#marche contre le racisme
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Depuis l'enfance jusqu'à aujourd'hui, j'ai été confronté au racisme, à la xénophobie, et aux discriminations. Partager ces expériences n’est pas une victimisation, c'est simplement mettre en lumière des réalités que l'on préfère souvent ignorer.
Même des personnalités publiques comme Gérald Darmanin le reconnaissent : « Si je m'étais appelé Moussa Darmanin, je n'aurais pas été ministre. » Cela témoigne de la réalité d’un monde où un prénom peut influencer un destin.
Dans mon parcours, j'ai choisi de transformer ces défis en une force d’engagement. Dès mon plus jeune âge, je me suis indigné face aux injustices, inspiré par des figures comme Stéphane Hessel. Président de l’association Solidarité Sous-France, j'ai mené des actions locales et internationales, toujours animé par un profond désir de justice sociale.
Pendant près de 20 ans, j’ai œuvré pour la citoyenneté, la laïcité et la lutte contre toutes les formes de discriminations. Que ce soit lors de marches contre l’antisémitisme, de mobilisations contre l'extrême droite ou encore en accompagnant des jeunes au Bataclan pour un hommage vibrant, j’ai toujours cherché à sensibiliser à travers l’action et l’éducation.
📸 La vérité derrière 'Sous-France'
Mon travail photographique ne cherche pas à diviser. Au contraire, il donne la parole à ceux que l’on préfère ne pas entendre, il met en lumière les quartiers populaires, les invisibles, ceux qui ont été oubliés. Sous-France, c'est un miroir tendu à notre société, pas une critique, mais une invitation à regarder ce que l’on choisit d’ignorer.
Malgré les incompréhensions et les interprétations erronées de mon travail, la plupart d'entre vous, qui me suivent depuis des années, savent exactement qui je suis et ce que je défends.
Vous savez que mes photos, loin de semer la discorde, célèbrent la diversité, l’unité et le respect pour tous.
Face à certaines incompréhensions, j'ai tendu la main, cherchant le dialogue pour apaiser les divergences, mais le dernier appel est resté sans réponse : c'est fort dommage car vous avez loupé l'occasion d'une discussion humaine et sincère.
Et si mes photographies pouvaient parler, elles diraient simplement : "Je ne suis qu’un reflet de ce que vous refusez de voir."
📷 𝑀𝐾 | ©
☛ 𝑺𝒐𝒖𝒔-𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆
#france#portrait#miloud kerzazi#photographie#fuji x100#chatellerault#fuji#freedom#racisme#sous france#marche contre le racisme
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March 16, France - Marche internationale contre les violences d'état et le racisme systemique et les frontieres
#antifa#antifascism#antifascist action#antifascisme#action antifasciste#france#paris#rennes#toulouse#bordeaux
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Les gauchistes n'ont rien compris à la protestation à laquelle ils prétendent participer et par laquelle ils prétendent faire tomber un système qui en réalité les encourage et les favorise dans leurs délires communautaires et modernistes.
Par exemple : nous voyons des immigrés se plaindre que la réforme serait raciste, des féministes prétendre qu'elle serait misogyne. Ces segments de la contre-société des revendications particulières cherchent à tirer vers eux l'énergie d'une protestation dont les enjeux n'ont rien à voir avec ces pleurnicheries bobocratiques et ces lubies de twittos.
Ce système, ce gouvernement (et les autres) inséré dans ce système, écrasent surtout les petites gens et particulièrement ceux qui n'ont aucune désignation particulière à faire valoir : en somme les ouvriers qui, n'étant pas femmes ne peuvent revendiquer aucune démarche féministe, n'étant pas immigrés ne peuvent se dire victimes d'aucun racisme, n'étant pas homosexuels sont privés de la possibilité de se poser en cibles de l'homophobie.
Lorsqu'il est un homme, blanc, hétérosexuel, père de famille, en somme lorsqu'il a le profil commun, cet ouvrier n'est rien dans cette société qu'un ouvrier, c'est-à-dire une personne sans pouvoir, sans levier de puissance ou de nuisance, sans aucune chance d'être considéré pour ce qu'il est. Sa peine est invisible, ses difficultés ignorées et sa colère, si éventuellement il l'exprime, aussitôt réprimée par un CRS.
Lorsque la gauche déporte la question sur les thèmes sociétaux cités plus haut, elle contribue à effacer, à supprimer la figure de l'ouvrier d'un récit social qui normalement devrait se concentrer sur lui uniquement (sur l'ouvrier homme ou femme). C'est une trahison qui vient confirmer que la gauche d'aujourd'hui non seulement ne défend plus les petites gens mais en plus donne de la valeur à des contre-feux qui effacent ces petites gens du tableau.
L'antiracisme, le féminisme, et toutes les revendications nées de ces deux idéologies ne sont ni droite ni de gauche : elles sont du système ! En ceci qu'elles permettent à ce système de se maintenir chaque fois qu'il est contesté. Ce dont le système a peur, ce qu'il sait devoir craindre véritablement, c'est une uniformité, une union de la colère, d'une foule qui marche ensemble. Les revendications communautaires interdisent cette union en divisant la protestation, en la découpant en segments dont les excitations s'annulent en se multipliant.
Chaque fois qu'un antiraciste met de l'antiracisme dans la protestation et qu'une féministe y met du féminisme, ils servent la perpétuation du système. Ces deux idiots devraient d'ailleurs s'en rendre compte lorsqu'ils voient que les médias, véritables complices du système, leur donnent exagérément la parole.
Lorsqu'un porte-parole du régime vous tend un micro, ce n'est pas pour vous aider à combattre le régime, c'est pour aider le régime à se défendre contre vous.
Jonathan sturel
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« Le PS a phagocyté le mouvement antiraciste dans les années 1990 pour se constituer une réserve de voix et n’a eu aucun scrupule à dégager tous ses fondateurs une fois l’OPA réalisée, je propose qu’on recommence »
Mais triple buse.
La marche pour l’égalité et contre le racisme était une véritable marche militante qui venait du peuple, et non de partis politiques. C’était aussi une marche pacifique, à la rencontre de tous les français et c’est ce qui a fait sa popularité.
Toutes les œillères du monde ne feront pas de cette orgie de destruction et de vols un acte militant « pour la justice » que vous pouvez récupérer.
#french riots#près de 250 écoles saccagées et elle y voit une demande de justice mais réveille toi Micheline
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Je pensais aller à une marche contre l’antisemitisme,ce ne fut qu’un défilé de fascistes !!
Ça me déçoit surtout que la gauche n’ait pas été leaders de cette marche, plutôt que la droite dure
D'après divers échos que j'ai eus d'une ou deux marches en province, c'était très variable, faut-il croire. Je sors d'ailleurs d'un live Twitch chez l'Irréductible Athée qui partageait les discours tenus tantôt par des édiles du Cantal, affligeants de vacuité, d'où il ressort surtout que personne d'officiel ne semble tenir à se mouiller dans cette histoire.
Je ne sais à quelle marche tu assistais, donc, mais je n'ai pas eu l'impression qu'elles aient tant servi que ça au « blanchiment de l'extrême-droite » comme le tweetait inélégamment Mélenchon, seulement la Gauche insoumisocompatible a lourdement insisté sur le fait qu'elle donnerait des gages aux plus antisémites parmi les Français musulmans — ceux que Mélenchon espère convertir en vivier de votes LFI d'ici la prochaine présidentielle — et ouvert, comme d'habitude d'ailleurs, un boulevard aux démagogues de droite.
Cela dit, je ne serais pas contre ta définition du fascisme, parce que je me méfie de l'usage trop courant de ce mot pourtant très particulier.
Enfin... Je n'oublie surtout pas que l'expression islamo-gauchisme est issue d'un essayiste de gauche, Pierre-André Taguieff :
J’ai forgé l’expression « islamo-gauchisme » au début des années 2000 pour désigner une alliance militante de fait entre des milieux islamistes et des milieux d’extrême gauche (que je qualifie de « gauchistes »), au nom de la cause palestinienne, érigée en nouvelle grande cause révolutionnaire à vocation universelle. C’est en observant, à partir de l’automne 2000 alors que débutait la seconde Intifada, un certain nombre de manifestations dites propalestiniennes où des activistes du Hamas, du Jihad islamique et du Hezbollah côtoyaient des militants gauchistes, notamment les trotskistes de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, devenue en 2009 le NPA) ou des anarchistes, que j’ai commencé à employer l’expression « islamo-gauchisme ». Au cours de ces mobilisations, les « Allahou akbar » qui fusaient ne gênaient nullement les militants gauchistes présents, pas plus que les appels à la destruction d’Israël sur l’air de « sionistes = nazis » ou « sionisme = racisme ». Le 7 octobre 2000, au cours d’une manifestation propalestinienne organisée à Paris, le cri « Mort aux Juifs » fut lancé, tandis qu’une femme voilée arborait une pancarte où on lisait, autour d’un dessin représentant une étoile de David et une croix gammée liées par un signe d’égalité : « Stop au terrorisme juif hitlérien ! 1 Palestinien mort = 1 000 inhumains (Juifs) morts ».
La dimension antijuive de ces manifestations était frappante, ainsi que l’importance prise par la nazification des « sionistes » et plus largement des Juifs, destinée à faire entendre ce message résumant l’inversion victimaire en cours : les Juifs-sionistes sont les nouveaux nazis, tandis que les Palestiniens sont les nouveaux Juifs. L’instrumentalisation et le dévoiement de l’antiracisme consistaient alors à lui donner le visage de l’antisionisme, fondé sur l’image du Palestinien victime d’un « sionisme » fantasmé, celle d’un Palestinien non pas acteur mais victime absolument innocente d’un conflit dû à l’existence même de l’État d’Israël (« colonialiste », « impérialiste », « raciste »). Ces thèmes de la propagande palestinienne étaient intériorisés par toute l’extrême gauche et une partie de la gauche.
C’est donc l’analyse des particularités de la vague antijuive commencée en octobre 2000 qui m’a conduit à caractériser le premier moment de l’islamo-gauchisme contemporain : les convergences idéologiques et les alliances militantes entre islamistes et gauchistes dérivaient d’un commun antisionisme radical, c’est-à-dire de la forme contemporaine de la judéophobie. L’extrême gauche n’était pas encore convertie à l’islamophilie inconditionnelle et la « lutte contre l’islamophobie » – slogan du fréro-salafisme – n’était pas encore le grand thème mobilisateur. Par ailleurs, j’ai rapidement compris que ces convergences n’avaient pas surgi soudainement en 2000 et que la seconde Intifada n’avait fait que leur donner une visibilité plus grande. Le second moment de l’islamo-gauchisme, centré sur l’image du musulman victime du racisme, s’illustre précisément par les appels à « lutter contre l’islamophobie », qui se multiplient à partir du milieu des années 2000.
(Extrait d'un entretien chez Marianne)
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Keith Haring tout au long de sa carrière tient un engagement humanitaire contre les préoccupations de son époque : le racisme, l'apartheid, l'homophobie (lui-même homosexuel), la discrimination, le nucléaire... Il signe alors des œuvres qui dénoncent par leur contenu les préjugés sociaux.
Conscient de l'épidémie de drogue qui atteint la ville de New York, en 1986 il réalise la fresque Crack is Wack en protestation. Sans autorisation, il peint les murs d'un terrain de handball sur la 2nd Avenue, pour mettre en garde contre les effets néfastes du crack. La fresque est ensuite protégée et même restaurée en 2007.
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La « griffe Haring », c'est la répétition infinie de formes synthétiques soulignées de noir avec des couleurs vives, éclairantes, sur différents supports.
C'est un récit permanent où l'on retrouve des bébés à quatre pattes, des dauphins, des postes de télévision, des chiens qui jappent, des serpents, des anges, des danseurs, des silhouettes androgynes, des soucoupes volantes, des pyramides ou des réveils en marche, mais aussi la sexualité et la pulsion de mort.
En février 1990, à 31 ans, il meurt de complications dues au VIH. [wiki]
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Keith Haring painting his Life is Fresh, Crack is Wack mural at P.S. 97 in New York City, 1986.
Photos by Tseng Kwong Chi
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LE CARBURANT DU RACISME ET DE L'ANTISÉMITISME
ISRAËL / HAMAS : LA DIPLOMATIE « PERDUE » ET L’ « AMBIVALENTE » ACTION CONTRE L’ANTISÉMITISME – 13° POSTURE ET 6° EN ^M TEMPS A TITRÉ METAHODOS “Marche contre l’antisémitisme : Emmanuel Macron, une absence trop visible” TITRE L’EXPRESS Eric Mandonnet 13/11/2023 QUI POURSUIT: L’attitude et les mots du président ont troublé au cours des dernières heures. C’est une petite phrase lâchée en marge…
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Lesbiennes radicales tant qu’il faudra : rencontre avec le groupe LOCs (Lesbiennes of color)
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Propos recueillis par Malek CHEIKH
Pouvons-nous revenir sur le contexte de création des LOCs ?
Sabreen : En avril 2009, j’ai co-fondé le groupe LOCs avec Moruni militante lesbienne politique indienne née à Kolkata et exilée en France. Dès le début du lancement, plusieurs sistas lesbiennes racisées militantes lesbiennes politiques et féministes radicales nous ont rejointes pour rédiger le premier texte. Certaines camarades blanches lesbiennes politiques conscientisées sur le racisme et l’invisibilisation des lesbiennes racisées nous ont soutenues. LOCs a organisé des événements et des actions inédites pour la visibilité des luttes féministes et lesbiennes où les lesbiennes racisées étaient les initiatrices et actrices à part entières : à partir de 2010 le RAL, marche alternative féministe lesbienne anti-capitaliste contre les Pride officielle ; la campagne contre l’affiche officielle de la pride 2011 arborant un coq aux relents raciste et sexiste ; les LOCs Party pour des soirées politiques, festives et créatives, des rencontres de débats féministes décoloniaux ; membres de la MAFED (la Marche des Femmes racisées pour la Dignité contre le racisme), le néolibéralisme, les violences policières ; des cortèges non-mixtes féministes et racisées lors des manifestations nationales…Au fil des années, le groupe LOCs s’est renforcé avec des sistas issues des migrations post coloniales et d’autres réfugiées. Elles allaient, à tour de rôle et durant plus 10 ans, l’animer avec créativité, force, résilience et analyses.
Est-ce que vous pouvez brièvement nous raconter comment respectivement vous vous êtes retrouvées à militer au sein du groupe LOCs.
Vanessa : J’ai pris connaissance du groupe LOCs en 2012 par le bouche à oreilleà l’occasion du Rassemblement d’Actions Lesbiennes (RAL), un événement dédié aux lesbiennes sudafricaines luttant contre le viol correctif parce que lesbiennes. Je recherchais un groupe où je ne serais pas exotisée, invisibilisée, et où je ne subirais pas de racisme.
S. : Deux choses m’ont amenée à militer : d’abord, au sein même de « notre » communauté LGBT, nous subissions un racisme sournois, une invisibilisation de notre vécu en tant que racisées, un exotisme mais aussi une dépolitisation de nos revendications et analyses jusqu’à nous accuser de « faire du racisme à l’envers » ou de « créer encore des séparations ». La communauté LGBT n’était pas exempte de reproduire des rapports de pouvoir fort de son bouclier androcentré, blanc, patriarcal, paternaliste ou maternaliste selon l’organisation des événements. Femmes, lesbiennes et of color donc sexisme, racisme, lesbophobie sans oublier notre situation de précarité financière. Ensuite, l’envie de disposer d’un espace non-mixte pour nous soutenir, nous renforcer, créer, militer, écrire, analyser, produire, rendre visibles les lesbiennes racisées pour mener une lutte en cohérence avec notre réel vécu, pas le fantasmé. Un espace où la sororité au sens de solidarité politique que bell hooks a pensé possible dans la « solidarité politique entre les femmes» comme un « engagement partagé dans la lutte », « La sororité donne du pouvoir aux femmes, en nous respectant, en nous protégeant, en nous encourageant et en nous aimant. »
Amina : J’ai rencontré Sabreen pour la première fois en 2017 et elle m’a présenté le groupe LOCs, et j’ai été impressionnée par l’énergie des membres du groupe. Je me suis dit « Enfin, j’ai trouvé un groupe où je peux me sentir bien, visible mais sans racisme, et où je me sens en sécurité pour parler de ma pensée politique. » J’avais l’honneur de découvrir cette richesse incarnée par les LOCs grâce à nos différents parcours et cultures... il nous a permis d’avancer... et d’acquérir un savoir-faire aussi.
Dans nos échanges pour préparer cet entretien, vous avez insisté sur le fait que les LOCs ne constituent pas un collectif ex-nihilo, à un niveau collectif et individuel, pourquoi c’était important de découvrir que d’autres ont lutté avant vous ?
A : Pour avancer, il faut connaître le passé donc effectivement l’important c’est connaître ce qui a été fait par les féministes et lesbiennes, leurs efforts, sacrifices, résistances, et la continuité malgré la violence et le racisme vécus par ces femmes libres... que nous vivons encore aujourd’hui. Je trouve que c'est une fierté d’avoir cet héritage.
S : Les oppressions sexistes, racistes, lesbophobes, néolibarales, patriarcales ont existé avant nous ; des camarades guerrières ont mené ces combats; des dizaines de générations ont participé à l’amélioration des droits des femmes et des lesbiennes partout dans le monde ; d’autres dizaines de générations ont profité ou profitent de cette révolution féministe contestant l’ordre patriarcal ; il serait alors impensable de ne pas leurs rendre hommage. C’est le béaba de l’activisme chez les LOCS : pas d’affiliation à tel ou tel mouvement, ni à tel ou tel parti mais héritières et inspirées de cette Histoire des luttes par nos prédécesseuses comme la Coordinations des Femmes Noires (77-78), les Blédardes (les années 80), les Madivine (groupe de lesbiennes des Antilles dans les années 80), puis les Ndéesses (réseau de lesbiennes entre la France et l’Afrique du Nord), le Groupe du 6 Novembre (lesbiennes racisées au début des années 2000) ; sans oublier la réalisatrice algérienne, lesbienne Dalila Kadri qui fut la première à questionner le racisme à travers des visages de lesbiennes racisées dans un documentaire intitulé « Les Lucioles ». LOCs n’est pas un groupe ex nihilo même s’il se distingue dans son approche, sa vision, ses outils, ses événements, sa radicalité, son organisation, ses analyses, ses actions.
V : S’agissant des groupes of color qui ont précédé comme La Coordination des Femmes Noires dans les années 70, ou le Groupe du 6 novembre fin des années 90… Pour les LOCs je parlerai moins d’affiliation, mais de continuité, d’alliance, voire d’héritage. Cet héritage nous apporte les premières expertises, analyses et outils propres et nécessaires au militantisme « of color ». Ne dit-on pas que pour aller de l’avant il faut connaître son histoire ? Quand alliance il y a, nous luttons au côté et avec des groupes forts d'expériences. Individuellement, découvrir que d’autres ont lutté est important pour les mêmes raisons évoquées. Les actions et militantes précédentes nous donnent une force d’esprit indescriptible.
La notion « of color » vous situe également dans des généalogies politiques qui ne sont pas que « locales »?
S : Si tu veux le souci, c’est que au tout début, quand on disait of color, en même temps qu’on parlait de notre inspiration par des groupes en France, on optait pour le of color car c’est une terminologie politique qui nous parlait, à l’image du groupe Combahee River, des féministes noires, lesbiennes chicana etc. Sauf que maintenant tout le monde ne parle que des références provenant des États-Unis... On pourrait penser que of color est une sorte d’anglicisme, mais pour nous ça annonce plutôt une couleur politique et de visibilité. La traduction « de couleur » est très connotée coloniale, alors que of color a une dimension politique avant tout pour nous.
Nous avons été amené.e.s à parler de l’occultation des lesbiennes, en particulier of color, et l’enjeu de visibilité est un enjeu important chez vous, mais pas n’importe quelle visibilité, une visibilité politique. Il y a une volonté chez vous de visibiliser une lutte politique, avec son propre langage, sa propre grammaire. Pourquoi c’est important ?
V : Mes sœurs LOCs répondront peut-être par la même citation : « (For) the master's tools will never dismantle the master's house » (les outils du maître ne détruiront jamais la maison du maître). Audre Lorde (1934-1992)
S : Il important voire vital de se positionner visiblement quand on mène un combat de vie, pas un activisme de salon. La visibilité se trouve déjà dans notre nom, on ne se cache pas : nous sommes LESBIENNES RACISÉES et il nous revient de tracer notre propre voie avec les outils que nous construisons pour en être les « masters » évitant qu’on continue à nous réduire au silence ou à minorer notre pensée politique comme nos actions de luttes. Nous sommes activistes féministes radicales, lesbiennes politiques, femmes racisées et avoir notre propre langage nous permet d’exister en tant qu’actrices à part entière de notre destin ainsi nous pourrons concrétiser des alliances stratégiques ponctuelles avec d’autres groupes ou structures LGBTQI blancs qu’avec les groupes féministes racisés à condition que soient garanties notre autonomie politique, organisationnelle, théorique pour empêcher toute tentatives d’amalgame ou d’instrumentalisation de nos luttes.
Ces dernières années les collectifs réunis autour du terme « queer » se sont multipliés en France, leurs contours sont multiples. On avait notamment évoqué ensemble que cette prolifération conduisait parfois à effacer l’héritage des luttes des lesbiennes non-blanches, qui se sont organisées en non-mixité et à travers la revendication d’une autonomie politique en France... les lesbiennes of color sont-elles queers ?
A : Avant il y avait des groupes et des collectifs lesbiennes blanches, maintenant il y a des groupes queers blancs et blanches donc le résumé les blancs dominent toujours le terrain. Même si le milieu queer est aussi avec des personnes et groupes raciséEs.
V. : En France le mouvement queer amène à l’effacement des revendications politiques. Il tend à effacer l’héritage, les luttes, les revendications lesbiennes non-blanches, lorsqu’il se réduit à l’abolition des normes de genre. La « vague » queer en France, elle obéit principalement au codes de la culture « blanche ». De ce fait, la femme queer « racisée » noie sa couleur dans un arc-en-ciel aux couleurs de plus en plus claires et acidulées. Elle ne s’identifie pas comme Lesbienne, n’utilise pas les mêmes outils que celles des militantes of color, donc ne transmettra pas, et même ne recevra pas l’héritage des lesbiennes non-blanches.
S : Les Lesbiennes of color ne se définissent pas queers ; pourquoi un autre terme aussi large et peu clair ou trop clair alors que nous sommes positionnées selon les oppressions spécifiques que nous vivons ; autant nommer les choses. Nous concernant, la lesbophobie (terme dont on doit l’introduction dans le dictionnaire en 2015 aux luttes lesbiennes pour la reconnaissance d’une oppression sexospécifique touchant les lesbiennes dans le monde entier). La lesbophobie tue les femmes assimilées ou identifiées lesbiennes, très souvent elles sont victimes de viol dit correctif, de mariages forcés ou arrangés, de grossesses forcées. Ce sont ces craintes et ce danger au péril de leur vie et de leur sécurité qui obligent des lesbiennes à fuir leurs pays pour essayer de trouver asile dans d’autres pays. Quel serait l’objectif de se dire « queer » ? Je suis lesbiennes politique, féministe radicale opposante au régime hétéropatriarcal et hétérosocial sans surenchère de concepts. On revendique une radicalité, mais notre solidarité n’est pas une solidarité de salon. Quand on accueille les lesbiennes demandeuses d’asile, notre rôle c’est de critiquer les politiques migratoires, mais en même temps on essaye de faire en sorte qu’elles accèdent à la procédure. On est un groupe radical mais pragmatique, la priorité c’est d’assurer un accueil et un accompagnement quand bien même nos moyens seraient limités au service des demandeuses d’asile.
Ce qui n’est de toute façon pas en opposition avec la critique des politiques migratoires, et y compris de comment on pense le droit d’asile LGBT dans la raison d’État ou du droit international...
S. : Administrativement on a tenu à être une association de loi de 1901 dans un objectif non pas d’institutionnalisation, mais en ayant cette inscription officielle on peut inviter nos sistas et camarades à des rencontres pour échanger sur les pratiques, savoirs, connaissances, expériences et stratégies. On peut aussi rédiger des attestations à l’OFPRA qui soutiennent les récits des demandeuses d’asile lesbiennes.
Vous travaillez sur la question de l’asile, et vos investissements sont pluriels en cette matière. Il faut noter aussi que ce sont des expériences qui ne sont pas tout à fait étrangères aux expériences vécues parmi certaines LOCs. La singularité de votre approche est double : vous organisez un accueil avec une approche de genre et de sexualité aux lesbiennes, qui accèdent on le sait plus difficilement à la reconnaissance du droit d’asile. Cet accueil a aussi une dimension affective, et il constitue j’imagine un espace de transmission et de résistance, aux oppressions sexistes, lesbophobes et racistes.
V. : Tu décris assez bien l’espace LOCs: safe, écoute, aide, partage et bienveillance. Le fait d’avoir plus ou moins vécu ces expériences, ou le simple fait d’être descendantes d'immigrant·es ou encore sous colonisation française aux Antilles, nous permet d’avoir une meilleure compréhension des parcours, souffrances physiques et psychologiques des demandeuses d'asile. De ce fait, les aides et accompagnements se font naturellement avec l’espace LOCs. La transmission se fait également au travers des formations des membres de LOCs et des demandeuses d’asiles ; des réunions d’informations, des évènements (espaces public ou privé), et manifestations.
S. : À l’intérieur du groupe nous avions une expertise en droit d’asile et nous nous sommes formées pour que tout le monde puisse mieux appréhender la question et participer d’un meilleur accueil. On se forme entre nous, les unes les autres, c’est ainsi qu’on se renforce et on peut comme ça se cultiver, s’informer entre nous. Certaines demandeuses d’asile ont rejoint le groupe. On travaille à développer un savoir, une pratique et une vision de l’accompagnement contre la politique du désaccueil.
Il y a une dynamique collective...
S. : Oui, Il y a une circulation des savoirs entre nous. Nos moyens sont limités mais on pense des stratégies pour trouver des solutions. Le travail avec nos sœurs réfugiées représente un axe fondamental dans la création du groupe LOCs déjà parce que certaines d’entre nous sommes exilées et que l’expérience de l’exil s’avère traumatisante ; aussi parce que la France en tant que pays dit d’accueil se renforce dans sa logique de contrôle avant de protéger. Les politiques migratoires se durcissent. L’accueil et l’accompagnement des lesbiennes demandeuses d’asile ne se limitent pas à la seule expertise juridique et procédurière. Il s’agit d’une approche globale qui manque cruellement dans la politique d’asile en France. Il s’agit d’agir et d’interagir sur plusieurs volets à la foiS. : psychologique, financier, médical, logement, l’isolement, la langue, les
codes ; sans cela, les personnes exilées sombrent dans une extrême vulnérabilité. L’accueil, l’accompagnement et l’installation des personnes particulièrement vulnérables ne sont pas garanties ; les lesbiennes de par leur double sexospécificité (femme et lesbienne) ayant subi des viols ou agressions sexuelles et ou des grossesses forcées, des menaces par leurs familles ou des autorités LGBTIphobes. L’approche « Genre » nous permet d’améliorer la prise en compte et la prise en charge qui semble quasi inexistante dans le parcours des femmes et lesbiennes demandeuses d’asile. Nous avons donc édité un schéma de la procédure d’asile avec des entrées « genre » pour former, informer et sensibiliser les demandeuses d’asile. La chance que nous avons à LOCs se trouve dans notre multilinguisme, multiculturalisme facilitant l’interculturalité et les échanges.
Le droit d’asile au motif de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre a conduit à poser des questions sur le langage qu’on utilise pour parler et penser les sexualités. Est-ce que ça a été une question pour les LOCs ?
S. : Quand on travaille avec des lesbiennes demandeuses d’asile, on se doit d’être réalistes et pragmatiques car l’objectif de la demandeuse qui a fui des persécutions sera d’accéder à la procédure sereinement et d’accéder ensuite à la protection internationale par le statut de réfugiée. Dans ce cas la priorité sera de l’accompagner dans ses démarches : ensemble nous écrirons le récit détaillé avec des informations personnelles et contextuelles c’est à ce moment-là que se posera la question des mots ou des expressions pour se définir lesbienne ou femme amoureuse de femmes ou femmes aimant d’autres femmes à partir des mots dans sa propre langue ; toutefois pour aboutir à un récit circonstancier, clair et concis, nous transcrirons ses définitions en français et les traduiront puisque l’OFPRA exige la rédaction du récit seulement en français.
A. : Nous avons différentes origines et différentes langues, et c'était jamais un problème au LOCs de s'exprimer avec notre langue, culturelle au contraire c'est une sorte de philosophie et une stratégie pour donner plus de tranquillité et de liberté à la personne pour s'exprimer... comme ça la personne ne se sent pas isolée, sa voix et ses paroles sont entendues.
Les LOCs incarnent une vision politique singulière, qui va plus ou moins s’articuler avec d’autres secteurs de lutte, l’autonomie étant un enjeu fondamental au sein du collectif. Cette autonomie de la lutte, constitue une forme de résistance contre l’occultation, car on a tendance à noyer les points de vue minoritaires. Mais, comme le souligne Gerty Dambury dans le présent numéro concernant la Coordination des Femmes Noires, l’autonomie politique des mouvements féministes Noirs et non-blancs constitue une menace pour le pouvoir... et c’est précisément parce qu’elles constituent une menace qu’elles sont occultées. Il y a donc une forme de paradoxe. Cela pose la question des responsabilités face à ce paradoxe de l’occultation. Quelle est la responsabilité politique de notre génération pour ne pas les reproduire ?
V. : Pour changer les choses et bannir l'occultation : occuper tant que possible les espaces, y compris dans la sphère politique, pour ceux qui veulent y appartenir.
A. : Nous sommes lesbiennes racisées. On refuse de nous définir comme queer. Nous rejetons également la politique d'exclusion de celles qui se revendiquent lesbiennes ainsi dans l’arène politique. Du point de vue politique, il est très important d'utiliser le mot pour notre combat, notre engagement, notre visibilité. Deuxièmement, en honneur et respect pour tous les efforts et sacrifices des lesbiennes politiques et des féministes qui nous précèdent. Nous sommes déjà confrontées à un réel danger à cause peut-être du manque de transmission d'une génération à l'autre. Ce vide a été utilisé par des tendances qui ne concernent pas du tout la réalité politique que nous vivons aujourd'hui en France, ou dans le monde en général. Je pense que c'est le temps pour les lesbiennes politiques de mettre en place des stratégies cohérentes : regrouper, mettre en place les archives lesbiennes, travailler plus sur la question de transmission, trouver des outils qui nous donnent plus de force.
S : Par occultation, j’entends aussi le risque de l’invisibilisation consciente ou inconsciente à l’intérieur de nos propres communautés (racisées et LGBTQI) ; le risque aussi de hiérarchiser certaines Histoires. Sans vouloir donner de leçons, et sans aucune prétention, mais forte de mon expérience d’activiste, il faudrait partager la responsabilité de la transmission entre les générations précédentes et les nouvelles générations pour construire et se donner les moyens de réaliser cette transmission. Cela soulève plusieurs questionS. : quid de la solidarité entre groupes LGBTQI of color, quid de la surenchère des concepts ? La place des archives ? Comment se cultiver et où chercher les productions et l’Histoire des mouvements de nos prédecesseuses ? Comment créer des passerelles ? Pourquoi penser que nous refaisons le monde ou nous l’inventons car d’autres avant nous y avaient pensé ? Ne devrait-on pas considérer la transmission comme un réel enjeu politique ? La transmission devrait-elle se limiter à acquérir des savoirs ? Comment mettre en place des outils et des méthodes permettant de sauvegarder ces connaissances et ces bonnes pratiques pour mieux les partager ou les diffuser ? La transmission représente un enjeu crucial à mon sens.
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[69] Rhône Vénissieux L’été des Minguettes 1981-83 «la marche des beurs contre le racisme » les émeutes www.radiofrance.fr/franceinter/... avec en musique Shams Dinn "Hedi Bled Noum" les debuts du hip hop https://www.youtube.com/watch?v=HOCMVx4NW8w Douce France de Rachi Taha https://www.youtube.com/watch?v=Z8wrvbs9l8Q le documentaire La Longue marche des banlieues avec France 3 Rhône-Alpes revient sur une décennie centrale dans l’histoire des banlieues françaises et son évolution depuis. france.tv c’est aussi d’ici que partira, deux ans plus tard, la « Marche pour l’égalité et contre le racisme », surnommée la Marche des Beurs. la longue marche des banlieues de juillet à octobre 81, dans des banlieues de l’Est lyonnais, de Vénissieux à Vaulx-en-Velin, les cités dortoirs s’enflamment : des centaines de voitures sont incendiés aux pieds des ZUP et de violents affrontements opposent les jeunes aux forces de l’ordre. Ces évènements, surmédiatisés, attirent brusquement l’attention du pays sur ce qu’on appellera, avec une certaine pudeur, le « malaise des grands ensembles ». C’est un coup de tonnerre pour la gauche au pouvoir : François Mitterrand, élu avec enthousiasme quelques mois auparavant, le 10 mai 81, doit dire adieu à son « état de grâce ». Pendant des années, on était certain d’être passé à côté des situations de ghettos et de révoltes ethniques que connait alors l’Angleterre. Les Minguettes, théâtre d’une émeute urbaine sans précédent, sonnent le tocsin. Pour la gauche, l’épreuve est initiatique et l’État prend rapidement la mesure de l’avertissement. Ces émeutes urbaines poussent le gouvernement à chercher des solutions innovantes. Une nouvelle politique de la ville, celle que nous connaissons aujourd’hui, est née cet été 81 dans les banlieues de l’Est lyonnais.
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Appel CGT aux marches unitaires du 23 septembre 2023
Avec des syndicats, associations, comités de quartiers populaires et de victimes de violences policières, la CGT appelle aux marches unitaires du 23 septembre 2023, pour les libertés publiques et syndicales, contre le racisme systémique et les violences policières, et pour la justice sociale. Continue reading Untitled
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Chers amis,
Pendant longtemps, j'ai gardé pour moi cette histoire, enfouissant le traumatisme qu'elle a engendré en moi.
Les marques de cette période sombre ont profondément affecté ma vie et mon esprit.
Aujourd'hui, je choisis de partager cette expérience avec vous, non pas pour ranimer de vieilles blessures, mais pour veiller à ce que de telles injustices ne se reproduisent jamais.
Cette étiquette diffamatoire qui m'a été collée ne doit plus étouffer la vérité.
Récemment, cette diffamation a refait surface, me contraignant à révéler les faits pour que cette ombre cesse de peser sur moi.
Contexte Troublant : Découverte du Rapport
En octobre 2015, alors que j'occupais mes fonctions de délégué du personnel, j'ai été troublé par la découverte d'un rapport daté du 5 mars 2015.
Ce document, transmis à Jeunesse et Sports par un haut responsable d'une structure, Monsieur X, a semé le doute chez certains et suscité l'inquiétude en moi.
Je me souviens du choc ressenti en lisant ces accusations pour la première fois : comment des photos et des opinions exprimées pour défendre des valeurs de justice et d'égalité pouvaient-elles être ainsi détournées ?
Clarté et Précision des Arguments : Analyse des Écrits
Le contenu de ce rapport portait des jugements sur mes publications sur mon blog "Sous-France*", les qualifiant de "pro-musulman" et "anti-républicain".
Ces interprétations subjectives ont créé une tension inutile et m'ont ébranlé en raison du contexte.
Par exemple, un article dénonçant les discriminations systémiques a été présenté comme une attaque contre les valeurs républicaines. Il s'agissait là de conjectures et d'interprétations de la part de Monsieur X.
*Sous-France : Tel un écho vibrant des quartiers populaires, le terme "Sous-France" évoque les réalités complexes et parfois douloureuses de nos vies, portant en lui le poids des souffrances et des défis socio-économiques.
Dans mes photographies, il résonne comme le reflet des stigmates profonds du racisme, des cicatrices gravées en moi depuis l'enfance. Cependant, il est crucial de ne pas s'y méprendre : cette appellation ne représente en aucun cas une révolte contre notre pays et n'est en aucun cas anti-France.
Au contraire, elle témoigne d'une réalité que je porte en moi avec honnêteté et sincérité. Mes œuvres photographiques sont une exploration authentique de cette "Sous-France" de l'enfance, cherchant à capturer et à partager les expériences et les émotions qui y résident, dans l'espoir de susciter la compréhension et le dialogue.
Contexte Post-Attentat : Tensions Exacerbées
À l'époque de la découverte du rapport, le pays était encore sous le choc des attentats contre Charlie Hebdo.
Les débats sur la liberté d'expression étaient vifs, ce qui a peut-être contribué à une réception exacerbée des écrits de mon blog. Était-il juste d'exploiter un climat de peur pour discréditer ma liberté d'expression ?
Manipulation des Craintes : Exploitation des Tensions
Il est regrettable que ces circonstances aient été exploitées pour formuler des accusations sans fondement. Les tensions post-attentat ont peut-être contribué à une interprétation excessive et erronée de mes publications. Pourquoi Monsieur X a-t-il utilisé la peur pour légitimer une véritable chasse aux sorcières à mon égard ?
Répercussions Personnelles : Impact sur Ma Réputation
Les conséquences de cette situation ont été profondes sur le plan personnel et professionnel.
La remise en question de mon intégrité et les doutes semés quant à mes intentions ont été extrêmement préjudiciables.
En tant que père de famille et professionnel dédié à l'éducation populaire, voir mon nom traîné dans la boue sans fondement m'a complètement dévasté.
Motivations Cachées : Fuite des Responsabilités ?
Il est difficile de déterminer avec certitude les motivations derrière les actions de Monsieur X. Il est possible qu'il ait agi dans un contexte de pression nationale, de peur ou de malentendu.
Était-ce pour détourner l'attention de ses propres erreurs professionnelles ? Les motivations resteront floues à jamais car nous n'avons jamais eu l'occasion d'en discuter profondément, et l'affaire a été classée, mais les dommages sont bien réels.
Manque de Fondement : Absence de Preuves
Il est important de souligner le manque de preuves factuelles dans le rapport de Monsieur X.
Les accusations reposaient davantage sur des interprétations subjectives que sur des faits tangibles. Comment peut-on condamner quelqu'un sur de simples suppositions sans vérifier les faits ? Je n'ai d'ailleurs jamais été inquiété, si ce n'est que mon image a été clairement ternie.
Double Standard : Fautes de Monsieur X
Il est également important de reconnaître que Monsieur X n'était pas exempt de reproches. Ses propres erreurs professionnelles auraient pu influencer son jugement et ses actions. En mettant les projecteurs sur moi, alors qu'il avait ses propres problèmes, il a agi de manière injuste et partiale.
Lutte pour l'Intégrité : Engagement pour la Justice Sociale
Malgré ces épreuves, mon engagement en faveur de l'égalité, de la liberté et de la justice sociale demeure intact. Mes actions passées et présentes témoignent de ma détermination à promouvoir ces valeurs. J'ai travaillé inlassablement dans les quartiers populaires, aidant les jeunes à trouver leur voie et à s'épanouir pleinement. Pourquoi une telle dévotion serait-elle remise en question sans fondement, à cause d'une seule personne ?
Réaction des Autorités : Réponse de l'Organisation Concernée
Face à cette situation, l'organisation concernée de la structure a réagi avec fermeté en écartant Monsieur X de ses fonctions.
Une première victoire, mais la bataille pour mon intégrité demeure.
La reconnaissance de mon innocence par l'organisation est une étape importante, mais elle ne suffit pas à effacer les stigmates laissés par cette diffamation.
Persistance de l'Injustice : Impact Persistant
Malgré les mesures prises, je reste la victime d'une injustice persistante.
L'empreinte laissée par ces accusations mensongères a refait surface récemment et continue de hanter mon quotidien, engendrant frustration et colère. Comment vivre en paix lorsque votre nom est entaché par des mensonges du passé ?
Appel à la Vérité : Quête de Justice
Je m'engage résolument dans une quête de vérité et de justice.
Je refuse de me laisser abattre par la calomnie et l'injustice.
Ma détermination à faire triompher la vérité reste inébranlable.
Celles et ceux qui me connaissent savent très bien la personne que je suis, et je n'ai jamais caché mes opinions.
Avec une notoriété solidement établie dans les quartiers populaires grâce à plus de 20 ans d'expérience, j'ai acquis une compréhension approfondie des publics jeunes. Mon engagement dans l'éducation populaire, ma créativité et ma capacité à communiquer efficacement sont reconnus de tous. Je n'ai jamais été impliqué dans des conflits professionnels.
En tant que père responsable et citoyen engagé, j'ai toujours œuvré pour le bien-être des autres, comme en témoignent ceux qui m'ont soutenu.
Reconnaissance et Accomplissements
Savez-vous que j'ai été lauréat avec d'autres participants lors de la campagne participative organisée dans le cadre du mouvement citoyen Fraternité Générale ? Le concours consistait à exprimer sa vision de la fraternité suite aux attentats de Charlie Hebdo à travers une photo, un dessin ou une création graphique.
Une de mes photographies est intégrée dans un livre d'histoire-géographie destiné aux collégiens aux Éditions Hachette, dans le cadre d'une campagne de sensibilisation contre le racisme.
Conclusion : La Lutte pour la Vérité
En quête de justice, mon combat pour la liberté d'expression est bien plus qu'un simple plaidoyer.
C'est un cri du cœur, une volonté farouche de défendre les valeurs démocratiques qui nous sont chères, et je reste convaincu que la vérité triomphera.
En octobre 2015, au moment des faits, j'ai lancé une pétition en ligne qui a recueilli près de 500 signatures et témoignages de soutien : consultable ici : lien
J'ai également rassemblé de nombreux témoignages écrits de personnes avec qui j'ai collaboré sur divers projets sociaux, que je remercie profondément.
Je vous invite à vous joindre à moi dans cette lutte pour l'intégrité et la liberté d'expression, car ensemble, nous sommes plus forts.
En révélant cette histoire, je souhaite rappeler à chacun l'importance de rester vigilant face aux injustices et aux tentatives de manipulation.
Votre soutien, vos témoignages et votre engagement à mes côtés sont essentiels pour surmonter cette épreuve.
La lutte continue, et que les voix de ceux qui œuvrent pour le bien soient entendues et respectées.
📷 𝑀𝐾 | © ☞ 𝑺𝒐𝒖𝒔-𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆
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APPEL CGT AUX MARCHES UNITAIRES DU 23 SEPTEMBRE 2023
Avec des syndicats, associations, comités de quartiers populaires et de victimes de violences policières, la CGT appelle aux marches unitaires du 23 septembre 2023, pour les libertés publiques et syndicales, contre le racisme systémique et les violences policières, et pour la justice sociale.
MONTBÉLIARD : 14h00 Esplanade des droits de l'Homme (rue Cuvier) MULHOUSE : 14h30 Place Franklin STRASBOURG : 14h00 Place de la République
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SAMEDI 23 SEPTEMBRE CAHORS 11H00 parvis Mairie
MARCHE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES MARCHE CONTRE LE RACISME MARCHE POUR LA JUSTICE SOCIALE 2023.09.19-Lot-A5-tract-Marche-violences-policieres-V3-VECTORTélécharger
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18.03.2023.MARCHE CONTRE LES VIOLENCES D'ETAT ET LE RACISME SYSTEMIQUE (orage) (à Toulouse, France) https://www.instagram.com/p/Cp9hO1yoCYd/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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MARCHE CONTRE LES VIOLENCES D'ETAT ET LE RACISME SYSTEMIQUE Marche contre les violences d’État et le racisme systémique. France, Toulouse le 18 mars 2023. @collectif.palestinevaincra ➡️ #AbacaPress #Abaca #Photographie #presse ➡️ #violencesdetat #Racisme #marche #france #PalestineVaincra #photographie #femmephotographe #photodocumentaire #press #photographie #leicawomenfotoproject #leicawomen #myleicaphoto #femmes #photojournalisme #toulouse 📸 photo @patricia.huchot_boissier / @_abaca_ Série disponible sur #PixPalace & #Reuters https://linktr.ee/p.huchotboissier SNJ / Card number F1275 - IFJ (à Toulouse) https://www.instagram.com/p/Cp8n0ooDG9s/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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