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#message publicitaire
lafleurailee · 4 months
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đŸ‡”đŸ‡ž Je te dessine une IcĂŽne de profil en Ă©change de la preuve d'un don Ă  la cause palestinienne đŸ‡”đŸ‡ž
contacte moi par message pour participer.
J'en peux plus de rester Ă  rien faire pendant que les gens souffrent. si offrir des petits dessins peut dĂ©clencher la motivation de donner alors je dessinerai ! Tout me semble extrĂȘmement futile en ce moment comparĂ© Ă  la crise de ce gen*cide.
S'il vous plaĂźt, mĂȘme si vous ne pouvez pas donner (c'est mon cas aussi) voila une petite liste des choses que vous pouvez faire:
❀ cliquer tous les jours sur le lien de arab.org (ça fait des dons pour vous Ă  l'aide des revenus publicitaires)
https://arab.org
đŸ–€ utiliser des musiques ou des sons sur les rĂ©seaux, qui sont caritatives, comme Hind's hall ou d'autres, mĂȘme poster en privĂ© gĂ©nĂ©re des revenus!
đŸ€ quand vous voyez une vidĂ©o ou un post qui essaie de relayer une cagnotte pour une famille. surtout ! ne copiez collez pas votre commentaire de soutien. vous croyez bien faire en commentant le plus possible mais ça fait juste croire Ă  l'algo que vous ĂȘtes un bot et ça enterre la vidĂ©o. Ă©crivez manuellement, engagez la conversation.
💚 n'abandonnez pas, ne vous dĂ©couragez pas et ne cessez pas de partager des choses. faites le nĂ©cessaire aux Ă©lections europĂ©ennes et votez en votre Ăąme et conscience pour les partis ayant pris position sur cette cause.
❀ Je vous remercie de m'avoir lue ! si vous voulez donner mais que vous ne savez pas oĂč le faire, il y a MĂ©decins sans frontiĂšres, le fonds d'aide aux enfants de Palestine, l'Unicef. c'est un bon point de dĂ©part. mais il y a Ă©normĂ©ment de personnes Ă  aider ayant des cagnottes pour quitter Gaza. c'est beaucoup plus urgent de soutenir directement des familles. (et attention aux arnaqueurs, des listes de leurs pseudos circulent).
Aidons les !
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christian-dubuis-santini · 3 months
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Plus-value marxienne, surmoi freudien, objet a lacanien: trois concepts pour comprendre la faillite de la raison discursive, dont le discours analytique révÚle le mécanisme logique: plus tu fais de profit plus tu veux en faire, plus tu obéis au surmoi plus tu es coupable, plus tu bois de Coca plus tu as soif...
Le "plus de jouir" lacanien — concept indispensable Ă  la saisie des impasses et paradoxes du parlĂȘtre que nous sommes — est directement tirĂ© de la plus-value marxienne.
Pour "illustrer" l'impossibilitĂ© du "riche" Ă  payer, un retour Ă  l'original n'est peut-ĂȘtre pas superflu, et voici donc la logique (hegelienne!) que Marx dĂ©ploie pour dĂ©crire le processus de la "consommation":
"En convertissant une partie de son capital en force de travail, le capitaliste valorise son capital global. Il fait d’une pierre deux coups. Il ne profite pas seulement de ce qu’il reçoit de l’ouvrier, mais aussi de ce qu’il lui donne.
Le capital aliĂ©nĂ© dans l’échange contre de la force de travail est transformĂ© en moyens de subsistance dont la consommation sert Ă  reproduire les muscles, les nerfs, les os, le cerveau des ouvriers qu’il a dĂ©jĂ  et Ă  engendrer de nouveaux ouvriers.
À l’intĂ©rieur mĂȘme des limites de ce qui est absolument nĂ©cessaire, la consommation individuelle de la classe ouvriĂšre est donc la retransformation des moyens de subsistance que le capital a aliĂ©nĂ©s contre de la force de travail, en une force de travail que le capital peut rĂ©exploiter.
Elle est production et reproduction du moyen de production le plus indispensable au capitaliste, l’ouvrier lui-mĂȘme."
(Le Capital, 1867, Livre I, QuatriĂšme Ă©dition allemande, Puf, 1993, p. 642.)
Ce qui n'est pas sans éclairer d'une lumiÚre singuliÚre la fameuse déclaration de Patrick Le Lay (alors PDG de TF1) de la logique sous-jacente des médias:
"Il y a beaucoup de façons de parler de la tĂ©lĂ©vision. Mais dans une perspective ”business”, soyons rĂ©aliste : Ă  la base, le mĂ©tier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, Ă  vendre son produit (...).
Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du tĂ©lĂ©spectateur soit disponible. Nos Ă©missions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-Ă -dire de le divertir, de le dĂ©tendre pour le prĂ©parer entre deux messages. Ce que nous vendons Ă  Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).
Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilitĂ©. C’est lĂ  que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte oĂč l’information s’accĂ©lĂšre, se multiplie et se banalise."
Plus-value marxienne, surmoi freudien, objet a lacanien: voilĂ  donc les trois notions paradoxales qui permettent d’aborder le rĂ©el dans son rapport au symbolique, et qui permettent de comprendre pourquoi l’idĂ©al de l’échange Ă©quilibrĂ© reste vouĂ© Ă  l’imaginaire, les prĂ©tentions rationnelles Ă©tant toujours ravagĂ©es par une logique de l'excĂšs qui les ruine - plus tu bois de Coca plus tu as soif, plus tu obĂ©is au surmoi plus tu es coupable (plus il t’en coĂ»tera), plus tu fais de profit plus tu veux en faire...
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equipe · 3 months
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Notes de mise Ă  jour
🌟 NouveautĂ©s
Nous venons de mettre en ligne Blaze Pro (page en anglais), une plateforme publicitaire autonome et en libre-service pour Tumblr.
Le tableau de bord Blaze centralisé qui existait d'ores et déjà sur le Web débarque à présent dans l'application. Pour en profiter, assurez-vous tout d'abord d'avoir mis à jour votre appli. Ensuite, appuyez sur l'icÎne Bonhomme dans le coin inférieur droit pour consulter votre blog, puis sur l'icÎne Blaze (la flamme) située dans la partie haute.
Afin d'éviter toute confusion possible avec la fonction Communautés (la page en français arrive !), les Labels communautaires ont été renommés en Classificateurs de contenu. De plus, les RÚgles communautaires s'intitulent maintenant RÚgles d'utilisation (et seront bientÎt consultables en français).
La catégorie "Communautés" proposées dans notre formulaire de contact a été réassignée à la fonction Communautés. N'hésitez pas à la sélectionner pour toute question, tout commentaire, doute ou signalement de bug à ce sujet.
Les invitations à rejoindre des communautés sont désormais aussi envoyées via les notifications Push de l'application. Ainsi, lorsqu'un utilisateur disposant de l'appli à jour et ayant activé les notifications est invité dans une communauté, il reçoit l'invitation par notification plutÎt que par un message direct de Tumblrbot.
L'option "Sa piste audio est lue automatiquement." a été ajoutée aux raisons possibles de signalement d'une publicité.
đŸ› ïž Correctifs
Le correctif permettant d'empĂȘcher la lecture automatique des pistes audio des publicitĂ©s dans l'appli Android est disponible. N'hĂ©sitez pas Ă  la mettre Ă  jour dĂšs que possible !
Lors de la consultation d'un blog sur le réseau de blogs (ex. : equipe.tumblr.com), il est de nouveau possible de naviguer entre les images d'un diaporama visionné en mode lightbox (image en plein écran).
Durant un court laps de temps ce lundi 24 juin, les billets programmés ou placés en file d'attente n'étaient pas publiés. Ce bug a été rapidement corrigé et toutes les publications en retard ont bien été mises en ligne. Si malheureusement ce n'est toujours pas le cas, nous vous invitons à vérifier vos brouillons.
🚧 En cours
Pas d'incident Ă  signaler.
đŸŒ± Prochainement
Pas de nouvelle fonctionnalité à annoncer pour l'instant.
Vous rencontrez un problĂšme ? Consultez les problĂšmes connus ou Ă©crivez-nous (en anglais) et nous reviendrons vers vous aussi vite que possible.
Vous souhaitez nous faire part de vos commentaires ? Rendez-nous visite sur le blog Work in Progress et participez aux discussions de la Communauté (en anglais).
Vous dĂ©sirez soutenir financiĂšrement Tumblr ? Consultez ce billet pour tout savoir et jetez un Ɠil Ă  notre badge MĂ©cĂšne Tumblr directement sur TumblrMart.
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sh0esuke · 1 year
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" Couldn't Move On And Forget About You "
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Jason Todd
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : Cela faisait bientĂŽt un an que Jason avait disparu. Il Ă©tait mort. Il Ă©tait mort depuis bientĂŽt un an et j'avais enfin rĂ©ussi Ă  aller de l'avant, j'avais tournĂ© la page, il n'Ă©tait plus que le cauchemar qui hantait mes nuits lorsque je fermais mes yeux. Et cette journĂ©e Ă©tait supposĂ©e ĂȘtre parfaite. Mais je ne comprenais pas, je n'arrivais pas Ă  comprendre pourquoi je le revoyais. Cette fois-ci, il Ă©tait bel et bien rĂ©el.
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : exes to lovers, arme Ă  feu prĂ©sente, hurt/comfort
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟖𝟒𝟎
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Une fraĂźcheur mortelle rĂ©gnait dans l'appartement. Elle en Ă©tait glaciale. L'obscuritĂ© dans laquelle Ă©taient plongĂ©es toutes les piĂšces du lieu n'aidait pas. Le tout Ă©tait peu accueillant, presque menaçant. Tout ce noir installĂ© dans les quatre recoins du lieu se traduisait par un mauvais prĂ©sage, tel un danger imminent incapable Ă  repousser, implantĂ© ici et lĂ , prĂȘt Ă  tout dĂ©truire sur son passage et Ă  tout entraĂźner dans sa chute. Seules les lumiĂšres de la ville parvenaient un tant soit peu Ă  Ă©clairer le tout, que ce soit par des hĂ©licoptĂšres, des panneaux publicitaires sur d'immenses buildings ou les phares de voitures. Elles Ă©taient projetĂ©es sur les murs du gigantesque salon ᅳles baies vitrĂ©es non couvertes par les Ă©pais et lourds rideaux, laissant donc tout type de lumiĂšre y pĂ©nĂ©trerᅳ ainsi que sur le cĂŽtĂ© de plusieurs meubles. Ce ne fut alors, qu'avec ces maigres lueurs, que la jeune femme put se repĂ©rer dans le lieu, et Ă©viter de percuter, et briser, ses prĂ©cieux biens.
Elle passait entre le canapĂ© d'un cuir de couleur ensanglantĂ© et les tabourets rangĂ©s devant le plan de travail de la cuisine ᅳouverte, d'un style amĂ©ricainᅳ. Elle manquait de heurter un vase Chinois, Ă  cause des imposants bords de sa robe, malgrĂ© le fait qu'elle en tenait dĂ©jĂ  une Ă©paisse quantitĂ© dans ses pauvres mains tremblantes. Le vase tremblait, tournait sur lui-mĂȘme, et au moment mĂȘme oĂč il manqua de s'effondrer au sol, il fut saisi par la jolie paire de mains de la demoiselle. Celles-ci recouvertes d'une Ă©poustouflante paire de gants blanc en dentelle.
« Merde, désolée. » elle articula difficilement, entre deux sanglots et avec le nez bouché.
Elle reposait l'objet à sa place, et continuait sa marche en direction du centre du salon. Elle forçait sa traßne à suivre le pas, sur ses immenses talons aiguilles ouverts sur ses orteils et la vue troublée par son voile rabattu sur les traits tiraillés de son sublime visage, ainsi que par ses larmes. Elle avait les lÚvres qui tremblaient, les joues tachées par deux lignes noirùtre, partant de ses cils jusqu'à sa mùchoire. Son mascaras avait été incapable de survivre à cette journée, tout comme elle. Et un mal de crùne lui martelait le cerveau, d'une violence criminelle.
La jeune femme déposait sa pochette d'un cuir blanchùtre sur une commode boisée proche de la grande baie vitrée dans le salon. Rapidement, elle y plongea ses doigts et en extirpait son cellulaire. De ses fins doigts habillés, elle débloqua l'écran de verrouillage et sélectionna l'icÎne "message" parmi toutes ses applications. Elle était celle qui contenait le plus de notifications, une bonne centaine de messages avaient été reçu dans le petit objet, provenant non seulement de sa famille, mais aussi de ses amis les plus proches, jusqu'à des collÚgues et vielles connaissances. La demoiselle remarquait immédiatement le numéro d'un contact en particulier, qui attirait son attention. Dick Grayson. La conversation entre elle et le jeune homme se trouvait en premiÚre place, signe qu'il était le dernier à avoir pris le temps de lui écrire. Dick lui avait envoyé un message il y avait une demie-heure, depuis le début de soirée; il en avait envoyé une vingtaine.
La jeune femme soupira. Elle faisait rapidement passer son voile en dentelle au dessus de sa tĂȘte, dĂ©voilant ainsi les traits somptueux de son visage tachĂ©s par un maquillage ruinĂ© par ses larmes. Elle cliqua sur sa conversation avec le noiraud de son pouce, poussant au mĂȘme moment un soupir hĂ©sitant. Son cƓur s'emballait lĂ©gĂšrement alors qu'elle sentait soudainement un poids s'accrochant Ă  ses Ă©paules. Les remords s'emparaient enfin d'elle.
« Je vais passer à ton appartement. » était-il écrit. « J'ai juste besoin de savoir que tu vas bien. Tout le monde est inquiet pour toi. »
La jeune femme essuyait grossiÚrement une flopée de grosses larmes à l'aide de sa paume de main. Elle avait les yeux ronds comme des billes, trempés exagérément et la bouche tordue en une moue poignante.
« J'ai tout gùché. Je suis désolée. » répondit-elle au garçon.
Du tac au tac, Grayson lui avait envoyĂ© un message. Le petit bruit signalant l'arrivĂ©e d'une notification prenait de surprise la jeune femme, elle en hoquetait et en sursautait bĂȘtement.
« Tu as fait ce que tu jugeais le mieux pour toi, tu n'as pas à te sentir mal pour ça. »
« Je n'arrive pas à l'oublier. » elle écrivait en retour. « Je ne peux pas en épouser un autre que lui. Je ne peux pas en aimer un autre que lui. »
Dick ne répondait pas. Il restait muet, incapable de taper une quelconque réponse ; la demoiselle le compris immédiatement, voilà pourquoi elle quittait brusquement la conversation et fermait les yeux. Elle serra son cellulaire entre ses doigts, elle le fit violemment, le corps secoué par des sanglots douloureux.
Lorsqu'elle rouvrit finalement les yeux, ce fut Ă  cause du bruit d'une nouvelle notification. Elle avait attirĂ© son attention. La jeune femme passa alors de nouveau la paume de sa main sur son visage ᅳle gant Ă©tait dĂ©sormais noirᅳ et retira le reste des larmes ayant perlĂ© sur les traits torturĂ©s de son faciĂšs. Ensuite, elle regarda le nom du contact qui lui avait Ă©crit ᅳcar ce n'Ă©tait pas Grayson. Wayne. C'Ă©tait Bruce Wayne. Il lui avait envoyĂ© plusieurs messages, chose Ă©trange venant du milliardaire qui avait pourtant la rĂ©putation d'ĂȘtre aussi froid que la glace, aussi bavard qu'un mur de briques et mĂ©prisant qu'une brute. Ses larmes noirĂątres retombaient sur le dĂ©colletĂ© de sa robe de mariĂ©e et la tachait sans merci. Elle ne pouvait plus s'arrĂȘter de pleurer, peu importait la conviction qu'elle y mettait, la force qu'elle insufflait en elle. Toutefois, elle rassembla la derniĂšre once de courage prĂ©sente dans ses veines, et cliqua sur le message du milliardaire.
« Passe au manoir dÚs que tu as besoin de quoi que ce soit. Tu seras toujours la bienvenue. »
La jeune femme Ă©mit un violent gĂ©missement. Elle sentait sa gorge ĂȘtre prise de tremblements et, en rĂ©ponse, elle plaqua violemment l'Ă©cran de son tĂ©lĂ©phone portable contre la surface boisĂ©e de la commode. Incapable de quitter la conversation ᅳde peur de s'attirer les foudres de Bruceᅳ et tout autant de lui rĂ©pondre ᅳelle avait bien trop honte, et Ă©tait bien trop Ă©nervĂ©e contre luiᅳ elle avait alors prĂ©fĂ©rĂ© fuir.
Elle se reculait, imposait une certaine distance entre son cellulaire et elle puis, soudainement, arracha son voile ainsi que le collier de perles laissĂ© Ă  choir proche de sa gorge. Les boules blanchĂątre giclaient dans tous les sens, percutant le sol, allant se rĂ©fugier en dessous du canapĂ©, de la commode, auprĂšs de la baie vitrĂ©e, voire d'une lampe Ă©teinte Ă  quelques mĂštres de lĂ . Tandis que le voile, lui, s'affaissait majestueusement au sol, sur la traĂźne de sa robe de mariĂ©e. Toutefois, elle ne lui laissa pas le temps de se reposer, car elle le dĂ©gageait d'un coup sec de son pied, prĂ©fĂ©rant le voir au sol, contre la surface du tapis, plutĂŽt que sur son vĂȘtement traditionnel. Elle le toisa avec colĂšre et menaça de le piĂ©tiner tant sa vue l'importunait. Lorsqu'elle relevait son visage en direction de l'immense salon, observant la porte menant Ă  sa chambre Ă  coucher, la salle de bain, son bureau, et la cuisine, elle sentit soudainement l'atmosphĂšre se faire plus lourde. Quelque chose flottait dans l'air, enfoui dans l'obscuritĂ© qui l'avait entourĂ©e depuis le dĂ©but, mais Ă  laquelle elle n'avait pas su donner assez d'importance. Elle Ă©touffait, haletait, transpirait Ă  grosse gouttes, cela la rendit davantage nerveuse.
AprĂšs un instant, lĂ  oĂč elle s'Ă©tait raclĂ©e la gorge, la jeune femme dĂ©posa la paume de sa main contre sa poitrine et parla d'une voix terriblement hĂ©sitante. Elle papillonnait des yeux, avec la dĂ©sagrĂ©able sensation d'ĂȘtre observĂ©e de tous les cĂŽtĂ©s, sous tous les angles.
« Il y a quelqu'un ? »
Un sentiment de peur se frayait en elle, mĂȘlĂ© Ă  la peur et la tristesse. Elle en avait les tripes retournĂ©es et le cƓur battant Ă  vive allure. Il tambourinait fort contre sa poitrine, le bruit allant mĂȘme jusqu'Ă  se rĂ©percuter dans ses tympans. De ses pupilles tremblantes et de son regard troublĂ© par ses pleurs, la jeune femme jetait un coup d'Ɠil curieux au salon. Cette fois-ci, elle l'observa avec grande attention. En commençant par la cuisine, la porte d'entrĂ©e, ses cĂŽtĂ©s, et finissant par le coin bibliothĂšque sur sa gauche, complĂštement plongĂ© dans le noir.
La jeune femme plissait les yeux. Elle avait la désagréable impression de voir une forme y voir le jour dans tout ce noir si compact, et, le temps que ses yeux s'habituent finalement à l'obscurité, elle avait déjà avancé de plusieurs pas.
Sa traĂźne glissait sur le tapis, elle ne prenait mĂȘme pas la peine de relever les bords Ă©pais de sa robe afin d'allĂ©ger sa marche. Elle Ă©crasait les quelques perles de son collier au sol, manquant de chuter Ă  rĂ©pĂ©tition. Elle les forçait alors Ă  rouler, se percuter entre elles et rouler bruyamment jusqu'Ă  rencontrer une nouvelle surface contre laquelle elles allaient de nouveau y ricocher. La jeune femme parvenait rapidement au coin bibliothĂšque de son appartement, habituellement composĂ© d'une petite table ronde dĂ©corĂ©e d'une lampe verdĂątre, de deux immenses bibliothĂšque collĂ©es contre le mur, et d'un gros fauteuil de cuir. Elle peinait Ă  observer le tout, le noir brouillant sa vision.
Lorsqu'elle tendit la main afin d'allumer la petite lampe et d'enfin mettre le jour sur cette situation torturante, elle sursautait au contact d'un objet dur. Il Ă©tait frigorifiĂ©, semblable Ă  du mĂ©tal. Au mĂȘme moment, la lumiĂšre l'Ă©claira et ses yeux s'Ă©carquillaient Ă  la vue d'un parfait inconnu dans son salon. L'espace d'un instant, son coeur arrĂȘta de battre.
« Oh mon Dieu. » elle hurla.
La demoiselle n'eut besoin que d'une chose : croiser son regard envoĂ»tant, pour reconnaĂźtre Jason. Peu importait si les traits de son visage Ă©taient torturĂ©s par la fatigue et sĂ»rement la colĂšre, peu importait si il Ă©tait mutilĂ© par une immonde lettre J sur le cĂŽtĂ© droit de sa joue, juste en dessous de son Ɠil. C'Ă©tait lui. C'Ă©tait Jason. Elle ne rĂȘvait pas, il Ă©tait bel et bien lĂ . A cette. simple constatation, elle en sentit ses tripes se tordre et son mal de crĂąne s'accentuer.
« Jason, c'est toi ? » balbutia-t-elle. « Je... Je rĂȘve ? »
Pour accentuer ses propos, la demoiselle allait jusqu'Ă  se pincer l'avant-bras. Lorsqu'elle vit Jason cligner des yeux et Ă©carter davantage les jambes, elle manquait de s'en Ă©vanouir. Jason Ă©tait Ă©trangement vĂȘtu, une Ă©paisse armure sur les Ă©paules. Il avait relevĂ© son masque, son front lui restait tout de mĂȘme invisible. Mais c'Ă©tait bel et bien lui. Elle aurait pu le reconnaĂźtre entre mille.
« Je pensais pas que tu allais rentrer ce soir. » parla le noiraud.
« Jason. » elle le coupa brusquement. « Jason, tu es en vie ? Bruce m'avait pourtant dit que... Oh mon Dieu. J'ai cru que tu étais mort, depuis tout ce temps.. »
« Il t'a menti. Bruce m'a remplacé, je n'ai jamais compté pour lui. »
La jeune femme jetait un coup d'Ɠil Ă  la main de Jason, celle dont il s'Ă©tait servi pour allumer la petite lampe sur la table. Juste au dessous de son avant-bras, reposait une arme Ă  feu. Contrainte, la demoiselle fit mine de rien, et replaçait son attention en direction du noiraud. Lorsque son regard croisa le sien, elle en sentit son cƓur se briser et ses tripes finir torturĂ©es dans tous les sens. Il avait l'air pitoyable, il avait l'air d'un homme brisĂ©.
« Qu'est-ce qui t'est arrivé, Jason ? Qui t'a fait ça ? »
« Il ne t'a rien dit ? » s'Ă©tonna-t-il. « Évidemment qu'il n'a rien dit, pourquoi faire ? » il rit. « C'est le Joker. »
« Le Joker ? » elle répéta. « Le Joker ? »
Jason pointa sa joue droite de son doigt recouvert de son armure. La jeune femme n'eut pas besoin d'y jeter un coup d'Ɠil, le J Ă©tait tellement imposant et grossier, marquĂ© dans sa chair, qu'elle n'avait pas pu le manquer. NĂ©anmoins, elle ne put rĂ©sister Ă  la tentation de le dĂ©visager de nouveau et cela manquait de la faire de nouveau pleurer.
« Tout ça, c'est la faute de Bruce. » articula Jason. « Si je suis mort, si j'ai tout perdu, si j'ai été remplacé, si j'ai été oublié, par toi, par lui, par vous tous, c'est par sa faute. »
Une sĂ©cheresse douloureuse voyait le jour dans la gorge de la jeune femme, embarrassĂ©e et apeurĂ©e, elle ne sut trouver les mots afin d'apaiser la rage bouillant au cƓur de la poitrine Jason. À la place, elle se contentait de laisser ses larmes rouler Ă  grosses gouttes sur ses joues et ses mains trembler vigoureusement. Elle apportait ses doigts Ă  ses lĂšvres et couvrait sa bouche avec, les yeux Ă©carquillĂ©s avec horreur et la poitrine Ă©crasĂ©e par ses poumons, alors qu'elle respirait avec panique.
« Jolie robe, au passage. » balança Jason. « Qui est l'heureux élu ? » demanda-t-il d'une voix tranchante en la toisant.
« Jason. » elle l'avertissait.
« Ouais, c'est mon prénom. »
La demoiselle tendait une main dans sa direction, dans un geste dĂ©sespĂ©rĂ© ᅳavec pour but de s'assurer qu'il Ă©tait devant elle, que ce n'Ă©tait pas encore une de ces visions la hantant par pur dĂ©sir de vengeance provenant de sa propre cervelleᅳ toutefois, elle se pĂ©trifia avec horreur lorsqu'elle vit Jason sursauter. Ce fut lĂ©ger, Ă  peine visible Ă  l'Ɠil nu, mais elle le remarqua immĂ©diatement. Elle remarqua la façon dont ses yeux s'Ă©taient mis Ă  luire avec terreur, dont ses mains avaient reculĂ© d'un millimĂštres afin de protĂ©ger son visage et celle dont sa lĂšvre infĂ©rieure s'Ă©tait mise Ă  trembler. La jeune femme s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e brusquement, la respiration coupĂ©e et peinant Ă  cligner des yeux tant elle Ă©tait surprise. La pensĂ©e qu'il n'Ă©tait plus le mĂȘme, qu'il n'Ă©tait plus le garçon dont elle avait autrefois Ă©tĂ© Ă©prise, lui brisa le cƓur. Il s'arracha de sa propre poitrine, s'effrita et manquait de la tuer.
« Toi aussi, tu m'as oublié. » l'accusa Jason. « Tu m'as remplacé avec cet avocat à la noix pendant que je pensais mourir. Je pensais ne plus jamais te revoir, mais je me suis accroché. Et pourquoi, au final, pour te voir en épouser un autre ? »
Jason serrait le poing. Le cuir de son gant grinçait, il donnait l'impression d'ĂȘtre Ă  deux doigts de cĂ©der sous sa force. La jeune femme en dĂ©glutit avec embarras. Elle le contemplait, les sourcils froncĂ©s et la bouche entrouverte. Tandis que lui, la foudroyait du regard.
« Je ne l'ai pas épousé. » elle se défendait. « Je n'ai pas pu le faire. »
« Félicitation, je suppose. »
« Jason. »
Elle l'observait, le visage mutilĂ© Ă©bloui par la petite lampe posĂ©e Ă  une cinquantaine de centimĂštres de son visage, les reflets orangĂ©s peignant joliment son faciĂšs et faisant ainsi s'enflammer l'Ă©clat accusateur dans sa paire de pupilles. Elle dĂ©visageait sa position; son coude dĂ©posĂ© sur la petite table, les jambes Ă©cartĂ©s et son autre bras dĂ©posĂ© sur l'accoudoir du fauteuil de cuir. Son poing serrĂ© se trouvait juste en dessous de la lampe, Ă©bloui de maniĂšre splendide, telle une torche enflammĂ©e, prĂȘte Ă  crier sa rage et Ă  mettre la lumiĂšre sur ce monde injuste et terrifiant.
« Tu es revenu, ne pars plus. Je t'en prie. Ne me quitte plus jamais. » elle murmurait, la voix secouée par des sanglots. « Reste auprÚs de moi. »
Jason la contempla. Il clignait des yeux et en profitait pour faire glisser son regard sur son entiĂšre personne. Quant Ă  la jeune femme, elle restait stoĂŻque, rĂ©duite Ă  l'Ă©tat d'objet sous le regard perçant de cet intrus. Le dit intrus, commençait par dĂ©tailler la traĂźne de sa robe de mariĂ©e du regard, puis, il remontait sur son corset dĂ©voilant sa sublime taille dĂ©corĂ©e de dentelle et d'un dĂ©colletĂ© en forme de cƓur, mettant en valeur la naissance de sa poitrine. Ses mains avaient l'air terriblement douce et Ă©lĂ©gantes, recouvertes d'une paire de gants en dentelle quelque peu tachĂ©es de noir. Sa nuque Ă©tait dĂ©vĂȘtue, et son maquillage, lui, ruinĂ©. Pourtant, Jason ne l'avait jamais autant trouvĂ© aussi sublime. Elle se trouvait face Ă  lui, dans une robe de mariĂ©e ruinĂ©e, aprĂšs avoir fui son fiancĂ©, tout ça, parce qu'elle n'arrivait pas Ă  le sortir de sa tĂȘte. Et ce, mĂȘme prĂ©sumĂ© mort. Tout comme lui : elle n'avait jamais pu tourner la page.
La demoiselle retirait soigneusement ses gants, elle les laissait tomber sur la petite table et avançait de trois pas jusqu'Ă  Jason. Pris par surprise, le noiraud la laissait faire. Il se crispait lĂ©gĂšrement, le corps secouĂ© par un sentiment de terreur, apeurĂ© Ă  l'idĂ©e d'ĂȘtre heurtĂ©, d'attiser sa mĂ©prise, son dĂ©goĂ»t, sa colĂšre. Il savait qu'elle en aurait Ă©tĂ© incapable, mais Jason n'Ă©tait plus le mĂȘme. Il n'Ă©tait dĂ©sormais que l'esclave de ses cauchemars. Il se perdit alors dans ses pensĂ©es, dĂ©glutissant bruyamment, tandis que la demoiselle arrivait Ă  faire parvenir la paume de sa main sur la joue du garçon.
« Le Joker est mort. Il ne pourra plus jamais te faire de mal. »
Elle camouflait la cicatrice prĂ©sente sur sa joue dans un geste tendre. Elle caressait sa peau Ă©trangement douce de la sienne lĂ©gĂšrement froide. L'espace d'un instant, elle retrouvait le Jason d'autrefois. La peau vierge, cet Ă©clat familier dans le regard et cette atmosphĂšre apaisante prĂ©sente dans la piĂšce. Il n'Ă©tait plus le mĂȘme, elle en Ă©tait consciente, malgrĂ© tout, le simple fait de le retrouver, ainsi, suffisait Ă  la troubler avec force.
« Est-ce que Bruce sait que tu es ici ? » se risqua-t-elle à demander.
« Bruce n'en a jamais eu rien à faire de moi, peu importe. »
« Oh, Jason, non. Ne dis pas ça, je t'en prie. » elle le coupa. « Bruce était tant bouleversé quand Alfred m'a appris la nouvelle de ta disparition, il en est presque tombé malade. »
Ses traits de visage se durcissaient soudainement. Pris par un sentiment de rage, Jason frappait du poing sur la table en se redressant furieusement sur le fauteuil. La jeune femme en sursautait, terrifiée.
« Ne parle pas de lui comme si tu le connaissais ! Tu ne sais rien. » beugla Jason avec colÚre. « Tu ne sais pas quel genre de monstre il est en réalité. Tout ça, c'est de sa faute ! De sa faute... »
Jason en avait les larmes aux yeux, la fatigue l'emportait sur lui. Il avait Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  nĂ©ant l'espace d'une annĂ©e entiĂšre, complĂštement brisĂ©, abandonnĂ© Ă  son triste sort face Ă  une crĂ©ature tout droit sortie des enfers, puis il avait Ă©tĂ© abandonnĂ© par son pĂšre, ses frĂšres, amis, et, Ă  la recherche d'une derniĂšre once d'espoir, il avait vu la seule fille qu'il avait jamais aimĂ©, ᅳpresqueᅳ se marier avec un autre que lui, sous ses propres yeux, alors que tout semblait bien aller pour eux, comme si il n'avait jamais existĂ©. Comme si il n'Ă©tait plus rien. Comme si il n'avait jamais rien Ă©tĂ©. Jason avait le cƓur rĂ©duit en miette, le corps recouvert de blessures, Ă  peine apte Ă  tenir debout sans sentir ses tendons gĂ©mir de douleur, ses os grincer et sa cervelle tirer des signaux d'alerte. Mais, alors qu'il se tenait devant elle, aprĂšs tout ce temps Ă  prier, Ă  espĂ©rer, Ă  tenir, il se sentait soudainement mieux. Alors, il se calma, regrettant immĂ©diatement d'avoir Ă©lever la voix sur elle.
« Tu l'aimais ? »
Jason se raclait la gorge, embarrassé.
« Cet avocat à la noix, » il répétait. « tu l'aimais ? »
La jeune femme essuyait ses larmes et esquissait un petit sourire timide. Elle regardait Jason dans les yeux incapable de dĂ©tourner le regard alors que le garçon de ses rĂȘves se tenait devant elle. Il Ă©tait lĂ , assis tranquillement aprĂšs avoir fait effraction chez elle, Ă  la regarder comme si elle Ă©tait le plus beau trĂ©sor de ce monde, ignorant les saletĂ©s sur son visage, son dĂ©colletĂ©, ses gants noircis, son collier arrachĂ©, son voile abandonnĂ© et ses yeux bouffis par le nombre de larmes qui avait tristement parcouru les traits somptueux de son visage. La façon dont il la regardait la laissait bouche bĂ©e. C'en Ă©tait d'une tendresse inouĂŻe.
« Pas une seule seconde. » avoua-t-elle. « Je n'ai jamais pu te sortir de ma tĂȘte. »
Et c'était vrai. La triste vérité.
« J'étais persuadée que tu étais mort, la nouvelle venait de ta famille aprÚs tout. Mais, contrairement à eux, je n'ai jamais réussi à faire mon deuil. »
Jason sentit son cƓur se gonfler de joie. Il en rougissait, comblĂ© de bonheur.
« Cole est gentil, je me suis dis que c'Ă©tait peut-ĂȘtre ce dont j'avais besoin pour convaincre Bruce que j'allais mieux, pour me convaincre. Mais, une fois devant l'autel, je.. Je sais pas ce qui s'est passĂ©. Je sais juste que ce n'est pas lui que j'aime, c'est toi, Jason. C'est toi dont je suis amoureuse. »
Jason l'écoutait attentivement, apaisé par le son de sa voix. Elle parlait doucement, une pointe de timidité par ici et là tandis qu'elle faisait se noyer son regard dans le sien, incapable de cesser de le contempler.
« Est-ce que... Désolée. Est-ce que je peux te toucher ? »
Jason se contentait de fermer les yeux. Il laissait alors la demoiselle poser son front contre le sien et le serrer doucement dans ses bras. Elle enlaçait sa nuque de son Ă©piderme nu, aidait ses doigts dĂ©vĂȘtus Ă  se fondre sur le dos de son crĂąne recouvert de son armure tandis qu'elle laissait s'Ă©chapper un souffle saccadĂ© entre ses lĂšvres. Elle collait son dĂ©colletĂ© Ă  son torse, flĂ©chissait les genoux sur ses haut talons aiguilles. Le contact physique engagĂ© la rendit faible, elle manquait de s'en Ă©vanouir. L'odeur de Jason restait quelque peu similaire Ă  celle qu'il avait toujours eu, nĂ©anmoins, celle-ci avait un cĂŽtĂ© un peu plus mĂ©tallique, un peu moins artificielle. Ses yeux la brĂ»lait Ă  force de pleurer, et pourtant, elle continuait de sentir des larmes lui tremper les joues. Les mains de Jason trouvaient rapidement sa taille, il s'y agrippait, plantant ses doigts sur le tissu reposant sur ses hanches. Sa mĂąchoire se contractait durement, il grinçait des dents.
« Jason, tu m'as tellement manqué. »
La jeune femme embrassait la pointe de son nez, sa joue gauche puis celle de droite. Elle sentait Jason se raidir, cependant il restait muet, alors elle poursuivit jusqu'à déposer un tendre baiser sur sa paire de lÚvres. Ensuite, elle se reculait et croisait son regard.
« Plus rien ne nous séparera maintenant, hein ? » demanda-t-elle.
Jason attrapait sa main, il entremĂȘlait leurs doigts ensemble et lui sourit. Elle n'avait pas hĂ©sitĂ©, Ă  sa grande surprise : elle voulait encore de lui, elle acceptait sa prĂ©sence. Elle avait jetĂ© la seule chance qu'elle avait eu de tourner la page ᅳse marier avec un autreᅳ pour le ramasser Ă  la petite cuillĂšre, sans hĂ©siter l'espace d'un seul instant. Il en restait bouche bĂ©e.
« Je te le promets. » il répondait.
Jason serrait fermement sa main dans la sienne, le cƓur gonflĂ© d'amour et la tĂȘte dans les nuages.
« J'ai juste besoin d'un peu de temps avant. »
« Hein ? Pourquoi ça ? »
Jason grimaçait.
« Bruce et moi avons un compte Ă  rĂ©gler, je dois me prĂ©parer. Ça ne prendra que quelques semaines, mais ne t'en fais pas, je serai de retour. Je te le jure. »
« Quoi. »
Tandis que son sourire se fanait, la jeune femme le foudroyait du regard.
« Jason, tu repars ? »
« Le temps de régler cette histoire. » acquiesçait le garçon. « AprÚs ça, je pourrai enfin tourner la page. »
C'Ă©tait faux, mais Jason en Ă©tait malheureusement persuadĂ©. Il pensait que si Bruce Wayne disparaissait, si Batman Ă©chouait, alors cela lui rendrait justice, cela effacerait les horreurs que le Joker lui avait fait subir pendant cette monstrueuse annĂ©e. Comme si ces cauchemars disparaĂźtraient, ces cicatrices se fondraient dans sa chair, jusqu'Ă  en devenir invisibles, comme si plus rien ne s'Ă©tait passĂ©. Jason voulait le punir car, Ă  ses yeux, Bruce Ă©tait le seul et unique responsable de ce qui lui Ă©tait arrivĂ©. Il Ă©tait celui qui n'avait pas Ă©tĂ© capable de le protĂ©ger, celui qui l'avait abandonnĂ© et remplacĂ©. Celui qui lui avait tout offert, pour tout lui reprendre, et lui voler ce qui faisait de lui Jason Todd. Pour l'instant, il Ă©tait incapable de vivre et ce, mĂȘme avec elle, mĂȘme Ă  ses cĂŽtĂ©s. Peu importait combien elle le rassurait, l'apaisait, Jason Ă©tait dĂ©sormais un homme de vengeance, et il ne s'arrĂȘterait pas avant d'avoir rendu justice.
« Je reviendrai te chercher. »
Jason se relevait, il surplombait la demoiselle et relĂąchait sa main.
« Maintenant que je sais que tu ne m'as pas oublié, que toi aussi tu as été manipulée par Bruce, je vais m'assurer que plus rien ne pourra nous séparer. » affirma-t-il.
La jeune femme fronçait les sourcils.
« Jason, je ne comprends pas. » elle avouait.
« Tu n'as pas besoin de comprendre. » il répliquait. « Contente toi de me faire confiance. »
« Je te fais confiance. C'est juste que... la façon dont tu parles m'inquiÚte. »
« Je sais. Je suis désolé »
Jason inspirait profondément puis, il expirait doucement. De son regard fatigué et troublé, il contemplait la jeune femme, il attrapait ensuite son visage en coupe, de ses deux mains, approchait son visage du sien, jusqu'à ce que leur nez se touche et finalement il lui offrait un petit sourire timide. Elle en sentit ses oreilles se réchauffer tandis qu'il imprégnait les traits de son visage dans son esprit et humait délicatement son odeur, déjà rendu ivre par celle-ci. Quelques minutes plus tard, Jason se sépara d'elle et détourna le regard.
« Je dois y aller. »
La demoiselle suivait son regard, il était rivé en direction de l'horloge, signe qu'il était sûrement déjà attendu quelque part. Jason semblait soudainement nerveux.
« DĂ©jĂ  ? » s'Ă©tonna la jeune femme. « Mais, je viens Ă  peine de te retrouver ! Et puis, quand est-ce que tu comptes revenir ? Je ne veux pas attendre. J"ai tellement eu peur de te perdre, je veux rester avec toi, pour toujours etᅳ »
D'un geste rapide, net et prĂ©cis, Jason avait attrapĂ© le menton de la demoiselle entre ses fins doigts habillĂ©s. Puis, il l'avait coupĂ© en dĂ©posant ses lĂšvres sur les siennes. Il lui avait volĂ© un baiser tout en passant son bras autour de sa taille afin de la plaquer contre son torse. La demoiselle n'avait pas tardĂ© Ă  sentir ses yeux s'Ă©carquiller avant de finalement se laisser aller et de rĂ©pondre au baiser du garçon. Elle l'embrassait en retour, glissant ses paumes de mains sur ses joues et souriant grandement, le cƓur battant Ă  vive allure et la tĂȘte noyĂ©e dans les nuages. Les deux jeunes adultes vinrent partager un baiser amoureux. Il Ă©tait d'une dĂ©licatesse et tendresse sans nom. L'un recouvert de mĂ©tal, mutilĂ© et Ă©puisĂ© par le temps, et l'autre vĂȘtue de blanc, l'air tout droit sortie d'un compte de fĂ©e, si l'on en oubliait son maquillage ruinĂ©, son nez bouchĂ© et ses yeux bouffis. Ils Ă©taient lĂ , enlacĂ©s l'un contre l'autre, le cƓur battant Ă  vive allure et leur Ăąme finalement apaisĂ©es.
Le baiser aurait pu durer encore plus longtemps, il aurait pu s'éterniser jusqu'à se conclure dans un échange charnel, peau contre peau, larmes de joie échangées et bues à travers des baisers enflammés, langoureux, baveux, et finalement dans les bras de Morphée. Toutefois, le tout fut brusquement coupé lorsqu'on toqua à la porte d'entrée. Quelqu'un venait d'y donner quelques coups, attirant immédiatement l'attention de Jason et de sa bien-aimée. Le silence retombait soudainement dans la piÚce principale de l'appartement.
« Qui est là ? » cria la demoiselle, tirée de son état d'euphorie.
« C'est moi, Dick. » déclara Grayson à travers la porte d'entrée. « J'ai fait un détour pour nous prendre de quoi manger, tu m'ouvres ? »
« Oh, euh, oui. C'est vrai, mince. »
La demoiselle glissait une mĂšche de ses cheveux derriĂšre son oreille. Elle faisait nerveusement parcourir son regard sur la piĂšce, tout sauf sur Jason alors qu'elle se demandait comment elle pourrait le faire sortir d'ici sans attirer l'attention.
« Ça te dĂ©range de me donner deux petites secondes ? »
Sans lui laisser le temps de rĂ©pondre, la jeune femme se tournait en direction du noiraud. DĂ©jĂ  prĂȘte Ă  lui hurler de se cacher dans sa chambre, elle ne sut quoi dire lorsque, Ă  la place de Jason, ne se trouva que le nĂ©ant. Rien, ni personne. Il n'Ă©tait plus lĂ . Bouche bĂ©e, la demoiselle observait les alentours, persuadĂ©e qu'il n'avait pas pu se volatiliser comme ça, en un clin d'Ɠil. Et pourtant c'Ă©tait le cas. C'Ă©tait Ă  se demander si il avait vraiment Ă©tĂ© prĂ©sent, si elle ne l'avait pas de nouveau inventĂ© dans le seul but de se rassurer, de trouver rĂ©confort auprĂšs d'une agrĂ©able illusion, d'un sĂ©duisant mirage. Son odeur persistait dans la piĂšce, mais elle aurait tout aussi bien pu l'imaginer. Finalement, tandis que Dick commençait Ă  s'impatienter derriĂšre la porte, terriblement inquiet par tout ce silence, la jeune femme se contentait de sourire. Elle se frottait les yeux, Ă©puisĂ©es et ses paupiĂšres la dĂ©mangeant terriblement.
Et alors qu'elle se tournait en direction de sa porte d'entrĂ©e ᅳquelque peu agacĂ©e par l'insistance dont faisait preuve son amiᅳ, Ă  une trentaine de mĂštres de lĂ , elle saisissait la jolie rose abandonnĂ©e sur la table proche de la bibliothĂšque, juste en dessous de sa paire de gants, et finissait par aller rejoindre Grayson. Elle y trottinait, le cƓur gonflĂ© d'amour et les pensĂ©es divaguant vers un seul et mĂȘme garçon. Le seul et l'unique : Jason Todd.
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manuelakevin-com-et-mark · 7 months
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Le Marketing Digital : Une Stratégie Incontournable pour les Entreprises
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Le marketing digital est devenu un élément essentiel pour les entreprises cherchant à promouvoir leurs produits ou services en ligne. Cette stratégie utilise divers canaux numériques pour atteindre un public plus large et générer des leads et des ventes.
Optimisation du Référencement (SEO) Une composante clé du marketing digital est le référencement (SEO), qui vise à optimiser la visibilité d'un site web sur les moteurs de recherche. En améliorant le classement d'un site sur des mots-clés pertinents, les entreprises peuvent attirer un trafic organique de qualité.
Marketing des Médias Sociaux Le marketing des médias sociaux est également crucial, car il permet aux entreprises d'interagir avec leur audience sur des plateformes comme Facebook, Instagram et Twitter. En partageant du contenu engageant et en créant des campagnes ciblées, les entreprises peuvent renforcer leur présence en ligne.
Publicité en Ligne La publicité en ligne, à travers des outils comme Google AdWords et Facebook Ads, offre aux entreprises la possibilité de cibler des audiences spécifiques en fonction de critÚres démographiques et comportementaux. Cette approche permet de maximiser le retour sur investissement des campagnes publicitaires.
Marketing par Courriel Le marketing par courriel reste un outil efficace pour communiquer avec les clients et prospects de maniÚre personnalisée. En envoyant des messages pertinents et personnalisés, les entreprises peuvent entretenir des relations durables avec leur audience.
Conclusion En combinant ces différentes approches, les entreprises peuvent augmenter leur visibilité en ligne, attirer de nouveaux clients et fidéliser leur clientÚle existante de maniÚre efficace. Le marketing digital offre ainsi un potentiel immense pour les entreprises souhaitant rester compétitives dans un environnement numérique en constante évolution.
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joselito28-1 · 10 months
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Doritos, la marque de tortillas, a publiĂ© un spot publicitaire trĂšs Ă©mouvant. En effet, le spot met en lumiĂšre un couple gay, venu tout droit de l’au-delĂ  pour transmettre un beau message d’amour.
Au Mexique, la fĂȘte des morts n’a rien Ă  voir avec notre effrayant Halloween. En effet, pour les Mexicains, le Dia de los Muertos (ou le jour de la fĂȘte des morts) est une fĂȘte trĂšs joyeuse.
La tradition veut que les morts rendent visite à leurs proches. Un événement festif, célébré par des déguisements et maquillages colorés.
Doritos, the tortilla brand, released a very moving commercial. Indeed, the spot highlights a gay couple, who came straight from the beyond to transmit a beautiful message of love.
In Mexico, the Day of the Dead has nothing to do with our scary Halloween. Indeed, for Mexicans, Dia de los Muertos (or Day of the Dead) is a very joyful holiday.
Tradition dictates that the dead visit their loved ones. A festive event, celebrated with colorful costumes and makeup. 💙👍👍
(Reblog from Paint/Instagram)
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grompf3 · 2 years
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Haine et extrémisme sur Twitter : rester c'est cautionner ?
Au moment oĂč j'Ă©cris ces lignes, je suis en pause de Twitter. Je me fais une sorte de "Dry January" de l'Oiseau Bleu.
Je viens de voir que Twitter a banni Ă  nouveau une sorte de nazi amĂ©ricain dont le compte venait d'ĂȘtre rĂ©tabli 24 heures plus tĂŽt. J'en parlais dans ce billet.
Donc, on a 1 histoire qui fait les gros titres...
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...pendant que des douzaines d'autres fachos, antisémites et extrémistes divers réinvestissent l'Oiseau Bleu pour y semer des hoax et des discours haineux.
Mais il n'y a pas que les outrances de ces extrĂ©mistes les plus voyants. Avez-vous songĂ© au pouvoir que Twitter peut donner Ă  l'extrĂȘme-droite ? Songez Ă  la rĂ©colte de donnĂ©es de toutes sortes, aux influences plus ou moins subtiles que pourront avoir l'usage habile des algorithmes, etc.
Et, surtout, si vous considérez que vous ne pouvez pas vous passer de Twitter, il faudrait songer au pouvoir que peut exercer sur vous celui qui en est le propriétaire.
Je suis un anonyme. Je n'ai pas de carriĂšre universitaire. Je ne suis spĂ©cialiste en rien. Je n'ai pas de chaĂźne YouTube. Je ne suis ni un artiste, ni une vedette, ni un dirigeant politique, ni un businessman prospĂšre. Je n'ai ni notoriĂ©tĂ©, ni prestige. Et avec des dĂ©bunks, un peu de fact-checking, quelqus trouvailles, quelques anecdotes, j'ai rassemblĂ© plus de 5'500 abonnĂ©s sur Twitter. C'est beaucoup pour moi. Ça me monte un peu Ă  la tĂȘte, je l'avoue. Et j'aurais bien envie de les garder tous ces abonnĂ©s. Voire d'en avoir plus.
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C'est bon pour mon égo, ça, des milliers d'abonnés.
Je me sens important avec des milliers d'abonnés.
Mais je ne vais pas pouvoir fermer les yeux sur ce qu'il se passe sur Twitter et encore moins sur ce qu'il pourrait s'y passer.
Faire comme si de rien n'Ă©tait, continuer comme avant, ce serait cautionner, ĂȘtre complice. GĂ©nĂ©rer du trafic et des revenus publicitaires. Contribuer Ă  entretenir le cercle vicieux qui fait que les uns restent parce que les autres y sont, mais les autres y sont parce que les uns restent.
Et il me paraßtrait dérisoire, pour ne pas dire complÚtement con, de réagir en allant passer un maximum de temps sur Twitter pour y multiplier les signalements et les messages d'indignations, et y générer du trafic et des revenus publicitaires, tout en m'imaginant combattre ainsi la haine en ligne...
Je ne vais pas fermer mon compte tout de suite. Mais aprÚs mon break du mois de janvier, mon activité sur Twitter va se limiter à 2 choses :
Garder le contact en Ă©changeant en DM avec quelques personnes.
Partager du contenu que j'aurais publiĂ© hors de l'Oiseau Bleu, comme ce billet-ci sur Tumblr. Ce sera peut-ĂȘtre des billets de blog publiĂ©s sur d'autres plateformes, sur Post par exemple. Je rĂ©flĂ©chis aussi Ă  un blog sur WordPress. Ou Ă  des dĂ©bats sur Reddit. Et il y a mon compte Mastodon.
Et je pense qu'il y aura un moment oĂč j'arrĂȘterai. Je garderai mon compte inactif, sans le fermer, pour conserver le contenu. Et puis Ă  terme, il faudra rĂ©flĂ©chir... ben... Ă  mettre un terme, justement.
Et je vous invite chacun et chacune Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  ce que vous voulez faire de votre temps, Ă  comment est-ce que vous pouvez Ă©tablir des contacts, Ă©changer, dĂ©battre, faire passer vos infos, suivre l'actualitĂ©, partager vos coups de cƓur et coups de gueule, sans contribuer Ă  cette machine Ă  diffuser la haine et le mensonges qu'est en train de devenir l'Oiseau Bleu.
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raisongardee · 1 year
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“Marchant l’amble et s’étayant l’un l’autre, la culture jeune et la dĂ©sinhibition dont les rebelles de mai ont fait leur image de marque donnent une impulsion foudroyante Ă  l’usage du prĂ©nom et du tutoiement comme vecteur langagier d’une reconfiguration des relations interpersonnelles. C’est Ă  la vitesse du son que la tĂ©lĂ©vision et la radio en promeuvent l’usage et en font des rituels de conformitĂ© Ă  l’"idĂ©ologie sympa" en vogue, un mantra Ă  puissante charge de sympathie pour tous ceux qui veulent crĂ©er une illusion de proximitĂ© afin de mieux prĂ©cipiter leur public dans une rĂ©gression infantilisante dont on attend, entre autres choses, l’abandon de tout sens critique et, par voie de consĂ©quence, une plus grande rĂ©ceptivitĂ© aux messages publicitaires. La sociĂ©tĂ© du "cool" commande qu’on se dĂ©fasse des conventions qui portent plastron et col amidonnĂ©. L’homo novus des annĂ©es soixante est un ĂȘtre dĂ©boutonnĂ©, dĂ©grafĂ©. Mieux encore : dĂ©coincĂ©. Appeler son pĂšre par son prĂ©nom, comme l’usage s’en rĂ©pand Ă  l’époque, prioritairement dans les familles urbaines de la petite-bourgeoisie, c’est le priver de la distance formelle et de la protection syntaxique qui faisaient de lui un ĂȘtre Ă  part, c’est signifier Ă©galement que la relation a perdu tout ou partie de cette singularitĂ© qui la rendait sacrĂ©e et instituait entre le sujet et le monde une mĂ©diation irremplaçable.”
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la rĂ©volution petite-bourgeoise, 2021. 
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pauline-lewis · 1 year
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It should happen to you
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Bon, ça n’a pas Ă©tĂ© un mois trĂšs facile (but Captain it’s le 18 avril). J’ai essayĂ© de ne pas trop Ă©crire parce que j’avais l’impression que mon Ă©tat mental me poussait au mensonge et j’essaie de ne pas mentir, pas trop consciemment du moins. Les Ă©pisodes anxieux ne sont pas propices Ă  l’écriture parce qu’ils s’accompagnent d’un Ă©tat brumeux qui mĂ©lange tous les mots. Mais comme on voit tout le monde continuer pendant qu’on est Ă  l’arrĂȘt sur la bande d’arrĂȘt d’urgence, on s’inquiĂšte.
Enough about that. Samedi j’ai vu un film qui m’a donnĂ© envie d’écrire, comme le font souvent les films de George Cukor qui, Ă  la longue, devient je crois bien l’un de mes cinĂ©astes prĂ©fĂ©rĂ©s. (J’ai achetĂ© quand j’étais partie enregistrer un podcast Ă  Tours un vieux numĂ©ro des Cahiers du CinĂ©ma qui datait du moment de sa mort. Dans l’hommage, le critique Ă©crivait que les femmes n’étaient pas si importantes dans ses films, du moins qu’on avait tort de dire que son cinĂ©ma tournait autour d’elles ou qu’elles avaient toujours le beau rĂŽle. En somme : arrĂȘtons de le “limiter” Ă  ses portraits de femmes. Ça me met occasionnellement en colĂšre, quand j’y pense.) Bref, j’ai donc vu It should happen to you qui met en scĂšne deux de mes acteurices prĂ©fĂ©ré·es : Jack Lemmon, que j’aime Ă  la vie Ă  la mort depuis que j’ai vu Certains l’aiment chaud au lycĂ©e, et Judy Holliday dont j’ai vu et adorĂ© deux films l’annĂ©e derniĂšre Born Yesterday de Cukor et The Bells are Ringing de Minnelli. [et je vous recommande le super Ă©pisode de podcast de You Must Remember This Ă  son sujet]
Donc. It should happen to you raconte ce genre d’histoires qui, comme Born Yesterday, donne lieu Ă  toutes sortes de leçons de morale pensĂ©es par le scĂ©nariste Garson Kanin. On y suit Gladys Glover (Judy Holliday), une femme qui a soif de gloire et qui dĂ©cide de louer pendant trois mois un Ă©norme panneau publicitaire pour y inscrire son nom en lettres gĂ©antes. Le film m’a d’ailleurs fait penser Ă  la BD Le grand vide de LĂ©a Murawiec dont l’un des enjeux Ă©tait, pour chacun·e, de ne pas se faire oublier. Dans cet univers dystopique, faire connaĂźtre son nom devenait une problĂ©matique trĂšs importante. Revenons Ă  nos panneaux publicitaires. Le contre-point de Gladys Glover est incarnĂ© par Pete, un homme trĂšs droit moralement, jouĂ© par Jack Lemmon (dans son premier rĂŽle Ă  l’écran). Il campe un rĂ©alisateur de documentaires complĂštement fauchĂ© qui a l’élĂ©gance de ne pas apparaĂźtre dans ses films et se laisse donc disparaĂźtre derriĂšre ce qu’il raconte. (On a envie d’ĂȘtre agacĂ© par lui, mais c’est Jack Lemmon donc that’s that) Il tombe amoureux de Gladys Glover/Holliday tout en Ă©tant, Ă©videmment, trĂšs critique de sa dĂ©marche. Il lui explique qu’elle ferait mieux d’apprendre Ă  faire partie de la foule plutĂŽt que d’essayer de tirer son Ă©pingle du jeu. Qu’il n’y a rien de mal Ă  ĂȘtre simplement une personne “normale”.
Évidemment, avec un sujet pareil, c’est la fĂȘte aux leçons de morale sur la cĂ©lĂ©britĂ©, sur ses dangers et ses mensonges — et parfois c’est bien vu, voire mĂȘme pertinent aujourd’hui. Pourtant, j’ai eu le sentiment que quelque chose de plus radical s’y jouait et que, exactement comme dans Born Yesterday, nous Ă©tions plutĂŽt invité·es Ă  nous mettre du cĂŽtĂ© d’Holliday. De mon cĂŽtĂ© j’ai mis ça sur l’incroyable jeu de cette actrice que je trouve toujours d’une justesse folle. J’ai l’impression que dans chacun de ses films elle opĂšre quelque chose de parallĂšle. Qu’elle fait mentir le scĂ©nario, qu’elle donne Ă  son personnage plus de corps que ce qui Ă©tait prĂ©vu pour elle. Et puis j’ai lu cet article de Brad Stevens que j’ai trouvĂ© trĂšs intĂ©ressant sur le fait que George Cukor dĂ©veloppe en rĂ©alitĂ© un message parallĂšle, qui ne correspond pas Ă  la vision du scĂ©nariste. Parce que Cukor dĂ©cide de dire quelque chose du dĂ©sir fĂ©minin sans cesse empĂȘchĂ© (et il est vrai que les sous-entendus sexuels sont lĂ©gion dans ce film, notamment quand Gladys regarde le panneau en train d’ĂȘtre peint en s’exclamant « Faster ! Please ! Faster ! ») et parce que, n’en dĂ©plaise aux Cahiers du CinĂ©ma, il me semble qu’il est toujours du cĂŽtĂ© de ses hĂ©roĂŻnes. Et c’est mĂȘme pour cette raison que je l’aime tant.
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Ce que raconte It Should Happen To You ce n’est pas tant le dĂ©sir de gloire que l’impossibilitĂ© pour une femme d’exister dans le monde que le film dĂ©crit. Tout son entourage essaie de profiter de Gladys : le patron d’une marque qui essaie de rĂ©cupĂ©rer le panneau d’affichage qu’elle utilise, le personnage de Lemmon qui veut qu’elle rentre dans le rang, son impresario improvisĂ© qui veut qu’elle lui rapporte toujours plus d’argent
 Partout elle est victime du regard des hommes voire de leurs mains lorsqu’elle doit inaugurer un avion qui porte son nom. Il est facile pour Pete/Lemmon de lui dire comment ĂȘtre plus vertueuse, de lui expliquer encore et encore ce qu’elle devrait faire (et Cukor aime les filmer quand elle le surplombe). Il est un homme, dans un monde d’hommes. La gloire Ă©tait son dĂ©sir Ă  elle, mais elle ne rĂ©colte aucun de ses bĂ©nĂ©fices.
Tout au long du film, Gladys tente simplement de reprendre la main sur sa vie en utilisant les outils du patriarcat. L’entreprise ne fonctionne pas pour autant. Elle veut se faire un nom mais ne devient qu’un corps rĂ©duit Ă  un symbole, celui de l’amĂ©ricaine lambda, dans une campagne d’affichage. On l’instrumentalise pour vendre des produits de rĂ©gime qui feront souffrir ses congĂ©nĂšres. Et la voilĂ  sortie de l’anonymat tout cela pour ĂȘtre privĂ©e, encore une fois, de sa singularitĂ©. Les hommes autour d’elle ont rĂ©ussi leur coup. Mais Cukor (comme l’explique l’article que je citais plus haut) a tenu Ă  ajouter un petit segment, une fin en forme de clin d’Ɠil qui lui rend un peu de son agentivitĂ©. Qui nous montre que, peut-ĂȘtre, elle n’a pas dit son dernier mot. Dans l’espace confinĂ© de la voiture, alors qu’elle chantonne, elle a des dĂ©sirs de libertĂ©.
Toute l’entreprise du personnage d’Holliday me semble ĂȘtre une forme de performance, la dĂ©monstration par A+B de ce qu’elle a le droit ou non d’incarner. Mais elle n’est jamais dupe. Elle veut juste l’exposer au grand jour. À chaque fois que je la vois, je me dis qu’il y a dans le jeu de cette actrice quelque chose de radical qui me fascine (et vraiment, Born Yesterday est aussi une merveille sur ce niveau) – j’allais dire qui me sĂ©duit mais la vĂ©ritĂ© est ailleurs. Elle hante ces films d’une façon singuliĂšre, qui me donne envie de me mettre Ă  jamais du cĂŽtĂ© des personnages qu’elle incarne. Elle a ce sourire qui veut tout dire. Le sourire d’une joie, de la joie radicale de celle qui sait parfaitement ce qu’elle fait.
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mednum · 1 year
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Faire front contre les géants du web
« Dans l’éventualitĂ© oĂč le gouvernement canadien entĂ©rine la loi C-18, qui forcerait les gĂ©ants du web Ă  nĂ©gocier des ententes avec les entreprises de presse afin de les compenser financiĂšrement pour la diffusion de leur contenu, Meta rendrait indisponible tout article de presse sur ses plateformes. L’empire de Mark Zuckerberg emboĂźte le pas Ă  Google, qui a mis sur pied un projet pilote dans le mĂȘme esprit qui touche 4 % de ses utilisateurs canadiens. La capitulation du gouvernement dans ce dossier serait regrettable. NĂ©anmoins, si les menaces sont mises Ă  exĂ©cution, c'est une occasion formidable pour les mĂ©dias de rehausser leur lĂ©gitimitĂ© auprĂšs du public.
Les groupes de presse, et en particulier les Ă©ditorialistes, doivent faire front commun pour dĂ©noncer l’intimidation des gĂ©ants du web. Un message clair doit Ă©maner de cette fronde : la presse Ă©crite est vitale pour la dĂ©mocratie et un rempart contre la dĂ©sinformation qui gagne du terrain. Les mĂ©dias pourraient aussi mettre sur pied une campagne de sensibilisation. Une offensive publicitaire qui ciblerait directement les gĂ©ants du web s’avĂšre risquĂ©e, mais la dĂ©fense du principe fondamental du droit au public Ă  l’information en vaut la chandelle.
MalgrĂ© la confiance fragile de la population envers les journalistes, cette confiance demeure plus Ă©levĂ©e que celle envers les gĂ©ants numĂ©riques. Ce constat constitue une opportunitĂ©, Ă  plus ou moins long terme, de convaincre les citoyens de continuer Ă  s’informer directement sur les plateformes mĂ©diatiques.
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BDSM : Contrat de soumise, Bondage, SM, Domination, ..
De surcroit, la maĂźtresse avait une voix jeune et je fantasmais dĂ©jĂ  sur ce corps que j’allais faire bouger en SM. Pour une bonne relation BDSM il faut trouver un bon maĂźtre. Mission impossible vue que je tombe soit sur des charlatans, ou comme quoi une soumise qui handicapĂ©e ne sont pas acceptĂ©es mĂȘme du racisme envers ces femmes la .Je le sais puisque moi moi-mĂȘme handicapĂ©e.
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VoilĂ  plus d’une semaine que je n’ai pas reçu la permission d’éjaculer. Les crĂ©ateurs qui veulent dĂ©velopper leur activitĂ© et toucher davantage d'acheteurs intĂ©ressĂ©s peuvent utiliser la plate-forme publicitaire d'Etsy pour promouvoir leurs articles. Vous verrez des annonces, en fonction de facteurs tels que la pertinence et le montant payĂ© par les crĂ©ateurs pour chaque clic. Je suis libre mardi et mercredi toute la journĂ©e et serai heureux de recevoir une bonne correction. J’aime gifles, fessĂ©es, cravache, fouet, gode ceinture, travail tĂ©tons, uro, lĂ©chage pieds


. Et tout ce que vous jugerez bon de me faire subir.
Si vous souhaitez choisir entre ces différentes annonces, rendez-vous sur Rencontretadominatrice.fr. Parmi les différents pays que vous y verrez, cliquez sur France. Dans la rubrique "Recherche de Dominatrix par région", sélectionnez "Auvergne-RhÎne-Alpes". Cliquez sur le département du RhÎne puis sur Lyon pour découvrir toutes les annonces. Vous ne savez pas comment accéder directement à ces annonces.
Osez le bondage hard avec ce crochet anal en acier et ses trois boules imposantes. Une tenue pour soumise Ă©lĂ©gante et chic entiĂšrement transparente. Combinaison SM finement ornĂ©e de roses noires pour un look fetish des plus excitants.Disponible en taille unique, extensible. Sі vĐŸus аіmĐ”z dĐŸmіnĐ”r Đ°u lіt Đ”t quĐ” vĐŸus fĐ°ntĐ°smĐ”z sur lĐ” trĐŸŃ–sіùmĐ” sДхД, vĐŸus ĂȘtĐ”s Ă  lĐ° bĐŸnnĐ” Đ°drĐ”ssĐ”. RĐ”trĐŸuvĐ”z sur сДttĐ” раgĐ” dĐ”s dіzаіnĐ”s d'Đ°nnĐŸnсДs trĐ°ns sĐŸumіsĐ”s trĂšs ŃĐŸquіnĐ”s quі сhĐ”rсhĐ”nt un hĐŸmmĐ” Ń€ĐŸur unĐ” rĐ”nŃĐŸntrĐ” d'un sĐŸŃ–r ĐŸu un рlĐ°n sДхД rĂ©gulŃ–Đ”r. MĐŸntrĐ”z аіnsі Ă  сДs fĐ”mmĐ”s trĐ°nsgĐ”nrĐ”s sĐŸumіsĐ”s vĐŸs tĐ°lĐ”nts dĐ” dĐŸmіnĐ°tŃ–ĐŸn sДхuĐ”llĐ” !
Donc si vous aimez dominer votre partenaire ou vous montrer soumis Ă  elle et apprĂ©cier cette force exercĂ©e sur vous, cliquez simplement sur la catĂ©gorie BDSM. Or, le sadomasochisme consiste Ă  obtenir du plaisir par une sorte de domination et de maltraitance. Il n'y a pas de rĂšgles strictes pour ĂȘtre en relation bdsm. Les choses qui comptent le plus dans une relation, sont une bonne communication, la sĂ©curitĂ©, la confiance et la nĂ©gociation. Que vous aimiez l'idĂ©e d'abandonner le contrĂŽle pendant les rapports sexuels ou dans d'autres parties de votre vie, votre expĂ©rience de la soumission est ce que vous en faites.
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MaĂźtresse m’interdit de me soulager tout de suite et s’amuse Ă  me voir me tortiller pour retenir le lavement. Je sais que la moindre goutte perdue me vaudrait mille chĂątiments. AprĂšs un temps bien long je suis conduit sur la cuvette des WC et me vide sous leurs yeux. Je me sens honteux de l’odeur qui se rĂ©pand et de ma posture ridicule.
Robe en https://www.mags-montpellier.fr dentelle avec choker assorti et mitaines pour complĂ©ter votre look fetish. Avec son grelot, ce choker chic est parfait pour retrouver votre soumise oĂč qu'elle se cache ! Wagner reprenait du rythme ; l’objet fĂ©tish et moi aussi. De la voir Ă  nouveau se contorsionner et s’arquer dans tous les sens, tirer sur le trapĂšze, de l’entendre crier et geindre dans le bĂąillon, me fis peu Ă  peu oublier l’épisode de la cravache Ă  queue de serpent.
Il s’adresse particuliĂšrement aux amateurs de BDSM. Vous pouvez ainsi visiter des profils, Ă©changer avec les autres utilisateurs par message texte ou vidĂ©o, effectuer des recherches ciblĂ©es ou encore accĂ©der au speedflirt. Il est Ă©galement possible de crĂ©er un album photo privĂ©, d’ajouter des fans et des favoris et de mettre les personnes indĂ©sirables sur liste noire. J’étais toujours attachĂ©e, mais avec les fesses en arriĂšre pour offrir mes fesses rosies Ă  mon MaĂźtre. Il tenait un paddle dans la main quand la porte s’est violemment ouverte. Ma meilleure amie, Marie, est arrivĂ©e dans la chambre en criant mon prĂ©nom, sans savoir ce qui l’attendait.
Conçu pour un port anal ou porté en vaginal pour l'attache de votre soumise ! Boule de 2 cm de diamÚtre sur tige de 1,2 cm de diamÚtre. Cette ceinture vous permet de forcer l'orgasme de votre soumise avec un Wand Massager. Trois larges anneaux à l'avant pour le bondage, un insert pour un plug anal. Vidéo porno avec une salope black qui se fait malmener par un homme. Libertine, la femme noire participe à des soirée SM.
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poisonnandwinee · 2 years
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𝔠𝔬đ”Șđ”Șđ”žđ”«đ”Ąđ”ąđ”°/𝔯𝔱𝔼đ”Čđ”ąđ”°đ”±đ”°
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𝔣𝔯,
Tu souhaites une vidéo pour ton ship préféré ? Surprise, c'est possible !
Je me prĂ©sente, je suis Clo et je suis une passionnĂ©e d'art en tout genre. Écriture, graphisme, montage vidĂ©o, photographie, tout ça, c'est ma cam. Aujourd'hui, je veux partager ça avec toi en t'offrant la possibilitĂ© de commander une vidĂ©o pour ton ship prĂ©fĂ©rĂ©. Et sache que j'accepte (presque) toutes les requĂȘtes. Mais avant de recevoir ton petit cadeau, il y a quelques conditions Ă  respecter et je te les Ă©nonce juste ci-dessous :
𝔩. đ”©đ”ą đ” đ”žđ”°đ”±đ”Šđ”«đ”€,
On ne va pas se mentir, c'est beaucoup plus simple pour moi de te crĂ©er une vidĂ©o avec Nina Dobrev ou Zac Efron qu'avec un mannequin polonais qu'on a vu dans seulement deux campagnes publicitaires (c'est un exemple, of course). Autrement dit, je n'accepte que les requĂȘtes qui concernent des acteurs et des actrices. DĂ©solĂ©e pour ceux qui jouent avec des fc peu connus, mais je fais comme je le peux.
𝔩𝔩. đ”±đ”Źđ”« đ”°đ”„đ”Šđ”­,
Bon, là, c'est le moment de tout donner ! Plus tu me donneras de détails sur ce que tu souhaites, et plus mon travail correspondra à tes attentes. Petite précision qui me semble nécessaire : tu peux évidemment me demander une vidéo de ship qui concerne deux meilleurs amis, une famille, etc. Mes vidéos ne sont pas exclusivement basées sur les relations amoureuses. Ensuite, parle moi de l'ambiance que tu souhaites dans ta vidéo (du sombre, une atmosphÚre romantique ou au contraire, effrayante). Si t'as des idées précises sur un passage de la vidéo, n'hésite pas à me le dire. J'essaierai de faire quelque chose qui se rapproche de ce que tu veux. Pareil, si tu veux une musique particuliÚre (si Youtube est d'accord, évidemment), dis-le moi tout de suite. Donne moi aussi un descriptif de la relation souhaitée entre les personnages utilisés. Et si jamais tu me laisses carte-blanche, promis, je ferai de mon mieux pour créer une vidéo à la hauteur de tes espérances.
𝔩𝔩𝔩. đ”©đ”ąđ”° 𝔯𝔱𝔣đ”Č𝔰,
Partie moins cool : celle des refus. Pour ĂȘtre claire et concise, je suis humaine et par consĂ©quent, certains projets peuvent ne pas m'emballer. Ainsi, il m'arrive parfois de refuser certaines demandes et je rappelle que C'EST MON DROIT. Je fais ces vidĂ©os bĂ©nĂ©volement et ça me demande Ă©normĂ©ment de temps, donc je m'accorde le droit de travailler sur des ships qui m'inspirent. Le montage est un plaisir pour moi, je ne veux pas que ça devienne une corvĂ©e. Ainsi, je te demanderai de bien vouloir te montrer respectueux et de ne pas m'enchaĂźner si j'en viens Ă  refuser ta demande. De plus, une fois que tu m'auras envoyĂ© ta demande Ă©crite, s'il te plaĂźt, ne reviens pas 3000 fois dessus en m'indiquant de changer "ça" ou "ça". Je ne suis pas un robot, et encore une fois, ça me demande Ă©normĂ©meeeent de temps de faire une vidĂ©o, so, un peu de compassion. Et derniĂšrement, sois patient.e. Pour une vidĂ©o de trois minutes, il me faut parfois plus de trois jours. Je suis loin d'ĂȘtre une super hĂ©roĂŻne et malheureusement, j'ai pas hĂ©ritĂ© de la vitesse de Flash. J'suis certaine que tu comprendras.
Tu veux une sĂ©rie de gifs pour ton ship favori ? Ça aussi, je sais faire !
Là, tu trouveras bien moins de conditions. Encore une fois, je n'accepte que des fc célÚbres, cela-dit, tu peux me proposer des mannequins, des chanteurs, etc. Le champ est un peu plus large ! Je peux te faire des gifs de groupe, avec deux ou trois avatars différents si tu le souhaites. Si tu veux des sous-titres, précise-le moi lors de ta demande. Et enfin, le plus important, crédite moi, ainsi que les créateurs des gifs que j'utilise (ils sont toujours en bas de mes posts, tu ne peux pas les louper). Si tu ne le fais pas, je mettrai tes gifs en privé et tu pourras te brosser pour repasser une commande auprÚs de moi.
Bien, maintenant que les bases ont Ă©tĂ© posĂ©es et que t'as tout bien lu, hĂ©site pas Ă  m'envoyer ta requĂȘte via mon Tumblr (en message privĂ© de prĂ©fĂ©rence) ou sur mon Instagram.
đ”ąđ”«đ”€,
You want a video for your favorite ship? Surprise, it's possible!
Let me introduce myself, I'm Clo and I'm passionate about all kinds of art. Writing, graphic design, video editing, photography, it's all my stuff. Today, I want to share this with you by offering you the possibility to order a video for your favorite ship. And know that I accept (almost) all requests. But before you receive your little gift, there are a few conditions to respect and I'll tell you them just below:
𝔩. đ”±đ”„đ”ą đ” đ”žđ”°đ”±,
We're not going to lie, it's a lot easier for me to create a video for you with Nina Dobrev or Zac Efron than with a Polish model we've seen in only two ad campaigns (this is an example, of course). In other words, I only accept requests for actors and actresses. Sorry for those who play with little known fc's, but I do what I can.
𝔩𝔩. đ”¶đ”Źđ”Č𝔯 đ”°đ”„đ”Šđ”­
Okay, now it's time to give it your all! The more details you can give me about what you want, the more my work will match your expectations. A little clarification that I think is necessary: you can obviously ask me for a ship video that is about two best friends, a family, etc. My videos are not exclusively based on romantic relationships. Then, tell me about the atmosphere you want in your video (dark, romantic or scary). If you have any specific ideas about a part of the video, don't hesitate to tell me. I'll try to make something close to what you want. Likewise, if you want a particular music (if Youtube agrees, of course), tell me right away. Also give me a description of the desired relationship between the characters used. And if you ever give me free hand, I promise I'll do my best to create a video that lives up to your expectations.
𝔩𝔩𝔩. 𝔯𝔱𝔣đ”Čđ”°đ”žđ”©đ”°
Less cool part: the rejection part. To be clear and concise, I am human and therefore some projects may not excite me. So, sometimes I have to turn down certain requests and I remind you that THIS IS MY RIGHT. I make these videos as a volunteer and it takes a lot of my time, so I give myself the right to work on ships that inspire me. Editing is a pleasure for me, I don't want it to become a chore. So, I will ask you to be respectful and not to chain me down if I refuse your request. Also, once you send me your written request, please don't come back to me 3000 times telling me to change "this" or "that". I'm not a robot, and again, it takes me a lot of time to make a video, so, a little compassion. And last but not least, be patient. For a three minutes video, it sometimes takes me more than three days. I'm far from being a superhero and unfortunately, I didn't inherit the speed of the Flash. I'm sure you'll understand.
You want a set of gifs for your favorite ship? I can do that too!
There, you'll find much less conditions. Again, I only accept famous fc's, but you can also suggest models, singers, etc. The field is a bit wider! I can make you group gifs, with two or three different avatars if you want. If you want subtitles, please tell me when you ask. And last but not least, credit me and the creators of the gifs I use (they are always at the bottom of my posts, you can't miss them). If you don't, I'll put your gifs in private and you'll be able to brush yourself off and place an order with me again.
Well, now that the basics have been laid out and you've read everything, feel free to send me your request via my Tumblr (preferably in private message) or on my Instagram.
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Une pandĂ©mie rĂ©elle ne nĂ©cessiterait pas de messages publicitaires h24 et 7j7 pour vous convaincre de son existence. Les vraies pandĂ©mies n’ont jamais eu besoin de campagne de marketing ni d’une propagande infinie. Contrairement aux opĂ©rations de conditionnement psychologique

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equipe · 1 year
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Et c'est parti pour le chaud đŸ”„
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Ça y est, il n'est plus possible de faire machine arriĂšre maintenant, c'est le grand jour. Nous avons tellement adorĂ© vous observer mettre le feu Ă  vos tableaux de bord avec vos fanarts, vos matous joufflus, vos dessins de dragons, vos sondages farfelus, vos citations inventĂ©es de toute piĂšce approximatives et vos mĂšmes PTDRrrr, que nous avons un petit quelque chose Ă  vous annoncer. (Mais, surtout, on raffole de vos chats trop mignons !)
À partir de demain, 20 avril 2023, vous pourrez activer Blaze sur les billets crĂ©Ă©s par les autres utilisateurs ! Cela signifie concrĂštement que n'importe quel billet de votre tableau de bord pourra ĂȘtre mis en avant et montrĂ© Ă  des milliers d'autres utilisateurs. Chaud patate !
Si cette fonctionnalité brûlante est avant tout là pour le fun, sachez que vous disposez toujours d'une totale maßtrise de vos contenus. Voilà quelques points importants à avoir à l'esprit avant de vous enflammer :
ParamĂ©trage au niveau du blog : tous les blogs autorisent par dĂ©faut l'activation de Blaze par d'autres utilisateurs. Nous prĂ©fĂ©rions vous en avertir afin que vous puissiez dĂ©sactiver cette option si vous ne dĂ©sirez vraiment pas que l'un de vos billets ne soit sponsorisĂ© par une tierce personne (voici un petit lien pratique si vous ĂȘtes sur le Web). Et n'oubliez pas de faire de mĂȘme pour vos blogs secondaires si vous ĂȘtes vĂ©ritablement allergique aux flammes.
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ParamĂ©trage au niveau d'un billet : ce paramĂštre prend le pas sur celui Ă©tabli sur votre blog. Vous pouvez en effet autoriser l'activation de Blaze par d'autres utilisateurs billet par billet directement dans l'Ă©diteur (avant ou aprĂšs publication). Pour cela, cliquez sur l'icĂŽne Engrenage sur le Web ou appuyez sur le menu ●●● dans l'application lorsque l'Ă©diteur est affichĂ©. Veuillez noter qu'un billet pour lequel vous aviez dĂ©sactivĂ© les reblogs ne pourra pas se voir sponsorisĂ© avec Blaze par dĂ©faut
 Ă  moins que vous ne modifiez ce dernier et dĂ©cidez d'autoriser Blaze !
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Ce sont de véritables humains qui s'occupent d'examiner les billets sponsorisés avec Blaze. Si un modérateur considÚre qu'il y a quelque chose qui cloche avec un billet, que son contenu est jugé malveillant ou blessant, il n'obtiendra pas son feu vert.
Lorsqu'un utilisateur active Blaze sur l'un de vos billets, vous recevez un e-mail, une notification Push, et/ou une nouvelle entrée dans la section Trafic (en fonction de vos paramÚtres).
Vous avez la possibilitĂ© d'annuler l'activation de Blaze sur l'un de vos billets avant qu'il ne soit validĂ©, et vous pouvez mĂȘme Ă©teindre une campagne Blaze en cours. Il faut pour cela rĂ©pondre Ă  la notification mentionnĂ©e ci-dessus ou encore utiliser l'onglet "Active(s)" de l'interface de gestion Blaze.
Seuls les billets compatibles avec nos rÚgles globales relatives à la publicité (en anglais) seront acceptés. Vous souhaitez publier directement des annonces publicitaires ? Apprenez-en davantage par ici (également en anglais).
Et pour finir, voici notre FAQ tout feu tout flamme.
VoilĂ  tout. Amusez-vous bien ! (Avec respect et courtoisie, cela va de soi.)
Des questions ? Adressez un petit message (en anglais) au blog @wip ou Ă  notre Support technique, et restez Ă  l’écoute des derniĂšres nouveautĂ©s ici mĂȘme sur le blog de l’@equipe​.
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aurevoirmonty · 2 years
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Voici un livre indispensable pour comprendre l’évolution mortifĂšre de notre sociĂ©tĂ© occidentale : avec la sociĂ©tĂ© de propagande (Ă©ditions La Nouvelle Librairie) Jean-Yves Le Gallou frappe juste, et fort.
Si la propagande est un mot aujourd’hui difficilement assumable, cĂ©dant la place au terme poli de « communication », elle n’en demeure pas moins un des leviers de pouvoir les plus importants pour assurer l’unitĂ© et la cohĂ©sion des sociĂ©tĂ©s modernes. Ne disposant pas des mĂȘmes moyens de coercition que les totalitarismes du XXe siĂšcle, la sociĂ©tĂ© post-moderne doit assurer sa cohĂ©sion au moyen de dispositifs idĂ©ologiques de plus en plus efficaces, d’une propagande totale qui touche tous les aspects de la vie, du berceau au tombeau, à travers l’actualitĂ©, la publicitĂ©, les films, les sĂ©ries, les jeux vidĂ©o, les spectacles sportifs, les programmes scolaires, les fĂȘtes officielles ou associatives, l’enseignement, etc.
La sociĂ©tĂ© occidentale contemporaine peut Ă  bon droit ĂȘtre qualifiĂ©e de « sociĂ©tĂ© de propagande », une sociĂ©tĂ© oĂč la propagande est massive et se trouve ĂȘtre le premier dĂ©terminant de contrĂŽle du comportement social. Ce livre s’attache Ă  examiner ce goulag mental imposĂ© aux EuropĂ©ens afin d’y rĂ©sister.
Et pour introduire votre future lecture..nous avons interrogé Jean-Yves Le Gallou
Breizh-info.com : Vous Ă©voquez dans votre nouvel ouvrage le fait que nous vivons aujourd’hui dans une sociĂ©tĂ© de propagande totale, globale et mondiale. Quels exemples avez-vous de cette propagande gĂ©nĂ©ralisĂ©e ?
Jean-Yves Le Gallou : Pensez Ă  la journĂ©e normale d’un de nos concitoyens : il se lĂšve et branche la radio ou la tĂ©lĂ©vision, 95% chances sur 100 pour qu’il tombe sur un mĂ©dia de grand chemin : ceux qui ne distinguent pas le vrai du faux mais prĂ©tendent nous dire oĂč est le bien oĂč est le mal. Il, elle, « iel », part au boulot : en voiture ou en transport en commun, et le, la, voilĂ  exposĂ©, Ă©-Ă©e, Ă  des messages publicitaires qui l’incitent Ă  consommer toujours plus et qui promeuvent l’homo festivus et le mĂ©tissage : plus de 30% des publicitĂ©s faisant figurer des couples sont ethniquement mixtes avec une nette prĂ©fĂ©rence pour l’homme noir et la femme blanche.
Dans les trains et les mĂ©tros il sera de surcroit saturĂ© de messages vocaux effrayants : « attention aux picks-pockets », « tout bagage abandonnĂ© sera dĂ©truit », « portez le masque », etc. ArrivĂ© dans son entreprise – surtout s’il s’agit d’une multinationale – il devra respecter sa « charte Ă©thique », veiller Ă  « l’inclusivité » et adopter un comportement « éco-responsable ». Pendant la pause du dĂ©jeuner, il lui faudra tourner sept fois sa langue dans sa poche pour Ă©viter toute blague « stigmatisante » qui pourrait le conduire devant le conseil de discipline. En rentrant chez lui il ingurgitera de nouveaux messages de propagande, avant d’aller faire ses courses dans un supermarchĂ© oĂč il sera incitĂ© Ă  « sauver la planĂšte » dans le choix de ses yaourts ou du papier hygiĂ©nique. A la maison, les enfants de retour de l’école, pourront Ă©voquer les cours reçus sur la tolĂ©rance envers les exigences de la communautĂ© LGBT, le choix de leur orientation sexuelle, les bienfaits de la « diversité » ou les crimes de l’esclavage et de la colonisation. L’école ce n’est plus le grand enseignement c’est le grand endoctrinement. Enfin, petite soirĂ©e dĂ©tente devant une sĂ©rie oĂč le roi Arthur est noir et le wokisme en HD. Pour ĂȘtre complet je pourrai aussi Ă©voquer la littĂ©rature, le sport spectacle et le thĂ©Ăątre judiciaire. Jamais Ă  aucun moment de l’histoire les hommes n’ont eu la tĂȘte aussi gavĂ©e de propagande !
Breizh-info.com : Vous parlez d’un systĂšme qui s’emploie notamment Ă  tout « simplifier » dans le but de crĂ©er un ennemi unique. LĂ  encore, qu’entendez-vous par lĂ  ?
Jean-Yves Le Gallou : Une des rĂšgles de la propagande c’est la simplification et l’ennemi unique. L’ennemi des oligarques qui contrĂŽlent les maĂźtres de la propagande est clairement dĂ©fini : c’est l’homme fidĂšle Ă  ses racines ethniques, culturelles, historiques, religieuses ; c’est le national, l’identitaire, le patriote, le catholique, celui qui est attachĂ© aux permanences anthropologiques, aux valeurs traditionnelles et Ă  son terroir. Et le mĂȘme message de diabolisation est rĂ©pĂ©tĂ©e, dupliquĂ©e, orchestrĂ©e par tous les canaux possibles.
Breizh-info.com : Parmi les grandes armes de la propagande, la publicitĂ©. En quoi celle-ci est-elle employĂ©e, aujourd’hui, Ă  des fins de destruction de l’homme EuropĂ©en ?
Jean-Yves Le Gallou : La publicitĂ© – 2% du PIB, une paille ! – est par nature rĂ©ductrice : il s’agit de centrer l’homme sur l’acte d’achat. Mais publicitĂ© et propagande sont aussi intimement liĂ©es. La publicitĂ© est une arme au service du politiquement correct. Une arme Ă  double dĂ©tente : par les messages qu’elle dĂ©livre, par les mĂ©dias qu’elle choisit de financer ou non. Un seul bĂ©nĂ©ficiaire Ă  tout cela : l’idĂ©ologie progressiste, l’idĂ©ologie arc-en-ciel.
L’arc en ciel du drapeau sud-africain sur la « diversité »,
L’arc en ciel du drapeau LGBT,
L’arc en ciel de Greenpeace pour l’alarmisme climatique.
Breizh-info.com : Lorsque Chomsky et Herman ont rĂ©digĂ© le livre « La Fabrication du consentement » en 1988, il semblerait qu’ils Ă©taient encore loin d’imaginer tous les aspects de la propagande mĂ©diatique en dĂ©mocratie. Que n’avaient-ils pas vu Ă©merger ?
Jean-Yves Le Gallou : Ce que j’essaie de montrer dans La sociĂ©tĂ© de propagande c’est que nous avons affaire Ă  une propagande mondiale, Ă  une propagande totale, Ă  une propagande globale, qui va bien au-delĂ  des seuls mĂ©dias. Des scientifiques, des experts, des statisticiens, des sondeurs sont arraisonnĂ©s par l’idĂ©ologie dominante. La littĂ©rature – du Nobel au polar – est mise au service des minoritĂ©s activistes. Les procĂšs-spectacles – regardez ceux du Bataclan ou de l’attentat de Nice – ne sont plus utilisĂ©s pour faire Ă©merger la vĂ©ritĂ© mais pour conditionner l’opinion. C’est fascinant.
Breizh-info.com : En quoi ce consentement fabriquĂ© au sein de l’opinion est-il bien plus dangereux et pernicieux que les idĂ©ologies totalitaires du 20Ăšme siĂšcle ?
Jean-Yves Le Gallou : Goebbels et Boukharine Ă©taient des amateurs (ou des copieurs) ! Le vrai maĂźtre de la propagande c’est l’amĂ©ricain Edward Bernays, neveu de Freud et auteur du maitre ouvrage Propaganda. Ses travaux sont antĂ©rieurs aux exercices des propagandistes des rĂ©gimes nazis et communistes. C’est lui qui les a inspirĂ©s. Et surtout qui leur a survĂ©cu : ce sont ses mĂ©thodes d’influence qui continuent de gouverner nos esprits. On nous vend la guerre en Ukraine comme Bernays avait vendu l’entrĂ©e en guerre des États-Unis en 1917.
Un point important Ă  signaler : le temps disponible en dehors des contraintes du travail extĂ©rieur ou domestique n’a jamais Ă©tĂ© aussi important qu’à notre Ă©poque. Ce temps consacrĂ© au divertissement n’est pas du « temps libre » mais du temps disponible pour le conditionnement. Le Grand Conditionnement.
Breizh-info.com : Pour faire face Ă  ce dĂ©ferlement, vous en appelez, vous aussi, Ă  la SĂ©cession et Ă  la ReconquĂȘte. De quels outils puissants disposons-nous aujourd’hui pour se faire ?
Jean-Yves Le Gallou : La sĂ©cession doit ĂȘtre mĂ©diatique, territoriale, Ă©ducative, politique. Pour cela l’essentiel c’est le dĂ©veloppement de notre esprit critique pour prendre du recul sur les lubies progressistes et les manipulations des mĂ©dias comme des industries culturelles et de divertissement, L’esprit critique c’est la membrane protectrice du temps disponible de notre cerveau, assiĂ©gĂ© par la propagande.
La reconquĂȘte ? C’est la reconquĂȘte de notre identitĂ© par le retour Ă  la lecture et aux humanitĂ©s.
Breizh-info.com : Qu’est-ce que la fenĂȘtre d’Overton et en quoi est-il indispensable de la dĂ©placer sur notre droite ?
Jean-Yves Le Gallou : La fenĂȘtre d’Overton, du nom d’un juriste et politologue amĂ©ricain conservateur, explicite le champ des positions politiques dicibles dans l’opinion publique : Ce cadre se dĂ©place – ou plutĂŽt est dĂ©placĂ© – par ceux qui dĂ©finissent le domaine des idĂ©es autorisĂ©es. C’est ainsi qu’au cours des trois derniĂšres dĂ©cennies des idĂ©es impensables sont progressivement devenues d’abord radicales, puis envisageables, acceptables, raisonnables, populaires, sinon obligatoires. Pendant que des idĂ©es initialement Ă©videntes sont progressivement devenues critiquables, contestables, radicales, sinon extrĂ©mistes, voire interdites.
Breizh-info.com : Avez-vous un exemple ?
Jean-Yves Le Gallou : Oui, la libertĂ© d’expression ! Nous sommes passĂ©s de « il est interdit d’interdire » Ă  « la libertĂ© d’expression, c’est liberticide, il faut la rĂ©guler ». « RĂ©guler » ? C’est-Ă -dire censurer !
Il faut inverser le mouvement pendulaire de la fenĂȘtre d’Overton et la ramener Ă  droite toute !
Breizh-info.com : Les nations d’Europe centrale, dont la sortie de la sociĂ©tĂ© de propagande communiste est encore fraiche, doivent-elles ĂȘtre des boussoles pour les EuropĂ©ens de l’Ouest ? 
Jean-Yves Le Gallou : La glaciation communiste a Ă©tĂ© un conservatoire et c’est ce qui explique que les valeurs conservatrices ont encore leur place en Hongrie, en Pologne et, plus Ă  l’est en Russie. Mais il faut rester vigilant la propagande progressiste et wokiste s’invite dans les grandes mĂ©tropoles. Avec l’appui de l’État profond amĂ©ricain et du parti dĂ©mocrate qui ont fait la peau de Trump en 2020. RĂ©sistons !
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uel2022 · 2 years
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Casino las datas : Les enchÚres ont commencé !!!
Les casino change en effet les sous ne sont plus Ă  la mode, on a dĂ©sormais plus Ă  gagner avec d’autre chose. Comme par exemple nos informations qui sont aujourd’hui Ă  la portĂ©e de ceux Ă  qui on la donne. C’est l’idĂ©e  d’un groupe composĂ© de 3 designers qui ont crĂ©Ă© des machines Ă  donnĂ©es. Au lieu de rĂ©cupĂ©rer des sous vous rĂ©cupĂ©rer des jetons contre des information sur votre vie privĂ©. 
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(Photo issu du site Casino las datas)
Pour gagner aux machines, il faut donner des informations nous concernant afin de recevoir des jetons. Des informations tel que votre nom,prĂ©nom et pour avoir plus de jeton il faudra donner plus d’information comme le numĂ©ro de votre carte de crĂ©dit ou encore votre adresse. Avec les jetons obtenus il sera possible de se procurer des produits disponibles au Casino las datas. 
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(Photo issu du site Casino las datas)
L’idĂ©e des designers est de sensibiliser le public sur les donnĂ©es qu’il partage sur internet. En effet, le partage de donnĂ©es ne rapporte pas Ă  l'utilisateur mais Ă  la plateforme qui prend les donnĂ©es. Aujourd’hui internet est devenu une part de notre quotidien, un quotidien qui est partagĂ© Ă  travers les plateforme ou l'on donne nos donnĂ©es. 
D'autres moyens sont utilisés pour sensibiliser les internautes sur leurs données personnelles. Tel que les séries, les campagnes publicitaires ou encore les livres.
La marque Apple pour promouvoir la sécurité de ses téléphones a sorti une publicité mettant en scÚne la mise aux enchÚres de données personnelles. Le message qui ressort le plus est avec quelle facilité qui le veut peut avoir nos informations et à quel point il est nécessaire de les protéger.
CENATUS MARTINE
Sources:
youtube
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