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Un autre m'attend ailleurs
Yves Bigot a choisi de retracer les dernières années de Marguerite Yourcenar et l'arrivée dans sa vie de Jerry Wilson. Ensemble, ils vont parcourir le monde, construire de nouveaux projets et croiser la camarde en chemin.
Finaliste du Prix Femina 2024 Finaliste du Prix Castel 2024 En deux mots Marguerite Yourcenar est au sommet de sa gloire quand elle rencontre le photographe américain Jerry Wilson. Fasciné, il s’installe chez elle et l’accompagne dans sa boulimie de voyages. Mais la mort rôde partout et finit par emporter la partie. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique « Marguerite !… Mon cœur frémit ! » Yves…
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À quoi ressemblait la vie d’un cow-boy ?
Ah, la vie de cow-boy ! C’est un mythe qui fascine encore aujourd’hui, des films western de John Wayne aux romans inspirants de l’époque. Mais qu'en était-il vraiment ? Entre l’image romancée du cow-boy des western classiques et la réalité plus terre-à-terre, découvrons ensemble à quoi ressemblait la vie d’un cow-boy.
Une journée dans la vie d’un cow-boy
Le cow-boy typique passait ses journées dans les grands espaces du Far West, travaillant sur des ranchs pour s’occuper du bétail. La journée commençait tôt, souvent avant le lever du soleil, avec des tâches comme le rassemblement des troupeaux ou la vérification des clôtures. Travailler dans le canyon ou les prairies demandait une équitation habile et une endurance à toute épreuve.
Les chevauchées fantastiques étaient fréquentes, avec des trajets qui pouvaient durer des heures pour trouver de l’eau ou surveiller les bovins. La selle et le chapeau de cow-boy étaient des accessoires indispensables, offrant protection et style dans un environnement rude.
Les défis de la vie de cow-boy
Contrairement à l'image du cow-boy dans les films américains, la vie réelle était souvent difficile et monotone. Les cow-boys travaillaient jusqu'à 20 heures par jour, en se protégeant non seulement des prédateurs mais aussi des tempêtes et des bousculades nocturnes. Les salaires étaient modestes, oscillant entre 25 et 40 dollars par mois, malgré le dur labeur.
Les rassemblements de printemps et d'automne étaient des moments cruciaux. Les cow-boys marquaient les veaux, castraient les bêtes, et préparaient le bétail pour les longues conduites vers les villes de l'élevage de bétail. Ces chemins comme la piste Chisholm étaient souvent semés d'embûches et de risques.
La diversité des cow-boys
L'image du cow-boy blanc et solitaire est largement véhiculée dans les western modernes, mais la réalité était beaucoup plus diverse. Au Texas, par exemple, un tiers des cow-boys étaient afro-américains ou mexico-américains. La répartition raciale variait selon les régions, et chaque cow-boy apportait sa propre histoire et ses compétences à ce métier exigeant.
Les équipements et la tenue vestimentaire
La tenue d’un cow-boy était avant tout fonctionnelle. Des bottes hautes, un chapeau de cow-boy pour se protéger du soleil, et des vêtements robustes étaient essentiels. Les éperons et le lariat faisaient aussi partie de l’équipement standard. En effet, le cow-boy devait être prêt à affronter tous les éléments de la nature tout en gérant le cheptel et les bovins.
Vie sociale et culturelle
Le cow-boy vivait dans un monde où les relations sociales étaient souvent aussi rudes que le travail lui-même. Les soirées dans les saloon étaient un moment de détente, parfois accompagné de danses country et de musique. Cependant, la vie en ville n’était pas sans conflits. Les portraits des cow-boys variaient entre l’image du héros courageux et celle du voyou de la frontière.
L'héritage du cow-boy
Malgré la rudesse de la vie de cow-boy, le métier a laissé une empreinte durable dans la culture américaine. Les récits de cow-boys ont inspiré des films westerns, des bandes dessinées comme Lucky Luke, et même des festivals de country. Le cow-boy est devenu un symbole de liberté et d’indépendance, même si la réalité était parfois bien différente de la légende.
En conclusion, la vie d’un cow-boy était loin d’être une simple aventure à cheval dans les grandes plaines américaines. C’était un métier exigeant, souvent sous-estimé, mais toujours empreint d’un esprit de liberté et de courage. Que ce soit en équitation western ou en rodéo, le cow-boy continue de captiver notre imagination et de définir une partie importante de l’histoire de l’Ouest américain.
FAQ : À quoi ressemblait la vie d’un cow-boy ?
1. Qu'est-ce qu'un cow-boy exactement ?
Un cow-boy est un ouvrier agricole spécialisé dans l’élevage du bétail, principalement dans les vastes espaces du Far West américain. Contrairement aux images romantiques véhiculées par les films et les romans, les cow-boys étaient souvent des travailleurs mal payés, engagés dans des tâches épuisantes et difficiles. Le terme cow-boy est apparu au début des années 1830 au Texas et désignait à l'origine des pillards de bétail avant d'être attribué aux ouvriers agricoles après la Guerre de Sécession.
2. Quelle était la vie quotidienne d'un cow-boy ?
La vie quotidienne d'un cow-boy était centrée autour des grands rassemblements de bétail et des longues conduites vers les marchés. Les journées étaient marquées par des heures de travail intenses, souvent jusqu’à 20 heures par jour. Les cow-boys s'occupaient de tâches variées telles que marquer les veaux, castrer les animaux et gérer les troupeaux. Ils faisaient face à des défis comme les conditions climatiques extrêmes, les prédateurs et les bêtes sauvages.
3. Quels étaient les défis majeurs auxquels les cow-boys étaient confrontés ?
Les cow-boys faisaient face à de nombreux défis, notamment :
Conditions climatiques extrêmes : chaleur brûlante, froid intense et tempêtes.
Risques liés au bétail : bétail errant, bousculades nocturnes et attaques de prédateurs.
Travail difficile : tâches lourdes et salissantes avec des salaires souvent bas.
4. Les cow-boys étaient-ils tous des hommes blancs ?
Non, loin de là ! Bien que les cow-boys les plus connus dans les récits populaires soient souvent décrits comme blancs, la réalité était beaucoup plus diverse. Au Texas, par exemple, environ un tiers des cow-boys étaient afro-américains ou mexico-américains. La répartition raciale variait considérablement selon les régions.
5. Comment les cow-boys étaient-ils perçus à l'époque ?
Les perceptions des cow-boys étaient très variées. Certains les voyaient comme des aventuriers courageux et loyaux, tandis que d'autres les décrivaient comme des voyous sans foi ni loi. Les descriptions négatives venaient souvent de ceux qui les observaient en ville après une longue période sur les sentiers, tandis que ceux qui passaient du temps dans les pâturages les voyaient comme des travailleurs acharnés et courageux.
6. Quelle était la tenue vestimentaire typique d'un cow-boy ?
La tenue des cow-boys variait en fonction du climat et du terrain. Les éléments essentiels comprenaient :
Chapeau de cow-boy : large pour se protéger du soleil.
Chemise et pantalon : souvent en flanelle pour la chaleur.
Bottes à éperons : pour faciliter l'équitation et le travail avec le bétail.
Gilet et ceinture : pour porter des outils comme les cordes et les révolvers.
7. Les cow-boys utilisaient-ils des armes à feu ?
Oui, mais leur usage était souvent exagéré dans les récits populaires. Les cow-boys portaient des révolvers et des pistolets, mais la plupart d'entre eux n'étaient pas particulièrement habiles avec ces armes. Dans la réalité, les armes étaient principalement utilisées pour se défendre plutôt que pour des duels spectaculaires.
8. Comment la vie des cow-boys a-t-elle évolué avec le temps ?
Avec la clôture des pâturages et l'expansion des voies ferrées dans les années 1890, le cow-boy classique a commencé à disparaître. Le travail est devenu plus structuré et les grandes entreprises ont remplacé les petits ranchs. Cependant, l'image du cow-boy romantique perdure dans les films, les livres et les festivals western.
9. Quelle est l'héritage des cow-boys aujourd'hui ?
Aujourd'hui, l'esprit des cow-boys continue de vivre dans la culture populaire, les festivals western et les événements comme les rodéos. Les valeurs d'indépendance, de courage et de travail acharné associées aux cow-boys sont encore célébrées, et leur image reste un symbole emblématique de l'Ouest américain.
Si tu as d'autres questions sur la vie des cow-boys ou si tu souhaites explorer plus en détail cet univers fascinant, n'hésite pas à nous le faire savoir !
À voir aussi : D'où vient le nom "Cowboy" ?
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John Slade, directeur des opérations de WJMO.
Lancée le 1er juin 1947, WJMO était une station de radio basée à Cleveland, Ohio, opérant sur la fréquence 1540. Wentworth J. Marshall en était le propriétaire originel, avec David M. Baylor comme directeur général. Connue pour sa musique enregistrée, elle a vu des animateurs renommés comme Gene Carroll. En 1952, United Broadcasting du Maryland a racheté la station.
Avec le temps, WJMO a modifié sa programmation pour se concentrer davantage sur la musique et les sujets pertinents pour la communauté noire. En 1970, des tensions ont émergé en raison de l'absence de Noirs dans des postes clés et des conditions de travail précaires, entraînant l'intervention de groupes tels que la Southern Christian Leadership Conference. Ces tensions ont mené à la nomination de Ken Hawkins comme directeur général, faisant de lui le premier Afro-Américain à occuper ce poste dans une station de radio à Cleveland.
Dans les années 1990, WJMO a ét�� acquise par Zapis Communications, marquant une première à Cleveland avec une station de radio passant sous propriété afro-américaine significative. Bien que cette vente ait été contestée, elle a été finalement validée par la FCC en 1993. La station a continué d'évoluer, s'adaptant aux changements du secteur radiophonique et aux besoins de sa communauté.
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LÉGENDES DU JAZZ
HAMIET BLUIETT, LE PLUS MODERNE DES SAXOPHONISTES BARYTON
“Most people who play the baritone don’t approach it like the awesome instrument that it is. They approach it as if it is something docile, like a servant-type instrument. I don’t approach it that way. I approach it as if it was a lead voice, and not necessarily here to uphold the altos, tenors and sopranos.”
- Hamiet Bluiett
Né le 6 septembre 1940 au nord de East St. Louis à Brooklyn, dans les Illinois, Hamiet Ashford Bluiett Jr. était le fils d’Hamiet Bluiett Sr. et de Deborah Dixon. Aussi connu sous le surnom de Lovejoy, le quartier de East St. Louis était majoritairement peuplé d’Afro-Américains. Fondé pour servir de refuge aux anciens esclaves affranchis dans les années 1830, le village était devenu plus tard la première ville américaine majoritairement peuplée de gens de couleur.
Bluiett avait d’abord appris à jouer du piano à l’âge de quatre ans avec sa tante qui était directrice de chorale. Il était passé à la clarinette cinq ans plus tard en étudiant avec George Hudson, un populaire chef d’orchestre de la région. Même s’il avait aussi joué de la trompette, Bluiett avait surtout été attiré par le saxophone baryton.
Après avoir amorcé sa carrière en jouant de la clarinette dans les danses dans son quartier d’origine de Brooklyn, Bluiett s’était joint à un groupe de la Marine en 1961. Par la suite, Bluiett avait fréquenté la Southern Illinois University à Carbondale, où il avait étudié la clarinette et la flûte. Il avait finalement abandonné ses études pour aller s’installer à St. Louis, au Missouri, au milieu des années 1960.
Bluiett était au milieu de la vingtaine lorsqu’il avait entendu le saxophoniste baryton de l’orchestre de Duke Ellington, Harry Carney, jouer pour la première fois. Dans le cadre de ce concert qui se déroulait à Boston, au Massachusetts, Carney était devenu la principale influence du jeune Bluiett. Grâce à Carney, Bluiett avait rapidement réalisé qu’un saxophoniste baryton pouvait non seulement se produire comme accompagnateur et soutien rythmique, mais également comme soliste à part entière. Expliquant comment il était tombé en amour avec le saxophone barytone, Bluiett avait déclaré plus tard: "I saw one when I was ten, and even though I didn't hear it that day, I knew I wanted to play it. Someone had to explain to me what it was. When I finally got my hands o n one at 19, that was it."
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir quitté la Marine en 1966, Bluiett s’était installé à St. Louis, au Missouri. À la fin de la décennie, Bluiett avait participé à la fondation du Black Artists' Group (BAG), un collectif impliqué dans diverses activités artistiques à l’intention de la communauté afro-américaine comme le théâtre, les arts visuels, la danse, la poésie, le cinéma et la musique. Établi dans un édifice situé dans la basse-ville de St. Louis, le collectif présentait des concerts et d’autres événements artistiques.
Parmi les autres membres-fondateurs du groupe, on remarquait les saxophonistes Oliver Lake et Julius Hemphill, le batteur Charles "Bobo" Shaw et le trompettiste Lester Bowie. Hemphill avait aussi dirigé le big band du BAG de 1968 à 1969. Décrivant Bluiett comme un professeur et mentor naturel, Lake avait précisé: “His personality and his thoughts and his wit were so strong. As was his creativity. He wanted to take the music forward, and we were there trying to do the same thing.”
À la fin de 1969, Hemphill s’était installé à New York où il s’était joint au quintet de Charles Mingus et au big band de Sam Rivers. Au cours de cette période, Bluiett avait également travaillé avec une grande diversité de groupes, dont ceux des percussionnistes Tito Puente et Babatunde Olatunji, et du trompettiste Howard McGhee. Il avait aussi collaboré avec le Thad Jones-Mel Lewis Orchestra.
En 1972, Bluiett avait de nouveau fait équipe avec Mingus et avait fait une tournée en Europe avec son groupe. Collaborateur plutôt irrégulier de Mingus, Bluiett quittait souvent le groupe avant de réintégrer la formation un peu plus tard. En 1974, Bluiett avait de nouveau regagné le giron du groupe de Mingus aux côtés du saxophoniste ténor George Adams et du pianiste Don Pullen, qui deviendrait plus tard un de ses plus fidèles collaborateurs. Il avait aussi joué avec le groupe de Mingus à Carnegie Hall. Bluiett avait continué de travailler avec Mingus jusqu’en 1975, lorsqu’il avait commencé à enregistrer sous son propre nom.
Le premier album de Bluiett comme leader, Endangered Species, avait été publié par les disques India en juin 1976. L’album avait été enregistré avec un groupe composé d’Olu Dara à la trompette, de Junie Booth à la contrebasse et de Philip Wilson à la batterie. En 1978, Bluiett avait enregistré Birthright, un magnifique album live dans lequel il avait joué en solo durant quarante minutes et qui comprenait un hommage à son idole Harry Carney.
En 1976, la même année où il publiait son premier album solo, Bluiett avait co-fondé le World Saxophone Quartet avec d’autres membres du Black Artists Group comme Oliver Lake et Julius Hemphill. Le saxophoniste ténor (et clarinettiste basse) David Murray faisait également partie de la formation. Surnommé à l’origine le Real New York Saxophone Quartet, le groupe avait amorcé ses activités en présentant une série de cliniques et de performances à la Southern University de la Nouvelle-Orléans, avant de se produire au Tin Palace de New York. Menacé d’une poursuite judiciaire par le New York Saxophone Quartet, le groupe avait éventuellement changé de nom pour devenir le World Saxophone Quartet (WSQ).
Le groupe avait enregistré son premier album (d’ailleurs largement improvisé) sous le titre de Point of No Return en 1977. Jouant une musique diversifiée allant du Dixieland au bebop, en passant par le funk, le free jazz et la World Music, le groupe avait remporté un énorme succès (il est aujourd’hui considéré comme une des formations de free jazz les plus populaires de l’histoire) et avait reçu de nombreux éloges de la critique. Qualifiant le groupe de ‘’the most commercially (and, arguably, the most creatively) successful" de tous les ensembles de saxophones formés dans les années 1970, Chris Kelsey écrivait dans le All Music Guide: ‘’At their creative peak, the group melded jazz-based, harmonically adventurous improvisation with sophisticated composition." Commentant un concert du groupe en 1979, Robert Palmer avait déclaré dans le New York Times: “The four men have made a startling conceptual breakthrough. Without ignoring the advances made by musicians like Anthony Braxton and the early Art Ensemble of Chicago, they have gone back to swinging and to the tradition of the big‐band saxophone section.” Palmer avait ajouté: “Some of the music looks to the more archaic end of the tradition, to the hocket‐style organization of wind ensembles in African tribal music, and in doing so it sounds brand new.”
Reconnaissant la contribution de Bluiett dans la création du son d’ensemble du groupe, Kelsey avait précisé: "The WSQ's early free-blowing style eventually transformed into a sophisticated and largely composed melange of bebop, Dixieland, funk, free, and various world musics, its characteristic style anchored and largely defined b y Bluiett's enormous sound." Très conscient de l’importance de la mélodie, Bluiett avait toujours insisté pour que le groupe se concentre principalement sur les balades et l’improvisation. Il expliquait: “I think melody is very important. When we went into the loft situation, I told the guys: ‘Man, we need to play some ballads. You all playing outside, you running people away. I don’t want to run people away.’ ”
Parallèlement à sa collaboration avec le World Saxophone Quartet, Bluiett avait également publié d’autres albums comme leader comme Im/Possible To Keep (août 1977), un enregistrement en concert qui comprenait une version de quarante minutes de la pièce ‘’Oasis - The Well’’ (en trio avec le contrebassiste Fred Hopkins et le percusionniste Don Moye) et une version de trente-sept minutes de la pièce Nali Kola/On A Cloud en quartet avec le pianiste Don Pullen. En novembre 1977, Bluiett avait enchaîné avec Resolution, un album enregistré en quintet avec Pullen, Hopkins et les percussionnistes Don Moye et Billy Hart. À peine un mois plus tard, Bluiett avait récidivé avec Orchestra Duo and Septet, qui mettait à profit différentes combinaisons de musiciens comprenant le violoncelliste Abdul Wadud, le trompettiste Oldu Dara, le pianiste Don Pullen, le joueur de balafon Andy Bey, le flûtiste Ladji Camara, le contrebassiste Reggie Workman, le joueur de oud (un instrument à corde d’origine iranienne) Ahmed Abdul-Malik et le batteur Thabo Michael Carvin.
Avec le temps, les albums de Bluiett publiés en dehors de sa collaboration avec le World Saxophone Quartet étaient devenus de plus en plus accessibles. En faisaient foi des parutions comme Dangerously Suite (avril 1981), qui était une sorte de bilan de la musique populaire afro-américaine, et Ebu (février 1984), enregistré avec John Hicks au piano, Hopkins à la contrebasse et Marvin Smith à la batterie. L’album live Bearer of the Holy Flame (juillet 1983) documentait la collaboration de Bluiett avec un quintet composé de Hicks au piano et de deux percussionnistes. En juillet 1987, Bluiett avait aussi collaboré avec le trompettiste sud-africain Hugh Masekela dans le cadre de l’album Nali Kola qui mettait en vedette un saxophoniste soprano, un guitariste et trois percussionnistes africains
Littéralement passionné par son instrument, Bluiett avait également dirigé plusieurs groupes composés de plusieurs autres saxophonistes baryton. Également clarinettiste, Bluiett avait formé en 1984 le groupe Clarinet Family, un ensemble de huit clarinettistes utilisant des clarinettes de différents formats allant de la clarinette soprano E-flat à la clarinette contrebasse. Le groupe était composé de Don Byron, Buddy Collette, John Purcell, Kidd Jordan, J. D. Parran, Dwight Andrews, Gene Ghee et Bluiett à la clarinette et aux saxophones, de Fred Hopkins à la contrebasse et de Ronnie Burrage à la batterie. Le groupe a enregistré un album en concert intitulé Live in Berlin with the Clarinet Family, en 1984.
DERNIÈRES ANNÉES
Le World Saxophone Quartet avait continué de jouer et d’enregistrer dans les années 1990. Lorsque Julius Hemphill avait quitté le groupe pour former son propre quartet au début de la même décennie, c’est Arthur Blythe qui l’avait remplacé. En 1996, le groupe avait enregistré un premier album pour l’étiquette canadienne Justin Time. Intitulé "Four Now’’, l’album avait marqué un tournant dans l’évolution du groupe, non seulement parce que c’était le premier auquel participait le saxophoniste John Purcell, mais parce qu’il avait été enregistré avec des percussionnistes africains. Comme compositeur, Bluiett avait également continué d’écrire de nombreuses oeuvres du groupe, dont Feed The People on Metamorphosis (avril 1990) et Blues for a Warrior Spirit on Takin' It 2 the Next Level (juin 1996).
Lorsque le World Saxophone Quartet avait commencé à ralentir dans les années 1990 après la fin de son contrat avec les disques Elektra, Bluiett s’était lancé dans de nouvelles expérimentations comme chef d’orchestre. En collaboration avec la compagnie de disques Mapleshade, Bluiett avait fondé le groupe Explorations, une formation combinant à la fois des nouveaux talents et des vétérans dans un style hétéroclite fusionnant le jazz traditionnel et l’avant-garde. Après avoir publié un album en quintet sous le titre If You Have To Ask You Don't Need To Know en février 1991, Bluiett avait publié deux mois plus tard un nouvel album solo intitulé Walkin' & Talkin', qui avait été suivi en octobre 1992 d’un album en quartet intitulé Sankofa Rear Garde.
Depuis les années 1990, Bluiett avait dirigé un quartet appelé la Bluiett Baritone Nation, composé presque exclusivement de saxophonistes baryton, avec un batteur comme seul soutien rythmique. Mais le projet n’avait pas toujours été bien accueilli par la critique. Comme le soulignait John Corbett du magazine Down Beat, "Here's a sax quartet consisting all of one species, and while the baritone is capable of playing several different roles with its wide range, the results get rather wearisome in the end." Le groupe avait publié un seul album, Liberation for the Baritone Saxophone Nation’’ en 1998, une captation d’un concert présenté au Festival international de jazz de Montréal la même année. Outre Bluiett, l’album mettait à contribution les saxophonistes baryton James Carter, Alex Harding et Patience Higgins, ainsi que le batteur Ronnie Burrage. Commentant la performance du groupe, le critique Ed Enright écrivait: "In Montreal, the Hamiet Bluiett Baritone Saxophone Group was a seismic experience... And they blew--oh, how they blew--with hurricane force." Décrivant le concept du groupe après sa performance, Bluiett avait précisé:
‘’This is my concept, and it’s all about the baritone, really. The music has to change for us to really fit. I’m tired of trying to fit in with trumpet music, tenor music, alto music, soprano music. I'm tired of trying to fit in with trumpet music, tenor music, alto music, soprano music. It takes too much energy to play that way; I have to shut the h orn down. Later! We've got to play what this horn will sound like. So, what I’m doing is redesigning the music to fit the horn {...}. It’s like being in the water. The baritone is not a catfish [or any of those] small fish. It’s more like a dolphin or a whale. And it needs to travel in a whole lot of water. We can’t work in no swimming pools.The other horns will get a chance to join us. They’ve just got to change where they’re coming from and genuflect to us—instead of us to them.”
En mars 1995, Bluiett avait publié un album en sextet intitulé New Warrior, Old Warrior. Comme son titre l’indiquait, l’album mettait à contribution des musiciens issus de cinq décennies différentes. Le critique K. Leander Williams avait écrit au sujet de l’album: "The album puts together musicians from ages 20 to 70, and though this makes for satisfying listening in several places, when it doesn't w ork it's because the age ranges also translate into equally broad--and sometimes irreconcilable--stylistic ones.’’ Tout en continuant de transcender les limites de son instrument, Bluiett avait également exprimé le désir d’une plus grande reconnaissance. Il expliquait: "[A]ll the music these days is written for something else. And I'm tired of being subservient to it. I refuse to do it anymore. I refuse to take the disrespect anymore." En juin 1996, Bluiett avait publié Barbecue Band, un album de blues.
Après être retourné dans sa ville natale de Brooklyn, dans les Illinois, pour se rapprocher de sa famille, enseigner et diriger des groupes de jeunes en 2002, Bluiett s’était de nouveau installé à New York dix ans plus tard. Décrivant son travail de professeur, Bluiett avait commenté: “My role is to get them straight to the core of what music is about. Knowing how to play the blues has to be there. And learning how to improvise—to move beyond the notes on the page—is essential, too.”
À la fin de sa carrière, Bluiett avait participé à différentes performances, notamment dans le cadre du New Haven Jazz Festival le 22 août 2009. Au cours de cette période, Bluiett s’était également produit avec des étudiants de la Neighborhood Music School de New Haven, au Connecticut. Le groupe était connu sous le nom de Hamiet Bluiett and the Improvisational Youth Orchestra.
Hamiet Bluiett est mort au St. Louis University Hospital ade St. Louis, au Missouri, le 4 octobre 2018 des suites d’une longue maladie. Il était âgé de soixante-dix-huit ans. Selon sa petite-fille Anaya, la santé de Bluiett s’était grandement détériorée au cours des années précédant sa mort à la suite d’une série d’attaques. Il avait même dû cesser de jouer complètement du saxophone en 2016. Même si le World Saxophone Quartet avait connu de nombreux changements de personnel au cours des années, il avait mis fin à ses activités après que Bluiett soit tombé malade. Les funérailles de Bluiett ont eu le lieu le 12 octobre au Lovejoy Temple Church of God, de Brooklyn, dans les Illinois. Il a été inhumé au Barracks National Cemetery de St. Louis, au Missouri.
Bluiett laissait dans le deuil ses fils, Pierre Butler et Dennis Bland, ses filles Ayana Bluiett et Bridgett Vasquaz, sa soeur Karen Ratliff, ainsi que huit petits-enfants. Bluiett s’est marié à deux reprises. Après la mort de sa première épouse, Bluiett s’était remarié, mais cette union s’était terminée sur un divorce.
Saluant la contribution de Bluiett dans la modernisation du son du saxophone baryton, Garaud MacTaggart écrivait dans le magazine MusicHound Jazz: "Hamiet Bluiett is the most significant baritone sax specialist since Gerry Mulligan and Pepper Adams. His ability to provide a stabilizing rhythm (as he frequently does in the World Saxophone Quartet) or to just flat-out wail in free-form abandon has been appare nt since his involvement with St. Louis' legendary Black Artists Group in the mid-1960s."
Tout en continuant de se concentrer sur le saxophone baryton, Bluiett avait continué de jouer de la clarinette et de la flûte. Avec son groupe Clarinet Family, il avait même contribué à faire sortir de l’ombre des instruments moins bien connus comme les clarinettes contrebasse et contre-alto ainsi que la flûte basse.
Refusant de confiner son instrument à un rôle essentiellement rythmique, Bluiett avait toujours considéré le baryton comme un instrument soliste à part entière. Il expliquait: “Most people who play the baritone don’t approach it like the awesome instrument that it is. They approach it as if it is something docile, like a servant-type instrument. I don’t approach it that way. I approach it as if it was a lead voice, and not necessarily here to uphold the altos, tenors and sopranos.”
Refusant de se laisser dominer par les ordinateurs et les nouvelles technologies, Bluiett avait toujours été un ardent partisan d’un son pur et naturel. Il poursuivait: "I'm dealing with being more healthful, more soulful, more human. Not letting the computer and trick-nology and special effects overcome me. I'm downsizing to maximize the creative part. Working on being more spiritual, so that the music has power... power where the note is still going after I stop playing. The note is still going inside of the people when they walk out of the place." Doté d’une technique impeccable, Bluiett affichait une maîtrise remarquable de son instrument dans tous les registres. Le jeu de Bluiett, qui atteignait un total de cinq octaves, lui permettait de jouer dans des registres qu’on croyait jusqu’alors hors de portée du saxophone baryton.
À l’instar de son collaborateur de longue date, le saxophoniste ténor David Murray, Bluiett était un adepte de la respiration circulaire, ce qui lui permettait de prolonger son phrasé sur de très longues périodes sans avoir à reprendre son souffle. Reconnu pour son jeu agressif et énergique, Bluiett incorporait également beaucoup de bebop et de blues dans le cadre de ses performances. Très estimé par ses pairs, Bluiett avait remporté le sondage des critiques du magazine Down Beat comme meilleur saxophoniste baryton à huit reprises, et ce, sur quatre années consécutives de 1990 à 1993 et de 1996 à 1999. Décrivant la virtuosité et la polyvalence de Bluiett, le critique Ron Wynn écrivait dans le magazine Jazz Times en 2001: ‘’There haven’t been many more aggressive, demonstrative baritone saxophonists in recent jazz history than Hamiet Bluiett. He dominates in the bottom register, playing with a fury and command that becomes even more evident when he moves into the upper register, then returns with ease to the baritone’s lowest reaches.’’
Décrivant Bluiett comme un des saxophonistes les plus dominants de son époque, le critique Stanley Crouch avait déclaré: "He had worked on playing the saxophone until he had an enormous tone that did not just sound loud. And the way that Bluiett described Harry Carney's playing — he basically was telling you how he wanted to play: 'I want to be able to play that very subtle, pretty sound, way at the top of the horn, if necessary. I want to play a foghorn-like low note. And if they want a note to sound like a chain beat on a floor, I can do that, too.'"
Tout aussi à l’aise dans les standards du jazz que dans le blues, Hamiet Bluiett a enregistré près de cinquante albums au cours de sa carrière, que ce soit en solo, en duo, dans le cadre de petites formations ou en big band. Bluiett a collaboré avec de grands noms du jazz et de la musique populaire, dont Babatunde Olatunji, Abdullah Ibrahim, le World Saxophone Quartet, Stevie Wonder, Marvin Gaye, James Carter, Bobby Watson, Don Braden, Anthony Braxton, Larry Willis, Charles Mingus, Randy Weston, Gil Evans, Lester Bowie, Don Cherry, Eddie Jefferson et Arthur Blythe. Même s’il croyait que les musiciens devaient faire un effort pour se rapprocher du public, Bluiett était aussi d’avis que le public devait faire ses propres efforts pour comprendre la musique qu’on lui proposait. Il précisait: "Get all the other stuff out of your mind, all of the hang-ups, and just listen. If you like it, cool. If you don't like it, good too. If you hate it, great. If you love it, even better. Now if you leave the concert and don't have no feeling, then something is wrong. That's when we made a mistake."
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🎶 𝗩𝗼𝗶𝘅 𝗲́𝗰𝗹𝗶𝗽𝘀𝗲́𝗲𝘀 - 𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 🎵
🎹 𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 : 𝗕𝗲𝘀𝘀𝗶𝗲 𝗝𝗼𝗻𝗲𝘀 (𝟭𝟵𝟬𝟮-𝟭𝟵𝟴𝟰) 🌱
Sous le ciel géorgien du siècle dernier, Bessie Jones, héritière des chants d'esclaves, se fit gardienne des psaumes de liberté, alors que l'Amérique oscillait entre prohibition et libération. Élevée au rythme des negro spirituals de son grand-père, elle sut dès l'enfance que chaque mélodie raconte une histoire, que chaque parole chante une mémoire. Le destin la fit mère et veuve prématurément, sculptant sa force et sa résilience. Sur les rivages de Saint-Simon, elle tissa des liens avec la Spiritual Singers Society, et plus tard, avec les Georgia Sea Island Singers, elle devint messagère des îles, éclaireuse culturelle, semant les graines des traditions afro-américaines. Sa voix, telle une passerelle entre passé et présent, s'élevait, défiant le silence imposé à ses ancêtres. Elle traversa les États-Unis, son art en étendard, prêchant par l'exemple que la musique est un pont vers l'égalité. Compagne de lutte de Martin Luther King, elle marcha, chantant pour l'espérance. Bessie, par ses gospels, fit plus que divertir ; elle réveilla les consciences. Son livre « Step It Down », et ses albums, sont les témoignages de sa vie. En mourant, Bessie Jones léguait au monde bien plus que des mélodies, elle offrait un héritage de résilience, un chant éternel de justice et d'unité.
🔗 Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bessie_Jones
🎧 Écouter : https://youtu.be/AfbiIZ_Kh34?si=i5CgX1D4uUvtfo_e
📸 Photo : Bessie Jones chez elle en 1975.
#BessieJones#Gospel#FolkMusic#CulturalHeritage#GeorgiaSeaIslandSingers#CivilRights#HistoireDeLaMusique#FemmesDansLaMusique
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Jeudi 11 mai 2023.
La balade continue avec Marie D. Nous prenons notre temps. La patience de Marie me laisse libre de photographier. Mais comme je l’écrivais hier tout était plutôt calme sur ces bords de Seine jusqu’au moment ou une musique familière se fit entendre. Du tango, du tango à Paris. Ce n’était pas Marlon Brando qui dansait, ni Maria Schneider, ni le dernier tango, mais c’était quand même beau de voir ce couple et d’entendre cette musique somptueuse.
Maria Schneider meurt à 58 ans après une carrière compliquée et cette polémique suite à la scène de sodomie pour laquelle il semble qu’elle ne fut pas prévenue, et qui valut une interdiction du film en Italie.
« Marlon Brando fut considéré comme l’un des plus célèbres acteurs américains et l'un des plus influents du XXe siècle, classé par l'American Film Institute (AFI) « quatrième acteur de légende du cinéma américain ». Étoile hollywoodienne et sex-symbol à l'instar de Marilyn Monroe, Greta Garbo, Cary Grant ou James Dean, il est aussi connu pour son implication dans le combat pour les droits civiques aux États-Unis, notamment pour la reconnaissance des droits des Amérindiens et des Afro-Américains *».On continue notre balade, la suite à demain !
Pour ceux que ça intéresse, je n’ai jamais dansé le tango, ou si peux et si mal que mes partenaires abandonnaient vite. Jeune, je préférais le slow, moins compliqué mais qui rapprochait nos corps sans faire trop de gymnastique. Histoires de contacts ! J’étais gauche et timide avec les filles. Un jour j’ai demandé à une partenaire de danse rencontrée dans une boite de nuit si elle voulait flirter avec moi. La belle s’en alla très vite sans même me répondre !
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Marlon_Brando
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Gros Big Up - suite
@ Lolotte, qui me suggère "d'investir d'autres valeurs que le travail, comme la famille ou le couple ?" = >
Chère Lolotte, tu vois la mère et la sœur d'Hillary Swank, dans "Million Dollar Baby" ? Bon : si tu avais grandi avec ce genre là, l'idée "d'investir la famille"... voilà, voilà.
j'ai voulu mettre un gif pour te répondre, mais je ne veux pas transformer cette histoire en plaisanterie parce qu'il m'a fallu des années pour réparer les dégâts. Des années durant lesquelles j'aurais bien voulu faire autre chose : aller à l'Université, par exemple, devenir la scientifique que je rêvais d'être à 15 ans, fonder une famille, me marier, tout çà...
Quant à investir "le couple", je ne demande pas mieux. Un jour, peut-être, un miracle va se produire. Un jour, peut-être, les dieux me prendront en pitié et lèveront la malédiction ; car Céline avait raison, il est plus facile de renoncer à la vie que de renoncer à l'amour. En attendant, je fais comme tout le monde, je joue avec les cartes qu'on me donne.
J'investis la "valeur travail", comme tu l'appelles, parce que je pense qu'à la fin, c'est çà qui reste : la fierté d'avoir fait un bon travail. Et çà doit tenir tout seul, comme raison.
Et je suis sûre que Tyler, the Creator a vécu la même chose, avec "IGOR" : d'abord il tombe amoureux, l'élu de son cœur ne le lui rend pas - ou pas bien, pas comme il faudrait - alors il pleure des larmes de sang, et puis un jour il rentre en studio parce qu'il en a marre de soûler son entourage ; et un soir, sur le chemin du retour, il s'aperçoit qu'il est en train de faire quelque chose qui tient la route. Que le disque ait du succès ou pas, à ce stade, reste accessoire. C'est un bon travail parce que Tyler s'est donné du mal pour que ce le soit, il a été honnête avec les autres et exigeant avec lui-même. Et si j'ai plongé dans son album avec un tel enthousiasme, si je me suis sentie aussi proche d'un Afro-Américain bisexuel de 30 ans, c'est bien parce que le sentiment amoureux finalement est un peu le même partout sur la planète, et l'art sert à nous le dire.
@ leroiestnu, qui m'interpelle : "'Pourquoi tu m'as dit l'autre jour que ton blog n'était pas un journal intime ? Pourquoi tu ne veux pas admettre la réalité ?" =>
Bonne question, mon ami : pourquoi je prétendrais être la mieux placée pour caractériser ma forme, puisque c'est moi qui l'ai créée ?
Quand tu écoutes une chanson de hip-hop, les gars racontent leur vie, c'est souvent très salace, c'est saturé de samples de chansons, d'extraits de film, de discours, de sons non musicaux... Tu n'appellerais pas çà un journal intime, tu appellerais çà le summum de la virilité. Parce que, dans le jugement collectif, journal intime = truc féminin = idiot, narcissique et superficiel.
Pourtant, ces deux formes sont très proches l'une de l'autre.
Pour ne rien dire du désir, de la douleur, du grand amour, de la frustration, de la honte, du chagrin... dont j'ai repeint ce blog ; les journaux intimes des femmes en sont remplis, et - oh ! surprise - ces expériences humaines majeures sont constitutives de l'ethos de toutes les musiques qui ont fait avancer le schmilblick depuis un siècle : blues, jazz, rock, soul, disco...
#la surprise des feedbacks#jamais là où on les attend#jérôme fourquet#grande flemme#jérémie peltier#octavia spencer#viola davis#emma stone#abileen & minnie & skeeter#the help#célibataire#forever alone#tyler the creator#IGOR#the medium is the message#marshall mcluhan#moonstruck#cher#nicolas cage#my gifs#all time favourites
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CHANCE SUR NOUS : BEL ÉVÉNEMENT CONCERTS HALLOWEEN PARTY NIGHT À L'ACCUEIL FROID NUKE, AVEC WINTER FAMILY, LES CONFÉRENCES BUNKER ET LA BRASSERIE DE CLEMERY ! BIG
WINTER FAMILY
Le duo originaire de Jérusalem et Lotharingie formé par Ruth Rosenthal et Xavier Klaine développe depuis une quinzaine d’années un univers pour le moins singulier alternant brûlots punk synthétiques et oraisons droniques d’une société au bord du précipice. Nourris au métal, à la musique baroque, au théâtre pluridisciplinaire et à la culture afro-américaine, ils continuent de tracer une voie unique en défendant un discours radical et conscient de ses contradictions. Ils jouent à travers le monde dans des clubs, des galeries et des églises, une musique minimale, sombre, politique et abrasive, entre féérie, chaos et mélancolie
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LES CONFÉRENCES BUNKER
Le duo originaire de Nancy est composé de Kévin Angboly (batterie, percussions, objets, voix) et Victor Remy (boîtes à rythmes, synthétiseurs, percussions, objets, voix). Leur musique, née de l’improvisation et du jeu, nous transporte à travers des scènes et des tableaux sonores intenses, explosifs et dynamiques. Une expérience sonore inédite et acérée, mêlant rythmes et bruitages pour un moment d’immersion totale. Une prochaine sortie K7 prévue sur le label Third Type Tapes accompagnera cette tournée!
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BRASSERIE DE CLEMERY
Nous disposerons au bar pour cet événement des bières internationalement primées de la brasserie de Clemery, région Grand-Est, dont Victor Remy (Les Conférences Bunker) est co-fondateur. On va déguster ! On proposera également ce qu'on a habituellement en softs, bières et vins, toujours à prix responsables.
>!< événement exceptionnel à Amiens, be there >!<
PAF 4E PORTES 20H30, PREMIER LIVE 21H30 TAPANTES PARLEZ-EN / MANGEZ-EN / PARTAGEZ / VENEZ PARTAGER !
SUR PLACE, MERCI D'ADOPTER UN COMPORTEMENT RESPECTUEUX, DES PERSONNES PRÉSENTES, DES LIEUX ET DE VOUS MÊME : ON IRA DANS CE SENS LÀ
ACCUEIL FROID NUKE, 21 RUE SULY 80000 AMIENS ÉVÉNEMENT ASSOCIATIF PRIVÉ RÉSERVÉ AUX ADHÉRENT-E-S Adhésion annuelle à 2€ possible les soirs d'événements > Et parce que la vie est incertaine, vérifie ton avenir sur https://accueilfroidnuke.blogspot.com/
#accueil froid nuke#live music amiens#winter family#les conférences bunker#brasserie de clemery#Youtube
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"Sur un air de Jazz" - Musique - Jazz -
“Sur un air de Jazz” – Musique – Jazz – Par Firebarzzz, Le 9 juin 2024. 📍Le jazz est un genre musical né au début du XXe siècle aux États-Unis, particulièrement à la Nouvelle-Orléans. Mélangeant des éléments de musique africaine, européenne et afro-américaine, il se caractérise par l’improvisation, les rythmes syncopés, et l’utilisation de l’harmonie complexe. 📍Le jazz, né dans les quartiers…
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De nombreuses tendances musicales modernes sont liées à la musique de danse
La musique en mouvement ou le rythme et le mouvement dans la musique se combinent de manière organique et imprègnent de nouvelles directions qui ont captivé les cercles de jeunes dans de nombreux pays. Tous sont liés à l'émergence de la musique électronique et des instruments de musique électronique.
Et où tout a commencé ?
La danse de rue au sens large comprend tous les styles de danse moderne qui se sont développés en dehors des studios et des écoles de danse : dans la rue, dans les cours d'école, dans les boîtes de nuit.
Styles de street dance : hip-hop, break-dance, popping, locking, new style, house, krumping, sea-walk, hustle, disco-fox, disco-swing et autres.
Les nouveaux styles de musique combinent le son, le rythme et la parole rythmée.
Le hip-hop (eng. Hip-hop) est une culture de la jeunesse apparue à la fin des années 1970 aux États-Unis chez les Afro-Américains.
Le rap est l'un des principaux éléments du style hip-hop, c'est un récitatif rythmique, qui est généralement lu sur une musique avec un rythme lourd. Un rappeur est appelé un rappeur ou, plus généralement, un maître de cérémonie (MC).
Le breaking est l'étude des formes de la danse de rue. Généralement appelé break dance ou b-boying. Le breaking fait également référence au style libre de la danse de rue.
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Entrez dans le rythme avec des cours de danse swing Lindy Hop près de chez vous
La danse a toujours été un moyen d'exprimer le rythme, le mouvement et la communauté. Le Lindy Hop est l'exemple parfait de cette énergie, né dans les clubs de jazz animés de Harlem dans les années 1920. En raison de ses mouvements optimistes, de ses improvisations amusantes et de sa musique swing entraînante, il est le favori des danseurs depuis des lustres. Vous pouvez trouver des cours de danse Swing Lindy Hop palpitants dans votre région en visitant notre site Web si vous êtes prêt à entrer dans le rythme et à en ressentir le plaisir.
Découvrez l’histoire de cette forme de danse :-
C’est un engouement né lors de la Renaissance de Harlem et qui s’est désormais répandu dans toute la culture. Le Lindy Hop, ainsi nommé en l'honneur du célèbre voyage transatlantique de Charles Lindbergh, incarne l'esprit d'indépendance, de créativité et d'harmonie. Ses origines dans les danses partenaires afro-américaines mélangées à des aspects des danses partenaires européennes ont produit un mélange distinctif qui motive toujours les danseurs de tous âges.
Découvrez le plaisir des cours Swingy Dibop :-
Chez swingy dibop, nous sommes passionnés par l'idée de faire découvrir à tout le monde les joies du Lindy Hopping. Chaque cours est rempli d'une richesse de matériel fourni par nos instructeurs enthousiastes et expérimentés, qui créent un environnement accueillant où les danseurs de tous niveaux peuvent s'épanouir. Nous proposons des programmes qui s'adressent aux étudiants d'horizons et de capacités différents, de ceux qui apprennent leur premier swing à ceux qui perfectionnent leurs sauts.
Acceptez l’esprit de communauté :-
La culture Lindy Hop met fortement l’accent sur la connexion et la communauté, ce qui est l’une de ses plus belles caractéristiques. Vous aurez la chance de rencontrer des personnes qui partagent votre passion pour la danse dans nos cours. Que vous dansiez en groupe ou avec un partenaire, vous découvrirez le frisson de l'amitié, du travail d'équipe et de la collaboration qui caractérisent la communauté Lindy Hop.
Libérez votre créativité :-
Le Lindy Hop est une plateforme d'expression personnelle et de créativité, pas seulement une série d'étapes. Le Lindy Hop permet aux danseurs d'exprimer leur individualité et de laisser libre cours à leur imagination sur la piste de danse en mettant fortement l'accent sur l'improvisation et la mélodie. Nos cours offrent le cadre idéal pour repousser vos limites dans une ambiance positive, expérimenter différents rythmes et découvrir de nouvelles routines.
Conclusion :-
En résumé, il s’agit d’une forme de danse qui n’a aucune limite, qu’elle soit spatiale, temporelle ou culturelle. Il s’agit d’une forme d’art véritablement unique qui est encore très demandée aujourd’hui en raison de son énergie contagieuse, de sa longue histoire et de sa communauté animée. Des cours passionnants de danse Lindy Hop Swing sont disponibles près de chez vous si vous êtes prêt à entrer dans le rythme et à découvrir par vous-même l'excitation de cette danse. Visitez notre site Web pour en savoir plus. Découvrez la beauté du Lindy Hop avec nous sur la piste de danse, où chaque pas raconte une histoire et chaque danse est une ode à la vie.
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ANGÉLIQUE KIDJO & YO-YO MA | SARABANDE AFRICAINE
Deux immenses musiciens, Yo-Yo Ma et Angélique Kidjo se réunissent sur la scène de la Philharmonie de Paris le 3 décembre prochain dans « Sarabande Africaine ». Un concert atypique mêlant la voix puissante d’Angélique Kidjo et la pureté du violoncelle de Yo-Yo Ma, pour explorer les époques et les lieux où les musiques classiques et africaines se sont croisées.
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Pour définir sa collaboration avec Angélique Kidjo, Yo-Yo Ma décline un concept écologique, celui du « edge effect », l’effet « lisière », ou comment la rencontre de deux écosystèmes en produit un troisième, générateur de nouvelles formes de vie. Ce processus, dit le violoncelliste, a donné naissance au jazz, ou dans un passé plus lointain, à la sarabande.
« Nous sommes des chercheurs culturels », explique Yo-Yo Ma. Des curieux patentés qui, plutôt que de cultiver leurs différences, ont décidé d’explorer les zones de convergence. « Angélique Kidjo est née au Bénin, elle est passée par la France, les États-Unis. Moi, je suis né à Paris de parents Chinois partis à New-York. Nous sommes des migrants, voilà l’identité profonde que nous partageons ».
Voici donc réunis nos deux impétrants d’excellence — pour chacun, plusieurs Grammy Awards et le Polar Music Prize. Elle, chanteuse populaire, lui musicien classique, ont en commun de se soucier de la genèse de leurs musiques. Ce faisant, ils ont tissé une toile d’humanité, de folle humeur, de hasards et de vagabondages. Au fil de leur quête, ils ont prouvé que l’africanité avait traversé les siècles. Ils ont, dit Angélique, découvert que « la musique africaine et la musique classique avaient une histoire commune riche et inédite que nous avons décidé de raconter ». Afin que cesse l’occultation systémique de l’apport africain, ils ont conçu Sarabande Africaine.
Avant de se projeter vers l’Orient, en fondant en 2000 le Silkroad Ensemble, Yo-Yo, le brillant élève de la Juilliard School, avait fait une incursion chez les bushmen Kung du désert du Kalahari, à la frontière de la Namibie et de le Botswana, parce qu’il en il admirait la musique. Pendant ce temps, Angélique Kidjo, projetée dans la lumière de la pop africaine et de la sono mondiale depuis la sortie en 1991 de Logozo chez Island Records n’avait rien lâché, construisant une trilogie discographique basée sur les routes de l’esclavage (Oremi, Black Ivory Soul, Oyaya !).
Pour Yo-Yo Ma, le clan des passeurs, qu’elle et il, ont rejoint, est de la plus haute importance. Il y inscrit tout autant Antonín Dvořákque Nadia Boulanger, la professeure française de Leonard Bernstein, Pierre Henry, Quincy Jones, Astor Piazzolla, Philip Glass, et tant de génies contemporains, dont elle a libéré la pensée par son exigence de décloisonnement des musiques. Dans la même logique, Angélique Kidjo n’a pas craint de faire des incursions dans le domaine a priori clos des musiques dites « savantes », notamment en collaborant avec Philip Glass, avec qui elle a créé Ifé, Three Yoruba Songs en 2014. De Glass, elle a aussi interprété la Symphonie n°12, dite Lodger, sur des paroles de David Bowie, en y apportant la force d’une voix ancrée dans la tradition orale du Golfe de Guinée.
Dans le même désir de rupture, Yo-Yo Ma a intensément interprété les œuvres d’Antonín Dvořák. « Dvořák, qui a dirigé le Conservatoire National de musique de New York, avait pour assistant Harry T Burleigh, chanteur et grand connaisseur des negro spirituals », très présents dans la Symphonie du Nouveau Monde. Dvorak était convaincu qu’il fallait puiser dans l’ensemble des cultures populaires, en particulier les cultures amérindienne et afro-américaine. « J’en suis maintenant convaincu, écrivait-il dans le New York Herald en mai 1893. L’avenir de la musique de ce pays s’appuiera sur ce que l’on appelle les mélodies noires. J’y ai découvert tout ce dont j’ai besoin pour imaginer une grande et noble musique qui peut faire école. » La génération suivante, Duke Ellington, George Gershwin, héros musicaux qu’Angélique Kidjo chante, créa ce « edge effect », écosystème libre de la musique américaine, marqué par l’héritage des diasporas africaines.
Angélique Kidjo et Yo-Yo Ma se sont rencontrés le 11 novembre 2018 sous l’arc de Triomphe, lors du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale. Au premier regard, ils s’entendent, ils s’écoutent, ils se reconnaissent. Ils ont des valeurs communes : la paix, la protection de « Mother Nature » (titre du dix-huitième album d’Angélique, paru en 2021), et l’éducation. « Et puis, dit encore Yo-Yo Ma, nous ne sommes pas coincés. Nos pensées ne sont pas rigides, pas catégoriques, et ainsi nous trouvons une sorte de vérité musicale ».
Devant plus de soixante-dix chefs d’États, Yo-Yo Ma interprète la Sarabande de la Suite n°5 pour violoncelle en do mineur de J.S. Bach. En hommage aux combattants africains de la première Guerre mondiale, Angélique Kidjo choisit Blewu, une chanson de paix et de patience écrite en langue mina par la Togolaise Bella Bellow, incluse dans son répertoire dès 1989. « Nous étions tous là, parce que, à la fin de la Grande Guerre, on a dit plus jamais, mais il y a eu la Seconde Guerre mondiale, puis à chaque grande tragédie, et à chaque fois, on oublie, c’est très pénible. », poursuit Yo-Yo Ma.
Pour résister aux effets mortifères du confinement de 2020, nos deux désormais complices enregistrent ce Blewu, en duo, voix, violoncelle – que Yo-Yo Ma a inclus dans son album Notes for The Future. « Ce dont nous avons parlé immédiatement avec Angélique, ce fut de la sarabande », poursuit Yo-Yo Ma. Puisant ses origines sans doute ses origines dans le Royaume andalou (Maures, Juifs, Wisigoths…) démantelée par les Rois Catholiques en 1492, la sarabande est apparue en Espagne à la fin du 16ème siècle. L’Inquisition voyait dans cette danse débridée la main Diable, un cadeau fait aux sorcières pour le sabbat. La sarabande migra chez les esclaves africains du Panama, revint en France sous une forme ralentie, proche du menuet de Cour. Au début du 18ème siècle, elle inspira brillamment Haendel, et devint, selon Yo-Yo Ma, le « cœur des six Suites pour violoncelle seul de Bach », qu’il a enregistrées dès 1983.
Croisements de hasards : Angélique Kidjo adore Bach. En 2008, elle entend un mouvement du concerto pour clavier BWV 1056 de Bach, inséré dans le documentaire d’animation Valse avec Bachir, de Ari Folman. Elle y place des paroles en mina, et l’intitule Aisha. « Je l’ai beaucoup chantée dans Mots d’Amour, le récital conçu avec le pianiste classique français Alexandre Tharaud », où figure également La Foule. Archétype de la chanson française, ce titre culte d’Edith Piaf est en réalité l’adaptation par le parolier Michel Rivgauche de Que nadie sepa mi sufrir, composé par l’argentin Angel Cabral, d’après une valse péruvienne.
Angélique est née à Ouidah, elle a fui en France la dictature marxiste du président Kérékou. Yo-Yo est de famille chinoise, et fut très tôt repéré pour sa virtuosité par, entre autres, le violoncelliste catalan et antifranquiste Pablo Casals. Ils sont Français et partage un amour vif de la langue française. Angélique a inclus dans son programme la lecture de L’Horloge, un poème de Charles Baudelaire qui fut le compagnon d’une vie de la comédienne Jeanne Duval, femme créole née à La Réunion.
Trait d’union encore, le plaisir de la musique. Admirateur de la Philosophie des Lumières, Yo-Yo Ma lui retire cependant un point : la séparation du corps et de l’esprit, et la prédominance de ce dernier. « Or, la musique en scelle la fusion, il faut des muscles efficaces pour jouer Bach. Ou pour chanter. Le groove doit être ressenti dans le corps, qui n’est pas un métronome ». Angélique danse, s’empare avec volupté des rythmes, chante sans limites. Yo-Yo Ma joue, partout, avec gourmandise. « Le violoncelle est charnel, je n’essaie pas de sortir le plus beau son du violoncelle, mais de suggérer le son d’un tambour, d’une voix, de l’eau, de l’acier. La flexibilité du violoncelle me permet de suggérer tout ce qui existe dans la nature ».
Angélique Kidjo et Yo-Yo Ma auraient pu se limiter à un duo. Mais ils ont choisi de faire groupe, avec deux musiciens d’origine caribéenne, compagnons de route de la chanteuse, David Donatien (percussions) et Thierry Vaton (piano). Donc, une foi encore, il a fallu inventer, adapter. « Michael Riesman [directeur du Philip Glass Ensemble] a fait un travail remarquable en transcrivant les 110 musiciens de l'orchestre philharmonique en un trio », s’amuse Angélique Kidjo, un nouveau « edge effect » en perspective.
Véronique Mortaigne, Novembre 2023
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NOËL GOSPEL » LES 9 ET 10 DÉCEMBRE À LA SALLE PIERRE-MERCURE
« Noël Gospel » est un spectacle mettant en vedette les réputés Jireh Gospel Choir et Montreal Gospel Choir menés par Carol Bernard. Lors des trois représentations, présentées à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau les 9 et 10 décembre, c’est 100 interprètes qui seront sur scène!
« J’adore l’évolution de la musique gospel – des Negro Spirituals au hip-hop, et j’adore Noël! Nous travaillons fort pour présenter au public une vraie expérience gospel, remplie de joie : un cadeau pour tout le monde. Notre message de Noël est : paix, justice et amour pour tous,» déclare Carol Bernard.
C’est un rendez-vous en prélude au temps des fêtes hors de l’ordinaire que propose Carol Bernard, la directrice des célèbres Jireh Gospel Choir (composé de 15 membres de la communauté afro- montréalaise) et Montreal Gospel Choir (85 chanteurs montréalais d’origine africaine, asiatique, caraïbéenne, européenne et latino- américaine). Au menu de ce spectacle de 90 minutes des chansons de Authentic Gospel, du Black American Gospel, du Negro Spiritual, du hip hop, plusieurs classiques du Noël ainsi que des compositions originales en français et en anglais.
L’album « Get Up » du Jireh Gospel Choir a reçu le prix de l’Album gospel de l’année, décerné par Gospel Music Association Canada. En juillet 2022, les 15 chanteurs et 5 musiciens ont pour une 3e fois enflammé la scène extérieure du Festival international de jazz de Montréal devant de dizaines de milliers de personnes; en 2019, ils ont participé aux trois concerts de Noël de l’Orchestre Symphonique de Montréal diffusé par Ici Radio-Canada Télé.
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🎶 𝗩𝗼𝗶𝘅 𝗲́𝗰𝗹𝗶𝗽𝘀𝗲́𝗲𝘀 - 𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 🎵
🎻 𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 : 𝗙𝗹𝗼𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗣𝗿𝗶𝗰𝗲 (𝟭𝟴𝟴𝟳-𝟭𝟵𝟱𝟯) 📜
Dans le tumulte et la frénésie du monde musical américain, une figure s'est dressée, robuste et imperturbable : Florence Price. Cette femme, portant en elle le feu sacré de la composition, a brisé les chaînes de l'invisibilité, inscrivant son nom dans les annales de l'histoire en tant que première compositrice afro-américaine dont l'œuvre a été interprétée par un grand orchestre américain. En 1933, sa « Symphony No. 1 in E minor » a résonné dans le sanctuaire sacré de l'Orchestre symphonique de Chicago, déversant sur l'auditoire une pluie de notes passionnées et révolutionnaires. Cette œuvre a marqué un tournant, bien que le monde ne fût pas encore prêt à embrasser pleinement son génie. Malgré son succès initial, elle a continué à lutter contre le racisme et le sexisme tout au long de sa carrière, faisant face aux vents contraires avec une force et une détermination inébranlables. Mais comme une rose en bouton qui peine à s'épanouir sous le poids de l'hiver, nombre de ses compositions sont restées dans l'ombre, méconnues, non publiées, attendant patiemment le printemps de la reconnaissance. Sa musique, souvent décrite comme une sublime fusion de styles classiques européens et de traditions musicales afro-américaines, porte en elle les traces indélébiles de son combat pour l'équité et la reconnaissance. Florence Price demeure un phare dans la brume, qui, par sa persévérance et son art, a ouvert des portes et éclairé le chemin pour celleux qui suivraient. 🎶
🔗 Pour en savoir plus : https://florenceprice.com/
🎧 Écouter : https://youtu.be/9s4yY_A2A2k?si=LmVQe_boJpR8QQqw
📸 Photo : Portrait de Florence Price par G. Niledoff, University of Arkansas Libraries, Fayetteville.
#FlorencePrice#MusiqueClassique#Pionniere#Symphonie#RevolutionCulturelle#Lutte#egalite#Resilience#HistoireDeLaMusique#FemmesDansLaMusique#musique
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OUTLAW JOHNNY BLACK de Michael Jai White: Libre à en crever
Il y a une fière tradition de westerns mettant en vedette des Afro-Américains, de la trilogie Charley de Fred Williamson à Django Unchained de Quentin Tarantino, en passant par Posse de Mario Van Peebles. L’exemple le plus récent est ce nouveau film de l’acteur, scénariste et réalisateur Michael Jai White, qui est en quelque sorte au western ce que son Black Dynamite était à la Blaxploitation. À la fois une parodie et un hommage sincère, avec des décors et costumes du Far West convaincants et maints clins d’œil aux spaghetti westerns — le générique d’ouverture est un pastiche particulièrement réussi, il y a des échos d’Ennio Morricone dans la musique, etc. — Outlaw Johnny Black s’amuse avec les clichés du genre tout en racontant une histoire relativement sérieuse. Le hors-la-loi Johnny Black (Michael Jai White) attend depuis 25 ans l’opportunité de se venger de celui qui a tué son père, le braqueur de banque Brett Clayton (Chris Browning). Sa quête le mène également à emprunter l’identité d’un révérend (Byron Minns) en route vers une ville à la population noire, où il se retrouve dans un triangle amoureux avec deux sœurs (Anika Noni Rose et Erica Ash). Malgré une durée excessive de 130 minutes, où des longueurs se font parfois ressentir, Outlaw Johnny Black demeure généralement captivant et inspiré. Michael Jai White est badass à souhait, et les scènes où il manie les six-coups ou démontre son expertise anachronique des arts martiaux sont jouissives. Il y a aussi une séquence incroyable où il improvise un sermon sur le pardon en s’inspirant des enseignements de son défunt père. Enfin, le climax est très satisfaisant, tout comme les caméos qui concluent le film.
Outlaw Johnny Black prend l’affiche en Amérique du Nord ce vendredi 15 septembre.
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