#miff mole
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b1lliesb1ues · 11 months ago
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📾 Art Kane, 1958
‘I have no idea how they decided to stand where they did, and with whom, but they did. Slowly they formed themselves into a big group 
 and I saw they couldn’t have got themselves into a better position’ – Art Kane
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madamlaydebug · 1 year ago
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{A Great Day in Harlem}
Red Allen
Buster Bailey
Count Basie
Emmett Berry
Art Blakey
Lawrence Brown
Scoville Browne
Buck Clayton
Bill Crump[2]
Vic Dickenson
Roy Eldridge
Art Farmer
Bud Freeman
Dizzy Gillespie
Tyree Glenn
Benny Golson*
Sonny Greer
Johnny Griffin
Gigi Gryce
Coleman Hawkins
J.C. Heard
Jay C. Higginbotham
Milt Hinton
Chubby Jackson
Hilton Jefferson
Osie Johnson
Hank Jones
Jo Jones
Jimmy Jones
Taft Jordan
Max Kaminsky
Gene Krupa
Eddie Locke
Marian McPartland*
Charles Mingus
Miff Mole
Thelonious Monk
Gerry Mulligan
Oscar Pettiford
Rudy Powell
Luckey Roberts
Sonny Rollins*
Jimmy Rushing
Pee Wee Russell
Sahib Shihab
Horace Silver*
Zutty Singleton
Stuff Smith
Rex Stewart
Maxine Sullivan
Joe Thomas
Wilbur Ware
Dickie Wells
George Wettling
Ernie Wilkins
Mary Lou Williams
Lester Young
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joanofarc · 10 months ago
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listening to a swing artist named miff mole
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singeratlarge · 2 years ago
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HAPPY BIRTHDAY to Heath Bashnick, Henry Cowell, Mercer Ellington, Jimmy Fortune, the 1818 publication of Mary Shelley’s FRANKENSTEIN, Nina Hagen, Shemp Howard, Terrence Howard, Jimmy Iovine, Rami Jaffee, Anissa Jones, Johnny Knoxville, Nancy Kovack, George Kooymans (Golden Earring), Lisa Loeb, Bobby Lyle, Graham Lyle, Benji Madden, Harvey Mandel, BeachBoystalk Matt, Bobby McFerrin, Steve Mendez, Miff Mole, Angelique Pettyjohn, Astor Piazzolla, Pink Floyd’s 1967 “Arnold Layne” single, Ric Rothwell (Mindbenders), Jan Schelhaas (Caravan), Mark Stein (Vanilla Fudge), Andy Sturmer (Jellyfish), Verdi’s 1851 opera RIGOLETTO, William Vincent Wallace, Adam Wakeman, Raoul Walsh, Bruce Watson (Big Country), Lawrence Welk, Fred Wikkeling, Anton Yelchin, and the under-celebrated actor, producer, and singer-songwriter Paul Korda. He was born in Singapore into a creative family of accomplished entertainers, singers, songwriters, and accomplished musicians. From there his family moved around the world but Paul was schooled in England. Around age 15, stoking his chops as a guitarist-pianist, he intersected professionally with P.P. Arnold, Sandy Denny, Jimi Hendrix, Elton John, The Small Faces, and Cat Stevens—who became one of Paul’s best friends. Paul’s acting career broke out in 1968 when he was cast in the London musical production of HAIR. Concurrently he collaborated on a series of singles with my friend, singer-songwriter Tim a.k.a. Chris Andrews. Here’s an Andrews/Korda track featuring Paul: https://www.youtube.com/watch?v=iPTviPx3d8Y
Around 1970 Paul became an ecological activist and started to release solo albums. He continued to produce and write for numerous artists, most prominently with Roger Daltrey and Frankie Valli. Years later he returned to acting by appearing in PIRATES OF THE CARIBBEAN and SPINAL TAP while becoming an activist for low-income inner-city youth. By all accounts, Paul had constant brainstorms and bright projects in the works, from musicals to non-profits. He might not be a household name, but his music has been heard around the world. Sadly he passed away in 2020. Meanwhile, HB PK and thank you for sharing your huge creative spark.
#paulkorda #catstevens #hair #timandrews #chrisandrews #parlophone #rogerdaltrey #frankievalli #spinaltap #piratesofthecaribbean #activist #birthday #angelface
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jpbjazz · 7 days ago
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LÉGENDES DU JAZZ
EDDIE CONDON, PIONNIER DU JAZZ CLASSIQUE
“The beboppers play flatted fifths: we drink them.”
- Eddie Condon
NĂ© le 15 novembre 1905 Ă  Goodland, en Indiana, Albert Edwin Condon était le fils de John Condon et Margaret McGraw. Condon a grandi Ă  Momence et Ă  Chicago Heights, dans les Illinois, et avait frĂ©quentĂ© le St. Agnes et le Bloom High School. Condon avait commencĂ© Ă  jouer de l’ukulĂ©lĂ© avant passer au banjo et Ă  la guitare. Il Ă©tait devenu musicien professionnel en 1921. Condon avait quinze ans lorsqu’il avait obtenu sa carte de l’Union des musiciens, Ă  Waterloo, en Iowa.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Condon avait amorcĂ© sa carriĂšre professionnelle Ă  l’ñge de dix-sept ans comme banjoĂŻste avec les Jazz Bandits d’Hollis Peavey. Il avait jouĂ© par la suite avec le groupe de Bill Engleman à Cedar Rapids (septembre 1921), ainsi qu’avec Bob Pacelli, Charlie Pearce, Charles “Murphy” Podolsky, Irving Rothschild, Roy Peach, Louis Panico et Jack Gardner.
Membre de la cĂ©lĂšbre Austin High Gang, Condon avait travaillĂ© Ă  Chicago durant la majeure partie des annĂ©es 1920. Au cours de cette pĂ©riode, Condon avait Ă©galement jouĂ© avec de grands noms du jazz comme Bix Beiderbecke, Jack Teagarden et Frank Teschemacher. En 1925, Condon avait co-fondĂ© avec Red McKenzie le groupe Chicago Rhythm Kings avec qui il avait enregistrĂ© quelques grands succĂšs. Il avait aussi enregistrĂ© avec les Jungle Kings et Frank Teschemacher avant de s’installer Ă  New York en mai 1928.
Durant son sĂ©jour Ă  Chicago, Condon et d’autres musiciens blancs s’étaient rendus au Lincoln Gardens pour assister Ă  un concert du groupe de King Oliver. Condon et ses amis avaient plus tard commencĂ© Ă  frĂ©quenter le Sunset CafĂ© oĂč ils avaient pu voir le Hot Five de Louis Armstrong.
En dĂ©cembre 1927, Condon et la Austin High Gang avaient fait leurs dĂ©buts sur disque sous le nom des McKenzie-Condon Chicagoans. Ironiquement, le groupe Ă©tait dirigĂ© par le chanteur Red McKenzie qui n’était mĂȘme pas prĂ©sent sur les enregistrements. Plusieurs piĂšces avaient Ă©tĂ© enregistrĂ©es au cours de la session, dont “Sugar”, “China Boy”, “Nobody’s Sweetheart” et  “Liza.” Ce genre de musique, qui mettait en vedette d’excellents solistes et Ă©tait caractĂ©risĂ© par une grande spontanĂ©itĂ©, avait plus tard Ă©tĂ© appelĂ© ‘’jazz de Chicago.’’
De 1928 Ă  1933, Condon avait publiĂ© une sĂ©rie de disques sous son nom avec des sommitĂ©s du jazz de l’époque comme Jack Teagarden, Bud Freeman, Coleman Hawkins, Pee Wee Russell, Glenn Miller, Red McKenzie, Miff Mole, Louis Armstrong, Fats Waller, Billy Banks, Henry “Red” Allen, Jack Bland et Red Nichols. Avec les Blue Blowers de Red McKenzie en dĂ©cembre 1933, Condon avait Ă©galement jouĂ© de la guitare rythmique pour la premiĂšre fois de sa carriĂšre.
Le 28 juillet 1928, Condon avait enregistrĂ© deux piĂšces pour les disques Okeh, mais elles avaient Ă©tĂ© uniquement publiĂ©es en Angleterre. Le 30 octobre de la mĂȘme annĂ©e, les disques Okeh avaient publiĂ© une session intitulĂ©e "Eddie Condon and his Footwarmers", qui mettait en vedette le tromboniste Jack Teagarden. Une autre session datĂ©e du 8 fĂ©vrier 1929 avait Ă©tĂ© publiĂ©e sous le titre de "Eddie Hot Shots" par les disques Victor. En 1932, Condon avait Ă©galement enregistrĂ© plusieurs sessions avec les Rhythmakers à New York. L’annĂ©e suivante,  Condon avait participĂ© Ă  deux autres sessions pour les disques Brunswick qui avaient donnĂ© lieu Ă  la publication de six enregistrements, dont seulement deux avaient Ă©tĂ© publiĂ©s aux États-Unis.
C’est aprĂšs s’ĂȘtre installĂ© Ă  New York en 1929 que Condon avait abandonnĂ© le banjo en faveur de la guitare. Lorsque vers 1930, Joe Marsala avait fondĂ© son propre groupe, Condon avait Ă©tĂ© engagĂ© comme guitariste.
À New York, Condon avait rĂ©guliĂšrement participĂ© Ă  des sessions pour les compagnies de disques, ce qui lui avait permis de jouer avec des artistes qu’il avait emmenĂ© lui-mĂȘme aux studios d’enregistrement, comme Louis Armstrong et Fats Waller. Condon avait aussi innovĂ© en organisant des sessions interraciales - ce qui Ă©tait plutĂŽt rare Ă  l’époque - avec des musiciens comme Waller, Armstrong et Henry ''Red'' Allen.
AprĂšs s’ĂȘtre produit avec les Five Pennies de Red Nichols et les Mound City Blue Blowers de Red McKenzie, Condon avait amorcĂ© en 1938 une longue collaboration avec les disques Commodore de Milt Gabler. Il avait aussi enregistrĂ© pour les disques Decca. La session du 17 janvier 1938 avait Ă©tĂ© particuliĂšrement mĂ©morable et mettait en vedette de grosses pointures comme le cornettiste Bobby Hackett, le tromboniste George Brunies, le clarinettiste Pee Wee Russell, le saxophoniste Bud Freeman, le pianiste Jess Stacy, le contrebassiste Artie Shapiro et le batteur George Wettling. C’est au cours de cette session qu’avaient Ă©tĂ© enregistrĂ©s de grands succĂšs comme  “Love Is Just Around The Corner”, “Ja Da” et “Carnegie Jump.’’
Mais contrairement Ă  la plupart de ses contemporains, Condon n’avait pas passĂ© les annĂ©es 1930 Ă  travailler avec des big bands. Condon avait traversĂ© la Grande DĂ©pression et le dĂ©but de l’ùre swing en se produisant avec de petits groupes. En 1935, il avait aussi fait partie de la revue de Mike Reilly et Eddie Farley qui avait fait connaĂźtre le grand succĂšs “The Music Goes Round And Round”. En 1936, Condon avait jouĂ© comme accompagnateur pour de petits groupes dirigĂ©s par Bud Freeman, Bunny Berigan, Putney Dandridge, Tempo King and his Kings Of Tempo, Dick Porter et Sharkey Bonano. En 1936-1937, Condon avait Ă©galement co-dirigĂ© un groupe avec le clarinettiste Joe Marsalis.
À partir de la fin des annĂ©es 1930, Condon Ă©tait devenu un assidu du Nick’s, un club de jazz de Greenwich Village. La version sophistiquĂ©e de la musique de Dixieland que Condon avait crĂ©Ă© Ă  cet endroit avait Ă©ventuellement Ă©tĂ© qualifiĂ©e de "Nicksieland". Condon avait toujours dĂ©testĂ© que sa musique soit appelĂ©e Dixieland. Il n’avait d’ailleurs jamais utilisĂ© le terme lui-mĂȘme et avait exposĂ© son point de vue sur la question dans sa premiĂšre autobiographie appelĂ©e "We Called it Music" (1948). À l’époque, la liste des collaborateurs rĂ©guliers de Condon comprenait des musiciens comme Wild Bill Davison, Bobby Hackett, George Brunies, Edmond Hall et Pee Wee Russell. En 1939, Condon avait Ă©galement fait une apparition avec le groupe de Hackett dans le court-mĂ©trage On the Air de Lloyd French.
Les musiciens qui avaient jouĂ© et enregistrĂ© avec Condon durant les annĂ©es 1938 Ă  1944 Ă©taient souvent de haut calibre et comprenaient de grands noms du jazz de l’époque comme les cornettistes et trompettistes Bobby Hackett, Max Kaminsky, Marty Marsala, Billy Butterfield et Wild Bill Davison, les trombonistes George Brunies, Jack Teagarden, Vernon Brown, Lou McGarity, Benny Morton et Brad Gowans, les clarinettistes Pee Wee Russell et Edmond Hall, le saxophoniste tĂ©nor Bud Freeman, le saxophoniste baryton Ernie Caceres, les pianistes Jess Stacy, Dave Bowman, Joe Bushkin, Joe Sullivan et Gene Schroeder, les contrebassistes Artie Shapiro, Bob Haggart et Bob Casey, les batteurs George Wettling, Dave Tough, Zutty Singleton et Sid Catlett, et la chanteuse Lee Wiley. Fats Waller avait Ă©galement jouĂ© comme musicien invitĂ© sur certaines piĂšces.
En 1944-1945, Condon avait fait plusieurs enregistrements Ă  la radio sous le titre des Eddie Condon's Jazz Concerts. EnregistrĂ©s Ă  Town Hall, les Ă©missions d’une durĂ©e d’une demi-heure avaient Ă©tĂ© diffusĂ©es Ă  travers les États-Unis avant d’ĂȘtre rĂ©Ă©ditĂ©s sur une sĂ©rie de dix CD par les disques Jazzology. Ces enregistrements Ă©taient remarquables non seulement en raison de la qualitĂ© constante de la musique, mais par la façon dont Condon avait rĂ©ussi Ă  mettre en valeur les membres de ses groupes. Un enregistrement typique de cette pĂ©riode avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© le 16 dĂ©cembre 1944 et avait permis de mettre en vedette sept joueurs de cuivres diffĂ©rents (dont Bobby Hackett, Max Kaminsky et Dick Cary Ă  la trompette, Teagarden au trombone, Pee Wee Russell Ă  la clarinette et Sidney Bechet au saxophone soprano), le pianiste Gene Schroeder et la chanteuse Lee Wiley. En plus des collaborateurs rĂ©guliers de Condon,  la session comprenait Ă©galement des artistes invitĂ©s comme les trompettistes Oram ‘’Hot Lips’’ Page, Wingy Manone et Yank Lawson, les trombonistes Miff Mole et Tommy Dorsey, les clarinettistes Jimmy Dorsey et Woody Herman, ainsi que les pianistes James P. Johnson et Cliff Jackson.
DERNIERES ANNÉES
En 1945, Pete Pesci, le gĂ©rant du Julius's Bar, Ă©tait allĂ© voir Condon et lui avait proposĂ© de fonder son propre club de jazz Ă  New York. Simplement baptisĂ© le Eddie Condon's, le club avait d’abord Ă©tĂ© situĂ© sur la 3e rue Ouest de Greenwich Village, avant de dĂ©mĂ©nager ses pĂ©nates sur la 52e rue prĂšs de la 6e avenue (sur l’emplacement actuel des bureaux de CBS). puis sur le cĂŽtĂ© sud de la 56e rue Est, Ă  l’est de la 2e avenue. Condon avait toutes les qualifications requises pour diriger son propre club: il Ă©tait sociable et avait plusieurs amis musiciens qui Ă©taient tout disposĂ©s Ă  lui offrir leur aide.
Le club avait fermĂ© ses portes en 1967. En 1948-49, Condon avait Ă©galement animĂ© sa propre Ă©mission de tĂ©lĂ©vision intitulĂ©e The Eddie Condon Floor Show. MĂȘme si des extraits des performances rĂ©alisĂ©es dans le cadre de l’émission avaient Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©s sur disque, on n’a retrouvĂ© Ă  ce jour aucune bande vidĂ©o permettant de documenter le dĂ©roulement de l’émission.
Dans les annĂ©es 1950, Condon avait enregistrĂ© une sĂ©rie d’albums classiques pour les disques Columbia. Parmi les musiciens qui avaient participĂ© Ă  ces albums, on remarquait Wild Bill Davison et Bobby Hackett au cornet, Billy Butterfield à la trompette, Edmond Hall, Peanuts Hucko, Pee Wee Russell et Bob Wilber à la clarinette, Cutty Cutshall, Lou McGarity et George Brunies au trombone, Bud Freeman au saqxophone tĂ©nor, Gene Schroeder, Dick Cary et Ralph Sutton au piano, Bob Casey, Walter Page, Jack Lesberg et Al Hall à la contrebasse, et George Wettling, Buzzy Drootin et Cliff Leeman à la batterie. Au cours de cette pĂ©riode, Condon avait Ă©galement fait des apparitions dans des festivals de jazz comme celui de Newport. Avaient accompagnĂ© Condon sur scĂšne de grands noms du jazz comme le cornettiste Rex Stewart, les clarinettistes Peanuts Hucko et Bob Wilber, le tromboniste Cutty Cutshall, le pianiste Ralph Sutton, le contrebassiste Walter Page et le batteur Cliff Leeman.
En 1957, Condon avait fait une tournĂ©e en Grande-Bretagne avec un groupe comprenant Wild Bill Davison, Cutty Cutshall, Gene Schroeder et George Wettling. Condon avait fait une derniĂšre tournĂ©e en 1964, lorsqu’il avait menĂ© son groupe en Australie et au Japon. L’alignement du groupe de Condon Ă  cette Ă©poque incluait Buck Clayton à la trompette, Pee Wee Russell Ă  la clarinette, Vic Dickenson au trombone, Bud Freeman au saxophone tĂ©nor, Dick Cary au piano et au cor alto, Jack Lesberg Ă  la contrebasse, Cliff Leeman Ă  la batterie et Jimmy Rushing au chant.
En 1948, Condon avait publiĂ© une premiĂšre autobiographie intitulĂ©e We Called It Music. La seconde autobiographie de Condon, publiĂ©e sous le titre de Treasury of Jazz en 1956, Ă©tait en rĂ©alitĂ© une collection d’articles publiĂ©s par Condon et Richard Gehman.
Un des derniers collaborateurs de Condon, le clarinettiste Kenny Davern, avait décrit les sessions du guitariste de la façon suivante: "It was always a thrill to get a call from Eddie and with a gig involved even more so. I remember eating beforehand with Bernie (Previn, trumpet) and Lou (McGarity, trombone) and everyone being in good spirits. There was a buzz on, we'd all had a taste and there was a great feel to the music."
MĂȘme s’il avait Ă©tĂ© contraint de ralentir ses activitĂ©s en raison de l’ñge et parce que plusieurs de ses solistes avaient lancĂ© leur propre carriĂšre solo, Condon avait continuĂ© de faire des tournĂ©es et de faire des apparitions dans les festivals de jazz jusqu’en 1971. MĂȘme si Condon avait cessĂ© complĂštement d’enregistrer de 1968 Ă  1971, il avait gravĂ© un dernier album en 1972 sous le titre de Live At The New School. Dans le cadre de cet album enregistrĂ© avec Wild Bill Davison à la trompette, Kenny Davern au saxophone soprano, Dick Wellstood au piano et Gene Krupa à la batterie, Condon avait interprĂ©tĂ© plusieurs de ses chansons favorites.
Condon avait fait sa derniÚre apparition publique à la  New School for Social Research de New York en avril 1973. Dans le cadre de cette performance, Condon avait interprété quelques-uns de ses grands succÚs. Le concert avait éventuellement été publié par Chiaroscuro Records.
Durant la majeure partie de sa carriĂšre, Condon avait jouĂ© et enregistrĂ© en utilisant une guitare Ă  quatre cordes. Condon n’avait pratiquement jamais jouĂ© en solo, que ce soit sur scĂšne ou dans le cadre d’enregistrements.
Eddie Condon est mort le 4 aoĂ»t 1973 au Mount Sinai Hospital de New York Ă  la suite d’une maladie des os. Il Ă©tait ĂągĂ© de soixante-sept ans. Ses funĂ©railles ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  la Frank E. Campbell Chapel de Manhattan. Ont survĂ©cu Ă  Condon son Ă©pouse Phyllis Smith (qu’il avait Ă©pousĂ©e en 1942) et ses deux filles Maggie et Liza. Condon avait Ă©galement eu un fils appelĂ© Donald, mais il Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© au moment de sa mort.
MĂȘme si Condon n’avait pratiquement plus chantĂ© aprĂšs les annĂ©es 1920 et n’avait Ă©crit que quelques chansons et arrangements, il est toujours considĂ©rĂ© comme un plus importants artistes du jazz classique. Surtout reconnu pour ses talents d’organisateur, de chorĂ©graphe, de maĂźtre de cĂ©rĂ©monie et de publiciste, Condon Ă©tait aussi un excellent guitariste rythmique qui savait inspirer ses musiciens. Grand raconteur, Condon faisait Ă©galement les dĂ©lices de la presse avec ses anecdotes souvent savoureuses. Mais une des plus importantes rĂ©alisations de Condon avait Ă©tĂ© d’avoir contribuĂ© Ă  la fondation et Ă  la structuration du Dixieland, mĂȘme s’il n’avait jamais apprĂ©ciĂ© ce nom. Ironiquement, les groupes de Condon n’avaient jamais utilisĂ© de banjo mĂȘme si son premier instrument Ă©tait le banjo.
MĂȘme si Condon avait contribuĂ© Ă  la renaissance du Dixieland dans les annĂ©es 1940 et 1950, il n’avait jamais ressenti le besoin de moderniser sa musique. Il avait dĂ©clarĂ©: “The beboppers play flatted fifths: we drink them.”
©- 2025, tous droits rĂ©servĂ©s, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Eddie Condon.’’ Wikipedia, 2024.
‘’Eddie Condon.’’ All About Jazz, 2024.
YANOW, Scott. ‘’Eddie Condon: Profiles in Jazz.’’ The Syncopated Times, 24 janvier 2019.
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madamelaydebug · 2 months ago
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{A Great Day in Harlem}
Red Allen
Buster Bailey
Count Basie
Emmett Berry
Art Blakey
Lawrence Brown
Scoville Browne
Buck Clayton
Bill Crump[2]
Vic Dickenson
Roy Eldridge
Art Farmer
Bud Freeman
Dizzy Gillespie
Tyree Glenn
Benny Golson*
Sonny Greer
Johnny Griffin
Gigi Gryce
Coleman Hawkins
J.C. Heard
Jay C. Higginbotham
Milt Hinton
Chubby Jackson
Hilton Jefferson
Osie Johnson
Hank Jones
Jo Jones
Jimmy Jones
Taft Jordan
Max Kaminsky
Gene Krupa
Eddie Locke
Marian McPartland*
Charles Mingus
Miff Mole
Thelonious Monk
Gerry Mulligan
Oscar Pettiford
Rudy Powell
Luckey Roberts
Sonny Rollins*
Jimmy Rushing
Pee Wee Russell
Sahib Shihab
Horace Silver*
Zutty Singleton
Stuff Smith
Rex Stewart
Maxine Sullivan
Joe Thomas
Wilbur Ware
Dickie Wells
George Wettling
Ernie Wilkins
Mary Lou Williams
Lester Young
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lboogie1906 · 6 months ago
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Victor Dickenson (August 6, 1906 – November 16, 1984) was a jazz trombonist. His career began in the 1920s and continued through musical partnerships with Count Basie, Sidney Bechet, and Earl Hines.
He studied organ and changed to performing trombone with local bands. He made his recording debut as a vocalist with Luis Russell’s band. He joined Blanche Calloway’s orchestra. He led his groups both on the east and west coast.
He was a session man. He appeared on the television program The Sound of Jazz. He recorded as a sideman with Jimmy Rushing, Coleman Hawkins, Pee Wee Russell, Benny Carter, Lester Young, Count Basie, and Sidney Bechet. He recorded The Vic Dickenson Showcase for Vanguard with Ed Hall on clarinet and Ruby Braff on trumpet. Sydney Bechet made him come to France and play record at the Brussels exposal.
He was a member of “The World’s Greatest Jazz Band”, the house band at The Roosevelt Grill. He performed at the same venue in a smaller group that featured him alongside trumpeter Bobby Hackett.
He is in Art Kane’s photograph, A Great Day in Harlem, which includes trombonist Miff Mole.
He was a laconic man who often liked to be alone between sets. During his long association with bands at Eddie Condon’s, he would retire to a single chair that sat in a small alcove outside the men’s room, instead of gathering with fellow musicians in the band room. When men mistook him for the men’s room attendant and offered him money, he took it. #africanhistory365 #africanexcellence
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mosaicrecords · 4 years ago
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Miff Mole: Miffology
Now here’s a legendary figure and an important contributor to the earliest jazz recordings, who yet continued to make some of the best jazz heard on record, especially with Red Nichols’ Five Pennies. His name is Miff Mole and his trombone style was a major influence on many throughout his career, as JazzWax proves with some prime examples.
-Scott Wenzel
Read, listen and watch from JazzWax
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iamgabrisan · 4 years ago
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Repost @gashfordg A Great Day in Harlem or Harlem 1958 (top photo) is a black-and-white photograph of 57 jazz musicians in Harlem, New York City. The picture was taken by freelance photographer Art Kane for Esquire magazine on August 12, 1958.[1] The musicians were gathered at 17 East 126th Street between Fifth and Madison Avenue. Esquire published the photo in its January 1959 issue. Musicians in the photograph Red Allen Buster Bailey Count Basie Emmett Berry Art Blakey Lawrence Brown Scoville Browne Buck Clayton Bill Crump[2] Vic Dickenson Roy Eldridge Art Farmer Bud Freeman Dizzy Gillespie Tyree Glenn Benny Golson Sonny Greer Johnny Griffin Gigi Gryce Coleman Hawkins J.C. Heard Jay C. Higginbotham Milt Hinton Chubby Jackson Hilton Jefferson Osie Johnson Hank Jones Jo Jones Jimmy Jones Taft Jordan Max Kaminsky Gene Krupa Eddie Locke Marian McPartland Charles Mingus Miff Mole Thelonious Monk Gerry Mulligan Oscar Pettiford Rudy Powell Luckey Roberts Sonny Rollins Jimmy Rushing Pee Wee Russell Sahib Shihab Horace Silver Zutty Singleton Stuff Smith Rex Stewart Maxine Sullivan Joe Thomas Wilbur Ware Dickie Wells George Wettling Ernie Wilkins Mary Lou Williams Lester Young Children in the picture Count Basie, having grown tired of standing, sat down on the curb, and gradually a dozen children followed. Most of the children were neighborhood residents, although the second child from the right, Taft Jordan, Jr., had accompanied his father, Taft Jordan, to the photo session. The photography crew was already having trouble directing the adults, and the presence of the children added to the chaos: one of the children appearing in the window kept yelling at a sibling on the curb; another kept playing with Basie's hat; Taft Jordan, Jr. had been scuffling with the older child seated to his left.[3] Ultimately, Art Kane realized that any further attempt to organize the proceedings would be futile, and he decided to incorporate the subjects' actions. #jazz #jazzmusic #jazzhistory #Vintage #Photography https://www.instagram.com/p/CHuVTRRD1RQ/?igshid=voz49m0tzon6
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jefferyryanlong · 5 years ago
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FEEL with DJ Jeff Long - May 20, 2020
when you build your house then call me home
Tram #7 to Heaven - Jens Lekman Sax Jive - Leribe Gator Tail - Lee Dorsey Kansas City / Hey Hey Hey - Little Richard Mean Old World - Little Walter Honolulu Blues - Miff Mole’s Molers Waikiki - George Helm Sandbar - Little Wings He‘eia - Gabby Pahinui Jah Jah Ah Natty Dread - Lee “Scratch” Perry and the Upsetters Please, Please, Please - James Brown Way Back in the 1960â€Čs - The Incredible String Band O True Believers - James Blackshaw Galileo - Indigo Girls Sara - Fleetwood Mac Revelator - Gillian Welch  I’ll Fly Away - The Trumpeteers  The Big Country - Talking Heads Jennie Jenkins - Estil and Orna Ball The Werewolf - Michael Hurley Joanne - Michael Nesmith  Byth Yn Mynd Yn Ol - Galwad Y Mynydd Morning Colors - Linda Perhacs Tears Fall - Linus Strangers - The Kinks Glad and Sorry - The Faces Lady Midnight - Leonard Cohen Continuum - Gabriela Montero The Telephone Lines Got Crossed - Jamee Warrenfeltz Blues for Pablo - Miles Davis Once Upon a Dream - Laika Stardust - Django Reinhardt The Days Before Fiction - Mice Parade One Step at a Time - Husker Du Utopia #1 - Amon Duul A Death - Jakubazookas Take 5, D - The Minutemen Cohesion - The Minutemen V. - Mimi and Richard Farina The Bold Marauder - Mimi And Richard Farina Knife - Grizzly Bear
KTUH FM Honolulu - 90.1 FM Honolulu, 91.1 FM North Shore, ktuh.org
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b1lliesb1ues · 10 months ago
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📾 Art Kane
Front row, from left: Art Blakey, Marian McPartland, Miff Mole, Gene Krupa, Jimmy Rushing, Roy Eldridge, Max Kaminsky, Hilton Jefferson. Laughing on the right, up the stairs, is Dizzy Gillespie.
‘It would be sort of a graduation photo or class picture of all the jazz musicians. After I thought about it some more I decided they should get together in Harlem. After all, that’s where jazz started when it came to New York’
- Art Kane
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madamlaydebug · 2 years ago
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{A Great Day in Harlem}
Red Allen
Buster Bailey
Count Basie
Emmett Berry
Art Blakey
Lawrence Brown
Scoville Browne
Buck Clayton
Bill Crump[2]
Vic Dickenson
Roy Eldridge
Art Farmer
Bud Freeman
Dizzy Gillespie
Tyree Glenn
Benny Golson*
Sonny Greer
Johnny Griffin
Gigi Gryce
Coleman Hawkins
J.C. Heard
Jay C. Higginbotham
Milt Hinton
Chubby Jackson
Hilton Jefferson
Osie Johnson
Hank Jones
Jo Jones
Jimmy Jones
Taft Jordan
Max Kaminsky
Gene Krupa
Eddie Locke
Marian McPartland*
Charles Mingus
Miff Mole
Thelonious Monk
Gerry Mulligan
Oscar Pettiford
Rudy Powell
Luckey Roberts
Sonny Rollins*
Jimmy Rushing
Pee Wee Russell
Sahib Shihab
Horace Silver*
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Rex Stewart
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gregpoppleton · 7 years ago
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20 March 2018 Phantom Dancer - Miff Mole Pioneer 1920s Jazz Trombonist
20 March 2018 Phantom Dancer – Miff Mole Pioneer 1920s Jazz Trombonist
Miff Mole was a trombone player who became famous in the jazz world of the 1920s. And we’ll be hearing radio broadcasts by Miff on this week’s The Phantom Dancer.
The Phantom Dancer is two hours of non-stop swing and jazz mixed from live 1920s – 1960s radio and TV.
Now in its 33rd year, The Phantom Dancer is produced and presented by Greg Poppleton, Australia’s only authentic 1920s-1930s singer.
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mickpro · 6 years ago
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The Fantastic Names of Jazz: by Hayden Carruth
Zoot Sims, Joshua Redman, Billie Holiday, Pete Fountain, Fate Marable, Ivie Anderson, Meade Lux Lewis, Mezz Mezzrow, Manzie Johnson, Marcus Roberts, Omer Simeon, Miff Mole, Sister Rosetta Tharpe, Freddie Slack, Thelonious Monk, Charlie Teagarden, Max Roach, Paul Celestin, Muggsy Spanier, Boomie Richman, Panama Francis, Abdullah Ibrahim, Piano Red, Champion Jack Dupree, Cow Cow Davenport, Shirley Horn, Cedar Walton, Sweets Edison, Jaki Byard, John Heard, Joy Harjo, Pinetop Smith, Tricky Sam Nanton, Major Holley, Stuff Smith, Bix Beiderbecke, Bunny Berigan, Mr. Cleanhead Vinson, Ruby Braff, Cootie Williams, Cab Calloway, Lockjaw Davis, Chippie Hill, And of course Jelly Roll Morton.
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jpbjazz · 7 months ago
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LÉGENDES DU JAZZ
RED NICHOLS, POUR UN PENNY DE PLUS
‘’Much of his vast recorded output was released in Europe, where he was regarded by early jazz critics as the equal, if not the superior, of Louis Armstrong and Bix Beiderbecke (...). Nichols' chief fault was an overly stiff, academic approach to jazz trumpet, but he did recognize merit as far as other jazz musicians were concerned and made some wonderful small group recordings.’’
-Michael Brooks
NĂ© le 8 mai 1905 Ă  Ogden, en Utah, Ernest Loring "Red" Nichols Ă©tait le fils d’un professeur de musique. Enfant prodige, Nichols avait commencĂ© Ă  jouer du cornet Ă  l’ñge de cinq ans.
Nichols a jouĂ© avec le groupe de son pĂšre Ă  partir de l’ñge de douze ans. Nichols a Ă©tĂ© fortement influencĂ© par le Original Dixieland Jazz Band puis par Bix Beiderbecke. Nichols avait entendu Beiderbecke jouer pour la premiĂšre fois sur un enregistrement de George Olsen intitulĂ© ‘’You’ll Never Get To Heaven With Those Eyes.’’ Nichols a Ă©galement jouĂ© une transcription du solo de Beiderbecke sur le classique “Jazz Me Blues” qui avait Ă©tĂ© enregistrĂ© le 18 fĂ©vrier 1924.
Durant une partie de l’annĂ©e 1920, Nichols avait Ă©tudiĂ© Ă  la Culver Military Academy, dont il avait Ă©tĂ© expulsĂ©, Ă  l'instar de son idole Bix Beiderbecke.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Au dĂ©but des annĂ©es 1920, Nichols s’est installĂ© dans le Midwest. Le 25 mai 1923, Ă  l’ñge de dix-sept ans, Nichols avait fait ses dĂ©buts sur disque avec le groupe Syncopating Five d’Howard Lanin. Nichols avait Ă©ventuellement pris la direction du groupe qui avait Ă©tĂ© rebaptisĂ© le Royal Palms Orchestra. Le groupe s’était particuliĂšrement produit sur la CĂŽte est, et plus particuliĂšment Ă  Atlantic City.
MĂȘme s’il avait enregistrĂ© deux chansons avec Howard Lanin en mai 1923, c’est surtout aprĂšs avoir Ă©tĂ© associĂ© au frĂšre d’Howard, Sam Lanin, que la carriĂšre de Nichols avait vraiment dĂ©collĂ©. AprĂšs le dĂ©mantĂšlement du Royal Palms Orchestra, Nichols a fait partie du Johnny Johnson Orchestra avec lequel il s’était installĂ© Ă  New York en 1923. À New York, Nichols avait rencontrĂ© le joueur de trombone Miff Mole, avec qui il avait jouĂ© durant une dizaine d’annĂ©es. Avant de signer un contrat avec les disques Brunswick, Nichols et Mole, qui Ă©taient devenus insĂ©parables, avaient enregistrĂ© avec PathĂ©-Perfect sous le nom de Red Heads. En plus de Mole (qui avait participĂ© Ă  la plupart des enregistrements de Nichols en 1927-28 avant de se lancer dans une carriĂšre de musicien de studio), Nichols avait Ă©galement collaborĂ© avec de futurs grands noms du jazz comme Glenn Miller, Jack Teagarden, Tommy Dorsey et Will Bradley au trombone, Pee Wee Russell, Benny Goodman et Frank Teschemacher Ă  la clarinette, Bud Freeman, Eddie Miller, Babe Russin et Fud Livingston au saxophone tĂ©nor, Frankie Trumbauer au C-melody saxophone, Adrian Rollini au saxophone basse, Charlie Teagarden et Wingy Manone Ă  la trompette, Dudley Fosdick au mellophone, Dick McDonough, Carl Kress et Eddie Condon Ă  la guitare, Lennie Hayton, Joe Sullivan, Rube Bloom et Roy Bargy au piano, Joe Venuti au violon, Joe Tarto au tuba, Artie Bernstein Ă  la contrebasse, Red McKenzie au chant et Gene Krupa, Chauncey Morehouse, Stan King, Dave Tough, Ray Bauduc et Ray McKinley Ă  la batterie. Dans le film biographique ’’The Five Pennies’’, le personnage de Nichols prononçait souvent la rĂ©plique “Don’t worry, someday they’ll all be working for me.” Ironiquement, malgrĂ© le nombre impressionnant de futurs chefs d’orchestres qui avaient fait partie de son groupe, Nichols n’avait jamais vraiment connu de succĂšs comme leader de ses propres formations Ă  l’époque du swing.
Au dĂ©but de sa carriĂšre, Nichols avait Ă©galement enregistrĂ© avec les disques Edison (1926), Victor (1927, 1928, 1930, 1931), Bluebird (1934, 1939), Variety (1937) et Okeh (1940). Parmi les nombreux artistes ou groupes avec lesquels Nichols avait enregistrĂ© de 1924 Ă  1926, on remarquait les Bailey’s Lucky Seven, les Charleston Seven, le Goofus Five, les Tennessee Tooters, le Lou Gold, les Melody Sheiks, les California Ramblers, les Lanin’s Red Heads, le Varsity Eight, les Five Birmingham Babies, Billy Wynne, les Little Ramblers, Bill Wirges, les Georgians, les Seven Missing Links, Ross Gorman, les Cotton Pickers, les Hottentots, Cliff Edwards, les Ipana Troubadours, les Walter Davidson’s Louisville Loons, le Original Memphis Five, les Broadway Bellhops, Bob Haring, Arnold Brilhart, Little Pilgrims Orchestra, Frank Signorelli, Jay C. Flippen, Jack Albin, Annette Hanshaw, Don Voorhees, John Clesi’s Areoleans, Evelyn Preer et Lee Morse, et on ne parlait que des formations orientĂ©es vers le jazz.
Nichols, qui savait lire la musique, avait facilement obtenu du travail comme musicien de studio. En décembre 1926, Nichols avait commencé à enregistrer avec Mole dans le cadre de différentes formations connues sous le nom de Red Nichols and His Five Pennies. En réalité, le nom du groupe était un peu trompeur, car trÚs peu de ces formations étaient des quintets. Parmi les membres du groupe, on remarquait Jimmy Dorsey à la clarinette et au saxophone alto, Vic Berton (un batteur qui pensait comme un percussionniste et jouait parfois du tympani), Eddie Lang à la guitare et Arthur Schutt au piano.
Nichols a enregistrĂ© plus de cent piĂšces avec les Five Pennies pour les disques Brunswick. MĂȘme si la taille du groupe avait Ă©voluĂ© avec les annĂ©es, son nom Ă©tait demeurĂ© Ă©changĂ©. De 1926 Ă  1932, Nichols a Ă©galement enregistrĂ© avec les Arkansas Travelers, les California Red Heads, les Louisiana Rhythm Kings, le Wabash Dance Orchestra, les Alabama Red Peppers, les Charleston Chasers, les Red and Miff's Stompers et les Miff Mole and His Little Molers. Nichols avait aussi dirigĂ© des groupes plus importants sur certains enregistrements et dans le cadre des revues ‘’Strike Up The Band’’ et ‘’Girl Crazy.’’
ExtrĂȘmement prolifique, Nichols enregistrait parfois une vingtaine de piĂšces par semaine.
En plus de Nichols au cornet, de Mole et de Jimmy Dorsey au saxophone alto et Ă  la clarinette, le groupe de Nichols avait Ă©tĂ© notamment composĂ© au cours de la dĂ©cennie suivante de Benny Goodman et de de Pee Wee Russel à la clarinette, de Glenn Miller et Jack Teagarden au trombone,de Joe Venuti au violon, d’Eddie Lang au banjo et Ă  la guitare et de Gene Krupa Ă  la batterie. Le groupe avait connu un succĂšs inattendu avec la piĂšce "Ida, Sweet as Apple Cider", qui s’était vendue Ă  plus d’un million de copies. La piĂšce s’était aussi mĂ©ritĂ© un disque d’or de la Recording Industry Association of America. La composition de Nichols intitulĂ©e "Nervous Charlie Stomp" avait mĂȘme Ă©tĂ© enregistrĂ©e par l’orchestre de Fletcher Henderson.
En 1927, Nichols avait passĂ© quelques mois dans l’orchestre de Paul Whiteman. Son remplaçant Ă©tait nul autre que son idole Bix Beiderbecke.
À la fin des annĂ©es 1920, Nichols a Ă©galement enregistrĂ© avec les Miff Mole’s Molers, Peggy English, Carl Fenton, Sophie Tucker, Art Gillham, Cass Hagan’s Park Central Hotel Orchestra, les Midnight Airedales, Irving Brodsky et les Red Hot Dogs. En plus de jouer du cornet, Nichols Ă©tait un arrangeur imaginatif qui, un peu comme Jelly Roll Morton, avait le don de combiner des musiciens Ă©tablis avec des groupes spĂ©cialement rĂ©unis pour l’occasion. Les arrangements de Nichols Ă©taient si complexes qu’il devait souvent faire appel aux meilleurs musiciens disponibles.
Dans les annĂ©es 1930, Nichols avait tentĂ© de s’adapter au swing alors en effervescence, mais il avait beaucoup moins enregistrĂ© Ă  partir de 1932. Nichols n’avait mĂȘme pas enregistrĂ© du tout en 1933. L’annĂ©e suivante, Nichols avait dirigĂ© un groupe de onze musiciens appelĂ© His World Famous Pennies. À la mĂȘme Ă©poque, Nichols avait aussi dirigĂ© des orchestres anonymes Ă  la radio. DĂ©sormais considĂ©rĂ© comme une relique du passĂ©, Nichols avait Ă©tĂ© progressivement abandonnĂ© par ses musiciens qui avaient dĂ©cidĂ© de lancer leurs propres groupes. Le critique Michael Brooks Ă©crivait:
‘’What went wrong? Part of it was too much, too soon. Much of his vast recorded output was released in Europe, where he was regarded by early jazz critics as the equal, if not the superior, of Louis Armstrong and Bix Beiderbecke. People who make fools of themselves usually find a scapegoat, and when the critics were exposed to the music of Duke Ellington, Benny Carter, Coleman Hawkins and others they turned on Nichols and savaged him, trashing him as unfairly as they had revered him. Nichols' chief fault was an overly stiff, academic approach to jazz trumpet, but he did recognize merit as far as other jazz musicians were concerned and made some wonderful small group recordings.’’
Durant la Crise des annĂ©es 1930, Nichols avait gagnĂ© sa vie en se produisant dans des revues. Pendant un certain temps, Nichols avait aussi dirigĂ© l’orchestre de Bob Hope, avant de s’installer en Californie.
Nichols avait Ă©pousĂ© Willa Stutsman, une danseuse de la revue Scandals de George White, avec qui il avait eu une fille. En 1942, la fille du couple avait contractĂ© la poliomyĂ©lite aprĂšs qu’on lui ait diagnostiquĂ© une mĂ©ningite spinale. Jusqu’en 1943, on avait perdu toute trace de Nichols, qui s’était trouvĂ© un emploi dans les chantiers maritimes afin de pouvoir mieux s’occuper de la santĂ© de sa fille. AprĂšs s’ĂȘtre produit au Merry-Go-Round Ă  Dayton, dans l’État de l’Ohio, Nichols avait fait son service militaire dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale.
DERNIÈRES ANNÉES
En 1944, Nichols, qui n’avait rien perdu de son habiletĂ© au cornet Ă  l’ñge de trente-neuf ans, avait tentĂ© un retour sur scĂšne. AprĂšs avoir jouĂ© avec le Casa Loma Orchestra durant quelques mois, Nichols avait formĂ© une nouvelle version de son groupe les Five Pennies, cette fois sous la forme d’un sextet qui s’était produit dans de petits clubs de Los Angeles. Le groupe avait jouĂ© par la suite dans de plus grandes salles comme le Zebra Room, le Tudor Room de l’HĂŽtel Palace Ă  San Francisco et le Shearton de Pasadena, en Californie. À la suite du retour en force du Dixieland, Nichols avait aussi participĂ© Ă  des sessions avec Peggy Lee, Julia Lee, Phil Harris et Kay Starr. Il avait Ă©galement fait des apparitions Ă  la radio avec Bing Crosby.
TrĂšs populaires sur la scĂšne locale, les Five Pennies mettaient souvent en vedette des artistes comme Heinie Beau ou Rosy McHargue Ă  la clarinette et Herbie Haymer au saxophone tĂ©nor. L’une des piĂšces les plus populaires du groupe Ă  cette Ă©poque Ă©tait “Battle Hymn Of The Republic” (1949). MĂȘme si Nichols jouait parfois des arrangements innovateurs datant des annĂ©es 1920, la plupart du temps le groupe interprĂ©tait une musique inspirĂ©e du Dixieland. Les Five Pennies s'Ă©taient Ă©ventuellement dotĂ©s d'un son plus distinctif aprĂšs qu’un saxophoniste basse et le joueur de trombone King Jackson se soient joints au groupe en 1949. Dans les annĂ©es 1950, le groupe avait enregistrĂ© une sĂ©rie d’albums pour les disques Capitol, Jump et Audiophile et avait continuĂ© de se produire sur scĂšne.
À la fin de sa carriĂšre, Nichols a Ă©galement jouĂ© le rĂŽle d’ambassadeur de bonne volontĂ© pour le DĂ©partement d’État.
Nichols a participĂ© Ă  de nombreux films au cours de sa carriĂšre. En 1929, Nichols a jouĂ© dans un court-mĂ©trage de la compagnie Vitaphone qui mettait Ă©galement en vedette son groupe les Five Pennies ainsi que les musiciens Eddie Condon et Pee Wee Russell. En 1935, Nichols a fait une apparition dans le film ‘’The Parade of the Maestros’’ aux cĂŽtĂ©s de Ferde Grofe. En 1950, Nichols a participĂ© au tournage du film ‘’Wabash Avenue.’’ L’annĂ©e suivante, Nichols avait partagĂ© la vedette avec Mickey Rooney et Jeanne Cagney dans le film ‘’Quicksand.’’ La mĂȘme annĂ©e, Nichols avait Ă©galement eu un petit rĂŽle dans le film ‘’Disc Jockey’’ aux cĂŽtĂ©s de Tommy Dorsey. En 1959, Nichols avait aussi fait une apparition dans le film ‘’The Gene Krupa Story.’’
En octobre 1956, Nichols avait participĂ© Ă  un Ă©pisode de l’émission de tĂ©lĂ©vision ‘’This Is Your Life’’, dans lequel il avait Ă©tĂ© rĂ©uni avec ses anciens collaborateurs Miff Mole, Phil Harris et Jimmy Dorsey. Ces derniers avaient d’ailleurs remerciĂ© plus tard Nichols de s’ĂȘtre assurĂ© que tous les membres du groupe avaient Ă©tĂ© payĂ©s.
En juin 1965, Nichols avait obtenu un contrat pour se produire avec les Five Pennies au Mint Hotel de Las Vegas. Le 28 juin, quelques jours aprĂšs avoir participĂ© Ă  son premier concert, Nichols avait Ă©prouvĂ© des douleurs Ă  la poitrine durant son sommeil. Nichols avait appelĂ© la rĂ©ception pour obtenir du secours, mais il Ă©tait dĂ©jĂ  mort au moment de l’arrivĂ©e de l’ambulance. Il Ă©tait ĂągĂ© de soixante ans. Le soir-mĂȘme, le groupe avait rendu hommage Ă  Nichols en se produisant comme prĂ©vu, avec un projecteur orientĂ© vers la chaise vide du trompettiste.
À la suite du succĂšs de l'Ă©mission ''This is your life'', Nichols avait fait l’objet en 1959 d’une film biographique intitulĂ© ‘’The Five Pennies.’’ Le film, qui reposait sur une vision trĂšs romancĂ©e de la vie et de la carriĂšre de Nichols, l’avait dĂ©crit comme un musicien irresponsable qui Ă©tait la principale cause de ses propres malheurs. Le film mettait en vedette l’acteur Danny Kaye. Nichols, qui avait jouĂ© lui-mĂȘme ses propres parties de cornet dans le film, avait Ă©galement fait une apparition comme membre d’un groupe fictif appelĂ© les "Clicquot Club Eskimos". Heureusement, la complicitĂ© de Nichols avec Louis Armstrong, qui avait Ă©galement jouĂ© dans le film, avait contribuĂ© Ă  contrebalancer les nombreuses erreurs historiques de la production. Par exemple, contrairement Ă  ce que laissait entendre le film, Nichols n’avait jamais Ă©tĂ© chanteur.
Tentant par la suite de capitaliser sur le succĂšs du film, Nichols avait enregistrĂ© d’autres disques pour Columbia. La piĂšce-titre de son dernier album “The Battle Hymn Of The Republic” (1959) Ă©tait d’ailleurs tirĂ©e de la trame sonore du film. Par la suite, Nichols avait continuĂ© de se produire avec les Five Pennies dans la rĂ©gion de Los Angeles.
Le film ‘’The Five Pennies’’ avait dĂ©crochĂ© quatre nominations au gala des Academy Award. L’épouse de Kaye, Sylvia Fine, avait composĂ© la chanson-thĂšme du film, ainsi que d’autres piĂšces apparaissant dans la production. La piĂšce "Poor Butterfly" de Nichols a Ă©tĂ© reprise dans le film de Woody Allen ‘’Bullets Over Broadway’’, qui a Ă©tĂ© publiĂ© en 1994. On peut Ă©galement entendre l’enregistrement du standard "(Back Home Again in) Indiana" dans un autre film d'Allen tournĂ© en 1999 et intitulĂ© ‘’Sweet and Lowdown.’’
Red Nichols a été intronisé au sein du Big Band and Jazz Hall of Fame en 1986. Compositeur prolifique, Nichols a écrit ou co-écrit plusieurs piÚces, dont "Hurricane" (avec Paul Mertz), You're Breakin' Me Down" (avec Glenn Miller), "Five Pennies", "Sugar" (avec Jack Yellen, Milton Ager et Frank Crum), "Bug-A-Boo", "The Parade of the 'Pennies'", "The King Kong", "Trumpet Sobs", "Get Cannibal", "Junk Man's Blues", "Delta Roll", "Corky", "Bugler's Lament", "Nervous Charlie Stomp" (qui a été enregistrée par Fletcher Henderson), "Last Dollar", "That's No Bargain" et "Blues at Midnight".
ConsidĂ©rĂ© comme un des plus grands cornettistes Ă  avoir Ă©mergĂ© dans les annĂ©es 1920, Nichols avait Ă©tĂ© longtemps sous-estimĂ©, Ă  la fois en raison de sa personnalitĂ© controversĂ©e (il prĂ©parait parfois ses solos Ă  l’avance) et parce que sa tonalitĂ© Ă©tait peut-ĂȘtre un peu trop influencĂ©e par le style de Bix Beiderbecke. En rĂ©alitĂ©, Nichols avait une tonalitĂ© plus cool que celle de Bix ainsi qu’un style beaucoup plus rĂ©servĂ©.
Certains musiciens comme Eddie Condon n’avaient pas toujours Ă©tĂ© trĂšs tendres envers le jeu de Nichols. Le fait que les enregistrements de Nichols du dĂ©but des annĂ©es 1930 aient Ă©tĂ© mieux connus en Europe que ceux de ses compatriotes afro-amĂ©ricains n’avait guĂšre contribuĂ© Ă  le faire mieux connaĂźtre aux États-Unis. Certains des musiciens associĂ©s Ă  Condon semblaient aussi avoir portĂ© rancune Ă  Nichols de son succĂšs.
Au cours des derniĂšres annĂ©es, les disques Jazz Oracle ont publiĂ© trois coffrets de CD comprenant la quasi totalitĂ© des enregistrements de Nichols comme leader de 1926 Ă  1932. MĂȘme si Nichols avait Ă©tĂ© bien loin d’ĂȘtre un innovateur de la trempe de Louis Armstrong et de Bix Beiderbecke, il n’en Ă©tait pas moins un des plus grands musiciens de l’histoire du jazz.
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SOURCES:
‘’Red Nichols.’’ Wikipedia, 2023. ‘’Red Nichols.’’ All About Jazz, 2023. YANOW, Scott. ‘’Profiles in Jazz: Red Nichols.’’ The Syncopated Times, 1er fĂ©vrier 2018.
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lboogie1906 · 3 years ago
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Victor Dickenson (August 6, 1906 – November 16, 1984) was a jazz trombonist. His career began in the 1920s and continued through musical partnerships with Count Basie, Sidney Bechet, and Earl Hines. He studied organ, then changed to performing trombone with local bands. He made his recording debut as a vocalist with Luis Russell's band. He joined Blanche Calloway's orchestra. He led his groups both on the east and west coast. He was a session man. He appeared on the television program The Sound of Jazz. He recorded as a sideman with Jimmy Rushing, Coleman Hawkins, Pee Wee Russell, Benny Carter, Lester Young, Count Basie, and Sidney Bechet. He recorded The Vic Dickenson Showcase for Vanguard with Ed Hall on clarinet and Ruby Braff on trumpet. Sydney Bechet made him come to France and play record at Brussel exposal. He was a member of "The World's Greatest Jazz Band", the house band at The Roosevelt Grill. He performed at the same venue in a smaller group that featured him alongside trumpeter Bobby Hackett. He is in Art Kane's photograph, A Great Day in Harlem, which includes trombonist Miff Mole. He was a laconic man who often liked to be alone between sets. During his long association with bands at Eddie Condon's, he would retire to a single chair that sat in a small alcove outside the men's room, instead of gathering with fellow musicians in the band room. When men mistook him for the men's room attendant and offered him money, he took it. #africanhistory365 #africanexcellence https://www.instagram.com/p/Cg6q8gOurDptOoNBmTQM9LQ9IEbrcdnlwaWfEk0/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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