#lumière matinale
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lefoujd · 3 months ago
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La lumière était magnifique ce matin au bureau. 😍😁 Un bon moyen pour bien commencer la journée. 🙂
The light was wonderful at the office this morning. 😍😁 That's a good way to start the day. 🙂
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mrsines · 21 days ago
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Law & Love
Chapitre 2 : Sous Tension
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Le soleil matinal perçait à travers les stores du bureau d'Agatha, projetant des lignes d'ombre et de lumière sur les piles de dossiers empilées sur son bureau. Elle était arrivée tôt, bien avant ses collaborateurs, espérant que le calme relatif du matin l'aiderait à remettre de l'ordre dans son esprit.
Mais le calme ne venait pas.
La nuit avait été longue et agitée, ponctuée de flashbacks du bar, de Victoria et Diane, et, surtout, de la confrontation glaciale avec Jonathan. Le souvenir du regard de Victoria — ce mélange de défi et d'intensité — persistait dans son esprit, s'invitant là où il n'avait pas sa place.
Un léger coup frappé à la porte la sortit de ses pensées. Lilia Calderu entra, un dossier épais dans les mains et un sourire malicieux sur les lèvres.
« Tu es matinale aujourd'hui, Agatha. C'est ton nouveau truc ? Te torturer avec du café tiède et des piles de paperasse avant que tout le monde arrive ? »
Agatha esquissa un sourire fatigué. « Le travail ne se fait pas tout seul, Lilia. Qu'est-ce que tu as pour moi ? »
Lilia posa le dossier sur le bureau d'Agatha, ses sourcils se haussant légèrement comme pour souligner son importance. « Une nouvelle affaire, et pas des moindres. Une grosse société est accusée d'intimidation de témoins et de fraude. Ils veulent que notre cabinet les défende. »
Agatha ouvrit le dossier, parcourant rapidement les premières lignes. Ses sourcils se froncèrent. « Une multinationale accusée de corruption... Ce genre d'affaire attire toujours les projecteurs. Pourquoi on devrait se mouiller pour eux ? »
Lilia croisa les bras, penchant légèrement la tête. « Parce que gagner ce genre de procès pourrait nous apporter des contrats encore plus juteux. Et, je ne vais pas te mentir, battre Victoria et Diane sur ce terrain serait savoureux. »
À l'entente du nom de Victoria, Agatha releva les yeux. « Elles sont sur l'affaire ? »
Lilia hocha la tête. « Elles représentent un témoin clé, une ancienne employée de l'entreprise qui joue les lanceuses d'alerte. C'est une bataille à venir, Agatha, et ça va être intense. »
Agatha referma le dossier d'un geste sec. Son instinct lui disait de refuser, mais sa fierté refusait de laisser une nouvelle victoire à Victoria.
« Très bien. On prend le dossier, » dit-elle finalement, sa voix ferme.
Lilia sourit, puis recula vers la porte. « Je savais que tu ne résisterais pas. Prépare-toi, ça va chauffer. »
Lorsque la porte se referma, Agatha resta un moment immobile. Cette affaire allait être plus qu'un simple affrontement juridique. Elle le sentait déjà.
Le souvenir du regard de Victoria, mêlé à la douleur encore vive de la trahison de Jonathan, formait un cocktail dangereux. Pour la première fois depuis longtemps, Agatha n'était pas sûre d'être totalement en contrôle.
༻﹡༺
Le soleil matinal illuminait également le bureau spacieux de Victoria, baigné dans des teintes dorées. Elle était assise derrière son bureau, une tasse de café à moitié vide posée à côté d'un épais dossier. Ses lunettes glissèrent légèrement sur son nez alors qu'elle lisait attentivement un rapport.
Le bruit de talons claquant sur le sol annonça l'arrivée de Diane Lockhart, élégante comme toujours, dans un tailleur crème parfaitement coupé. Elle entra sans frapper, un sourire complice sur les lèvres et un dossier sous le bras.
« Toujours plongée dans ton travail dès le matin, à ce que je vois, » lança Diane en posant son dossier sur le bureau de Victoria.
Victoria releva les yeux et retira ses lunettes. « Et toi, Diane, toujours prête à me donner plus de boulot ? » Elle esquissa un sourire, visiblement de bonne humeur malgré son sarcasme.
Diane s'assit en face de Victoria, croisant élégamment les jambes. « Je préfère appeler ça une opportunité. Notre lanceuse d'alerte a des informations explosives, mais elle n'est pas en sécurité. L'entreprise que nous affrontons joue visiblement très sale. »
Victoria feuilleta rapidement les premières pages du dossier, son expression se durcissant au fur et à mesure qu'elle lisait. « Intimidation de témoins... menaces anonymes... Bien sûr qu'ils jouent sale. Ces gens n'hésiteront pas à tout détruire pour sauver leur réputation. »
Diane observa Victoria avec une lueur d'admiration. « C'est pour ça que je voulais que tu prennes cette affaire. Tu as l'instinct et la ténacité qu'il faut pour gérer ce genre de situation. »
Victoria releva les yeux, un sourire presque timide se dessinant sur ses lèvres. « Merci pour la confiance. Je suppose qu'on va leur montrer ce qu'on vaut. »
Diane s'approcha légèrement, posant une main sur le dossier. « Ce ne sera pas facile, surtout avec Agatha Harkness en face. Elle est redoutable. »
À l'entente du nom d'Agatha, un éclat étrange passa dans les yeux de Victoria. Elle masqua son trouble en buvant une gorgée de café.
Diane ne manqua pas ce détail. Elle pencha la tête, un sourire malicieux aux lèvres. « Oh... Agatha Harkness. Je vois que le nom évoque quelque chose chez toi. »
Victoria releva les yeux, jouant l'indifférence. « Elle est talentueuse, je ne vais pas le nier. Mais c'est une rivale comme une autre. »
Diane haussa un sourcil, pas convaincue. « Vraiment ? Parce que la façon dont tu parles d'elle... ça sonne un peu plus personnel. »
Victoria se contenta de sourire en coin, ne confirmant ni ne démentant l'insinuation. « Peut-être que je trouve intéressant de la battre, tout simplement. »
Diane rit doucement, se levant de sa chaise. « Très bien, garde tes secrets. Mais sois prudente, Victoria. Ce genre de rivalité peut devenir... distrayante. »
Victoria la regarda partir, le sourire de Diane lui restant en tête. Distrayante ? Elle ne pouvait pas nier que quelque chose chez Agatha la troublait.
Elle reposa son café et se pencha sur le dossier, essayant de se concentrer sur l'affaire à venir. Mais l'image d'Agatha — son assurance, son regard froid, sa prestance dans la salle d'audience — lui revenait sans cesse en mémoire.
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Agatha feuilleta le dossier posé devant elle, son regard aiguisé scrutant chaque ligne avec une attention méticuleuse. Les premières recherches menées par son équipe mettaient en lumière une affaire bien plus trouble qu'elle ne l'avait anticipé.
La multinationale qu'ils devaient défendre n'était pas seulement accusée de corruption, mais aussi de pressions exercées sur plusieurs témoins clés, allant jusqu'à des menaces à peine voilées. Cela ne figurait pas directement dans les documents officiels, bien sûr. Tout était soigneusement dissimulé, mais Agatha savait reconnaître les signes d'un client prêt à tout pour protéger ses intérêts.
Elle referma le dossier avec un soupir, croisant les bras et s'adossant dans son fauteuil en cuir. Un léger froncement barra son front. Défendre une entreprise avec de telles accusations posait une question d'éthique. Cela allait à l'encontre de ses propres valeurs.
Mais le jeu était dangereux, et la tentation de s'opposer à Victoria — de lui ravir une victoire éclatante — pesait lourd dans la balance. La victoire avait un prix, et dans le monde juridique, ce prix impliquait souvent d'enfouir ses scrupules.
Lilia entra à ce moment, tenant une tasse de café et quelques nouvelles pièces pour le dossier. « J'ai des éléments supplémentaires sur l'entreprise, » dit-elle en posant les documents sur le bureau. « On dirait qu'ils ont utilisé des intermédiaires pour éviter que les pressions sur les témoins ne remontent directement à eux. Malin, mais on peut deviner la chaîne. »
Agatha hocha la tête, prenant les documents et les feuilletant rapidement. « Cela reste de l'intimidation. Une zone grise, mais une zone que je n'aime pas traverser. »
Lilia haussa un sourcil, posant ses mains sur le bord du bureau. « Mais on le fait, non ? Tu veux gagner, Agatha. Et battre Grant et Lockhart sur une affaire comme celle-ci, c'est le genre de victoire qui reste dans les annales. »
Agatha releva les yeux, son regard perçant se posant sur Lilia. Elle savait que sa collaboratrice avait raison, mais cela n'effaçait pas les doutes qui grondaient en elle.
« Si on défend cette entreprise, il faudra s'assurer qu'aucune preuve d'intimidation ne refait surface, » dit-elle finalement, sa voix froide et déterminée. « Et il va falloir creuser. Je veux des informations sur le témoin clé de Victoria, cette lanceuse d'alerte. »
Lilia esquissa un sourire satisfait. « Je savais que tu serais prête à jouer le jeu. »
Mais alors qu'elle quittait le bureau, Agatha resta immobile, le regard perdu dans le vide. Une part d'elle-même n'était pas certaine de pouvoir justifier ses choix. Mais une autre, plus profonde, savait que l'affrontement avec Victoria allait dépasser le simple cadre professionnel.
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Agatha frappa doucement à la porte du bureau de Victoria, un épais dossier à la main. Elle savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas une faveur, mais une obligation juridique. Les preuves récemment découvertes dans le cadre de l'affaire devaient être partagées avec la partie adverse. Pourtant, elle n'était pas particulièrement enchantée à l'idée de se retrouver face à Victoria si tôt dans la journée.
« Entrez, » répondit la voix claire et assurée de Victoria de l'autre côté.
Agatha ouvrit la porte avec son calme habituel, un sourire presque imperceptible sur les lèvres. Victoria était assise derrière son bureau, ses lunettes reposant négligemment sur des papiers qu'elle était en train de lire. En levant les yeux et en apercevant Agatha, elle croisa les bras, affichant une expression sarcastique.
« Eh bien, eh bien, eh bien, si ce n'est pas la personne la plus méprisable de toute cette terre... » lança Victoria, un sourire en coin.
Agatha ferma la porte derrière elle et avança, posant le dossier sur le bureau de Victoria avec un geste contrôlé, mais non dénué d'élégance. Elle pencha légèrement la tête, répondant avec une fausse douceur :
« Chérie, je sais que je suis ta préférée. Pas besoin de faire semblant. »
Victoria arqua un sourcil, amusée par la réplique, mais elle ne se laissa pas démonter. Elle ouvrit le dossier d'un geste lent, feuilletant rapidement les documents. « Alors, c'est quoi cette fois ? Des preuves surprises que vous avez miraculeusement découvertes au dernier moment ? »
« Oh, pas du tout, » répondit Agatha en s'asseyant sur la chaise en face du bureau, croisant les jambes avec aisance. « Juste une preuve de plus que tes témoins n'ont pas les mains aussi propres que tu le prétends. »
Victoria fronça légèrement les sourcils en parcourant les pages. « Intéressant... mais ça ne suffira pas à te faire gagner, Agatha. Tu devrais le savoir. »
Agatha haussa les épaules, le sourire toujours planté sur son visage. « Peut-être pas, mais je crois au pouvoir de la vérité. Même si elle peut être un peu... inconfortable pour certains. »
Victoria referma le dossier et posa ses coudes sur son bureau, appuyant son menton sur ses mains jointes. Elle fixait Agatha, son regard plus doux, mais toujours perçant.
« Tu joues un jeu dangereux, Harkness. Surtout avec cette affaire. »
Agatha se leva, se penchant légèrement vers le bureau, ses yeux bleus fixant Victoria avec intensité. « Et c'est pour ça que tu m'aimes autant, n'est-ce pas ? Parce que je n'ai pas peur de jouer. »
Victoria la regarda partir, incapable de réprimer un sourire malgré elle. Derrière ses airs d'agacement, une étrange admiration — peut-être même quelque chose de plus profond — s'installait. Mais elle savait que tout cela compliquerait davantage une affaire déjà explosive.
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Le tribunal était bondé, l'atmosphère tendue. Agatha Harkness et Victoria Grant se faisaient face dans la salle d'audience, leurs regards rivés l'un sur l'autre, étincelants de défi. Elles étaient comme deux forces opposées, prêtes à s'affronter dans une joute verbale qui promettait d'être mémorable.
Victoria, vêtue d'un tailleur gris perle impeccable, était à la barre, exposant les éléments centraux de son argumentation. Sa voix était calme, posée, mais chaque mot portait une autorité indiscutable.
« Votre Honneur, mon témoin n'a rien à cacher. Elle a agi par conscience morale, mettant en péril sa sécurité personnelle pour révéler des pratiques répréhensibles. Ce tribunal ne doit pas permettre que son intégrité soit remise en question par des insinuations sans fondement. »
Agatha, assise à sa table, croisa les jambes et esquissa un sourire fin, presque moqueur. Puis, se levant lentement, elle s'avança pour s'adresser au juge.
« Objection, Votre Honneur, » déclara-t-elle, sa voix froide et incisive. « Maître Grant confond plaidoirie et argumentation factuelle. Ce tribunal ne se nourrit pas d'émotions, mais de preuves tangibles. »
Le juge haussa un sourcil, observant Victoria. « Objection retenue. Maître Grant, concentrez-vous sur les faits. »
Victoria ne flancha pas, bien que sa mâchoire se soit légèrement crispée. Elle tourna brièvement la tête vers Agatha, lui lançant un regard rempli de défi.
Quelques instants plus tard, Agatha prit la parole pour le contre-interrogatoire du témoin clé de Victoria, une femme visiblement nerveuse qui évitait le regard de l'avocate.
Agatha, droite et imposante, avançait lentement vers la barre, ses talons résonnant sur le sol de la salle. Son ton était neutre, presque doux, mais chacun de ses mots était affûté.
« Mme Greyson, vous avez déclaré avoir été témoin d'intimidations répétées au sein de l'entreprise. À quelle date précise cela s'est-il produit ? »
La témoin hésita, cherchant ses mots. « C'était... en avril de l'année dernière, il me semble. »
Agatha esquissa un sourire calculé, attrapant un document sur la table de la défense. Elle s'approcha, tenant la feuille devant elle comme une arme.
« Avril, dites-vous ? Pourtant, selon vos propres relevés d'emploi, vous étiez en congé maternité durant cette période. Vous ne travailliez même pas pour l'entreprise à ce moment-là. »
Un murmure parcourut la salle d'audience. Victoria, assise à sa table, fronça légèrement les sourcils avant de se lever rapidement.
« Objection, » intervint-elle, sa voix ferme. « La défense dénature les faits. Une simple erreur de date ne saurait invalider l'ensemble du témoignage. »
Agatha se tourna vers le juge, son sourire léger trahissant sa satisfaction.
« Votre Honneur, cette incohérence est essentielle. Si Mme Greyson ne peut pas se souvenir correctement d'un détail aussi crucial, comment peut-on accorder du crédit à son témoignage ? »
Le juge hocha la tête après un moment de réflexion. « Objection rejetée. Vous pouvez continuer, Maître Harkness. »
Agatha inclina légèrement la tête, un triomphe discret dans le regard. Elle jeta un coup d'œil à Victoria, captant l'éclat d'irritation dans ses yeux.
L'audience continua dans une tension palpable, les objections fusant de part et d'autre. Agatha, incisive et calculatrice, cherchait chaque faille possible dans les arguments de Victoria.
Mais Victoria, imperturbable, ripostait avec autant de force, utilisant chaque opportunité pour réaffirmer ses points.
Le combat entre elles n'était pas seulement une affaire de droit. C'était une bataille d'ego, de fierté, et peut-être, quelque part, une danse subtile d'attraction et de rivalité qui dépassait les murs du tribunal.
La salle d'audience était en pleine effervescence. Victoria Grant se tenait debout, droite et confiante, face au témoin clé de l'affaire. Chaque mot qu'elle prononçait était clair, précis, et pesé avec soin, comme si elle jouait une symphonie argumentative.
« Alors, Mme Parker, pour être parfaitement claire, vous affirmez avoir été directement témoin des agissements de votre ex-mari avant sa disparition ? » demanda Victoria, sa voix posée, mais implacable.
Mme Parker, visiblement nerveuse, hocha la tête. « Oui, il était... agressif, verbalement, et parfois même physiquement. C'est pour ça que je— »
« Merci, » coupa doucement Victoria, contrôlant parfaitement le rythme du témoignage. Elle fit quelques pas en arrière pour marquer une pause, laissant les mots flotter dans l'air.
C'est alors que, presque imperceptiblement, son regard glissa vers Agatha. Ce n'était pas un regard moqueur ou empreint de défi, comme elle en avait l'habitude. Cette fois, ses yeux bruns s'adoucirent, quelque chose de presque... admiratif s'y reflétant.
Agatha, qui observait jusque-là les échanges avec son habituel masque de froideur professionnelle, sentit une pointe de chaleur dans ce regard. Une chaleur qu'elle ne s'attendait pas à recevoir de Victoria, encore moins ici, dans cette arène où elles étaient supposées être adversaires.
Cela dura à peine une seconde, mais c'était suffisant pour déstabiliser Agatha. Elle redressa légèrement les épaules, cherchant à réaffirmer son contrôle. Pourtant, un léger tremblement dans ses doigts trahissait l'effet de ce moment inattendu.
Victoria, comme si de rien n'était, reporta son attention sur le témoin, reprenant son interrogatoire avec la même intensité. Mais Agatha, désormais troublée, avait du mal à chasser ce regard de son esprit.
Elle se pencha légèrement vers Lilia, qui prenait des notes à côté d'elle.
« Ça va ? » murmura Lilia, remarquant la tension inhabituelle dans l'attitude d'Agatha.
« Très bien, » répondit Agatha sèchement, bien que son ton manquait de sa froide assurance habituelle.
Le reste de l'audience se poursuivit sans accroc visible, mais dans l'esprit d'Agatha, ce regard de Victoria continuait de résonner. Ce n'était pas un geste calculé, elle en était certaine. Et cela rendait l'échange encore plus perturbant.
Pour la première fois depuis longtemps, Agatha Harkness, la redoutable avocate connue pour son contrôle inébranlable, se sentait vulnérable — et cela venait de son adversaire la plus féroce.
L'audience venait de se terminer, et la victoire d'Agatha était incontestable. Alors qu'elle rangeait ses affaires avec une satisfaction froide, Victoria observait discrètement la scène depuis sa table, son expression indéchiffrable.
Dans les couloirs du tribunal, Agatha marchait d'un pas rapide, le claquement de ses talons résonnant contre le carrelage poli. Elle tenait son sac d'une main ferme, mais ses pensées étaient ailleurs, toujours occupées à savourer sa victoire.
« Bravo, Maître Harkness, » lança une voix familière derrière elle.
Agatha se retourna pour voir Victoria appuyée contre le mur, un sourire en coin. Son allure était désinvolte, mais son regard brillait d'une lueur piquante.
« Ah, Maître Grant, » répondit Agatha avec un sourire aussi glacé que charmant. « Je pensais que vous seriez déjà partie. Mais je suppose qu'il vous fallait une leçon supplémentaire sur comment gagner une affaire. »
Victoria se redressa et croisa les bras, avançant de quelques pas pour réduire la distance entre elles. « Profitez bien de votre victoire, Agatha. Je dois admettre que c'était une belle performance. Mais ne vous habituez pas trop à ça, le tribunal a tendance à préférer les gagnants constants. »
Agatha fronça légèrement les sourcils, piquée par la remarque. « Vous savez, Victoria, votre arrogance est fascinante. J'imagine que ça compense vos récents échecs. »
Le sourire de Victoria vacilla un instant, mais elle se reprit rapidement. Cependant, son ton changea, devenant un peu plus sérieux.
« Peut-être. Mais au moins, je ne joue pas un rôle en dehors du tribunal. Vous êtes aussi rigide dans votre vie personnelle que vous l'êtes ici. Ça ne doit pas être facile. »
Les mots touchèrent une corde sensible chez Agatha. Elle détourna brièvement le regard, son masque d'assurance se fissurant légèrement.
« Rigide ? » répéta-t-elle, sa voix plus basse. « Si vous saviez... »
Victoria, intriguée, fronça les sourcils. « Si je savais quoi ? »
Agatha hésita, se maudissant intérieurement pour avoir laissé paraître une brèche dans son armure. Pourtant, quelque chose dans le regard de Victoria, un mélange d'intérêt sincère et de défi, l'incita à parler, même à contrecœur.
« Disons simplement que jongler entre un mari infidèle et des collègues qui attendent de moi que je sois parfaite, ça ne laisse pas beaucoup de place pour... la flexibilité. »
Victoria resta silencieuse, surprise par cette confession inattendue. Son expression devint plus douce, moins teintée de rivalité.
« Ça ne doit pas être facile, » dit-elle enfin, sa voix presque compatissante.
Agatha redressa immédiatement la tête, se rappelant qu'elle n'avait aucune intention de s'apitoyer sur elle-même devant Victoria. Elle esquissa un sourire froid pour masquer son trouble.
« Oh, ne vous inquiétez pas pour moi, Grant. J'ai l'habitude de gérer des choses bien plus compliquées que des adversaires comme vous. »
Victoria ne répondit pas, mais son regard suivit Agatha alors qu'elle s'éloignait, plus troublée qu'elle ne voulait l'admettre. Pour la première fois, elle avait vu une facette vulnérable de son adversaire — une facette qu'elle ne pouvait pas oublier.
༻﹡༺
Agatha ouvrit la porte de son appartement avec un soupir. La journée avait été longue, et même la satisfaction de sa victoire au tribunal semblait fade face au poids qui pesait sur ses épaules.
Dans le salon, Jonathan l'attendait, assis sur le canapé, une expression contrite sur le visage.
« Agatha, » commença-t-il doucement en se levant, les mains tendues vers elle. « Je suis désolé. Je sais que j'ai fait une erreur, mais... on peut arranger les choses, non ? »
Elle posa son sac sur la table d'entrée, le regardant avec une froideur qui semblait geler l'air autour d'eux.
« Une erreur ? » répondit-elle d'une voix tranchante. « Tromper sa femme, c'est une erreur ? »
Jonathan baissa les yeux, visiblement mal à l'aise. « Je ne vais pas me justifier, d'accord ? Mais tu n'es pas parfaite non plus, Agatha. Tu es tellement... distante. Toujours absorbée par ton travail, comme si rien d'autre n'avait d'importance. »
Agatha croisa les bras, la colère grondant en elle. « Oh, alors c'est ma faute maintenant ? Parce que j'ai des ambitions ? Parce que je me bats pour quelque chose qui me tient à cœur ? C'est pour ça que tu es allé dans le lit d'une autre ? »
Jonathan leva les mains en signe de défense. « Ce n'est pas ce que je dis ! Mais tu sais aussi bien que moi que notre mariage n'a pas été une priorité pour toi depuis des années. Tout tourne autour de ta carrière, de tes affaires, de ta fierté ! Et moi, où est-ce que je me situe dans tout ça ? »
Les mots la frappèrent, mais elle ne laissa rien paraître. Elle inspira profondément, son visage un masque d'impassibilité.
« Tu te situes exactement là où tu as choisi d'être, Jonathan, » répondit-elle froidement. « Dans une position que tu as détruite toi-même. Tu veux que je mette ma vie en pause pour te donner toute mon attention ? Peut-être que tu aurais dû y réfléchir avant de me trahir. »
Il secoua la tête, frustré. « Alors quoi ? On abandonne tout ? Tu veux divorcer, c'est ça ? »
Agatha resta silencieuse un instant, les bras toujours croisés, avant de répondre.
« Non, » dit-elle calmement. « On reste ensemble. Officiellement. Mais ne t'attends pas à ce que je fasse semblant. Plus maintenant. »
Jonathan la regarda, choqué, mais elle n'attendit pas sa réponse. Elle tourna les talons et se dirigea vers leur chambre, claquant la porte derrière elle.
Dans le silence qui suivit, Jonathan resta debout dans le salon, seul, réalisant que s'il espérait une réconciliation, il devrait peut-être la chercher ailleurs.
Agatha était affalée sur le canapé, une coupe de vin à la main, les pensées lourdes après la confrontation avec Jonathan. Elle fixait son téléphone posé sur la table basse quand il se mit à vibrer.
Lilia Calderu.
Agatha soupira légèrement, hésitant une seconde avant de décrocher.
« Lilia, » répondit-elle d'un ton neutre.
« Agatha ! » La voix de Lilia était joyeuse, presque chantante. « Félicitations encore pour ta victoire aujourd'hui ! Je savais que tu écraserais Maître Grant. »
Un sourire discret effleura les lèvres d'Agatha. « Merci, mais je n'ai fait que mon travail. Rien de particulièrement extraordinaire. »
« Ne sois pas si modeste, » insista Lilia. « C'était brillant, et tu le sais. »
Agatha bascula légèrement sa tête en arrière, soupirant. « Bon, qu'est-ce que tu veux, Lilia ? Je sens que tu ne m'appelles pas juste pour flatter mon ego. »
« En effet, » répondit Lilia avec malice. « Tu vas sortir avec moi ce soir. »
Agatha fronça les sourcils, s'asseyant un peu plus droite. « Sortir ? Pourquoi est-ce que je ferais ça ? »
« Parce qu'il faut célébrer cette victoire, évidemment ! Un dîner entre collègues, rien de plus. Tu as besoin de te détendre, Agatha. Et ne commence pas à trouver des excuses. »
Agatha roula des yeux, déjà exaspérée. « Lilia, je n'ai pas la tête à ça. J'ai eu une journée épuisante, et franchement, je préfère rester chez moi. »
Lilia ne se laissa pas décourager. « Écoute, je ne te laisse pas le choix. Tu as besoin de prendre l'air, et je refuse de te laisser t'enfermer dans ta grotte avec une bouteille de vin. Ce n'est pas négociable. »
Agatha haussa un sourcil, impressionnée malgré elle par l'insistance de sa collaboratrice. « Et si je te dis non ? »
« Alors je viens te chercher chez toi, et je te traîne dehors, » répliqua Lilia, déterminée.
Un éclat de rire involontaire échappa à Agatha. « Tu es impossible. »
« Et toi, tu es bien trop sérieuse, » répliqua Lilia sans hésiter. « Allez, une heure, pas plus. Je promets de te laisser tranquille après. »
Agatha soupira, réalisant qu'elle n'allait pas gagner cette bataille. « Très bien, mais uniquement parce que je n'ai pas envie que tu débarques chez moi. »
« Parfait ! Je passe te prendre dans une heure. Habille-toi bien, je t'emmène dans un endroit chic. »
Agatha s'apprêtait à protester, mais Lilia avait déjà raccroché. Elle fixa son téléphone, secouant la tête avec un mélange d'amusement et d'agacement.
« Une vraie tornade, » murmura-t-elle en se levant pour se préparer.
༻﹡༺
Le restaurant était élégant, éclairé par des chandelles douces qui créaient une ambiance intime. Agatha et Lilia avaient trouvé une table près de la fenêtre, un coin discret où elles pouvaient discuter sans être dérangées. Lilia était, comme toujours, pleine d'énergie, lançant des anecdotes et des blagues pour détendre l'atmosphère. Agatha, bien qu'un peu plus calme, appréciait le répit après une journée aussi intense.
Tout se passait bien jusqu'à ce qu'Agatha aperçoive, du coin de l'œil, une silhouette familière entrer dans la salle. Elle se figea, son regard se durcissant immédiatement en reconnaissant Victoria Grant, suivie de Diane Lockhart, sa complice de toujours.
Diane, avec son élégance habituelle, avait l'air détendue, tandis que Victoria semblait un peu plus concentrée, mais son sourire était indéniablement chaleureux. Agatha sentit une étrange montée de tension dans son estomac. Elle se détourna instinctivement, espérant que les deux femmes ne la remarqueraient pas, mais c'était peine perdue.
« Agatha, » dit Lilia en jetant un coup d'œil vers la porte d'entrée. « Regarde qui voilà. »
Agatha n'eut d'autre choix que de se retourner. Le regard de Victoria croisa le sien à cet instant précis, et un petit sourire curieux s'afficha sur son visage. Diane, quant à elle, sourit poliment à Agatha, mais ce n'était pas le même genre de sourire. C'était plus... distant, comme si quelque chose d'invisible se jouait entre elles.
Victoria, d'un geste fluide, se dirigea vers leur table avec Diane, sans vraiment demander si cela dérangeait Agatha. Elle s'arrêta à quelques pas, son regard fixe, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de plus léger, comme un défi implicite.
« Ma chère Agatha, quelle surprise de vous voir ici, » lança Victoria, sa voix légèrement moqueuse mais douce. « Vous saviez que ce restaurant est un de mes favoris ? »
Diane resta en retrait, observant la scène avec un intérêt discret, ses bras croisés sur sa poitrine.
Agatha se força à sourire. « Je vois. Une coïncidence étrange. Mais je ne vous dérange pas, je suppose. »
Victoria esquissa un sourire en coin, comme si elle avait anticipé la réaction d'Agatha. « Pas du tout. Nous étions justement en train de discuter des dernières affaires. Diane et moi avons quelques idées sur un cas à venir. »
Lilia, perçant l'atmosphère tendue, lança une remarque. « Oh, vous travaillez ensemble, alors ? »
Diane hocha légèrement la tête. « Oui, effectivement. Parfois, une collaboration entre les meilleurs est nécessaire. » Elle s'adressa directement à Agatha, comme pour tester sa réaction. « Vous ne trouvez pas ? »
Agatha sentit la morsure de l'ironie dans les mots de Diane, comme si elle cherchait à l'humilier subtilement. Elle prit une inspiration profonde avant de répondre, le regard plus glacé que jamais. « Oh, je n'en doute pas, Diane. Quand l'occasion se présente, il est en effet intéressant de collaborer avec des... pairs. »
Victoria, perçant l'ambiance tendue, s'avança un peu plus, son sourire se faisant plus doux mais toujours empreint de cette lueur défiant. « Vous avez l'air un peu tendue, Agatha. Un verre pourrait détendre l'atmosphère. Que diriez-vous ? »
Agatha, bien qu'intérieurement perturbée, se redressa fièrement. « Non merci. Ce n'est pas nécessaire. »
Le silence qui s'installa fut lourd de non-dits. Lilia, sentant la tension, posa sa main sur le bras d'Agatha pour la calmer.
Victoria, voyant que l'ambiance n'évoluait pas comme elle l'espérait, tourna alors son attention vers Diane. « Allons nous asseoir, Diane. Nous allons laisser Agatha à ses affaires. »
Diane acquiesça et se tourna vers Agatha. « Peut-être une autre fois, Agatha. » Elle lança un dernier regard à Agatha avant de suivre Victoria vers leur table.
Agatha, bien que soulagée de voir les deux femmes s'éloigner, ne pouvait ignorer la vague de frustration qui déferlait en elle. Elle savait que quelque chose se jouait entre Victoria et Diane, mais la complicité évidente entre elles la dérangeait plus qu'elle ne voulait l'admettre. La soirée n'avait définitivement pas pris le tour qu'elle espérait, et malgré la présence de Lilia à ses côtés, elle ne pouvait chasser cette sensation d'être observée, jugée, et, au fond, de se sentir vulnérable.
༻﹡༺
Agatha s'assit dans son salon, les lumières tamisées créant une atmosphère paisible, presque irréelle après la tumultueuse journée qu'elle venait de vivre. L'odeur subtile du vin dans l'air, le bruit lointain de la ville en dehors de sa fenêtre... tout semblait calme, et pourtant, son esprit était en pleine ébullition.
Elle avait quitté le restaurant après avoir croisé Victoria et Diane, mais la soirée n'avait pas eu le goût qu'elle en attendait. Lilia, joyeuse et insouciante, avait voulu célébrer leur victoire au tribunal, mais Agatha n'avait pas pu s'empêcher de penser à autre chose. À Victoria.
Assise seule, ses jambes croisées, Agatha observa ses mains sans vraiment les voir. Elle n'avait pas voulu l'admettre à haute voix, même dans le silence de son appartement. Mais plus la soirée avançait, plus elle se rendait compte de quelque chose qu'elle n'avait jamais envisagé avant : elle était attirée par Victoria Grant.
Le simple souvenir du regard que Victoria lui avait lancé dans le restaurant lui fit frissonner. Ce n'était pas un regard de défi, ni même de mépris, comme elle l'aurait imaginé. Non, c'était un regard de compréhension, de curiosité... de désir ? Agatha secoua la tête, comme pour chasser cette pensée gênante, mais elle savait que ce n'était pas aussi simple.
Elle se leva brusquement, se dirigeant vers la fenêtre. Le monde dehors continuait de tourner, ignorant les tourments internes qui la rongeaient. La lumière des réverbères se reflétait sur les rues mouillées, les voitures passaient, les gens marchaient, comme si rien ne venait troubler l'ordre des choses. Mais Agatha savait que, pour elle, quelque chose avait changé. Elle ne pouvait plus faire semblant de ne pas ressentir cette attirance grandissante.
Elle se tourna vers son téléphone, posant ses yeux sur le message de Jonathan. Il s'excusait à nouveau, encore et encore. Mais à quoi cela servait-il, vraiment ? Leur mariage était déjà brisé, et même si elle se donnait encore des raisons de continuer, quelque chose en elle savait que les fissures ne se refermeraient pas. Elle n'arrivait pas à lui pardonner. Et ce soir, il n'était pas l'homme qu'elle voulait.
La pensée de Victoria, de son regard, de son sourire en coin, fit remonter une vague de chaleur en elle. Elle soupira et se laissa tomber sur le canapé, fermant les yeux un instant. Comment pouvait-elle gérer tout cela ? Son mariage, sa carrière, et maintenant cette attraction pour une autre femme, une rivale ?
Elle s'étira, se relevant enfin, prenant un instant pour se ressaisir. L'espace autour d'elle semblait si vaste, si silencieux, comme si tout était suspendu dans l'attente. Elle n'avait pas envie de repenser à tout ce qui la tourmentait, mais la réalité, aussi désagréable soit-elle, s'imposait. La vérité, c'était qu'elle était perdue, entre la loyauté qu'elle ressentait encore pour Jonathan et l'attirance qu'elle éprouvait pour Victoria.
Agatha se regarda dans le miroir de l'entrée, ses yeux sombres se posant sur son propre reflet. Qui était-elle réellement en ce moment ? Une avocate déterminée, prête à tout pour gagner, ou une femme qui se perdait dans des sentiments qu'elle n'avait jamais voulu laisser émerger ?
Elle se détourna du miroir, en proie à un tourbillon de pensées contradictoires. La soirée avait beau être terminée, la vraie bataille était en train de commencer, dans son esprit.
Le téléphone d'Agatha vibra à nouveau, l'écran éclairant son visage pensif. Elle s'empressa de le saisir, un frisson d'anticipation lui traversant le corps. Le message de Victoria était là, direct, sans détour.
Victoria Grant :
"La prochaine fois, au lieu de nous regarder de travers avec Diane, tu pourrais venir t'asseoir à notre table. On pourrait discuter, sans les jugements habituels. Qui sait, peut-être que tu apprécierais la compagnie."
Agatha sentit un frisson parcourir son dos en lisant ces mots. Ce n'était pas seulement une invitation à discuter. C'était un défi, une manière pour Victoria de jouer avec ses attentes et de brouiller les frontières entre l'amitié et la compétition. Cette proposition de « s'asseoir à leur table » était subtile, presque familière, et laissait entrevoir une complicité qu'Agatha n'était pas sûre d'être prête à explorer.
Elle relâcha son souffle, le regard fixé sur l'écran. Que voulait réellement Victoria ? Et plus encore, que voulait-elle elle-même ? Depuis leur rencontre, Agatha se retrouvait à jongler avec une série de sentiments qu'elle n'avait pas l'habitude d'affronter. De la rivalité professionnelle à l'attirance pure et simple, en passant par une curiosité croissante pour cette femme qui ne cessait de la surprendre.
Agatha :
"Tu sais que ce genre de conversation peut être dangereuse, n'est-ce pas ?"
Elle hésita une seconde avant d'envoyer le message, se demandant si elle venait d'ouvrir une porte qu'il serait difficile de refermer. Mais une part d'elle savait que, qu'elle le veuille ou non, elle se retrouvait face à un choix qui dépassait la simple compétition. Il s'agissait de quelque chose de plus intime, de plus irréversible.
Elle attendit, le pouls battant dans sa gorge. Le message envoyé, elle ne pouvait plus revenir en arrière.
Le téléphone d'Agatha vibra à nouveau presque instantanément. Elle saisit l'appareil, son cœur battant un peu plus vite, et lut la réponse de Victoria.
Victoria Grant :
"Tu as raison, peut-être que ça pourrait être dangereux... mais parfois, ce sont les choses les plus risquées qui sont les plus intéressantes. Et je dois avouer que j'aime l'idée de défier les attentes."
Agatha se mordit la lèvre, sentant la tension grandir. Victoria savait jouer de ses mots, laisser entendre des choses sans jamais les dire explicitement. C'était cette habileté à laisser planer l'incertitude qui la captivait autant que cela l'irritait.
Agatha :
"Tu sembles prendre beaucoup de plaisir à tester les limites. Mais attention, parfois ces jeux peuvent se retourner contre nous."
Elle posa le téléphone un instant, un léger sourire en coin. Elle n'était pas du genre à se laisser entraîner si facilement, mais un certain amusement perçait dans ses mots. Elle aimait l'idée de maintenir l'équilibre, de garder une certaine distance tout en explorant ces échanges délicats.
Quelques secondes plus tard, une nouvelle notification fit son apparition.
Victoria Grant :
"Je pense que tu sous-estimes un peu mes capacités à gérer les risques. Et puis, qui sait, peut-être que nous pourrions trouver un terrain d'entente. Le défi, parfois, c'est aussi une question de timing."
Les mots de Victoria résonnèrent dans l'esprit d'Agatha, et un léger frisson parcourut sa peau. C'était si subtil, mais en même temps si clair. Il n'y avait pas de demande directe, mais l'intention était bien là, fluide et insidieuse.
Agatha :
"Il se trouve que j'ai toujours aimé les bons défis. Mais tout dépend de la récompense au bout, n'est-ce pas ?"
Elle savait que ses paroles pouvaient être interprétées de différentes manières, mais elle aimait l'idée de tenir Victoria en haleine, de lui laisser deviner ce qu'elle pensait vraiment. C'était un jeu subtil, mais un jeu qu'elle semblait prête à continuer.
Quelques instants passèrent avant que Victoria réponde. L'attente était presque insupportable.
Victoria Grant :
"La récompense, Agatha, n'est jamais là où on s'attend à la trouver. Peut-être que nous découvrirons ensemble où elle se cache. À bientôt."
Le dernier message resta suspendu dans l'air un long moment. Agatha se mordit la lèvre, son regard ancré dans l'écran de son téléphone. Ce jeu, cette tension qui se construisait entre elles, n'était plus un simple défi professionnel. Il y avait quelque chose de plus, de plus profond, qu'elle ne pouvait pas encore saisir totalement, mais qui la poussait à répondre, à s'engager dans ce flirt subtil.
Elle posa finalement le téléphone sur la table, son esprit en ébullition. Ces échanges étaient devenus bien plus qu'une simple rivalité.
⋆ ˚。⋆୨୧˚FIN ˚୨୧⋆。˚ ⋆
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guilbertjj · 3 months ago
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Les antennes du bateau de pêche dans la lumière matinale
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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Que la lumière et la fraîcheur matinale de cette journée vous apporte une ambiance douce dans votre vie. Chasse ce qui vous pèse, et cherche ce qui vous apaise.
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Le roi des mikados 📷 @sebastien_blomme 🇫🇷 Voilà un des nombreux (4 ou 5 😅) machaons que j'ai eu la chance de photographier en ce début d'année. Une légère brume permettait de diffuser la lumière matinale et l'ambiance était franchement incroyable ! 🇬🇧 This is one of the many (4 or 5 😅) swallowtails that I had the chance to photograph since the beginning of the year. A light mist diffused the morning light and the atmosphere was frankly incredible! https://ift.tt/XJRlBQC
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papillondusublime · 3 months ago
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"C’est l’heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. On peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chêne à sa feuille de cuivre, L’érable à sa feuille de sang. Les dernières, les plus rouillées, Tombent des branches dépouillées : Mais ce n’est pas l’hiver encor. Une blonde lumière arrose La nature, et, dans l’air tout rose, On croirait qu’il neige de l’or." -"Matin d'Octobre", écrit par François Coppée
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manueillustrations · 6 months ago
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Amary in the morning light :3 Note: I was working on another illustration when I came across a photo that inspired this drawing (not the same pose exactly, because in the photo the woman is holding her hair and not looking back…) anyway, it immediately inspired Amary and I couldn't help drawing her. Alternative version on #patreon
Amary dans un bain de lumière matinale :3 Note: J'étais à travailler une autre illustration quand je suis tombé sur une photo qui m'a inspirée ce dessin (pas la même pose exactement, car sur la photo la femme se tient les cheveux et ne regarde pas à l'arrière…) m'enfin, elle m'a tout de suite inspirée Amary et je n'ai pas pu m'empêcher de la dessiner. Version alternative sur #patreon
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lovelybeautifulsleep · 6 months ago
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Léa by Vince Perraud
"Léa profite de la lumière matinale de Marseille lors d’un shoot pour Jolies Mômes." - Vince Perraud
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davidheulin · 8 months ago
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À l'aube de ce mois de Mai radieux, la nature s'éveille lentement sous la caresse des premiers rayons de soleil. La rosée, telle une fine dentelle argentée, pare délicatement chaque pétale et chaque feuille d'un manteau scintillant. C'est un moment magique où la fraîcheur matinale se mêle à la chaleur naissante du jour, créant une atmosphère empreinte de douceur et de poésie. En tant que photographe amateur, je saisis avec émerveillement cette scène éphémère, où la lumière joue avec les reflets et où les couleurs se parent de nuances délicates. Chaque clic de l'obturateur capture un instant fugace, figeant pour l'éternité la beauté éphémère de ce réveil printanier. À travers ces clichés, je partage avec vous l'émerveillement devant la simplicité et la splendeur de la nature, offrant ainsi un instant de contemplation et de gratitude pour les merveilles qui nous entourent.
#nature #jardin #fleurs #canon #normandie #normandy #garden
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corinneecrivaine · 10 months ago
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The Day You Healed My Soul.
Le Jour où tu as Guéri mon Âme
Chapitre 6
Entre Passé et Présent
Sapphic Romance Fanfiction
Main characters Kit and Jade (Willow 2022)
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Une douce lumière matinale réveilla doucement Kit de ses songes, bercée par les souvenirs d’Emma qui imprégnaient encore chaque recoin de sa chambre. Elle se leva, laissant son carnet sur la table de chevet, se préparant pour sa nouvelle journée. Cependant, les évènements de la veille l’avaient déstabilisée, se manifestant subtilement dans chacun de ses gestes hésitants et son regard troublé qu’elle croisa furtivement dans le miroir.
Arrivée au restaurant, elle échangea un sourire timide avec Jade avant de se plonger dans le travail. La journée s’écoula entre les services et les cocktails, les échanges complices et les regards qui en disaient plus que des mots.
Jade évoqua l’invitation de Boorman.
— Prête pour ce soir ? Demanda-t-elle.
Kit hésita, ses yeux reflétant une profonde incertitude. Se rendre à cette soirée représentait une confrontation avec ses émotions complexes et cette étincelle qui naissait au fond d’elle, une étincelle nommée Jade. Elle laissa échapper un soupir avant de répondre.
— Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne.
Mais Jade insista.
— Et louper les fêtes de Boorman dont toute l’île parle, impossible. (Elle posa sa main sur l’épaule de son amie.) Ce sera juste l’occasion de s’amuser un peu. On peut y aller ensemble si tu veux.
Bien que l’idée de se retrouver à cette fête la remplissait d’appréhension, elle finit par accepter.
L’heure approcha. Lorsqu’elle ouvrit la porte, les yeux pétillants de Jade éveillèrent en elle une lueur d’émerveillement. Une attirance mutuelle capturée dans leurs regards complices s’installa. Bien que toujours réservée, Kit prit une profonde inspiration, se préparant à affronter la vie qui continuait de s’écouler autour d’elle.
Arrivées sur place, les deux amies se retrouvèrent immergées dans une ambiance féerique et envoûtante. Les guirlandes lumineuses, entourant la façade de l’entrepôt de Boorman, projetaient leur éclat dansant sur la robe étincelante de Jade, la rendant encore plus séduisante. À ses côtés, vêtue d’un pantalon élégant en toile noire et d’un chemisier de soie bleu marine, Kit rayonnait d’une aura de mystère et de charme.
Le son mystique des notes de musique, parfois douces et mélodieuses, parfois percutantes, mêlé aux odeurs enchanteresses du jasmin, portées par une légère brise, submergeaient Kit d’un sentiment de plénitude.
Les deux amies se mêlaient aux invités parés de tenues extravagantes, lorsque Boorman, toujours aussi excentrique, troquant son gilet orné de taches de peinture contre une veste aux motifs psychédéliques, un pantalon assorti, arborant des bijoux fantaisistes, les rejoignit. Il écarquilla les yeux, un sourire enthousiasme.
— Vous êtes resplendissantes !
Jade le regarda et répondit avec malice.
— Merci Boorman, mais n’en rajoute pas.
Il posa une main sur son cœur d’un air dramatique.
— Vous faites un magnifique couple.
Légèrement embarrassée, Kit répliqua rapidement.
— Nous sommes amies.
A l’instant même, une voix féminine empreinte d’excitation, s’éleva au loin.
— Jade !!!
Elora rayonnait d’une beauté irréelle. Vêtue d’un pantalon blanc qui soulignait harmonieusement sa démarche, assorti à un bustier de dentelles. Les lignes et la coupe sophistiquée de sa tenue, mettait en valeur sa grâce naturelle, caressée par la magie. Le visage illuminé d’un sourire radieux, elle s’empressa de prendre son amie dans ses bras. Dans un élan de joie, Jade fit les présentations.
— Elora, je te présente Kit.
Kit esquissa un sourire chaleureux.
— Kit, voici Elora, la magicienne des pâtisseries de l’île et notre précieuse boulangère. C’est elle qui fournit notre resto en pains.
— Mesdemoiselles, je ne voudrais pas interrompre ce magnifique moment sentimental, mais si vous voulez bien vous diriger vers le buffet. S’exclama Boorman en écartant les bras, dévoilant les mets copieux qui n’attendaient qu’à être dégustés.
— Très bonne idée, je meurs de faim. S’exprima Elora avec enthousiasme.
Kit découvrait un buffet aux mille couleurs, des pyramides de fruits exotiques, aux côtés de rivières de chocolat fondus s’écoulant le long de fontaines gourmandes, ainsi que de véritables sculptures comestibles aux noms paradisiaques. Une variété de plats à base de fruits de mer, des cocktails rafraîchissants et phosphorescents.
— Tu as raison, Jade, Boorman ne fait pas les choses à moitié !
Jade prit une brochette de fruits de mer délicatement grillés qu’elle tendit à Kit.
— Tiens, goûte moi ça.
Une explosion de saveurs caressa chaque papille de sa langue, entre les sensations salées et la tendresse des fruits de mer grillés, épicés. Kit se sentait transporter dans un océan de délices. Son regard croisa celui de Jade, créant une connexion sensorielle silencieuse entre les deux jeunes femmes.
— J’ignorais que derrière cet être excentrique, se cachait un fameux cuisinier.
Elora s’empressa de répondre à Kit.
— Oh non, ce n’est pas Boorman qui a préparé tous ces plats mais son ami et mon boulanger : Lori.
Kit sourit avant de répondre.
— En tout cas ce Lori semble être un artiste en cuisine. On dirait que chaque plat est une œuvre d’art comestible. Et toi, Elora, quelle est ta spécialité ?
Elora rit doucement.
— Mes pâtisseries. Elles ont une petite touche féerique, en particulier mes muffins. .
Jade ne put s’empêcher d’intervenir et d’ajouter espièglement.
— Tu es bien modeste Elora. Lori n’a pas cuisiné tout seul et les noms de chaque préparations te reviennent de droit.
Embarrassée, la jeune femme changea de sujet.
— Je te souhaite la bienvenue Kit dans notre univers enchanté. Laisse-toi te perdre dans la magie qui t’entoure.
A l’instant même, un jeune homme arriva, avec une élégance décontractée et un sourire malicieux. Il ajusta légèrement sa veste, regarda Kit avec un air de curiosité et déclara d’une voix douce et mélodieuse.
— Si la magie ne t’a pas encore envoûtée, princesse, peut-être qu’une mélodie poétique pourrait y remédier.
Tout en s’exprimant, il s’approcha de Kit et lui fit une révérence, déposant un doux baiser sur le dos de sa main.
— Permets-moi de me présenter : Graydon.
La jeune femme fut troublée par cet homme aux longs cheveux noirs flottant sauvagement autour de son visage, une barbe naissance accentuant son allure soignée et élégante, faisant de lui, un être issu d’une époque révolue. Il arborait un costume aux tons sombres, agrémenté d’une chemise de satin blanc. Son gilet, orné de motifs de fleurs de lys, et un fin foulard de soie, accentuaient son style aristocratique.
Elora sourit et répondit à Kit avec une pointe d’humour.
— J’ignore pour quelle raison mais il a toujours tendance à se prendre pour un prince des temps anciens. (Elle se tourna gracieusement vers Graydon) Mon poète princier. Lui dit-elle avant de l’embrasser.
Graydon lui répondit amoureusement.
— Tu rayonnes d’élégance mon amour. J’adore lorsque tu portes ce pantalon et ce bustier raffinés. Ils magnifient l’éclat de tes yeux et ton charme naturel.
Exaspérée, Jade répliqua.
— On va faire un tour. Dit-elle avant de s’éloigner avec Kit.
Les deux amies se laissaient emportées par la magie envoûtante de la fête, perdues dans la féerie d’une foule vibrante au rythme de la musique. Les boissons enivrantes phosphorescentes projetaient une lueur verdoyante, rappelant des lucioles dansantes en pleine nuit dans une forêt enchantée. A chaque gorgée, une explosion fruitée de saveurs exotiques, embrasait le palais. Chaque sourire échangé, chaque silence partagé tissait un lien émotionnel qui se resserrait. Kit sentait le poids de ses émotions s’intensifier, crescendo, passionnels, au fil de ces moments partagés avec Jade. Leurs regards se croisèrent, reflétant une lueur de tendresse complice.
Un peu plus tard dans la soirée, tous se retrouvèrent assis autour d’un feu de camp dont les flammes dorées se mêlaient au bleu de la nuit étoilée. Graydon jouait de sa flûte, accompagné de musiciens locaux qui improvisaient une douce mélodie. L’air était chargé d’arômes, mélanges de la fumée du feu de bois, du parfum salé de l’océan et des effluves d’encens évoquant un sentiment de mystère. La brise marine caressait doucement chaque membre du groupe, apaisante. Scorpia les avait rejoints, blottie contre Boorman, les yeux rivés sur Kit.
Alors que tous se laissaient bercer par la musique, Boorman prit une profonde inspiration et partagea quelques mots avec Kit.
— Les parents de Graydon dirigent la distillerie familiale la plus réputée de l’île depuis des générations. Ils attendent impatiemment que Graydon prenne la relève.
— Que veut faire Graydon ? Demanda Kit, curieuse.
Boorman sourit, tenant délicatement une tasse de thé infusé de plantes locales.
— Et bien, il préfère écrire des poésies, jouer de la musique. Sa grand-mère disait souvent que la musique est un baume pour l’âme. Il trouve son accomplissement dans les arts, contrairement à l’entreprise familiale conventionnelle.
Le visage de Kit s’assombrit légèrement, ses pensées errant inconsciemment vers Emma. Elle soupira avant de demander.
— Est-ce donc si difficile pour lui de concilier ses aspirations artistiques et les attentes de sa famille ?
Boorman haussa les épaules.
— Je suppose que c’est un combat quotidien auquel il doit faire face entre ses obligations et ses choix.
Kit acquiesça et inspira profondément, appréciant la brise marine et la chaleur du feu de camp. Elle vit dans l’histoire de Graydon son propre combat émotionnel.
La musique s’interrompit doucement et les musiciens posèrent leurs instruments. Scorpia se tourna vers Elora.
— Si tu nous racontais l’histoire du gardien de l’île.
Tout le monde l’encouragea chaleureusement.
— Ok. Il y a bien longtemps, un être cherchant la rédemption pour tous ces actes passés, se perdit en mer. Seul sur sa barque, voué à une mort certaine, il fut comme attiré par un appel lointain. Les esprits bienveillants, protecteurs de l’île et la nature venaient de lui sauver la vie. En découvrant les beautés de cet endroit, il se laissa guider par les chants dans chaque arbre, chaque feuillage, chaque ruissellement des vagues.
Considéré comme un lien vivant entre la magie et les habitants, il devint le gardien de l’île. Certains prétendent qu’il est toujours là, présent, son esprit lié à cet endroit enchanté. Dans des moments calmes au milieu de la nuit, il est possible d’entendre ses murmures dans le bruit du vent. D’autres prétendent avoir vu des lumières guidant les âmes perdues.
Lori arriva à l’instant même, tout en se joignant au groupe, il ajouta.
— Autant cette île possède un côté lumineux, salvateur, autant elle possède un côté qui engloutira quiconque dans les abysses de son âme.
Scorpia en colère s’emporta.
— Bon sang, Lori, tu viens de gâcher toute l’ambiance !
Mais Lori insista.
— Allez Scorpia, ne me dis pas que tu n’as jamais eu l’impression qu’il y avait quelque chose de sinistre.
Scorpia secoua la tête.
— Non, je ne ressens rien de tel. Cet endroit est une source de guérison et de paix. C’est tout ce qui compte pour moi.
— Très bien, pense comme tu veux. Mais chacun sait qu’il ne peut y avoir de paradis sans son côté sombre. C’est la dualité de toutes choses existantes. L’ombre ne peut exister sans la lumière.
Afin d’apaiser la tension, Boorman se leva et invita chacun à le suivre.
— Mes fidèles amis, il est temps d’honorer notre tradition des lanternes à souhaits.
Il les guida vers un lieu où des tas de lanternes scintillaient comme des feux follets.
Jade, dont le visage était baigné par la douce lumière d’une lanterne, partagea avec Kit les secrets de cette coutume enchantée.
— C’est une ancienne tradition. On écrit sur ce petit parchemin notre souhait, qu’on dépose dans cette lanterne. On relâche le tout dans le ciel, et l’univers le réalise. Tiens, à ton tour.
Elle donna à Kit un petit bout de parchemin et une lanterne. Cette dernière hésita, sceptique à cette idée, et murmura.
— Un souhait… Entre le possible et l’imaginaire.
Enthousiasmée par le côté mystique de l’instant, Jade poussa son amie à accepter.
— Tu as bien un souhait, Kit. Tout le monde en a un.
— Après tout, nous sommes sur une île magique. Répondit-elle en souriant.
Kit prit le petit bout de parchemin et la lanterne et se lança dans cette aventure. Au fur et à mesure qu’elle écrivait son souhait, il lui semblait que ce geste intime était porteur de sens, comme si chaque mot posé sur ce petit bout de parchemin la reliait simultanément à Emma tout en la libérant de sa souffrance.
Alors qu’elles lancèrent ensemble, chacune leur lanterne, observant leur ascension jusqu’à ce qu’elle disparaissent dans le fond étoilé, Kit, les yeux rivés vers son souhait, laissa une pensée légèrement mélancolique tournée vers Emma.
Graydon les extirpa de leurs songes en les entourant toutes les deux de ses bras, et avec un grand sourire, partagea l’existence d’une présence mystique à la fête.
— Mesdames, seriez-vous partantes pour une escapade en territoire mystique. Une source sûre m’a affirmé que la diseuse d’aventure la plus exceptionnelle de l’île est présente à la soirée.
Kit et Jade échangèrent un regard. Sans leur laisser le temps de réagir, Graydon les guida à travers la foule, dirigeant leur attention vers une petite tente située à l’écart. Les voiles rouges dansaient avec la brise nocturne, laissant filtrer une lueur tamisée
Avant de les laisser, il s’exprima avec passion.
— Prêtes à vous laisser guider dans les méandres du spiritisme ?
— Je crois qu’en matière de magie ou appelez ça comme vous voulez, ça ira pour moi. Répondit sèchement Kit.
Mais Jade, les yeux pétillants d’excitation, n’écoutait plus son amie.
— Absolument Graydon, nous sommes prêtes. Dit-elle avec engouement.
Elle ignora le regard sceptique de Kit et se dirigea vers la petite tente. Cette dernière soupira avant de la suivre et se murmura à elle-même : « Tu ressembles trop à Emma, Jade. »
Graydon, les laissa, un clin d’œil et un sourire en coin.
A l’intérieur, une femme énigmatique, les attendait, assise à une petite table ronde drapée d’un voile de velours blanc, sur laquelle reposaient divers outils ésotériques. Ses mains gantées de fines dentelles noires étaient jointes devant elle et son allure mystérieuse, accentuée par son long manteau sombre qui masquait presque tout son corps. Ses cheveux d’un noir profond, désordonnés, encadraient son visage aux traits indiscernables, dissimulé par la lumière vacillante des bougies posées sur la table.
D’un geste gracieux de la main, elle invita les deux amies à s’asseoir. Les jeunes femmes s’exécutèrent, se regardant l’une et l’autre, silencieuses avant de prendre place.
La diseuse d’aventure prit doucement la main de chacune, ses doigts gantés glissant tendrement sur leur peau. Malgré l’aura de mystère qui l’entourait, cette femme semblait empreinte de bienveillance. Lorsqu’elle s’exprima, sa voix douce et mélodieuse résonna comme un écho dans leur esprit.
Tout en murmurant, elle leur dit :
— Nous allons explorer ensemble les profondeurs de votre être, là où résident vos aspirations les plus secrètes et vos peurs les plus enfouies. Je vous invite à vous abandonner à cette expérience, à vous laisser aller et à faire confiance au processus. Soyez ouvertes et honnêtes envers vous-mêmes.
Elle ferma les yeux et inspira profondément pour harmoniser ses propres vibrations avec celles de Kit et Jade. Après quelques secondes, elle releva les paupières et fixa les deux amies mais son attention se portait particulièrement sur Kit.
— Il y a tant d’ombres dans ton regard Kit, le passé qui s’entremêle au présent, liés tous deux par une forte douleur de l’âme, un fardeau que tu ne peux plus porter ni cacher derrière ce bandage.
Kit frissonna à l’entente de ces mots, les lumières des bougies vacillant au rythme de son cœur angoissé. Sa voix tremblait légèrement lorsqu’elle demanda :
— Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom et que savez-vous de ma douleur ?
Préoccupée par ce qu’elle venait d’entendre et la réaction de son amie, Jade posa délicatement une main réconfortante sur son bras tout en lui murmurant avec douceur :
— Ça va aller, Kit. Ce n’est qu’une séance.
La diseuse d’aventure esquissa un léger sourire en observant la réaction de Jade puis inspira profondément avant de répondre à Kit.
— Je suis la messagère du passé et du présent. Je perçois au-delà des apparences et ressens les émotions les plus profondes de l’âme. Ta douleur est si visible dans ton aura, une souffrance qui te hante depuis bien trop longtemps. Subsistent, une absence, un amour, tous deux inachevés. Ton père connaissait les mystères de cette île. Ta bien-aimée Emma a laissé en toi une flamme qui te consume.
Les mots frappèrent Kit comme un coup de poing glacial à l’âme. Son cœur battait la chamade, balayant toute tentative de calme intérieur. Ne sachant plus quoi penser ni quoi ressentir, entre colère, tristesse, et peut-être l’espoir. Elle tenta de dissimuler ses émotions mais le ton de sa voix la trahissait lorsqu’elle demanda :
— Mon père… Que savez-vous sur mon père ?
Stupéfaite par l’évolution de la séance, alors qu’elle prenait conscience de l’intense douleur liée à ce père absent qui tourmentait l’âme de son amie, Jade resserra son étreinte sur le bras de Kit pour lui témoigner sa présence et son soutien, lui adressant un regard empreint de sollicitude.
La diseuse d’aventures continua de s’adresser à Kit d’une voix douce et apaisante.
— Explore cette île, Kit, découvre ses mystères, plonge au plus profond de ton âme. Il est temps de libérer ces émotions et ces pensées qui te retiennent. N'aie pas peur de ce que tu pourrais découvrir, car c'est dans l'exploration de tes vérités les plus profondes que tu trouveras la paix.
Prise de rage, une tempête de fureur tourbillonnant en elle, Kit se leva brusquement.
— Ça suffit !!! S’exclama-t-elle en partant.
Jade se retourna vers la diseuse d’aventure, le visage marqué par l’inquiétude.
— Désolée.
Mais avant qu’elle ne puisse quitter la pièce, la femme mystérieuse l’interpella.
— Vous étiez destinées à vous retrouver en ce lieu, Jade. Vos destins sont intimement liés.
*******
Submergée par ses émotions, Kit décida de s’isoler, marchant au milieu de cette foule ivre et joyeuse, elle sentit comme un appel mystérieux qui la guida vers l’entrepôt de Boorman.
Alors qu’elle explorait cet endroit insolite, temple de tas d’objets plus étranges les uns que les autres, les lumières vacillèrent, créant des ombres dansantes sur chaque étagère. Ses pas la menèrent vers la moto. Elle s’adressa à Emma.
— Qu’est ce que je fous ici, Emma ? Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir.
Elle posa sa main sur le siège de la moto, ferma les yeux et se laissa emporter par le silence.
Soudain, une présence à ses côtés, brisa le calme de ses pensées. Kit rouvrit les yeux et vit une ombre s’approchant d’elle. Pendant un court instant, elle crut voir le visage d’Emma, mais lorsque la silhouette se précisa, elle réalisa que c’était Jade. Cette dernière lui adressa un regard compatissant.
— Je… Je suis désolée Kit de ce qui s’est passé à la séance de spiritisme. Murmura-t-elle tendrement.
Mais devant le silence de son amie, le regard tourné vers la moto, Jade essaya de radoucir la situation.
— Tu vas la remettre en état ?
Kit prit une profonde inspiration et hocha la tête.
— Je ne peux pas.
— Kit, accepter l’offre de Boorman ne veut pas dire que tu trahiras la mémoire d’Emma. (Elle fit une pause avant d’ajouter.) Crois-tu qu’elle aurait souhaité que tu t’arrêtes de vivre ?
— Que sais-tu de ce qu’elle aurait souhaité ou pas ! Tu ne l’as connais pas !
— Kit, écoute-moi, je…
Jade tenta de la calmer, mais Kit, les poings serrés, prit une profonde inspiration, ses émotions bouillonnaient toujours en elle et coupa court la conversation.
— Venir ici fut une véritable erreur !
Elle partit, laissant Jade seule, silencieuse, méditant sur ce qui venait de se produire.
Lorsque la jeune femme regagna son groupe d’amis, Scorpia ne put s’empêcher d’intervenir en voyant le visage de sa sœur marqué par la tristesse.
— Où est-elle ? Demanda Scorpia d’un ton sec.
— Arrête, je n’ai ni l’envie ni la force de me disputer avec toi. Répondit Jade exaspérée.
Afin de calmer la tension entre les deux sœurs, Elora s’adressa à Jade avec une grande douceur.
— Viens avec moi.
Elle l’éloigna de sa sœur et commença à la questionner.
— Que s’est-il passé ?
— J’ai blessé Kit involontairement en mentionnant Emma. Elle s’est enfermée dans sa colère. Répondit-elle tristement.
Elora lui prit les mains.
— C’est douloureux pour elle, coincée entre ses émotions passées et le présent. Retrouve-la. Dis-lui simplement que tu regrettes. Je ne pense pas que sa colère soit dirigée contre toi mais plutôt contre elle-même.
*******
Kit marchait le long de la plage baignée par la lueur de la lune, cherchant un peu de solitude pour apaiser son esprit. Elle fixait l’horizon où les étoiles, scintillant à la surface de l’océan, berçaient son âme avec la douce mélodie des vagues. La solitude et la contemplation de cette immensité naturelle étaient pour elle un refuge face à la tempête émotionnelle qui la submergeait. Lorsqu’elle tourna la tête, son regard croisa celui de Jade, immobile, à quelques mètres. Sans un mot, un torrent d’émotions passa entre elles. La brise légère caressait leurs visages et accompagnait les pas de Jade, un écho de tendresse vibrait dans l’air de cette nuit magique.
Elle s’arrêta près de Kit et leurs yeux se fixaient mutuellement. Elle s’exprima tendrement.
— Je suis désolée Kit, mon intention n’était pas de te blesser. Je sais combien c’est difficile pour toi, cette souffrance que tu traverses.
Jade lui prit doucement la main. Kit frissonna involontairement à ce contact et contre toute attente, accueillit ce geste en resserrant ses doigts autour de ceux de Jade.
— Je suis désolée Jade de m’être emportée de la sorte. Je ne sais pas comment faire face à tout cela, mes émotions, ma douleur.
— Tu n’es pas obligée d’y faire face seule.
Kit esquissa un léger sourire, puis s’abandonna contre Jade. Les deux femmes restèrent silencieuses, se laissant bercer par la douce mélodie des vagues. Les battements de leur cœur s’accordaient, et un sentiment de paix les submergea. La lune éclairait leurs silhouettes. Elles restèrent, ainsi, enlacées profitant de cet instant.
*******
Seule, chez-elle, Kit ne pouvait chasser de son esprit les paroles de la diseuse d’aventure. Assise sur son lit, elle tenta de comprendre le sens de ses propos.
Elle se murmura à elle-même « Quel lien mon père peut-il avoir avec cette île ?.»
A l’instant même, elle plongea sa main dans la couverture de son carnet et en sortit la photo d’Emma. Tandis qu’elle observait le portrait, elle repensa à la vision de l’entrepôt.
« Étais-tu réellement là ? Cet endroit est en train de me rendre folle. » Pensa-t-elle, submergée par un mélange de confusion et d’appréhension.
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notrechemin · 1 year ago
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Samedi 26 Août 2023 Rabinal del Camino - El Acebo, 17km.
Nouveau réveil a 4:30 pour un départ à 5:00.
Il fait frais ce matin - froid même: 13 degrés.
L’étape du jour nous réserve la traversée des Montes de Léon - ascension jusqu’à la Cruz de Hierro, puis descente vers El Acebo où nous passerons la nuit - au total, un peu moins de 500m de dénivelé positif.
Nous quittons rapidement le village, puis le Camino devient chemin à travers champs où nous traversons quelques fermes. La pente est douce, puis devient plus raide après 2 km. Progresser ensemble avec une seule frontale devient difficile - les torches de nos mobiles nous sont d’un grand secours.
En montagne, le dénivelé est roi… il sera donc difficile d’estimer notre progression (habituellement un peu moins d’un quart d’heure par km) simplement en regardant la montre.
En effet, nous arrivons à 6:30 à Foncebadón, à 5.6 km de notre point de départ. Là, en raison de l’altitude, il fait franchement froid: 10 degrés.
Nous n’avions pas prévu de faire une pause, mais nous nous réfugions neanmoins au bar Monte Irago où nous prenons des boissons chaudes, puis une seconde tournée.
Nous y croisons un français, qui est pour la quinzième fois sur le chemin - quel exploit!
Nous resterons finalement au chaud 1 heure et ne sortirons qu’au moment du lever de soleil. Celui ci est magnifique, et la lumière que nous aurons en ce début de journée le sera tout autant.
Les paysages que nous traversons sont en total contraste avec ceux de la Meseta: les monts de Leòn nous entourent et ont remplacé l’unique et ennuyante ligne horizontale de la portion Burgos León.
A mi-parcours avant le début de la descente, nous apercevons la
Cruz de Hierro, célèbre pour accueillir les intentions des pèlerins que ces derniers laisse ts sous forme de petit mot, de photo, etc…
Cette croix est d’habitude assaillie de pèlerins et randonneurs - à cette heure matinale, elle est à nous seuls.
La montée à été difficile, la descente l’est encore d’avantage: les pierres qui jonchent le chemin sont autant de pièges qui nous invitent à une chute qui ne manquerait pas d’être douloureuse.
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Les jambes tendues, nous arrivons enfin à El Acebo, long village qui semble totalement dédié à l’accueil des pèlerins / randonneurs.
Nous dormons ce soir à la Casa del Peregrino, que nous avons choisi parce qu’elle disposait d’une piscine.
Nous sommes ravis de vous ce panneau presque au début du village - faux espoir: nous logeons sur l’autre site, en fin de village.
Quant à la piscine, la température fraîche ainsi que le vent nous dissuaderons de l’utiliser.
Nous nous contenterons donc d’une sieste l’après midi, avant d’aller prendre le dîner des pèlerins à 19:00.
Avec 19 degrés seulement attendus demain à Ponferrada, nul besoin de se lever aux aurores: nous déjeunerons à 6:30 et partirons dans la foulée, pour une étape qui devrait être simple.
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guilbertjj · 9 months ago
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Le plan d'eau dans la lumière matinale
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macile · 1 year ago
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Dans la lumière matinale
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A la croisée des chemins 📷 @sebastien_blomme 🇫🇷 Je n'ai pas trop l'habitude de centrer mes compositions, mais avec cette brindille qui partait dans tous les directions, ça m'a semblé approprié. Quelle joie de retrouver ces belles lumières matinales, elles m'avaient manquées 🇬🇧 I'm not really used to centering my compositions, but with this twig going in all directions, it seemed appropriate to me. What a joy to find these beautiful morning lights, I had missed them https://ift.tt/jVgdnka
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c-etait-ailleurs · 1 year ago
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Alaïs se tenait sur les murs de la citadelle de Montségur, silhouette gracile et esseulée dans son épais manteau d'hiver. La beauté lui était venue avec le passage des ans. Si mince qu'elle fût, la grâce se reflétait dans son visage, son port de tête, son maintien. Elle regarda ses mains : dans la lumière matinale, elles semblaient bleutées, presque translucides. Des mains de vieille femme. Alaïs sourit. Vieille, non. Plus jeune que son père quand la mort l'avait emporté.
Kate Mosse, Labyrinthe, LdP p. 699
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problematicseries · 1 year ago
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 1
18+ content, minors dni
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
synopsis : Suite à un bal de promo plus que désastreux, tu va passer tes vacances avec tes amies dans un hôtel luxueux réservé qu’à l’élite de la jeunesse de Los Angeles, vous croyez que les vacances allaient être de tout repos ? vous vous trompez.
FR FANFIC
Mentions de Jang Wonyoung (IVE), Woonggi (Boys Planet), Jay (Enhypen), Ningning (Aespa), Rosé (Blackpink), Intak (P1H), Jake (Enhypen), Zhang Hao (ZB1), Natty (Kiss of life), Chaewon (Le Sserafim), Kazuha (Le Sserafim), Mingi (Ateez), Keeho (P1H), San (Ateez), Ricky (ZB1), Sangyeon (The Boyz)
PROBLEMATIC SAISON 1
EPISODE 3 - BLIND DATE
*TOC TOC TOC*
« C’est toi qui a commandé le room service ? » marmonne Woonggi entre ses coussins.
Tu te frottes les yeux en regardant l’heure sur ton portable : 12:00.
*TOC TOC TOC*
Tu ne te lèves pas et continue de regarder tes notifications et vois une alerte.
‘’Brunch avec Kazuha : 12:30’’
Cette fois ci, les frappements à la porte ont été accompagné d’une sorte de menace.
« OUVRE CETTE PORTE AVANT QUE JE NE L’ENFONCE »
Tu te lèves et ouvres la porte.
« Bonjour Jang, je suppose que tu as bien dormi » tu lui dis en ouvrant la porte.
Sans rien répondre, d’une élégance saisissante, Jang fait son entrée dans la chambre.
Elle porte une robe sophistiquée, taillée avec une précision exquise, mettant en valeur chaque courbe avec une grâce assurée.
Ses cheveux, coiffés avec un art minutieux, encadrent son visage parfaitement maquillé, mettant en valeur ses traits délicats. Elle s’approche des volets, laissant une traînée de parfum envoûtant dans son sillage. D’un geste élégant, elle presse la télécommande centralisée, et les lourds rideaux s’ouvrent en un mouvement fluide et silencieux. Le regard de Jang, légèrement distant, parcourt la pièce avec une appréciation apparemment critique, comme si elle évaluait chaque détail avec une exigence discernante. Jang exsude une aura de raffinement, une maitrise totale de son environnement et un goût exquis en matière de luxe.
Elle commence « C’est dans ce placard que vous allez passer l’été ? Vu l’odeur ça se rapproche plutôt d’une grotte préhistorique » dit-elle en regardant du côté de la chambre de Woonggi avant d’esquiver un coussin que celui ci lui a envoyé après cette critique gratuite.
« Que nous vaut cette visite matinale princesse Jang ? » Dit-il en s’asseyant.
Elle se place devant la fenêtre, afin de pouvoir baigner dans les rayons du soleil et prends une voix théâtrale avant de faire son annonce « Le Blind Date annuel de Paradise a lieu ce soir mes chers amis, enfin, quand je dis chers amis je ne parle pas de toi Woonggi» en lui jetant un coup d’oeil moqueur, celui ci lève les yeux au ciel et se recouche.
Elle continue « Donc ce soir tu passes la soirée avec moi ma chérie, je voulais pas que tu t’ennuies donc je t’ai inscrite à l’activité de natation cet après-midi, moi j’ai Jet Ski ! on pourra en discuter ce soir autour d’un verre ! Bisous bisous ».
Elle envoie des baisers dans les airs avant de disparaitre dans le couloir de Paradise.
« Donc même en vacances on aura pas notre mot à dire ? » dit Woonggi sous les couettes, essayant de se cacher de la lumière.
Tu réponds « Je ne veux pas lui donner raison mais j’ai failli être en retard pour le brunch avec Kazu et je ne savais pas quoi faire de l’après midi donc pourquoi pas tester la natation ! »
Woonggi grogne et bouge sous les couettes.
Tu enfiles une combinaison d’été, épousant tes courbes avec une élégance sensuelle, flottant autour de ton corps dans un mouvement fluide et aérien. Le décolleté plongeant laisse entrevoir la délicate courbure de ton cou et de tes épaules, tandis que le dos nu dévoile une parcelle de peau précédemment bronzée lors de ta journée de Jet Ski avec Mingi. Les bretelles fines se croisent dans un jeu subtil de lignes, ajoutant une touche d’audace a ta silhouette.
Tu prends l’ascenseur, dans lequel tu croises Jake.
« Je vais finir par croire que tu me suis » tu lui dis en rigolant
Il ne peut s’empêcher de te regarder.
Il faut avouer que Jake possède un charme captivant. Ses cheveux sont coiffés avec une nonchalance étudiée, encadrant son visage aux traits fins et harmonieux. Il porte une chemise d’été légèrement entrouverte, dévoilant la ligne subtile de sa mâchoire. L’élégance décontractée de son style souligne sa confiance naturelle. Un sourire esquissé sur ses lèvres, il te regarde avec une affection sincère, laissant transparaitre une connexion silencieuse entre vous. Alors que l’ascenseur monte, le temps semble suspendu, créent un cocon intime autour de vous deux. Le silence est ponctué par le doux murmure de la cabine en mouvement, accentuant cette bulle de complicité.
Jake incarne la jeunesse et l’élégance, son regard exprime toutefois un sentiment profondément sincère.
Tu l’interpelles en souriant « Jake ? »
Il décolle les yeux de toi et te regarde dans les yeux en te répondant « Oui désolé j’étais ailleurs, je voulais te demander si tu voulais m’accompagner au blind date de ce soir, ça pourrait être sympa, cela fait un moment que l’on a rien fait ensemble. »
Tu fais la moue et lui réponds « J’ai déjà quelque chose de prévu avec les filles ce soir… mais ce sera avec plaisir un autre jour Jake, c’est vraiment pas contre toi mais vu l’ambiance avec Jang je peux pas vraiment déjà lui poser un lapin ».
Il essaie de sourire mais ses yeux ne mentent pas, il est déçu.
« Aucun problème, j’attendrais ton message, amuse toi bien » dit-il avant de quitter l’ascenseur.
Un peu chamboulée par ce qu’il vient de se passer, l’ambiance étant encore électrique, tu te diriges vers le hall afin de rejoindre ton chauffeur.
Après un trajet se déroulant sans encombre, tu arrives à l’heure au ‘’Opulent Oasis Brunchery’’ pour ton brunch avec Kazuha.
Les grandes baies vitrées laissent entrer une abondance de lumière naturelle, créant une ambiance aérée et invitante. Les tables en bois clair sont agencées de manière décontractée, donnant l’impression d’un espace ouvert et convivial. Une playlist soigneusement sélectionnée, mêlant des morceaux indie et des classiques réinventés, imprégne l’ambiance d’une atmosphère musicale décontractée et contemporaine. Les conversations animées et les rires créent un bourdonnement constant qui ajoute à l’effervescence de l’endroit.
En avançant vers la table indiquée, tu aperçois Kazuha accompagnée de Mingi.
Tu salues Mingi d’un geste de la main accompagné d’un sourire et fais un câlin à Kazuha.
« J’ai l’impression que ça fait 10 ans ! » dit-elle pendant que tu t’assoies.
Tu lui réponds « Ca ne fait que 3 jours Kazuha » en rigolant.
« C’est déjà trop ! Surtout après ce qu’il s’est passé , enfin, ça a l’air d’aller, c’est le principal » te réponds elle.
« Et si on regardait les menus ? je dois mener l’activité des Jet Ski cet après midi » dit Mingi en prenant une tablette.
Le menu du brunch, présenté sur des ardoises et des tablettes, propose une fusion audacieuse de saveurs internationales et d’ingrédients locaux. Des plats créatifs et colorés, mettant en avant des options végétariennes et des produits de saison, sont préparés avec une attention méticuleuse.
Tu choisis une salade printanière, tu as natation cet après-midi donc tu ne souhaites pas avoir le ventre trop lourd.
Kazuha a opté pour un ‘’Bol Buddha’’ et Mingi a choisi une entrecôte sous les yeux un poil écœuré de sa soeur.
« Sinon, c’est du sérieux votre histoire avec Intak ? » demande Mingi entre deux bouchées de son entrecôte.
Kazuha te regarde en attendant la réponse.
« C’est compliqué, je ne sais pas si on est ensemble ou non… » tu réponds en donnant des coups de fourchette dans ta salade
« Il faudrait mettre ça au clair, tu va pas encore te prendre la tête pour un garçon » dit Kazuha en roulant des yeux.
Mingi te regarde avec un air moqueur « T’as jamais su ce que tu voulais, ça ne m’étonne pas »
« Contrairement a toi je sais faire des choix sans les imposer aux autres » tu répondis.
« Qu’est ce que j’impose au juste ? Je te fais manger mon steak ? » surenchéris Mingi en te regardant, un sourcil levé et les lunettes baissées.
« Me forcer à monter derrière toi en Jet Ski par exemple ? » tu réponds du tac-au tac.
« Dis pas de bêtises, tu crois que je t’ai pas senti me tripoter ? Avoue t’as aimé toucher et sentir que c’etait dur » Dit il en souriant.
Kazuha a arrêté de manger, bouche bée devant votre discussion lunaire.
« Attends vous avez fait QUOI ? » dit-elle complètement outréee.
« Je me suis accrochée à toi parce que t’allais trop vite c’est tout ! » tu essaies de te défendre.
« Mon dieu faites moi sourde, TU AS COUCHÉE AVEC MINGI ? » dit Kazuha les yeux écarquillés.
« Non, tu te doutes bien qu’elle ne serait pas en capacité de marcher aussi bien sinon » Dit Mingi toujours en souriant.
Tu t’étouffes avec ta salade.
« MINGI CA VA PAS ? » Dit Kazuha en donnant une tape derrière la tête de Mingi.
« Non, Kazu je te rassure, il ne s’est absolument rien passé on a juste fait du jet ski ensemble, Mingi gère l’activité Jet Ski » tu répondis pour calmer l’atmosphère.
Kazuha soupire « Vous m’avez fait peur j’ai cru devoir faire un double homicide »
Tu rigoles mais repense au câlin avec Mingi dans l’ascenseur et ravale ta salive.
Vous terminez le repas et repartez en direction de Paradise.
Tu files te préparer avant de te diriger vers la piscine extérieure du Paradise pour l’activité natation à laquelle Jang t’as inscrite ce matin.
Tu arrives sur place, la piscine extérieure de Paradise est tel un véritable joyaux au coeur d’un paradis de détente. Bordée de marbre finement travaillé, elle s’étend majestueusement sous le soleil, offrant une oasis de fraicheur et de tranquillité.
Tu y vois plusieurs visages familiers.
Le maitre nageur de Paradise vous demande de former des groupes de 2 mais tu ne connais personne, et un un clin d’oeil les groupes étaient formés.
Une silhouette sportive s’approche de toi et te tends un bandana.
« Moi c’est Sangyeon, on peut faire équipe si tu le veux bien » dit-il avec un sourire chaleureux.
Son corps est sculpté par une silhouette athlétique, chaque muscle dessiné avec une précision artistique, tu n’avais jamais vu un torse pareil.
Ses épaules larges, témoignant d’une force maîtrisée, encadrent son torse puissant. Sa peau, légèrement hâlée par le soleil, semble irrésistiblement douce au toucher. Une fine goutte d’eau perle sur sa clavicule, capturant la lumière d’une lueur sensuelle.
Ses cheveux sombres, légèrement ébouriffés par le vent, encadrent un visage aux traits harmonieux.
Sangyeon se tient là, confiant et serein. Le soleil caresse sa peau, créant des reflets dorés qui dansent sur son corps. C’est un tableau de grâce masculine et de séduction naturelle, un homme qui incarne la beauté brute et l’élégance dans sa forme la plus pure. Sa présence face à toi créé un moment figé dans le temps, un instant de contemplation ou la perfection de la nature se marie à la perfection de l’homme.
Il se met a rire « Tu peux toucher si tu veux »
Tu n’avais pas réalisée que tu fixais encore ses abdos.
« Aha non désolée je réfléchissais à ta demande, je veux bien faire équipe avec toi » tu réponds en souriant, un peu gênée.
« Parfait alors coéquipière » dit-il en attachant son bandana autour de son biceps.
Le maitre nageur vous explique les règles du jeu auxquelles tu n’est pas vraiment attentive, trop occupée a regarder Sangyeon… comment n’as tu pu jamais le voir au lycée ?
Les premiers groupes commencent l’activité, tu en profites pour discuter avec Sangyeon.
« Je ne t’ai jamais vu auparavant, tu étudies ici ? » tu commences
« J’étais en stage à l’étranger pour le dernier semestre, tu dois connaitre mes amis je pense, San, ça te dit quelque chose non ? » te demande t-il
Bien sûr que oui ça te disait quelque chose.
« Choi San ? oui bien sur que ça me dit quelque chose, tout le monde le connait » dit-tu en roulant des épaules comme il le fait si bien.
Sangyeon ris.
Une petite silhouette familière arrive en ta direction, une silhouette bien trop familière maintenant.
« Sympa ton nouveau prince charmant cendrillon » Te dis Chaewon en regardant Sangyeon de haut en bas.
« On est pas- »  rétorque Sangyeon avant de se faire couper à nouveau par Chae
« Peu importe, prends ça, je suis bien meilleure qu’elle, son petit Intak peut te le confirmer » dit-elle en glissant un morceau de papier dans le short de bain de Sangyeon.
Tu n’en crois pas tes yeux.
« De toutes façons tu es loin d’être Jang, ne crois pas que tu peux avoir un copain aussi beau que Sangyeon, n’oublie pas que tu as eu la couronne seulement car Jang n’était pas là ... pathétique » dit-elle en ricanant et se dirigeant de l’autre cote de la piscine.
Tu as essayé de te contenir, tu as fais le maximum.
Cette fois ci c’était trop, il fallait que quelqu’un la remette à sa place.
Tu attrapes les cheveux de Chaewon avec une poigne féroce, tirant avec une force brutale.
Chae se met à hurler « MAIS ÇA VA PAS LÂCHE MES CHEVEUX ESPECE DE SAUVAGE »
Elle se retourne et attrape les tiens.
Sangyeon assiste à la scene bouche bée.
Les équipes, stupéfaites par cette agressivité, observent la scène avec des yeux grands ouverts, personne ne sachant comment intervenir sans y laisser un oeil.
La tension, comme une corde tendue à son maximum, semble prête à se rompre a tout moment. La lutte pour le contrôle persiste, Chae et toi êtes prêtes à défendre votre honneur dans cette lutte qui semble avoir pris le dessus sur la raison.
Dans un tourbillon de mouvements chaotiques, tu t’approches de la piscine avant de donner un coup de pied à Chaewon qui t’emmènes avec elle dans sa chute. L’eau vous accueille avec un éclaboussement tumultueux, engloutissant votre querelle dans un instant de froide réalité.
Sangyeon saute immédiatement dans la piscine pour te récupérer et te ramène sur une chaise longue en te portant.
« Vous l’avez vue ? Dites moi que vous avez tous vu cette folle me pousser dans l’eau » crie Chaewon encore dans la piscine.
Les équipes tournent la tête et reprennent l’activité, Chae grogne et hurle dans la piscine.
« Mince tu as dû te blesser en tombant » dit Sangyeon en te montrant une égratignure sur ta cuisse.
« Non c’est rien Sang- » tu commences avant qu’il ne t’interrompes et te porte dans ses bras en allant en direction de l’infirmerie.
Sangyeon te soulève avec une facilité étonnante, ses bras puissants t’enveloppant avec une assurance réconfortante. Chacun de ses pas est assuré, empreint d’une détermination qui te rassure.
Son torse musclé, solide comme un roc, offre un appui ferme et stable contre lequel tu peux te blottir, sa présence émane d’une force douce et protectrice, t’offrant un sentiment de réconfort et de sécurité alors qu’il te guide vers l’infirmerie.
Alors que vous avancez, tu te laisses emporter par la confiance qu’il inspire. Chacun de ses mouvements est précis, déterminé à te conduire en lieu sûr. Son souffle régulier, apaisant, est comme une douce mélodie qui rythme ses pas.
En arrivant à l’infirmerie, il te dépose avec précaution sur un lit, veillant à ce que tu sois confortablement installée.
« Joli combat, je ne savais pas que tu te battais si bien » dit-il en souriant
Tu ris et te rends compte que tu avais ton téléphone pendant ta petite altercation.
« Mon téléphone ! Il est dans la piscine » dis-tu à Sangyeon l’air paniquée.
A peine ai tu eu le temps de terminer ta phrase qu’il est déjà parti courir à la piscine chercher le téléphone en question.
Tu repenses au chemin parcouru avec Sangyeon entre la piscine et l’infirmerie. Être portée dans les bras musclés de Sangyeon jusqu’à l’infirmerie a créé un sentiment d’intimité et de protection qui restera grave dans ta mémoire, jamais aucun garçon n’a été aussi dévoué à ta sécurité.
L’infirmière désinfecte ta plaie superficielle avant d’y poser un petit pansement.
Sangyeon revient avec le téléphone encore trempé « Je ne pense pas qu’on puisse faire quelque chose de lui » dit-il en soupirant.
Vous essayez de sécher le téléphone mais il ne se rallume pas.
« Je dois rejoindre mes amis pour boire un verre, viens avec moi ça va te changer les idées » te proposes t-il.
« D’accord, laisse moi 5 minutes le temps de me changer et on y va » tu lui réponds.
Sangyeon t’accompagnes devant ta chambre et t’y attends.
Vous faites le chemin ensemble jusqu’a un bar populaire de Los Angeles.
Sangyeon salue ses amis, te présente a eux et les présente : Keeho, Ricky et San.
Vous discutez ensemble, ils sont plutôt sympathiques, tu connaissais déjà San. Il étudie le droit et incarne une présence imposante. Ses muscles, taillés avec précision évoquent la discipline et l’engagement. Chacun de ses mouvements révèle une confiance indéniable, souligné par sa démarche assurée et le roulement de ses épaules, un geste qui témoigne de son assurance inébranlable.
Son visage, encadré par des cheveux sombres et soigneusement coiffés, arbore des traits nets et une mâchoire anguleuse. Son regard pénétrant et déterminé révèle une intelligence acérée et une détermination à toute épreuve.
Bien qu’il soit étudiant en droit, San porte en lui un héritage complexe. Fils d’une famille de mafieux, il émane de lui une aura de mystère et d’ambiguïté. Il jongle habilement entre son parcours académique et les responsabilités qui pèsent sur ses épaules, faisant preuve d’une adaptabilité impressionnante.
Lorsqu’il parle, sa voix est teintée d’une assurance calme et mesurée, reflétant une profonde compréhension des subtilites du monde juridique.
En dépit de son héritage, San souhaite suivre son propre chemin. Sa determination à redéfinir son destin démontre une force intérieure impressionnante, lui conférant un caractère complexe et fascinant.
San est un homme de pouvoir, d’une présence marquante, un mélange intriguant de determination, de loyauté familiale et de quête personnelle d’intégrité.
Sangyeon explique aux garçons votre après midi mouvementée, ils éclatent de rire.
Tu apprécies le temps passé avec les garçons, cependant tu demandes aux garçons s’ils savent quelle activité Jang faisait cet après midi vu qu’il est impossible pour toi de la joindre sans ton téléphone.
Ricky prends la parole et commence à ricaner « Cet après midi ? aucune idée, mais San sait ce qu’elle à fait hier soir »
San lui donne un coup de coude relativement douloureux, Ricky se frotte l’endroit où San l’a frappé.
Keeho prends la parole à son tour « J’ai fait du Jet Ski cet après midi et elle y était, donc elle doit probablement être retournée à Paradise juste après ».
Tu remercies les garçons, fais un bisou sur la joue à Sangyeon en le remerciant pour aujourd’hui, et rentre à Paradise pour te préparer avant que Jang ne défonce encore une fois ta porte.
19:00, *TOC TOC TOC*
Tu entends Woonggi aller ouvrir la porte.
« Oh c’est toi ? » dit-il avec un ton déconfit.
« Oui c’est MOI, Jang Yuanying, autrement appelée ‘’Princesse Présidentielle’’ pour les intimes » répond elle en entrant dans la chambre.
Elle enchérit « Dépêche toi ! Mon chauffeur nous attend, Ning et Rosé aussi et je ne veux pas arriver en retard pour le Blind Date annuel ! »
Woonggi lui répond en haussant les sourcils « Mais tu as Jay toi, tu t’en fiches du blind date »
Elle se retourne et le prend de haut « Le fun tu connais ? J’y vais pour m’amuser. »
Puis elle se retourne vers toi « QU’EST CE QUE TON AMI D’1 MÈTRE 12 EST ENNUYANT »
Woonggi lui fais un doigt derrière son dos.
Vous sortez tous les trois de Paradise, tu montes avec Jang, Woonggi monte dans la deuxième voiture avec Hao.
Tu indiques à Jang que ton téléphone a rendu l’âme aujourd’hui aucause de l’activité a laquelle elle t’as inscrite, et principalement a cause d’une violente dispute avec Chae.
Jang pouffe de rire « Ca devait être drôle à voir »
Tu lèves les yeux au ciel, Jang se sert une coupe de champagne dans la limousine et t’en proposes un, tu acceptes.
Tu décides d’entrer dans le vif du sujet.
« Tu étais où hier soir pendant que je suis descendue seule au Sauna ? je ne t’ai pas revue après » pensant fortement à ce que Ricky a dit cet après midi.
Jang rétorque « J’avais de la paperasse à finir pour papa, je suis désolée j’ai terminé plus tard que prévu » en regardant par la fenêtre.
Elle ment.
« T’es sûre que tu n’étais pas avec un certain San Choi ? »
Ses yeux s’écarquillèrent, lâchant la coupe de champagne sur le sol de la limousine.
« Comment es tu au courant ? Ne dis rien à personne je t’en supplie » te dit-elle d’un air désespéré.
« Comme si je t’avais déjà trahis Jang… » tu lui répondis.
« Dieu merci » elle conclut.
« Cependant, tu es tout autant au courant que moi que ça pourrait être un désastre si d’autres personnes venaient à être au courant de tes petites affaires entre la fille du président des États Unis et le fils de la famille la plus dangereuse de la Mafia ? » tu enchéris
« Je fais tout dans la plus grande discrétion, on à juste couché ensemble dans le bain à remous de mon rooftop, personne n’aurait pu nous voir » elle te dit
« Rappelle moi de ne plus jamais y mettre un pied » tu lui dis avec un air de dégoût.
Elle rigole.
Vous arrivez au point de rendez vous et découvrez Ning et Rosé vous attendant devant le bâtiment.
Ning crie et se jette sur toi.
Comme à son habitude, Ning porte une tenue qui évoque une douce et pétillante légèreté. Son petit top en forme de papillon scintille sous la lumière, les paillettes captant et reflétant chaque éclat. Les ailes du papillon, délicatement dessinées, ajoutent une touche ludique à l’ensemble.
Sa mini-jupe à volants, très courte, met en valeur ses jambes avec une grâce insouciante. Les volants ondulent doucement à chacun de ses pas, créant un mouvement fluide et enjoué. La jupe, bien que courte, reste délicieusement élégante.
Les couleurs de sa tenue sont douces et délicates, peut-être des teintes pastel qui évoquent la douceur du printemps. L’ensemble crée une image d’une jeune femme pleine de vitalité et de joie de vivre. Ning arbore une coupe de cheveux qui exprime à merveille son énergie contagieuse et son esprit vif. Deux longues couettes encadrent son visage avec un dynamisme ludique. Chacune est attachée avec des rubans colorés et pailletés qui dansent joyeusement à chaque mouvement.
Les mèches encadrent son visage, caressant doucement ses joues et accentuant son sourire lumineux.
Dans l’ensemble, la tenue de Ning est une célébration de la féminité et de la joie. Elle évoque une douceur enjouée, une vivacité qui se reflète dans chaque détail. C’est une tenue qui respire la légèreté et la confiance, mettant en valeur la beauté naturelle et la personnalité rayonnante de Ning.
Quant a Rose, plus discrete, reflète sa nature timide et sensible avec une grâce délicate. Elle porte une robe blanche courte, d’une légèreté presque éthérée. Le tissu flotte autour d’elle comme une nuée de doux nuages, créant une aura de pureté et d’innocence. Les manches en dentelle transparente, ajoutent une note romantique à l’ensemble. Elles encadrent les bras de Rose avec une délicatesse qui met en valeur sa sensibilité. Ses cheveux de couleur rose sont laissés libres, encadrant son visage avec douceur.
Dans l’ensemble, la tenue de Rose incarne la douceur et la délicatesse qui la caractérisent. Elle lui offre une présence qui lui permet de se sentir à l’aise, tout en mettant en valeur sa sensibilité et sa beauté naturelle. C’est une tenue qui permet à sa personnalité douce et réservée de briller avec une élégance discrète.
« Je suis tellement heureuse de te voir » commences Ning.
« Moi aussi Ning, tu m’as beaucoup trop manquée » tu lui réponds.
Tu enlaces également Rosé et la félicite pour son diplôme obtenu à l’étranger.
Vous vous dirigez dans le hall du Blind Date, ou l’on vous explique les règles :
- - Le blind date fonctionne ainsi : deux personnes se rencontrent, mais un rideau les sépare. Ils ont seulement 5 minutes pour discuter avant que le rideau ne se referme, les empêchant de continuer la conversation. Cela crée une atmosphère excitante et encourage des échanges rapides et spontanés.
Jang, fine excitée se precipice dans la file.
Tu prends place sur la chaise et le premier rideau s’ouvre sur Jake.
« C’est ça ta soirée entre filles ? » dit-il sur un ton accusateur.
« Je ne savais pas qu’on allait venir ici, Jang nous y a emmené » tu essaies de te défendre.
Jake, d’ordinaire très séduisant, arbore actuellement une expression d’irritation palpable. Ses traits, d’habitude harmonieux, sont légèrement crispés, témoignant de son agacement face à la situation. Ses yeux, sombres, dégagent une lueur de frustration mêlée à une pointe de déception. Son regard, d’ordinaire captivant, est maintenant teinté d’une lueur de méfiance, comme s’il avait du mal à croire ce qu’il entend. Ses sourcils, habituellement détendus, sont légèrement froncés, ajoutant à son apparence un air de détermination et de fermeté. Son langage corporel, d’habitude fluide et assuré, révèle maintenant une tension contenue. Ses mains, habituellement décontractées, sont légèrement serrées, signe de son agacement. Malgré son énervement, il conserve une aura magnétique, une preuve de son charme naturel. Même dans son agacement, il dégage une présence puissante et séduisante, qui ne peut être ignorée.
« Tu me mens, tu l’as peut être toujours fait, je suis bête d’avoir pu croire que j’aurais pu être ton cavalier au bal de promo » continue t’il.
Le morceau de papier qu’il a donc froissé dans sa poche était une invitation au bal ? Tu restes sans voix.
« Peut être qu’il faut que je devienne mauvais avec toi ? C’est ça qui me permettra d’avoir une once de ton attention ? » dit-il les yeux pleins de larmes. Ses yeux, habituellement intenses, sont maintenant empreints d’une vulnérabilité troublante. Les larmes brillent, prêtes à déborder, trahissant la tempête émotionnelle qui fait rage en lui. Il tente de les retenir, mais la lutte est évidente. Sa respiration est saccadée, témoignant de l’effort qu’il déploie pour maîtriser ses émotions. Finalement, les larmes qu’il retenait avec tant de peine commencent à couler doucement sur ses joues, témoignant de sa vulnérabilité et de son énervement profond.
Tu es sur le point de répondre lorsque le rideau se referme sur le visage froid de Jake.
Encore bouleversée parce qu’il vient de se passer, le rideau s’ouvre sur Jang.
« qu’est ce que- » tu commences avant que Jang ne se mette à exploser de rire.
« Bah alors tu fais une de ces têtes ? tu devrais te voir franchement on dirait que quelqu’un est mort » dit-elle sans savoir ce qu’il vient de se passer.
« Pourquoi es tu en face de moi ? Tu t’es inscrite sur les deux fiches ? Rencontres Hommes et rencontres femmes ? » tu lui réponds
Elle répond immédiatement « Oui ! deux fois plus de fun ! »
Vous rigolez et le rideau se referme.
Le rideau s’ouvre à nouveau mais cette fois ci sur San. Lorsque le rideau du blind date s’ouvre sur San, tu perçois immédiatement une aura de froideur qui l’entoure. Son regard, d’un noir pénétrant, dégage une intelligence aiguisée, laissant transparaître qu’il est conscient que tu détiens une information sensible. Cependant, malgré cette réserve, San ne manque pas de charme. Son sourire, bien que léger, est énigmatique, démontrant qu’il sait manier les mots avec adresse. Il commence à te taquiner avec un humour subtil, utilisant son charisme pour détendre l’atmosphère tout en restant maître de la situation.
« Alors comme ça, Sangyeon n’est pas le prince de la journée ? C’est à mon tour ? » dit-il en souriant.
Son ton, mesuré et légèrement ironique, révèle une confiance en soi inébranlable. Chacun de ses mots est choisi avec soin, révélant un esprit vif et perspicace. Il semble capable de naviguer habilement entre la froideur et le charme, créant ainsi une dynamique intrigante entre vous deux.
« Bon, assez rigolé, je sais que tu sais pour Jang et moi » dit-il
Tu avales ta salive, San est de nature imposante.
« Je ne dirais rien San, promis » tu répondis.
« Good Girl » dit-il en te faisant un clin d’oeil.
Le rideau se referme.
Trop d’émotions pour toi, alors que tu devais juste venir t’amuser, tu sors du bâtiment et te diriges vers le Burger King face au bâtiment.
Tu y retrouves Woonggi, assis avec un burger qui te fait signe au loin.
« Alors ce blind date ? tu as rencontré quelqu’un ? » demande t-il avec un air plus que curieux
« Pire que ça, j’ai vu jake, lui n’étais pas très content de me voir, je lui avais dit que j’avais une soirée entre filles… » tu réponds
il laisse s’échapper un « Aie… ah oui »
Vous n’avez pas le temps de continuer la discussion que Jang vous fait signe, ses chauffeurs sont là pour vous récupérer.
Jang monte dans une voiture, Rosé et Woonggi prennent une autre voiture, il ne reste plus que Ning et toi, qui attendent devant le bâtiment.
« Franchement cette soirée était naze, j’ai rien de croustillant à raconter sur mon twitter, j’ai pas vu un seul mec mignon et en plus on doit attendre dans la nuit alors qu’on est RICHES ? Ça va pas se passer comme ça » dit-elle avec un petit sourire en coin.
Tu n’as pas le temps d’analyser ce qu’elle vient de te dire avant qu’elle ne se mette à danser au milieu de la route de manière à arrêter une limousine inoccupée qui passait sur la route. Elle monte sur le capot, le chauffeur descend et va à sa rencontre, elle sort un billet violet de son sac a main et lui tend. Le chauffeur retourne a l’intérieur, Ning te fait signe et monte dans la limousine.
Tu montes dans la limousine, étant sur le point de refermer la portière, une main arrêta la portière.
Ning se penche afin de voir qui maintient la portière et dis en pointant son flash dans sa direction « San ? »
Fin de l’episode 3.
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