#littérature jeune adulte
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Ici et seulement ici, Christelle Dabos
Christelle Dabos est de retour avec un roman choc sur les années collèges, mélangeant réaliste et fantastique. Dans Ici et seulement Ici, on suit Iris, Pierre, Madeleine et Guy, respectivement en 6e, 5e, 4e et 3e ; une remplaçante, ancienne élève Ici ; des élèves, bons et mauvais, croisés au cours de l’année.
On est propulsés Ici, avec ses règles et ses interdits, ses castes, ses problèmes. Il y a des Hauts et des Bas (comprenez des populaires et des harcelés), des classes Paires et des Impaires où il y a des Pouilleux, et tout un tas de règles tacites. C’est un roman choral extrêmement bien construit, très bien écrit (mais je n’en attendais pas moins de Christelle Dabos) et très très différent de La Passe-Miroir.
J’ai vraiment aimé mon expérience de lecture de Ici et seulement Ici, et à certains égards ça m’a rappelé ma période collège (heureusement elle ne s’est pas si mal passée pour moi que pour certains personnages !). Le tout est dans une ambiance très sombre, très étrange, très mystérieux, et je ne saurais même pas expliquer pourquoi c’est si bizarre. J’ai encore du mal à mettre des mots dessus, mais par contre je peux affirmer que j’ai beaucoup aimé.
En tout cas, ça m’a vraiment fait fort plaisir de retrouver Christelle Dabos, avec son style et ses univers bien à elle, et je ne voulais pas lire ce nouveau roman trop vite, j’ai vraiment essayé de le savourer comme un bonbon ! Je serai curieuse de lire les avis de celles et ceux qui ont lu Ici et seulement Ici…!
25/04/2023 - 30/04/2023
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Thieves' Gambit T1 de Kayvion Lewis
Ross Quest, voleuse de 16 ans, doit gagner un concours pour sauver sa mère kidnappée. Le récit est captivant, avec une dynamique authentique. Note: ★★★★
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Thomas B. Reverdy - Le grand
Secours RENTREE LITTERAIRE 2023 En immergeant son roman, Le grand secours, dans la journée d’un lycée, Thomas B. Reverdy raconte, par la fiction, l’enseignement dans un “quartier”, au cœur d’un département proche de sa capitale, mais si loin de ses préoccupations. Candice est professeur de français au lycée de Bondy. Aujourd’hui, elle a invité un écrivain poète, en résidence pour 6 mois. En le…
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Heidi
Heidi est un roman qui fait parti des plus célèbres récits de la littérature d'enfance et de jeunesse. Il a été écrit par la femme de lettres suisse alémanique Johanna Spyri, publié en 1880 et 1881. Grâce au dessin animé, l'héroïne du roman est devenue un personnage mythique connue dans le monde entier.
Sa tante, Dete, laisse l’orpheline Heidi chez son grand-père, sur un alpage au-dessus de Maienfield dans le Canton des Grisons, en Suisse. Au détriment de ce que tout le monde croit, le vieil homme n’est pas dur du tout. Il s’attache bien rapidement à Heidi, en nous démontrant que les mauvaises langues parlent sans réellement connaître quelqu'un.
Ici, nous parcourons ensemble une analyse des thèmes, les plus importants dans l'opéra, à travers ses personnages.
Nous commencons par le personnage là où tout à commencé: la tante Dete.
La tante d’Heidi n’est pas un personagge des plus aimables.
Dete était bien jeune à la mort du père d’Heidi et a pris soin d’elle pendant quatre ans. La première fois qu’on lui a offert un emploi à Francfort, elle a refusé, non par compassion mais par sens du devoir. Pour être précis, elle souffrait l’idée d'être jugée par la société à cause d’un choix égoïste. Ceci est souligné par le temps qu'elle passe en s’excusant envers les villageois tout en montant sur l’alpage avec Heidi.
Il y a un autre élément essentiel à considérer, qui reviendra plusieurs fois dans la narration: le chalet perdu au sommet des montagnes représente un endroit éloigné par la société, où serait enfermé une partie de soi qui n’est ni acceptée ni intégrée. C’est exactement ce qui est passé à le grand-père et Dete génère la même dynamique avec Heidi: Heidi n’est rien d’autre que le devoir à qu’elle a été appelée et dont elle veut fuir, qui l'oblige à vivre dans quel petit village et à sacrifier ses opportunités de carrière. Il faut s’en débarrasser, où personne ne peut la voir.
Dès qu’elle apparaît dans cette histoire, elle est toujours en train de satisfaire un besoin personnel. Elle laissa Heidi chez son grand-père bien consciente de sa réputation, elle revint la récupérer puis la ramena à Francfort, lorsqu’elle vit une opportunité de gagner de l’argent. Elle essaie de dissimuler ses mauvaises intentions en prétextant qu’Heidi ait besoin d’une éducation. Il s’agit d’une opportunité que personne ne pourrait refuser. Nous nous rendons compte qu’elle se désintéresse du bien être d’Heidi à Francfort, même lorsque cette dernière risque sa vie par nostalgie.
Il faut analyser chaque personnage en rapport avec son personnage spéculaire. Le premier c’est le rapport entre le grand-père et Dete, car ils émettent une critique à la société.
Les deux sont les tuteurs d’Heidi et ils ont abandonné le petit village, l’un pour fuir dans les montagnes (rejet complet) et l’autre pour embrasser une société encore plus grande et complexe. Cependant, la croissance narrative de son grand-père l'amène à faire la paix et à se réconcilier avec la société. En revanche Dete se perd dans le système capitaliste avide (juste en contradiction avec la montagne comme endroit des sentiments), représenté par Francfort. Ils montrent deux choix différents et opposés à la société: le rejet complet ou l’immersion totale.
Heidi, de son côte, représente la pureté et la joie non contaminées par les problèmes des adultes. Cette force l’accompagne dans toutes ses aventures et grâce à elle Heidi change la vie de ceux qui les entourent. Elle touche l’enfant en chacun de nous.
Le personnage qui s’oppose à la force vitale d’Heidi a été interprété par Mademoiselle Rottenmeier. Elle met en avant des traits de caractère uniquement négatifs en opposition à la force de bien.. Elle considère Heidi comme une sauvage et essaie de lui donner de la discipline à travers la sévérité. Heidi perd complètement la joie de vivre, jusqu’à risquer la mort par dépression. La seule façon pour elle d’avoir sauvé la vie c’est de la ramener sur l’alpage. Cela représente la force de guérison de la nature et ce thème est exploré aussi par le personnage de Klara et comment elle récupère l’usage des jambes.
Un autre sujet qu'il faut analyser c’est le rapport entre Peter et Heidi.
Peter nous donne une vision de la vie dans la montagne opposée à la vision de Heidi. Avec Heidi nous apprenons à apprécier la vie dans la nature, bien qu’elle ne soit pas toujours merveilleuse. La montagne peut se révéler un vrai cauchemar, car elle n’est pas seulement les fleurs et les couleurs, mais aussi l’anàlphabetisme, le travail des enfants et la solitude. Peter n’est pas capable de lire ni d'écrire, il a commencé à travailler à l'âge de cinq ans et il souffre terriblement de la solitude.
Il y a aussi beaucoup de personnages positifs dans la grande ville, comme toute la famille de Klara et Sebastian. Cela signifie que la société n’est pas seulement un endroit terrible, il y a aussi gens de bon cœur. De plus, les possibilités économiques de la famille de Klara ont pu atténuer les problèmes engendrés par la pauvreté et donner à Heidi et sa famille une vie meilleure.
Pour conclure, j’ai vraiment adoré le livre et il est devenu un de mes livres favoris de tous les temps. Comme Heidi j’adore la montagne et je souffre de la même nostalgie. La description faite par Johanna Spyri m’a rappelé mon enfance et j'espère qu’elle vous fera la même impression.
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Alice Oseman
Alice Oseman, auteure et dessinatrice queer britannique. Connue pour ses œuvres concentrées sur les adolescents queers. Alice Oseman est une auteure britannique née en 1994 à Kent. Elle est surtout connue pour ses romans, tels que L’Année Solitaire (2014), Cœur artificiel (2016) et Silence Radio (2016) mais aussi son roman graphique Heartstopper.
Alice a commencé à écrire et à dessiner dès son plus jeune âge, créant des histoires de fan fiction et des bandes dessinées en ligne. En 2012, elle a commencé à publier son premier roman, Solitaire, en ligne sous forme de chapitres hebdomadaires. Le roman a connu un grand succès et a été publié sous forme imprimée en 2014.
Après avoir terminé ses études secondaires, Oseman a étudié l'anglais à l'université de Durham. Pendant ses études, elle a continué à écrire et à dessiner, créant des bandes dessinées pour le journal étudiant de l'université et publiant une autre bande dessinée en ligne intitulée "Heartstopper".
En 2016, Oseman a publié Silence Radio, un roman graphique qui a remporté de nombreux prix et a été salué pour sa représentation positive de la diversité et de la communauté LGBTQ+.
En 2018, Heartstopper, un roman graphique contant les aventures de jeunes adolescents queers, a été publié sous forme imprimée et est devenu un best-seller international. Cette œuvre a été adaptée en série en 2022.
En plus d'écrire des romans graphiques, Oseman est également une artiste prolifique et a créé des illustrations pour ses propres œuvres ainsi que pour d'autres auteurs. Elle est également une personnalité active sur les réseaux sociaux et utilise sa plateforme pour promouvoir la représentation et la diversité dans la littérature jeunesse. Avec sa voix unique et sa représentation diversifiée, Alice Oseman est devenue une figure importante dans le monde de la littérature pour jeunes adultes et une inspiration pour les jeunes auteurs et artistes du monde entier.
Extrait :
L’Année Solitaire - Alice Oseman
"Je suis fatiguée de tout ça. Fatiguée de jouer les rôles que les autres m'ont attribués. Fatiguée de jouer à ce stupide jeu social. Fatiguée d'être la fille qui fait toujours tout bien. Fatiguée d'être la fille qui s'inquiète de chaque petit détail. Fatiguée d'être la fille qui ne rate jamais une occasion de rappeler à tout le monde à quel point elle est brillante. Fatiguée d'être la fille qui fait toujours tout pour être aimée. Fatiguée de tout ça."
Fun fact :
Le roman L’Année Solitaire d’Alice Oseman a été publié sur la plateforme de fanfictions et fictions Wattpad avant d’être publié sous forme de livre papier !
SOURCES : https://aliceoseman.com CRÉDIT IMAGE : @aliceoseman
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La bibliothèque du collège regorgeait de livres. Il en arrivait sans arrêt, par caisses entières. Quelqu’un là-bas dans leur pays mettait un point d’honneur à ce que les Africains soient des êtres de culture. Peu de gens s’y intéressaient, les élèves se contentaient des ouvrages obligatoires inscrits dans le programme scolaire, les bonnes sœurs de leur bible et de leur missel. Les livres s’entassaient sur des rayonnages et je veillais à ce qu’ils ne prennent pas la poussière. Les religieux finirent par s’apercevoir de mon goût immodéré pour la lecture. Cela commença par « Ah Anna, tu aimes lire, c’est très bien ça ! », évolua en « Tu comprends tout ce que tu lis ? » et, pour finir, je les entendis parler entre eux : « Il faudrait surveiller ses lectures, quand même, certains textes ne peuvent pas être mis à la disposition d’un esprit si fruste. » Mon salut vint du jeune religieux en charge des activités périscolaires au collège : « Cela ne peut pas lui faire de mal sœur Brigitte, il n’est pas dit qu’elle comprenne tout, mais ces livres sont là pour être lus non ? » Je soupçonne que l’affaire en resta là, moins parce qu’il avait réussi à les convaincre que j’accomplissais en les lisant la destinée de ces ouvrages qu’en raison de la certitude des religieux que je n’avais pas les aptitudes pour saisir la subtilité de la littérature dont je me goinfrais. Personne ne m’apprit à analyser un livre, à garder le recul nécessaire, à ne pas perdre de vue le contexte, à saisir les informulés, les courants intellectuels voire idéologiques censés donner de l’épaisseur à l’histoire nue. Personne ne me fit une leçon sur l’esthétique, la langue… Cela, je le découvrirais au lycée lorsque j’y ferais mes humanités et l’approfondirais à l’École normale supérieure de Yaoundé où je passerais mon diplôme de professeur de français, mais le pli serait pris. Toute ma vie je lirais comme j’ai commencé, de façon intense, émotionnelle, primaire, et des phrases éparses s’imprimeraient dans mon âme : Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson… Les livres m’ont apaisée, enflammée, raffermie, ils m’ont fait rire et pleurer. Ils m’ont encouragée à analyser l’existence à l’aune de ma propre intelligence, à faire confiance à mon intuition, à tendre mon esprit pour percevoir, derrière les gens, la nature et les évènements, la concordance de temps intime qui éclaire notre être au monde. Enfant je lisais et je me sentais moins seule, moins insignifiante, moins vulnérable. Adulte j’acquis assez de discernement pour comprendre que si la lecture n’avait pas fait de moi une meilleure personne, elle m’avait rendue plus lucide quant à mes propres motivations, plus libre aussi. Louis, qui deviendrait mon époux, tenait à la main un exemplaire de Discours sur le colonialisme à notre première rencontre : à quoi tient une vie ?
Hemley Boum, Les jours viennent et passent
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𝐡 𝐢 𝐬 𝐬 𝐭 𝐨 𝐫 𝐲 ;
Jongsu voit le jour dans une famille somme toute adorable. Ses parents, tous les deux enseignants, s’acharnent à lui inculquer un certain nombre de valeurs - la tolérance, le respect, l’amour des autres. Mais ce qui reste, ce qui marque Jongsu, c’est l’amour de la littérature qui brille dans leurs yeux. Il se souvient avoir observé, des heures durant, sa mère pendant qu’elle préparait ses cours, avec de grands yeux émerveillés. Il se souvient des discussions enflammées avec son père, à chaque fois qu’il venait de terminer un nouveau livre. C’était ça, la vie de l’enfant. Recevoir de l’amour, en donner, avoir des intérêts communs avec le reste de sa famille. Il est même particulièrement sage, quoiqu’un peu introverti, ce qui est souvent noté à l’école - il fait, complètement, la fierté de ses parents. Il est fils unique, pendant longtemps, mais il n’a que très rarement le temps de s’ennuyer. Même s’il n’a pas beaucoup d’amis, ses parents l’envoient toujours à droite à gauche, au musée, à la bibliothèque, peu importe où ses parents peuvent l’emmener avec leurs moyens.
Jongsu a douze ans quand son frère naît - ça fait un sacré écart d’âge, certes, et puis, dans le fond, tout le monde sait que Sang-Ho était un peu un accident, mais Jongsu, lui, tombe en adoration de son petit frère. C’est la prunelle de ses yeux, et il se promet de le protéger, envers et contre tout. L’année d’après, alors que Jongsu fête ses treize ans, c’est Mihi qui fait irruption dans la famille, et le cœur de Jongsu, qui ne cesse de grandir, accueille sa petite sœur aussi bien que son frère. Parce qu’il est l’aîné, il veille sur les deux petits, probablement un peu trop. Il n’est pas juste le plus grand : il est celui qui leur sert de modèle, parce qu’il a eu l’occasion de passer douze années de sa vie seul avec leurs parents. A l’école, Jongsu ne remue toujours pas, au contraire, il continue d’être félicité constamment, parce qu’il est évident qu’il est studieux, passionné, mais qu’il partage aussi son temps avec les tâches ménagères de la maison, et il s’occupe énormément des deux petits.
C’est un avenir radieux, donc, qui s’offre à Jongsu, qui grandit dans le meilleur des cadres. Et parce qu’il a cet amour profond de la littérature, il sait déjà, depuis qu’il a huit ans en fait, et qu’on lui a demandé ce qu’il voulait faire plus tard dans la vie, quelle direction va prendre son futur. Jongsu veut avoir sa propre librairie, ses propres livres, et son amour pour la littérature ne fait que grandir, jour après jour. Tous les jours, alors qu’il va à l’école monté sur son vélo, il passe devant la petite librairie abandonnée du coin de la rue.
Et tous les jours, il se dit qu’un jour, quand il sera plus grand, cette librairie sera à lui.
C’est ainsi que Jongsu grandit, qu’il passe son adolescence, et puis, qu’il devient adulte. Jeune adulte, il a d’abord pour but de se lancer dans des études de littérature, ou bien de commerce, pour savoir comment faire fonctionner sa librairie, celle qu’il voit dans ses rêves. Mais ses parents l’arrêtent. Il a dix-neuf ans, est beaucoup trop jeune pour gérer les choses seul - mais ses parents lui tendent les clés. Ils se sont saignés, un peu, chaque jour, pour que la librairie qu’il voyait tous les matins lui revienne. Aujourd’hui, il n’y est qu’employé, le temps de faire ses armes, mais il travaille aux côtés de l’ancien propriétaire, un vieil homme qui n’a jamais eu que des mots doux à son égard.
Et puis, il y a Zihao. Zihao, c’est son coup de foudre, l’amour de sa vie. C’est des baisers volés au travail, entre deux étagères, et des plats de ramens un peu bancals, dégustés le soir, quand ils ont à peine fini de déballer les cartons de leur premier appartement. Zihao, c’est l’homme que Jongsu aime plus que tout. Alors, entouré, comme il est, de sa famille, de son mentor, et de son homme, tout ne peut que parfaitement aller.
Mais ça, ça n’est pas le cas de Jongsu dans cette réalité. Dans cette réalité, Jongsu est seul. Parce que dans cette réalité, si Jongsu a connu le même début de vie, la fin en est plus tragique. Ses parents n’ont pas tellement eu le temps de l’arrêter, à ses dix-neuf ans, dans ses études. Ils étaient partis fêter leur anniversaire de mariage, laissant les deux petits sous la responsabilité de Jongsu. Tout ce qu’il faut, c’est un chauffard, pour renverser la vie de Jongsu. Un chauffard ivre, qui percute le véhicule des parents Kim. Ils ne s’en remettent pas, évidemment, morts sur le coup, et derrière eux, ils laissent les trois enfants.
Le juge aux affaires familiales est clair : soit les deux petits se font adopter par Jongsu, soit ils sont placés en foyer, mais risque la séparation. Sang-Ho a sept ans, Mihi six, et Jongsu est incapable d’avancer sans eux, ou de les regarder être séparé. Terminé les études, terminé la librairie, terminé les rêves, Jongsu se trouve un travail de merde dans un cinéma, à l’accueil, pour faire des rentrées d’argent rapide, afin de pouvoir poser à manger sur la table pour sa famille. Pas de rêve pour ce Jongsu, qui est terriblement seul. Parce que dans cette réalité, Jongsu ne connaît pas Zihao. Tout ce qu’il connaît, c’est la froideur des rencontres à la va-vite, les applications de rencontre, qui le laissent amer. C’est comme si quelque chose manque à son être.
Il ne sait pas encore, Jongsu, que la pièce manquante ne devrait pas tarder à le rejoindre.
𝐡 𝐢 𝐬 𝐭 𝐫 𝐢 𝐯 𝐢 𝐚 ;
⁕ Avant de prendre l’emploi en tant que vendeur à l’accueil du cinéma, Jongsu complétait les trous dans l’héritage en faisant la manche dans la rue, avec ses vêtements troués, et sa mine défaite. C’est un passage de sa vie dont il refuse de parler, et qu’il considère encore comme particulièrement honteux.
⁕ Jongsu vit entièrement pour Sang-Ho et Mihi. Il dort sur le canapé de l’appartement, leur laissant ainsi les deux chambres de son appartement, mange peu, pour qu’ils en aient plus dans leur assiette, et a pris l’habitude de leur lire, tous les soirs, un livre différent, en espérant leur communiquer l’amour de la littérature de la même manière que leurs parents.
⁕ Même si Jongsu a dû renoncer à ses rêves de libraire, il ne veut pas renoncer pour autant à ce qu’il aime le plus au monde : ses livres. Il se sert donc activement de ses réseaux pour communiquer dessus, présentant ainsi un certain nombre de livres - ses réseaux lui ont par ailleurs ramené une petite communauté, une sorte d’échappatoire de son atroce réalité.
⁕ Jongsu a du mal, au début, à réaliser qu’il existe plusieurs réalités, accompagnées, donc, de plusieurs Jongsu. Un nouveau sentiment va se développer chez le garçon, quelque chose qu’il n’a jamais ressenti avant : l’envie. S’il a toujours été modeste, et humble, savoir que d’autres versions de lui ont droit à une vie meilleure, et surtout, ont toujours leurs parents, va créer chez lui une douleur qui va le rendre encore plus distant que ce qu’il était déjà avec le monde entier. Mais Jongsu est extrêmement doué pour compartimenter, et ne pas montrer ses blessures, surtout devant le reste de sa famille - et dieu qu’il faut être observateur pour repérer le moindre changement négatif dans son attitude.
𝐚 𝐩 𝐩 𝐞 𝐚 𝐫 𝐚 𝐧 𝐜 𝐞 ;
Physiquement, Jongsu est plutôt grand, mais il est surtout musclé - après tout, plus jeune, il était un amoureux de la salle de sport, et il pratique encore très régulièrement la randonnée, au moins pour se vider l’esprit. Il a longtemps été blond, mais n’ayant plus l’argent nécessaire pour entretenir sa couleur, il a préféré retourner à ses origines, le brun. Un des seuls plaisirs financiers que le garçon a pu se faire, c’est son tatouage, pour célébrer son petit frère et sa petite sœur. Enfin, il n’y a qu’une seule différence entre les deux Jongsu : celui de la deuxième réalité possède une tâche de naissance en forme de cœur, juste au-dessus de la hanche. Ils portent toujours les mêmes Converses depuis trois ans, désormais, même si elles sont légèrement abîmées.
𝐩 𝐞 𝐫 𝐬 𝐨 𝐧 𝐚 𝐥 𝐢 𝐭 𝐲 ;
Jongsu est considéré comme étant quelqu’un d’excessivement altruiste, quitte à se délaisser lui-même, et c’est un comportement qu’il a adopté à force de s’occuper de ses frères et sœurs. Il est donc relativement empathique, mais possède également une grande créativité. Très ponctuel, et à cheval sur les règles, Jongsu peut être considéré comme quelqu’un d’extrêmement rationnel, et particulièrement organisé. Jongsu est assez perfectionniste de manière générale, et d’une grande sensibilité. C’est son perfectionnisme qui l’empêche de déléguer, ou bien de faire confiance aux autres.
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Mythologie du .12
L'histoire est simple. Un soir d'été, Théo, un jeune adulte de dix huit ans, entre l'obtention du bac et l'on suppose de futures études, fume sur un parking d'une zone commerciale hideuse comme tant d'autres entre Carrefour, McDo et Intersport. Il attend son pote Max pour une soirée de biture et de fumette en perspective. Dans un même temps, le docteur Rombouts après une longue journée harassante de travail, rentre chez lui dans sa maison isolée, une maison vide depuis que sa femme l'a quitté emmenant avec elle leurs deux fils. Le médecin a acheté les bois avoisinants pour être tranquille, bois dans lesquels se trouve une cabane abandonnée où vont trouver refuge les deux jeunes. Le bon docteur ressassant ses souvenirs et ses regrets en buvant plus que de raison, aperçoit entre les arbres une lumière tremblotante et entend des éclats de voix. Son sang ne faisant qu'un tour, il s'empare de son fusil... Mythologie du .12 est un court roman, le premier de son auteur belge Célestin de Meeûs, qui installe dès le début une atmosphère crépusculaire, le sentiment d'une catastrophe imminente. Il prend le temps par de longues phrases descriptives de s'attarder sur la trajectoire d'un rayon de soleil ou la confection d'un joint et d'alterner les registres de langues pour offrir au lecteur la perspective de la naissance d'une future grande voix de la littérature francophone.
8/10
Mythologie du .12 / Célestin de Meeûs.- Editions du Sous-Sol.
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Héros insoupçonnés
Il n’est pas surprenant que les générations qui ont vécu des expériences similaires au début de leur vie développent souvent des personnalités collectives similaires et suivent des trajectoires de vie similaires. En écrivant Générations, Strauss et Howe ont découvert une tendance dans la manière dont différents types de générations se succèdent dans le temps. Ils ont identifié une séquence de quatre archétypes générationnels – qu’ils appellent Prophète, Nomade, Héros et Sage (Artiste) – qui sont récurrents dans cet ordre tout au long de l’histoire américaine. Les générations de chaque archétype ont des tranches d’âge similaires dans l’histoire et partagent donc certaines attitudes de base à l’égard de la famille, du risque, de la culture et des valeurs, ainsi que de l’engagement civique, entre autres choses. À mesure que chaque archétype vieillit, sa personnalité subit des changements profonds et caractéristiques. Mais chacun possède également une identité sous-jacente qui perdure au fil des siècles.
Tout au long de l’histoire moderne, les quatre archétypes générationnels se sont succédé dans un cycle récurrent (pour plus d’informations, voir Générations et tournants historiques). De nombreux chercheurs ont en fait remarqué des types de personnalité similaires à quatre cycles au fil des siècles, de la littérature classique (L'Ancien Testament, Homère, Polybe) aux chercheurs modernes comme Arnold Toynbee, Samuel Huntington et George Modelski.
Prophètes
Les générations de Prophètes naissent après une grande guerre ou une autre crise, à une époque de vie communautaire rajeunie et de consensus autour d’un nouvel ordre sociétal. Les Prophètes grandissent comme les enfants de plus en plus gâtés de cette ère d’après-Crise, deviennent majeurs comme les jeunes narcissiques d’un Éveil spirituel, cultivent des principes comme des adultes moralistes et émergent comme des aînés sages guidant une autre Crise historique. En raison de cette situation dans l’histoire, ces générations ont tendance à rester dans les mémoires pour leur passion pour le passage à l’âge adulte et leur intendance fondée sur des principes envers les aînés. Leurs principales dotations se situent souvent dans le domaine de la vision, des valeurs et de la religion. Leurs dirigeants historiques les plus connus sont John Winthrop, William Berkeley, Samuel Adams, Benjamin Franklin, James Polk, Abraham Lincoln, Herbert Hoover et Franklin Roosevelt. C’étaient des moralistes de principe, des invocateurs de sacrifices humains et des parieurs de guerres justes. Au début de leur vie, rares étaient ceux qui assistaient au combat en uniforme ; Plus tard dans leur vie, la plupart furent vénérés davantage pour leurs paroles inspirantes que pour leurs grandes actions. (Exemple parmi les générations vivantes d’aujourd’hui : les baby-boomers.)
Nomades
Les générations Nomades naissent lors d’un Éveil spirituel, une époque d’idéaux sociaux et d’agendas spirituels où éclatent des attaques lancées par des jeunes contre l’ordre institutionnel établi. Les Nomades grandissent comme des enfants sous-protégés pendant cet Éveil, deviennent de jeunes adultes aliénés dans un monde post-Éveil, s’améliorent pour devenir des leaders pragmatiques de la quarantaine pendant une Crise historique et vieillissent pour devenir des aînés endurcis après la Crise. En raison de cette situation dans l’histoire, ces générations ont tendance à rester dans les mémoires pour l'enfer qu'ils ont vécu en tant qu’adultes ascendants et pour leurs années de leadership actif et concret dans la quarantaine. Leurs principales dotations se situent souvent dans le domaine de la liberté, de la survie et de l'honneur. Leurs dirigeants historiques les plus connus sont Nathaniel Bacon, William Stoughton, George Washington, John Adams, Ulysses Grant, Grover Cleveland, Harry Truman et Dwight Eisenhower. Ce sont des réalistes rusés et difficiles à tromper, des guerriers taciturnes qui préfèrent affronter les problèmes et les adversaires en tête-à-tête. (Exemple parmi les générations vivantes d’aujourd’hui : Génération X.)
Héros
Les générations de Héros naissent après un Éveil spirituel, à une époque de pragmatisme individuel, d’autonomie, de laissez-faire et de chauvinisme national (ou sectoriel ou ethnique). Les Héros grandissent en tant qu’enfants de plus en plus protégés après l’Éveil, deviennent majeurs en tant que jeunes collaborateurs héroïques d’une Crise historique, font preuve de volonté durant leur âge mûr énergique et émergent en tant qu’anciens puissants attaqués par un autre Éveil. En raison de cette situation dans l’histoire, ces générations ont tendance à rester dans les mémoires pour leurs triomphes collectifs en matière de passage à l’âge adulte et leurs réalisations démesurées d’aînés. Leurs principales dotations se situent souvent dans le domaine de la communauté, de la richesse et de la technologie. Leurs dirigeants historiques les plus connus sont Cotton Mather, « King » Carter, Thomas Jefferson, James Madison, John Kennedy et Ronald Reagan. Ce sont des bâtisseurs d’institutions vigoureux et rationnels. À la quarantaine, tous ont été des défenseurs agressifs de la prospérité économique et de l’optimisme du public, et tous ont conservé une réputation d’énergie civique et de compétence jusqu’à la fin de leur vie. (Exemples parmi les générations vivantes d’aujourd’hui : les GI et les Millennials.)
Sages (Artistes)
Les générations de Sages naissent au cours d’une grande guerre ou d’une autre crise historique, une époque où les grands périls du monde font ressortir la complexité de la vie et où prédominent le consensus public, les institutions agressives et les sacrifices personnels. Les Sages grandissent surprotégés par des adultes préoccupés par la Crise, deviennent de jeunes adultes sensibles dans un monde d’après-Crise, se libèrent en tant que leaders indécis de la quarantaine lors d’un Éveil spirituel et vieillissent pour devenir des aînés empathiques après l’Éveil. En raison de cette situation dans l’histoire, ces générations ont tendance à rester dans les mémoires pour leurs années tranquilles d’âge adulte et leurs années d’âge mûr où elles ont exercé un leadership flexible et consensuel. Leurs principaux atouts se situent souvent dans le domaine du pluralisme, de l’expertise et de la procédure régulière. Leurs dirigeants historiques les plus connus sont William Shirley, Cadwallader Colden, John Quincy Adams, Andrew Jackson, Theodore Roosevelt et Woodrow Wilson. Il s’agit de techniciens sociaux sensibles et complexes, défenseurs du fair-play et des politiques d’inclusion. (Exemples parmi les générations vivantes d’aujourd’hui : Silent et Homelanders.)
L’une des raisons pour lesquelles le cycle des archétypes se reproduit est que chaque jeune génération tente de corriger ou de compenser ce qu’elle perçoit comme les excès de la génération d’âge mûr au pouvoir. Il n’est pas surprenant que les baby-boomers (une génération de prophètes, axée sur les valeurs, l’individualisme et la vie intérieure) aient donné naissance aux Millennials (une génération de héros, axée sur les actions, la communauté et la vie institutionnelle). Les archétypes ne créent pas d’archétypes comme eux ; ils créent des archétypes opposés. Votre génération n’est pas comme celle qui vous a façonné ; c’est comme la génération qui a façonné la génération qui vous a façonné.
Cela se produit également parce que le rôle sociétal qui semble le plus récent à chaque génération de jeunes est celui qui est laissé vacant par une génération d’aînés qui décède. Pendant la majeure partie de sa vie, les autres générations ont compté sur cette génération sortante pour remplir un rôle social particulier. Aujourd’hui, avec le décès de ces aînés, ce rôle est à nouveau accessible aux jeunes et il semble nouveau, fonctionnel, souhaitable et même nécessaire au bien-être de la société. En d’autres termes, chaque génération arrive à maturité et définit sa personnalité collective tout comme un archétype générationnel opposé est dans son apogée de pouvoir de la quarantaine, et que la génération précédente de son archétype est en train de disparaître.
Les archétypes jouent un rôle important dans le pouvoir prédictif de la théorie générationnelle de Strauss-Howe. En examinant comment les générations précédentes du même archétype ont évolué, il est possible de faire des prévisions non linéaires sur la façon dont les générations – même à un âge très précoce – sont susceptibles de penser, de ressentir et de se comporter à mesure qu’elles vieillissent. La plupart des prévisionnistes supposent simplement que les attitudes et les comportements actuels d’une tranche d’âge donnée resteront les mêmes ou s’intensifieront indéfiniment dans leur direction actuelle. Pourtant, tous les vingt ans environ, une nouvelle génération vieillit dans cette tranche d’âge et brise radicalement la tendance. En comprenant les générations, il est possible d'anticiper chaque Tournant et de prédire correctement une direction comportementale et comportementale entièrement nouvelle.
Source : https://www.lifecourse.com/about/method/generational-archetypes.html
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Sous les étoiles de Bloomstone Manor, Mary Orchard
En cette fin d’année 1898, Agathe Langley a 19 ans et ses parents ne rêvent que de la marier. Mais la jeune fille a d’autres projets en tête : elle boude les bals et autres mondanités et préfère l’astrophysique, qu’elle étudie en cachette avec sa gouvernante. Alors que les Langley ont quitté Londres pour le Suffolk, la rencontre avec son nouveau voisin, Lord Nathanael Stone, va peut-être enfin tout changer.
J’ai beaucoup beaucoup aimé ce livre ! Si je lis de tout, j’ai un faible pour les romans jeunesse (et en particulier ado), dont j’aime beaucoup l’écriture. Et celui-ci ne fait pas exception à la règle ! Dès le début, on est catapulté avec Agathe, cette jeune fille à la langue bien pendue qui refuse catégoriquement le rôle qu’on attend d’elle, ce que j’ai vraiment bien aimé ! Et puis le côté Angleterre du XIXe siècle m’a charmée tout de suite.
Au début j’ai trouvé que ça allait un peu vite, mais après l’intrigue a bien pris son temps et c’était chouette. Les personnages sont eux aussi vraiment top, en particulier Lord Stone et la façon pour le moins originale dont il vit (mais je laisse la surprise aux lecteur.ice.s). J’ai vraiment bien aimé, c’était un très bon moment ! Et puis j’ai apprécié le fait que pour une fois (ça arrive peu dans les romans que je lis) le personnage principal soit une femme de sciences (d’habitude ce sont plutôt des profils littéraires), ça change !
Ça sort le 1er février chez Casterman !
16/12/2022 - 18/12/2022
#livres#books#livre#book#littérature jeune adulte#sous les étoiles de bloomstone manor#mary orchard#éditions casterman
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Les Proverbes - Chapitre 10 Verset 1 à 32
Introduction
Avec le chapitre 10 commence la deuxième et la plus longue partie du livre ; elle inclut 375 proverbes. Or, il se trouve que ce chiffre correspond exactement à la valeur numérique de lettres en hébreu du nom Salomon, ce qui n’est certainement pas une coïncidence. Ces proverbes sont très brefs et se composent le plus souvent de deux affirmations qui se complètent ou s’opposent.
À quelques exceptions près, où plusieurs versets consécutifs traitent du même thème, l’auteur passe d’un sujet à l’autre sans transition. Ces changements abrupts sont volontaires pour obliger le lecteur à méditer sur une pensée avant de lire la suivante.
Le titre de cette deuxième section « Proverbes de Salomon » a déjà été annoncé au tout début du livre.
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Un fils qui a de la sagesse fait le bonheur de son père, mais un fils insensé cause du chagrin à sa mère (Proverbes 10:1).
L’utilisation du père dans une phrase et de la mère dans la suivante est typique dans la littérature de sagesse. Ce verset se retrouve textuellement plus loin (Proverbes 15:20) et l’idée qu’un jeune homme sage fait le bonheur de son père sera répétée plusieurs fois (Proverbes 23:15, 24; 27:11; 29:3). L’inverse est aussi le sujet de plusieurs proverbes (Proverbes 17:21, 25; 19:13).
Le fils sage fait contraste avec les insensés et les moqueurs dont il a été amplement question dans les chapitres précédents. L’auteur a surtout en vue l’éducation morale des jeunes, mais il va également s’adresser aux parents, les exhortant à la vigilance et à se montrer à la hauteur de leur responsabilité s’ils veulent s’épargner des tas d’ennuis.
Quand un père est fier de ses enfants et de leurs réussites, qu’elles soient à l’école, sur un terrain de sport ou dans la vie, il ne manquera pas de les vanter auprès de ses amis. Par contre si les choses se passent mal, il restera bouche cousue. Il faut aussi dire qu’il est plus facile pour un parent qui a une occupation professionnelle de ne pas trop penser à un enfant qui a mal tourné, alors que pour une mère qui reste à la maison comme dans la famille traditionnelle, c’est beaucoup plus difficile.
Il y a dans mes connaissances une personne qui est intarissable sur le plus minuscule accomplissement de ses petits-enfants. Par contre, on sait toujours qu’il y a un problème avec ceux dont elle oublie de parler.
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Des biens mal acquis ne profitent pas, mais mener une vie juste sauve de la mort (Proverbes 10:2).
Ce verset a son parallèle qui dit :
La richesse ne sera d’aucun secours au jour de la colère divine, mais une vie juste délivre de la mort (Proverbes 11:4).
Ceux qui ont amassé des fortunes obscènes, et cela même d’une façon légale, en exploitant les autres ou le système capitaliste, ne l’emporteront pas au paradis ; ça, c’est sûr.
Après le retour d’exil babylonien, le mot hébreu traduit par mener une vie juste commença à prendre le sens de faire des aumônes. Cela mérite d’être souligné parce que dans les Écritures, la compassion envers les pauvres est toujours vue comme un acte de justice personnelle.
Dans cette vie, Dieu se montre compatissant envers ceux qui sont charitables envers leur prochain indépendamment de leur spiritualité. Plusieurs études ont d’ailleurs montré que ceux qui font le bien autour d’eux en tirent un bénéfice aussi bien au niveau physique que psychologique. Alors, avis aux amateurs.
Quand j’étais enfant, j’ai souvent entendu de la part des adultes de ma famille l’expression : la vie est mal faite. Qui pourrait dire le contraire ? Dans le meilleur des mondes, les enfants ne souffriraient pas de la faim ni de maladies et ne subiraient pas les contrecoups des fautes de leurs parents. Ceux qui font le bien seraient récompensés et les vauriens sanctionnés. Mais voilà, la vie est mal faite, ce qui est une autre façon de dire que le mal règne partout.
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Les Loups de Babylone - Anne PERCIN
Je connaissais Anne PERCIN en tant qu’auteure jeunesse, je la découvre en littérature adulte. J’ai aimé ses personnages : Sophie la gendarme qui fuit son compagnon et s’installe à Millau sans explication pour sa brigade ; Esteban le collégien persécuté par Enzo qui habite la communauté dite La Bergerie ; Maud la punk révoltée de La Bergerie qui cherche son chien ; Cassandra la jeune fille en…
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Les vallées closes
Passant de la littérature jeunesse à celle pour adultes, Mickaël Brun-Arnaud nous offre un premier roman qui fait la part belle aux bas instincts. Des drames en cascade, livrés dans un langage cru, vont secouer un village du Luberon.
En deux mots Dans un village du Luberon la rumeur enfle. Un fonctionnaire aurait abusé d’un jeune homme handicapé mental. Un scandale qui va forcer Paul-Marie à prendre la fuite, chassé par les bas instincts d’une communauté archaïque qui ne cherche pas à savoir ce qui s’est vraiment passé. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique L’enfer dans un petit paradis Passant de la littérature jeunesse à…
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The traitor’s son, par Dave Duncan (Shadowpaw press, mai 2024)
Sur une planète à peine habitable où les survivants d’un vaisseau-arche ont mis en place une société féodale, un dissident politique exilé avec sa famille dans une colonie pénitentiaire minière est finalement assassiné. Son jeune et brillant fils se lance dans la longue quête de la vengeance de son père et de la libération de la société.
Un roman d’aventures assez plaisant à placer dans catégorie « young adult ».
Sur le même thème (l’équipage qui se dote du pouvoir absolu et qui domine les colons) il faut évidemment relire le chef d’œuvre du genre, et de la littérature en général, « Lord of Light » !
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Meleksima (c.1606 – c.1640)
Ou celle qui se fait larguer par son mec le même jour où elle perd son bébé.
On ne sait pas grand chose de Meleksima.
Si vous faites des recherches sur les compagnes des sultans de l’Empire Ottoman, adoptez cette phrase comme mantra : on ne sait pas grand chose d’elles, sauf si vous avez marqué l’Histoire comme Hürrem, pour qui Soliman le Magnifique est devenu parfaitement monogame ET fidèle jusqu’à sa mort en plus de l’avoir épousée. Et non, vous baser sur la série Magnificent Century et son spin-off, Magnificent Century : Kösem, n’est pas à faire : c’est un drame historique à la Versailles, donc fond historique, quelques vérités, beaucoup de libertés.
Et si on ne sait pas grand chose de Meleksima Hatun, on sait qu’elle n’a pas eu la même histoire que celle jouée par Beste Kökdemir en 2015. Par ailleurs, Meleksima n’ayant aucun portrait d’elle, les images d’illustrations sont de la série que je viens de mentionner
Donc, sur la Meleksima historique, on ne sait que peu de choses. Déjà, savoir des choses sur les femmes du harem est compliqué de part la nature très privée de l’endroit. A ce jour, on découvre encore des choses sur les concubines et sultanes les plus connues, par exemple que Hatice, sœur de Soliman le Magnifique, n’a jamais épousé Ibrahim Pasha alors imaginez pour les femmes les plus « secondaires » ! Ce que je vous dis est donc à prendre avec des pincettes car cela peut évoluer avec les découvertes des historiens.
Ce qui est quasiment certain, c’est que Meleksima est issue des « terres russes », ces terres englobant la Ruthénie (un morceau de la Pologne et de l’Ukraine), de la Crimée, et d’autres pays de l’Europe de l’est. Pour la majorité des historiens, Meleksima est serbe.
Selon la version la plus mise en avant, elle aurait été l’esclave du Grand Vizir Kuyucu Murad Pasha avant d’arriver au harem du jeune sultan Osman II (1604-1622). Selon d’autres, à la mort du pasha elle a été adoptée par un eunuque qui l’a traitée comme sa fille, à tel point qu’il l’a libérée de sa condition d’esclave, et Osman, amoureux de la jeune fille mais ne pouvant faire d’une femme libre sa concubine, l’aurait épousée, ce qui ne serait pas si idiot puisque l’on sait qu’il a été l’un des premiers à épouser des femmes libres, notamment Akile Hanim, sans même qu’elles n’aient été des esclaves à son service auparavant.
Il faut dire qu’ils ont des points communs : la jeune fille partage son amour de la musique, ils parlent littérature, poésie (Osman, comme beaucoup de sultans, écrit lui-même des poèmes qui ont été reconnus, de son vivant, pour leur qualité). L’adolescent pouvait passer des heures avec elle juste à discuter.
La campagne de Pologne est un succès mitigé, cependant Osman demande à ce que l’on fasse dans les jardins un genre de reconstitution afin de montrer aux gens ce qu’il s’est passé. C’était aussi pour lui une festivité pour fêter la naissance de son premier enfant.
Sauf que cela vire à la tragédie.
Le 05 février 1622 (certains évoquent janvier 1622), le petit Ömer meurt lors de cette reconstitution, à l’âge de deux ou trois mois, sous les yeux de ses parents.
L’événement traumatise Osman. Il s’enferme dans ses appartements pendant trois jours, assis sur une chaise, complètement prostré, sans prononcer le moindre mot, sans bouger, boire ou manger. On en est venu à craindre pour sa vie.
Et là, pour Meleksima, comme si perdre son bébé et le voir mourir n’était pas assez traumatique, Osman la blâme pour l’incident. Il décide de ne plus jamais la voir, ordonne à ce qu’elle reste à Edirne alors qu’il retourne à Constantinople (l’actuelle Istanbul). Il la déchoit aussi de tous les privilèges qu’il a pu lui accorder.
Alors oui, ça fait très connard de la part d’Osman. Je suis bien d’accord. A cela, je rappelle plusieurs éléments : la mort d’un enfant est une chose tellement inique qu’on ose à peine se l’imaginer, c’est un deuil déjà impossible pour des adultes. Imaginez-vous vivre ça en étant adolescent, donc avec les hormones qui en découlent, et en voyant votre bébé mourir sous vos yeux… Ce n’était pas à faire, Meleksima était sans doute autant en PLS qu’Osman lui-même, mais si je trouve sa décision cruelle, je comprends son raisonnement d’adolescent en deuil…
On est bien loin d’Osman et Meleksima de Magnificent Century : Kösem avec un Osman présent lors de la naissance d’Ömer, un véritable pilier pour Meleksima à la mort de leur bébé, un homme à l’amour qui ne faiblit jamais, et Meleksima qui tente de le sauver alors que les hommes de Davud Pasha l’emmènent vers une mort certaine quand ils le font partir pour la forteresse de Yedikule.
Suite au décès d’Ömer on perd la trace de la jeune femme qui est oubliée de l’Histoire. Cependant, on peut deviner la suite.
Je vous mets un trigger warning car ce qui va suivre n’est pas joli du tout ! Donc trigger warning violences, mort et agression sexuelle.
Osman meurt assassiné le 20 mai 1622, à l’âge de 17 ans, après avoir été humilié par les janissaires et déposé par la cabale de Davud Pasha. Il est le premier sultan dans l’histoire de l’Empire Ottoman à être victime d’un régicide. Sa mort est si brutale et cruelle que des historiens de l’époque ont refusé de l’inscrire tant c’était horrifique et encore aujourd’hui, des zones d’ombre demeurent. On sait qu’il s’est tellement bien défendu qu’on lui a comprimé les testicules et qu’on l’a étranglé jusqu’à ce que mort s’en suive. Cependant, certains pensent que c’est le choc de la compression testiculaire qui lui aurait causé un arrêt cardiaque. D’autres pensent même à de la torture et à des viols à répétition…
Et quid de Meleksima me direz-vous ?
Il est de coutume que lorsqu’un sultan meurt, son harem soit envoyé dans un autre palais afin que celui du nouveau padichah s’y installe. En effet, le nouveau sultan ne peut conserver le harem du précédent, cela est vu comme de l’inceste.
A la mort d’Osman, lequel a eu le droit, malgré son meurtre horrible, à des funérailles dignes de son rang, Meleksima a sans doute quitté Edirne pour rejoindre le harem d’Osman. Dans le Vieux Palais ou dans le Palais des Larmes, on a pris soin d’elle en tant que concubine d’un sultan défunt jusqu’à sa propre mort. Une vie dans l’ombre, oubliée de tous, à pleurer son fils, son amour perdu… D’autres pensent qu’elle serait restée à Edirne, après tout, puisqu’elle n’était déjà plus dans le harem d’Osman, pourquoi s’embêter à la faire partir ?
On ignore ses dates de naissance et de mort mais l’on pense qu’elle avait environ 15 ans à la naissance d’Ömer et qu’elle serait morte vers 32 ans, sans doute de maladie.
Une vie courte, une vie remplie de malheur, une vie résumée à une note de bas de page dans les annales de l’Histoire.
La pauvre Meleksima méritait mieux.
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Meleksima, tu peux aller regarder ces sources :
The Imperial Harem. Women and Sovereignty in the Ottoman Empire par Leslie P. Pierce
Resimli Ottoman History par Yavuz Bahadıroğlu
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Littérature : Le Salon du Livre de Jeunesse est prévu du 09 avril au 13 avril 2024
Pour la première fois au Gabon, le Salon du livre de jeunesse sera organisé à Libreville et se déroulera du 09 au 13 avril 2024, l’Association pour la Promotion du Livre et des Arts (APLA), initiatrice de cet événement international attend tous les acteurs du livre jeunesse. Pendant 5 jours le livre jeunesse sera à la porté des jeunes, des adultes, des écoliers, des libraires, des auteurs,…
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