#littératie en santé

[buzzesante]

Littératie en santé : une personne sur dix en difficulté

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie pour la première fois une étude sur la littératie en santé. Résultats : une personne sur dix éprouve des difficultés de compréhension de l’information médicale. Pour la première fois, une mesure de la littératie en santé a été introduite en France métropolitaine et dans les départements et régions…

[savoir-entreprendre]

À l'aube de 2030, le paysage professionnel se transforme à une vitesse fulgurante, poussant les individus et les entreprises à se réinventer pour rester compétitifs. Cette évolution est en grande partie due à l'essor des nouvelles technologies, à la mondialisation, et à l'automatisation. Face à ces bouleversements, certaines compétences se démarquent et promettent de devenir essentielles dans les années à venir. Découvrez dans cette enquête les cinq compétences qui feront la différence d'ici à 2030. 1. La Pensée Critique et la Résolution de Problèmes Complexes Dans un monde de plus en plus automatisé, la capacité à penser de manière critique et à résoudre des problèmes complexes deviendra primordiale. Les entreprises rechercheront des talents capables d'analyser des situations ambiguës, d'élaborer des stratégies efficaces, et de prendre des décisions éclairées. Les algorithmes peuvent traiter d'énormes quantités de données, mais l'intuition humaine et la capacité à déceler des nuances resteront irremplaçables. Pourquoi c'est crucial ? Les entreprises évoluent dans un environnement incertain, où les solutions toutes faites sont rares. Avoir une pensée critique permet de naviguer avec succès dans ce contexte. 2. La Compétence Numérique et la Littératie Technologique Avec l'intégration croissante de l'intelligence artificielle, de la blockchain, et de l'Internet des objets (IoT), la maîtrise des outils numériques est devenue un prérequis. Mais au-delà de savoir utiliser des logiciels, la littératie technologique implique une compréhension approfondie de la manière dont ces technologies fonctionnent et de leurs implications éthiques et sociales. Pourquoi c'est crucial ? La transition numérique modifie chaque secteur, des services financiers à l'agriculture. Ceux qui comprennent et maîtrisent ces outils auront un avantage concurrentiel. 3. L'Adaptabilité et la Flexibilité D'ici à 2030, les carrières ne suivront plus des trajectoires linéaires. Les professionnels devront être capables de se réinventer continuellement, en adoptant de nouvelles compétences et en s'adaptant à des rôles changeants. L'adaptabilité sera la clé pour naviguer dans un marché du travail en constante évolution. Pourquoi c'est crucial ? Les emplois de demain ne ressemblent pas à ceux d'aujourd'hui. La capacité à apprendre et à s'adapter rapidement aux nouvelles circonstances sera un atout majeur. 4. L'Intelligence Émotionnelle Alors que les machines s'occupent des tâches techniques, l'intelligence émotionnelle devient une compétence humaine inestimable. Comprendre ses propres émotions, celles des autres, et gérer les relations interpersonnelles sont des compétences qui ne peuvent être automatisées. Elles seront particulièrement valorisées dans les secteurs où l'interaction humaine reste centrale, comme la santé, l'éducation et la gestion d'équipe. Pourquoi c'est crucial ? Les compétences techniques seules ne suffiront plus. Les leaders de demain devront aussi faire preuve d'empathie, de gestion du stress, et de communication. 5. La Créativité et l'Innovation La créativité sera au cœur de l'innovation, moteur essentiel de la croissance économique. À mesure que les tâches répétitives seront automatisées, la capacité à penser différemment, à innover et à créer de nouvelles solutions prendra de l'importance. Cette compétence permettra de se démarquer dans un marché saturé et de répondre aux défis complexes de manière unique. Pourquoi c'est crucial ? Dans un monde saturé d'informations et de produits standardisés, la créativité devient un atout pour innover et captiver l'attention du marché. D'ici à 2030, le monde du travail sera méconnaissable pour ceux qui ne se préparent pas aux changements à venir. Investir dans le développement de ces compétences sera essentiel pour rester compétitif et réussir dans un environnement en perpétuelle mutation. Que vous soyez étudiant, professionnel en milieu de carrière, ou en reconversion, il est temps de réfléchir aux compétences que vous souhaitez développer pour faire la différence demain.

https://savoirentreprendre.net/?p=15431&feed_id=11144

[aliciafontainefortin]

Séance #14 Le fardeau d'Internet

Internet se révèle être à la fois un catalyseur de progrès et un miroir des inégalités sociales. Tout le monde y a droit, mais en même temps, non. Internet est entre autres un privilège socioéconomique et géographique et nous ne pouvons le nier.

Ces disparités créent des fossés profonds entre ceux qui bénéficient d'une connectivité fluide et d'un équipement adéquat et ceux qui se trouvent en marge de la révolution numérique. Les zones rurales et les communautés marginalisées sont souvent les premières victimes de cette exclusion, limitant ainsi leur accès à l'information, à l'éducation et aux opportunités économiques.

Pourtant, l'accès physique à Internet ne suffit pas. Les compétences et la littératie numériques sont tout aussi cruciales. Les écarts se creusent entre ceux qui maîtrisent les outils numériques et ceux qui se sentent dépassés par la complexité de l'environnement numérique. Cette asymétrie dans la maîtrise des technologies numériques conduit à une exclusion systémique, où certains sont marginalisés dans une économie de plus en plus axée sur le numérique.

Paradoxalement, alors que la connectivité numérique devrait faciliter la communication et renforcer les liens sociaux, elle peut aussi contribuer à l'isolement et à l'affaiblissement des relations interpersonnelles. Les pratiques de déconnexion volontaire émergent en réponse à une surcharge informationnelle et à des pressions constantes de la vie en ligne, révélant les affections de la santé mentale causées par une utilisation excessive d'Internet.

La campagne "Pause Ton Écran" en est le parfait exemple. Elle sensibilise à l'importance de réduire le temps passé devant les écrans et encourage l'adoption d'habitudes numériques plus équilibrées. La campagne est motivée par une préoccupation croissante concernant les effets négatifs de l'utilisation excessive des écrans sur la santé mentale, le bien-être physique et les relations interpersonnelles, cherchant ainsi à promouvoir une utilisation plus consciente et responsable des technologies numériques (Simard, 2020). 

[christophe76460]

DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE.

Jeudi 11 janvier 2024

THÈME : FAIRE LES CHOSES DIFFÉREMMENT (𝟑)

BIBLE EN UN AN : Genèse 31, Genèse 32, Genèse 33, Marc 3, Marc 4, Marc 5

ÉCRITURE DE FEU : Éphésiens 4 : 17-24

VERSET DE MÉMOIRE :

Éphésiens 4:17 - "Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c`est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées."

CITATIONS INSPIRANTES :

Si tout le monde vit pour des choses matérielles, vivez pour Christ. Si tout le monde est rebelle, vivez dans la justice.

LOUANGE ET ADORATION :

Prenez des chants de louange et d'adoration dirigés par le Saint-Esprit.

PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR :

Cette année, Dieu multipliera Sa grâce envers vous et fera de nouvelles choses dans votre vie, au Nom de Jésus.

LE MESSAGE :

Au cours des deux derniers jours, nous avons commencé à apprendre comment nous pouvons passer une excellente année en faisant les choses différemment. Nous avons examiné nos vies spirituelles, nos carrières, nos mariages ou nos relations, identifié les sources de défis et avons appris des moyens bibliquement testés et éprouvés pour tourner une nouvelle page et obtenir de meilleurs résultats. Aujourd’hui, nous examinerons nos finances, notre ministère, notre santé, etc.

Les soucis liés à l’argent et aux finances constituent aujourd’hui l’une des plus grandes distractions pour de nombreuses personnes. Les problèmes financiers proviennent souvent de l’ignorance ou du manque de connaissances financières et d’une mauvaise planification. Par conséquent, mon premier conseil est d’adopter l’éducation financière cette année. Adonnez-vous à l’apprentissage et laissez la littératie financière changer votre histoire de manière positive. Peut-être avez-vous gaspillé, incapable de gagner de l’argent ou d’emprunter. Apprenez et appliquez les principes financiers sur les revenus, la budgétisation, les dépenses, l'épargne et l'investissement. Apprenez également à créer des sources de revenus supplémentaires. La volonté de Dieu pour vous est de prêter aux nations et non d'être un emprunteur. Apprenez également à fixer des objectifs financiers et à faire fructifier votre argent ou votre patrimoine. Cultivez les habitudes de travail acharné, de prudence et de discipline qui sont essentielles pour parvenir au redressement souhaité de vos finances.

Bien-aimé, désirez-vous vraiment que des choses nouvelles et plus grandes commencent à se produire dans votre vie ministérielle ? Voici les choses que vous devez faire différemment. Tout d’abord, je vous conseille de revoir vos fondations et vos ancêtres. Faites le genre d’opération que Dieu a demandé à Gédéon de faire. Débarrassez-vous des idoles et des pouvoirs de la maison de votre père. Utilisez le sang de Jésus pour purger vos fondations et vous libérer de l’enchevêtrement des puissances ancestrales maléfiques. De plus, vous devez aimer et mettre en pratique la parole de Dieu. Vous devez être accro au jeûne et à la prière. Vous devez vivre une vie sans compromis de sainteté et de droiture. Vous devez avoir faim et acquérir l’onction pour accomplir votre ministère et votre destinée. Vous devez être baptisé du Saint-Esprit et de feu. Vous devez aimer gagner des âmes et vous vendre à Dieu. Enfin, vous devez faire preuve d’une foi inébranlable en Dieu. Lorsque vous ferez tout cela cette année, votre destinée ministérielle montrera la gloire de Dieu.

POINTS DE PRIÈRE :

MATIN

1. Père, délivre-moi de l'ignorance et des erreurs qui conduisent à la crise financière, au nom de Jésus.

2. Je reçois la grâce de passer de la pauvreté à la surabondance, au nom de Jésus.

3. J'ai vaincu le dévoreur alors je brûle leurs les paniers spirituels sataniques, au nom de Jésus.

SOIR

4. Sang de Jésus, débarrasse ma fondation et ma vie de toutes idoles et pollutions ancestrales, au nom de Jésus.

5. Père, par ta miséricorde, transforme ma destinée ministérielle pour de bon, au nom de Jésus.

6. Je reçois la grâce de donner la priorité au gain d’âmes cette année, au nom de Jésus.

7. Je reçois la sagesse nécessaire pour atteindre le bien-être et l’équilibre travail-vie personnelle, au nom de Jésus.

[chemindusavoir]

Séance #14 - Disparités d'accès, d'utilisation et de compétences numériques

Chers lecteurs, dans notre ère numérique en constante évolution, il est impératif de reconnaître les inégalités criantes qui persistent dans l'accès aux médias numériques. Ces disparités, souvent enracinées dans des facteurs sociodémographiques, culturels et géographiques, façonnent de manière significative la façon dont les individus interagissent avec la technologie.

D’un côté, nous observons une fracture numérique persistante, où certains bénéficient d'une connectivité rapide, d'un équipement de pointe et de compétences numériques avancées, tandis que d'autres peinent à accéder ne serait-ce qu'aux outils les plus basiques. Cette asymétrie crée un fossé dans la maîtrise des médias numériques et perpétue une exclusion systémique, où certains sont laissés en marge de la société numérique émergente. De plus, les inégalités se manifestent également dans la participation en ligne, alimentant une dynamique où certaines voix sont amplifiées, tandis que d'autres sont étouffées. Les implications de cette disparité vont au-delà de la simple utilisation des médias numériques. Elles touchent la sphère mentale, avec des impacts notables sur la santé mentale des individus. La pression sociale, les comparaisons constantes et la surcharge d'informations contribuent à un environnement numérique souvent néfaste (Radio-Canada, D. Cliche, 2020).

Face à ces défis, il est crucial de reconnaître l'importance de la littératie numérique comme un levier essentiel pour combler ces écarts. Investir dans l'éducation numérique, en mettant l'accent sur l'acquisition de compétences numériques et la compréhension critique des médias, peut être une première étape cruciale vers une société plus équitable sur le plan numérique. Il est nécessaire de prendre en compte les pratiques de déconnexion volontaire comme des moyens légitimes de préserver la santé mentale dans un monde numérique en constante stimulation. Encourager des habitudes d'utilisation conscientes et responsables des médias numériques peut contribuer à atténuer les effets néfastes et à favoriser une cohabitation plus équilibrée avec la technologie (Commission d’accès à l’information du Québec)

En conclusion, la question des inégalités dans l'accès aux médias numériques va au-delà de la simple distribution des ressources technologiques. Elle concerne également la création d'un environnement numérique inclusif, respectueux des diversités sociodémographiques, culturelles et géographiques, tout en reconnaissant l'impact profond de cette dynamique sur la santé mentale individuelle et collective.

Radio-Canada. (2020, 26 mai). Les inégalités qui se cachent derrière la fracture numérique. https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/175386/acces-internet-haute-vitesse-education-numerique

Commission d’accès à l’information du Québec. Littératie numérique et éducation à l’information. https://www.cai.gouv.qc.ca/jeunes/materiel-scolaire-personnel-enseignant/litteratie-numerique-education-information/

[cursusfamille]

Intimidation 2.0

Maintenant que nous sommes dans une ère numérique, la frontière entre l’école et la maison a été abolie pour bon nombre de jeunes. Cette nouvelle réalité a permis à l'intimidation d’étendre son territoire et de faire des victimes sur le Web. La multiplication des plateformes, des réseaux sociaux et l’accès aux outils technologiques ont bouleversé la vie privée de certains, et parfois, pour le pire...

Omniprésence des écrans

Étant mère d’adolescents, je trouve que cette nouvelle réalité mérite réflexion. Qu’on le veuille ou non, nos jeunes baignent de plus en plus dans un environnement numérique. Que ce soit pour les loisirs ou les études, un écran n’est jamais bien loin. C’est d’autant plus vrai en contexte de confinement. En effet, selon une récente étude, ≪76 % des jeunes Québécois de 6 à 17 ans passent plus de temps devant leurs écrans à la maison depuis le début de la pandémie.≫ (Académie de transformation numérique, 2020, p. 5 et 13). Selon cette même étude, ≪70 % des jeunes âgés de 6 à 17 ans disposent d’une adresse courriel ou d’une page de profil personnel sur un réseau social, comme Facebook ou Instagram.≫ (Académie de transformation numérique, 2020, p. 5 et 14).

Cette présence accrue sur le Web m’amène à me questionner sur l’encadrement des bonnes pratiques numériques des jeunes. Respect et civisme ne sont pas toujours au rendez-vous lors de leurs interventions. Toujours selon l’étude de l’Académie de transformation numérique, ≪plus de la moitié (57 %) des parents québécois de jeunes âgés de 6 à 17 ans considèrent comme assez ou très probables les risques que leur enfant soit victime d’intimidation sur Internet.≫ (Académie de transformation numérique, 2020, p. 5 et 17).

En effet, l’absence de rétroaction de notre interlocuteur peut amener des débordements lors de nos interactions numériques et nous pousser à franchir une limite que normalement nous ne dépasserions pas lors d'un échange en face à face. ≪C’est le sentiment d’être anonyme ou l’absence d’indices comme le ton de voix ou les expressions faciales des personnes avec lesquelles nous interagissons – qui nous empêchent de ressentir de l’empathie alors que nous le ferions normalement et qui nous font oublier que ce que nous faisons en ligne peut avoir de réelles conséquences.≫ (HabiloMédias, s.d. a., paragr. 26).

Pas de répit

Avec l’omniprésence des outils technologiques, les victimes de cyberintimidation ont bien peu peu de répit. Fini le temps où l’on pouvait échapper aux insultes en regagnant le domicile après l’école. Le Web permet le partage rapide des attaques et de la diffamation et en augmente la portée. Ainsi, bon nombre de jeunes peuvent se retrouver rapidement impliqués, à différents niveaux, dans une situation de cyberintimidation (Sécurité publique Canada, 2018b).

Les conséquences de la cyberintimidation sont graves, voire parfois tragiques. C’est pourquoi elle constitue une infraction au Code criminel et peut mener à des accusations (Sécurité publique Canada, 2018a). Éducaloi rappelle également aux adolescents ≪qu’il est possible que ces accusations laissent des traces≫ (Éducaloi, s.d., paragr. 17). Certes des lois existent pour encadrer ce problème, mais sont-elles connues des jeunes? Les intimidateurs ont-ils conscience de la gravité de leurs actes ou de l'impact que ceux-ci peuvent avoir sur leurs victimes?

Des solutions

Tout cela m’amène à croire qu’il faut en faire davantage et qu’il faut aborder la situation de façon constructive et préventive. Cela passe par l’éducation. À cet effet, je suis grandement en accord avec HabiloMédias qui propose d'intégrer la littératie numérique au corpus scolaire, et ce, dès le primaire. ≪Nous devons former nos jeunes et les préparer à vivre dans un monde hautement médiatique; les jeunes doivent absolument acquérir les compétences de la littératie numérique - développer leurs connaissances, renforcer leurs valeurs, posséder toute une gamme d’aptitudes adaptées au numérique, allant de la pensée critique à la gestion de l’information et des communications≫ (HabiloMédias, s.d. a., paragr. 4).

Ainsi, en collaboration avec le milieu de l’éducation du Canada, HabiloMédias a développé Utiliser, comprendre et créer : Un cadre de littératie numérique pour les écoles canadiennes. Éthique et empathie, Vie privée et sécurité et Santé numérique font partie des aspects clés de ce cadre qui propose des activités et des ressources afin de bien outiller les jeunes lorsque viendra le temps de faire des choix ou de poser des actions dans l'environnement numérique (HabiloMédias, s.d. b.). En tant que société, nous avons le devoir de former des citoyens numériques respectueux et empathiques.

Pour en savoir davantage, consultez le cadre de littératie numérique d’HabiloMédias :

https://habilomedias.ca/sites/mediasmarts/files/pdfs/cadre-litteratie-numerique.pdf

Bibliographie

Académie de transformation numérique. (2020). La famille numérique (vol.11, no. 5). https://transformation-numerique.ulaval.ca/wp-content/uploads/2021/02/NETendances-2020-la-famille-numerique.pdf.

Éducaloi. (s.d.). Cyberintimidation : les gestes interdits. https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits/.

HabiloMédias. (s.d. a). Les fondements de la littératie numérique. https://habilomedias.ca/ressources-p%C3%A9dagogiques/utiliser-comprendre-et-cr%C3%A9er-un-cadre-de-litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique-pour-les-%C3%A9coles-canadiennes/utiliser-comprendre-et-cr%C3%A9er-un-cadre-de-litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique-pour-les-%C3%A9coles.

HabiloMédias. (s.d. b). Utiliser, comprendre et créer : Un cadre de littératie numérique pour les écoles canadiennes - Aperçu. https://habilomedias.ca/ressources-p%C3%A9dagogiques/utiliser-comprendre-et-cr%C3%A9er-un-cadre-de-litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique-pour-les-%C3%A9coles-canadiennes/utiliser-comprendre-et-cr%C3%A9er-un-cadre-de-litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique-pour-les-%C3%A9coles.

Sécurité publique Canada. (2018). Quelles sont les conséquences juridiques potentielles relatives à la cyberintimidation?. Gouvernement du Canada. https://www.securitepublique.gc.ca/cnt/ntnl-scrt/cbr-scrt/cbrbllng/prnts/lgl-cnsqncs-fr.aspx.

Sécurité publique Canada. (2018). Qu’est-ce que la cyberintimidation?. Gouvernement du Canada.

https://www.securitepublique.gc.ca/cnt/ntnl-scrt/cbr-scrt/cbrbllng/prnts/cbrbllng-fr.aspx.

[blogdealexandregarceauulaval]

Fracasser la fracture numérique! SÉANCE#14

L'Internet est souvent présenté comme un outil universel de communication et d'accès à l'information, mais cette vision idéalisée cache en réalité de profondes fractures numériques et exclusions sociales.

Statistiques Canada explique que les inégalités sociodémographiques, culturelles et géographiques sont prégnantes dans l'accès aux médias numériques et dans la maîtrise de leurs usages. Certaines populations sont laissées pour compte, ne disposant pas de la connectivité ou de l'équipement nécessaires pour naviguer sur le web. À titre d’exemple, Agnès Gruda du journal La Presse explique que durant la pandémie, au niveau de l’équipement, ce n’étaient pas toutes les familles qui avaient accès à un ordinateur, et au niveau de l’usage, elles n’étaient pas toutes capables de comprendre les applications comme Zoom ou Teams. Cela était même si ces lourds logiciels étaient capables de démarrer sur leur ordinateur…

Pour celles qui ont accès à l'Internet, il existe des différences importantes dans les compétences et la littératie numérique, qui peuvent être liées à des facteurs tels que l'âge, le niveau d'éducation ou le milieu socio-économique.

Ces inégalités ont des conséquences sur la participation en ligne, qui peut être asymétrique selon les groupes sociaux. Certaines voix sont plus souvent entendues que d'autres, tandis que d'autres sont systématiquement exclues. Cette exclusion systémique peut avoir des répercussions sur les individus et sur la société dans son ensemble, limitant l'accès à l'information et à la participation démocratique.

En outre, l'exposition constante aux écrans et aux réseaux sociaux peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale, notamment en termes de stress, d'anxiété et de troubles du sommeil selon Alexa Klein. De nombreuses personnes ont recours à des pratiques de déconnexion volontaire pour se protéger de ces impacts, mais cela peut également entraîner une exclusion sociale ou professionnelle.

Il est important de prendre conscience de ces fractures numériques et exclusions sociales, et de mettre en place des solutions pour y remédier. Cela peut passer par des actions concrètes pour améliorer la connectivité et l'équipement dans les zones enclavées, ou pour favoriser l'accès à la formation et aux outils numériques pour les personnes en situation de précarité. Il faut également encourager une utilisation responsable de l'Internet, en sensibilisant aux risques pour la santé mentale et en proposant des solutions pour faciliter les pratiques de déconnexion.

En somme, l'Internet est un outil puissant qui peut contribuer à l'émancipation et à l'inclusion sociale, mais cela ne se réalisera que si l'on prend en compte les inégalités et les exclusions qui subsistent et que l'on agit pour y remédier.

[unlikelyexpertking]

Pourquoi l'exercice est important pour les enfants

Pourquoi l'exercice est-il important pour les enfants? Tout d'abord, regardons la différence entre l'exercice et l'activité physique.

L'activité physique est un mouvement effectué par les muscles qui nécessite de l'énergie. En d'autres termes, tout mouvement que l'on fait est en fait une activité physique. L'exercice est un mouvement planifié, structuré, répétitif et ciblé qui vise à améliorer ou à maintenir la forme physique.

Les enfants qui font de l'exercice sont plus susceptibles de maintenir un mode de vie actif à l'âge adulte, mais quel enfant veut consciemment « faire de l'exercice » ? Il est déjà assez difficile pour certains adultes de trouver la motivation, mais en tant qu'adultes, nous sommes plus conscients de l'importance de bouger et des risques lorsque nous ne bougeons pas assez notre corps. L'exercice devrait être agréable à tout âge, mais il est particulièrement important que les enfants aiment bouger pour développer des habitudes durables et les aider à atteindre et à maintenir une santé physique et mentale optimale.

Pratiquer une activité physique ou faire de l'exercice offre aux enfants les avantages suivants :

– Aide à atteindre et à maintenir un poids corporel sain – Augmente la santé mentale positive et aide les enfants à se détendre – Améliore l’estime de soi et la confiance – Aide à construire des os, des muscles et des articulations solides – Favorise une croissance et un développement sains – Réduit le risque de développer et aide à gérer des maladies chroniques telles que le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires – Réduit le risque de, et aide à la réhabilitation de, certains cancers

Ce ne sont pas seulement les avantages physiques et mentaux qui rendent l'activité physique importante pendant l'enfance, il existe également une foule d'avantages sociaux. Encourager le jeu à l'extérieur implique souvent une interaction avec d'autres enfants et favorise le jeu actif (comme lancer une balle ou faire du vélo).

ENFANTS ACTIFS = ADULTES ACTIFS Pourquoi est-il important que les acheter des stéroïdes oraux en ligne enfants bougent quand ils sont jeunes ? Parce que les enfants actifs développent la littératie physique!

La littératie physique est la connaissance et la compréhension de la façon de bouger son corps, la confiance et la motivation pour bouger, et les habiletés sociales pour être actif avec d'autres personnes.

La recherche suggère que la pratique d'une activité physique pendant l'enfance prédit la participation à une activité physique et à l'exercice à l'âge adulte. Cela garantit que les bienfaits de l'activité physique se transmettent de l'enfance à l'âge adulte, réduisant ainsi le risque de maladies chroniques, de maladies et de blessures. À l'inverse, ceux qui ne pratiquent pas d'activité physique dans leur enfance sont peu susceptibles d'être actifs à l'adolescence et à l'âge adulte ; ils sont moins compétents, confiants et motivés à bouger.

[nicolasanoto]

La France veut-elle importer le modèle éducatif asiatique ?

Les discours éducatifs d’Emmanuel Macron, pendant la campagne de l’élection présidentielle, ont été assez décousus. On sent la couture d’influences diverses, et pas forcément cohérentes. La place des fondamentaux, français et mathématiques, à conforter, chère au ministre de l’éducation actuel. La place de l’apprentissage, des entreprises et des stages dans le système éducatif, qui a toujours eu la faveur des organisations patronales. La volonté d’élargir les missions des enseignants, déjà en discussion depuis un an au ministère de l’éducation, un marronnier qui revient régulièrement à droite de l’échiquier politique, au moins depuis la publication du rapport Pochard de 2008. Quant au dernier angle apparu une semaine avant le premier tour, la rémunération au mérite sur la base d’évaluations des élèves publiée pour chaque établissement, l’idée semblerait venir du secrétaire général de l’Elysée.

Deux sujets m’intéressent plus particulièrement : la place plus importante pour les fondamentaux et les évaluations standardisées des élèves. Il n’est pas anodin de constater que les deux mêmes idées sont aussi au cœur du débat éducatif britannique.

Une version « automatisée » des systèmes éducatifs

Ces idées éducatives en vogue intègrent aussi des indicateurs de performance, des méthodes uniques à appliquer par les enseignants (ex. méthode de Singapour pour les mathématiques), et un pilotage de l’École sur la base de tests standardisés qui mesurent régulièrement les capacités des élèves, notamment dans certains domaines où se concentrent les évaluations internationales PISA et TIMMS, PIRLS : littératie (lecture), sciences et mathématiques. Où on s’intéresse d’ailleurs plus à l’efficacité (réussite) qu’à l’équité constatée (écart entre les performants et les moins performants).

En revanche, vouloir rémunérer les enseignants « au mérite » sur la base des résultats des évaluations, déjà testé (avec peu de succès) dans certains pays anglo-saxons, n’est jamais apparu comme un facteur de succès pour les systèmes éducatifs.

L’application de ces idées a des conséquences sur les systèmes éducatifs qui les adoptent en matière de pression sur les enseignants et sur la santé mentale des personnels en général, ou encore avec la mise au second plan des enjeux éducatifs et sociaux de l’École (écologie, citoyenneté, compétences sociales, climat scolaire) qui sont moins facilement mesurables.

C’est donc un choix qui marche en termes de résultats dans les classements internationaux mais qui a des conséquences graves sur l’ensemble du système éducatif.

Plusieurs articles se sont intéressés au « modèle asiatique », notamment à la fin des années 2000 quand on l’opposait au « modèle finlandais » (celui-là par exemple). En vrai, il y a bien d’autres modèles éducatifs, et par exemple le Canada, avec un modèle qui s’intéresse à l’épanouissement des enfants, ou la Suisse, où la recherche pédagogique a toujours été innovante, ont aussi des choses à dire.

Revenons sur ce modèle asiatique qui est en vogue

En fait on parle plutôt des systèmes éducatifs de Taïwan, de Shanghaï, de Corée du Sud, de Singapour, Hong-Kong et du Japon. Une bonne part sont donc des « cités-états » ou des territoires de taille réduite à forte densité en plein développement économique. Un modèle peut se définir comme une représentation conceptuelle qu’on pourrait dupliquer. Plusieurs éléments sont croisés pour étudier un modèle éducatif : valeurs nationales, attention portée à l’épanouissement, lien au monde du travail, formation et recrutement des enseignant·es notamment. L’organisation scolaire qui intègre le poids du privé, l’autonomie et le fonctionnement des établissements, la déconcentration et la décentralisation du système sont aussi des critères importants. La chercheuse Nathalie Mons a aussi créé 4 catégories de modèles éducatifs selon la manière dont les élèves sont séparés dans leur orientation (voir lien https://journals.openedition.org/ries/4351). Singapour, ce « paradis » pédagogique, sépare par exemple les élèves de manière très précoce.

L’article déjà évoqué pose la question de la cohérence de ces systèmes éducatifs d’Asie du Sud-Est et voit des tensions entre des valeurs nationales traditionnelles (hiérarchie, auto-discipline, persévérance inculquée par le confucianisme…) et le choc de la globalisation.

L’auteur évoque par exemple d’un côté une « morale collective » où la communauté fait bloc et d’un autre côté le souci des classements. Ou la tension entre modèles internes et externes (notamment coloniaux). Ou encore entre des systèmes d’apprentissage, par-cœur traditionnel ou « apprendre à apprendre » importé d’occident. L’auteur évoque enfin la tension entre la recherche d’une sélection élitiste (qualifié d’efficacité) qui se matérialise par le recours massif à des cours privés et un autre objectif d’inclusion (voire d’équité).

La pression mise sur les élèves et sur les parents dans ce modèle asiatique est importante pour que l’École assure la réussite sociale des classes moyennes en pleine explosion. En étant prêt à faire des sacrifices énormes pour réussir l’examen, accéder à une université prestigieuse…jusqu’à souffrir de ces efforts, comme des reportages l’ont mis en exergue, par rapport en Corée du sud (voir le lien https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/dear-my-genius-l-obsession-sud-coreenne-pour-l-education_2038679.html). L’importance donnée à l’éducation dans la société et le respect dû aux « maîtres » font aussi partie de ces modèles éducatifs.

Ces modèles et leur succès interroge les experts éducatifs européens.

En 2015, un colloque avait été organisé par le Centre International d’Études Pédagogiques pour revenir sur leur succès dans les évaluations internationales (voir l’article du café pédagogique à ce sujet). Quelles leçons pouvait-on en tirer pour l’école française ? Le « rote learning », apprentissage par la répétition (et le râbachage), utilisé par des systèmes éducatifs qui ont dû se construire rapidement et se massifier en même temps, est-il une piste ? L’article revient sur des aspects plus négatifs qu’on retrouve dans ces systèmes avec la « shadow education », l’importance des cours privés sur laquelle revenait Nathalie Mons dans un article qui s’interrogeait sur le « miracle éducatif asiatique ». Tous les articles sont à retrouver dans un numéro spécial de la revue internationale de Sèvres (voir lien).

En guise de conclusion, je dirais seulement que les évaluations internationales peuvent mesurer des compétences bien définies et bien restreintes (pour être comparables sur toute la planète) mais certainement pas les acquis de plusieurs années de scolarité, notamment quand on s’intéresse à des compétences sociales (confiance en soi, aptitude à travailler en équipe, à communiquer, à l’empathie) qui seront primordiales dans le monde de demain au vu des défis auxquels nous serons confrontés. A garder en tête quand il s'agira de mettre en débat, comme c'est prévu à la rentrée, le modèle éducatif que souhaite adopter la France.

[coachgagne]

Séance #14 - Des inégalités...numériques?

L’accès à Internet étant maintenant quasi-universel dans les pays développés, ceux qui ne peuvent y accéder, pour quelque raison que ce soit, se retrouvent dans une situation fort désavantageuse. On parle ici d’inégalités numériques. Les raisons de ces inégalités sont nombreuses : faute de moyens financiers nécessaires pour acheter de l’équipement ou pour maintenir un abonnement, faute de littératie numérique, etc. Un phénomène d’exclusion systémique est observable pour certaines catégories de personnes, notamment les personnes âgées. Bien que certains soient très à l’aise avec les technologies numériques, ce n’est pas la majorité. L’accès à Internet étant maintenant imbriqué dans notre quotidien, il facilite plusieurs de nos occupations. Ceux n’ayant pas la possibilité de se servir de cet outil peuvent ressentir une certaine forme d’exclusion, notamment en ce qui a trait aux plateformes de médias sociaux, qui se rapprochent d’une « vie sociale en ligne ».  Ceux qui n’ont pas accès à ce monde peuvent ressentir un sentiment d’infériorité. À l’inverse, un accès constant à Internet peut également nuire au bien-être des utilisateurs. Effectivement, le fait d’avoir un accès ininterrompu aux plateformes de médias sociaux nuit à la santé mentale de plusieurs, puisque sans nécessairement le vouloir, nous nous comparons constamment aux gens qu’on suit. Ces comparaisons peuvent elles aussi mener à un sentiment d’infériorité chez les utilisateurs. C’est dans cet optique qu’un nombre grandissant de gens décident de se débrancher des réseaux sociaux, voire d’Internet, de façon volontaire, dans le but de prendre soin de leur santé mentale. Ceci n’est cependant pas une mince tâche, considérant que l’accès réseau et les technologies numériques font partie intégrante de nos vies.

[myoceanlife]

Séance #14 | Une faible littératie porteuse de cybermenace

Littératie numérique : « capacité d’un individu à comprendre et utiliser l’information au moyen des technologies : accéder à des ressources et des informations en ligne, les comprendre et les utiliser, communiquer avec les autres, gérer ses comptes et ses informations personnelles en toute sécurité, etc. ». 

À la suite de cette définition, pensez-vous avoir un niveau de littératie assez élevé pour naviguer sécuritairement sur Internet ? D’après une étude du Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF), « Un-e Québécois-e sur trois se classe aux niveaux 2 ou 3, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne canadienne [et la plus grande partie de la population québécoise se classe aux niveaux 1 et -1 de l’enquête] ». 

Il n’est donc pas étonnant que la cybermenace soit élevée au Québec. Mais qu’est-ce qui cause une si faible littératie et en conséquence, augmente les chances de compromettre la cybersécurité ? 

La compétence numérique ! Souvent, les personnes plus âgées ne sont pas enclines à apprendre à se servir de la technologie. Par la force des choses, elles sont parfois tenues d’utiliser Internet, mais leur manque de compétence leur joue des tours puisqu’elles livrent des informations personnelles qui devraient rester personnelles. De plus, comme le mentionne François Desjardins du journal Le Devoir, le manque d’accès à Internet dans les régions éloignées du Québec a aussi son rôle dans le manque de connaissance quant à une utilisation sécuritaire d’Internet. Finalement, le prix de l’accès à Internet est aussi en cause, puisque les foyers à plus faibles revenus ne peuvent pas toujours se permettre d’avoir un accès courant à Internet. Ces trois raisons sont les principales causes du manque de littératie numérique des Québécois.

Malheureusement, avec la pandémie, ce fossé numérique se démarque davantage et a impacté certains domaines comme l’éducation et la santé mentale. En effet, ce fossé est aussi la cause d’une exclusion sociale qui à des répercussions importantes sur l’état psychologique de la population. 

En considérant que l’accès à Internet est un élément essentiel dans notre quotidien pour l’école, le travail, les relations sociales, etc., on devrait rapidement contrer ce manque d’accès ce qui, par ailleurs, permettra sûrement de diminuer la cybermenace, puisque l’accroissement de l’accès à Internet jouerait un rôle favorable sur la littératie numérique.

Sources d’inspiration :

CDÉACF. (S.D.). Littératie numérique. Gouvernement du Québec. URL : https://cdeacf.ca/dossier/litteratie-numerique (Consulté le 06 décembre 2021).

Desjardins, François. (2019, 23 janvier). Le temps presse pour l’accès Internet haute vitesse en région. Le Devoir. URL : https://www.ledevoir.com/economie/546093/le-temps-presse-pour-l-acces-internet-haute-vitesse-en-region (Consulté le 06 décembre 2021).

Gouvernement du Canada. (2019, 12 août). Qu'est-ce que la cybersécurité? URL : https://www.ic.gc.ca/eic/site/137.nsf/fra/h_00009.html (Consulté le 06 décembre 2021).

[elisabeth-delisle]

Les effets du COVID-19 dans l’environnement numérique

Vous est-il arrivé de passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux durant la pandémie COVID-19? Personnellement oui. Les cas de COVID-19 augmentaient rapidement au Québec et le premier ministre François Legault a décidé de mettre « le Québec sur pause » à la mi-mars 2020. La majorité des gens se sont retrouvés à la maison sans travail. Même le système éducatif en entier était en arrêt. La population québécoise se montre plus présente à l’environnement numérique. Il est utilisé par beaucoup de personnes de tous les âges.

Avantages de l’environnement numérique durant la COVID-19 Les gens, étant en congé forcé, sentent le besoin de communiquer davantage à l’aide des réseaux sociaux puisqu’il n’y a plus de présence physique avec les amis ou la famille. Les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Twitter représentent la façon de rester en contact ou de reprendre contact avec des connaissances. Les médias sociaux permettent d’avoir accès à l’information rapidement. Par exemple, sur la page Facebook du Journal de Québec, l’accès à la nouvelle se fait plus rapidement que d’attendre le journal papier du lendemain matin. « Nous pouvons aussi avoir accès à ces informations partout où nous allons[1] ». Les médias sociaux permettent davantage une ouverture sur le monde. Ces derniers mettent en contact toutes sortes de réalités différentes. Par exemple, la COVID-19 a commencé à faire des ravages en Chine, plus précisément à Wuhan et ensuite dans certains pays d’Europe comme la France, l’Italie et l’Espagne. Le gouvernement du Québec a voulu éviter que ces catastrophes hospitalières se reproduisent dans nos propres hôpitaux. Cette ouverture sur le monde a permis la fermeture des frontières pour éviter la propagation trop importante du virus. Selon Statistique Canada, le télétravail a augmenté : il a triplé entre février et avril 2020. Cette méthode permet d’accomplir des tâches qui peuvent être faites dans le confort du foyer. Le télétravail présente de nombreux avantages notamment la gestion de l’horaire, le cadre de travail agréable, la réduction du stress lié au transport, etc. Avec le télétravail, automatiquement il y a une création d’un groupe de travail interne à l’aide d’un ou de plusieurs outils de collaboration (Google Drive, Suite Office avec Word ou Excel, etc.). Cette méthode se retrouve aussi dans les travaux d’équipe au Cégep et à l’Université à l’aide d’outils de communication diverse tel comme Skype, Zoom, Microsoft Teams.

Désavantages de l’environnement numérique durant la COVID-19 Selon une enquête effectuée par Statistique Canada, le trois quarts des Canadiens âgés de 15 à 49 ans ont passé plus de temps sur Internet pendant la pandémie qu’avant la pandémie. Sur les réseaux sociaux, il est facile de donner sa propre opinion. Il faut savoir faire la différence entre une opinion et une information fiable, car la désinformation est très présente sur les médias sociaux. La plupart des gens expriment leur anxiété et leur crainte face à la situation pandémique que l’on vit actuellement. Cela se transforme souvent en fausses nouvelles. Pour des gens qui ont un niveau de littératie moins élevé, les points de presse du Gouvernement du Québec au sujet de la pandémie peuvent être moins bien compris. Ceux-ci vont avoir tendance à assimiler des conversations des réseaux sociaux au lieu de vérifier des sources fiables. L’intimidation et les menaces envers les politiciens se sont ajoutées sur les réseaux sociaux, car le Gouvernement doit établir certaines règles pour protéger la population québécoise. Cependant, ces règles ne font pas toujours l’affaire de tout le monde. Le télétravail a aussi des effets négatifs. Pensons aux personnes qui ont de la difficulté à faire la coupure entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Lorsqu’on quitte le travail, on ferme notre ordinateur et le lendemain, on le remet en marche. Lorsque l’ordinateur est à la maison, on peut avoir des messages à toute heure. Certains se sentent obligés de les lire et de répondre. À la longue, cela empiète sur la vie personnelle. Un autre danger du télétravail est l’isolement. Le fait de rester chez soi en permanence peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale et sur le moral. Les gens peuvent être affectés à long terme. Pour quelqu’un qui a déjà un travail dans une entreprise, la transition vers le télétravail est plus facile car il connaît son environnement, son équipe, son gestionnaire. Il sait à qui se référer. Cependant, c’est autre chose lorsqu’on commence un nouveau travail sans expérience, tel un étudiant qui vient d’obtenir son diplôme. Pour ma part, j’ai vécu cette expérience cet été pour un travail étudiant. J’ai trouvé l’expérience très stressante. Je ne pouvais pas me fier à quelqu’un lors de ma formation. Il y avait un manque d’encadrement et de supervision pour cette formation.

Un peu de prudence, mais garder des contacts malgré le virus Pour conclure, les hommes et les femmes sont faits pour vivre en société. Les contacts en présentiels nous permettent de comprendre les sentiments des personnes. Ce sont ces expériences humaines qui nous font grandir. Les réseaux sociaux ne remplaceront jamais la présence des êtres chers. Il faut savoir choisir ses sites d’informations, être à l’affût et développer son esprit critique. En utilisant davantage l’environnement numérique, nos appareils sont plus à risque d’être victime de piratage. Selon le Centre canadien pour la cybersécurité (CCC), le piratage a pris de l’ampleur avec la pandémie de la COVID-19. Il faut suivre les recommandations pour se protéger de ces malveillances. Votre ordinateur a aussi besoin d’un masque! Soyez prudents!

Source de l’image: Dole777, https://unsplash.com/photos/EQSPI11rf68 (Page consultée le 23 novembre 2020)

[1] T. Turcotte, Élise et Laou, Sarah, 20 effets négatifs (et positifs) des médias sociaux [en ligne] https://www.selection.ca/sante/vivre-sainement/les-avantages-et-les-inconvenients-des-reseaux-sociaux/.

Bibliographie

Simon, D (2020, 9 octobre). L’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale. Pourquoi.média.http://pourquoimedia.uqam.ca/covid-19-limpact-des-medias-sociaux-sur-la-sante-mentale/

Nathan, D (2020, 23 juin). Les avantages et les dangers du télétravail. Canal Vie. https://www.canalvie.com/sante-beaute/sante/covid-19-avantages-dangers-teletravail-1.12782873

Radio-Canada (2020, 27 mai). La cybercriminalité liée à la COVID-19 s’intensifie au Canada. Ici Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1706766/hack-pirate-covid-19-coronavirus-canada-centre-canadien-cybersecurite-hameconnage

T. Turcotte, E et Laou, S. (2020, 30 septembre). 20 effets négatifs (et positifs) des médias sociaux. Sélection.https://www.selection.ca/sante/vivre-sainement/les-avantages-et-les-inconvenients-des-reseaux-sociaux/

[azveille]

La Ligue contre le cancer fait une série de propositions pour améliorer la prévention

La Ligue contre le cancer présente, à l'occasion de premiers "Etats généraux de la prévention des cancers" organisés mercredi à Paris, une série de "propositions phares", élaborées en partenariat avec le Conseil économique social et environnemental (Cese), pour améliorer la prévention des cancers en France.

Ces états généraux sont organisés pour le centenaire de la Ligue contre le cancer.

Il y a 20 ans, la Ligue organisait les états généraux des personnes malades, qui ont constitué une impulsion pour l'élaboration des plans cancer successifs et ont contribué à mettre les malades au centre du système, rappelle Christophe Leroux, responsable de la communication de l'association de patients. L'objectif de ces nouveaux états généraux est d'"installer le citoyen au coeur de la politique de prévention en France".

Il rappelle qu'au moins 40% des cancers sont considérés comme évitables, ce qui est "considérable", et qu'il y a une progression du nombre de cancers diagnostiqués en France. Cela renforce la nécessité d'agir en prévention.

Il souligne également le fait que, contrairement à l'idée répandue que des mesures de prévention n'auront des répercussions que dans 25-30 ans -ce qui pouvait expliquer le manque d'intérêt du pouvoir politique et le fait que la prévention ne représente que 2% des dépenses de santé-, "on sait maintenant que des mesures sur l'alcool, le tabac ou les expositions professionnelles peuvent avoir des effets beaucoup plus rapides".

La préparation de ces propositions de la Ligue pour la prévention s'est faite en plusieurs parties. D'abord, "nous avons mobilisé plus de 3.000 enfants dans un cadre scolaire et, sans qu'on les ait guidés, ils ont exprimé leurs sentiments sur la prévention et ont fait des propositions très matures et souvent radicales". Cent enfants seront présents mercredi pour exposer leurs propositions.

Ensuite, il y a eu deux consultations de la population par internet, auxquelles "plus de 30.000 personnes ont contribué". Enfin, avec le Cese, 500 professionnels de santé ont été consultés. Cela a abouti à un livre blanc et à des propositions.

Il en ressort 11 grandes propositions (déclinées à chaque fois en plusieurs propositions plus précises).

11  propositions phares

  Renforcer       l’implication des citoyens dans les politiques de prévention et la       promotion de la santé et étendre la démocratie en santé au champ de la       prévention à tous les échelons

  Créer       un dispositif d’information numérique national de référence visant à       informer et à sensibiliser les individus et les populations à       l’exposition aux risques

  Promouvoir,       dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité, les comportements       favorables à la santé

  Permettre       à chacun de connaître les facteurs de risque auxquels il a été exposé       tout au long de sa vie

  Réduire       les inégalités d’accès à la prévention

  Professionnaliser       et reconnaître les acteurs de la prévention

  Intégrer       un volet prévention des cancers dans toutes les politiques publiques,       aux différents niveaux territoriaux

  Créer       un cadre réglementaire favorable à la prévention et permettant d’aller       vers une dénormalisation des principaux facteurs de risque et des causes       de cancers que sont l’alcool et le tabac

  Renforcer       la recherche sur les déterminants des risques de cancer

  Développer       une politique ambitieuse de lutte contre les cancers viro-induits

  Prévenir       les conséquences néfastes de l’après-cancer liées à des expositions aux       facteurs de risque.

 Vaccin HPV gratuit, pour les deux sexes, au collège

Plus précisément, parmi les propositions précises, on note en particulier: "proposer systématiquement la vaccination HPV aux garçons et aux filles", au collège, gratuitement ou avec une prise en charge à 100%.

Commentant cette proposition pour APMnews, Christophe Leroux souligne le fait qu'en proposant ce vaccin pour les deux sexes, d'une part, on prévient non seulement le cancer du col de l'utérus mais aussi d'autres cancers qui touchent les deux sexes. D'autre part, on supprime l'aspect sexuel de la transmission et le côté "tabou" qui y est associé: l'infection par HPV n'est plus vue comme une maladie sexuellement transmissible mais simplement comme un facteur de risque de cancer dont il faut se protéger.

Généraliser le Nutriscore et d'autres scores de risques

Outre des actions sur l'alcool et le tabac, il est proposé de "mettre en place réglementairement des outils d’information permettant aux citoyens d’adapter leurs comportements". Ce qui passerait par une généralisation du Nutriscore pour les produits alimentaires, mais pourrait s'élargir à d'autres domaines, avec des étiquetages similaires présentant des scores de risques pour "les produits ménagers, les produits de décoration et de bricolage, les produits phytosanitaires, etc.".

Et les citoyens devraient pouvoir "signaler le non-respect de la législation sur la publicité ou de l’obligation d’information", sur des "plateformes facilement accessibles".

Concernant les expositions à des produits toxiques, il est proposé d'"intégrer les différentes expositions environnementales, relatives au travail et à l’habitat tout au long de la vie, en développant la notion d’exposome pour un individu". Et cette information devrait être accessible à tous "pour permettre à chacun d’appréhender de façon globale son exposition cumulée au cours de son existence."

Une fiche d’exposition aux risques de cancer dans le DMP

Il faudrait aussi créer dans le dossier médical partagé (DMP) une fiche d’exposition aux risques de cancer, avec trois volets pour les trois risques précédemment cités: professionnels, environnementaux et liés à l’habitat.

De plus, il faut "formaliser et garantir la reconnaissance des expositions professionnelles dans le parcours individuel de santé". Notamment, "le caractère professionnel d��un cancer doit être recherché systématiquement au moment du diagnostic de cancer en fonction des expositions". Et les tableaux de reconnaissance des cancers professionnels "doivent mieux prendre en compte l’évolution des connaissances".

Considérant qu'"une information publique de référence est indispensable pour permettre aux citoyens de faire des choix éclairés concernant leur exposition à des risques", il est proposé de créer un dispositif, "accessible avec tous les modes de consultation courants et notamment à travers les réseaux sociaux", de diffusion d'informations validées sur les risques de cancer, "pour toucher les plus jeunes et contrer la désinformation (fausses nouvelles ou infox) dont ces réseaux sont souvent les vecteurs".

Dans le but de "réduire les inégalités d’accès à la prévention, il est proposé de "développer des actions auprès des populations les plus vulnérables et des travailleurs manuels exposés à des cancérogènes". Cela passe par la création d'informations "lisibles, compréhensibles et accessibles" pour les populations à faible niveau de littératie, et des actions ciblées notamment au niveau communautaire.

Concernant les moyens mis par l'Etat dans la prévention, il faudrait "consacrer 10% de la dépense nationale de santé à la prévention organisée".

Quant à la recherche, on devrait "consacrer systématiquement 20% des sommes allouées à la recherche sur le cancer à la recherche en prévention". A ce sujet, Christophe Leroux rappelle par exemple le nécessité d'étudier les "effets cocktails", liés à l'exposition tout au long de la vie à de nombreux agents cancérogènes, alors que les conséquences de leurs associations sont mal connues.

"Ces propositions seront remises au président de la République, aux ministres de la santé, de l'éducation nationale, de l'environnement", indique le responsable de la communication de la Ligue. Et "lors des prochains états généraux, dans deux ans, on listera ce qui a été fait ou est en cours".

Par ailleurs, la Ligue contre le cancer "se déploiera de façon ciblée", par exemple dans des actions pour des populations en difficulté, aussi bien en Guyane pour l'accès au dépistage que dans des quartiers populaires. Et l'association compte "renforcer ses actions en milieu scolaire".

Sont également partenaires de ces états généraux de la prévention des cancers Santé publique France, l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), l'Institut national du cancer (Inca), le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), la FHF Cancer, Unicancer, l'Académie nationale de médecine et le Secours populaire français.

[macternelle]

Guide pour produire des documents accessibles

Guide pour produire des documents accessibles

Comment élaborer des documents et communiquer oralement dans le cadre d’une démarche inclusive de conception et d’accessibilité universelles ? Ce référentiel publié par Santé publique France « Communiquer pour tous. Guide pour une information accessible »a été élaboré avec la Chaire interdisciplinaire de recherche en littératie et inclusion (CIRLI) de l’Université du Québec en Outaouais et avec…

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HANDS UP | 1 - Introduction to Physical & Health Literacy

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HANDS UP | 1 - Introduction to Physical & Health Literacy

HANDS UP for Health and Physical Literacy is a three part illustrated video series that will teach children and youth about the importance of physical and health literacy in a fun and engaging way.

Introduction to Physical & Health Literacy is the first video in the three part series and is intended for children aged 4-9. In this video, children will be introduced to the concepts of physical and health literacy. A general overview of both terms will be introduced and defined in order to help children and youth build the ground level knowledge needed to lead a healthy and active life every day.

2 — Exploring Physical & Health Literacy:

3 — Applying Physical & Health Literacy:

HANDS UP is also available in French as VITALITÉ. You can find the French videos at the following links:

1 — Introduction au savoir-faire physique et en santé :

2 — Exploration du savoir-faire physique et en santé :

3 — L’application de la littératie en matière de santé et d’éducation physique :

To order a copy of the DVD or a downloadable version of the videos visit the Ophea Order Tool at:

Written by: James Hartnett Voice Over by: Andrew Hanna Illustrated by: Liisa Sorsa, Thinklink graphics Produced and directed by: Disa Kauk, Dscribe DOP by: Robin Frigeri, Frigeri Productions Edited by: David Schmidt Sound Design and Audio Mixing by: www.48volts.ca

[societeaffaires]

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C’est dans le cadre de la Semaine Numérique qu’a eu lieu la huitième édition du Web à Québec (Waq). Le Waq, c’est trois jours durant lesquels on donne plus de 80 conférences, ateliers et tables rondes sur le numérique. Cette année, trois thèmes se sont, à mon avis, nettement démarqués.

Importance des données

L’incontournable sujet de cette édition: le data. Difficile de nommer une conférence dans laquelle le thème n’a pas été abordé. Autant pour la façon de les recueillir que pour leur utilisation, les données sont dorénavant l’objectif et le moteur qui font avancer la technologie dans une foule de domaines, que ce soit le web, la santé ou les services communautaires.

À cet égard, la conférence donnée par Stéphane Grandjean, dirigeant et fondateur de l’application web Flagtown, a bien illustré la valeur des données dans le milieu communautaire. Grâce à une multitude d’objets connectés, l’application permet par exemple de cumuler des données dans l’unique but de faire croître le sentiment d’appartenance au sein d’une ville ou d’un territoire, puis de le faire rayonner. Les données au service du bien-être collectif ? Pourquoi pas?

Montée de l’intelligence artificielle (IA) 

Si l���IA soulève plusieurs questions éthiques, les conférenciers ont surtout présenté cette avancée comme une occasion en matière d’accessibilité numérique. Selon Denis Boudreau, consultant principal en accessibilité du web de Deque Systems, l’IA peut faciliter la communication et briser l’isolement des personnes handicapées et des aînés, notamment. Le deep learning et les interfaces conversationnelles sont autant de façons de démocratiser la technologie numérique et ses innovations. De nos jours, les entreprises investissent des budgets faramineux dans des campagnes médias. Ne devraient-elles pas plutôt miser sur l’IA afin de contrer l’isolement technologique?

Compétences numériques

Il suffit d’écouter Mark Zuckerberg se faire interroger par les sénateurs américains pour comprendre que la littératie numérique représente un enjeu important. Plusieurs présentateurs ont traité de l’importance des compétences numériques. Certes, le public du Waq possède un immense bagage de connaissances en matière numérique, mais qu’en est-il des travailleurs de tous les domaines, des enfants et des personnes âgées, qui devront, eux aussi, suivre la cadence ? Comme l’a mentionné Vanessa Gouri, du Cefrio, il est plus important que jamais de développer ses connaissances numériques, car le progrès, lui, n’arrêtera pas.

Ce qu’on retient principalement du Web à Québec, c’est qu’au-delà de l’innovation et des aspects techniques, il y a cette volonté de faire des avancées technologiques un allié majeur dans tout ce qui touche aux relations interpersonnelles. Alors qu’on s’inquiète de la place immense que prend l’évolution du numérique dans nos vies, le Waq a surtout voulu montrer comment cette évolution peut être bénéfique sur l’humain et sur son rapport mutuel avec la technologie. Mentionnons enfin tout le partage de connaissances et la qualité de l’information au cœur même de l’événement. Il y a un réel sentiment de fierté au sein de la communauté numérique au Québec; sentiment transmis par le ton honnête et accessible des conférenciers.

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Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles d’Infopresse.

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