#moi je joue | fiona goode
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inprometheanfire-archive · 3 years ago
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HEADCANON !!
thinking of what ALL my female muses smell like::
Milady de Winter - jasmine 
Vanessa Ives - lily of the valley, cypress, sandalwood
Theodora - smoky incense, sweet spice, bergamot
Lucille Sharpe - Turkish rose, vanilla musk
Caterina Sforza - pomegranate, red wine, dried fruit
Jessica Jones - soap, laundry detergent, fruity floral
Fiona Goode - gardenia, tuberose, spice
Cheryl Blossom - rose, ylang ylang, lemon
Anne Bonny - cedar, sea foam, orris root
Andy of Scythia - citrus floral, patchouli, agarwood
Elva Hess - fresh moss, wet grass, honeysuckle
Esmee Harrington - almond toffee, marshmallow, peony
Ximena Flores - whiskey, honey, orange blossom
Mireille Santos - green apple, watermelon, sugar
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lupiot · 7 years ago
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Owi ! C’est l’instant langue de vipère ! vous réjouissez-vous en remuant du derrière pour creuser un petit nid confortable devant votre écran.
Aujourd’hui, je vais vous parler de livres que je trouve vastement surestimés et surreprésentés sur la blogosphère :
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Avertissement (s’il est besoin) : quand je trouve un livre mauvais, cela tient à mon acception de la littérature, aux qualités que JE cherche, lis, reconnais. Et là-dessus, on n’est pas tous d’accord, je suis parfois même très seule, comme il t’arrive de l’être quand tu corriges une faute de grammaire au repas de Noël et que personne, absolument PERSONNE, n’est d’accord avec toi. (Alors que, bien sûr, tu as raison. Quelle horreur. Rien que d’y penser, tu en frissonnes encore.)
Bref, par exemple, je trouve qu’une grande proportion des romans de Marguerite Duras sont mauvais. Ce qui devrait te mener habilement à l’idée suivante :
CE N’EST PAS PARCE QUE JE DIS QUE CES LIVRES SONT MAUVAIS QU’ILS LE SONT DANS L’ABSOLU
Et surtout, ce qui m’intéresse, davantage que d’en dire du mal (même si toi et moi, on aime bien dire du mal, parfois), c’est de proposer, à la place de ces mauvais livres à la mode, des titres dans le même genre qui sont merveilleux et infiniment meilleurs.
Ready ?
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#1. LE ROMAN YOUNG-ADULT OÙ L’ON SE DEMANDE “POURQUOI”
13 reasons why (Treize raisons), de Jay Asher (Albin Michel 2010)
Il est normal que je ne cesse de voir ce roman partout puisqu’il connaît une adaptation sur Netflix, mais à vrai dire, il circulait déjà beaucoup avant. La raison de mon peu de goût pour 13 reasons why est simple : c’est. super. malsain. Le style un peu plat n’est pas renversant (logique, puisqu’il est plat, tu suis ?) mais rien à reprocher de particulier de ce côté. Non, vraiment, c’est le récit, la logique qui le conduit, et touuut ce qui le sous-tend qui est à mes yeux complètement et irrémédiablement toxique, délétère et méphitique.
(Méphitique ça veut dire puant.)
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On suit Clay, un lycéen dont l’amie vient de se suicider, qui reçoit en cadeau d’outre-tombe, treize cassettes sur lesquelles la miss a enregistré, avant de mourir, des messages accusant ceux qu’elle juge responsables de son terrible geste.
Le malaise est présent tout du long de la lecture car le personnage de la suicidée est assez  pestilentiel (s’amusant, dans ses cassettes, du pouvoir traumatisant de ses accusations (je voulais citer un passage marquant, mais en fait presque toutes ses phrases me donnent envie de la gifler de façon égale, du coup je ne sais pas quoi mettre)), la représentation du malaise adolescent (et du suicide) dans le récit est bien frelatée, et l’unique logique narrative qui alimente le roman met le lecteur dans une position de voyeurisme, à “attendre de savoir” en quoi Clay (personnage hyper attachant) est, lui aussi, “responsable” : c’est. super. malsain.
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Iiiik.
Si tu hésities à le lire, épargne-toi cela, et si tu l’as entamé et as en partie ressenti ce malaise que j’évoque, abandonne. À la place, j’aimerais te recommander un excellent roman young-adult qui, lui aussi :
se situe dans un cadre de lycée américain moderne ;
évoque la douleur et l’incompréhension du héros face à la mort d’un(e) ami(e) ;
fait reposer sa construction narrative sur le suspense, et se joue de nos attentes  ;
fait se poser plein de questions sur la vie, la mort, et ce qu’on sait véritablement de ce qui se passe dans la tête de nos amis.
Mais où (au contraire de 13 reasons why) :
le personnage qui meurt n’est pas réduit à sa condition de suicidé, il se déploie et vit dans le récit ;
on interroge, davantage que la responsabilité des proches (angle d’approche faisandé comme un requin échoué becqueté par les mouettes), la signification du geste du suicide ;
de vengeance il n’est point question ;
c’est excellemment écrit (ça, c’est du bonus).
Il s’agit de :
Qui es-tu, Alaska ? de John Green (VO 2005, VF Gallimard Jeunesse 2007)
#2. LE COMICS DYSTOPIQUE PÉTRI DE L��GENDES ET DE MAGIE
The wicked and the divine, de Gillen, McKelvie, Wilson et Cowes (Glénat 2016 – en cours)
Je m’étends moins sur celui-ci qui ne m’énerve pas du tout, je trouve simplement le dessin pauvre et l’histoire un peu fade, et donc les louanges qu’il reçoit partout me semblent bizarrement disproportionnées. Donc, en vérité, c’est surtout que j’ai envie de te proposer telllllement mieux…
Si The Wicked + The Divine te plaît ou t’intrigue, je te recommande :
Un space-opéra intimiste qui a en commun avec The Wicked + the Divine d’être :
futuriste ;
plus grand que nature ;
bourré d’action ;
pétri de légendes et de magie.
Et qui a d’après moi, par rapport à The Wicked + The divine, l’avantage d’être :
beaucoup mieux dialogué, et très drôle ;
génialement dessiné ;
poétique ;
dénué de télé-réalité / star-système, dynamique narrative qui personnellement me tape sur le transistor et me fait bâiller à n’en plus finir, mais ce n’est peut-être que moi.
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Zaï zaï zaï zaï, de Fabcaro (Six pieds sous terre, 2016)
Et donc, cet excellent comics, il s’agit de :
Saga, de Brian K. Vaughan et Fiona Staples (Urban Comics, 2012 – en cours) (clique sur le lien si tu veux lire ma chronique)
  — Maiiiis, c’est pas une dystopie ! miaules-tu, trahi.
Oui, certes, bon, d’accord, mais alors dans ce cas, en matière de comics dystopique, j’en ai quand même un meilleur à te recommander, LUI AUSSI pétri de légendes et de magie, car figure-toi qu’il se passe sous l’eau, véritable réécriture futuriste de L’Atlantide ! Et en plus c’est TROP JOLI ! Allez, va, c’est bien parce que as supporté vaillamment ma diatribe contre 13 reasons why.
Il s’agit de :
LOW, de Rick Remender et Greg Tocchini (Urban Comics, 2016 – en cours)
  #3. LA BD FÉMINISTE BIOGRAPHIQUE
Olympe de Gouges, de Catel et Bocquet (Casterman, 2013)
Celui-ci commence à remonter, mais j’ai le sentiment qu’il est toujours autant à la mode, et surtout, qu’il est l’un des livres vers lesquels se tournent spontanément tous ceux qui s’intéressent au féminisme de pré ou de loin — et en ce moment, on s’y intéresse pas mal. Or, ce roman graphique est catastrophiquement nul.
Il est mal dessiné. (Les plans, les proportions, les expressions des visages… tout est vraiment mal branlé.)
Il est historiquement stupide. Je ne vois pas comment dire ça autrement. Ça bugge sur les rapports sociaux, les professions, les costumes…
Les dialogues puent des fesses. (Plutôt que de partir sur le postulat d’une oralité “normale” (moderne), ce qui se défendrait, on nous fait de faux moliérismes très embarrassants).
Il est démonstratif, parfois jusqu’au point de la malhonnêteté intellectuelle.
Bref : cette BD est gênante.
À la place je te recommande une autre bande-dessinée, elle aussi féministe et biographique, qui a toutes les qualités que, d’après moi, la précédente n’a pas (simple, légère, vraie, drôle, super renseignée, bien écrite et bien dessinée) :
Culottées 1 & 2, de Pénélope Bagieu (Gallimard, 2016 et 2017)
  LE RECUEIL DE POÉSIE EN ANGLAIS QUI FAIT DES GUILIS AU CŒUR
Milk and Honey (Lait et miel), de Rupi Kaur (Lu en VO, VF chez Charleston, 2017)
Je ne cesse de voir ce recueil de poésie fleurir sur les blogs et Instagram, et il a l’air de ravir ses lectrices et lecteurs en soufflant sur leur petite peau de pêche tel une douce brise de mai — et loin de moi l’idée d’empêcher ça.
Je ne le trouve pas bon, personnellement. Milk and honey (Lait et miel, dans sa traduction) nous sert, chaque page, une petite phrase “Bien être” accompagnée d’un dessin au bic — c’est le vide intersidéral des maximes de La Rochefoucauld dans une ambiance épurée de feel-good book moderne. Je me demande vraiment ce qui se passe dans ce livre.
je suis l’eau / assez douce / pour donner la vie / et assez forte / pour l’emporter au loin
bien sûr / je veux réussir mais / je ne cherche pas / la réussite pour moi / j’ai besoin de / réussir / pour obtenir assez de / lait et miel / pour aider / ceux qui m’entourent / à réussir
On dirait que c’est écrit par un bot qui essaie d’imiter le skyblog d’un ado cucul. (Et qui aurait juste eu la bonne idée de virer le Comic Sans et les paillettes.)
Sérieusement, même Miss Tic n’oserait pas taguer des trucs aussi creux.
Si ?
Par ailleurs, plus je lis de la poésie moderne, plus je me demande si toute une génération de nouveaux auteurs a abandonné la licence poétique au cours 1.1 Revenir à la ligne, et est partie jouer au bilboquet après.
Si Milk and honey te plaît, cours donc l’acheter, c’est tout doux, hyper bienveillant.
Mais j’aimerais te proposer un recueil (encore) meilleur ! Un beau recueil écrit par une poétesse moderne, brillante, romantique et drôle, qui jouera avec ton petit cœur de beurre. Il s’agit de :
Rapture, de Carol Ann Duffy (à ma connaissance, non traduit)
Rapture, c’est une succession de poèmes d’amour, du plus doux au plus amer, et si je pense qu’il plairait aux lectrices et lecteurs de Milk and Honey, c’est parce qu’il est désespérément naïf — car amoureux — mais aussi exigeant. Le style sait être frugal, coulant, délicat, sans se départir de sa finesse, de ses recoins tatillons, de sa belle intelligence.
Alors, si tu hésites entre les deux, hop, repose-moi ce Milk and Honey plein de rien et préfère-lui Rapture. (Surtout si vous avez une jolie déclaration à faire.)
Extrait :
L’un de mes chouchous.
(Et je dis rien mais : )
Rupi Kaur
Carol Ann duffy
  — Maiiiis, ça parle pas de résilience féminine ! miaules-tu encore, trahi toujours, serrant le Rupi Kaur contre ton cœur.
Oui, certes, bon, d’accord, mais alors dans ce cas, en matière de poèmes donnant vie à une féminité forte et interrogeant les motifs de l’oppression, de la sexualité et de la violence (c’est pas moi qui le dit, c’est France Culture dans ce podcast sur Carol Ann Duffy (love love love)), je peux vous proposer au moins trois autres recueils de la même poétesse :
  Coup de cœur personnel pour The world’s wife, qui donne la parole (imaginaire), à des femmes (d’hommes) célèbres. Les poèmes s’appellent donc “Mrs Darwin”, “Circe”, “Mrs Sisyphus”, “Delilah”, “Anne Hathaway” (la femme de Shakespeare, pas celle qui s’habille en Prada), “Queen Kong”, “Demeter”, “Frau Freud”, etc. C’est tantôt drôle, tantôt émouvant, et toujours fin et délicieusement versifié. De la poésie, quoi. Bordel.
#5. LE ROMAN D’AMOUR D’UN ÉCRIVAIN POUR SA FEMME MALADE
La chambre des époux, d’Eric Reinhardt (Gallimard, 2017)
La chambre des époux, c’est l’histoire d’un musicien dont la femme malade va mourir. Celle-ci, pleine d’amour et de pure abnégation, lui dit : Non, ne t’occupe pas de moi, finis ta symphonie. Donc, avec la bénédiction de la mourante, le musicien se regarde le nombril (en n’en finit pas de se trouver formidable, car le message de tout le roman, c’est quand même que son art est plus important que la vie de sa femme), quand soudain, au milieu du livre (que je vous spoile salement), l’auteur intervient pour dire Attendez ! En fait, depuis le début, je vous parle d’un musicien mais il s’agit d’un écrivain, et les héros ne s’appellent pas Machine et Machin, mais Bidule et Chouette, car en réalité… c’est moi et ma femme ! Et là :
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Le roman nous re-raconte exactement la même histoire — oui, une deuxième fois. Avec autant d’auto-congratulation que la première. En bref, c’est ronflant, c’est le festival du touchage de nouille, et c’est tout le contraire d’un hommage à une femme aimée.
À la place, je te recommande donc un livre qui évoque la même situation, la maladie — et le deuil — de la femme de narrateur-auteur, mais dont le traitement est, à l’antithèse du précédent, tout en finesse, en beauté du détail, en sublimation de l’être aimé.
C’est un texte d’autant plus poignant que l’auteur, Verheggen, est un bout-en-train inarrêtable, un poète de l’absurde, un bulleur d’aphorismes humoristiques, et sort ici (un peu) de son rôle habituel pour saluer la femme aimée une dernière fois, de façon délicate et arrachée.
Il s’agit de :
Gisella, de Jean-Pierre Verheggen (Éditions du Rocher, 2004)
Et sinon, il y a aussi le dernier Jean-Marie Laclavetine, Et j’ai su que ce trésor était pour moi, parfaitement dans le thème, et exactement à mi-chemin entre la beauté du Verheggen et la posture artistique du Reinhardt — dans le style personnel de Laclavetine que personnellement, j’aime beaucoup, un peu imagé, un peu old-school, avec une dérision à la Pennac et ce sens de la formule si jouissif et délicat.*
* L’un de ses romans commence par : “D’un tempérament doux, Vincent Artus n’avait jamais tué que sa femme.” — l’une de ces phrases qui me trottent dans la tête depuis des années. (En douceur, Gallimard, 1991)
En somme, je te recommande de lire, acheter ou offrir les livres de la première ligne :
… et de te passer de ceux de la seconde, qui sont des phénomènes surestimés et survendus qui n’ont je crois besoin ni de toi ni de moi.
J’espère que ce top 5 t’a plu, et rappelle-toi, si je trouve que ces livres sont mauvais, c’est BIEN ENTENDU qu’ils le sont dans l’absolu.
Allez,
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Love,
Lupiot
  TOP 5 des mauvais livres à la mode — et ceux que je te recommande à la place. C'est l'instant bitch and love. Owi ! C'est l'instant langue de vipère ! vous réjouissez-vous en remuant du derrière pour creuser un petit nid confortable devant votre écran.
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