#madame amourette
Explore tagged Tumblr posts
ellzilla · 4 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media
This took. So long. No wonder I never go ahead with actually making a webcomic. Anyway, interaction between LJ n' Madame because yeah. this clown is the middle man between two petty exes
60 notes · View notes
talesfromtheunderrealm · 1 year ago
Note
hi madame amorette. ur very pretty. maybe the prettiest creature in the underrealm.
Tumblr media
[proceeds to draw her front-facing, aka her worst angle]
12 notes · View notes
iranondeaira · 2 years ago
Text
Tumblr media
🎶 c’est extra 🎶 hier encore j’avais vingt ans 🎶 presque 🎶 l’âge d’or 🎶 pourrait-on dire .
🎶 ex-fan des sixties où sont les années folles 🎶 mes amours mes emmerdes 🎶 la bohème 🎶 .
🎶on est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin 🎶 de mémoire de rose on a vu mourir un jardinier … 🎶 .
🎶 j’ai laissé le temps s’étirer sans le maudire 🎶 et là ce matin de ce dix-huit septembre 🎶 je me lève comme d’habitude 🎶 je me réveille avec ce chiffre rond de 🎶la cinquantaine consommée … 🎶. Les cinquantièmes hurlants … car oui il n’y a pas de bons marins sans de belles tempête, je suis quelque part du cap de la colère au bout du monde 📖
mon dieu cinquante … voilà … la moitié … et déjà quelques vies et 🎶 Madame Nostalgie 🎶 me rappelle 🎶 les amis d’autrefois , les amis du passé 🎶 mes amours mes emmerdes 🎶 ce fut une belle ballade mais il n’est pas encore le temps de fermer la porte 🎶 il me reste tant de poèmes à lire 🎶 le temps qui reste 🎶.
aujourd’hui je suis encore à la fenêtre ( avec un café 😉 ) je regarde et je m’interroge 🎶 est-ce ainsi que les hommes vivent 🎶 Et qu'on s'demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup
D'vivre sa vie !... 🎶
… 🎶 on aurait dit le Sud Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été 🎶 .
L’automne arrive et 🎶 les feuilles mortes à son vent mauvais 🎶 me rappelleront quelqu’un 🐇 que j’ai croisé enfin je crois car parfois je me dis que c’était un rêve et puis c’était dans une autre vie , depuis je suis mort car oui il y’a des multiples façons de mourir … 🎶 il me reste la vie 🎶 dit le poète et puis 🎶 c’est beau c’est beau même sans toi 🎶 … 🎶 Pour une amourette, l'amour éternel
Dure le temps d'une fête, le temps d'un soleil
Et mon amourette qui était trop jolie
Vers d'autres conquêtes bientôt repartit … 🎶 .
oui 🎶 elle était si jolie 🎶 Je souffre d’indifférence et elle croit se couvrir d’amour 🎶 Ain’t no sunshine 🎶 .
il me reste ces rues mortes où j’erre parfois au hasard cherchant sa silhouette 🎶 quelqu’un qui ne ressemble qu’à toi 🎶 et espérant ne plus jamais me voir dans ses yeux … 🎶 souvenirs attention danger 🎶 les parfums de sa vie 🎶 me hantent …
Il y a toujours l’air d’un accordéon 🎶 à Paris 🎶 Padam Padam 🎶 trois petites notes de musique qui vous font la nique 🎶 et puis un jour il suffit d’un parfum pour qu’on retrouve soudain la magie d’un matin et l’on oublie l’avenir pour quelques souvenirs 🎶 .
🎶 j’aurais voulu danser 🎶j’aurais voulu te danser jusqu’au bout … au bout de quoi … jusqu’au bout … 🎶 désormais on ne nous verra plus ensemble 🎶 .
mais dis-moi 🎶 quand tu danses y songes-tu ? 🎶 jolie môme 🎶 pourquoi je saigne et pas toi 🎶 .
moi parfois je me sens 🎶 pauvre comme Job 🎶 et puis après je me la joue à la 🎶 Richard Toll 🎶 en pensant à un 🎶 Monsieur Richard 🎶 la nuit 🎶 devant une machine à sous 🎶 dans un bistrot qui n’a plus d’nom tell’ment les gens sont habitués à y danser 🎶 .
Tu sais 🐇 je crois qu’il n’y a pas plus douloureuse sensation 🎶 j'aurais su
Que le seul sentiment qui dure
C'est le chagrin d'une rupture
Où je n'aurais jamais rompu 🎶 .
Mais passons 🎶 n’en parlons plus c’est du passé elle ne l’aime plus 🎶
Je suis heureux d’être triste et triste d’être heureux . 🎶 Les beaux moments sont trop courts 🎶.
Et puis oui la vie 🎶il me reste la vie🎶
Il me faut juste changer de mémoire 🎶 c’est ainsi, les choses de la vie 🎶 un homme et une femme … depuis la nuit des temps … 🎶 un jour tu verras 🎶…
🎶 non je n’ai rien oublié 🎶 je sais aussi que tu n’oublieras jamais la baie de Rio 🎶 ni son homme 🎥 mais je sais que 🎶 même même si tu revenais 🎶 …
Allez ne m’en veuillez pas c’était juste une petite 🎶 mise au point 🎶 …
🎶 les jolies dansent sont rares 🎶
Je n’ai plus 🎶besoin de personne 🎶 c’est peut-être cela devenir adulte … qui sait ?
🎶 Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre🎶
Je me permets de piquer un post d’une amie fb « Partager des regards, du temps, des effleurements de peau, du café, des fous rires, et de la peau, et encore de la peau.
Plus on vieillit, plus on recherche la rondeur de la délicatesse »
- Stela Est
Et moi qui ne suis pas encore 🎶vieux comme l’hiver je vous dis
🎶 - merci - merci pour la tendresse et pour vos petites chansons 🎶 et tous vos mots 🎶 des copains d’abord 🎶 vous 🎶 les "auvergnats" qui sans façon m’avez donné des feux de joie 🎶 je vous souhaite une vie de chansons, de scènes de films, de pages de livres, de l’eau d’une claire fontaine, 🎶 de fruits des fleurs des feuilles et des branches 🎶 et de verres d’eau fraîche 🎶 .
Je suis à ma fenêtre avec un café je songe je regarde et je m’interroge 🎶 épique époque 🎶 est-ce ainsi que les hommes vivent? 🎶 passenger 🎶 ?
🎶 assis devant le restant de portion de frites 🎶
🎶 oh faites que jamais ne revienne le temps du sang et de la haine 🎶 et si j’y jouais mal mon rôle c’était de n’y comprendre rien 🎶 je ne fais pas de la merde grand public 🎶 moi je vis la vie d’à côté 🎶 Je ne crois pas que je cherchais la gloire.
J’avais peut-'tre seulement du mal ' jouer le jeu 🎶 .
Je crois que je ne pourrais pas l’avoir 🎶 jusqu’à la ceinture 🎶
je suis d’un autre pays que le leur 🎶 j’aurais pu m’appeler Max 🎶 je suis fils de marin 🎶. Je voyage en solitaire 🎶
🎶 il neige sur le lac majeur 🎶 et heureux celui qui meurt d’aimer 🎶 au pied de mon arbre 🎶 je chante pour passer le temps 🎶 car oui 🎶tous les marins sont des chanteurs 🎶.
🎶 Bella Ciao 🎶 il n’y en a pas un sur cent et pourtant ils existent 🎶 .
à tous bon vent et belle mer …🎶 dans cette caravane 🎶 le vent l’emportera 🎶 cette amitié qui a la douceur des plus beaux paysages et la fidélité des oiseaux de passages 🎶 que nous partageons … 🎶 dans le temps 🎶 il y aura toujours un coin qui me rappelle 🎶 cette maison bleue 🎶 où Faut passer par un chemin à péter un essieu, Où l’on peut voir les nuages courir dans les flaques d’eau 🎶 .
si j’étais québécois 🎶 je reviendrai à Montréal 🎶 et à tout hasard j'vous enverrai des becs
Chaque fois que je repasse à Québec
En espérant qu'un p'tit coup de vent
te les apportent pour rappeler le temps🎶
🎶 mais il faut que je m’en aille 🎶 c’était bien le petit bal 🎶 sera sans doute la pensée que j’aurai au bout des cinquante prochaines … et 🎶 qu’une heure, rien qu’une heure durant … 🎶
Je vais me refaire un café et chaque grain sera une pensée pour vous .
Sur une dernière musique sans paroles
( Amélie Poulain )
Ps :
à toi 🐈 que je garde comme un de mes plus beaux souvenirs .
à toi 🐇 malgré que je t’en veux de ne pas pouvoir t’en vouloir .
à toi ❄️ de Sibérie ( je te dirais plus tard )
à toi 🐁 pour ne pas m’avoir laissé à ma douleur … et patiemment presque inconsciemment de refaire fleurir ce jardin saccagé …
10 notes · View notes
madamegrand · 3 years ago
Text
Tumblr media
❝  well-behaved women seldom make history ❞
♛ Madame Catherine Noele Grand de Talleyrand-Périgord, Princesse de Bénévent
21+. highly selective indie historical rp blog for the larger than life:        Madame Catherine Grand ,                         Princesse de Talleyrand historically based with creative license and fictitious interpretation. 18th century. scarlet pimpernel / french revolution. napoleonic era. jane austen / bridgerton.
About. Rules. Verses.
follows back from traveling-song
Tumblr media
She was a lovely, light-hearted, dainty little creature, born for sunshine and happiness.  Life for her had to be all amourettes and enjoyment,  or it was not worth living.
10 notes · View notes
papyanar · 4 years ago
Photo
Tumblr media
Le collier perlé Vous sied, Madame Sans un outrage; Deux vallons désirables Portant perles blanches au cou Princier haussant mes émois Le collier me plaît Sans minauder Sur la beauté De votre gorge, Madame Que je vis En songe d’ors Caressant Des opales rosées Le collier terni La passion de mes mots Je suis chagrin De mes manquements Premiers aux amourettes D'antan, ou couard et fou Je vous aurais pris la main Pour une seule caresse Sans un baiser, pauvre sot ; Cet homme des maux.
36 notes · View notes
ts2-uglacy · 4 years ago
Text
Chapitre 26 : Une nouvelle maison !
Tumblr media
La famille Bucket est de retour !
Précédemment, les enfants ont grandi, et la famille a déménagé sur un terrain plus petit mais dans une maison plus grande (il est où le paradoxe ? je vous le demande !) pour des raisons que je ne vais pas réexpliquer.
Commençons donc par vous présenter la nouvelle maison...
Tumblr media Tumblr media
Pour l’extérieur, je me suis inspirée d’un corps de ferme rénové en maison par un couple d’alsacien que j’ai vu sur Internet il y a quelques mois. La maison est donc vraiment grande et j’adore son allure !
Tumblr media Tumblr media
Vous pouvez donc voir sur ces plans que la maison dispose de six chambres et trois salles de bain. Il y a aussi un immense grenier mais je ne l’ai pas (encore ?) rendu accessible par un escalier quelconque, donc je ne l’ai pas photographié.
Concernant les meubles, j’ai mis le strict nécessaire et me suis limitée à une déco rapide consistant en quelques tableaux. Mais quand j’aurai de nouveau la foi, j’améliorerai la déco en la rendant plus vivante, avec un peu de bazar...
Il manque aussi quelques trucs, genre un bureau pour que la famille ait au moins un ordinateur, mais on verra ça plus tard. Ça n’est pas indispensable pour le moment.
Bon ok je viens quand même de placer un bureau avec un ordinateur pour que notre chère Becky trouve enfin un travail.
Tumblr media Tumblr media
Eh, franchement, c’est bien payé d’être dans le showbiz ! Je ne connais pas du tout les compétences de Becky dans la comédie mais on va se lancer !
Tumblr media
A priori elle a déjà toutes les compétences requises et bien assez d’amis. 73, et elle en veut encore trois autres... T’es sûre que c’est pas suffisant là ?
Tumblr media
Puisqu’on a toute la journée avant d’aller travailler, faisons un petit tour au centre LGBT pour trouver un potentiel géniteur pour un potentiel troisième enfant...
Tumblr media
Malheureusement, après de longues heures à guetter, rien d’intéressant ! Becky passera donc le temps à tourner dans la roue. Erf...
Tumblr media
Ah, la dure vie de riche retraité...
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Les enfants sont hyper studieux et font leurs devoirs aussitôt qu’ils reviennent de l’école... C’est leur premier jour dans cette maison, alors leurs jauges sont au plus haut, ceci expliquant peut-être cela parce-que si vous jouez aux Sims, vous avez probablement l’habitude d’avoir des enfants qui veulent TOUT faire SAUF leurs devoirs, n’est-ce pas... wink wink
Tumblr media Tumblr media
Ces petits sont des anges... même leurs désirs sont en rapport avec la connaissance. Et bien soit ! Qu’ils travaillent leur développement personnel, ça nous fera des vacances !
Tumblr media
Sont-ils pas adorables ?
Tumblr media
Ahhhh ben voilà un Bucket comme on les aime ! Faire le mur ? Une activité tout à fait recommandée !
Tumblr media
Et voilà, c’est acté ! Ce soir, Brice ira vadrouiller dehors avec Dominique au lieu de dormir comme toute veille d’école qui se respecte.
Tumblr media
Et lorsque je vois arriver une voiture à 1h du matin... Ben... où est Dominique ? C’est une Becky qui rentre du travail, ça !
Tumblr media
Une Becky qui rentre d’ailleurs avec une promotion ! Hourra !!
Tumblr media
Mais la voiture est presque tamponnée par le coupé sport que conduit Dominique. Je n’ai même pas envie de savoir d’où elle sort cette voiture...
Tumblr media
“Si je marche sur la pointe des pieds, je serai super discret...”
Tumblr media
“Hop là, personne ne m’a vu...”
Tumblr media
Non, personne ne t’a vu, mon petit Brice...
Tumblr media Tumblr media
Et pendant ce temps, les deux plus jeunes ont appris quelque chose de nouveau ! Ils sont si faciles à gérer, c’est un cadeau.
Tumblr media
“Madame Becky, vous êtes incroyablement BONNE !”
Junior, tu mets tout le monde mal à l’aise, là...
Tumblr media
Becky n’est presque jamais fatiguée et va donc au bar à cocktail du coin pour essayer de trouver un futur géniteur...
Tumblr media
Mais l’ennui la guette tant le potentiel des clients est désastreux pour son plan d’uglacy...
Tumblr media Tumblr media
Comme son père l’a fait des années avant elle, elle décide de passer la nuit à chanter au karaoké, espérant qu’entre temps, un homme au physique ingrat passe la porte.
Mais... rien.
Et au petit matin :
Tumblr media
“Félicitations ma chérie pour tes cinq meilleurs amis !”
Quelle adorable attention...
Tumblr media
“Et félicitations à toi mon chéri pour ton diplôme universitaire !”
Hein ? Quoi ? Depuis quand ?!
Es-tu vraiment au courant de la vie de ta famille Florinda ?
Tumblr media
Et hop là ! Bon, on gagne vachement moins qu’avant mais c’est franchement acceptable pour la taille du terrain...
De nouveau au centre LGBT :
Tumblr media
“Oh ! Toi ! Tellement contente de te revoir ici !”
Tumblr media
“Écoute. Aucun de mes deux enfants n’a hérité de ton menton proéminent. Et j’aimerais tenter une dernière fois de l’avoir dans les gènes familiaux. Accepterais-tu de me faire un autre don ? Même contrat que pour les deux premiers, cela va de soit...”
Tumblr media
“Mon menton ? Celui-là ? Tu veux dire qu’il te plaît et que tu le voudrais pour un de tes descendants ?!”
Tumblr media
“C’est tellement flatteur que bien-sûr que j’accepte !”
Voilà qui est plié. Becky fera un troisième bébé en espérant qu’il ne soit pas encore un clone des deux premiers...
Tumblr media
Il était temps pour la famille de se racheter un petit bolide familial... et quoi de mieux qu’un mini van ULTRA STYLÉ ?
Tumblr media
Heu, depuis quand on est potes ? En v’là un qui prend la confiance.
Et comme chaque soir, un membre du foyer ram��ne un·e collègue de travail à la maison...
Tumblr media
“C’est fou parce-que tes vêtements + mes vêtements + le canapé + les fauteuils, c’est comme si on vivait sur la planète violette...”
Tumblr media Tumblr media
Je ne veux pas m’avancer mais je crois qu’elle s’en fout.
Tumblr media
“Mange avec tes mains, c’est plus rigolo !
-Mais naaaaaan, beurrrrrk hihihihi”
Une minute plus tard :
Tumblr media Tumblr media
Et notre petite Becky gravit les échelons à une vitesse incroyable !
Tumblr media
Bon, il me cassaient tous les pieds à vouloir des instruments de musique alors j’ai finalement aménagé le grenier en le rendant accessible par une échelle pour leur mettre tout leur bazar.
Tumblr media
TADAAAAM ! Ça annonce un troisième bébé en route ! HIP HIP HIP !
Tumblr media
Voici le nouvel Adosquat ! L’ancien a été détruit en même temps que le quartier mais il fallait bien un nouvel endroit pour que nos adolescent·e·s se rencontrent ! Rien de folichon, juste deux conteneurs réhabilités dans la zone industrielle du centre-ville...
Tumblr media Tumblr media
Brice s’y est rendu pour une partie de poker qui lui a permis de gagner 100$ ! Pas que ça change notre vie, vu les THUNES QU’ON BRASSE, mais ça reste cool.
Tumblr media
Oh malheur ! Il a flashé sur quelqu’un !
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Apparemment, manger des chips avec une tête d’ahurie a un potentiel séduction que je n’imaginais pas.
Elle est trop belle pour toi, Brice. Si tu deviens héritier il te faudra faire une croix dessus... mais rien n’interdit une amourette d’adolescents !
Tumblr media
“Toi, je t’ai vue et j’ai tout de suite su...”
Tumblr media
“... que tu étais tout à fait mon type !”
Tumblr media
“Oh, eh bien, euh... waow...”
Pour vous la faire courte, c’est réciproque. Bravo mon p’tit !
BREF, revenons à quelque chose qui n’a rien à voir. Enfin, si, finalement, ça a à voir...
En pensant à la potentielle épouse de Brice s’il devenait l’héritier, je me suis souvenue de Sandrine, son amie d’enfance.
Petit flashback :
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Voilà. Vous la remettez ? En bien je suis allée jouer la famille de la petite Sandrine pour la faire grandir afin qu’elle soit elle aussi adolescente et puisse, pourquoi pas, fricoter avec Brice !
Tumblr media
La voilà donc prête à souffler ses bougies !
Verdict...
Tumblr media
ELLE EST PARFAITE ! Regardez-moi ce visage loin de tous les canons de beauté, elle fera une parfaite conjointe pour notre petit Brice *soupir de soulagement*
Tumblr media
Pardon, quoi ? ÇA NE PEUT PAS ÊTRE SÉRIEUX, NOOOOON !
Elle
est
LESBIENNE.
...
Tous
mes
projets
tombent
à
l’eau...
Bon... tant pis... je te souhaite quand même une belle et longue vie petite Sandrine.
Quoi qu’il en soit, nous allons arrêter ce chapitre ici, pour la simple et “bonne” raison que ce post semble buggé, et que l’éditer en tant que brouillon est une épreuve du combattant. Les modifications que je fais ne sont prises en compte qu’une fois sur vingt, et même le service technique de tumblr ne sait pas quoi me répondre. Rien que pour ajouter cette conclusion, il se peut que ça me prenne une demi-heure à recopier-coller le texte dans l’éditeur sans que ça ne se sauvegarde. J’ai créé un autre brouillon pour voir si c’était tous les brouillons qui étaient affectés, mais à priori l’autre fonctionne très bien et s’édite sans problème. Ahhhhh.... joie.
En tous cas j’ai déjà commencé à jouer la suite et je peux vous dire qu’il va y avoir moult rebondissements ! En attendant de les découvrir, portez-vous bien, et à la prochaine !
11 notes · View notes
pholianenoctua · 5 years ago
Text
Comme Esmé et Léonard se fond des papouilles depuis quelques jours (les chaleurs de de madame tout ça ). J’en ai profité pour faire des photos, parce que c’est assez rare de les voir comme ça, d’habitude ils préfère se battre comme des chiffonniers! Ne sont ils pas mignon tout les deux? Esmé est tellement absorber par ses amourettes qu’elle en oublie de bouffer dehors comme dedans (c’est n’importe quoi l’amour! ^^ ).
Agatha quand à elle profite de sa tranquillité en glandant au soleil! 😀
Tumblr media
Et puis les brebis et leur gang d’agnelles profitent de ce moment de répit pour manger sans interruption caprine!
Tumblr media
Histoire de Chèvres! Comme Esmé et Léonard se fond des papouilles depuis quelques jours (les chaleurs de de madame tout ça ).
0 notes
Text
Grey’s Anatomy : saison 13 : Meredith et Nathan officialisent enfin leur relation ! (Spoiler)
Tumblr media
Nous ne sommes plus qu’à deux épisodes du final de la saison 13 de Grey’s Anatomy . Si Shonda Rhimes a réussi à nous tenir en haleine durant plus de 8 mois, le calme est loin d’être revenu dans les couloirs du Grey-Sloan Memorial Hospital . Preuve en est : l’épisode diffusé ce soir sera des plus intrigants et stressants pour nos médecins. En parallèle d’une situation de crise sans précédent, la showrunneuse s’intéressera d’autant plus au nouveau couple qu’incarnent Nathan et Meredith.  Après avoir fait traîné leur flirt sur un laps de temps incroyable, elle devrait leur offrir une véritable chance de se rapprocher et d’officialiser leur relation aux yeux de leurs proches.Meredith, plus entreprenante que jamais  Comme nous pouvons le constater dans l’extrait fraîchement dévoilé par la chaîne américaine ABC, Meredith prendra enfin les choses en main. Il semblerait que l’ancienne madame Derek Shepherd se sente désormais apte à s’engager dans une vraie relation. Armée de sa maladresse et de son tact légendaire, la chirurgienne sera plus entreprenante que jamais et bien décidée à faire avancer les choses dans le bon sens. Si Nathan  s’attendait à une amourette des plus romantiques, il se trompait lourdement… Quoi qu’il en soit, leur relation semble désormais en bonne voie.   Heureux ? >> A lire aussi : Grey’s Anatomy : saison 13 : Maggie et Meredith, plus en froid que jamais ! (Spoiler) Photos : Les 10 plus beaux mariages de séries TV (Meredith et Derek, Haley et Nathan,…) J.V... Retrouvez cet article sur Public
Netflix : Riverdale : On sait qui a tué Jason Blossom ! (SPOILER)
Photos : Emmanuel Macron et ses parents : une relation pas toujours facile
Emilie Amar (Les Anges 9) : elle balance sur Thomas et sa relation avec Rawell !
Shopping mode : Printemps/Eté 2017 : 39 chemises rayées parfaites pour la saison
Photos : Barack Obama revient enfin et c'est très drôle !
1 note · View note
laurent-bigot · 6 years ago
Text
Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs. On croit le saisir et, léger, il s’esquive. Il ébouriffe, fait des pieds de nez, tire la langue. Au claquement des répliques, son drame bourgeois vire au vaudeville. Le vinaigre de la satire assaisonne la sauce policière. La comédie fuse dans le crépitement des mots d’auteur. Les comédiens rompus à ces brillants exercices triomphent dans la virtuosité. Le réalisateur, célèbre pour ses exercices de voltige, a freiné ses travellings et s’est borné à prêter l’oreille pour mettre en valeur un texte pince-sans-rire où parfois, les larmes affleurent. Le dialoguiste qui venait de fustiger les bourgeois coincés et couards de Boule de suif poudré, cette fois, de mélancolie à fleur de peau les échanges les plus cinglant, voire les plus sanglants. [Raymond Chirat – Vous êtes mon Lyon… – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
Un Revenant, c’est en fin de compte un film à la Jeanson. Oscillant entre la rafale des répliques brèves et barbelées et l’ampleur des morceaux de bravoure. Dialogues à l’emporte-tête, monologues au parfum tenace où perce parfois un soupçon de sentimentalisme, paraphe de la signature du dialoguiste. Il en va ainsi de la visite de Jean-Jacques à la chambre qui abrita ses défuntes amours, des adieux de Geneviève adressés du bout de sa lorgnette à l’honorable société locale, de la visite succulente de Tante Jeanne à celui qu’elle a connu jeune homme et qui, sans doute, l’a fait rêver. Performances d’acteurs qu’on oublie de nos jours, qui, pourtant, sont inoubliables et qui s’appellent Morlay, Moréno, Jouvet. Mais aussi Périer, Seigner, Brochard, messieurs et dames qui savaient ce que parler veut dire et jouaient la comédie de royale manière. Dans ce film où chacun, justement, se donne la comédie, leur triomphe est assuré. [Raymond Chirat – Vous êtes mon Lyon…- Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina
L’histoire : Edmond Gonin (Louis Seigner), qui, toutes affaires cessantes, se hâte de rejoindre son beau-frère Jérôme Nizard (Jean Brochard), pour lui apprendre l’effarante nouvelle : Jean-Jacques Sauvage (Louis Jouvet) est revenu à Lyon. Bien mieux, le voici, sur les talons d’Edmond. Autrefois, dans cette maison, une machination avait été ourdie contre lui, riche d’espérances mais pauvre matériellement, parce qu’il faisait la cour à Geneviève Nisard (Gaby Morlay). Le guet-apens préparé, Jean-Jacques tomba dans le piège et, voulant rejoindre Geneviève, fut proprement descendu d’un coup de feu par Jérôme qui avait pris, soit disant, le visiteur nocturne pour un cambrioleur. Pendant que le pauvre amoureux de débattait entre la vie et la mort, on pressa le mariage de Geneviève et d’Edmond. Guéri, Jean-Jacques Sauvage, n’avait plus qu’à s’effacer. Il s’exila…
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
… Il revient dans sa ville natale, célèbre et adulé. Il dirige en effet une compagnie de ballet. Au théâtre se présente un jeune homme, désireux de lui proposer des maquettes de décors. C’est François Nisard (François Périer), le fils de Jérôme. Jean-Jacques agit rapidement. En même temps qu’il précipite François, émerveillé de sa bonne fortune, dans les bras de la danseuse étoile Karina (Ludmila Tcherina), il reconquiert le cœur de Geneviève, ravie de ses rendez-vous clandestins et de la vie de théâtre qu’elle découvre avec émerveillement. La première du spectacle sera mouvementée. François qui a compris qu’il n’était qu’une amourette passagère pour Karina essaie de se suicider en se précipitant des cintres sur la scène. Paris attend Sauvage ; toujours ironique et amer, il retrouve sur le quai de la gare Perrache une Geneviève confiante. En quelques mots, il l’humilie, la renvoie à son destin de Madame Gonin. Et, tandis que le train s’ébranle, emmenant aussi le tendre François qu’il n’a pas voulu abandonner, le «revenant » voit disparaître les fantômes de son passé.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
« Il y a vingt ans, lorsque j’ai quitté cette ville, je manquais un peu de vraie gaieté… Et dans le train qui m’emportait, je me disais : « Tout de même, cette Geneviève, j’ai failli mourir pour elle… Et elle a fichu le camp avec ce cher Edmond… Elle aurait pu au moins m’écrire un mot, un petit mot, histoire  de me laisser quelque chose d’elle. Et j’imaginais votre lettre… Tenez, une lettre un peu comme celle-ci : « Mon amour. Te souviens-tu de cette chanson de Mozart que nous chantions quand nous étions heureux ? Nous la chantions souvent… Une bien belle chanson, un bien bel amour… » C’est sur cet air un peu mélancolique que nous penserons à nous désormais … car je t’ai quitté, mon amour (…) Ne te plains pas trop … Après tout, mieux vaut se souvenir sur du Mozart que sur du Meyerbeer … » JEAN-JACQUES
Les extraits
Les dialogues d’Henri Jeanson
Auteur, né à Paris en 1900, mort en Normandie en 1970, il fut journaliste à la dent dure, dialoguiste au cœur tendre, brillant créateur de comédies pour le Boulevard, de scénarios pour l’écran. C’était lui, Jeanson, le doux-amer qui parlait à l’emporte-pièce et faisant mouche des quatre fers, derrière Julien Duvivier (Pépé le Moko, Un Carnet de bal, Au Royaume des cieux, La Fête à Henriette) derrière Christian-Jaque (Boule de suif, Un revenant, Fanfan-Ia-Tulipe) et encore Robert Siodmak (Mister Flow), Marc Allégret (Entrée des artistes), L’Herbier (La Nuit fantastique), Faurez (La Vie en rose), Decoin (Les Amoureux sont seuls au monde), j’en oublie. Mais oui, j’oublie « Atmosphère… »
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Dans ses « mots », il se mettait tout entier, capable – Françoise Giroud dixit – quand un mécontent lui bottait les fesses, d’enchaîner sans se retourner : « C’est du 43 ». On disait méchamment – on le redira pour Audiard – « le Prévert du pauvre » ; en fait, ce serait plutôt à Giraudoux qu’il fait penser, et jamais il n’a prétendu être un poète démiurge transfigurant les phrases de M. Tout-le-monde, seulement un anar atypique de gauche et de droite en même temps – pacifiste en 39, une position difficile à soutenir – dandy au gilet rouge fourvoyé chez les cuistres. Ce quichotte pouvait agacer, mais le ridicule n’était pas de son côté : plutôt en face. [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Gaby Morlay
François Périer est né le 10 novembre 1919 à Paris. Il fut longtemps le jeune premier « de caractère », romantique, mais dans la gentillesse et l’humour, timide, un brin cocasse, d’un cinéma français encore sous l’emprise du théâtre de boulevard. Il sut composer ses rôle en les d��séquilibrant toujours un peu à sa façon adroite et personnelle, avec un temps d’hésitation entre la réalité d’une situation et l’interprétation mentale de cette réalité – jeu traditionnel et typique du comédien de vaudeville. Mais François Périer apportait toujours avec bonheur la «touche d’humanité» qui camoufle à merveille la mécanique d’un rire destiné à « avoir le spectateur au sentiment ». Dans la pantomime, il eût été Pierrot enfariné. A l’écran, il prit la succession immédiate de René Lefèvre et de Noël-Noël – en succession plus lointaine d’Harry Langdon, avec un petit quelque chose des personnages au cœur tendre dessinés par Walt Disney. Il a débuté très jeune. Élève de René Simon à quinze ans (de 1934 à 1937), jouant en amateur dans la troupe des « Compagnons du plateau », puis élève d’André Brunot pendant une année (1938-39) au Conservatoire de Paris, après avoir obtenu le Prix Réjane, en 1938 (mais aucune récompense au Conservatoire, ce qui fit une manière de scandale).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
La guerre venue, il avait déjà acquis une certaine notoriété en campant des petits rôles (dans La Chaleur du sein, de Jean Boyer ; L’Entraineuse, d’Albert Valentin ; Hôtel du Nord, de Marcel Carné, 1938 ; La Fin du jour, de Julien Duvivier ; Le Duel, de Pierre Fresnay). Mais sa carrière avait déjà pris, au théâtre, un bel élan. Sa chance au cinéma lui vint avec Premier bal, de Christian-Jaque, en 1941, où il donnait la réplique à deux jeunes comédiennes : Marie Déa et Gaby Sylvia. Il devint rapidement très populaire et joua d’affilée : Les Jours heureux (de Jean de Marguenat), d’après la pièce de Marc-Gilbert Sauvageon qui avait grandement contribué à le faire connaître ; Mariage d’amour, d’Henri Decoin ; Lettres d’amour, de Claude Autant-Lara (1942) ; Le Camion blanc, de Léo Joannon ; et diverses autres comédies d’inspiration en général facile. Il fut le poète funambulesque de Sylvie et le fantôme (Claude Autant-Lara, 1946) et enfin le jeune bourgeois amoureux d’une danseuse dans Un Revenant (Christian-Jaque, 1946 – peut-être, dans son emploi ordinaire, son meilleur rôle, en tout cas, l’un des mieux écrits pour mettre en valeur la souplesse de son talent).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – François Périer
Ludmilla Tcherina est une danseuse et actrice française née le 10 octobre 1925 à Paris. Une première carrière de danseuse fait d’elle la danseuse étoile des Ballets de Monte-Carlo, puis l’interprète favorite de Serge Lifar (autour de 1942), mais elle veut être aussi comédienne. Sans abandonner la danse classique, elle joue un des principaux rôles féminin d’Un Revenant, le film de Christian-Jaque et Henri Jeanson, avec Louis Jouvet et François Périer, en 1946. Elle s’y montre fort adroite et fort belle. On ne la reverra guère que dans des rôles où il est fait appel à son double talent de danseuse et de comédienne. Citons les principaux (sur une quinzaine) : d’abord The Red shoes (Les Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger, 1947) ; Fandango (d’Emil-Edwin Reinert, 1948) ; La Nuit s’achève (Pierre Méré, 1949) ; La belle que voila (Jean-Paul Le Chanois, 1949) ; Les Contes d’Hoffmann (Powell et Pressburger, 1950) ; Le Signe du Païen (Douglas Sirk, 1954) ; Les Amants de Teruel (Raymond Rouleau, 1962).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
Jean Brochard est né à Nantes le 12 mars 1893, mort dans la même ville le 19 juin 1972. Il remporta le premier prix de comédie et le premier prix de flûte du conservatoire de sa ville natale. Ses débuts parisiens au théâtre datent de 1918, ses débuts au cinéma de 1932, mais il a fait aussi divers métiers : typographe et musicien, métallurgiste, docker et cafetier. Un recueil de poèmes (1936). Ce comédien sobre et nuancé a joué dans bien plus de cent films, sans acquérir vraiment la réputation que sa qualité de présence méritait, un peu comme si les producteurs et réalisateurs avaient vu en lui un indispensable acteur de composition ou de contrepoint, sans grand souci de le révéler dans la vérité de ses dons personnels.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Jean Brochard
Parallèlement, il a fait une attachante carrière théâtrale, mais c’est peut-être à la télévision, dans les beaux récits insolites de Bernard Hecht (« Les Compagnons du  Demi Deuil », etc.) qu’il a trouvé ses plus mémorables rôles. Sur une cinquantaine de films tournés depuis 1932 (Il a été perdu une mariée, de Léo Joannon), on se souvient surtout de Jean Brochard dans : Boubouroche, d’André Hugon, avec Madeleine Renaud et André Berley (1933) ; Ramuntcho, de René Barberis, avec Louis Jouvet (1937) ; le « remake » de Forfaiture par Marcel L’Herbier (1937) ; Paradis perdu, d’Abel Gance (1938) ; La Loi du nord, de Jacques Feyder (1939) ; L’Enfer des anges, de Christian-Jaque, et Pièges, de Robert Siodmak (la même année 1939) ; Miquette, de Jean Boyer (1940) ; Premier bal, de Christian-Jaque (1941) ; Le Corbeau, d’Henri-Georges Clouzot (1943) ; Boule de suif, de Christian-Jaque (1945) ; Jéricho, d’Henri Calef (1945) ; Un Revenant, de Christian-Jaque (1946) ; Les Chouans, d’Henri Calef (1946) ; Dieu a besoin des hommes, de Jean Delannoy (1950) ; Knock, de Guy Lefranc, avec Louis Jouvet (1950) ; I Vitelloni, de F. Fellini (1953) ; Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot (1954) ; Rafles sur la ville de Pierre Chenal (1958).
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
CHRISTIAN-JAQUE
Auteur, et d’abord parce qu’il est inscrit comme tel au générique, aux côtés de Jeanson et de Chavance. Avec Jeanson, il a travaillé pour Carmen en 1942, puis les noirs Boule de suif et Un revenant, mais encore… pour Souvenirs perdus (1950), Barbe-Bleue (1951), Fanfan-la-Tulipe (1951), Destinées (1953), Madame du Barry (1954), Nana (1954), Nathalie (1957), Madame Sans-Gêne (1961), Les Bonnes causes (1962), La Tulipe noire (1963), Le Repas des fauves (1964), Le Saint prend l’affût (1966). Vocation, le cinéma est aussi une profession… Et il fallait bien en laisser à Charles Spaak, à Jacques Prévert, à Pierre Véry, à Jean Ferry, qui furent tous, aussi, des raconteurs d’histoires et des inventeurs de phrases pour ce diable d’homme qui fait du cinéma depuis le parlant et vient à peine de poser sa visière.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
Journaliste, décorateur, assistant à la fin du muet, Christian-Jaque commença par adapter des vaudevilles, par diriger aussi volontiers Fernandel à la Légion ou sous François 1er que Sacha Guitry dans Les Perles de la couronne… Il gagne ses galons avec trois titres où la poésie croise tantôt la fantaisie, tantôt la noirceur : Les Disparus de Saint-Agil, L’Assassinat du Père Noël, Sortilèges. «J’ai un style propre à chaque sujet, donc je n’ai pas de style et je m’en flatte. En outre, comme j’ai été nourri à l’Ecole des Beaux-Arts, où l’on n’est jamais pris au sérieux, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer.» Bien. Saluons donc l’entrain de La Symphonie fantastique, l’intelligence de La Chartreuse de Parme, l’allégresse de Fanfan-la-Tulipe, et passons-en beaucoup. Peut-être fera-t-on dans le lot des redécouvertes ? Le Repas des fauves ? Un cinéaste à l’américaine, ne passant de message que si c’est écrit dans son contrat. Le plus étonnant, c’est de savoir le faire, sur demande aussi bien qu’il peut le faire. [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Les images et les mots
« Qu’il observe la ville aux pentes de Fourvière, qu’il découvre le charme triste des quais et les arbres de Bellecour, qu’il se réfugie dans un bureau de soyeux, qu’il évolue dans un salon désuet, pompeux et rengorgé, qu’il brosse à grands traits la soirée de gala en province, ou qu’il ponctue le déroulement tragique du ballet, il est constamment juste et arrive, à force de résonances feutrées, à tirer des accents d’une poésie frileuse et à la limite du désespoir. Ce film, si contraire somme toute à son tempérament, par son désenchantement et sa misogynie. Il l’a admirablement conduit » dit encore Raymond Chirat. Jouvet marche dans une ville-souvenir qui ressemble à ses photographies par Demilly, avec des « bas-ports » pour promenades d’amoureux : Christian-Jaque a vraiment ancré l’œuvre au décor, au paysage-état d’âme.
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Mais le film garde un rythme rapide, et son dialogue à effets est plus serré qu’il n’y paraît. Les fameux «mots» ne font pas points d’orgue dans l’action (« C’est une ville comme tout le monde… La preuve que c’est une ville épatante, c’est que les peintres lyonnais ne quittent jamais Lyon»), qu’il s’agisse d’un gag personnel (« Oh bonjour ! Je vous présente le Général Prévert ») ou de ces répliques que cisèle Jouvet, étonnant de rancœur machiavélique (« Mon amour, virgule, il la ligne…»)
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
François Périer rend sensible un rôle de convention, et Gaby Morlay sait dire : « J’ai partagé sa vie ; il n’a rien eu de la mienne» ou «Toutes ces petites fourmis lyonnaises, c’est rigolo n’est-ce pas ?» Mais c’est Marguerite Moreno, plus Ainay que nature – la version non-conformiste existe aussi – qui « emballe » le film, dans un monologue étourdissant où Jouvet lui « sert la soupe » par des gros plans silencieux, tandis qu’elle le félicite d’être « toujours aussi spirituel… aussi paradoxal… aussi intelligent… parfait ». Une scène qui aura sa place place dans l’anthologie internationale des meilleures séquences, dès que les critiques cesseront de classer les cinéastes, en retrouvant dans leur chapeau le lapin-auteur qu’ils y ont mis, et voudront bien regarder les films un par un, dès que les professeurs en Sorbonne n’utiliseront plus pour « les Renoir de la fin » d’autres critères que pour « les Corneille de la fin »…
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Ludmila Tcherina
Si le style de Christian-Jaque n’est pas «  »de l’homme même », il est en tout cas celui qui convient à son sujet. A son époque aussi. Au cadre choisi pour le mettre en valeur. Un Revenant a gagné, avec le temps, une patine d’époque qui le fait apparaître aujourd’hui moins brillant, moins extérieur : plus profond, pour tout dire. La description critique a pris le pas sur les mots (d’auteur). [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Revue de presse
« .. Jouvet pour lequel Jeanson a écrit un dialogue claquant et syncopé qui donne contInuellement l’impression au spectateur que l’artiste invente les répliques avec ses mots à lui. Film soigné et drolatique en surface, mais gonflé intérieurement d’un pessimisme pénétrant, d’une espèce de tristesse sans illusion bien en accord avec la couleur de l’air lyonnais. » Jean-Jacques Gautier (Le Figaro)
« Ici, pour une fois, un auteur a eu de l’humour, de la poésie, car l’humour est de la poésie et n’est que cela. M. Jeanson a gagné brillamment sa partie. Et le public ne cesse de lui donner raison. Il faut le remercier d’avoir ainsi sonné le glas du dialogue pour concierge. » Hervé Lauwick (Noir et Blanc)
« Le dialogue abondant, drôle, parfois irritant aux oreilles bourgeoises n’est jamais lassant. Jeanson donne là une démonstration éclatante de sa théorie : puisque le cinéma est parlant qu’il parle. » Bernard Zimmer (la Bataille)
« Le film est satirique et acide. Le scénario d’Henri Jeanson et ses dialogues sont féroces. On lui a reproché d’avoir de l’esprit. Souhaitons que tous les dialoguistes en aient autant. Et de cette qualité. » Armand Mace (Résistance)
« Les dialogues de Jeanson nous enchantent. Esprit, férocité, humanité, vivacité s’y conjuguent avec tant de spontanéité, de naturel, un tel mépris des poncifs littéraires que les acteurs ont l’air d’improviser. » Pierre Lagarde (Résistance) 
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Fiche technique du film
Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs. On croit le saisir et, léger, il s'esquive. Il ébouriffe, fait des pieds de nez, tire la langue. Au claquement des répliques, son drame bourgeois vire au vaudeville. Le vinaigre de la satire assaisonne la sauce policière. La comédie fuse dans le crépitement des mots d'auteur. Les comédiens rompus à ces brillants exercices triomphent dans la virtuosité. Le réalisateur, célèbre pour ses exercices de voltige, a freiné ses travellings et s'est borné à prêter l'oreille pour mettre en valeur un texte pince-sans-rire où parfois, les larmes affleurent. Le dialoguiste qui venait de fustiger les bourgeois coincés et couards de Boule de suif poudré, cette fois, de mélancolie à fleur de peau les échanges les plus cinglant, voire les plus sanglants. Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs.
0 notes
ellzilla · 7 months ago
Text
Tumblr media
Hehe template by @creeps-and-pasta [even tho it's on the image I just wanted to @ them
38 notes · View notes
ellzilla · 4 months ago
Text
Tumblr media
working on a comic surely I'll finish this one
13 notes · View notes
ellzilla · 5 months ago
Text
Tumblr media
My power went out when I tried to upload this last night lmao But woe upon all, my dnd ocs and my ancient MLP oc upon all
8 notes · View notes
ellzilla · 9 months ago
Text
Tumblr media
I realize I have basically no male monster characters with development. Oopsiesss
15 notes · View notes
ellzilla · 1 year ago
Text
Tumblr media
Homebrew DnD is awesome
15 notes · View notes
Text
Selena Gomez : Elle rencontre enfin la mère de The Weeknd
Tumblr media
La vitesse supérieure a semble-t-il été passée. Alors que des rumeurs de rupture circulaient, Selena Gomez et The Weeknd n'ont pas eu besoin de démentir . Le jeune couple était du coté du Canada à Toronto dans la ville natale de l'interprète de Starboy . Mais pour quelle raison ? Le jeune homme aurait eu envie de présenter madame à sa maman chérie, Samra Tesfaye. Ce qui prouve vraiment qu'une étape importante viendrait d'être franchie, et qu'entre eux c'est plus qu'une simple amourette."La mère de The Weeknd habite à moins d'une heure de Toronto alors oui, elle et Selena se sont rencontrées", a déclaré une source proche au magazine Hollywood Life. "Elles s'adorent. La mère d'Abel leur a même préparé de bons petits plats éthiopiens faits maison. Selly a également pu faire la rencontre d'autres membres de la famille et des amis proches d'Abel. Selena espère que la prochaine fois, quand The Weeknd reviendra pour quelques dates en mai, elle pourra passer plus de temps avec eux, surtout avec sa mère." Bien avant ça, les deux tour­te­reaux ont privatisé un cinéma pour visionner Get Out, le tout nouveau film de Jordan Peele qui fait un tabac Outre-Atlantique. Pour rappel, c'est en janvier dernier, qu'ils offi­cia­li­saient leur rela­tion avec un petit bisou échangé à Santa Monica en Cali­for­nie et sous l’œil des photo­graphes du site TMZ. JB... Retrouvez cet article sur Public
Photos : Angelina Jolie : Mère célibataire glamour, elle fait sensation entourée de ses six enfants
Photos : Quand une ex Spice Girl rencontre la reine Elizabeth II !
En Toute Intimité : Tatiana-Laurence (Mad Mag) : "Je ne sais pas si ma mère serait fière de moi !"
Beyoncé et Blue Ivy : Mère et fille s'éclatent sur Snapchat, les fans sont furieux !
Photos : Elsa Dasc et Adrien séparés ? On a ENFIN la réponse !
1 note · View note
laurent-bigot · 7 years ago
Text
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Gaby Morlay
Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs. On croit le saisir et, léger, il s’esquive. Il ébouriffe, fait des pieds de nez, tire la langue. Au claquement des répliques, son drame bourgeois vire au vaudeville. Le vinaigre de la satire assaisonne la sauce policière. La comédie fuse dans le crépitement des mots d’auteur. Les comédiens rompus à ces brillants exercices triomphent dans la virtuosité. Le réalisateur, célèbre pour ses exercices de voltige, a freiné ses travellings et s’est borné à prêter l’oreille pour mettre en valeur un texte pince-sans-rire où parfois, les larmes affleurent. Le dialoguiste qui venait de fustiger les bourgeois coincés et couards de Boule de suif poudré, cette fois, de mélancolie à fleur de peau les échanges les plus cinglant, voire les plus sanglants. [Raymond Chirat – Vous êtes mon Lyon… – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
Un Revenant, c’est en fin de compte un film à la Jeanson. Oscillant entre la rafale des répliques brèves et barbelées et l’ampleur des morceaux de bravoure. Dialogues à l’emporte-tête, monologues au parfum tenace où perce parfois un soupçon de sentimentalisme, paraphe de la signature du dialoguiste. Il en va ainsi de la visite de Jean-Jacques à la chambre qui abrita ses défuntes amours, des adieux de Geneviève adressés du bout de sa lorgnette à l’honorable société locale, de la visite succulente de Tante Jeanne à celui qu’elle a connu jeune homme et qui, sans doute, l’a fait rêver. Performances d’acteurs qu’on oublie de nos jours, qui, pourtant, sont inoubliables et qui s’appellent Morlay, Moréno, Jouvet. Mais aussi Périer, Seigner, Brochard, messieurs et dames qui savaient ce que parler veut dire et jouaient la comédie de royale manière. Dans ce film où chacun, justement, se donne la comédie, leur triomphe est assuré. [Raymond Chirat – Vous êtes mon Lyon…- Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina
L’histoire : Edmond Gonin (Louis Seigner), qui, toutes affaires cessantes, se hâte de rejoindre son beau-frère Jérôme Nizard (Jean Brochard), pour lui apprendre l’effarante nouvelle : Jean-Jacques Sauvage (Louis Jouvet) est revenu à Lyon. Bien mieux, le voici, sur les talons d’Edmond. Autrefois, dans cette maison, une machination avait été ourdie contre lui, riche d’espérances mais pauvre matériellement, parce qu’il faisait la cour à Geneviève Nisard (Gaby Morlay). Le guet-apens préparé, Jean-Jacques tomba dans le piège et, voulant rejoindre Geneviève, fut proprement descendu d’un coup de feu par Jérôme qui avait pris, soit disant, le visiteur nocturne pour un cambrioleur. Pendant que le pauvre amoureux de débattait entre la vie et la mort, on pressa le mariage de Geneviève et d’Edmond. Guéri, Jean-Jacques Sauvage, n’avait plus qu’à s’effacer. Il s’exila…
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Gaby Morlay, Jean Brochard, Ludmila Tcherina, François Périer
… Il revient dans sa ville natale, célèbre et adulé. Il dirige en effet une compagnie de ballet. Au théâtre se présente un jeune homme, désireux de lui proposer des maquettes de décors. C’est François Nisard (François Périer), le fils de Jérôme. Jean-Jacques agit rapidement. En même temps qu’il précipite François, émerveillé de sa bonne fortune, dans les bras de la danseuse étoile Karina (Ludmila Tcherina), il reconquiert le cœur de Geneviève, ravie de ses rendez-vous clandestins et de la vie de théâtre qu’elle découvre avec émerveillement. La première du spectacle sera mouvementée. François qui a compris qu’il n’était qu’une amourette passagère pour Karina essaie de se suicider en se précipitant des cintres sur la scène. Paris attend Sauvage ; toujours ironique et amer, il retrouve sur le quai de la gare Perrache une Geneviève confiante. En quelques mots, il l’humilie, la renvoie à son destin de Madame Gonin. Et, tandis que le train s’ébranle, emmenant aussi le tendre François qu’il n’a pas voulu abandonner, le «revenant » voit disparaître les fantômes de son passé.
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
« Il y a vingt ans, lorsque j’ai quitté cette ville, je manquais un peu de vraie gaieté… Et dans le train qui m’emportait, je me disais : “Tout de même, cette Geneviève, j’ai failli mourir pour elle… Et elle a fichu le camp avec ce cher Edmond… Elle aurait pu au moins m’écrire un mot, un petit mot, histoire  de me laisser quelque chose d’elle. Et j’imaginais votre lettre… Tenez, une lettre un peu comme celle-ci : “Mon amour. Te souviens-tu de cette chanson de Mozart que nous chantions quand nous étions heureux ? Nous la chantions souvent… Une bien belle chanson, un bien bel amour…” C’est sur cet air un peu mélancolique que nous penserons à nous désormais … car je t’ai quitté, mon amour (…) Ne te plains pas trop … Après tout, mieux vaut se souvenir sur du Mozart que sur du Meyerbeer … » JEAN-JACQUES
Les extraits
Les dialogues d’Henri Jeanson
Auteur, né à Paris en 1900, mort en Normandie en 1970, il fut journaliste à la dent dure, dialoguiste au cœur tendre, brillant créateur de comédies pour le Boulevard, de scénarios pour l’écran. C’était lui, Jeanson, le doux-amer qui parlait à l’emporte-pièce et faisant mouche des quatre fers, derrière Julien Duvivier (Pépé le Moko, Un Carnet de bal, Au Royaume des cieux, La Fête à Henriette) derrière Christian-Jaque (Boule de suif, Un revenant, Fanfan-Ia-Tulipe) et encore Robert Siodmak (Mister Flow), Marc Allégret (Entrée des artistes), L’Herbier (La Nuit fantastique), Faurez (La Vie en rose), Decoin (Les Amoureux sont seuls au monde), j’en oublie. Mais oui, j’oublie “Atmosphère…”
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Dans ses «mots», il se mettait tout entier, capable – Françoise Giroud dixit – quand un mécontent lui bottait les fesses, d’enchaîner sans se retourner : “C’est du 43”. On disait méchamment – on le redira pour Audiard – “le Prévert du pauvre” ; en fait, ce serait plutôt à Giraudoux qu’il fait penser, et jamais il n’a prétendu être un poète démiurge transfigurant les phrases de M. Tout-le-monde, seulement un anar atypique de gauche et de droite en même temps – pacifiste en 39, une position difficile à soutenir – dandy au gilet rouge fourvoyé chez les cuistres. Ce quichotte pouvait agacer, mais le ridicule n’était pas de son côté : plutôt en face. [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Gaby Morlay
François Périer est né le 10 novembre 1919 à Paris. Il fut longtemps le jeune premier «de caractère», romantique, mais dans la gentillesse et l’humour, timide, un brin cocasse, d’un cinéma français encore sous l’emprise du théâtre de boulevard. Il sut composer ses rôle en les déséquilibrant toujours un peu à sa façon adroite et personnelle, avec un temps d’hésitation entre la réalité d’une situation et l’interprétation mentale de cette réalité – jeu traditionnel et typique du comédien de vaudeville. Mais François Périer apportait toujours avec bonheur la «touche d’humanité» qui camoufle à merveille la mécanique d’un rire destiné à «avoir le spectateur au sentiment». Dans la pantomime, il eût été Pierrot enfariné. A l’écran, il prit la succession immédiate de René Lefèvre et de Noël-Noël – en succession plus lointaine d’Harry Langdon, avec un petit quelque chose des personnages au cœur tendre dessinés par Walt Disney. Il a débuté très jeune. Élève de René Simon à quinze ans (de 1934 à 1937), jouant en amateur dans la troupe des «Compagnons du plateau», puis élève d’André Brunot pendant une année (1938-39) au Conservatoire de Paris, après avoir obtenu le Prix Réjane, en 1938 (mais aucune récompense au Conservatoire, ce qui fit une manière de scandale).
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
La guerre venue, il avait déjà acquis une certaine notoriété en campant des petits rôles (dans La Chaleur du sein, de Jean Boyer ; L’Entraineuse, d’Albert Valentin ; Hôtel du Nord, de Marcel Carné, 1938 ; La Fin du jour, de Julien Duvivier ; Le Duel, de Pierre Fresnay). Mais sa carrière avait déjà pris, au théâtre, un bel élan. Sa chance au cinéma lui vint avec Premier bal, de Christian-Jaque, en 1941, où il donnait la réplique à deux jeunes comédiennes : Marie Déa et Gaby Sylvia. Il devint rapidement très populaire et joua d’affilée : Les Jours heureux (de Jean de Marguenat), d’après la pièce de Marc-Gilbert Sauvageon qui avait grandement contribué à le faire connaître ; Mariage d’amour, d’Henri Decoin ; Lettres d’amour, de Claude Autant-Lara (1942) ; Le Camion blanc, de Léo Joannon ; et diverses autres comédies d’inspiration en général facile. Il fut le poète funambulesque de Sylvie et le fantôme (Claude Autant-Lara, 1946) et enfin le jeune bourgeois amoureux d’une danseuse dans Un Revenant (Christian-Jaque, 1946 – peut-être, dans son emploi ordinaire, son meilleur rôle, en tout cas, l’un des mieux écrits pour mettre en valeur la souplesse de son talent).
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – François Périer
  Ludmilla Tcherina est une danseuse et actrice française née le 10 octobre 1925 à Paris. Une première carrière de danseuse fait d’elle la danseuse étoile des Ballets de Monte-Carlo, puis l’interprète favorite de Serge Lifar (autour de 1942), mais elle veut être aussi comédienne. Sans abandonner la danse classique, elle joue un des principaux rôles féminin d’Un Revenant, le film de Christian-Jaque et Henri Jeanson, avec Louis Jouvet et François Périer, en 1946. Elle s’y montre fort adroite et fort belle. On ne la reverra guère que dans des rôles où il est fait appel à son double talent de danseuse et de comédienne. Citons les principaux (sur une quinzaine) : d’abord The Red shoes (Les Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger, 1947) ; Fandango (d’Emil-Edwin Reinert, 1948) ; La Nuit s’achève (Pierre Méré, 1949) ; La belle que voila (Jean-Paul Le Chanois, 1949) ; Les Contes d’Hoffmann (Powell et Pressburger, 1950) ; Le Signe du Païen (Douglas Sirk, 1954) ; Les Amants de Teruel (Raymond Rouleau, 1962).
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
Jean Brochard est né à Nantes le 12 mars 1893, mort dans la même ville le 19 juin 1972. Il remporta le premier prix de comédie et le premier prix de flûte du conservatoire de sa ville natale. Ses débuts parisiens au théâtre datent de 1918, ses débuts au cinéma de 1932, mais il a fait aussi divers métiers : typographe et musicien, métallurgiste, docker et cafetier. Un recueil de poèmes (1936). Ce comédien sobre et nuancé a joué dans bien plus de cent films, sans acquérir vraiment la réputation que sa qualité de présence méritait, un peu comme si les producteurs et réalisateurs avaient vu en lui un indispensable acteur de composition ou de contrepoint, sans grand souci de le révéler dans la vérité de ses dons personnels.
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Jean Brochard
Parallèlement, il a fait une attachante carrière théâtrale, mais c’est peut-être à la télévision, dans les beaux récits insolites de Bernard Hecht (“Les Compagnons du  Demi Deuil”, etc.) qu’il a trouvé ses plus mémorables rôles. Sur une cinquantaine de films tournés depuis 1932 (Il a été perdu une mariée, de Léo Joannon), on se souvient surtout de Jean Brochard dans : Boubouroche, d’André Hugon, avec Madeleine Renaud et André Berley (1933) ; Ramuntcho, de René Barberis, avec Louis Jouvet (1937) ; le «remake» de Forfaiture par Marcel L’Herbier (1937) ; Paradis perdu, d’Abel Gance (1938) ; La Loi du nord, de Jacques Feyder (1939) ; L’Enfer des anges, de Christian-Jaque, et Pièges, de Robert Siodmak (la même année 1939) ; Miquette, de Jean Boyer (1940) ; Premier bal, de Christian-Jaque (1941) ; Le Corbeau, d’Henri-Georges Clouzot (1943) ; Boule de Suif, de Christian-Jaque (1945) ; Jéricho, d’Henri Calef (1945) ; Un Revenant, de Christian-Jaque (1946) ; Les Chouans, d’Henri Calef (1946) ; Dieu a besoin des hommes, de Jean Delannoy (1950) ; Knock, de Guy Lefranc, avec Louis Jouvet (1950) ; I Vitelloni, de F. Fellini (1953) ; Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot (1954) ; Rafles sur la ville de Pierre Chenal (1958).
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Jean Brochard
CHRISTIAN-JAQUE
Auteur, et d’abord parce qu’il est inscrit comme tel au générique, aux côtés de Jeanson et de Chavance. Avec Jeanson, il a travaillé pour Carmen en 1942, puis les noirs Boule de suif et Un revenant, mais encore… pour Souvenirs perdus (1950), Barbe-Bleue (1951), Fanfan-la-Tulipe (1951), Destinées (1953), Madame du Barry (1954), Nana (1954), Nathalie (1957), Madame Sans-Gêne (1961), Les Bonnes causes (1962), La Tulipe noire (1963), Le Repas des fauves (1964), Le Saint prend l’affût (1966). Vocation, le cinéma est aussi une profession… Et il fallait bien en laisser à Charles Spaak, à Jacques Prévert, à Pierre Véry, à Jean Ferry, qui furent tous, aussi, des raconteurs d’histoires et des inventeurs de phrases pour ce diable d’homme qui fait du cinéma depuis le parlant et vient à peine de poser sa visière.
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
Journaliste, décorateur, assistant à la fin du muet, Christian-Jaque commença par adapter des vaudevilles, par diriger aussi volontiers Fernandel à la Légion ou sous François 1er que Sacha Guitry dans Les Perles de la couronne… Il gagne ses galons avec trois titres où la poésie croise tantôt la fantaisie, tantôt la noirceur : Les Disparus de Saint-Agil, L’Assassinat du Père Noël, Sortilèges. «J’ai un style propre à chaque sujet, donc je n’ai pas de style et je m’en flatte. En outre, comme j’ai été nourri à l’Ecole des Beaux-Arts, où l’on n’est jamais pris au sérieux, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer.» Bien. Saluons donc l’entrain de La Symphonie fantastique, l’intelligence de La Chartreuse de Parme, l’allégresse de Fanfan-la-Tulipe, et passons-en beaucoup. Peut-être fera-t-on dans le lot des redécouvertes ? Le Repas des fauves ? Un cinéaste à l’américaine, ne passant de message que si c’est écrit dans son contrat. Le plus étonnant, c’est de savoir le faire, sur demande aussi bien qu’il peut le faire. [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Les images et les mots
« Qu’il observe la ville aux pentes de Fourvière, qu’il découvre le charme triste des quais et les arbres de Bellecour, qu’il se réfugie dans un bureau de soyeux, qu’il évolue dans un salon désuet, pompeux et rengorgé, qu’il brosse à grands traits la soirée de gala en province, ou qu’il ponctue le déroulement tragique du ballet, il est constamment juste et arrive, à force de résonances feutrées, à tirer des accents d’une poésie frileuse et à la limite du désespoir. Ce film, si contraire somme toute à son tempérament, par son désenchantement et sa misogynie. Il l’a admirablement conduit » dit encore Raymond Chirat. Jouvet marche dans une ville-souvenir qui ressemble à ses photographies par Demilly, avec des «bas-ports » pour promenades d’amoureux : Christian-Jaque a vraiment ancré l’œuvre au décor, au paysage-état d’âme.
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Mais le film garde un rythme rapide, et son dialogue à effets est plus serré qu’il n’y paraît. Les fameux «mots» ne font pas points d’orgue dans l’action (« C’est une ville comme tout le monde… La preuve que c’est une ville épatante, c’est que les peintres lyonnais ne quittent jamais Lyon»), qu’il s’agisse d’un gag personnel (« Oh bonjour ! Je vous présente le Général Prévert ») ou de ces répliques que cisèle Jouvet, étonnant de rancœur machiavélique (« Mon amour, virgule, il la ligne…»)
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Ludmila Tcherina, François Périer
François Périer rend sensible un rôle de convention, et Gaby Morlay sait dire : « J’ai partagé sa vie ; il n’a rien eu de la mienne» ou «Toutes ces petites fourmis lyonnaises, c’est rigolo n’est-ce pas ?» Mais c’est Marguerite Moreno, plus Ainay que nature – la version non-conformiste existe aussi – qui “emballe” le film, dans un monologue étourdissant où Jouvet lui “sert la soupe” par des gros plans silencieux, tandis qu’elle le félicite d’être “toujours aussi spirituel… aussi paradoxal… aussi intelligent… parfait”. Une scène qui aura sa place place dans l’anthologie internationale des meilleures séquences, dès que les critiques cesseront de classer les cinéastes, en retrouvant dans leur chapeau le lapin-auteur qu’ils y ont mis, et voudront bien regarder les films un par un, dès que les professeurs en Sorbonne n’utiliseront plus pour “les Renoir de la fin” d’autres critères que pour “les Corneille de la fin”…
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet, Ludmila Tcherina
Si le style de Christian-Jaque n’est pas “”de l’homme même”, il est en tout cas celui qui convient à son sujet. A son époque aussi. Au cadre choisi pour le mettre en valeur. Un Revenant a gagné, avec le temps, une patine d’époque qui le fait apparaître aujourd’hui moins brillant, moins extérieur : plus profond, pour tout dire. La description critique a pris le pas sur les mots (d’auteur). [Méandres lyonnais autour d’Un Revenant – Bernard Chardère – Un revenant (Christian-Jaque) – L’Avant-scène Cinéma (398, janvier 1981)]
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
  Revue de presse
« .. Jouvet pour lequel Jeanson a écrit un dialogue claquant et syncopé qui donne contInuellement l’impression au spectateur que l’artiste invente les répliques avec ses mots à lui. Film soigné et drolatique en surface, mais gonflé intérieurement d’un pessimisme pénétrant, d’une espèce de tristesse sans illusion bien en accord avec la couleur de l’air lyonnais. » Jean-Jacques Gautier (Le Figaro)
« Ici, pour une fois, un auteur a eu de l’humour, de la poésie, car l’humour est de la poésie et n’est que cela. M. Jeanson a gagné brillamment sa partie. Et le public ne cesse de lui donner raison. Il faut le remercier d’avoir ainsi sonné le glas du dialogue pour concierge. » Hervé Lauwick (Noir et Blanc)
« Le dialogue abondant, drôle, parfois irritant aux oreilles bourgeoises n’est jamais lassant. Jeanson donne là une démonstration éclatante de sa théorie : puisque le cinéma est parlant qu’il parle. » Bernard Zimmer (la Bataille)
« Le film est satirique et acide. Le scénario d’Henri Jeanson et ses dialogues sont féroces. On lui a reproché d’avoir de l’esprit. Souhaitons que tous les dialoguistes en aient autant. Et de cette qualité. » Armand Mace (Résistance)
« Les dialogues de Jeanson nous enchantent. Esprit, férocité, humanité, vivacité s’y conjuguent avec tant de spontanéité, de naturel, un tel mépris des poncifs littéraires que les acteurs ont l’air d’improviser. » Pierre Lagarde (Résistance) 
Tumblr media
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) – Louis Jouvet
Fiche technique du film
UN REVENANT – Christian-Jaque (1946) Ce revenant qui, la quarantaine franchie, continue à hanter la mémoire, comment le conjurer ? Spectre à malices, il se drape dans un suaire aux changeantes couleurs.
0 notes