#nicolas saada
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davidfakrikian · 1 year ago
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DVDvision - La Collection Épisode 8
L'histoire de DVDvision vol.1 continue ! Et voici l'épisode 8 de la série, quand le rédac-chef se retrouve à travailler 24h/24 pour sauver le DVD de Crying Freeman, et est trop épuisé pour signer l'édito !
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Numéro 8 - Janvier 2001 - 
116 pages
Editeur : Seven Sept
Directrice de publication : Véronique Poirier 
Rédacteur en chef : David Fakrikian
Rédacteurs principaux : Yannick Dahan, Christophe Lemaire, Stéphane Lacombe, Benjamin Rozovas, Rafik Djoumi, David Martinez, Sandy Gillet, Nicolas Saada, Nicolas Rioult, Guillaume Delbos, Gael Golhen.
Sommaire : Gladiator making of DVD, Films ados, DVD en séries.
DVD : Le Pacte des Loups, Les Rivières Pourpres.
Notes : Ce numéro fut le plus vendu de DVDvision, montant à 34 000 exemplaires. Nous venons alors d'embaucher à temps plein Benjamin Rozovas, qui prend en charge le cahier multimédia, et grâce à ma rencontre avec Nicolas de La Mothe, qui dirige alors les projets à Gaumont Columbia Tri-Star, je signe le dossier de couverture sur Gladiator, qui est une véritable plongée dans les coulisses de l'adaptation d'un blockbuster américain en DVD Zone 2. C'est donc la deuxième fois en 8 numéros qu'un film de Ridley Scott fait notre couverture. Lié au DVD, Le Pacte des Loups, forcément très racoleur, et à la superbe couverture retravaillée par Joel Casano, ce numéro tombe à point. 
Il correspond aussi à une énorme période d'effervescence pendant laquelle je me retrouve à travailler littéralement jour et nuit, ce qui explique que Leonard Haddad signe le très drôle éditorial de ce numéro. Bien que présent quand il l'a rédigé, je n'avais ce soir là plus la force d'écrire, donc je l'ai laissé à mon ordinateur le faire à ma place. 
La raison ? Alors que la date de sortie du Pacte des Loups de Christophe Gans approche, l'odyssée du DVD Crying Freeman, commencée en 1999, sur lequel je donne un coup de main au concepteur Sébastien Prangère (également le monteur du Pacte des Loups) prend une tournure surréaliste.
Au cours de la conception, j'ai décidé de mon propre chef, au vu de l'abondance de matériel, que le collector serait un double DVD-9, alors qu'à l'origine, le produit était budgétisé pour un DVD-10 (double face). Ce qui, en plein milieu du bouclage du magazine, me vaut d'être convoqué en compagnie de Sébastien Prangère dans le bureau de Victor Hadida, qui m'incendie à juste titre, (après tout, c'est son argent que je suis en train de dépenser). Les ventes sont alors estimées à 5000 ex., et faire deux DVD-9 risque de réduire fortement les bénéfices possibles du projet. Je défend mon choix avec une énorme mauvaise foi, argumentant des raisons techniques, et Victor fini par valider à contre-coeur. 
Après avoir reporté la sortie une première fois pour refaire le master en HD, (sur lequel j'ai supervisé l'étalonnage qui ensuite a été approuvé par Christophe), nous ratons la nouvelle date de sortie, quand la compagnie chargée du transfert HD nous livre un DVD master dans lequel il manque environ 40 secondes de film ! Elles étaient pourtant présentes sur la copie interpositive que nous avons remasterisée. Il faut donc tout refaire ! Et pour couronner le tout, malgré nos efforts et nos nuit blanches passées à les aider, la compagnie chargée des menus est incapable de nous livrer un produit fini qui correspond à nos attentes sur le deuxième disque des suppléments.
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Le coffret Crying Freeman de 2001, originellement estimé à 5000 ventes, est monté à 100 000 exemplaires à sa sortie.
Pendant ce temps, une fois les bons de précommande envoyés aux magasins, et après que j'ai organisé une démo de présentation pour la presse avec un avant/après, pendant laquelle tous les journalistes sont devenus fous en voyant la qualité du transfert HD du film, la hype monte. Très, très haut. L'éditeur a commencé à faire imprimer le coffret emballage. Qui passe d'un pressage de 6000 ex, initialement prévu, à 12000. Puis, deux jours après, nous apprenons qu'il y a 18000 précommandes. Nous renvoyons donc au calage le coffret, pour 24000 exemplaires. Mais la semaine suivante, on nous informe qu'il y a 32000 précommandes ! Le coffret va être remis au calage au moins quatre fois, pour un total de 80000 exemplaires, du délire total. Seul problème, si l'emballage est prêt, le DVD ne l'est pas ! 
Alors qu'il a vent des chiffres de précommandes, je devient le meilleur ami de Victor Hadida, qui convoque un meeting au sommet avec son frère Samuel, Christophe Gans et Sébastien Prangère, où nous décidons tous que vu l'attente, il est hors de question de sortir le disque tel qu'il est finalisé par la compagnie d'authoring. Victor va alors empoigner son téléphone, et sauver le projet, en embauchant TOUT le staff d'une autre compagnie d'authoring pour refaire le disque... en une semaine, sous la supervision de Sébastien et moi. Il paie donc littéralement cette société, pour que tous leur travaux en cours s'arretent, et que 100% de leur équipe travaille sur le DVD Crying Freeman 24h/24 ! 
Je me retrouve donc à travailler la journée au journal, et la nuit chez la nouvelle compagnie d'authoring, dormant dans la chambre d'amis de Sébastien Prangère entre 4 heures et 8 heures du matin, avant de reprendre le chemin du journal. En 5 jours, nous reprenons tout à zéro, reconcevant le menu, le disque de suppléments, refaisant tous les graphismes, ajoutant des bonus de dernière minute, et refaisant même deux fois la compression du film, après que Christophe réalise sur son téléviseur qu'une étrange teinte verte a fait virer inexplicablement les couleurs du master. (En vérité, on le découvrira des années plus tard, les tubes cathodiques de cette époque, différents du moniteur HD sur lequel nous avions validé le film, viraient au vert. Ils nécessitaient donc une teinte rouge dominante afin de rééquilibrer l'image, ce qui explique que tous les masters des années 90 à 2005 ont un "red push" donnant sur les écrans d'aujourd'hui une apparence rosée).
Pour passer le temps en attendant que les graphistes nous envoient les nouveaux menus sur internet la nuit, nous jouons à la Dreamcast à SoulCalibur avec Sebastien (et oui, nous sommes encore en 1801) !
Une fois le travail terminé, Sébastien a dormi pendant 4 jours, sans qu'il ait été possible de le joindre au téléphone... Une fois le DVD sorti, il sera regardé comme l'un des meilleurs jamais édité sur le marché, un exemple à suivre, qui atteindra les 100 000 exemplaires de vente au total, en pleine post-effervescence Pacte des Loups, un happy-end inespéré.
Qui a dit que la vie d'un rédac-chef était de tout repos ? Il s'est assurément trompé. 
La citation de ce numéro : "David, mon ami !"  (Victor Hadida - janvier 2001)
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inntervalsgaia · 2 years ago
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Caro Diario, 1993
Moretti moves in a continuous flow, without a precise destination, through the streets of Rome. A Rome that is not that of the Pantheon, the ruins and the Colosseum. Let us leave these clichés to the official filmmakers. Caro diario is a film about Italy, and especially about Rome, this European capital that rejects progress and empties out in August. Moretti captures it, at times disappearing in front of this inter-war and post-war city, the result of reconstructions and building plans that sometimes make it ugly.
(Nicolas Saada, “Cahiers du Cinéma”, n. 479-480, may 1994)
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genevieveetguy · 16 years ago
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Spy(Ies) (Espion(s)), Nicolas Saada (2008)
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cophinebw · 6 years ago
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“I love you.”
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watchingalotofmovies · 3 years ago
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Spy(Ies)
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Spy(Ies)    [trailer]
Caught up in the bag, a porter from Roissy finds himself forcibly employed by the secret services to unmask a businessman suspected of trafficking explosives.
The relationship between Vincent and Claire makes it at times interesting. But overall it plays like a bad TV movie. The set-up aside, it just didn't feel credible that spy agencies would act in auch a way.
Stephen Rea seems to have been especially confused by what kind of character he was expected to play.
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adherantnerdhi · 7 years ago
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Thanksgiving de Nicolas Saada Première 專訪 4 Apr 2018 PAR CHRISTOPHE NARBONNE Translation revision @darkbluecaro 中譯 @navi_skye Courtesy of @cophinebw/tumblr
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brochunews · 7 years ago
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nsaada2015: It’s a wrap. THANKSGIVING.
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poppyblack · 7 years ago
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love_lydia graham by priscillia saada for kenzo_styling morgane nicolas
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comiccrusaders · 8 years ago
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MOVIE REVIEW: Sleepless
Police Drama set in Las Vegas.  When two dirty cops steal 25KG of cocaine from a sleazy Las Vegas Casino manager, they get tossed into the middle of a sale to a crime family.  Add to this that Internal Affairs are on their case too.  The Casino manager kidnaps one of their children and holds him hostage until the product is returned. I love movies, I love action movies, and don’t mind the silly…
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davidfakrikian · 1 year ago
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DVDvision - La Collection Épisode 9
L'histoire de DVDvision vol.1 continue ! Et voici l'épisode 9 de la série, quand HK intègre DVDvision, et le magazine devient mensuel !
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Numéro 9 - Mars 2001 - 
132 pages
Editeur : Seven Sept
Directrice de publication : Véronique Poirier 
Rédacteur en chef : David Fakrikian
Rédacteurs principaux : Yannick Dahan, Christophe Lemaire, Stéphane Lacombe, Benjamin Rozovas, Rafik Djoumi, David Martinez, Sandy Gillet, Nicolas Saada, Nicolas Rioult, Gael Golhen.
Sommaire : Kubrick, X-Men, Les Rivières Pourpres, Versions Longues.
DVD : Kubrick, Les Rivières Pourpres, Bandes-Annonces.
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Notes : Un numéro très solide, le dernier bimestriel, et réalisé dans une ambiance cool à mon retour du Japon, où j'ai pu voir au cinéma "Bruce Lee in G.O.D." après un périple épique dans les rues de Shibuya raconté dans les pages du supplément HK.
Cette arrivée du cahier HK, dirigé par David Martinez (déjà rédacteur en chef du magazine culte de Christophe Gans), est la grande nouveauté de ce numéro. Il est vrai que la disparition de HK, juste au moment ou le cinéma asiatique explosait dans le "mainstream", avait laissé un grand vide, vide que Gans a proposé à l'éditeur de combler, en lui suggérant son intégration dans DVDvision, au cours d'une réunion concernant le lancement des premiers DVD HK.
Gans déboule quelque temps plus tard dans mon bureau les mains dans les poches, très embêté d'avoir proposé quand même un gros changement pour le magazine à notre éditeur en mon absence. J'accueille bien entendu sa proposition à bras ouverts. Ce fut même un honneur de continuer HK dans DVDvision. 
On nous a parfois accusé de copinage avec Christophe, mais si il fut la personne qui a permis à ce magazine d'exister, en me faisant rencontrer l'éditeur, il nous a ensuite laissé dans l'arène, sans jamais intervenir, et cette instance fut la seule où il influa sur un élément important du mag. Le reste du temps, ses interventions se résumaient à des discussions de geeks, autour de la machine à café. Son regard sur le magazine, dans lequel il ne pouvait forcément pas intervenir en profondeur au vu de ses occupations de cinéaste, était très acéré, souvent je pense affuté par le fait qu'il n'était que le spectateur de sa fabrication, et surtout qu'il était un fan absolu du format DVD. Malgré son passage "de l'autre côté", il est clair que le journalisme continuait toujours à le fasciner.
Avec HK intégrant DVDvision donc, nous solidifions la structure de la rédaction. David Martinez est seul responsable du cahier HK, tandis que Leonard Haddad devient provisoirement rédacteur en chef adjoint, le temps de faire la transition, puisque nous passons mensuel à partir de ce numéro.
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Couverture alternative par Joel Casano.
Je pensais à l'époque, et encore aujourd'hui, que le passage au mensuel était une erreur. En l'espace de 3 numéros, nous sommes passés de 100 à 116 pages, puis ici, 132 pages. Nous nous sommes retrouvés à la merci de l'actualité du mois en cours, alors que le rythme bimestriel nous permettait de choisir les sujets à traiter, en faisant l'impasse sur les DVD ratés, et de maintenir un très haut niveau de qualité éditoriale. A partir de ce numéro, pour maintenir le niveau, il a fallu travailler double. C'était d'autant plus compliqué qu'il fallait en plus produire un DVD et ses bonus dans chaque numéro, chaque mois. On s'est retrouvé à être obligé de traiter les DVD ratés, ce qui a déclenché de nombreuses frictions avec les éditeurs puisque nous étions très critiques. En même temps, le DVD prenait son envol, et nous sommes devenus avec Les Années Laser les magazines de référence, les deux étant complémentaires.
La bonne relation que j'entretiens alors avec Gaumont nous permet de scooper Les Rivières Pourpres, premier DVD agréé THX en France, et j'interviewe Richard Dean, contrôleur en chef. Je vais cependant créer la sensation dans les locaux d'authoring, en découvrant 2 images pixelisées sur le master définitif du film, pourtant validé par THX, lors d'une projection test du produit final, après leur départ ! Un incident que je vais passer sous silence sur demande du dirigeant de la société (mais aujourd'hui, il y a prescription), qui montre que le sceau qualité du label commençait déjà à craqueler. Je me souviendrais toujours du silence de mort, quand j'ai demandé à faire repasser la scène de l'avalanche, devant l'équipe entière du studio, puis ralentir le master jusque au moment où mon œil avait décelé quelque chose de furtif, mais anormal. Et de l'étonnement dans la salle, quand le technicien en charge de la compression s'est aperçu que la pixelisation n'était que sur deux images ("comment tu as fais pour voir ça ?!"). Il est reparti tout penaud, pour refaire la compression du bloc en entier. Il faut dire que travailler sur le DVD de Crying Freeman m'avais mis dans une forme olympique sur le sujet.
Avec son point signé David Martinez sur les DVD Kubrick (nous sommes en 2001), le superbe article de Leonard Haddad sur les versions longues de films, le dossier sur le DVD de Terminator par Sandy Gillet, le DVD X-Men chroniqué par Yannick Dahan, la section HK et les news de Williams Fiovarenti, je pense que le mag prend vraiment à ce moment là sa vitesse de croisière.
La couverture en haut de ce billet est tirée de l'image originale signée Joel Casano, celle en dessous est une version que nous avons mise de côté, parce-que les tons ressemblaient trop à la couverture Gladiator, et que nous ne voulions pas que les acheteurs croient qu'il s'agit du même numéro, perdu au milieu des autres magazines dans les kiosques. C'est dommage, elle était très réussie. 
La citation de ce numéro : "Tu me colles une sale réputation, en disant dans ton édito que tous les DVD X disparaissent dans mon sac !"  (Benjamin Rozovas - mars 2001)
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gaspardullielgerfansite · 5 years ago
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nezoid · 7 years ago
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Via Nicolas Saada’s Instagram Story  (May 2, 2018)
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kapitaali · 4 years ago
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Kirja: The Control Revolution
Kirjoittanut Felix Stalder (c) by Computers & Society Vol.29 Nr. 4 [Dec. 1999]
Shapiro, Andrew L.: The Control Revolution: How the Internet is Putting Individuals in Charge and Changing the World. Public Affairs: New York, 1999 pp. 286 ISBN 1-891620-19-3 $25.00
Tietokoneet ovat kontrolliteknologiaa. Ne mahdollistavat datatapahtumien luonnin, manipuloinnin ja kontrollin. Tietokoneiden levittaytyminen yhteiskuntaamme perustavanlaatuisesti vaikuttaa kontrollivallan leviamiseen. Andrew L. Shapiro on toinen paakirjoittaja, joka luonnehtii tata kontrollivallankumoukseksi. Enemman kuin vuosikymmen sitten James Beniger paatyi samaan lopputulokseen. [1] Kuitenkin huolimatta samannimisesta ja laadukkaasta tutkimuksesta, tietokoneiden aikaansaaman kontrollivallankumouksen vaikutukset eivat voisi olla erilaisemmat. Benigerille keskittaminen, desentralisaatio Shapirolle.
Kun Beniger julkaisi kirjansa 1980-luvun puolessa valissa, tietokoneet olivat edelleen paaosin suuria, kalliita laitteita, joita kaytettiin korporaatioiden paamajoissa ja valtion laitoksilla. PC:t vasta alkoivat tulla julkisuuteen. Internet ei ulottunut pienta valtion rahoitteisten instituutioiden eliittia kauemmas. Siihen pisteeseen asti tietokoneiden vaikutus oli ollut tukea kontrollin keskittamista laajentuvien valtioiden ja mammuttikorporaatioiden suurbyrokratioille. Tietokoneet olivat suurimmaksi osaksi turboahdettuja kirjahyllyja. Se mita Beniger analysoi hanen historiallisessa tutkimuksessan tuntuu nyt olevan ainoastaan ensiaalto kontrollivallankumoukselle.
Silla aikaa tietokoneet ovat haahuilleet pois ilmastoiduista huoneista tyopoydille, lappareiksi ja kannykoiksi. Jokaisen askeleen mukana on tullut lisaa laskentatehoa, pienemmat kustannukset ja kayttajien ja kayttokohteiden lisaantyminen. 1990-luvun alusta lahtien se tahti, jolla tietokoneet ovat kytkeytyneet toisiinsa, on kiihtynyt dramaattisesti. Yksittainen tietokone tuntuu nyt melkein omituiselta. Uusi massamedia, internet, on syntynyt matkalla symboloimaan kontrollivallankumouksen toista aaltoa. Se mika ennen oli suurten organisaatioiden informaatiovirtojen kontrolloinnin etuoikeus on nyt hajautettu ja jaettu kaikille. Tietokone verkottuu ja on kaikkien kasissa, se muuttuu kirjahyllysta ”linssiksi jonka lapi me koemme maailman” (p.111).
Viime vuosina keskustelu internetin yhteiskunnallisesta vaikutuksesta on ollut aaripaiden dominoimaa. Nyt tuo uutuudenhohto on hiipumassa, muuttumassa selvaksi etta kyberavaruus, kaukainen hypen tai turmion maa, oli innostava mutta syvan harhaanjohtava metafora. ”Kyberavaruus on liian tarkea, etta sen voitaisiin ajatella olevan muualla. Se on tassa nain” (p.31), sanoo Shapiro toisen sukupolven ajattelijoiden konsensuksesta. Itsenaisyysjulistuksen [2] ja radikaalisti uuden sosiaalisen ja poliittisen paradigman unelmien haalistuessa syntyy vivahteikkaampi ja monimutkaisempi keskustelu yhteiskunnallisista ja poliittisista ongelmista. Shapirolle tama keskustelu lepaa sen premissin paalla, etta teknologiat ovat poliittisia neutraalien sijaan, ja etta muutosta luonnehtii ”ennaltamaaratyn lopputuleman puute” (p.11). Nain on meista itsestamme kiinni teemmeko tulevaisuudesta kirkkaan vai pimean. Valinta ja vastuu on kirjan optimistinen mutta vaikea viesti.
Kirja on jaettu kolmeen osioon: lupaus, vaara ja tasapaino. Internetin lupaus syntyy lisaantyneesta kontrollista, joka on saatavilla henkilolle informaation moduloimiseksi. Vanhassa massamediassa, esimerkiksi, pieni paatoimittajien ryhma paatti mita uutisia lehteen laitetaan. Nykyaan kasa verkkopalveluita mahdollistaa keskimaaraisen kayttajan pitaa omaa sanomalehteaan, The Daily Me Nicholas Negroponten termein. [3] Lisaksi internet-teknologiat tarjoavat henkiloille ennennakemattoman julkaisuvoiman ja paasyn kaikkein heterogeenisimpiin informaatiolahteisiin. Vaara syntyy kahdelta suunnalta: voimakkaiden organisaatioiden vastustuksesta, jotka pelkaavat vallan menetysta, ja niista mita Shapiro nimittaa ”yliohjaajiksi” (oversteer). Ilmio jossa liian paljon hyvaa juttua muuttuu huonoksi. Jos kayttajat kykenevat taysin sivuuttamaan ei-halutun informaation, vaarana on etta yhteisot ja mekanismit kollektiiviselle paatoksenteolle hajoavat aarettomaksi maaraksi solipsistisia yksilouniversumeja. Markkinamekanismit �� koska ne akkumuloivat anonyymeja, henkilokohtaisia paatoksia — ovat rakenteellisesti kyvyttomia tarjoamaan julkishyodykkeita. Shapiro sivuuttaa, esimerkiksi, idean siita, etta yksityisyytta voitaisiin kasitella kuten vaihdettavaa hyodyketta. Kansalaisoikeudet eivat ole neuvoteltavissa. ”Samalla tavoin, yritys ei voi myyda leivanpaahdinta 5EUR alennuksella ostajalle, joka suostuu siihen ettei haasta oikeuteen tapauksessa, jossa tuotevaurio aiheuttaa hanelle vamman” (p.164). Julkishyodykkeiden luomiseksi ja yllapitamiseksi on tarpeen vahvistaa olemassaolevia ja luoda uusia demokraattisia instituutioita paattamaan ja toteuttamaan kollektiivin tahtoa.
Shapiron kasittely taman dialektiikan tiimoilta on alkuperaista ja yksityiskohtaista. Hanen tyyliaan leimaa tarkkuus ja luettavuus, joka osoittaa hanen kahden alan taustansa juristina ja journalistina. Ongelmat, joita kasitellaan, ovat yksityisyys, edustuksellinen demokratia, tarve valikasille ja uutisten etiikka. Eras kirjan huippukohdista on ilmaisunvapauden kasittely. Internetin lupaus on parantaa ilmaisunvapautta antamalla kaikille paasy keinoon julkaista ja lukea. Vaara syntyy metsaan menneesta valtion lainsaadannosta (resistanssi) seka mahdollisuudesta saada epahaluttu puhe katoamaan asentamalla filttereita (yliohjaus). Vaikka resistanssin vaara on helppo ymmartaa (mieti vaikka epaonnista Communications Decency Actia), yliohjaamisen vaara on vahemman ilmiselva.
Se seikka yksistaan, etta puhujan sallitaan puhua hanen suunsa puhtaaksi vapaasti, ei ole ilmaisunvapautta. Jos puhujalta puuttuu mahdollisuus tavoittaa yleiso, ilmaisunvapaus taantuu kyyniseksi muodollisuudeksi. Todellinen ilmaisunvapaus lepaa ”epasuositun puhujan ja nihkean kuuntelijan valisen sanattoman kompromissin paalla” (p.127). Fyysisessa maailmassa tama kompromissi saadaan aikaan takaamalla paasy julkisesti paikkoihin, joissa nihkean kuulijan tulee, vahintaankin, tunnustaa puhujan olemassaolo ummistamalla korvansa hanelle. Kuuntelija voidaan saavuttaa lyhyen hetken aikana puhujan olemassaolon tajuamisen ja paatoksen jattaa kuuntelematta valilla, ja lopulta vakuuttaa kuuntelun puolesta.
Taydellisen filtteroinnin maailmassa epasuosittu puhuja ei tarvitse tulla sivuutetuksi, koska hanen olemassaolonsa voidaan pyyhkia pois ennen kuin kuuntelija koskaan tulee hanesta tietoiseksi. Tama taas kaytannossa muuttaa verkkomaailman vartijoiduksi yhteisoksi, jossa ainoastaan hyvaksytty informaatio julkaistaan. Vaikka filtterointi voi olla hyva paatos henkilokohtaiselta kannalta, silla voi olla vakavia vaikutuksia yhteisoon ja paatoksentekomekanismeihin, jotka nojaavat minimimaaraan yhteisia kokemuksia. Yliohjaaja.
On tarpeen loytaa balanssi oman informaatioymparistonsa maarittamisen oikeuden ja yhteison tarpeiden valilla. Shapiro esittaa, etta hallituksilla, niiden kollektiivisen tahdon ilmaisuna, on oikeus pakottaa, ainakin viimeisena keinona, Microsoftia esiasentamaan ikonin Windowsin tyopoydalle, jossa on linkki verkkosivulle nimeltaan PublicNet, eraanlainen sahkoinen yhteismaa. Kun mietitaan internet-instituutioiden perustamisen vaikeutta, esimerkiksi ICANNia vaivanneita ongelmia, idea PublicNetista voi olla hieman kaukaa haettu. Kuitenkin oikeus vaatia julkista tilaa yksityisessa kayttojarjestelmassa perustuu jarkevaan oletukseen siita, etta ”demokraattisessa yhteiskunnassa informaatioon kasiksi paasya kontrolloivilla on vastuu tukea julkista hyvaa” (p. 225).
Lohtua tuova idea siita, etta ainoa mita tarvitaan on tasapaino vanhan ja uuden valilla tulee sen omien sisaanrakennettujen rajoitteiden kera. Ne nakyvat mm. epaonnistumisena ottaa kantaa vaikeampiin kysymyksiin. [4] Onko eraiden tyokalujen sisaanajolla informaatiovirtojen mikromanageroimiseksi todellista hyotya niiden asioiden suhteen, jotka oikeasti merkitsevat jotain, jokaisen meidan omassa elamassa? Voitaisiin esittaa, etta ei, johtuen kontrollivallankumouksen toisesta aallosta, jota maarittaa kontrolloinnin paradoksi. Kontrolli-instumenttien lisaaminen itse asiassa haittaa, eika niinkaan tue, pitkaaikaista suunnittelua koska nama instrumentit tulevat toistensa valiin odottamattomilla tavoilla. Lisaantynyt lyhytaikainen kontrolli nayttaa saavutettavan pitkaaikaisen kontrollin kustannuksella. Kysymys silloin muuttuu vaihtoehtoiskustannukseksi. Yhtaalta me voimme muokata digitaalisen informaation kuluttamisen viimeiseen bittiin asti, toisaalta asioiden kuten pitkaaikainen tyollisyys ja ennustettava tulevaisuus nakymat vaakalaudalla. Kontrolli, saatiinko vai menetettiinko?
Control Revolution on kuitenkin loistava yleiskatsaus julkishallinnon monimutkaisuuksiin, joihin internet on vaikuttanut. Sellaisenaan voin suositella sita lukijoille, jotka naista aiheista ovat kiinnostuneita, ja viela enemman niille, joiden mielesta nama asiat eivat merkitse juuri mitaan.
  Viitteet: [1] Beniger, James R. (1986). The Control Revolution: Technological and Economic Origins of the Information Society. Cambridge, MA: Harvard University Press [2] Barlow, John Perry (1996). A Declaration of the Independence of Cyberspace. (February 9). http://www.eff.org/pub/Publications/John_Perry_Barlow/barlow_0296.declaration [3] Negroponte, Nicolas (1995). Being Digital. New York: Alfred A. Knopf [4] In this point, Shapiro seems not to have moved beyond the premises of still-born technorealism project of which he was one of the originators. See http://www.technorealism.org
  Lahde: http://felix.openflows.org/html/controlrev.html
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cophinebw · 6 years ago
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Evelyne Brochu in Thanksgiving (2018)
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notessurartistes · 4 years ago
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adherantnerdhi · 7 years ago
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EBro's another project in Paris, besides Monia Chokri's movie. série « THANKSGIVING » réalisé par Nicolas Saada à Paris https://www.maxicasting.com/castings/television/122133-doublure-develyne-brochu-pour-s%C3%A9rie-tv
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