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#moi et mes souvenirs de mes 4 de moyenne
laudys83 · 2 years
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Barbarians ou la série qui m’a réconciliée avec le latin
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claudehenrion · 2 years
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Il était un petit navire…
Ante-scriptum : Je viens de me rendre compte qu’un ‘’Jn’oun, comme on disait dans mon enfance, a empêché ce ‘’billet’’ d’arriver. Pardon pour... je ne sais quelle cause
Mon Dieu ! Que d'histoires ont pu faire nos journalistes, pour un petit bateau de rien du tout. Ce pauvre Ocean Viking, qui n'est même pas un Drakkar et dont les passagers étaient tellement plus pacifiques que les autres vikings, ceux qui lui ont donné son nom (ou le leur), et laissé de si mauvais souvenirs partout où ils ont accosté… Tout ça pour 230 passagers, puisque quatre s'étaient offert l'hélicoptère, avant même tout débarquement, ce qui, avouez-le, a une autre gueule ! On dirait que nos ‘’journaleux’’ en mal de sensations ne savent même pas que c'est par centaines de mille par an que se comptent les arrivants indésirables. Alors… 234…
A la question “Où sont passés les migrants de l’Ocean Viking?”, la version officielle suffit à rendre heureux ceux qui avaient décidé de l'être.  Et la réponse fuse, nette et précise comme un bobard gouvernemental (les plus savoureux, car les plus éhontés), et risible comme une confidence de Macron hier à Bangkok sur l'arrogance des français (venant de lui, c'est savoureux ! C'est le gag du maître qui se gausse de son élève !) : ils étaient 230 à débarquer le 11 novembre dans le port de Toulon, après que l'Italie ait sagement et prudemment refusé de leur ouvrir ses ports… déjà pleins ce jour-là, comme tous les autres jours de l'année de chaque année depuis la crise nerveuse de la Merkel. A partir de là, la version officielle ressemble aux jolis contes de fées de notre enfance, qui sont entre temps devenus des comptes de faits, par la magie de notre garde des sots (NDLR : on suppose que ce nom curieux vient de ce que seuls les sots ne se tirent pas, lorsqu'ils sont soumis à sa vigilance foireuse) ou à une tragédie de Corneille : “Ils arrivèrent 234 mais par un prompt effort, ils se virent zéro en arrivant au Fort” (le Cid… un peu).
Ce récit en passe de devenir une “Légende du siècle” raconte donc que la quasi-totalité de ces envahisseurs prêts à se sauver a été libérée –ou, plus exactement, s'est libérée toute seule en 3 ou 4 jours– pour des raisons variées. Tout d'abord, on nous a emboqué –façon “gavage d'oies dans le Périgord”–  le roman d'horreur de ces 44 faux mineurs mensongèrement dits “isolés” et qu'il ne fallait surtout pas contrôler : la loi interdit leur maintien dans un centre de rétention. Du coup, 26 se sont “fait la belle” dès “H + 2”, comme un vol de gerfauts hors du charnier natal… (NDLR : j'écris ça pour qu'il reste un souvenir de notre belle langue, après la honteuse nomination à la tête de la francophonie (devenue par ce fait-même une entreprise de ‘’francophobie’’, par le manque total de grâce d'une chanteuse inconnue, émigrée en Belgique pour fuir la France –pour elle un pays invivable. Ce n'est pas sans bonne raison que je parlais hier des horreurs du progressisme ! J'espère que Macron va faire des cauchemars, pour un tel manque de jugeote).
Passons donc sur le récit inventé de ces (44 moins 26) enfants dont la moyenne d'âge doit être, sans doute, 25 à 30 ans. Ils paraissent moins… mais ils refusent tous le test de la radio du poignet… ce qui tendrait à démontrer qu'ils sont à peine moins mineurs… que moi.  A côté de ces 44-26 = 22, il y en a 66 qui ont reçu l'autorisation d'entrer sur le territoire pour demander l'asile. Ils ne parlent pas un mot de français, ne connaissent aucun des critères qui vont avec le “vivre en France”, nous sont hostiles “par système”. Ils sont bien incapables de vivre d'autre chose que de nos allocations, ad vitam aeternam et s’en contre-foutent. ’‘Encore de vrais bons français dans le pipe-line’’... aurait ironisé mon ami le Roi Hassan II !
Il y en avait théoriquement 123  qui s'étaient vus refuser l'entrée sur le territoire et devaient donc rentrer chez eux (Compte là-dessus et bois de l'eau fraîche disait une expression très usitée dans ma lointaine jeunesse !). Evitant les  “délais impartis”, ils sont… ‘’partis sans délai’’, évanouis dans la nature, introuvables à jamais… Une autre centaine a été laissée libre de quitter la zone d'attente sur une non-décision de non-justice, “les délais” (les juges étant trop contents de souligner leur manque d'effectifs… et, pour certains, de montrer qu'ils préféraient tous ces braves gens en France que n'importe où ailleurs dans le monde). De ceux qui ne figurent pas dans ce récit inventé de toutes pièces par Darmanin pour tenter de se dédouaner et se laver les mains, on serait sans nouvelles, dans la ridicule “zone d'attente exceptionnelle” de la presqu'île de Giens où ils avaient été transférés à grands frais…. qui sont maintenus, au cas où un ou deux d'entre eux, ayant raté leur train –ou leur correspondance à Strasbourg– décideraient de revenir, le temps de se refaire une petite santé, avent de repartir dès que possible. Le résultat : aujourd'hui, qui c'est qui se marre ? Meloni… Et qui c'est qui a l'air d'un… c-malin ? Pas Meloni ! Moralité : quand est-ce qu’on aura enfin un(e) vrai(e) président(e) ?
Assez de gens mieux renseignés et plus intelligents que moi ont hurlé de rire (un rire amer… mais il faut sauver la face !) devant cette histoire de cornecul : pour une fois qu'on connaît les détails sur une des mille mésaventures qui rendent le gouvernement ridicule à longueur de journée à l'étranger –sans que la presse vendue ne nous le raconte–, on ne va pas se priver de se foutre de sa gueule. Et pourtant… il existe un autre décompte possible, que le complotiste-fier-de-l'être que je suis a tendance à croire plus que la version officielle : le total de ces pseudo migrants qui se sont carapatés serait bien supérieur à ceux qui se trouvaient à bord de ce vaisseau fantôme, et ils ont été si nombreux à disparaître qu'on en aurait perdu le compte. Par exemple, sur les 44 mineurs débarqués, il s'en serait évaporé 88 dans la nature, et ainsi de suite. Au total, nous sommes lourdement débiteurs.  
L'organisme spécialisé dans les faux bruits d'origine gouvernementale, l'ACDILMO (la célèbre Agence Chargée D'Inventer Les Mensonges Officiels) affirmerait, mais “off”, qu'il nous manquerait dans les 250 types, qui auraient disparu. C'est ce qui explique qu'en haut lieu, on attende avec une telle impatience le bateau suivant, en espérant que “la Meloni” ne nous fera pas le sale coup de le laisser accoster chez elle, celui-là, car là, on serait bien embêtés : il faudrait attendre le suivant et son suivant, et l'autre, après, pour solder notre “manque à s'installer”… En attendant, si l'immigration avait pu être “une chance pour la France”, comme “i” disent, qu'est-ce qu'on aurait paumé, comme sommes énormes non-dépensées, à une moyenne de 50 000 € par an et par faux mineur soi-disant non accompagné (quant au prix des adultes… “je vous dis pas”!). (NDLR : à 50 000 €  par tête alors que le SMIC annuel est de 15 948,71 €, “y en a qui doivent s'en mettre plein les fouilles” ! On sait ce qu'il faut faire pour redresser les finances, baisser les impôts et tout sauver…).
Mais ça, ni le gouvernement (qui ment plus qu'il ne gouverne) ni la Nupes (qui a besoin de faux scandales pour exister) ne le supporteraient : ils sont “shootés” à l'entrée illégale de gens qui n'ont aucune raison de venir, rien à nous apporter, pas même envie de rester, pas le moindre affect et encore moins “d'affectio socletatis” ! Pour les prochains bateaux qui vont s'inviter sans invitation, nos grands hommes sont si contents qu'ils pensent envoyer la Garde Républicaine à cheval pour les escorter dans les eaux françaises… en plus des millions d'€ et des 600 personnes dilapidés, comme à Giens… On saura très bientôt combien… mais en gros, pas beaucoup plus que tous les jours depuis des années. Fluctuat et merditur, si j'ose.
H-Cl.
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MONTEE DE CHAMBLES – SOUVENIR BERNARD DARNE
A Chambles, le 1er octobre 2023
De retour à Chambles où je n’étais pas revenu depuis 2018, je retrouve avec plaisir l’ambiance des grimpées chrono qui ne sont plus nombreuses depuis 2 ans dans mon planning de courses entre celles tombant en même temps que les cyclos et d’autres ayant disparus après les épisodes covid. La météo est quasi estivale (à peine fraiche) et les conditions sont réunis pour une belle montée avec une route entièrement privatisée pour l’évènement.
Avec 12/13°C et un beau soleil il ne fait pas si froid et je peux rouler m’échauffer léger, en tenue de course. Un bon petit tour du côté du barrage de Grangent, les Condamines, le Berland ; un terrain très vallonné où bosses et descentes se succèdent jusqu’à revenir au Pertuiset après 50’, lieu de départ de cette montée de quelques 6,7kms à 3% de pente moyenne.
Après ma belle sortie de la veille avec 183kms et 3200m D+, je sais que je ne serais pas à 100% sur un effort assez court d’environ 12’30. Le profil ne m’aidera pas non plus pour titiller mes records de puissance ; en effet j’ai quand même plus de difficultés à sortir de gros watts sur de faibles pourcentages donc je garde à l’esprit 390W moyens même si ce sera certainement moins.
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Pas d’attente pour s’élancer ; parfait ! Départ gros plateau tout de suite pour vite atteindre une bonne vitesse. Je tiens les 400W moyens sur le 1er kilomètre mais j’ai déjà l’impression de rouler depuis 10’… ça va être long ! La puissance baisse m’obligeant à de nombreuses relances debout sur les pédales ; les watts remontent mais le coefficient aéro en prend un coup ! Je relance encore fort pour finir les 4 premiers kms et arriver au replat : 8’ à 390W moyens je ne m’en sors pas trop mal mais je suis obligé de souffler un peu sur le plat où j’en profite pour être le plus aéro possible et garder un max de vitesse. Le final se rapproche avec la route qui remonte à 1500m de la ligne ; je vais parvenir à tenir 400W sur le dernier km mais avec beaucoup de passages en danseuse et notamment les derniers mètres où je coupe la ligne en 12’32.
Très vite le speaker m’annonce meilleur temps provisoire mais il reste encore beaucoup de temps et de coureurs, alors j’en profite pour un petit tour supplémentaire manière de tourner les jambes et « récupérer » de cet effort. De retour à l’arrivée où un bon ravitaillement était prévu, j’apprends que je tiens toujours le meilleur chrono mais il faut encore patienter. Martin Laurenson (ECSEL) arrive très fort mais 7’’ derrière moi tout comme Jérôme Dupouy un peu plus tard (+15’’) ; ça semble bien parti et ça le restera puisque personne n’ira plus vite aujourd’hui !
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C’est donc une 2eme victoire ici (après 2014… déjà 9 ans) devant Martin et Jérôme, pour un joli podium et des écarts assez faibles (10 coureurs en moins d’1 minute). Content du résultat même si le chrono n’est ni bon, ni mauvais. Je suis à 24’’ de mon meilleur temps mais avec 380W moyens sur 12’30 je suis tout juste à 10W de mes records sur cette durée ce qui reste très solide vu le profil de la montée et ma sortie de la veille encore bien dans les jambes !
Classement
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Strava
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solhrafn · 2 years
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Eternelles frustrations.
C’est difficile de vivre avec une partie créative et une partie très cartésienne, terre-à-terre. D’un côté on pourrait se dire que l’une complète l’autre en créant un équilibre, mais je me sens souvent flotter entre deux eaux. Jamais assez libéré d’un côté et jamais assez prévoyant de l’autre.
Aujourd’hui j’ai discuté avec un gars qui a plein de tunes. Je ne sais pas trop ce qu’il fait dans le vie, ou ce que font ses parents. Mais il est jeune et a loué un hélicoptère pour faire une livraison à un membre de sa famille et en a profité pour s’arrêter sur un glacier en montagne. Normal. 5000€ la location pour une demi-journée de mise à disposition. Pas de problème.
Je ne jalouse pas ce niveau d’opulence, mais ça me renvoie à la hierarchie sociale et à quel point je me vautre dans des métier créatif et sociaux, qui ne me permettent pas de connaître la sécurité de la haute classe moyenne, comme mon père, mon frère, ma soeur. Je suis angoisse.
Je suis frustration car je suis également dans une sorte de prison étrange. J’ai l’impression de ne plus savoir ce que c’est que de vivre intensément quelque chose de positif. Je suis tellement d’autres choses avant de pouvoir être moi-même. Quel merdier.
J’ai l’impression que je survis en attendant, en attendant et en me disant qu’à force d’attendre ainsi, quelque chose me tombera dessus et pourra me faire vibrer, trembler, hurler. Simplement me faire vivre intensément l’espace de quelques instants, endehors de la machine.
J’aimerais une issue de secours temporaire, une échappatoire ephémère, une fugue mineure. Une succession de codas qui n’en finissent pas. 
J’écoute les morceaux atmosphériques de la B.O. de Dune. Je suis un mélange de sensations et de souvenirs. Certains lointains, comme s’ils se rejouaient derrière un voile liquide. Des saveurs, des odeurs, des gémissements aux portes du néant, enfouis dans les tiroirs les plus rouillés de ma mémore.
D’autres, sont à l’avant plan. Mélancolie, doute, angoisse existentielle. Je me souviens d’un été chaud durant lequel ma mère m’avait emmené à La Panne, presque comme chaque année. Là je devais avoir, 12-13 ans? Un hôtel en ville avec vue sur la place. Ma mère qui dort, moi non. A cette époque, je m’endormais souvent vers 4-5 heures du mat en écoutant à mi-oreille chasse-et-pêche sur TF1. L’angoisse étant constante (et mon diagnostique TDA HP ne tombant que plus de 20 ans plus tard) il me fallait impérativement un bruit de fond et il devait être le moins anxiogène possible. Les crises d’angoisses abondaient à l’époque, et pouvaient être déclenchées par les sujets de conversation (ou de reportage) les plus anodins.
Bref. Retour à La Panne: je regarde le ciel et je pense à l’univers. Je pense à ma place et le doute me ronge. Je suis aussi très malheureux, en manque d’amis, en manque d’attention. Que ce genre de souvenirs s’imposent à moi aujourd’hui me pose question, mais rien d’étonnant.
Je ne sais pas où je vais avec ce texte non plus. Je mets juste de l’ordre dans mes idées, mes émotions. Je n’ai pas de solution toute faite. Ma situation est bien plus complexe que lorsque j’avais 12 ans. La complexité demande de la mesure et de la nuance. Peut-être même du compromis, dans un sens mais peut-être aussi dans l’autre en même temps?
Flexibilité en tout?
We shall see.
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J'ai donc été taguée il y a 2-3 jours par @jamiebythesea ! Je réponds avec un peu de retard donc, ne m'en voulez pas, j'essaye vraiment de travailler, et pour les pauses j'essaie d'éviter internet, c'est un peu chaud...
Mais je suis contente de faire une petite pause et de répondre !
7 comfort films :
1. Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain. Sans surprise, j'avoue ce n'est pas forcément original. Mais j'aime vraiment les films de Jean-Claude Jeunet. Et je pense avoir vraiment une bonne raison de le mettre en top 1 pour la BO. J'avais dansé dessus au spectacle de fin d'année en moyenne section, et dans mon enfance j'avais souvent la musique dans la tête. Donc je ne raconte pas la première fois que j'a vu ce film, la tête que j'ai fait quand j'ai entendu la musique. La deuxième raison c'est qu'une amie au collège (que j'adorais) apprenait l'accordéon en autodidacte et était fan de Yann Tiersen. Donc gros gros souvenirs dès que je vois ce film.
2. Le Jardin Secret. Pas de surprises non plus. Pas étonnant pour moi non plus qui ai passé mon enfance devant Princess Sara et Le Petit Lord Faunteleroy qui sont de la même autrice.
3. Soyez Sympas Rembobinez. Pas très étonnant de ma part non plus, j'ai sans doutes déjà parlé de ce film, un de mes Gondry préférés, avec Microbe et Gazoil.
4. Totoro. Je ne savais pas quel Ghibli citer... Bon celui-là c'est l'un des plus mignons quand même.
5. Mars Attacks. Je suis assez fan de Tim Burton depuis que je suis ado, mais aussi vraiment dégoûtée par Johnny Depp. Heureusement, il existe des Burton sans cette crapule, et des très bons. Je dirais même certains des meilleurs et Mars Attacks en fait partie. Il est à pleurer de rire.
6. La Grande Vadrouille. Mon côté franchouillard veut que je connaisse toutes les répliques du film. Tout le monde le connait je sais. Et je suppose que je ne suis pas la seule à regretter l'époque où le cinéma français proposait quelques films très drôle et pas 150 comédies par an qui se ressemblent toutes, avec un humour douteux et Christian Clavier dans l'un des rôles principaux.
7. La Boum. J'ai fait ma jeunesse à l'époque où le film LOL était à la mode, mais c'était La Boum que j'avais préféré !
J'ai la flemme de décerner des mentions honorables.
Et je me dois dans l'obligation de dire qu'une bonne partie de ces films figurent sur la liste que m'avais donné une copine qui était au lycée, en fin de collège. C'est toujours "ma" liste de films, tous les films que j'ai regardé issus de celle-ci me plaisent (on dirait de la magie). Et je n'ai toujours pas terminé cette liste (elle est un peu longue).
Je tague @reveriespersonnelles @par-merlin @socialement-malaisante @pourquoicommentparceque @haweke et @ladyniniane
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tomberavecpanache · 3 years
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STRANDED AT SEA. MADE OF CONCRETE
Faisons semblants d’être deux jours plus tôt. Dimanche 4 juillet, the 4th of July comme diraient les états-uniens, Independance Day, le jour où l’indépendance m’est revenue voler dans les dents.
Ce jour là, j’ai pu sortir de l’hôpital pour la journée et j’ai décidé de retrouver ma grand-mère chez moi afin de profiter un peu de la maison et d’une bonne soupette chaude.
Après une après-midi tranquille et agréable, je me prépare à prendre le bus en direction de l’hôpital. Afin de raccourcir mon trajet et éviter de faire de détour, je descends du bus à la Fontenette, à Carouge, pour traverser le pont et prendre le petit chemin piéton boisé qui longe le jardin de l’hôpital de Beau-Séjour et mène directement à l’entrée principale.
Une chose que vous devez savoir, ce chemin est en pente, assez forte. Genre dénivelé de facilement 20-30m sur un peu plus de 100m de long. À travers les bois humides. Plein de trucs glissants sur le béton donc pas très rassurant, mais j’y suis passé plusieurs fois et ça fonctionne. Pour monter cette pente confortablement, et surtout rapidement, j’augmente mon fauteuil électrique à la vitesse 4 sur 5 parce que sinon ça rame un peu quand même.
Tout se passe bien, ça monte vite, j’évite les crottes de chien dans lesquelles j’ai roulé un peu plus tôt en descendant (joie) et lorsque j’arrive vers la fin du chemin qui est un peu plus raide que le début, et ayant perdu l’inertie de l’accélération du départ, je passe à la vitesse maximale pour aller plus haut. (Aller plus haut. Où l’on oublie ses souvenirs.)
Et bien, je me suis aussi rapprocher de l’avenir quand soudainement, d’une soudaineté très soudaine, 10m avant le plat du parking de l’hôpital, mon fauteuil s’arrête nettement d’une netteté très nette. La brusqueté brusque de l’arrêt soudain et net de celui-ci me fait presque partir en avant, mais grâce au sens inverse de la pente, je ne me viande pas la gueule sur le béton mais me retrouve bloqué dans une pente pentue de sa mère.
Il était 20h01. Je devais être à l’hôpital à 20h. J’étais à 25m de l’entrée principale sur un chemin où personne ne pouvait me voir en détresse. Et mon fauteuil ne s’allumait même pas. Rien. Nada. Même pas un petit clignotant ou l’écran qui affiche une erreur ou au moins une batterie vide (alors qu’elle ne l’était pas) mais vraiment rien. J’ai été une représentation artistique de la perte de l’indépendance au milieu d’une situation de danger. Et heureusement qu’il ne pleuvait pas car je suis resté bloqué sur place pendant 50 minutes, comme un cachalot échoué sur une plage, mais sans plage, sans eau et sans cachalot.
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À 20h02, j’appelle la réception de l’hôpital pour que l’on me passe le service dans lequel je suis, une de mes infirmières me répond et je commence déjà à m’excuser en pleurant riant connement et lui explique la situation. Je m’attends à me faire crier dessus pour une raison que j’ignore car ce n’est pas de ma faute, et là, je l’entends rire et raconter aux autres infirmières ce qu’il se passe, et qu’est-ce qu’il faut faire etc.
Je leur dis que je ne suis pas dans l’enceinte de l’hôpital mais vraiment à 3m du mur de la vieille maison de Beau-Séjour qui, elle, fait partie de l’hôpital et qu’il faudrait au moins 3 personnes pour me secourir car je suis vraiment en pente et que l’on ne peut pas se permettre de débloquer les freins manuellement sans qu’il n’y ait assez de force derrière moi et ainsi éviter que je roule en arrière et tombe dans le petit ravin boisé. Parce que oui, c’était une situation qui pouvait devenir très dangereuse après tout !
Après un petit moment d’organisation, les infirmières me rappellent pour me dire que la sécurité de l’hôpital cantonal va venir les aider car elles ne sont que trois dans le service et elles ne peuvent pas, évidemment, toutes quitter l’étage et laisser les patients à leur insu et que je vais devoir patienter environ 15 minutes le temps que la sécurité arrive.
Pendant ce temps là, j’écrivais ce qu’il se passait à mes amis et essayais de ne pas montrer la détresse sur mon visage quand les quelques promeneuses et promeneurs passaient à côté de moi, bloqué au milieu du chemin jusqu’au moment où une dame qui promenait son chien et qui avait l’air légèrement éméchée, me demande : « Est-ce que tout va bien ? » et moi qui panique de honte et répond : « Oui, oui, merci ! » auquel elle justifie sa question avec un : « Ah tant mieux parce que je vous voyais là au milieu du chemin à l’arrêt alors je me suis dit panne de moteur. *haha elle est heureuse elle a fait une blague* » À ce moment là, honte ultime et panique totale sur la réponse à donner - car je ne voulais pas refuser son aide potentielle si elle me la proposait après avoir menti, et lui exposant le fait qu’elle n’y arriverait pas toute seule - et je lui sors : « Ha-ha oui, merci ! » et là elle fait demi-tour d’un pas beaucoup trop lent alors que de l’aide devait arriver d’une minute à l’autre… Qu’aurait-elle pensé si à ce moment là les deux infirmières et la sécurité arrivent pour me secourir ? M’aurait-elle prit pour un sal menteur !? Me l’aurait-elle fait savoir ?! Comment sociale-t-on déjà ?
Quelques minutes passent, après que j’ai essayé d’utiliser la caméra avant de mon téléphone comme rétroviseur pour voir si la dame éméchée était partie mais que je n’arrivais à voir néant autre que mon gros visage comme un teubé, les deux infirmières me trouvent et me disent : « Mais la sécurité n’est pas encore là ? Ça fait 30 minutes qu’on a appelé, c’est long. » Et en fait, j’étais juste assez bas dans la pente pour que l’on ne me voit pas depuis le parking et que la sécurité faisait le tour du quartier en voiture…
Fast forward to quand elles sont allées les chercher. (Je sais que vous auriez préférés que je fast forward dès le début mais non bande de feignasses lecturière). Ils étaient deux hommes bien costauds, plutôt BG d’ailleurs, venus spécialement du cantonal pour me pousser, les 180kg du fauteuil et mes 78,45kg - pesage du jour - hors de cette pente de la mort et me ramener dans ma chambre. On a bien rigolé. J’avais l’impression d’être une diva (un divo ?) qui avait la flemme de se déplacer seule.
Au moment où j’écris ce texte, ce mardi matin, le monsieur chaise est venu voir s’il pouvait le réparer et, en effet, c’était bien le fusible principal qui avait lâché. 80 ampères le machin quand même donc ça a bien grillé ! Mais mon fauteuil est de retour en fonction et je suis content ! Le fauteuil manuel s’est rigolo un moment mais pour aller vous prendre un café, le seul endroit stable pour le transporter c’est entre les jambes et je vous confirme que je me suis presque brûlé les glaouis.
Pour conclure (finally right ?!), cette aventure cocasse et moyennement rigolote soulève la question de l’indépendance des personnes qui utilisent des moyens auxiliaires pour se déplacer ; jusqu’où va cette indépendance ? Est-elle sans faille ? Est-elle réelle tout le temps ? La question est sociétale voir sociétaire, malheureusement politique et aussi bien philosophique que subjective I guess.
Qu’en pensez-vous ? Je donnerai probablement ma version dans un autre article.
D’ici là, fusibles et pentes sur vous.
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monambivalence · 4 years
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Bons ou pas, les jeux vidéo?
Petite famille quelque peu marginale vivant à l’orée de la forêt, pratiquant la permaculture et faisant de la cueillette de petites baies sauvages une activité en soi, nous privilégions les soirées de jeux de société. Le peu de télévision que nous écoutons se fait à l’aide d’une connexion internet instable et peu rapide. Une fois par six mois, quel privilège !, on offre à nos trois filles de jouer à Mario Kart sur le vieux GameCube de mon chum. La joie ! Mais voilà que j’apprends, de la très crédible émission Découverte à Radio-Canada, que les jeux vidéo pourraient être bénéfiques pour le développement du cerveau de mes enfants.
Bénéfiques ou pas ?
D’un côté, on nous vante le fait que les jeux vidéo augmentent, chez les adeptes, leur rapidité de réaction, leur concentration, leur vision périphérique, leur capacité à effectuer plus de deux tâches en simultané, bref, quel parent voudrait priver son enfant de tous ces bienfaits ? D’un autre côté, on nous parle abondamment des risques de dépendance reliés à la pratique de jeux vidéo. Or, j’ai tenté de me faire une nouvelle opinion sur le sujet puisque je me suis donné, il y a quelques années, la mission de faire vivre une panoplie d’expériences variées à mes enfants afin de favoriser l’émergence de leurs passions et de leurs talents. Au programme : voyages, musées, sciences, lecture, cours de musique, cours de danse, gastronomie chez tante Élisabeth, mais jamais je n’ai pensé les faire jouer à des jeux vidéo…
La Société canadienne de pédiatrie recommande de bien gérer l’utilisation des écrans et d’en faire une utilisation constructive. Il est suggéré de favoriser les relations interpersonnelles, de faire des activités physiques et d’avoir une bonne hygiène de sommeil. Pour ma part, je constate que mes enfants passent, en moyenne, trois heures par jour devant le tableau numérique interactif en classe[1]. Combien de temps reste-t-il pour la télévision, l’ordinateur, la tablette ou les jeux vidéo à la maison ? Disons qu’une bonne partie de tague au grand air sera bien bénéfique !
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Jeune enfant qui joue à un jeu vidéo. Photo : Sigmund sur Unsplash
Au fil de mes lectures sur le sujet, une certaine contradiction m’est apparue. D’une part, les jeux vidéo favorisent la vitesse de traitement de l’information, la motivation et la concentration[2], mais, en contrepartie, ils ont pour effet d’écouler la réserve de dopamine du corps, ce qui rend la personne moins attentive, plus émotive et parfois même agressive pour quelques heures, le temps que la réserve se refasse[3]. Pour moi, mère jusqu’ici néophyte sur tout ce qui touche à ce domaine, l’équation n’est pas bonne. Game over.
Quels jeux vidéo choisir ?
Véronique Bohbot, professeure au Département de psychiatrie de l’Université McGill et chercheuse à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, a observé lors de sa dernière recherche[4] que les jeux d’action tels que les jeux de tir à la première personne stimulaient le développement des noyaux caudés (structure du cerveau reliée au système de récompense et donc aux automatismes), et ce, au détriment de l’hippocampe (partie du cerveau qui aide les gens à s’orienter et à se souvenir de leurs expériences passées). Malheureusement, un petit hippocampe est associé à un facteur de risque de dépression, de schizophrénie, de syndrome de stress post-traumatique et d’Alzheimer. Il est aussi présent chez les personnes ayant des troubles obsessifs compulsifs, des troubles bipolaires ou un TDAH. Plus il y a de matière grise dans l’hippocampe, plus l’ensemble du cerveau est en bonne santé. Pour développer l’hippocampe, et non les noyaux caudés, il faut choisir des jeux de plate-forme qui vont stimuler la mémoire et l’attention en offrant, entre autres, les éléments suivants : création d’images mentales de l’environnement, exploration spatiale, logique et rapidité de réaction.[5]
On se lance ?
Donc, si on résume, on joue à des jeux vidéo de type plate-forme, pas trop longtemps puis après on va jouer dehors pour refaire notre réserve de dopamine en faisant de l’activité physique à l’air frais. Je suis prête à l’essayer et vous ?
— Les enfants ?…
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Enfants jouant dehors. Photo : Annie Spratt sur Unsplash
[1] Marine CORNIOU. « Temps d’écran: que se passe-t-il à l’école et dans les services de garde? », Québec Science, 28 mars 2019. 
[2] Marie-France HAINEAULT (révision scientifique) et équipe de rédaction de Naître et Grandir, « Le pour et le contre des jeux vidéo », mars 2015. 
[3] Olivia LÉVY. « Attention aux écrans », La Presse+, 19 décembre 2016. 
[4] Philippe MERCURE. « Les jeux vidéo peuvent attaquer la matière grise », La Presse+, 8 août 2017. 
[5]Michèle SIROIS. « Jeux vidéo : Peuvent-ils améliorer notre mémoire ? », Le groupe Maurice, 24 avril 2019.
Webographie
CORNIOU, Marine. « Temps d’écran : que se passe-t-il à l’école et dans les services de garde ? », Québec Science, 28 mars 2019.
HAINEAULT, Marie-France (révision scientifique) et équipe de rédaction de Naître et Grandir, « Le pour et le contre des jeux vidéo », mars 2015.
LÉVY, Olivia. « Attention aux écrans », La Presse+, 19 décembre 2016.
MERCURE, Philippe. « Les jeux vidéo peuvent attaquer la matière grise », La Presse+, 8 août 2017.
SIROIS, Michèle. « Jeux vidéo : Peuvent-ils améliorer notre mémoire ? », Le groupe Maurice, 24 avril 2019.
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 7
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 9315 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12
A/N : Mon dieu, vous avez vu la longueur du chapitre ! Quand je l’ai écrit je ne pensais pas qui allait être aussi long ! C’est mon nouveau record ! 
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Chapitre 7:
Le soleil venait juste de se lever que je devais déjà faire de même, prendre mon petit déjeuner, et être préparer pour partir à Ethalia,
Ye Yag m'avait obligé à prendre la potion de changement d'apparence, après avoir mangé, c'était la pire chose que je n'avais jamais bu, j'ai bien failli vomir plusieurs fois. Mon corps n'a pas eu de réaction comme il avait fait la veille avec le biscuit que Man Yeo m'avait donné, c'est-à-dire de suite après l'avoir avaler, mais d'après Ye Yag, c'était normal, et que mon corps changera, avant notre arrivée à Ehtalia.
Je me trouvai maintenant sur une charrette avec Ye Yag, elle allait nous emmener à la '' gare '' pour que je puisse prendre le moyen de transport qui allait m'emmener jusqu'à l'académie.
Je posai ma tête contre la planche en bois de la charrette et regardai le soleil se levant doucement et tranquillement dans le ciel bleu, ma tête bougeant au rythme de la charrette, et de ses roues roulant sur les quelques pierres dépassant du sol.
Je baillai, ce qui était plutôt surprenant puisque je ne m'étais pas couchée très tard la veille et je ne m'étais pas réveillée pendant la nuit.
'' Ah les voilà! '' Je tournai mon regard vers Ye Yag, attirée par sa déclaration soudaine, je le regardai alors en levant un sourcil. '' Les premières réactions de ton corps à la potion. ''
'' Tu veux dire que mon corps commence à changer? ''
'' Oui, ensuite tu auras sûrement quelques frissons dans ton corps, et puis les parties changeantes de ton corps vont commencer à picoter, ça va se passer très vite, à ce rythme ton corps sera changé avant notre arrivée à la gare. '' J'acquiesçai alors comprenant plus clairement ce qui va se passer à mon corps.
'' Mais dis-moi, je me demande vraiment quel sera le moyen de transport qui m'emmènera à l'académie. ''
''Eh bien quand j'étais encore élève là-bas, on y allait en bateau puis on montait les escaliers à pied, mais à l'époque l'académie n'avait pas énormément de budget, donc ça ne m'étonnerait pas que vous vous envoliez jusqu'à l'académie à dos de Thunderbird *! '' rigola-t-il.
Un gigantesque oiseau, noir avec des motifs bleu foudre indescriptibles dessiné sur tout son corps, se tenait juste devant nous, il était caressé par un gros homme barbu, et musclé, qui ressemblait à un viking à cause de son casque décoré par deux grosses cornées, sur sa ta tête.
Je tournai la tête vers Ye Yag, il était absolument sous le choc, la bouche grande ouverte, les yeux aussi gros d'Amaryllis *, je le regardai comme si je ne croyais pas à ce qui arrivait.
'' Je ne savais pas que les humains avaient la capacité de lire dans le futur. '' remarquai-je le regardant tourner en tête vers moi, avec la même expression inscrite sur son visage.
'' Je te promets que c'était juste une simple coïncidence! '' jura-t-il. L'énorme oiseau qui était devant nous se trouve être un Thunderbird, il était le même qu'avait décrit ma mère dans son carnet de voyage.
'' Oui, oui, je te crois. '' répondis-je en fermant sa bouche. Je soupirai puis déclarai-je. '' C'est sûr que c'est complètement différent des bateaux de votre époque. '' il acquiesça doucement.
'' Bref, euh ... je pense que le changement d'apparence est terminé. '' déclara-t-il en reprenant ses esprits. J'écarquillai au souvenir, qu'il avait raison, je ne ressentais plus les picotements, les frissons et ne baillais plus, je passai ma main vers une de mes oreilles, et je ne les sentais presque pas, au touché, elles n'étaient plus longues et pointues, non elles avaient l'air comme celle de Ye Yag, petites et rondes. Je pris ma capuche  entre mes mains, et la baissai difficilement, j'avais plutôt peur et que ce n'était qu'une illusion, je tournai la tête vers l'humain, et il me regardait, en écarquillant un peu les yeux, mais il reprit rapidement ses esprits, et moi sourit en levant son pouce en l'air. '' Parfait, la transformation s'est bien passée. Tu ne ressembles plus à un elfe. ''
'' C'est vrai?! Waouh c'est incroyable! '' m'exclamai-je en n'arrêtant pas de toucher mes oreilles, et sautant de joie.
'' A TOUS LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE! QU'ILS VIENNENT VERS MOI! '' ordonna, un vieil homme relevé par une caisse en bois.
'' Vite c'est à toi qu'il parle! '' déclara soudainement Ye Yag, en me poussant le dos avec sa main. '' Ah non attends, tiens mets ça à ton poignet. '' dit-il en me tendant un petit bracelet, décoré par une pierre translucides blanche, et traversées par un fil en cuir marron. '' Ce bracelet deviendra opaque quand ta potion de changement commence à s'affaiblir dès qu'il change envoie moi une lettre que je t'envoie des potions. Et aussi rajoute ça dans ton sac. '' ajouta-t-il en me tendant un sachet des mêmes biscuits que m'avait donnée Man Yeo. '' Mange-en un quand le bracelet commence à devenir opaque, d'accord?'' Je hochai la tête en rangeant le paquet dans mon sac, et accroche le bracelet à mon poignet. '' Super, allez vas-y! ''
Je me suis retourné alors de lui, en lui disant au revoir et le remerciant pour ce qu'il avait fait pour moi, et me dirigeai vers l'homme sur la caisse en boite qui commença à parler:
'' Bien puisque tout le monde est là, je vais pouvoir vous expliquer comment va se passer le vol de Thunderbird! '' déclara-t-il en regardant minutieusement tout la foule, très extravertie, à l'intérieur, il y avait énormément de races différentes, allant de vampires, jusqu'à des fées en passant par des sirènes, et puis il y avait moi qui avait aucune caractéristique physique pouvant donnée un indice sur ma race. '' Mais tout d'abord, laissez-moi me présenter! Je suis Monsieur Jo Su *, je suis le directeur adjoint de l'académie, je suis en charge de vous, les premières années, et du bon fonctionnement de l'académie, je ne vous laisserai donc aucunement faire n'importe quoi ni à à l'intérieur ni à l'extérieur d'Ethalia, compris? '' demanda-t-il en nous lançant des regards meurtriers, me faisant presque penser à ceux que me lançaient ma grand-mère je ne sais comment, il me faisait penser à elle, il était petit, des cheveux gris bien soignée, le même air soigné collé sur le visage, les lunettes posées sur leur nez, et... la moustache. Bref, tout les deux se ressemblait surtout niveau pilosité.
Nous acquiesçâmes tous intimidés par son égard. '' Bien, donc les vols de Thunderbird, tout d'abord, ça ne sert à rien de se précipiter sur un Thunderbird, il y en aura pour tout le monde! Ensuite, chaque Tunderbird est assigné à un homme, il vous expliquera plus en profondeur comment le vol se passera, et comment le passer sans aucun problème. '' Puis il continue à tout nous expliquer, et ce que l'on fera après être arrivés à Ethalia.
Quand il finit de tout nous expliquer, il nous autorisa à aller vers les Thunderbirds, il eut malgré les paroles de Jo Su un mouvement de foule et tout le monde se précipita vers un énorme oiseau, je finis enfin à m'échapper de la foule , et cherchai un oiseau, malheureusement pour moi, les seuls, que je pouvais apercevoir, étaient déjà pris par quelqu'un, je me dirigeai vers le rivage, et par chance je vis un vieil barbu, en train de caresser un oiseau noir, celui-ci était plus petit que les autres que j'avais vu, mais je me dirigeai quand même vers lui sachant que c'était sûrement le seul de libre.
L'homme était dos à moi et beaucoup plus grand que la moyenne il devait facilement atteindre les 3 mètres, il portait un casque décoré par des cornes, des courts cheveux roux s'échappant de son casque.
Je serrai les bretelles de mon sac à dos, puis me dirigeai timidement vers le grand homme.
'' Euh ... euh, excusez-moi? '' L'homme roux se retourna, faisant apparaître : de petits yeux marrons acérés, un gros nez, une épaisse moustache et une barbe rousse, recouvrant presque tout le bas de son visage, à cause d'elles, nous ne pouvons presque pas voir ses lèvres. Il me regardait profondément dans mes yeux, me faisant avaler ma salive, puis tout à coup, il m'offrit un énorme sourire montrant des dents dont une qui semblait être en or.
'' Tu dois être une première année n'est-ce-pas? '' demanda-t-il me souriant toujours.
'' Ah euh ... oui ... '' répondis-je timidement. '' Je ... j'ai vu que vous étiez seul donc ... ''
'' Eh bien tu as bien vu! Enchanté, je suis Havard Abaran, mais tout le monde m'appelle Arban! '' se présente-t-il en me tendant sa main deux fois plus grosse que la mienne.
'' E-enchanté, je suis Cho Na Mu ... '' me présentai-je à mon tour, en lui tendant la main tremblante.
'' Bien! C'est ton premier vol en Thunderbird? '' me demanda-t-il en me lâchant la main, je hochai la tête. '' Bon ce n'est pas grave, je vais t'expliquer comment bien passer son vol. Tout d'abord, quand tu vas monter sur Lino, il faut que tu places de sorte de ne pas gêner ses ailes! '' expliqua-t-il.
'' Lino? ''
'' Ah oui ! J'ai oublié de te le présenter, voici Lino, un jeune Thunderbird! '' il me présente l'oiseau, qui sortit un petit cri, comme s'il me saluait. '' Bien aussi sache que les Thunderbird sont connus pour leur vitesse incroyable, donc il faudra bien t'accrocher. C'est tout! ''
'' C'est tout? '' répétai-je en écarquillant mes yeux. Il acquiesça en souriant, puis soudain il se baissa, et il passa ses mains en dessous de mes bras, et me souleva étonnamment facilement presque comme si j'avais le poids d'une mouche, il me posa à califourchon sur l'oiseau, je me trouvai devant les ailes noires de l'oiseau. Il plaça mes mains sur le cou de la créature, me crispant presque.
'' Accroche toi, bien à ses plumes, sinon tu peux dire adieu à la vie! '' m'avertit-t-il. '' Bien Lino, emmène Na Mu à Ethalia, et en chair et en os! '' lui ordonna-t-il, en lui souriant, et en lui tapotant l'épaule, puis sans que je puisse me préparer mentalement, il écarta ses ailes, et s'envola à la vitesse de la lumière dans les airs, pendant toute la montée je lâchai un long cri, et m'accrochai le plus fort possible aux plumes de Lino.
Je fermai mes yeux d'horreur, mais aussi à cause du vent dû à la vitesse de l'oiseau, je le sentis battre des ailes coupant facilement l'air, parfois il ne les bougeait même pas, se laissait juste porter dans le vide .
J'ouvris difficilement les yeux, nous nous trouvions dans un nuage, je tournai un peu la tête l'oiseau laissait derrière lui des éclairs turquoises, pendant qu'il volait les motifs qu'il avait sur tout son corps, s'illuminait d'une belle lumière bleu foudre, puis tout à coup tout s'éclaircit, nous étions au dessus des nuages, je ne pouvais plus voir la terre ferme, juste une mer grise, en face nous pouvions apercevoir un énorme château construit sur une montagne , il était construit en pierre marron, le toit se trouve juste être plus foncé que les murs, il était énorme, il était tellement grand, Lino faisait le tour de celui-ci, on pouvait voir un grand jardin à l'arrière du château , on pourrait presque le croire comme une énorme prairie, avec énormément de verdure, de différentes fleurs, arbres et arbustes et même voir un ruisseau coupant l'espace en deux.
Il faisait encore quelque fois le tour du château, descendant peu à peu, pour enfin atterrir, devant les portes du château, où se trouvaient d'autres Thunderbird, il écarta ses ailes, comme pour ralentir, pour enfin atterrir sur les pavés, je descendis faiblement de l'oiseau, en titubant un peu et en reprenant difficilement mon souffle.
Puis je levai la tête vers Lino qui me regardait comme s'il s'excusait, je lui souris doucement, et lui caressai la tête tendrement en le remerciant. Il fit un petit cri reconnaissant puis il se décolla du sol pour sûrement rejoindre Arban. Je soufflai et regardai l'énorme devanture du château, c'était tellement impressionnant, seulement le plus surprenant n'était pas le fait qu'il soit aussi grand, mais que malgré sa position au-dessus des nuages, nous puissions respirer aussi facilement qu'en bas, j'imagine que cet endroit est comme un magique ce qui est plutôt évident puisque c'était une académie dans un monde complètement magique.
Je continuai à admirer la devanture du château, quand j'entendis un cri et des battements d'ailes irréguliers venant d'au dessus de moi, je levai la tête vers le ciel, pour voir un Thunderbird encore plus petit que le mien, il était monté par une jeune fille aux cheveux roses, c'était d'elle que provenaient les cris, elle avait les yeux fermés, et serrait le plus possible les plumes du cou de son oiseau, les arrachant presque. Mais ce que je ne remarquai pas, était qu'ils s'approchaient de plus en plus de moi, j'écarquillai une énième fois mes yeux, et essayai de m'écarter le plus loin possible de l'oiseau, mais ce fut trop trop tard quand je sentis un lourd poids sur moi. Pendant ma course, j'avais enlevé mon sac au cas où il allait quand même moi foncer dessus - et j'avais bien raison - et qu'il n'abîme pas mes affaires et surtout mon trésor.
J'étais maintenant littéralement écrasée par un oiseau qui devrait sûrement faire trois fois mon poids, avec une fille aux cheveux roses dessus, qui étaient en train de pleurer toutes les larmes de son corps.
Je ne savais pas quand ni comment, mais l'oiseau était enfin levé de mon dos, j'étais vraiment sonnée par le coup, mes yeux se fermant presque, j'entendais en arrière-plan semblant être à des kilomètres de mon corps, des cris appartenant certainement aux autres élèves présents dans la cour, j'allais tomber dans les pommes, quand je sentis une soudaine et réconfortante chaleur, elle venait de ma gauche je tournais la tête vers la source de cette sensation, et vit la fille aux cheveux roses, les mains tendues vers moi, une étrange lueur verte s'échappant de ses paumes, c'était tellement ... apaisant, rafraîchissant, réconfortant, grâce à elle j'ouvris mes yeux et réussis à bouger - difficilement - mon corps, un gémissement sortit de ma bouche, quand je me suis assise par terre, la main contre mon front, c'était comme si j'avais reçu un marteau sur ma tête, quand j'entendis une douce voix:
'' C-ça va ? Je suis tellement désolée, il-enfin j'ai dû lui faire perdre le contrôle de son atterrissage. Je suis sincèrement désolée ! '' dit-elle en posant ses mains sur ses cuisses, en tournant ma tête vers elle j'en profitai pour la regarder. Ses cheveux roses étaient attachés en une longue tresse atterrissant au bas de son dos, elle possédait aussi une paire d'yeux mauves, remplis par des larmes, des petites lèvres rose pâle, un petit nez, et était habillée par une robe faite de feuilles et de fleurs roses, mais le plus surprenant était ses ailes à l'arrière de son dos, elle voulait sûrement être une fée, une vraie. Elle était vraiment belle, je reprends mes esprits en secouant ma tête et la regardai en lui souriant.
'' Je vais bien, grâce à toi, je te remercie et je te pardonne tant que je vais bien. '' la rassurai-je en lui envoyé le sourire le plus réconfortant que j'avais. Dans ma vie, au village, on m'a toujours dit que je pardonnai trop facilement les gens, je me rappelais encore, je devais avoir dans les alentours des six ans, et une elfe sûrement dans les alentours de mon âge,avait, sans faire exprès, fait tomber un bocal en vert sur ma tête, sur le coup, j'étais devenue inconsciente pendant quelques heures puis à mon réveil, on m'avait raconté ce qui c'était passé, et toute la scène qu'avait causé ma grand-mère contre la petite fille, seulement dès que j'ai été dans la capacité de pouvoir aller la voir, je l'ai pardonné, parce qu'elle était encore jeune, et qu'à cet âge là on ne faisait souvent pas attention.
Puis tout à coup j'ai été pris dans de chauds et petits bras, la petite fée était en train de pleurer sur mon épaule, pris par le dépourvu je lui tapai juste tendrement le dos.
'' Eh bien Mademoiselle Ilg Da*, vous savez vous faire reconnaître dès le premier jour. '' remarqua soudainement une voix, Ilg Da me lâcha et tourna la tête vers la voix, je fis de même, et découvris Monsieur Jo Su, les bras croisés dans son dos, et les sourcils fronçaient. '' Vous avez bien de la chance d'être une fée Mademoiselle, et que Mademoiselle Na Mu soit une personne compréhensive, enfin pour l'instant. '' remarqua-t-il une seconde fois en me regardant. '' Je compte sur vous pour que ceci ne recommence pas ! '' déclara-t-il en lançant un dernier regard vers Ilg Da, et nous en tournant le dos.
Je me relevai avec l'aide de Ilg Da, qui ensuite alla me chercher mon sac, puis me le tendit, je la remerciai, le mit sur mon dos, et commençai marcher vers les portes du château, avec la petite fée à mes côtés qui vérifiait que tout allait bien avec moi.
'' Ne t'inquiètes pas Ilg Da, je vais bien grâce à tes soins. ''
'' Oui mais on ne sait jamais! '' déclara-t-elle en vérifiant encore une fois. Puis tout à coup je m'arrêtai sur mon chemin et me tournai vers elle, et lui dis une dernière fois que tout allait bien, elle soupira, puis accepta, quand soudain elle tendit sa main. '' Recommençons depuis le début: je suis Kim Ilg Da, une fée venue des bois des fées tout au sud d'Esthéris, enchantée! '' Se présenta-t-elle, Esthéris ? Qu'est-ce-que c'était déjà, j'avais déjà attendu ça quelque part, ah oui, c'est vrai c'était notre royaume, dans le journal de ma mère, il disait que notre monde était divisé entre quatre royaume, Esthéris le royaume de l'Est, Ouesthéria, le royaume de l'Ouest, Nordaris, le royaume du nord et Sudéria, le royaume du Sud, la majorité d'entre eux sont en paix, seul le royaume du Nord qui lui était complètement coupé du monde, il n'acceptait ni venue d'autre royaume, ni accord de paix, on ne savait donc rien au sujet de Nordaris. Revenant à mes pensées, je haussai les sourcils par la soudaine présentation de la fée, mais je rigolai un peu et tendis ma main et pris la sienne.
'' Je suis Cho Na Mu, une el- je veux dire, une hybride humaine et fée, ravie de te rencontrer Ilg Da... '' me présentai-je, maladroitement.
'' Oh toi aussi tu es une fée, quelle surprise! ''
'' Oui enfin je ne suis pas tout à fait une fée, j'ai aussi du sang humain. '' remarquai-je.
'' Ce n'est pas grave, tu as quand même du sang de fée! '' elle sourit.
'' QUE TOUT LE MONDE SE RÉUNISSE DEVANT MOI! '' ordonna Monsieur Jo Su. Je lâchai la main de la fée et nous partîmes toute les deux vers Monsieur Jo Su. '' Bien je vous rassemble tous ici, pour vous dire certaines choses, tout d'abord, ce qui ne sont pas encore aller voir le concierge de l'école, Monsieur Gar Deu *, aller le voir dès que je fine ce que j'avais à vous dire pour qu 'il vous donne votre clef. Mais là n'est pas le sujet, je vais vous dire le règlement de l'académie, les premières années ont l'interdiction formelle d'accéder à la tour du château ni de sortir du domaine en pleine semaine de cours sans y être autorisés ou sans l'attestation de votre responsable, pendant le week-end, vous pouvez sortir de l'académie. Les dortoirs sont par quatre et seulement quatre, ils ont été à l'avance choisis en fonction du domaine que vous avez choisi au préalable lors de votre inscription. ''
A la fin de son discours, il nous libéra, Ilg Da et moi nous sommes parties rencontrer le concierge de l'académie, pendant le trajet j'ai beaucoup appris sur Ilg Da et sa famille. Elle a vécu une enfance heureuse en compagnie de ses parents et de son petit frère, c'est sa mère qui l'a inscrite à l'académie, à part son enfance nous avons beaucoup de point en commun, elle veut par exemple elle aussi devenir médecin, elle me dit qu'elle veut sauver le monde grâce à ses pouvoirs.
'' Et toi alors Na Mu? Parle-moi de toi. ''
'' Eh bien, je n'ai pas énormément à raconter, j'ai grandi sans mon père, je ne l'ai jamais vu, j'ai quelque fois vu ma mère quand j'étais petite, j'ai vécu la majeure partie de ma vie avec ma grand-mère et mon grand-frère, c'est d'ailleurs lui qui m'a inscrite ici. ''
'' Oh désolé Na Mu, cela doit être un sujet difficile. '' s'excusa la fée.
'' Oui, un peu, mais je me dis que là où mes parents sont, ils doivent être heureux. '' répondis-je. Nous continuâmes notre marche, puis nous vîmes soudain un homme, il y avait très peu de cheveux sur la tête, un visage visage creusé par les rides, des yeux fermés ne laissant même pas voir ses pupilles, un long pointu avec une verrue au bout et des poils sortant de ses narines, on ne voyait plus la couleur de ses lèvres, un corps voûté, ses jambes pliées comme si le haut de son corps pesait plusieurs tonnes, il s'appuyaient sur une vielle canne bois.
'' Ah il y en a encore! '' s'exclama-t-il d'une voix tremblante par la vieillesse . '' Bien qu'on en finisse rapidement, donnez moi le papier de votre chambre. Je déboutonnai alors rapidement la poche de mon long manteau, et sortis le papier où était écrit 1645, et lui tendis à deux mains, il me le prit agressivement, puis prit celui de Ilg Da de la même manière, et se retourna vers une haute étagère, où était rangées différentes clefs, Monsieur Gar Deu prit deux clefs et nous les tendis. '' Ça tombe bien vous êtes colocataires! '' s'exclama-t-il nous nous regardons en souriant, puis prîmes les clefs qu'il nous tendait. '' Maintenant partez, je n'ai pas que ça à faire! '' Nous le remerciâmes, puis sortîmes en trombe de la petite pièce.
Arrivées dans la grande cour, nous nous regardâmes soudain, Ilg Da me sauta dans les bras en criant de joie, je rigolai de sa réaction joyeuse, et souris en enroulant mes bras autour de sa fine taille, mais nous fîmes interrompues par une puissante voix féminine.
'' Que toutes les premières années, les filles étant dans le domaine médicinal viennent ici pour que je leur montre leur chambre! '' Nous partîmes vers la femme, elle était magnifique, elle possédait de longs cheveux blonds orangé aux racines se dégradant dans un rose fraise, ils étaient décorés par une belle fleur d'hibiscus rouge, ils encadraient un visage fin, composé par de grands et doux yeux bleu océan, de lèvres pulpeuses roses, sur son cou on pouvait apercevoir quelques écailles de la même couleur de la pointe de ses cheveux. Elle nous sourit apparaîtra des dents blanc nacré.
'' Waouh! Elle est magnifique! '' s'exclama Ilg Da en murmurant, je hochai la tête beaucoup trop aveuglée par une telle beauté pour pouvoir parler.
'' Bien je pense que tout le monde est là, je pense que je vais pouvoir vous montrer vos chambres, mais je vais d'abord me présenter, je suis Kim Taeyeon je serai votre professeur d'études de plantes médicinales, pendant toutes vos années à Ethalia, mais aussi votre responsable de dortoir, pour faire simple si vous avez un problème quelconque dans le dortoir, venez me voir, d'accord ? '' demanda-t-elle. Nous hochâmes toutes la tête. '' Super ! Alors suivez-moi ! '' déclara notre responsable, en se retournant, et commençant à se diriger vers nos futurs dortoirs. '' Ah oui, ça m'est complètement sorti de la tête, appelez-moi Madame Taeyeon, il y a énormément de professeurs s'appelant Kim ici, alors si on s'appelle tous par nos prénoms on ne va jamais se retrouver ! '' expliqua-t-elle riant doucement, ce son semblant être le plus beau que nous pouvions entendre sur cette Terre, et continua son chemin. En nous expliquant comment allait se passer ses cours, j'avais tellement hâte d'y participer, j'adore les plantes médicinales, c'est vraiment ma passion, ce sera surtout grâce à elles que je pourrais soigner mes patients, en tant que médecin, puisque je n'avais aucun pouvoirs comme ceux d'Ilg Da, je devais me débrouiller avec les moyens que j'aurai à ma disposition.
Pendant notre chemin, je regardai tout autour de moi, même les couloirs étaient beaux ! Le plafond était tellement que je me disais que même un géant ne pouvait le toucher, les murs semblant être tailler dans la pierre elle-même, des statues étant sûrement être de grands personnages de notre monde, étrangement, il n'y avait aucune elfe, cela est vraiment étrange, à un moment donné était bien encore libre, et non enfermé dans un dôme de ronces, ét ça pendant depuis la création dans notre monde, il y avait vraiment aucune elfe qui est entrée dans l'histoire ?
Nous tournâmes dans un des nombreux coins de l'établissement, quand nous croisâmes un groupe d'hommes, ils étaient plutôt intimidants, la majorité d'eux faisait plusieurs têtes de plus que moi, et pouvait sûrement m'écraser avec un seul de leurs doigts.
'' Bonjour Monsieur Seunghyun ! '' salua Madame Taeyeon, en faisant un signe à l'homme semblant être le responsable de ce groupe d'hommes, qui lui donna en réponse un simple hochement de tête, les hommes en question étaient d'ailleurs en train de fixer sans aucune honte Madame Taeyeon, bavant presque devant elle, leurs joues aussi rouges que la fleur dans les cheveux de celle-ci.
Après que leur responsable leurs criait dessus, ils partirent vers sûrement leur dortoir, et nous fîmes de même.
Après quelques minutes de marche, nous nous étions enfin arrêtées, nous nous trouvions devant un grand tableau d'une serre. Madame Taeyeon se retourna vers nous et nous dîmes :
'' Bien je vais vous dire la règle numéro 1 des dortoirs ! '' Elle leva son index. '' Il est strictement interdit, que des élèves d'un domaine autre que le vôtre entre dans le dortoir, compris ? '' demanda-t-elle, nous dîmes toute oui, elle nous sourit puis se retourna vers le tableau. '' Mais nous ne faisions pas confiance à tous les élèves, chaque dortoir possède un code spécial pour entrer, interdiction stricte de le donner à d'autres élèves que ce dans votre domaine. ''Elle posa alors une de ses mains sur l'une des fleurs sur le tableau, c'était une tulipe bleue, et appuya dessus, elle fit le même geste mais sur cette fois-ci un géranium étrangement devenue vert autrefois rose, puis elle tourna un motif de fleur sur le cadre de la peinture. Le tableau s'illumina, tous les motifs sur le cadre s'éclairèrent et le tableau s'ouvrit, laissant place, à un long et profond couloir sombre.
Madame Teayeon rentra dans le couloir, et nous fîmes comme elle et rentrâmes peu à peu dans le couloir sombre, le tableau se fermant ensuite derrière nous.
Je sentis soudain une main prenant la mienne, c'était celle de Ilg Da j'arrivais à la discerner malgré l'absence de lumière.
'' Qu'est-ce qu'il y a Ilg Da ? '' demandai-je en murmurant pendant que nous sentîmes des marches descendantes.
'' Les fées ont toutes peur du noir. '' déclara-t-elle murmurant à son tour. '' J'imagine que ça ne te fait pas ça à cause de ton sang humain. ''
'' O-oui ça doit être ça. '' déclarai-je serrant sa main pour la rassurer.
Nous descendîmes encore et encore dans les escaliers, je pensai personnellement que c'était une très mauvaise idée de faire descendre des escaliers à des jeunes adolescentes comme nous, dans le noir sans aucune lumière en sachant que certaines avaient peur du noir comme dans la situation d'Ilg Da.
Puis tout à coup une petite voix rompit le silence qui s'était installée :
'' Euh Madame, j'ai une question. ''
'' Oui laquelle ? '' demanda Madame Taeyeon.
'' Les prochaines fois que nous allons aller dans le dortoir, nous pourrons prendre de la lumière, n'est-ce-pas ? ''
'' Eh bien, en fait normalement le couloir est allumé, mais le seul jour où il ne l'est pas, c'est le celui de la rentrée. Donc pour celles qui ont peur du noir ou qui sont tout simplement mal à l'aise à devoir marcher et descendre des escaliers dans le noir, ça sera éclairé d'ici demain matin. '' Quelques soupirs de soulagement se firent entendre, par la déclaration de notre responsable, je sentis la main de Ilg Da se desserrait de la mienne, elle était sûrement soulagée elle aussi par ce que notre responsable avait annoncé.
Nous vîmes enfin une lumière à la fin de l'escalier, elle nous aveuglait toutes à cause de tout le chemin traverser dans le noir, mais c'était aussi très réconfortant de pouvoir enfin voir de la lumière, et celle-ci était tout simplement naturelle, car notre dortoir enfin en tout cas la pièce principale de celui-ci était exactement le même décor que la peinture au début du couloir, il y avait une grande baie vitrée donnant vue sur la mer de nuage que l'on aurait vu voir lors de notre vol de Thunderbird, c'était vraiment beau, il y avait plein de sortes de plante, de fleur, de plante médicinale, au milieu de l'énorme serre se trouvait une grosse jardinière faisant pousser une grosse et épaisse bignone, sûrement la plus grande que j'ai vu de toute ma vie, elle escaladait sur je ne sais quoi à cause de ses épaisses feuilles verte,et faisait comme un toit en s'accrochant à la vitre de la serre, et descendant parfois les sièges aux coussins rouges, jaunes, roses, verts, qui entourée la jardinière.
'' Voici votre dortoir! '' s'exclama Madame Taeyeon en se retournant vers nous, nous étions toutes stupéfaites par une telle salle, c'était magnifique. '' Venez je vais vous montrer où se trouvent vos chambres. '' dit-elle en commençant à descendre l'escalier en fer blanc nacré des motif de roses constituant les marches. Nous la suivîmes regardant tous les détails de la pièce qui sera un peu comme notre future maison. '' Bien tout d'abord celles dont leur numéro de chambre est en dessous de 1500 me suivent! '' Après ça, la moitié du groupe la suivit alors, disparaissant à la droite du dortoir, alors que l'autre partie du groupe seule dans cette énorme pièce.
La pièce était alors devenue silencieuse, aucune personne ne parlait.
Pour m'occuper, je regardai la grande et belle bignone au milieu de la salle, nous étions en pleine période floraison des bignones, on pouvait donc voir les belles fleurs en trompette rouges et oranges habituelles des bignones, mais seulement quelque chose m'a rendu curieuse, les couleurs normales des fleurs de bignone sont le rouge et l'orange, mais certes celle-ci en avait de cette couleur mais elle en avait aussi d'autres couleurs : du rose, du jaune, du vert, du bleu, du violet, du blanc et du noir, enfin qu'une seule en noire. C'était impensable comme couleur! mais pour dire vrai ça ne m'étonnait pas trop, puisque nous sommes dans une académie magique, je me disais qu'on lui a sûrement jeté un sort, ou qu'ils l'ont créé eux-même.
Je m'assis, sur un des bancs donnant face à cette étrange plante, en posant mon sac à dos par terre et posa ma tête contre l'immense vitre, me reposant de toute cette marche grâce au silence de la pièce, on avait tant marché, j'avais presque l'impression  que mes pieds étaient devenus de la bouillie, l'activités n'a jamais été mon domaine de prédilection. Il fut malheureusement coupé par la même voix que celle dans les escaliers.
'' Euh ... est-ce-que ça vous direz que l'on présente? Je veux dire on va sûrement passer toutes nos années ensemble donc... '' Il y avait toujours le même silence, personne ne lui avait répondu, et maintenant elles la regardaient toutes. Elle avait des cheveux noirs avec des mèches bleu foncé, et des yeux gris clair, sa peau avait l'air d'être plus blanche que la moyenne, sa race devait sûrement faire partie des spectrales, dans notre monde il y a plusieurs types de races, les types naturae, celles qui sont liées à la nature donc les elfes, les fées, les gnômes etc... Les types spectrales, donc les fantômes, les esprits, les types advercum, ceux qui sont hostiles, même si c'est un grand mot puisque bon nombre des races dans cette catégorie ne sont en fait pas du hostiles envers les autres races, je pense notamment aux vampires ou aux démons, puis il y a les neutres, pour bien comprendre comment les races sont triées, il faut savoir que c'est avec ce qu'ils mangent, les naturae sont végétariens, les advercum sont carnivores, les spectrals ne mangent pas, en tout cas ils n'en ont pas besoin et les neutres sont omnivores, donc ce serait les humains, les deus et bien d'autres. '' Après si vous ne voulez pas vous n'êtes pas obligées! '' déclara-t-elle en levant ses mains mais elle fut suivie par l'accord de toutes les filles dans la pièce. '' C'est vrai? Alors, je commence! je m'appelle Kim Chae Won, je suis un esprit des bois, ravie de vous rencontrer! '' se présente-t-elle en s'inclinant. Un esprit des bois? J'ai déjà lu à leur sujet dans le carnet de ma mère, ils protègent les bois de tout être maléfiques, et faisaient donc bien parti des type spectrales.
'' Bien je continue alors! '' déclara Ilg Da. '' Je suis Kim Ilg Da, je suis une fée venue des bois des fées au sud d'Esthéris, j'ai hâte de passer mes années avec vous! '' finit-elle en nous souriant joyeusement.
'' Oh mais c'est toi, qui a écrasé la fille dans la grande cour avec le Thunderbird! '' remarqua une fille avec des cheveux châtains.
'' Je n'ai pas fait exprès! Je lui ai fait perdre sans faire exprès le contrôle pendant son vol! ''
'' Certes mais c'est toujours de ta faute! '' continua la même fille.
'' Arrrgh Na Mu, dis-leur! '' demanda Ilg Da, en se précipitant vers moi.
'' Oh mais tu es celle qui s'est faite écraser. ''
'' Ah euh oui, je suis Ch-cho Na Mu, je suis une hybride fée et humaine, en-enchantée. '' me présentai-je en déglutissant nerveusement suivie par plusieurs chuchotements  de la part des autre filles dans la pièce.
'' Et malgré ce qui s'est passé, Na Mu et moi nous sommes devenues de très bonnes amies ! pas vrai ? '' demanda la fée en me regardant, je hochai alors la tête.
'' Eh bien tu es très compréhensive, Na Mu. '' remarqua une fille avec des courts cheveux bleu foncé, des yeux marrons chocolat, et avait quelques écailles noires sur le côté de son cou, en apparaissant du  fond groupe, elle se dirigeait vers nous, puis arrivée devant moi, elle tendit sa main en souriant. '' Je suis Shin Ryujin, une Naga*. '' je lui serrai alors la main. Puis alors toutes les filles se présentèrent une par une, elles étaient principalement toutes des fées, ce qui se comprend puisque celles-ci sont spécialisées dans la botanique, et la médecine.
Après quelques temps, où nous discutions tranquillement, Madame Taeyeon sortit enfin du côté droit du dortoir, et nous sourit :
'' Je vois que vous avez fait connaissance ! C'est super ! Mais je dois malheureusement interrompre votre discussion, pour vous montrer vos chambres. '' Nous hochâmes la tête et commençâmes à la suivre. Je mis mon sac sur mon dos, et me dirigea à côté de Ilg Da, qui était en train de sautiller d'excitation.
'' Dis Na Mu, tu n'as pas hâte de savoir qui seront nos colocataires ? '' me demanda-t-elle en me regardant les yeux brillants de joie.
'' Si, j'ai vraiment hâte. '' lui répondis-je en lui souriant à mon tour.
La foule s'arrêta alors, notre responsable se retourna et sortit alors un papier de sa poche :
'' Alors, écoutez-moi, sur vos clefs se trouve un nombre, quand vous entendez le vôtre, venez à côté de moi, d'accord ? '' Nous hochâmes la tête. '' Super alors, le numéro 1510, 2080, 1762 et 1800. '' lista-t-elle et quatre jeunes filles se dirigea vers elle, et elle leur donna une seconde clef chacune. '' Voici la clef de votre chambre ! '' Puis elle leur ouvrit la porte, et les laissa rentrer. '' Installez-vous pendant que je fais les autres chambres, quand vous aurez fini aller dans la salle principale. '' Elle continua alors à faire les chambres une par une. Mais si les clefs données par le concierge n'était pas celles de nos chambres à quoi servaient-elles alors ? Elles étaient juste là pour savoir notre chambre ?
A la fin du couloir il ne restait, plus que Ilg Da, Ryujin, Chae Won et moi, alors voilà nos colocataires.
'' Eh bien voilà vous êtes les dernières ! Kim Ilg Da, Shin Ryujin, Kim Chae Won et Cho Na Mu ! '' nous appelâmes-t-elle, elle nous donna nos clefs de chambre, et l'ouvrit. '' Je sais que c'est un peu injuste, mais ne vous installez pas tout de suite, répartissez-vous juste les lits, d'accord, sinon nous n'aurons pas assez de temps pour la suite. '' dit-elle en nous ouvrant et nous laissa rentrer.
Notre chambre était vraiment énorme, et aussi très lumineuse. Elle avait un toit et un demi-cercle du fond tout en verre, donnant alors vue sur la mer de nuages et le ciel bleu, la vue devrait être incroyable de nuit. Deux lits se trouvaient sur une mezzanine donnant vue sur la grande fenêtre tandis que les deux derniers, se trouvaient en dessous, à côté de chaque lit était placé un bureau personnel, avec une multitude de livres et une petite lampe en fer doré. Sur le côté gauche de la pièce, il y avait plusieurs étagères vides, seule des pots de fleurs verts, avec leurs feuilles vertes pendant certaine même touchant le sol.
'' Waouh elle est incroyable ! '' s'exclamèrent Ilg Da et Chae Won en courant de partout dans la chambre. Ryujin soupira à côté de moi, et monta vers la mezzanine en déclarant :
'' Je prends un lit en haut. ''
'' Si ça ne vous gêne pas je vais en bas, j'ai le vertige. '' déclara Chae Won en se grattant l'arrière de sa tête gênée. A sa déclaration, je haussai un sourcil, un esprit avec le vertige que c'était étrange, en sachant que l'une de leur capacité était de voler, alors avoir le vertige, c'était vraiment.... étrange.
'' Moi aussi, je préfère être le plus proche possible de la porte, vous savez pipi noc- ''
'' C'est bon, on a compris pourquoi Ilg Da ! '' s'exclama Ryujin en la coupant.
'' Na Mu, ça ne te gêne pas d'aller en haut ? '' demanda Chae Won.
'' Non ça va. '' répondis-je en montant les escaliers en bois sombre, menant à la mezzanine, Ryujin avait déjà choisi son lit, il devait sûrement être celui le plus caché du soleil.
'' Désolé, mais ma race me l'oblige. '' déclara-t-elle dos à moi.
'' Ça va, ça me convient. '' la rassurai-je, en posant mon sac sur la chaise en bois de mon bureau, enlevant enfin mon manteau trop grand pour moi et le fit pendre à un petit porte manteau. J'avais maintenant une certaine affection pour lui, j'imagine que c'est parce qu'il m'a protégé d'une mort certaine en cachant mon ancienne apparence, et peut-être aussi car c'est Man Yeo qui me l'a offert enfin plutôt qui me l'a donné, en parlant d'elle je me demande vraiment ce qu'elle fait en ce moment, elle a sûrement dû rentrer au dôme, où grand-mère doit la harceler pour savoir pourquoi elle m'a aidée à sortir, et Hi Jin et Geom Jeong doit lui demander comment est l'extérieur, si je vais bien ou quelque chose comme ça.
A la pensée de mes deux meilleures amies je souris nostalgiquement et pris le collier qu'elles m'ont offert avant mon départ, je caressai alors doucement la pierre verte avec mon pouce. Mais je fus interrompu par une main sur mon épaule, je tournai la tête, c'était Ryujin.
'' Tu viens? Madame Taeyeon nous a dit de nous dépêcher. '' elle demanda.
'' Ah oui, j'arrive. '' Elle enleva sa main de mon épaule, et commença alors à descendre les escaliers en bois. Je soupirai alors, et suivis alors les filles dans le couloir, pour ensuite arriver dans la salle principale du dortoir. Toutes les filles étaient assises sur les sièges, alors nous fîmes de même et nous regardâmes notre responsable se trouvant au milieu de la pièce en nous voyant nous asseoir elle commença alors à parler.
'' Bien depuis tout le monde est là, je vais pouvoir commencer! '' déclara en s'adossant à la jardinière en pierre blanche. '' Tout d'abord je vais commencer par quelque chose que certaines d'entre vous ont déjà remarqué, dans chacune de vos armoires se trouve un uniforme, c'est celui de l'académie vous êtes dans l'obligation de le porter en dehors du dortoir, pour celles qui ont peur qu'il ne soit pas à votre taille, ne vous inquiétez pas de le mettre, il s'adapte directement à votre morphologie, il existe une autre tenue obligatoire, c'est celle de la pratique de combat vous avez beau être dans un domaine exclusivement théorique, vous devez quand même avoir les capacités de base pour vous battre et au moins pouvoir vous protéger, ah oui il y a une dernière quand vous aurez vos travaux dans la serre de l'académie, obligation de la porter celle-ci c'est pour votre sécurité. '' Elle expliqua en nous regardant toutes. '' Ensuite certaines me l'ont déjà demandé, les toilettes se trouvent au fond de chaque côté du couloir, ne vous inquiétez comparé à toutes les pièces dans votre dortoir, il n'y a pas de grosses baies vitrées. '' déclara-t-elle, ce qui nous fîmes soupirer de soulagement . '' Bien avant de vous laisser finir de vous installer, les horaires: le petit déjeuner est à 7 heures, les cours commencent à 8 heures et se finissent tous maximum à 17 heures, mais il peut y avoir des études du soir à la bibliothèque maximum 20 heures, le déjeuner est à midi, le dîner à 19 heures, et le couvre-feu à 22 heures. '' dit-elle listant tous les horaires. '' Bien maintenant je vous laisse vous préparez, sauf si vous avez des questions bien sûr. '' déclara-t-elle en tournant la tête pour trouver une fille du premier groupe, levez la main, elle hocha la tête pour lui donner la parole.
Tout le long de quand elle listait tous les horaires, je sentais une grosse boule nerveuse dans mon ventre, c'était la nuit, si le couvre-feu était aussi tard, je vais devoir me coucher encore plus tôt que d'habitude, bon pour l'instant puisque nous sommes en été les jours dure plus longtemps donc je pourrais dîner sans trop de problème, mais quand on va être en automne, ou même en hiver comment vais-je faire? La nuit va se lever plus tôt, et le jour plus tard, il faut juste prier pour que Ye Yag trouve une alternative.
'' Euh, est-ce-que nous sommes obligées de porter notre uniforme pour le dîner et le petit déjeuner? ''
'' Eh bien pour le petit déjeuner oui vous êtes obligées, mais le dîner non, ce n'est pas la peine. '' Elle vérifia sa montre je soupirai de soulagement, pour le dîner je pourrais porter mon manteau, et cachait mes oreilles, c'est déjà un bon point, bon certes j'aurai l'air bizarre, mais au moins mes oreilles seront cachées du monde. '' Bien, il vous reste pile une heure pour finir de vous installer ou de commencer à vous installez, quand vous aurez fini retrouvez-moi ici, pour que je vous emmène à la grande salle (A / N: Je sais ça fait Harry Potter mais je n'ai pas trouvé mieux.) '' Puis quand elle finit sa phrase, nous nous levâmes, et nous nous dirigeâmes vers nos chambres respectives.
Arrivée à la nôtre, je montai directement dans la mezzanine, et ouvris mon sac pour ranger mes affaires. Je plaçai d'abord mes livres, sur la bibliothèque vide parallèle à mon lit puis rangea le carnet de note de ma mère dans le tiroir de mon bureau, et le mien sur celui-ci. Pendant que je rangeai les livres restants, je regardai ceux qui étaient déjà rangés, j'en ouvris à une page au hasard, et découvris une page de recette, pour faire un remède contre les fortes fièvres, je tournai les pages de ce livre, il y avait plein de recette de remède, de pommades et autres. Ça devait être mes livres de cours.
J'ouvris mon armoire pour effectivement trouver un uniforme, il avait un blazer blanc avec des boutons dorés et un blason était cousu sur la poitrine gauche du blazer, c'était une épée grise entourée par un beau magnolia tout deux emprisonnés dans un globe, en dessous se trouvait une chemise blanche sans défauts avec une cravate à carreaux verts, comme la jupe aussi d'ailleurs.
'' Eh bien, c'est très.... '' Ryujin cherchait ses mots en regardant de haut en bas l'uniforme.
'' Clair ? '' proposai-je.
'' Un peu dire ça. '' dit–elle, en fixant l'uniforme en fronçant les sourcils.
'' Par contre, Ryujin, le blason, c'est celui de l'académie ? ''
'' Attends, tu veux dire, que tu ne reconnais pas le blason de ta propre académie ? '' demanda-t-elle en écarquillant les yeux.
'' Eh bien disons, que j'ai vécu un peu coupée du monde donc... '' expliquai-je en ayant toujours le réflexe de me gratter ma lèvre inférieure. Elle soupira, et recommença à ranger ses propres affaires.
Je fis alors de même en rangeant mes propres habits dans l'armoire.
Après plusieurs minutes de rangement, il ne restait plus qu'une seule chose dans mon sac, c'était tellement important pour moi, je fouillai alors à l'intérieur, puis sortit la photo.
Cette si belle photo, elle était à la fois magnifique et dangereuse, si quelqu'un la voit, je pourrais complètement abandonner mes rêves. Je réfléchis alors à où je devais la placer, enfin plutôt où la cacher. Je ne pouvais pas la mettre dans un de mes tiroirs, c'était beaucoup dangereux, n'importe qui dans ce dortoir pourrait la voir, la laissai dans mon sac peut-être ? non, il y avait le même danger, sous mon lit ? non, dans mon armoire ? non ce n'est que des cintres.
Je pensai encore et encore à où je pouvais la cacher, sans l'abîmer, quand nous entendîmes la voix de Madame Taeyeon, nous appeler, pour partir, je soufflai d'agacement et rangeai ma précieuse photo entre deux livres, dans un des tiroirs de mon bureau, et me dirigeai un nouvelle fois dans la salle principale du dortoir.
Arrivées nous suivîmes alors, notre responsable dans l'escaliers et le couloir, qui n'était toujours pas allumer avec la main de Ilg Da serrant la mienne à cause de sa peur du noir.
Sortie du couloir et retrouvant la lumière de l'académie, nous arpentâmes une nouvelle fois les longs couloirs de l'académie pour enfin nous trouver dans ce qui semblait être la grande salle (A/N : Dans la description, il y aura quelques similitudes avec Harry Potter, encore une fois désolé !).
Elle était à la fois grande et longue, on y trouvait quatre longues tables en bois sombre, chacune avec un tissu d'une couleur différente, les trois se s'étalant de la porte jusqu'au fond de la salle où se trouvait la dernière table perpendiculaire aux trois autres avec derrière elle 7 chaises placées côte à côte.
Elles étaient remplies de nourriture, et d'élèves en train d'apprécier leur nourriture, jusqu'à que nous entrâmes dans la salle, tous les hommes regardaient notre responsable ce qui était compréhensible en voyant sa beauté.
Nous marchâmes le long des tables, pendant la marche, je me faufilai le plus possible au milieu de mes camarades, j'étais étrangement intimidée par les regards qu'ils nous lançaient, et à ce que je voyais je n'étais pas la seule , puisque Chae Won se faufilait à côté de moi sûrement pour la même raison que moi, elle me sourit doucement et croisa mon regard, je lui souris en retour. Mais notre échange fut interrompu, par l'arrêt du groupe, et la voix de notre responsable, nous disant de nous asseoir et de commencer à manger, ce que le groupe fit sans aucune hésitation.
J'étais assise, entre Ilg Da et Chae Won, Ryujin quant à elle, elle se trouve juste à gauche de Chae Won. En face de moi se trouve un jeune homme aux cheveux bruns ondulés et aux yeux marron clair. Il était en train de boire une soupe ayant l'air à la fois chaude mais délicieuse, je baissai alors le regard, et commença moi aussi à me servir de la nourriture, ce qui était plutôt dur à faire à cause du grand nombre de plats proposés, ils avaient l'air tous tellement délicieux. Mais je choisis alors quelques plats et commença à manger en silence différemment à Ilg Da qui elle parlait et sympathisait avec ses voisins de plats, elle était tellement sociable, c'était incroyable, je l'enviais, j'ai toujours eu du mal pour me faire des amis, je suis en fait étrangement reconnaissante que Ilg Da m'ait percuté avec son Thunderbird. Chae Won parlait elle aussi tranquillement avec nos camarades de dortoirs, elle semblait être moins sociable que la petite fée. Ryujin, elle, faisait comme moi, elle mangeait silencieusement sans lever les yeux de son assiette.
Malheureusement pour moi, je me sentais vraiment mal à l'aise ici, je n'étais pas habituée à tant de personnes réunies dans une seule et même salle et autant près de moi. Je baissai alors la tête, prenant une grande respiration et serrant la fourchette dans ma main de toutes mes forces. J'essayai de faire le vide, de ne plus rien entendre, faire comme si j'étais seule dans cette pièce, et étrangement ça marchait, je n'entendais plus aucun bruit. Je relevai alors la tête en ouvrant les yeux pour continuer à manger, en regardant autour de moi, pour en fait remarquer, qu'il n'y avait aucun bruit, car tout simplement personne ne parlait et se concentrait plutôt sur quelque chose d'autre, je fis alors de même, et tournai mon regard vers là où ils regardaient, pour voir un groupe d'hommes, ils étaient vraiment imposants.
Je ne peux pas mentir, ils étaient vraiment beaux, tous sans exception, mais ils étaient aussi un peu effrayants. Je les regarde tous un peu plus en détail, quand trois d'entre eux se séparèrent du groupe, un aux cheveux noirs de jais, un autre avec la même couleur des cheveux mais se finissent par un dégradé bleu et s'assirent à la table la table la plus éloignée de la nôtre, et le troisième avait des cheveux marron chocolat se dirigeant à notre table, alors il faisait partie de notre domaine.
Le reste du groupe s'assirent à la longue table à côté de la nôtre .
Cet homme, ce deus, celui qui m'avait fait ressentir la vraie peur, la veille, il faisait partie lui aussi de l'académie.
Il leva le regard et regarda le droit dans mes yeux, je sentis un choc électrique à l'intérieur de mon corps, et me retournai lui faisant maintenant dos à lui et je passai mes mains dans mes cheveux anxieusement.
'' Pourquoi a-t-il fallu qu'il soit ici? Pourquoi?! '' me demandai-je dans ma tête. Je sentais toujours son regard sur moi, il me regardait toujours et ça me rendait encore plus anxieuse. Je commençai à respirer de plus en plus vite, prenant de plus grosses et de plus profondes respirations, ma vue devenait de plus en plus floue je ne pouvais presque rien reconnaître, la sueur apparaissant sur mon front, coulant dans mon dos, mes mains devenant moites et une boule se trouvant à l'intérieur de mon estomac avec l'impression qu'elle grossissait de plus en plus. Je n'en pouvais plus, je levai le regard et regardai autour de moi, tout le monde semblait avoir repris ses anciennes activités, c'est-à-dire parler, rire, boire et manger, ils étaient joyeux, ils rigolaient aux éclats ,
Tout était redevenu normal. Je pris alors une grande respiration ne sentant plus le regard dans mon dos, et revins à mon assiette, en repassant à ce qui mettait arriver juste à cause d'un simple regard.
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Bonjour !
J'espère comme toujours que ce chapitre vous avez plu, et que la longueur ne vous a pas trop ennuyé.
Alors dans ce chapitre, j'ai mis quelques détails comme par exemple les couleurs des fleurs, et elles ont toutes enfin presque une signification que je peux vous donner sans trop vous spoiler l'histoire.
Tout d'abord:
- la tulipe bleue dans le tableau à l'entrée du dortoir: les tulipes bleues symbolisent le respect, la tranquillité et la confiance, c'est tout simplement ce que veut faire ressentir l'académie aux élèves.
- le géranium devenu vert, le géranium est le symbole de la détermination, tandis que la couleur verte  à plusieurs significations comme le bonheur, l'optimisme, la jeunesse, etc ... mais parmi toutes ses significations, j'ai choisi celle de la réussite, donc ce petit changement de couleur signifie que si vous avez de la détermination dans la vie vous obtenez la réussite.
- et le dernier symbole, le blason de l'académie, à l'intérieur est réunis les symboles des trois domaines d'Ethalia, le combat, médicinal et l'Etude Du Monde (EDM), le combat est représenté par une épée je sais, pas trop d'originalité, la médecine par une magnolia celle-ci symbolise l'amour de la nature et aussi connu pour ses remèdes contre l'anxiété, la nervosité et les troubles du sommeil, et ensuite EDM est symbolisé par un globe qui est le symbole du savoir.
* Ilg Da: Je sais plus la traduction de son nom, et je n'arrive plus à le retrouver, enfin des souvenirs que j'avais c'était une fleur.
Jo Su: Assistant
Gar Deu: Garde
Amaryllis: Ce sont des fleurs provenant d'un énorme bulbe, une légende de Noël raconte que lors de la naissance du Christ, elle fut annoncée par des trompettes et donc elle raconte que l'amaryllis fut créée à l'image des trompettes, ce qui a donné sa forme de trompette. Si vous offrez cette fleur à quelqu'un cela voudrait clairement dire '' Ne me résiste pas! ''
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Thunderbird: c'est une légende amérindienne, il est l'origine des orages et des pluies. C'est lui qui est représenté en haut des totem indiens.
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Naga: Ce sont des créatures mi-femme, mi-serpent, elles sont d'une grande patience et d'une grande intelligence, elles sont très pacifiques mais peuvent devenir agressives grâce à leur morsure toxique et mortelle. La légende des Nagas provient de l'Inde .
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harsinoee · 4 years
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Expulsion locative : Jeudi confession Pourquoi en suis-je arrivée là? Pourquoi la justice de mon pays ignore mes droits? Pourquoi au contraire, elle fonctionne contre moi? Pourquoi j'ai pu poster la photo de celui qui m'a violée sans poursuites? Pourquoi ici personne ne veut m'aider?
Je vais vous raconter comment tout cela est arrivé. Voici ce premier billet. Episode 1 : Pourquoi en suis-je arrivée là? Tout commence en décembre 2010. J’obtiens ce logement HLM et dés janvier 2011 mon bailleur ne répercute pas mes APL. Une dette se creuse, je suis ailleurs, occupée, en formation intense, je paie ce que je peux. Cette erreur sera répétée plus de 20 fois par mon bailleur. Une première dette de moins de 800€, un référé en 2013 suivi de la signature d’un échéancier (protocole Borloo) terminé de payer en 2015 mais qui sera illicitement poursuivi pendant 7 ans. Légalement ce protocole de cohésion sociale ne peut excéder 5 ans en tout. Entretemps, je me forme pendant 2 ans mais la CAF suspend mes droits APL. La dette explose et un avenant de 5 ans de plus est signé pour contenir ces APL + les frais de mon bailleur. Donc 8 000 €. Je signe et je paie sans me plaindre pour ne pas être expulser. En 2017/2018, je me forme à nouveau et je rencontre celui qui va me violer moins de 4 mois plus tard. 
Ma formation rémunérée est considérée comme des salaires selon la loi qui permet, en effet, de cumuler AAH et salaires pendant 6 mois.
En mai je suis violée par surprise, violence et contrainte en Espagne, à Empuria. Je vais déposer plainte. Les choses se passent mal, la situation se renverse, je tombe sur un brigadier psychopathe qui va me malmener effroyablement et prendre le parti du violeur. Perçue comme une étrangère vénale et tous les stéréotypes réunis en la matière, c’est moi qui devient la criminelle. Une tape sur la main du violeur et on en parle plus croit-il. Je suis surtraumatisée, je ne passe pas l’examen en juin à Toulouse. Le couple violeur-policier m’a tué. Je reste sonnée sur mon canapé mais en même temps, j’essaie de me battre pour que ce dangereux violeur ne puisse recommencer. S’ils ne veulent pas l'arrêter, au moins pourraient-ils le surveiller car à sa façon de faire, cet impuissant notoire, obtint son orgasme en me violant, criant si fort dans mon oreille gauche que j’en ai perdu une partie de mon ouïe. Tout ça pour vous dire que cet assureur AXA est un vrai malade qui prend son plaisir seulement par le viol et la domination. Il a déjà peut-être recommencé, je le sens, je le sais. Il a pu échapper à la justice en France et il est retourné dare-dare sur les apps de rencontres. Il est partout, a un compte sur toutes les messageries, il chasse, c’est un prédateur. 
En juin, j’écris au procureur pour lui raconter cette confrontation à charge, tellement que j’ai cru un moment qu’il allait me passer les menottes et me signifier ma garde à vue. C’est dire comme cela a pu être violent ! Le vendredi 8 juin ma lettre part. Le lundi 11, Le procureur en fait une plainte et la renvoie où? Ben au policier. Et pour lui dire : « eh gars, ça commence à se voir ». Le 12, le policier décide subitement que je l’ai appelé « quelques temps après les la confrontation » et en fait une storytelling dans un procès-verbal digne d’un film de série Z. Il se définit comme victime de ma vindicte, “arrogante et détachée des faits de viol”. Il raconte aussi qu’il a été poli et courtois malgré que j’ai été agressive avec lui. Il explique que je l’aurais appelé « pour faire le procès de la police-justice ».  Evidemment, ça passe crème mais à cette époque j’ignore encore que ce document de faussaire est dans mon dossier pénal. Pour info, le légiste qui m’a examinée était aussi mon ancien chef de service, ce qui devait annuler le tout mais pas ici. Je reçois généreusement de mon ancien chef, un seul jour d’ITT. Il m’évoque dans son rapport comme “ayant peut-être été” et surtout il ne trouve pas de traces ADN. Je deviens donc une menteuse. Je reviens sur l’après confrontation vite fait pour vous raconter que le lendemain, donc 16 mai, le policier m’appelle pour me donner un rendez-vous avec un très vieux psychologue expert. J’apprendrais qu’il est implacable et misogyne. Au cours de cet appel, il me menace quand j’ai l’outrecuidance de demander si la vidéo de la confrontation est fiable et disponible. Là, le boug redevient le monstre qu’il est vraiment, me menace en hurlant rageur. Ce que j’ai bien retenu c’est : « vous ne savez pas à qui vous avez affaire ». La messe est dite et il va mettre le paquet. Tout le monde ici va y participer. Je suis reçue par le psychologue d’un orgueil démesuré, très vieille France. Il me raconte sa très longue vie, me dit de secrets, me pose des questions, revient sur lui, me demande de faire des opérations mentales d'arithmétique, revient sur mon enfance, repart sur sa vie personnelle et enfin, me présente the famous tâches de Rorschach. Je réponds en me demandant comment son esprit réac va retranscrire mes interprétations, je ne serai pas déçue du tableau qu’il dressera de moi, il ne m’épargnera pas !   Fin juin, je fais aussi un signalement IGPN et on me répond qu’il a été reçu par la commissaire et que tout va bien, il est parfait. Sauf que quand il est reçu il doit ressortir l’histoire du faux appel pour se couvrir. Ca passe crème encore. Juillet passe dans la canicule catalane. Je ressemble à la meuf décrite par Despentes, une no life sans plus aucune féminité. Je suis invitée un soir sur insistance d’un bon ami qui me demande d’apporter mon maillot. J’y vais, je suis la seule invitée. Bon, il est au courant et ne cherche pas vraiment le contact et il me dit qu’en tant qu’ami, il doit m’aider à retrouver une vie normale. Sauf que non, ça marche pas comme ça. Il va se baigner, me demande de le rejoindre, j’ôte ma robe ou je porte en dessous un maillot d’aquabike bien couvrant, c’est dire que je ne suis pas sexy. Mais je n’y arrive pas, l’eau est glaciale et je me rhabille vite. Nous dinons et je prends congé, lui est un peu déçu. Aprés ça je refuserai toutes les invitations mais elles vont rapidement se raréfier. Je me coupe de monde, je reste seulement sur internet, à la recherche des bonnes personne pour me défendre et là encore, je ne serai pas déçue. En août, je pleure encore tous les jours, les images en boucle de cette journée du 10 mai puis par celle du 11 qui ne me laissent aucun répit. J’ai la rage, je ne sais pas quoi faire. J’ai un bref contact avec Jean-Claude Kauffmann qui aura les mots pour me remonter le moral. Il me donnera le téléphone d’une amie à Marseille qui finalement va me déclarer penaude ne rien pouvoir faire pour moi. J’écris aux Procureurs de Figuères et de Girone en Espagne. Je préviens la police d’Empuria Brava. Je sais que d’autres femmes sont en danger, que les plaintes sont de moins de 17 %. Avoir le courage de porter plainte est un fardeau, un boulet, un non-sens dans notre pays. On vous sort direct, « ahum et la présomption d’innocence?» C’est vrai que nous sommes toutes des menteuses et on en parle jamais de tous les gens qui héritent de nos traumas, on peut l’évoquer parce que la dépense publique pour « réparer » les victimes françaises c’est un bon 4 milliards d’euros par an. Où sont les violeurs? comme dirait l’autre. Ben non, ils n’existent pas et on est toujours des menteuses hystériques en mal de reconnaissance. 250 000 ça en fait beaucoup non? En septembre, je rencontre une énième avocate proche d’un député. Elle me prend avec l’AJ. Tout va bien, elle veut attaquer. En octobre, j’apprends le classement sans suite du viol. Je le sentais mais je suis quand même bousculée. Le substitut m’avait déjà dans le nez, donc pas vraiment surprise mais très agacée. J’ai enfin le droit de consulter mon dossier pénal mais seulement dans la salle d’attente. Je m’en saisis fébrilement et avec Mom on regarde les pièces. Il n’y a pas la note du policier clôturant l’enquête, bizarre. Par contre, je lis celle du vieux psychologue et il ne m’épargne rien. Je suis surtout gênée qu’en 45 mn, il ait pu en savoir autant sur moi et il m’apprend des trucs bien nuls. Le QI n’y échappe pas et il me place en zone proche d’une débilité moyenne. Ce qui choquera mon psychiatre et le fera rire... jaune. Il y a aussi celle du légiste, mon ancien chef qui utilise le conditionnel.  Puis, je tombe un PV daté du 12 juin 2018 où j’aurais appelé ce policier pour m’en prendre à lui, à toute la police et à la justice tout en étant détachée des faits de viol. Le policier il a eu son doctorat de psy quand? Au téléphone, selon son torchon, il sent que je suis détachée du viol mais ne peut donner la date précise de cet appel inventé. Normal, comme ça il y a un mois à éplucher mais le truc qui me fait du bien, c’est que j’ai rien sur mes factures, aucun appel au comics ni sur son portable. Je relis ce PV plusieurs fois effrayée, Mom manque de faire un malaise. Je n’arrive plus à respirer, je sors et j’appelle le vieux psychologue. Il décroche, met du temps à se souvenir de moi et me dit : «  Ah oui, je me rappelle de vous ! Vous avez du confondre jeu et viol? ». Hein? Ce vieux monsieur est fou. Je lui demande s’il est sérieux, il dit oui. Je raccroche avec un goût de vomi. J’écris au Défenseur des droits via leur plateforme et je raconte toute l’histoire. Je suis rappelée 2 jours après. Ils vont enquêter tant c’est édifiant. Le 10 décembre je suis convoquée à la préfecture car il y a une réunion où l’association de Mom est conviée. Je la représente et à la fin je demande audience au préfet, croyant qu’il pourrait m’aider. Il accepte et me voilà dans son bureau à lui montrer le faux PV sur ma tablette. Il en blêmit. Je lui demande juste qu’en tant que patron des policiers, je veux une date et une heure précises pour ce pseudo appel. Je viens de m’enterrer mais je ne le sais pas encore. Je fais appel du classement à Montpellier. J’aurais même pas de réponse. Je tombe dans une dépression sévère et seule Mom veille sur moi. Je passe les fêtes seule, Mom est partie voir la famille. J’ai un ami qui reste avec moi à minuit au téléphone et me fait partager sa vie en Normandie. On portera un toast à l’année 2019 qui va être pire. En janvier, je dépose plainte contre le flic pour faux et usage de faux. Je veux qu’il date l’heure et le jour. Mais rien, le parquet m’ignore. La CAF procède à une retenue sur mon AAH de 139 € alors que j’ai un avenant du protocole Borloo signé avec elle et mon bailleur. Du coup, comme tout est prélevé et que je fais très attention à mon budget, je ne m’en rends pas compte. La banque couvre et je n’ai plus de reste à vivre. Le 11 février, le commissariat m’appelle. Je suis ultra méfiante. Le gars me dit que je suis convoquée en Espagne à Figuères pour le 13. Je lui fais répéter, il me confirme qu’il a convocation pour moi et va la déposer dans ma boîte.  Prévenue eu dernier moment. 
Durant l’été 2018, la justice espagnole avait demandé mon dossier au parquet français et en janvier, le violeur a été mis en examen par le procureur. Sur place quand la police l’a interrogé, il a déclaré qu’il optait pour son droit au silence. Tiens donc, en France, il en avait eu du vocabulaire mais avec les mosos, il a perdu de sa superbe. En Espagne, ce sont des tribunaux spéciaux, dits de genre parce qu’un féminicide odieux a eu lieu à la fin des années 90, le mari à littéralement incendié sa femme dans leur jardin. Ce fut le féminicide de trop, les femmes ont envahi les rues, criant leur colère et un ensemble de mesures furent votées pour les protéger. 15 ans après, ce pays enregistre un nombre de féminicides très bas et l’école joue un grand rôle dans le droit des personnes et notamment du genre. Alors, ce sont des juges et des procureurs spéciaux qui traitent ce type de violences. Le fait que le violeur ait reconnu en France que j’ai dit « NON » et que je l’ai même crié, n’était pas du tout le jeu BDSM qu’il a inventé en France, bien au contraire, on lui a signifié qu’il m’a violé. J’ai failli ne pas m’y rendre car la convocation a été mise dans ma boîte le 12. Mom m’a beaucoup aidé et j’ai pu y aller. Sur place, la greffière a pris mes mains dans les siennes et m’a dit en français, «  c’est très grave madame ». J’ai fondu en larmes. J’avais enfin du respect, de l’écoute, de la reconnaissance et surtout la Justice fonctionnait. J’ai été convoquée plusieurs fois par 3 juges différents et au dernier rendez-vous, j’ai vu une médecin légiste qui ne m’a pas auscultée, elle m’a juste posé plein de questions. La traductrice soutenante m’a dit : “si vous êtes convoquée à Girone, il y aura normalement un procès”. A Figuères, ils voulaient tous que ce violeur réponde de ses actes. Ils n’en revenaient pas qu' AXA le garde alors qu’il est mis en examen pour viol depuis 18 mois. Ils m’ont dit, c’est parce qu’il ne sont pas au courant. J’en tremblais d’attendre et j’avais tellement peur que ça ne marche pas que je n’en ai parlé qu’à très peu de gens dont Pierre-Guillaume et Olivier, mes alliés. 
En mai ma banque m’appelle, ils ne peuvent plus assurer. J’ai un gros découvert, des frais et je découvre que la CAF m’a déjà prélevée presque 700 € en dépit du fait que j’ai un Borloo de 410 € mensuels depuis 4 ans passés. Je découvre qu’au lieu de mettre du salaire, ils ont compté ma formation en chômage. Des vrais bouffons. 410 € de loyer + 300 € de charges fixes + 139 € d’indu erroné = 849 € alors que l’AAH n’est que de 840 €. J’appelle mon bailleur qui me dit rompre le Borloo unilatéralement. Je lui explique la situation mais il ne veut rien entendre. Je lui dit que je paie mon loyer mais que ce n’est pas ma faute. Je prends peur quand j’entends le mot expulsion. Je lui dis qu’ils ont enfreint le protocole car je n’ai plus de reste à vivre mais il s’en fiche et programme mon expulsion avant la fin de l’été avec un peu de chance comme il me dit. Je vais voir une avocate incompétente qui ne fait rien. Je suis obligée de la tracer pour qu’elle fasse un recours devant le JEX le dernier jour où c’est encore possible, le 26 septembre dernier délai. Elle prendra pour cet acte plus de 700 €, osera me réclamer le double et 87 € pour ma poire par son huissier. Un ami recrédite mon compte et m’envoie un mandat en urgence. C’est un prêt que je dois rembourser. Au Restos du Coeur, ils ne comprennent pas et me disent de faire bouger mon avocate qui jouera ensuite les arlésiennes. Je suis sidérée. Je m’abonne à Pierre-Guillaume Prigent que j’admire et je finis par lui demander de l’aide. Il accepte avec ferveur et fait entrer Olivier Cyran dans ma vie qui va lui aussi lutter de toutes ses forces contre tous ces vents contraires. Ils ne me décevront jamais, mettant toute leurs énergies pour m’éviter cette injustice. Ils me consoleront du mieux qu’ils peuvent. L’huissier me harcèle et passe souvent chez moi. Une dame aussi vient en mai pour me dire que mon appartement lui a été promis. Elle exige de le visiter. Je suis éberluée quand je comprends qu’elle est vraiment sérieuse et y croit très fort. Je lui explique que c’est une HLM et que je ne vais pas partir. Elle insiste encore un peu et s’en va. Donc, l’histoire des appartement dealés était donc vraie. Je suis estomaquée.
Je passe tout l’été en tremblant. Mes Avengers des la 6ème compagnie (Pierre-Guillaume et Olivier) resteront toujours présents à essayer de trouver une solution. Je cherche dans le privé mais je suis systématiquement refusée. Je vais à l’étude d’huissiers pour leur demander le titre exécutoire, ils refusent de me le donner. Je n’étais pas à l’audience en 2013 et je n’ai jamais rien reçu. Juste la signature de l’avenant frelaté du Borloo dans de drôles de conditions… Je finis par obtenir gain de cause et explique à la gestionnaire de mon dossier que ce titre est forclos mais elle me dit qu’il a une durée de 10 ans. Je relis le jugement (titre) où il est bien écrit qu’une fois la somme remboursée, ce titre s’éteindra. Elle refuse de voir la vérité. L’huissier qui reviendra en janvier 2020 m’expliquera que le temps que la justice traite mon affaire, je serais expulsée depuis longtemps. Le cynisme poussé très loin. La CAF arrêtera enfin les prélèvements d’indu en août 2019 après plusieurs échanges avec Pole Emploi qui me soutient. Mais on me convoque au siège pour me proposer de me prêter les APL qu’ils n’ont jamais versées pour ne pas être expulsée. Je suis à nouveau sidérée. Où est passé tout cet argent? Je refuse cet arrangement malhonnête car il y a encore 8 ans de remboursement pour une dette que je n’ai strictement jamais eu. Je fais les comptes et constate que mon bailleur m’a facturé un garage que je n’ai plus depuis 9 ans. Ils en rembourseront 3 en les déduisant de ma « dette ». Le bailleur me reproche de ne pas avoir accepté la “généreuse” proposition de la CAF. Il maintient alors la demande d’expulsion. Je fais une demande de logement social en urgence et un DALO. Le gars, on l’a nommé Igor, qui s’en occupe va me savonner la planche tout du long. En octobre, nous sommes invitées Mom et moi à assister au dévoilement d’une stèle mémorielle au camp Joffre de Rivesaltes en présence de la secrétaire d’Etat Geneviève Darrieussecq qui échange quelques mots avec Mom. La présidente du Conseil Départemental prend le relais et nous promet que nous aurons un appartement ensemble dés que l’immeuble convoité sera achevé. Elle nous présente son bras droit, directeur de cabinet adjoint, journaliste de son métier qui nous reçoit le lundi suivant et appelle le directeur de l’Office en personne devant nous. Nous sommes rassurées. Mom est convoquée très vite par une directrice qui nous rassure et confirme la promesse d’Hermeline Malherbe. Au lieu de cela, on essaie de lui refourguer une maison hantée dans un village. On y va et là c’est le choc devant la masure en ruine. Mom appelle l’office et s’énerve un peu. Elle aura finalement son appartement mais pas moi. La trêve hivernale me rend quelque force et malgré la situation ubuesque je continue de verser mon énorme loyer. L’OPHLM est déterminée à me chasser de chez moi alors que j’ai versé en tout déjà 11 000 € de trop mais ma dette est toujours élevée, je n’ai plus d’APL depuis mai 2019. En février, il y a une audience du JEX mais encore repoussée au tribunal à cause du COVID. Je demande à la présidente de prendre la parole et en pleurant (je pleure facilement) je lui explique brièvement la situation. Elle voit rouge et passe un savon au représentant du bailleur présent. Elle me conseille de déposer plainte. Je me dis que déposer plainte à Perpignan ne vaut rien mais je suis touchée par son attitude humaine envers moi. J’envoie plusieurs sms au dircab et lui écrit, de guerre lasse que je vais m’installer dans le garage de Mom. Je suis convoquée par la même directrice qui me propose un appartement dans un lot neuf mais bruyant et me dit qu’elle a aussi un superbe appartement dans une résidence pas loin de Mom. Je mors à l’hameçon et là, je vais tout perdre. Ensuite, il y aura le confinement et la trêve hivernale repoussée par notre président. Comme 20 000 familles, je souffle un peu. Mais le temps va passer très vite et Igor ne me fera aucun cadeau. Il fera même tout le contraire de son boulot. Devant moi, il va jouer un rôle de composition et me dire que j’ai été arnaquée, que c’est un scandale et que j’aurais une attribution d’appartement avec Mom dans la nouvelle résidence en construction. Derrière, il va tout faire pour que je sois expulsée. En mars un autre bailleur me propose un T3. Quand j’apprends qu’il est hors de la ville et qu’il est en RDC, je le refuse. Je m’y rends et découvre avec horreur où Igor voulait me loger. J’apprends par le bailleur que Igor m’a imposée en dépit de mon refus. Ils sont désolés et ont obéi. C’était juste pour que je le refuse puisque Igor m’a reçu 3 fois afin de me connaître mes voeux. En avril l’Office 66 m’attribue l’appartement mais en colocation avec mon fils. Je refuse car il va habiter en septembre à Montpellier et ne peut pas signer avec moi. En mai, je repasse en commission et on m’attribue ce « superbe » appartement. Quand je découvre l’état, il est trop tard. J’essaie de me projeter mais je n’y arrive pas, cet appartement me fait flipper et une grosse antenne 5G se trouve à 50 mètres à peine du balcon noir de crasse. J’apprendrai que la locataire y est décédée et qu’elle a été la seule à l’occuper. Les sanitaires sont dans un état de saleté innommable et je remarque que derrière la très ancienne chaudière, le mur qui n’a pu être repeint grossièrement avec un gros crépis, est marron foncé… Tout est sale dans ce logement totalement vide à presque 560€ avec un voisinage réputé violent. Le prix est trop élevé, c’est d’ailleurs l’avis de la personne qui devait m’accompagner dans ce relogement. Ayant appris à me connaître, Igor savait où m’emmener pour me la faire à l’envers et moi, naïve croyant en ces bobards, je suis tombée dans son piège. Début juin, le préfet sur le départ, à donné son accord pour recourir à la force pour me faire quitter cet appartement où j’ai passé 10 ans alors qu’il connait toute la vérité sur tous ces mensonges. 
En dépit du Droit, des lois, du respect, des mensonges, de la spoliation en bande organisée, de mon SPT, de ma sincérité à payer pour une dette qui n’existait pas, on demande la force pour me déloger. Quand je regarde la façon dont les gens sont traités en manifestant pacifiquement et nonobstant mon passif avec un des membres de cette corporation, je vais m’en aller bien avant. 
Voilà comment tout cela est arrivé.  Harsinoee
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Vous allez me détester...
23.04.19
Ça fait un bail n’est-ce pas ?! J’ai l’impression de tout juste sortir de mes exams de mi-trimestre et j’ai du mal à croire que ceux de fin de trimestre sont dans à peine plus de deux semaines. Avec le rythme effréné auquel avancent les cours je n’ai pas eu le temps de dire ouf ! Et comme plus ça va, moins j’ai de temps devant moi pour faire et voir tout ce que je voulais faire ici, même mes rares temps libres sont bien occupés !
Ajouté à la fatigue mentale et à la fatigue visuelle, j’ai du mal à passer beaucoup de temps sur mon pc pour trier mes photos et rédiger des posts, aussi courts soient-ils.
Mais bref, ne perdons pas plus de temps en déblatérations et passons à ce qui est intéressant justement !  
La floraison des cerisiers est déjà achevée. Malgré un temps assez maussade la plupart du temps et des températures en dents de scie, j’en aurais bien profité quand même.
J’ai soigneusement évité d’aller à Yeouido, à savoir LE coin réputé pour sa floraison de cerisier et donc où des milliers de Coréens et touristes vont se compresser comme des sardines pour tenter de faire des selfies romantico niaiseux en arrachant les moindres fleurs à leur portée.
A la place je suis allée à Sindaebang, un parc lambda mais gigantesque à 3 stations de chez moi, où je savais que je ne serais pas déçue.
Les cerisiers du parc étaient très en retard, mais le parc en lui-même offrait néanmoins des panoramas très agréables après toutes ces semaines de froid et d’enfermement. J’étais un peu déçue mais le bête fait de pouvoir entendre des oiseaux rattrapait amplement ma sortie.
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Au moment de repartir, j’ai réalisé que de l’autre côté de la rue débouchant sur le métro, il y avait une allée de cerisiers... en pleine explosion.
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Je suis donc finalement repartie le cœur en joie avec la perspective de pouvoir revenir pour une deuxième floraison le week-end suivant.
Et je n’ai pas été déçue.
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Dans ce parc, il y a une colline entière couverte de cerisiers d’une vingtaine de mètres de haut, le genre de chose qu’on ne trouve vraiment pas partout et lorsque je suis venue pour la seconde fois, ils entamaient tout juste leur défloraison. Il avait plu la veille, il soufflait des bourrasques de vent régulières et le ciel s’est dégagé juste au moment où je suis arrivée au parc.
Il NEIGEAIT littéralement des pétales de fleurs en PERMANENCE. Exactement comme il y a 4 ans…
C’est un lieu vraiment magique pour moi et qui restera parmi mes meilleurs souvenirs de Corée. Je vous laisse découvrir pourquoi avec cette petite vidéo.
Désolée pour la qualité médiocre et l’image qui saute méchamment mais mon portable est un peu à l’agonie et vu qu’il se coupait automatiquement ou refusait carrément de prendre des photos, je suis vraiment contente d’avoir pu sauvegarder ces quelques souvenirs, quelque soit leur qualité.
Dites-vous juste qu’il y avait encore plus de pétales qu’on ne peut en voir sur les vidéos.
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Et tout ça sans parler de l’avenue de Nakseongdae non loin de chez moi, entièrement bordée de cerisiers où je suis allée faire mon jogging l’un des rares jours où l’absence relative de pollution le permettait, ou bêtement des cerisiers au pied de mon immeuble qui, étant à l’ombre la plupart de la journée, ont eu une floraison tardive et particulièrement longue par rapport à la moyenne. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvée dans un « nuage de papillons blancs » parce qu’une bonne brise soufflait dans les ramures au moment où je passais dessous.
D’autant qu’il y a une chose agréable avec les cerisiers en ville, c’est qu’ils sont éclairés et donc aussi beaux à voir de jour comme de nuit.
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Bref, en un mot comme en cent, c’était une fois encore une expérience assez exceptionnelle et inoubliable. ♥
Vous avez le droit de me détester maintenant...
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herbwitchery · 5 years
Photo
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Il y a plusieurs semaines on (impossible de me souvenir qui, si tu passes par ici, signale-toi et accepte mes humbles excuses de poisson rouge) m’a taggée pour dire 20 (argh) faits sur moi. Je ne voulais pas le faire, mais je m’ennuie. Here we go. 1. Je ne peux pas vivre sans musique, au point d’en faire des crises d’angoisse. Si j’en crois Deezer, j’écoute en moyenne 70 chansons par jour (sic) 2. Même chose avec la lecture. Je lis au moins deux heures par jour, souvent plus 3. Je suis globalement unilatérale : je n’ai qu’une narine fonctionnelle, je suis presque aveugle d’un œil, une de mes jambes dit merde à l’autre et ma main droite ne me sert qu’à écrire 4. J’ai des oreilles tellement minuscules que ni écouteurs ni bouchons ne tiennent tout seuls 5. Je suis plus habile avec mes pieds qu’avec mes mains 6. J’ai été tellement violemment accro à la caféine quand j’étais étudiante que j’ai fait une crise de larmes un matin en découvrant que la machine à café était en panne 7. Je suis complexée par mes dents, qui sont pourtant la seule partie de mon corps à n’avoir jamais souffert de rien. Même pas d’une carie 8. Je suis allergique à la menthe et à la pomme crue 9. Je suis phobique des araignées, des clowns, des poupées, des escalators et des escaliers en colimaçon 10. Sans parler de ma terreur phobique de l’amputation (à part la tête. Je veux bien être amputée de la tête) (Suite en commentaire) https://www.instagram.com/p/Bx-WagGiLaj/?igshid=gotm776uajsa
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INTERVIEW  [ PHOTOGRAPHE Made in Montpellier #4 ] - CAROLINE BARBARIT
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Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas encore, Caroline Barbarit est une photographe spécialisée dans les portraits et activiste des droits des femmes et des LGBTQIA+ qui a pour champ d’action Montpellier.
Intrépide, militante, aventurière, et avant tout un esprit libre, Caroline , femme et artiste engagée, avec un mélange de curiosité, de compassion et de militantisme, pose son regard aiguisé sur ses sujets, et nous pousse à travers ses clichés à aller de l’autre côté de la dualité et de l’identité.
Pour ce quatrième portrait de la série dédiée aux photographes de Montpellier et alentours, nous avons interviewé Caroline.
Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ?
Depuis l’âge de 12 ans, je baigne dans le monde des images en cinémascope, en panoramique. J’oscille entre le monde du noir et blanc et la couleur. Je suis une vulgaire passeuse de rêves qui donne tant d’étoiles dans les regards.
Bien sûr, tout cela m’a amenée à collectionner des petits bouts de film, dus au montage de ceux-ci, telles des petites diapos que je gardais comme de vrais trésors et que je me projetais ou regardais à la lueur de ma lampe électrique. L'affichage des photos de plateau, des Stars des grands Studios dans ce grand hall ou dans les vitrines du cinéma a été l'élément déclencheur à cette passion « La PHOTO ».
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J’ai donc très modestement développé une deuxième activité de photographe, complètement autodidacte. Ces Stars m'ont tellement marquées que j'ai été à leur rencontre dans de nombreux festivals, mes photos ont été appréciées et de là j'ai participé à divers journaux nationaux et régionaux... J'ai joué à l'assistant pour des photographes, passé beaucoup de temps dans les labos de développement couleur ou noir et blanc, prof dans des photos club. L'arrivée du numérique à changer bien des choses dans mes deux activités principales, et j'avais des choses à régler aussi avec moi même donc j'ai tout quitter pour renaître tel un Phœnix.
Toutes les images que je prends forment un long film dans ma tête qui n'aura jamais de mot fin...
Quand es-tu "tombée" dans la photographie ? Tu te souviens de tes premiers clichés ?
Un bon souvenir, c’était avec l'appareil de mon oncle qui était mon premier guide dans la photo un Canon A-1, j’habitais la campagne donc des photos de la nature
Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ta carrière ?
Bien sûr Philippe Halsman, grand photographe de Star, Robert Doisneau entre autre tout d'abord, puis est venu la découverte de l'univers de Jean-Loup Sieff, Nan Goldin, Guy Bourdin...
Aujourd’hui en France, 86 % des iconographes sont des femmes et 2/3 des effectifs dans les écoles de photographie sont des étudiantes. Nonobstant, seulement 12 % des photos publiées dans la presse quotidienne sont signées par des femmes, les photographes masculins raflent systématiquement les 2/3 des prix photo et, sur les 10 dernières années, occupent 78 % des expositions organisées par les grandes institutions françaises (MEP, Jeu de Paume, Centre Pompidou…). Last but not least; les photographes dames gagnent en moyenne 29 % de moins que leurs homologues masculins (source : FisheEye Magazine). 
*Ces chiffres, nous les devons en grande partie à une femme à la fois artiste, photographe et activiste : Marie Docher
On parle souvent de la misogynie dans le milieu artistique . Te sens tu investie d’un rôle par rapport à ça ?
Je milite beaucoup pour cette cause car au vue de mon parcours pour être passée dans les deux camps du masculin au féminin, je me suis bien rendue compte des grandes disparités qui existent donc notamment, je milite avec le mouvement HF qui a pour but de lutter contre les discriminations femmes/hommes dans le secteur de la culture et d'évoluer vers la parité professionnelle.
Et Women's March Montpellier, Me too, All Inclusive...
Et d'autre beaucoup plus LGBTQIA qui ont complètement mon soutien comme Osez le féministe 34.
En tant que militante LGBTQIA , en quoi est-il pour toi d'ajouter une dimension politique et militante à tes travaux ?
Pour vivre ce qui est encore trop mon quotidien. Il est important pour moi de le retranscrire par mon media préféré la photographie comme témoin de l’intérieur. Donc j'ai une série de photos qui n'a pas de mot fin sur le féminisme qui se base surtout sur mes rencontres ou je mélange les paroles des actrices de cette série et une photo soit dans un univers décontracté ou militantisme.
Une autre série sur La Transidentité, la mienne tout d'abord puis celle des autres.
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Et de tous les événements LGBTQIA de la ville de Montpellier et plus particulièrement des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence qui me touche beaucoup en simple témoin des années qui passent.
La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague, qui secoue un peu les choses ?
D'une façon très bénéfique car l’œil féminin dans la photo s'accroche sur d'autre détails de sensibilité, d'univers et on ose les montrer plus ou on ressort des trésors que l'on croyait perdus comme ceux de Vivian Maier.
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Le numérique a facilité une nouvelle approche à la photo,  moins onéreuse surtout, mais je remarque que certaines se tournent vers le bon vieux argentique avec des traitements bien spécifiques.
Tes artistes préféré.e.s du moment ?
Sur Montpellier comme photographes Cathy Peylan, Miss Buffet Froid et toujours Nath Sakura, un peu plus loin Chill O’kubo, Julie de Waroquier, Le Turk, Pauline Darley, Philippe Echaroux...
Musicalement je reste acrochée à ceux de ma jeunesse notament Police (Sting, Andy Summers) Mais Lou Doillon, Christine and the Queens, Simon-e Thiébault...
Avec quel autre artiste aimes-tu travailler le plus ?
Des artistes de compagnie de spectacle de rue,  Cie Les Nuits Blanches, les anges sucrés, Cie Meta' Plume... ou dernièrement l'artiste plasticienne Charlotte Carigliu dont son expo est au seaquarium de Grau du roi et vous pourrez y voir ma collaboration avec elle dans l'aquarium des requins.
Avec quel artiste aimerais-tu collaborer?
Ru Paul bien sur ! 
Ton artiste féminine préférée ?
Juliette Binoche
Une punchline / citation ?
De faire de notre vie un chemin où l’on est le plus honnête possible avec soi-même, de choisir et pas seulement d’exclure.
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?
Des soirées d'assos de Montpellier plus particulièrement, car non consensuelles, pluridisciplinaires comme celles des MartinE,  le 24 Mai qui se passera au Circus, 3 rue Collot a deux pas de la place Jean Jaures, ou celles des Biches le 14 juin prochain a la Halle Tropisme, sans oublier les Scènes ouvertes : Pimp My Queer,  que vous présentez chaque mois, et la prochaine qui aura lieu le 13 Juin.
Quel est ton spot à apéro à Montpellier?
Le Coxx 5 Rue Jules Latreilhe
Tes prochaines expositions ?
Apres avoir exposé pour la journée des droits internationaux des femmes avec mon Expo Féminin/Féminisme au local de Fierté Montpellier Pride et au Rock'n Cookie, Je recommence de mois ci dans les mêmes lieux avec cette fois deux expos bien différentes une au titre de Voyage dans Une Transidentité dans le cadre du 17 Mai journée contre homophobie et la la transphobie
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et la seconde au Rock'n Cookie UN ANGE A MA TABLE sur une série en majorité d'autoportraits en ange qui a une double symbolique pour moi et en aucun cas de narcissisme sur ma personne car si je suis derrière un appareil il y a bien des raisons. Ces Expositions seront visible du 10 Mai au 13 Juin aux heures d'ouvertures de ses établissements qui sont au 21 Boulevard Pasteur tram station Louis Blanc
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Que penses-tu de Support your Local Girl Gang  ?
Un très beau media pluri-culturel un fond soutenue et activiste dans sa ligne d’édition et dans ses actions.
Retrouvez Caroline dans tes réseaux : WEBSITE - FACEBOOK 
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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claudehenrion · 5 years
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Vox clamantis in deserto...
  Aujourd'hui, chers lecteurs-amis... je pousse un ''cri silencieux'' (univers virtuel oblige), un cri de désespoir, un appel au secours pour sauver un monde en grand danger. Le titre de cet appel, ''Vox clamantis in deserto''. (= une voix qui crie dans le désert) m'est offert par les prophètes Malachie et Elie, par Saint Jean le Baptiste, et par les évangélistes Matthieu, Marc et Luc. ''Excusez du peu'', ajouteraient les commentateurs sportifs, dans leur jargon tout en clichés... Mais un tel tir groupé de belles références est nécessaire, tant la situation est grave. Il faut au moins ça !
  1- Tout, sans doute, a commencé par une impression insidieuse, rampante, sournoise, chez à peu près tous les dirigeants de la Planète : ''on ne contrôle plus rien''... avec des variantes : ''la crise qui s'annonce va être terrible...  on ne sait plus faire... on va droit dans le mur... je suis complètement paumé''... Et, pour les plus lucides (ils sont peu nombreux) : ''mais que suis-je venu faire dans cette galère'' ?     2- L'arrivée inattendue d'un pauvre virus plutôt moins méchant que la plupart de ses confrères a été perçue comme un don du ciel (ce qui, pour les athées militants qu'ils sont en majorité, était pourtant une lueur inespérée d'intelligence) : ''Chic ! Une porte de sortie qui semble s'entr'ouvrir...'' : voilà un coupable inespéré à tous mes/nos/les problèmes. (NDLR – Les statisticiens désignent par ''cygne noir'' ce type d'événements imprévus –donc non-modélisés-- aux conséquences extrêmes).   3- Pour les gens de Presse, cette double ''chance à saisir'' a été comprise comme ''Voilà un bon moyen de redorer notre blason tellement terni par notre médiocrité, notre parti-pris en faveur d'idéologies qui ne valaient rien et (mais... chut !) notre malhonnêteté dans la manière de ne présenter que la partie des faits qui va dans notre bon sens si mauvais''... Convaincus d'être le vrai moteur du monde, ils ont basculé dans la mégalomanie : 23 heures sur 24, on ne nous parle plus que d'un seul sujet, ''LE CORONAVIRUS''... Etonnez-vous que les gens soient inquiets !
  Et aujourd'hui, c'est Jupiter lui-même qui descend de son Olympe (enfin... presque : le sien se nomme l'Elysée, ce qui n'est qu'un cimetière de luxe peuplé d'ombres qui errent (NDLR – l'étymologie explique bien des choses :  Elysée vient de ἀλύω (alúô) qui veut dire ''errer'', ou de ἀλυουσας (aluousas), ''être agité' (d'après Eustathe de Thessalonique).  Mais tout ça, nous, on l'avait compris, avec Hollande et depuis !). ''Il'' est descendu nous annoncer (ce que nous avions aussi compris), que l'heure est grave, puisque ''ils'' débloquent au point de tout bloquer. Après que lui-même et ses semblables aient tout fait pour créer le chaos, il prétend vouloir nous rassurer ! Beaucoup de confirmations, mais peu de nouveautés et un leit-motiv : ‘‘Unis, nous vaincrons‘‘ ! On est assez proche de l’arroseur arrosé... 
  La situation est simple à résumer, sinon à remettre en marche : côté ''pile'', aucune, absolument aucune des catastrophes annoncées ne s'est produite, et le monde pourrait aller ''pas trop mal'' si l'affolement n'avait pas pris le pas sur la raison et l'intelligence. Pensez que, avec un total mondial de 125 000 cas (dont moins de 2300 en France, et dont plus des 2/3 sont guéris ''pour de vrai''), et avec 4350 morts en tout, dont même pas 50 en France, on a droit à des titres genre ''L'épidémie de Covid-19 se généralise en France’’ (sic !) et ’’L’ OMS classifie désormais le phénomène en pandémie'' (re-sic !). Ces chiffres sont à la limite du ridicule (je veux dire : à l'échelle statistique, car il n'est pas question de sous-estimer le drame des décès et des quelques cas graves, d'autant que, s'agissant en majorité de personnes plus jeunes que moi, j'y suis particulièrement sensible !).
  Côté ‘’face’’, nos dirigeants ont ouvert ''la boîte de Pandore'' d’où se répandent sur le monde l'angoisse, la peur, la paralysie. Et la misère, bientôt. Ils se copient l'un-l'autre pour faire... tout ce qu'il ne faut pas, jusqu'à paralyser le monde, la vie, la santé, la liberté (et en Chine.... ''ça y va'', de ce côté-là !). On peut craindre que le nombre de victimes dues aux mesures prises sera, in fine, supérieur à celui des morts par ce virus ! Mais utiliser le mot ''Pandémie'' pour 4500 morts sur Terre --souvent âgés, et porteurs de plusieurs pathologies !--, c'est se foutre du sens des mots. On rappelle ici que ''Pandémie'' vient du grec πᾶν (pân), qui se traduit par ''la totalité'', et de δῆμος (dễmos), ''le peuple'', pris ici dans le sens de ''humanité''.
  Jusqu'à maintenant, le mot ''Pandémie'' servait à décrire a posteriori des crises énormes et incontrôlables qui créaient de grands vides dans tous les pays.  Ne parlons pas des 12 à 15 ''grandes pestes'' de l'Histoire, dont chacune ''décimait'' --au sens propre : un sur 10 !-- les populations, avec plus de 50 millions en 1350, dont 25 en Europe... qui n'en comptait pas le double. (NB : Ramené à 2020, c'est 250 millions de morts en Europe !). Elles mises à part, on cite la pandémie de grippe espagnole de 1918-1919 (21 millions de morts, plus que la Grande Guerre), le choléra de 1865 (475 000 rien qu'en Europe), la ''grippe russe'' (1889-90 :1 million de décès), voire, plus près de nous, celles du SIDA (33 millions de séro-positifs, 2 millions de morts en 2007) et de la grippe A dite H5-N1 (2 millions de morts -chiffre OMS)... Le pauvre Cornavirus est à des années-lumière de ces chiffres terrifiants, et pourtant nos tout petits grands hommes sont en train de détruire, au sens propre, toute l'économie du monde... pour trois fois rien, à l'épaisseur du trait près ! Nous remettrons-nous de leur manque de sagesse, de ''vista'' et de déni de toute réalité ?
  Quelques remarques annexes : alors que tous nos organismes d'information ressassent ad nauseam le nombre de morts, et alors que chaque nouveau décès d'un octogénaire (mes copains !) dans un Ephad est cité et re-cité en boucle jusqu'à 10 ou 15 fois, agrémenté de commentaires débiles (avant hier, on a eu ''Le nombre de morts a doublé, en Suisse'' : il était passé de un à deux !), nos journaleux en mal de sensationnel oublient la seule information intéressante : le coronavirus est mortel dans 3,4 % des cas... ce qui veut dire qu'il ne l'est pas pour 96,6 % des gens contaminés ! J'annonçais, dans mon ''billet'' du 3 mars sur ce même sujet, un taux de non-gravité entre 85 et 90 % : j'étais loin de la vérité ! Mais la preuve est faite que nos angoisses de ces dernières semaines n'ont servi à rien : on n'en serait pas là, dans le cas contraire ! Sauf mutation (pas prévue), ils ont vraiment tout faux.
  Autre remarque importante (et ironique) : Hippocrate, Esculape et d'autres ''bac + 18'' se relaient pour nous rassurer : avec le retour du printemps, le ''pic'' va devenir une pénéplaine, puisque ce virus meurt à partir de 28°... Pourquoi, alors, est-il si à craindre chez l'homme, dont la température moyenne est de 37°... qui grimpent, à la seconde-même où vous l'accueillez ? Se moquent-ils de nous... ne savent-ils vraiment rien... ou raisonnent-ils comme des grosses caisses ? Mais ce qui est grave, c'est qu' ''ils'' ont ouvert la porte à des forces dont ils ignorent absolument tout... Seul un monumental coup de pot pourrait faire que tout cet amateurisme mondialisé se termine autrement que par une vraie catastrophe.
  Devant ces avalanches de panique non-admise et de mauvaises décisions, un souvenir a jailli, du fond de ma mémoire. Oh ! Trois fois rien … Une citation, une petite phrase courte, terrible.  En 1915, Romain Rolland (in-JEAN-CHRISTOPHE-  Tome X - 4, p 247) avait porté ce diagnostic terrible, que l’on pourrait croire ciselé pour être ressorti aujourd'hui : ''On eût dit que le monde eût, pour le gouverner, fait le choix des plus médiocres. Au cours de cette période si courte et où allait se décider le sort du monde et de la France, les hommes en place pensent à gagner du temps (...). Il n’y a plus de pouvoir, qui n'est plus qu'une fiction commode, et le rôle du gouvernement ne consiste plus qu’à sauver la face et à proclamer la valeur d’hommes dont il a été en mesure de juger l’incapacité''... Quelle intuition... quelle ''vista''... Et que de regrets, pour nous...
H-Cl.
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3moisauboutdumonde · 6 years
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You say goodbye, and I say hello
3 mois plus tard nous y voilà ! Il est l’heure de dire au revoir à la Nouvelle-Zélande et de regagner le bercail. Au programme :
Départ : 5/01, 18h heure locale, soit 6h heure française
Arrivée : 6/01, 20h heure locale, soit 8h en Nouvelle Zélande… le 7/01
Donc, pour résumer, et les matheux pourront me corriger au besoin…. On a 38h de voyage devant nous. Cool. Cool cool cool. Cool cool cool cool cool cool. Cool.
MAIS ON EN EST PAS ENCORE LA.
Tout d’abord, réveil fraîcheur à The Attic Backpackers. La nuit a porté conseil et on s’est dit que si on rentrait les mains vides notre entourage allait nous déshériter, donc on reprend la route des boutiques souvenirs après avoir fait un emprunt à la banque. Une razzia sur les portes-clés et les t-shirts de rugby plus tard, nous retournons à l’auberge pour essayer de faire rentrer tout ça dans nos valises. L’avion n’est qu’à 18h, ce qui nous laisse le temps de profiter une dernière fois d’un resto de la ville. On boucle donc nos valises avant de les stocker à l’auberge et de se rendre dans un délicieux petit restaurant : le Chawla’s Indian Restaurant.
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Comme le veut la tradition on se fait péter le bide (sans prendre une seule minute en considération le fait que l’on va être confiné dans un espace restreint avec des dizaines d’autres passagers qui n’ont rien demandé et seulement 4 toilettes publics. muhehe, ça va être bin l’fun !). On profite de ce temps un peu calme pour faire les plus et les moins de cette splendide aventure entre soeurs. Et donc...
Les moins : cette foutue sortie kayak à Abel Tasman où nos liens ont été mis à rude épreuve, la madame qui ne savait pas conduire à Fox Glacier, le moment où le bus est tombé en panne et où on a cru qu’on allait mourir à Milford Sound (bon après on a eu de la bouffe gratuite donc c’est un tout petit moins), Star Wars épisode XVIII (parce que honnêtement ils auraient pu faire bieeeen mieux), la traversée à vomir (littéralement) entre l’île du Nord et l’île du Sud
Les plus : S’être baignées mi-décembre à Hahei, Bob - son bob et ses oeufs à Cap Farewell, Noël au sommet de la montagne au milieu de nulle part (et accessoirement s’être bien dépassée avant)(et le petit-foie-gras-accompagné-de-sa-petite-bouteille-de-sauvignon surprise), le massage et les sources chaudes du nouvel an à Hanmer Springs, les câlins à Roxy, pouvoir dire qu’on est allé à Hobbiton !, avoir chanté “Aux champs Elysées” dans une grotte avec des glowworms, les sources chaudes et le ciel orageux de Taupo, cette soirée d’hystérie à l’Observatoire de Wellington, la beauté des paysages vers Tekapo, et puis surtout… avoir pu faire tout ça ensemble. ………… BON OK, ça on l’a peut-être pas dit, il n’empêche que c’est vrai. Quelle chance d’avoir pu partager ces aventures - mauvaises comme bonnes - entre soeurs !
Mais l’aventure touche déjà à sa fin (quoiqu’on a encore une aventure de 38h qui nous attend), et il est temps de rentrer. Plusieurs personnes m’ont déjà demandées si j’étais triste de quitter la Nouvelle-Zélande, mais la Nouvelle-Zélande ne me quittera vraiment jamais… ça va j’déconne ! La réponse c’est que oui, forcément un peu, parce que je sais que ce que j’ai vécu ici je ne suis pas prête de le revivre de sitôt, et en même temps non, parce que justement, tout ce que j’ai vécu ici m’a donné la force et l’envie de voir les choses différemment et de me bouger les fesses en France.*
* Edit : Oui alors quand je suis rentrée j’ai quand même fait 4 moins de dépression post retour, en PLS sur le canapé, sans savoir comment reprendre ma vie en mains HAHA
QUOI QU’IL EN SOIT, on en est pas encore là. Pour le moment on récupère nos sacs à l’auberge et on part en direction de l’aéroport. Dernier selfie sous la pluie
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et c'est parti, bye bye Auckland ! Enregistrement des bagages, traditionnelles bêtises et séances photos des soeurs Debiez dans l'aéroport, embarquement, derniers bisous par le hublot à ce doux pays qui m’a accueilli pendant 3 mois, décollage… Au revoir la Nouvelle-Zélande.
J’ai 20 h pour pleurer devant moi.
Oui oui, 20 h.
Fort heureusement, après 3h30 de vol on fait un stop à Brisbane avant de repartir pour Dubai. L’occasion de se dégourdir les jambes en cherchant les toilettes de l’aéroport, de prendre des nouvelles du monde avec le wifi (oui papa on est sur le retour ! Allume l’appareil à raclette !), et de faire ami-ami avec les autres passagers de l’avion dans l’espoir de pouvoir changer de sièges et s’assoir à côté avec Oriane. Bon cette dernière partie marche très moyennement… En même temps qui veut lâcher une place avec hublot ou couloir pour la place de la sardine, au milieu de la rangée ? Certainement pas cette dame, qui lorsque l’on remonte dans l’avion me dit “J’aurais bien échangé avec vous, mais j’ai besoin du hublot, je suis malade en avion” juste avant de fermer le-dit hublot, de sortir son coussin gonflable, ses gâteaux apéros, son casque et de plonger dans la sélection de films proposée par Emirates. Not such luck de mon côté, les 15h de vol qui nous séparent de Dubai s’étendent et s’étendent, et même les quelques films et la pluie de nourriture ne parviennent pas à faire passer le temps. Au bout d’une dizaine d’heures, alors que la plupart des passagers dorment, je décide d’aller me dégourdir les jambes. Quand, entre deux classes, je tombe sur un point ravitaillement j’en profite pour taxer un kit kat à un stewart. On en vient à échanger sur nos vies, et il doit lui aussi sacrément se faire chier, car il me propose alors de me faire visiter la 1ère classe, A L’ETAGE.
Je vous laisse imaginer le tableau : un jeune stewart, vêtu de sa tenu Emirates (donc en mode BG quoi), fait visiter le niveau des riches à une petite paysanne, pauvrement vêtue de son jogging, son pull IUT Nancy Charlemagne qui a subit le passage du temps. Ses yeux injectés de sang sont soulignés de charmantes cernes naissantes et ses cheveux gras luisent sous chaque lampe projetant leur faible lumière. Eh oui, parce que marraine la bonne fée qui te crée un costume en moins de deux pour aller fréquenter la fame ça n’arrive qu’à Cendrillon. Je vous explique même pas les regards interrogateurs des autres stewarts et hôtesses de l’air en me voyant arriver fraîche et pimpante au 2è étage.
Mon poto de voyage ne se démonte pas et me fait donc visiter le mini bar, puis la business class (vous saviez qu’on pouvait s’y allonger ??), puis la first class (vous saviez qu’on pouvait s’y allonger ET avoir des petits box pour ne pas être dérangé ????), PUIS LA DOUCHE AU BOUT DE LA FIRST CLASS. Y’a même un sèche-cheveux putain. On repasse dans l’autre sens sans un bruit pour ne pas réveiller les 10 premières fortunes du monde. De nouveau au mini-bar il me propose un cocktail, et il me faut bien tout ça pour me remettre de ce que je viens de voir. On continue de parler, et avant de descendre rejoindre ma place parmi le petit peuple, mon ami d’Emirates m’invite à me mettre derrière le mini-bar pour une photo souvenir.
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I shit you not.
Grand prince, il m’offre même des réserves de bouffe à partager avec Oriane quand elle sera réveillée. Monsieur le Stewart je ne vous oublierai jamais (ou juste votre nom alors). Merci d’avoir rendu ce trajet un peu plus supportable et beaucoup plus improbable, c’était un joli plot-twist !
Après de looooongues heures, on finit par atterrir à Dubai. Il est 5h30, mais honnêtement je n’ai plus vraiment de notions de temps. Après tout, je suis en train de vivre 3 jours en 2 et mon cerveau a bien du mal à appréhender ce bordel. J’aurais du regarder plus d’épisode de doctor who. Il est donc 5h30 quelque part dans ce monde, et tout ce que je sais c’est qu’on à 9h devant nous avant le dernier vol qui nous ramènera à Lyon, et que je suis bien fatiguée. On cherche donc le spot le plus adéquat à la sieste et l’on finit par trouver des “chaises longues”, mais rien n’y fait c’est moins confo qu’à la plage.
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En PLS, en S, en PL, en boule, sur le ventre, sur le dos… J’essaie toutes les positions mais rien n’y fait, toutes les particules de mon corps ne réclament qu’une seule et unique chose : un matelas. En me voyant mon agitation, un gars à ma droite essaie d’engager la conversation. Pas de chance, il est australien et mon cerveau est frit. On arrive à échanger deux trois phrases bateau avant qu’il lâche l’affaire et se rendorme. A l’aube, les hauts-parleurs de l’aéroport se déclenchent pour délivrer la prière du matin, et c’est à peu près le moment où j’arrive à voler un peu de sommeil. On tue le reste du temps en se baladant dans les halls immenses de l’aéroport de Dubai (c’est tellement grand qu’on ne repasse même pas par là où j’étais à l’aller), puis en squattant le wifi et un pilier avec des prises. Quelques heures plus tard, on se tape une balade de santé de 30min rien que pour rejoindre la zone où se trouve notre porte d’embarquement. Amassée, les traits tirés, et aussi pressée que nous de rentrer, se trouve la moitié de la région Rhône-Alpes.
Nos neurones sont en train de se dissoudre lentement dans un jus de cerveau coupé au Mountain Dew quand on embarque enfin. La 3e et dernière étape de notre trajet peut commencer. Et sans surprise, ces 7 h sont un pur calvaire. Mon corps fait un rejet de greffe de fauteuil du milieu de rangé, et après avoir joué à faire coucou à Oriane de l’autre côté de l’avion, je me retrouve à nouveau à faire les cent pas dans les allées de l’avion. Ma soeur me rejoint et on essaie de passer le temps comme on peut. A mis chemin, alors que je suis en PLS dans le couloir et que j’en viens à me demander où se trouve les parachutes dans cet avion, un jeune homme tente sous nos yeux ébahis l’incroyable tour de draguer une hôtesse tout en demandant de l’alcool. A son accent on comprend qu’il est français, à sa démarche et son haleine qu’il est bourré. Lucky us, il capte qu’on est française aussi et malgré les vagues de haine déferlant de mon petit corps tremblant de fatigue, il décide de venir nous parler. Et comme le ferait tout bon con bourré et français au milieu d’un couloir d’avion, s’adressant à deux jeunes femmes déjà passablement au bout de leur vie, il décide de nous parler de bitcoin. DE BITCOIN PUTAIN. Est-ce que c’est le moment ? Est-ce que c’est vraiment le moment ever d’ailleurs ? Avant qu’on ne puisse ouvrir la porte de secours et l’évacuer comme il se doit, un stewart intervient et nous demande de dégager le couloir et de regagner nos places. Ah ! Serait-ce l’heure du goûter ?
A ma grande surprise cet interminable vol touche néanmoins à sa fin quand nous arrivons à St Exupéry, et j’aurais presque envie d’embrasser le.la pilote tellement je suis soulagée ! Dernier petit coup de speed quand le sac d’Oriane n’arrive pas à l’endroit où l’on récupère les bagages. Ce qui ne me perturbe pas plus que ça étant donné que je dors à moitié sur mon propre sac.
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Mais tout est bien qui finit bien, Oriane récupère son sac, on passe le nouveau contrôle des douanes totalement automatisé - à peu près aussi intense que Fort Boyard -, puis on retrouve les deux meilleures taxi de la planète : Joanna et sa mère. Encore un petit effort et nous voilà à Chassieu. Same old town, same old house, and more importantly same old bed…
Feels good to be home.
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monsieurloutre · 4 years
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T01E04 : Espérance
“There's things that you guess Il y a des choses que l’on devine And things that you know” Et il y a des choses que l’on sait
~ I Want Your Sex in Faith, George Michael
Expliquer quelque chose à quelqu’un n’est pas forcément chose aisée. Que ce soit pour indiquer une direction à un étranger, une méthode à un collègue, une recette à un ami ; l’information reçue n’est pas nécessairement identique à l’information donnée. Quand votre assureur vous demande votre numéro de téléphone, ou que votre frère vous demande le titre du livre que vous souhaitez pour votre anniversaire, vous voudrez généralement être certain que le message est bien passé. Avec soixante-dix interlocuteurs, la tâche se complique. Il faut donc vérifier que le message a bien été reçu, et par chacun : cette semaine, j’ai donc fait ma première évaluation, et par conséquent ramassé mes premières copies. 
Soixante-dix évaluations, et autant de comptes rendus de TP. Ce ne sont pas les premières copies que je corrige : je me suis déjà autoproclamé stagiaire correcteur de Madame Belette, et j’ai aussi eu quelques copies rien que pour moi l’année passée. Et j’aimais bien ces moments passés à corriger des réponses oscillant entre la justesse et le fantasque. Mais cette fois-ci, il y a une différence, et elle est de taille : l’enseignant, c’est moi. Je sais donc pertinemment ce que je leur ai dit, comment, et combien de fois. À chaque réponse fausse, une petite voix se manifeste : est-ce que j’ai mal expliqué ? si cet élève n’a pas écouté, est-ce parce que je n’arrive pas à rendre mon cours intéressant ? est-ce parce que mon cours est mal construit ? Bref : un vrai moment de plaisir pour la légitimité. 
Pour évaluer les connaissances de mes élèves sur le premier chapitre, j’avais décidé de faire un devoir programmé court, d’environ une demi-heure. Des questions proches du cours, un QCM, un exercice d’application directe. Je ne sais plus bien pourquoi, probablement pour décourager les parieurs, j’ai décidé que les réponses fausses au QCM seraient assorties d’une perte minime de points, histoire qu’en cas de réponses aléatoires, il soit statistiquement impossible de gagner des points. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que plusieurs élèves avaient réussi à obtenir la note minimale : -2/4. 
Si mes souvenirs lointains de mathématiques sont correct, donner des points négatifs à une réponse fausse permet d’ajuster ce qui s’appelle l’espérance. Quand en Terminale, il y a dix ans de ça, j’ai entendu pour la première fois ce terme, je riais sous cape. Ce terme me semblait presque lyrique. Maintenant, quand j’y repense, je comprends. C’est que ce n’est plus une moyenne : c’est l’espoir que l’on a en cas d’urgence. 
Incidemment, ce n’est pas seulement l’espoir de mes élèves : moi aussi, à la correction, j’espère. Soit que le cours ait été appris, soit que le sort puisse leur être favorable. Une petite voix sur ma droite espère et aimerait très fort que mes élèves aient juste, même par hasard ; une petite voix sur ma gauche me dit qu’ils n’avaient qu’à apprendre leur cours. Et je suis au milieu.
La bienveillance n’est pas un terme creux et vide de sens, sauf peut-être quand le ministère l’emploie. Je n’ai pas le moindre plaisir à mettre une mauvaise note. Tout au plus un sentiment de triste résignation, quand un élève m’a clairement fait comprendre que la matière que j’enseigne et lui ne s’entendaient pas ; et quand bien même, je me battrai jusqu’à la fin pour essayer de raccrocher cet élève. Soixante-dix copies, soixante-dix espérances, soixante-dix verdicts. Lorsqu’un enseignant corrige une copie, ce ne sont pas que les connaissances de l’élève qui sont évaluées. À chaque trait rouge, à chaque point accordé, à chaque commentaire, l’enseignant s’évalue lui-même. Et quelle que soit la façon de se protéger, par la distanciation ou par l’implication, le bilan est similaire : on en ressort marqué. La peur de l’imposture n’est jamais loin.
Peut-être que les collègues de dernier échelon, de chaire supérieure, bref, en fin de carrière, s’en sont-ils abstraits. Je n’en suis même pas sûr. Et peu importe : quoi qu’il en soit, je n’y suis pas encore. Dussé-je m’y perdre, et qu’importe comment je les ai rencontrés, je donnerais énormément pour mes élèves, s’en rendissent-ils compte ou non. 
Là encore, ce n’est que mon métier.
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votresante · 4 years
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Les 3 Étapes de ce qu’ils ont Fait à Cette Femme, c’est Perdre De 36 Livres à 54 Ans
À l’époque, les photos sont superbes: pour capturer les moments de bonheur et de souvenirs que vous pouvez revoir. À d’autres moments, ils peuvent vous faire sentir comme un morceau de merde. Il y a deux ans, Diana Philpot a été surpris et consterné de voir une photo récente de vous-même.
“J’étais dans un état de choc. C’était douloureux,” dit-elle, se souvenant de la photo d’elle avec les 94 kg.
Dans le même temps, son médecin a recommandé qu’elle allait perdre 4,5 kg. Diana, puis, à l’âge de 54 ans, il était en colère contre elle, mais elle savait qu’elle avait raison.
Depuis plus de 30 ans, Diana a servi dans l’US Air Force, qui a maintenu un poids santé. Mais dès qu’il a pris sa retraite, il a commencé à se déplacer moins et manger plus. Lentement, lentement, le poids de l’empilage, et avec elle, vint la pesée de 94 livres pour son pour 1,72 m de hauteur. Avoir gagné du poids lentement, elle n’avait même pas réalisé à quel point j’étais déjà lourd.
“J’ai pris du poids à cause du manque d’attention dans l’absolu. Ne prêtant aucune attention à la maîtrise des autres parties, et quels types d’aliments que je mangeais, et je suis parti”, a déclaré Diana.
Elle est le shopping pour les vêtements en taille 52, et j’ai été malheureux avec son corps, et je savais que bientôt j’aurais besoin de médicaments pour la haute pression sanguine et le cholestérol. Puis, elle a commencé à perdre du poids, et de prêter attention à ce que je mangeais et de la marche plus.
Il vous a fallu 9 mois pour perdre le poids de 4,5 kg. Mais il lui a donné la confiance nécessaire pour commencer à nager. Elle est également à la recherche d’une application pour perdre du poids, il l’a aidée à garder une trace de ce que vous mangez et combien ils ont exercé.
“Il était vraiment bénéfique”, dit-elle. “Il a noté ce qu’il a mangé et combien vous mangez, et de voir comment ces calories allaient avoir un impact dans ma journée.”
Voir aussi:
À partir de septembre 2015 à août 2016, Ross a perdu 36 kg et a transformé sa vie.
“Je suis extrêmement fier de ce que,” il dit à la femme, désormais 57 ans. “Je suis passée d’une taille 52 à la taille 40.”
Diana, qui a maintenu une perte de poids de plus d’un an maintenant, la marche de 4 à 8 miles par jour et la natation.
Après cela, elle a perdu le plus de poids, et elle est retournée chez le médecin. Elle a dit qu’elle avait suggéré qu’il a perdu 4,5 kg, même si à l’évidence vous avez besoin de perdre plus. Le médecin a admis qu’il avait pensé que Diana serait offensé si il est suggéré un plus grand nombre.
“Je souhaite que j’avais pris la peine de faire l’expérience d’un grand nombre,” a dit Diane. Et, compte tenu de la perte de poids en petites étapes, et il a fait une différence significative à leur succès.
Et maintenant, heureusement avec un poids de 57 kg, Dana apprécie ce qu’il a appris sur lui-même ou elle-même. “Je suis en contrôle et je suis en mesure d’être heureux dans mon corps et dans moi-même,” dit-elle. “Je ne peux pas faire quoi que ce soit.”
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Diana s’étaient séparés quelques-uns de ses conseils pour ceux qui veulent perdre du poids, car elle:
1. Avoir une société
Lorsque Diana des difficultés pour se motiver à exercer, elle se tourna vers un de mes amis qui habitaient loin, et il a été d’essayer de perdre du poids. Ils se déplaçaient en même temps, il parle tout le temps.
“Il est très utile d’avoir quelqu’un qui passe par le même processus que vous,” dit-elle. “Vous pouvez apprendre à partir de ce qu’ils ont vécu”.
Dans le même temps, l’exemple de Diana, a également conduit à d’autres. Son mari a perdu 25 lbs et sa mère, et le 11 lb.
2. Faire vos devoirs
Lorsque Diana avait atteint un plateau, et elle était prête avec un plan pour les surmonter. Quand elle a besoin, pour l’ajout de plus de protéines pour le régime alimentaire, elle faisait des études, des sites web et des articles de magazine afin de comprendre ce qu’il faut inclure et ce à ignorer.
“J’ai fait plus de recherches et ont examiné des études sur la perte de poids sur l’internet,” dit-elle.
3. C’est un mode de vie, pas un régime
Diana, elle adore le gâteau au fromage, et quand il y a du gâteau au fromage, et elle veut une tranche. Cependant, plutôt que de nier, elle est profiter de cela un peu. C’est juste de contrôler la quantité que vous mangez.
“Je-je l’ai eu dans cet état d’esprit que ce est un changement de style de vie et non un régime. Je vais manger ce que je veux manger, mais attention à la taille de la portion,” dit-elle. “Je refuse de me sentir coupable à ce sujet… et je préfère faire les ajustements”.
Pouvez-vous croire que je serais capable d’avoir le même succès pour Diana, avec plus de 50 ans? Connaissez-vous une histoire similaire? S’il vous plaît commentaire ci-dessous!
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Cet article a été publié pour la première fois dans Les 3 Étapes de ce qu’ils ont Fait à Cette Femme, c’est Perdre De 36 Livres à 54 Ans
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