#moralisation de la vie publique
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antikorg · 7 years ago
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Groupes d'influence : dans les couloirs du pouvoir
Groupes d’influence : dans les couloirs du pouvoir
France culture, 1er juin 2018
Enquête | Dans l’ombre, les lobbyistes tentent d’influer sur les lois. Infiltration, petits cadeaux et amendements clé en main, toutes les méthodes sont bonnes pour parvenir à leurs fins.
Delphine Batho tempête au perchoir de l’Assemblée. Mardi 22 mai 2018, dans un hémicycle dégarni, elle dit avoir découvert que son amendement interdisant le glyphosate, un…
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voxrepulsori · 8 years ago
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rencontres-en-albanie · 5 years ago
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Jeudi 15 août : Kejsi et Romina, étudiantes
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Leur stand est installé au tout début de la longue promenade de Berat, au pied de Mangalem, l’historique quartier musulman de la ville. On y voit le logo Smile from Albania. Une initiative du ministère du Tourisme que nous avions découverte dès notre arrivée, dix jours plus tôt. De quoi permettre aux étudiants de gagner un peu d’argent pendant l’été. À Durrës, des jeunes nous avaient offert un plan du pays et quelques infos sur ses attraits touristiques.
Cette fois, c’est plus sérieux. Kejsi (à gauche sur la photo) et Romina (à droite) font signer une pétition afin de protéger les parcs naturels, et contre les propriétaires illégaux qui en abusent, protégés par des juges complaisants. La démarche se fait en lien avec l’agence nationale des espaces protégés. Elle entre dans le cadre du « Vetting », un grand plan de moralisation de la vie publique mené avec l’Union européenne et les Etats-Unis. Tous les juges sont par exemple auditionnés pour savoir si leur niveau de vie correspond à leurs revenus.
Les deux jeunes femmes habitent à Berat, mais font leurs études à Tirana. Kejsi, 21 ans, se forme dans le domaine de la finance et de la comptabilité. Romina, 20 ans, se destine à devenir géomètre. Partir à l’étranger ensuite ? Elles ne l’écartent pas mais estiment que le Premier ministre Edi Rama fait évoluer les choses dans le bon sens. « Il est temps que les choses changent, notamment en ce qui concerne la justice. Ça peut permettre à la jeunesse d’avoir de l’espoir et des possibilités d’avenir dans le pays », concluent-elles.
Avant de se quitter, elles nous proposent de nous prêter, à notre tour, au jeu d’une petite vidéo pour Smile from Albania. Ska problem (pas de problème) !
Philomène et Emeric
Traduction du panneau : ne touchez pas à la montagne Tomori
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elhadjlirwane · 3 years ago
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Le CPR à Mory Condé : « La réussite de cette période transitoire passe par la moralisation de la vie publique»
Le CPR à Mory Condé : « La réussite de cette période transitoire passe par la moralisation de la vie publique»
Mory Condé continue de recevoir les acteurs politiques par rapport au cadre de dialogue politique annoncé par le Colonel Mamady Doumbouya. Ce jour (mercredi), la coalition politique pour la rupture (CPR), dirigée par Faya Lansana Milimouno, était au rendez-vous.  Après les échanges à huis clos entres les deux parties (CPR-MATD), le président de cette coalition a déclaré que la rencontre avec le…
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actualiteenguinee · 3 years ago
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Le CPR à Mory Condé : « La réussite de cette période transitoire passe par la moralisation de la vie publique»
Le CPR à Mory Condé : « La réussite de cette période transitoire passe par la moralisation de la vie publique»
Mory Condé continue de recevoir les acteurs politiques par rapport au cadre de dialogue politique annoncé par le Colonel Mamady Doumbouya. Ce jour (mercredi), la coalition politique pour la rupture (CPR), dirigée par Faya Lansana Milimouno, était au rendez-vous.  Après les échanges à huis clos entres les deux parties (CPR-MATD), le président de cette coalition a déclaré que la rencontre avec le…
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jeanmagace-politique · 3 years ago
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18 - « Une association de malfaiteurs » ?                           
Le bilan accablant des turpitudes judiciaires et scandales dans lesquels sont impliqués des membres du gouvernement, choisis par le Président de la République lui-même, ont satiriquement été dénoncés par de nombreux citoyens comme le fait que « nous sommes aujourd’hui gouvernés par une association de malfaiteurs ».
Nous l’expliquions en début d’article : là où ce recensement est particulièrement sombre repose sur le fait qu’Emmanuel Macron a été élu, entres autres, sur la promesse de mener à bien la « moralisation de notre vie publique ».
Cet engagement avait d’ailleurs été trahi dès juillet 2017, lorsque l’Assemblée Nationale a refusé de voter l’obligation d’avoir un casier judiciaire vierge pour être élu, au motif que cela représente un « risque d’inconstitutionnalité », malgré une pétition signée par 160.000 personnes.
L’histoire nous a montré que l’Assemblé Nationale, majorité présidentielle en tête, a été beaucoup moins timorée pour voter en faveur d’autres textes de loi qui posaient eux aussi de graves motifs d’inconstitutionnalité, à l’image du projet de loi Sécurité Globale.
De plus, en France, un citoyen ne pouvant pas justifier d’un casier judiciaire vierge se voit interdire l’accès à plusieurs professions.
Au total, 396 métiers requièrent l’obligation d’un casier judiciaire vierge. Dans le dernier classement de Transparency International sur l’indice de perception de la corruption, la France n’arrive que 23e et recule.
Didier Migaud, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), ancien premier président de la Cour des comptes, a appelé à un sursaut dans la lutte contre la corruption, à travers la mise en place d’une grande politique publique, en novembre 2021.
Dans une tribune au « Monde », les deux responsables d’associations anticorruption, Patrick Lefas et Elise Van Beneden, estiment que l’élection présidentielle 2022 est fragilisée par les menaces qui pèsent sur sa sincérité.
« Nous appelons les candidats et partis politiques à publier en temps réel pendant la campagne, comme cela existe ailleurs (notamment au Royaume-Uni ou en Colombie) leurs comptes de campagne sur leur site Internet de campagne, en open data, et à mettre à jour ces informations toutes les deux semaines. Cette publication volontariste des candidats permettra un contrôle citoyen et enverra un message d’une particulière importance aux électeurs. » expliquent-ils Nul doute que les françaises et français seront extrêmement vigilants à la réelle probité des aspirants au pouvoir exécutif en 2022.
Pour aller plus loin : Pour en finir avec l’impunité politique : les nommer et les poursuivre.
La Relève et La Peste
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conakrylemag · 3 years ago
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Mamadi Doumbouya n’a pas hésité à débarquer de nombreux présumés bandits à col blanc.
Mamadi Doumbouya n’a pas hésité à débarquer de nombreux présumés bandits à col blanc. #CNRD
MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE EST AU CŒUR DE LA GOUVERNANCE DU PRÉSIDENT DU CNRD ET DE LA TRANSITION. Par le DG de L’OGP Mandian Sidibe .   Décidément, l’Homme du 05 septembre 2021 n’entend pasfaire ami-ami avec les commis de l’ État qui ont fait de la chose publique leurs propriétés. Autant ils sont déterminés à piller les caisses de l’ État,à faire main basse sur l’argent du contribuable…
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reseau-actu · 6 years ago
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En pleine élection pour le perchoir, la troisième force politique de l'Assemblée déplore de ne pas avoir été associée au choix du candidat. Un avis totalement partagé par François Bayrou.
Partenaire, oui ; pantin, non. C'est le message que le MoDem a voulu rappeler à La République en marche, en pleine élection pour la présidence de l'Assemblée. Car les Marcheurs ont désigné seuls leur candidat, Richard Ferrand, sans associer les centristes. Si le député des Hauts-de-Seine Jean-Louis Bourlanges est le premier à l'avoir publiquement dénoncé en soulignant que le «MoDem n'est même pas considéré comme un partenaire tout court», le président du parti, François Bayrou, partage totalement cet avis.
«Ce n'est pas une affaire de parti politique, même s'il faudrait de la considération réciproque, mais une grande inquiétude chez nos adhérents sur une certaine pratique gouvernementale. Pour eux, le sens de l'élection d'Emmanuel Macron, c'était un engagement de rupture avec les pratiques anciennes et l'invention de pratiques politiques nouvelles», confie François Bayrou au Figaro. «C'est le “en même temps” qu'on voit encore très bien dans certains secteurs comme l'éducation, mais qu'on ne ressent plus du tout dans d'autres», déplore encore le patron du MoDem. «Si les adhérents MoDem ont le sentiment d'être mis de côté comme mouvement, ça créera une émotion très grande», prévient-il.
» LIRE AUSSI - Jean-Louis Bourlanges: «Le problème du MoDem, c'est d'être trop gentil»
Chez les élus du groupe MoDem à l'Assemblée, l'émotion est déjà bien palpable. «On voit passer les trains sans nous consulter. Par contre, on attend de nous de voter pour Ferrand ; là, ça suffit», commente un député MoDem.
La troisième force politique de l'Hémicycle, forte de ses 47 députés, entend clairement rappeler à LaREM que la majorité «doit marcher sur ses deux Chambres». «Il faut être capable d'écouter la majorité dans sa diversité comme son opposition», rappelait ainsi Marc Fesneau dans Le Figaro (lire nos éditions du 11 septembre). «On a besoin des autres pour construire. Il faut regarder les effets des réformes sur le terrain, expliquer, montrer le cap pour ne pas donner l'impression qu'on aligne des mesures techniques. L'humilité, c'est une capacité à rester à l'écoute», complétait le président du groupe Modem à l'Assemblée. Décision a donc été prise mardi de présenter un candidat pour le perchoir avec la volonté que leur voix soit entendue et considérée.
Si le choix du futur président de l'Assemblée nationale a été aux yeux d'une majorité d'élus MoDem la goutte d'eau de trop, d'autres éléments ont alimenté cette colère grandissante. À commencer par une faible représentation du parti au sein du gouvernement, après le départ de Marielle de Sarnez et de François Bayrou. Ensuite, l'interdiction pour les députés LaREM de cosigner ou de voter des amendements issus d'autres groupes parlementaires - et donc aussi ceux du MoDem - a passablement agacé les parlementaires.
L'interdiction pour les députés LaREM de cosigner ou de voter des amendements issus d'autres groupes parlementaires et donc aussi ceux du MoDem a passablement agacé les parlementaires
Enfin, les élus du MoDem s'inquiètent que les promesses de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, qu'ils avaient largement soutenues, soient oubliées, et notamment la moralisation et la transparence de la vie publique. De quoi expliquer un décrochage de l'électorat MoDem dans les sondages d'opinion. Selon une enquête Ifop pour le site Atlantico, parue fin août, les électeurs du MoDem ne sont plus que 24 % à estimer que l'action du gouvernement est favorable au pays, contre 64 % des électeurs LaREM. À l'inverse, ils sont 58 % à considérer que l'action politique d'Emmanuel Macron dégrade la situation du pays contre 6 % des électeurs LaREM.
Dans ce contexte, le choix de Richard Ferrand pour le perchoir n'a pas été vu par tous comme un signal amical. L'ex-président du groupe LaREM et très probable nouveau président de l'Assemblée nationale est associé à un épisode compliqué de la campagne présidentielle. En échange de son soutien, François Bayrou avait obtenu d'Emmanuel Macron 120 candidats MoDem pour les élections législatives… avant qu'une liste de 38 noms ne soit publiée. Colère de François Bayrou. Le patron du MoDem s'était senti floué par Richard Ferrand, alors secrétaire général de LaREM… Un an après, le MoDem entend rappeler qu'il est toujours là.
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djibril-tamboura · 3 years ago
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Mamadi Doumbouya est averti : "La période de grâce est terminée…"
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CONAKRY-Cent jours après le coup d’Etat qui a renversé Alpha Condé, les guinéens sont toujours dans l’attente de la mise en place du CNT, de la publication du chronogramme, de la feuille de route et du délai de la transition. Le silence de la junte au pouvoir réunie au sein du Conseil National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) sur ces questions cruciales, interpelle la classe politique.
Ce jeudi 16 décembre 2021, Elhadj Mamadou Sylla et ses alliés de l’inter-coalition politique (ICP), ont interpelé la junte soulignant que la réussite de la transition espérée par l’écrasante majorité du peuple de Guinée se mesure par la brièveté de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel, pour épargner au pays déjà exsangue, les risques de tensions internes.
« Sur ce point précis nous proposons que la prochaine constitution, à l’instar de nombreux pays, fixe une date unique pour la tenue des élections, afin de nous épargner le glissement de calendriers électoraux que nous avons connus par le passé. Les élections devraient se tenir à date. Il est impérieux de décliner une période calendaire pour chaque étape devant nous conduire au retour à l’ordre constitutionnel, même si nous devons dépasser légèrement le délai fixé par la CEDEAO, au sortir de la période de grâce déjà bouclée de 3 mois », préconise l’ICP.
Couplage des élections
Les élections étant programmées de la base au sommet, Mamadou Sylla et ses alliés proposent de coupler les Communales avec les Législatives et organiser la Présidentielle dans la foulée selon les délais impartis.
Le CNRD n’a pas vocation ni la mission de lancer des programmes de développement, préviennent ces politiciens qui soulignent qu’il (le CNRD) doit baliser le terrain pour les prochains dirigeants en matière de refondation de l’Etat, de la moralisation de la vie publique, de la protection de la fortune publique et de l’environnement très mal en point.
Durée de la transition
L’ICP estime que seule une bonne base de discussion éviterait l’enlisement, les sanctions et l’inconnu. « Nous estimons qu’il faut éviter un conflit d’intérêt en demandant aux membres du CNT de fixer les termes de leur contrat à durée déterminée. Aussi, il revient au CNRD de fixer le délai de la transition, en associant la classe politique et le CNT », propose cette coalition.
A suivre…
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malibuzz · 3 years ago
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ESSAI DE #VACCINS ANTI-COVID AU #MALI : 40 000 MALIENS COMME COBAYES Le processus était interrompu en 2020 par l’ex ministre de la Santé, #MichelSidibé, suite au tollé entretenu par la société civile. Mais voilà que le Prof. #SambaSow, remis en selle par la ministre de la #Santé en lui confiant l’#INRSP, malgré le bruit assourdissant de ses casseroles, relativement à la gestion du Centre de développement des vaccins (#CVD), revient en force avec cette fois-ci 40 000 doses à injecter à des #cobayes, surtout ciblés dans le monde rural. Dans tous les pays du monde, on a déjà du mal à faire accepter par les populations les différents vaccins #antiCovid pourtant élaborés par des laboratoires de renom, tant la rapidité avec laquelle ces vaccins ont été préparés renforçaient le doute sur leur efficacité, d’autant que l’unanimité n’est pas encore trouvée dans le monde scientifique. Mais mieux vaut tenter de se protéger que de finir par mourir de maladie à #coronavirus, se disent les gens qui finissent par se vacciner à grand renfort de communication pour les convaincre que c’est le bon choix. Mais Dieu seul ! Le taux de réticence reste encore élevé au sein des populations. C’est dans ce contexte que le Pr Samba Sow, qui a déjà en poche le Centre de développement des vaccins (CVD) dont la gestion a abouti à un conflit social avec le personnel jusque devant les tribunaux, est pourtant récompensé par une promotion assez bizarre parce que l’ancien ministre de la Santé qu’il est, accepte de devenir directeur national dans le même département, notamment en occupant le fauteuil de patron d’une structure aussi stratégique que l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP). De ce fait, le secteur de la recherche en santé publique se trouve prise en otage par un seul homme qui gère à la fois le Centre de développement des vaccins (CVD) qu’il n’avait jamais voulu lâcher, même étant ministre de la Santé, et vient maintenant y ajouter la gestion de l’INRSP. L’on se demande même pourquoi, dans le #Mali actuel où il est question de la moralisation de la vie publique, une seule personne peut-elle être deux fois ordonnateur sur les fonds publics, si tant et si bien le https://www.instagram.com/p/CTuYAl0oim2/?utm_medium=tumblr
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antikorg · 3 years ago
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Privilège des élus : le Sénat vote en faveur du cumul des mandats
Privilège des élus : le Sénat vote en faveur du cumul des mandats
2021-10-13 18:08:47 Revolution Permanente Crédits photo : Archives AFP Mardi 21 octobre au soir, le Sénat a voté à la majorité une proposition de loi organique visant à assouplir la règle du non cumul de mandats mise en place sous le gouvernement Hollande. Si cette règle est entrée en vigueur en 2017 – en même temps que la loi de moralisation de la vie publique de Macron -, elle n’est plus du…
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“Les pantoufles” de S. van Hoogstraten: vertus et vanités du ménage quotidien
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Samuel van Hoogstraten (Dordrecht, 1627 - 1678), Vue d'intérieur, ou Les Pantoufles (entre 1654 et 1670), H. : 1,03 m. ; L. : 0,70 m., Musée du Louvre, aile Sully, 2e étage.
Perspective et poésie
Le tableau surprend par l'absence de sujet ou tout du moins de figures animant ce paisible intérieur hollandais. Toute l'attention de Hoogstraten se concentre sur la construction rigoureuse de l'espace. La profondeur est rendue par la succession frontale de motifs s'imbriquant les uns dans les autres : le cadre de l'oeuvre, les deux chambranles de porte, mais aussi les deux tableaux accrochés sur le mur du fond. L'illusion de la perspective est subtilement accentuée par les obliques des différents sols carrelés, mais également par l'alternance contrastée de la lumière chaude et des ombres. Le tableau devient trompe-l'oeil, fenêtre ou porte ouverte sur l'univers d'un autre siècle. De l'ensemble émane une charmante poésie, rythmée par la ligne et la couleur, qui rappelle les recherches contemporaines de Pieter de Hooch.
Une symbolique moralisatrice
Malgré la puissance de l'illusion spatiale, il faut bien se garder de ne voir dans cette toile qu'un pur jeu formel. Au-delà des apparences d'un sujet simple et naïf se cache une leçon moralistrice. Hoogstraten n'a pas disposé les objets au hasard dans ce calme intérieur bourgeois. La plupart possèdent une connotation symbolique évidente à l'époque. Les pantoufles, bien visibles au centre du tableau, ont été enlevées hâtivement dans le couloir : l'abandon de cet honnête petit soulier d'intérieur est signe de mauvaise vie. La femme au foyer a délaissé ses sages occupations domestiques : le balai est négligemment posé contre le mur, la lecture est abandonnée - le livre est significativement fermé - pour un rendez-vous galant. Le tableau dans le tableau, une Admonestation paternelle de Casper Netscher -1655, musée de Gotha -, est une variante d'une oeuvre de Gerard ter Borch, dénonçant l'amour vénal. 
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Conversation galante (L’Admonestation paternelle), Gerard ter Borch, vers 1654 huile sur panneau, 71 x 73 cm Amsterdam, Rijksmuseum
Toute la vanité de ce demi-monde galant est incarnée par la bougie éteinte, symbole d'activité peu morale consommatrice de temps. Ainsi tout le génie de Hoogstraten est dans cette dénonciation d'une scène galante, habilement suggérée mais qui nous reste invisible, cachée dans une alcôve au bout d'une autre enfilade de pièces.
Un historique mouvementé
L'ombre de peintres célèbres comme Vermeer ou de Hooch a marqué l'histoire du tableau, riche en rebondissements. Il y eut bien sûr tout un ballet d'attributions, sans cesse changeantes, qui ont même parfois fait de cette oeuvre un pastiche du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. Au XIXe siècle, certains collectionneurs sont même allés jusqu'à faire peindre de nouveaux motifs sur la toile : un petit chien, puis monogramme de Pieter de Hooch avec la date de 1658 et enfin une fillette assise. Le tableau paraissait trop vide et on voulait remplir ce "décor", afin justement de le rapprocher de l'art d'un Vermeer ou d'un de Hooch. Par bonheur, tous ces surpeints successifs ont pu être facilement enlevés, rendant à l'oeuvre la pureté originelle si caractéristique de Hoogstraten.
Ci-dessous; Pieter Jansz Saenredam, Intérieur de l'église Saint-Odulphe à Assendelft, 1649, huile sur panneau, 50 × 75 cm , Rijksmuseum, Amsterdam
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Bibliographie
- Le Siècle de Rembrandt : tableaux hollandais des collections publiques françaises, catalogue d'exposition, musée du Petit Palais, Editions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1970, p.110-111. - FOUCART Jacques, "Les pantoufles par Samuel van Hoogstraten", Le tableau du mois n°29, du 4 septembre au 30 septembre 1996.
Texte : notice du Louvre, auteur, Guillaume Kazerouni.
Détails de tableaux de Pieter de Hooch, Rijksmuseum, à l'exception du premier, National Gallery of Art, Washington; source des extraits texte/images ci-dessous : Les vertus du ménage : http://florizel.canalblog.com/archives/2007/02/06/3896084.html
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Dans un manuel populaire (De Ervane en Verstandige Hollandsche Huyshouser), un chapitre entier est dévolu à l'organisation hebdomadaire du ménage : les marches devant la maison, le chemin menant à la maison, le seuil et le hall d'entrée devaient être nettoyés chaque matin de la semaine et,  le mercredi, la maison toute entière ; le lundi et le mardi après-midi étaient consacrés aux salles de réception et à aux chambres ; le jeudi était jour de récurage ; le vendredi, dédié à la cuisine et au cellier, sans oublier le lavage quotidien du linge, l'aération des draps et des oreillers et une vaisselle scrupuleuse. Les carreaux du sol étaient soumis à un examen attentif pour y déceler d'éventuels œufs, d'insectes, les mouches étaient chassées systématiquement.  Cette compulsion menait même à des situations où le souci de la propreté l'emportait sur le respect des hiérarchies sociales, comme le montre cette anecdote où une robuste bonne prit un magistrat sur son dos lorsqu'elle remarqua ses souliers crottés, pour l'emmener au bas des escaliers, lui enlever ses chaussures, lui mettre des pantoufles avant de lui indiquer que sa maîtresse l'attendait dans sa chambre. Certains étrangers étaient même choqués par ce qu'ils considéraient comme une propreté excessive, à l'instar de  Bainville tout à son étonnement de voir dans le nord du pays les étables nettoyées plusieurs fois par jour et la queue des vaches attachées pour éviter qu'elles ne soient souillées  .
Une telle dévotion pour la pureté n'était bien sûr pas seulement matérielle. Elle était d'abord patriotique : nettoyer était défendre sa maison, sa ville, son pays contre les invasions polluantes venues de l'extérieur. C'était affirmer une séparation : la saleté recouvrait tout d'un voile indifférencié tandis que la propreté marquait la distinction du peuple élu, dans la morale calviniste. Bien sûr, souligne Schama, il serait idiot de supposer qu'à chaque fois qu'une ménagère prenait son balai, elle pensait aux vérités éternelles ou à l'état de l'âme de la nation. Mais il serait tout aussi faux  d'imaginer qu'il s'agissait de tâches totalement triviales. Le sacré et le profane étaient intimement liés. Sous ce régime de moralisation du domestique, la maison était le point focal de la société. Entrer dans son foyer était l'équivalent moral de la sensation d'enfiler des pantoufles : c'était éprouver le confort de la vertu sans taches.
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Photogramme du film “68, Mon père et les clous”, Samuel Bigiaoui (France), 2017. Bande annonce disponible en ligne; URL: https://www.youtube.com/watch?v=u62OWExBpIo
résumé:  Bricomonge est une boutique de bricolage ouverte par Jean, père du réalisateur, il y a 30 ans, rue Monge à Paris. Des personnes venant de pays et de cultures très divers y travaillent dans une ambiance chaleureuse et familiale. Prenant les aspects d’une agora, c'est un centre névralgique de la vie sociale pour ce quartier. Bricomonge va fermer. Au moment de l’ultime inventaire et avant la disparition de ce qui a nourri son imaginaire d’enfant, ce film tente de répondre à une question que Samuel Bigiaoui se posait déjà petit : qu’est-ce qui a fait qu’un homme, plutôt intellectuel et cultivé, décide d’ouvrir à 40 ans une boutique de bricolage ? 
Filmer son père, sa mère ou ses parents est d’abord une bonne idée, que tout cinéaste documentaire devrait un jour mettre en chantier. L’autre bonne idée, c’est de laisser voir ces moments de flottement où le père accepte d’être filmé mais où visiblement la caméra l’emmerde : parce qu’il est occupé, parce qu’il n’a pas envie de se livrer, parce que c’est son fils qui fait le film... et le rôle de la caméra comme objet transitionnel n’opère vraiment qu’avec le temps. Enfin, il y a la confidence du secret, la chose dont on n’a jamais parlé aux siens, qui fait basculer le père du côté d’un personnage de son siècle ! Cela fait beaucoup de qualités pour ce film, au demeurant simple comme une boutique.
Jean-Marie Barbe Réalisateur, producteur à Ardèche Images Production, coordinateur éditorial de Tënk
Coutances : Dick Annegarn
https://www.youtube.com/watch?v=wwsLDEF-pP0
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seneweb · 4 years ago
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Un nouvel ordre moral pour la gestion.
Si une politique publique signifierait tout ce que l’État décide de faire ou de ne pas faire. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre les inondations l’État du Sénégal est dans une logique laxiste, et peu stratégique du « Ni Ni »   
  Ni une politique publique efficace et efficiente contre les inondations, Ni une absence visible d’une politique abstentionniste face aux inondations. Sous ce rapport, un nouvel ordre moral se pose et s’impose pour une bonne gestion des inondations .La moralisation de la vie politique est un avantage majeur pour les gouvernants dans la mise en œuvre des politiques publiques surtout celles qui impactent directement le quotidien des sénégalais. 
  Un rapprochement de causalité et d’effets montrant la création successive, depuis 1963,d’instances pour gérer la lancinante question des inondations au Sénégal ,met en évidence le manque de sérieux et l’immoralité de certains dirigeants. Du fameux plan ORSEC, en 1963, à la Commission Nationale de Prévention de Supervision et de Suivi  de la lutte contre les Inondations(CNPSSLI en 2007) en passant par la Commission Nationale de Gestion Prévisionnelle des Inondations (CONAGPI 2001), plusieurs voies et voix ont été empruntées pour régler ce fléau sans compter le plan décennal contre les inondations en vigueur estimé à un coût de plus de 750 milliards de francs CFA. 
  A cet effet, malgré la somme  d’argent mirobolante injectée dans ce secteur, aucun impact positif allant dans le sens d’éradiquer définitivement le fléau des inondations n’est constaté à l’évidence. Dès lors, les inondations ne représentent-elles pas la saison d’enrichissement de politiciens véreux aux moralités douteuses  ? 
  Ainsi, compte tenu de tous ces échecs répétitifs et incohérences organisationnelles, le Président de République Macky Sall  n’a-t-il pas raison de demander une évaluation détaillée du plan décennal ?Oui !vu la situation ,il doit effectivement demander des comptes à ses collaborateurs dépositaires de sa confiance. 
  Après une évaluation exhaustive de la gestion des inondations, un nouvel ordre moral doit être instauré avec des acteurs qui placeront le moral au cœur de la gestion des inondations car il est immoral de passer aisément la nuit chez-soi en laissant des compatriotes la passer à la belle étoile alors que leur bonheur et leur aisance étaient entre vos mains.
  Le COVID 19 nous a montré qu’en matière de gouvernance, ceux qui anticipent et préviennent s’en sortent excellemment. Par conséquent, l’Assemblée Nationale doit activement participer à la gestion des inondations avec la création d’une commission de prévention et de gestion des catastrophes naturelles. Une commission qui sera dans la prévention, l’anticipation et la gestion des catastrophes naturelles pour non seulement assister l’exécutif dans son action mais aussi exercer un contrôle renforcé dans sa gestion des catastrophes naturelles. 
  Aussi, l’ordonnancement et l’agencement juridique de nos codes et textes doivent être cohérents et adaptés aux contextes. Ainsi, les codes habilités à donner une place importante et centrale à la gestion des inondations ont manqué de pertinence dans leur formulation. En effet, dans les codes de l’assainissement (loi n’2009-24 du 8 juillet 2009 portant le code de l’assainissement) et d’urbanisme (loi n’88-05 du 20 juin 1988,portant code l’urbanisme) ,nous notons une absence flagrante du mot Inondations autrement dit le mot inondations n’y figure point.
  Et s’agissant des codes l’environnement et de l’eau, le mot inondation n’est respectivement mentionné qu’une fois et deux fois. Partant de ce constat ce flou et vide juridiques doivent être corriger dans ces codes susmentionnés pour une gestion intégrée et interconnectée des inondations. 
  En définitive, une volonté politique manifeste et notoire exempt de toute visée électoraliste et populiste dans laquelle le moral est au centre doit impérativement voir le jour pour une gestion, communautaire et communaliste intégrant les acteurs locaux, des inondations .
  ALIOUNE DIAW, DOCTORANT À LA FACULTÉ DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES DE L’UCAD
  Crédit: Lien source
The post Un nouvel ordre moral pour la gestion. appeared first on Seneweb.fr.
source https://seneweb.fr/un-nouvel-ordre-moral-pour-la-gestion/
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das-coven · 4 years ago
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Eugène-François Vidocq
Eugène-François Vidocq, né le 24 juillet 1775 à Arras et mort le 11 mai 1857 à Paris, était un aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé.
Forçat évadé du bagne, il devient chef de l'officieuse « brigade de sûreté » de la préfecture de police de Paris, puis fonde une agence de détectives privés.
Biographie
Débuts
Eugène-François Vidocq est né le 24 juillet 1775 à Arras dans une famille de petite bourgeoisie. Il est le fils de Nicolas Joseph François Vidocq (1743-1799), maître boulanger et marchand de blé, et d'Henriette Françoise Vidocq, née Dion (1744-1824).
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Intrépide, rusé et bagarreur, Eugène-François commet divers larcins au cours de son enfance. Sa forte taille (à douze ans, il a une taille d'adulte) lui rend la besogne facile. À l'âge de treize ans, il vole des couverts en argent à ses parents. Son père l'envoie dix jours à la prison des Baudets (maison d'arrêt pour jeunes délinquants) pour lui apprendre à devenir honnête. À seize ans, il vole les économies de ses parents, 2 000 francs, et rejoint Ostende pour embarquer sur un bateau à destination de l'Amérique mais, dans cette ville portuaire, il est dépouillé. Pour survivre, il devient saltimbanque dans une troupe de cirque, puis colporteur avant de revenir à Arras. En 1791, il s'engage dans l’armée révolutionnaire. Il se bat alors à Valmy et à Jemappes. Il est renvoyé du 11e régiment de chasseurs à cheval le 28 mai 1793, après une dizaine de duels. Marie-Anne-Louise Chevalier le contraint au mariage en 1794, le couple tenant une épicerie à Arras, mais lorsqu'il apprend qu'elle lui a fait croire faussement qu'elle était enceinte, il la quitte après lui avoir volé toutes ses économies. Il poursuit alors une vie aventureuse de voleur et d'escroc entre Paris et le Nord de la France, rejoignant même en 1795 les rangs de l'armée roulante.
Le bagne
Élévation du bagne de Brest du côté du port et plan des fondations, par l'ingénieur Antoine Choquet de Lindu, 1757-1759.
Le 27 décembre 1796, il est condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques ». À Bicêtre, où il est initié à la savate par Jean Goupil, il est incorporé dans la chaîne de Brest, un groupe de forçats — que l'on enchaîne les uns aux autres — destiné au bagne de ce port. Le voyage, particulièrement éprouvant, dure vingt-quatre jours.
Le 20 mai 1797, la prison de Bicêtre mentionne dans ses registres le portrait suivant : « François Vidocq, marchand d'indienne, marié à Marie-Anne Chevalier, demeurant lors de son arrestation à Lille, département du Nord, et en deuxième, à Paris, rue Saint-Hugues, 4, cour Saint-Martin, âgé de 26 ans, natif d'Arras, département du Pas-de-Calais, taille 5 pieds 6 pouces, cheveux et sourcils blonds, front rond, nez aquilin long, yeux gris, bouche moyenne et de travers, menton rond et long, visage ovale, barbe blonde, ayant une cicatrice à la lèvre supérieure à droite et les oreilles percées... ».
Vidocq en profite pour tenter une première évasion en forêt de Compiègne. Ce premier échec ne le décourage pas. La chaîne de forçats parvient à Brest le 24 nivôse an VI (13 janvier 1798). La « chaîne » fait halte à l'entrée de Brest à l'hôpital de Pontanézen où on procède au déferrement des bagnards. Vidocq essaie à nouveau de fausser compagnie à ses gardiens, mais il se foule les deux chevilles en tentant de sauter du mur d'enceinte.
Huit jours après son arrivée, il réussit à se procurer des vêtements de matelot qu'il dissimule dans l'arsenal où il travaille. Ayant réussi à se changer subrepticement, il quitte Brest sans être inquiété.
De nouveau arrêté en 1799, il est cette fois envoyé au bagne de Toulon, d'où il s'évade encore une fois, le 6 mars 1800. Il acquiert de cette façon auprès des gens du milieu un respect et une notoriété sans égale.
La « sûreté »
En 1809, à nouveau arrêté, il propose ses services d'indicateur à la préfecture de police. Il la renseigne d'abord en étant mouchard dans les prisons de Bicêtre et de La Force.
En 1811, le préfet de police Pasquier le place officieusement (il ne le sera officiellement qu'une fois gracié en 1818) à la tête de la « brigade de sûreté », un service de police dont les membres sont d'anciens condamnés et dont le rôle est de s'infiltrer dans le « milieu ». Excellent physionomiste, il repère toute personne, même grimée, qu'il a préalablement dévisagée (ayant vu cette personne une fois, il la reconnaît au premier regard). Il excelle lui-même dans l'art du déguisement.
L'urbanisation qui accompagne la révolution industrielle et la constitution des classes laborieuses que l'on observe à la fin de la Restauration transfèrent la peur du crime des zones rurales vers la ville, et c'est dans ce contexte qu'opère Vidocq. Ses nombreux succès et ses méthodes peu orthodoxes lui apportent autant d'admirateurs que de détracteurs. Ses hommes revendiquent trois fois plus de captures que les policiers classiques entre 1811 et 1827. Ces derniers tentent alors par tout moyen de déstabiliser Vidocq.
En 1818, Louis XVIII lui accorde sa grâce par lettres patentes, ce qui lui rend ses droits civils.
Ses ennemis se trouvent dans la pègre mais aussi au pouvoir. Par deux fois, ses supérieurs le font démissionner. Plusieurs personnes arrêtées par Vidocq l'accusent d'avoir monté les coups pour ensuite arrêter ceux qui y ont participé et, de cette manière, prouver son efficacité dans la lutte contre le crime. La justice ne retient pas ces allégations. La presse d'opposition n'en attaque pas moins le préfet Henri Gisquet en lui reprochant d'avoir simulé des attentats contre le roi Louis-Philippe Ier, entre autres provocations montées par son « ignoble » police symbolisée par la brigade de Sûreté peuplée d'anciens repris de justice. Un journal publie des caricatures qui exploitent la ressemblance physique entre Vidocq et le roi Louis-Philippe Ier. Le préfet de police finit par annoncer la réorganisation complète de la brigade de Sûreté afin de l'épurer. Comprenant que « l'administration supérieure [veut] réformer le personnel des agents qui serv[ent] sous [s]es ordres », le chef de la brigade de Sûreté prétexte l'état de santé de sa femme pour offrir sa démission le 15 novembre 1832, offre acceptée deux jours plus tard par la préfecture. Pierre Allard prend la tête de la nouvelle brigade de Sûreté et Louis Canler en devient le principal inspecteur.
Vidocq revendiquera finalement plus de 16 000 arrestations.
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Le Bureau de renseignements pour le commerce
En 1827, Vidocq démissionne de ses fonctions de chef de la « sûreté ». Il s'installe à Saint-Mandé, près de Paris, et crée une petite usine de papier. Il invente le papier infalsifiable. En 1828, il publie des Mémoires qui connaissent un grand succès, et qui inspirent notamment à Honoré de Balzac son personnage de Vautrin. Ruiné par son affaire d'usine de papier, il redevient chef de la « sûreté » le 31 mars 1832 — à cinquante-sept ans — et occupe ce poste durant sept mois avant de démissionner le 15 novembre suivant à la demande du préfet Gisquet, qui souhaite « moraliser » ses équipes.
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Quelques jours plus tard, ayant quitté définitivement le service public, il fonde le « Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce ». Sis au 12 de la rue Cloche-Perce à Paris cet établissement se consacre aux « recherches et explorations dans l'intérêt des personnes lésées, affaires contentieuses ». Bien qu'il existe déjà à l'époque des centaines d'autres agences d'affaires non spécialisées, le « Bureau » de Vidocq s'en distingue progressivement grâce à une « double vocation » constituant sa marque de fabrique, observe l'historien Dominique Kalifa. En effet, l'ancien policier certifie pouvoir fournir aux commerçants, moyennant finance, des services de renseignement et de surveillance économique sur les auteurs d'escroquerie plutôt que sur « les véritables négociants » ; de surcroît, il se consacre à « l'intérêt des familles » dans le cadre d'affaires d'adultère, de succession et de disparition. Ainsi, sans camper Vidocq en « ce précurseur absolu que la tradition se plaît à reconnaître », Dominique Kalifa constate que son « Bureau de renseignements » représente bien un « prototype » de la police privée.
Vidocq prétend enregistrer plus de 8 000 clients et s'installe au 13 passage Vivienne. Durant son procès, il revendique la devise « Haine et guerre aux fripons, dévouement sans bornes au commerce »27. En 1834, il fréquente les dîners de Benjamin Appert, où sont conviés de nombreux écrivains comme Balzac, Dumas et Hugo. L'agence ferme en 1837, par décision de justice : Vidocq est emprisonné à Sainte-Pélagie, puis acquitté au bout d'un an.
En 1845, ruiné, Vidocq part pour Londres. Fort de sa légendaire réputation, il y donne des conférences payantes. Il y vend des brevets pour des inventions de sa conception : papier infalsifiable, serrure incrochetable.
En 1848, il reprend du service dans les renseignements français en se laissant emprisonner à la Conciergerie durant les émeutes du 15 mai et opère comme indicateur.
En juillet 1854, le choléra frappe Vidocq à quatre-vingts ans. Malgré son grand âge, il parvient à survivre à la maladie infectieuse. Une seconde fois veuf depuis l'année 1847, il se console dans les bras de jeunes maîtresses à qui il fait successivement miroiter un riche héritage en distribuant des testaments olographes sans valeur.
Le 30 avril 1857, la paralysie gagne ses jambes. Vidocq meurt le 11 mai 1857 à son domicile parisien sis au 2 rue Saint-Pierre-Popincourt (actuellement 82 rue Amelot). Le jour suivant, il est enterré dans la 20e division du cimetière du Père-Lachaise. Sa sépulture, relevée, n'existait plus à la fin du xixe siècle.
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mirrorontheworld · 7 years ago
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Il est l'un des ministres les plus riches du gouvernement, avec Muriel Pénicaud et Françoise Nyssen, à en croire les déclarations de patrimoine publiées vendredi 15 décembre par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Plus surprenant : le ministre de la Transition écologique et solidaire, caution "verte" de l'exécutif, a déclaré pas moins de neuf véhicules à moteur.
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jeanmagace-politique · 3 years ago
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2 - Quinquennat Macron :  « nous sommes gouvernés par une association de malfaiteurs »
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, une quinzaine de ses ministres et membres de cabinet ont été entendus ou directement visés dans des affaires ou enquêtes judiciaires.
Au tout début de son quinquennat, Emmanuel Macron l’avait affirmé : « La moralisation de notre vie publique sera dès le premier jour le socle de mon action ».
Cet engagement a été un échec retentissant, voire une promesse mensongère.
Des plus illustres aux moins connus, voici le florilège des déboires judiciaires et scandales politiques qui jalonnent le quinquennat Macron.
Loin de remettre en cause ou de punir les fautifs, ces derniers ont été le plus souvent ardemment soutenus par le gouvernement, quand ils n’ont pas carrément été récompensés.
Un bilan essentiel à l’aube des prochaines élections présidentielles.
La situation est pour le moins ironique, si ce n’est dramatique.
Porté au pouvoir par, entres autres, la perte de puissance de la droite traditionnelle causée par l’affaire Fillon, Emmanuel Macron se voulait prétendument le chantre de la moralisation de la vie publique à travers un premier projet de loi.
Si ce texte de loi sur la confiance dans la vie publique a permis quelques maigres avancées, les affaires mettant en cause des ministres ou des proches d’Emmanuel Macron ont régulièrement défrayé la chronique au cours de ces cinq années de mandat présidentiel.
A tel point que nous pouvons les classer par catégories, selon les chefs d’accusation.
Voir les détails par ministres au dessus..
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