#mode danoise
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chic-a-gigot · 10 months ago
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Le Petit écho de la mode, no. 4, vol. 20, 23 janvier 1898, Paris. 1. Hollandaise. — 2. Danoise. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(1) Hollandaise. Coiffure composée d’un bonnet de mousseline garni d’application de dentelle, le bavolet froncé recouvre en partie le dessus du bonnet. Cabochons dorés. Jupe et corsage unis, fichu de soie croisé sur la poitrine, rentré sous une ceinture de velours. Collier de perles.
(1) Dutch. Hairstyle composed of a muslin cap trimmed with lace applications, the gathered flap partly covers the top of the cap. Golden cabochons. Plain skirt and bodice, silk scarf crossed over the chest, tucked under a velvet belt. Pearl necklace.
(2) Danoise. Coiffure brodée à fond plat entouré de rubans de plusieurs nuances retombant en flot derrière. Veste boléro en satin ornée de motifs de bijouterie, guimpe et col en toile fine, cravate de soie et broche. Corselet semblable à la jupo. Ceinture de velours.
(2) Danish. Embroidered hairstyle with a flat bottom surrounded by ribbons of several shades falling in waves behind. Satin bolero jacket decorated with jewelry motifs, fine canvas wimple and collar, silk tie and brooch. Corselet similar to the skirt. Velvet belt.
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iggy-nko · 10 months ago
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EN IMMERSION À LA FASHION WEEK DE PARIS ⏯🎧🔊
Full immersion à la Fashion Week de Paris, mode masculine automne-hiver 2024.
Après FenG CHen WANG, place à la présentation RAINS ! La marque danoise continue de développer son approche créative et couture de la doudoune avec une collection baptisée "Figures".
Mixage et habillage sonore par le talentueux David TSH (⁠⁠@david_tszn⁠⁠).
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savoir-entreprendre · 7 months ago
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En 2023, le paysage économique européen continue de prospérer, avec certaines entreprises se distinguant par leur valorisation exceptionnelle. Ces entreprises ne sont pas seulement des acteurs économiques majeurs, mais elles façonnent également les tendances et les normes de leurs industries respectives. Voici un aperçu des dix entreprises les mieux valorisées d'Europe en 2023, offrant un éclairage sur leur réussite remarquable. Novo Nordisk Novo Nordisk, entreprise danoise spécialisée dans les soins de santé, prend la première place. En se concentrant sur les traitements du diabète, Novo Nordisk s'est imposé comme un leader mondial dans le domaine des produits pharmaceutiques et des soins de santé. LVMH (Moët Hennessy Louis Vuitton) LVMH, géant du luxe basé en France, occupe la deuxième place. Avec un portefeuille impressionnant de marques de renommée mondiale telles que Louis Vuitton, Moët & Chandon, et Christian Dior, LVMH maintient sa position en tête du marché du luxe. ASML ASML, entreprise néerlandaise spécialisée dans la fabrication de machines lithographiques pour la production de semi-conducteurs, se classe à la troisième place. Elle joue un rôle crucial dans l'industrie technologique en fournissant des équipements essentiels pour la fabrication de puces électroniques. L'Oréal L'Oréal, leader mondial des cosmétiques et de la beauté, prend la quatrième position. Avec un portefeuille de marques diversifié et une présence mondiale, l'entreprise française continue d'innover et de captiver les consommateurs du monde entier. Hermès La société de luxe française Hermès occupe la cinquième place. Célèbre pour ses produits artisanaux de haute qualité, Hermès continue d'incarner l'élégance intemporelle et la tradition artisanale dans l'industrie du luxe. Accenture Accenture, une société de services professionnels et de conseil d'origine irlandaise, se positionne à la sixième place. Elle joue un rôle essentiel dans la transformation numérique des entreprises, offrant des solutions innovantes et des services de conseil stratégiques. SAP SAP, entreprise allemande spécialisée dans les logiciels d'entreprise, prend la septième position. En fournissant des solutions logicielles de pointe pour la gestion d'entreprise, SAP demeure un acteur clé dans le secteur de la technologie de l'information. Dior Christian Dior, la marque emblématique de mode et de luxe française, se classe à la huitième place. Connue pour ses créations élégantes et son influence significative dans le monde de la mode, Dior continue d'attirer l'attention mondiale. TotalEnergies TotalEnergies, entreprise énergétique française, occupe la neuvième place. Engagée dans la transition énergétique, TotalEnergies explore de nouvelles solutions énergétiques et s'adapte aux défis du secteur tout en maintenant sa valeur sur le marché. Ces entreprises européennes ne sont pas seulement des moteurs économiques, mais elles incarnent également l'excellence dans leurs domaines respectifs. Leur capacité à innover, à s'adapter aux changements du marché et à maintenir des normes élevées a contribué à leur succès continu et à leur positionnement en tant que leaders dans le paysage commercial mondial de 2023.
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photos-car · 1 year ago
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zehub · 2 years ago
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Santé : bien cuisinée, la pomme de terre ratatine les idées reçues
Les régimes pauvres en glucides sont à la mode et la pomme de terre en a souvent fait les frais, mais une vaste étude danoise souligne que ce légume ne mérite pas sa mauvaise réputation.
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J2 • Hundige – Køge • 21,5 km
Comme prévu, nous avons suivi notre route 151. Faut dire qu’elle est belle, notre route 151. C’est une deux fois deux voies avec au milieu un terreplein central et, de chaque côté, une bande engazonnée, une piste cyclable bitumée et un chemin piétonnier empavé. Et ça, sans discontinuer de Hundige à Køge. C’est pas en France qu’on verrait ça !
Du coup, on a croisé plein de vélos, des cyclotouristes, des locaux, des jeunes, des vieux… on peut pas dire que ça nous fasse de la compagnie, nous sommes transparents pour la plupart mais on a quelquefois droit à un petit sourire amical. Attention, ça reste des sourires danois. C’est sobre et minimaliste, à peine un léger frémissement labial, mais pour nous c’est déjà beaucoup. Les plus démonstratifs nous lâchent un petit « Hej ! » (salut !) quasi inaudible. Ce qui est bien, avec « Hej » (prononcer « eille » comme dans groseille), c’est que ça se dit sans avoir à bouger les lèvres, et la bouche à peine entrouverte suffit (essayez !). Du rugbrød béni pour la réserve danoise !
Un autre intérêt de la 151, c’est que quasi toutes les maisons et propriétés qui la bordent sont protégées de notre vue par des hautes et vertes haies. L’intérêt n’est pas la soustraction à notre regard de ces proprettes maisons, mais la présence continue d’une ombre fraîche, bien agréable par cette chaude journée ensoleillée.
Un autre intérêt est que la 151 irrigue la plage qui court parallèlement de multiples chemins, dont les plus fréquentés sont équipés de toilettes. Pratique !
Et oui bien sûr, on a essayé de marcher sur la plage plutôt que sur la 151, mais le sable meuble et fin nous a vite fait réaliser que la route, c’est pas si mal au fond !
Et c’est donc par la 151 que nous sommes arrivés dans la charmante ville de Køge, son église de brique, ses maisons à colombages, sa grande place, sa statue de Frederik VII et ses roses trémières.
L’ultime étape, après une Carlsberg Classic (on a déjà nos préférences), c’est l’entrée dans notre hôtel en mode Escape Game. On a reçu toutes les instructions par SMS. Un premier SMS avec un lien pour payer. Puis un deuxième avec les instructions pour trouver la clé. Un troisième pour révéler la porte dérobée qui permettra l’accès à la cour où il faudra trouver le petit escalier… Du coup, on est forcément super content quand la porte de la chambre 11 s’ouvre enfin et on se congratule en mode fort Boyard ! Mais bon, c'est pas le tout, on a deux jours de lessive à faire !
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jlstanislas · 4 years ago
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Nouvel Article rédigé pour ManagerSante.com par Denis BISMUTH, membre de l’EMCC France (European Mentoring and Coaching Council) et animateur de la commission recherche. Il est Dirigeant du cabinet de coaching Métavision) et auteur de plusieurs ouvrages.*
N°2, Août 2020
Les changements profonds dans les entreprises supposent à la fois un changement organisationnel (une certaine manière d’avoir des relations, de penser le travail et de l’organiser) mais aussi un apport d’outils qui assurent la pérennité de ce changement organisationnel.
Le changement organisationnel sans les outils qui l’étaye, conduit à ce qu’on revienne assez rapidement à des modes de fonctionnement habituels. 
Mais de la même manière, acquérir des outils sans installer le changement organisationnel, c’est se condamner à voir « le genre de la maison » les façons de penser habituelles, digérer rapidement les outils pour les ramener à servir la culture traditionnelle.
Construire l’hôpital apprenant c’est donc à la fois générer les transformations organisationnelles nécessaires et apporter les outils adéquats.
  Changer l’organisation pour changer les rapports humains
L’analyse des différentes démarches expérimentales déjà conduites peut nous permettre d’identifier les différents invariants d’un changement organisationnel qui permettent de penser une organisation capable de produire de l’apprentissage tant pour ses acteurs que pour elle-même.
La crise introduit toujours une part importante d’incertitude. Elle révèle la complexité des organisations. Une complexité latente mais souvent occultée en période de stabilité. Le système de santé Français s’est révélé dans sa complexité et ses failles au cours de cette crise de la Covid19. Au dire des soignants c’est la lourdeur des procédures administratives qui est la principale source de démotivation et de désengagement. Dans les situations d’incertitude, on constate que renforcer le contrôle bureaucratique n’est pas la meilleure solution pour sécuriser, organiser et rendre adaptable les institutions de santé.
En effet le renforcement du contrôle a tendance à grever l’efficacité des salariés et fatigue leur engagement. Par contre, si on responsabilise les acteurs, cela renforce leur engagement et leur donne cette capacité d’adaptation qu’exige l’incertitude et la complexité.
Les services de santé Français se trouvent devant un certain nombre de difficultés qui laissent présager la nécessité de transformer radicalement leurs modes d’organisation. Même si l’engagement parfois héroïque des soignants a pu éviter un drame plus grand, la Covid 19 est une invitation à accélérer les changements.
Économiser des ressources ou investir dans l’humain ?
Dans les situations de crise, les entreprises se posent toujours la question de savoir où faire des économies :  Faut-il diminuer la masse salariale des opérationnels au risque de perdre en capacité de production ? ou faut-il économiser sur l’organisation et le contrôle ? L’analyse en retour des expériences d’organisation responsabilisante montre que c’est en économisant sur l’organisation, en ayant confiance [1] en la capacité des opérationnels à s’auto organiser et prendre des bonnes décisions, que l’on peut laisser passer la crise et surtout pouvoir repartir après sans avoir mis en danger la santé professionnelle des acteurs [2]. Faut-il moins de personnel soignant et de lits ou peut-on économiser sur l’administration ?
Rappelons que, parmi les 199,3 milliards d’euros [3] consacrés chaque année au système de santé français, 5,7% servent à financer des dépenses d’administration. Un ratio bien supérieur à celui observé aux Pays-Bas (3,9%) et en Suède (1,7%), entre autres [4].
Ce qui nous permet de calculer assez rapidement que si le taux de 1,7% s’appliquait au système de santé Français cela représenterait une économie d’environ 8 Milliards. Au regard de la masse des dépenses de santé ce n’est qu’une goutte d’eau mais qui pourrait étancher une partie de la soif légitime de reconnaissance des soignants.
Les démarches d’entreprises responsabilisantes [5] ou apprenantes ont montré que face aux situations complexes, si on délègue aux salariés la légitimité à décider des actions et de l’adaptation des processus de travail, les gains en productivité sont quasi immédiats. Des gains fait sur la baisse des erreurs et des rebuts, mais aussi des gains importants sur l’absentéisme et l’engagement des acteurs. Rendre l’organisation apprenante suppose un changement dans l’organisation, une autre façon de concevoir et d’organiser le travail.
Qui est légitime pour produire ce changement ?
Des décennies de pratique du conseil en organisation ont permis de constater qu’un changement impulsé par une direction est souvent vécue comme une injonction à faire par les opérationnels. Cette démarche, vécue comme une injonction, a tendance à lever les résistances des opérationnels et à grever l’efficacité de la démarche. On a constaté que si la démarche de changement n’est pas portée par les destinataires, il y a peu de chance qu’elle soit efficace et durable. En ce sens les démarches d’entreprises apprenantes ont comme première caractéristique d’engager  les acteurs de l’entreprise  pour répondre aux besoins du travail.
Apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson
Le changement ne peut pas se faire sans ceux qui ont l’expertise du réel de l’activité. C’est donc aux acteurs de l’organisation de produire ce changement. La mission de l’organisation est alors d’accompagner les transformations se mettre au service de ceux qui l’élabore au quotidien. La mission d’une direction est donc d’impulser le changement des pratiques tout en restant les garants du cadre et de la stratégie.
Des expériences d’innovation managériales
De nombreuses expériences très inspirantes existent de par le monde ou les institutions de soin ont choisi de mettre en place des démarches de progrès dans l’esprit de l’entreprise apprenante.
L’erreur comme source de progrès
On pourrait parler de l’expérience Danoise[6] qui choisit de prendre comme objet de travail les erreurs médicales et d’en faire un objet d’apprentissage au travers de méthodes et en changeant l’organisation :
La routine nous fait faire des erreurs. En Europe on a une chance sur 10 de subir un accident à l’hôpital.
En Belgique on déplore 2000 morts par an suite à des erreurs médicales, 7000 en Espagne, 22000 au royaume uni.
En France il y a obligation de déclarer les erreurs, mais selon certaines sources[7], il ne s’en déclare  que 6000 alors qu’il y en aurait 250 000.
Les anesthésistes en font plusieurs par jour rectifiées par leurs collègues.
La moitié des erreurs pourraient être évitées si le système était plus transparent
Ce ne sont pas les personnes qui sont en cause mais l’organisation des soins qui ne prend pas en compte que l’humain est faillible.
L’erreur est on le sait la première marche de l’apprentissage. Un système soignant qui ne fait que judiciariser et pénaliser les erreurs se prive d’une source inépuisable de progrès. Ce qui n’est pas pour faire baisser le taux des erreurs. L’erreur doit changer de statut : le risque d’erreur est inhérent à l’humain et donc la nier c’est refuser la part d’humain dans l’acte.
L’erreur ne doit plus être cachée.
Chaque erreur cachée est une opportunité d’apprendre quelque chose pour celui qui s’est trompé ou pour ceux qui ont organisé le contexte de travail qui a conduit à l’erreur. C’est un moyen d’apprendre pour l’individu et pour l’organisation un moyen d’ajuster ses procédures de travail et d’amener les salariés à produire leur propre compétence. C’est l’occasion pour les salariés d’apprendre à ajuster les procédures quand c’est nécessaire et à s’inter-contrôler sans peur de la sanction hiérarchique. Il est évident que chacun d’entre nous aura moins tendance à cacher ses erreurs, si celui qui en est informé n’a pas d’enjeux hiérarchiques et de légitimité de sanction et que par ailleurs il existe  un contrat de coopération pour apprendre ensemble.
Le Docteur Michel BAFORT, responsable du service obstétrique de l’hôpital AZ Alma d’Eeklo, demande à ses employés de déclarer toutes leurs erreurs avec la garanti de ne pas être sanctionné. Le nombre des incidents déclaré a été multiplié par dix.
La responsabilisation des soignants comme source d’engagement et d’adaptabilité
On pourrait parler de l’expérience de Buurtzorg [8] ou, en changeant l’organisation, les institutions de santé ont permis de remotiver les salariés en les responsabilisant.
De nombreuses expériences existent qui mériteraient par leurs richesses une analyse en retour qui permettrait de généraliser les pratiques efficientes.
L’hôpital apprenant semble l’approche qui réunit la plupart des ingrédients de cette nouvelle organisation. L’expérience québécoise est retracée dans la revue de gestion de HEC Montréal[9] nous décrit des expériences ou l’on a introduit dans le travail des soignants des outils favorisant l’apprendre ensemble.
SI l’on tente de faire une synthèse des différents invariants des démarches d’entreprises apprenantes, on peut identifier quelques éléments récurrents :
– Sortir d’une conception traditionnelle de la formation
On constate depuis quelques années la faillite du modèle traditionnel organisée autour des contenus et de l’expertise contrôlant. Ne plus (seulement) penser la formation en termes de contenu délivré par un expert. Ne plus penser en termes de diplôme.
Penser plutôt en termes de motivation à progresser et capacité d’apprentissage. Penser « soft skills » (ou méta compétence) plutôt qu’en terme de connaissance. Penser à recruter des personnes capables de créer des relations, d’apprendre des autres, de progresser, d’aider les autres, de faire face à l’incertitude, capable d’humilité, plutôt que penser expert super diplômé de la plus grande école.
Tout indique qu’il est temps d’entrer réellement dans l’ère de l’apprenance en continue. C’est un moyen d’aider les acteurs de l’entreprise à :
Produire leurs connaissances à partir de leur expérience,
Produire leurs propres capacités d’apprentissage,
Leur rendre la légitimité à être propriétaire de leur savoir d’expérience et de leur compétence à décider de leur action.
– Mettre en place et piloter de situations apprenantes.
Toutes les situations de travail sont potentiellement apprenante. Mais elles ne le deviennent qu’à partir du moment ou elles sont orientées par une intention pédagogique et organisée au service de ce projet.
Rendre une organisation apprenante c’est, entre autre chose, développer des démarches d’apprentissage en situation de travail. ce qui suppose de développer les capacités d’accompagnement des encadrants.
– Instituer la controverse.
Toutes les démarches d’apprentissage sont le résultat d’une confrontation :
confrontation de l’individu au réel de l’activité,
confrontation entre les individus d’une équipe,
confrontation à l’institution.
Pour que la confrontation soit possible et qu’elle ne se transforme pas en affrontement, il est nécessaire qu’elle soit instituée, c’est à dire : possible, autorisée, écologique et cadrée, contractualisée institutionnellement. Instituer la controverse c’est poser comme principe qu’il est possible de remettre en question ce qui est proposé sans que cela ne remette en question les personnes et leur autorité légitime. C’est aussi cadrer méthodologiquement la manière dont il est possible de se confronter pour ne pas aboutir à un affrontement.
La confrontation pour prévenir le conflit
On sait bien que les conflits en entreprise s’expliquent la plupart du temps par l’impossibilité de mener régulièrement des confrontations respectueuses des personnes. Quand la confrontation devient un élément du processus de travail, on a tout intérêt à la contractualiser.
Dans son ouvrage « les décisions absurdes et comment les éviter » Christian MOREL rapporte qu’une bonne partie des catastrophes aériennes mais aussi des erreurs médicales peut être évitées en laissant exister la confrontation entre les différents niveaux hiérarchiques.
Si le personnel soignant est autorisé, sans se mettre en danger, à apporter un regard différent voire alertant sur les protocoles d’intervention, beaucoup d’erreur peuvent être évitées.
Ce qui limite le risque d’erreur catastrophique c’est justement que puissent se confronter des points de vue différents sur une situation.  Il est donc nécessaire comme le dit Yves CLOT [10] d’instituer la confrontation. Permettre qu’existe des controverses à propos du travail. Mais ces controverses pour être efficiente doivent être organisée de façon à éviter d’atteindre le point de rupture de l’échange quand, faute de structure, c’est l’émotion qui prend le pas dans la relation comme le propose la loi de Godwin [11]
Pour éviter d’atteindre le point de rupture ou faute de partage de la méthode de penser, la confrontation se transforme en affrontement, où l’émotion et le jugement prend le pas sur la réflexion constructive, il est donc nécessaire que ces controverses soient organisées structurées par des outils. Nous verrons dans la deuxième partie de cet article des exemples d’outils et leurs fonctions.
– Mettre en place des processus d’accompagnement et développer les compétences d’accompagnement des dépositaires de l’autorité : managers tuteurs mentors etc…
Un système apprenant ne fonctionne pas à partir de l’expertise technique d’un chef « le plus sachant », mais sur l’expertise des dépositaires de l’autorité à faire émerger l’intelligence des acteurs. Il est nécessaire pour cela qu’ils soient formés à l’accompagnement.
– Installer un réseau apprenant numérique ergonomique et évolutif. Ce n’est plus la quantité d’information et de connaissance qu’a intériorisé une personne qui fait sa valeur intellectuelle. C’est sa capacité à aller chercher l’information ou la connaissance. Par la quantité d’information qu’il met aisément à la disposition des personnes, les systèmes numériques constituent une forme d’ « intelligence augmentée » au service de la réflexion de chacun. Plus il est puissant et bien organisé plus il augmente les potentialités d’intelligence des personnes.
  Mais ce changement n’est possible sur un long terme que si on met en place des outils de l’apprenance. Les démarches s’essoufflent parfois rapidement quand on fait le choix de changer l’organisation sans équiper les équipes et les individus des outils partagés pour penser leur travail, individuellement et collectivement.
 Lire la deuxième partie de cet article le mois prochain.
Pour aller plus loin : 
[1] « La confiance est un économiseur d’institution » disait Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, lors du colloque « La Justice du XXIe siècle », ouvert le 10 janvier 2014 à l’UNESCO
[2] je citerais pour illustrer cette question, l’histoire vraie de ces deux entreprises de la métallurgie et qui ont réagit différemment à la crise de 2008.  La première, filiale d’un grand groupe français a incité au départ les salariés pour maintenir la rémunération des actionnaires face à la baisse de l’activité. Les salariés les plus enclins à partir étaient bien sûr les plus compétents, sachant qu’ils étaient plus facilement employables. A quelque kilomètres de là une PME pour faire face à la baisse d’activité a utilisé le chômage partiel pour tous et mis l’ensemble des salariés dans une démarche intuitivement apprenante en les amenant à re-questionner leurs pratiques, reprendre l’organisation du travail, refaire les fiches documentaires obsolètes, se former les uns les autres, s’inspirer en allant voir ailleurs ce qui se faisait etc..  Il n’est pas besoin d’être un grand expert de l’entreprise pour deviner celle des deux entreprises qui est repartie en flèche à la fin de la crise et celle qui a du réinvestir lourdement pour  pouvoir repartir.
[3] Source : DREES « Les dépenses de santé en 2017 »
[4] [Enquête] Soigner la relation avec les patients pour mieux les guérir : le modèle Buurtzorg 
[5] L’entreprise responsabilisante : qu’est-ce que c’est ? (Vidéo) ; Le management par l’empowerment ou comment (re)trouver de la performance dans son organisation [Les Echos]
[6] Les erreurs médicales / Le système de retraite à points 
[7] id;
[8] Marc-Arthur Gauthey Magazine.   January 11, 2016
[9] Revue Gestion HEC Montréal : “Former dans l’action pour une organisation performante”  
[10] Yves clot “Le travail a cœur : pour en finir avec les risques psychosociaux”ed : la découverte 2010
[11] La loi de Godwin est une règle empirique énoncée en 1990 par Mike Godwin, d’abord relative au réseau Usenet, puis étendue à l’Internet : « Plus une discussion en ligne dure, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de un. »source Wikipédia.
Sources complémentaires : 
Bizard Frederic (sous la direction de) : “?et alors la réforme de la santé c’est pour quand ?” ed : fauves
We cannot afford to hurry TWI applied ti nursing By S. Mary brigh
Craps: l’hôpital des idées des acteurs 
IFross : “Repenser les processus à l’hôpital.”
Graban Marc: case for lean hospital   (chapitre 5)
Graupp Patrick (Auteur), Purrier Martha (Avec la contribution de) Getting to Standard Work in Health Care 2012 CRC Press
Hamadou Mohamed Comment mettre en œuvre le “parcours professionnalisant” sur le terrain à l’Hôpital ? Retour d’expérience aux HCL (1ère Partie) , in ManagerSante.com
Landry Sylvain & Beaulieu Martin (Auteur)   Lean, kata et système de gestion au quotidien – Réflexions, observations et récits d’organisations du secteur manufacturier à la santé (Français) Relié – 1 janvier 2015
Fournier Pierre-Luc, Moisan Line, Landry Sylvain, Lagacé Denis Former dans l’action pour une organisation apprenante. 
Morel Christian : “Les Décisions absurdes, tome 3. L’enfer des règles. Les pièges relationnels” Gallimard, Bibliothèque des Sciences humaines, 2018.
Patterson PP: “Let my people grow” (MBA) of LMC pathology services& Yuma regional medical center
Spinihirny Frédéric “Hôpital et modernité Comprendre-nouvelles-conditions de travail” ed : sens & tonka
Tsimaratos Michel: Repenser l’hôpital: Rendez-manqués et raisons d’espérer ed : michalon
  Nous remercions vivement Article rédigé par Denis BISMUTH, membre l’EMCC France  et animateur de la commission recherche de l’European Mentoring and Coaching Council (fédération de coach). Il est Dirigeant du cabinet de coaching Métavision) et auteur de plusieurs ouvrages.,  pour partager son expertise professionnelle pour nos fidèles lecteurs de ManagerSante.com
Biographie de l’auteur : 
Denis BISMUTH est membre et  Animateur de la commission recherche de l’European Mentoring and Coaching Council  EMCC France (fédération de coach).
Dirigeant du cabinet de coaching Métavision depuis 2000, il accompagne des grands groupes industriels comme des PME et des entreprises du secteur social qui font le choix de faire évoluer leurs pratiques managériales dans  le sens d’une responsabilisation des acteurs. Il a développé une modalité de professionnalisation par la supervision :
les groupes de coprofessionnalisation© qui lui permettent de superviser le management intermédiaire, les coaches et les dirigeants.
Spécialisé dans l’Audit d’entreprise et de centres  de formation innovants il les accompagne dans leur transformation vers une organisation apprenante.
Il est également auteur de nombreux articles publiés dans l’excellente revue HBS (Harvard Business Review)
  [OUVRAGES PUBLIES PAR L’AUTEUR]
BISMUTH D. “Attention management !”, Editions Colligence (2014)
BISMUTH D. “Analyse des pratiques de manager”, Editions Hermès-Lavoisier (2005)
DEVIENNE E. & all. “Le grand livre de la supervision”, Editions Eyrolles (2018)
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L’ « Hôpital apprenant » serait-il une solution pertinente en situation de crise pour accompagner le changement organisationnel ? . Denis BISMUTH nous éclaire (Partie 1/2). Nouvel Article rédigé pour ManagerSante.com par Denis BISMUTH, membre de l'EMCC France (European Mentoring and Coaching Council)
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valeriehervo · 5 years ago
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Longtemps considérée comme honteuse et même comme source de surdité ou de stérilité, la masturbation, aussi appelée onanisme, a aujourd'hui retrouvé ses lettres de noblesse. Une étude américaine menée sur 5865 personnes a en effet révélé que près de 80 % des femmes âgées de 14 à 94 ans s’adonneraient régulièrement à cette activité sexuelle. Et si la masturbation - tout particulièrement chez les femmes - reste encore aujourd'hui un sujet tabou, il tend de plus en plus à se démocratiser. D'ailleurs, on remarque aujourd'hui que les scénaristes de séries télévisées n'hésitent plus aujourd'hui à évoquer ce sujet, cassant toujours un peu plus le silence qui entoure encore cette pratique.
Masturbation féminine : mode d'emploi
Environ 80% des femmes affirment s'être déjà masturbées au moins une fois et 22% des 30-39 ans pratiquent la masturbation régulièrement, à minima une fois par semaine. Si 73% des femmes se masturbent manuellement en étant allongées sur le dos, il existe d’autres moyens d’explorer son corps en prenant du plaisir. Sur le ventre, avec un objet doux, grâce à un sextoy, sous la douche… Autant de façons de se laisser aller aux bienfaits de cette pratique.
Fort de ses 10 000 capteurs sensoriel et véritable « bouton du plaisir », le clitoris est considéré comme la région préférée des femmes pour se masturber. Peu d’entre elles – seulement 2% - recourent néanmoins à une pénétration vaginale lorsqu'elles se masturbent.
D'autre part, des enquêtes montrent que la masturbation semble être de plus en plus appréciée et parfois pratiquée dans des lieux insolites. D’ailleurs, à en croire les résultats d’une étude danoise, près d’une femme sur deux se serait déjà masturbée sur son lieu de travail.
Se masturber serait bon pour la santé
La masturbation féminine n’a pas seulement vocation à être source de plaisir. C’est aussi un excellent moyen de libérer des endorphines qui atténuent le stress. La masturbation serait également un moyen efficace d'avoir une sexualité épanouie, car elle permet aux femmes de mieux connaître leur corps et ainsi identifier ce qui les fait grimper aux rideaux.  
Autre argument en faveur de la masturbation : avoir au moins deux orgasmes par semaine serait gage de longévité. Et 95% des femmes qui s’adonnent au plaisir solitaire parviendraient à atteindre l’orgasme grâce à la masturbation.
Chères princesses, amusez-vous....
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nenefashion3 · 8 years ago
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La semaine de la mode de Copenhague
La semaine de la mode dans ce pays scandinave est de retour avec la Semaine de la Mode de Copenhague. Ce mardi 31 janvier 2017, la Princesse héritière a ouvert la Semaine de la mode de Copenhague de 2017 à Copenhague. Comme chaque année à cette époque, élégante future reine consort ne manquez pas cette mode événements pour les créateurs de mode des pays nordiques. Peux apres midi, elle arrive à l'hôtel de ville de Copenhague a pris part au déjeuner suivi d'un spectacle qui a officiellement lancé l'événement. Trois heures plus tard, elle s'est rendue à l'Hôtel d'Angleterre où elle remet le prix Designers Nest. Avec un tel programme, l'épouse du prince héritier Frederik du Danemark était élégant comme toujours. La jeune femme, qui fêtera son 45e anniversaire ce dimanche, portait un nouveau manteau Jonni ORE YDE Copenhague, un pantalon en forme de cigarette et un pull blanc. Accessorises avec des Boucles d'oreilles en formes de flocon de neige de Ole Lynggaard de la collection Copenhagen, des bijoux de Fine Dulong, la pouchette Vanessa en peaux de Python Carlend Copenhagen. Sur ses pieds où les talons en cuire avec des petits diamants de chez Valentino.
Photo Credits: Paris Match
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La princesse héritière n'origine Australienne a assisté à une occasion spéciale le 27 janvier, les Women's Board Awards 2017 à Copenhague, au Danemark. Elle a prononcé un discours et a décerné le prix lors de la remise du prix Women's Board Award à la société AIG à Frederiksberg. Mary a même été présenté comme un modèle de rôle royal et la princesse a vécu vraiment à la fine mots, même si elle semblait un peu confus au sujet du titre. Les prix ont été décernés à Pernille Erenbjerg, directrice exécutive de TDC. Pour cette occasion, elle portait une nouvelle robe en soie Bryony Evergreen L.K. Bennett avec la ceinture skinny gravée de Céline autour du Cape noire qui peut-être de chez ByMalina. Accessoirisé avec les bijoux Fine de chez Dulong, deux bracelets donc un bracelets Love du bijoutier Cartier, et le bracelets Love Bands de Ole Lynggaard Copenhague, une pouchette en peau de veau Quidam. A ses pieds, les nouvelles escarpins SAND Copenhague
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skizzmalo · 5 years ago
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L’Alchimie
À bloc, rap tendu, rock lourd, électro bizarre, l’autoradio gueulait ma playlist à s’en faire péter les enceintes… Le périph’, puis les quais, à la brune, dans les veines un cocktail tout sauf mondain, weed, valium, margarita… Me faire serrer ? Quand je passe à côté de la volaille en goguette à Bastille, ces messieurs-dames pratiquent l’aquarium dans leur voiture de service, donc tu penses bien ! Il est trois heures du mat’ au compte tour… Y’a de la vadrouille sur le bitume, des clandés qui déambulent, des couples qui titubent, des dealers pressés, des skaters, des têtes brûlés, des gueules saoules, en veux tu en voilà… J’ai de nouveau soif, mais plus les thunes pour aut’chose qu’un kawa. Je me serais bien agglutiné au comptoir pourtant, j’ai envie de nouvelle rencontre, c’est pas souvent… d’ordinaire ma ménagerie perso me satisfait nickel question emmerdement… D’ailleurs, certains d’entre eux s’impatientent sec… Ils bourrent de merde ma messagerie ! “Et où qu’c’est qu’t’es ?”, “ La weed elle arrive ou bien ?”, “putain qu’est-ce tu fous”… Dring-dring,dring-dring,dring-dring, la sonnerie qui rend fou, je vais le mettre sur vibreur tiens ! Et me le coller au bas du dos, ça va me détendre bien… Pas autant que ne le ferait l’aérodynamie que je percute soudain sortir d’une ruelle ! Des courbes pareilles pour si peu de tissus ! Que ne donnerais-je pas pour une tonic-vodka en sa compagnie… Je prie pour qu’elle s’tourne, histoire de mettre le holà au boa qui défigure mon futal… à ces courbes, il y a forcément un point d’orgue… Je suis difficile en faciès, ça sauve mon couple plus que souvent. Mais pour le coup je saurais jamais, la belle de dos s’engouffre dans le troquet où qu’j’aurais bien traîner ma dégaine douteuse de grungy d’origine, en cet été 2003 c’était has-been on ne peut mieux, qu’importe le look tant qu’t’as de l’aplomb…
 C’est pas tout ça, faut que je calte, deux-trois marlous en survet’ ont repéré que je m’endormais au volant… je démarre en trombe, remonte le boul’ Richard Lenoir… je m’vais faire paname en transversale, violer des feux rouges, le spliff au bec, faire couiner sec ma boîte et mes essieux… ça remonte le moral grave, d’être en mode portnawak, v’là que ma playlist s’y mets aussi, du Prong, du Guns, du Thin lizzy… Je prends les virages au cordeau, fait crisser la ferraille des tas de boue mal garés, quelques clampins m’agonisent de mots doux, je le prends pas mal, je leur fais coucou…  J’arrive à Pigalle, y’a foule de keufs, je me calme un peu, je roule tranquillos pour le coup, ça tombe bien, j’arrive en descente de compil’, c’est y pas Marie Laforêt qui cause d’amitié ? Ho et un bluesman, Bo Diddley, carrément… Me v’là déjà avenue de Clichy. Ça se tabasse saignant devant le Mcdo, y’a trois condés qui font le gros dos, en fin de service, bientôt la sieste... ils ramasseront les morceaux après, s’il en reste ! Deux-trois renois sortent d’une épicerie de nuit, chargés comme des mulets de pack de bières danoises, ils invectivent le boss de la place, un reubeu tout en nerfs, le pépère a sorti la machette ! Ça va, ça va qu’ils disent… Ils laisse un pack derrière eux. L’épicier le ramène vers lui sous l’oeil des passants qui presse le pas… J’entends le remugle finissant d’un concert de trip-hop au coin d’une rue annexe… Je tourne pour entendre mieux… Le bar est déjà vidé, y’a juste deux trois pelés qui s’agitent comme ils peuvent devant le DJ et la chanteuse à dreadloks… ça aurait pu faire une sortie sympas, mais bon y’a bien trop de basses, rien que de dehors ça me cartonne chaud la calebasse… Je redémarre sec, ça fera zizir à l’enculé qui me colle aux basques… y pourra p’t’êt’e même faire mouiller sa pétasse, en lui faisant croire que ses appels de phares, ont suffit à démontrer qui qu’c’était qu’avait les couilles dans la place !
 Enfin j’arrive rue de la Jonquière, ma turne et sa faune délètere… J’espère tout haut qui reste encore de la vodka au frigo, ou à défaut un fond de téquila… Je trouve une place de suite, les bobos du quartier ont calté en vacance, ça fait place net aux alentours des trottoirs. Si seulement les clébards pouvaient faire de même.. Je slalome sévère entre les étrons de nuit, je vois même une mamie au coin de ma rue qui participe de complexifié encore le parcours, au bout de sa laisse un gros boxer ! J’ai bien envie de lui dire ma façon de penser, mais j’ai pas le coeur à l’insulte. Les courbes de la belle de dos, moult spectacles du chaos, mon stock-car plein pot, hou.. Comme c’était beau, comme c’était bon… il manquait juste un coin de bistrot… okay, 100 dollar les 25g de white widow, j’allais pas non plus demander à la lune de tourner à l’envers… Je doigte le digicode, tamponne la porte de mon bloc… J’entends que ça chuinte et que ça murmure, j’allume la lumière quand même… Un travelot la prend profond dans le carbu’, par son micheton tout en sueur… Ils tressaillissent, je leur leur dis: “pas de pé”, et les esquive d’un pas de deux, je vois au premier les ombres qui s’excitent à ma fenêtre d’où sort  un filet de dub… J’arrive, j’arrive… calmos !
 Tout le monde m’accueille en disant queud… alors que je m’étais fais chier à remonter quatre à quatre les escaliers ! Eh ben, ça donne envie ! Faire quarante bornes de nuit, la tête dans le sac, pour être ainsi snobé chez soi ! Whoua !!! Tellement j’étais scié, j’avais l’impression d’être l’Amazonie ! J’en fis part à Carl, Jéjé, Mimi et Djida ma promise… Dans ma chambrée, ils étaient tous hypnotisés par la téloche, Jéjé avait ramené sa PS2 et  les persos Capcom se fritaient à toute berzingue contre ceux de Marvel. Jéjé était en train de coller une raclée à Carl qui le prenait pas bien du tout… Mimi et ma femme l’encourageaient et tenaient en vain de déstabiliser mon bâtard de batteur !
__ Eh ben ! c’est du propre ! Même pas bonsoir, ni mes pantoufles… Tous là à squatter mon plumard, la musique allumée dans le salon, pour qui ? Pour les murs qu’en ont rien à branler ! Ha ben elle est belle la jeunesse de France !
__ Vas-y cocotte, t’as pas eu ta dose de câlins ? C’est ça ? Laisse moi finir ton voisin après direct je t’exécute ! Me vanna Jéjé, qui part son Hulk savatait grave un pauvre avorton à tête de lego.
__ Mais vas-y Carl, le tança Djida, active ton super-pouvoir !
__ Y peut pas je le maintiens par terre bien comme il faut !
__ Bon, y reste de la vodka ou de la tek ? quémandais-je au bout d’un soupir.
__ Ben… Il reste du thé et de la bière… indiqua Mimi.
__ Bah vous auriez pu teaser la bière et me laisser un fond de vodka, bande de rapace ! Et qu’est-ce ça sent là ? C’est de..
__ C’est de l’afghan, Slimane est passé, on lui a prit deux barrettes…
__ Super… Et donc t’as plus de thunes pour la weed ?
__ Fallait répondre au téléphone ! Me signifia Jéjé en exultant de sa victoire sur Carl qui se redressa en maugréant diverses imprécations à l’endroit de son adversaire.    
__ Ouais, c’est quoi ces manières d’abord ? Tu t’es pris pour une star ou quoi à nous snober comme ça ! renchéri ma chère et tendre.  
__ Pff… C’est n’imp ! Pour la peine je vais me rouler un oinj’ rien que pour ma gueule…
__ Rien de neuf quoi ! se moqua Mimi.  
__ En plus ta bave et tes pétards biscornus, tu peux te les garder et te les foutre où je pense… Mais en attendant, viens voir papa qu’il te colle une bonne rouste des familles !
__ Ouais vas-y Boulo, fais voir ce que tu vaux au lieu de pigner ! m’encouragea Djida.
__ Au boulôt, Boulo ! Ricanèrent les trois autres.
__ Tss… Vous comprenez rien à l’amour tendre, y’a que moi et Boula qui savons c’qu’c’est d’façon !
__ Allez viens t’installer, j’ai trop hâte de casser tes miches, joli coeur !
    Evidemment, l’enflure qui me servait de meilleur pote, mis ses menaces à exécution, malgré que je parvins tout de même à lui voler un round, bien aider par les attaques verbales et d’autres natures qu’il essuya tout au long de notre partie…
 Quelle était belle cette alchimie, de ma jeunesse dissolue.
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cequilaimait · 6 years ago
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Knut – 5. Jeudi – Les chatons buissonniers – 5.2 Musées, café et confessions (2/2)
En Suède, manquer les cours n’était pas dramatique. Les professeurs et les parents le vivaient plutôt bien tant que les jeunes travaillaient de leur côté. Mais de là à faire l’école buissonnière, comme ça, sans prévenir, entrainant avec soi un étranger en voyage scolaire, il y avait de quoi causer quelques frayeurs. Surtout quand on avait des amis soucieux, une sœur surprotectrice et une maman enseignant dans l’établissement. Peut-être d’ailleurs était-ce là ce qui amusait et excitait le plus Knut. D’habitude tellement studieux, c’était la première fois qu’il avait cette idée folle de faire le mur, sans prévenir personne. Le jeune Français qui squattait sa chambre n’avait pas simplement ramené sa tronche mignonne et son sourire. Il portait aussi en lui une forme d’insouciance, comme si rien ni personne ne pouvait l’atteindre ni même contrôler sa vie. Tout ce qui manquait au jeune Suédois, habitué à obéir sans jamais rien contester. Celui qui affichait le plus de liberté dans son look n’était pas celui qui en jouissait le plus au quotidien. Non pas parce qu’on voulait le garder en cage. Mais tout simplement parce qu’habitué à sa propre prison, il n’avait encore jamais eu l’idée d’en pousser la porte, et de constater que ses proches, depuis bien longtemps, l’avaient laissée ouverte.
« Tu vas voir ! On va passer l’aprem rien que toi et moi, sans les autres pour nous faire chier ! On va voir des trucs trop cools, et toi, tu m’écriras un poème ! »
Particulièrement hésitant en pensant aux conséquences de leurs disparitions, Justin finit par se laisser convaincre et emboita le pas de son camarade, non sans tout de même envoyer discrètement un petit SMS à Claude Duvanel, lui demandant de ne surtout pas s’inquiéter de leur absence et de lui faire confiance. Ce à quoi la professeure répondit en le sermonnant, en le mettant en garde et en lui demandant que, quelle que fût son idée, il l’abandonne aussitôt et revienne immédiatement se soumettre à la suite du programme de la journée, à savoir tendre gentiment la patte à de nouveaux professeurs ! Une demande condamnée à rester lettre morte, vu à quel point Justin se dépêcha de ranger son téléphone dans sa poche sans même lire le message. Il faisait déjà ce qu’il voulait chez lui en Suisse sans que personne dans son lycée guindé n’ait la moindre prise sur son comportement, ce n’était certainement pas pour se soumettre aux règles dans un pays censé être plus cool avec sa jeunesse. Il préférait de loin suivre Knut, si besoin jusqu’au bout du monde.
Enfin, là, il eut juste à l’accompagner en bus jusqu’à Djurgården. La fameuse île où ils avaient passé la journée de la veille. Le Musée Nordique était visible de loin. La bâtisse qui l’abritait était un imposant monument du début du vingtième siècle s’inspirant de la renaissance danoise. Fait de multitudes de briques allant du clair au sombre, de grandes vitres pour laisser entrer la lumière et de nombreuses décorations, il ressemblait à un véritable palais. À l’origine, il faisait partie avec le Skansen du même ensemble, et portait le même projet, à savoir sauvegarder et faire découvrir la culture et l’histoire du peuple suédois. Mais alors qu’il était la destination des deux adolescents, Knut refusa de descendre du bus. Il préférait marcher un petit peu et s’arrêter plus loin, à deux pas du Musée ABBA, aux pieds d’un autre endroit qu’il adorait, mais qui malheureusement était fermé pour l’hiver :
« Je te présente Gröna Lund ! C’est le plus vieux parc d’attraction du pays ! Parce que oui, nous, on n’a peut-être pas Disney, mais on peut aller s’amuser et écouter des concerts en plein air en quelques minutes à peine du centre-ville, quand on veut ! Enfin, quand il est ouvert, donc au printemps et en été. Moi, j’y allais tout le temps avec mamie, quand j’étais petit ! C’est mon endroit préféré de toute la ville ! Non… De toute la Suède ! Non… Du monde entier ! »
Knut rayonnait ! De tête, alors même que les portes étaient fermées, il nomma toutes les attractions. Le Bla Taget, la récente House of Nightmares, le Lustiga Huset ! On y trouvait de tout, et pour tous les âges. Maison hantée, tunnel de l’amour, chutes libres, montagnes Russes, une grande roue… Ce n’était plus un adolescent bien fringué, féru de mode et amoureux des lettres qui se dressait devant Justin, mais un gosse, un gamin heureux et souriant, et surtout, insouciant
« Dis, tu ne veux pas me promettre que tu reviendras en été et qu’on y passera une journée entière, toi, moi, Lilly et les autres ? Tous ensemble ? Dis, tu promets ? »
Justin rigola, puis acquiesça, à condition de ne s’engager sur aucune date, et que Knut le lâche, qu’il puisse prendre quelques photos.
Surpris, le jeune Suédois regarda sa paume, constata la prise et desserra ses doigts, en s’amusant. Il était tellement dans son monde qu’il ne s’était même pas rendu compte que, depuis le départ du lycée, il était toujours agrippé à la main de son compagnon. Comme s’il avait peur qu’il s’envole d’un seul coup et disparaisse à jamais. Puis, laissant Justin admirer les lieux, il alla s’assoir sur le banc de l’arrêt de bus le plus proche. Son banc. Enfin, comme il le percevait.
« Si jamais je me perdais quelque part sur cette île et même à Stockholm, Mamie m’avait donné comme consigne qu’on se retrouverait toujours sur ce banc. Que je n’avais qu’à monter dans n’importe quel bus et me laisser porter ici. Ce qui était stupide, en fait. Ça aurait été plus malin de m’apprendre à rentrer directement à la maison… Mais elle devait penser que j’arriverais mieux à me retrouver si je disais aux gens que je voulais aller ici. Petit, j’avais un sens de l’orientation aussi détestable que mon sens esthétique pour les fringues. Y a de ces photos dossiers à la maison… Grosse doudoune et bonnet moche, j’ai tellement honte ! Heureusement qu’avec Lilly, on a corrigé tout ça avec le temps ! Maintenant, j’ai juste un mauvais sens de l’orientation ! »
Attendri, Justin s’empara à son tour de la main de son camarade. C’était bien, tout ça, mais lui, il commençait à avoir un peu froid. Il était urgent qu’ils se réchauffent à l’intérieur d’un bon gros musée !
Le Nordique était conçu simplement : du vide directement sous le plafond, comme une cathédrale, et des contours intérieurs sur trois étages, où étaient disposés les diverses expositions, temporaires ou permanentes. Dans l’entrée trônait une impressionnante statut en bois de chêne, censée représenter le roi Gustave Vasa. Cet impressionnant barbu à la chevelure rousse avait régné au seizième siècle, à l’époque des François 1er et autres Charles Quint. Entre autres fait d’armes, il avait installé sa dynastie, converti tout le pays au protestantisme – les catholiques avaient eu le mauvais goût de soutenir son rival – et avait complètement modernisé l’administration du pays. Le fameux navire exposé juste en face avait été l’œuvre de son petit-fils. Cette famille illustre avait marqué le pays. Aujourd’hui, elle ne régnait plus depuis bien longtemps. La couronne était actuellement entre les mains des Bernadotte. Un nom de famille qui ne faisait pas très Suédois, comme le souligna Justin devant l’exposé de son camarade.
« Bah oui, niquedouille ! », répondit Knut en pouffant. « C’est français ! Le roi Charles XIV Jean était Maréchal d’empire, sous Napoléon 1er. Il a commencé sa carrière comme simple soldat en France, il a fini adopté par le roi de Suède de l’époque et a récupéré sa couronne ! J’adore nos rois ! Tu savais qu’il avait retourné sa veste contre Napoléon pour les intérêts de la Suède ? C’est pas trop classe, ça ? »
Knut n’avait jamais caché qu’il était profondément royaliste, tout comme il était croyant et patriote. Mais parfois, il fallait quand même admettre qu’il en mettait un peu partout quand ses yeux pétillaient.
Heureusement, le musée en lui-même n’était pas à la gloire des têtes couronnées, mais bien du peuple. Une fois l’audioguide chargé sur leurs téléphones, les deux adolescents montèrent aux étages pour commencer leur visite au milieu des nombreuses expositions permanentes. Les arts populaires suédois, l’intérieur des maisons à travers le temps, les bijoux, l’écrivain Strindberg, les arts de la table… La partie que Knut préféra fut assez naturellement celle consacrée à la mode et à son évolution dans le pays, des années 1780 à 1960. Avec comme seul petit regret que les tenues modernes qu’il affectionnait tant n’aient pas encore trouvé leur place en cet endroit. Justin, lui, retint plutôt la longue zone consacrée aux Samis, un peuple autochtone du nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande. Leur territoire se nommait le Sapmi, qui avait aussi donné son nom à l’exposition. Justin entendait pour la première fois parler d’eux, de leur culture et des nombreuses ségrégations dont ils avaient été les victimes malheureuses. Avant d’être évangélisés, ils vouaient un culte aux ours et élevaient des rennes. Preuve d’une certaine forme d’intelligence qui avait manqué à bien des familles princières d’Europe, ils ne se mariaient qu’après avoir eu des enfants, preuve de fertilité de la femme. C’était malin. Ils étaient fascinants.
Accoudé à une balustrade, les deux garçons laissèrent filer un petit moment à observer l’immense voute devant eux. Leurs téléphones n’arrêtaient pas de vibrer, ce qui ne les empêchait fort heureusement pas de discuter. Si les premières minutes d’échanges furent intellectuelles et consacrées au Musée, les propos glissèrent rapidement vers des considérations plus amicales, voire intime. Knut voulait absolument savoir ce que Justin pensait des autres, Lillemor, Viktor, Sabina, Hakon… Le chaton des Alpes répondit à son homologue qu’il adorait sa sœur, qu’il appréciait les jumeaux et qu’il avait eu envie de baffer le grand dadais, mais qu’il s’était retenu. L’autre faisait quand même une tête de plus que lui. Il était peut-être naturellement inconscient, mais pas stupide. En retour, Justin posa les mêmes questions à Knut, qui avoua qu’il les aimait tous très fort, même si des fois, il avait l’impression de ne pas être à sa place, du fait de son jeune âge et de sa prétendue « innocence ». Justin en rigola. Entre félins, il avait bien le droit de savoir.
« À moi, tu peux le dire… Tu ne t’es vraiment jamais branlé ? »
Rouge comme une pivoine – les fleurs écarlates allaient si bien avec son teint – Knut grinça des dents, baissa le front et serra les poings. Entre chatons, une bonne fois pour toute, et c’était la vérité, NON il ne s’était jamais branlé, non il ne le voulait pas et non il ne le ferait jamais. Quoique, puisqu’il ne fallait jamais dire jamais, il concéda que si un beau jour, il le faisait, cela serait totalement à contre cœur, car son corps l’aurait forcé alors que son âme le refuse. D’ailleurs, il n’arrivait pas à comprendre comment son camarade pouvait être aussi mignon, comme lui, mais en même temps à ce point dévergondé, étant allé même jusqu’à goûter l’innommable. La confession, doublée de l’incapacité de Knut à appeler un chat un chat, déclencha un fou rire chez Justin, qui lui envoya du bon gros sel au visage :
« Donc en fait, si jamais tu finis par le faire, tu seras le premier garçon à t’être violé toi-même ! J’adore le concept ! Nan mais rassure-moi, tu bandes, au moins ? T’es bien fait comme tout le monde à ce niveau-là ? »
Si la vie était une console de jeu vidéo, Knut aurait, à cet instant précis, été le premier au monde à débloquer le trophée « gêne ultime ». Pas à cause de la vanne – bien qu’embarrassante, elle était drôle, il avait rigolé – ni même à cause de la question – un peu déplacée et légèrement offensante –, mais bien à cause de l’idée saugrenue que Justin avait eu de vérifier par lui-même, en se jetant dans son dos en ronronnant de plaisir, tous coussinets dehors. Ou plutôt, sur le torse, sur les côtes, sur le haut des fesses, sur les cuisses, sur le nombril et sous le t-shirt. Surtout sous le t-shirt. Tout sous le t-shirt. Une main sur le visage et l’autre essayant tant bien que mal de se défaire, Knut fit fuser sa réponse tremblotante… Mais au moins, elle était sincère…
« Oui… Là… En… Enlève tes maiiiiiiiiiins… Ah, mon Dieu… DIN JÄVLA FÖRBANNADE UNGJÄVEL ! SNUSKBUBBE [1]  ! »
La voix aiguë de Knut fit exploser de rire Justin, au moins autant que la réaction étonnée des passants qui, eux, avaient eu la chance de comprendre les insultes du jeune Suédois. Au moins, là, il avait une réponse claire et rassurante. Le chaton nordique était bien fait comme tous les adolescents. Obéissant pour permettre à son camarade de maîtriser ce début d’incendie qui lui brulait les joues et humidifiait les yeux, l’adolescent aux cheveux roses dégagea ses mimines de sur la peau de sa victime, et continua ses attouchements de manière plus innocente, toujours serré à lui, mais l’enlaçant simplement par-dessus les épaules.
« Pourtant, t’aimes bien les câlins d’habitude ! T’en fais tout le temps à ta sœur, à Viktor, à Hakon, à Sabina… »
Justin détachait toutes les syllabes des prénoms, pour bien insister sur l’énumération. Toujours prisonnière, la pauvre créature ne cherchait même plus à se défendre. Elle répondit simplement, morte de honte, mais offrant tout de même son cou à son prédateur, comme un signe d’abandon, au cas où ce dernier aurait voulu y glisser ses crocs, ou mieux, ses lèvres.
« Bah oui, mais ça fait pas du tout pareil quand c’est moi qui câline quelqu’un que quand c’est les autres qui me câlinent, en plus en touchant ma peau ! Je comprends pas pourquoi ça fait ça et ça m’énerve !!!! J’aime paaaaaas ! »
Quelle idée stupide Knut avait eu de s’habiller chaudement. Là, il en était sûr, sa température corporelle devait bien frôler les quarante degrés. Alors quand en plus, Justin lui picora la nuque, son sang ne fit qu’un tour. Et resta bloqué là où il ne le supportait pas. Ce qui, avec son pantalon serré, commençait à devenir visible. Il détestait ça à un point inimaginable. Ou plutôt, il se détestait, lui, de ne pas totalement le détester. Ce qui revenait au même.
Fier de son coup, Justin lâcha enfin prise. Libéré, Knut tomba directement à genoux, paumes contre le sol. Il transpirait et haletait. Ses jambes ne le portaient plus. Ce qui, pour les visiteurs n’avaient ressemblé qu’à une chamaillerie amicale entre ados l’avait en réalité mis complètement K.O. Tout juste se permit-il de rappeler en bougonnant que Dieu l’avait fait garçon, et donc hétéro, et que seule sa future femme avait le droit de lui faire ce genre de choses, et qu’il n’était en rien responsable des réactions physionomiques de son corps. Ce n’était qu’une des nombreuses épreuves répétitives que le seigneur aimait bien placer sur sa route pour tester sa volonté et sa dévotion. Le problème, c’est qu’à côté, Justin n’avait pas le triomphe modeste et s’en foutait totalement. C’était tellement plus drôle de l’achever, plutôt que de le réconforter.
« Tu sais que d’après Aaron, le sexe, c’est comme le Nutella ? C’est plein de saloperies, mais qu’est-ce que c’est bon… »
Là, Knut ne voulait pas en savoir plus. Heureusement que Justin avait eu la politesse de garder ses distances avec sa zone la plus intime. Son innocence était restée parfaitement intacte. Il n’en garantissait pas autant pour l’intégrité physique de son agresseur. S’approchant de lui jusqu’à se retrouver front contre front, il grogna, puis lâcha un de ses petits sourires mesquins dont il avait le secret. La vengeance est un plat qui se mange chaud. Dès la sortie du four.
« Aaaaaaaaaaaaaaah ! Oh le con ! Oh il m’a foutu un coup de genoux dans les couilles ! À l’enfoiré ! Ah je douilleuh… »
Fièrement, les bras croisés, Knut admira ce magnifique retournement de situation avec lui debout et Justin en larmes, se roulant par terre, les deux mains entre les cuisses.
« Ça va ! J’ai pas tapé trop fort ? J’te jure, j’voulais pas t’abimer ! Enfin, tu savais que d’après ma sœur, le sexe, c’est comme une omelette ? On en fait pas sans casser des œufs ! »
« C’que tu racontes n’a strictement aucun sens… Ah putain, j’ai mal ! », grinça le Français, toujours en PLS. Au plus grand amusement de Knut, le nez toujours fièrement levé.
« Je sais ! Mais ça me fait plaisir ! »
Pour le bonheur de tous et pour que la journée se termine sans mort, une trêve fut signée entre les belligérant. Les frontières des slips seraient maintenues, reconnues et protégées jusqu’à nouvel ordre. L’heure avançant, et la nuit étant à présent là depuis un petit moment, Justin proposa de rentrer, ce à quoi Knut répondit par la négative en l’attrapant à nouveau par le poignet : ils avaient encore des choses à faire.
À savoir : les magasins. Justin ne pouvait pas rentrer en Suisse sans avoir visité les boutiques de fringues préférées de son comparse, ni même sans s’être acheté un petit haut qui lui irait à la perfection ! C’était un passage obligé. Après une légère hésitation, le jeune Français accepta. Là, il marchait encore trop comme un canard pour se présenter devant les adultes. Il devait laisser passer un peu de temps, et il avait encore quelques couronnes dans son sac à dos à dépenser.
Après une heure de lèche-vitrine et un tout petit achat, à savoir un débardeur bleu ouvert dans le dos choisit par le Suédois, Knut traîna Justin à la dernière étape de leur escapade : son café préféré, situé à trois cents mètres à peine du lycée. C’était l’endroit où sa sœur avait réservé une table pour son anniversaire, le lendemain. Ce qu’il ne manqua pas de rappeler à la patronne, derrière son comptoir, qui lui fit un large sourire en secouant légèrement la tête. Par ailleurs, c’était aussi et surtout le Q.G du club après les cours, l’endroit où toute la bande pouvait se réunir pour discuter entre eux – en français ou en suédois, selon l’humeur – et s’adonner à une des traditions les plus encrées dans les mentalités locales : le fika.
« Le quoi ? »
« Le fika ! », insista Knut en ronchonnant, tout en tirant son camarade par la manche. « Tu viens en Suède et tu ne sais même pas ce qu’est le fika ? Mais sérieux Justin ! Heureusement que je suis là ! Le fika, c’est la pause-café ! Chez nous, on la fait au moins deux fois par jour ! Avec ou sans café, d’ailleurs ! Ce qui compte, c’est surtout la pause, et les gâteaux. Le moment de détente par excellence dans la journée ! »
Intrigué, Justin acquiesça, puis commanda un thé. Knut, lui, choisit un expresso. Il n’en buvait pas beaucoup d’habitude, préférant le chocolat chaud et le jus d’orange, mais pour les grandes occasions, ou quand il se sentait vraiment bien, il tenait à faire comme tout le monde pour marquer le coup. Très vite, la serveuse revint avec les deux boissons et une brioche à la cannelle. Le jeune français en arracha un morceau et mordit dedans à pleines dents. En effet, cette tradition avait du bon. À ses yeux, le monde se porterait mieux si elle s’imposait à la place des cours de maths.
Goûtant doucement son thé, il en profita pour admirer Knut. Avec ses cheveux blonds, ses iris bleus et son petit grain de beauté sous la paupière, il était beau. Mais quand il portait une tasse à ses lèvres en soufflant légèrement dessus pour ne pas se bruler, il était attendrissant. Rien n’était plus chou que l’enfant jouant à l’adulte, si ce n’était la matérialisation soudaine et imprévue d’une émotion sincère.
« Knut, tu pleures ? Ça va ? Tu t’es brulé ? »
Se passant l’index gauche sur les yeux, le chaton nordique secoua la tête, et renifla, avant d’exploser en larmes et de recouvrir ses joues et le dos à l’aide ses deux mains. Même son café récolta un peu de cette rosée, qui s’échappait de partout en de fines goulettes. Il venait de craquer. Il souriait, pourtant.
« Nan, nan, ça va… C’est juste que… Ça fait au moins un an et demi que j’ai pas passé une aussi bonne journée ! La dernière fois que je m’étais promené comme ça avec quelqu’un, c’était avec Mamie… »
Un peu sous le choc de cet aveux aussi adorable qu’imprévu, Justin attrapa un mouchoir, et tamponna lui-même le visage humide de son camarade. Il devait le réconforter, mais se trouvait un peu dépourvu. Voilà donc que transparaissait d’un seul coup en une sublime fontaine la fragilité du jeune garçon, évoqué par Hakon le matin même. Une fragilité d’ordinaire masquée sous des fringues un peu folles, une classe incroyable et une putain d’insouciance. N’arrivant pas à complètement l’éponger, Justin le serra contre lui, jusqu’à ce qu’il se calme. Et cette fois-ci, le câlin ne provoqua rien d’autre que de légers tremblements, quelques « snifs » et l’abandon d’une tête blonde dans un cou qui semblait être née pour la recevoir. Les doigts accrochés au t-shirt de Justin, Knut n’accepta de le lâcher qu’à condition qu’ils recommandent un deuxième café, ce que son camarade accepta en souriant. Maintenant que la carapace s’était brisée, les deux chatons pouvaient plus librement parler.
« Dis-moi, Knut… En début de semaine, ta sœur m’a légèrement évoqué que lors de ta dernière année de collège, tu étais assez asocial… »
Calmé, mais les yeux brillants, l’adolescent contracta les lèvres, puis répondit, d’un ton triste :
« Non, pas asocial. Juste…Seul. Je n’avais que Lilly, un pote et parfois Viktor le week-end pour s’occuper de moi. Je n’arrivais pas à aller vers les autres. Je n’y arrive toujours pas, d’ailleurs. T’as pu le voir avec toi, comment je t’ai traité au début. Faire le mignon pour attirer le regard, je sais faire. Mais c’est quelque chose de faux. C’est presqu’un personnage que je joue en public. Les gens veulent que je sois « Kisse » ? Je leur donne du Kisse. Mais être moi-même, être sincère… J’y arrive pas… Même là. J’arrive pas à l’être complètement. Même si je te fais confiance, y a des choses, j’peux pas te les dire. J’voudrais mais j’peux pas… J’ai pas la force… »
Le plus étrange dans cet aveu, c’était la totale discordance entre le propos, et ce qu’il représentait. Jamais Knut n’avait été plus sincère qu’en disant qu’il ne l’était pas. Se passant la main dans les cheveux, jusqu’à dévoiler son front, les yeux attirés par la lumière du plafond, Justin soupira paisiblement. Lui aussi avait besoin de l’être.
« T’en fais pas. Je comprends. On n’est pas deux chatons pour rien. C’est exactement pareil pour moi. Je fais le pitre, j’amuse la galerie, je joue les petits enfants tendre… Mais y a p’têt deux personnes, Aaron et une autre, qui me connaissent vraiment. Des gens qui savent que derrière mes sourires, je suis triste, il y en a beaucoup. Ils savent même pourquoi, ce qui est chiant, car c’est jamais agréable quand ton histoire circule de bouche à oreille sans que tu ne la maitrises. Mais des gens qui la comprennent, à qui j’en ai parlé, qui l’ont entendue de mes lèvres, ça, par contre… »
Étonné, Knut ouvrit grand les yeux. Un peu égoïstement, il n’avait pas du tout pensé au fait que son camarade puisse partager ce type de peine, ni cacher de lourds secrets. Mais malgré la question qui lui brulait la gorge, il n’eut pas le temps de la poser. Deux jeunes hommes venaient de rentrer avec fracas dans le café, et s’arrêtèrent pile devant leur table. Ils étaient assez furieux. Hakon attrapa Justin par le col. Viktor lui intima de se calmer, se jeta sur Knut pour le serrer contre lui et, rassuré de voir qu’il allait parfaitement bien, se recula d’un coup, aussi vite qu’il s’était approché. Enfin, ses esprits repris, il éleva la voix envers les deux fuyards du jour :
« Putain, mais vous avez foutu quoi ? Disparaitre comme ça, sans prévenir, sans répondre au téléphone ? Mais vous êtes deux p’tits cons ou quoi ? Heureusement que Lilly a deviné que vous finiriez ici et a demandé à la patronne de la contacter si elle vous voyait, sinon, on vous chercherait encore ! Knut, désolé mais t’es mort. Justin, Madame Duvanel est furieuse et extrêmement déçue de ton comportement ! Elle a passé l’après-midi à s’excuser à cause de ton absence ! Ça la fout super mal, un plan pareil ! Mais vous avez pensé à quoi, bordel ? »
Oh, pas à grand-chose, si ce n’était que la vie avait mieux à offrir que de s’enfermer en cours peu avant Noël. Mais ça, Justin ne pouvait pas le dire comme ça. Les garçons étaient bien trop stressés pour l’entendre. Mieux valait tenter de dédramatiser le tout, avec un peu d’esprit.
« Knut trouvait que j’étais un mauvais garçon, il voulait m’emmener à l’église. Mais ça a foiré, y a pas de Dieu pour s’occuper de nous. Du coup, je l’ai perverti pour en fait un adepte du chatonisme ! La seule vraie religion ! Miaou ! »
La blague n’était pas bien méchante. Juste un peu taquine, histoire de gêner un peu Knut. Mieux valait sortir une connerie sans fondement que de parler de leur réel échange d’amabilité au musée Nordique. Certains n’auraient pas compris. Comme prévu, et comme à chaque fois qu’on se moquait de la religion devant lui, Knut attrapa sa croix et regarda ses pieds. La différence, cette fois-ci, c’est que malgré l’attaque au sacré qui l’énervait, il étouffa un léger rire. Ce que Justin n’avait cependant pas anticipé, ce fut la réaction d’Hakon, violente et disproportionnée. La faute à la tête de son chaton, encore marquée par les larmes qu’il venait de verser, ce que le grand blond ne pouvait supporter. Attrapant à nouveau Justin par le col, il le regarda avec la plus grande des colères. Il ne pleurait pas, mais sa rage faisait briller ses yeux de la même manière.
« Toi, arrête de faire ton malin ! Arrête d’influencer notre Kisse ! Tu n’es rien dans notre groupe. Tu ne connais rien, tu ne comprends rien. J’te jure. »
Il semblait sur le point de frapper. Il allait le faire. Se jetant sur son bras, Knut l’arrêta.
« ARRÊTE ! Il n’y est pour rien ! C’est moi qui voulait fuguer ! J’voulais me promener avec lui… Comme avec Mamie… J’voulais juste profiter de la vie… un peu… »
« ELLE EST MORTE TA MAMIE ! », Hurla Hakon, de plus en plus furieux « Morte ! Et ce n’est pas ce Français de merde qui la fera revenir ! C’est pas lui qui était-là pour toi quand tu te sentais seul, l’année dernière, au collège, après sa mort. C’était Lilly et Viktor. Et c’est pas lui qui a pleuré sur ton lit d’hôpital un putain de 30 octobre. C’était moi. Et c’est pas lui qui va se ronger les sangs pour toi après son départ en ayant peur que ça recommence ! C’est nous tous ! Lui, c’est qu’un guignol qui fait le malin avec ses cheveux et ses miaulements, qui fait copain copain avec toi pour passer le temps, mais qui n’en a rien à foutre... »
« Calme-toi ! », supplia Viktor, en se jetant lui aussi dans la mêlée, pour essayer de tous les séparer. « On avait dit qu’on ne devait pas parler de ça… »
« En effet, tu n’aurais pas dû… », grinça Justin, tremblotant, en fixant son interlocuteur. Ou en tout cas, pas comme ça, pas sans plan, pas sans solution derrière. « Imbécile… Comment on peut être aussi bien intentionné et aussi con ? Regarde sa tête… Tu crois que tu as arrangé quelque chose, là ? »
Vide. Ce mot était celui qui définissait le mieux le regard de Knut. Les fesses vissées à sa chaise, il ne faisait qu’ouvrir la bouche pour respirer, le regard vide. Un mélange de « poker face » blême et de fureur. Ses poings étaient serrés comme ses dents. Il se leva d’un coup. Ne cria pas. Secoua simplement la tête en laissant s’échapper des petites goutes de ses yeux. Il était juste dépité. Les véritables raisons de son état, il les chuchota, avant de partir en courant, suivi uniquement par Viktor, déterminé à le ramener à la maison, comme il l’avait promis à Lillemor.
« Tu…tu n’avais pas le droit de dire ça à Justin… T’avais pas le droit de le dire à ma place… C’était à moi de lui dire… »
Abattu, le Français se rassit sur sa chaise, les mains jointes sur le front. Les choses s’étaient éclaircies d’un seul coup, même s’il subsistait encore quelques zones d’ombre. L’animal en cage avait bien, une fois, voulu pousser la porte ouverte qui le retenait. Une mauvaise chute l’avait fait tomber dans le plus profond des précipices. Une seule personne semblait encore plus dévastée. Le pauvre Hakon qui n’arrivait qu’à crier « merde » dans toutes les langues qu’il connaissait, en donnant des coups de pieds à la table, comme pour se faire mal avant tout à lui-même.
Puis Justin rentra. Il arriva peu après son camarade, enfermé dans sa chambre à pleurer, d’après Lillemor qui, en le voyant revenir avec Viktor, n’avait pas eu la force de le réprimander. Franciska, elle, semblait atteinte. Comme toute mère malheureuse devant son impuissance face aux tourments de l’adolescence. Claude, enfin, attendait Justin dans un fauteuil, devant un autre vide. Sans sourire ni afficher la moindre émotion, son élève y prit place et lui fit face. Signe d’un stress évident, elle fumait une cigarette, chose qu’elle ne s’autorisait normalement jamais devant un jeune. Sa prestance et son visage sévère auraient fait peur à n’importe quel gamin qui y était confrontés. Pas à Justin. Après de longues secondes de silence, elle prit enfin la parole.
« Par rapport à ta fugue aujourd’hui… Officiellement, on dira que je t’ai sermonné et que tu es désolé, mais que tu t’es senti très mal, à cause de ta santé fragile, et que tu as dû rentrer. C’est déjà ce que j’ai commencé à raconter à tout le monde. C’est préférable pour nous deux. »
Un nouveau silence s’installa. Il dura près d’une minute, avant qu’enfin, l’adolescent ne décide de se lever et ne passe à côté de l’adulte. S’arrêtant à son niveau, les yeux fixés vers le mur, il posa une simple question :
« Et officieusement ? »
La réponse tint en un seul mot, qui s’accompagna d’un sourire que le jeune garçon ne vit pas, mais perçut entièrement.
« Continue. »
Knut ne dina pas avec les autres ce soir-là. Il préféra déguster au calme dans sa chambre le plateau repas que lui avait déposé sa sœur. Puis lorsque vint l’heure de se coucher, alors même qu’il ne dormait pas encore, il préféra se rouler en boule sous sa couette, protégé par un caleçon et un t-shirt, tout en tournant le dos à son colocataire. Il ne voulait pas lui parler. Sa colère était aussi froide que son cœur. Il pleurait, mais à cet instant précis, rien ni personne n’aurait pu le consoler.
En en ayant parfaitement conscience, Justin ne chercha pas à rétablir le dialogue. Il était étrangement calme. Assis sur son matelas, il s’empara de son carnet, et fignola quelques vers en souriant tristement. Puis il attrapa son téléphone et envoya un SMS à Aaron, avant d’éteindre la lumière, et de paisiblement s’endormir.
Il n’y avait rien d’autre à faire.
[1] Espèce de Sale môle / Jeune diable ! Vieux pervers !
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devenirmilliardaire · 2 years ago
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À 58 ans, Michelle Obama opère un changement de style radical. Vous n'avez pas pu passer à côté de ses derniers moments mode ! À 58 ans, Michelle Obama opère un changement de style radical et dévoile une série de looks pointus. Interview Michelle Obama Isabel Marant... ,Michelle Obama opère , 58 ans ,changement ,style ,radical, 58 ans, Michelle Obama ,opère ,changement ,style radical, 58 ,ans, Michelle Obama ,opère ,changement de style radical, Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical [caption id="attachment_319878" align="alignnone" width="1200"] Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical[/caption] Exit le classique tailleur, elle calque les tendances les plus cool de la saison via les maisons et les labels en vogue. Après avoir misé sur le chic à la française avec Isabel Marant, elle opte pour le meilleur de la mode danoise en s'habillant chez Ganni. Michelle Obama est une Ganni Girl [caption id="attachment_319882" align="alignnone" width="1200"] Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical4[/caption] [caption id="attachment_319881" align="alignnone" width="1200"] Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical3[/caption] [caption id="attachment_319876" align="alignnone" width="1200"] Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical ok[/caption] Optimiste, cool et responsable, la marque Ganni s'est emparée de la scène mode et n'a plus rien a prouver. Le label a séduit les personnalités les plus en vue à l'instar de Michelle Obama qui cultive, désormais, une esthétique contemporaine et minimaliste. Alors qu'elle était invitée sur le show d'Ellen Lee DeGeneres pour promouvoir son nouveau livre : Cette lumière en nous, Michelle Obama a succombé, à son tour, à la créativité scandinave. Sur le plateau, l'ex-première dame des États-Unis a dévoilé une silhouette navy ultra-désirable, composée d'un blazer en denim et d'un jean cargo assorti : la tendance ultime de 2022. Dans quelles pièces investir pour calquer le look de Michelle Obama ? [caption id="attachment_319879" align="alignnone" width="1200"] Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical1[/caption] À 58 ans, Michelle Obama opère un changement de style radical [caption id="attachment_319877" align="alignnone" width="1200"] Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical ok+ok[/caption] [caption id="attachment_319880" align="alignnone" width="1200"] Michelle Obama opère à 58 ans un changement de style radical2[/caption] Plus de mode sur Kafunel.com 20 ans plus tard, Dua Lipa reproduit l'iconique look en denim de Britney Spears L'évolution mode de Sophie Marceau en 28 looks En petite robe noire, Monica Bellucci ose la transparence sur le tapis rouge
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nedgis · 2 years ago
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Sirius, une maison danoise aux décorations lumineuses uniques
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La maison Sirius a été créée en 1971 au Danemark et vend aujourd’hui ses produits dans un grand nombre de pays à travers le monde. Depuis plus de 30 ans, la maison danoise produit et crée des décorations lumineuses à la pointe de la mode et de nouvelles interprétations du design d’éclairage classique. Aujourd’hui, Sirius a créé l’une des gammes d’éclairage décoratif la plus solide…
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photos-car · 1 year ago
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nouh123 · 2 years ago
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bouxmounir · 2 years ago
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