#n'ayons pas peur des mots
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perduedansmatete · 2 years ago
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dix ans d'athlétisme pour finir essoufflée au bout de 30 secondes de course pour avoir son bus c'est quand même humiliant n'ayons pas peur des mots
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ask-the-becile-boys-vf · 25 days ago
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Une mauvaise lune se lève
Note du traducteur : Trigger Warnings dans les tags : horreur physique, mort, jurons, violence avec armes à feu, alcoolisme
Nombre de mots : 8065
Résumé : Un travail de mise à la casse tourne horriblement mal. Riker peut sauver la vie du robot sur la table, mais peut-il sauver la sienne ?
Avertissements : Horreur physique, mort d'un personnage secondaire, langage grossier (italien)
J'entends les ouragans souffler,
Je sais que la fin arrive bientôt,
J'ai peur que les rivières débordent,
J'entends la voix de la rage et de la ruine,
Ne vas pas te balader ce soir,
Parce que, cela va forcément te coûter la vie,
Il y a une mauvaise lune qui se lève…
La porte du garage s'ouvrit avec autant de grâce qu'un vieux chat de gouttière courbé rampant dans un égout. La lourde camionnette blanche recula dans sa gueule, passa devant la large femme qui leur faisait signe d'entrer, puis sur les panneaux jaunes de l'élévateur automatique. La porte se referma à nouveau, bloquant la lueur chaleureuse du coucher de soleil sur le béton au profit d'une fluorescence froide.
« Qu'est-ce que vous avez pour moi ce soir, les gars ? » demanda la femme, suivie d'une fumée de tabac bleue alors que le chauffeur sortit, posant une botte éraflée sur le marchepied.
« Un tas d'injures et de couteaux rouillés », dit-il. « Il faudra cependant que ça sèche un peu, ça n'a pas abandonné jusqu'à ce que Kilroy l'achève avec l'eau salée. »
« Quoi, encore ? Je pensais que nous étions d'accord, Jorge- »
« Je sais, Toni, nous l'avons fait, mais nous avons tout essayé d'abord, et ça ne voulait pas rester en place. Nous avons même dû le noyer complètement avant de pouvoir commencer à le déplacer. »
« Sans blague. Petit grille-pain bagarreur, hein ? » Ils firent le tour de l'arrière du van, tombant sur le deuxième passager du van et ce qui restait de sa tête. « Mon Dieu ! »
Le petit homme essaya de froncer les sourcils sans déranger son œil au beurre noir gonflé ou faire couler plus de sang des lacérations sur son visage. Il n'eut pas beaucoup de succès.
« "Bagarreur" est un euphémisme. Plutôt un démon de métal enragé », déclara Kilroy, ouvrant brusquement la porte et foudroyant du regard la silhouette allongée à l'intérieur.
« Ou Edward Aux Mains D'Argent. »
« Tais-toi. »
Ils sortirent une large civière métallique, l'accrochant au convoyeur à rouleaux à l'intérieur de la camionnette. Le corps métallique fût libéré de ses sangles, les extrémités menant à deux treuils montés au plafond de chaque côté de la cabine, et elle a été roulée sur le billot.
« Eh bien, regarde ça », dit Jorge après qu'ils se soient installés dans un labyrinthe de haies d'étagères et de bancs, sous une lampe à bras pivotant, à l'arrière de l'atelier. Il sortit une poignée dégoulinante de gravier noir de la trappe au niveau du torse du robot. « C'est du charbon, les amis. Pas étonnant que nous n'ayons pas pu abattre, ces choses roulent comme des trains. » Il laissa tomber le tas et gratta son gant contre le bord de la trappe. « Je dirais vers les années 30, début 50 au plus tard. Et certainement sans un ingénieur, vu cette mâchoire. »
« Ouais, vraiment fascinant », a marmonné Kilroy à travers ses bandages de momie. Il délaça les chaussures du robot et les arracha ; le vieux cuir tomba presque en morceaux dans ses mains. Il les laissa tomber négligemment sur le sol et saisit un revers de pantalon sale, tirant sur la couture extérieure. « Passe-moi le découseur. »
Ils découpèrent les vêtements du corps avec l’efficacité d’une équipe d’urgences, coupant à travers les coutures volumineuses à force de les recoudre. Jorge fit l’inventaire des poches à voix haute, Toni notant le décompte. C’était surtout du bric-à-brac : un billet de 20 $, un jeu de cartes patiné, des boîtes d’allumettes de trois bars différents, une clé de maison à l’ancienne et un vieil harmonica cassé. La gavroche était un peu plus intéressante ; il y avait un patch cousu sur le bord intérieur, marqué d’un petit visage blanc, qui cachait un billet de 100 $ bien roulé et un bout de papier sur lequel était écrit « URGENCES UNIQUEMENT ». Il n’y avait rien qui valait la peine d’être mis en gage, alors Toni écrivit et entoura « 120 $ » au bas du bloc-notes. 40 $ pièce. Les tubes de lubrifiant étaient faciles à déconnecter au niveau où les membres rejoignaient le torse, mais les membres eux-mêmes étaient maintenus comme n'importe quel membre en viande et os. De par son extérieur disgracieuse, ils s'attendaient à des articulations simples à rotule et à douille, habituelles des machines construites dans les ruelles. Mais il s'agissait de mécanismes compliqués, intelligents, durables et presque impossibles à travailler.
« Il suffit de les couper. Elles auront besoin d'un réaménagement de toute façon, ça ne vaut pas la peine d'essayer de garder ce brodel intact », déclara Kilroy.
« Tais-toi, je ne suis pas- Riker ? » Toni tenait un téléphone portable contre son oreille d'une main, l'autre faisant signe à Kilroy de s'éloigner. « Hé. J'ai une prise. Quand peux-tu venir ici ? … Je peux comprendre, mais j'ai besoin que tu viennes quand même. Prends le prochain bus. Mais règle quelque chose pour nous d'abord ; cette chose a un travail de personnalisation fou pour maintenir les bras et les jambes, tu vois ? Je pense que je peux les retirer des axes sans utiliser le chalumeau, mais Kilroy dit qu'on devrait gagner du temps et tout jeter. Sans analyser, quelle façon sera la plus facile pour les remplacer avec des standards ? Uh-huh. Tu vois, c'est ce que je disais, » dit Toni en lançant un regard noir à Kilroy. « T'es un bon p'tit gars, Rike. On se voit dans vingt minutes. » Toni raccrocha et rangea le téléphone dans sa poche. Ses yeux se dirigèrent vers un autre treuil, plus puissant que ceux qu'ils avaient installés dans la camionnette, et le mur de crochets profilés derrière lui.
« Arrachez-les. » dit-elle. Une fois le découpage terminé, le châssis se réduisait à un torse et une tête. Ils tirèrent à pile ou face pour décider quoi découper ensuite : face pour la tête, pile pour le noyau.
« Le noyau, donc. », dit Jorge. « Laisse-moi juste passer l'aspirateur dans le four vite fait. » Une fois sec, ils retournèrent le torse. La petite fenêtre juste en dessous des omoplates était sombre, même directement sous la lumière. Il n'y avait aucune lueur à l'intérieur, ce qui signifiait que le noyau était en sommeil. C'était bon, car s'il se fissurait alors qu'il ne produisait pas d'énergie, ils n'auraient que le temps de fuir comme des tarés. Jorge plissa les yeux, se penchant pour examiner quelque chose pendant que Toni sortait le chalumeau. « Vous ne savez pas si l'un d'entre vous connaît le latin ? » demanda Jorge. Les deux autres le regardèrent fixement, et il désigna le rebord en relief autour de la fenêtre. « C'est du latin, n'est-ce pas ? ‘Et mors et ultio gustant dulcia?’ » « Sais pas », dit Kilroy. « Pourquoi ? » « Cela pourrait être une devise familiale ? Le cachet du créateur ? Allez, c'est intéressant. » À l'aide du chalumeau, ils coupèrent un large cercle autour de la fenêtre, ajoutant des encoches en demi-cercle pour que leurs doigts puissent glisser en dessous. Souvent, les noyaux étaient ancrés indépendamment du reste du moteur, uniquement reliés par des tubes ou des fils, et pouvaient être retirés facilement. Mais cette nuit-là, lorsque le noyau fut déplacé, un mécanisme invisible se mit en marche. Les trois retirèrent tous leurs mains, alarmés, reculant tandis que la fenêtre se tordit d'elle-même vers le haut. En dessous, le verre sombre s'étendit en un petit cylindre, ancré dans le châssis sur un fil hélicoïdal. Il s'arrêta à quelques centimètres au-dessus de la surface en acier. Il y eut un moment de silence, de réflexion et de peur avant que le gaz ne se libère. Des nuages ​​verts minces et tourbillonnants jaillirent du noyau piégé dans toutes les directions, transformant le garage en un marécage toxique. Tous s'enfuirent, certains hurlant, certains jurant. Jorge faillit atteindre la camionnette avant de tomber, trébuchant comme si ses pieds avaient été collés au sol. Kilroy était tombé sur les morceaux de vêtements jetés plus tôt et essayait de continuer, un monticule frétillant se dirigeant vers la porte de secours. Toni avait titubé en arrière et avait heurté un banc en métal, et son bras nu s'était immédiatement collé à sa surface. Elle l'attrapa instinctivement, essayant de le soulever, seulement pour sentir ses doigts s'enfoncer et ne faire qu'un avec la chair visqueuse. Elle s'étouffa avec de la fumée verte et du tabac, son cigare coincé entre ses lèvres fusionnées. À travers le verre sombre (un pouce d'épaisseur et presque noir, pour cacher la couleur), Toni pouvait voir la Matière Verte du Noyau suspendue à l'intérieur par ses propres ligaments, rougeoyante et pulsante. Elle avait un motif irrégulier, une pulsation forte, puis une faible, puis une pause. Ce n'est qu'après que ses yeux se soient fermés et que la pièce soit devenue silencieuse, ne lui laissant que le son du sang qui coulait à travers ses oreilles, qu'elle a reconnu le rythme et la forme.
C'est un cœur, pensa-t-elle. C'est un cœur battant humain. - Le piège se réinitialisa au bout de quelques minutes avec toute l'impartialité d'une montre qui tourne. Les ventilations se fermèrent et les chambres internes commencèrent à se dépressuriser lentement, se préparant pour la prochaine fois où il sera déclenché. Le noyau descendit son fil et se réinstalla dans le moteur, resserrant la plaque d'acier en place.
Telle était la rancune du vieil homme.
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Non loin de là, quelque chose qui ressemblait à un compteur Geiger commença à faire tic tac dans la tête d'un autre robot. Des chaussures noires, vieilles mais méticuleusement entretenues, s'arrêtèrent sur le trottoir. Elles restèrent là un moment pendant que leur propriétaire lisait l'intérieur de leur esprit, calculant, spéculant. Puis les chaussures noires pivotèrent et commencèrent à suivre les radiations vers le sud, comme du sang dans l'eau.
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Riker entra par la porte de l’arrière-boutique, la verrouillant à nouveau derrière lui. Il toussa et sortit une liasse de mouchoirs humides de la poche de son manteau, essuya le nez bouché avant de les jeter à la poubelle et de se diriger vers le mini-frigo. Étonnamment, il restait encore quelques bouteilles de bière à l’intérieur. Mon jour de chance, pensa-t-il en en prenant une. Je me demande si Toni a des pastilles contre la toux par ici. On aurait dit qu’ils étaient encore en train de faire le travail de découpe dans le garage. En s’approchant, il pouvait les entendre faire pétarader le moteur, trois coups décalés. Et à travers la porte maintenant, Riker pouvait entendre un mouvement et les tons bas et mordants de quelqu’un (probablement Kilroy) qui jurait. Il s’était probablement brûlé la main. Il décida de siroter sa bière ici, dans la salle à manger, avant d’entrer. « Je m’occupe juste des pièces », était sa justification habituelle pour être impliqué dans toute cette affaire de mise à la casse. "Mise à la casse." C’était une façon mignonne d’éviter de dire "Meurtre", un mot qui était une véritable insulte pour ces trois-là. Kilroy était une sorte de Luddite rancunier, et Jorge était un de ces types qui aiment les insectes vivants sur un tableau en liège. Et Toni… eh bien, Toni aimait faire aux robots ce que certains enfants faisaient aux écureuils, s’ils arrivaient avec un peu de vie en eux. Riker avait parfois glissé ses mains à l'intérieur, puis, brisant heureusement quelques connexions quand elle était distraite, transformant les personnes en métal en "pièces". « Cela se produirait de toute façon », pensait-il, sachant qu’il était un hypocrite, trop ivre et trop désespéré pour être autre chose. Il était loin de l’enfant sale jusqu’aux coudes dans un châssis depuis longtemps oublié, caché dans les débris d’une vieille grange de quelqu’un ; bien loin de ce moment d’émerveillement où toutes ces pièces devenaient une personne qui pouvait s’asseoir, le remercier et lui demander son nom. Riker fouilla dans les tiroirs, trouva du Paracétamol et en avala quatre avec une gorgée de bière. Au moins, ses sinus pouvaient être soulagés. Il y eut un bruit de grincement dans le garage et un autre aboiement furieux. Ce n’était pas la voix de Kilroy, mais Toni avait dit qu’il était là. Bizarre ; soit Jorge n’avait pas conduit, soit ils avaient appelé de l’aide extérieure. Il y avait quelques autres récupérateurs avec lesquels Toni entretenait de bonnes relations, ils n’étaient que des rivaux occasionnels. Espérons que ce n’était pas l’un de ces fous religieux masqués. Riker soupira d’un air sourd, tenant la bouteille froide contre son visage douloureux. Rien ne semblait plus agréable en ce moment que de rester là et de siroter cette bière comme de la terre sèche boirait la pluie. Mais plus tôt il en finirait, plus tôt il pourrait rentrer chez lui, et tout ce qui plus que le petit rhume qu’il avait déjà le ralentirait. Il but quand même une autre gorgée avant de poser la bouteille sur le comptoir et de se traîner jusqu’à la porte latérale du garage. Il l'ouvrit, toussa et entra en disant : « Vous avez cassé quelque chose de précieux là-dedans ? »
Ce qui le frappa en premier fut l'odeur. D'ici, l'odeur était encore assez forte pour percer son nez bouché, lui picoter le bout de la langue. Ce n'était pas seulement écœurant, mais agressivement sucré, comme sniffer une ligne de caramel brûlé – Vert. La deuxième chose fut la vue de la silhouette solitaire en noir debout dans le garage, à moitié masquée par une épaisse fumée et des braises, qui se retourna brusquement et le fixa avec deux yeux acérés brillants sur un visage squelettique. Riker ferma la porte. Il fit quelques pas tremblants en arrière, il fouilla aveuglément dans sa poche à la recherche de la clé. Il y avait une chance qu'il puisse les distancer ou héler une voiture, ou trouver de l'aide, ou quelque chose. Mais ses mains tremblaient trop pour mettre la clé dans le trou, et elle glissa de ses doigts quand la porte derrière lui s'ouvrit dans un fracas épouvantable.
Riker ferma les yeux et, dans les trois secondes qui suivirent, il fit appel à des compétences perfectionnées durant son enfance de brutes et d’œil au beurre noir : il surmonta sa terreur pour devenir immobile comme un cerf, laissa ses muscles se détendre avant que le coup ne vienne et se prépara à supplier et à marchander pour sa vie. Une main de métal se referma sur son épaule et le tira brusquement, claquant le dos de Riker contre le mur dans un mouvement vertigineux. Immédiatement, il fut attrapé par la gorge, juste sous sa mâchoire, et immobilisé sur place. Pourtant, il gardait les yeux bien fermés et il pouvait sentir des flocons brûlants effleurer sa peau.
« Parle », grogna le robot, et Riker grimaça lorsqu'un baril de métal le poignarda juste sous ses côtes, brûlant un cercle brûlant à cet endroit. Cela semble exagéré, mon pote, je suis déjà mort, pensa-t-il, hébété. Lentement, il leva les mains, gardant ses avant-bras contre le mur, dans une position de soumission. « Tout ce que tu veux », croassa Riker. « Tu es le patron. » « Qu’est-ce qui s’est passé ? » « Je ne sais pas, je viens de me faire hhhhhhh- ! » Il haleta alors que le canon du pistolet pressait plus fort contre son diaphragme. « Toni m’a appelé il y a une heure ! Elle avait besoin que je vienne voir ! Je m’occupe juste des pièces, mec, je n’ai tué personne. » Le robot ouvrit ses ventilations avec un sifflement audible, et Riker s’étouffa à cause de la fumée âcre. « Ça t’a pris une heure entière ? » « Quarante minutes, j’ai… j’ai raté le bus », dit Riker en toussant. Il y eut une pause, et la pression du pistolet s’allégea légèrement alors qu’iel ajustait sa prise. Mais le robot ne semblait pas plus heureux des réponses qu’iel avait obtenues. « Combien de personnes étaient au courant ? Combien étaient censées être là ? » « Le… le boulot ? » haleta Riker. La fumée était oppressante. « Seulement nous, seulement… Toni, Jorge, moi, Kilroy ? » Une autre pause. « Personne d’autre ? » « Une petite opéra… », toussa-t-il à nouveau, essayant de tourner la tête sur le côté. « – Opération. Tout en interne. Jamais vu plus de trois. » Silence. Puis : « Tu as dit que tu t'occupais des pièces. Tu peux les réassemblées ? » Autant qu’il le pouvait avec sa tête coincée, Riker hocha la tête. « Ouais. Ouais, je vais les réparer. » Il fut libéré sans cérémonie, et Riker se plia immédiatement en deux, en train de haleter. Ses voies respiratoires déjà assiégées étaient bourrées de charbon de bois moulu. Heureusement, le robot était prêt à lui donner une minute de récupération – mais seulement une minute.
« Allez », dirent-ils, saisissant Riker par le bras et le remettant sur ses pieds tremblant. « Bouge. » « Quoi ? » dit Riker, levant les yeux vers eux puis vers la porte du garage, toujours entrouverte. « Qu… non, attendez, je ne peux pas y aller, le noyau est fissuré… » « Non, ce n’est pas le cas. J’ai vérifié. » Iel le poussa en avant, serrant plus fort le pistolet dans son autre main. « Je peux le sentir, ok, c'est- » Il se tourna, levant désespérément les mains comme si cela les calmerait. « Je mourrai si j'y vais, ok ? Vous avez une idée du peu- » Sa main libre se dirigea à nouveau vers le bras de Riker, et il fut poussé à travers la porte, gardant à peine ses pieds sous lui. Sa poitrine lui faisait mal. Sa tête lui faisait mal. Pas comme ça, je ne veux pas mourir comme ça-
« Non ! Non non non, écoutez, ramenez-les ici, je-je vais le réassembler très facilement, mais s'il vous plaît ne-- ! » À bout de patience, le robot en noir saisit à nouveau Riker par la gorge. « Vous allez le réparer ici », siffla-t-iel. « Parce que je sais exactement combien de radiations chloroplasmiques vous recevez en ce moment, et exactement combien il en faut pour commencer à vous transformer en gelée, et nous sommes à 337 millisieverts près qu'il faudrait pour vous causer un problème ici et maintenant, comme rester collé à ma main. » Et sur ce, iel libéra Riker, écartant ses doigts en montrant leur absence distincte de chair fusionnée. Riker le fixa et leva une main tremblante pour se frotter le cou, s'attendant toujours à sentir quelque chose qui aurait horriblement mal tourné, mais il n'y avait rien à part des bleus. « … Vous êtes le patron. » Le robot fit un geste avec son pistolet vers l'arrière du garage. Riker avança en titubant, les yeux attirés par la lumière fluorescente toujours suspendue juste au-dessus du torse. On aurait dit que… ouais, la tête était toujours là, il pouvait la voir. Et si le noyau n’était vraiment pas fissuré, alors tout cela devrait être un travail de base. Peut-être un recâblage, il faudrait peut-être faire face à des dégâts d’eau, mais les membres ? Les membres étaient faciles… Riker tourna le coin d’un établi et baissa les yeux, voyant quelque chose dans l’allée juste au-delà du châssis. Puis il se retourna et vomit, s’agrippant à une poutre de soutien pour s’empêcher de tomber dans son propre vomissement.
Toni. Bon Dieu.
Riker haleta, voulant que son corps arrête tout ce qu’il faisait pour le tuer. Sa bouche était remplie d’une douceur pourrie. Il ferma les yeux et haleta, essayant d’inspirer autant d’air qu’il le pouvait avant que la main inévitable ne tombe sur lui, le poussant plus près d’elle, qu’était-elle devenue, qu’adviendrait-il de lui… Mais la main ne tomba jamais. Il pouvait entendre un mouvement, mais ce n’était pas juste derrière lui. Il y eut un bruissement de plastique, quelque chose qui traînait sur le sol et qui claquait avec raideur. Tremblant, Riker se retourna et regarda dans l’allée juste à temps pour voir la bâche se poser sur le corps de Toni, le robot en noir la maintenant en place avec un bidon d’huile moteur. Iel le regarda, toujours aussi sévères et inflexibles, mais attendant. C’était une gentillesse inattendue, ou du pragmatisme déguisé, et Riker l’accueillit, avalant toujours avec difficulté pour ne pas vomir. Son visage était humide ; il essaya de l’essuyer avec la manche de sa veste. Il se redressa avec relativement peu de vacillement et regarda le robot en noir.
« Les autres ? » Ils ne dirent rien, et ils firent lentement un geste vers le châssis sur la table. Riker prit une profonde inspiration, expira, inspira à nouveau et avança. Ils avaient essayé de découper le noyau ; procédure standard. La fenêtre était sombre et lisse, sans fissures visibles. Elle pouvait toujours être cassée en dessous, pensa-t-il. Il jeta un coup d’œil au robot en noir, mais iel se contenta de le regarder en retour. La douille la plus proche de Riker était l’épaule droite, et expérimentalement, il la saisit par le bord, la soulevant juste assez pour évaluer son poids. Un poids moyen pour ce qui ressemblait à de l’acier teinté, peut-être même un peu plus léger. Il passa son pouce à l’intérieur de la douille, puis fronça les sourcils et se pencha pour regarder directement à l’intérieur. L’assemblage de la broche de l’épaule avait été retiré de sa place, mais le roulement était toujours là, ce qui signifiait qu’ils l’avaient arraché du bras de commande à l’intérieur de l’épaule. Merde.
Riker plissa les yeux. Il y avait aussi un anneau de mécanismes secondaires, pas seulement des amortisseurs mais de petits ajusteurs destinés à modifier le mouvement de l'articulation. En général, on ne les voyait que dans les modèles haut de gamme où les gens voulaient plus de fluidité, et il ne reconnaissait même pas ce design.
« Les membres sont probablement toujours là », dit-il au robot en noir sans les regarder. Il se déplaça de l'épaule vers le torse jusqu'aux cavités fémorales, confirmant les mêmes dommages. « Mais je vais devoir faire quelques réparations avant de pouvoir commencer à les rebrancher. »
« Pourquoi. » « Parce qu'ils les ont arrachés, cassés. » Le robot émit un bruit faible et silencieux dans un nuage de fumée, et d'un rapide coup d'œil en coin, Riker put voir un éclair de colère dans ses optiques, concentré sur son compagnon abattu. Il pouvait entendre sa prise sur le pistolet se resserrer. Il n'aimait pas ça. Soit iel n’était pas habitué à voir ce genre de choses – j’en doute – soit iel avait des liens personnels et ce n’était pas juste un travail de récupération. Tous les outils de Toni étaient toujours sortis – le réservoir d’essence du chalumeau était toujours ouvert, il ferma rapidement la valve avec un juron. Une chose de moins qui pouvait le tuer. De là, il prit un long et fin tournevis dans une main et attrapa une paire de pinces pour plus tard. Il pouvait voir un loquet, vissé et fermé, qui une fois ouvert lui permettrait de remettre la broche en place. Il y avait juste assez de place pour qu’il puisse travailler. Il n’arrêtait pas de jeter des coups d’œil au robot en noir du coin de l’œil pendant qu’il travaillait, enfin capable de prendre une seconde ici et là et de le regarder réellement. Le Terminator par Al Capone. Fournaise dans la gorge – Non. Trop petit. Le haut de la poitrine, c’est juste la ventilation. Il risqua un autre regard. Les lattes ne s’effondrent pas mais vont de la base à la mâchoire. Mobilité limitée. L’esthétique avant le côté pratique.
« Qu’est-ce que tu regardes ? » grogna-t-iel. Sa pose s'était légèrement relâchée et iel avait croisé les bras, le pistolet posé dans le creux de son coude. « Quoi ? Euh, rien… » Il toussa. Réfléchis plus vite, idiot ! « Tu as vu les membres quelque part ? Ils ne les ont probablement pas emmenés bien loin. » Ils s'arrêtèrent. Riker n'osa pas continuer à le regarder, et il se retourna rapidement vers la prise endommagée. Derrière lui, il pouvait entendre le robot en noir bouger, et après un moment, iel commença à s'éloigner, plus loin dans le garage. Les membres étaient en effet toujours à proximité, couchés l'un à côté de l'autre, les poignets et les chevilles croisés. Mais iel continua à chercher, marchant le long des étagères sur les murs et revenant en arrière. Près de quelques ciseaux et couteaux abandonnés, ils disparurent soudainement de la vue, se relevant avec une gavroche noire miteuse à la main. Iel l'épousseta brusquement et examina quelque chose le long du bord intérieur. Il y avait un bol de bibelots à proximité, avec un Franklin déformé et bouclé posé dessus ; L'argent est allé dans leur poche et les déchets sont allés dans le chapeau. Riker observait ses mouvements d'où il se tenait, travaillant lentement pour gagner du temps. Il toussa à nouveau et se souvint de quelque chose, tapotant rapidement les poches de son pantalon. Le robot en noir revint, les lumières de ses optiques se rétrécissant vers la cigarette que Riker allumait. « Ne vous mettez pas à l'aise », dit-iel, laissant tomber l'un des bras démembrés à côté du torse avec un cliquetis retentissant. « A l'aise ? Je n'ai jamais été aussi peu à l'aise de ma vie », déclara Riker avant de prendre une longue bouffée, réprimant une autre série de toux avec ses épaules tremblantes. « Cela garde mes mains stables. »
« D’accord », grogna-t-iel incrédule, mais iel laissant tomber tandis que Riker prenait le bras devant lui et commençait à l’examiner. Iel tourna la tête, cherchant un espace vide pour laisser tomber le reste des membres jusqu’à ce que Riker siffle un juron. « Qu’est-ce que c’est ? »
« Un joint liquide, pour l’amour du Christ », dit Riker, « De l’air condensé – Tu vois ça ? » Il inclina le torse sur le côté et balança la lampe avec son autre main pour faire entrer plus de lumière dans la douille. « Ces morceaux ne sont pas censés se trouver ici, ils doivent être à quelques centimètres de là, et cette petite boucle en caoutchouc ici est censée faire ça quand elle est pleine d’air – Mais la façon dont tout s’aligne, même en le retirant dans le bon sens l’aurait rompu ! » Il soupira, la voix toujours humide et enrouée, posant le bras et se pinçant l’arête du nez. « Ce n’est rien qui les empêchera de démarrer, mais sans remplacer le caoutchouc et trouver une pompe à air à bec effilé, tout va s’écraser comme un carambolage de trois voitures. Bon Dieu, » marmonna-t-il pour lui-même d’un air maussade, « c’est comme s’ils voulaient saboter quiconque essaierait de réparer ça. » Le robot en noir réfléchit silencieusement à cela, et ses optiques s’abaissèrent, regardant le châssis immobile. Iel avait un tic de la main, remarqua Riker ; une ouverture et une fermeture continues de son poing, en particulier de la main qui tenait l’arme.
« Mais tu pourrais, » dit-iel finalement, levant les yeux sur Riker. « Si tu avais le bon matériel. » Il essaya de souffler de la fumée par le nez, le cerveau trop enfoncé dans le métal pour se souvenir qu’il était malade, et invoqua une quinte de toux. « P-peut-être. Probablement. Ouais. » Le robot en noir hésita, puis dit : « Nous avons un atelier. Il aura ce dont tu as besoin. » Riker hocha lentement la tête. Ce n’était pas comme si partir ou non était un choix ; partir signifiait maintenant une balle dans le dos. « Tu es sûr ? » « Ouais. » Riker mâcha le filtre de sa cigarette avant de se tourner pour regarder de l’autre côté du garage, vers le pont élévateur. « Je suppose que nous avons de la chance, alors. La camionnette vous transportera tous les deux – elle peut contenir une tonne et demie, facilement. » Il écrasa le filtre entre ses dents. « J’espère juste que Jorge a été oublieux ce soir. » Le robot en noir le regarda étrangement. « Pour que les clés soient toujours sur le contact », clarifia-t-il. « Parce que le seul autre endroit où elles seraient, c’est dans ses poches… » Il s’arrêta, réfléchissant, et lança au robot un regard significatif. « – Et mes mains sont un peu trop précieuses pour risquer les mues. »
Cette fois, ce n'était pas Riker qui avait l'air malade.
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« … Tu devrais peut-être reculer. » « Oh, maintenant tu me préviens. » Le crépitement du charbon et du charbon de bois dans le fourneau était régulier depuis un moment, entretenu par un ensemble de soufflets internes poussés à leur tour par l’air chaud. Le feu réchauffait le Noyau, et le Noyau battait, générant des impulsions de pression qui coulaient et se condensaient et étaient maintenues en attente jusqu’à ce qu’on lui ordonne de bouger et de faire des pièces plus que des pièces. Le robot endommagé – Hare, lui avait-on dit qu’il s’appelait – secouait la tête par petits saccades, comme s’il faisait un mauvais rêve. À côté de lui, les fines lames de ses doigts s’étiraient et tapotaient la surface métallique sur laquelle il était allongé. Le couvercle incurvé sur sa bonne optique s’ouvrit faiblement, révélant une lentille non éclairée avant de se fermer. Un instant plus tard, il s’ouvrit à nouveau, une douce lumière verte brillant un instant avant de disparaître sous l’acier. Et une fois de plus, il s’ouvrit, la lumière éblouissant aussi fort qu’elle le pouvait et accompagnée d’une dernière flexion lente du corps. Le couvercle se referma et le corps de Hare se détendit, à nouveau endormi.
Puis les parties ont cessé d’être « juste des parties » et sont devenues quelqu’un de très bruyant, très tranchant et très en colère.
« –fffanculo, che cazzo ! » Hare se redressa brusquement, agitant violemment sa main valide devant lui. « Ti prendo a calci in culo, bande de petits salopards, fils de – ! »
Son agitation fut interrompue par la main qui lui saisit la tête par derrière et la tira violemment vers le bas, profitant de son optique vide pour le clouer sur place. Hare continua à se débattre à l'aveugle, et il venait juste d'attraper le bras qui le maintenait au sol lorsque sa vue se concentra enfin sur la silhouette au-dessus de lui. « -Skull ? Quoi-quand est-ce que tu-mais pourquoi est-ce que tu-? » L'autre robot avait à peine commencé à répondre que Hare recommença à se débattre, essayant de creuser le bras de Skull là où il pouvait l'atteindre.
« Tu m'as vendu à une bande de récupérateurs ?! » hurla Hare. « J'aurais dû savoir que tu me poignarderais dans le dos, espèce de chien lèche-bottes délirant ! » La tête et les épaules de Skull se relevèrent brusquement à cette explosion, surpris, puis visiblement offensés. Il rendit l'assaut en soulevant et en claquant la tête de Hare contre l'établi.
« Je ne t'ai pas vendu, crétin ! »
Quelque chose dans la tête de Hare s'agita et son optique tourna, mais il garda sa prise sur le bras de The Skull. « Ouais ? Alors pourquoi es-tu là à me regarder me faire agresser, hein ? Ça ne ressemble pas au magasin de tricot pour moi, mon pote ! » « On est à la maison, idiot », dit Skull en levant un pouce vers le haut. « Le plafond te semble familier ? » Hare cligna des yeux plusieurs fois, à chaque fois en émettant un petit clic, son œil se concentrant au-delà de Skull sur le vieux bois sombre du plafond. « … Oh. Hein. Comment sommes-nous arrivés… où est mon bras ? » « Il… » « Où sont mes jambes. Skull ? Skull, s'il te plaît, dis-moi qu'ils ne se sont pas enfuis avec le reste de moi. » Le soudain basculement vers une panique sincère était difficile à entendre. On lui avait « gentiment demandé » de ne pas parler, mais bon sang, il était en sécurité jusqu'à ce que Hare soit de nouveau entier, au moins. « Non, non, tout va bien ici. Ouais, allez, laisse-le se lever- » The Skull lui lança un regard noir, mais relâcha sa prise sur la tête de Hare. Il se redressa brusquement à moitié, l'œil étourdi prenant une seconde pour trouver l'étranger assis à côté de lui sur l'établi.
Riker leva la moitié inférieure de son bras gauche toujours sans vie et, prenant la main par le poignet, fit signe à Hare de se saluer.
« … Hein ? » Alors que Hare ne parvenait pas à comprendre, Skull ramena sa tête sur l'établi, l'impact étant légèrement plus doux qu'avant.
« Skully. Il y a un homme dans notre maison. » « Sans blague. » « Pourquoi y a-t-il un homme dans notre maison ? Il travaille sur moi ? » « Quoi, tu préfères que ce soit moi qui te remette sur pied ? » « Quoi, bon sang, non, mais qui est-ce que- » « Si tu pouvais la mettre en veilleuse pendant une minute- » Riker continua tranquillement à travailler pendant que les deux se disputaient, faisant tourner ensemble les écrous à deux pièces à chaque extrémité d'une conduite de fluide. Ils occupaient la moitié de l'espace d'un raccord et se repliaient lorsqu'ils étaient déconnectés, scellant tout liquide parasite à l'intérieur. Hare était plein de petites pièces brillantes comme celles-ci ; à présent, Riker ne doutait plus que The Skull était de la même fabrication. « – Attends, comment l'as-tu fait entrer devant Jacky ? » « Il est dans sa chambre. Je l'ai enfermé avant d'amener le singe graisseur ici. » « … Tu as laissé ce type seul ? Dans notre maison ? » « Je l'ai enfermé dans l'une des salles de bric-à-brac avec ton cadavre. On ne pouvait rien voler d'important de cette façon. » « Oh, eh bien, je suppose que- Hé. » Riker renifla, déclenchant une nouvelle quinte de toux, et il se détourna de son travail pour cracher du mucus sur le sol. « Ne », dit Hare, essayant aveuglément de pointer Riker du doigt et ratant de trente centimètres. « vomi pas sur moi. » « Je ferai de mon mieux », dit Riker sèchement. Le silence tomba après cela, à l’exception du crépitement du charbon et du carillon calme et atonal du métal qui rencontre le métal. C’était presque paisible. « Que s’est-il passé après que je me sois éteint ? » demanda Hare. The Skull ne répondit pas immédiatement. « Ils t’ont emmené dans un atelier de découpe. Ils ont eu de la chance et t’ont trouvé assez rapidement ; l’atelier n’était pas loin de là où ils t’ont eu. » « Mm. Quelle heure – quel jour sommes-nous ? Quand as-tu compris que j’avais disparu ? » « C’est toujours jeudi, vers onze heures », dit The Skull. « Et comme je l’ai dit, j’ai eu de la chance. J’avais besoin de te parler, j’ai vérifié les endroits habituels, j’ai supposé le pire. » « … De quoi avais-tu besoin de me parler ? » The Skull hésita à nouveau. « … Je ne m’en souviens plus, maintenant. Rien de vraiment important. » Hare rétrécit son regard et tapota les griffes de sa main valide contre la surface du banc. « D’accord. Peux-tu au moins me dire ce qui est arrivé aux vautours ? » « Tu es arrivé, » dit Riker sans détour. « Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ? » « Ça ne veut rien dire, » grogna The Skull, lançant des regards de braise et saisissant la poignée de son pistolet, maintenant le baril dans son étui sur sa hanche. Riker se pencha en arrière et leva les mains – tu as gagné, tu as gagné. « On s’est occupé d’eux, c’est tout ce qui est important. » Hare n’y croyait clairement pas, mais il laissa tomber pour le moment, reprenant son tapotement impatient.
Tu as peur de le blesser s'il découvre la vérité ? Riker prit un moment pour allumer une nouvelle cigarette, secouant légèrement la tête. Vous avez tous un sacré problème de communication. Quelques minutes de plus passèrent dans un silence relatif. La main de Hare continuait à s'agiter, de plus en plus frustrée. « Qu'est-ce qui prend autant de temps ? » demanda-t-il sèchement à Riker, essayant en vain de le regarder à nouveau. « Désolé, mon gars », dit Riker distraitement, revérifiant l'articulation des doigts de la main. Il était plus facile de prétendre qu'il s'agissait d'un travail de réparation normal alors qu'il faisait réellement le travail. « Avec le nombre de fois qu'ils les ont retirés, il y a peu de chances qu'ils n'aient pas cassé quelque chose de beaucoup plus petit. Comment va l'autre bras là-bas ? »
Hare semblait surpris par le manque de causticité de Riker au chevet d'un patient, mais il leva son bras droit, le fléchissant et le tordant au niveau du coude et du poignet avant de faire courir ses doigts dans des schémas mémorisés de techniques de paume et de tours de pièces. « Ça marche bien », dit-il. Ses sourcils se froncèrent. « Ça marche vraiment bien… Où as-tu dit que tu avais retrouvé ce type, Skully ? » « Inclus avec ton corps », dit Skull. « L’un des rares vautours agréables. » Riker leva les yeux au ciel. On l’avait traité de choses pires et franchement moins précises. « Quoi qu’il en soit, le bras est presque fini, mais les jambes prendront encore un certain temps à moins que tu ne veuilles parier dessus. Je suppose qu’on pourrait t’acheter un livre ou une radio… » Il jeta un coup d’œil au visage de Hare en grimaçant. « Et, euh, juste pour que tu sois prêt… Vu la façon dont ils ont frappé ta plaque faciale, il faudra la couper. Je peux le faire demain, mais tu marcheras avant, alors, euh, prépare-toi avant de passer devant un miroir. » La main droite de Hare se leva brusquement et commença à tâter les angles de sa façade brisée. « Quoi ? Qu'ont-ils fait à mon visage ? Skull, tu n'as rien dit de mal sur mon visage-- ! » The Skull s'était figé, fixant Riker. Puis, dans une tournure bizarre des événements, il lâcha la tête de Hare et se détourna avec un jet de fumée, essayant d'atténuer son propre rire surpris et moqueur. « Donne-moi ta tête, dôme chromé, je sais que tu viens de te faire polir ! » Hare s'assit, se retourna et attrapa The Skull par son col taché de cendre, profitant de sa position déséquilibrée pour le tirer au niveau des yeux. « Maintenant, qu'ont-ils fait, je ne vois rien… » Étouffant le dernier de son rire amusé, The Skull le repoussa et se redressa. Après avoir réajusté sa cravate et avoir rapidement soufflé de la fumée, il reprit son personnage terrifiant, bien qu'un sourire méchant resta sur ses dents. Hare, quant à lui, vérifia à nouveau son visage au toucher, les sourcils ternis froncés. « Non, Sac d'os, allez, je ne le trouve pas ! Qu'est-ce qu'ils ont… » Ses griffes passèrent sur ses dents exposées avec une série de petits cliquetis. En regardant à nouveau, Riker réalisa que ce qu'il avait pris pour de la suie errante était en fait de la terre et du gravier incrustés, le genre de débris qui s'accumulaient au fil des années. Jorge et Kilroy n'avaient pas fait ça. C'était ancien. La bonne optique de Hare se fixa sur lui, la lentille pupillaire s'amincissant jusqu'à devenir une fente. Oups. Alors que Hare était sur le point de lui enfoncer ses griffes verbales et littérales, le plafond au-dessus d'eux trembla. Tous trois levèrent les yeux. Il y eut un moment de silence, puis une autre vibration survint, l'origine plus proche cette fois. Quelque chose était là, entre les planchers, raclant et roulant vers la large ouverture juste au-delà de l'extrémité de l'établi. Cela s'arrêta là, apparemment pensif. Puis un mince boulon noir fit sortir la grille de l'autre côté et une masse blanche en sortit en hurlant.
Riker sauta à côté de son tabouret, l'attrapa avec son talon et l'emporta avec lui. Il heurta le sol, cracha sa cigarette à cause de l'impact et s'éloigna en courant de la chose cerclée et ondulante qui pendait du plafond et émettait des éclats déformés de - « HA ! Hahzzck- Ha ha ha, heh-ck, heh-ckhhrr, ha ! Hee-hee-e-e-e- » « Tu as dit que tu l'avais mis dans sa chambre ! » Hare lutta pour se maintenir debout avec son seul bras fonctionnel. « Je l'ai fait ! Et j'ai aussi barré la porte, pour qu'il ne puisse pas s- » The Skull s'arrêta, puis rétrécit ses pupilles. Des éclats de bois s'accrochaient comme des bavures à la surface blanche du nouveau venu. « Attends une minute. Espèce de petit grillé- Tu as traversé le mur ? » « Hé ! Recule ! » Hare grogna alors que The Skull commençait à faire le tour du banc. « Tu sais qu’il n’a aucune idée de ce qu’il fait ! » « J’ai assez entendu parler de cette excuse. S’il lui reste assez de raison pour parler, il en a assez pour écouter et rester tranquille. » Riker se releva en tremblant, tendant le cou pour regarder au-delà du bord de l’établi. De là, la seule chose qui trahissait la personne qui se balançait de façon robotique était la lourde fumée noire qui s’échappait des coutures de leur… « C’est une camisole de force ? » demanda-t-il, hébété. Hare s’arrêta au milieu de la dispute pour lui lancer un regard noir. « Ouais, beau travail, œil d’aigle. Comme je le disais… » « Pourquoi ne lui as-tu pas simplement retiré les bras ? » Le combat s’éteignit comme s’il avait reçu une balle dans la tête. Lorsque Riker se releva, il trouva le couple de chamailleurs le fixant, trois viseurs laser verts braqués sur son visage. « Je vais être vraiiiiiiiment gentil avec toi, mon ami », dit lentement Hare, soudainement dangereusement calme. « Et fais comme si je n'avais pas entendu. » Oups. Leur combat s'étant calmé, les deux se retournèrent vers celui que Riker supposait être « Jacky », toujours en train de rire et de se balancer dans les airs. En plus de quelques nuages ​​d'isolant, une poignée de cordes épaisses et fines étaient enroulées autour de lui, s'étendant jusqu'au plafond. Mais ce qui semblait réellement supporter son poids, accrochées à quelque chose dans l'obscurité, c'étaient les ceintures de son manteau. Elles étaient monstrueusement épaisses et semblaient plus solides que n'importe quelle peau de vache, et elles avaient été partiellement arrachées de leurs coutures par le stress de le suspendre. « Hé ! Jacky-boy ! » appela Hare. « Tu… non, les deux yeux, gamin, c'est vrai… Tu vas descendre de là ? » « -kk-ck-Heh-k ! Je t'ai trouvé, eheheheh, je savais que je le ferais. Il n'y a que tant d'endroits où se cacher avant de revenir ! Alors tu fermes les portes, tu ouvres les fenêtres, tu ouvres les planchers, tu ouvres les murs, tu ouvres tout si tu frappes assez fort ! C'est pas vrai ? C'est pas vrai… Kyahahahahahaha ! » « Jack ! » cria Hare en frappant du poing sur le banc à côté de lui. The Jack se tut en un murmure, la tête tournée vers l'arrière pour regarder Hare. « Es-tu. Coincé. » « Oh, oui, très », dit Jack avant de se dissoudre dans un fou rire.
Hare soupira, un nuage de fumée noire qui flottait quelque part entre le soulagement et l’exaspération. Riker trouva sa cigarette tombée et la mordit, jetant un regard incertain entre les trois robots. « Continue de travailler », dit The Skull, contournant le banc en direction de Jack, pas aussi agressif cette fois. Le petit robot recula toujours devant lui, riant comme un moteur qui ne veut pas démarrer. Le Crâne claqua des dents avec agacement – ​​« Allez, arrête ça – » et il posa une main sur le dos de Jack pour le stabiliser. Jack resta alors complètement immobile, et avec son allonge d’un kilomètre, il ne fallut pas longtemps à Skull pour le dégager. Les pieds de Jack ne touchèrent même pas le sol ; une fois la dernière sangle lâchée, The Skull le jeta sur une épaule comme un sac à patates et se tourna pour quitter la pièce. Quelque chose de lisse et de brillant coula dans le dos de son gilet. Riker ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais la tête de Jack se redressa brusquement et le fit taire avec un large sourire noirci par l’huile. Ses rires les suivirent dans le couloir, s'estompant peu à peu. « Ne demande pas », fut tout ce que dit Hare en se rallongeant. Riker ne le fit pas. Il fallut encore quelques minutes avant que l'un d'eux ne parle à nouveau. « Très bien », dit Riker en remontant ses mains sur l'épaule de Hare. « Voilà. Tu vas ressentir une secousse une fois que tout sera reconnecté, mais essaie de ne pas- » « Ce n'est pas la première fois qu'on me remet le bras, gamin », dit Hare sur la défensive. Riker brancha la ligne électrique principale et se pencha rapidement en arrière. Comme il l'avait prévu, le bras de Hare sursauta alors que l'énergie le renvoyait, spasmant contre l'établi pendant un moment avant de reprendre le contrôle total de la situation. Il leva son bras et regarda ses doigts acérés scintiller alors qu'il les remuait de manière expérimentale. « Enfin », soupira Hare de soulagement. « Tu n'as aucune idée à quel point c'est éprouvant pour les nerfs. » Riker ne répondit pas. Il tira le tabouret plus loin vers la table et s'assit lourdement dessus. Il commença à regarder l'orbite fémorale gauche, mais ses yeux se détournèrent, atterrissant sans rien dire sur le mur du fond. « Tu le connais mieux que moi, » dit Riker. Hare se redressa sur ses coudes, écoutant. « Tu penses que le grand gars me laisserait m'allonger quelques heures ? » « Skully ? » Hare agita une main dédaigneusement. « Il fera tout ce que je lui dirai qu'on va faire. C'est lui le muscle ici, mais je suis le cerveau, tu vois ce que je veux dire ? » Riker avait le sentiment que c'était une sérieuse exagération, voire un mensonge pur et simple. « Ouais ? Ta parole est valable ? » demanda-t-il. « Exactement. » « Alors puis-je te demander quelque chose ? » Riker lui jeta un coup d'œil, et Hare haussa un sourcil dans l'expectative. « Vous allez me laisser sortir d'ici vivant ? » Hare devint très silencieux à cela ; Même le crépitement de son fourneau semblait s'atténuer. Il regarda la porte, réfléchissant, et il soupira.
« Remets mes jambes », dit-il, « et ne t'embête pas avec toutes ces histoires de mère poule. Je vais te montrer le chemin le plus rapide pour aller en ville, continue d'avancer et tout ira bien. Je dis que ça nous met à égalité, non ? »
« Ça me va », marmonna Riker.
Quand Hare balança enfin ses jambes hors de la table et se leva, il y eut un bruit de grincement malheureux et une sorte de pop fort alors qu'une jambe se tordait bizarrement au niveau de la hanche. Il vacilla, mais fit signe à Riker de s'éloigner avec un grognement lorsqu'il s'avança pour le soutenir. Avant qu'ils n'aient allumé son fourneau, The Skull avait apporté des vêtements de rechange, élimés et effilochés, et Hare les enfila maintenant, sans prendre la peine de boutonner la chemise ou de glisser la ceinture dans toutes les boucles. Quelque chose sur l'étagère inférieure de l'établi attira son attention, il s'en saisit et en fourra le contenu dans ses poches. Il fixa ensuite la gavroche sur sa tête et se sentit immédiatement dix fois plus à l'aise dans son propre châssis.
« Très bien, suis-moi », dit Hare. Il boitait beaucoup, mais il semblait déterminé à compenser. S’il y avait une chose sur laquelle les corps humains et robotiques étaient tous semblables, c’était que ceux qui essayaient de « marcher » après une blessure finissaient toujours dans un état pire qu’au début. Les yeux de Riker se tournèrent vers le dos de Hare, et il pensa aux quelques soudures MIG fragiles qu’il avait placées le long du trou pour maintenir la plaque en place. « Attends. Tiens », dit Riker, en sortant un stylo desséché de sa poche. Il arracha le couvercle de son carton de cigarettes, l’aplatit et griffonna dessus d’une main serrée. Il passa la note à Hare, qui l’examina d’un œil critique. « Qu’est-ce que c’est ? » « Mon téléphone et mon adresse. Pour quand tu auras besoin de plus de travail. Appelle juste à l’avance », dit Riker, en pointant un pouce par-dessus son épaule vers le mur d’outils. « Je n’ai pas une fraction de ces trucs, mais je saurai ce que tu dois apporter. » « Je pensais qu’on avait dit qu’on était quittes. » Riker haussa les épaules. « Apporte-moi un pack de six et quelques-uns de ceux-là », dit-il en montrant le morceau de carton dans la main de Hare. « Mais tu devrais probablement passer avant le premier du mois. Je ne sais pas où je vais finir après ça. » Hare le regarda, à moitié curieux et à moitié incrédule, en faisant tourner le papier entre ses doigts. « Quoi, ta copine te met dehors ? » « Non. Le propriétaire. » Riker glissa ses mains dans ses poches avec un haussement d’épaules, résigné à son avenir de sans-abri. « Je n’aurai pas autant d’argent pour le loyer après ce soir. » Hare le regarda, le morceau de papier dansant toujours entre ses doigts alors qu’il réfléchissait. Riker lui jeta un coup d’œil puis par-dessus son épaule vers la porte. « Alors, euh, on y va ? » « C’est une grande maison, on a le temps », dit Hare avec désinvolture. Sa posture avait commencé à changer, se détendant de manière calculée. « Un gars talentueux comme toi, je ne peux pas croire que tu ne sois pas plus demandé. » Riker haussa à nouveau les épaules, émit un grognement évasif et croisa les bras sur sa poitrine. « Je veux dire, quelques bières et quelques cigarettes – tu te sous-estimes vraiment, mon pote. » « C’est juste pour toi », dit Riker, méfiant à présent. « Ça va te coûter plus cher si tu veux que je regarde Jack. » Cette fois, ce fut au tour de Hare de rire, d’un rire enfumé et creux, amer comme le cyanure. « Tu n’es pas si bon que ça, mon pote », dit-il. « Crois-moi, de meilleurs ingénieurs que toi ont essayés. Non, non – mais tu vois, mon ami Skully là-haut », dit Hare avec une vague inclinaison de la tête. « Voilà un type qui pourrait avoir besoin d’un peu de soins. Il se maintient très beau – relativement – ​​mais ses entrailles ne sont pas aussi belles que son visage. Le truc, c'est qu'il ne se fait pas d'amis aussi facilement que moi, surtout pas les ingénieurs. Il nous laisse un peu dans l'embarras quand on a besoin d'une faveur, tu vois ? Alors voilà ce que je pense. » Hare fit un geste vers Riker en faisant rouler ses doigts et sa paume. « Tu accordes cette petite remise au vieux Crossbones et j'ajoute quelques nuits avec un matelas et un plafond. Un peu mieux que ton tarif habituel, hein ? »
Riker réfléchit. Il retira la cigarette de ses lèvres et tapota la cendre pensivement, puis, voyant qu’il ne restait plus que le filtre, le laissa tomber de ses doigts par réflexe. « Je suppose que je pourrais y jeter un œil, en supposant qu’il me laisse faire », concéda-t-il. « Il semblerait que son spiro-catalyseur gauche soit un peu défaillant. » « Tu vois, c’est exactement le problème. Je lui dis de le faire examiner depuis des années », dit Hare avec décontraction, en agitant ses mains avec douleur. « Certains types sont tellement têtus à propos de leurs, euh, catalyseurs, tu sais ? » Le spiro-catalyseur n'existait pas. Comme il l’avait soupçonné, Hare était désespéré. Pas si surprenant, ayant vu l’état de ses entrailles même après le nettoyage superficiel des récupérateurs. « Mais comme je l’ai dit, tu vas t’allonger ? Genre, maintenant ? » dit Riker en haussant les sourcils. « Ça va être un problème ? » Hare fit un geste de la main pour écarter ses paroles. « On va t’installer, vraiment bien, vraiment comfortable. » The Skull réapparut dans l’embrasure de la porte peu de temps après, portant un gilet propre et son expression renfrognée habituelle. Hare ne le regarda même pas, mais parla par-dessus son épaule. « Hé Skully, sois un pote et va préparer une chambre pour notre nouvel invité, hein ? Une des plus sympa, avec une fenêtre. » « … Non. » dit The Skull platement. « Allez, Skully », s’inquiéta Hare en se retournant. « Où est ton sens de l’hospitalité ? N’avons-nous pas notre bonne réputation à honorer, ici ? » « Nous ne le faisons pas, hors de question. » « Eh bien, fais-le quand même », s’exclama Hare. « Je ne le laisse pas s’amuser avec le reste de moi alors qu’il louche sur un réservoir bas. » « Alors il peut avoir le canapé », dit Skull, croisant les bras et fronçant les sourcils entre eux deux. « Là où je peux m’assurer qu’il ne tente rien. » Riker allait survivre à la nuit. Probablement. C’était une nouvelle assez bonne pour être un soulagement. Il célébra en regardant fixement sa dernière cigarette, assis tristement dans son paquet froissé et déchiré, et en portant le carton à sa bouche pour y serrer les dents. « Oh oui, parce que te voir planer au-dessus de lui comme une gargouille toute la nuit va lui faire faire de très beaux rêves », dit sèchement Hare. « Tu te comportes comme un vrai bébé à ce sujet, Skully, en t’en prenant à notre pauvre Monsieur… » Il commença à faire un geste vers Riker et s’arrêta avant de se retourner vers lui avec un sourire sournois et complaisant. « Dis, comment sommes-nous censés t’appeler de toute façon, Monsieur ? » « ‘Monsieur’ » Riker ne put s’empêcher de rire, découvrant ses dents autour de la cigarette alors qu’il l’allumait. « Je ne crois pas que je sois un "Monsieur" depuis l’école catholique, mais si tu veux être aussi poli, je ne t’en empêcherai pas. » Riker souffla de la fumée entre ses dents, évaluant ses nouveaux « clients » et hocha la tête. « Ouais », marmonna-t-il, décidant de sa nouvelle ligne de conduite. « Très bien alors. »
« Je m’appelle Szarka. Riker Caleb Szarka. »
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christophe76460 · 5 months ago
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Jean 8:32 " vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres" ❤️
La censure est le reflet de la peur, de l'angoisse de la vérité et du pouvoir des mots. Nous ne devons pas nous laisser intimider par ceux qui cherchent à nous faire taire, mais au contraire, nous devons continuer à parler, écrire, crier LA vérité. N'ayons pas peur de la censure, mais utilisons-la encore plus comme une motivation pour la proclamer cette vérité! Qu'elle nous rappelle qu'elle est puissante et que nous avons le pouvoir de la faire rayonner dans le monde 🤗
Matthieu 5:14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; 15 et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. 🙏❤️
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claudehenrion · 7 months ago
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Pourquoi avons-nous perdu les pédales ? ( III ) : L'Europe dévoyée.
Pour entrer dans le vif de ce sujet épineux, il faut et il suffit de partir du récent discours à la Sorbonne –le deuxième du genre-- de notre Président : tout, ou presque, y est dit... ou volontairement tu, car le seul sujet où il n'ait ni changé ni dit le contraire de ses déclarations précédentes est... sa vision, qui est terrifiante, d'une Europe devenue aussi assassine qu'anthropophage. Et si un doute subsistait, il l'a balayé depuis dans ''The Economist''... N'ayons donc pas peur de le dire (puisque les faits parlent d'eux-mêmes) : l'Europe progressiste est un synonyme de ''enfer, damnation et fin de l'Homme''..
Le choix qui a été fait d'une Europe axée sur son seul nombril (dans la mesure où elle en a un, étant ''fille de personne'' !), dévore hommes, sociétés, civilisations, histoire, mœurs... au profit (?) d'un hypothétique ''homme nouveau'' –dont ''ils'' nous parlent mais que personne n'a jamais vu, et pour cause : il est impossible ! Cette Europe n'offre qu'une seule et unique issue : la mort de tout ce qui existe, dans la poursuite sans espoir d'un délire qui est le rêve-cauchemar de la petite phalange d'idéocrates (que Macron suit, évidemment) qui rend nos jours invivables et qui ne peut nous conduire, de catastrophe en catastrophe, que vers le malheur absolu... qui serait leur triomphe : un ''système'' qui contrôlerait tout, plus de vrais ''hommes'' pour résister à leur main-mise, et plus rien qui puisse s'opposer à leur pouvoir malfaisant... mais des ''suiveurs'' dociles qui avaleraient tous les mensonges assénés au nom d'une fausse démocratie, redéfinie a contrario, comme tout le reste.
La seule explication (pas idéale) que j'ai réussi à dénicher pour expliquer ces erreurs grossières (mais répétées ad nauseam) se trouve dans la prégnance des concepts et d'un vocabulaire iso-chrétien chez ces faux ''affranchis'' qui croient en savoir assez pour rejeter ce dont ils savent si peu, mais sans pour autant avoir de quoi juger sainement ''le reste''. Ces ''idiots inutiles'' contemporains veulent ne voir dans l'islam qu'un ''remake'' ou un ''mix'' du catholicisme et du judaïsme, oubliant simplement, dans leur verbiage, que là où ils se gargarisent avec leur double concept absurde de ''l'islam'' et ''l'islamisme'', arabes et musulmans, eux, n'ont qu'un seul mot pour désigner une seule et même chose que nous nous imaginons pouvoir diviser... dans notre déni du réel. Et, soit dit en passant, le seul type de société que puisse concevoir et accepter un musulman, est le ''Khalifat'', dont le modèle ressemble aux régimes actuellement en place à Kaboul et à Riyad, à l'opposé total de notre ''république''.
Plus concrètement, on constate, hélas, ce que donne une confrontation entre deux mondes dont l'un a à son actif 2000 ans de ''Aimez-vous les uns les autres'', et dont l'autre considère que seul le couteau est un argument convaincant (ils disent : ''Bes-sif'', avec le sabre)... Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : nous sommes déjà tombés à ce niveau, et la folie de nos dirigeants indignes nous entraîne vers ses conséquences ultimes... que la plupart d'entre nous, ne pouvant concevoir, refuse donc d'imaginer, tout y étant à l'opposé de tous nos référentiels possibles... Mais nous considérons la chose comme impossible... alors qu'elle fait déjà partie de notre quotidien...
Regardons la vérité, pour une fois : ''l'Europe'' devait amener aux hommes la paix, la suite de leur histoire, la sécurité, la richesse économique, une influence durable, et plein d'autres promesses. Au lieu de cela, nous avons une immigration de submersion, la guerre à nos portes, des dirigeants qui, pour nous faire peur, nous font croire qu'une ''vraie'' guerre va arriver (et qui se donnent un mal fou pour rendre ce film possible !), la fin de nos rêves et de nos ambitions, une place de plus en plus réduite dans l'économie du monde, un rôle de plus en plus faible collectivement et une entente vacillante, individuellement. Nous avons perdu notre joie de vivre, égaré nos rêves et nos illusions, nous nous disputons les uns avec les autres, et nous ne croyons plus en rien –et surtout plus ''en nous''... Pire, encore : nous sommes haïs, détestés, rejetés par la Terre entière : ''être européen'' est devenu une tare qui doit être punie –par la mort, de préférence. Pour un succès, leur Europe progressiste est un succès... pour les masochistes.
Croyez-vous que les responsables de cet incommensurable gâchis en aient appris quelque chose, ou aient exprimé des regrets pour s'être ''fourré le doigt dans l’œil'' à un tel degré ? Pas du tout ! Leur bêtise, leur entêtement, leur manque absolu de ''vista'' et leur acharnement dans leurs erreurs les conduisent au contraire à s'inventer des explications (qui n'expliquent rien), des excuses (inventées), des justifications (injustifiables) et des diversions (fabriquées). L'exemple le plus fréquemment cité est ce mensonge caractérisé qui consiste à vouloir nous faire croire, sans mourir de honte, que l'Europe (je cite, car c'est trop beau !) ''a permis à la France de traverser la crise du covid avec le minimum de casse''. ''Qu'est-ce qu'i faut pas entendre !'' aurait dit Ma'ame Michu !
Car on a beau s'attendre à tout, certains bobards dépassent l'entendement : d'un gigantesque enchaînement de mauvaises décisions, de mensonges éhontés, d'affirmations aussitôt contredites par les faits, des pires solutions, de milliards de doses (bonnes à jeter) d'un non-vaccin qui ne servait à rien mais coûtait (pardon !) ''la peau des fesses'', et qui s'est avéré mortifère à terme, on n'a vu qu'une seule chose : une union au sommet des pires contre performances et des pires absurdités, entraînant des catastrophes (et encore : nous n'avons commencé à découvrir que le huitième visible de cet iceberg de conneries mortelles)... qui est la seule chose qu'ait produite l'Europe, ces dernières années (mises à part quelques broutilles accessoires ou inutiles quand elles ne sont pas perverses et létales, destinées à détourner l'attention des gogos –c.à.d. vous et moi).
Et nos malfaisants déchaînés n'ont à nous proposer que des non-solutions dont chacune est pire que toutes les autres réunies, et vice-versa : à les écouter, il faudrait plus d'Europe, et il faudrait que chaque pays (et la France, au tout premier chef) abandonne son histoire, son ''être'', son ''avoir été'' et son ''vouloir être'' (plus, dans notre cas, notre force nucléaire, notre droit de Veto et notre siège permanent aux soi-disant Nations Unies –qui refusent désormais d'être des nations, et qui sont désunies comme jamais !). Pour atteindre ces objectifs infâmes, nos dirigeants font feu de tout bois, allant jusqu'à des provocations verbales qui risquent de provoquer notre néantisation par vitrification nucléaire.... le tout au cri insane de ''Nous sommes menacés !'' (par un ennemi qui ne peut même pas venir à bout de la petite Ukraine : c'est du foutage de gueules organisé !).
En théorie, la relecture sous un autre éclairage des quatre immenses désastres où nous nous sommes laissés enfermer, devrait nous aider à poser d'autres yeux sur ces drames sciemment fabriqués, qui ne peuvent que continuer à assombrir nos jours et à rendre notre insupportable actualité, jusque là plutôt amicale et assez facile à vivre, incompréhensible –à défaut d'être explicable, ce qu'il n'est plus depuis longtemps. Les semaines et les mois qui viennent vont être décisifs : si beaucoup de choses ne changent pas, dont les hommes et les idées à la mode... je nous vois très mal partis... Et encore... j'ai ''oublié'' l'écologie et les folies commises en son nom !
H-Cl.
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superadouline · 2 years ago
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Reprendre possession de ce qui m'appartient.
Je n'osais plus écrire le négatif. Parce que je me sentais lue et que je ne voulais blesser personne. Peut être qu'en révélant l'existence de ce Tumblr, j'avais gâché ma seule chance de pouvoir me confier sans jugement.
Peut être que si je m'étais contentée de déverser ma colère en quelques lignes dont personne ne connaissait l'existence, j'aurai eu l'esprit plus léger.
Je reprends possession de mon Tumblr des aujourd'hui. Celui qui me suit et m'a sauvé depuis 2012. Tout ne sera pas joli ni même acceptable à lire alors n'hésitez pas à rebrousser chemin.
Aujourd'hui je me sens triste. Comme depuis des jours et des jours. Comme depuis que ma vie n'est pas celle que j'avais imaginé. L'arrivée de Leïla a bouleversé bien des choses dans ma vie, mais c'est tellement un bouleversement positif. En rencontrant ma fille je me suis trouvée moi même. Je me cherchais depuis tant d'années... J'ai découvert le vrai amour mais aussi toutes ses difficultés, je suis tellement reconnaissante que cette grossesse se soit soldée par son arrivée. Tant j'ai eu peur et tant j'ai souffert. La souffrance c'est personnel, c'est pourquoi je ne me tue plus à vouloir faire comprendre aux autres la douleur qui cogne dans ma poitrine depuis le 16novembre. Je crois que les gens pensent parfois que je me suffis à moi même. Ils n'ont pas tort. À chaque épreuve difficile, je me renferme comme une huître. Dans mes heures les plus sombres, je ne compte que sur moi même. Bien sûr j'ai deux piliers, mais il serait préférable de les préserver.
Depuis le 03 janvier, date de retour de Leïla dans notre doux foyer, la vie est plutôt douce. Elle pourrait l'être totalement mais je ne me sens plus à ma place. Je veux dire dans mon couple. Je suis devenue la maman de Leïla. Je ne suis plus la copine d'Antho. Alors je lutte, tant bien que mal à rester la fille qui peut s'amuser au bar où en boite. Qui peut aller faire un tour de moto. Qui prend le temps d'aller chez le coiffeur, chez l'esthéticienne, qui fait du bois et j'en passe. Je travaille dur pour ne pas accepter l'étiquette qu'Anthony m'a, sans doute malgré lui, collée. Par contre il y a une chose que je n'encaisse pas et qui hante mes pensées jours et nuit, probablement la cause de mes insomnies.
Je ne suis pas un chien. Je ne suis pas son chien. Je ne suis pas non plus une grosse sale assise sur son cul toute la journée. Non je ne devrai pas avoir de compte à lui rendre sur l'état de la maison. Je ne devrai subir aucune je ne dis bien aucune pression quant à la propreté du sol, celle des biberons, au rythme des machines à laver, à ce que je mets dans le sèche linge... Je ne devrai pas devoir me justifier du fait que je n'ai pas eu le temps de faire du feu ou que je sois montée en chaussons en haut. En fait, n'ayons pas peur des mots, je me suis de nouveau perdue. Encore une fois, pour faire plaisir et ne pas le perdre, je me suis laissée faire. Ça s'est installé progressivement, doucement. Puis c'est revenu totalement. Ça me rend dingue et j'en suis malheureuse. Je l'ai sans doute trop flatté. Il pense sans doute qu'il en a fait beaucoup et que je ne le reconnais pas. Mais si je sais à quel point j'ai pu compter sur lui durant mon hospitalisation et celle de Leïla. Je sais qu'il a vaincu ses peurs pour Freedom, vaincu sa fatigue pour faire la route, vaincu son stress quant à nos probables décès. Je sais qu'il était mort de trouille le soir seul dans son lit à ne pas savoir de quoi était fait demain seulement nous étions deux (trois) dans le même bateau. Y'a pas un qui a plus souffert que l'autre, y'a pas de comparaison possible nous avons vécu deux expériences totalement différentes et bien sûr que chacun pense avoir vécu pire. Mais je n'ai pas de dette. Je veux qu'il comprenne que tout ce qu'il a donné, je ne dois pas lui rendre maintenant que c'est fini. Quand je l'entends dire qu'il a tout fait tout donné pendant deux mois et qu'il sous entend que maintenant je pourrai bien un peu être gentille et faire tout pour le soulager parce qu'il a repris le travail... Non... Stop...
Aujourd'hui ma vie c'est m'occuper de Leïla avec tout ce que ça implique, les biberons, les couches, les pleurs, les jeux... M'occuper des animaux, les nourrir, ramasser les crottes, jouer avec eux, les brosser, les éduquer. M'occuperbdu terrain pour qu'il ressemble à quelque chose, de la maison pour la même raisoni. Mettre l'aspirateur en route, préparer les repas, équilibrés pour que nous perdions du poids. Gérer les courses, chercher des solutions pour améliorer notre quotidien, faire de chaque jour une fête et essayer de ne pas me perdre en chemin pour ne pas nous perdre tout court. Devoir me justifier de ce que je n'ai pas pu faire dans la journée. A ça, s'ajoutera ma reprise de travail.
Son quotidien à lui c'est sortir les chiens le matin, aller travailler, prendre Leïla le soir, avachi dans le canapé avec son téléphone, le temps que je prenne ma douche. À ça ne s'ajoutera jamais rien.
C'était pas comme ça que je voyais ma vie. Et si j'avais su qu'en me remettant sur pieds rapidement, ce serait devenu comme ça, et ben j'aurai sans doute joué la comédie pour faire durer le soin qu'il m'apportait.
Aujourd'hui mes échappatoires sont les soirées alcoolisées pour le lâcher prise ou la moto pour calmer les nerfs. Lorsque j'émets le souhait de faire l'un ou l'autre, j'ai le droit à : "ah ouais tu nous abandonnes" et même si c'est pour rire et ben c'est pas drôle. C'est pas drôle de devoir trouver de l'air ailleurs qu'auprès de la famille qu'on vient de créer. C'est même culpabilisant. C'est pas drôle de vivre avec des étiquettes sur le dos. Pas normal de s'apprêter et d'entendre "tu vas voir un autre". Lorsque Leïla est sortie de l'hôpital et que nous avons eu la pression des visites, que j'ai refusé en bloc et dit que c'était un motif de séparation s'il n'allait pas mon sens pour sa santé, ce n'est pas normal qu'il m'ait répondu "je me battrai pour l'avoir une semaine sur deux". Ce qui aurait été normal, c'était de faire front avec moi pour sa santé, contre les copains et le famille, le temps qu'il fallait. Pas nous imaginer déjà séparés et me parler de sa garde alternée. Je suis tellement fâchée de ce que j'ai subis en plus de ce qui nous est arrivé.
Mon post partum est totalement bafoué. Ah oui, après le rendez vous et les mots syndrome post traumatique, dépression PP, c'était grave il fallait prendre soin de moi car si je flanchais il n'arriverait pas seul avec Leïla et toute la smala. Deux sourires et 4 rires plus tard, le diagnostic était oublié. Elle va bien Adeline. Elle gère. Elle est épanouie. Elle va avoir du mal à reprendre le travail tant elle est heureuse à la maison.
La complexité de la santé mentale, de la compréhension humaine et des apparences.
J'ai besoin de souffler. D'aller à Guidel en pleine nuit la musique à fond crier à la mer. De rouler à 300 en moto. De ne parler à personne d'autres que ma soeur et Antho. Ma soeur pour le soutien, Antho pour le nécessaire. J'ai besoin d'isolement et ce n'est pas normal.
J'essaye constamment de faire des efforts pour m'améliorer et rendre les gens autour de moi heureux. J'ai autorisé les parents d'Antho à venir des le vendredi soir. Je leur ai confié Leïla 2x deux heures pour nous apprendre le détachement et leur prouver ma confiance. J'ai laissé Virginie nourrir Leïla et lui prendre le bain. Ils ont vécu beaucoup de moments heureux grâce à mes permissions. Et moi? J'ai eu le droit d'entendre "ta mère te fait des misères" "tu vas venir habiter chez mamie" "on revient quand ?"
Je donne la main on me bouffe le bras. J'ai souffert de chacune de ces remarques. "C'était pour rire" ça ne fait rire que vous. Leïla ne dort plus depuis ce weekend. Moi non plus. Antho et ses parents ont bien dormi tout le weekend, vont bien dormir toute cette semaine et celles d'après. Tu comprends comme c'est pas juste? Parce que moi je vais devoir donner 2x plus de ma personne pour retrouver un quotidien normal. Malgré la fatigue et tout ce que j'ai à faire.
Je suis à bout de force. Sincèrement. J'ai plus envie de donner. Plus rien à personne. J'ai plus envie de recevoir non plus. Je veux juste être seule avec Leïla et mes animaux. On va me dire que je ne suis pas gentille et compliquée alors que je suis juste entrain d'encaisser et de m'abandonner.
Je refuse. Je ne veux plus souffrir. Plus jamais. Encore moins par la faute de quelqu'un.
Je pense que c'est pas mal pour aujourd'hui. Merci Tumblr. Et ça fait pas 50€ la séance. Ça coûte juste des larmes.
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niiicedave · 2 years ago
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Fouta - "La Menace" - L'eau et le feu (2000)
Un vent glacial mais froid Plus froid que le mistral, s'est abattu sur le sud Dans le nouveau triangle des Bermudes Des phénomènes étranges ont été observés La haine augmente vitesse grand V au bord de la Méditerranée Activités paranormales, X-files envoie le FBI Normal, ils sont les mieux placés pour ce travail L'agent Mulder enquête, cherche et trouve une faille S'introduit au sein de la secte appelée front national Leur étendard abord la flamme de l'enfer La bannière tricolore pèse sur l'atmosphère Mulder envoie son rapport : la situation est critique Trois villes déjà collaborent avec les forces maléfiques La menace avance ! Ne vois-tu pas que la menace avance Ne sens-tu pas que la menace avance Ne vois-tu pas que la menace avance, avance, avance, avance !
Un vent glacial s'est abattu sur le sud de la France La balance électorale a désignée l'intolérance Je pense, que les droits de l'homme se retournent dans leurs tombes À l'idée que la fraternité n'est pas la même pour tout le monde Il est temps maintenant de prendre conscience Que tous les jours, petit à petit, la menace avance Profitant d'un terrain propice à son établissement La menace avance au coeur du gouvernement Et tous ces gens ignorants qui se sentent intelligents Et qui ramènent leur grande gueule en disant médisant : "Écoutez, moi je ne suis pas raciste, mais..." Mais quoi ? Ce mais en dit trop long sur ta pensée Man tu es raciste en vérité, mais tu n'oses pas te l'avouer ! N'ayons pas peur des mots man, tu es facho Le bruit et l'odeur de l'étranger te font froid au dos
La menace avance ! Ne vois-tu pas que la menace avance Ne sens-tu pas que la menace avance Ne vois-tu pas que la menace avance, avance, avance, avance ! You might also like Flowers Miley Cyrus Kill Bill SZA Bizarrap & Shakira - Shakira: Bzrp Music Sessions, Vol. 53 (English Translation) Genius English Translations Petit à petit, l'oiseau fait son nid Petit à petit, il nous envahit Petit à petit, le vautour fait son nid Petit à petit, il s'installe dans nos mairies Profitant d'un terrain propice à son établissement La menace avance lentement mais sûrement Il est temps maintenant de crier : URGENCE ! Avant que le phénomène ne prenne trop d'importance Car leur putain de parti se répand comme une maladie contagieuse Et obtient plus des % dans des villes plus que douteuses C'est un fait : Ils sont là ! Mais si on reste les bras croisés, jamais ça ne vas changer C'est évident, l'Histoire nous l'a déjà montrée auparavant Du temps où Vichy rimait avec nazi Alors évitons le drame avant qu'il ne soit trop tard Éteignons la flamme avant que l'incendie ne se déclare La jeunesse emmerde le front national Il y aura toujours des pompiers tant qu'il y aura des pyromanes
La menace avance ! Ne vois-tu pas que la menace avance Ne sens-tu pas que la menace avance Ne vois-tu pas que la menace avance, avance, avance, avance ! ... La menace avance !
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desmachins · 7 years ago
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Bottines, robes, motifs, collants, jambes. Et bouche. Bagues, boucles, veste, œil. Mat, sensible, sincère. Joyeux. Presque tout le temps. Collants soyeux, doux, lisses, brillants et transparents. Jambes fines, jambes tendres, jambes sures. Et sourire. Entier. Trop grand. Sans limites. Offert. Pour accueillir et pour se sentir accueillie. Etre au monde par les pieds, debout, sur les deux jambes, jusque dans les mains, près de la fossette, à la pointe du cheveu le plus long.
Auto-portrait. Aquarelle et traits fins. Des détails et du flou. Jambes. Robe. Regard. Bouche. Boucles. Couleurs. Ca y est, elle existe.
Jambes. Regard. Boucles. Bouche. Redessiner les contours d’un auto-portrait aquarelle qui vient de bien en baver.
Elle existe. Et aujourd’hui, dans sa tête, dans ses tripes, ça tire, ça tend, ça déchire, ça implose. Alors ça explose au dehors. Déformation spectaculaire d’un avenir tendrement recherché. Présent qui échappe. Futur qui effraie. Le monde change et a changé. Et elle ? Elle constate. Coincée dans l’épicentre du séisme. Secouée, transformée, ensevelie. Perdus, tout ça. Jambes. Robe. Regard. Bouche. Boucles. Disparus sous les décombres. Jambes. Robe. Regard. Bouche. Boucles. Invisibles, absents. Cachés. Contours fragiles à redessiner. Alors, elle a une idée. Laisser aller. Laisser baver un peu, peut-être. Dégoulinées, les couleurs. Fondues, les lignes. L’image d’elle-même se meut. Elle laisse faire. Pour voir. Elle n’a encore jamais essayé. Renaitre autre? Un peu autre? Auto-portrait troublé. Qui est-elle ? Elle se recentre. Fixe les instants. Que veut-elle garder ?
Le sourire trop grand. Trop fort. Qui lui fait accepter ce qu’elle ne devrait pas mais qui lui donne aussi ce qu’elle ne demandait pas. Les blagues, drôles et moins drôles, ratées avec légèreté et enthousiasme, petit pas de coté sur le monde. Les autres. Son regard sur les autres. Son amour des autres, stupide et salutaire. Les mots, qui sont ses mots, employés au mauvais moment, sous la mauvaise forme, dans le mauvais contexte, mais avec une joyeuse lucidité. Son chapelet de vie, à elle. Elle scrute les détails d’elle-même à la recherche de ce qui ne se dissout pas. Qui mérite d’être gardé. Qui a besoin d’être gardé. En profite pour retirer certaines choses et faire de la place pour ce qui est à venir. Pour ce qui est déjà en train de venir.
Auto-portrait, donc. Accepter les bavures et dessiner avec ? 
Changer le trait. Chercher le trait. Ne pas refaire le dessin, y a des choses à garder. Ecrire. S’écrire. Raturer et gommer. Gratter, les mots, la page, au crayon, à l’encre, pour voir mieux, pour débrouiller le brouillon. Ecrire, encore.
Dessiner-redessiner les contours. Toujours. Tous les jours. A coups d’essais-erreurs, par accident-acharnement, elle finira peut-être par tomber sur elle-même. Jambes. Regard. Boucles. Bouche. C’était elle. Ca l’est encore. C’est déjà autre chose. C’est plus. 
Ça rend curieux. Grattons, voir.
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aurevoirmonty · 2 years ago
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Jean Cau se rappelant de Jean Gabin :
«Puisqu'il était destiné à incarner, à sa manière, le Français râleur, buté et pousseur de coups de gueule […] Que fit-il, durant toute sa vie, d'homme et de comédien ? N'ayons pas peur des mots : il incarna la France.»
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sabinerondissime · 4 years ago
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Et après une journée de merde, n'ayons pas peur des mots, avec pluie pluie et repluie, voici que le soleil se montre juste avant d'aller se coucher! Feignasse !!!!! #vire #calvados #normandie #ciel #cielo #sky #sera #soiree #evening #sun #sole #soleil https://www.instagram.com/p/COitUXwFjzk/?igshid=rm8jb8lmj94h
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taisniere · 5 years ago
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Besoin d’exister...
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C'est con ça.
J'ai envie d'exister, d'exister pleinement. Tout le monde désire exister. Les thérianthropes aussi. Etre qui l'on est, vivre, se comporter ainsi, s'exprimer comme ça, être nous même...n'importe où, quant on le désire, quand on en a besoin, quand c'est juste notre nature d'être qui s'exprime. Cela en nous respectant et respectant les autres.
Nous sommes cet animal.
Comme disent les autres "Nous nous prenons pour des animaux". C'est stupide, n'est-ce pas ? Je suis même persuadée que 2-3 ont souri en lisant ça. Un sourire narquois, désolé ou dubitatif. Exister en tant que bestiole, aussi stupide que cela le parait, devrait être notre quotidien. Pas juste "agir comme un animal" mais "l'Etre". Pas "imiter une bestiole" juste se permettre d'être tel que l'on est. Oui. Pour vous expliquer en quelques mots, les thérianthropes s'identifient réellement et durablement en tant qu'animaux. Ils sont leur animal. Ce n'est pas une entité extérieur, c'est juste eux-même. C'est un fait, aussi débile que tu peux l'imaginer. Et non, nous ne cherchons pas à renifler le derrière des passants ou uriner à même le sol... Car être thérianthrope, c'est aussi être humain avant tout. Aujourd'hui, nous n'avons pas encore réellement d'études à ce sujet mais ce ressentis est là, présent, tout le temps. Que cela soit de nature psychologique, neurologique, du à de l’ésotérisme ou de la réincarnation, notre façon de vivre est là, réelle. On s'en fout du pourquoi et du comment. C'est là. Il n'est pas palpable ni "prouvable" mais il est en nous. Tout doux, tout chaud. Nous sommes honnêtes avec nous même. Se mentir et dire que l'on est un loup-tigre-dragon blanc aux yeux bleus qui tire des lasers n'est pas considéré comme thérian. Ce n'est pas du rôle play, un point c'est tout. L'animal qui nous définie représente notre comportement, nos attitudes mais surtout notre façon de nous percevoir, souvent depuis la petite enfance. Il y a autant de façon de vivre son animalité que d'être thérian. Ce n'est pas un choix, c'est là depuis toujours. On ne devient pas thérianthrope du jour au lendemain. Ce n'est pas une mode également. C'est ce que l'on est. 
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Est-ce bizarre ?
Très possiblement.
Est-ce Illégitime ?
Tant que cela reste réel pour nous même, cela nous suffit. Etre nous même nous procure du bien être, on est heureux et la vie est belle. Certains mentent peut-être, d'autres absolument pas. Vous n'êtes pas dans notre peau. Personne n'est dans la peau que quelqu'un d'autre. Personne ne peut affirmer "tu mens" ou "tu dis la vérité", c'est dans la tête, dans le cœur. Nous n'avons rien à justifier. Nous n'avons pas de moyens pour le prouver et nous n'avons aucune raison d'exagérer nos ressentis. Il faut juste nous croire et l'accepter. Rien de plus. Parfois, certains peuvent vouloir couiner, grogner, fêler pour exprimer un mal-être, ronronner de plaisir, glousser joyeusement, faire le dos rond lorsqu'ils ont peur, hérisser leurs poils, éviter le regard direct droit dans les yeux. D'autres non. Mais dans tout les cas, nous ne le faisons pas. Pourtant, il nous serait naturel de planter nos griffes et nos dents là où nous le pouvons, goûter à tout ou encore même taper du pied pour imiter le battement d'une queue invisible. Juste parce que cela est agréable et nous fait exister. Notre corps physique est bien là, notre identité nous donne la sensation d'être également cet animal non-humain. Rien de réellement biologique. Tout est en nous. Shift, dysphorie et membres fantômes -ou non-, c'est comme ça que certains fonctionnent, c'est tout cela qui peut nous procurer du bien. Etre nous même. 
Etre l'animal.
Il est logique que nous n'ayons pas cette liberté d'exister pleinement. Par exemple, il y a la norme, la honte, la gène, le jugement de l'autre. Nous sommes pas encore prêt. Sur le web, nous passons déjà pour des dégénérés -triste monde-... Nous faire connaître au grand jour nous rendra juste encore plus ridicules aux yeux de l'humanité. Je ne peux que l'admettre. Ce n'est pas le bon moment. Encore aujourd'hui, j'ai pu lire des article -sur des blogs- moqueurs de personnes n'appréciant pas les individus alter-humains. "Cringe Otherkin" ou même "Anti-Kin". Surtout dû aux très nombreux fluffy-kikoo-dark qui restent parmi nous. Et aussi fou que cela puisse paraître, je suis -parfois- d'accord avec eux. Il n'est pas toujours évident de prendre un peu de recul et de voir autrement une situation. Je les comprend, malheureusement. Il ne suffit que de prendre des pincettes et de décortiquer tout ça. Car, après tout, nous n'existons même pas. Je n'existe pas. En réalité, l'identité thérian passe pour un simple jeu. Une identité que l'on présente comme un trophée. Cette sensation d'être unique ou intéressant. Donner une image fabuleuse de sois-même. Etre un lion végétal à pois verts. Etre un Tortank qui crache du feu. Vouloir que tout les projecteurs soient braqués sur soi. Etre un individu fantastique qui mérite tout l'attention ? Non. Tu ne l'es pas, tu n'es pas spécial. Tu n'as pas 976534567890 kintypes ultra stylés de ouf. Tu n'es pas tout les personnages de Harry Potter et toutes les déesses de la Grèce Antique à la fois. Ce sont ces jeunes (souvent nouveaux dans la communauté) qui parlent le plus fort et qui détériorent la vision que les gens ont de nous même. Suite à cela, nos ressentis étranges sont perçus comme illégitimes. Encore plus qu'avant...
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Entre temps, ne pouvons pas nous permettre cette identification en tant un animal ou de faire tout ce que l'on ressens car nous ne sommes pas réels aux yeux de la société. Nous ne pouvons même pas partager notre quotidien et échanger sur la toile.
ATTENTION !
je ne dis pas que nous méritons une Pride, un drapeau qui nous soit propre ou même reconnaissance de l'état avec des remboursements pour "réassignation d'espèce". Absolument pas !
C'est juste que c'est si frustrant de ne jamais être pris au sérieux... Nous voulons exister sans être noyés par la haine et les incompréhensions. Nous voulons être animal, réellement, ne plus faire semblant. Nous devons faire semblant, sans cesse. Ceux qui brandissent leur animalité comme un don du ciel détruisent notre identité.  Nous voulons juste être acceptés ainsi, peu importe l'avis de l'autre, car c'est ce que l'on est. Pas être connus du monde entier, surtout ne PAS passer à la télévision (encore moins sur "Tellement Vrai"), juste ne plus être -en permanence- stigmatisés et pointés du doigts. Les thérianthropes sont parfois comparés au "groupe social le plus moqué du web" (voir le journal en ligne "Le Monde"). Mais dans mon cœur, j'ai envie d'hurler du plus profond de mes entrailles "Je suis un animal, tolérez moi ainsi, je fonctionne comme ça", pas pour le prouver mais pour affirmer ce que je suis, que je suis bien là, vivante. Faire savoir que les personnes-animales existent réellement.
Tu existes réellement.
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Souvent pour les neuroatypiques, parfois les autistes, la norme semble illogique. Combiné à l'alter-humanité, certains veulent donner des petits coups de nez, léchouilles et mordillements d'affection au même rang que les couples qui s'embrassent en publique devant tout le monde. Parfois, il est agréable de porter une fausse queue et de sentir son balancement contre ses jambes. Ces pulsions étranges de vouloir régurgiter sa nourriture ou allaiter ses petits (nous ne le faisons pas !) qui viennent nous chatouiller l'esprit. C'est beaucoup moins glorieux que de vouloir hurler à la lune ou de chasser en meute. Alors oui, quoi que l'on puisse dire, la dysphorie existe. Je suis dysphorique en permanence. Non, nos pouvoirs magiques ne nous manquent pas. Non, nos capacités incroyables et talents astraux ne nous manquent pas. Non, notre dysphorie n'est pas celle des individus transgenres et non-binaires. Il peut même être naturel de lécher ou de mordre ses vêtements pour atténuer le stress et de sentir cette odeurs humides qui nous rassure. Dégouttant, n'est-ce pas ? Mais c'est la réalité. Marre des tabous. Un chat est un chat. Shifter ne signifie pas toujours grogner ou montrer les crocs. Shifter peut être aussi dû à la peur, la queue entre les jambes, couinant stupidement. Une situation de joie où l'on bat des bras de manière absurde pour montrer son contentement et imiter l'envole d'un oiseau. C'est ainsi, la thérianthropie n'est pas un monde puissant et incroyable.
Nous sommes des animaux.  Tout les humains sont des animaux.
Nous sommes des animaux non-humains en PLUS de notre humanité. Nous vivons une animalité similaire à celle de l'animal qui nous caractérise (bien entendu, nous sommes pas dans la tête de ces dits animaux). Nous sommes l'animal littéral mais avec une once de métaphore. Nous pouvons être l'animal tactile, vivant, minutieux, doux... Rêver de liberté et de sauvagerie romancée. Mais nous sommes aussi l'animal qui peut uriner, marquer les siens, renifler bruyamment. Tout n'est pas toujours super cool ou valorisant. Nous ne sommes pas ces êtres stéréotypés tel des loups protecteurs ou des hiboux qui sont sages. L'animalité est à prendre également au premier degré, pas juste les fantasmes.
Petite parenthèse : je ne dis pas par là que l'animal s'oppose à l'humanité : les animaux ont également une culture et sont bien plus "''humains"'' que ce que l'on ne l'imagine. 
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Bref, il est logique pour nous de ne pas se comporter de manière trop étrange dans la rue ou en publique. Nous savons nous maîtriser, comme tout le monde. Nous avons un cerveau humain et la capacité à raisonner aussi bien que n'importe qui. Foutre le bordel est aussi mal vu dans la communauté thérian que dans n'importe qu'elle autre communauté. La violence n'a aucun lien avec la thérianthropie et en aura jamais. Une personne violente est très mal perçue sur les groupes et forums de personnes-animaux !
Cela est inconcevable !
Etre animal, c'est aussi, parfois, ce sentiments d'être aliéné, dans une cages. Certains camarades, parfois Aspies ou épileptiques, ne supportent pas les sons et lumières trop puissantes, ni la foule. Parfois, notre sensibilité animale peut s'associer avec nos difficultés, nos neuroatypies ou maladies. C'est comme ça. Car il n'est pas normal de toujours devoir faire semblant de ne pas exister à cause d'une poignée de crétins. Et on s'en branle si c'est une maladie de merde, un truc qui cloche dans notre cerveau ou je ne sais encore quelle pathologie. Je veux exister, nous voulons exister. Exister car ce que nous vivons est réel. Ni un jeu, ni une phase. C'est notre identité. Je ne me compare pas DU TOUT à la communauté LGBT, je n'affirme pas que nos souffrances sont similaires ou valables. De même pour les individus qui vivent des neuroatypies, maladies ou encore du racisme au quotidien. Je ne nous met pas à la même échelle. Je ne veux VRAIMENT PAS une marche de fierté otherkin (et je ne suis pas désolée). Je veux tout simplement expliquer que notre étrange façon de nous considérer n'est ni une mauvaise blague, ni une moqueries vis-à-vis des oppressions systémiques. Je veux que notre animalité soit réellement comprise et étudiée, pas pour en faire un phénomène de mode -bien au contraire- mais montrer que nous ne vivons pas un délire d'adolescent. Nous voulons juste exister doucement, loin des railleries et des regards jugeurs des personnes qui ne comprennent pas notre identité... Et loin des posers qui détruisent et ternissent le regarde extérieur que l'on porte sur notre communauté... 
Merci de m'avoir comprise.
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isauriedejuin · 3 years ago
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N'ayons pas peur des mots
Je ne sais plus quel génie
A bien pu écrire cette analogie
Mais je veux bien la lui emprunter
Le temps d'un poème comme baisé volé
N'ayons pas peur des mots
Pourquoi donc avoir peur
De l'imprévisible écho
Que provoque ces quantificateurs
Ce sont tout d'abord des définitions
Qui donne des limites à toutes les dimensions
Nous pouvons être vague ou précis
Et les intentions défini
Mais quand on veut pas s'en servir
Quand on ne veut pas définir
Lorsque l'on veut être libre
De détacher toutes choses qui vibre
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lebasempire · 4 years ago
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De la beauté des mots
Idée saugrenue que de faire des mots les grands maux de la société, et pourtant ! Originellement sacrés, sanctifiés par les grandes religions qui font des mots à travers le Verbe, le vecteur de la création de l'Univers, les mots sont les joyaux de l'âme. Ils créent, ils sauvent, ils consolent, ils soignent, ils apaisent, ils guérissent, ils caressent, ils illuminent, ils aiment, ou au contraire, ils détruisent, ils anéantissent, ils salissent, ils obscurcissent ils dégradent, ils font le jour ou la nuit, mais jamais ils ne sont neutres... 
Enfin nous le pensions, jusqu'au jour où les mots ont perdu leur saveur. Car en ce siècle trouble et marécageux, si le pléonasme le permet, se ternie l'émotion qui leur était attachée, qu'elle soit douce, amère ou acide. Voilà les mots dénudés ou pire, désincarnés. Quand ce n'est pas les anglicismes empruntés et déshabillés à l'occasion, pour alléger et aseptiser un dialogue, c'est le langage SMS qui prétend s'affranchir des codes pour ne plus se prendre la tête (mais d'où viennent les mots si ce n'est du siège de l'esprit relié au cœur ?), oubliant que le rituel dû aux mots est le temple sacré de leur vertu et de leur magnificence ! Certes des poètes comme Rimbaud ont joué avec ces règles, les ont tordues en leur faisant subir la transmutation des alchimistes, mais ce n'était que pour mieux reconstruire, plus haut, plus original, plus puissant, pour élever la pyramide vers la transcendance, non pour la démanteler !
Pire encore que ce délitement par la base sociale, est l'ombre diaphane du répertoire - le terme n'est guère neutre - managérial et pragmatique. Fou est celui qui fait de l'idéologie, étymologiquement le discours des idées, le ténébreux ennemi, pour lui substituer l'"inoffensif" gage d'efficacité. Car l’âme n’a d’autre finalité qu’elle même, or l’efficacité la mène vers des buts concrets qui ne seront jamais dans l'Univers qu'un aveu d'inconsistance et de dérision ! Calquer les mots sur le pragmatisme c'est achever la désacralisation du monde et en elle sa part consubstantielle d'humanité. Là où les mots reflètent l'intelligence par leur faculté à relier les âmes, s'érige en lieu et place le spectre de la mise en réseau en vue de servir des objectifs ! 
Alors n'ayons point peur de la cuistrerie, poussons la beauté des mots à leur acmé, faisons fi des anathèmes d'une société se vautrant, exsangue, dans l'ineffable abysse de sa vacuité ! Il n'est guère néophobe, celui qui des vestiges du passé, lustre les beautés pour inonder l'avenir de lucidité !
Romain Ferrara
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christophe76460 · 2 years ago
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Jesus-Christ est Dieu;
Il est venu mourir pour l'humanité;
Jesus-Chist est l'agneau de Dieu
Jesus-Christ est le sauveur de l'humanité.
Jesus-Christ a pleuré d'amour.
Il n'a jamais tué quelqu'un.
Il n'a jamais eu d'armée.
Il n'a jamais abusé, agressé ni volé.
Il n'a jamais violé une femme, au contraire.
Il a releve la femme, l'honore.
Il n'a jamais jugé personne.
Les gens l'aimaient non parce qu'ils avaient peur mais à cause de la beauté de son caractère.
Jésus est unique.il n'a commis aucune faute. La terre n'a jamais été semblable à lui.
Son histoire est reconnue hors de la Bible.
La Bible a prophétisé sa naissance, le Messie.
La Bible parle de sa mort et sa de résurrection.
Jésus parle de sa mort et de sa résurrection.
La Bible parle de son retour.
La Bible, elle est soit à prendre, soit à laisser.
La Bible est souvent rejetée, non parce qu'il y a contradiction, mais parce qu'elle est contredite, dans ce que certains veulent affirmer.
La Bible, la Parole de Dieu, révélée,
Jésus-Christ le fils de Dieu,
Non pas d'une manière sexuelle,
Mais dans son caractère,
Il est le seul qui est venu nous montrer comment Dieu est.
Jean 1 verset 18 dit "Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître."
Le mot "Connaitre" veut dire "Révéler"
Il est venu révéler le caractère de Dieu.
Jésus-Christ fait des miracles pour les étrangers, ce que les juifs ne voulaient pas...
On voit un Jésus-Christ qui va vers les prostituées et les gens rejetés de la vie;
On voit un Jesus-Christ proche des personnes.
Lorsqu'Abraham, s'avança pour sacrifier son fils, Dieu a dit "n'avance pas ta main sur lui" et il fournit le bélier pour sacrifier à la place d'Isaac... qu'est-ce que symbolisait ce sang versé par le sacrifice du bélier?
Ce Jesus-Christ est ce bélier qui a été sacrifié et qui est mort pour nous afin que nous n'ayons pas à mourir. Lui, que la mort ne pouvait garder parce qu'il était pur et sans péché.
Il nous a rendu la vie. Si toutefois nous reconnaissons que nous avons besoin d'un sauveur, que nous le recevons comme sauveur.
Jésus-Crhrist est venu tel un agneau.
Jésus-Christ revient bientôt, tel le Roi des rois.
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claudehenrion · 4 years ago
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''Voi ch'entrate, lasciate ogni speranza''                                      ( I ) : la fin de la vie, pour éviter la mort !
  ''Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance...''. C'est le cri de douleur que Dante avait ''vu'' aux portes de l'Enfer... et que d'innocentes victimes ont retrouvé, ''en vrai'', à celles des camps de la mort nazis... Aujourd'hui, devant l'ampleur d'une crise qui n'est finalement qu'une conséquence des impostures que nous avons dû avaler pendant tant d'années (notre ''passivité active'' a une part de responsabilité dans les malheurs qui nous frappent), il faut nous demander, individuellement et collectivement, ''où est le vrai mal, où est la source de nos dérives, et quand avons-nous laissé filer ce sur quoi nous n'aurions jamais dû reculer d'un seul pouce'' ?
  Cette question unique mais à multiples entrées, pas un seul des pontifiants en place n'est capable d'y répondre... puisqu'ils ne sont même pas capables de comprendre quoi que ce soit à un monde qu'ils ont, pourtant, tellement contribué à rendre antipathique, désagréable, et hostile à toute humanité. Leur nullité rend encore plus nécessaire que nous ayons la force et le courage de nous étonner de l'absence totale de futurs qui ne s'ouvrent plus du tout devant nous, autres que dramatiques, effroyables... et inacceptables pour tout être qui se revendique pleinement ''humain''. Il suffit, pour en être persuadé, de jeter un simple coup d’œil sur ce qui nous entoure : ‘’un état catastrophique’’ est une expression faible !
  Tout semble avoir été mis en place pour que nous nous dirigions, sans trop de bruit, vers la fin de la belle aventure de l'homme sur terre. L'humanité est devenue sans visage, sans ''instinct social'' et sans autre projet qu'une triste survie, dans des perspectives qui ne présentent plus grand  intérêt. L'ombre dont on nous entoure peu à peu recouvre ce qui fut une civilisation du visage, de la rencontre et du contact avec ''l'autre'', avec ''Toi'', cet ''autre moi-même qui est Lui''. L'influence indiscutable de la civilisation chrétienne sur le monde (niée par ceux qui la rejettent par système, sans la connaître, mais ce n'est qu'anecdotique puisque c'est faux) reposait sur le respect, la communication, le partage, la galanterie, le don de soi, le pardon, l'ouverture à l'autre et l'amour du ''prochain''... tout un ''art de vivre'' qui était palpable, concret, manifeste. Mais tout cela n'est plus que de l'histoire ancienne.
   Car, au même instant, se mêlent, se conjuguent ou se soulignent (j’ai du mal à trouver le mot exact), (a)- la menace d'une prise de pouvoir par une religion qui n'a rien à nous offrir que nous n'ayons déjà à portée de main, mais en cent fois mieux... (b)- la confusion de sciences devenues dépravées et tournées, de plus en plus, contre l'humanité... (c )- une crise qui est dite ''économique'' faute de mieux, et (d)- cette pandémie (?) si mal gérée, qui a fait disparaître nos visages et a fait de nous des sortes d'insectes sociaux par le comportement mais a-sociaux entre eux, obsédés par l'iconodoulie (= adoration des images) compulsive de nos écrans et par une obligation quasi-religieuse d'obéissance à des ordres contre-nature qui, s'ils avaient servi à quelque chose, nous auraient épargné le ''remettez-m'en donc une couche'' qui ruine aujourd'hui le peu qui reste de notre économie et qui détruit tout espoir vrai de retrouver un jour le chemin de l'harmonie et du bonheur que nous avions (sans toujours le reconnaître) : la vie en société... et de la joie de joie de vivre qui allait avec -malgré ce que racontaient de tristes gourous, assassins et fauteurs de théories masochistes, mortifères, et ''bonheur-icides''...
  La Terre entière est devenue inhospitalière et inamicale à l'homme, soumis jusqu'à l'obsession  à des litanies de chiffres sans signification réelle (ex. : ''le nombre de contaminés'', ce qui est une contre-information aussi insignifiante qu'anxiogène, ''le nombre de lits occupés'', (= il suffi d'en ouvrir davantage !), ou ''les projections linéaires de cas réputés graves''). Les églises ont déserté leurs rites pour inventer des hymnes aux précautions inutiles, les cultes sont parasités par des lavements de main qui prennent rang de rituels sacrés, et les murs de nos villes se couvrent d'affiches infantilisantes mais comminatoires (''Restez chez vous'', ''Ne touchez à rien'', ''Protégez les autres'', ''Allez vous coucher à 21 h'', 'Laissez vos vieux crever tous seuls'', ou encore : ''Lavez-vous les mains'' (Et tout le reste ? Ça va venir !)...
  Le monde actuel, revu et corrigé par des technocrates obsédés par une fausse protection contre une menace non-décrite et non-maîtrisée d'un mal dont ils ne savent rien... et qui ne pensent qu'à ouvrir de gigantesques parapluies (on appelle cette trouille diarrhéique ''le syndrome du sang contaminé''!), fait penser très fort, mutatis mutandis, à l'Enfer tel qu’il est décrit par Dante Alighieri. Et de fait, même si c'est difficile à admettre pour le moment encore, tout se passe comme si, en catimini, une porte de l'enfer était en train de s'ouvrir, puisqu'il n'y a pas d'espoir de retour en arrière, le monde commence à le réaliser. ''Plus d'espoir de retour en arrière'' ? C’est atroce !
  Voi ch'entrate… dans le monde des masques, des gestes-barrière, des confinements qui s'enchaînent l'un l'autre, des couvre-feu démontrés inutiles et de l'obligation de payer 135 €, quoi que vous fassiez ou ne fassiez pas, au nom de la protection de votre vie dans un monde qui, bientôt, ne vaudra plus la peine d'être fréquenté (les prémisses en sont déjà perceptibles) vous n'en sortirez peut-être pas vivants, mais  certainement pas indemnes. Le fait qu'on n'en soit pas encore tout-à-fait là bloque les capacités d'analyse de beaucoup de nos frères en esclavage covidien, mais on avance de plus en plus vite : souvenez-vous comme la vie était douce, il y a six mois encore, six mois à peine...
  ''VIVRE'', jusqu'ici, était le plus souvent une bonne nouvelle et la perspective de joies multiples. Il y a un danger mortel à accepter que ce ne soit plus qu'un ''être dans une terreur obligatoire et savamment entretenue'', avec un Léviathan ''covidement correct'' qui ne baisse jamais la garde. Il nous tient par la peur et il ne va pas lâcher sa proie si facilement ! Notre existence n'est plus qu'une gigantesque peur, esclavagisante, injustifiée, administrative, irraisonnée, entretenue, obligatoire, et permanente. Chaque fois que nous croisons un de nos ''prochains'' (parents, amis, relations, fournisseurs, voisins, ou simples passants... que nous trouvions sympathiques, autrefois), nous nous sentons agressés, menacés, effarouchés. 
  La dérive pathologique de l'intelligence qui cache sa déroute sous des mots pompeux mais flous (''immunitaire'', ''hygiéniste'', ''sanitaire'' ou ''principe de précaution'') ne doit pas, ne peut pas être le seul futur qui soit envisageable (envisageable sans visage, puisque masqué ? C’est un comble !) pour l'humanité en souffrance. La folie qu’ils prétendent ''de précaution'' qui nous assassine sous le faux prétexte de ne pas nous faire mourir, et qui est, si on croit leurs propres (sales) chiffres, totalement inutile. Elle ne peut pas être le facteur qui déclencherait la fin de notre monde. Ce serait trop affreux !
H-Cl
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umobiliteshdf · 4 years ago
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Sécurité et régularité (au moins) au programme (éléctoral n'ayons pas peur des mots * ) https://www.francebleu.fr/infos/transports/sncf-45-de-trafic-en-moins-sur-les-hauts-de-france-a-cause-de-la-crise-du-covid-19-1613387766
Sécurité et régularité (au moins) au programme (éléctoral n'ayons pas peur des mots * ) https://www.francebleu.fr/infos/transports/sncf-45-de-trafic-en-moins-sur-les-hauts-de-france-a-cause-de-la-crise-du-covid-19-1613387766
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eglise22 · 4 years ago
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Lettre information - Vendredi 20 novembre 2020 -
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Mot du CuréChers amis, chères amies,
Chacun vit cette nouvelle période en fonction de ses sentiments, de ses centres d'intérêt, de ses responsabilités, de ses préoccupations. Nous pouvons être traversés par la joie et la tristesse, la peur et l'espoir, le repli sur soi et l'ouverture aux autres. Aussi, avec vous, je suis heureux de partager et de soutenir cette Bonne Nouvelle. Les catéchistes des deux paroisses d'Étables-sur-mer et Notre Dame de la mer, ont souhaité mettre en place une correspondance entre les enfants catéchisés des 2 paroisses d'ici avec des enfants catéchisés sur une paroisse au Bénin (d'où est originaire P. Damien). Les enfants de Bretagne vont écrire leurs lettres durant ce mois de novembre et décembre et le P. Damien les donnera en janvier prochain à des enfants du Bénin. A son retour, il donnera aux petits bretons les lettres des enfants béninois. Et nous, jeunes et adultes, pourquoi ne pas nous ouvrir davantage à la vie et à la réalité d'une communauté chrétienne au Bénin ? En effet, l'évangile proposé à notre méditation et à nourrir notre vie intérieure, pour cette fête du Christ Roi de l'Univers est l'évangile que nous connaissons bien sur le souci de notre frère, de notre sœur, en humanité. Jésus nous dit : « chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » (Mt25,40)Dans cette période difficile, troublée, ouvrons et tendons nos mains à nos frères et sœurs d'ici et de là-bas. Nos rencontres seront source de richesses. Continuons à prendre soin de nous et des autres. Bon dimanche. Roland.
Le culte :Les églises et les chapelles peuvent être ouvertes pour permettre à chacun de s'y rendre pour prier personnellement et en ne dépassant pas la durée de 10 minutes. Pas de rassemblement, même de moins de 6 personnes, dans les églises (sauf obsèques) et chapelles !Les obsèques sont célébrées dans l'intimité familiale (maximum 30 participants). Les prêtres, les diacres et les membres des équipes funérailles se relayent pour accompagner les familles endeuillées. Le nom des personnes décédées sur nos deux paroisses est publié sur le site. Un prêtre ou un diacre et 1 ou 2 membres des équipes sont présents aux obsèques, ainsi qu'un organiste et le sacristain.
33e dimanche du temps ordinaire et Solennité du Christ-Roi - année AL'homélie de Roland pour le 33e dimanche est sur le site de la communauté pastorale. Voir l'article Homélie du 33è dimanche du temps ordinaire A Une homélie sera également publiée à partir de midi le dimanche 22 novembre pour la fête du Christ Roi de l'Univers.
Ce dimanche 22 novembre nous célébrerons la messe à 10h30 et vous pourrez nous suivre en direct : sur la page Facebook : https://www.facebook.com/Communaut%C3%A9-pastorale-du-Littoral-Ouest-181991318508655/
Sur You Tube : https://www.youtube.com/watch?v=zsMViCiHXrc
ou sur le site internet de la Communauté pastorale du littoral ouest (via la plateforme You Tube : https://cplittoralouest.catholique.fr/Nous-serons-en-direct-dimanche-matin-10h30-Fete-du-Christ.html
Pour ceux et celles qui ne disposent pas d'internet, il sera possible de suivre la célébration de ce dimanche sur France 2 : Le Jour du Seigneur (Messe à 11h00)
Le presbytère et les maisons paroissiales restent fermés au public :Le presbytère de Plérin, la Maison Paroissiale d'Etables-sur-mer et la Maison St Pierre à Pordic restent fermés à tout public au moins jusqu'au 1er décembre 2020.Mais, un accueil téléphonique est assuré dans chaque paroisse :
Paroisse Notre Dame de la Mer : Du mardi au samedi de 9h30 à 16h30.02 96 74 53 52.
Paroisse d'Étables sur Mer : Du lundi au vendredi de 10h00 à 12h00.02 96 70 61 51.
Rencontrer un prêtre : Les prêtres reçoivent sur rendez-vous, il suffit de téléphoner au presbytère de Plérin ou Etables-sur-Mer (voir ci-dessus). Ils peuvent aussi se rendre à domicile dans le strict respect des gestes barrières. Ils assurent des permanences chaque semaine :
Le mercredi à l'église St Pierre de Plérin et le samedi à l'église St Pierre de Pordic de 10h00 à 12h00.
Le jeudi à l'église de Binic et le vendredi à l'église de St Quay de 10h00 à 12h00.
Ressourcement spirituel proposé par le diocèse : Depuis le 18 novembre, chaque mercredi, à 11h00, une messe est présidée par MgrMoutel ou l'abbé Le Vézouët. Elle est retransmise en direct sur RCF Côtes d'Armor 100.6.Un livret « chemins de rencontres » : une lecture du livre des Actes des Apôtres en 7 étapes, est paru fin octobre. Vous pouvez vous le procurer au presbytère de Plérin ou à la maison paroissiale d'Etables sur mer. Merci de téléphoner auparavant pour que nous préparions le nombre d'exemplaires souhaité. Vous pouvez aussi vous procurez ce livret en le téléchargeant sur le site du diocèse : Église catholique en Côtes d'Armor
Soutenir votre paroisse pendant le confinement :Merci à ceux et celles qui ont donné leur offrande au denier de l'Eglise. Pour les autres, il est encore possible de le faire avant le 31 décembre pour bénéficier du reçu fiscal.Également, pendant le confinement, comme pour toute personne ou famille, les dépenses de la paroisse se poursuivent. Le fait que nous n'ayons plus de célébrations en public amoindrit nos finances. Aussi, si vous le pouvez et le souhaitez, nous vous invitons à continuer de soutenir votre paroisse par votre offrande hebdomadaire soit par l'application « la quête » soit en glissant une enveloppe dans la boîte du presbytère ou des maisons paroissiales de Pordic et d'Etables-sur-mer. Merci pour votre soutien et votre contribution.
Autres Informations pratiques
Communiquer et rompre l'isolement : prenons des nouvelles de nos voisins, des personnes isolées, des personnes malades, des personnes âgées. Pour toute aide, nous pouvons également joindre le presbytère de Plérin.
Se nourrir spirituellement : Les personnes qui ne disposent pas d'internet peuvent également téléphoner au presbytère de Plérin ou à la maison paroissiale d'Etables sur mer, si vous souhaitez bénéficier des textes liturgiques du jour ou du dimanche et le texte de l'homélie. J'invite aussi à se rapprocher de Malu Guillet pour la Parole Partagée malu.guillet chez orange.fr et/ou de l'abbé Éric eleforestier chez wanadoo.fr.
Enfants : contact : Anne Lemire 06 37 90 57 21 annelemire.cate22 chez gmail.com
Jeunes : contact : Michelle Jardin : 06 74 14 12 56 michelle.jardin471 chez orange.fr
Ecoutez RCF Côtes d'Armor 100.6 et pour ceux qui sont équipés, possible de regarder la chaîne KTO (par Box : Bouygues canal 218, Free canal 245, Orange canal 220, SFR canal 179 ; par Internet : ktotv.com).
Ste Cécile : Un motet d'Edward Elgar, que les Petits Chanteurs de Saint-Brieuc prévoyaient de donner en concert sera diffusé à l'issue de la messe. Tous les chanteurs, des plus jeunes aux plus anciens, se sont filmés de chez eux chantant l'œuvre. Résultat magique à ne pas louper ! (voir site Église catholique en Côtes d'Armor)
Pour être en adéquation avec les annonces qui seront faites par le gouvernement sur la suite du confinement ou sur la forme du déconfinement, le bulletin paroissial paraîtra début décembre (au plus tard le 8 décembre).
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Ouverture des églises et chapelles
Paroisse Notre Dame de la Mer
Plérin : Église Saint Pierre : tous les jours de 9h 30 à 18h00.Église Saint Laurent : le dimanche de 14h00 à 17h00.Église Notre Dame du Bon Secours le Légué : le dimanche de 14h30 à 16h30.Chapelle St Maudez à Couvran : du lundi au samedi de 14h00 à 17h00 et le dimanche de 10h00 à 17h00.
Pordic :Église Saint Pierre : tous les jours de 9h30 à 17h00.Chapelle Notre Dame de la Garde : tous les jours de 9h00 à 17h30.Église Saint Méloir à Tréméloir : tous les jours de 9h30 à 17h00.
Paroisse d'Étables sur Mer
Binic :Église Notre Dame de Bon Voyage tous les jours de 9h30 à 17h00.
Saint Quay :Église Saint Ké : tous les jours de 9h30 à 17h00.
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/3nGwXk9
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