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Khalid EL Morabethi
(TENTACULE / 2023 )
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VOTRE VIE EST ENREGISTRÉE
Quand Jésus disait, «Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée, car par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné» (Matthieu 12.36, 37 ; 2 Corinthiens 5.10), il voulait aussi rappeler aux hommes qu’il verrait leurs œuvres et qu’un jour il faudrait qu’ils en rendent compte.
La Bible ne nous révèle rien de l’enregistrement de Dieu, mais nous savons qu’il sera précis. « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui est écrit dans ces livres. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20.12,15).
➡ Les drogues, l’alcool et l’immoralité
➡ Alcool - Crime - Drogue - Désirs impurs - Prison - Désespoir - Mort
Rendons-nous à l’évidence : les monstres terribles ‒ les drogues, l'alcool et l'immoralité ‒ sont en train de menacer et de détruire ce que Dieu a créé de noble et de bon. Comme les tentacules d'une pieuvre redoutable, ils saisissent et attirent les jeunes et les moins jeunes dans leur étreinte.
➡ Le salut éternel
Le salut de notre âme est la question la plus importante qui se pose dans notre vie. C’est sa réponse qui déterminera le lieu où nous passerons l’éternité.
Jésus-Christ a souligné cela en disant : « Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme » (Marc 8.36). Cela devrait nous inciter fortement à résoudre cette question avec urgence.
Le salut fait référence à la vie éternelle. « Et la promesse qu'il nous a faite, c'est la vie éternelle » (1 Jean 2.25). « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
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#tentacules #pieuvre #pot #livre #tubes #tuyaux #bateau #crâne #bave #tattoo #ink #sketch #flash #bouteille #fou #ventouse oeil (à La Rochelle, France) https://www.instagram.com/p/CFXfSuiig3R/?igshid=t1buns2zcvp7
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Des “lobbies”, ou des néo-maçonneries pas très franches ?
Racisme systémique, racialisme exacerbé, lobbies “lgbt-q” mortifères, pseudo-écologisme pathologique, leur “vivre ensemble” si mal nommé, et l'anti-pensée dite “woke” dont nous parlions hier… de nouvelles pandémies rendent notre planète invivable et font que l'humanité semble devenue ennemie d'elle-même, impression qui se vérifie en ce qui concerne l'écologisme punitif des faux “zécolos”“ et/ou la fin de toute sexualité qui se cache sous le sigle ’‘LGBT-Q”… Toutes ces dingueries se précipitent, dans un mouvement insensé de désocialisation qui en arrive à appeler “liberté” l'esclavage… Mon Dieu… Protégez-nous de ce “Bien” qui est “le Mal”!
Ce faux “Bien” dévoyé est partout. Il nous poursuit et il nous traque. Il légifère, confine, vaccine, condamne, masque, ostracise, “emmerde” les braves gens, et tue… au nom de la santé ! C'est une tyrannie hégémonique, une dictature où l'Homme ne trouve sa place que dans son propre malheur, un faux arc-en-ciel irisé de couleurs démoralisantes. Ce que signifiait le mot “Bien” s'est perdu en chemin, dans la guerre sans merci que mène l'empire du Mal pour que tous les mots deviennent autant de poisons mortels. En 1991 déjà, le regretté Philippe Muray avait sonné l’alarme dans ’'L’Empire du Bien’’, qui aurait dû devenir le livre de chevet, la référence de tout ce qui pense, en France (et ailleurs, après traduction !).
Dans cet ouvrage prophétique –dont chaque paragraphe, presque chaque ligne, s'est vérifié en temps et en heure (ce qui aurait dû “mettre la puce à l'oreille” à tous nos faux-penseurs/vraies catastrophes), il annonçait qu'une formule mortelle se répandait, comme un cancer, rongeant la liberté de pensée, multipliant de mauvaises “bonnes causes” et se déchaînant contre les autres, lançant ses casseurs contre ceux qui critiquaient la nouvelle norme, imposant partout quelque chose d'effroyable qu'on allait appeler “le bien” “L’Empire du Bien est en train d’étendre partout ses tentacules : l’emprise de la bien-pensance et de la fausse altérité ne cesse de grandir, la dictature du prêt-à-penser et la tyrannie de la bienveillance commencent à empoisonner nos vies” concluait-il. Sept ans plus tard, désespéré, il constatait avant de mourir (d'en mourir?) que “le Bien a encore empiré”. Que dirait-il, devant notre chute vertigineuse vers le néant, notre néant ?
Nous sommes devant une “pandémie” dix fois plus grave que le “coronavirus” (ou que la dernière trouvaille de nos cuistres multi diplômés mais pauci cultivés : une soi-disant “pandémie d'obésité” –cf Audiard : “Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît” !-- qui aurait été mieux combattue de mille façons que celles qui ont fait perdre deux longues années à l'humanité par la faute (revendiquée et même pas honteuse. Les cuistres disent : “assumer” !) de politicards sans talent ni vista qui se mêlent de médecine. Le résultat est ce qu'ils sont : lamentable !
Les premiers “prolégomènes” datent de 2021 : c'est à Munich, jolie ville pleine de charme et de joie de vivre (celle des bavarois est imbattable, devant une chope de bière !), que des gens ayant très mauvais goût, oubliant d'anciennes débauches de croix gammées sinistres, avaient imaginé de pavoiser le stade aux couleurs du drapeau gay pour accueillir… l’équipe hongroise (on n'est pas plus charmant !). L’UEFA avait mis le holà à ce zèle malsain, mais depuis, rien ne s'est franchement arrangé, offrant un véritable concentré de mauvaises idées (par exemple, la Hongrie, pays où il y a très peu de noirs, se voit reprocher de ne pas avoir le bon quota de “blacks” dans son équipe de foot. Elle est donc classée “raciste”… ce que l’Union européenne “vit” comme un casus belli ! (NB : je cite ces anecdotes malgré le drame ukrainien : c'est un autre sujet. Pas facile, de ne parler que de ça !)
Et cette même Hongrie ayant (selon sa Constitution et le Droit international) voté une loi qui visait –avec sagesse– à maîtriser la propagande homosexuelle dans les écoles, l'Europe a fabriqué de toutes pièces une fausse “crise à la mode Ursula” : Viktor Orban, l'ennemi public n°1 des progressistes canal pathologique, enfreindrait ce que ces cuistres ont l'audace de qualifier de “ valeurs”, comme si le militantisme gay, la propagande LGBTQ, les dérives sexuelles et la transgression du sexe biologique des enfants pouvaient faire partie de quelque “valeur” que ce soit. D'après les cuistres de Bruxelles, si on comprend bien, il suffirait, pour que quelque chose soit “une valeur de l'Europe”, d'être n'importe quoi, SAUF une valeur !
Devant l'importance qu'il réussit à faire croire qu'il a, le lobby LGBT est-il en train de devenir une nouvelle franc-maçonnerie, chérie des Gauches au pouvoir ? Un filtre arc-en-ciel se met à (dé)colorer des pans entiers de l’actualité. Décisions politiques, sportives et culturelles semblent avoir pour seul objectif de s’aplatir devant la moindre des recommandations homosexuelles, contre lesquelles je n'ai aucune animosité… sauf lorsqu'elles perdent toute mesure. Or là, l’offensive est universelle. En Italie, pourtant jusque-là un peu protégée par les restes d’une culture catholique bi-millénaire, Draghi a annoncé un projet de loi “contre l’homophobie” (?) qui prévoit des peines d'incarcération et d'amendes pour “toute discrimination en fonction du sexe, de l'orientation sexuelle ou de l'expression de genre” (sic !). Pauvres ritals !
Mais en France, nous ne sommes guère mieux lotis, comme la succession des dernières élections en ont apporté la preuve : partis et candidats se croient être “obligés” d’envoyer des messages de soumission au lobby LGBT-Q dans une course au “plus intellectuellement malhonnête que moi, tu meurs” ! Dans une élection, battre un adversaire qui clame sa soumission moins fort que vous devient “une victoire des droits des homosexuels” (NB : Valérie Pécresse, avant de se couvrir de ridicule, avait viré tous les conservateurs de son entourage au profit de figures “gay-compatibles”, méritant ainsi ses 4 %… C’est bien mérité, au fond !).
Ces défaites de l'intelligence contribuent à faire croire que les “dadas” homosexuels seraient le seul point important, culture et médias ajoutant leur voix à ce concert tonitruant. Pourtant, dans cette obsession homosexuelle, il y a tout de même un “os’' : le rapport de l’islam et des pays musulmans à l’homosexualité. Nul n’en parle, nul n’aborde l’épineuse question, et la Turquie homophobe veut entrer dans l’UE : comme elle n’est pas la Hongrie catholique, elle est réputée avoir tous les droits. Et pas un seul des joueurs de football qui iront courir après un ballon en or massif au Qatar pour la Coupe du monde, ne va rouspéter contre le fait que, dans ce pays, l'homosexualité est encore punie de mort. Mais eux, ils ont le droit. Nous, pas.
Conclusion : le lobby LGBT-Q est bel et bien devenu une sorte de franc-maçonnerie revue et corrigée à la mode ’'vide sidéral”. Comme elle, et d’ailleurs alimenté et nourri par elle dans ses fondements idéologiques et son militantisme politique, il est affaire de réseaux et d’influences. Comme elle, il veut subvertir l’ordre naturel et l'ordre républicain, et a fait de la morale catholique traditionnelle son ennemi privilégié : elle est bonne pour l'Homme. Haro ! Prêter allégeance à cette doxa donne puissance et respectabilité (?) : il faut lui donner des gages pour approcher le pouvoir et elle est “la” référence culturelle incontournable. Son omniprésence jusqu’au sein de l’Eglise prouve que ce n’est pas un problème anecdotique. Nous serons donc amenés à en en reparler très bientôt, par la force des choses.
H.Cl
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Transylvanie express (27)
Les 26 premiers épisodes sont disponibles ici
Dans la diligence, Johann Textor observait par la fenêtre, un paysage pratiquement désolé. Il avait évoqué un incendie ravageant la campagne quelques mois auparavant. Et, même si je ne portais pas attention, le peu visible à travers l’épaisse brume, était noir, désolé ou calciné. Johann était un jeune étudiant typique. Il passait son temps dans les livres à étudier et à s’instruire. Il voulait se spécialiser dans l’histoire de la Transylvanie, en particulier la période médiévale. Il parlait communément l’allemand, le danois, un peu de roumain, de polonais et de hongrois, ainsi que du français sans oublier le latin. D’ailleurs, le matin de notre départ, je l’ai surpris à prier en latin.
De temps en temps, je le regardai sans chercher à croiser nos regards. Je ne cherchai pas à discuter. Je l’imaginai dans un costume militaire car je lui trouvai un côté officier sorti majeur de sa promotion. Il y avait dans son visage de blondinet, une certaine fierté élégante. Un peu trop, me dis-je ! Surtout au moment de l’imaginer dans un uniforme nazi. Il lui allait trop bien ! Peut-être la raison pour laquelle, parfois, il me fut antipathique.
Lorsque je détournais les yeux vers l’extérieur, il se figeait au point de se transformer en pantin. Il devenait ainsi une de ces statues de cire qui bougeait uniquement les yeux, les tournant dans tous les sens. Parfois son ventre remuait. Je n’étais jamais affolé dès qu’un tentacule surgit de son veston. Il demeurait ainsi jusqu’à ce que je le dévisageasse. Dès lors, il reprenait une forme humaine, remuant les bras ou les jambes, tournant la tête en bon curieux qu’il était.
Les secousses ne m’empêchèrent pas de somnoler. J’étais encore convalescent, fatigué par cette maladie soudaine. Par moments, la tête me tournait avec l’envie de vomir. Mais, je n’avais qu’à faire un geste de la main et le cocher ralentissait son attelage. Le vertige durait généralement environ cinq minutes, puis nous repartions dans un rythme plus rapide.
En fait, je ne dormais pas, me limitant à fermer les paupières. Ce n’était pas à cause de la rudesse de la diligence ni au froid qui envahit notre espace en raison du manque de carreau aux fenêtres. Je repensai juste à ces derniers instants dans l’hôtel ; ces dernières heures intrigantes.
Peu après la visite du médecin qui assura que je pouvais voyager, deux hommes en costume noir entrèrent dans la chambre. L’un deux retira son petit chapeau melon tandis que l’autre brandit un écusson sur lequel était écrit : Politie…Police en roumain. Ils ne m’interrogèrent pas sur ma maladie, préférant un autre sujet. Pendant toute la discussion, je les comparaissais aux Dupont et Dupond de Tintin, avec des moustaches plus épaisses, plus Syldave. Comme ils ne parlaient pas français ni moi le roumain, Johann accepta de jouer les traducteurs.
- Connaissez-vous Drahomir Jezikov ?
Je mis un certain temps avant de répondre en hochant de la tête. Les policiers se regardèrent en remarquant mon froncement de sourcils.
- Nous avons trouvé ceci dans sa chambre.
Pendant que Textor parlait, le chef tendit un morceau de papier que je pris. Il était écrit au stylo le nom de l’hôtel ainsi que le numéro de ma chambre. Je rendis le papier
- Est-il venu vous rendre visite dernièrement ?
- Oui, peu avant de tomber malade, répondis-je.
Ils se regardèrent de nouveau, rassurés de m’entendre dire la vérité.
- Nous savons qu’il est reparti avec une femme. (Johann marqua un arrêt) sa femme.
- C’est exact. Elle l’avait quitté à Vienne et préféra continuer jusqu’à votre ville. Nous avons sympathisé.
J’avais compris que je ne devais pas dévoiler notre relation. Toutefois, l’étudiant parut dubitatif. Il plissa les yeux, son sourire disparut. Puis, il se concentra sur les questions des policiers.
- L’avez-vous revue depuis son départ ?
- - Non ! Je suis tombé malade le soir même et je n’ai pas quitté la chambre depuis.
La traduction de Johann parut plus longue. En effet, il confirma ma réponse en expliquant avoir été à mon chevet. L’un des policiers dodelina de la tête pour approuver son témoignage. Cependant, leur présence m’inquiéta pour Ludmilla.
- Pourquoi toutes ces questions ?
Ils se regardèrent avant de répondre. Puis ce fut le tour de Johann de laisser passer un silence avant de traduire.
- La jeune femme en question est recherchée. Elle est suspectée de meurtre. Elle aurait tué son mari.
Nous nous dévisagèrent mutuellement. Johann posa quelques questions, celle qu’il pouvait lire dans mes yeux. Puis, il traduisit ce que les commissaires voulaient bien répondre.
- Il a été retrouvé mort dans la chambre d’un autre hôtel, le lendemain après être venu récupérer son épouse…Il baignait dans son sang…Ses employés ont immédiatement quitté Bucarest sans prévenir les autorités…Et le seul indice était ce message sur la table ainsi que des télégrammes envoyés à Ludmilla Jezikova, son épouse… Elle aussi a disparu...Elle est dangereuse.
Je frémis en entendant cette dernière phrase : « Elle est dangereuse ! ». D’ailleurs, au moment d’y repenser, je frémis encore au point d’ouvrir les yeux. Sentant le froid, je me blottis dans mon manteau. Johann continuait d’admirer le paysage funeste que nous traversions. Il n’y avait que des arbres calcinés, cadavres de bois, restes lugubres de ce qui fut une magnifique forêt de hêtres et de sapins.
Tout-à-coup, les chevaux hennirent, la calèche s’arrêta ! Johann demanda la raison de cet arrêt inattendu. Le cochet grommela quelques mots de hongrois. Deux mots qui suffirent à faire sursauter l’historien :
- vámpír előtt !
Il passa la tête par la fenêtre pour mieux voir malgré le brouillard. Puis, il descendit du carrosse. Je le suivis. Au loin, une silhouette habillée d’un long manteau avançait lentement. Elle sortait d’entre les arbres morts. Elle rappelait cette ombre que je vis de ma cabine de train, ou ce démon qui me suivait dès que je me promenais dans Bucarest. Elle avait la même démarche fatiguée, que ce monstre qui chercha à m’attraper dans le couloir du train. Elle dodelinait de la tête qu’elle cachait avec une capuche.
Le jeune homme blond hésita à retourner dans la diligence et à ordonner qu’on fasse demi-tour. Toutefois, il savait que le vampire était trop loin de nous. De plus, nous étions en plein jour et même s’il était superstitieux, les vampires ne sortent que la nuit.
La silhouette avança encore puis s’arrêta soudainement. Son corps tanguait au gré du vent La capuche se reversa. De longs cheveux bruns apparurent, je n’osai y croire. Dès lors, je courus vers elle pour en être certain. Derrière moi, Johann cria, me rappela mais voyant que j’étais décidé, il remonta dans le carrosse et ordonna au conducteur de me rattraper. La roue faillit éclabousser de boue mes vêtements.
- Arrêtez-vous, je vous prie ! cria le jeune étudiant.
- Mais c’est elle ! répondis- je.
Il passa la tête et pus découvrir une jeune femme à quelques mètres de nous. Son visage fatigué, ses yeux cernés, sa robe et son manteau crasseux, ses chaussures crottées indiquèrent qu’elle avait vécu les derniers jours en enfer. Elle posa ses mains sur son ventre affamé et s’agenouilla au milieu de la route. Dès lors, je me précipitai pour l’empêcher de s’écrouler. Johann nous regarda nous enlacer. Il était perplexe quant à nos retrouvailles. Il se demanda ce que nous devions faire d’elle. Retourner à Bucarest et la remettre à la justice ? Mais lorsqu’il vit notre baiser, il comprit qu’elle continuera l’aventure avec nous.
Ludmilla, ma Ludmilla était de retour !
Alex@r60 – juin 2022
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Quelqu'un y croit
- Alors, professeur Steiner, parvenez-vous à traduire cette inscription ?
Le linguiste leva les yeux de son carnet de notes pour fixer une fois de plus les mystérieux caractères gravés sur le fronton surmontant l'imposante porte de pierre couverte de bas-reliefs. Il finit par répondre :
- Je pense que oui, bien que le peu de matériaux de référence m'ait contraint à quelques tâtonnements sémantiques. Selon toute vraisemblance, il est écrit : "Ici repose le Dieu Ancien, que la foi de ses fidèles sortira du sommeil".
- Je suggère qu'on ne fasse pas de bruit et qu'on le laisse dormir, plaisanta Johnson, l'archéologue australien.
Il ne récolta que quelques sourires forcés. Toute bardée de diplômes et cartésienne jusqu'à l'os que fût l'équipe, elle se laissait gagner par l'atmosphère du lieu. Ils avaient progressé à travers de sombres couloirs de pierres suintantes pendant des heures, descendant toujours plus profondément sous le glacier. Ils avaient examiné, à la lumière des torches électriques, des kilomètres de scènes fantasmagoriques sculptées par des artistes aussi talentueux que pris de folie : énormes créatures inconnues des livres de biologie et semblant descendre du ciel ; cités cauchemardesques aux constructions inconcevables pour leur époque supposée ; innombrables cérémonies de sacrifices humains, dont la cruauté soulevait le cœur, et dont le Dieu Ancien était apparemment friand. Ce dernier était toujours représenté sous une forme gigantesque, sombre, aux contours brouillés, d'où émergeaient ce qui pouvait s'apparenter à des tentacules terminés par des griffes démesurées. De la masse mal définie de son corps se détachait l'éclat presque hypnotique de ses trois paires d'yeux implacables.
De ces oeuvres émanait un malaise palpable, et le ton de Weber, l'anthropologue allemande, ne fut pas aussi désinvolte qu'elle l'aurait souhaité quand elle demanda :
- Faut-il voir dans cette inscription une sorte de mise en garde ?
- Il n'y a là rien d'inhabituel, répliqua Polet. De nombreuses religions considèrent que les divinités tirent leur pouvoir de l'ardeur avec laquelle elles sont vénérées. Mais je vous rassure, chers amis, ajouta l'historien des religions avec un sourire suffisant, plus personne ne croit en ce Dieu Ancien. Ses derniers fidèles sont morts il y a des milliers d'années.
Il s'apprêtait à poser la main sur un des battants de pierre quand un grondement sourd se fit entendre. Un long tremblement secoua le couloir, déséquilibrant les scientifiques et fissurant les parois. Une odeur douceâtre et écoeurante emplit le corridor. De l'autre côté de la porte, comme résonnant depuis de vastes profondeurs, monta un feulement rauque et puissant, d'une sauvagerie inouïe. Un cri de haine pure, venu du fond des âges.
- Qu'est-ce que cela signifie ? bégaya Steiner, pâle comme un linge.
Polet, sa morgue coutumière ayant fait place à une terreur irrationnelle, répondit dans un souffle :
- Cela signifie que, parmi nous, quelqu'un y croit.
(16/08/21)
#j'avais oublié de poster celui-ci#30jourspourecrire#30jourspourécrire#quelqu'un y croit#french side of tumblr#french#my writing#sls's stuff
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L’auteur du formidable ouvrage La langue du IIIe Reich, Victor Klemperer n'émigra pas après le mois fatidique de janvier 1933.
Destitué de sa chaire à l'université de Dresde en 1935, il fut affecté, à l'âge de cinquante-cinq ans, à un travail de manœuvre dans une usine, privé de la possibilité de s'y rendre en tramway, parqué dans une maison où ne résident que des Juifs, soumis à l'interdiction de posséder une radio, des animaux domestiques, des livres écrits par des non-Juifs, obligé d'accoler le prénom d'Israël à celui de Victor à partir de 1938, frappé de l'étoile jaune à partir de 1941, mais épargné par les déportations du fait de son union avec une «aryenne», jusqu'au matin du 13 février 1945 où les Juifs protégés par un mariage mixte sont à leur tour convoqués et cela, bien qu'Auschwitz soit déjà aux mains des troupes soviétiques.
C'est donc au bombardement anglo-américain de Dresde intervenu le soir même que Klemperer devra la vie.
De tout temps, Klemperer a tenu un journal. À partir de 1933, cette habitude devient une stratégie de survie mentale, un "balancier " un "ce à quoi on se tient pour ne pas se laisser tomber", un moyen de garder sa liberté intérieure et sa dignité, de ne pas céder à l'angoisse et au désespoir. C'est dans son journal qu'il décide de poursuivre l'activité scientifique qui lui est interdite. S'asseoir à sa table de travail dès 4 heures du matin avant d'affronter "le vide des dix heures d'usine" est bien davantage qu'un acte de résistance, c'est tout à la fois un défi et un acte de bravoure insensé: il aurait suffi que la Gestapo tombe sur ses notes lors d'une perquisition la "maison de Juifs" pour que cesse l'immunité et que Klemperer prenne le chemin du camp de la mort. La Gestapo espère toujours prendre en flagrant délit de transgression d'un des multiples interdits qui les frappent ces Juifs "protégés" par une épouse "aryenne" et une amie du couple cache chez elle les écrits du philologue…
L’entreprise de néonazification continue chaque jour de déployer ses tentacules en imposant sa guenille faciale obligatoire pour les enfants jusque dans la cour de récréation et en renforçant son passnazitaire aussi discriminatoire qu’inutile au plan sanitaire: honte aux "intellectuels" qui ont démissionné, à ceux qui se voilent la face, s’inclinent devant la bêtise autoritaire par lâcheté, par confort et par conformisme.
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Promenade littéraire dans la brume...
"Je ne m'étais jamais senti aussi seul, ni aussi petit et insignifiant dans l'immensité de la nature ; frappé par l'indifférence absolue de l'eau et du ciel à mon égard, je me laissai aller à des considérations méditatives, voir philosophiques."
La dame en noir, Susan Hill
C’est une promenade dans son imaginaire, où l'on chemine dans un pays plat et marécageux battu par les vents marins. Tantôt le soleil et l'air pur montrent à perte de vue un paysage immense et immobile, tantôt la brume se lève, et ses tentacules recouvrent le paysage d'une nappe inquiétante.
C'est dans cette atmosphère angoissante où l'on voit à peine le bout de ses pieds qu'il est possible d'entendre des sons terrifiants ou de voir des choses effrayantes. Mais est-ce bien réel ou est-ce seulement un tour de son imagination ? Le plus grand danger est-il vraiment la marée qui monte inexorablement jusqu'à recouvrir le chemin ? Où se trouve la frontière entre la terre ferme et le marais ? Entre le réel et l'irréel ?
J’ai personnellement adoré me perdre dans cette brume inquiétante et mystérieuse et je conseille ce livre aux amateurs de fantastique et plus particulièrement aux amateurs d'histoires de fantômes...
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L’Autre et le Chaos
D’après Nillem dans Ellana : L’Envol, le Livre du Chaos a été découvert il y a plus de 1000 ans par un naufragé qui dit revenir d’un « vaste continent à l’Est de Gwendalavir, [où on] trouvait des animaux aussi hauts que des montages, et des enfants mangeurs d’homme. Là-bas une prairie dévorait les âmes des voyageurs, mais celui qui parvenait à la traverser accédait aux Mille Portes ». Le continent est clairement celui découvert dans Les Tentacules du Mal, la prairie dévoreuse d’âmes est la Grande Dévoreuse, aka Pratum Vorax, aka les Plaines de l’Oubli (on sait qu’elle dévore non seulement les objets matériels mais aussi les âmes, c’est ainsi qu’Elio a vaincu l’Autre dans La Huitième Porte), et les Mille Portes correspond à la Maison dans l’Ailleurs. D’après Nillem, citant le naufragé, le Livre aurait été trouvé « près des Mille Portes ». Cela signifie probablement dans la Maison, mais cela pourrait aussi vouloir dire en Fausse Arcadie (au-delà des Portes de Fer). De plus le livre mentionne de nombreuses créatures originaires de Fausse Arcadie, comme les Kharx, ainsi que probablement les Groens et les Lycanthropes, dont on retrouve des statues dans la Cité du Chaos. Le Livre permet de les invoquer, ou en tout cas de le faire passer en Gwendalavir d’une manière ou d’une autre.
En prenant en compte tous ces éléments, il n’est pas improbable que le Chaos que vénèrent les Mercenaires soit en fait l’Autre, ou en tout cas un aspect de cette entité.
Cela correspond également à la chronologie des Bâtisseurs, puisque la découverte du Livre du Chaos date de bien après la découverte de la Fausse Arcadie par les Sept Familles et l’exode des Bâtisseurs en Arcadie et à Jurilan. Evidement on ne sait pas quand le livre a été écrit, mais cela reste un point utile à noter. D’ailleurs on ne sait pas non plus d’où venait le naufragé, si il était Alavirien d’origine, ou s’il venait du continent de l’Est, ou encore de notre monde (un membre des Sept Familles ?). Le fait qu’il parle de traverser la prairie pour atteindre les Mille Portes suggère qu’il ne vient pas lui-même d’au-delà des Mille Portes, et il ne mentionne rien qui ressemble à la Fausse Arcadie, il vient donc probablement du monde de Gwendalavir.
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Khalid EL Morabethi
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#art#drawing#dark#sketch#ecriture#livre#book#brutart#eyesrolledback#eyes#absurd#form#darkart#sketching#butterflies#tentacle#tentacule#creation#contemporaryart#khalid el morabethi
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Étant par nature semi-végétaux et ignorant l’accouplement, les Anciens n’avaient pas de bases biologiques pour le stade familial de la vie des mammifères ; mais ils semblaient organiser de grandes communautés sur les principes d’une heureuse distribution de l’espace et – comme nous en jugeâmes par les images d’activités et de distractions des habitants – d’association par affinités d’esprit. Le mobilier chez eux occupait le centre des vastes salles, laissant libre pour la décoration toute la surface des murs. L’éclairage, pour les terriens, était assuré par un dispositif de nature probablement électrochimique. Sur terre comme sous les eaux, ils utilisaient d’étranges tables, sièges et lits de forme cylindrique – car ils se reposaient et dormaient debout, tentacules repliés – et des casiers pour les séries articulées de surfaces couvertes de points qui leur servaient de livres.
Le gouvernement, évidemment complexe, était sans doute socialiste, bien que nous n’ayons pu tirer des sculptures aucune conclusion probante à cet égard. Il se faisait un commerce important, localement et entre les différentes villes, certains petits jetons plats, à cinq pointes et gravés, étant utilisés comme monnaie. Les plus petites des stéatites verdâtres découvertes par notre expédition en étaient vraisemblablement. Bien que la civilisation fût essentiellement urbaine, il y avait un peu d’agriculture et beaucoup d’élevage. On exploitait des mines et quelques entreprises industrielles limitées. Les voyages étaient très fréquents, mais les migrations durables paraissaient relativement rares, sauf en de larges opérations de colonisation que justifiait le développement de la race. Pour les déplacements personnels, il n’était besoin d’aucune aide extérieure puisque à terre, dans l’air et dans l’eau, les Anciens pouvaient atteindre par eux-mêmes des vitesses fantastiques. Les charges, cependant, étaient tirées par des bêtes de somme – des shoggoths sous la mer, et une curieuse variété de vertébrés primitifs dans les dernières années de l’existence terrestre.
Ces vertébrés, comme aussi une infinité d’autres formes de vie – animales et végétales, marines, terrestres et aériennes – étaient le produit d’une évolution non dirigée agissant sur les cellules vivantes fabriquées par les Anciens mais échappant à leur rayon d’action. On les avait laissés se développer parce qu’ils ne s’étaient pas trouvés en conflit avec les créatures au pouvoir. Les formes encombrantes, bien sûr, avaient été automatiquement exterminées. Nous vîmes avec intérêt dans les sculptures les plus récentes et décadentes un mammifère primitif à l’allure maladroite dont les terriens se servaient tantôt comme nourriture tantôt comme bouffon pour s’en amuser, et dont les préfigurations vaguement simiesques et humaines étaient incontestables. Lors des constructions de villes terrestres, les énormes blocs de pierre des hautes tours étaient généralement portés par des ptérodactyles aux ailes immenses d’une espèce jusqu’à présent inconnue de la paléontologie.
Les Montagnes hallucinées (At the Mountains of Madness) Howard Phillips Lovecraft Astounding Stories, février-mars-avril 1936
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La ride-festin-rouleau I
Tubes d'embruns des collages
dentés de noir-rachacha
Précipité d'or os-mouillage
dégrafé d'amphet
Couverture de gel descente
de fat 450
Nous rattrapions la nuit
Qui pourrait porter tes yeux
d'infra basses-visions
Nous avons nos âges filetés
à cet âge
Le reste est parapluie et des
fumées d'albâtre
des pellicules d'aube
Des coursiers d'encens sous
l'aride des pentes
La ride-festin
Nous étions ce qu'ils ne voyaient
pas
Deep learning âges sombres
Mouillant les larges
les à peu près
Gréant des mats bulbe-pavot
guet-platines
Electronica
Avez-vous déjà eu peur
sans bruit
Tas de sable-fond d'oreille
des équilibres
branchies-Drecxiyan
L'échine-dorsale
L'outil et la vision
Rave en champignonnière
rentrée de fouilles
Des nouvelles aux vieilles
lunes-nag champa
Sommes-nous le produit
à nos trousses
Sommes-nous encore
nous-même
Sommes nous
Par dessus la margelle
l'esquisse minoenne
appelle appelle
De l'épaule esquive la flamme
Ricochets pour quelques
brisures
Miroirs pour quelques
ricochets
Cartouche-solitude
Rail wagon- Roland-MC
303-909
Contrôle des tickets
des jours
des hôpitaux
mirage de vie
Fils où sèchent les singes
de l'offrande
De la plus belle vague
Pitch
Caler des paquets pour
le départ
Sur des environs nus
bientôt infestés
Nous avons dansé sur
des dentelles
Ramené des tombeaux
ouverts
un reste à venir
Dans ce reste à venir
des restes d'avenir
Steppes-héroïnes
Murs liquides asticots aux
doigts
Tabac roulé sample déroulé
Les corps tombent comme
oiseaux s'envolent
Natte de pluie dormir entre
grains de sable
Ride pour un festin
Le monde enfermé dehors dans une
tête d'épingle
seconde-inflation
Session avant derrière-lune
pilon-datura
masque-apostrophe
Mix-flux
Dans nos allées attendent
nos morts solitaires
Fille aux cheveux de lin dépoussière le
gris du ciel
océan grisé
Il ne restait plus qu'un
matin
Nous en sommes où
du monde
Crois-tu que la sueur ruisselle
des livres
Les spectres grignotent
sel-Ragounite
Droites liquide-pente
Serpents d'écume dans les ouvrages
de la lune
Les grèves furent incendiées
Tombeau-opale arraché
imaginaire
Seins cri-vaginal des
auréoles
Esquive de rebond par
manches de crotale
Se déridèrent les derniers plis de
nuit
Phrase agonisante restée à
jamais tue
Déclinent les II atmosphères
Détendeur
pression roque
intérieur-poussière
Itinéraires
autres vitrages
autres vues
autres miroirs
autres polissages
Interlope démesurée pensée en flamme
dévers
Raccordement
spasme-câble
arc faible-plasma
Mouche infectée
fin du combat
Chairs de coda qui codéinent
Elle s'est retournée tenant le miroir d'un
revers
Bouffe large scalpel précipité
Traverses et travers ne surent tenir
sang-incertain
rebords-mondes
Chaque pas est un autre
Chaque trait de houle laisse la
place
Chaque langue déplace le verbe
L'être en nage en Arles
Image
saccades vitrifiées
chambre bancale
Dehors l'étoile semeuse
siphonnée
hymen-ravine
Baie vitrée inflammée
Ongles narcotiques
Saut des travers traversant la
démence
Quelques saccades pentes surinant la
cadence
Fées cloutées de ciels perspectives
chamaniques
Trous d'images condor d'apoplexie
Terrine organique diffuse tel
un sonar
Etendue malaxée
Empreintes de mots tordus à la nuit à la
piste des suites
Olivâtre incurvé figure tendue de
noir
Glyphes méthadoniens parrain
automatique
Vaisseau isolé suppurant par des
fenêtres-arbres
Plaque de médecin clef de souillure
bleuie
L'existence à jamais
à rebours
Entretien de cale
partisane
Existence au près
à débord
Existence aux
toujours
Au dessous des houppiers des
tentacules d'ombres
Arrivage marin soudoyant le
décor
Déesse où nulle nuit n'arrive assez
forte
Amener son rebord au bord de
transparence
Passage larvé
incertitude
fumerolles d'orage
cendres étoilées
Anesthésie
Bipédie éloignée de la
nage-atlante
Langage versant les salives aux ports
D'autres en partance s'essaient à la
dérive
Epître pugnace
Immondices tus
Clairière du pourquoi
Sage-silence
des latitudes
des longitudes
chute
Théâtre marionnettiste
monde-propulseur
Parure de plume sans axe
Opuscule de nuit
Ferraille de route
Groupuscule aux
synapses
Coulure de veine
Esprit en
partance
Balle en détente
Jets et feuillets
gravitationnels
Zone d'impact
Dropsie sanguinarine dropée
terre-chilom
argémone-noce
millépore-yeux
véglione-schouff
thérapie ergotique
Tu as déposé tes yeux au ruban
pélagique
sulfures habitant l'organique
Reconstitué ta
membrane
En toute fluorescence écris
apparaître
Hiérophante grivois
Démâtage voile de moire dans le
lointain perdu
Soliste qui dépiaute par la main de
l'igname
trompette les morts
Les dés sont noirs comme les miroirs
de nos cendres amères
Qu'as-tu fais du brin de lumière
gisant les stèles
polaires antartiques
Le nagual a-t-il retenu sa vaste
course
Eclaireur
Tempête
oracle-glace
souffles chauds
goût matabiche
Méduses amblyopes se gravent
d'organique
Caveaux-damasquinure
Nuée
vélums déployés
shantoung d'écume
Lamma sabachthani
ne tardons pas
Etre au pied du mur
Non
Simplement
apparaître
Etre au pied de soi
même
Rien de
trop
Regard-acide
manège-naufrage
vagabond minimal
Regardez de toutes vos dents
Un seul météore suffit à manger
le ciel
Orgue-micropointe
Raveur sans escorte
Cortex-test-synapses
120 BPM
remorque-nuit
Instant dilaté
envol des dunes
plus de matin
rien pour atterrir
Cosmos-goa transe
Annuité passée en un regard
Des trains futurs
Detroit-Techno
Mix-gerbes magnétiques
aurore-plasma
des hydrogènes
Poumons-airain
Stèle
caveau de plage
cerceau-grand rebond
neutrinopaque
Dasein-oscille
Dasein-correspondance
Un être le là-bas pour un être
le là
Il faut un là-bas pour
dasein
Singularité laitière
Gerbe-inflation
Distance frigorifique
On ne reviens pas d'où tout
vient
Pour exister il faut une
absence
Absence-nourricière
Caler ses pieds à la
démesure
Mesurer sa présence à
l'absence
Perdre
pied
Reprendre
souffle
Enfiler sa
membrane-forme
Réapparaître sous un
autre braquet
Chimay bleue
prébiotique
Engendrer un ailleurs puis
disparaître
Souffleur de galet
Shore break où tu te
déshabilles
Souvenirs de tes cheveux
d'aurore
De ces matins sur tes
accords
Plein de comètes fuselées
d'or
Et d'improbables baisés en
feu
Chaman-liquide
line-up
aube-neuroleptiques
Coursier d'allure en
déserrance
Choisir sa vague
la vague
S'engager à l'existence
amant-sauvage
Transe-atlantique
lointain-devant
lointaine-présence
Sur des développés d'azur
3ème oeil
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Le bulleur présente Une année sans Cthulu
Lancement du podcast
Un album coup de cœur présenté en détail, l’actualité du 9e art, les sorties à ne pas manquer, Le bulleur est votre podcast qui fait le tour de l’actualité de la bande dessinée. En quelques minutes chaque semaine, je vous propose de nous accompagner dans l’univers de la BD et dans ce treizième épisode, on fait un saut en arrière pour se projeter dans les années 80 en compagnie d’un groupe d’adolescents dans la bande dessinée une année sans Chtulu.
Présentation de l’album Une année sans Cthulu
Cette semaine, nous allons revenir sur un album qui est sorti au début du mois d’octobre, plus précisément le 4 octobre dernier. Nous devons cet album au tandem Thierry Smolderen au scénario et Alexandre Clérisse au dessin et les amateurs de 9e art connaissent déjà certainement ce duo puisqu’il s’est signalé par le passé avec des bandes dessinées de qualité et originales. Ces deux personnalités se connaissent depuis un bon moment puisque Smolderen a même était l’enseignant de Clérisse à Angoulême par le passé et qu’ils ont déjà signé deux albums ensemble. Chaque album est le reflet d’une décennie et le premier, L’empire de l’atome, plonge le lecteur dans les années 50 alors que l’excellent L’été diabolik se déroule dans les années 60. Les deux auteurs ont fait l’impasse sur les années 70 pour nous livrer un troisième ouvrage qui se passe lui, dans les années 80. Une année sans Cthulu est une bande dessinée en couleur, un one shot, éditée chez Dargaud, dans un format moyen, qui fait 166 pages. À la fin de l’album, sur 6 pages, les deux auteurs expliquent leur travail qui leur a permis d’aboutir à cette histoire. Terminons avec la couverture très pop où l’on voit deux des membres du groupe de jeunes sur une motocyclette poursuivis par un tentacule rose qui sort du sol. Cette couverture haute en couleur est à la mesure du dessin d’Alexandre Clerisse dans cette bande dessinée.
Résumé de la bande dessinée Une année sans Cthulu
Pour vous résumer un peu l’histoire, Une année sans Cthulu nous plonge dans les années 80 dans un petit village du sud-ouest de la France ou une bande de lycéens s’adonne très régulièrement à un jeu de rôle en vogue, l’appel de Cthulu. Mettant en scène le monstre imaginé par Lovecraft dans les années 20, ils ne se doutent pas que leur dernière partie risque d’avoir des conséquences dans le monde réel. En effet, il semble que la bête imaginée par Lovecraft, qui réside sous terre et qui pousse les humains à s’entretuer, pourrait être à l’origine du massacre d’une famille complète, d’un accident de voiture ou encore de l’effondrement d’un toit. Cette série de phénomènes violents n’est pas non plus sans lien avec l’arrivée d’une mystérieuse jeune fille au sein du groupe, Mélusine, qui arrive tout droit du Liban avec dans son sac un tas d’histoires extraordinaires. Le groupe va alors délaisser son quotidien ordinaire pour essayer d’élucider les phénomènes récents arrivés dans ce petit village du Lot. Teintée de fantastique et non dénuée d’humour, l’histoire nous entraine sur de nombreuses pistes et à dire vrai, on ne voit pas défiler les pages qui nous entrainent jusqu’à la résolution du mystère. Sur l’intrigue centrale vient se greffer de petites histoires qui rend le tout foisonnant et passionnant à lire, voir même à relire.
Ma critique de l’album Une année sans Cthulu
Comme vous l’avez certainement compris, du scénario jusqu’au dessin, nous avons ici un album qui joue avec de nombreuses références aux années 80. Pour réaliser son dessin, Alexandre Clerisse dit s’être inspiré des couleurs de ces années-là pour faire évoluer ses personnages dans un monde chromatique très pop et coloré. Son style, qu’il rapproche un peu du manga, est tout de suite reconnaissable et il sert à merveille l’histoire que lui a taillée sur mesure Thierry Smolderen. Cette plongée dans les années 80 nous ramène au temps des motocyclettes, du walkman à cassettes, des bornes d’arcade et des jeux de rôles que l’on faisait entre amis. Les personnages, facilement identifiables grâce au dessin de Clerisse, ont chacun leurs personnalités, certains sont mystérieux quand d’autres font figure de jeunes voyous du village et tout ce petit groupe se lance dans la résolution du mystère qui secoue ce coin retiré de la France profonde. Le tout donne un album convaincant et agréable à parcourir que l’on prend plaisir à rouvrir pour se replonger à l’envi dans l’ambiance des années 80. Cette troisième production du duo Clérisse / Smolderen est tout aussi réussie que les deux précédentes et c’est avec une certaine impatience que l’on attendra le prochain, reste à savoir quelle décennie il mettra à l’honneur.
L’actualité de la semaine
Comme chaque semaine, terminons ce podcast en allant faire un petit crochet du côté de l’actualité de la bande dessinée. Profitons-en aussi pour découvrir les principales sorties de cette semaine qui sont encore nombreuses.
— Commençons par la sortie jeudi de la semaine dernière du dernier Asterix intitulé La fille de Vercingetorix. Quasiment 60 ans après la création du héros gaulois par Uderzo et Goscinny, Jean-Yves Ferri au scénario et Didier Conrad au dessin livre un 38e album qui met en scène la fille de Vercingetorix, jeune adolescente au look gothique, sur laquelle doivent veiller Asterix et Obelix pour qu’elle ne tombe pas entre les mains des romains. Cette nouvelle aventure sera prétexte à de nombreux gags et nul doute qu’elle remportera encore un grand succès comme pour les aventures précédentes. Comme toujours, cette bande dessinée est éditée chez Albert René, la maison d’édition des valeureux Gaulois.
— Restons dans l’univers des séries à succès avec la sortie du 9e tome du chat du rabbin, la série phare imaginée par Joann Sfar. Ce nouvel album revient sur l’adoption du chat par le rabbin et sur ce qui a tout de suite lié le chat à Zlabya, l’héroïne du récit. Devenue adolescente, sa soif de liberté et d’indépendance va devenir un problème pour son père et c’est avec philosophie et malice que le chat observe l’évolution de la relation entre le père et sa fille. Un nouvel album édité comme depuis le début chez Dargaud dans la collection Poisson pilote.
— Prisonniers du passage, édité chez Steinkis, aborde la question des demandeurs d’asile à travers le récit de 3 personnages, Kadiajou, Younès et Laurent. L’album nous fait découvrir la réalité de ces demandeurs d’asile bloqués dans les aéroports en attendant que leur situation ne se décante, souvent au bout d’une vingtaine de jours. Chowra Makaremi signe un album passionnant qui sensibilise sur cette réalité abordée dans ce one shot de qualité en noir et blanc.
— Terminons ce journal des sorties avec La ballade du soldat Oddawa paru hier chez Casterman. En pleine guerre 14/18, un commando américain vient en aide de l’armée française sur les zones de combats où elle perd du terrain. Formé de guerriers amérindiens valeureux, ce commando possède dans ses rangs le fameux Oddawa, dont les faits d’armes vont rapidement semer le trouble chez ses adversaires. Bande dessinée qui nous plonge durant la guerre, mais racontée comme un western, on la doit à Cédric Apikian au scénario et Christian Rossi au dessin.
Voilà, nous en avons terminé avec ce treizième épisode du bulleur. Nous vous rappelons que vous pouvez nous faire part de vos remarques et de vos commentaires sur les réseaux sociaux puisque nous sommes disponibles sur Instagram sur l’adresse lebulleur.podcast et sur Twitter @Lebulleur1. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas non plus à le partager autour de vous. Il me reste à vous souhaiter de bons moments de lecture et je vous dis à la semaine prochaine pour un quatorzième épisode de votre podcast sur l’actualité de la bande dessinée.
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Le Château de Franz Kafka
«Le Château, le troisième roman de Kafka, écrit deux ans avant sa mort, en 1922, est celui dont l'histoire est la plus secrète. Sur le moment, son Journal et ses lettres, qui contiennent pourtant de très belles pages sur la création littéraire, semblent s'en tenir à ce vœu : "me cacher avec mon cahier et ne parler à personne pendant un an au moins". À son meilleur ami, Max Brod, l'auteur parle d'un des cahiers du manuscrit qu'il a "osé" lui prêter, en disant "qu'il n'existe que pour être écrit, pas pour être lu" (20 juillet 1922) ; fin juillet, ayant reçu des éloges de Brod, il dit pour la première fois "mon roman" : ("Tes remarques sur mon roman me rendent honteux et me font plaisir") ; début septembre, il signale enfin "l'histoire du château", mais pour annoncer à Brod – par une simple parenthèse – qu'il vient d'en abandonner la rédaction. Il s'en explique par des raisons de santé, non sans faire entendre une note de regret, aussitôt atténuée par son extrême modestie.» Jean-Pierre Morel
https://www.franceculture.fr/oeuvre/le-chateau-de-kafka
Le Château, réchappé de la destruction grâce à son ami Max Brod et publié posthumément en 1926, est le troisième et dernier roman écrit par Kafka, inachevé comme le furent L’Amérique et Le Procès. Kafka peinait à mettre le mot fin, comme si la nature et l’enjeu de son processus narratif ne toléraient pas de terminaison, comme si la mort seule pouvait sanctionner le mouvement infini de l’œuvre, stopper l’écoulement de la sève littéraire. Après avoir jeté Joseph K dans les griffes de l’hydre judiciaire (Le Procès), il livre K aux tentacules urticantes de la méduse bureaucratique. Qui est donc ce curieux bonhomme arrivé de nulle part dans un village recouvert par la neige, se présentant comme le nouvel arpenteur et bravant sans ambages les conventions et les autorités locales ? K n’est personne, tout au plus un intrus, un étranger réduit à une particule, un olibrius dont l’identité mutilée se résume à l’obsession de se voir confirmé dans sa fonction par la haute administration du château surplombant le village. Ce château lui demeurant mystérieusement inaccessible, il s’en remet aux villageois, escomptant une médiation. Mais l’hostilité et la défiance à laquelle il se heurte le rejettent à la marge : « Chez nous l’hospitalité n’est pas d’usage, nous n’avons pas besoin d’invités ». Kafka lui-même déplorait dans son journal : « Il n’y a d’accueil nulle part ». Lorsqu’il écrivit Le Château en 1922, le claustrophile praguois savait par expérience que le juif n’était pas le bienvenu, que l’évocation de cette seule origine provoquait automatiquement, au bas mot, la fermeture des portes et l’ostracisation. La famille Kafka s’était pourtant sécularisée et fondue dans la petite bourgeoisie tchèque. Mais Kafka resta toute sa vie un étranger, comme « jeté d’un coup de pied hors du monde » (Journal, 1911) : étranger à autrui (aux aguets derrière sa paroi en verre, impassible en surface et fébrile en profondeur), étranger à ses origines (ne serait-ce que parce qu’il s’efforça de s’en rapprocher les dernières années de sa vie) et étranger parfois à lui-même. Par sa singularité, sa lucidité, sa distanciation et sa vision de la vie qui en découlait, il semblait exilé de l’humanité, il se sentait d’une autre espèce, à tel point qu’il animalisa plusieurs de ses personnages (Le Terrier, La Métamorphose, Un compte rendu pour une académie…).
http://www.lacauselitteraire.fr/le-chateau-franz-kafka-par-cyrille-godefroy
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A la pêche comme à la pêche ! Munis d'une épuisette et d'un seau réglementaire, les 5-8 ans en séjour à Préfailles, trifouillent les rochers, scrutent bigorneaux, crevettes et berniques avant de livrer leurs observations aux animateur.trice.s. "Ils sont un peu noirs, gris, marrons et se camouflent très bien dans les environnements de la mer !" assure Valentin et son copain Robenson.
Tous ces "animaux de la mer" une fois photographiés sont dûment répertoriés et les clichés, envoyés aux parents durant le séjour. "Qui veut manger la méduse pour le déjeuner, c'est plein de vitamines ?" Plage de la Anse du sud, Titouan, surveillant de baignade, surgit avec un spécimen inoffensif et livre une information capitale : seuls les tentacules couverts de filaments urticants peuvent provoquer des démangeaisons et selon les anciens, les méduses de couleur blanche de cet acabit épargneront les enfants !
Dans cet environnement d'exception donc, "le crabe survie " tient lieu d’expérience inédite, les crabes bénéficiant au passage d'un tapis d’algues, de sable mouillé et d'eau de mer afin de reconstituer leur habitat naturel. Chaque caillou inexploré devient le sujet d'une attention particulière. Ici, les enfants s’aventurent partout, tout le temps. Les histoires du soir se racontent avec des lampes au coin des tentes, le camping "les pieds dans l’eau" assure le gîte et le couvert, le coucher du soleil surgit après la visite des bunkers.
Tandis que dans le périmètre de baignade, c’est la débandade ! Les masques et tubas resteront bientôt sur le sable, la température de l’eau étant jugée bien trop froide. Noah ressort du grand bain avec la sensation d’avoir été « électroculté par une anémone » ! L’après-midi même, les enfants iront parfaire leurs explorations des trésors de la mer avec un spécialiste de la nature environnante. En attendant, « petite pince » deviendra grand !
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