#mais pas pour du sad content mais comme
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Quand la commune te donne le gatsby treat de 14 a 25 msemb, mais madné ça gossait tellement zavez po idée ...
#trompettes et tintamarres pis je chokd mon propre party 1 fois su 2#mais pas pour du sad content mais comme#c't'un pit all around ces shits c'est ça j'leur donne#cassez la vaiselle on s'en calisse just do it#vous le méritez sdu dolo shit on sen criss guys djndjdssjsjddd#mon père a fait ben pire avec son fucking comptoir en marbre mais omfgvmdmsmsmsdmmfmfd#comme les physiques des fois ça décolle mais en contexte y'a tellement fait ça pour un fair and square mais msxmdmdmdsmssmd#ok y casse ton bong pis y pay back avec le comptoire#legit#ju crisse quand tu chignes dkddkdffkfggkg
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This is only part of a love letter Napoleon wrote
Je ne sais pas quel sort m’attend ; mais s’il m’éloigne plus longtemps de toi, il me [devient] insupportable ; mon courage ne va pas jusque-là. Il fut un temps où je m’enorgueillissais de mon courage, et quelquefois, en jetant les yeux sur le mal que pourraient me faire les hommes, sur le sort que pourrait me réserver le destin, je fixais les malheurs les plus inouïs sans froncer le sourcil, sans me sentir étonné. Mais aujourd’hui, l’idée que ma Joséphine pourrait être mal, l’idée qu’elle pourrait être malade, et surtout la cruelle, la funeste pensée qu’elle pourrait m’aimer moins, flétrit mon âme, arrête mon sang, me rend triste, abattu, ne me laisse pas même le courage de la fureur et du désespoir… Je me disais souvent jadis : les hommes ne peuvent rien à celui qui meurt sans regret ; mais aujourd’hui, mourir sans être aimé de toi, mourir sans cette certitude, c’est le tourment de l’enfer, c’est l’image vive et frappante de l’anéantissement absolu. Il me semble que je me sens étouffer. Mon unique compagne, toi que le sort a destinée pour faire avec moi le voyage pénible de la vie, le jour où je n’aurai plus ton cœur sera celui où la nature aride sera pour moi sans chaleur et sans végétation… Je m’arrête, ma douce amie ; mon âme est triste, mon corps est fatigué, mon esprit est étourdi. Les hommes m’ennuient. Je devrais bien les détester : ils m’éloignent de mon cœur.
Je suis à Port-Maurice, près Oneille ; demain, je suis à Albenga. Les deux armées se remuent ; nous cherchons à nous tromper. Au plus habile la victoire. Je suis assez content de Beaulieu ; s’il manœuvre bien, il est plus fort que son prédécesseur. Je le battrai, j’espère, de la belle manière. Sois sans inquiétude, aime-moi comme tes yeux ; mais ce n’est pas assez : comme toi ; plus que toi, que ta pensée, ton esprit, ta vie, ton tout. Douce amie, pardonne-moi, je délire ; la nature est faible pour qui sent vivement, pour celui que tu animes. [...]
Adieu, adieu, je me couche sans toi, je dormirai sans toi, je t’en prie, laisse-moi dormir. Voilà plusieurs jours où je te serre dans mes bras, songe heureux mais, mais, ce n’est pas toi…
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I don’t know what fate awaits me; but if it keeps me away from you any longer, it [becomes] unbearable to me; my courage only goes so far. There was a time when I prided myself on my courage, and sometimes, casting my eyes on the harm that men could do to me, on the fate that destiny could have in store for me, I stared at the most incredible misfortunes without frowning, without feeling surprised. But today, the idea that my Joséphine could be unwell, the idea that she could be ill, and above all the cruel, fatal thought that she could love me less, withers my soul, stops my blood, makes me sad, dejected, does not even leave me with the courage of fury and despair… I often used to say to myself: men can do nothing to those who die without regret; but today, to die without being loved by you, to die without this certainty, is the torment of hell, it is the vivid and striking image of absolute annihilation. I seem to be suffocating. My only companion, you whom fate has destined to make with me the painful journey of life, the day when I will no longer have your heart will be the day when arid nature will be for me without heat and without vegetation… I stop, my sweet friend; my soul is sad, my body is tired, my mind is dizzy. Men bore me. I should hate them: they take me away from my heart.
I am in Port-Maurice, near Oneille; tomorrow I'm in Albenga. The two armies move; we seek to deceive each other. The most skilful wins. I am quite happy with Beaulieu; if he maneuvers well, he is stronger than his predecessor. I will beat him, I hope, in a good way. Don't worry, love me like your eyes; but that’s not enough: like you; more than you, than your thought, your spirit, your life, your everything. Sweet friend, forgive me, I am delirious; nature is weak for those who feel keenly, for those whom you animate. [...]
Goodbye, goodbye, I'm going to bed without you, I'll sleep without you, please let me sleep. It's been several days since I held you in my arms, happy dream but, but, it's not you…
link to the entire letter on napoleonica
#Napoleon was the most ardent passionate lover#Josephine was wasted on him#Napoleon's correspondence#Napoleon letters to Josephine#it's so sad that this love wasn't reciprocated until it was too late and even then not the same way#while he was writing this he also wrote a bunch of orders to people where you would never know he had these feelings
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(ce serait trop long à expliquer.)
Je n'arrive plus à écrire. Il faut que j'écrive.(Encore l'injonction. Tout n'est qu'injonction.) Je n'ai plus que les envolées lyriques de l'insomniaque, quand l'inspiration te saisit, comme un envol puis te laisse exsangue, tu n'as rien pu noter, c'était vraiment beau. Tu n'as rien pu noter.
C'était le jour où elle avait assigné sa pseudo autorité devant le petit Ruisseau, une plume comme messagère, un petit brin d'oseille et de roseau. Le serpent regimba, piaffa, mais ne rua pas. Mais Il ne fut pas content non plus. Les chants d'oiseaux s'en donnaient à cœur joie, comme pour la moquer. Comme pour la désigner. Elle convint alors d'une Promesse, et on sait qu'il ne faut jamais faire de promesse en l'air avec les serpents-les typhons, les êtres de l'autre côté du voile et leurs alliés. Ce texte est sûrement pour ne pas oublier.
Oui. Je voudrais tant arriver à consigner. Tellement de noms, de gens, de choses, de lieux, de sourires, de peurs. À noter.
One for beginning.Two means exchanges.. Three shows things growing...Four does not change. Le changement s'étire à perte de vue comme un champ vide, un champ fauché, un champ même pas une chanson, une vitre même pas en verre, quelque chose de stérile et triste.
J'ai besoin d'écrire. J'étouffe. Écrire. J'étouffe. Il y a un œil et ses milles manières. Il y a tout à l'heure cette minuscule fleur. Il y a le Père qui n'a dit qu'une seule parole : son Fils. Et le Silence éternel en est l'écho. Il y a l'amour qui me broie, qui me ploie. L'amour qui ronge tout et ne résout rien.
L'impuissance de celle qui veut agripper. L'impuissance des tout petits.
Mais Il est allé nu-pieds et nu-tête, seul et en haillons, flanqué de son armée de pauvres, il a dansé sous le soleil qui nait de la ténèbre et se donne à tous, sans distinction. Il a crié au Désert, il a communié en Nature. Il a consolé et il a puni.
Comme Vous.
Et tout à l'heure cette araignée minuscule et noire dans l'oratoire si blanc. D'un blanc de coton, un blanc de nuages, d'un silence comme les vagues. Si poignant, si tendu, qu'il en vibre.
Et puis, les gens moi, ne sont bons qu'à être soignés ! La maladie seule est capable de te rendre la dignité que tu t'es aliéné, oh monstre capitaliste.
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(English below)
I can no longer write. I have to write. (Again the injunction. Everything is only injunction.) I only have the lyrical flights of the insomniac, when inspiration seizes you, like a flight then leaves you bloodless , you couldn't notice anything, it was really beautiful. You couldn't write anything down.
It was the day when she had assigned her pseudo authority before the little Stream, a feather as a messenger, a little sprig of sorrel and reed. The snake kicked, pawed, but did not really kick. But He wasn't happy either. The songs of birds gave themselves up to their heart's content, as if to make fun of her, as if to name her. She then agreed to a Promise, and we know never to make empty promises with serpents-typhoons, beings on the other side of the veil and their allies. This text is surely not to forgot.
Yes. I would so much like to be able to consign. So many names, people, things, places, smiles, fears.
One for beginning. Two means exchanges.. Three shows things growing…Four does not change. Change stretches as far as the eye can see like an empty field, a mown field, a field not even a song, a window not even made of glass, something sterile and sad.
I need to write. I choke. To write. I choke. There is an eye and its thousand ways. There is this tiny flower just now. There is the Father who spoke only one word : his Son. And the eternal Silence is its echo. There is love that crushes me, that bends me. The love that eats away at everything and solves nothing.
The helplessness of the one who wants to cling. The helplessness of the little ones.
But, He went barefoot and bareheaded, alone and in rags, flanked by his army of the poor, he danced under the sun which is born from darkness and gives itself to all, without distinction. He cried out in the Desert, He communed in Nature. He consoled and he punished.
Like you.
And just now that tiny, black spider in the so white oratory. White cotton, white clouds, a silence like the waves. So poignant, so tense, it vibrates.
Besides, people myself, are only good for being cared for! Illness alone is capable of restoring to you the dignity that you have alienated from yourself, oh capitalist monster.
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I'm Glad My Mom Died, by Jennette McCurdy (January 2023)
Jennette McCurdy's memoir about her relationship with her mother, the impact she had on her both during her life and after her death, and the consequences of being a child actor.
Would I recommend it to anyone? Yes, but not to everyone because it's really "child abuse, addiction and eating disorders", The Book. So you have to make sure those aren't triggers for you before reading this book.
Level of (dis)satisfaction based on the summary and my expectations? I almost never read non-fiction, I'm trying to read more of it so I'm glad I liked this one.
My thoughts on it? I had heard several people say that the narration feels child-like at the beginning and that it was because Jennette McCurdy wrote from child-her's point of view, and I didn't really get what they meant. And then I read it and I understood. As an adult reader, I could understand things that 8-y.o-Jennette or 13-y.o-Jennette couldn't, I could see how toxic and abusive her mother's behavior was. And it was gut-wrenching.
It was a very interesting read on several levels, we see a bit of the reality of child actors, and I think that the people who watched Nikelodeon during the iCarly years etc will sse the show and Jennette in a new light. That said, I also know someone who couldn't finish the book because they were a fan of Jennette and reading it was breaking their heart.
Anyway, Jennette McCurdy is right to focus on writing now, she's talented (and it makes her happier).
btw, i think it's sad that the first thing the official summary says is “A heartbreaking and hilarious memoir by iCarly and Sam & Cat star Jennette McCurdy” while she clearly said she doesn't want to be remembered as Sam. i understand that it's for marketing reasons, but it's still sad
French version under the cut
Les mémoires de Jennette McCurdy sur sa relation avec sa mère, l'impacte qu'elle a eu sur elle de son vivant comme après sa mort, et les conséquences d'une carrière d'enfant star.
Est-ce que tu le conseillerais à quelqu’un ? Oui, mais pas à tout le monde parce que c’est vraiment “maltraitance d’enfant, addiction et troubles alimentaires”, Le Livre. Donc il faut s’assurer que ce sont pas des déclencheur avant de commencer le livre.
Niveau de déception/satisfaction par rapport au résumé et tes attentes ? Je lis quasiment pas de non-fiction, j’essaie dans lire plus donc je suis contente d’avoir aimé celui-là.
Avis sans spoiler ? J’avais entendu plusieurs personnes dire que la narration est un peu enfantine au début et que c’était parce que Jennette McCurdy écrivait de son point de vue en tant qu’enfant, et je comprenais pas trop ce que ces personnes voulaient dire. Puis j’ai lu le livre et j’ai compris. En tant que lectrice adulte, je comprenais des choses que Jennette-à-8-ans ou Jennette-à-13-ans ne comprenait pas, je voyais à quel point le comportement de sa mère était toxique et abusif. Et c’était vraiment déchirant.
C’est vraiment une lecture très intéressante à beaucoup de niveaux, on voit un peu la réalité des enfants star, et je pense que pour les personnes qui regardaient Nikelodeon à l’époque de iCarly etc vont voir la série et Jennette sous un nouveau jour. Après je connais aussi quelqu’un qui n’a pas réussi à finir le livre parce qu’iel était fan de Jennette et que ça lui brisait le cœur de le lire.
En tous cas, Jennette McCurdy a raison de se concentrer sur l’écriture maintenant parce qu’elle a vraiment du talent (et ça la rend plus heureuse).
d’ailleurs, je pense que c’est triste que le premier truc que le résumé officiel dise c’est “Un mémoire déchirant et hilarant par la star de iCarly et Sam & Cat, Jennette McCurdy” alors qu’elle dit clairement qu’elle veut pas qu’on se souvienne d’elle comme Sam. je comprends que c’est pour des raisons marketing mais c’est quand même triste
#i'm glad my mom died#jennette mccurdy#memoirs#celebrity books#celebrity memoirs#books#book recs#book reviews#booklr
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[Avis du 30/08/19]
Un gros mois après ma visite de Walibi Rhône Alpes et étant en vacances dans le nord, le moment était tout trouvé pour remettre le couvert chez le collègue batave à Walibi Holland.
Avant toute chose petit passage en revue du parc en lui même. Comme toujours c'est soigné sans être immersif, aucun parti pris dans l'aménagement et la théma et donc aucun caractère ni d'identité reconnaissable, à part peut-être la zone d'entrée qui dénote par son extrême mauvais goût. Globalement hormis quelques errements pinceau en main, rien n'a bougé. Comme l'impression que le parc n'a pas changé significativement, ni par son offre d'attraction ni pas son ambiance, et ce depuis mes premières visites il y a quand-même presque 20 ans avec le sacro-saint Euro Saison Pass en main.
Un immobilisme malgré tout bousculé par la nouveauté 2019 du parc et par la même occasion l'une des plus alléchantes du vieux continent, Untamed. Ces fous furieux de chez RMC ayant eu la charmante idée de passer l'hiver du côté de Biddinghuizen, on découvre ici une sacrée bécane. Dès le matin a froid au first row on sent un potentiel fou. Potentiel confirmé quelques heures plus tard au last. Zéro temps morts, des ejectors à gogo, des inversions couillues, une vitesse de croisière bien véloce, et une fluidité parfaite. Du grand art encore une fois de la part des américains, bravo ! On lui pardonnera malgré tout son thème insensé et assez laid à mes yeux mais aussi ses contours violent qu'on pourrait envisager comme désagréable en cas de chain ride compulsif. Ce qui m'amène donc à lui préférer Wildfire, son homologue suédois possédant à mes yeux un chouia plus de qualité et plus de possibilités de chain ride.
À l'image du roc inflexible, debout et fier depuis des années on adore toujours autant Goliath. Depuis sa construction en 2002 et après ses nombreux printemps on ne peut qu'être cueilli par la puissance intacte l'ex-géant vert. Le charme vintage des assises camping d'Intamin font partie malgré tout du voyage et nous ramène aux trains newgen top niveau du constructeur suisse. Le progrès c'est pas si mal. L'effort fort appréciable de la refonte de la file d'Xpress (ou Platform13) est à souligner, d'autant plus que le ride n'est pas si dénué d'intérêt que ça, même si on le connais par cœur via son confrère de Seine et Marne. El Condor est un enfer, au même titre que Speed of Sound et sa théma décrépite. Lost Gravity est rigolo mais un poil douloureux au deuxième rang. Même si son parcours étriqué n'a plus rien d'original depuis la prolifération des Infinity Gerstlauer, quelques éléments restent intéressants (spoiler, je ne parle pas du virage a plat de mi parcours qui est simplement grotesque).
Gros point noir également, on ne peut plus monter à l'envers dans le flume. C'est tout bonnement scandaleux, un mail sera envoyé à la direction pour faire état de cette décision injuste et unilatérale. Notre ami Mch était inconsolable. Sad react only.
Pour conclure, on a été très contents de notre journée et on espère encore plus de nouveaux projets dans le parc hollandais. Le projet Untamed s'inscrit parfaitement dans l'ensemble des nouveaux projets de la CDA et rassure quant à la volonté du groupe savoyard de rattraper avec intelligence et audace le temps perdu.
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MARDI 4 OCTOBRE 2022 (Billet 1 / 4)
« SANS FILTRE » (Tiitre en anglais : « Triangle of Sadness » - 2h 27min)
Un film de Ruben Östlund, avec Harris Dickinson, Charibi Dean Kriek, Woody Harrelson…
JM est allé voir ce film tout seul dimanche après-midi. Il a présumé qu’il n’allait pas du tout plaire à Marina (sur ce point, il ne s’est pas trompé) mais il s’attendait à être déçu comme (presque) à chaque fois qu’il va voir un film « palmé » à Cannes… et là, oh surprise, il s’est complètement planté car non seulement ce film lui a BEAUCOUP plu mais s’il avait été le seul décideur pour l’attribution de la récompense suprême, il lui aurait, lui aussi, accordé la Palme d’Or !
Par contre, tout de suite vous dire que ce film est loin de faire l’unanimité. Avant, il n’y avait que Télérama qui dans ses critiques cinéma publiait parfois un « POUR » et un « Contre » (nous ne lisons malheureusement plus Télérama que nous avions adoré depuis qu’il a été racheté par Le Monde et qu’il est devenu un magazine pour instits et bobos qui s’auto-définissent « intellos de gauche »…). Si vous allez sur le Site AlloCiné, vous verrez qu’il y a eu sur « Sans Filtre » des « POUR » et des « CONTRE » dans de nombreux journaux ou magazines (dont bien sûr « Télérama » mais aussi « l’Obs » et « Bande à Part »… la variation allant de 4 à 1 étoiles, ce qui n’est pas rien !!!).
C’est donc un film qui « clive ». On ne connaissait pas ce néologisme à l’époque mais le prof de philo de JM aurait adoré l’utiliser, lui qui prenait un malin plaisir à nous provoquer dans le but de nous faire réagir et de nous obliger ensuite à développer nos arguments. « Argumenter, c’est penser » disait-il, « se contenter de dire qu’on aime ou qu’on n’aime pas (par exemple) est à la portée de n’importe quel abruti ! ».
Les spectateurs (entre parenthèses, la salle était pleine), toujours selon AlloCiné, ont été davantage conquis : la moyenne des notes qu’ils lui ont attribuée est de 4. Les critiques « pro », 3,1.
JM, malgré quelques petites longueurs de ci de là, lui donne ❤️❤️❤️❤️,5 sur 5 et l’avis qui se rapproche le plus du sien, chose étonnante, est celui du Figaro. Il n’en dira pas plus. C’est un film qu’il ne recommande SURTOUT pas à tout le monde. A chacun de faire ses petites recherches avant et d’y aller… ou pas !
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Palme d’Or à Cannes en mai dernier, le film de Ruben Östlund s’apparente à un lance-flammes braqué sur les outrances des nantis.
Bienvenue à bord. Sur ce yacht, il n’y a que des riches. Carl et Yaya participent à cette croisière de luxe par raccroc (*). Ces deux mannequins influenceurs passent leurs journées sur Instagram, postent leurs moindres faits et gestes, comptent le nombre de leurs followers. Quel métier ! Il faut être beau et savoir marcher. À terre, on les aura vus durant un casting filmé par un documentariste qui n’a pas la langue dans sa poche, hésitant devant l’addition dans un restaurant étoilé. Même si Yaya gagne mieux sa vie que son fiancé, sa carte de crédit est refusée. Cette invitation sur le bateau tombe à pic.
Sur le pont supérieur, peut-être qu’ils se disputeront moins. Sur leur transat, il lit Ulysse, de Joyce ; elle repère le torse velu d’un membre d’équipage. Carl est jaloux. Le costaud perd son emploi. Les stocks de Nutella sont livrés par hélicoptère. Le personnel est aux petits soins. Les passagers constituent de rudes spécimens d’humanité.
Un couple d’Anglais a accumulé des millions en commercialisant des grenades à main. Une femme dans son fauteuil roulant répète inlassablement une phrase en allemand (traduction : « Dans les nuages »). Un quadragénaire vient de revendre sa société. Il aimerait bien que son compte en banque le rende séduisant. Un Russe détient une fortune due aux engrais alimentaires. « Je suis le roi de la merde ! », clame-t-il fièrement avec son accent guttural et sa chemise ouverte.
Le capitaine refuse de sortir de sa cabine où il se saoule avec le plus grand des sérieux. Il faudra néanmoins qu’il assiste au fameux dîner du commandant durant lequel l’oligarque et lui se battront à coups de citations signés Marx, Lénine, Reagan, Thatcher, Twain. Dehors, la tempête éclate. Le vaisseau tangue. Les huîtres ont du mal à passer. Le poulpe reste intact dans les assiettes. Les estomacs se soulèvent. Des jets de vomi ponctuent la soirée. C’est « hénaurme », comme disait Flaubert. Les WC explosent. À côté, « La Grande Bouffe » prend des airs d’agréable bluette. Avec « Sans filtre », Ruben Östlund y va. Il enfonce le clou. Le vernis craque. Des pirates en Zodiac s’en mêlent. Le navire coule. Les survivants se retrouvent sur une île déserte, perdus dans une nature sauvage, à la merci d’une femme de ménage asiatique.
Car Abigail est la seule personne capable de pêcher et de cuisiner. Ce joli monde se bagarre pour un paquet de bretzels. Carl cède aux avances de leur sauveuse providentielle. Sur cette plage, les Rolex ne servent à rien. Ces gens-là se croyaient tout permis. Ils vont voir ! Le réalisateur de « The Square » réitère l’exploit dont celui de remporter pour la seconde fois la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes. Feu sur le politiquement correct. Haro sur le fric roi. Assez de la tyrannie des apparences. Sa caméra est un lance-flammes. Cette bataille navale réjouit, décoiffe. Le malaise s’installe. Il est savoureux. Östlund cherche le nerf, étire les scènes, affiche un pessimisme ravageur. C’est comme si Buñuel avait collaboré avec les Monty Python. Paré à appareiller ?
(Source : « lefigaro.fr »)
(*) « Raccroc » : nom commun. Action d’attraper au hasard ; coup heureux où il y a plus de chance que d’adresse. (Source : « larousse.fr »)
NB Le Figaro a noté « Sans filtre » 3,5 sur 4.
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If there is one part of the house that best reflects our personality, it is probably the bedroom. Kuid ärge muretsege, siit leiate tohutul hulgal pakkumisi lähedal asuvates majutusasutustes. J'ai longtemps eu une attitude de repli face à ce traité car il n'est pas enthousiasmant et nombreux sont ceux sur ce site qui peuvent confirmer ma position. For instance, in the example shown under Request Structure ”, we also provide the date-time format. The panic room was 6 feet (1.8 m) by 14 feet (4.3 m). Three versions of the room were built so Fincher could film scenes from multiple angles. Lis l'interview de Rocard dans le journal précédent. La recherche de nourriture ne sera entreprise qu'une fois que les trois précédents problèmes ont été résolus. No data is shared with Facebook unless you engage with this feature. Koepp and Fincher agreed to streamline the film so the opening would introduce the characters as soon as possible. On notera que c'est la seconde fois, cette année, que les pirates s'en prennent un bâtiment de ce genre, le confondant avec un navire civil. In retrospect, Panic Room has been assessed for its portrayal of childhood and feminism , the elements of video surveillance and diabetes , and its thematic approach to mortality. L'émission de TVE Imágenes prohibidas (Miquel Romero, 1994), sur la censure au cinéma pendant le franquisme, qualifie le film de «cas exceptionnel, incompréhensible quel que soit le point de vue adopté, un cas unique dans le contexte de censure répressive auquel le cinéma de cette période devait faire face». A la limite, si j'avais un avis fixe et definitif, je passerais surement moins de temps dans des debats. As an Exotic Club Member you deserve a weekend break in the heart of your city or in a private cottage along the country side. Le TCE définit la règle du jeu européen aussi. What that means in practice is that the Aedra tend to be more mortal-focused and what desires and drives they have are more recognizable and salubrious to mortals. Misleidis and Gustavo, the hosts, are very friendly people, respect the privacy of guests but are always available to help and suggest the best places to visit in the villa and its surroundings. The next day I picked up a "tweet" from a friend on "Letting Go" and I was reminded of my savior, Melody Beattie, and her book, "The Language of Letting Go", the contents of which has helped me keep my sanity during some challenging years. Aun así, son pocos los estudios que existen sobre ella y vienen, más que de los estudios queer, de académicos y críticos interesados en cuestiones de censura. Un comble, et cette guerre n'en manque pas. Spring Cloud Stream provides a common abstraction for implementing partitioned processing use cases in a uniform fashion across different types of middleware. 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Many of the people I work with, including these three doing the interview, are people who sort through rubbish, people who go to retro bars that resemble the places I used to go to with my parents in a working class area in Madrid in the Seventies. There is a Single bedroom available in Manchester on Longworthy Road Salford near Tram & Bus stop, Tesco, Aldi store, shopping centre and Salford University. Elle s'offre à lui sexuellement, dans une attitude qui renvoie parallèlement à l'excitation de la jeune novice qui débute … et, point encore plus intéressant souligne le sentiment de désir intense que le jeune homosexuel triste suscite chez les femmes» (122). Unless you are signed in to a HubPages account, all personally identifiable information is anonymized. 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Kavand, mille järgi maalimistööd teostati, tuli Nissi Valla Kultuurikeskuse noortelt, keda juhendasid noorsootöötaja Ott Jeeser ja Turba kooli õpetaja Piret Tamm. This entails deploying multiple instances of a message-consuming app and using content-based routing so that messages with a given key (as determined at runtime) are always routed to the same app instance. On the other side of the desk, our customer was building the work flow in K2, creating the new web pages that are now replacing the SSM administration tool and connecting the output directly to our interface tables. Prostitutes have been prime targets since forever and I think it was just by sheer closeness in time of two murders that the press- hungry for stories- made the facade of the Whitechapel Ripper, which then influenced bored, insane people to look for meaning in their life in this Whitechapel Ripper. Marisol en est convaincue et prévient ainsi le garçon : «gare à toi si ma sœur apprend que pour toi ce n'était pas de l'amour mais une question de philatélie…». Les gestes charismatiques de l'actrice la situent aussi dans l'enfance, c'est le cas lorsqu'elle se mord les lèvres, frustrée par une activité manuelle qu'elle n'arrive pas à exécuter et qu'elle refait lorsqu'elle veut voler de la nourriture comme Oliver Twist. The special did so well that it was picked up as a series by CBS, but Thomas considered its assigned time slot to be too quiet and pulled the show. Õppetegevus meie koolis on pikemaajaline astmeline protsess, mis on süsteemselt läbimõeldud ning vastab iga õpilase vanusele, tasemele ja soole. It also shows how to map these applications into Spring Cloud Data Flow and deploy them. As cupboard doors Large cupboards often require bifold doors - sometimes two separate bifold doors - as a space-saving measure. 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TO NI
EDVARD IS SAD
(2015)
article from androcritics
Si l’on ne pouvait retenir qu’une seule chose du premier projet du rappeur afro-américain TO NI (diminutif de to nihilism), ce serait en priorité l’aisance avec laquelle il réussit à emporter celui qui l’écoute dans un voyage d’introspection dans ce qu’il peut il y avoir de plus intime chez un individu : ses rêves.
Dans ce projet de 10 chansons, TO NI né Terrence Jefferson avait pour projet de répertorier, une succession de rêveries, pour certaines joyeuses, côtoyant des rêves plus sombres et profond dans lequel le rappeur délivre dans la tension presque étouffante de ses productions, toute l’ampleur de ses peurs sans pour autant y mettre les mots.
Le tout est cohésif et presque surréel, une balade dans le subconscient du jeune rappeur de 21 ans. Les chansons, entrecoupées pour certaines d’interludes débutant toute par le bruit d’un bouton que l’on déclenche, propulse l’auditeur vers un nouveau pan de son imagination, prenant toujours au dépourvu. Le titre du projet “Edvard is sad” semble être un hommage direct au peintre norvégien Edvard Munch, artiste qui à son temps déjà explorait à travers son abstraction les thèmes de la mélancolie et des névroses. La pâte “Munch-ienne” semble bien présente et avoir son influence à travers certaines rimes et couplets délivrés par TO NI.
Edvard is sad, loin d’être un album de rap classique, brille grâce à sa versatilité et la présence de tracks très puissantes comme la très satirique et absurde “Scums” dont la basse extrêmement bruyante et des cordes traînantes rappelant celles utilisées dans les bandes son de films d’horreur classique et les cris utilisés comme ad-libs contrastant avec des couplets tous plus joviaux et taquins les uns que les autres en fait le parfait banger rap de l’été 2015. TO NI a invité sur ce morceau ses deux meilleurs amis rappeurs, membre du “DEATH CAMP COLLECTIF” Lithium et KIMO qui décrivent la relation conflictuelle qu’a la société américaine avec les minorités. To Ni opte pour une diction exagérée et enchaîne rimes ironiques démontrant toute l’intelligence du rappeur comme la fameuse “pointin at me uh, dark-skinned nigga actin like a king uh callin me a scum, i say look at this fool foolin aroun’ bare skin on this scene ch-chasing a bag -a birkin here i come/cum”
D’autres chansons, en comparaison, apparaissent plus faibles en qualité comme XXX, une ballade rap dont la ligne de basse est bien trop en décalage avec les arrangements presque divins retrouvés au long de l’album.
Le projet nous happe directement dans l’univers “gloomy” du rappeur avec ces magnifiques notes d’orgue, instrument d’habitude magistral, ici presque inaudible et silencieux, porté à la perfection par la diction si singulière du rappeur. D’un flow fredonnant, il confesse la manière dont il s’est ��vu mourir la veille”. Genesis, cette chanson qui commençait comme une interprétation de Passacaglia de Buxtehude est interrompue brutalement par le soulèvement du bruit puissant de cordes, cris et autres bruits métalliques faisant une introduction pour la prochaine chanson : Even God Can Cry. Et quelle chanson. Ce n’est plus la peine de présenter le hit massif que fut Even God Can Cry qui fut acclamé universellement mais le team d’androcritics accepte le défi d’apporter une critique qui n’a pas encore été faite sur cette chanson. Le son des cordes altérées qui sont entendues à la fin du son d’avant servent de transition à l’arrivée grandiose des violons qui pose le motif de l’introduction et un parfait berceau pour la performance vocale envoûtante de la jeune chanteuse néo-zélandaise Lorde. Dans ce qui est une des rares collaborations de l’album, le duo s’engage dans un dialogue de 3 minutes dans lequel Lorde, posée comme étant le subconscient de TO NI le réconforte face à ses pensées noires. Le point culminant de ces aller retour entre les deux parties de TO NI représentées par le rappeur et Lorde reste le refrain où la chanteuse lui souffle, semblable à une parole rassurante “don’t lose yourself, beautiful creature ; i can feel the loss, even gods can cry”
Les side tracks “Dying Swans” et “Nocturnes” n’ont rien à jalouser du reste de l’album avec pour chacune une production divine, à la rencontre de divers genres et influences musicales telle que la l’entre trip hop pour Nocturnes et un clin d’œil assumé au film Black Swan pour la première. En effet, c’est avec brio que Dying Swans qui sample Superstar de Lupe Fiasco a incorporé l'additif refrain de Matthew Santos dans une tentative réussite de TO NI de se comparer à ce qui fut un cygne immaculé, devenant de moins en moins lui même et de plus en plus sali par le monde cruel que peut être la célébrité.
En conclusion, aussi court que peut être un projet de cinq chansons, cet EP est une introduction parfaite à l’univers de To Nihilism, nous laissant presque impatient pour la suite.
Entrevues entre Leighton Rose, journaliste chez The Fader & TO NI, 13 juin 2016.
Cela avait été le premier article qui avait fait découvrir, à travers les éloges dont il ne tarissait pas à l’égard de son travail, le jeune rappeur au grand public et aux journalistes, tous plus curieux les uns que les autres. En effet, cette simple critique postée par un internaute dont les critiques musicales rassemblaient en moyenne plus d’une centaine de milliers de clic avait ouvert les vannes du succès du rappeur de la côte ouest.
Et avec cette nouvelle popularité fulgurante, les demandes des journalistes et des auditeurs augmentaient. Tous voulaient en savoir plus sur le jeune prodige et ne pouvaient plus se contenter du simple blog de notre nouvel artiste et les 4 informations sur son éducation disponibles sur le net.
TO NI me l’avait révélé ensuite alors qu’il me montrait les tables de mixages dernier cri reposant sur ses meubles en fin de vie qu’il n’avait jamais été un très grand fan des interviews. Il avait ajouté cependant que s'il fallait qu’il en fasse un, il le ferait volontiers avec nous. “J’ai lu vos articles sur l’état de la scène post punk aux Etats Unis, ça m’a plu. Je me suis dit pourquoi pas” avait-il simplement annoncé en un haussement d’épaule, peu conscient visiblement de l'importance de cet interview pour ses fans et l'explosion de la rivalité entre journalistes pour mettre la main sur lui. On voulait tout savoir de lui. Son signe astrologique? Sa famille? Une petite copine? Un nouvel album en route? Qui est vraiment TO NI?
Tout le monde s'arrache TO NI, à seulement 21 ans il avait décroché trois nominations aux grammys dont une victoire pour l’album rap de l’année. Sa maîtrise de la fusion des genres, rappeur mélancolique trempant aussi bien dans des influences classiques, punk & industrielles, le jeune afro américain était arrivé sur le devant de la scène sans prévenir personne.
Relativement inconnu du grand public auparavant, il s’était déjà fait un nom dans la nouvelle scène de néo rap qui se construisait sur le continent. Ses débuts de producteurs avaient été acclamés et il se trouvait crédité sur une multitude de projets, allant des slow balades grunge composées pour la chanteuse Sky Ferreira aux smash hits fast tempo pour le groupe indien britannique The ting tings. C’est qu’il avait une affinité particulière avec la scène britannique, s’alliant au jeune rappeur BEEZI sur une collaboration où il posa, à la grande surprise de tous, un couplet chanté sur une production UK garage.
« C’est un bon gars, un vrai génie » avait déclaré un jour ce dernier en parlant du rappeur indépendant, récemment signé sous le label Nocturnal Records.
Et pour l’instant, on ne pouvait se fier qu’à ces mots : Terrence Jefferson avait démontré par plusieurs coups de maître et une discographie pour l’instant sans faute qu’il était un vrai génie de la musique.
Si l’étendue de son univers musical, de ses influences et sa versatilité ne faisait plus aucun doute auprès des critiques musicales, c’est sa vie privée qui était l’objet de tous les questionnements. Même des nôtres ici chez « The Fader ».
Alors que j’eus l’occasion de me rendre dans la sobre villa du rappeur, située en périphérie de la tentacule cosmopolite qu’est Venice Beach, je fus confronté au véritable mystère qu’était le rappeur originaire des quartiers sud de Downtown Los Angeles.
La scène était encore vive dans mon esprit, je me rappelle avoir commencé l’interview, assis sur un des deux sofas en cuir noir alors que ce dernier me faisait face, parfaitement assis sur le rebords.
“ Pourquoi To Nihilism? Il y a-t-il une signification derrière ce nom?”
Ma question semblait le surprendre, il m’adressa un regard enthousiaste avant de se redresser.
“Pas vraiment non, mon ancien collègue faisait des études de philo et me bassinait avec Nietzsche alors.. Il laissa sa phrase en suspens, les épaules haussées, comme si son anecdote était des plus banales.
Nous étions assis installé dans son salon, pris dans un échange de questions restées pour la plupart sans réelle réponse. Terrence excellait à l’art de m’emmener où il voulait et bientôt, mon regard suivit les murs bleus dénués de décoration de son salon à l’exception d’une toile peinte par Klein, « une imitation » avait-il souligné pour détendre l’atmosphère lorsque je lui fit remarquer.
Alors que je sentis avoir pour la première fois une vision détendue du rappeur, j’en profitai pour poser la question qui clôtura en beauté cette entrevue.
« Les fans et le monde entier se posent tous cette question : qui se cache derrière To Nihilism? »
Il y eut un silence puis un léger sourire de la part du rappeur aux cheveux coupés courts et décolorés qui porta sous son menton sa main ornée par un papillon tatoué, comme pour peser ses prochains mots. Il y avait quelque chose de très charmant chez l’homme qui accrochait l’œil par son originalité désinvolte et la prudence dont il faisait preuve dans ses mots utilisés.
Après une minute, il m’observa droit dans les yeux avant de lâcher une bombe typiquement toni-ienne, les épaules haussées.
« Juste un homme passionné par la musique »
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1. Actress - Lara Schroer ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ 🇫🇷“Mon histoire de confinement est comme tout le monde celle de l’interruption de la vie de tous les jours, mais elle a été accompagnée par un plus gros changement encore, bien plus douloureux à supporter... le confinement pour moi c’était donc de la tristesse et beaucoup de réflexion. Je ne suis (très clairement) pas danseuse du tout et j’ai d’abord appréhendé devoir créer une chorégraphie. J’ai commencé par faire du free style pour voir comment mon corps réagissait instinctivement à la musique, c’est comme ça que j’ai trouvé ma chanson. Puis j’ai regardé des vidéos de danses qui me plaisaient et piqué des petits élément ici et là. Je suis contente d’avoir dit oui à ce cours malgré mon appréhension. Il m’a donné un moyen d’expression dont j’avais beaucoup besoin et que je n’aurais jamais tenté par moi même. Je continue à faire du free style en guise de cardio :). Ce cours m’a forcé à réfléchir à qui j’étais durant cette période, et m’a fait réaliser à travers les exercises de Margaux que je me forçais à rester zen en faisant du yoga et de la méditation tous les jours mais j’avais gagné un tel contrôle sur mes émotions que je ne les laissais plus sortir. La zen attitude a ses limites....Merci Margaux pour ce projet ultra thérapeutique, ultra créatif et surtout super fun!” - Lara Schroer 🇺🇸“[My story of confinement is like everyone else's; the interruption of everyday life, but mine was accompanied by an even bigger change, much more painful. For ne this quarantine has meant sadness and a lot of self reflection. I am not a dancer and I first feared creating a choreography. I started by doing freestyles to see how my body reacted instinctively to music, and that's how I found my song. Then, I watched dance videos that inspired me and used certain moves here and there. I'm glad I said yes to this course despite my apprehension; it gave me medium to express my emotions, which was needed and that I would have never tried on my own. I now continue to do freestyles as cardio :).This course forced me to think about who I am right now. (See comments for the rest of ENG text 🙈🤍) (at Lausanne, Switzerland) https://www.instagram.com/p/B_3EzZ-hJsm/?igshid=w1rq5ulp9urp
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Safia
Grand marché Stalingrad, 15h.
Je rejoins Safia sur son lieu de travail. Elle arrive, rayonnante, un casque de moto à la main. “Je sors du travail, je suis chef de rang dans un resto pas loin.” Elle me fait visiter. “C'est un endroit que j'aime beaucoup : le restaurant est cool et la déco est sympa. Avant, c’était un squat qu’ils ont totalement réaménagés en restaurant et épicerie fine.”
Safia et moi nous sommes rencontrés sur Twitter après que quelqu'un m'a demandé de faire un article sur elle. La jeune fille, totalement décomplexée, raconte son quotidien, partage ses opinions et ses envies sur son Twitter et ce qui m'a le plus frappé est le nombre d'insultes et de reproches qu'elle reçoit à cause de sa façon d'être. “Quand tu es une fille on va toujours te reprocher certaines choses dont tout le monde s’en fiche pour les garçons. J'avais posté une photo où j'étais habillée en jogging avec une sacoche, un casque et une moto derrière et les gens m’ont directement demandé si j’étais lesbienne par exemple. On me reproche de fumer, on me reproche de parler mal et on m'insulte par rapport à ça mais tout ce que je peux dire c'est que je m'en fiche complètement. Ça me fait rire parce que ces personnes sont juste mal à l’aise avec le fait que je sois un peu différente et se permettent de dire des choses qu’ils ne diront probablement jamais dans la vraie vie : c’est un des problèmes des réseaux, Twitter ça désinhibe certaines personnes et ça leur laisse la possibilité de s'exprimer un peu trop fort. Mais tu sais, je ne prends pas à coeur ce qu'il se passe sur ce réseau, des fois je peux partir en clash avec quelqu’un et ça finit par des fous rires.”
On parle ensuite des réactions qu’a suscité le reportage Dossier Tabou, passé récemment sur M6. “Je n'ai pas pu voir le reportage ce jour-là parce que je travaillais mais lorsque je l’ai revu en replay, je peux te dire que ça m’a secoué. C’est quand même très grave que dans une époque comme la nôtre, où les gens ont acquis des droits et où on peut recevoir une éducation, le harcèlement de rue ou les agressions sexuelles sont vues comme quelque chose de banal… C’est un phénomène qui existe depuis la nuit des temps et qui a toujours été banalisé, dans toutes les sociétés, dans toutes les époques et ça montre que l’homme a un problème avec la femme depuis toujours, alors que ça devrait juste être normal de respecter une femme, ce n’est pas quelque chose dont on doit se féliciter. Tu sais, je dis toujours que le féminisme ça ne devrait pas exister, parce qu'il ne devrait même pas y avoir un courant activiste qui se batte pour nos droits, car les droits qu’on demande devraient juste être la norme. Mais bon, comme nous ne vivons pas dans une société “normale”, on a besoin de ces femmes qui ouvrent leur bouches et qui se battent.”
“Un autre truc qui me rend assez triste sur les réseaux c’est les filles qui ne se soutiennent pas entre elles. On voit très souvent des meufs dire “non mais les filles qui postent des photos de leur fesses c’est des putes” ou des filles rabaisser d’autres filles juste pour quoi ? Pour l’oeil des hommes. Pour plaire aux gars. Et c’est quelque chose qui m'énerve parce qu'en faisant cela, elles ne se rendent pas compte qu’elles sont juste en train de complètement rabaisser la cause et elles continuent d’alimenter les clichés. Je me souviens d’un sondage sur la masturbation féminine où il y avait 95% de non et 5% de oui. C’est un sujet tellement tabou et dont on a tellement honte devant les hommes que même sur un sondage anonyme les meufs préfèrent mentir. Quand j’ai répondu en disant que le score final était faux, j’ai reçu plein de messages de meufs qui me disaient “mais nous on est pas toutes comme toi, on se préserve blablabla”. Au lieu de continuer à répandre ce cliché de la femme pure et innocente pour l’homme et à rabaisser toutes les autres, pourquoi on n’accepterait pas autant la fille vierge que celle qui a eu plein de conquêtes ? Il n’y aucun problème de ce niveau pour les garçons, et je les vois moins se tirer des coups dans les pattes que nous. Comment peut on demander aux hommes de nous respecter et de nous considérer comme égales si nous-mêmes avons des comportements pires que les leurs ?”
Sa philosophie ? Le je m’enfoutisme. “La vie n’est pas si compliquée que ce que l’on croit. On pourrait tous vivre de manière tellement simple, en acceptant toutes les manières de penser des gens. Je vais te prendre un exemple très extrême mais imagine une cité et parmi ses habitants il y a Trump, Hitler, Malcolm X, Gandhi, Ben Laden. Le soir, ils sortent tous se poser aux quartiers et discutent : chacun donnent ses points de vues sur différents sujets et tout le monde s'énerve parce que personne n’est d’accord mais personne ne passe pour autant à l’action et chacun rentre chez lui le soir. Les gens n’ont pas à obliger les gens à penser d’une telle manière et ne devraient pas pour autant porter un jugement sur la manière de penser de l’autre. Laissons les gens respirer, laissons les gens vivre.”
Alors qu’on se lève et qu’on marche vers le métro, la conversation tourne autour des hommes et d’amour. On se racontait nos histoires d’amours respectifs. Relations toxiques, premiers amours, ruptures, ça nous a fait du bien de se confier l’une à l’autre. “C’est incroyable comment l’amour ça tombe toujours au moment où tu t’y attends le moins. Si t’es sur un mec, on peut être sûr que ça ne marchera jamais, la vie fera toujours en sorte que tu tombes sur le bon quand tu le voyais à peine. Pareil pour les types de mecs : il y a trop de filles qui se fixent un seul type de mec en particulier et qui refusent de regarder ailleurs. Il ne faut pas se typer, tu peux tomber sur des mecs géniaux et qui ne sont pas ton type. On a trop d’attentes par rapport aux hommes, et je pense que c’est pareil de l’autre côté alors qu’il suffirait juste de se contenter de voir ce que la vie nous réserve et de ne pas chercher la perfection.”
Instagram
Twitter
ENGLISH VERSION (translated by Mathis)
Porte de Bagnolet, 2 pm.
I’m waiting for Safia at the tramway station. She arrives, beaming, with a motorbike helmet in her hands. “I just got out of work, I’m a head waiter in a restaurant not far from here.” She offers me to visit the restaurant. “It’s a place I like a lot, I find it to be very pretty, plus the decoration is so cool. This place was a squat before and they totally refurbished it.”
Safia and I met on Twitter after someone asked me to write an article about her. The young woman, completely assertive, relates about her everyday life, shares her opinions and her desires on her Twitter. What marked me the most is the number of insults and reproaches she receives because of her way to be. “When you’re a girl, we’re always going to reproach some things that nobody cares about when it’s boys. I shared a picture in which I was dressed with a tracksuit and a purse, I had a helmet and there was amotorbike behind me, and people directly asked me if I was lesbian for example. We reproach me to smoke, we reproach me to not properly talk, we insult me because of all of this but all I can say is I don’t give a single fuck about it. Honestly, it just makes me laugh because these people are just ill at ease with the fact that I’m a bit different, and they allow themselves to say things they probably wouldn’t say in real life but hey, this is one of the social networks’ problems. Twitter makes talking easier for some people. But you know, I don’t take to heart what happens on this network, sometimes I start clashing with someone and it ends by the giggles.”
We then talk about reactions lead by the report “Dossier Tabou” that was recently on M6 (Editor’s note: M6 is a famous French TV channel). “I couldn’t see the report this day because I was working but when I saw it on replay, I can tell you that it shocked me. It is gross that in a time like ours, where people acquired rights, where we can receive an education, we still see street harassment or sexual assaults as something normal… This phenomenon exists since time immemorial, in all societies, in all eras, and it shows that the man has a problem with the woman since always, while it should just be normal to respect a woman, it’s not something we should congratulate ourselves about. You know, I always say that feminism shouldn’t exist because we shouldn’t even have an activist branch that fights for our rights, because the rights we’re asking should just be the norm. But well, as we do not live in a “normal” society, we need these women who open their mouth and who fight.“
“Another thing that makes me kinda sad on social networks is that girls don’t support each other. We often see girls say “Nah but girls that post pics of her ass are whores/hoes” or girls put other girls down, just for what? For men’s eyes. To please men. It’s something that pisses me off a lot because by doing so, they don’t realize they’re just ruining the cause and feeding the clichés. I remember about a poll about feminine masturbation where there was 95% of no and 5% of yes. The subject is so much of a taboo and a shame before men that even on an anonym poll, girls prefer to lie. When I replied saying that the final score was fake, I received a lot of messages from girls saying “but, us, we’re not like you, we preserve ourselves blablabla”. Instead of spreading that cliché of the pure and innocent woman for the man and putting all other girls down, why wouldn’t we accept the girl that had a lot of conquests as much as we accept the virgin one? There is no problem about this for boys, and I see them throwing each other a wrench in the gears much less than girls. How can we ask men to respect us and consider us as equal when we ourselves have worst behaviors than them?“
Her philosophy? The "I don’t care” one. “Life is not as complicated as we believe. We could all live in a simpler way, by accepting every people’s ways of thinking. Let me give you a very extreme example, imagine a ghetto and among its inhabitants, there is Trump, Hitler, Malcolm X, Gandhi and Ben Laden. During the evening, they all go outside to chill in the ghetto and talk: each one of them give their opinions on different subjects, and they all start getting mad because no one agrees but no one moves into action for all that, and each one gets home after. People don’t have to force others to think in this or that way, and they shouldn’t make a judgement about the other’s way of thinking. Let people breath, let people live.”
While we stand up and start walking to the tramway, we talk about men and love. We tell each other our love stories. Toxic relationships, first loves, separations, it makes us feel good to confide to each other. “It’s incredible how love always happens when you expect it the less. If you’re after a guy, we can be sure that it won’t work, life will always make you fall on the good one when you were barely seeing him. Same for types of guys: there are too many girls that set themselves to one particular type of man and refuse to watch elsewhere. You shouldn’t set yourself, you can find some great men that are not your type. We have too much expectations from men, and I think it’s the same in the other side while it would be enough to just be satisfied with what life holds for us, without looking for perception.”
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Crimson arrow (fr)
Summary: Après le Snap de Thanos, Clint Barton a tout perdu et jusqu'à son nom. Devenu Ronin, il noie dans le sang la douleur qui le ronge. Lorsqu'il te sauve un soir, il ne voit en toi qu'une inconnue dans le brouillard mais l'avenir vous prouve le contraire. Douleur, amour, sang, certaines relations sont courtes mais intenses.Clint est un vampire mais franchement, est-ce que c'est si important ? (Oui, un peu)
Warnings: Major character death (?), sadness, blood, violence, erotism
Themes: mort, amour, vampire, sang, sauvetage, sacrifice, drama, deuil, héros
A/N. J'ai placé l'action avant le début d'Endgame, histoire d'évincer la famille de Hawkeye. One shot. Have fun and enjoy <3
https://archiveofourown.org/works/21084941
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La pluie qui tombe en grosses gouttes sur les vitres crée un filtre flou entre toi et le monde, la ville illuminée qui s’étend à perte de vue sous la clarté timide d’une lune arrondie. Il a bien fallu que tu t’habitues à voir le monde d’en-haut, à toujours dormir au plus près des nuages car lui ne saurait prendre d’autre chambre que celle du dernier étage, où que vous alliez. Cela rend encore plus présent son ancien surnom, celui-là même qu’il refuse de prononcer et qu’il a enterré au plus profond comme tout le reste de son passé. Œil-de-faucon… parfois, tu es extrêmement frustrée de ne pas pouvoir faire de blague là-dessus, de référence à Assassin’s creed entre autres. Mais tu te retiens avec brio.
Un léger bruissement te parvient et tu souris avant même que ton compagnon ne rentre, le visage trempé de pluie malgré la capuche sombre qui le protège et qu’il repousse en arrière avec un grognement. La nuit semble avoir été longue, encore une fois. Mais au moins, il est vivant et ne semble pas blessé, ça n’a pas toujours été le cas. En te voyant, le masque de froideur se fissure un peu et Ronin t’adresse un regard presque tendre, le bleu de ses prunelles retrouvant une chaleur d’enfant malgré les plis qui marquent le contour de ses yeux. Dans ces moments-là, tu imagines sans peine l’homme simple et drôle qu’il a dû être, ses blagues nulles en coupant du bois, tu te surprends à rêver de feux de cheminée, d’un endroit où faire la cuisine et qui serait à vous, rien qu’à vous. Mais déjà un nuage d’amertume couvre le fragile rayon de soleil et le décor redevient sombre, réel, celui d’une existence où chacun a perdu des êtres chers.
- La gérante est passée, je lui ai donné un supplément. Même si elle doit faire des concessions et qu’elle nous laisse cette chambre, je voulais qu’elle nous ait à la bonne. Et puis, c’est pas facile pour elle.
Tu n’attends pas vraiment de réponse, vous avez rapidement compris que son mutisme était aisément compensé par ton bavardage et ça vous convient. Doucement, tu aides ton amant à se débarrasser de son épais manteau qui tombe sur le sol, à portée de main comme l’arc tranchant qui te fait toujours froid dans le dos après tout ce temps. Tu l’as vu en action, cette arme peut tirer des flèches et décapiter un homme en un même mouvement. Et que dire de celui qui la manie ? Pour l’heure, ce dernier te contemple avec son habituel air renfrogné, les sourcils froncés comme si tu avais fait une bêtise. Mais c’est comme le reste, on s’habitue et tu le perçois plus comme son expression naturelle (comme Grumpy Cat) que comme une attaque. Nullement impressionnée, tu lui adresses donc une grimace en te serrant contre son torse, le sentant glacé à travers ses vêtements. Ta main se glisse sous le tissu, presque brûlante contre sa peau et comme à chaque fois, tu sens Ronin se détendre légèrement. Il a littéralement besoin d’être réchauffé, c’est mignon. Bon, il a aussi le syndrome des pieds froids dans le lit mais qu’importe. Serrés l’un contre l’autre, vous reculez jusqu’au matelas et le jeune homme s’assoit, t’attirant entre ses jambes pour que tu ne t’éloignes pas. Son geste est hésitant, comme toujours, mais il finit par lever la main vers ta nuque pour que tu te penches et qu’il puisse te donner un baiser. Ses lèvres sont froides mais incroyablement douces, imprimant une légère pression sur les tiennes pour traduire combien tu lui as manqué. Il peine à l’admettre mais de te retrouver ainsi après qu’il ait massacré des criminels lui fait du bien, cela lui donne l’impression qu’il n’est pas totalement vide.
Un frisson te parcourt alors que le baiser se prolonge et que tu sens une pointe se presser contre ta chair, répondant à ton propre désir. Mais vous avez tout votre temps et l’ambiance n’est pas à la précipitation. Tu t’écartes légèrement, te redressant pour regarder le visage du justicier dont la langue passe rapidement sur sa bouche tandis qu’il t’observe. La suite, il la connait, il la devine plutôt et il en a envie, de ce moment hors du temps où il ne pense plus à la douleur ou au meurtre. Sans prononcer une parole, il retire son t-shirt, te laissant explorer du bout des doigts son torse comme tu aimes tant le faire, comme si cela te permettait d’avoir accès à une partie de lui qu’il dissimule. Sur sa peau se mêlent toute sa vie et si beaucoup de cicatrices datent de ces dernières années, certaines témoignent d’un passé secret. Tu les explore une à une, le contact de tes mains réchauffant le héros peu à peu tandis que tu parcours chaque muscle de son être avec plaisir. Pensif, Ronin te laisse faire, se contentant de caresser ta mâchoire et la longue cicatrice qui remonte jusque sur ta joue sans que cela te défigure. Bien au contraire, il te trouve magnifique comme ça et il a dû te le faire comprendre souvent pour que tu acceptes cette marque. Concentrée sur les lignes roses ou blanches, tu finis, comme à chaque fois, par relever les yeux vers ton amant avec un air suppliant qui l’amuse car il aime ta curiosité, ton naturel.
- Un jour, tu me raconteras leur histoire, comment tu te les aies faites… - Peut-être mais pour le moment, laisse-moi garder certains secrets.
Tu fais la moue et tourne la tête vers le miroir suspendu, vers ton reflet solitaire dans la pénombre de la chambre. Tu effleures la commissure de ses lèvres avec un regard entendu, souriant lorsqu’il embrasse la pulpe de tes doigts.
- Tu ne crois pas que je connais déjà tes plus sombres secrets ?
Le mercenaire secoue la tête et te presse contre lui en te faisant basculer sur le lit pour rabattre la couverture sur vos corps enlacés, il est temps de prendre un peu de repos. Ta main caresse sa tempe rasée tandis que lui trace des formes indistinctes au creux de tes reins jusqu’à ce que le sommeil vous prenne et vous emporte, serrés l’un contre l’autre jusqu’au matin.
****Flash-back****
Le bois vermoulu est glacé sous tes jambes et tu te concentres sur la sensation de fraicheur plutôt que sur l’odeur forte que dégagent les planches humides. Tes bras nus sont agités de spasmes douloureux malgré tes tentatives de respirer profondément, la panique menace de te submerger à tout moment et il faut absolument que tu évites de perdre tes moyens. La corde qui enserre tes poignets, la sensation de brûlure là où ils ont posés leurs mains pour te trainer jusqu’ici, tout résonne dans ta chair avec beaucoup trop d’intensité, tu peines à réfléchir alors même qu’il en va de ta vie.
A l’autre bout de la pièce, les hommes sont en train de discuter et ils ne se gênent pas pour parler fort, tes notions de coréen ne te laissant aucun doute sur leurs intentions. Sans être particulièrement jolie, tu restes appétissante et ils ne vont pas faire la fine bouche, qui regarde de près dans un bordel ? Le cœur au bord des lèvres, tu les écoutes discuter de ton avenir à travers des scénarios plus glauques les uns que les autres et plus tu réfléchis à comment tu en es arrivée là, moins tu comprends à quel moment tu as fait une erreur. Tu n’as pas été accostée par un inconnu t’ayant offert un verre, tu n’as pas traîné dans des quartiers chauds, il n’était même pas si tard… Tu as simplement perdu ton chemin, ton hôtel devait être à quelques mètres seulement et ça a suffi pour qu’ils te tombent dessus. Tout s’est passé si vite…
Un sanglot tord ta gorge, personne ne saura jamais ce que tu es devenue, personne. Tu es une étrangère dans ce pays, venue seule passer quelques jours à Corée, qui penserait à te chercher ? Tu vas devenir une énième disparue, tes parents laisseront la police locale faire des recherches et puis…on t’oubliera, qu’est-ce qu’une disparue alors même que la moitié de la population mondiale est tombée en poussière ? Merde ! C’est pas comme ça que ça devait se passer… Il est hors de question que tu sois vendue comme jouet sexuel, tu vas t’enlaidir, hurler tous les gros mots que tu connais, déformer ton visage pour le rendre repoussant, te changer en créature immonde dont personne ne voudra jamais. On verra s’ils peuvent trouver acheteur, tiens ! Cette pensée te redonne un peu de courage et permet d’éloigner quelque peu l’abattement et la terreur qui te paralysaient. Ça ne te sauve pas pour autant mais au moins, tu risques moins de t’écrouler.
Un de tes ravisseurs semble soudain se désintéresser de la conversation et se tourne vers toi, jetant un coup d’œil critique à tes vêtements bon marché, ta posture tout sauf féminine et ton absence de chaussures après avoir été emportée de force. Pour une raison obscure, ça l’excite que tu sois si débraillée, il a envie de tester la marchandise avant de laisser son patron décider de ton sort. Avec un sourire immonde, il s’éloigne du groupe pour te rejoindre, jouant pensivement avec la ceinture de son pantalon en appréciant la peur qui arrondit tes prunelles et contracte tes membres. Il a toujours adoré les femmes bien en chair, ce n’est pas ce qui manque chez toi alors il se lèche les babines d’avance. Mue par une sorte d’instinct à mi-chemin entre la Harpie et la mouette, tu décides de gueuler à plein poumons ce qui te passe par la tête, un générique d’anime pour être plus précise. Tu es plus animée par l’espoir que ta voix discordante vrille les tympans du pervers que par l’idée qu’une âme secourable puisse t’entendre (tu es loin de tout), ce qui ne t’empêche pas de mettre du cœur à l’ouvrage. Le mafieux reste un instant figé de stupeur devant ton cri de Walkyrie, un instant beaucoup trop court. D’un coup de pied, il met fin à ton chant et te coupe le souffle, s’accroupissant devant toi tandis que tu te plies en deux de douleur, le visage rougi et les yeux inondés de larmes. Tant pis s’il se fait engueuler, il a envie de te donner une bonne leçon et de te faire passer le désir de jouer les rebelles. D’une main ferme, il relève ton menton pour croiser ton regard, le visage fendu d’un rictus joyeux témoignant du plaisir qu’il prend à tout ceci. Puis, sans crier gare, sans se départir de son sourire, il te frappe violemment au visage, sa chevalière mordant la chair de ta joue en traçant une ligne écarlate. Ta mâchoire supporte le choc mais ta vision se brouille totalement, ta tête part sur le côté et tu ne fais plus aucun mouvement, choquée. Les larmes coulent sans aucune retenue, piquant ta plaie à vif mais tu n’y prêtes pas attention.
Ton agresseur ricane, se fichant totalement de ses compagnons qui l’engueulent, il a bien le droit de s’amuser un peu, non ? C’est pas comme s’ils allaient te vendre cher en plus. Vibrant d’excitation, il tend la main vers tes cuisses, sans remarquer le sifflement qui fend l’air dans son dos. Avec un bruit mat, la flèche le transperce de part en part comme s’il était fait de beurre et le pervers s’écroule sur le côté, mort sans même s’être rendu compte de ce qui se passait. Le son du cadavre s’effondrant lourdement près de toi te tire de ton saisissement et tu contemples le corps avec un mélange d’horreur et de sidération. Mais ce n’est rien à côté de ce qui se joue un peu plus loin, tandis qu’une silhouette encapuchonnée pénètre dans l’entrepôt par une lucarne et commence à massacrer les hommes présents. Bien que clairement en sous-nombre par rapport aux mafieux, ce nouveau personnage ne se laisse pas mettre en échec, frappant de tous côtés avec force et maniant son arme, longue et acérée ( ?) avec une fluidité impressionnante. D’abord captivée par ce spectacle hors du commun, ton instinct de survie reprend le dessus et tu cherches comment te libérer et t’enfuir. Avant même d’avoir compris ce que tu faisais, tu t’approches de ton agresseur et frotte la corde qui retient tes mains contre la pointe de flèche qui dépasse fièrement du torse cadavérique. Cela te prend un moment mais tu parviens à te libérer de tes liens, poussant un soupir de soulagement qui se perd dans la masse des grognements combatifs et des gémissements d’agonie. Lorsque tu tournes la tête, l’assaillant mystérieux exécute son dernier adversaire et tu regardes le mafieux s’écrouler à genoux en se tenant la gorge, un épais liquide s’échappant d’entre ses doigts. Il ne s’est déroulé que quelques minutes et pourtant plus aucun de tes kidnappeurs ne respire encore. Celui qui vient vraisemblablement de te sauver la vie reprend son souffle, passant une main dans ses cheveux que la capuche ne couvre plus. Il ne semble pas faire attention à toi, essuyant soigneusement au creux de son bras l’arme qui lui a permis de décimer sans effort une demi-douzaine de mafieux. De dos, il dégage tant de colère et de douleur que tu hésites à t’approcher mais le désir d’être près d’une personne un tant soit peu amicale (ou du moins, qui ne cherchera pas à te faire du mal) est plus fort et tu avances à pas lents jusqu’à cet homme dont le visage t’est vaguement familier.
- M…merci.
Ta voix est vacillante mais tu es déjà contente qu’elle ne soit pas hachée par les sanglots, il n’y a rien de plus agaçant et gênant. Le héros se retourne et te regarde un bref instant, semblant se demander ce qu’il doit répondre ou faire. Son visage se ferme et il garde le silence, te dépassant pour sortir de l’entrepôt avec la ferme intention de te laisser te débrouiller. Il a éliminé ces criminels, c’est tout ce qui importe, il ne peut pas prendre le temps d’être gentil, il vaut mieux qu’il reste constamment dans ce brouillard de colère qui l’empêche de songer à ce qu’il a perdu, à son ancienne vie de Clint Barton. Mais vous vous en doutiez déjà, non ? En voyant le jeune homme sur le point de partir, tu es prise d’un sentiment de panique, et si l’un des mafieux avait survécu ? La simple idée de repartir seule dans la nuit te terrifie et tu attrapes ton sauveur par la manche de son manteau pour l’empêcher de s’éloigner de trop.
- S’il vous plait… Juste…juste le temps de retrouver mon hôtel.
Le ton suppliant contraste un peu avec la force de ta poigne mais l’ensemble a le mérite de faire hésiter Clint qui te regarde réellement pour la première fois. Tu es transie de froid, pieds nus et ta joue saigne toujours, te laisser en plan reviendrait presque à de la non-assistance à personne en danger… Et puis il y a quelque chose en toi qui l’attendrit un peu, qui perce sa carapace. Rien de bien flagrant, juste un tout petit peu. Le jeune homme fixe ta plaie pendant quelques secondes qui paraissent bien longues avant de fermer le poing et de se reprendre.
- D’accord, je vous ramène. Mettez ça sur votre joue, vous risquez d’attirer l’attention.
Il te lance un bout de tissu que tu n’essaies pas de détailler, te contentant de le plaquer sur ta joue (ça pourrait être un caleçon, tu t’en fiches) en regardant l’étrange Robin des bois. Le choc se dissipant, tu commences à rassembler les pièces du puzzle, associant son visage à la flèche qui a tué ton agresseur. Alors comme ça, il a survécu. Si on t’avait dit que tu rencontrerais Hawkeye… le héros sur lequel tu a(vai)s un gros crush. Il a changé depuis l’attaque de New York, mais c’est le cas de tout le monde. Suivant Clint comme un poussin derrière sa mère, tu sors de l’entrepôt, un vent frais caressant ta peau pour te rappeler que tu es libre, que le cauchemar aussi bref qu’intense que tu as vécu est fini. Après lui avoir donné le nom de ton hôtel, vous vous mettez en route en silence et tu t’en remets totalement à cet homme que tu ne connais pas vraiment malgré les médias mais à qui tu fais totalement confiance. Ce dernier rumine ses pensées tout en marchant rapidement, le corps tendu comme s’il était constamment aux aguets. Bientôt, il met entre lui et toi plusieurs mètres de distance que tes jambes courtes et tes pieds meurtris ne parviennent pas à combler. Essoufflée, tu finis par t’arrêter, retirant un énième caillou de ton talon avec une grimace. Comment diable font les hobbits ?!
- Tolkien, enfoiré de hippie… !
Ton exclamation extrêmement gracieuse a le mérite d’attirer l’attention du justicier qui se retourne et te voit sur une jambe, en train d’épousseter ta plante endolorie. Pourquoi tu parles de Tolkien, il n’en sait absolument rien mais comme on le compare souvent à Legolas, il se sent visé. Enfin, on le comparait à Legolas. Avant. Toujours est-il que ta détresse l’amuse et il revient à ta hauteur avec un soupir résigné, il doit être dans un bon mood ce soir pour accepter de faire ça. De toute façon, il faut bien qu’il t’aide s’il veut te déposer en sécurité avant le lever du soleil.
- Accrochez-vous à mon cou et ne gigotez pas trop. - Quoi ?
Tu fronces les sourcils avec un air perdu avant d’étouffer un juron quand Clint passe un bras sous tes genoux et te soulève. Par réflexe, tu t’agrippes à lui pour ne pas tomber et tu manques l’étrangler avant de reprendre ton calme. La situation est totalement incongrue, perchée que tu es dans les bras d’un Avenger parce que tu as mal aux pieds. Son manteau bruisse contre ton corps et tu résistes à l’envie d’inspirer à fond par le nez, même si tu perçois déjà l’odeur musquée et masculine sous les effluves de cuir et de pluie. Rouge comme une pivoine, tu tournes la tête et croise un regard extrêmement désapprobateur et très bleu, ce qui te fait rougir à l’extrême. Le jeune homme se raidit encore plus, ce que tu ne pensais pas possible, et regarde droit devant lui en marchant dans les rues, l’air extrêmement concentré comme pour oublier qu’il te porte. Ou alors, c’est parce que tu es lourde. Possible.
Heureusement pour vous, l’hôtel est bientôt en vue et tu retrouves la terre ferme avec un mélange de soulagement et de déception, sans être particulièrement grand, Clint te donnait l’impression d’être dans les bras d’un géant. Une fois debout sur tes deux jambes, tu lui tends son mouchoir/morceau de tissu en regrettant de l’avoir tâché de sang et il le refuse d’un geste catégorique. Il est maintenant grand temps de se quitter (et d’aller se coucher) alors tu te dandines un peu d’un pied sur l’autre avant d’oser regarder ton sauveur en tâchant de rester calme, impassible, zen. Et ce malgré que ce soit un de tes plus gros crushs.
- Merci pour tout, Hawk… - Ronin, te coupe-t-il avec raideur. - Ronin… Merci de m’avoir sauvé. - De rien. Hum… - Y/N. Je m’appelle Y/N. - Très bien, Y/N. Faites attention à vous et…ça va laisser une cicatrice.
Il indique ta joue d’un signe du menton puis tourne les talons et disparait, silhouette sombre dans la nuit noire en te laissant encore perdue face à cette soirée à la fois incroyable et effrayante. Ta blessure te pique et tu grimaces, pourvu qu’il ait eu tort sur ce point. Silencieusement, tu rejoins ta chambre tout en te demandant quelle va être la suite, et aussi, avouons-le, si tu vas un jour revoir Ronin. C’est peut-être ton âme nourrie aux drama et scénarios à l’eau de rose qui parle mais tu pressens quelque chose de particulier, comme si vous étiez amené à vous retrouver dans un but précis. Mais là, tu te montes peut-être un peu trop la tête. Un but précis…pff…et pourquoi pas le Destin pendant que tu y es ?
**** Retour au présent ****
- Prends le temps de la sentir entre tes doigts, quand elle glisse sur ta joue de toute sa longueur. Respire profondément et quand tu es prête, relâche la tension.
Le souffle de Ronin fait frémir tes cheveux tandis qu'il pose les mains sur tes hanches pour améliorer ta position, son bassin pressé contre le tien. Même si ce contact ne te laisse pas indifférente, tu restes concentrée sur la tension dans tes muscles et sur la cible de fortune à plusieurs mètres de toi. Tu as déjà réussi à en atteindre de plus proches, de plus grandes, il n'y a donc aucune raison que tu ne parviennes pas à transpercer celle-ci. Après avoir pris une grande inspiration, tu lâches la flèche et grimace en sentant la corde te heurter le sein, tu ne t'y habitues vraiment pas. La longue ligne sombre fend l'air et se fiche proprement non loin du centre. Ce n'est pas encore parfait mais tes bras n'en peuvent plus alors ce sera suffisant pour aujourd'hui. De toute façon, le soleil est en train de se coucher et la pénombre grandissante t'empêchera bientôt de tirer correctement. Te retenant de sourire fièrement, tu rends son arme au jeune homme en pliant et dépliant tes doigts douloureux. Ton compagnon regarde ta flèche en essayant de rester impassible même si, intérieurement, il est plutôt content.
- Pas mal...il faudra encore t'entraîner mais c'est un bon début.
- Ne ménage pas ma modestie, j'ai été géniale. Dis-le.
L'intéressé se contente de lever les yeux au ciel en récupérant son matériel, gardant le silence tout en sachant très bien que ça te fera enrager, que tu attends quelques compliments après les longues heures d'entraînement que tu viens de subir (à ta demande).
- Disons que je suis bon professeur.
Une lueur taquine que l'on aurait pu penser morte brille fugitivement dans ses yeux bleus avant qu'il ne retrouve son sérieux. Mais il ne t'en fallait pas plus et tu souris pour de bon devant son air d'ours mal léché que tu as appris à connaître et à apprécier. Vous retournez à votre nid du jour, marchant côte à côte en laissant vos mains s'effleurer. Tu es totalement exténuée mais ça en valait la peine, la journée s'est déroulée bien mieux que tu ne l'espérais. Ronin n'est pas dupe sur tes intentions et tandis que vous dépassez un énième monument à la mémoire des disparus, il te jette un regard en coin.
- Merci de m'avoir occupé l'esprit.
Il n'ajoute rien, se plongeant dans ses pensées tournées vers le passé, vers ceux qui lui manquent et qu'il n'espère plus revoir. Cette journée est un enfer pour tout le monde, rappellant que les années passent bien que le monde ait cessé de tourner rond. Toi-même, tu songes souvent à la vie que tu avais, aux gens qui se sont évaporés comme à ceux qui sont restés. Te manquent-ils ? Infiniment. Regrettes-tu d'avoir fui dans un pays étranger ? Non, tu n'y arrives pas.
Vous arrivez rapidement "chez vous", il va être temps de se séparer, du moins pour cette nuit. Avoir réussi à détourner Ronin de ses idées noires pendant plusieurs heures est déjà un exploit mais il faut aussi le laisser accomplir des propres rituels. Alors qu'il s'apprête à te laisser, tu le retiens par la main, prise d'un étrange pressentiment.
- Embrasse-moi, j'ai bien mérité un peu de tendresse, espèce de tortionnaire.
Même s'il grommelle un peu pour la forme, ton amant s'exécute et t'enveloppe de son manteau le temps de déposer un baiser sur ta bouche puis ton front. Jamais il n'aurait cru pouvoir rencontrer quelqu'un comme toi, un semblant de calme et de chaleur dans l'obscurité. Parfois, il a des remords à l'idée que tu le rendes heureux mais il ne parvient pas à te quitter, il y a des limites à son châtiment. Mais déjà il s'écarte, rajuster son manteau en s'assurant que son arc est prêt, que son carquois est plein. Il s'évanouit dans l'ombre et tu frissonnes en songeant à ce qu'il va faire. Comme toutes les nuits, il va chasser, massacrer la pègre et les criminels qui pullulent quand la nuit tombe. Il fait sa propre justice et si ça lui fait du bien, tant mieux. Ce n'est pas comme si l'ordre régnait encore réellement depuis Thanos.
Alors que tu regagnes votre chambre et que tu te débarrasses de tes chaussures, tu imagines malgré toi ce à quoi doivent ressembler ces chasses. Tu as déjà assisté à l'une d'entre elles mais pas jusqu'au bout, Ronin n'a pas pu achever le travail puisque tu étais là. Il n'a accepté de t'en parler d'une fois, bien longtemps après t'avoir confié son secret, et en termes vagues. Il a simplement dit qu'il ne ressentait aucun plaisir et que leur sang avait un goût de cendre, un arôme vicié. Trois, quatre enfoirés suffisent pour le maintenir en vie pendant plusieurs jours, le reste reste de l'ordre de l'exécution. Mais ce soir est particulier, qui sait ce que la colère peut déclencher en lui, s'il aura le même contrôle sur sa soif de vengeance et de sang. Tu l'espères, tu as confiance. Après tout, il ne t'a jamais fait de mal. C'est un héros.
La porte claque et tu te redresses brusquement, tu as dû t'endormir après cette longue journée de tir à l'arc. Encore à moitié dans les vapes, tu cherches le jeune homme des yeux, un peu surprise qu'il ait fait du bruit, lui qui sait se faire discret comme une ombre.
- Ronin ?
Personne ne te répond et tu te demandes si tu n'as pas rêvé ce bruit de porte quand un son étouffé te parvient. Ce n'est pas vraiment un son de douleur, plus une plainte ou...un sanglot ?
L'inquiétude achève de te réveiller et tu t'approches de la porte, distinguant à grand peine une silhouette dans l'obscurité. Aucun doute sur son identité, tu as appris à reconnaître sa musculature, la ligne de ses cheveux... Mais tu es surprise de le découvrir prostré, un léger tremblement parcourant ses épaules, lui que tu n'as jamais connu autrement qu'impassible et maître de lui. Rendue muette par l'angoisse, tu poses ta main sur le cuir épais de son manteau, encore humide d'une pluie qui a dû tomber durant ton sommeil, et l'entraînes vers la fenêtre pour le contempler à la lueur de la lune. Le jeune homme se laisse faire, se sentant comme hors de son corps.
La première chose qui te frappe, c'est la pâleur du visage de ton compagnon, combien ses traits sont tirés. Ses yeux azur ne se posent pas sur toi, préférant fixer le paysage extérieur, assombris ou plutôt voilés par une émotion forte. Ce n'est qu'ensuite que tu remarques le sang qui maculent ses mains, fait luire son manteau et souille son visage d'une marque infamante. C'est la première fois qu'il apparaît devant toi si... sombre, portant encore les traces de ses activités nocturnes. Tu as souvent eu à soigner ses blessures mais jamais à le voir sous cet aspect vampirique. Le visible choc de ton amant t'empêche de croire qu'il s'agit du sang d'un simple criminel, mais alors à qui est-il ?
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
Malgré tes efforts pour conserver un ton calme, ta voix est blanche et tu ne parviens pas à dissimuler la crainte sur ton visage. Ronin frémit en entendant ta voix et sans oser te regarder, il baisse les yeux sur ses mains écarlates. Lui, l'assassin glacial, est incapable de te parler de son crime. Comment pourrais-tu accepter ce qu'il a fait ? Sa bouche articule des paroles muettes tandis qu'il revoit la ruelle, le corps étendu, le visage figé en un masque d'horreur. Tout s'est passé tellement vite....il était si obnubilé par sa douleur, sa colère, son désir de sang qu'il a dérapé. Le silence s'éternise et tu commences à imaginer les pires scénarios, cette soirée était déjà une épreuve pour lui, qu'a t-il bien pu arriver ?
- Parle-moi...tu me fais flipper là.
Ne sachant quoi faire d'autre, tu prends une serviette, n'importe quoi, et entreprend d'essuyer le visage et les mains de Ronin pour en effacer les souillures pourpres. La douceur de tes gestes alors même qu'il ne voit en lui qu'un monstre déclenche comme un choc chez le jeune homme qui saisit tes poignets avec force et tombe à genoux, secoué de sanglots qui dévalent sur ses joues, achevant de laver le sang. Il pleure longuement, sans essayer de retenir ses larmes, comme un enfant et tu le serres contre toi sans un mot, le berçant jusqu'à ce qu'il se calme et t'avoue tout. Jamais tu ne l'avais vu si vulnérable, pressé contre toi comme pour que tu le protèges du monde. Ou peut-être de lui-même.
****
Minuit sonne et tu pousses un soupir douloureux, encore un an d’écoulé depuis que Thanos a fait disparaître famille, amis, normalité… Tu prends le temps de te recueillir silencieusement pour ceux que tu as perdu mais au fond de ton esprit résonne une voix inquiète qui t’empêche d’être parfaitement concentrée sur ton deuil. Aujourd’hui, des milliards de bougies vont être allumées, on portera du noir, on commémorera les mémoires, parce que ça fait du bien. Mais une personne ne parviendra pas à aller mieux et ce malgré tous ses efforts. A moins qu’il refuse d’aller réellement mieux parce que ce serait horrible, ça voudrait dire continuer à vivre. On ne parle jamais assez de la culpabilité des survivants… Cette personne, tu voudrais l’aider, cela fait bien longtemps que tu y réfléchis et il te semble avoir trouvé une idée. Stupide probablement mais elle te hante depuis assez longtemps pour être prise au sérieux.
Ronin passe devant toi, vêtu de son costume d’ombre, l’arc serré dans son poing. Cette nuit plus que toute autre, il se prépare à faire un massacre, à faire couler le sang en espérant se sentir mieux ensuite. Mais vous savez tous les deux qu’il rentrera épuisé, le regard vide et brûlé par un sentiment de honte et de dégout, parce qu’il n’aura pas su se retenir. La soif qui l’anime est intarissable, tu en as conscience, mais peut-être que tu peux l’aider un peu. Ta main se referme sur la sienne et tu te plantes devant lui, ce dernier devinant tes pensées avant même que tu n’ouvres la bouche.
- Ne m’empêche pas d’y aller, Y/N, j’en ai besoin. - Vraiment ? Tu penses que ça va t’aider, réellement ? - Oui, éliminer des pourritures me fait du bien, ça suffit à mon bonheur. - Ça ne t’a pas suffi la dernière fois…
Il n’y a pas vraiment de reproche dans ta voix, seulement de la tristesse et une constatation. Le visage de Clint se crispe pourtant au souvenir de l’adolescente qui a subi sa furie vengeresse. Il n’a rien ressenti en la tuant, rien du tout, comme si elle avait été un de ces criminels. Haine, colère, douleur, il avait été aveuglé par sa soif de sang et il avait suffi d’un instant… Tu perçois combien ce souvenir lui est douloureux, tu te rappelles de son retour, livide et les mains encore humides, des pleurs incontrôlables qui l’avaient secoués. Cette scène, tu y as repensé souvent, presque chaque jour et elle t'a profondément marquée. A l’époque, tu avais difficilement su quoi dire ; à présent, tu pressens ce que tu dois faire. Tu plonges ton regard dans les prunelles rougies par la soif, serrant plus fort la main glacée de ton amant.
- Laisse-moi t’aider…
Tu n’as absolument pas l’intention de l’empêcher de tuer des ordures ou de se repaître de leur sang, il le fait déjà tout au long de l’année et ce n’est qu’une façon d’appliquer la justice, tout en lui permettant de se nourrir. En revanche, tu ne veux pas qu’il dérape encore, que la douleur d’avoir perdu tous ceux qu’il aimait le brûle au point qu’il ne massacre pas seulement ceux qui le méritent. Si tu peux lui épargner cette honte, tu le feras sans hésiter. Tout est affaire de contrôle, ne pas se jeter dans l'obscurité comme une bête sauvage. Quand tu y penses, tu acceptes sa condition de vampire avec beaucoup de calme, peut-être parce que ce n’est pas plus fou que le reste ou parce que tu l’aimes trop pour avoir peur. Qui eut cru que l’Avenger que l’on oublie souvent était bien plus qu’un archer ? Avant même l’Eclipse, Clint possédait un bien sombre secret que personne, si ce n’est Natasha, ne connaissait. Même le grand Nick Fury n’en avait aucun soupçon. Il faut dire que le héros était un modèle d’exemplarité, capable de déambuler en plein soleil malgré la douleur, se nourrissant exclusivement de poches de sang. Jamais personne n’avait vu ses crocs, personne avant toi. A croire que l’Eclipse lui a ôté tout contrôle en même temps que sa famille. Mais revenons plutôt au présent, à Ronin qui se refuse à t’écouter, à ta main crispée sur la sienne, à la détermination dans tes yeux.
- Ne pars pas comme ça, laisse-moi t’aider à garder le contrôle, à rester un héros.
Le jeune homme siffle en entendant ce mot mais tu t’en fiches, il reste à jamais un Avenger pour toi, malgré tout. Et toi aussi, tu veux te montrer héroïque, même si c’est à court terme, rien que ce soir. Tu repousses la capuche qui dissimule les traits aimés, te dresse sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue alors que tu le sens trembler en t’enlaçant doucement. Tu as gagné, tu le sens. Tu as conscience que tu vas peut-être mourir, c’est un risque à considérer, mais c’est non seulement pour que celui que tu aimes survive mais aussi pour que celui qu’il a été, celui qu’il est encore tout au fond de lui, continue d’exister. Et puis ça épargne une vie innocente. Non, tu n’es pas totalement une sainte, il y a un peu d’orgueil là-dessous. Mais peu importe, tes motivations, tu les connais mieux que quiconque. Et puis, tu as confiance en lui. Il faut juste éviter qu'il parte à jeun, c'est simple. Alors que tu écartes ton col avec appréhension, tu chuchotes à l’oreille de Clint, un rire dans la voix.
- Je suppose que je devais te rencontrer. Ravie de t’aider à combler ton manque.
C’est atrocement maladroit mais ce n’est pas grave, tu sens le souffle chaud du jeune homme contre ta gorge alors qu’il rit silencieusement et ça te suffit. Les yeux fermés, tu te concentres sur tes autres sens, remarque combien Ronin te serre fort contre lui dans un dernier mouvement d’hésitation avant d’accepter ta décision (tu as toujours raison, il faut qu’il s’y fasse). Il saura se contenir, il t'aime trop pour te perdre. Sa bouche se pose sur la peau fine et tu frémis à ce contact, les lèvres dures te semblant froides comme de la pierre mais ce n’est pas la peur qui fait mollir tes genoux. Pas seulement. Le temps s’étire et tu le sens tout contre toi alors que la caresse devient baiser, à la fois tendre et fiévreux, t’arrachant un soupir. Comment pourrais-tu avoir peur ?
Tu t’agrippes un peu plus fort lorsque sa langue vient effleurer le creux de ton cou, cela pourrait ressembler à n’importe quelle étreinte si la fin n’était pas particulière. Ton cœur bat à tout rompre et tu souris en murmurant son prénom, son vrai prénom, alors que ton amant se décide à plonger dans ta chair pour étancher sa soif. Sans jamais pouvoir lui rendre ce qu’il a perdu, tu as la possibilité de le combler, ne serait-ce qu’un peu et ça te rend heureuse. Sur le moment, la douleur te transperce et tu gémis mais ça ne dure qu’un instant, le jeune homme est tellement doux que tu ne fais pas attention à la brûlure sur ta gorge. Avec précaution, Ronin t’allonge sur le sol sans cesser de boire, soutenant ta tête alors même que tu te sens perdre pied. Tes pensées sont confuses mais tu sens la tendresse de l’étreinte, la douceur avec laquelle il boit en veillant à ne pas te faire mal, le mouvement de sa bouche. Il t’a offert l’amour, une vie heureuse malgré les circonstances, alors qu’est-ce qu’un peu de sang ?
Celui que l’on nommait Hawkeye embrasse une dernière fois ta gorge avant de se redresser, partagé entre la reconnaissance et la peine. Il admire ton corps sans vie, ton visage figé dans un demi-sourire comme un ultime doigt d’honneur à la tristesse de ce monde en ruines. Il n’a pas pu s’arrêter mais vous vous y attendiez tous les deux. Avant de te quitter, il glisse une rose entre tes dents, parce qu’il connaissait ton côté dramatique peut-être, ou alors pour rendre la scène moins morbide. Puis il s’éclipse en murmurant ton prénom avec douceur. . Il ne t’oubliera jamais, c’est une promesse.
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Shinhwa Company’s Updates: About the concert in Japan
Please take note that I’m not the best translator, but I hope this will help you all to understand the situation.
[NOTICE] Apology for stopping 2017 Shinhwa Concert in Japan:
Good morning. It's Shinhwa Company. On the May 30 (Tue.) - 31 (Wed.), 2017 to come, was scheduled '2017 SHINHWA LIVE "UNCHANGING" IN JAPAN The 2017 Shinhwa Japan Concert. We have the sad news to said that the performance was canceled due to the circumstances of the organizer company. Shinhwa Company, Japanese fans who are waiting for a concert in Japan for 4 years, and fans all over the world Although we did our best for the preparations, we were finally notified of the decision to stop the performance. About this point, we at Shinhwa Company are deeply saddened. We apologize to all the fans who were looking forward to the show with all their heart and sincerity. Shinhwa Company will make every effort to ensure that the refund process for all those who book the show is smoothly proceeded through the concert ticket reservation service. If there are any parts where the refund does not work smoothly, we will do our best to call for compensation and solve the problem. For more information on refunds, we will notify you immediately as soon as the performance agency(organizer) reports the exact details. We sincerely apologize again for the sad news that the show is cancelled. [I'm not sure about my translation below] Shinhwa Company will not be affected by this performance. So that fans will not have to worry about further damage. We will do our best.
[NOTICE] 2017 Shinhwa Japan Concert canceled, about Shinhwa Company's position:
Good morning. It's Shinhwa Company. On the May 30 (Tue.) - 31 (Wed.), 2017 to come, was scheduled '2017 SHINHWA LIVE "UNCHANGING" IN JAPAN For canceling the performance of Shinhwa Company, we will inform you of our position.
During that time, Shinhwa Company even though the preparations for the performance vere very poor from the organizer company. Despite this, we continued to make constant efforts to make the concert possible.
However, the Japanese organizer company was consistently unfaithful to respond to the major contract for the concert preparations, At the end of April, at the end of the sale of the Japanese fan club tickets, we have not shown willingness to perform because of problems with delivery of tickets with the Japanese fan club operating company, which has nothing to do with the performance contract with the organizer. So, even though there are various contract violations of the organizer company, the Shinhwa Company was willing to continue the performance until it compromises various rights such as reduction of the contract fees with the determination that the performance should be performed unconditionally for the fans who reserved the performance we tried our best, but we did not prevent the unfortunate result.
( 1 ) Violation of contract from organizer company
- Minor progress such as flight, accommodation, performance stage system configuration
- As specified in the contract they should abide the performance stage device for the three days from 20:00 on the day before performance.
- The matters conveyed about the stage without any consultation and with greatly reduced drawings (drawings is contract fees)
- The amount of the second batch of contract fees was to be paid until the end of April is still unpaid
( 2 ) Japan fan club official operating company related
- I truly quite understand this part, but I can't find the english words for explain it, so I resume, there was also problems with the company that manage the offical japan fanclub, with tickets etc Shinhwa Company is saying that it's true, there was problem, but «That information is not correlated with the performance agreement contract and is not a condition for the contract with the organizer company». For this part, Shinhwa Company also asked the Japanese fan club management company for clarification.
( 3 ) Consultation for performance
- Despite the fact that the preparation of the performances from the Japanese organizer company was very poor, the Shinhwa Company continued to make efforts so the concert could be.
In the end, in order to help the organizer company, we tried to make concessions about the contract, as reduced the fees for the 2nd batch that till unpaid, as long the organizer company provide a stage to perform. However, the day after the agreement was concluded, the Japanese organizer company reversed the contents of the agreement and requested to postpone the performance by referring to the issue ( 2 ) which had nothing to do with the contents of the contract with them.
So, Shinhwa Company visited Japan for the final negotiation with the company For fans who pre-ordered performances, we repeatedly stated that the performance should be proceed normally. The contract amount has been further reduced, and the performance stage device and various operational contents have been shown to give utmost consideration to the situation of the organizer company. Therefore, the Japanese organizer company again promised to do the best for still preparing the concert for Shinhwa Company. Despite the violations of various contracts by the Japanese organizer companie and the poor preparations for the concert. Shinhwa Company, for fans who pre-ordered and waited for the show We gave up our contractual rights, and have expressed our willingness to continue the show once the minimal set of stage devices for Shinhwa's members have been made available.
But despite our efforts and commitment Today on May 24th, we were informed of the suspension of the Japanese performance..
At this point, less than a week before the performance As well as a lot of Japanese fans who came with their hopes and encouragement, For fans in Korea and abroad, we were informed of the news We sincerely apologize once again.
Shinhwa Company will enter into a strong legal process for the violation of the above contract Also, do not let the fans who are damaged by this canceled performance We will do our best.
If the Japanese organizer company is passive in refunding to the fans who purchased tickets such as appointing a lawyer in Japan we will do our best to make a normal refund to you. We will be able to provide more detailed guidance on this part in the future.
We apologize for the sincerity and patience of the fans who waited for the performance once again.
Traduction Française ↓↓
[NOTICE] Excuse pour arrêter le concert de Shinhwa au Japon en 2017
Bonjour. C'est Shinhwa Company. Le 30 mai (mar.) et 31 (mer.), 2017 à venir, était prévu '2017 SHINHWA LIVE "INCHANGING" AU JAPON Le concert 2017 de Shinhwa au Japon. Nous avons la triste nouvelle à dire que la performance a été annulée en raison des circonstances de la société organisatrice.
Shinhwa Company, Les fans japonais qui attendent un concert au Japon depuis 4 ans et des fans partout dans le monde. Même si nous avons fait de notre mieux pour les préparatifs, nous avons finalement été informés de la décision d'arrêter la performance.
À propos de ce point, nous, chez Shinhwa Company, sommes profondément attristés Nous nous excusons pour tous les fans qui attendaient avec impatience le spectacle avec leur cœur et leur sincérité.
Shinhwa Company s'efforcera de faire en sorte que le processus de remboursement de tous ceux qui ont fait des réservations se déroule en douceur dans le service de réservation de billets de concerts. S'il y a des parties où le remboursement ne fonctionne pas correctement, nous ferons de notre mieux pour demander une compensation et résoudre le problème.
Pour plus d'informations sur les remboursements, nous vous informerons immédiatement dès que l'agence de performance (organisateur) indique les détails exacts.
Nous nous excusons sincèrement pour la triste nouvelle selon laquelle le spectacle est annulé.
[Je ne suis pas sûr de ma traduction ci-dessous] Shinhwa Company ne sera pas affectée par cette performance. Pour que les fans ne s'inquiètent pas d'autres dommages. Nous ferons de notre mieux.
[NOTICE] Annulation du concert de Shinhwa au Japon, concernant la position de Shinhwa Company
Bonjour. C'est Shinhwa Company. Le 30 mai (mar.) - 31 (mer.), 2017 à venir, était prévu '2017 SHINHWA LIVE "INCHANGING" AU JAPON Pour avoir annuler les performances de Shinhwa Company, nous vous informerons de notre position. Pendant ce temps, Shinhwa Company même si les préparatifs de la performance étaient très faibles de la société organisatrice japonaise. Malgré cela, nous avons continué à faire des efforts constants pour rendre possible le concert. Cependant, la société organisatrice japonaise était constamment infidèle pour répondre au contrat majeur pour les préparatifs de concert, À la fin du mois d'avril, à la fin de la vente des billets du fan-club japonais, nous n'avons pas montré la volonté de continuer en raison de problèmes de livraison de billets avec la société d'exploitation du fanclub officiel japonais, qui n'a rien à voir avec le contrat de performance avec l'organisateur. Ainsi, bien qu'il y ait diverses violations contractuelles de la société organisatrice, la Shinhwa Company était disposée à poursuivre la performance jusqu'à ce qu'elle compromette divers droits tels que la réduction des frais de contrat avec la détermination que la performance devrait être effectuée inconditionnellement pour les fans qui ont réservé. Nous avons essayé de notre mieux, mais nous n'avons pas empêché le résultat malheureux.
( 1 ) Violations du contract de la compagnie organisatrice Japonaise
- Progrès mineurs tels que le vol, l'hébergement, la configuration du système de performance
- Comme spécifié dans le contrat, ils doivent respecter le dispositif de performance pour les trois jours À partir de 20h00 le jour précédant la performance
- Les questions transmises sur la scène, sans consultation et avec des frais de contrat très réduits
- Le montant du deuxième lot de frais de contrat devait être payé jusqu'à la fin d'avril n'est toujours pas payé
( 2 ) En relation avec la compagnie gérant le fanclub officiel au Japon
- Je comprend vraiment cette partie, mais je ne trouve pas les mots pour l'expliquer, alors je reprends, il y avait aussi des problèmes avec la société qui gère le fanclub officiel au Japon, avec des billets, etc. Shinhwa Company dit que c'est vrai, il y avait un problème, mais «Cette information n'est pas corrélée avec le contrat d'accord de performance et n'est pas une condition du contrat avec la société organisatrice». Pour cette partie, Shinhwa Company a également demandé à la société japonaise de gestion de fan club de clarifier.
( 3 ) Consultations pour la performance
- Malgré le fait que la préparation des performances de la société organisatrice japonaise était très médiocre, Shinhwa Company a continué à faire des efforts afin que le concert puisse être.
En fin de compte, afin d'aider la société organisatrice, nous avons essayé de faire des concessions au sujet du contrat, en réduisant les frais pour le 2ème lot de paiements tant que la société organisatrice puisse faire en sorte qu'il y ait une scène où le groupe puisse faire le concert.
Cependant, le lendemain de l'achèvement de l'accord, la société organisatrice japonaise a renversé le contenu de l'accord et a demandé de reporter l'exécution du concert en se référant à la partie ( 2 ) qui n'a rien à voir avec le contenu du contrat avec eux.
Ainsi, Shinhwa Company a visité le Japon pour la négociation finale avec l'a société organisatrice. Pour les fans qui ont pré-commandé, nous avons déclaré à plusieurs reprises que la performance devrait se dérouler normalement. Le montant du contrat a été encore réduit, ainsi que le dispositif de la scène et les différents contenus opérationnels ont montré que nous tenions compte de la situation de l'entreprise organisatrice. Par conséquent, la société organisatrice japonaise a de nouveau promis de faire le meilleur pour préparer le concert pour Shinhwa Company. Malgré les violations de divers contrats par l'entreprise organisatrice japonaise et les mauvais préparatifs pour le concert. Shinhwa Company, pour les fans qui ont pré-commandé et attendu le spectacle Nous avons renoncé à nos droits contractuels et avons exprimé notre volonté de continuer le spectacle une fois que les équipements minimaux de scène pour les membres de Shinhwa auraient été mis à disposition.
Mais malgré nos efforts et notre engagement Aujourd'hui, le 24 mai, nous avons été informés de la suspension de la performance au Japon ...
À ce stade, moins d'une semaine avant la performance En plus d'un grand nombre de fans japonais qui sont venus avec leurs espoirs et leurs encouragements, Pour les fans en Corée et à l'étranger, nous avons été informés des nouvelles Nous nous excusons sincèrement encore une fois.
Shinhwa Company entrera dans une procédure judiciaire solide pour la violation du contrat susmentionné Aussi, ne laissera pas les fans endommagés par cette performance annulée Nous ferons de notre mieux.
Si la société organisatrice japonaise est passive en remboursant aux fans qui ont acheté des billets. Comme la nomination d'un avocat au Japon, nous ferons de notre mieux pour vous rembourser normalement. Nous pourrons fournir des orientations plus détaillées sur cette partie à l'avenir.
Nous nous excusons pour la sincérité et la patience des fans qui ont attendu la performance encore une fois.
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Chapitre 4 - Happy life of a coward chicken
J'ai donc deux derniers jours de vacances pour profiter/glander/trouver un appart. En fait, le problème du logement était partiellement réglé. J'étais en contact avec deux français (on ne se refait pas), qui cherchaient chacun un.e coloc. Tout bénef. Sauf que chaque chambre ne se libérait que fin février/début mars. Il me fallait donc un endroit provisoire où crécher pendant un mois. Tout un programme.
J'ai aussi décidé de commencer le blog à ce moment là. Je regrette énormément de ne pas l'avoir fait lorsque j'était en Serbie. J'ai une mémoire super nulle (et peut être j'ai un peu fais la fête) donc j'ai déjà l'impression d'avoir tout oublié et ça me rend extrêmement triste. Et puis je devais donner des nouvelles à la terre entière, toi en premier of course, ça me faisait dire douze milles fois là même chose. Que ça ne t'empêche pas de venir me demander des nouvelles quand même hein (jtm). Du coup pour quoi pas commencer un blog, ça m'occupe et puis ça avait fait rire deux trois personnes quand j'étais au Canada, je suis contente de raconter ma life, je t'occupe quand t'es en cours ou au boulot, tout le monde est satisfait.e.
Sauf que c'est le Bangladesh. Du coup quand je me lève en ce doux lundi matin, plus d'électricité. Je passe un petit coup de fil à Rob pour lui demander si c'est normal et s'il y a un supermarché pas loin. Parce que j'ai plus de dentifrice voilà. Il me répond que ça arrive une ou deux fois par semaine et que ça devrait revenir d'ici une heure ou deux. Et il m'indique comment aller au supermarché. Il doit être neuf heures. Je récupère l'électricité vers quatorze heures. Entre temps, pas internet, plus de batterie d'ordi et je tente d'économiser celle de mon téléphone, pas d'eau chaude, la joie. Autant te dire que j'ai vachement avancé les mots fléchés (mon préféré : "agité du bocal" en dix lettres).
Mon efficacité a ainsi été limitée contre ma volonté. Pour une fois. Par contre j'ai fini les reste d'indien de la veille. En pleurant.
Au-delà de mon non accès à internet, la raison pour laquelle je n'ai pas de photos en dehors de l'appart est simplement parce que je n'ose pas en sortir. Ouais. C'est pas glorieux. Tu comprends pas comment c'est dans la rue ici sérieux. Pas de trottoirs, de la poussière partout, beaucoup de pollution, des gens, des voitures, des vélos, des rickshaws, des motos PARTOUT. Je me casse déjà assez la gueule en France sur un terrain plat, c'est le suicide ici pour moi. Non mais ça va, je vais le faire un jour mais tranquille.
Rob rentre vers 18h et il me propose de l'accompagner au British club. Les clubs c'est un peu les seuls endroits où tu peux sortir quand t'es expat. Y a pas grand-chose d'autre… Du coup je viens avec lui (et je marche dans la rue héhé). Sur le chemin, on passe au supermarché. Grosse blague. Non je veux dire c'est un vrai super marché avec un milliard de trucs et tout. Mais les prix, ça c'est la blague. Rayon dentifrice. Deux mettre sur deux de dentifrices différents. Avec des prix allant de 1,50€ à 13€. Le jour où tu trouves quelqu'un qui met 13€ dans du dentifrices, tu m'appelles. Tous les prix sont un peu absurdes ici, faut pas chercher à comprendre je pense.
Pour aller au British club, il faut être accompagné d'un.e membre. Et seuls les sujets de sa majesté ont droit à cet honneur (j'avais très envie de caser "sujet de sa majesté") (kamoulox). Heureusement Rob est là. Je bois une bière pendant qu'il joue au tennis. Chacun ses activités. J'arrive pas à savoir si la musique qu'iels passent est cool ou juste triste. Je penche pour triste sur Eye of the tiger. Je reviens sur cool à Ghostbusters. Je discute avec une écossaise, Mairi, fort gentille. Quand Rob a fini, on dine avec le copain avec qui il jouait au tennis. Ca tchatche en buvant de la british ale et en mangeant des fish and chips. On rigole bien (à part quand on parle de Trump, là on est juste vnr).
Mardi est assez semblable. Pas trop stressant. Je vais visiter un appart quand même. Rob et Kate doivent me mettre dehors demain donc il serait temps. Et j'y vais TOUTE SEULE. BAM. COMME UNE GRANDE. Bon ok, en vrai c'est parce que j'ai découvert qu'il y avait uber donc c'est pas non plus trop compliqué. Du coup, bénie par Emmanuel Macron et le dieu du libéralisme, un chauffeur vient me chercher devant chez moi pour m'amener devant l'appart que je dois visiter. Ca me change pas trop. Ah et ça me coute 1,50€. Prends en de la graine Paname.
J'arrive chez Rokib. Il vit là avec sa femme Soniya (décidément) et leur fille de neuf ans. Ils ont deux chambres en plus qu'iels louent et un autre appart un peu plus loin avec encore trois chambres. Iels sont très gentil.le.s et m'offrent le déjeuner. Je vais prendre la plus grande chambre avec balcon et salle de bain que quitte une anglaise le lendemain. C'est assez cool d'être dans une famille, short term au moins. En tout cas ça fera l'affaire pour ce petit mois de février. Le déménagement est prévu pour demain.
Sad fact #2 : les loyers sont extrêmement chers à Dacca ! Une chambre dans une coloc coûte autour de 400€ avec un confort… bangladais. C'est toujours moins cher que Paris, mais loin des 250€ que je payais à Belgrade (i miss u so much, y did i leave u <3). Bon après j'ai quand même quelqu'un qui me fait le ménage, le linge et la cuisine. J'allais dire un peu comme une maman mais cette blague est beaucoup trop facile.
Je rentre donc en un seul morceau et avec un logement. Ca marche toujours je te dis, no worries.
Ah oui, je t'ai pas raconté par contre. Hier j'ai promis à Rob de venir avec lui jouer au hockey ce soir. Ouais. Moi. Il a passé vingt minutes à me convaincre à coup de "mais non c'est pas grave, tout le monde est nul.le, tu peux t'arrêter quand tu veux, on rigole bien, c'est social, tu vas te faire des potes". Pourquoi ais-je accepté ? Aucune idée.
Du coup on arrive au Canadian club. Parce qu'il ne m'avait pas précisé que c'était au Canadian club. Genre ok, iels sont nul.le.s mais canadien.ne.s nul.le.s. C'est genre leur sport national bon sang. L'honneur est pas trop sauf. Je réussi à toucher quelques balles. Peut être pas dans la bonne direction mais c'est un début. Et j'avoue on a bien rigolé. Surtout on a pris une bière après donc ça c'était cool. Puis j'ai pas mal tchatché avec du monde, c'était chouette.
On rentre avec leur chauffeur. Kate est au milieu des dead lines et il y a encore une coupure de courant, mais ça revient vite. Demain c'est mon premier vrai jour de travail héhé.
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300 French Words
First Verbs
be - être
there is - il y a
have - avoir
do - faire
go - aller
want - vouloir
can - pouvoir
need - avoir besoin de
think - penser
know - savoir
say - dire
like - aimer
speak - parler
learn - apprendre
understand - comprendre
Conjunctions
that (as in “I think that…” or “the woman that…”) - que
and - et
or - ou
but - mais
because - parce que
though - bien que / quequoi
so (meaning “therefore”; e.g. “I wanted it, so I bought it”) - de façon à ce que (in order that) / donc / par conséquent / alors
if - si
Prepositions
of - de
to - pour (indicates aim of the action) / à, vers (indicates where sb or sth is going)
from - de, à partir de (indicates where sb or sth starts OR indicates origin of sb or sth) / de, de la parte de (given or provided by sb) / de, à partir de (indicates a starting time)
in - dans
at (a place) - à
at (a time) - à
with - avec
about - sur / de
like (meaning “similar to”) - comme
for (warning, this one has several meanings that you need to take care of) - pour
before (also as a conjunction) - avant
after (also as a conjunction) - après
during - au cours de or it is usually omitted
Question Words
who - qui
what - quel (determiner) / qu’est ce qui (subject) / qu’est ce que (object) / quoi (after preposition)
where - où
when - quand
why - pourquoi
how - comment
how much - combien
which - quel
Adverbs
a lot - beaucoup
a little - un peu
well - bien
badly - mal
only - seulement, ne ... que
also - aussi
very - très
too (as in “too tall”) - trop
too much - trop
so (as in “so tall”) - si / aussi / tellement
so much - tellement
more (know how to say “more … than …”) - plus ... que ...
less (know how to say “less … than …”) - moins ... que ...
as … as … (e.g. “as tall as”) - aussi ... que ...
most - le plus
least - le moins
better - meilleur
best - meilleur
worse - pire / plus mal
worst - le/la pire
now - maintenant
then - alors, à cette époque (at a time in the past or the future) / puis, ensuite (indicates what happens next) / donc, en ce cas ( indicates what you assume to be true because of sth that has been said) / si ... alors (if ... then) / bon, alors (okay, then)
here - ici
there - y / là / voilà
maybe - peut-être
always - toujours
usually - d’habitude
often - souvent
sometimes - parfois
never - jamais
today - aujourd’hui
yesterday - hier
tomorrow - demain
soon - bientôt / peu après
almost - presque
already - déjà
still - encore / toujours
even - encore
enough - assez / suffisamment
Adjectives
the, a (technically articles) - le, un
this - ce
that - ce
good - bon
bad - mauvais
all - tout
some - du, de la (indicates an unspecified amount ) / des (indicates an unspecified number) / quelques, certains (indicates part of a number or amount of people or things, not all of them)
no - non
any - aucun, quelque (in questions and negative sentences) / n’importe quel (no matter which one)
many - beaucoup de
few - peu de / quelques
most - le plus (greatest quantity of) / la plupart (majority of something)
other - autre
same - même
different - différent
enough - assez
one - un
two - deux
a few - quelques
first - premier
next = prochain
last (meaning “past”, e.g. “last Friday”) - dernier
last (meaning “final”) - dernier
easy - facile
hard - difficile
early - tôt
late - tard
important - important
interesting - intéressant
fun - drôle / amusant
boring - ennuyeux
beautiful - beau
big - grand
small - petit
happy - heureux / content
sad - triste
busy - occupé
excited - excité/emballé
tired - fatigué
ready - prêt
favorite - favori/-ite, préféré/-ée
new - nouveau
right (meaning “correct”) - exact, juste (correct according to facts) / bon (right according to a particular situation)
wrong - faux, maivause (not correct) / pas le bon (not right, appropriate, or wrong correctly)
true - vrai (factual/correct) / véritable, réel (real/genuine)
Pronouns
Know them in the subject (“I”), direct object (“me”), indirect object (“to me”), and possessive (“my”) forms.
I - je / moi / me / mon
you - tu / toi / te / ton
she - elle / elle / se / sa
he - il / lui / se / son
it - il / ça / ça / son
we - nous / nous / nous / notre
you (plural) - vous / vous / vous / votre
they - ils, elles / se / eux, elles / leur
Nouns
If your language has grammatical gender, then learn each noun as “the [noun]” with “the” in the correct gender. (e.g. in Spanish, instead of learning language = “idioma”, learn language = “el idioma”.) This will help you remember the gender.
everything - tout
something - quelque chose
nothing - rien
everyone - chacun / tout le monde
someone - quelqu’un
no one - personne
(name of the language you’re studying) - le français
English - l’anglais
thing - le chose
person - la personne
place - le lieu
time (as in “a long time”) - le longtemps
time (as in “I did it 3 times”) - la fois
friend - l’ami (masculine) / l’amie (feminine)
woman - la femme
man - l’homme (masculine)
money - l’argent (masculine)
country - le pays
(name of your home country) - des Philippines
city - la ville
language - la langue
word - le mot
food - la nouritture
house - la maison
store - le magasin
office - le bureau
company - la compagnie
manager - le directeur, la directrice / le manager / le gérant, la gérante
coworker - le/la collègue
job - le travail
work (as in “I have a lot of work to do”) - travail
problem - le problème
question - le question
idea - l’idée (feminine)
life - la vie
world - le monde
day - le jour
year - l’an (masculine) / l’annee (feminine)
week - la semaine
month - le mois
hour - l’heure (feminine)
mother, father, parent - mère, père, parent
daughter, son, child - fille / fils / enfant
wife, husband - femme / mari
girlfriend, boyfriend - petite amie / petit ami
More Verbs
work (as in a person working) - travailler
work (meaning “to function”, e.g. “the TV works”) - marcher
see - voir
use - utiliser
should - devrais / devrait / devrions / devriez / devraient
believe - croir
practice - s’entraîner
seem - sembler
come - venir
leave - partir
return - revenir / retourner
give - donner
take - prendre
bring - apporter
look for - chercher
find - trouver
get (meaning “obtain”) - avoir / trouver / acheter
receive - recevoir
buy - acheter
try - essayer
start - commencer / débuter / se mettre à
stop (doing something) - arrêter / cesser
finish - finir
continue - continuer / se poursuivre
wake up - se reveiller
get up - se lever
eat- manger
eat breakfast (in several languages, this is a verb) - manger le petit déjeuner
eat lunch - manger déjeuner
eat dinner - manger dîner
happen - arriver / se passer
feel - senter
create (aka “make”) - faire / fabriquer
cause (aka “make”) - faire / rendre
meet (meeting someone for the first time) - rencontre / se recontre
meet (meaning “to bump into”) - renctontre
meet (an arranged meeting) - se rejoindre
ask (a question) - poser
ask for (aka “request”) - demander
wonder - se demander
reply - répondre
mean - signifier (to have a particular meaning OR to result in) / vouloir dire (intending to say or mean sth) / avoir l’intention de (to intend sth you do to have a particular effect)
read - lire
write - écrire
listen - écouter
hear - entendre
remember - se rappeler / se souvenir de
forget - oublier
choose - choisir
decide - decider
be born - naître
die - mourir
kill - tuer
live - vivre
stay - rester
change - changer
help - aider
send - envoyer
study - étudier
improve - améliorer
hope - espérer
care - s’intéresser à / se soucier de
Phrases
hello - bonjour
goodbye - au revoir
thank you - merci
you’re welcome - de rien
excuse me (to get someone’s attention) - excuse-moi / excusez-moi
sorry - désolé
it’s fine (response to an apology) - c’est bon
please - s’il te plaît / s’il vous plaît
yes - oui
no - non
okay - d’accord
My name is - Je m’appelle
What’s your name? - Quel est votre nom ? / Quel est ton nom ?
Nice to meet you. - Enchanté.
How are you? - Comment ça va ?
I’m doing well, how about you? - Je vais bien, et toi ?
Sorry? / What? (if you didn’t hear something) - Pardon ?
How do you say ______? - Comment est-ce que tu dis ____ ?
What does ______ mean? - Qui signifie le/la ____ ?
I don’t understand. - Je ne comprends pas.
Could you repeat that? - Pourries-tu répéter ça ? / Pourriez-vous répéter ça ?
Could you speak more slowly, please? - Pourriez-vous parler plus lentement, s’il vous plait ? / Pourries-tu parler plus lentement, s’il te plait ?
Well (as in “well, I think…”) - Eh bien / Enfin
Really? - Vraiment ?
I guess that - Je suppose que
It’s hot. (talking about the weather) - Il fait chaud.
It’s cold. (talking about the weather) - Il fait froid.
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Le plein d’anecdotes
ATTENTION, CE QUI SUIT CONTIENT DES SPOILERS SUR AVENGERS: ENDGAME…
Maintenant que les Russo, réalisateurs d’Avengers: Endgame, ont levé l’interdiction des spoilers, la déferlante arrive. Surtout du côté des anecdotes. Es-tu prêt ? Car il y en a un paquet !
Je t’aime trois fois mille, a true story
La réplique “Je t’aime trois fois mille” vient de Robert Downey Jr. lui-même. D’après son expérience avec ses enfants. C’est ce qu’ont révélé les scénaristes, Christopher Markus et Stephen McFeely. À l’origine, la réplique était “Je t’aime énormément.” (“I love you tons.”), Robert a proposé la réplique que ses enfants utilisaient et elle a été adoptée.
Quand la réalité rejoint la fiction.
Robert Downey Jr. n’était pas chaud pour le “I am Iron Man.”
Anecdote tout aussi cocasse. On est tous d’accord pour dire que cette réplique était parfaite pour conclure l’arc de Tony en plus de moucher Thanos et sa réplique, “I am inevitable.”. Dans cet article, j’avais remonté que cette réplique était un ajout de dernière minute suite à une idée du monteur. Les Russo étaient vraiment chauds à l’idée de tourner cette scène. Il ne manquait plus que Tony pour la faire, mais manque de bol, ce dernier était réticent à revenir sur le tournage.
C’est une histoire intéressante. J’ai dîné avec [Robert Downey Jr.] environ deux semaines avant le moment où nous étions censés le tourner. Et il était genre : “Je ne sais pas. Je ne veux vraiment pas revenir en arrière et entrer dans cet état émotionnel. Ça va prendre… c’est difficile.”. Et c’est assez dingue, Joel Silver, le producteur, était au dîner. C’est un vieux copain de Robert. Et Joel intervient et il dit : “Robert, qu’est-ce que tu racontes ? C’est la meilleure réplique que je n’ai jamais entendue ! Tu dois dire cette réplique ! Tu dois le faire !”. Merci Dieu que Joel Silver était au restaurant, car il nous a aidés à convaincre Robert de dire cette réplique.
Les dessous d’Hollywood façon Entourage.
Prochainement, Winter Soldier et Falcon, pardon, Captain America !
Comment Anthony Mackie a appris qu’il allait hériter du bouclier ?
Anthony Mackie est désormais le nouveau Captain America suite à une émouvante scène de transmission de bouclier. Mais comment son interprète a-t-il appris la nouvelle ? De la meilleure des façons ! Par Chris Evans. Mackie raconte, via io9,…
Nous étions chez lui et il m’a dit : “T’es excité ?”. Et moi, “De quoi tu parles ?” et il m’a répondu : “Tu ne sais pas ?”. Il se lève, sort de la pièce en courant et revient avec le scénario… Nous avons pleuré. Nous avons bu. Nous avons ri. Je suis très heureux d’avoir eu ce moment avec Chris, pour qu’il me passe non seulement le bouclier, mais aussi pour qu’il me dise que cela allait se passer.
Et sur le tournage, alors ?
Cela signifie beaucoup pour moi que mes fils voient Captain America comme un mec noir et que je sois ce mec pour mes fils. Donc, ce moment n’était pas simplement “Hé, jouons.”. C’était plus une simple chose. Et puis ils ont coupé et j’ai pleuré. Et Chris a pleuré. Et les Russo ont pleuré. Et tout le monde a pleuré. C’était une journée chargée en émotion.
Katherine Langford dans la série 13 Reasons Why.
Le rôle coupé de Katherine Langford révélé
La star de 13 Reasons Why, Katherine Langford, avait été annoncée au casting d’Avengers: Endgame dans un rôle mystère ayant alimenté des théories. La fille de Scott ? Celle d’Hawkeye ? Une fois le film fini, on a été beaucoup à se demander où elle était passée ? L’avait-on loupé ?
Non, elle a simplement été coupée. Qui jouait-elle ? La fille de Tony Stark, Morgan. Une version plus âgée. Pour quelle scène ? Pour une scène coupée survenant après le snap de Tony. Anthony et Joe Russo l’ont révélé dans une interview de l’émission MTV, Happy Sad Confused :
Nous avions l’idée où Tony irait dans la station métaphysique où Thanos a été quand il a claqué des doigts. Et qu’il allait y avoir une version future de sa fille dans cette station.
Dans Infinity War, Thanos y retrouvait une jeune version de sa fille, Gamora. Et si cela fonctionnait à merveille pour le Titan Fou, les Russo se sont rendus compte que ça n’avait pas le même effet avec Tony. En effet, avec une version plus vieille de Morgan qui sortait de nulle part, cela apportait de la confusion au public.
Anthony Russo : Ce que nous avons réalisé, c’est que nous n’avions pas ressenti d’attachement émotionnel avec la version adulte de sa fille. Donc, cela ne nous a pas interpellés et ne nous a pas touchés sur le plan émotionnel.
Joe Russo : L’intention était que sa fille du futur, parce que ces films traitent de magie, sa fille du futur lui pardonne et lui permette de partir en paix. Et l’idée a résonné. Mais c’était trop d’idées dans un film suffisamment compliqué.
Pour le coup, si l’idée de la scène était bonne, voir même émouvante. Le gros problème, à mes yeux, était d’avoir impliqué une version “inconnue” de sa fille. On n’aurait pas compris. Pour le coup, s’arrêter à la réplique et enchaîner sur la déchirante scène de Tom Holland passe mieux.
Le problème Ty Simpkins
Si le public s’est demandé qui était ce garçon aux funérailles, pour rappel, il s’agissait du gamin d’Iron Man 3, il n’est pas le seul. Révélations d’Anthony Russo à un podcast de ReelBlend :
Vous allez apprécier ça. Pour faire ce plan [NdM : le plan culte où la caméra parcourt l’assemblée lors des funérailles], pour rassembler ce casting, nous avons répété ce plan comme un fou. Nous avons configuré les mouvements de la caméra avec des remplaçants. … Parce qu’ils allaient tous être dans ce plan, nous avons passé des jours à le préparer. Des journées ! D’accord ? Nous avons donc eu tout le monde. Tout le mouvement de la caméra a été déterminé spécifiquement. Nous avons eu le temps. Tout était parfait, ok ? Donc nous sommes au jour J, on a finalement mis les acteurs en scène pour la première fois, ok ? [rires] Et nous avons ce moment sur le plateau où nous allons, lui [Joe Russo] et moi, avoir une attaque de panique à propos de Ty, parce que nous avons cette sur Ty.
En effet, tous les acteurs connus demandaient que représentait cet ado… De quoi foutre du stress quand on doit tourner un plan compliqué.
La bataille finale avait plus de scènes de réunion
Un point qui m’avait surpris durant la bataille finale, c’était que les scènes de réunion se faisaient très rares. Les réalisateurs ont révélé à MTV qu’à l’origine, il y avait plus de scènes de réunion. Par exemple, une entre Rocket et Groot (celle dont l’absence m’a le plus marquée). Une autre avec Ant-Man et La Guêpe. Et d’autres encore qu’ils n’ont pas révélé. Néanmoins, ils se sont rendus compte que ça surchargeait trop la bataille. De plus, ces scènes de retrouvailles pourraient faire l’objet de futurs films du MCU.
Difficile de leur donner tort. Mais au moins Rocket et Groot, quoi !
Endgame s’appelait à l’origine Infinity Gauntlet
Pendant longtemps, le titre du quatrième Avengers a été gardé secret. Toujours à MTV, Joe Russo a confirmé que le titre original d’Avengers: Endgame était Avengers: Infinity Gauntlet. Ca a été le titre pendant longtemps. Ce qui explique pourquoi, en 2017, Zoe Saldana a cru avoir spoilé le titre quand elle a dit Infinity Gauntlet.
Un petit tour sur le tournage
Pour terminer, quelques images du tournage partagées par les acteurs.
Photo du tournage du film Avengers: Endgame avec Chris Hemsworth, Mark Ruffalo, Robert Downey Jr. Chris Evans et Jeremy Renner.
Photo du tournage du film Avengers: Endgame avec l’A-Force.
Photo du tournage du film Avengers: Endgame avec Robert Downey Jr et l’A-Force.
Photo du tournage du film Avengers: Endgame avec Captain America et Black Panther.
https://twitter.com/ChrisEvans/status/1125410392971153409
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#Happy 11th #Birthday to the 1st #IronMan film, released on this day in 2008… #TeamStark #thankyou (🎥 @jimmy_rich )
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#bts @avengers movie magic baby… #slomo … It appears #thor aka @chrishemsworth slept like a baby during this take … #flashback #chrisevans #captainamerica #thanos #keepaway #gauntlet (🎥 @jimmy_rich )
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From a @robertdowneyjr hosted lunch where scarjo was NOT in attendance @therussobrothers @avengers @avengersendgamemovie @marvel @prattprattpratt @markruffalo @chrishemsworth @doncheadle #toomanypeopletotag #downeylunch #🏹 #avengers #endgame
A post shared by Jeremy Renner (@renner4real) on May 6, 2019 at 8:55am PDT
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I remember being blown away in this moment on the @avengers set. Nobody was allowed to film anything on their phones. I said screw it. No rule was going to stop me from seizing this once in a lifetime opportunity to capture this collection of stars, a groupthat likely will never be in the same room again. We are so blessed.
A post shared by chris pratt (@prattprattpratt) on Apr 29, 2019 at 12:57am PDT
Avengers: Endgame est sorti en France depuis le 24 avril 2019.
Réalisé par Anthony et Joe Russo, d’après un scénario de Christopher Markus et Stephen McFeely, avec Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Don Cheadle, Paul Rudd, Brie Larson, Karen Gillan, Bradley Cooper et Josh Brolin.
Thanos ayant anéanti la moitié de l’univers, les Avengers restants resserrent les rangs dans ce vingt-deuxième film des Studios Marvel, grande conclusion de la 3ème phase de l’Univers Cinématographique Marvel.
Avengers: Endgame : j’aime ces anecdotes trois fois mille Le plein d'anecdotes ATTENTION, CE QUI SUIT CONTIENT DES SPOILERS SUR AVENGERS: ENDGAME... Maintenant que les Russo, réalisateurs d'Avengers: Endgame, ont levé l'interdiction des spoilers, la déferlante arrive.
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First Impressions: Sam in Novi Sad
by Samuel St. Amour
Samuel St. Amour was a member of the RSEQ provincial champion Cégep André Laurendeau Boomerangs under assistant coach and former HSF coach Matthew Robins. Upon graduating, Sam signed up for HSF and is spending the 2018-2019 season in Novi Sad, Serbia.
I'm at the Loft Coffee downtown Novi Sad right now, nice little place! If you don't mind, I will write you my text in French so it can reflect clearly my first impressions of my experience, here, in Serbia!
Premièrement, nous avons eu un accueil très chaleureux dès notre arrivée! Plusieurs bons repas, une visite guidée de la ville par notre ami Vladan et quelques bières... et rakiaaa! Par la suite, la glace n'étant pas encore prête, nous avons eu la chance de participer à l'une des étape de sa préparation, soit de la peinturer.... Du jamais vu (hahaha) des instruments de peinture fait à la mains... C'était très drôle et très satisfaisant de pouvoir participer à la construction de la glace sur laquelle nous allions pratiquer toute la saison! Comme je l'ai dis un peu plus tôt, les gens ici sont très sympathique! J'ai notamment été épaté par toute l'organisation qui travaille pour le programme des enfants. J'ai ressentis un réel dévouement de toute l'équipe pour offrir la meilleure expérience et le meilleur développement hockey possible aux jeunes.
Par la suite, malgré la barrière de la langue avec les jeunes, quelques blagues, sourires et mots en Serbe on suffit pour créer un lien avec eux. Je dois dire que je me suis vite attaché à eux aussi. Pour la très grande majorité, ils sont attentifs, travaillant et souriant. J'essaie toujours, avant d'embarquer sur la glace, d'aller jaser avec eux pour savoir comment leur journée s'est déroulée. Il est parfois choquant d'entendre les histoires et de voir à quel point certains vivent des événements troublants... Pourtant ils sont toujours présent aux pratiques et sont prêt à embarquer sur la glace lorsque la zamboni conclut son dernier tour de glace. Je dois dire que je me vois un peu dans tout ça! Je me rends compte à quel point enfiler ses patins, sauter sur la patinoire et tout donner peut être libérateur physiquement et psychologiquement. J'ai également remarqué que la discipline sur la patinoire est beaucoup plus stricte qu'au Canada. Ca marche droite comme on dit! De plus, beaucoup des jeunes sont présent à nos parties à domicile lorsque nous jouons et ils sont probablement les plus bruyant lorsque vient le temps de nous encourager.
Un aspect frustrant c'est le fait que les seuls qui parlent le plus en anglais sont les enfants les plus vieux et ils ne sont pas très nombreux. Les autres groupes ne parlent pratiquement pas anglais. Il est donc difficile de leur expliquer clairement nos corrections. Cederic, Olivier et moi avons décidés de prendre un cours de Serbe à l'Université pour facilité notre immersion serbienne! Plusieurs variantes dans leur alphabet et leur prononciation rend la chose parfois difficile, mais je penses que nous allons être pas pire à la fin de notre périple. Sans oublier notre petit café sacré à la fin de chaque cours dans le Coffee Shop du campus.
Pour ce qui est de la Ville de Novi Sad, j'aime particulièrement le Centre-Ville à cause de son architecture, son abondance de petits de cafés/terrasses et ses belles petites rues colorés. C'est une ambiance assez relax, sauf dans les grands boulevards où les klaxons se font aller, les stationnements sont terribles et les chauffeurs sont égales à leurs stationnements. Content que toute la ville se marche facilement.
Pour ce qui est de l'équipe pour qui on joue, tous les gars son ben smart et je penses qu'ils nous aiment bien aussi. Certains sont d'excellent joueurs de hockey et je vois beaucoup d'expérience dans le jeu des plus vieux! Je penses que nous pourrions être une excellente équipe de hockey si tout le monde se souciait un peu plus de l'équipe. Ne pas donner un coup de patin dans les back-checks... ça m'irrite! Spécialement quand on perd 7-0, après 5 heures de bus pour aller en Croatie et jouer contre une équipe avec laquelle nous devrons compétitionner. J'ai lu souvent la phrase : 'It doesn't take talent to hustle', je penses que cette mentalité nous manque!
FUN FACTS :
- Les petites filles sont de loin meilleures que 95% des gars dans les pratiques de hockey. Probablement dû à du patinage artistique lorsqu'elles étaient jeunes!
- Je dois traîner mon maudit rouleau de papier de toilette partout...
- Aucune sécheuse et moustiquaire dans le pays - on pourrait se partir des business à la tonne ici!
- Le tape pour les jambière de hockey c'est le même que pour fermer des boîtes de cartons...
- Les batteries de Xbox ne sont pas compatibles ici... on a brisé nos deux console la semaine dernière en les branchant au mur... c'est peut-être un signe!
- Lorsqu'on te dis qu'on reçoit quelque chose demain, cela veut dire dans un range de 1 à 2 semaines!
- Il m'appel 'San' ici ce qui veut dire 'Rêver' en Serbe... j'aime bien!
C'est ce qui me vient à la tête pour l'instant.
I would like to thank you HSF, I think we are going to learn multiple things and have a lot of fun this year!
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