#nicholas de la motte
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A fan art of Jeanne Valois de la Motte from the manga "Versailles no Bara" or "Lady Oscar- The Rose of Versailles" by Riyoko Ikeda
jeanne the cunning woman that you are
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Conspiring with her husband and Villette, Jeanne wasted no time coming up with a scheme that involved ripping off Rohan, the Crown, and the Parisian jewelers, while making off with a large sum of money and the diamonds themselves. The first phase of the plan was to get rid of any doubts in Rohan's mind that he was dealing with the queen herself. So, on 10 August 1784, Jeanne arranged a midnight meeting between "Marie Antoinette" and Cardinal de Rohan at the Grove of Venus in the gardens of Versailles. Of course, it was not really the queen Rohan would be meeting with, but Nicole d'Oliva, a Parisian prostitute who possessed a striking resemblance to Marie Antoinette.
Nicole appeared to the cardinal with her face obscured by a headdress, wearing one of the white muslin dresses Marie Antoinette was known to adore. Since the meeting took place in semi-darkness, Rohan fell for the ploy. The façade was sealed when Nicole presented Rohan with a rose, accompanied by the words: "You may now hope that the past will be forgotten" (Fraser, 238). This clandestine and scandalous meeting was enough to stir much excitement in a man such as Cardinal de Rohan, so when Jeanne periodically asked him for sums of money to go toward the queen's favorite charities, the cardinal happily obliged. He believed every livre would go toward his advancement in the queen's good graces. Instead, the money went toward Jeanne de la Motte's favorite dressmaker.
Once Jeanne had been receiving money from Rohan for long enough, she presented him with a letter that was supposedly from the queen. The letter stated that the queen greatly desired a certain diamond necklace and wanted to wear it for the coming Candlemas celebration but did not want to be seen spending the funds to purchase it during a time of need. The letter commissioned Rohan to buy the necklace for her, asking him to pay the jewelers in four installments and send the necklace to the palace. The letter was signed "Marie-Antoinette de France," which should have been a sign that it was a forgery since it was well-known that royals at the time signed formal correspondence only with their baptismal names. Rohan, a former ambassador, should have been aware of this. Yet for whatever reason, this detail went overlooked, and the cardinal went ahead with the process to purchase the necklace.
Boehmer and Bassenge were delighted to finally get the necklace off their hands. On 29 January 1785, they delivered it to the cardinal's estate after negotiating to sell it to Rohan at the discounted price of 1.6 million livres, to be paid in four installments as per the "queen's" instructions. A while later, Villette, posing as the queen's courier, came by to pick up the necklace. Rather than bringing it to the queen, Villette smashed it apart and removed the gems. Jeanne's husband Nicolas then took the gems with him to London where he sold them piecemeal to English jewelers. It appeared, for the moment at least, that the scheme had gone off flawlessly.
Before long, the victims began to take notice that no necklace had ever been delivered to the queen. Candlemas came and went and Rohan, who had been waiting eagerly to see the queen wear the necklace he had gone through great pains to procure for her, was dismayed when she had not worn it. Nor did she wear it in the weeks and months to follow. This greatly disturbed Boehmer as well, who never received Rohan's first payment of 400,000 livres that was due on 1 August. Getting desperate, Boehmer sent the queen a note on 12 July 1785, inquiring if the necklace was to her satisfaction. The queen, confused and irritated at hearing from Boehmer, simply burned the letter.
When he received no reply, Boehmer went to see Madame Campan, a lady's maid in the queen's service on 5 August. When Madame Campan informed him that the queen had burned his letter, Boehmer became enraged and blurted out, "The Queen knows she has money to pay me!" (Fraser, 230). When a confused Madame Campan pressed for details, Boehmer revealed that he had been dealing with the queen through Rohan and produced the letters bearing Marie Antoinette's forged signature. Madame Campan took this information to the queen, and on 15 August, Cardinal de Rohan was summoned to Versailles by the king himself.
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AU where everything’s the same but Francis is Nicholas de la Motte’s mistress and he dressed up to help steal a diamond necklace
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L’œuvre de Nicholas Ray offre quelques réussites éblouissantes, dont le charme emporte les réserves que peuvent parfois susciter des conventions trop voyantes ou des facilités de scénario. Moins maîtrisé que le violent Johnny Guitar, moins constamment lyrique que l’envoûtant Wind Across the Everglades (La Forêt interdite), Party Girl (Traquenard), reste un de ses plus fascinants chef-d’ œuvre, grâce à la présence irradiante de Cyd Charisse, au comble de sa beauté. Celle-ci n’avait guère trouvé, jusqu’à sa rencontre avec Ray, un épanouissement comparable : si l’on excepte de rares moments dans quelques films de Minnelli (Brigadoon, The Band wagon) où elle impose un art magnétique de sensualité et de grâce, elle avait peu échappé à son personnage de danseuse, tour à tour femme fatale ou ingénue un peu sotte (elle réincarnera la première dansTwo Weeks in Another Town), Party Girl offre assurément les preuves de ce merveilleux talent : les deux grandes danses du film sont deux moments prodigieux d’érotisme et de beauté : la caméra de Ray trouve une fluidité une couleur fauve ou tendre, qui est un hommage exempt de toute vulgarité à un corps affolant de perfection, dont le mouvement et la précision coupent le souffle ; il y a là quelques instants de beauté confondante… [Louis Audibert – Cinématographe – Le film noir français – N°63]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor, Cyd Charisse
L’histoire : Chicago. Les années trente. Au «Golden Rooster », cabaret appartenant à Rico Angelo (Lee J. Cobb), roi de la pègre locale, les danseuses sont «invitées» à distraire les hôtes du gangster lors d’une soirée. Son lieutenant, Louie Canetto (John Ireland), serre de près Vicki Gaye (Cyd Charisse), l’une des danseuses, qui, pour lui échapper, se fait reconduire par Thomas Farrell (Robert Taylor), l’avocat de Rico. Farrell défend Louie inculpé de meurtre. Il embobine le jury et le tueur est acquitté. Vicki, qui a assisté à l’audience, n’éprouve pas d’admiration particulière pour ce talent dévoyé. Pourtant Farrell l’attire. L’intérêt que Farrell lui porte permet à Vicki de se soustraire aux entreprises de Canetto. Farrell obtient de Rico que Vicki ait un numéro de danse bien à elle. Les relations entre Vicki et Farrell sont au beau fixe. L’avocat évoque son enfance, son accident, son infirmité, sa volonté de réussite… Ils évoquent la possibilité d’une opération chirurgicale en Suède. Sans prévenir Farrell se rend en Europe. Un an plus tard un télégramme invite Vicki à l’y rejoindre. Farrell ne boite pratiquement plus. Ils entreprennent un long « voyage de noces» à travers l’Europe. Jusqu’à Venise où Rico rappelle Farrell à Chicago. Le gangster Cookie La Motte (Corey Allen) a besoin d’un avocat. Rico tient à lui «prêter» Farrell. Ce dernier refuse, La Motte ne lui inspire que du dégoût et, surtout, il compte entreprendre une nouvelle carrière en Californie. Rico menace de s’en prendre à Vicki et contraint Farrell à s’exécuter, lui promettant de lui rendre sa liberté après le procès. Un juré suborné fait capoter l’affaire. La guerre des gangs reprend. La Motte et ses hommes sont massacrés par les tueurs de Rico. Farrell est un témoin important : il est arrêté. Il ne peut parler en raison des menaces qu’exerce Rico sur Vicki qui, de nouveau, doit se défendre contre les sollicitations de Canetto. Cela ne peut plus durer. Farrell est décidé à parler. Il obtient du procureur que Vicki soit mise en sécurité. Les précautions de la police sont vaines : Vicki tombe aux mains de Rico. Farrell parle. Rico comprend qu’il a été donné en voyant Farrell libéré. Il le fait conduire à son QG. Vicki est amenée. Farrell essaie de conclure un accord: que Rico libère Vicki et lui, Farrell, se charge de démolir son propre témoignage à l’audience. Il flatte la vanité de Rico qui est prêt à accepter lorsque l’immeuble est assiégé par la police. Rico tente de mettre à exécution sa menace de toujours : défigurer Vicki en l’aspergeant de vitriol. Une rafale de mitraillette le fauche et c’est sur son visage que le liquide se répand. La bande de Rico est anéantie. Farrell et Vicki, libres, s’en vont, dépassant le corps de Rico qui s’était écrasé sur la chaussée.
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor, Cyd Charisse et Lee J. Cobb
Comme s’il symbolisait à lui seul la Metro, Robert Taylor interprète un avocat marron et infirme. Le sémillant héros de Camille (Le Roman de Marguerite Gautier), l’interprète de Three Comrades (Trois camarades) et de Waterloo Bridge (La Valse dans l’ombre), de Billy the Kid et de Johnny Eager (Johnny, roi des gangsters), de Quo Vadis et d’Ivanhoe est aussi devenu le comédien plus complexe, capable de jouer Devil’s Doorway (La Porte du diable), The Last Hunt (La Dernière Chasse) et Rogue Cap (Sur la trace du crime). Ses rôles sont devenus plus ambigus, Ray découvre un acteur sous-estimé qui est, à quarante-sept ans – le même âge que lui -, un excellent comédien. « Bob Taylor, déclarait Ray, travaillait comme un véritable disciple de la Méthode. Je l’ai emmené chez le plus grand spécialiste des os, au sud de la Californie, et nous avons passé des heures à parler des déboîtements de la hanche et de ce qui peut provoquer une claudication. Ce fut une approche du type de celles de la Méthode. » Le film commence au Golden Rooster avec le défilé des party girls, alors que Tony Martin – le mari de Cyd Charisse – chante off : “Party girl, party girl Underneath your mascara Everyone knows you’re hiding a tear of two Yes, everyone knows the party is over Everyone knows it’s true Party girl, party girl.” [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
Vicki Gaye se produit sur la scène du cabaret avec ses camarades danseuses et, le soir, les jeunes femmes arrondissent leurs cachets en se rendant dans des réceptions où se croisent gangsters, politiciens et juges. Tommy Farrell est l’avocat du gang de Rico Angelo, un de ces caïds qui règnent sur le Chicago des années trente. Les auteurs du film semblent d’ailleurs s’être inspirés de la personnalité authentique d’Abner « Longie » Zwillman, un gangster maladivement épris de Jean Harlow, pour composer le caractère de Rico Angelo qui n’hésite pas à ouvrir le feu sur la photo de Jean Harlow, le jour du mariage de celle-ci. Tommy Farrell, de son côté, fait penser à Dixie Davis, l’avocat de Dutch Schultz, un autre gangster, qui était devenu un informateur de la justice et l’époux d’une show-girl. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Cyd Charisse
Onze ans après They live by night (Les Amants de la nuit), son premier film, un « film noir », Nicholas Ray tourne Party Girl qui sera son dernier film hoIIywoodien, ses œuvres suivantes étant soit des films expatriés, soit des œuvres de recherche pure. Situé à Chicago « au début des années trente », en 1932 exactement, au moment du mariage de Jean Harlow et de Paul Bern (1er juillet 1932), Party Girl est en même temps indissociable de ce qui se passe à Hollywood, notamment à la Metro-Goldwyn-Mayer à la fin des années cinquante. Dore Schary ne dirige plus, depuis plusieurs mois, la production de la firme du lion dont les responsables sont surtout décidés à réduire les dépenses. Party Girl va leur permettre d’utiliser les talents de Cyd Charisse et de Robert Taylor, sous contrat. L’un et l’autre vont tourner avec Party Girl un de leurs derniers films pour la Metro. Robert Taylor appartenait à la firme depuis vingt-quatre ans, Cyd Charisse depuis quatorze ans. La MGM, tout en semblant être en roue libre, réussit encore, tel le phénix, à accumuler les œuvres passionnantes, créant notamment une production de films en couleurs remarquables par les recherches qu’y effectuent metteurs en scène et chefs opérateurs. En 1957, l’année qui précède celle du tournage de Party Girl, Vincente Minnelli a réalisé Designing Woman (La Femme modèle), Albert Lewin The Living Idol, Richard Brooks The Brothers Karamazou (Les Freres Karamazov), Rouben Mamoulian Silk Stockings (La Belle de Moscou) avec Cyd Charisse, et George Cukor Les Girls. En 1958, ce seront Gigi et Some Came Running (Comme un torrent) de Minnelli, et Cat On a Hot Tin Roof (La Chatte sur un toit brûlant) de Richard Brooks, autant de films dans lesquels la couleur joue un véritable rôle dramatique. Arrivant à la MGM, Nicholas Ray y trouve la meilleure équipe technique de l’époque. La qualité et la réussite artistiques du film seront le fruit d’une parfaite osmose entre la personnalité de Ray et l’habileté des hommes de la MGM, du chef opérateur Robert Bronner au chorégraphe Robert Sidney. Le seul problème qu’eut à affronter le film fut la grève des musiciens. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
Le rôle de la danseuse n’épuise pas le personnage, que joue Cyd : elle est surtout ce visage d’une femme, déçue par la vie mais suscitant et éprouvant un nouvel amour à force d’ exigence et de dignité ; c’est une thématique chère à Ray que cet effort des individus pour retrouver, au-delà d’une misère ou d’une déchéance présentes, la force d’un retour sur soi ; cette force, ils l’éprouvent en eux comme une nécessité, dans une connaissance mutuelle; car Party Girl est l’histoire d’un amour, de la naissance d’un couple.
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor, Cyd Charisse
Métaphore d’une société toujours actuelle, le monde des gangsters qui sert de cadre à l’histoire demeure somme toute un prétexte, un décor violent où s’enlève progressivement, rêvée comme une fuite salutaire, l’image harmonieuse de deux êtres. La frénésie du Chicago des thirties est évoquée somptueusement par Ray, mais discrètement ou lapidairement, comme en ces quelques plans syncopés, véritable hommage à Hawks (Scarface), lors du déclenchement de la guerre des gangs… Un homme et une femme se rencontrent. L’avocat Farrell méprise la danseuse Vickie, party-girl qui vend son art et son orgueil ; Vickie est déçue par Farrell, qui prostitue son talent à la défense des racketters. Cette rencontre est pourtant celle de deux regards où deux êtres se sondent et vont être amenés à se comprendre et s’estimer, à désirer enfin se sauver l’un et l’autre, par une folle tendresse. [Louis Audibert – Cinématographe – Le film noir français – N°63]
Cette image de la passion se traduit par une mise en scène alternant les moments de fièvre et d’intensité retenue. Un exemple suffira, banal à l’extrême : lorsque Farrell recueille Vickie chez lui, où elle s’endort, épuisée, l’avocat ramasse le manteau de la danseuse, tombé à terre, et le dépose délicatement sur son corps ; Ray va jusqu’à décomposer en 8 plans cette simple action, témoignant à la fois d’un jeu de virtualités artistiques très exigeant autant que d’une étonnante sensibilité de regard, comme si la virtuosité technique s’affirmait en même temps qu’elle se soumettait à la fascination de son objet. Tout aussi éblouissant est le traitement de la couleur. Or et pourpre sont utilisés dans des variations infinies ; jaunes soyeux et lumineux, ombres violettes disséminées, répétés comme autant d’évidences picturales d’un bonheur voué â l’éclat et à la menace. Surtout, il y a le rouge, le rouge obsédant comme un amour qui s’élance, malgré tout. Rouge dans la baignoire ensanglantée, rouge presque brun du canapé où s’abandonne Vickie, dans sa magnifique robe rouge sombre ; un amour exalté dans le fracas jaune des cuivres, un amour qui résisterait à l’ hiver et aux hommes, ténu comme les pommes rouges d’un marchand de rues devant la prison, rouge comme une fleur de papier promise au vitriol… [Louis Audibert – Cinématographe – Le film noir français – N°63]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor, Cyd Charisse
Les rapports entre Farrell et Vicky sont soulignés par la tranquille beauté des couleurs. Ce film possède la présence magique des couleurs de la comédie musicale, leur féerie et leur irréalisme. Leur utilisation raffinée range Nicholas Ray (bien qu’il n’ait pas encore réalisé de comédie musicale, malgré son désir avoué) parmi les meilleurs créateurs d’un monde «musical». II a la sensibilité et le mouvement lyrique suffisants pour s’introduire dans le monde de la danse et de son raffinement : parenté, pas si étonnante, avec Vincente Minnelli et son univers. [Nicholas Ray – François Truchaud – Editions Universitaires, Classiques du cinéma (1965)]
Tout en reconnaissant qu’il avait vécu à Chicago à cette époque, et que certaines des scènes – notamment la succession de meurtres – lui ont été dictées par ses propres souvenirs, Nicholas Ray n’a jamais voulu faire œuvre de documentariste. Ce qui l’intéresse, c’est – comme dans Johnny Guitar dont Party Girl est en réalité assez proche – décrire la passion de deux êtres confrontés à un cadre violent – du Far West à Chicago il n’y a qu’un pas – tout en jouant au maximum sur la puissance émotive des couleurs. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor, Cyd Charisse (On set)
Vicki et Tommy sont corrompus et se prostituent l’un et l’autre en tentant de se justifier. Vicki évoque le souvenir de ce qui lui est arrivé dans une grange alors qu’elle n’avait que quinze ans. Victime d’un accident alors qu’il était jeune et qu’il se mesurait avec ses camarades en un de ces jeux dangereux auxquels se livraient les héros de Rebel Without a Cause (La Fureur de vivre) – il s’agissait ici de savoir qui sauterait le dernier d’un pont mobile -, déçu par un premier mariage avec une show-girl, Tommy Farrell a trahi ses ambitions pour devenir l’avocat d’un gang. « Je prends soin de vos affaires, dit-il à Rico Angelo, et protège même vos hommes de main, mais je refuse de manger avec vous car vous êtes une ordure. » Tommy n’en est pas plus estimable pour autant, et le fait d’accentuer sa claudication face aux jurés porte la marque de sa propre déchéance, encore plus morale que physique. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
La plus belle histoire d’amour. Le plus brillant exercice de mise en scène. La somme de tous les thèmes rayens et le dépassement de toutes les contradictions. L’avalanche des superlatifs tient en une énumération de qualités, une collection de moments particuliers, la déclinaison des couleurs et le rappel des mouvements d’appareil pour s’achever sur l’harmonie, sur l’unité. Sans oublier la hauteur morale du propos, de mise chez Ray. Ce qui manque dans ce triomphe, c’est de deviner le pourquoi et le comment du «tout est beau» et de voir que l’unité-harmonie n’est pas le résultat de l’infinie variété du beau mais ses prémisses. [Nicholas Ray – Pierre Giuliani – Film 17, Edilig]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor
Il faut remonter de quelques années dans l’œuvre de Ray pour trouver l’apparition d’une nouvelle imagination poétique et de ses contraintes. Amère victoire est la fiction du désert, Wind Across the Everglades est la fiction de l’eau corrompue,The Savage Innocents (Les Dents du diable) sera la fiction de la banquise. Party Girl est la fiction de la jungle-ville dont on trouve déjà les traces dans Knock on Any Door (Les Ruelles du malheur) et la première partie de On Dangerous Ground (La Maison dans l’ombre). La matière pense et elle produit des fictions. Cette tétralogie de l’imagination matérielle nous renvoie à Bachelard (déjà rencontré sur les chemins où nous cherchons Nicholas Ray : l’un et l’autre sont dans la voix des origines). Si Party Girl fascine à ce point dans le hors tout de ses beautés rassemblées, c’est que nous sommes de plain-pied dans la réalité d’une expérience onirique. Il y a toute une cinémathèque urbaine et portative, policière et imaginaire, musicale et flexible dans Party Girl, chaque détail de la mise en scène de Ray touche au fond de la fiction et dans ce fond du cinéma. Il y a ce soin extrême dans les décors, leur luxe (nous sommes à la MGM) leur « signification » qui chevauchent la perception onirique de la jungle-ville aussi son mauvais goût (« Expensive, hé ! » disait à tout propos Paul Muni dans Scarface, Party Girl c’est la macroscopie de ce mauvais goût qu’affichent Rico, Louie Canetto et La Motte). Le chatoiement dramatique des couleurs. Rouge et or, dit l’un ; et vert corrige Ray, la couleur de la corruption. [Nicholas Ray – Pierre Giuliani – Film 17, Edilig]
Tommy Farrell, enfant, était tombé dans les engrenages du pont mobile, il en sortira infirme, ce qui le sauve d’être un nouveau Nick Romano mais ne lui permettra pas d’être un autre Morton (Knock on Any Door ). Retapé physiquement et moralement, il faut encore quitter la jungle-ville, continuer à sortir de l’engrenage funeste. Du sous-sol du« Golden Rooster » aux étages élevés du «Club des Citoyens des quartiers sud », c’est notre vieil escalier rayen amplifié aux dimensions des gratte-ciel. Rico passe par la fenêtre. Farrell descend l’escalier. [Nicholas Ray – Pierre Giuliani – Film 17, Edilig]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor, Cyd Charisse
La rencontre de Vicki et de Tommy va déclencher une véritable résurrection commune, tout à la fois physique et morale. La première étape de ce changement est symbolisée par le grand numéro en mauve « Dancing Doll » où l’on voit s’épanouir et s’offrir à Tommy une femme métamorphosée et plus désirable que jamais. De son côté, Tommy sera régénéré physiquement par son opération. Parallèlement à cet amour et à ce changement physique, Rico, au contraire, voit peu à peu s’effriter l’empire qu’il avait construit. Son fidèle avocat et ami l’abandonne, et le vieux gangster voit arriver une nouvelle génération de jeunes criminels ambitieux – Corey Allen qui interprète Cookie La Motte était déjà l’un des voyous de Rebel Without a Cause– avec lesquels il cherche à composer avant d’être contraint à les exterminer. Devenu anachronique, il ne restera plus à Rico qu’à disparaître, lui-même victime de l’acide qu’il destinait à Vicki. La corruption physique, si importante dans le film, sera finalement celle de Rico qui, contrairement à Tommy, y avait échappé jusque-là. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
Vicki Gaye n’appartient pas à l’imaginaire autoproduit de la jungle-ville, elle est un incident autonome. Elle vient de l’Oklahoma : qu’elle y retourne songerait Rico s’il ne voyait en elle l’instrument du contrôle de Farrell. Rico contre Vicki. Farrell est un peu plus qu’un comparse mais il est toujours assis entre deux chaises, de même qu’il est l’homme du discours faux, de la «communication bidon ». Au bout du compte c’est un film où tout le monde observe tout le monde et où chacun mesure la capacité des uns et des autres à être dans une autonomie relative par rapport à la ville. Ray est le cinéaste du regard : en ce cas précisément, il ne pourrait guère être le cinéaste d’autre chose. [Nicholas Ray – Pierre Giuliani – Film 17, Edilig]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Cyd Charisse
Les règlements de compte entre gangsters s’effectuent à un rythme endiablé, coupé de flashes de photographes, déchaînement des mitraillettes qui criblent les corps de balles, morts atroces et belles : le gangster abattu passe à travers la vitre de la cabine téléphonique. Violence des gestes, de la mort de Rico, blessé par les policiers et qui répand l’acide sur son visage : beauté de sa mort, il pirouette «avec la grâce d’une danseuse» et s’écroule à travers la fenêtre. Vibrant poème du couple qui se réalise et se réunit totalement ; l’amour apaise l’inquiétude et l’angoisse. Méditation sur l’harmonie, sur la valeur des gestes, des mouvements, saisis dans un hiératisme somptueux et une chorégraphie étincelante. Ray a trouvé la voie : forger la « chose de beauté » qui unit les contraires, les fond en un bloc unique, apporte l’accord et harmonise le monde. Cette restitution se fait dans le bruit et la fureur, démarche de la violence de la confession et de son authenticité. Violence du rouge, couleur de la passion, qui anime les héros, et de leur agitation interne. Le héros accède à la lucidité dans l’éclatement et le chaos : seule possibilité de paix et de repos. Par l’efficacité et la beauté de la mise en scène, Ray signe un de ses plus beaux films, sinon le plus beau et le plus accompli. La perfection de l’œuvre abolit la souffrance et restitue le poème d’un amour fou et sincère, certitude de bonheur, saisi dans le lyrisme, accession suprême et définitive à la splendeur. [Nicholas Ray – François Truchaud – Editions Universitaires, Classiques du cinéma (1965)]
Ce n’est pas seulement la présence de deux «numéros dansés » de Vicky (assez suffisants cependant pour les faire entrer parmi les plus beaux ballets de la comédie musicale), qui porte à émettre ce jugement, mais surtout la qualité, essentiellement dansée, de chaque geste et de chacun de ses mouvements. Prestige d’une certaine «pompe», dont le goût est manifeste chez Ray depuis Johnny Guitar : il détache chaque geste de leur contexte habituel en s’y attachant et leur confère un éclat particulier. [Nicholas Ray – François Truchaud – Editions Universitaires, Classiques du cinéma (1965)]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Cyd Charisse
On a dit que Party Girl était truffé de conventions et de clichés. Bien sûr… Ce paysage est celui de l’expérience des clichés et la «force imaginante» de la jungle-ville reproduit la cinémathèque portative, imaginaire, flexible. Comme le dit Fereydoun Hoveyda : « Venant après Underworld (Les Nuits de Chicago), Scarface… Party Girl pourrait donner lieu, après une vision superficielle, à de nombreuses comparaisons oiseuses qui ne prouveraient qu’une chose : celui qui s’y livre fréquente la cinémathèque. » Ce qui est oiseux, c’est l’énumération, ce qui l’est moins c’est de chercher à voir comment Ray travaille cet inventaire, comment il fait «fictionner » l’imaginaire de la jungle-ville en échos de la mémoire de la cinémathèque, comment il les confronte, comment ça migre de l’un à l’autre, comment ça diffuse. Cette fiction est une « friction » entre une jungle factice et un cinéma réel à quoi Ray « confère progressivement, par des transformations réglées, la fonction d’une forme». [Nicholas Ray – Pierre Giuliani – Film 17, Edilig]
Jean Douchet signalait la constante présence de l’or qui renvoie à la pourpre. La présence de couleurs tapageuses dans l’univers des gangsters, la décoration (des meubles, des tapisseries) surchargée, manifeste la présence latente de la violence prête à éclater chez Rico Angelo. La présentation des gangsters devient comique par l’ambiguïté de Rico, chez qui se mêlent l’innocence et la sauvagerie. La vie singulière de Cookie La Motte achève la série des héros hantés par la mort et l’auto-destruction. Il y a une parenté entre Rico et Cottonmouth qui s’acharne à détruire le monde, à instaurer l’ordre négatif de la violence (renversement des valeurs pour Ray). Scène révélatrice où Rico verse de l’acide sur une fleur en papier rouge, l’acide ronge le papier et détruit la couleur, l’éclat de la vie. Rico est un fauve égaré, ou trop bien installé dans la vie qui ne connaît que le meurtre. [Nicholas Ray – François Truchaud – Editions Universitaires, Classiques du cinéma (1965)]
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) avec Robert Taylor, Cyd Charisse
Ce film est l’un des premiers de Nick Ray qui se termine bien, mais surtout dont les problèmes sont définitivement résolus. Auparavant la fin ne signifiait pas grand-chose : Ray restait insatisfait et tourmenté, nuançant le « happy end » par une note amère, pessimiste ou même désespérée (fins de Rebell, de Bigger than life, etc.). Party girl s’affirme comme le plus épanoui. La victoire absolue est conquise par Farrell et Vicky ; êtres libres, ils chassent les derniers fantômes de leur nuit et s’en vont vers une nouvelle vie, vers l’aube qui va se lever (même scène finale que dans Rebell inversée ici et positive). Cet accomplissement des héros et cette conquête d’une harmonie au niveau des thèmes se retrouvent au niveau de la mise en scène. Party Girl est aussi le film le plus «accompli» dans sa certitude. La beauté formelle souligne la nécessité pour Ray de la sublimation esthétique purificatrice. L’harmonie de Farrell et de Vicky doit s’exprimer dans l’harmonie des couleurs et des mouvements de caméra.
D’où l’importance de la présence physique et du corps qui doit s’intégrer au cadre et y redécouvrir l’harmonie cachée. Le corps doit introduire son temps et son espace, ici ceux de la beauté, chantée par le lyrisme. Harmonie, équilibre : il est significatif que Vicky soit une danseuse et qu’elle introduise avec elle le monde de la danse et de la grâce, mais aussi que Farrell soit affligé d’une claudication et qu’il s’en débarrasse, retrouvant ainsi la marche de l’homme normal et son équilibre, premier degré vers l’harmonie plus complète de son amour pour Vicky. Evidente nécessité de la présence de la chorégraphie et de son univers : Ray a su donner à son film les marques éclatantes de la comédie musicale, ses mouvements aériens et ses couleurs, manifestation prestigieuse d’un monde à part. [Nicholas Ray – François Truchaud – Editions Universitaires, Classiques du cinéma (1965)]
Œuvre baroque, film flamboyant, Party Girl mêle d’admirables morceaux chorégraphiques – les deux danses de Cyd Charisse – à de prodigieux éclairs de violence. La séquence « à la Scarface » du massacre des hommes de Cookie par ceux de Rico est, à ce titre, fulgurante. «Je suis satisfait du film, dira Ray, dans la mesure où je ne pense pas que j’aurais pu faire mieux. Excepté une chose que j’ai toujours regrettée. Je voulais une scène entre Lee Cobb et Cyd Charisse. Je voulais prouver que Cyd pouvait jouer. Mais ils ne m’ont pas laissé modifier le scénario.» À la limite de plusieurs genres cinématographiques, du film de gangsters traditionnel au mélodrame, du « film noir» à la recréation d’atmosphère, Party Girl est un des ultimes grands exemples de l’esthétique des firmes, en l’occurrence celle de la Metro-Goldwyn-Mayer. Est-ce une coïncidence si cette somptueuse symphonie en rouge et or correspond à la fin de l’âge d’or du « film noir» ? [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
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Fiche technique du film
PARTY GIRL – Nicholas Ray (1958) L’œuvre de Nicholas Ray offre quelques réussites éblouissantes, dont le charme emporte les réserves que peuvent parfois susciter des conventions trop voyantes ou des facilités de scénario.
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Gotik Edebiyat (10 Kitap Takım)
Gotik Edebiyat (10 Kitap) Ann Radcliffe Can Yayınları
Sicilya’da Bir Aşk Hikayesi:
Ölçüsüz tutkular, dehşet verici eylemlere yol açar.
Sicilya’nın ıssız kıyılarında, benzersiz bir doğa manzarasının ortasındaki muhteşem bir şato, karanlık sırların yatağı olabilir mi? Sicilya’da Bir Aşk Hikayesi, sakin ve durgun görünen hayatları apansız bir çalkantıyla bulandırıyor. Şatonun dolambaçlı koridorlarında, insanı bir kez kendine çektikten sonra girdabından dışarı bırakmayan, kaynağı belirsiz bir korkuyu, günlük hayata istikrarla sızan bir psikolojik dehşete dönüştürüyor.
Ann Radcliffe’in erken dönem yapıtlarından Sicilya’da Bir Aşk Hikayesi, gotik romanı romantik unsurlarla besleyen yetkin bir örnek. Radcliffe dehşetin anlatımını kendine özgü lirik bir üsluba bağlarken, korkuya da sıcak, çekici bir yön kazandırıyor: Haz ile dehşet arasındaki her an kopmaya hazır o ince çizgi ortadan kalkıyor.
Sicilya’da Bir Aşk Hikayesi, 18. yüzyıldan günümüze gotik adını alan korku ve dehşet edebiyatının klasiklerinden biri.
Gece Tabloları:
Gece Tabloları, Aydınlanmacı aklın “bilinmeyen” olarak damgaladığı, ürkütücü bulduğu için hayatın dışına attığı dünyalara kapı aralıyor. Bu öyküler okurunu uçurumun kenarındaki hastalıklı ruhların, suçun ve kötülüğün, fantazmanın ve deliliğin, doğaüstünün ve bilinmezin dünyasına taşıyor.
Geceyi mekân edinen öyküler değil bunlar; gecenin karanlığını gündüze taşıyan, dolayısıyla da insanı kendi karanlığına hapsederek geceyi büyüten, uzatan, sürekli kılan öyküler… Kitabı oluşturan sekiz öyküden her biri, bu açıdan insan ruhunun en dip, en kuytu köşelerine ayrı bir noktadan ışık tutuyor. Resmin bütünündeyse Hoffmann’ın sonsuz gecemize yüklediği anlam var.
Gece Tabloları’nın ilk öyküsü “Kum Adam”, yayınlanmasından yüz yıl sonra Freud’un “tekinsiz” kavramını oluşturmasına zemin hazırlamış; Freud aynı adlı ünlü makalesinde Hoffmann’ın bu öykülerde geceye yüklediği anlamı, tüm karmaşasıyla modern kültürün insan ruhundaki tezahürü şeklinde ele almıştır.
Öykülerini, gerçekliğinden şüphe duyulmadan hayalle bezeyen E.T.A. Hoffmann’ın eserleri, fantastik realizmin başyapıtlarıdır.
Undine:
Doğa aykırılıkları sevmez, bir peri masalında bile…
Undine bir su perisi… Ya ölümsüz kalacak ya da ölümsüz bir ruha kavuşacak insan bedeninde… Beyaz atlı şövalyesini bekliyor. Ancak aşk, bu peri masalındaki rüyaları gerçekleştirebilir. Ne pahasına olursa olsun…
Aristokrat bir Fransız aileden gelen Alman romancı ve oyun yazarı Friedrich de la Motte Fouque, eserlerinde İskandinav sagalarından ve mitlerinden yararlanmıştır. Ülkemizde daha önce Su Kızı adıyla yayımlanmış olan Undine, yazarına en kalıcı başarısını getirmiştir.
Undine sıcacık, romantik bir masalı ruhun ıstırapları ve doğaüstünün gizemiyle fantastiğe yaklaştıran sıradışı bir yapıt. Fouqué, acıya mahkum bir var oluşu tatmak uğruna ölümsüzlüğü arzulayan ve ruhun bedelini acı çekerek ödeyen efsanevi Undine karakteriyle edebiyata yeni bir imge armağan ederken bir yandan da bizi karanlık tarafımızla yüzleştiriyor.
Hayaletgören:
“Kutlayın kendinizi, Prens, saat tam dokuzda o öldü.”
Hayaletgören, romantik ve gotik düşünce geleneği üzerinde önemli etkileri olan Alman oyun yazarı ve şair Friedrich Schiller’in tek roman denemesidir. Schiller’in okültizm, spiritizma ve ruh çağırma motifleriyle dönemin komplo teorilerini ustalıkla harmanladığı Hayaletgören, Venedik’te bir Alman prensinin başından geçen çetrefil bir maceraya odaklanır. Ciddi, içine kapanık ve melankolik biri olan prens, kimsenin kendisini tanımadığı Venedik’te sessiz sedasız bir yaşam sürmektedir. Oysa Venedik baştan çıkarıcı zevklerin, karanlık arzuların şehridir.
1787-1789 arası Die Thalia dergisinde bölüm bölüm yayımlandığında büyük ilgiyle karşılaşan Hayaletgören, bir roman fragmanı. Schiller’in Hayaletgören’de işlediği motifler sonraları E.T.A. Hoffmann’dan Thomas Mann’a uzanan bir yelpazede sıklıkla yeniden edebiyat sahnesine taşındı, kullandığı anlatım teknikleri ise Edgar Allan Poe, H.P. Lovecraft ve Clark Ashton Smith gibi isimler tarafından benimsendi.
Sardinya Efsaneleri:
Her hazinenin kapısında bir lanet bekler sizi…
İtalyan edebiyatının büyük ozanı Deledda’nın kaleminde canlanan Sardinya Efsaneleri, kaderlerinde acı ve ölüm olan sıradan insanların sıra dışı öykülerini bir araya getiriyor. Bu öykülerde insan, ölümün karşısında merakına yenik düşerken, lanete açılan hazine kapılarında nöbet tutanların gösterdiği sonsuz karanlıkla tanışıyor.
Sardinya Efsaneleri, adından da anlaşılacağı gibi, bir derleme. Sardinya’nın geçit vermez dağları arasında yaşayan halkın aktardığı korkunç öyküleri derlemiş Grazia Deledda. Bu öyküler, yaşamları türlü korku ve hurafelerle dolu yoksul halkın geniş hayal gücüyle beslenen tekinsiz, tehlikelerle dolu dünyaları anlatıyor. Her biri birbirinden uğursuz bu on üç öykü, Sardinya topraklarında gömülü eşsiz hazinelere açılıyor. Ne var ki toprak, hazinelerin yatağı da olsa, yeraltı dünyasında onları bekleyen başkaları var: iblisler, cüceler, cinler, büyücüler…
Sardinya Efsaneleri küçük bir kitap. Deledda’nın, doğup büyüdüğü görkemli Sardinya için kaleme aldığı bir korku odası…
Otranto Şatosu:
“Gotik” terimini edebiyat alanında ilk kullanan kişi olarak bilinen Walpole, 1764’te kendi özel basımevinde hazırladığı Otranto Şatosu’nun toplumda nasıl karşılanacağını kestiremediği için, kitabı 16. yüzyıldan kalma İtalyanca eski bir elyazmasının çevirisi olarak sundu. İlk baskının kapağında “Otranto Aziz Nicholas Kilisesi Kilise Heyeti Üyesi Onuphrio’nun yazdığı İtalyanca aslından William Marshal tarafından çevrilmiştir” ibaresi vardı. İkinci baskıdaysa ne çevirmen adı vardı, ne de yazar.
Şöyle der Walpole bir mektubunda: “Uyandığımda o düşten anımsadığım tek şey, kendimi bir Ortaçağ şatosunda görmemdi (benim gibi kafası Gotik hikayelerle dolu biri için bu mekan çok doğal sayılır); hayli yüksek bir merdivenin en tepesinde, tırabzanın üzerinde son derece büyük bir zırhlı el gördüm. O akşam oturdum ve ne söyleyeceğimi, ne anlatacağımı bilmeden yazmaya koyuldum. Yazdıkça hikaye gelişti, benim de hoşuma gitmeye başladı (üstelik politikadan başka bir şey düşünebildiğim için de çok seviniyordum); kısacası kendimi öylesine kaptırdım ki, kitabı iki aydan kısa sürede bitirdim.”
Böcek:
Paul Lessingham, geleceği parlak bir politikacıdır. Ne var ki Mısır’dan gelen ve Kraliçe Viktoria’nın yasaklar şehri Londra’da sürekli biçim değiştirerek serbestçe dolaşan “Böcek”, Lessingham’ın kâbusu olacaktır. İsis’in müritlerine karşı işlenmiş bir suçun intikamını almaya gelen bu amansız yaratık kurbanlarını dehşete sürüklerken, hiç kimse güvende değildir.
Marsh’ın romanı, Stoker’ın Drakula’sı, George du Maurier’nin Trilby’si, Sax Rohmer’ın Fu Manchu dizisi gibi 19. yüzyıl sonlarıyla 20. yüzyıl başlarına özgü sansasyonel yapıtlar arasında yer alıyor. Yine o yapıtlarda çok sık rastlanan bir teknikle, gerilim yaratmak amacıyla, hikâye farklı kişiler ağzından aktarılıyor.
Böcek, hem bir korku romanının, hem bir aşk hikayesinin, hem de bir dedektif romanının özelliklerini taşıyor.
Dr. Jekyll ve Mr. Hyde ve Diğer Fantastik Öyküler:
Dr. Jekyll ve Mr. Hyde ve Diğer Fantastik Öyküler, Stevenson’ın üç öyküsünü bir araya getiriyor. Yazarın gördüğü bir rüyadan esinlenerek kaleme aldığı “Dr. Jekyll ve Mr. Hyde”, gotik edebiyatın köşetaşlarından biridir. Biri doktor, diğeri psikopat bir katil, iki farklı ruhu aynı bedende yaşayan bir adamı anlatan öykü, psikiyatrinin temel konularından biri olan kişilik bölünmesi sorununu işler.
Bilime hizmet kisvesi altında, para ve iktidar hırsıyla sınır tanımayan genç cerrahları anlatan “Ceset Hırsızı” gerçek bir olaydan kaynaklanıyor. “Olalla” ise aşk, gizem ve sömürü motiflerini incelikle bir arada örüyor.
Kötülüğün ve özyıkımın insanın doğasında var olduğuna inanan Stevenson’ın öyküleri, 19. yüzyılın baskıcı ortamında, bireyin mutluluğuna da sefaletine de kayıtsız kalan bir dönemin ürünleri olarak şekillenmiştir. Her açıdan köşeye sıkışmış insanın çaresizliğini yansıtan bu öyküler, bölünmüş benliklerin içsel belirsizliklerini estetik düzleme taşır.
Carmilla:
Gençlik ve yalnızlık, güzel bir kızı doğaüstü güçlerin eline düşürebilir mi?
Carmilla genç bir kız ile esrarengiz bir kadının ilişkisi üzerine kurulu bir öykü. Konuk olduğu malikane ve çevresinde kısa sürede dehşetin ve ölümün ikizi haline gelen dişi bir vampirin, edebiyatın ilk lezbiyen vampirinin öyküsü.
Konusu, kişileri ve tekniğiyle Bram Stoker’ın Dracula’sı üzerinde azımsanamayacak izler bırakan, sonraları Edgar Allan Poe’nun deneyeceği gotik tarzıyla dikkat çeken Carmilla, çarpıcı ve bir o kadar da kışkırtıcı.
Sheridan Le Fanu’nün kadınları, karanlığa eğilimleri ve ölüme yakınlıklarıyla, içimizdeki vampire ayna tutuyor. Lezbiyen aşk, kıskançlık ve cinsel arzunun kıskacında, Carmilla, vampir motifini benliğimizin karanlık sureti olarak yüzümüze vuruyor.
Carmilla, gotik vizyonun tekinsiz doğasını bugüne taşıyan örneklerden.
Baskerville’lerin Köpeği:
“Çorak manzara, yalnızlık duygusu ve görevin gizemiyle aciliyeti, hepsi kalbimi titretiyordu.”
Sherlock Holmes’un sağ kolu Dr. Watson, Baskerville Malikanesi’nin gizemini çözmek için gittiği bataklık arazide, duygularını böyle dile getiriyordu.
Bugüne kadar yazılmış en büyük suç romanlarından biri olan Baskerville’lerin Köpeği, yine Dr. Watson’un ağzından Sherlock Holmes’a yeni bir tanım kazandırdı: Dr. Watson ünlü dedektifi, suç mahallini incelerken kullandığı yöntem ve araştırma tekniklerine bakarak, “kokusunu aldığı şeyi buluncaya kadar yılmadan koşup duran, iyi eğitimli, safkan bir av köpeği”ne benzetti.
Conan Doyle, Baskerville’lerin Köpeği’nde akılla doğaüstü gücün, bilimsel gerçekle batılın, iyilikle kötülüğün zorlu bir savaşta karşı karşıya gelişini dile getirir.
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Château de Beaumesnil/Castle of the Gourmands
Château de Beaumesnil is a 17th-century Louis XIII baroque style château located in the commune of and close to the village of Beaumesnil in Eure department of Normandy in northern France. The château, now an official historical monument of France, is surrounded by a moat, having been built on the site of a medieval castle of the same name.
The château, which is an official historical monument of France, is located on a 60 hectare estate to the north-east of the village of Beaumesnil, 140 km west of Paris and midway between the towns of Lisieux and Évreux. A large proportion of the estate is woodland, but in traditional French formal style an east-west axis contains the château, its forecourt and moat at the western end while the central and eastern part of the axis are laid to grass.
The château, one of France's smaller châteaus, designed and built by John Gallard during the reign of Louis XIII between 1633 and 1640, is constructed of stone and brick walls with a slate roof on the ruins of the motte-and-bailey castle that had stood on the site since medieval times. The east and west facades are heavily decorated with carvings — windows have grotesque masks inspired by the Commedia dell'arte, intertwined letters "M" and "D" allude to Marie Dauvet Des Marets, wife of Jacques, Marquis of Nonant and daughter Nicolas Brûlart de Sillery, Chancellor of France while the shields of the Montmorency-Laval branch of the Laval family appear above the main doorways.
The north and south pavilions were added to the building during the eighteenth century. The donjon (keep) that was built on a mound to the south of the site was converted into an icehouse. The mound is now covered with a boxwood maze. The château and forecourt were built on the bailley with the forecourt. A footbrige provides access to the château from the east and a vehicular bridge provides access to the forecourt and château from the west. Another footbridge connects the forecourt with the motte.
The eastern side of the château overlooks a parterre laid to lawn with woodland on either side. In the 18th century, wings were added to both the northern and southern ends of the château. The "state" rooms — the library, the drawing room, the dining room, the mistress' apartment are on the first floor and are accessed using the grand staircase.
The château, which is nicknamed "Norman Versailles", is located in a 60 heactare estate landscaped by La Quintinie, a student of André Le Nôtre, though little is left of la Quintinie's original gardens. Much of the estate to the east of the château is wooded with a parterre laid to lawn, almost a kilometre in length, providing an impressive perspectives from the château's state rooms. The parterre is broken by a large pond, approximately one hectare in area, that has many features of a formal pond such as regular edging with specific geometric shapes.
Two formal flower beds were laid out in the 18th century to the east of the château, the smaller Jardin des quatre saisons (Four Seasons garden) on the northern side of the forecourt and the larger semi-circular Jardins demi-lune (Halfmoon garden) on the northern bank of the moat.
As part of a conservation plan, a kitchen garden with over 500 varieties of ancient vegetables, including unusual varieties like devil's ear lettuce and rainbow corn has been cultivated.
The château's library and 16th century bookbinding museum were built up by the German-Jewish financier Hans Fürstenberg (1890 - 1982) who had fled Nazi Germany in 1937. He bought the château in 1938 and moved is collection of 16,000 books there, many of which dated from the seventeenth or eighteenth century. As the invasion of France drew near, valuable archives of the Bibliothèque nationale, the private archives of the King of the Belgians, the archives of Rouen and the Archives de France were moved to the château's library for safekeeping. Part of the collection was sent to Vichy France for safekeeping and the rest confiscated by the Nazi invaders. Fürstenberg's own collection ended up at the Schloss Tanzenberg in Kärnten, Austria. During the war, part of Fürstenberg's collection was lost, but the rest was returned to the château. After the war Fürstenberg rebuilt his collection, but in his later years sold parts of it to various institutes. Shortly after Fürstenberg's death, the library was further depleted when a number of items were sold to fund the Fondation Fürstenberg-Beaumesnil.
Beaumesnil was first mentioned in the Treaty of Saint-Clair-sur-Epte in 911 {(the setting up of the Duchy of Normandy as part of the lands of the Counts of Meulan. In 1066 Roger de Beaumont, son-in-law to Waleran III, Count de Meulan, provided William the Conqueror with 60 ships. In 1250 Robert de Harcourt was given permission to build a stone donjon (keep) on the motte}. This was later extended to incorporate a bailey, both of which were on islands.
During the Hundred Years' War, the castle fell to the English in 1415 and in 1418 was given to Robert Willoughby by Henry V. Beaumesnil was retaken by the French in 1441. In 1449 the castle, was restored to Jean II Tournebu who, in 1463, sold the property to Jean de Lorraine, Count of Harcourt.
In 1634 it was recorded that the castle had eight towers and a dwelling house with parlour, bedroom and kitchen, but little else was known of its structure. In that year Jacque Nonant, started the construction of the chateau on the site of the castle, the work being completed in 1641. The chateau passed through a number of hands and on the eve of the French Revolution was owned by Armand Joseph de Bethune, Duke of Chârost who was the first French nobleman to renounce his feudal rights. Nevertheless, the revolutionary army ransacked the chateau and guillotined Bethune-Charlost's son and heir.
Bethune-Charlost died in 1800 and his widow recovered the property and married Eugene Alexander Montmorency-Laval. Montgmorency-Laval set about a program of restoration including the building of a chapel in 18xx as a thanksgiving for the restoration of the Bourbon monarchy. Successive owners continued the restoration work and when the last owner Hans Fursetnberg died in 1982, his estate was used to set up the Fondation Fürstenberg-Beaumesnil.
In 1927 de Maistre sold the chateau to the American company Domaine of Beaumesnil, Inc., whose controlling director was Grand Duke Dimitri Pavlovich, member of the House of Romanov and first cousin of Tsar Nicholas II. In 1938 Pavlovich sold the chateau to the Jewish financier and bibliophile Hans Furstenburg, a refugee from Nazi Germany. Furstenburg died in 1982 and bequeathed the chateau to a foundation that was entrusted to conserve the property and his library.
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https://www.youtube.com/watch?v=stvqm0Gmxeg.
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Très bel article du @lepetitjournal_hongkong au sujet de SAUVÉS PAR LA POÉSIE 2018 "L'ardeur", des poèmes récompensés par un jury conquis Sauvés par la poésie", le concours littéraire organisé par Sauvés par le Kong, a trouvé ses cinq gagnants. Excellence, musicalité, prix des élèves apprenant le français… en tout, ce sont cinq catégories et plusieurs poèmes déclamés au Peel Fresco. Pour sa troisième édition, le concours de poésie avait pour thème "l'ardeur" et pour référence Guillaume Apollinaire dont on célèbre cette année le 100ème anniversaire de sa mort. En pleine fête de la francophonie, les participants avaient eu quatre semaines pour soumettre leur contribution. A l'issue, cinq poèmes ont été récompensés sur la scène du bar Peel Fresco ce lundi 23 avril. Le jury, où figuraient l'écrivaine @almabrami , des membres du Consulat et de l'Alliance Française, de l'école Lou Pichoun et du site lepetitjournal, a examiné un peu plus de cinquante textes. Matthieu Motte, à l'origine du concours, exprimait sa joie lundi soir devant une salle bien remplie. "C'est un vrai bonheur de faire phosphorer des gens qui aiment la poésie, qui aiment agencer les mots, sentir une musique... Pour la jeunesse, on a eu des adolescents qui sont d'une maturité à donner des frissons. Pour le prix de l'Alliance française, le poème aurait pu être récompensé dans les catégories originalité ou musicalité, tellement il a été sélectionné pour chaque catégorie, c'est dire la qualité du texte." Prix d’excellence: @ingrid_seragillet pour son poème "Ardeur" Prix de l’Alliance Française de Hong Kong: Nicholas Leung pour "Les Passants" Prix Jeunesse: Benjamin Ward (1ère S au LFI de Hong Kong) pour "Bonheur hiémal" Prix de la musicalité: Léa Lucas pour "Sonnet Ardent" Prix de l’originalité: Lilly Bayle pour "Étreinte animale" » @lepetitjournal_hongkong @afhongkong @ufehongkong @franceinhk @leprintempsdespoetes @pontdesartswine @yellowkorner_official @yellowkornerhk @lamaisonduchocolat_hk @aoyama_notebooks @lesgeorgettes_byaltesse @lesgeorgettes_byaltesse_fr (à Peel Fresco Music Lounge)
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