#les mots en bouche
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ça c symbolique ça c symbolique... mais là à un certain point si tout est symbolique ya rien qui reste. genre il faut garder qqch au moins qcq tu fait de ta vie sinon
#julia.txt#vagueposting in french to offset the vagueposting guilt#jcrois quil y a un juste milieu quon peut trouver entre ya rien qui est symbolique tout est mot pour mot#et des fois. ya des actions quon doit prendre. cmon#la vie chrétienne est pas une vie que tu passe à rester dans ta chambre en train de contempler#c quand même une vie d'action#et quand ya qqch qui est DIT. GENRE C UN ORDRE DIRECT#là il faut admettre. il faudrait le faire#mais bon. peace and love on planet earth#un ordre direct de la BOUCHE du seigneur genre jpeux pas croire qu'il y a du monde qui croit que c symbolique#jen peux plus
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you'll never believe who slept for a total of 10 minutes
#random thoughts#hello. i feel wonderful and completely terrible at the same time. look at that#it's 5am. oh wow. experiences. hello. but i said that already!!!!!!! ! no what can i say then ? oh fuck#just. hello there. everyone. i'm going to assume you're still sleeping. that's so cute . my mutuals are so cute and i love you <12#mutuals AND followers. and strangers too i don't know you people but i want to feed you homemade cookies and bread. i think you'd like that#thorns came on. three hours ago. i was very very happy and i did a little dance and that's about when i fell asleep#i measured the time .in songs. it was three songs so it may not have been exactly three minutes but. oh wow okay#it's bright outside already!!!! !!! wow!!!!!!!! you'd never believe#it's not as pretty at my father's place but it's an experience still. woah#did you guys know? le mot en serbe? pour papillon? butterfly ? c'est leptir et je crois que c'est un très beau mot#searched it up on friday and i DON'T KNOW WHY. i still think about it that's so weird#but leptir is such such such a pretty word. c'est doux et mielleux comme mot. j'adore. ah. ça fond dans ma bouche même si#je ne sais pas comment le prononcer. oh well. c'est le même mot qu'en croatien et j'ai passé des vacances à croatie. enfin#ils ont tous parlé en anglais alors.#je ne comprends ni serbe ni croatien </3#FUCK. i am suing duolingo. donne-nous le serbe et le lithuanien. et le. ah. slovenian? ça s'appelle comment dans cette langue fichue#maybe i ought to learn french !! since clearly tout m'échappe aujourd'hui#j'ai mal au bras j'ai mal au dos j'ai mal aux yeux j'ai mal au ventre#l'euthanasie n'est pas? une! option sadly#i cannot sleep. je veux juste dormir. je fais référence à la version française de sameaux mi sais spavas ;;#OH RIGHT ALL THE FRENCH IS UNCENSORE D HERE. HOW DO I. AGH. deal with it fuckers
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les anglophones qui disent des mots fr et les garde en expression sans vouloir savoir comment ça se prononce vous avez si raison jvous aime
bouyabaizi il a dit le boug.....
#bouillabaisse c'était le mot#déjà ça me fait rêver qu'ils utilisent ce mot en expression#so true.....#jvous embrasse sur la bouche rn
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Mes lèvres ne peuvent plus s'ouvrir que pour dire ton nom baiser ta bouche te devenir en te cherchant. Tu es au bout de chacun de mes mots tu les emplis, les brûles, les vides. Te voici en eux tu es ma salive et ma bouche et mon silence même est crispé de toi. Je me couche dans la poussière, les yeux fermés La nuit sera totale, tant que l'aube Et le grand jour de ta chair Ne passeront pas au-dessus de moi Comme un vol de soleils.
Alain Borne
Victoria, film de Justine Triet avec Virginie Efira
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Je croyais que la vie était faite de fantasmes mais le réel n'est qu'une imagination continuée. Je le savais : rien (jamais plus) ne serait vrai. Alors dans le temps (court) qui nous était donné (avant la tempête d'une folie complète qui déchaîne et déchaîne), il fallait jouir. Unir. Ou, plutôt je voulais jouir - et faire jouir. Tendre mon corps comme une main - me rappeler d'anciens miracles…
Plus haut que tous les abîmes - la joie resplendirait.
Nus parce que plus rien ne comptait. Que la volupté illimitée - où nous soubrerions sans appel. Nul retour. Et, nos yeux émus… se rencontrèrent. Sans plus connaître d'obstacle à notre entente. Sans plus de...
Non, je ne me déparie pas - mais ma joie excessive versait des larmes.
Car sur ton corps ombré, je m'ouvre à tous les vœux. Je m'ouvre et je célèbre - je suis... mais mes mots, en vain, chercheraient l'issue. Je m'avance - jusqu'au bout de la ligne j'ouvre les bras : je m'aboutis dans les tiens.
(La renaissance ne viendra qu'après la foudre). Le triomphe.
Qui dira ce qu'excèdent mes propres forces ? Deux beautés féroces n'ont pas plus de solution - ni ma bouche, à ta bouche. Proférant les plus ardentes caresses que des lèvres sauraient ordonner sur une page... mais me suis-tu - m'enserres-tu ?
Chemins sombres où s'élève un chant d'amour, nos ventres... Rauque unisson. Et l'odeur acide ou sucrée des herbes fauchées tout autour. Tu m'entraînes - ou je t'avale, je ne sais. Mais les sens se font plus chair - et je sens que nous serions tout, qu'à terme, nous saurions tout.
Qu'une fêlure dans l'union que la plus complète entente étanche - et le bonheur SOU-VE-RAIN.
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Mon amour,
Je me surprends encore à t’appeler ainsi, alors que je sais bien que ce mot, dans ta bouche, n’a jamais résonné de la même façon. Pourtant, il est devenu mon refuge, mon espoir et mon tourment. Ton absence pèse sur moi comme une ombre qui me suit partout, silencieuse mais persistante, me rappelant chaque jour ce qui pourrait être mais qui ne sera jamais.
Je ne cesse de penser à tout ce que j’aurais aimé partager avec toi, à tout ce que j’aurais voulu t’offrir. Chaque geste que je fais semble chercher ta présence, comme si le monde était devenu trop grand sans toi à mes côtés. Il y a des soirs où l’air me manque, où même les étoiles semblent briller moins fort, comme pour compatir à ce manque que je porte en moi.
Je me demande si tu réalises à quel point tu occupes chaque coin de mes pensées, à quel point chaque mot que je prononce est, d'une certaine façon, une manière de te dire ce que je ressens, même si tu ne l’entends pas. Peut-être même n’as-tu jamais voulu l’entendre. Je comprends cela et pourtant, je n’arrive pas à me détacher de cette attente, de cet espoir que tu puisses, un jour, me regarder autrement.
Je sais que ton cœur appartient à une autre. Et je n’ai jamais voulu que mes sentiments soient un poids. Mais même si je t’écris ces mots, avec cette vulnérabilité qui me coûte tant, je sais qu’ils resteront sans réponse. Je ne te demande rien, si ce n'est de me pardonner si, parfois, mes mots portent un poids que tu n’as pas demandé à porter.
Je continuerai à t'aimer de cette manière silencieuse, discrète, comme un feu doux qui ne s’éteint jamais mais qui ne cherche pas non plus à t’embraser. Et même si le destin a fait de moi une étrangère à ton cœur, je veux que tu saches que, malgré la douleur, je ne regretterai jamais de t'avoir aimé.
Dans ce silence que je garderai, je reste là, espérant simplement que mon affection, même invisible, puisse un jour te toucher.
À toi, qui demeures mon rêve inachevé.
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saga: Soumission & Domination 349
Florian préparation 1er contrat (suite), contrat
Dimanche :
Je me réveille en premier. Je visionne en hyper rapide la nuit dans la chambre d'à côté. Rien, ils n'ont fait que dormir mais quand je vois comme nous avons écrasé nous aussi ça ne m'étonne pas.
J'attends mes dormeurs puis décide que c'est suffisant. Je tire doucement la couette qui les recouvre et je les admire. Ils sont beaux dans le sommeil. Instinctivement après mon départ, ils se sont rapprochés et dorment enlacés. La jambe de PH recouvre celles de Ludovic et la tête de ce dernier est collée sur son épaule. Je leur laisse encore quelques instants puis me coule vers eux. Ma langue remonte du gros orteil de Ludo à son aine juste interrompu par le détour de la cuisse de PH.
Son sexe est plus gros qu'au repos mais pas franchement bandé non plus. Sans poser ma tête sur lui, je sors ma langue et vient titiller le bout de gland laissé apparent par son prépuce. Pas de réaction, je m'enhardi. Avec mes lèvres je repousse cette peau et peut ainsi prendre le gland entier dans ma bouche. Je me contente de ça. Je salive puis tourne ma langue dessus. Je dois bientôt reculer ma tête car mon Ludovic se met à vraiment bander. Il gémit. Je le regarde persuadé de l'avoir réveiller mais non. Il doit faire un rêve érotique. Je prends moins de précaution et ça fini par le vraiment le réveiller. Sa main se pose sur ma tête et d'une légère pression m'indique qu'il souhaite plus. Je me penche plus et m'enfonce son gland dans ma gorge. Il m'étouffe, ça me fait bander encore plus.
Ça fait un peu comme le jeu du foulard mais par la face interne. L'étouffement provoque une décharge d'hormones qui booste mon excitation. Je ne me tue pas pour autant et pompe mon mec comme un affamé. Il ne bouge pas pour ne pas réveiller PH mais quand il explose, ses spasmes le secouent et ce dernier ouvre les yeux. Ses premiers mots sont pour nous traiter d'obsédés sexuels.
Ça lui vaut une immobilisation complète et un abus de son corps. Sa bite trouve la bouche de Ludovic comme capuchon et sa rondelle sert d'étui à la mienne. Sur l'écran qui est toujours branché sur la chambre d'à côté, je vois que nos jeunes se sont réveillés aussi avec une libido encore plus alerte. Eux aussi se donnent un peu de plaisir avant le petit déjeuner. J'explose au fond de PH et lui, remplit la gueule de Ludovic qui vient partager avec nous. Trop bon !
On sort de nos chambres en même temps. Embrassades, et on monte au 4ème. Petit déjeuner puis la matinée se passe à travailler nos cours. J'aide Romain en français et nous bossons jusqu'au déjeuner.
L'après-midi je reprends en main la préparation de Florian mais ce coup-ci, seul je le travail au sous-sol. On commence par un passage à la douche interne. Il connait pas mais il aime bien, enfin pas la première fois mais après ça été mieux. Je décide d'en faire autant. Une fois bien propres, j'installe un gode de 25x6.5 sur la selle spéciale et après avoir bien graissé le trou de Florian, je le fais s'assoir dessus. Il y va à son rythme mais doucement il se le prend en entier. Je l'encourage, le flatte, lui fais sniffer un peu de poppers quand il me le demande et sa chevauchée prend des allures de grand prix de l'arc de triomphe. Je l'arrête avant qu'il ne jouisse, j'ai bien l'intention de profiter de ses 7cm de diamètre ! Je m'installe sur le sling et lui demande de me travailler l'anus. Il fait ça bien. Je me gaze à fond en prévision de sa large pine. Quand il me pénètre c'est une véritable défonce avec un grand D. Des 7 de diamètre, j'en ai connu qu'avec mes clients. Mais non suis-je bête, un des lads de Bordeaux en a une de 26x7 mais ça va faire depuis le nouvel an que je m'en suis quand même pas pris une pareille. Il n'est monté que de 18 de long mais ça me va quand même. Ses coups de rein un peu désordonnés au début font place à un rythme bien efficace. Je sniffe à nouveau mon flacon de poppers et mes mains posées sur ses fesses, j'augmente sa cadence de pilonnage. Il butte une fois de trop sur ma prostate et j'explose m'envoyant du sperme jusque dans mes yeux. Il décule vite et je ressens un bref coup de frais avant que ma rondelle se referme. On se calme 1/4 d'heure et je termine sa formation express. Il prend ma place sur le cuir suspendu et je le défonce au gode de la taille juste inférieure à son client. Je rebande, quelle forme ! Du coup je sors le monstre de son cul et lui en enfile un autre très raisonnable. Il ne comprend pas tant que je n'ai pas ajouté ma bite au morceau de plastique. Je le sodomise jusqu'à ce qu'il jute et il résiste bien même après m'avoir limé le cul.
Le client sera content, il ne lui explosera pas en 5mn ! Quand nous en avons fini, une bonne douche fait disparaitre les " salissures ". Un jet d'eau froide sur nos rondelles accélère le processus de rétraction. Retour au 4ème. Les autres nous attendaient pour une bière. Leurs dernières heures studieuses les avaient soulés.
Après diner je reconduis Florian au pensionnat. Quand il sort de la SLS c'est pour tomber sur un de ses potes qui rentrait aussi. Je ne m'éternise pas. Il m'appelle une heure plus tard pour me dire qu'il est grand temps qu'il quitte le lycée, il a dû expliquer pourquoi il revenait en MERCEDES, qui était le mec au volant etc. Il m'a dit qu'il était désolé mais qu'il m'avait fait passer pour un de ses cousins mais qu'il n'est pas sûr que ses détracteurs l'aient cru ! Je ris, le rassure que ce n'est pas grave puisqu'il y avait peu de risque que je croise ses copains de promo.
Le contrat :
Pour rappel le client est black 50ans dans les 1m80 entretenu question tour de taille et surtout une bite de 26x7. Soit le même diamètre que la queue de Florian mais 8cm plus longue. Il y va avec son scooter équipé cuir de la tête au pied. Ça lui donne un look racaille qui va avec son parlé un peu basique encore.
Rapport de Florian :
Je suis un peu stressé. Sasha a eu beau me préparer la rondelle avec les habitants du blockhaus le WE dernier, j'ai un peu les foies. Sasha m'a mis au parfum, le client est monté comme moi avec 8cm de plus en longueur. Jamais encore vu ça en réel. Le scooter 3 roues est génial. Je me fais plaisir à faire des accélérations qui sèchent même les caisses qui attendent comme moi le feu vert. Daniel le mec à qui Sasha m'a envoyé n'a pas voulu me dire le montant de la dépense mais je pense que ça du couter un max. Que des marques, du cuir et le casque est trop kiffant. Il me fait une tête de robot. Les 7 heures de formation entre les pattes de son pote Éric se sont bien passé mais le mec est sévèrement burné ! Sa combinaison de moto fait une coque énorme en haut de ses cuisses. J'aurais bien aimé tâter le morceau mais je veux pas faire honte à Sasha avec un comportement qui va pas. Bon je reviens à mes moutons ou plutôt au loup qui m'attend moi pôvre petit agneau innocent ! Je sonne au portail d'une grande maison particulière. Je dois ôter mon casque pour qu'il me voie à la vidéo. Le portail s'ouvre tout seul et je pousse jusqu'aux marches de l'entrée. Il m'attend en haut. Je suis pas grand mais en contre plongée, il fait géant. Quand je le rejoins je vois qu'il fait bien 15 à 20cm de plus que moi. Il m'accueille gentiment. L'entrée doit faire la moitié de la maison de mes parents ! Il me demande de me " défaire de ma carapace ". Je pose le casque sur une tablette, retire mon blouson. Le fait que je paraisse en marcel (c'est un Léotard) dessous à l'air de lui plaire. Je quitte mes chaussures montantes et fait tomber le pantalon. Je suis en fuseau de gymnastique (sokol), moulant mes jambes et surtout mes fesses rondes. J'en ai choisi un trop petit qui me rentre bien dans la raie des fesses.
Il a devant lui le parfait petit gymnaste en tenue classique du travail aux anneaux. Et à ce que je vois se développer dans son pantalon, ça le fait kiffer grave. Ça déforme le tissu, et je vois le gland descendre vers son genou gauche. J'en étais hypnotisé au point que c'est lui qui m'a rappelé à la réalité. Il me demande de le suivre. On monte l'escalier et on entre dans une grande chambre avec un lit en cage. Un baldaquin je crois mais réalisé en tube. Le plafond est à plus de 3m et je note que je dois pouvoir faire de la barre fixe si le support est solide. Je me lance, au pire je m'étale sue le matelas.
Je saute et attrape la barre au-dessus du pied de lit. Elle résiste et quand je la teste en me balançant un peu, je vois qu'elle est solidement fixée. Je m'échauffe avec quelques mouvements sous la barre avant de me lancer dans un tour complet. Aie ! J'ai pas mes maniques ! Je relâche et tombe le dos sur le grand lit. Je n'ai pas fait attention mais il s'est déshabillé pendant ma petite exhibition. Sur le dos je le vois à l'envers mais il est impressionnant. Le noir est très noir et sa bite un vrai monstre. Il me tire par les épaules vers le bord du lit et quand ma tête est en dehors du matelas, il m'ouvre la bouche et enfonce son pieu. Il bute sur ma glotte et me dis de respirer un grand coup. J'obéi et il me défonce la gorge ! Il se retire et me fait le coup plusieurs fois sa bite devient de plus en plus raide, dure et droite. Quand il bande à fond, avec tout ma bonne volonté j'en laisse bien 4 cm dehors !
Alors qu'il me baise la bouche je tente de me déshabiller. Il m'arrête aussitôt. Il veut me baiser en tenue. J'avais pas pensé à ça mais ça va me la saloper grave et je me vois pas la ramener pleine de sperme à ma mère ! Tant pis ! Il cesse de me détruire la gorge et me retourne comme une crêpe. Mes 70Kg ne semblent pas peser entre ses bras. Il me roule un patin. Sa langue est proportionnée à sa bite, elle envahi ma bouche. Puis il se met à me lécher le corps, enfin les parties nues, cou, trapèzes, épaules, aisselles. Puis il attrape le haut de mon Léotard et le déchire jusqu'au Sokol. Merde ! C'était le plus correct de mes Léotards. Les autres sont soit trop petits soit usés.
Il continu le massacre et je me retrouve à poil, mes vêtements en lambeaux ! Je n'ai pas le temps de pleurer dessus qu'il attrape mes jambes, et les tire vers le haut jusqu'à ce que mon sexe soit au niveau de sa bouche. Je pose mes mains au sol et assure l'équilibre. Je le sais actif, j'écarte donc les jambes pour lui présenter mon cul. Il devait attendre ça car il s'est aussitôt penché et direct m'a léché la rondelle. Pour le fun je lui fais un grand écart mais je ne crois pas qu'il s'en soit aperçu. Par contre moi je me rends bien compte qu'il travaille avec sa langue. Si tout à l'heure elle me remplissait la bouche à en vomir, là, elle pointe ma rondelle et la pénètre de quelques cm. Trop bon ! Je redresse mes jambes et emprisonne (gentiment) sa tête entre mes cuisses. Ça repose mes fessiers. Je sens sa salive couler dans mon trou. Mais le temps passe et de rester la tête en bas, je commence à avoir des éblouissements. En appuis de mes jambes sur ses épaules, je me cambre, lentement pour qu'il ait le temps de contrebalancer mon poids. Je m'étale le ventre sur le lit mais reste les reins creusés pour lui signifier que ce n'était qu'un changement de position, pas un refus de me faire bouffer l'oignon.
D'ailleurs il me suit la langue toujours enfoncée dans mon trou. Après peut être 15mn de bouffage de rondelle, il les redresse, pose une de ses mains sur mon dos pour m'immobiliser et j'entends qu'avec l'autre, il se kpote. Quand c'est fait, ses mains agrippent mes hanches et il me tire au bord du lit. Les pieds au sol, j'écarte bien les jambes pour dégager le passage. Il ajoute une dose de gel maousse sur mon cul et s'enfonce dedans.
Merci Sasha pour la préparation sinon il m'aurait fendu en deux. En attendant il ne s'arrête qu'avec ses couilles collées aux miennes, incapable d'en rentrer plus. Moi ça me coupe le souffle. Je sens son gros gland en moi c'est impressionnant comme sensation. Il pousse mes boyaux. Je le laisse un moment me limer la rondelle dans cette position puis me dis qu'il doit en vouloir plus d'un gymnaste. C'est pour ça qu'il s'était battu avec l'autre mec pour m'avoir. Je bascule le buste sur le côté et gardant mes jambes bien à l'équerre, je me retrouve sur le dos, mes chevilles sur ses épaules. Lentement je contracte mes abdos (ce qui fait que je sens encore plus sa grosse bite en moi), pose mes mains derrière son cou et me colle à lui (enfin à mes jambes surtout). Je tends alors les bras vers la traverse du baldaquin et m'accroche à elle. Là, j'utilise la force de mes bras pour monter et descendre sur sa bite. Ça le fait car il cesse de me soutenir les fesses et ses mains caressent mes biceps qui gonflent sous l'effort.
Il me décroche de la barre et me pose dos sur le lit. Son corps recouvre le mien et à part mes épaules qui dépassent sur le côté, je dois disparaitre sous son corps. Sa bite elle est bien restée tout le temps dans mon cul. Puis il attrape des menottes à chaque pilier de coin et je me retrouve enchaîné façon écartèlement comme on en voit dans les fils d'époque. Ce qui me surprend c'est quand il actionne un mécanisme qui tends les chaines puis qui me soulève. Ma ceinture abdominale est sollicitée un max pour pouvoir rester à l'horizontal. Absorbé par ce qu'il me faisait, je n'avais pas noté que je bandais ferme moi aussi. C'est quand il s'est mis à me sucer la bite que je me suis rappelé que j'avais aussi un engin de plaisir devant. Quand il sent que les abdos fatiguent (tremblements importants), il actionne à nouveau son truc et les chaines se rejoignent sur les côtés me pliant en 2 mais bras et jambes écartés. Là il se remet à m'enculer non sans avoir remis une couche de gel. Il ne s'arrêtera plus avant d'avoir juter des litres dans sa kpote. Il m'a fait jouir quelques minutes avant, ça doit être les spasmes de ma rondelle qui ont raison de sa résistance.
Il me décroche et je tombe sur le lit un peu scié par ce qu'il vient de m'infliger. J'étale mon sperme sur mon torse pour pas qu'il coule sur le lit et reprend mon souffle. Le client se dékpote et me montre le résultat de ma prestation. Quand je dis des litres j'exagère mais la quantité qu'il y a, j'avais encore jamais vu ça. Il la jette et me rejoint sur le lit. Il passe son bras sous mon cou, se mets sur le côté et sa main libre vient parcourir mon corps. Elle suit les contours de mes muscles. Il ramasse avec ses doigts mon sperme éparpillé et l'apporte à ma bouche. J'hésite mais après tout c'est le mien et je lui lèche les doigts. Putain que ça doit faire " salope " !
Je bascule sur lui, le repoussant sur le dos et comme un jeune chiot sur un adulte, je cale ma tête en haut de son pec et ma bite trouve place sur son nombril. Il me laisse un moment comme ça. On récupère doucement à la limite de s'endormir. C'est le cas même puisque je me réveille quand il me plonge dans sa baignoire. Un machin immense où il peut se mettre avec moi. Je me laisse faire. Il me lave, c'est bon même si c'est un peu infantilisant. Quand je veux faire pareil, il m'en empêche et je ne fais que le regarder. Séchages, retour dans la chambre. Je ramasse les restes de ma tenue de sport et j'ai dû faire une tête bizarre puisqu'il me dit de ne pas m'en faire. Il en a de bonne ! C'est pas lui qui va devoir en acheter une nouvelle tenue complète. Il me laisse seul alors que je me dis que je vais avoir un peu froid à poil (que je n'ai pas) dans mes cuirs, les seules choses récupérables étaient mes chaussettes. Et vue l'heure avancée de la nuit, ça va cailler ! Il revient avec un grand sac et me dit que c'est pour moi. Je suis surpris mais j'ouvre. Plein de tissus synthétiques, je tire dessus et je sors une bonne demi-douzaine de léotards, pareil de sokol et même de short. Il éclate de rire et me dit que je n'avais quand même pas cru qu'il allait détruire mes vêtements sans les remplacer quand même !
Je suis gêné c'est exactement ce que j'avais pensé. Je les regarde tous. C'est la marque de l'équipe de France. Il me dit de les essayer. Je tombe mon pantalon en cuir et passe les vêtements. Ils sont tous à ma taille et les imprimés qu'il a choisis pour les léotards sont top. Quand je me retourne pour le questionner, il me devance et me dit qu'il avait eu mes tailles par Sasha. Je suis trop content, je commençais à être juste question équipements. Dans le fond du sac je trouve encore plusieurs paires de maniques avec attaches différentes. Je ne sais comment le remercier. Je me colle à lui, tends mes lèvres pour une pelle bien sentie et commence à me frotter contre son sexe. Il me repousse et me dit que j'en ai déjà fait bien assez pour cette fois. C'est vrai que ça va faire 6h qu'on est ensemble. J'ai dû oublier de décrire quelques positions Oups !
Je me choisis l'ensemble que je kiffe le plus avant de remettre mes cuirs. Il me tend une sacoche dans lequel il a mis les autres vêtements. Je ne dis plus rien et accepte ce nouveau cadeau. En plus en cuir, c'est raccord avec le reste. Il s'habille et m'accompagne jusqu'au portail. Je rentre directe au blockhaus. Sasha m'a réservé une chambre au premier et il veut me voir dans quelques heures puisque le matin est déjà là !
Je trouve un mot sur la porte du bureau de Sasha avec mon nom dessus. Il me dit juste de dormir tout ce que je veux ce matin (samedi) et de monter au 4ème pour le petit déjeuner.
Trop content de mon cadeau, je m'endors dedans.
Jardinier
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C’est à moi.
À la demande de @sayresse17 j’espère que ça va le faire 👀
23« Est-ce ma chemise ? »
Lilia X reader
Reader était une jeune orpheline de 25 ans, marquée par des années de vie en famille d'accueil. Elle avait toujours rêvé d'une vie stable, mais chaque nouvelle maison ne faisait qu'accentuer son sentiment d'instabilité. Aujourd'hui, elle avait décidé de fuir ses parents adoptifs, ne supportant plus leur indifférence.
Elle avait trouvé un petit travail dans la boutique de Lilia, Lilia avait tout de suite remarqué la douceur et la détermination de Reader. Avec le temps, un lien s'était tissé entre elles, si bien que Lilia avait proposé à Reader de s'installer dans sa chambre d’amie.
Cela faisait maintenant quelques mois que les deux femmes cohabitaient. Leur quotidien était rythmé par des rires, des discussions autour d'un café, et des soirées passées à lire ensemble. Reader se sentait enfin chez elle, entourée de chaleur et de compréhension. Pourtant, au fil des jours, un sentiment troublant commençait à s'installer en elle. Plus elle passait de temps avec Lilia, plus elle réalisait qu'elle l'aimait d'une manière qu'elle ne pouvait pas contrôler.
Reader se surprenait à la regarder plus longtemps, à apprécier chaque geste, chaque sourire de Lilia. Elle se sentait coupable de ces pensées, consciente que ce lien affectif pouvait être dangereux. "Je ne devrais pas ressentir ça," se répétait-elle en silence, mais son cœur avait déjà pris le dessus sur sa raison. Les moments passés ensemble, les éclats de rire partagés, tout cela la rapprochait d'une affection qu'elle n'avait jamais connue auparavant.
Reader avait enfin terminé de faire le ménage dans la maison, un sentiment de satisfaction l'envahissant. Elle se dirigea vers la salle de bain, impatiente de se plonger dans une bonne douche bien chaude. L'eau chaude coula sur sa peau, apaisant toutes les tensions accumulées de la journée. Elle ferma les yeux, profitant de chaque goutte, laissant la vapeur envelopper la pièce.
Après un moment de pur bonheur, Reader sortit de la baignoire, se sentant rafraîchie et revigorée. Elle s'enroula dans une serviette douce, absorbant l'humidité de sa peau. Une fois sèche, elle se mit à chercher ses vêtements, le cœur léger. Elle commença à enfiler son pantalon, soudain, un frisson de surprise la parcourut
. "Oh non, j'ai oublié de prendre un haut !" s'exclama-t-elle, réalisant qu'elle était restée là, à moitié vêtue, sans rien pour couvrir son buste.
Reader se sentit soudainement prise au dépourvu. Elle ne pouvait pas sortir ainsi, et la panique s'installa un instant. Ses yeux parcoururent la salle de bain, cherchant désespérément une solution. C'est alors qu'elle aperçut une chemise de Lilia accrochée au porte-manteau. "C'est mieux que rien", se dit-elle en l'enfilant rapidement, se sentant un peu plus à l'aise.
Elle attacha rapidement ses cheveux en un chignon désordonné, essayant de donner une impression de calme avant de sortir de la salle de bain. En marchant dans le couloir, elle espérait que personne ne la croiserait. Malheureusement, au moment où elle tournait le coin, Lilia apparut, surprise de la voir ainsi vêtue.
Reader se figea, le cœur battant. La gêne l'envahit, et elle ne savait pas quoi dire. Ses joues prirent une teinte rosée alors qu'elle cherchait des mots, mais rien ne venait. Elle se contenta de sourire timidement, espérant que Lilia ne poserait pas trop de questions sur sa tenue improvisée.
Lilia se tenait dans l'embrasure de la porte, un sourire malicieux sur le visage.
"Est-ce ma chemise ?" demanda-t-elle, un coin de sa bouche se relevant en un sourire espiègle, ses yeux pétillants de curiosité.
Reader, encore un peu gênée par la situation, baissa les yeux sur la chemise ample qui flottait autour d'elle.
"Eh bien, je… je l'ai empruntée sans vraiment demander," commença Reader, sa voix hésitante trahissant son embarras. Elle se gratta la nuque, cherchant les mots justes. "Je n'avais rien d'autre à mettre, et je me suis dit que ça pourrait faire l'affaire le temps que j’aille chercher quelque chose dans mon placard.."
Lilia, cependant, ne semblait pas se soucier de l'explication. Ses yeux parcouraient le corps de Reader avec une admiration inattendue. Elle se rapprocha lentement, ses pas légers sur le sol.
"Tu sais," dit-elle, son regard ancré dans celui de Reader, "je trouve que ça te va vraiment bien."
Reader sentit son cœur s'emballer sous le compliment, ses joues s'empourprant légèrement. "Tu penses vraiment ?" demanda-t-elle, surprise mais flattée.
"Absolument," affirma Lilia, un sourire sincère illuminant son visage. "Garde-la, elle te va bien. Tu devrais porter des chemises comme ça plus souvent."
Reader, touchée par la gentillesse de son amie, ne put s'empêcher de sourire. "Merci, Lilia. Je vais réfléchir à ta suggestion," répondit-elle, se sentant à la fois gênée et heureuse.
Lilia lui fit un clin d'œil complice avant de s'éloigner, laissant Reader avec une nouvelle confiance, réalisant que même les moments les plus embarrassants peuvent se transformer en compliments inattendus.
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Un baiser sur ta bouche, un autre sur ton cœur... Joyeuse St Valentin à Tous
Une des légendes.. La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au xive siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux s'appariaient....
......Tous les ans, c’est la même rengaine : à l’approche du 14 février fleurissent les marronniers sur ce que l'on appelle communément, le jour des amoureux : « l’histoire de Saint Valentin, le saint patron des amoureux ». Ce prêtre romain emprisonné serait tombé sous le charme de la fille de son geôlier, alors qu’il attendait son exécution, et aurait échangé avec elle des mots d’amour signés « Ton Valentin ».
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" Batcomputer "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Red Hood
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Ça n'était pas une obsession, mais ça allait au delà d'un simple crush.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟔,𝟓𝟔𝟑.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Peu importait le nombre de fois que je me faufilais ici, la grandeur de la Batcave ne cessait de m'impressionner. Toute cette surface inexplorée, ces nombreux trophées qui décoraient l'endroit, j'étais sans arrêt laissée bouche bée. C'était peu croyable qu'un tel endroit puisse exister, qui plus est sur la propriété de Bruce Wayne. La pièce géante et le dinosaure avaient attiré mon attention la première que j'étais venue ici, deux gigantesques objects qui autrefois eurent menacé la vie de Batman. À présent, c'était plutôt les électroniques mis à disposition, ainsi que la sélection de véhicules non loin de là. Entre avions, voitures, camions et motos, il avait l'embarras du choix. Les ordinateurs de Batman étaient de véritables bêtes, des créations bien trop en avance sur leur temps.
C'était la raison de ma venue ici.
J'étais penchée sur le clavier, le dos cambré, mes doigts tapotant sur celui-ci. J'effaçai la composition de mon mot lorsque je me trompai, retapai le tout, et en même temps je regardai ce qui était présenté sur la dizaine d'écrans devant moi. Articles, caméras, vidéos, interviews, c'était à n'en plus finir.
Je me sentais chanceuse. Après tout, si je me trouvais ici, je le devais à Dick. Après de nombreuses supplications et des promesses faites en l'air dont je ne me souvenais plus, il m'avait amenée dans la Batcave afin que je puisse profiter des avancées technologiques de son père. Mon ordinateurs était moins performant. C'était à peine si j'avais accès à certains sites, plus d'un m'étaient fermés. Mais ici ? C'était comme si j'étais une sorte de déesse. Je voyais absolument tout, à travers n'importe quoi. Dick avait disparu, il m'avait laissée seule. Outre moi, personne ne se trouvait dans la Batcave. Le Batcomputer m'était ainsi présenté, livré à lui-même.
C'était ce dont je fus persuadée, avant de sentir quelqu'un à côté de moi.
Une tasse se déposa sur le bureau, une main abîmée y était rattachée. Elle était fumante, d'elle se dégageait une délicieuse odeur de sucrée, elle m'en donna l'eau à la bouche.
« Mademoiselle. »
J'arquai un sourcil, me redressai.
« Monsieur Alfred, bonsoir. Je ne savais pas que vous étiez ici.. »
Il se recula, de son regard il me scruta.
« Lorsque quelqu'un s'introduit dans la Batcave j'ai tendance à m'y rendre. » déclara-t-il. « Puis-je connaître la raison de votre visite ? Monsieur Bruce ne rentrera pas avant une petite heure. »
« Oh, euh⸺ Oui. »
Me grattant la nuque, je zieutai la porte de sortie ⸺sa direction du moins.
« Je suis à la recherche de Poison Ivy. »
« Voilà qui est bien curieux, aux dernières nouvelles mademoiselle Isley réside à Arkham. »
« Oh. Hein ? Vraiment ? Harley Quinn, alors. »
Nerveusement, je me saisis de la tasse. Je laissais mon corps retomber sur la chaise de Batman, croisant les jambes et apportant l'élixir sucré à mes lèvres. J'étais certaine que parler davantage ne me sauverait pas. Je m'enfonçais plus qu'autre chose.
« Mademoiselle, comment vous êtes-vous introduite ici ? »
« Dick m'a ouvert la porte. »
« Plaît-il ? »
« Si si, je vous assure. C'est moi qui lui ai demandé. »
« Ainsi dans le but de retrouver mademoiselle Quinn ? »
« Ivy, ou elle, oui. »
Je terminai de prendre ma gorgée, elle était un peu plus chaude que prévu. Je repris ensuite la parole. Le thé m'avait définitivement détendue.
« Je n'ai pas accès à leurs dossiers d'Arkham, et le dark web c'est du charabia pour moi, alors je me suis dis que je pouvais venir ici. Vous savez, comme tout le monde, et puis Batman m'a déjà fait venir ici un paquet de fois, je pense pas que ça le dérangera. »
« Les conditions étaient différentes. » contesta-t-il. « Vous n'avez pas été invitée, c'est dérangeant. »
« Je sais ! Je suis désolée. »
Le majordome zieuta les écrans, il pivota de manière à lever la tête et les observer plus simplement. Ils étaient tous allumés, présentant des photographies et documents à propos de Poison Ivy. J'abandonnai ma tasse sur le bureau au même moment. Reculant la chaise de mes pieds, je croisai mes bras contre ma poitrine.
« Que cherchez-vous ? »
J'étais persuadée que ma couverture allait tenir. J'étais crédible, extrêmement crédible, il me suffisait de gagner suffisamment de temps et mon plan réussirait. Une heure avant que Batman ne rentre ? C'était presque trop beau pour être vrai.
« Mademoiselle ? »
« Hein ? »
Je clignai des yeux, les sourcils plissés.
« Oui ? Vous avez dit un truc ? »
« Que cherchez-vous, exactement ? »
« Euh, des informations..? »
« Si vous désirez retrouver mademoiselle Quinn, il vous faudra bien plus que fouiller ses dossiers en tant que psychiatre. » observa-t-il. « Ils ne vous mèneront certainement pas à sa nouvelle cachette. »
Les nombreux écrans changèrent lorsqu'il se mit à taper sur le clavier. Ma curiosité était piquée, après tout c'était la première fois que je voyais le majordome de Batman toucher à un électronique. Les seuls fois où je l'avais vu il s'était contenté de nous saluer et de nous mener à la Batcave. Je ne savais pas qu'il était aussi utile aux Waynes. Sa rapidité et efficacité me laissèrent bouche bée. En un instant, il me montra des caméras de surveillances projetant Harley Quinn. J'étais abasourdie. J'allais jusqu'à me lever et me rapprocher de lui. Les images étaient plus que récentes, elles étaient prises en live. Sur celles-ci, je pouvais voir la blonde mener une petite armée d'hommes dans un garage, elle se tenait sur un grand conteneur boisé. Mes yeux s'écarquillèrent.
J'étais embarrassée.
« Est-ce bien ce que vous cherchiez ? Je vous envoie l'adresse du port, veuillez patienter. »
Une seconde plus tard, mon téléphone vibra. Je l'extirpai de mon pantalon taille basse et l'allumais.
« Merci... »
Jetant un énième coup d'œil vers la sortie, je me pinçai les lèvres.
Ça n'était pas surprenant que j'aie été attrapée la main dans le sac, après tout, qui oserait s'introduire dans la base secrète du Batman ? C'était de la pure folie. J'avais cependant espéré qu'une demie heure ne s'écoule avant que cela se produise.
« Bien, ce sera tout, j'imagine. » parla Alfred. « Je vous raccompagne. »
Il récupéra ma tasse, commençait à reculer. Plongeant mes mains dans les poches de ma mini veste de velours, je fis la moue. J'avais compris que je n'étais pas la bienvenue. Ça restait compréhensible. Je lui obéis donc, marchant juste derrière lui jusqu'à devancer la Batmobile et nous dirigeant vers les escaliers métalliques. Je conservais mon expression contrariée tout le long. J'étais vraiment déçue.
Celle-ci se fana à la vue de Dick.
« Alfred ! »
« Oh⸺ »
Vêtu de ses habits de civil, il nous rejoignit. Alfred et moi nous arrêtâmes, lui laissâmes le temps d'arriver à notre hauteur, juste en bas des escaliers.
« Monsieur Richard, quel plaisir de vous voir. Êtes-vous aussi à la recherche de Poison Ivy ? »
« Quoi ? Non, non. » il s'étonna et me pointa du doigt. « Je suis ici pour elle. »
« Moi ? »
« Bah, ouais. Je t'ai fait entrer ici, tu te souviens ? Ça serait impoli de ma part de pas venir voir comment tu t'en sors. »
« J'imagine. »
« Je la raccompagnais, monsieur Richard, elle a tout ce qu'il lui faut. N'est-ce pas, mademoiselle ? »
Je baissai la tête.
« Oui c'est bon.. »
Plutôt mourir que de dire la vérité. Même avec un couteau sur la gorge, j'aurais refusé d'avouer mes véritables intentions, je préférais largement jouer la carte de la super-héroïne idiote. Et puis, une idiote, ça je l'étais... Une stupide fille guidée par ses sentiments.
« Alfred, ça ira. Je m'en charge. »
« Vous êtes certain ? Il me paraissait que⸺ »
Plus aucun son ne survint.
Je relevai la tête et vis Dick et Alfred échanger des messes basses, mon ami chuchotait quelque chose à l'oreille du majordome et, à la vue de ses yeux écarquillés, je fronçai les sourcils.
Mes mains s'attardèrent dans le bas de mon dos, elles se touchaient, mes doigts se trituraient le temps qu'ils finissent de se moquer de moi. J'étais penchée dans leur direction, presque sur la pointe des pieds. Ça n'était pas leurs chuchots qui me dérangeaient, après tout Alfred avait élevé Dick, ça faisait sens qu'ils aient leurs sujets de discussion, mais c'était l'expression du majordome qui me perturbait. Il était.. Il était si surpris. Ses joues étaient colorées d'une fine couche de rose et il n'arrêtait pas de me dévisager. La tasse dans ses mains s'était même mise à trembler, elle était prête à sauter de son socle. Je ne pouvais qu'être curieuse. Moi aussi je voulais savoir. Et, à vrai dire, j'avais peur qu'ils aient percé ma couverture, je voulais m'assurer que Dick ne parlait pas de moi. Je voulais⸺
« Je, hum, je vais vous laisser. »
Alfred se racla la gorge.
« Monsieur Bruce ne va pas tarder à rentrer, excusez-moi. »
« Merci, Alfred. » parla mon ami.
Je marchai dans sa direction, ignorant le majordome qui s'en allait à toute vitesse, immédiatement, je me saisis de son poignet, j'y enroulai mes dix doigts. Mon regard croisa le sien.
« Eh, qu'est-ce que tu lui as dit ? »
Il me sourit.
« Poison Ivy ? Sérieusement ? »
« Quoi..? »
La manière avec laquelle il me regardait, celle avec laquelle il parlait, tout me mettait en garde.
J'avais l'habitude de ses moqueries, d'aussi loin que je me souvienne, Dick avait toujours été un garçon avec un grand humour. Lors de mes débuts en tant que héroïne indépendante, Batman ayant cru que j'étais une vilaine, ou une espèce de fan dérangée, avait cherché à me faire abandonner. Il avait appelé Nightwing pour cela. Il fut forcé de me suivre aux quatre coins de Gotham, m'assistant dans ma chasse aux vilains. Malgré tout, je n'avais pas lâché l'affaire et, de part ma mutation génétique, j'avais réussi à me faire une place parmi ses collègues en collants. Je restais plus jeune que Dick, mais avec son humour et acrobaties, il avait tout de suite su me plaire. Je m'entendais bien avec ses autres frères, mais lui c'était différent. Ainsi, j'étais bel et bien habituée par ses taquineries. Néanmoins, dans une telle situation, je ne pouvais pas dire que j'appréciais être leurs cibles.
Il se gratta la nuque et rit.
« C'est ça ton excuse pour voir mon frangin ? Qu'est-ce que tu lui as dit ? Qu'elle t'avait volé une orchidée ou un truc du genre ? Et tu pensais qu'Alfred goberait ton histoire ? »
« Aah ! Tais toi ! » je m'empressai de crier. « Et puis de quoi tu parles déjà ? Je suis amoureuse de personne ! »
« Vraiment ? C'est bizarre ça. »
« N'importe quoi.. »
« T'as pourtant l'habitude de patrouiller dans les mêmes endroits, tu flirtes constamment dès que tu le vois et je compte plus le nombre de fois où tu lui as demandé de faire équipe avec toi pour attraper l'Épouvantail ou Harley. »
Humiliée. J'étais Humiliée.
Je relevai mes mains dans le but de fermer sa bouche toutefois Dick fut plus rapide et se saisit de mes poignets. Il les emprisonna d'une main. Je détournai donc le regard.
« J'ai vu juste ? »
« Non. »
« Ah ? Tu continues de nier ? C'est bien dommage.. »
De son autre main, il me toucha le bout du nez. Puis me relâcha et s'éloigna.
« Ta perte. »
« J'ai pas menti. » mentis-je. « J'avais des recherches à faire. »
« Sur lui ? »
Effarée, j'ouvrais grand la bouche.
« Hein ? Mais t'es malade ? » m'exclamai-je. « Je vais pas le surveiller ! Jason peut faire ce qu'il veut, c'est sa vie. »
Le rictus de Dick s'agrandit.
« Que⸺ Pourquoi tu souris ? »
« Jason ? »
« Oui, Jason. Je viens de te le dire, je le surveille pas. » me répétai-je, exaspérée.
Je n'avais pas percuté.
Ce fut deux secondes plus tard que je me rendis compte de ma bêtise. Sans attendre, mes yeux s'ouvrirent en grand, j'apportai mes mains à mes lèvres et lâchai un petit cri angoissé. Dick éclata de rire.
« J'ai dit Jason ? Ah ! Oh⸺ Je voulais dire⸺ Oh mon Dieu ! Je voulais dire autre chose ! »
Je n'étais pas dans mon état normal. J'étais folle. Je sombrais dans la folie.
J'avais bataillé comme un beau diable pour accéder au manoir de Bruce Wayne, j'y avais passé une semaine en tout, à persuader Dick sans rien révéler. À la force de mon sang, de ma sueur et de mes larmes. Mes véritables intentions étaient restées cachées. Cependant, avec l'arrivée de Alfred et tout ce qui avait suivi, ma couverture avait commencé à craqueler et, à présent, voilà qu'elle était mise à nue. La Batcave ? Bien sûr qu'elle m'intéressait ! Mais si j'étais ici avant tout, c'était uniquement pour lui. Dick avait-il vu clair dans mon jeu depuis le début..? Je peinais à y croire. Pour l'instant j'étais bien trop occupée à me cacher derrière mes mains et à geindre pour y réfléchir.
« J'ai rien dit.. T'as mal entendu, ça doit être ça... »
« Bien évidemment. » rit-il de plus belle. « T'es totalement pas amoureuse de lui, j'ai tout imaginé. »
Pour répondre, je levai mon pouce en l'air.
« T'as tout pigé. »
« Ou sinon, tu peux juste lui envoyer un message et tenter ta chance. »
Sa main se posa sur le sommet de mon crâne, de celle-ci, il me força à relever la tête. Ses yeux se plongèrent dans les miens, j'en oubliai la chaleur qui émanait de mon corps ou les battements fou de mon cœur. Je battis des cils, lui me sourit.
« Tu sais qu'il habite pas ici ? Tu espérais quoi, le croiser à la Batcave ? »
« Non.. »
Parfaitement.
C'était tout à fait ça.
« Prends son numéro, je te le donne. Je suis certain qu'il sera content. »
Mes mains tombèrent sur son torse. De manière exagérée, je m'y accrochai, suivit d'un long gémissement. Même mes genoux menaçaient de lâcher. J'étais envahie par un profond sentiment de honte, mélangé à de la frustration. C'était insurmontable, je doutais de pouvoir m'en relever. Dick m'observait avec amusement. Pour lui, cela ne signifiait pas grand chose. Ça ne devait pas être la première fois qu'il voyait une fille perdre pieds pour son frère. Mais pour moi.. C'était la fin de mon existence.
« Aah, je déteste ma vie ! J'oserais plus jamais regarder Alfred dans les yeux ! Je vais me terrer dans ton jardin, laisse moi.. »
Il me tapota me dos.
« Ça va aller, tu t'en remettras. » chuchota-t-il. « C'est pas comme si tu t'en cachais.. Presque tout le monde sait que tu en pinces pour lui. »
« Adieu. »
C'était la phrase de trop. Les larmes aux yeux, je tombais à même le sol. Posée sur mes genoux, j'apportai mes mains à mon visage, je le cachai derrière mes paumes et mes doigts, ainsi, je bloquai entièrement ma vue et empêchai Dick de me regarder. Je n'aurais pas supporté de le voir dans un tel moment.
Révélation après révélation, j'avais l'impression qu'un poids d'une tonne venait de me tomber dessus.
« Ma vie est fichue. » marmonnai-je. « Je regarderai plus personne dans les yeux, tu sais quoi ? Je vais aller vivre dans une grotte. »
Un cri étouffé m'échappa.
Il était impossible que Jason m'aime en retour, je ne faisais que me ridiculiser auprès de sa famille. C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Avec Dick en tant qu'ami, je savais que je ne verrai jamais la fin de cette histoire. Je ne pouvais rien y faire. Mon cœur battait pour lui, lors de mes patrouilles, je rêvais de le croiser. Je désirais bosser avec lui, me battre à ses côtés, même si cela ne durerait qu'une mince soirée. N'importe quoi. Même des miettes. Il était si... Il était fantastique. Il m'ôtait les mots de la bouche. Je le voyais faire du coin de l'œil, toujours là à l'observer lorsque nos chemins se croisaient, et je ne me lassais jamais d'entendre criminels ou héros conter ses nombreux exploits. Il était une espèce de légende, une contradiction, un oxymore dont la splendeur me hantait même jusque dans mes songes.
Était-ce de ma faute si je me retrouvais prise dans ses filets..? Il était juste si mystérieux... Même Batman lui-même refusait de m'en dire plus à son sujet.. J'aurais accepté des bribes. Juste une info' ou deux, ou de quoi constituer un dossier et des analyses poussées.
« Eh ! »
Dick claquait des doigts.
« Tu m'écoutes ? C'est quoi ce sourire béat que tu nous sors, tu m'inquiètes. »
« Qu⸺ »
« Ma parole... »
Accroupi devant moi, il passa sa main dans sa chevelure. Mes yeux se plissèrent.
« Ça te tuerait d'être honnête ? Te fais pas de bile, je te jugerai pas, c'est promis. »
« Plutôt mourir. » je sifflai.
« Alors tu comptes faire quoi ? » il m'interrogea. « Tu veux lui tourner autour jusqu'à la fin de ta vie en espérant qu'il te remarquera, ça me paraît audacieux. »
« Non.. » je murmurai et secouai la tête. « Et puis qu'est-ce que ça peut te faire, hein ? C'est pas de toi dont je suis amoureuse que je sache... »
« Effectivement. » sourit-il. « Mais vois-tu, quand il s'agit de ma famille je suis assez protecteur. Surtout envers Jason. »
« Pourquoi ? »
« Ça, c'est quelque chose que tu devras voir avec lui. Aller, viens. »
Il se releva et me tendit sa main. Je m'en saisis sans attendre, et le suivis.
« Qu'est-ce que tu fais ? »
Dick ne me lâcha pas, il refusait, à la place de continuer notre discussion dans la Batcave, à l'abri de tous, il nous fit sortir du sous-terrain. Nous empruntâmes le passage secret au travers de l'horloge et, passant à côté de Alfred qui s'en allait à l'étage, nous nous en allions en direction de la porte d'entrée. Dick marchait calmement. Il me guidait sans mal. Au travers de son langage corporel, je le sentis toutefois légèrement pressé, une pointe d'excitation dans le regard. Ma main toujours pressée dans la sienne, l'idée de m'en défaire ne me vint pas à l'esprit.
Dick s'arrêta finalement. Devant les deux immenses portes, il ralentit le pas, se débarrassa de ma main et me toisa. J'en fronçai les sourcils. La porte de sortie était juste là.
J'ouvris la bouche, prête à parler, cependant Dick me devança.
« J'ai une question à te poser. » dit-il.
Ses bras se croisèrent contre son torse, il me bloquait le chemin.
« Mhh ? »
« Je sais que tu n'es pas à l'aise, et que c'est un sujet délicat pour toi. Je vois bien dans quel état ça te met de parler de lui.. Mais j'aimerais connaître tes intentions. »
« Mes intentions..? »
« Si tu aimes Jason, je veux savoir à quel point. » il clarifia.
« Euh, je⸺ »
Mes mains s'accrochèrent à mes bras, l'expression offensée sur mon visage parlait pour moi-même.
« Dick, écoute c'est⸺ Je⸺ Je suis pas sûre que ce soit l'endroit pour en parler. Et puis je vois pas pourquoi tu en fais autant... »
« Fais-moi confiance. » il me sourit. « Parle. »
« Eh bien.. »
Détournant le regard, je grimaçai.
« Ça me fait bizarre.. » confessai-je. « Je pourrais pas te décrire ce que je ressens exactement, je sais juste que dès que je le vois j'ai envie d'être auprès de lui. Il est si... »
Je soupirai lourdement. Quant à Dick, il étouffa un rire, l'arête de son nez pincée par son index et pouce.
« Je sais que vous êtes frères, mais tu l'as déjà vu sans son masque ? Non, oublie, tu l'as déjà vu avec son masque ? » je m'exclamai, les yeux pétillants. « Je dois avoir l'air stupide à l'observer à la moindre occasion. Il est juste wow. J'en reste bouche bée. »
« Attends. Son masque ? »
« Me lance pas sur le sujet, je t'en supplie. »
« Je vois. » rit-il. « Et c'est tout ? »
« Oh par pitié, si seulement. »
Mes mains s'accrochèrent aux côtés de mon visage, de mes doigts, je m'agrippai à mes cheveux. Trop de pensées se bousculaient dans ma tête, je surchauffais.
« Dick je te promets je suis tout à fait normale le concernant. Simplement je.. »
« Tu..? »
« J'ai pas les mots. »
Mes bras tombèrent.
« Je sais jusque que j'ai envie de plus. »
« J'ai envie de plus qu'être une simple collègue en collants moulants. » repris-je avec détermination. « Je veux savoir sa couleur préférée, je veux passer mes soirées à le voir, entendre sa voix, admirer encore plus la manière adorable dont ses yeux se plissent quand il rigole. Je le veux. »
Mes propos semblèrent l'avoir pris de court, Dick arquait un sourcil.
« Ça m'a l'air audacieux. »
« Ça l'est. C'est débile aussi. » j'acquiesçai. « Je sais pas si il m'apprécie. Il est tellement mystérieux.. »
« Et donc..? »
« Hein ? »
« Tu le veux ? » répéta-t-il.
« Tu sais ce que j'aimerais ? Réellement ? »
J'allongeai mes bras devant moi.
« J'aimerais qu'il me tombe dans les bras. J'ai envie.. bordel, j'ai envie de l'avoir rien que pour moi. Je suis certaine qu'il est adorable. Il ferait le parfait petit-ami. Et rigole pas ! Je sais que c'est bizarre, je peux pas m'en empêcher. »
« Je rigole pas, promis. »
Et pourtant.. Dick avait beau se cacher derrière sa main, je l'entendais pouffer. Il était mort de rire, complètement hilare.
« Mais quand même... T'es sûre que c'est ce que tu recherches ? » reprit-il.
Passant sa main sur sa nuque, il m'offrit cette fois-ci un regard un peu plus sévère. L'atmosphère s'alourdit simultanément. Je rétractai mes bras auprès de moi, j'apportai mes mains devant moi, contre mon ventre.
« Tu l'as déjà vu faire, t'as dû comprendre qu'il a des problèmes lui aussi. Il est pas facile à aimer, mon frangin. »
« Tu déconnes ? »
Dick me questionna du regard.
« T'essaies de faire fuir toute chance qu'il se case ou quoi ? » m'étonnai-je.
« Je suis réaliste. » il contesta. « Jason est violent, il est instable. Je doute qu'il soit un match pour quelqu'un comme toi. »
« Sur ce point je suis d'accord. »
« Vraiment ? »
« Pas sur le fait que ce soit un énorme taré, non, ça; j'adore. » déclarai-je. « Mais ton point sur nos différences. »
Je ne le connaissais pas bien. Si Red Hood était le fils adoptif de Batman, alors il devait avoir grandi dans la richesse lui aussi, quelque chose que moi je n'avais jamais vraiment connu. Je n'avais pas quinze mille jets privés ou une armée de véhicules. N'était-il pas trop bien pour moi..? Le choc de culture entre nous deux serait fou.. Supposant qu'il veuille de moi en premier temps.
J'avais peur de ne pas être à sa hauteur. Jason me paraissait hors d'atteinte, j'avais beau moi aussi combattre le crime, je ne faisais que lui courir après. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais réussi à l'atteindre. Ça me faisait peur.
« Jason est plutôt normal, tu sais. » me signala Dick. « Outre son amour pour les armes à feu, j'ai jamais connu quelqu'un qui a autant les pieds sur terre. »
« Alors.. »
Mes yeux s'ouvrirent.
Pressant mes mains l'une contre l'autre, entremêlant mes doigts au passage, je ne pus résister à l'envie de le questionner davantage. La façon dont il vantait son frère ne faisait qu'attiser ma curiosité. Il le dépeignait tel que je l'avais imaginé. Perfection.
« Il a une copine ? »
Dick fit non de la tête.
« Oh. Et.. Est-ce que... »
Soudain embarrassée, je me pinçai les lèvres.
« Tu sais ce qu'il pense de moi..? »
« Pourquoi tu lui demandes pas toi-même ? Propose lui un truc, je t'ai envoyé son numéro. »
« Jamais ! Autant me jeter dans la fosse aux lions tant que j'y suis, ah ! »
« Tu me perds.. Je pensais que tu le voulais ? »
« Dick, mon petit Dick. »
Je m'approchai de lui, déposai mes mains sur ses épaules.
« C'est à peine si j'ose le regarder dans les yeux, qu'est-ce qui te fais croire que j'aurais les boules de lui proposer un rencard ? »
« Bonne question..? »
« Je pourrais pas. Jamais. » conclus-je.
Il roula des yeux.
« Je rigole pas ! » je grondai, frustrée. « La dernière fois que nos regards se sont croisés j'ai foncé dans un mur ! »
Il s'étouffa. Dick se mit à tousser bruyamment contre son poing, le visage froissé par la confusion. Cela me mit davantage dans l'embarras. J'aurais peut-être dû garder ce souvenir pour moi...
« Je peux pas.. Ou alors... Je sais pas. Je sais pas, Dick. »
J'abandonnai ses épaules pour aller toucher mes joues, détournai en même temps le regard. Elles étaient brûlantes.
« Il me rend trop nerveuse. J'oserai jamais. »
« Je l'aime vraiment, tu sais. Il m'intéresse. » je repris peu après, le fixant de nouveau. « C'est la première fois que je ressens ça pour quelqu'un. »
« Je m'en doute. Je t'ai jamais vu dans un tel état. » il acquiesça.
« N'en parle à personne, d'accord ? Je me sens pas prête à dire quoique ce soit. »
« Quoi ? »
« Dick. »
Il soupira, visiblement contrarié.
« Bon, d'accord. Comme tu veux, ta perte. » céda-t-il en levant les mains en l'air.
« Ça m'évitera une énième humiliation face à lui, je t'en serai pour toujours reconnaissante, mon ami. » insistai-je gracieusement, à deux doigts de m'incliner.
Dick roula des yeux au ciel, visiblement, il n'était pas convaincu. C'était néanmoins le cadet de mes soucis. J'étais encore nouvelle dans le monde des super-héros, je ne voulais pas tout gâcher à cause de mes sentiments. Jusqu'à présent, trouver une excuse pour voir Jason avait fonctionné, m'en contenter n'était évidement pas assez, j'aurais aimé plus, mais ainsi était la vie. J'espérais qu'avec le temps quelque chose voie le jour entre nous. Un peu comme Batman et Catwoman. Leur alchimie était folle, peut-être suivrions nous le même chemin. Je m'imaginais déjà sienne, coincée dans son étreinte, gloussant et l'embrassant vivement. Dick pouvait dire ce qu'il voulait, mes tripes ne me mentaient pas. J'étais persuadée qu'en forçant les choses je perdrais l'opportunité de voir quelque chose éclore entre nous.
Ça ne me dérangeait pas de patienter.
Tant que je pouvais le voir, tant que le son de sa voix me parvenait aux oreilles le temps d'une soirée. C'était tout ce que je réclamais en échange de mon silence.
Se raclant la gorge, Dick s'approcha des portes d'entrée. La sortie du manoir était juste devant, il venait enfin de libérer le passage, son interrogatoire arrivait à son terme.
« Je te raccompagne ? »
« Je patrouille ce soir, ça ira. »
« T'es pas obligée tu sais, il me semble que Red Robin et Robin s'en chargent déjà. »
« Ah ! Parce que tu les penses capable de passer Gotham au peigne fin ? » ironisai-je.
« Parce que toi si ? »
« Certainement pas. Mais si on s'y met à plusieurs les rues seront plus sûres. »
Je marchai jusqu'à lui.
« Et puis j'ai besoin de me changer les idées. »
Dick hocha la tête. Il me laissait passer en première, n'ouvrant que la porte de gauche. Il me suivait ensuite.
Il n'était pas très tard, j'aurais peut-être même le temps de rendre visite à Harley Quinn et ses nouveaux petits copains si je me dépêchais, histoire de la faire rejoindre son amoureuse à Arkham. C'était sûrement ça qu'elle cherchait. Cette pensée me vint alors que j'admirai ma montre. Je ne tardai pas à la ranger sous ma manche.
Je relevai la tête. Deux ombres me firent face.
« Dick, au sujet de Jason je⸺ »
Mon expression se fronça.
Ma mine s'effondra.
Sortant du manoir, Dick prit moins de temps que moi à le remarquer. Un peu comme si... Un peu comme si il s'y était attendu.
« Salut Dick. »
« Oh, salut Jason. »
Je reculai d'une marche. Mon corps pencha vers l'arrière, il tangua dangereusement.
« T'as enfin reçu mon message ? »
« Tu m'écris pendant que je me bats contre Double Face, j'ai pas quinze bras. »
Jason. Jason était là.
Calé contre la porte fermée du manoir, vêtu de son costume de Red Hood, il était bel et bien là. Lui et Dick se tenaient côte à côte. Jason n'avait ni retiré son masque ni sa capuche, ses yeux étaient d'un rouge sang, identique à la couleur du reste de ses vêtements. Malgré tout, je pouvais sentir la lourdeur de son regard sur moi alors qu'il décroisait ses bras de son torse. Il me pesait sur les épaules. J'en étais assommée.
« Vous en avez mis du temps à sortir de là, j'ai cru que j'allais devoir venir vous chercher moi-même. » râla-t-il.
Je déglutissais.
« On avait des trucs à régler. » expliqua Dick.
« Je m'en doute. »
Il nous avait entendu ? Quelle question.. Bien sûr qu'il nous avait entendu ! J'avais mal aux tympans. Mon cerveau frétillait dans tous les sens puisque tous mes neurones étaient en ébullition. Ils sursautaient, tanguaient au bord d'un gouffre dangereusement profond. Je n'étais moi-même plus apte à penser. L'écho des pulsations de mon cœur se percutait jusqu'aux veines de mes poignets. Je palpitais dans tous les sens. Du bout de mes doigts jusqu'à ma jugulaire... J'étais asphyxiée. J'angoissais. Il était là, un simple mètre nous séparant. Je peinais à y croire.. Depuis combien de temps attendait-il ici ? J'avais bien remarqué sa moto garée juste en bas, venait-il d'arriver ? Peut-être qu'il n'avait pas entendu assez de notre conversation pour se faire sa propre idée..
Pétrifiée, il m'était impossible de faire quoique ce soit, mon corps ne me répondait plus. J'étais bien trop abasourdie par ce que j'avais en face de moi.
Dick donna un coup de coude à Jason. Il lui chuchota une phrase au creux de l'oreille, et celui-ci haussa un sourcil ⸺du moins de ce que je compris, son masque cachant cette partie de son visage. Jason se décolla rapidement de la porte et s'écarta de son frère. Quant à ce traître de Dick, lui se contenta de me sourire. Un flamboyant sourire qui me poignardait en plein cœur.
« Je vais vous laisser, j'ai⸺ Je dois aider Alfred avec la vaisselle. »
« Eh ! » je l'interpellai.
Dick se faufilait déjà derrière la porte ouverte.
« Bonne soirée ! »
« Dick, merde ! T'es pas sympa ! »
« Bisou, bisou ! »
Sa réponse fut accompagnée d'un salut de sa main. C'était la seule chose que j'apercevais avant qu'il ne referme la porte et ne disparaisse totalement. Puis rien. Dick ne revenait pas, Jason n'avait pas disparu, et moi je refusais de bouger. C'était à peine si j'osais regarder ailleurs.
J'avais l'impression que si je bougeais un muscle il allait se mettre à parler. Peut-être que si je restais ici il s'en irait, ou alors je deviendrais invisible.
« Qu'est-ce que tu fous ? »
Eh merde.
« Mhh ? »
Jason me pointa du doigt, il fit tourner son index dans un geste circulaire, me désignant.
« T'as peur ? Je vais pas te mordre. »
Embarrassée, j'hochai la tête. Je bougeais un peu, croisais mes jambes.
Mes pupilles se perdaient sur son corps, j'étais bien trop gênée pour lui faire face. Je ne pouvais même pas lui répondre de vive voix, malgré tout, ça ne m'empêchait pas de l'admirer. Son costume de Red Hood m'avait toujours plu. Ça lui donnait l'allure nonchalante d'un héros et d'un criminel à la fois. La capuche et le masque y étaient pour beaucoup. Jason était si imposant, une véritable montagne de muscles. Il..
Il m'ôtait les mots de la bouche.
Mon bas ventre s'emballait à sa simple vue. À l'instar de papillons frôlant les recoins de mes organes, ils paniquaient, autant par manque d'air que d'excitation. Exactement comme moi.
Jason m'appela.
« Écoute.. »
Un soupir s'échappa depuis le dernière son masque. Il semblait prendre son courage à deux mains avant de, quelques secondes plus tard, abandonner. Jason finit par repousser sa capuche, me dévoilant sa chevelure corbeau à l'éclat blanchi. Puis, il se chargea de son masque qu'il rangeait dans la poche de sa veste. Il me dévoila ainsi ses beaux yeux. Sa paire de lèvres. Son nez.
Immédiatement, ma respiration se coupait. Elle se coinçait dans ma gorge.
J'en avais mal à la poitrine.
« Je⸺ Jason... »
Il réduisit l'écart nous séparant. Sa main se saisit de la mienne, Jason tira dessus sèchement, il m'attirait contre lui. Nos nez manquaient de se frôler.
« Tu le pensais ? »
« Que⸺ De quoi ? »
« Ce que t'as dit à Dick à mon propos. Tout ce que tu lui as dit. »
« Oh, mon Dieu. Tu as tout entendu ? »
Mes yeux s'étaient ouverts en grand.
« Du début à la fin. » il acquiesça. « Réponds-moi, tu le pensais ? »
J'étais intoxiquée par son odeur. Son parfum avait envahi mes poumons et s'y était logé jusqu'à s'introduire dans le tissus de ma chair. Mon corps tout entier était enivré par ce doux nectar. Je perdais le fil de notre conversation. Ne songeant qu'à lui, qu'au son de sa voix. Mon bas ventre pétillait de désir. Mes paupières s'ouvraient et se fermaient à répétition. À le sentir si proche de moi, j'en devenais vaseuse.
« Oui. »
Il grogna.
« Je sais que⸺ On ne se connaît pas très bien, » insistai-je. « on est très différents même. Tu me plais, Jason, c'est tout ce que je sais. »
« Moi ? »
Je battis des cils.
« Toi. »
« On dirait que c'est mon jour de chance. » plaisanta-t-il, un sourire arrogant dessiné sur ses lèvres.
« Je voulais pas que tu l'apprennes comme ça, merde, je sais même pas si je voulais que tu l'apprennes un jour. » paniquai-je. « Mais, c'est que.. »
« Moi aussi. »
Sa main libre se saisit de mon menton. Il m'attirait à lui, nos bouches se frôlèrent de justesse.
« Mhh ? »
Le temps de percuter, nous nous étions tant rapprochés que je sentais à présent son souffle caresser ma lèvre supérieure. Il était doux. Finement chaud, il contrastait avec la fraîcheur de l'air qui planait autour de nous. Mon regard ne quittait plus le sien. Mes yeux s'étaient perdus dans ses pupilles, je craignais de ne plus en trouver la sortie. D'un bleu pétillant, ils se mariaient avec le ciel noir doré d'étoiles qui nous surplombait, accompagné par les rayons de la lune braqués sur nous. Idem pour le teint de sa peau. Ainsi éclairé, il ne m'eut jamais paru aussi splendide. Ou alors c'était peut-être notre proximité. Ou ses mots. Je n'en savais rien.
Ce dont j'étais persuadée en revanche, c'était que je ne voulais plus jamais le quitter. Rester auprès de lui, l'admirer, lui parler, c'était des choses que je désirais faire jusqu'à mon dernier souffle.
« Je savais que je t'avais tapé dans l'œil, mais pas à ce point. » grogna Jason.
Il raffermit sa prise sur mon visage, le regard instable. Quant à nos mains elles refusaient toujours de se séparer, ça n'était pas inconfortable pour autant, au contraire.
« Et si je t'invitais prendre un café, mhhh ? Histoire de faire les choses proprement. »
« Ton chez toi ou le mien ? » je le questionnai.
Un rictus taquin naquit sur ses lèvres.
« Pourquoi pas chez moi ? Personne nous y dérangera. »
« Qu⸺ »
« Pose pas de questions, tu comprendras rapidement. » il répliqua. « T'as prévu un truc là tout de suite ? »
Je secouai la tête. Un peu trop vite à mon goût..
« Je suis libre. Toute la soirée. »
« Ah bon ? Je pensais que.. Tu sais quoi, oublie. »
J'eus beau le questionner du regard, il n'élabora point. Jason me devançait, il se dirigeait jusqu'aux escaliers et, nos mains toujours reliées, en descendit les quelques marches. Il me guida calmement. Je le suivis de près.
Sa moto était juste à côté, je voyais où il venait en venir, pour autant, ça ne me rassurait pas. J'étais plus nerveuse qu'autre chose. Ce fut avec appréhension que je m'en approchais, c'était la première fois que je me tenais aussi près d'elle. Jason extirpa du siège un casque et me le tendit, quant à lui, il récupéra son masque depuis sa poche. La moto n'était pas très imposante, rayée à certains endroits, maladroitement garée, comme si Jason s'était empressé d'en descendre. Des traces de pneus verticales dérangeait le sol composé de petite pierre. D'ici, je la sentais chaude. Mes pensées se confirmèrent en déposant la paume de ma main sur le siège de cuir. Au devant, juste au dessus du phare, le symbole rouge sang de Batman y avait été peint. Curieuse, je fis le tour du véhicule.
« T'es déjà montée sur une moto ? » me demanda Jason, masqué.
« Non, jamais. »
« Tu plaisantes.. Pas vrai ? »
« Non. » ris-je.
Je lui faisais à présent face, la moto nous séparant.
Ses beaux yeux me manquaient déjà..
« T'as peur ? » il insistait.
Je secouai la tête.
« Je te fais confiance. »
Jason me tendit sa main en guise de réponse, je m'en saisis et, sans attendre, me fit grimper dessus. Je m'assis sur le derrière du siège.
« T'es bien installée ? »
« Mhh, c'est bon. »
« Accroche toi à moi. » dit-il en montant à son tour.
« Hei⸺ Comment ? »
L'idée de passer mes bras autour de sa taille me paraissait folle. Mes mains se mirent à trembler rien qu'à cette idée.
« Comme ça. »
Jason passa ses bras dans son dos et se saisit durement de mes poignets, il les emprisonna autour de ses doigts. Je lâchai un cri de surprise. Puis, il me força à passer mes bras autour de sa taille, il les y fixa et démarra la moto un instant plus tard. Le moteur vrombit. Chaque partie du véhicule se mit à chauffer, ébranlée, je ne pus m'empêcher de me cramponner à lui. Mes doigts s'accrochèrent à sa veste. Je frôlais de près son estomac. Malgré ma familiarité avec ce genre d'engins, me tenir sur l'un d'entre eux aux côtés du garçon de mes rêves me rendait tout sensible. La chaleur du véhicule se mêla à la mienne, j'en frissonnais.
« C'est... »
Jason tourna la tête.
« T'es bien ? Confortable ? »
« Oui. »
Absolument pas.
« Cool. Je vais démarrer, me lâche surtout pas. »
Si j'avais su que me tenir sur sa moto avec lui au volant serait aussi intime, j'aurais peut-être reconsidéré la chose. Mon regard se perdait sur l'horizon, le jardin de la propriété de Bruce Wayne ne m'avait jamais semblé aussi intéressante... Notre position n'avait rien de sensuel. Mal interpréter la chose était la dernière de mes envies. C'était complexe à le décrire, mais l'endroit où se situaient mes mains ⸺sur son corps⸺ la proximité de nos bassins et la tension qui régnait entre nous, en plus de la promesse d'un rendez-vous nocturne... C'était la chose de trop.
Je voulais détester Dick de m'avoir piégée. Il l'avait fait d'une telle facilité.. C'en était aberrant. Il avait vu clair dans mon jeu depuis le début et, malgré ma maladresse, n'avait pas hésité à forcer cette rencontre. Je lui en voulais d'avoir fait tout ce cinéma et de s'être joué de ma détresse. Cependant, j'étais si comblée. J'étais ravie à un tel point que je fus incapable de réprimer le sourire qui s'était installé sur mes lèvres. Tandis qu'il nous fit sortir de la propriété de son père, Jason ne le remarqua pas.
Je me contentais de plaquer ma poitrine à son dos, de même pour mon visage ⸺malgré le casque. Profondément, j'inspirai son odeur.
La rapidité avec laquelle il conduisait me donner l'impression de voler, nous filions dans l'air à la vitesse de l'éclair. Le moteur accompagnait le tout de ses vrombissements. Je n'osais pas rouvrir mes paupières pour le moment. J'appréciais le contact du vent avec mon corps, il était d'une froideur délicieuse, il passait au travers de mes organes, me conférant ainsi une impression de fraîcheur inégalable. C'était plus qu'agréable. Sans parler de mon pauvre cœur qui pulsait dans ma poitrine. Ses battements faisaient échos jusque dans les extrémités de mes doigts. Ils étaient paniqués, lourds, puissants. Je m'accrochais davantage à la veste de Jason, ignorant la symphonie qui se jouait dans ma poitrine. Je ne pus y échapper, mais fis mine de rien.
Je le laissais me mener à son chez lui, aveugle, charmée par l'idée que je me faisais de lui. Ignorante des mises en garde de son frère, je ne fis que me cramponner à lui et rouvrir enfin les yeux.
J'admirais la vue que j'avais sur Gotham, l'esprit déjà bien occupé à imaginer le chemin que prendrait cette soirée. Elle qui avait si bien commencé... Je me demandais de quelle manière elle se conclurait.
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Désir....
Ce que je vous propose de vivre auprès de moi est autre chose. Vous devez tout d'abord faire le vide, oublier un instant, vous débarrasser de vos sensations, de vos jouissances passées, et venir à moi neuf, nu de ces plaisirs que vous avez ressentis avec une autre.
Je veux faire appel à votre esprit, votre réflexion, et votre imagination.
Je veux avoir la jouissance et vous l'offrir, mais, comme je la veux sans trouble, je veux la posséder et être possédée.
Je veux que nous profitions de la vie et de tous ses biens comme un bon repas, en y prenant plaisir, mais prêts aussi à en sortir sans trop de regrets.
Je ne pense ni au passé ni à l'avenir, je ne songe qu'au présent. Je veux que nous soyons maîtres de nos plaisirs, nous pourrons à volonté ou le poursuivre jusqu'au bout ou le refuser pour un meilleur.
C'est cela que je veux vivre avec vous.
Vous en sentez-vous près ?
Je vous en prie, élevez-vous et mettez de coté ces désirs vus, connus, expérimentés...
Imaginez une autre femme...
Non pas un autre corps, car celui-là, il existe, et il ne se change pas. Mais une autre substance, d'autres mouvements, voluptés, d'autres envies, fantasmes, d'autres folies, extravagances...
tout cela dans une même enveloppe...
Je ne vous transporte pas vers un leurre, une autre. Non, je veux vous emmener visiter une Inconnue, un double, même bouche, mais des mots différents, même yeux, mais un regard différent, même corps, mais une sensualité différente, même esprit, mais réflexions différentes....
Ne vous transposez pas dans le vécu, mais dans le nouveau, l'imaginaire, d'autres sphères, d'autres limbes...
Voulez-vous venir à moi ?
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Mon amie, je vous vois et je vous
Veux
Vos aveux dits
Vos aveux faits
Je m'en empare et vous défie et
Vous défais
Vous semblez rompue
Aux jeux des mots
Soyez sûre que je ne plierai qu'une fois que je vous aurai
Rompue
Mon amie
Je veux vous faire pleurer
Vous prendre par les hanches et vous
Démasquer
Enlever vos dessous
Retirer votre brume et
Pénétrer vos terres que je veux
Pluvieuses pour mon navire
Je vous entends
Sirène aux doigts crochus
Qui avez envie de lacérer mon dos
Sans métaphore de trop
Pendant que je vous montre en vous, vous montant
À qui vous devez
Allégeance
Cette partie
M'appartient
Vous êtes mon royaume et j'entre sans
Montrer patte blanche
Ma main vient se ficher sur votre gorge déployée
Je crache dans votre bouche pour vous salir et
Vous donner ce que vous souhaitez
Je me retire et vous fais languir
J'attends que vous soyez chaude toute chaude et que mes affaires se tiennent dans des mains qui me supplient
Vous avez mon nom qui se grave dans vos yeux pendant que je viens me donner
Complètement
En vous
Je vous prends à terre
Cambrée, le cul tout en l'air avec une fougue qui relève de l'étalon
Je vous fends pour vous démontrer où nous en sommes
Ma
Femelle
Vous êtes celle pour qui je me
Lève et
Pour vous je suis plus dur que le mât de ma caravelle
Laissez-moi croitre pour vous
Je vous débiterai tous les mots que les amants n'ont pas le temps de se lancer
En croisant le fer sur vos seins et mon cœur enlacés
—
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Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoirs
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore
Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore
Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écrits à la craie
On fait bien des grands feux en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir
Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute la vie mais quelques heures
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces...
Johnny Hallyday
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Comme un dialogue amoureux, le cœur ne fait qu’une seule bouche Toutes les choses au hasard, tous les mots dits sans y penser, Les sentiments à la dérive, les hommes tournent dans la ville, Le regard, la parole et le fait que je t’aime, Tout est en mouvement, il suffit d’avancer pour vivre, D’aller droit devant soi vers tout ce que l’on aime, J’allais vers toi, j’allais sans fin vers la lumière, Si tu souris, c’est pour mieux m’envahir, Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard.
Paul Eluard
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau écrire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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Je t'ai cherchée partout et nulle part
entre la fleur et la tige
entre le jour et la nuit
parmi les rires du sommeil
parmi les caresses de l'absence
Où es-tu fille de la nuit
déjà le poème s'essouffle et les mots s'esquivent
la plume danse des arabesques saoule de son vin noir
les voyelles sont distraites
et les consonnes rétives errent en procession
sur le vide de la page qui bâille
Tu seras seule à comprendre ce soir pourquoi
j'écris ce poème de sexe et d'olive de sang et d'amour
Je voudrais te parler dans le ventre de la nuit
à l'heure où des miettes d'étoiles dansent sur ta bouche
de miel et de fièvre
— Amantes d’ aurore ( extrait) - Amadou Lamine SALL
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