#monstre de foire
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Marseille, le MuCEM et sa nouvelle collection permanente (à mes yeux, bien plus intéressante et mieux présentée que la précédente…)
Suite (et fin ?)
statue de sorcier ou de guérisseur...aux pieds fourchus !, sans doute utilisée pour des rituels de désenvoûtement - Nivernais, 1900-50
"L'Homme- Eléphant du cirque Landri" - France, fin XIXe s.
vase - Calabre, avant 1970
Sainte Marguerite sortant indemne du Dragon - Pornichet, "Bretagne", XVIIe s.
culot - Poitou-Charentes, XIIe s.
bascule, Molla Nasreddin the Antimodern - Pologne, 2012 ; automate femme-chat - Belgique, 1890; sujet de manège, Sirène - Neustadt en der Orla, Allemagne, 1900
voir 1
#marseille#MuCEM#monstre#diable#démon#sorcier#nivernais#nevers#homme-éléphant#monstre de foire#cirque#cirque landri#landri#pacha#pologne#manège#bascule#catwoman#belgique#chat#culot#dragon#poitou#sainte marguerite#pornichet#bretagne#art gothique#désenvoûtement#exorcisme#guérisseur
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Elle parle de «monstre»: elle parle d’elle-même, elle est monstrueuse, un monstre de foire, qu’on exhibe et qui s’exhibe, il suffit de revoir ses harangues en 2009 pour la psy-op avortée H1N1, puis sa répétition MOT POUR MOT au service de la dernière psy-op en date: Covid-19…
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" Smoke "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Karl Heisenberg
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Peut-être que Mère Miranda se doutait de quelque chose, peut-être que sa monstrueuse fratrie était déjà au courant. Karl était tellement cachotier... Cela n'aurait surpris personne que, au travers de son usine et de ses créations monstrueuses, y vive un complice. Après tout, il était difficile d'imaginer qu'il ait pu construire sa base sans aide, un tel exploit aurait été folie. Karl n'était pas pressé de rendre cette information publique. Peu lui importait d'avoir l'approbation de sa "famille", malgré les apparences car, au bout du compte, ils n'étaient pas ceux qui faisaient battre son coeur. Ils n'étaient rien d'autres que des monstres, des bêtes de foire dont l'opinion n'avait aucune importance. Tout lui était égal tant qu'il était chez lui, dans son usine putride à l'aspect peu flatteur, confortablement blotti dans l'étreinte de celle qui faisait battre son coeur difforme.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : nudité, référence à la fornication.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
���𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟒𝟕𝟕.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Furieusement embarrassée, j'ouvris la fenêtre de la chambre. Repoussant les volets, agrippant la poignée, je ne repris ma respiration que lorsque je fus frappée par une vague d'air glaciale. Celle-ci me frappa de plein fouet, froide et humide, quelques mèches de mes cheveux s'extirpèrent du dernière de mes oreilles et mes poils s'hérissèrent. Malgré la pénombre industrielle qui m'accueillit, je me laissai aller, elle n'était pas effrayante, plutôt rassurante. Mes mains s'enroulèrent autour de mon estomac nu et mes pupilles se perdirent sur le paysage cauchemardesque qui s'offrit à moi.
Karl était un homme de grandeurs. Il n'avait jamais fait les choses à moitié.
De là où je me trouvais, j'avais une vue assez globale de l'usine souterraine. La fenêtre était certes petite, cependant, il me suffit de me pencher un peu dessus pour pouvoir admirer l'océan de fumée qui remontait jusqu'au plafond, les cyborgs qui se faisaient transporter d'un bâtiment à un autre par un escalator inversé et l'obscurité qui embaumait joliment l'endroit. Ça avait un côté futuristique et apocalyptique à la fois. Je ne pouvais pas nier être charmée. L'endroit tombait effectivement en ruine, Karl ne faisait que bricoler et tester, tout finissait éventuellement par cesser de fonctionner et lui exploser à la figure. Mais tout ce qui se déroulait sous mes yeux, présentés ainsi, un peu comme le témoignage de sa détermination, me donna chaud au cœur.
Accoudée à la fenêtre, j'y restai un moment.
Je me calmai. Je respirai doucement, inspirant et expirant à répétition, guidée par les échos brutaux provenant des quatre coins de l'usine. Ma poitrine se soulevait pendant que mes poumons se remplissaient d'air, puis, ils se vidaient, tout comme les voix et pensées dans ma tête. Il devait être quatre heure du matin, l'heure d'aller me coucher avait été dépassée depuis longtemps, mais ici, en ces couloirs diaboliques, personne n'avait jamais vraiment le luxe de se reposer. Les congés et les vacances étaient des notions inconnues pour les monstres errant en ces lieux. Alors ils martelaient le fer, chauffaient de l'or, conduisaient de l'électricité et créaient la vie. Ils le faisaient vingt-quatre heure sur vingt-quatre, sept jour sur sept. Ces bruits me maintenaient éveillée, plus par habitude qu'ennui.
Ils étaient chargés de faire tourner l'usine en son absence. Ils étaient maîtres, en attendant de revenir esclaves.
Cette simple pensée émoustilla quelque chose au creux de mon estomac. Je me mordis la lèvre inférieure. Toutes ces créatures étaient innocentes, elle n'étaient que les victimes d'années de misère et de violence. Cependant, mon avis biaisé ne me permit pas de les regretter. À présent, ils étaient des sans âmes, ils n'étaient plus rien, réduits à l'état de numéro, je n'eus que faire de leur situation.
Surtout lorsque j'avais la possibilité d'aimer leur tortionnaire.
Me retournant, je lui fis face.
« Tu fais la gueule ? »
La voix de Karl m'ôta les mots de la bouche. Forçant un sourire jovial, je secouai la tête de gauche à droite.
« Il fait chaud, tu trouves pas ? »
De la table de nuit, il extirpa un cigare, il le papota une fois allumé et coincé entre ses dents. Karl était nu, une fine couche de drap blanc recouvrait le bas de son corps jusqu'à son torse, masquant le reste de sa silhouette. Le voir ainsi me fit soudain complexer. Présentée devant lui, j'étais complètement nue, moi aussi. Poitrine, sexe, jambes, clavicules, outre mes bras qui enlaçaient mes hanches, je lui étais offerte dans ma tenue la plus modeste. Il me regardait de haut en bas.
« Tu déconnes ? Il caille. »
J'avançai jusqu'à le rejoindre.
La chambre n'avait pas grand chose à vanter, elle aussi, tombait en ruine. Le lit n'était d'ailleurs en réalité pas un lit, la seule chose qui le composait était un vieux matelas poisseux jeté au sol et collé contre le mur humide et bricolé de la chambre. Karl dormait sans mal dessus, quant à moi, j'avais eu besoin de quelques années avant de totalement m'y habituer.
Je tombai gentiment dessus, à genoux.
Karl écarta les jambes, me permettant de me frayer un chemin entre celles-ci. Ravie de trouver ma place sur son torse rondouillet, je poussai un soupir content et frottai le côté de mon visage contre ses pectoraux. Karl posa sa main libre dans mon dos. Au même moment, il expira la fumée de son cigare de l'autre. Les battements de mon cœur s'emballèrent.
Après quelques instants, je relevai la tête dans sa direction.
« Est-ce que tu peux rester un peu plus longtemps avec moi, ce matin ? »
« Aucune chance. » répliqua-t-il. « J'ai une tonne de truc à faire, j'ai pas le temps de me prélasser, désolé, trésor. »
Karl me brisa le cœur. Il eut beau me presser contre lui et me regarder de ses beaux yeux attentifs, cela ne sut diluer le sentiment de désespoir qui s'empara de moi. Mes lèvres se froncèrent en une moue renfrognée. C'était comme si il m'avait déjà abandonnée. Comme si il était déjà parti. Je ne pouvais pas l'accepter.
« Ça peut bien attendre, non ? » insistai-je. « Aujourd'hui. Juste aujourd'hui, s'il te plaît..? Tu travailles assez dur pour ça et c'est pas comme si ton armée n'était pas déjà prête. »
« C'est pas ça. »
Sa contestation me fit froncer les sourcils. Karl retira son cigare d'entre ses lèvres, le tapota au sol juste à côté du matelas et le replaça entre ses dents l'instant suivant. Il prenait son temps. Je le regardais faire. La légère odeur de son cigare qui flottait dans l'air était agréable. Un nuage de fumée virevoltait au dessus de nos têtes. Elle se retrouvait irrésistiblement attirée par la fenêtre ouverte, s'y échappa et, ne laissa derrière elle, qu'une douce odeur boisée.
« Je veux bien rester, crois-moi, t'abandonner ici c'est bien le dernier truc dont j'ai envie. Surtout après t'avoir baisé toute la nuit. »
Karl apporta sa main libre ⸺celle qui n'était pas dans le bas de mon dos⸺ jusqu'à mon visage. Il toucha une mèche de mes cheveux et la repoussa gentiment derrière mon oreille.
« Mais l'autre grognasse veut qu'on passe la voir dans la journée, et je m'attends pas à ce qu'elle comprenne.. »
Peu ravie, je grognai.
« Tu sais pourquoi ? »
Karl secoua la tête, rapportant ses doigts à son cigare.
« J'en ai aucune idée. »
Il prit une taffe puis l'expira.
« Je suppose que c'est quelque chose d'important, c'est pas tous les jours qu'elle demande à ce qu'on se rassemble. »
« Mhh. J'espère pas. »
« Fais pas la gueule.. Je te promets de faire vite. »
Soudain, je relevai un sourcil. Curieuse, je le questionnai du regard.
« Je suis pas invitée ? »
Le fait que Karl secoue la tête me contraria grandement.
« Quoi ? » m'exclamai-je.
« C'est sa décision, pas la mienne. »
« Mais pourquoi ? »
« Va savoir.. T'es pas son gosse, elle peut pas te saquer, tu lui sers à rien. Avec elle on peut s'attendre à tout. Prends pas ça trop à cœur, trésor, ça fait bien longtemps qu'elle a perdu la boule. »
« Je suis sa belle-fille, non ? Ça devrait signifier quelque chose à ses yeux.. »
J'avais marmonné cela tout en jetant un coup d'œil rageur à ma main posée sur son torse. Ça n'était pas la première fois que Mère Miranda m'excluait de ses plans, même Moreau y avait droit ! Alors pourquoi pas moi ? Certes, je provenais du village qu'ils avaient détruit et certes je n'étais pas sa fille "biologique" mais je l'étais par alliance, j'avais épousé son fils, tout de même ! La bague métallique qui reposait sur mon annulaire en était la preuve, Karl et moi nous aimions. Je lui étais fidèle autant à elle qu'à lui, du moins, à un certain point. Cela me valait bien une place à côté des quatre seigneurs qu'elle avait rassemblé, non ? N'est-ce pas..?
Mon objectif n'était pas de lui plaire. Oh que non. Cette poufiasse pouvait bien aller se faire voir, je supportais Karl de ce côté là. Mais tout de même.. Se sentir rejetée, peu désirée, même par une grognasse pareille, ça faisait toujours un peu mal. Mon égo en avait pris un coup.
« Je n'ai vraiment pas envie de passer la journée à t'attendre ici.. »
Ma main qui était déposée sur son torse remonta jusqu'à sa mâchoire. De la pulpe de mes doigts, je commençai par toucher sa barbe, partant de sa gorge jusqu'à son menton, et finalement sa moustache. J'ignorai son cigare, uniquement attirée par sa pilosité faciale. Karl ne bougeait pas. Il restait immobile, à simplement me regarder faire.
« Tu me manques déjà. » murmurai-je.
Il se retint de rire.
« Il est vrai ce mensonge ? »
« Mhh, mhh ! »
J'acquiesçai vivement la tête.
« Tu te fous de ma gueule.. »
« Absolument pas, Karl. » je contestai. « Si ça ne tenait qu'à moi, je te garderai enfermé ici pour toujours. »
« C'est une bonne chose que ce soit moi qui te garde enfermée, alors ? »
J'esquissai un rictus.
« J'oublierais sûrement de te nourrir, de temps à autre. » avouai-je.
Je me rapprochai de lui, collai ma poitrine nue à son torse, et déposai mon front contre le sien. J'inspirai son odeur. Elle était masculine, huileuse, enivrante. Rien que le fait de le sentir faisait naître un cocon de papillons au creux de mon estomac, c'était aussi facile que ça. Ils s'envolèrent et me taquinèrent les côtes.
« Si ça ne tenait qu'à moi, je ne te quitterais jamais. »
« Rassure-toi, trésor, je sais. »
« C'est stupide que tu puisses vivre aussi longtemps, et faire tous ces trucs cool, alors que moi je risque de mourir à chaque instant. »
« J'ai compris.. »
« Non, je te jure. C'est⸺ »
« Merde, j'ai compris, j'ai dit. »
Agacée, pas parce qu'il venait me couper la parole, mais plutôt parce qu'il venait de violemment saisir la chair de ma hanche, je le foudroyai du regard. Karl avait l'air passablement énervé. De part son comportement, il me faisait comprendre qu'il était juste contrarié, et, malheureusement pour lui, je n'étais pas prête de le laisser tranquille.
« Karl. »
« Non. »
« Juste aujourd'hui ! Ou ce matin. Comme tu veux ! »
Je décorai son joli visage de baisers. Tous les plus délicats et amoureux que les autres. Dans l'espoir de davantage l'attendrir, je lui fis les yeux doux.
« Je veux rester avec toi. »
« Putain.. »
Karl grimaça et me jeta un coup d'œil.
« On t'a jamais dit non de ta vie ou quoi ? Tu comprends que je peux pas rester et tu veux juste me faire chier, c'est ça ? »
J'embrassai sa pommette. Un gloussement s'échappait d'entre mes lèvres complices.
« Reste avec moi, s'il te plaît... »
Je ne me lassais pas de lui. Que ce soit son corps, ou sa manière de parler, le grain de sa voix, j'en voulais toujours plus. Si je ne pouvais pas m'agripper à lui, me perdre dans son regard et l'aimer quitte à succomber à la folie, alors à quoi bon vivre ? Je désirais plus que sentir la chaleur de son corps contre le mien au travers de ces fins draps crasseux. Je voulais bien plus que le sentir me faire jouir du matin au soir. Le septième ciel n'aurait su comparer à la splendeur de son cœur. Je le voulais lui. Et Mère Miranda pouvait bien aller se faire foutre si elle pensait que je n'étais pas assez bien pour lui. Elle-même n'était pas capable de se rendre compte de sa perfection. Elle courait après une chimère alors que Karl avait tout pour lui. Dans un sens, je la plaignais.
Quant à moi, j'étais consciente de ma chance et pour rien au monde, je n'aurais voulu le laisser me filer entre les doigts.
« J'ai besoin que quelqu'un me réchauffe.. J'ai besoin de toi. »
Feignant un frisson, je collai ma joue à la sienne.
« T'avais qu'à pas ouvrir ta fenêtre de, merde, je te l'ai déjà dit quinze fois. »
Karl chercha à me retirer de lui, mais j'étais si fermement agrippée à son corps qu'il abandonna rapidement et se contenta de tirer une taffe de son cigare. Il m'était hors de question de partir. Après cette nuit que nous avions échangé, la journée dernière qu'il avait passé enfermé dans son fichu laboratoire, j'étais déterminée à rattraper le temps perdu. Je voulais bien plus que des orgasmes. Je voulais son âme.
Karl pesta dans sa barbe.
« Tu commences à me gonfler.. »
Il grogna.
Le corps de Karl était chaud. Il était rondouillet, puissant et si, si chaud. C'était la seule raison pour laquelle j'avais ouvert cette fichue fenêtre, je savais qu'une fois notre nuit ardente écoulée, il voudrait se reculer de moi et dormir, mais, avec un froid pareil, il serait forcé de m'accueillir dans son étreinte. Je ne rêvais que de ça. Karl aurait pu me repousser et se charger lui-même du problème, j'y songeais. Cependant il ne fit rien de cela et, plutôt, malgré ses plaintes, me laissa fondre sur lui. Mon corps nu se moula au sien tel les deux pièces d'un puzzle.
Poussant un soupir d'aise, je fermai mes yeux.
Décrire ce qu'il me faisait ressentir était presque impossible. Entre sa poigne ferme sur mon corps, son souffle chatouillant mon épiderme, son odeur corporelle saupoudrée d'un peu d'huile, tout cela faisait juste sens à mes yeux. Je ne me voyais pas le quitter. L'idée de m'extirper de son étreinte me faisait grincer des dents.
« Je dis juste.. »
Je fis des gestes circulaires de mon ongle sur son pectoral. Pensive, je n'avais toujours pas rouverts mes paupières.
« Qu'est-ce qui compte le plus pour toi..? La plus belle femme au monde, nue dans ton lit de crasseux, ou une vieille cinglée qui court après un fichu fantôme décomposé ? »
Karl étouffa un rire cynique. En fait, il s'étouffa. Contre son cigare, il s'était mis à ricaner. Flattée, j'en souris.
« Tu fais déjà si peu attention à moi.. »
« Tu te fous de ma gueule.. »
« Mhh, mhh, je t'assure ! » répliquai-je. « Tous les jours tu me laisses ici, je m'ennuie et je fais que penser à toi du matin au soir.. C'est injuste. »
Je ne mentais pas spécialement. Certes, j'avais de quoi faire, Karl m'avait construit une bibliothèque à côté d'ici et y avait apporté des livres sortis de je ne savais où. Parfois même il me laissait assister à ses opérations et la mise à jour de ses esclaves mécaniques. Ça ne changeait pas les faits pour autant : il me manquait.
« Je t'aime, Karl. »
Mes paroles furent presque muettes.
M'accrochant à son corps à l'aide de mes mains et de mes jambes, je frottai ma joue contre son torse.
« Je t'aime. »
Karl déposa rapidement une de ses mains contre le dos de mon crâne, la seconde suivante, je le sentis embrasser mon front. Mon cœur pulsa contre ma cage thoracique, j'en eus des frissons.
« Je t'aime aussi, chérie. »
Sa réponse me fit soupirer d'aise. Satisfaite, je rouvris mes yeux et les dirigeai immédiatement dans les siens. L'espace d'un bref instant, je le contemplai.
Ses pupilles d'une couleur verdâtre, sa barbe de plusieurs jours, ses cheveux bruns méchés par des éclats de blanc et les trois cicatrices parsemant les traits de son visage. La plus visible, celle partant de sa joue jusqu'à son nez, attira mon attention. Elle reposait joliment sur son épiderme. Elle était tout autant visible que la seconde sur son autre joue, une croix maladroite. Cependant, le fait qu'elle soit centrée attisa ma curiosité. Je relevai une main et m'en allai la caresser du bout de mes doigts. Karl me laissa faire, profitant de son cigare tout en me dévisageant. La lourdeur de son regard m'avait toujours pesé sur les épaules, avec le temps, je m'y étais habituée. J'aimais ça. Ça me faisait me sentir en sécurité.
Après quelques secondes à l'allure interminables, Karl prit la parole.
« Qu'est-ce que t'as ce matin ? »
La troisième, quant à elle, avait été charcutée sur sa lèvre inférieure, la cicatrice était en biais, descendant sur son menton. Je la touchai dès que possible. J'arrêtai de trifouiller le dessus de son nez pour faire glisser mon pouce sur ses lèvres. N'ayant pas de réelles explications justifiant mon comportement, toutefois embarrassée, je m'en allai de nouveau éviter le regard de Karl. J'admirai ses croissants de chair, satisfaite. Puis, je les embrassai.
J'embrassai sa bouche, juste après, je déposai un doux baiser nuageux contre la commissure de ses lèvres, et cela m'arracha un énième rictus.
« Tu sais, Karl... »
Me redressant, je posai mes mains sur son torse. J'y pris appui. À cela, Karl réagit au quart de tour. Pensant sûrement que j'allai le fuir, ou m'effondrer, il agrippa le creux de mes reins. Ses mains y trouvèrent leur place sans aucun mal, comme destinées à se fondre dans ma chair.
Karl se redressa. Il s'assit sur le matelas, moi sur ses cuisses, et remonta ses mains pour coincer mon visage entre ses palmes. De ses pouces, il caressa mes tempes.
Plus je l'observai, et plus je sombrai dans les tréfonds de l'amour inconditionnel que je lui portais.
Dans mon dos, coincées entre ses doigts, je sentais la fumée de son cigare remonter. Elle me chatouillait les narines. De la cendre me frôlait la peau, elle me brûlait très brièvement. Cependant, perdue dans le regard de Karl, je ne ressentis presque rien. Nos visage se rapprochaient. Plus rien d'autre ne m'importait, pas lorsqu'il était aussi proche, pas lorsque nous ne faisions qu'un. L'odeur n'était qu'un bonus. Tout me rappelait lui.
Je fondais sur lui, irrésistiblement charmée.
Mes lèvres s'entrouvrirent et mon épiderme s'embrasa. Mes mains remontèrent délicatement sur ses épaules. Du bout de mes doigts, je le frôlai.
En cet instant, ces infimes minutes, l'espace de cette ridicule seconde, plus rien d'autre ne me préoccupa. Au centre de l'univers, au cœur de la question ultime, ne reposait que le regard verdâtre de Karl. Accompagnant cette splendeur : mon cœur battant à la chamade.
J'en perdis mes mots.
Alors, je me rapprochai un peu plus de lui, et, gentiment, le pris dans mes bras. J'embrassai sa joue, sa tempe, ses lèvres, et je me laissai aller contre son torse. Et je priai. Je priai pour que plus jamais, je n'ai à passer une seule seconde éloignée de lui.
#karl heisenberg#karl heisenburg x reader#resident evil village#re8#re8 village#resident evil 8#re8 heisenberg#lord heisenberg#resident evil
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Extrait du 16 III 24
Je le regrette déjà. Je suis celui qui attend. Je suis toujours celui qui attend. Ce n'est pas vrai. J'ai fait attendre, je fais attendre. Attendre. Attendre. Attendre. Attendre.
[…]
je serai ridicule. Je ne sais pas faire autrement. être ridicule. toute ma vie j'ai été ridicule, un monstre, une bête de foire, une anomalie. Oui une anomalie. Quel enfant bizarre. Je me sens comme un monstre. Il n'y a qu'avec mes homologues que je ne le suis pas. Même a n'est pas une homologue. Surtout pas a. Ils sont ridicules avec o , un couple désespérant, deux âmes paumées qui s'accrochent l'une à l'autre pour ne pas se noyer dans leur propre désespoir. Je n'en peux plus des normies, des médiocres. Je suis toujours là pour eux, ils ne savent pas être à la hauteur. O et A, les névrosés. les ridicules. Constamment à se bécoter devant tout le monde comme s'ils devaient prouver leur amour aux autres car ils savent qu'au fond celui-ci n'en est pas un.
[…]
Tu m'inspires des textes. ça m'énerve, ça m'énerve tant et comme un imbécile je te dis tout. Fuis, fuis, fuis, fuis, fuis, fuis. Tu n'as rien à gagner. Juste un névrosé, et quel névrosé! Le pire de tous. Et avec ça un ego jamais vu, inattendu, si vous saviez à quel point je m'estime-. Vous n'êtes que des minables, tous plus minables et médiocres les uns que les autres. ridicules. ridiculement minables. parfois je me dis que je devrai m'assumer, être odieux, être odieux tout le temps, vil, méchant et aigri. je vous méprise. je vous méprise. je vous méprise. oui je vous méprise. je vous méprise. je vous méprise. je vous méprise tellement. vous ne m'arrivez pas à la cheville. même pas à la voute plantaire. vraiment pas. imaginez. nous n'avez qu'un seul corps, une seule existence, une seule voix et vous parlez le langage de monsieur tout le monde, vous vivez une vie sur laquelle jamais vous ne vous êtes posé de questions, comme si tout allait de soi. vraiment méprisable. vous aimez comme on aime, vous pensez que le travail soir là où l'être humain s'épanouit, imaginez-vous si cela était vrai, quel monde affreux. une punition divine le travail, comme la mort. personne veut mourir et pourtant tout le monde veut travailler. comme si nous avions assez de temps pour lire, chanter, danser, coucher, passer des moments exquis avec nos amis. comme si vous n'allez pas tous péter un câble à quarante ans, rendez-vous compte, rendez-vous bien compte. et c'est moi le monstre, c'est moi les monstre immoral, provocateur, indécent, drôle- drôle oui parce qu'au fond vous riez de moi, je vous amuse. je vous amuse. je vous amuse. et c'est vous qui me méprisez en réalité. et je me retrouve à pleurer. je pleure parce que je ne rêve pas d'avoir une piscine et une voiture. je vous déteste tous, oui vraiment
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Ironsworn du Nouvel An
J'ai profité du Nouvel An pour jouer à Ironsworn à plusieurs. Jusqu'à présent je n'y avais joué qu'en solo et c'était une expérience géniale ! Avec quatre joueurs et joueuse en session guidée (moi en MJ), c'était une mine de rebondissements assez complexes à garder en tête... je vais essayer de retranscrire cette partie, parce qu'elle était elle aussi géniale (et pour en garder une trace). Je mettrai sous silence certaines péripéties pour éviter une surcharge. Aussi, le monde a été crée par tout le monde au travers des liens et vœux d'historique. Ce n'est pas un monde joli mais nous étions tous d'accord dès le début pour une ambiance un peu sale.
Les noms des PJs sont en gras pour bien comprendre qui fait quoi. Les autres personnages sont pour la plupart des liens mais pas tous !
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Tout débute lorsque Lisbeth se fait arrêter par la garde de la ville d'Asdendorf. Lisbeth mène plusieurs vies en parallèle, et ce n'est pas à cause de son emploi au bordel des tanneries qu'elle a été arrêtée. Non, Lisbeth est une sorcière du convent de Burrow et elle sera brûlée pour ça. Elle est retenue au poste de garde et Ferris Bloyn - capitaine de son état - laisse échapper son identité lors d'une conversation avec son beau-frère venu lui rendre visite. Le beau-frère en question est aussitôt intrigué par la soi-disant sorcière et il se rend dans les geôles.
Bernardt von Helbauer fait donc face à Lisbeth et lui propose un marché : il peut la libérer si elle lui prête en échange les pouvoirs de son "cercle" de sorcières. Y voyant là sa seule échappatoire, la prisonnière accepte. Il ne reste plus à Bernardt qu'à négocier avec Ferris... mais comme les deux hommes s'entendent comme larrons en foire, ils mettent en scène un Ferris assommé et Bernardt comme Lisbeth sont libres de partir.
Bien sûr l'absence de Lisbeth est remarquée d'une part au bordel et d'autre part au convent. Dans les tanneries, Mark, un habitué des lieux, est chargé de libérer Lisbeth. Il remonte la piste sans trop de mal. Pour le convent, c'est Sarah, une sorcière nouvellement arrivée qui est chargée de retrouver la disparue. Mark et Sarah arrivent devant le poste de garde alors que Bernardt en sort avec Lisbeth. Ils s'expliquent entre eux brièvement dans la rue, conviennent qu'il faut sortir de la ville au plus vite avant que l'alerte ne soit donnée et font route vers la forêt de Burrow non loin de là.
La cheffe des sorcières, dame Ilda, demande alors au groupe de sauver le convent et Sarah jure sur le fer de mener cette tâche à bien. Alors qu'elle empoigne l'insigne tendue par dame Ilda, un feu se manifeste depuis son épée et la brûle tout en instillant dans son esprit un sentiment de désapprobation. Malgré la douleur et le feu, Lucia lie sa promesse au fer : elle enquêtera.
De manière évidente, une personne a dénoncé les activités de Lisbeth et cela lui a valu une condamnation. Dans Asdendorf, le trio apprend vite qu'une chasseuse de monstre y est en ce moment. Les sources de chacun se recoupent : elle s'appelle Sola, loge au "Poney Doré", dort le jour, part la nuit, se drogue à outrance et use de potions à bases de cheveux, sang ou même cendres de sorcières ; tout ça pour traquer une créature au Nord d'Asdendorf... certainement pour le compte d'un des nobliaux de la ville haute. Bernardt suspecte qu'il s'agit du duc Eos pour essayer de remettre en exploitation une mine qu'il possède.
Un jour passe et le trio est rejoint par Lucia, sœur de la sorcière de Burrow Katja. Dès lors, le groupe se sent de confronter la chasseuse de monstre au "Poney Doré". Malheureusement rien ne se passe comme prévu. Deux personnes étranges se tiennent devant l'auberge, elles attendent dans le froid à l'extérieur alors qu'elles pourraient entrer. Elles portent toutes deux sous d'épaisses capes des broches argentées identiques. Intrigué mais prudent, le groupe préfère continuer son plan : à savoir enlever Sola. Passer par le toit de l'auberge, menotter la chasseuse puis ressortir de la ville et la confronter aux sorcières. Voilà le plan, sauf que Bernardt se fait assommer alors qu'il écoute à la porte de la chasseuse, seul dans le couloir de l'auberge. Il se réveille quelques minutes plus tard, secoué par Mark : Sola est morte égorgée et un insigne d'argent est posé sur son dos.
Une affaire qui n'aurait dû être qu'un simple sauvetage les a tous les quatre entrainés dans les rouages du jeu politique d'Asdendorf...
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Fortes pluies sur Dakar : des séries d'accidents notées sur l'autoroute. Dakar a enregistré sa première grosse pluie, ce 20 juillet 2022. Fortes pluies sur Dakar : des séries d'accidents notées sur l'autoroute Fortes pluies sur Dakar des séries d'accidents notées sur l'autoroute Ce matin, la capitale du Sénégal a enregistré sa première grosse pluie. Des gouttes d’eaux qui ont causées une série d’accidents sur l’autoroute à péage occasionnant un grand embouteillage. Des pluies qui ont causé une série d'accidents sur l'autoroute à péage occasionnant un embouteillage monstre. De ce fait, les automobilistes sont invités à la prudence. Les automobilistes sont invités à la prudence afin d’éviter les accidents. Fortes pluies sur Dakar plusieurs quartiers sous les eaux. Dakar a a enregistré sa première grosse pluie, ce 20 juillet 2022. Des pluies qui ont causé une série d’accidents sur l’autoroute à péage occasionnant un embouteillage monstre. De ce fait, les automobilistes sont invités à la prudence. Sélectionné pour vous Fortes pluies : « Des milliards de FCFA, de notre budget national, inondés » Comme l’on pouvait si attendre, plusieurs quartiers sont sous les eaux. De Rufisque à Dakar en passant par Keur Massar, plusieurs quartiers sont sous les eaux. C’est le cas notamment à la Médina, aux Almadies, Ouest-Foire, à keur Massar, Rufisque… Fortes pluies sur Dakar: Plusieurs quartiers sous les eaux Fortes pluies sur Dakar des séries d'accidents notées sur l'autoroute OK De grosses précipitations se sont abattues sur la région de Dakar. Comme l’on pouvait si attendre, plusieurs quartiers sont sous les eaux. De Rufisque à Dakar en passant par Keur Massar, plusieurs quartiers sont sous les eaux. C’est le cas notamment à la Médina, aux Almadies, Ouest-Foire, à keur Massar, Rufisque… La région de Dakar a enregistré ce mercredi les premières fortes précipitations dans plusieurs sites à Dakar notamment. La pluie a commencé à s’abattre sur la capitale sénégalaise, vers 6h du matin au bonheur, certes, d’une population qui vivait des moments caniculaires avec la forte chaleur de ces derniers jours. Mais elle ne s’attendait pas toutefois aux dégâts collatéraux qui pourraient en découler. La voie de dégagement nord appelé VDN complètement submergée Premières pluies à Dakar plusieurs quartiers sous les eaux ce mercredi matin, les activités bloquées Dans les zones stratégiques où passe une bonne partie de la population pour aller au travail comme la voie de dégagement nord appelé VDN, qui est complètement submergée par les eaux de pluie qui ont fortement perturbé le trafic, causant même des accidents. Le même constat dans plusieurs parties de la banlieue qui n’est pas jamais épargnée par les inondations. À Keur Massar, aux Parcelles Assainies près du terrain de l’unité 20, à Cambérène, Pikine, Grand Yoff, à Guinaw Rails qui n’a toujours pas fini de consommer les conséquences des chantiers inachevés et d’autres localités à travers des images que Dakaractu vous propose de visionner dans plusieurs localités à Dakar et sa banlieue qui nage sous les eaux. Il fallait bien s’y attendre après l’annonce préventive de l’agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie sur les probables fortes pluies sur la capitale sénégalaise. Hivernage cette année, appelle au renforcement du dispositif de prévention des inondations Dakar sous une pluie battante ce mercredi matin Il faut rappeler que, dans le cadre de la prévention des inondations, le ministre de l’eau et de l’assainissement avait émis l’idée, à l’occasion du gouvernement face à la presse qui s’est tenu au mois de juin dernier, que « l’hivernage cette année, appelle au renforcement du dispositif de prévention des inondations ». En réalité, même si, dans certaines zones des inondations n’étaient pas en mesure de s’y déclarer, le ministre Serigne Mbaye Thiam avait estimé qu’en cas de pluies extrêmes, des désagréments pourraient être notés.
Toutefois, avec ces cas notés ce mercredi, force est de se poser la question, après le constat amer, si les dispositions n’ont pas tardé à être mises en place. Nous y reviendrons...
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Dans quoi vas tu encore nous embarquer ma vieille?
J’y arrive pas putain. C’est trop de pression pour moi. J’ai envie de fuir cette réalité que j’ai créé. Je ne veux plus essayer de rien contrôler, ou est ce que je me débranche le cerveau?
Je sais meme pas si je veux ce que je veux. C’est vrai pourquoi est-ce que je fais toujours tout pour gâcher ce qui m’arrive de bien dans la vie alors ? Sur un putain de coup de tete?
Est-ce que je suis folle ? Dites-moi ?
Est ce qu’au fond le monstre dans tout ça ne serait pas moi? Un monstre qui s’entretue avec ses propres désastres alors qu’il cherche toujours à remettre la faute sur les autres. A passer pour la victime de son propre châtiment. (*note from future self- Lilith in Libra).
Mon entourage est mauvais pour x ou y raisons. Toi parce que tu me mens, lui parce qu’il projette ses traumas sur moi, celui la parce qu’il se croit maitre d’une dictature à son nom, celle-ci parce que ses mots ne match pas ses actions et qu’elle fait preuve d’hypocrisie à m’en rendre malade. Le mal c’est eux et moi je ne suis que figurante dans ma propre vie à laisser toutes ces choses m’infecter. Le monde est fait de gens qui font semblant. Ce mode est tellement faux.
Et moi dans tout ça ? Suis-je plus réel qu’un autre ? Pourquoi est-ce que je suis si mauvaise? Je sais pourquoi. Parce que je passe mon temps à bloquer sur les défauts des autres comme si j’ y pouvais quelque chose. Le monde est tel qu’il est, et si demain j’en creve j’aurais toujours ce putain de ressentiment sur la conscience, j’aurais toujours les questions sans reponses de ma mere qui se demande comment est-ce que j’ai essayer de me suicider.
A ce stade, tout foutre en l’air ne ferait que me ramener au point de départ. Je ne sais même pas pourquoi je fais ce que je fais. Je ne sais même pas pourquoi je prends les décisions que je prends.
Je dis aimer les gens et tout faire pour les vouloir dans ma vie et qu’ils y soit heureux mais vivre avec moi c’est comme passer un séjour carcérale, au final ça reste une prison. Je vends du rêve que je n'ai même pas les moyens de payer.
C’est moi qui aimerais m’endormir pour ne plus jamais me réveiller.
C’est pas tous les jours facile les gars, j’ai pas le droit de jouer la victime parce que je foire aussi. Je sais aussi que ce n’est pas tout ce qui me défini entant que personne et que c’est qu’une étiquette que je m’auto-colle parmis tant d’autre. Ce n’est pas tout ce que je suis, mais c’est un fardeau avec lequel j’ai du mal à vivre. Ca aurait été plus simple de ne jamais prendre de risque pour quoi que ce soit, de ne pas blesser les autres et de finir par se retrouver dans ce sale état. But here we are. And now what? now what Lisa? Tell me what’s next?
Dans quoi vas tu encore nous embarquer ma vieille?
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La fille qui n'aimait pas être amoureuse
Tout commence et tout finit en musique ici, aussi ai-je cherché des titres qui parlent de toutes ces choses lourdes et noires que j'ai traversées ces derniers temps, des chansons qui parlent de rancœur, de rage, de dépit, de frustration, d'autoaccusation / autodépréciation / autodestruction...
Et, étonnamment, j'en ai trouvé beaucoup moins que des chansons d'amour.
Un artiste en tout cas ne déçoit jamais quand il s'agit d'être grinçant, cynique et brutal, c'est Sa Majesté des Mouches Marylin Manson.
On avait été le voir à l’Élysée Montmartre, juste avant que "Antichrist Superstar" ne devienne LE gros truc dont on parlerait même au Congrès, au point que MM allait devenir à son tour une superstar à qui des cohortes de fans allaient hurler : "Hey, Mr Superstar, I'LL KILL YOU IF I CAN'T HAVE YOU".
Je me revois dans la fosse, perchée sur les épaules de Fred, c'était une fête et c'était l'étuve, MM vociférait le refrain de 1996 dans notre direction et on lui renvoyait tous ses phrases d'un geste large des poings, index et petits doigts dressés, comme un répons à l'église, et j'adorais ce type, j'adorais son personnage de monstre de foire échappé d'un cauchemar de David Lynch, et je crois même que tous les deux avaient dit la même chose, à quelques années d'intervalle : "Je montre l'Amérique que personne ne montre ailleurs" - en substance, celle des cadavres et des asticots. Je me sentais de cette famille-là - Marylin Manson, Lynch et son plan fameux sur l'oreille coupée, et "Eraserhead" qui m'avait inspiré, ado, la même fascination nauséeuse que les revues pornos que le mari de ma nourrice me montrait quand j'étais petite fille.
Angel With the Scabbed Wings, autre époque, autre ambiance, je suis en train de rouler à 160 sur l'A11, quelque part entre Le Mans et Chartres, la banane jusqu'aux oreilles, prenant mon pied dans la vitesse et le déluge de saturation sonore, c'est l'année de la Licence Pro et je me dépêche parce que je sais que Khaled m'attend à Paris et qu'on va passer le weekend à s'envoyer en l'air, et il a beau me répéter au téléphone : "Sois prudente sur la route", il sait que je vais exploser les compteurs parce que c'est dans ma nature.
Des putains de bons souvenirs, ouais.
J'ai réécouté "Antichrist Superstar" dans la voiture, en allant sur mon lieu de stage ; un vendredi à 10h, la circulation était fluide et je n'étais plus dans le même espace temps que les autres : comme un film où tout le monde serait coincé dans une marmelade de carrosseries à chaque intersection, et quand j'arrive une brèche se dégage par miracle, et sans même avoir besoin de rétrograder je glisse comme une loutre devant des dizaines de placards d'affiches appelant à la grève générale contre le projet de loi sur les retraites.
Le Périph intérieur, un rêve.
The Beautiful People était une petite bombe qui fonctionnait toujours à 25 ans d'écart ; en silence, je l'ai dédicacée à Sexy et à son fan-club de collégiennes, supposant que pour tous ces Beautiful People-là, je ne devais sans doute pas dépasser le stade du Quasimodo rampant ; leur souhaitant bien du bonheur dans leur monde tout lisse de gagnants, leur monde merveilleux qui ne connaît ni la vieillesse, ni la souffrance, ni l'humiliation
parce que, quoi qu'il arrive, je reste l'enfant du métal que j'étais à 19 ans - le métal du carter des moteurs trois-temps, le métal des guitares, celui des carlingues de F-16, celui du canon d'un 9 mm, le métal du couteau qu'un forain m'avait planté dans le dos, un soir, pour une embrouille dérisoire, le métal de la chevalière que portait le type qui m'a envoyée valser d'un coup de poing à travers la pièce, à 18 ans, et qui m'a éclaté le tympan avant de m'étrangler.
J'ai passé le semestre à les écouter soupirer, critiquer tout ce qui bouge, parler des gens de ma génération comme si on était des Untermenschen - y compris devant moi - les filles avec leur tête toute pincée, les mecs blasés comme des vieilles putes ; tous plus aigris qu'un quarteron de syndicalistes en rade du Grand Soir ; et pendant ce temps, moi je m'embrasais pour de vrai, sans faire de bruit et à l'insu de tous. Mais çà, vous ne l'auriez même pas vu, même pas si on vous l'avait mis sous le nez - oui, oui, çà vaut aussi pour toi, fringuant quinquagénaire - tellement c'est évident dans vos têtes qu'une femme de cinquante ans, c'est pas censé tomber amoureux et c'est pas censé pleurer, c'est même pas censé être jaloux, amer, ou furieux ; tellement pour vous, l'amour et le désir, c'est permis seulement si elle est jeune et belle, et si on ne vous le montre pas dans une série télé ou une publicité, vous ne croyez même pas que ce soit possible en vrai.
Vous n'êtes même pas capable d'imaginer ce qu'on ne vous met pas en scène, et c'est moi que vous avez regardée de haut toute l'année ?
#katniss everdeen#goddess bless#hunger games#detournement#hommage#the beautiful people#angel with the scabbed wings#mister superstar#1996#marylin manson#antichrist superstar#Elysée Montmartre#pleins de bons souvenirs dans cette salle
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Les grands médias ont un très gros problème avec tout ce qui est systémique. Pour parler du viol, on donne la parole à des victimes dans un documentaire mais personne ne doit faire une analyse systémique qui dirait que le viol est le produit de notre société, de nos valeurs consensuelles, inégalitaires. Dans les publicités, à la télé, les femmes sont présentées comme des objets sexuels, c’est la culture du viol qui pose problème, ce n’est pas qu’une histoire d’individus violeurs. Les médias ont bcp de mal à dire que cela fait système. Dire dans un grand média que la famille est l’endroit où l'on viole les enfants en masse, dans notre culture, chez nous, est trop douloureux, on préfère appuyer sur les problèmes similaires loin de chez nous où il y a des hommes très méchants avec les femmes et les enfants, alors que nous serions les gentils. En France on préfère voir les agressions pédo-criminielles comme monstrueuses (du lat : celui qu’on montre), anormal, hors du corps social, qui n’aurait rien de systémique. On va mettre bcp l’accent sur les pires actes de barbarie pour ne pas parler de ce qui fait la masse statistique, l’ordinaire, le pédo-criminel du quotidien. Un réseau pédo-criminel a récemment était démantelé en Allemagne, 30 000 hommes regardaient des vidéos pédo-pornographiques, c’est un phénomène de masse, alors qu’on préfère le voir à travers quelques individus stars de faits divers comme Mazneff, Polanski, avec des polémiques qui plaisent aux médias. Dans ce culte du monstre de foire, il y a la notion de spectacle, d'exception alors que c’est la règle du fonctionnement le plus normatif, le plus classique de notre société qui amène au viol d’enfant, c’est le patriarcat.
Patric Jean, documentariste et auteur - Pédocriminalité et masculinisme, la Loi des pères, Thinkerflou (vidéo)
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Suis-je un monstre?
Suis-je un monstre?
Ou plutôt un être humain croyant pouvoir cacher sa nature monstrueuse.
Je ne sais pas. J’aimerai être comme tout le monde, enfin je suis comme tout le monde… Mais tout le monde se nourrit des peurs et angoisses des autres, on essaie d’oublier notre laideur en cherchant les failles des autres. On cache notre ignorance derrière des phrases toutes faites. On est à la fois victime et l’oppresseur. Il m’arrive de penser que les victimes sont peuvent coupables.
Coupable de leur propre faiblesse, Coupable de ne pas avoir vu les choses venir de loin,
Coupable de leur égoïsme et de leur lâcheté.
Je suis faible, je suis lâche, je suis coupable.
Mais par dessus tout je suis une victime.
Je voile ma face devant le divin tout en blasphémant contre lui. Je méprise ceux qui m’aime et aiment ceux qui me méprise. Je suis une bête de foire qui sourit quand on l’humilie. J’aime les autres et je me hais.
J’aimerai disparaître sans laisser de traces,
Comme quand on oublie un rêve au réveil.
Un souvenir sombre, une image trouble.
Cependant je suis bien réel dans mon plus grand malheur. Jésus a dit que la mort était un sommeil,
Moi, je ne voudrais pas me réveiller. Dès mon enfance je me suis battue pour vivre mais dans quel but? Même la joie que je ressent est imprégnée de peine. Alors je mets un masque encore avant de me présenter aux autres car les monstres doivent toujours se cacher.
J’ai souvent aimé les histoires tristes car elles sont plus réalistes.
D’un point de vue extérieur, je suis chanceuse mais c’est tout ce que je suis. J’ai de la chance d’avoir des personnes qui s’occupent de moi,
J’ai de la chance d’avoir un mère qui se prive pour moi,
J’ai de la chance d’avoir un père qui n’est pas parti par ce que son égoïsme le retient,
Mais je n’ai pas de dons, je n’ai pas de passions.
Je marche sans but,
Je me sens vide,
J’ai du mal à respirer parmi les humains alors je me cache dans ma réalité.
Je ne suis pas compétente.
J’étouffe et je m’étiole peu à peu, Je ne crie plus à l’aide parce que personne ne me croira.
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Ezio Vargas
Ça va jeune fille ? On ne te dérange pas ?
Disapointed dad
Ne recommence plus stp.
#quelle bande de petits monstres ceux là#juste avant Tobias avait mal parlé à son père#et Tonio avait fait la même foire dans sa chambre#jpp d'eux#Ezio Vargas#Sims 4
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DOES LYSANDRE REALLY CALL AZ A CIRCUS FREAK IN FRENCH i can’t cope what is wrong with him
YES LMFAO... HE CALLS HIM "monstre de foire" which is like. a freak in a freak show basically. yeah.
#la réponse d#he's horrible... awful... lysandre that's your great-great-(...)uncle please be nice to him...
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7. livre, Nicéphore
Les gens ne me voient pas. Ils me regardent comme le personnage d'un roman, ils me pensent tout droit sorti d'un livre, d'une histoire de freak show des années 50. Je ne peux pas leur en vouloir. Mais la vie est solitaire lorsque les autres vous regardent sans vous voir et vous prennent pour un monstre. Je suis le Tatoué. Ils ne remarquent que les dessins qui me recouvrent et oublient qu’ils appartiennent à un corps. Ils me regardent comme une bête de foire et oublient que je suis un homme.
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Chroniques d'Hauterive II
C’est ce qui m’est arrivé ces derniers jours. La neuroatypie me pèse énormément depuis quelques temps ; ce n’est que très récemment que j’ai compris que jamais je ne ressentirai les choses comme le commun des mortels le fait, jamais je ne pourrai me fier aux conventions sociales comme si elles allaient de soi. Je suis condamné à refouler, maitriser, cacher, inhiber mes émotions parce qu’elles font peur aux gens. J’avais vraiment l’impression d’être un monstre, constamment j’avais le sentiment d’outrepasser les conventions, de dire des choses qu’il ne faudrait pas dire, de gêner. Trop souvent durant ma jeunesse j'avais l'impression d'être une bête de foire, un monstre que l’on trouve rigolo parce qu’il ne sait pas se comporter en société. Je refuse d’être ce monstre. Alors il me fallut me retirer du monde quelques temps, pour penser, méditer, me retrouver, me relire, lire et écrire. Et j’ai trouvé ce fragment « Daimon pas monstre ! » juste à côté de l’extrait du Méridien. Je suis un démon, j’aime être un démon, pas un monstre. Les monstres ce sont les arrogants. Ce sont ceux qui n’osent vivre leur vie, sentir leur existence, s’étonner du monde. Nous les démons, sommes peut-être votre amusement, mais si nous vous amusons c’est précisément parce que vous êtes privés de muses- « amusés ». Le dimanche soir, à la veille de mon départ pour Hauterive, je ne supportais plus d’être un monstre, tout me pesait et j’ai explosé comme je l’ai rarement fait. Ma chance fut de partir le lendemain pour me retirer de (l’im)monde.
Je suis arrivé à Hauterive aux alentours de dix heures, contrairement à la dernière fois, je n’avais pas de boule au ventre. Au contraire, j’étais apaisé et serein. Anna m’a préparé une sélection de motets et de cantates à écouter le temps du séjour. C’est à nouveau Frère Gaston qui m’a accueilli, il va de soi que l’endroit n’a pas changé. Je me suis d’emblée installé, j’ai repensé au Sami d’il y a cinq ans. Ce n’était que quelques semaines avant une rencontre qui allait radicalement changer ma vie (je n’ai pas besoin de préciser ton nom, je sais que tu liras ces lignes et tu te reconnaitras). À la fois profondément le même et en même temps radicalement différent : j’avais les cheveux longs, les ongles rongés, aucune parure, j’observais une stricte sobriété à l’égard des paradis artificiels, jadis je ne portais déjà que du noir, je me sentais profondément seul et incompris. Aujourd’hui, c’est les cheveux courts, les ongles faits, les oreilles percées et le cou orné de perles que je me rends à Hauterive. L’ivresse n’est plus un mystère pour moi. J’ai trouvé en cinq années des homologues, ces gens avec qui je m’attache instantanément, comme si nous avions toujours appris la même partition dans l’espoir qu’un jour nous pourrons la jouer ensemble. Je retrouve les mêmes petits chemins de forêt, la même rivière où la dernière fois j’avais passé des heures à faire des ricochets. Les repas se prennent en silence, il y a à chaque fois un frère qui nous lit la Bible ou nous parle de la vie des Saints. Au menu : soupe aux champignons, filet de poisson, frites de panais et riz, en dessert un vacherin glacé et pour agrémenter ces victuailles une bouteille de Cabernet Sauvignon. (Paye ton carême) Le 19 mars, nous fêtons la Saint Joseph et puisque c’est un jour de fête il y aura à la place de la quotidienne lecture un peu de musique. Quelle fut ma joie quand j’ai entendu le concerto pour clarinette et orchestre de Mozart ! La pure Heiterkeit résonne dans ce morceau. J’assiste aux différents offices, je me sens comme à Berlin lors des premières fois où je suis sorti en club : je ne sais pas quoi faire de mon corps, comment me mouvoir, j’observe pour saisir les codes tacites et tentent des singer tant bien que mal ; deux formes extrêmes d’ascèse. Tous les moines ont le crâne rasé, tous, mêmes les plus jeunes, ont le visage maculé de rides. J’écoute les psaumes, lis les écritures et je me rends bien compte que la grâce ne me touchera hélas jamais. Je me fais la réflexion qu’il faudrait avoir un rapport au sacré sans métaphysique. Je fais des balades, j’entends les oiseaux, la rivière et le vent. Pas besoin de musique. Je crois que le retrait du monde est ce qui me convient le plus. Le soir, pour le souper, l’un des frères nous raconte la vie des martyrs célébrés en ce 19 mars. J’ai toujours été fasciné par la brutalité des récits chrétiens. Je ne peux m’empêcher de penser à Nietzsche. J’avais peur de ne pas supporter la solitude, le silence et l’absence de compagnie, ce n’est pas le cas. Je retrouve ma propre compagnie et celles des penseurs que j’aime : Celan, Fanon, Rilke, Hölderlin et Beauvoir. J’arrive à délaisser les tracas du quotidien : les lettres à S ou A peuvent bien attendre. Je me souviens que le mémoire est prendre le risque de penser avant d’être une note et je me remémore ces mots de Fanon : « La philosophie est le risque que prend l’esprit d’assumer sa dignité ». Voilà le programme jusqu’à vendredi.
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Eldarya, A New Era - Episode 9
Originellement publié ici le 22 mars 2022.
Je suis désolée d’avance pour ce post.
Alors cet épisode est une transition, j’ai bien compris. Seulement ben, perso j’ai pas été très intéressée par ce qui s’y passait, et les 1454 boîtes de dialogues à cliquer (j’ai dépensé 2908 maanas) m’ont paru terriblement longues. Surtout que bon, au final ça va être rapide à résumer. Du coup, j’ai décidé de tenter une expérience. Que se passera-t-il si j’écris cet avis comme un épisode de Eldarya : A New Era ? Entendons par là : un clic/une ligne quasiment pour chaque phrase, des rajouts pour le plaisir de rajouter, par opposition à des paragraphes un peu plus longs et des dialogues plus condensés. J’ai absolument aucune idée de ce que ça va donner, on va bien voir lol CDC TO : Valkyky le Non-Célébré CDC ANE : Personne, route de Mathieu
On commence par une bonne nouvelle : il nous est possible de changer notre décision de l’épisode précédent, sans contrepartie. Tant mieux, parce que moi je me souviens des 200 maanas de l’épisode 19 alors qu’on n’avait même pas eu le choix du CDC au 18. On se réveille en panique à l’infirmerie, seule. Où sont donc passé tous les autres ? Ont-ils été blessés ? Tués ? Ont-il déserté la bataille ? Nan j’rigole, pourquoi y’en auraient qui auraient déserté la bataille, ça n’a pas de sens, haha. Nos questions sont vite répondues alors que la moitié de la Garde se précipite dans l’infirmerie alors qu’Erika se ramasse majestueusement par terre. Évidemment, ce n’est pas au goût d’Eweleïn qui se fait superbement ignorer lorsqu’elle demande à tout ce beau monde d’arrêter d’encombrer ce lieu de repos. Perso, contrairement à Erika, j’aurais tendance à ne trouver ça ni comique, ni touchant. Enfin tout le monde sait que je suis une rabat-joie :’) C’est juste que ouais, genre Koori qui est là « ça va c’est que pour 5 minutes » oui bah les règles c’est les règles ! Certaines choses n’ont pas de sens dans ce QG, mais pour le coup ne pas entrer à 50 dans une infirmerie où des gens se reposent, ça en a. Lors de la discussion qui suit, Erika se dit que « connaissant les humains, il vaut peut-être mieux pour les sentinelles qu’elles aient été tuées. » Sous-entendant sûrement que les humains leur auraient fait subir de terribles expériences, car les humains sont Maychants™. Les faëries feraient pas ça, eux, imaginez genre, Hua s’extasier sur une humaine comme si c’était un animal de foire ! Ou des elfes qui traiteraient les humains comme des monstres ! Ou des vampires qui ne les verraient que comme des garde-manger à exploiter ! Haha !
Est-ce que je fais bien le suspense à la Eldarya ?
Chrome et Karenn nous apprennent que si le flux de maana s’est arrêté, c’est que quelqu’un a rompu la formation… A savoir… Mathieu. Deux théories ressortent alors : la première, il a pris peur en voyant les mecs avec leurs armes automatiques. Quand on connaît les dégâts que ça fait, pas étonnant qu’on prenne peur. Perso je supporte pas de voir les militaires faire leur ronde dans mon centre ville avec leurs sales guns là, ça me TERRIFIE. La deuxième, vu que Mathieu prétend s’être senti possédé, c’est qu’il aurait été effectivement possédé par le djinn qui traînerait dans la forêt. Bien sûr, vu comment ces deux théories sont validées aussi facilement par les personnages, aucune des deux n’est la vraie raison du comportement de Mathieu. Après 39 épisodes, on commence à comprendre le fonctionnement du jeu. A nouveau, je n’ai pas encore joué les épisodes 10 et 11 et je ne prétends pas inventer quoi que ce soit de nouveau niveau théories… (De toute façon je lis pas le topic des théories lol) Mais voici ce que j’en pense : Avec les déductions déjà faites que Mathieu est très probablement venu à Eldarya de son plein gré (ou tout du moins, il n’y est pas arrivé par pur hasard)… Il est possible qu’il ait un lien avec les soldats envoyés. A-t-il été envoyé de force à Eldarya, était-il en mission de reconnaissance, a-t-il accepté un deal pour lui permettre d’aller dans un monde fantasy, a-t-il été menacé de le faire, on ne le sait pas encore. Cela dit, le fait d’avoir été dans une armée expliquerait pourquoi il s’en sort bien mieux au combat qu’en biologie végétale. On apprend également que les cercles de champignons commencent à fonctionner aussi d’Eldarya à la Terre. Ce qui n’augure rien de bon. (Fermer le dialogue)
Direction la Salle du Conseil. Nous y apprenons que Nevra est retourné sur sa terre natale de Yaqut pour sa fameuse mission. C’est à cette occasion que nous apprenons également que son clan fait un trafic d’êtres humains pour faire des réserves de sang, et que c’est pour ça qu’il a quitté Yaqut avec Karenn. Et du coup, manque de bol, maintenant c’est les humains qui ont attaqué Yaqut. Par contre, qui, pourquoi, on sait pas encore. Hua a un plan pour la suite des événements, mais elle peut pas le révéler tout de suite, comme d’hab. Néanmoins, pour la première phase, Erika va être obligée de s’entraîner d’arrache-pied. J’ai envie de dire, il serait peut-être temps ?? On notera que lorsqu’il est question de l’entraînement à la furtivité avec Nevra et peut-être Karenn, la réaction d’Erika est de se dire : « Tant mieux, deux entraîneurs valent sûrement mieux qu’– » « MDR TROP BIEN SI Y’A KARENN ON DEVRAIT POUVOIR S’AMUSER HIHI !!! »
Wait what
Nous surprenons une conversation entre Koori et Adalric. La kitsune semble entretenir des soupçons envers Hua et Chù, confirmant que la dispute de l’autre fois est plus qu’un simple « désaccord ». (Fermer le dialogue)
On commence par un entraînement avec Lance. Mathieu est là, pour le plus grand bonheur de notre héroïne. Honnêtement, j’ai pas grand-chose à dire sur cette partie, mais je noterai que j’aime bien les petits quiz à la fin de cette session d’entraînement et de celle de Chù. Un peu d’interactivité, ça permet de regagner l’intérêt pour ce qu’on est en train de lire. Bon après au pire y’a aussi les soluces mdr. On va pas se mentir c’est bien pratique. J’en profite donc pour remercier les personnes qui prennent sur leur temps pour rédiger des soluces complètes, afin de faire gagner du temps aux feignasses comme moi x) Venons-en à l’entraînement de Nevra et Karenn. Le fait qu’ils commencent en surprenant Erika en mode, « t’étais pas discrète » « si on avait été tués nos agresseurs t’auraient trouvée direct » machin ça me fait repenser à mon premier cours de finnois à Helsinki x) Aucun-e de nous ne parlait finnois évidemment, c’était un cours d’initiation. La prof a commencé à parler super vite en finnois avec un grand sourire et on était tou-te-s là comme des teubés en mode, « keskedi ?? » Je pense que le seul mot que j’ai compris c’était celui pour « université » mdr. Et « bonjour » mais voilà. Tout ça pour dire que plonger quelqu’un dans le bain dans un cours d’initiation alors que par définition la personne y connaît rien pour moi c’est contre-productif. Enfin si on est dans l’Ombre a priori on est censé-e en savoir un peu plus sur la furtivité, mais dans cet épisode on a l’air de partir du principe qu’on débute totalement en alchimie et en furtivité. On s’y connaît en combat que parce qu’on a été forcée de taper. Ça en dit long sur les entraînements de garde qu’on a eus, dans TO mais aussi dans ANE :’) J’ai complètement rushé les dialogues de ce passage parce que mdr Nevra et Karenn, mais je note que putain Nevra qui disparaît, le réflexe d’Erika c’est de beugler « NEVRA T OU ????? » Elle a déjà oublié qu’elle est dans un cours pour apprendre à être discrète ou c’est comment ? Rien d’autre de notable, nous retournons nous coucher, accompagnée de notre familier. En parlant du familier, je propose un interlude, car je réalise que je ne vous ai jamais dit comment j’avais nommé mon familier en jeu…
« Pffff qu’elle est immature cette fille…………… »
Eh oh fallait bien un nom à la hauteur de celui de mon épée, que voulez-vous ? Cours d’alchimie, maintenant. Fun fact : on ne désinfecte pas une plaie avec de l’alcool à très haut degré, ça dessèche la peau et ralentit la cicatrisation ! Je me disais que ça faisait longtemps qu’on avait pas eu de conseils « terriens » ultra douteux… Mis à part ça, rien à signaler. Le soir, on croise Chrome qui nous raconte qu’une fois il avait voulu demander des conseils en alchimie à Chù. Est-ce que c’est suite à la fois où il s’était introduit dans le labo d’Ezarel, avait fouillé dans les recettes interdites, avait usurpé l’identité de quelqu’un d’autre et que Miiko l’avait vaguement grondé avant de le féliciter pour avoir réussi une recette complexe d’alchimie ? Non je me suis toujours pas remise de ce passage. Ça me fait penser que j’ai toujours pas regardé le spin-off de Valkyky mdr Ah là là Nore fake fan elle casse les bonbons avec Valkyon et elle a même pas vu son épisode pffffft D’ailleurs à l’épisode précédent j’ai oublié de faire le rappel du fait qu’on sait toujours pas où il est enterré. Du coup je vous rappelle qu’on ne sait toujours pas où Valkyon est enterré. Excellente transition vers l’entraînement avec Leiftan puisqu’on le fait là où aurait dû se trouver la statue de Valkyky. Bon globalement l’entraînement se résume à Leiftan qui apprend à Erika à maîtriser une boule de lumière dans sa main.
Erika apprend : Rasengan !
On notera également que, lorsqu’Erika pense à Mathieu, elle sent que Leiftan a manqué de réveiller le pouvoir des daemons. Il est donc toujours le gros creep possessif de la première saison, quoi. Pas grave, il peut bien rager dans son coin, on roule une pelle à Mathieu, on va en Salle du Conseil, on est envoyée en mission sur Terre, fin de l’épisode. Attendez… Quoi ?! (TERMINER L’ÉPISODE)
Même si j’ai pas trouvé la partie entraînement ultra fascinante, au moins on a appris des trucs dans cet épisode. L’arc de Mathieu se profile, on sait enfin pourquoi Nevra a rejoint la Garde, on a l’espoir que Hua finisse par tomber de son piédestal et on va retourner sur Terre. C’est pas mal. J'entends également les reproches quant au manque de romance. Je me suis pas focalisée là-dessus donc j'ai pas fait gaffe, mais bon c'est pas si différent de TO sur ce sujet :’) Je sais pas du tout à quoi m’attendre dans les épisodes qu’il me manque à jouer, du coup je vais m’empresser d’aller voir de quoi il en retourne. Je dis ça mais si ça se trouve je vais encore attendre deux mois parce que heh, la motivation, ça va, ça vient. J’espère que le post aura pas été trop trop chiant à lire. M’enfin dites-vous que sans ça mon post aurait eu du mal à atteindre les deux pages, je pense. « Tu sais Nore au pire ça aurait pas été grave è_é » C’est vrai, mais le but c’était de tirer sur la corde comme un épisode de ANE, au moins j’aurai réussi de ce point de vue-là :’) Bon allez à bientôt !
Famous last words.
#eldarya#eldarya a new era#eldarya a new era episode 9#au moins c'était court#bonjour aux gens qui lisent les tags#j'espère que vous passez une bonne journée#si c'est pas le cas bon courage à vous#il paraît que ça passera#mes avis
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