ça donne envie de voter… Et pis alors y a quand même eu une première tournée, ils ont tous trinqué à la bonne nôtre et se font fait photographier dans les isoloirs, et pis le soir y en est resté que deux mais c’était couru d’avance et pis y a ceux qui sont arrivés troisième ou quatrième ils ont dit que c’était à cause de l’arbitre et pis que c’était la faute du cinquième et pis qu’il fallait rejouer la partie. Heureusement on les a pas écoutés mais il a fallu attendre deux semaines pour la finale. Au Mondial on n’attend pas autant ! Rebelote pour la discussion avec les journalistes mais pas les mêmes ils étaient cramés et pis même qu’ils étaient que deux à papoter on comprenait pas mieux que quand ils étaient la douzaine, et je te dis que tu te trompes, et je te dis que t’y comprends rien, et je te dis qu’il faut sauver la patrie, et je te dis que c’est une honte, et je te dis que tu me regardes dans les yeux, et je te dis qu’on va changer la monnaie… Ça c’est la meilleure ! Moi, ce que j’en ai retenu, c’est que la monnaie on sait toujours de quelle poche elle sort et pis dans laquelle elle retombe. Pareil pour les bulletins : tu coupes des arbres et tu fais tout ce papier cul perdu juste pour avoir un défilé et des coups de canon ! Des canons à blanc… Moi j’aurais mieux aimé des canons de blanc. Et pis il va falloir remettre ça dans trois semaines et pis ils seront encore plus nombreux. Tu parles d’une purge, quand il faudra choisir…
Motocrotte (10 minutes) : Improvisation sur ramassage aléatoire de « beautés poétiques ». On dépoétisera le contenu de cette suite de mots recueillis de trois auteurs différents sur Internet, en les employant dans un mini-récit très concret, matérialiste, anti-poétique, voire ironique ou plat à l’excès.
La balançoire bouge encore C’est le vent paraît-il Son grincement imprime au soir Un rythme lent Presque hypnotisant C’est le vent Paraît-il
J’ai encore sur les lèvres Le goût de la nuit Son corps, à la dérive Sa chaleur, animale J’ai encore sur les lèvres Le goût de la nuit
Ce rêve sous le vent Est une tempête Soulevant les feuilles Nervurées de sang d’arbre De sève Et de lave qui s’éclaire
Le rythme des panaches éruptifs de lave est similaire au balancement des altocumulus lors des grandes tempêtes : élévation brusque de la température, le soir, poussières charriées par le vent qui imprime aux corps en suspension dans le nuage de cendres des mouvements browniens alternatifs sur des axes horizontaux. Ce phénomène de balançoire s’accompagne de variations lumineuses selon que la lave est plus ou moins chaude : elle éclaire les lèvres du cratère lorsqu’elle explose et s’élève, ou alors les flancs du volcans lorsqu’elle dérive par gravité en suivant la pente préexistante, qu’elle modifie d’ailleurs au fur et à mesure. Certaines roches friables, constituées de feuilles superposées, sont alors brisées et s’élèvent sous le choc et l’effet du vent provoqué par le souffle des explosions, lorsqu’elles éclatent. Le nuage, tant expulsé que produit par les chocs collatéraux, prend parfois la forme d’un arbre, se subdivise en branches et en rameaux, mais en arbre dont la sève serait uniquement montante. Un sismologue espère établir prochainement l’équation qui décrirait ces mouvements, mais pour l’instant cela reste de l’ordre du rêve.
Poème rêverie (15-20 minutes) : Nipponneries. On se laissera aller à l’évocation des stations de métro du grand Tokyo, traduites très librement en français par Julien Bielka, alias « @raloufpiston », sur son blog Furomaju. Aujourd’hui, la Ligne Itsukaichi et ses 7 stations. Contrainte : 7 vers, ou 7 phrases, ou 7 strophes. Liberté : On pourra s’appuyer aussi bien sur les noms originaux que sur leur traduction. L’île du respectueusement vôtre - Haijima La rivière aux ours - Kumagawa L’automne s’attache à l’est - Higashi-akiru La rivière de l’automne - Akigawa Moustach’il installe des armes dans les rizières - Musashihikida Moustach’il ajoute une porte - Musashimasuko Moustach’il passe cinq jours au marché - Musashiitsukaichi
Respectueusement le métro quitte l’île. Les ours ont disparu mais à Kumagawa La rivière est tarie. Le métro roule à l’est, progressant vers l’automne, Traverse la rivière ; Higashi-akiru, Et le métro s’arrête. L’automne est bien mouillé, la rizière est armée, L’automne est moustachu comme un samouraï, Comme le jeune riz. Et le métro s’arrête. La porte se referme et le métro repart. On arrive au marché. On va s’y installer Pour toute la semaine, ou pour cinq jours, au moins. Le métro, c’est fini. Et puis le train repart, On fait machine arrière : Retour à Haijima.
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