#les femmes riches qui cherche des hommes
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ebooks-bnr · 4 months ago
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Oppenheim E. Phillips - La Disparition de Delora
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Oppenheim E. Phillips - La Disparition de Delora: Un officier de cavalerie anglais en convalescence cherche à Paris l’homme qui a ravi le cœur de la femme qu’aimait son frère infirme. Il remarque une jeune femme qu’il aperçoit dans plusieurs endroits qu’il fréquente et qu’il retrouve à Londres dans l’hôtel où il réside souvent. L’oncle de cette dernière, riche planteur brésilien venu négocier sa production, a disparu. Le jeune homme va s’évertuer à l’aider, pénétrant ainsi les dessous d’une affaire internationale. Edward Phillips Oppenheim (1866-1946), fils d'un marchand londonien travaillant dans le commerce du cuir, dut interrompre assez tôt ses études pour aider son père à diriger son commerce.  Pour ce faire, il partit notamment aux États-Unis où il représenta l’entreprise familiale et y épousa Elsie Clara Hopkins. Au décès de son père, il reprit la direction de l’entreprise. C’est durant ses nuits, qu’il écrivait des romans dont il publia le premier à 21 ans, à compte d’auteur. Ce fut le début de plus d’une centaine de romans policiers ou d’espionnage à succès dont plusieurs furent adaptés au cinéma. Parmi les plus connus, citons Le Complot (The Mysterious Mr. Sabin), un roman de ses débuts en 1898, et L’Imposteur (The Great Impersonation), en 1920. Son succès lui permit, à 40 ans, de vendre son entreprise et d’écrire à plein temps. Surnommé le «Prince des conteurs», il fit alors concurrence à Edgar Wallace et enchaîna de gros succès de librairie. Il s’établit sur la Côte d’Azur et décéda à Guernesey à 79 ans. (d’après Wikipédia.). L'édition originale de ce roman publié en anglais sous le titre de The Lost Ambassador ou The Missing Delora est de 1910. Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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christophe76460 · 5 months ago
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Un fils insensé fait le malheur de son père, et les récriminations d’une femme sont comme une gouttière qui ne cesse de couler (Proverbes 19:13).
Un autre proverbe adresse le thème de la femme-gouttière (Proverbes 27:15). Une maxime arabe dit qu’il y a trois choses qui rendent une maison inhabitable :
⦁ - les gouttières,
⦁ - les punaises
⦁ - la mauvaise humeur de la maîtresse.
Ici-bas, l’enfer pour un homme, c’est de vivre avec une femme qui ronchonne sans arrêt et un enfant cabochard.
Le thème du fils maudit qui fait le malheur de ses parents revient plusieurs fois dans les Proverbes (Proverbes 10:1; 15:20; 17:21, 25). Plus loin, dans ce chapitre, il est dit :
Celui qui maltraite son père et chasse sa mère est un fils qui se couvre de honte et d’opprobre (Proverbes 19:26).
Nous n’avons pas eu ce genre de problème avec nos enfants, mais certains de nos amis ont vécu un véritable calvaire avec les leurs ; le pire est quand ils se rendent coupables d’un crime ou qu’ils se suicident.
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Un homme peut hériter maison et richesse de ses pères, mais seul l’Éternel peut lui donner une femme qui sache agir avec sagesse (Proverbes 19:14).
Précédemment, Salomon a dit :
Qui trouve une vraie femme trouve le bonheur : c’est une faveur que l’Éternel lui a accordée (Proverbes 18:22).
Ça marche dans les deux sens ; c’est aussi l’Éternel qui donne à une femme, un mari sensé. Ces proverbes sont très pratiques, et quiconque cherche à se marier devrait s’adresser à Dieu et lui demander de l’orienter vers le conjoint approprié.
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La paresse plonge dans la torpeur, et l’indolent souffrira de la faim (Proverbes 19:15).
À force de ne rien faire, le fainéant sombre dans un état semi-comateux dépressif qui le rend incapable du moindre effort. Un peu plus loin dans ce chapitre et encore plus loin (Proverbes 26:15), nous avons la maxime :
Le paresseux plonge sa main dans le plat, mais il ne la ramène pas à sa bouche (Proverbes 19:24).
En Orient, on n’utilisait pas de couverts, chaque convive mettait sa main dans le plat commun pour y prendre ce qu’il voulait (Ruth 2:14; Matthieu 26:23). Le paresseux dont parle Salomon est tellement ankylosé qu’il ne peut même pas faire l’effort de se nourrir. Ça, c’est vraiment un gros cas de flémingite aiguë.
Plusieurs proverbes dénoncent la paresse ; j’en cite deux :
La main nonchalante appauvrit, mais la main active enrichit. N’aime pas trop le sommeil, pour ne pas finir dans la pauvreté : garde tes yeux ouverts, et tu auras de quoi te rassasier (Proverbes 10:4; 20:13).
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Obéir aux commandements, c’est veiller sur sa propre vie ; ne pas veiller sur sa conduite, c’est courir à la mort (Proverbes 19:16).
Celui qui fait l’effort d’obéir aux préceptes divins aura une conduite en accord avec l’enseignement des Textes Sacrés, dont les Proverbes font partie. Ce thème a déjà été évoqué à plusieurs reprises (Proverbes 6:23; 13:13; 16:17). Ici, le texte hébreu est plutôt virulent, car l’auteur ne fait pas référence à une mort naturelle. Il met sévèrement en garde celui qui agit sans scrupule de conscience, comme bon lui semble en se moquant bien des lois morales du bien et du mal. Le châtiment de celui qui méprise Dieu de la sorte est la peine capitale.
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Il prête à l’Éternel celui qui a pitié du misérable (Proverbes 19:17).
Il prête à l’Éternel, est mis en tête du proverbe pour en accentuer la portée. Dieu fera plus que rendre le capital, il y ajoutera des intérêts. Saint Augustin a dit :
Riches, si vous avez un débiteur pauvre, vous avez un garant riche.
Précédemment, Salomon a dit :
Opprimer le pauvre, c’est outrager son Créateur, mais avoir de la compassion pour les indigents, c’est l’honorer (Proverbes 14:31).
Et plus loin, il ajoute :
Celui qui donne aux pauvres ne sera pas dans le besoin, mais celui qui se bouche les yeux à la misère d’autrui se charge de beaucoup de malédictions (Proverbes 28:27).
Beaucoup d’autres proverbes adressent la situation des miséreux (Proverbes 14:21; 17:5; 22:9; 21:13; 22:16; 28:3).
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yes-bernie-stuff · 7 months ago
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Proverbes 14 Nouvelle édition de Genève 
1 La femme sage bâtit sa maison, Et la femme insensée la renverse de ses propres mains. 2 Celui qui marche dans la droiture craint l’Éternel, Mais celui qui prend des voies tortueuses le méprise. 3 Dans la bouche de l’insensé est une verge pour son orgueil, Mais les lèvres des sages les gardent. 4 S’il n’y a pas de bœufs, la crèche est vide ; C’est à la vigueur des bœufs qu’on doit l’abondance des revenus. 5 Un témoin fidèle ne ment pas, Mais un faux témoin dit des mensonges. 6 Le moqueur cherche la sagesse et ne la trouve pas, Mais pour l’homme intelligent la science est chose facile. 7 Eloigne-toi de l’insensé ; Ce n’est pas sur ses lèvres que tu aperçois la science. 8 La sagesse de l’homme prudent, c’est l’intelligence de sa voie ; La folie des insensés, c’est la tromperie. 9 Les insensés se font un jeu du péché, Mais parmi les hommes droits se trouve la bienveillance. 10 Le cœur connaît ses propres chagrins, Et un étranger ne saurait partager sa joie. 11 La maison des méchants sera détruite, Mais la tente des hommes droits fleurira. 12 Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c’est la voie de la mort. 13 Au milieu même du rire le cœur peut être affligé, Et la joie peut finir par la détresse. 14 Celui dont le cœur s’égare se rassasie de ses voies, Et l’homme de bien se rassasie de ce qui est en lui. 15 L’homme simple croit tout ce qu’on dit, Mais l’homme prudent est attentif à ses pas. 16 Le sage a de la retenue et se détourne du mal, Mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité. 17 Celui qui est prompt à la colère fait des sottises, Et l’homme plein de malice s’attire la haine. 18 Les simples ont en partage la folie, Et les hommes prudents se font de la science une couronne. 19 Les mauvais s’inclinent devant les bons, Et les méchants aux portes du juste. 20 Le pauvre est odieux même à son ami, Mais les amis du riche sont nombreux. 21 Celui qui méprise son prochain commet un péché, Mais heureux celui qui a pitié des misérables ! 22 Ceux qui méditent le mal ne s’égarent-ils pas ? Mais ceux qui méditent le bien agissent avec bonté et fidélité. 23 Tout travail procure l’abondance, Mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette. 24 La richesse est une couronne pour les sages ; La folie des insensés est toujours de la folie. 25 Le témoin véridique délivre des âmes, Mais le trompeur dit des mensonges. 26 Celui qui craint l’Éternel possède un appui ferme, Et ses enfants ont un refuge auprès de lui. 27 La crainte de l’Éternel est une source de vie, Pour détourner des pièges de la mort. 28 Quand le peuple est nombreux, c’est la gloire d’un roi ; Quand le peuple manque, c’est la ruine du prince. 29 Celui qui est lent à la colère a une grande intelligence, Mais celui qui est prompt à s’emporter proclame sa folie. 30 Un cœur calme est la vie du corps, Mais l’envie est la carie des os. 31 Opprimer le pauvre, c’est outrager celui qui l’a fait ; Mais avoir pitié de l’indigent, c’est l’honorer. 32 Le méchant est renversé par sa méchanceté, Mais le juste trouve un refuge même en sa mort. 33 Dans un cœur intelligent repose la sagesse, Mais au milieu des insensés elle se montre à découvert. 34 La justice élève une nation, Mais le péché est la honte des peuples. 35 La faveur du roi est pour le serviteur prudent,
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lavoiedeleau · 7 months ago
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Le lien mère-fille
Je me rends compte de plus en plus, que plus je travaille sur moi, plus j'ai des choses qui s'ouvrent.
Et puis, des fois c'est les choses qui viennent à moi. Après une soirée riche en alcool, un bon bain et une petite sieste en sept 2023. Je decide d'aller faire un checkup de mes energies dans mon corps.
J'observe alors ma douleur au genou du à la course à pied, et en allant plus loin, je me rends compte que c'est un ancêtre qui essaie de rentrer en contact avec moi.
J'ai compris alors que c'était la mère de la grand-mère ( coté maternelle), j'avais fait des cherches avec ma blessures de l'abandon a regarder le lien avec ma mère et sa mère qui était un gouffre.
Elle m'a alors expliqué sans rentrer dans une méditation profonde, qu'elle s'excusait pour les dommages faits par les hommes de la famille sur les femmes. Qu'elle s'en voulait de n'avoir rien fait ni dans le bons ou mauvaise sens. Cette communication a été très subtiles car elle passait par mon corps les ressenti oui/ non et quelles pharses que j'arrivais à deviner.
Je vous dis pas comment mon ego à pu en douter, mais je me remercie car toutes les expériences "bizarres" que j'ai vécu, j'ai laisse faire sans jugement puis quand j'y repense ou pire quand je raconte à mon chéri ou ami. La je m'écoute et j'ai l'impression d'être vraiment folle.
Bref, j'ai voulu aller au bout de cette histoire et je suis passée chez ma grand-mère que je n'avais pas vu depuis 5 ans à l'improviste.
Heureusement qu'il y avait ma tante, et elle a pu retranscrire (sans jugement et je la remercie) mes paroles très perchée. J'ai pu aussi posé des questions et voir les choses d'un autre angle. je suis ressorti déçu qu'elle m'est pas confirmé les violences subit et j'ai douté de moi.
Mon arrière-grand mère m'a également parlé de ma nièce (la fille de ma soeur), je n'ai pas compris si c'était sa réincarnation ou une partie d'elle. Ma mère m'a confirmé avoir une relation très forte avec ma nièce et sa grand-mère.
Ces informations sont important pour la suite c'est pour cela que j'en parle brièvement.
Je peux retenir que tout est changement, mouvement et que rien n'est dit dans le vent, tout à une signification. D'ailleurs cela a été ma grande question : Mais pourquoi on me parle de ma nièce ?
I'm realising more and more that the more I work on myself, the more things open up.
And sometimes it's the things that come to me. After an evening rich in alcohol, a good bath and a little nap in September 2023. I decided to go and check my energies in my body.
I observed the pain in my knee from running, and as I went deeper, I realised that it was an ancestor trying to get in touch with me.
I then realised that it was the grandmother's mother (on her mother's side). I had done some research with my abandonment wounds to look at the link between my mother and her mother, which was a gulf.
She then explained to me, without going into deep meditation, that she was sorry for the damage done by the men in the family to the women. She blamed herself for not having done anything right or wrong. This communication was very subtle because it went through my body, the yes/no feelings and what pharses I could guess.
I can't tell you how my ego could have doubted it, but I thank myself for all the 'weird' experiences I've had, I've let it go without judgement and then when I think back on it or worse when I tell my boyfriend or friend. Then I listen to myself and I feel like I'm really crazy.
In short, I wanted to get to the end of this story and I unexpectedly went to see my grandmother, whom I hadn't seen for 5 years.
Luckily my aunt was there, and she was able to transcribe (without judgement, and I'd like to thank her for that) my very perched words. I came away disappointed that she hadn't confirmed the violence I'd suffered and I doubted myself.
My great-grandmother also told me about my niece (my sister's daughter), but I didn't understand whether it was her reincarnation or part of her. My mother confirmed that she had a very strong relationship with my niece and her grandmother.
This information is important for what's to come, which is why I'll mention it briefly.
I can remember that everything is change, movement and that nothing is said in the wind, everything has a meaning. That was my big question: why am I being told about my niece?
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nomournersnofunerals-rpg · 11 months ago
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Guildes et gangs
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(tw; exploitation, violence, corruption, esclavagisme, prostitution)
Koopmansgilde
Alors que le Conseil Marchand qui gouverne Kerch est réputé pour sa neutralité et le respect des lois qu'il impose, la Koopmansgilde, la Guilde Marchande maritime de Ketterdam, est une entité largement corrompue dont les ficelles sont tirées par certains des membres soit-disant irréprochables du Conseil. Elle est essentiellement composée de riches marchands, de marins et de politiciens locaux ainsi que d'une poignée de Tidemakers. Si tous ne sont pas malhonnêtes, le refus de coopérer une fois les faits découverts peut mener à un embargo de leurs affaires à Kerch, alors la loi de l'omerta et de la complicité l'emporte.
En plus d'avoir sa propre flotte, la Guilde contrôle la plupart des nombreux ports de Ketterdam, notamment grâce aux quelques Tidemakers à leur service, lesquels sont souvent sous contrats bien que traités avec plus de révérence et avec de meilleurs termes que la plupart des indentures de l'île. Contournement des lois et pots-de-vins sont monnaie courante et pour le bon prix, la Guilde ferme les yeux sur les cargos illégaux qui rejoignent les docks.
Elle tire ainsi profit de toutes les opportunités, légales ou non, pour accumuler pouvoir et richesse. Bien que les lois soient censées garantir l'équité commerciale et interdire des pratiques comme le trafic d'êtres humains, la réalité est bien différente et souvent marquée par la corruption et l'exploitation, même au sein du gouvernement.
La Koopmansgilde est experte pour naviguer dans les eaux troubles du monde des affaires et pour exploiter les failles du système pour son bénéfice personnel. Son fonctionnement véreux et ses activités clandestines font d'elle une force redoutée à Ketterdam et au-delà, lui assurant une influence significative sur l'économie locale et régionale.
Les gangs du Barrel
La capitale de Kerch est réputée pour abriter de nombreux criminels. Haut lieu de l’illégalité en tout genre, Ketterdam voit les gangs se multiplier et pulluler dans toute la ville. Chaque gang cherche à prendre le contrôle dans des luttes de pouvoir constantes et sanglantes. On se bat pour des bouts de terrains mais surtout pour posséder le plus de kruge (monnaie de Kerch) possible. Parmi les nombreux gangs, certains se distinguent particulièrement. Plus anciens que les autres, leur réputation n’est plus à faire. Tôt ou tard, les habitants ou les touristes de passage auront à faire à eux.
The Bronze Reapers. The Bronze était autrefois un modeste établissement, un casino sans prétention ni grande réputation. Ce n’est que lorsqu’il frôle la faillite et se voit racheter par un certain Jannink Ziel, que The Bronze prospère. Bientôt, un second établissement voit le jour, puis un troisième... et ainsi de suite ! Aujourd’hui, plus de la moitié des casinos de Ketterdam sont dirigés par Ziel et son gang qu’il a baptisé The Bronze Reapers en l’honneur de ce tout premier casino qui a fait sa fortune et sa renommée. Les Reapers trempent habilement dans l’illégalité. Ils s’amusent de la fine frontière qui existe dans les jeux d’argent pour plumer leurs clients. Tout n’est qu’artifices, de la poudre aux yeux. L’arnaque au centre de leur machination, les Reapers font parfois appel à des services d’escortes pour plumer leurs plus gros clients. Travaillant parfois en collaboration avec des établissements comme The Red Rose (un bordel de petite renommée), ils utilisent hommes et femmes comme appâts. Si les casinos n’ont pas toujours bonne réputation, ils sont pourtant chaque soir pleins d’hommes et de femmes de passage ou d’habitants de Kerch désespérés. Les Reapers se nourissent des gains des autres et de leur soif de jeux.
The Brass Ravens. Sans doute le gang le plus apprécié des rues de Ketterdam, The Brass Ravens, fait fortune dans les plaisirs de la chair. Dirigé par quatre mains valsant entre fermeté et douceur, le gang ne connaît pas de limites. Derrière les portes closes de leurs établissements, on murmure le nom de Ruud et Ineke Janssen, le frère et la sœur, les jumeaux à la tête de cet empire de plaisirs. Eux-mêmes issus d’un milieu défavorisé, on dit que les Janssen étaient autrefois des corps à vendre. Ils auraient obtenu le The Lily, un bordel de noble réputation, en tuant ses anciens propriétaires. Des rumeurs jamais démentis par les protagonistes de ces histoires. Quoiqu’il en soit, habitués ou gens de passage, on a l’habitude de séjourner quelques heures au Lily. L’établissement propose un choix non négligeable de corps jeunes (jamais moins de 16 ans et plus de 30 ans). Les Janssen mettent également un point d’honneur à n’embaucher que des êtres humains. Les clients Grisha sont autorisés à condition qu’ils paient le prix fort pour les services proposés. Avec le temps, le gang a acqui d’autres établissements et élargi ses actions. Les Ravens baignent dans l’illégalité en trempant notamment dans des affaires d’esclavagisme. Il n’est pas rare d’en voie traîner du côté du port où ils peuvent récupérer de pauvres âmes en perdition. De nombreux Grisha se sont retrouvés piégés, forcés à travailler dans les bordels du gang. Les Ravens ont appris à neutraliser les pouvoirs de certains Grisha.
The Vipers. Gamins des rues devenus adultes, The Vipers (ou parfois simplement les petites vipères), forment un gang de petits malfrats qui sévissent dans les rues de Ketterdam. Tout a débuté il y a une vingtaine d’années lorsque l’orphelinat de Ketterdam prend feu. Quelques gamins prennent la fuite et choisissent de vivre dans les rues de la capitale. Ils vivent alors de leurs maigres larcins, s’amusent à voler les touristes peu attentifs, parviennent parfois à voler quelques fruits et légumes sur les étalages des marchands distraits. Les enfants, aujourd’hui devenus adultes, n’ont pas cessé leurs activités. Si certains ont choisi de rejoindre les rangs d’autres gangs, d’autres, se sont établis dans les bâtiments désaffectés de la ville. Ils enrôlent encore des gamins pour voler et servir surtout de diversion pour leurs plus grosses opérations. Celles-ci se résument surtout à des arnaques. Les membres entre eux ne se qualifient pas de gang mais préfère le terme de famille. En effet, il y a entre eux un fort sentiment d’appartenance. La plupart étant orphelins depuis longtemps.
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namjinsuperior · 2 years ago
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🔴 OT7/Autres
Voici mes idées (mis à jour quand j'ai des idées évidemment) des pairing OT7 et autres dans le sens où je ne sais pas encore quel pairing c'est, j'hésite entre plusieurs, ou du threesome, etc...
Si vous souhaitez utiliser l'une de ses idées, vous pouvez tant que vous m'identifiez dans l'histoire ou me demander la permission.
Si vous voyez un résumé d'une ff mot pour mot tiré de mes idées, n'hésitez pas à me prévenir :)
Certaines idées n'ont pas de titre ou peuvent changer. La majorité ont une photo d'inspiration.
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Kim Taehyung est connu pour ses photos d'une incroyable beauté. Que ce soit d'une simple fleure à un être humain. Lors d'un événement privé, Kim Taehyung est invité en tant que photographe. Riches, artistes, PDG, sont au rendez-vous.
Mais lorsque Taehyung croise le regard de cet homme, son appareil ne peut plus changer de direction. Et chaque photo doit être lui.
Pour faire simple, Taehyung va passer d'un simple photographe à un stalker très clairement.
Le pairing n'est pas encore choisi d'ailleurs. Mais je pense que ça sera soit du VHope, soit du TaeJin.
P.S: l'histoire se passera à New York.
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Namjoon gère un magasin de fleur très réputé entre Séoul et les petites villes de campagne. Sa clientèle double brusquement lorsque son nouvel employé fait son apparition.
Pairing: soit Vmin, Jikook ou MinJoon !
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Je n'ai pas encore d'idée de résumé ou de pairing mais j'ai toujours voulu écrire une ff/AU à cette époque (le style vestimentaire est trop beau). Et il y a un certain temps j'avais demandé à mes mutus de me donner des dates/époques. Et voilà ce que j'ai eu.
Vieux barre américains - année 1935 - 1960
Une vieille Italie - 1850
Amérique du Sud - 1930
Mexique ou Italie - date inconnue
Cuba - début du 20ᵉ siècle
Année 40 en Égypte
Argentine - date inconnue
Havane à Cuba - entre 1670 et 1715
Nouvelle-Orléans - 1930
Ouest américain - 1803-1890
Ça sera peut-être une histoire de mafia/prohibition en Amérique
Mais toutes les idées sont intéressantes.
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Dans la ville de Séoul, quatre gangs règnent sur la partie sombre et secret de la métropole.
Le gang du cœur tenu par J-Hope. Le gang du trèfle tenu par Jin. Le gang du carreau par RM. Le gang du pique par Suga.
Un jour après un accident, le roi de carreau fut contraint a quitté les siens. Deux ans plus tard, il est bien décidé à montrer a ses aînés que le "bébé roi" a bien grandi.
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La famille Kim est composé de 7 enfants. Kim Seokjin, le plus âgé. Kim Namjoon Kim Taehyung.
Après le décès de leur mère, leur père se remarie avec Mme Jung qui donne naissance à Jung Hoseok.
Il finit par divorcé 2 ans plus tard pour rencontrer la sublime Min et son fils Min Yoongi.
Malheureusement, elle découvre que son, désormais mari la trompe avec une femme du nom de Park et qu'elle est enceinte d'un énième garçon du nom de Park Jimin.
Mais ce que la famille Kim ne sait pas c'est qu'ils ne sont pas 6 frères, mais bien 7.
La servante de maison à donner naissance au 7ᵉ fils, Jeon Jungkook.
Quand le chef de famille est au bord de la mort dû à une maladie, les 7 enfants vont se battre pour récupérer l'héritage et pour certain, regagner l'affront fait à leur mère.
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Kim Seokjin. Etudiant en médecine à l’Université nationale de Séoul. Vit a Gangnam
Cherche compagnon compréhensif pour mon enfant Evoli et qui apprécie les blagues de papa.
Qui pensait que cette description sur Tinder allait attirer un gars.
P.S: Pairing pas encore décidé.
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whatwouldaliceguythink · 8 months ago
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Pauvres Créatures, une incontrôlable ode à la singularité et à la vie
TRIGGER WARNING : mention de suicide, tentative de suicide, décès, pédocriminalité, violences psychologiques 
 Ce ne sont pas vos parents qui vous ont rêvé: c'est vous. Je ne fais que vous inciter à poursuivre le rêve que vous avez commencé. Car rêver n'est pas irresponsable: c'est une activité humaine de premier ordre. Ce n'est pas du divertissement: c'est du travail. Quand Martin Luther King a dit : "Je fais un rêve.", il ne jouait pas, il était sérieux. Quand il l'a imaginé, visualisé, créé dans son propre esprit, ce rêve a commencé à exister, et nous aussi devons faire ce rêve, afin de lui donner le poids, l'étendue de la longévité qu'il mérite. Ne laissez personne, personne, vous persuadez que le monde est ainsi fait et que, par conséquent, c'est ainsi qu'il doit être. 
Toni Morrisson
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Le personnage principal de Pauvres Créatures n’est que l’immense entité des mots emplies d’une sagesse sans nom si ce n’est celui de Bella Baxter. L’impressionnante et singulière Emma Stone incarne une femme Frankenstein, au long cheveux noirs typique de l’image de sorcière et au regard sans filtre sur un monde capitaliste et patriarcal. Le personnage de Emma Stone se suicide avec un bébé dans son ventre. God, le renommé scientifique, la retrouve. Il lui donne le cerveau du bébé et la ramène à la vie. Bella Baxter grandit et évolue à une vitesse exponentielle. Dans sa quête de vie, elle cherche à comprendre la vie, puis qui elle est, qui elle a été et enfin qui elle choisit d’être. Des hommes, certains scientifiques, d’autres simplement de riches “séducteurs” cherche à lui entraver, son chemin. 
Je suis allée voir ce film avec hâte car j’ai adoré le discours de Emma Stone. Golden Globe à la main, elle explique que ce film est une romcom. Bella tombe amoureuse de la vie elle-même, elle accepte le bien, comme le mal, et que ce film l’a fait penser différemment. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai sérieusement besoin de voir la vie avec un souffle que j’ai peut-être un peu perdu. J’ai besoin de dépoussiérer, revenir à l’essentiel, revenir à la vie. 
Dans ce film, l’homme cisgenre cherche à contrôler l’incontrôlable : la vie des femmes et des minorités de genre, la vie elle-même. J’ai eu très peur à plusieurs reprises. Bella qui souhaite sortir et ce qui s’apparente comme son père God l’en empêche, son séjour au Portugal avec Duncan Wedderbun, un autre séjour qui était une manière de l'emprisonner sur un bateau par le même personnage, le moment où elle se marie presque… La grande souffrance pour ma part a été le séjour chez son ex-mari, qui ressemblait à un ticket pour l’enfer. Bella s’en sort à chaque fois comme la cheffe et l’esprit qu’elle est, et continue la quête qu’elle a choisi vaillamment de suivre : celle de la vie. Ce personnage à la fois excentrique et simple, met en pratique les mots de Gloria Steinem : 
L’estime de soi et l’excellence ne trouvent pas leur source dans la compétition, mais dans l’envie d’apprendre et de repousser nos limites, dans la satisfaction à réaliser une tâche, dans le plaisir de coopérer avec les autres dans une appréciation mutuelle, et dans la joie que l’on ressent autant dans le processus de réalisation que dans le résultat obtenu. Au fur et à mesure que chaque personne se parfait elle-même et contribue à toujours plus d’authenticité, un nouveau paradigme émerge : la circularité. Si nous nous pensons comme un cercle, notre objectif sera de le parachever – et non de vaincre autrui. Le progrès se trouve dans la direction que nous n’avons pas encore explorée. (Une révolution intérieure, Gloria Steinem). 
Les hommes cisgenres qui cherchent à contrôler Bella sont une bonne représentation du système qui nous emprisonne.  Le système est si ficelé qu’il paraît difficile de s’en extirper, à juste titre. Et le personnage de Max, avec sa gentillesse et son sourire beunet nous prouve que même avec sympathie, il voit en Bella une femme qui ne peut vivre sans un homme. Le monde serait trop dangereux sans lui pour la protéger. Protéger de quoi ? De qui ? Je vous laisse évidemment penser avec qui Bella connaît des affaires malheureuses. 
L’homme cisgenre dans ce film fait le tour de certains prétextes utilisés pour expliquer cette domination qu’il cherche à avoir sur la femme et les minorités de genre, et la vie elle-même. Prenons la science, par exemple “On sait que, au fil des siècles, les thèses les plus fantaisistes - et les plus oppressives - ont été justifiées par les preuves “évidentes et indiscutables” qu’était censée fournir l’observation de la “nature”.” (Sorcières, Mona Chollet)
Refus de la maternité 
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Elle refuse la maternité à laquelle elle aurait très certainement mis un terme soit par moyen de contraception, soit par une IVG. Je pense à mon cher grand-père qui adore dire - un sourire en coin - qu’il est pro-vie “pour que les femmes choisissent la vie qu’elles souhaitent vivre”. L’ex-mari de Bella, lui dit qu’il la pardonne d’avoir, je cite “tué” leur bébé. Il suffit à Bella de quelques jours pour comprendre pourquoi elle a cherché à se suicider. Elle était mariée à un espèce d’horrible être humain, violent et qui la tient prisonnière. 
J’aimerais parler des critiques que j’ai lu concernant la pédocriminalité. C’est vrai que j’y ai pensé durant le film et après celui-ci. Un cerveau d’enfant dans un corps de femme, et elle couche avec une pluralité d’hommes ? Je vois en fait ce film comme un Frankenstein, et ce qui m’a fait rester dans la salle de cinéma, et rejeter (pour le moment cela se trouve, car comme dit Bella, on croit en quelque chose jusqu’à croire en quelque chose d’autre et ainsi de suite) l’idée que c’est pédocriminel, c’est que Bella évolue et grandit de manière à une vitesse absolue. De plus, elle sait qu’elle est en train de coucher avec quelqu’un, et elle n’est en aucun cas objet. De plus, elle n’a jamais de rapport lorsqu’elle n’en a pas envie (fort heureusement évidemment). J’ai tout de même eu des doutes de manière sérieuse. 
J’ai également lu certaines critiques concernant la concentration sur le sexe. Tout d’abord, il est rare je trouve de voir une femme avec une grande envie d’avoir des rapports sexuels. C’est souvent, par malheur, avec le même homme, et l’amour est souvent au rendez-vous, comme si cela venait excuser les envies sexuelles de la femme. “l’entreprise répressive réussira si bien que, aujourd’hui, elles passent pour moins sexuelles que les hommes.” (Mona Chollet, Sorcières). De plus, je pense que si elle a envie de coucher avec quelqu’un, qu’elle le fasse. 
Le travail, cette supercherie 
Bella choisit d’être travailleuse du sexe en France. Peu d’heures de travail et de l’argent, c’est ce qui lui faut pour pour aller explorer le monde, son esprit, son amitié, puis son amante avec la travailleureuse du sexe, Toinette. C’est en effet une supercherie de travailler autant dans notre monde. Un travail à temps plein nous laisse peu de temps pour vaquer, rêvasser, vivre tout simplement. Bella l’a compris rapidement. J’ai directement pensé à King Kong Théorie de Virginie Despentes. Elle-même a préféré être payée 160 euros en une heure, plutôt que d’être hôtesse de caisse et gagner moins que cela en une journée, avec des client.e.s affreux, misogynes et tout simplement infects. 
Les clients sont souvent irrespectueux dans le film, et en France notamment, il y a en effet un problème de sécurité pour les travailleureuses du sexe. J’aurais eu un problème avec le film si les travailleureuses du sexe étaient bien traité.e.s. Car c’est une vaste blague de penser que les travailleuses du sexe sont protégé.e.s, assuré.e.s. Iels ne dépendent que des moyens de protection qu’iels crééent, à savoir l’adelphité et l’entraide entre collègues.  J’étais heureuse de retrouver la même adelphité et le soutien entre elleux qu’il y avait dans le livre de Emma Becker. Je me rappelle d’ailleurs lorsque je travaillais dans une librairie l’été, le visage consterné et désemparé de mon patron, lorsque je lisais La Maison de Emma Becker. Nous manquons de représentation des travailleureuses du sexe. Les travailleureuses du sexe existent. 
Le socialisme, c’est dommage 
Bella s’intéresse au socialisme, et s’en va à des réunions ou assemblée générale j’imagine. Il est dommage de penser le socialisme comme moyen pour faire justice et rendre la dignité à celleux à qui on l’enlève constamment. Plutôt l’anarchisme et les idées révolutionnaires à mon humble avis! 
L’amour
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Faire famille autrement
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Renoncer au mariage, une nouvelle fin pour les femmes 
J’ai eu peur que le mariage avec Max soit la fin du film. Quelle idée de terminer un film sur un mariage! Il y a une suite souvent (que l’on ne voit pas évidemment), à savoir, une répartition des tâches inégales pour ne citer qu’une difficulté de vivre dans un couple hétérosexuel et hétéronormé.
Pour moi, la fin du film, elle sort avec Toinette et peut-être un peu avec Max. Cela rejoint pour moi l’idée de faire famille autrement. Bella révise pour un examen d’anatomie, voilà une réelle ouverture! Il y a une suite au film, mais merveilleuse et pleine de ce qui fait vibrer Bella : la découverte. 
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ceciatelli · 4 years ago
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Kami no Kohitsuji -Agnus Dei- Vol 1 Spoilers
Je viens de terminer la lecture du volume 1 et c'était pas mal du tout comme histoire, même si ce n'est pas du niveau du manga, mais ce n'était pas le but recherché à mon avis.
C'est l'histoire de Fran une jeune fille de 19 ans, étudiante en musique au conservatoire de Paris qui cherche à obtenir des renseignements sur la vie de Serge Battour et pour cela, elle entre en contact avec la très riche famille Battour et c'est un jeune garçon de 16 ans qui lui répond : Henri Battour.
Fran devient comme une grande soeur pour Henri et ils deviennent rapidement proches, il faut dire que Henri est un ado qui s'ennuie au sein de la famille Battour...
Nous ne savons que très peu de choses sur le passé d'Henri, si ce n'est qu'il a été pris en main très jeune par le Vicomte et la Vicomtesse Battour qui n'ont pas d'enfants. Nous apprenons juste de la grande tante Catherine que Henri doit être fière de posséder dans ses veines le sang de Serge Battour.
En ce qui concerne notre Serge Battour, nous savons qu'il a été à l'université de Paris avec Pascal et qu'il est tombé amoureux d'une femme nommée Irène qui avait une étrange ressemblance physique avec le défunt Gilbert... Ils se sont rapidement mariés et ont eu un enfant unique, un garçon du nom de Léon.
Le mariage est rapidement devenu malheureux; à l'âge de 30 ans Serge rompt avec sa femme Irène et Serge part vivre ailleurs avant que Karl ne lui propose un poste de professeur de musique à Lacombrade.
Henri et Fran découvrent la vie de Serge avec l'aide de la famille Biquet et de Victor, un homme de 30 ans qui deviendra rapidement l'amant du jeune Henri !
Ils feront aussi la découverte de Gilbert et prendront conscience de l'importance que celui-ci avez dans la vie de Serge et ils essayeront d'en savoir plus sur lui avec les faibles indices qu'ils possèdent.
Ils liront les lettres de Pascal, de Serge et aussi le journal intime de Karl pour tenter d'en savoir plus.
L'aventure entre Henri et Victor prend fin à la fin du premier tome, même si les deux amants restent très proches par la suite. Victor devient un confident précieux pour Henri.
Je raconterai la suite dès la fin de ma lecture du volume 2.
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marinebouquine · 3 years ago
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L’Américaine - Catherine Bardon
“Le bonheur, on doit le fabriquer de ses propres mains.”
Il y a quelques semaines, je tombais sous le charme des Rosenheck, rencontrés dans les Déracinés de Catherine Bardon. Cette famille autrichienne, chassée de son pays natal par la guerre, installée par dépit en République Dominicaine à défaut d’avoir pu trouver refuge aux Etats-Unis, m’avait séduite et j’avais grandement apprécié le voyage proposé par Catherine Bardon, à travers le monde mais aussi l’histoire, car j’avais découvert alors un pays et un pan de la Shoah que je ne connaissais pas auparavant. Quand j’ai découvert qu’il y a une suite, je n’ai eu qu’une hâte et la lire, et c’est ainsi que je me suis lancée dans L’Américaine, qui nous relate les aventures de Ruth, la fille de Wilhelm et Almah.  
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Qu’est-ce que ça raconte ?
Alors que le pouls de New York bat au rythme des années 1960 et de la contre-culture, une jeune fille, Ruth, s'y installe pour y suivre ses études en rêvant de devenir journaliste. Elle y découvre l'amitié, le rock, l'amour... tout en se questionnant sur son identité. Pas évident d'avoir laissé derrière elle sa famille et sa terre natale, la République dominicaine... Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York, l'université, un stage au Times. Une nouvelle vie... Elle n'en doute pas, bientôt elle sera journaliste comme l'était son père, Wilhelm. Ruth devient très vite une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l'amitié et des amours. Des bouleversements du temps aussi : l'assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre culture, l'opposition de la jeunesse à la guerre du Viêt Nam... Mais Ruth, qui a laissé derrière elle les siens dans un pays gangrené par la dictature où la guerre civile fait rage, s'interroge et se cherche. Qui est- elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d'adoption ? Où va-t-elle construire sa vie, elle dont les parents ont dû tout fuir et réinventer leur existence ? Trouvera-t-elle la réponse en Israël où vit Svenja, sa marraine ?
Que dire ? En toute sincérité, je ressors déçue de cette lecture, et je ne m’y attendais vraiment pas au vu de mon enthousiasme à l’issue du premier tome. Je pensais retrouver le brio des Déracinés, mais il se trouve que Wilhelm était le vrai cœur et moteur de l’histoire, et sans lui, les autres personnages ont perdu de leurs couleurs. Je les ai trouvés caricaturaux, loin des standards établis dans l’opus précédent. Almah, qui était une femme inspirante, unique, rebelle, n’est qu’une pâle parodie d’elle-même; je n’ai pas retrouvé la femme malicieuse et pétillante que j’avais aimée. Ruth, prometteuse, est finalement une héroïne avec peu de charisme, qui est assaillie par les mêmes doutes pendant tout le roman, qui tourne en rond, rêve de s’échapper de son île, puis la regrette, rêve de New York, puis l’exècre, rêve d’amour et de famille avec des hommes qui ne lui rendent pas son amour. Elle ressemble à beaucoup de protagonistes, manque de confiance et on se lasse rapidement de ses questionnements à trois francs six sous; ses indécisions et états d’âme prennent trop de place dans le roman, et c’est ce qui, à mon sens, mine l’histoire. Je ne parle pas du cliché Arturo, enfant mal aimé de sa famille et de son pays, meilleur ami gay de Ruth; ni de Frederick qui devient un patriarche agricole pas très malin; ni de Lizzie l’esprit libre embrigadée dans les expériences hippies jusqu’au fin fond du Mexique. 
La suite n’est pas désagréable à lire pour autant, elle est sympathique, se lit facilement, mais on ne retrouve pas le rythme et le riche tissu historique, complexe et bien amené, qui était un élément coup de cœur de la série. Pourtant il y avait de quoi faire; mais la guerre du Vietnam et la lutte contre les discriminations racistes sont évoquées de façon pâlotte. On imagine déjà bien la suite, je vois déjà Nathan et Arturo finir ensemble, les mariages et les naissances se multiplier...Ma mère a également le troisième, que je lirai certainement pour voir si la plume retrouve de son brio et ce que la vie réserve à nos héros. Mais, je maintiens que certains romans n’ont pas besoin de suite : Les Déracinés en tant que roman aurait pu être un chef-d’œuvre de littérature contemporaine, mais la saga est finalement peu inspirée et aurait mieux fait de s’arrêter au premier opus. Pour ma part, j’aurais préféré ne pas avoir entamer la suite pour garder un souvenir immaculé du brillant “Les Déracinés”. 
Vous voulez l’acheter ? Ma mère a acheté cet exemplaire sur Amazon pour la somme de 8,70€. Toutefois, je vous encourage à l’acheter plutôt chez un libraire indépendant ou un grossiste français. 
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nebuleuse-mirobolante · 3 years ago
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Là où les lucioles se bariolent de lumière incomprise ,glissant sous les flammes charnelles
Éblouissante de folie ,de corolles exquises arrachant le vide à coup de lames textuelles
Sous les palmiers,les tournesols sont fous
Enfermés et enterrés vivant ,le soleil pleure une partie de son corps dans leur trou
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
J'ai vu les clefs de sol des enfants fendus ,pleurant dans des gâteaux à la vanille ,se tordant dans ce ciel dénudé et pendu qui criait dans la crème pâtissière
Les cils d'enfant battues pleuraient , s'ecartelant au sol ,sur le flanc des enfer
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Quand la lumière rejaillit soudain comme un marin rescapé de la mer
Comme le matin qui ressuscite,crucifié par les ovaires
Quand l'éternité se fige dans l'oeuvre des folies oubliés
Quand l'éther nu comme une tige de fleur s'évanouit drogué
Fumant les belles de pluie ,les tours de sol ,les proses écloses et éclopés
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
La lumière des étoiles nous sauve dans le noir bleuté d'une journée à nouveau décapitée
Les chaumières injectées de toiles disent bonjour au vide enfermée
Là où le ciel nous viole sous sa prison
Les Arc en ciel crient en espagnol " révolution "
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
L'artiste martyr pendue au cou de son arme
Sous le regards des passants sans âme
Rient de lui tel des hommes de fausse loi
Sous leur ciel sans émoi et leur fossé sans foi
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Alors elle rejaillit
J'aime sa poésie
Sa Vie et sa folie où la joie est danse des étoiles démentes ,celles qui s'échappent des maisons de retraites cosmiques pour apprendre à renaître
Elle brave le vide ,défie la mort ,les lignes de la main et combat le destin tout en dansant avec ses matins
Car aujourd'hui l'aurore est clandestine comme le réfugié ou la libre nomade
Comme la maladie des incompris ,comme la poitrine libérée et bariolée d'estrade
Sur lesquelles génies aux cri d'étoiles s'envolent ,attiré par la hauteur
Alors elle rejaillit pleine de douce douleur
Elle tente d'atteindre la lumière dans la boue gorgé de viscères tordues ,de ver de terres pendues ,de glaives ,de rêves perdues
Alors elle rejaillit de sa tige
Et même l'éternité à le vertige
Au point le soleil tourne autours d'un rat paria,se cherchant dans le miroirs de la poésie
Celui qui crie l'amour ,défie les vautours ,les limites ,le feu et le mur du son
Celui qui cherche la vérité en hurlant le sang lumineux ,abbat les murs de sa passion
C'est cet être qui deviendra prophètesse ou poète
Une femme folle sans camisole , un homme fou qui abbat le trou
Pas ces riches monsieur ni ces injustes noyés dans la superficie de l'argent et de la fausse beauté moisie jusqu'au buste
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Jaune,j'ai appeler le soleil en croyant téléphoner au vide
Le Soleil splendide l'a enfaites abolie ,aboyant de bilingues poésie
Là où le flingue est une fleur et tire un oiseau handicapé
Qui apprend à revivre et voler dans l'aurore des rescapés
Rentrant dans les corps où la mort pleure
Nait un ciel étoilé sous ma peau et je renaît encore dans une salle d'accouchement qui s'appele Cosmos
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Elle est Jaune comme les fleurs et leur corolles
Libre et plus jamais stone sera la belle Luciole
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Nébuleuse
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christophe76460 · 8 months ago
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✝️ Jésus vient à notre rencontre
Si Jésus s’est parfois isolé, pour prier (Luc 6, 12), les évangiles nous le présentent comme se mettant à la disposition des foules, inlassablement, mais sans forcer personne. Il ne les poursuit pas, ne les provoque pas, et ne cherche pas la popularité. Mais il ne rejette pas ceux qui s’approchent de lui, et lui-même s’approche de celui qui ne va pas bien.
Par exemple, il a rencontré un homme “qui a tout pour lui” : il est jeune, riche, cultivé, irréprochable… Mais il lui manque l’essentiel, la vie que Dieu donne ! Jésus le regarde avec bonté, ne le contredit pas, il lui propose au contraire de s’ouvrir aux autres. Le jeune homme refuse… et repart tout triste. (Matthieu 19, 16-22)
Il a aussi rencontré une femme sans ressources. Dans la foule, Jésus la voit, seule, très pauvre, qui offre à Dieu tout ce qui lui reste pour vivre. Il ne lui dit rien, mais relève avec force ce qu’elle fait. Elle a donné deux sous, comme d’autres n’ont qu’une vie brisée à “offrir” à Dieu, deux mots, un soupir… Jésus accueille favorablement le moindre signe vers lui (Marc 12, 41-44).
Jésus vient aussi à la rencontre d’innombrables femmes et hommes englués dans leurs problèmes personnels : atteints de maladies incurables, porteurs de handicaps, tourmentés par de mauvais esprits, etc. Parfois, il les guérit tous (Matthieu 4, 23, 24), parfois quelques-uns seulement, à cause de leur incrédulité (Matthieu 13, 58). Mais il accueille, il écoute avec attention, il tend la main et propose une guérison intérieure (Matthieu 9, 2).
Bibles et Publications Chrétiennes
30 rue Châteauvert – CS 40335
26003 VALENCE CEDEX FRANCE
+33 (0)4 75 78 12 78
La Bonne Semence, 25 mars 2024
© 2024 Bibles et Publications Chrétiennes
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yes-bernie-stuff · 8 months ago
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Lundi 25 mars 2024
Jésus… a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance, car Dieu était avec lui.
Actes 10. 38, 39
Jésus vient à notre rencontre
Si Jésus s’est parfois isolé, pour prier (Luc 6. 12), les évangiles nous le présentent comme se mettant à la disposition des foules, inlassablement, mais sans forcer personne. Il ne les poursuit pas, ne les provoque pas, et ne cherche pas la popularité. Mais il ne rejette pas ceux qui s’approchent de lui, et lui-même s’approche de celui qui ne va pas bien.
Par exemple, il a rencontré un homme “qui a tout pour lui” : il est jeune, riche, cultivé, irréprochable… Mais il lui manque l’essentiel, la vie que Dieu donne ! Jésus le regarde avec bonté, ne le contredit pas, il lui propose au contraire de s’ouvrir aux autres. Le jeune homme refuse… et repart tout triste (Matthieu 19. 16-22).
Il a aussi rencontré une femme sans ressources. Dans la foule, Jésus la voit, seule, très pauvre, qui offre à Dieu tout ce qui lui reste pour vivre. Il ne lui dit rien, mais relève avec force ce qu’elle fait. Elle a donné deux sous, comme d’autres n’ont qu’une vie brisée à “offrir” à Dieu, deux mots, un soupir… Jésus accueille favorablement le moindre signe vers lui (Marc 12. 41-44).
Jésus vient aussi à la rencontre d’innombrables femmes et hommes englués dans leurs problèmes personnels : atteints de maladies incurables, porteurs de handicaps, tourmentés par de mauvais esprits, etc. Parfois, il les guérit tous (Matthieu 4. 23, 24), parfois quelques-uns seulement, à cause de leur incrédulité (Matthieu 13. 58). Mais il accueille, il écoute avec attention, il tend la main et propose une guérison intérieure (Matthieu 9. 2).
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pauline-lewis · 3 years ago
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And baby you can lick the flames
Ce n’est pas toujours le cas mais parfois quand j’ouvre une page word avec comme en-tête « post culturel du --/--/21 », je vois bien que je suis en train de procrastiner de ces autres jobs qui m’attendent comme faire de la veille, préparer mes sujets de rentrée, ou continuer d’écrire ce que je dois écrire et rendre dans pas tellement longtemps. J’aimerais bien écrire ici sur mon syndrome de l’imposteur mais le fait est que moi-même j’en ai assez de lire dessus, d’écouter des choses, qu’il devienne mon bouclier pour tout et n’importe quoi.
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Alors parfois j’abandonne et j’installe ma chaise sous l’arbre et je rejoins Juan et Gaspar au bout de leur nuit inquiétante. Je lis en ce moment le roman de Mariana Enriquez (Notre part de nuit, publié aux éditions du sous-sol et traduit de l’espagnol par Anne Plantagenet) et j’écrirai plus amplement dessus mais mon envie permanente de tout plaquer pour le retrouver me rappelle, à sa source, ce qu’est le plaisir de la lecture. Parfois à force de décortiquer, réfléchir, voir sur quoi je pourrais écrire et ce que je pourrais dire je perds de vue à quel point c’est agréable de simplement vouloir à tout prix suivre les aventures de cette famille en retenant mon souffle.
L’autre jour j’ai réentendu la chanson de Beat Happening Gravedigging Blues que je n’avais pas entendue depuis longtemps, une chanson sombre, presque a cappella, avec juste une batterie et un claquement de doigts. Pour aucune raison précise j’ai aussi beaucoup repensé à Bill Callahan quand il chante (dans I’m New Here) I met a woman at a bar, said I was hard to get to know, and almost impossible to forget
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Born Yesterday de George Cukor (1950)
J’adore George Cukor, sa filmographie comprend vraiment quelques-uns de mes films préférés. Je ne sais pas si je serai allée spontanément vers son film Comment l’esprit vient aux femmes, majoritairement à cause de son titre français. Mais depuis que j’ai vu le film de Minnelli Bells are Ringing je suis un peu obsédée par Judy Holliday et comme elle joue le rôle principal de Born Yesterday, j’ai décidé qu’il fallait lui donner une chance.
Born Yesterday raconte l’histoire de Billie, une jeune femme qui vit avec un homme atroce, une sorte d’escroc très riche qui traîne (et la traîne) dans des affaires louches. À force d’être rabaissée par cet individu, qui lui rappelle en permanence qu’elle est idiote, elle a fini par perdre toute force créatrice et toute confiance. Quand elle a envie de quelque chose, elle demande et elle est exaucée, mais son bonheur ne va pas plus loin que cela. Le jour où le couple s’installe à Washington, Harry décide que sa compagne n’est pas assez intelligente et qu’il est grand temps qu’elle s’éduque, pour briller auprès de ses invités. Il engage Paul Verrall, un journaliste aux idées de gauche, pour l’éduquer.
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Alors oui le film est un peu sexiste puisque Paul va éduquer Billie, lui montrer la lumière, lui expliquer la vie pendant 1h45. Mais, en ces temps politiquement déprimants, j’en ai surtout gardé la joie que ce film apporte : de voir Billie se plonger dans la lecture et ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure, d’observer les instants où elle comprend à quel point son compagnon l’a tenue dans l’obscurité. Paul la guide, oui, mais ce sont surtout ses lectures qui vont éclairer Billie. Judy Holliday est absolument merveilleuse (elle a d’ailleurs gagné un Oscar pour le rôle), elle joue avec une sensibilité qui m’a beaucoup émue cette renaissance intellectuelle et aussi idéologique. À force de lire, d’étudier l’histoire (américaine majoritairement), elle comprend les combines de son compagnon, elle analyse le monde dans lequel elle vit et elle peut esquisser un quotidien qui lui ressemblerait et s’aligner avec ses valeurs. Avec tout cela lui vient aussi une sorte de rage (et j’ai beaucoup pensé récemment que, loin de m’assagir, je me trouvais de plus en plus en colère au fil des années).
Born Yesterday navigue à l’inverse d’une idéologie dominante puisque Billie finit le film dans une situation matérielle moins avantageuse qu’au début de son histoire. Les cartes qu’elle a en main sont, selon des critères capitalistes, bien moins intéressantes : elle a moins d’argent, moins de contacts politiques. Mais elle a gagné autre chose, une boussole morale (à gauche toute), une capacité à juger ce avec quoi elle est à l’aise et ce dont elle ne veut plus dans sa vie. Si vous avez franchement la louse en ce moment (si vous n’avez pas franchement la louse : expliquez-moi comment vous faites), peut-être que ce film vous fera du bien. 
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Grande couronne de Salomé Kiner (éditions Christian Bourgois)
Pendant les vacances j’ai lu ce premier roman de Salomé Kiner, qui raconte l’histoire d’une adolescente qui va se retrouver impliquée dans un réseau de prostitution à un moment particulièrement vulnérable de sa vie, alors que ses parents se séparent. C’est un roman qui raconte avec une vigueur vraiment irrésistible la fin des années 90 (dans le sens où vraiment, vous ne pourrez pas résister à cette héroïne, vous aurez envie de la suivre, de l’aider même si c’est impossible), le corps, les relations humaines, les amitiés faites d’envie et de loyauté et l’idée absurde que nous avons une place dans le monde et qu’il nous faut la chercher. J’ai adoré l’écriture de Salomé Kiner et pourtant je ne suis pas toujours cliente de ce style un peu brut – je l’ai adoré parce que j’y ai vu l’exact mélange, dosé au gramme près, de ce que cela faisait d’être une adolescente avec les percées de poésie, la violence et cette incompréhension sans fin de ce qui nous arrive. La voix de ce roman est d’une grande justesse.
Je repense pas mal à ce livre depuis que je l’ai terminé. La semaine dernière je lisais un livre de Teresa de Lauretis, une théoricienne du cinéma, qui parle du cinéma féministe ou du female gaze (l’ouvrage date de la fin des années 80). Elle explique en somme que “demander en voyant les films réalisés par des femmes quels éléments formels, stylistiques ou thématiques dénotent d’une présence féminine derrière la caméra”, “généraliser en disant : voilà ce à quoi ressemble le cinéma des femmes (…) dans le but de mettre en avant comment les femmes peuvent « contribuer » et rendre hommage à la « société »” et “demander s’il y a une esthétique féminine, un langage spécifique au cinéma des femmes”,  “cela revient à être coincé·es dans la maison du maître.” (elle crédite Audre Lorde pour cette expression)
Je pensais à tout ce qu’écrivait Teresa de Lauretis en lisant Salomé Kiner parce que je me suis auto-lassée à me demander si tel ou tel livre est féministe ou non. Ces observations sont bien évidemment venues de ma pratique du journalisme et de la critique, pour laquelle je dois souvent résumer, et peut-être limiter un peu une œuvre parce que j’en parle sur tel ou tel média. Et je me disais que le roman de Salomé Kiner n’a pas besoin d’avoir des thématiques féministes, de condamner ci ou cela, de cocher des cases, de parler de consentement ou autre pour l’être : je crois qu’il est, par essence, l’un des livres les plus féministes que j’ai pu lire cette année. Parce que dans chacun de ses mots il restitue vraiment l’expérience de l’adolescence, d’être une meuf dans la rue et à la pizzeria et à l’école. Sans essentialisation, avec la force et la fureur. Bref, lisez-le, si le cœur vous en dit.
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Once Upon a Time I Lived on Mars de Kate Greene
Je n'ai jamais été trop intéressée par l'espace, jamais trop suivi les avancées scientifiques, les technologies, jamais rêvé d'être astronaute. Je ne pense pas que je me serais dirigée par moi-même vers la collection d'essais de Kate Greene, mais je l'ai reçue dans mon year of reading de Shakespeare and co et l'occasion a fait la lectrice.     Kate Greene a vécu quatre mois à Hawaï avec une équipe dans un habitat simulant la vie sur Mars. Pendant longtemps, elle a nourri l'ambition d'être astronaute, avant de devenir journaliste scientifique. Quand elle a postulé pour la mission, elle s'est dit que c'est ce qui s'approcherait le plus de son rêve. Ce qui m'a touchée dans le livre de Kate Greene ce n'est pas tant l'aspect scientifique que les réflexions que cette expérience a fait naître en elle : sur l'état du monde, sur le vieillissement, sur l'isolement, sur l'ennui, sur sa relation et sa rupture avec sa femme, sur ce petit concentré d'expérience humaine — sur ce qu'elle en attendait et ce qu'elle en a tiré ou non.     Elle mène aussi une réflexion sur la nécessité d'aller dans l'espace au vu de l'état du monde, sur l'idée d'une planète B, sur les business privés qui se montent autour de la colonisation de Mars ou des voyages spatiaux. Et puis j'ai aimé sa mélancolie, surtout son texte sur la correspondance dans lequel elle parle de communication et des mots que nous utilisons pour nous aimer, à distance. J'ai pleuré en lisant son texte sur le disque d'or de Voyager, un disque qui contient des sons et musiques de la terre, lancé dans deux sondes spatiales en 1977. Dans le contexte actuel ça a touché une corde (très) sensible.     Elle raconte que ce disque est aussi un témoignage de l'amour entre Carl Sagan et Annie Druyan, qui l'ont élaboré ensemble. "Two days after [declaring their love to each other], Druyan provided biometric signatures during a meditation - her eye movement, her brain waves, her heartbeat - for the record. "Part of what I was thinking in this meditation was about the wonder of love, and of being in love", she said." Après cela je suis allée lire des choses sur Voyager, que cette technologie survivrait à la Terre, j’ai fait une crise d’angoisse et j’étais right where I started. Pas faite pour être une astronaute.
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Honey please be soft and tender de November Ultra
Je disais plus haut que j’avais de plus en plus la rage, et je ne sais pas si c’est un effet de l’âge ou un réflexe de survie, mais je cherche aussi de plus en plus la douceur autour de moi. Je m’en méfie moins qu’avant – je me roule dedans. J’écris sur les bons sentiments, je les trouve chouette, j’ai envie de les partager en m’en fichant un peu de ce que l’on va penser.
Depuis qu’il est sorti, j’écoute beaucoup l’EP de November Ultra Honey please be soft and tender, il n’y a que quatre chansons (dont deux qui sont dispo en deux versions) mais ça n’a pas d’importance, j’utilise la touche repeat et me voilà repartie pour un deuxième voyage à peine le premier terminé. Cet été j’ai beaucoup écouté la dernière chanson de l’EP, The end dans la voiture, en regardant le paysage défiler, dans ces moments où l’on sait que l’été touchera bientôt à sa fin et qu’il n’y a pas de moyens de le rattraper. Les mains sur le volant, l’esprit qui vagabonde.
J’imagine November Ultra comme une héroïne de comédie musicale, déjà parce qu’elle a une voix incroyable, ce parfait mélange de douceur et de force qu’ont toutes mes héroïnes (les Judy, Liza, Barbra) mais aussi parce que ses chansons sont en soi tous des petits voyages ou des petits films. Elles commencent comme des chansons d’amour et partent dans de grandes envolées en espagnol, des petits interludes susurrés à l’oreille — elles jouent de ce qu’on sait des chansons douces pour nous transporter bien plus loin.
Celle qui me touche le plus c’est, comme je le disais, celle qui termine l’EP, The End., je l’écoute désormais quand j’ai un petit coup de mou, parce que j’adore les chansons qui appuient là où ça fait mal et guérissent le bleu qu’elles viennent de faire en même temps. C’est exactement ce que font les grandes voix (et la comédie musicale) : exacerber tous les sentiments, les mélanger, flouter les contours. Donner le poison et le remède immédiatement après. Quand j’étais petite, mon père citait souvent cette phrase d’un film de François Truffaut « pleurer, ça fait un petit plaisir ». Pleurer avec la voix de November Ultra c’est un plaisir, assurément. Peut-être que vous penserez que je suis un peu masochiste mais j’aime quand les sentiments sont saillants et pas lisses. Donnez-moi toute la douceur qui rend un peu triste et mélancolique pour les longues soirées d’hiver.
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booksfromtheunderground · 5 years ago
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le lesbianisme politique. histoire, théorie, pratique
“My God, who wouldn’t want a wife?” – Judy Syfers, I Want a Wife, 1971
Le lesbianisme politique, qu’est-ce que c’est, au juste ? Car ces deux termes ont beau enflammer les réseaux sociaux et créer moult débats dans les milieux féministes et LGBTI+, personne ne semble prendre réellement le temps de les définir – or, s’il y a bien quelque chose qui me frappe par son improductivité évidente, c’est précisément le fait de débattre d’une chose que l’on ne comprend pas, voire que l’on ne prend même pas la peine d’essayer de comprendre. 
C’est pour cette raison exacte et, plus généralement, parce que le sujet me passionne, que je viens aujourd'hui dresser un tableau – synthétique, certes, mais qui se veut clair et nécessaire à une compréhension basique du sujet – du lesbianisme politique, de son histoire, de la théorie qu’il défend et des moyens de sa mise en pratique. Et si le format écrit vous intimide ou vous ennuie, n’hésitez pas à aller voir ma vidéo sur le sujet. 
0. définitions
Commençons donc par définir les concepts nécessaires à la bonne compréhension du sujet et des développements qui suivront : 
Tout d’abord, le lesbianisme, qui s’oppose à l’hétérosexualité (attirance romantique ou sexuelle pour le genre opposé du sien) et diffère de la bisexualité (attirance peu importe le genre de la personne en face), désigne l’attirance sentimentale ou sexuelle éprouvée par une femme pour une autre femme, et ce exclusivement : la lesbienne, contrairement à la femme bi(sexuelle), ne peut être attirée par un homme. On parle aussi d’homosexualité féminine ou de saphisme, en référence à Sappho, poétesse grecque du VIIe siècle av. J.-C. connue pour ses amours lesbiennes.
> Sappho, « À une femme aimée » (trad. E. Falconnet) :
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Le matérialisme (historique ou dialectique) est une théorie marxiste formulée par Marx et Engels (auteurs du Manifeste du parti communiste de 1848) au XIXe siècle. C’est une philosophie de l’histoire « selon laquelle les événements historiques sont déterminés non pas par des idées mais par des rapports sociaux » (Wikipédia). Elle place la lutte des classes au centre de l’histoire et en fait un rapport de force sous-jacent aux relations humaines.
Le féminisme matérialiste est un mouvement féministe radical, issu de la deuxième vague féministe (années 1960). Cette deuxième vague se concentre sur la place de la femme dans la sexualité et la famille, s’intéressant ainsi notamment aux violences conjugales et, plus généralement, misogynes. Le courant matérialiste met les outils du marxisme au service du féminisme : ainsi le patriarcat est théorisé comme un système social et politique et les rapports hommes-femmes sont abordés comme une opposition sociale, et non biologique. À l’instar du marxisme qui vise à l’abolition des classes sociales, le féminisme matérialiste cherche l’abolition des classes « genrées » et, par extension, du genre lui-même.
Enfin, le lesbianisme politique (ou « lesbianisme radical ») est un courant rattaché au féminisme matérialiste en ce qu’il prône la lutte contre le patriarcat en tant que système politique. L’idée majeure du lesbianisme politique, idée que l’on développera ici, est que cette lutte peut se mener au niveau individuel, via le refus de soutenir l’hétérosexualité et de relationner (= entretenir des relations) avec les hommes. 
Pour développer correctement cette idée et vous apporter un contexte nécessaire à sa compréhension, cette étude non-exhaustive du lesbianisme politique via ses textes phares se fera en trois temps : d’abord, l’histoire de sa naissance et de son développement ; ensuite, l’exposition de sa théorie et de ses principes politiques ; et, enfin, les moyens de sa mise en place ainsi qu’une brève démonstration de son utilité pratique et individuelle.  
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photo : https://commiepinkofag.org/post/84429787341/radicalesbians-1970s 
1. histoire
“Feminism is the theory, lesbianism is the practice.” – attributed to Ti-Grace Atkinson (Chicago Women's Liberation Union pamphlet, Lesbianism and Feminism, 1971).
Le féminisme étasunien puis occidental s’est construit en plusieurs « vagues » ou mouvements : 
première vague (milieu du XIXe siècle) : ce féminisme, qui surgit avec la révolution industrielle, est centré sur l’obtention du droit de vote et du droit de travail et est majoritairement bourgeois, libéral et essentialiste (l’essentialisme correspond à la pensée selon laquelle le genre est une réalité biologique : il n’y a donc pas de distinction faite entre sexe et genre, et pas de remise en question des rôles de genre dits gender roles).
deuxième vague (années 1960-70) : elle prend place après la Seconde guerre mondiale et cherche, non plus le compromis de la première vague, mais le renversement du système patriarcal en tant que tel. Le féminisme se divise rapidement en plusieurs courants qui se complètent ou s’opposent (certaines féministes critiquent l’institution du mariage, d’autres souhaitent une continuation des objectifs de la première vague, etc.) et il se diversifie au contact des combats des militant·e·s antiracistes et/ou LGBTI+. Ce courant se concentre notamment sur la question de la sexualité des femmes via des débats sur la contraception ou (entre autres) la notion de maternité.
troisième vague (années 1980) : c’est la généralisation de l’intersectionnalité ou convergence des luttes, qui observe un croisement entre les différentes discriminations et prône un féminisme à même de prendre en compte ces croisements (féminisme noir ou afro-féminisme, féminisme queer, ouvrier, etc.). 
quatrième vague (années 2010) : elle désigne l’engouement renouvelé pour le féminisme grâce aux réseaux sociaux. Cette vague se concentre notamment sur la lutte contre le harcèlement et les agressions sexuelles et est incarnée, entre autres, par le mouvement #MeToo. 
> Pour en savoir un peu plus sur les vagues du féminisme, c’est par ici.
La période qui nous intéresse ici, c’est donc celle des années 1960-80 (deuxième et troisième vagues), pendant lesquelles naît le lesbianisme politique. S’il commence à se développer pendant la deuxième vague, la plupart de ses textes phares sont publiés durant la troisième vague féministe : on pense à Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence d’Adrienne Rich (1980) ou encore à Love Your Enemy? The Debate Between Heterosexual Feminism and Political Lesbianism de Sheila Jeffreys (1981). 
Les années 1960 et 1970 ont constitué un moment particulièrement fructueux pour la pensée marxiste où se sont ouvertes de nouvelles voies à la suite de l’effondrement du stalinisme dans les années 1950. [...] Un tel contexte a favorisé l’éveil de nouvelles théories autour de plusieurs phénomènes ou auteurs qui avaient été passés sous silence par l’orthodoxie marxiste-léniniste. [...] De nouveaux thèmes élargissent le champ de la réflexion: la réalité des sociétés dites « primitives », la culture, les femmes, la question raciale, autant de perspectives nouvelles qui vont remettre en cause un certain type de marxisme. 
Dans ce contexte, de nombreuses femmes ont commencé, à partir des années 1960, à interroger la façon dont la gauche avait thématisé jusqu’alors la « question des femmes ». De larges secteurs du mouvement féministe de la deuxième vague ont recours au marxisme, de façon plus ou moins orthodoxe, pour développer de nouvelles théorisations. [...] Il fallait élaborer de nouvelles approches théoriques capables de rendre compte de l’oppression des femmes sur de nouvelles bases.
– Maira Abreu, « De quelle histoire le ‘féminisme matérialiste’ (français) est-il le nom? » (2017)
2. théorie
En 1971 est publié le pamphlet Lesbianism and Feminism, distribué par l’union de libération des femmes de Chicago (CWLU). Bien que quelque peu daté, il propose une réflexion nécessaire sur les rapports entre féminisme et lesbianisme dans les années 1960-70, et tente de définir la place de ce dernier dans le mouvement féministe en répondant à des questions telles que : peut-on être féministe sans être lesbienne ? être lesbienne suffit-il à lutter contre le patriarcat ou à s’extraire du schéma hétéronormatif de notre société ? etc. 
“I am suggesting that heterosexuality, like motherhood needs to be recognized and studied as a political institution” – Adrienne Rich
« Ce que je suggère, c’est que l’hétérosexualité, de même que la maternité, doit être reconnue et étudiée en tant qu’institution politique »
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> photo : http://le-beau-vice.blogspot.com/2012/03/adrienne-rich-1929-2011.html 
C’est en 1980 qu’Adrienne Rich, théoricienne féministe matérialiste, publie Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence, un article majeur et central dans le développement du lesbianisme politique, traduit en français sous le titre « La contrainte à l’hétérosexualité et l’existence lesbienne » (in La Contrainte à l’hétérosexualité et autres essais, 2010). Dans cet article, elle s’intéresse aux discours féministes de l’époque, plus ou moins ignorants de la notion de lesbianisme, et ramène cette ignorance constatée et ce rejet du lesbianisme par les féministes elles-mêmes à ce qu’elle nomme compulsory heterosexuality (« l’hétérosexualité obligatoire ») ou prescriptive heterosexuality (« hétérosexualité prescrite »). Elle définit ce concept, central dans la pensée matérialiste, comme le résultat de “the enforcement of heterosexuality for women as a means of assuring male right of physical, economical, and emotional access” (« la contrainte à l’hétérosexualité pour les femmes comme un moyen d’assurer le droit des hommes à un accès [aux femmes] physique, économique et émotionnel ») ; contrainte qui se met en place via le culte de la maternité, l’invisibilisation du lesbianisme qui fait de l’hétérosexualité la seule option possible ou encore l’affirmation de la supériorité de l’homme (intelligence, rationalité, objectivité...). 
“for women heterosexuality may not be a "preference" at all but something that has had to be imposed, managed, organized, propagandized, and maintained by force” – Adrienne Rich
« pour les femmes l’hétérosexualité n’est peut-être même pas du tout une “préférence” mais quelque chose qui doit être imposé, dirigé, organisé, loué par la propagande et maintenu par la force »
L’hétérosexualité obligatoire, pour résumer, désigne la contrainte à l’hétérosexualité imposée par le patriarcat et ses effets au niveau individuel : pour une femme, quelle que soit son orientation romantique ou sexuelle, c’est une recherche constante de validation masculine, une tendance à chercher la compagnie (amoureuse ou amicale) des hommes plutôt que des femmes, une volonté apparente et généralisée de relationner avec les hommes, même lorsque l’envie n’y est pas. C’est aussi, plus spécifiquement, ce qui limite les choix des femmes : l’hétérosexualité prescrite refuse le lesbianisme et enferme les femmes dans une obligation à considérer les hommes et leur regard sur elles, à voir les relations avec les femmes comme « moindres » ou dénuées de valeur – on pense ici aux paroles de Katy Perry dans I Kissed a Girl : “Don't mean I'm in love tonight / I kissed a girl and I liked it / ... / No, I don't even know your name / It doesn't matter / You're my experimental game”. L’hétérosexualité obligatoire, donc, renforce, voire mène à la misogynie et la lesbophobie intériorisées*. 
* Petit retour sur les définitions : la misogynie intériorisée désigne la capacité, pour une femme, d’être misogyne envers elle-même ou les autres femmes à cause de biais sexistes intégrés par le fait même de grandir dans une société patriarcale. Elle peut se traduire, entre autres, par une tendance au slut-shaming et au dénigrement généralisé des autres femmes. La lesbophobie intériorisée, de même, correspond à une intériorisation chez la femme lesbienne (souvent en questionnement) des biais lesbophobes causés par une société misogyne et homophobe – la lesbophobie étant la conjonction de ces deux discriminations. 
En 1981, Sheila Jeffreys publie Love Your Enemy? The Debate Between Heterosexual Feminism and Political Lesbianism, un pamphlet publié par le Leeds Revolutionary Feminist Group “because we think the discussion among feminists about political lesbianism is important.” L’idée globale qui y est développée est que l’hétérosexualité devrait être abandonnée par les féministes car elle est une composante essentielle de la domination patriarcale : “it is specifically through sexuality that the fundamental oppression, that of men over women, is maintained.” (« c’est précisément via la sexualité que l’oppression fondamentale, qui est celle des hommes sur les femmes, est maintenue. »). Le couple hétérosexuel y est décrit comme « l’unité de base de la structure politique de la domination masculine » (“the basic unit of the political structure of male supremacy”), car il renforce l’oppression patriarcale au niveau individuel, voire intime en rendant plus difficile l’identification d’un ennemi commun (les hommes) et l’organisation d’une révolte féminine. La pénétration y est vue comme une performance, qui ne prend pas en compte le plaisir de la femme, mais aussi comme un moyen de renforcer la domination patriarcale à une époque où le mouvement féministe progresse énormément – en ce sens, derrière la “libération sexuelle” se cache un encouragement des femmes à relationner avec les hommes. 
“Penetration is an act of great symbolic significance by which the oppressor enters the body of the oppressed. But it is more than a symbol, its function and effect is the punishment and control of women. […] Every man knows that a fucked woman is a woman under the control of men, whose body is open to men, a woman who is tamed and broken in. Before the sexual revolution there was no mistake about penetration being for the benefit of men. The sexual revolution is a con trick. It serves to disguise the oppressive nature of male sexuality and we are told that penetration is for our benefit as well. […] For a man it is an act of power and mastery which makes him stronger, not just over one woman but over all women.” – Sheila Jeffreys
« La pénétration est un acte véritablement symbolique par lequel l’oppresseur pénètre le corps de l’opprimée. Mais c’est plus qu’un symbole, car sa fonction et sa conséquence est la punition et le contrôle des femmes. […] Tout homme sait qu’une femme ba*sée est une femme placée sous le contrôle des hommes, dont le corps est ouvert aux hommes, une femme apprivoisée et usée / déformée. Avant la révolution sexuelle l’on ne se trompait pas sur l’enjeu de la pénétration en tant que bénéficiant aux hommes. La révolution sexuelle est une escroquerie. Elle sert à déguiser la nature oppressive de la sexualité masculine et l’on nous répète que la pénétration est un bénéfice pour nous aussi. […] Pour un homme c’est un acte de pouvoir et de maîtrise qui le rend plus fort, pas seulement plus fort qu’une femme mais plus fort que toutes les femmes. »
* L’on reste bien entendu ici dans le cadre des relations hétérosexuelles entre personnes cisgenres, les dynamiques de pouvoir étant résolument différentes dès que la question de la transidentité entre en jeu.
La suite du pamphlet est une série de questions-réponses permettant d’éclairer les interrogations fréquentes des féministes hétérosexuelles ou en relation hétérosexuelle, et de réactions critiques, négatives ou positives, concernant la réception dudit pamphlet et ses éventuels défauts.
Enfin, c’est en 1992 que Monique Wittig publie The Straight Mind and Other Essays, une collection d’essais traduite et publiée en français en 2001 sous le titre La Pensée Straight – un résumé du livre est disponible juste ici. 
« Dans une situation désespérée comparable à celle des serfs et des esclaves, les femmes ont le “choix” entre être des fugitives et essayer d’échapper à leur classe (comme font les lesbiennes), et/ou de renégocier quotidiennement, terme à terme, le contrat social. […] La seule chose à faire est donc de se considérer ici même comme une fugitive, une esclave en fuite, une lesbienne. » – Monique Wittig
* Le parallèle esquissé avec l’esclavage n’est selon moi pas très judicieux et nécessiterait, dans un essai plus développé, d’être remis en question.
Alors, la théorie du lesbianisme politique, qu’est-ce que c’est ? En résumé, c’est l’idée que l’hétérosexualité, dans le cadre d’une société patriarcale, est un outil permettant à la domination masculine de pénétrer (littéralement et symboliquement) les femmes à un niveau intime et individuel. Refuser l’hétérosexualité, c’est refuser le patriarcat dans sa forme la plus insidieuse ; c’est, surtout, préférer la compagnie amicale ou romantique, et souvent très politique, des femmes. 
D’une certaine manière, le lesbianisme politique découle de cette observation bien connue : « tout est politique », même les relations amicales, amoureuses et sexuelles. C’est à la fois un outil d’émancipation individuelle et une volonté de politiser l’intime afin de combattre un système de domination patriarcale qui s’exerce dans toutes les sphères de la vie d’une femme.
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> photo : http://www.dissidentmama.net/the-mystique-of-feminisms-red-roots/ 
3. pratique
En pratique, le lesbianisme politique se présente comme une solution et une échappatoire possible pour les femmes, qu’elles soient hétérosexuelles, bisexuelles ou lesbiennes (notamment lorsqu’elles en sont encore au stade du questionnement). Il prend forme dans un refus et un questionnement de l’hétérosexualité obligatoire : il s’agit de différencier attirance réelle et attirance prescrite par une société hétéronormée. Surtout, il s’agit de refuser consciemment les relations avec les hommes et d’encourager celles avec les femmes, en faisant un travail d’apprentissage sur soi-même : l’on doit ainsi apprendre à aimer les femmes (ce qui diffère grandement des formes de l’amour hétérosexuel), à rechercher leur compagnie et à s’extraire, petit à petit, d’une vision patriarcale et hétérocentrée (ou hétéronormative) des relations amoureuses et/ou sexuelles. Le lesbianisme politique est une forme de protection des femmes : s’extraire des relations hétérosexuelles, c’est avant tout s’extraire de relations amoureuses où la dynamique de pouvoir est fondamentalement déséquilibrée, et ce quel que soit le niveau de conscience politique de l’homme impliqué ; c’est aussi s’extraire du danger omniprésent des violences conjugales sous toutes leurs formes, majoritairement présentes dans les relations cis-hétérosexuelles – il n’y a qu’à voir les statistiques relatives aux viols et féminicides. 
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> source : http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques/ 
Un premier pas possible vers le questionnement des effets de l’hétérosexualité prescrite sur nos relations avec les hommes – que l’on soit hétéro, lesbienne ou bi –, c’est ce document, que j’enjoins toutes les femmes à consulter : https://www.docdroid.net/N46Ea3o/copy-of-am-i-a-lesbian-masterdoc.pdf.
Enfin, et avant de vous laisser avec une petite liste de liens vers des ressources complémentaires, je vous informe qu’en plus de cet article et de la vidéo correspondante, j’ai fait un live sur ma chaîne youtube où je réponds aux questions qui m’ont été posées suite à cet article/vidéo et où je précise certains éléments ; n’hésitez donc pas à l'écouter si certains éléments restent peu clairs. 
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pour aller plus loin : quelques ressources complémentaires
vidéo “Qu’est-ce que le lesbianisme politique ?” de Club Misandre (Louise) : https://www.youtube.com/watch?v=jiex3m1CNGw
vidéo “gal pals and compulsory heterosexuality” de Sophie Jerrome : https://www.youtube.com/watch?v=GqB9Q0zgJIo
vidéo “let’s talk comp-het: labels, identity crisis, and my internal lesbophobia” de Elle Buss : https://www.youtube.com/watch?v=SLJPlrX3LoQ
podcast Binge Audio “Contraint·e·s à l’hétérosexualité” : https://www.youtube.com/watch?v=Q9E3ycMiJ_I 
vidéo “Féminisme : Monique Wittig, La Pensée Straight” de Game of Hearth : https://www.youtube.com/watch?v=WBcUaDKy7dU 
podcast France Culture “Face à un féminisme hétéro” : https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/sortir-les-lesbiennes-du-placard-24-face-a-un-feminisme-hetero 
vidéo “What is compulsory heterosexuality?” de Tallulah Guard : https://www.youtube.com/watch?v=MqR6Lsbh98U 
sur Sappho :
Sapho / traduction nouvelle avec le texte grec par Renée Vivien, en ligne sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k825234.r=renee+vivien.langFR
Claude Calame, Choruses of Young Women in Ancient Greece, Rowman & Littlefield, 1996 : https://chs.harvard.edu/CHS/article/display/4309.claude-calame-choruses-of-young-women-in-ancient-greece-cover
Ellen Greene, Reading Sappho: Contemporary Approaches, Berkeley:  University of California Press, 1996 : http://ark.cdlib.org/ark:/13030/ft3199n81q/
vidéo Les Littératrices #2 Sapphô de Lesbos : https://www.youtube.com/watch?v=9q0eVZ1yU98
podcast France Culture – Sapphô de Mythilène : https://www.youtube.com/watch?v=cURASl2Uk1w
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lounesdarbois · 4 years ago
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Les Blancs face au Mal
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. 
Ephésiens, 6:12 
Un bref retour sur les années 1920 pour comprendre que la haine  anti-Blanc est l'expression d'autre chose. Probablement l'impression en creux de l'avancée de la technique (dès 1920-30 avec électricité, eau et gaz à tous les étages, voiture). Le Blanc comme père, mari et travailleur est rendu caduc par l'ingratitude de ses obligés et obligées désormais autonomes par félonie et ingratitude. Haute technologie et basse bestialité fraternisent étrangement en une convergence d'intérêts communs.
Puissance de deux grands auteurs des années 1920, de Lovecraft et de Morand, pour comprendre en période d'apostasie accélérée la fascination (répulsion mêlée d'attraction, comportement de la jeune femme devant le fascinus) pour les cultes sauvages des primitifs arriérés, forme sanglante et barbare du saint sacrifice non-sanglant de la messe. Le fils de Yog-sotot (Lovecraft, L'abomination de Dunwich) est crucifié, le cadavre du roi Mongkoû (Morand, La chèvre sans cornes) a les jambes rompues pour ne pas qu'il se relève). Le phénomène blanche à black (Charleston) procéderait donc d'abord d'une capitulation spirituelle nommée apostasie, qui potentialise alors l'efficacité des magies noires. 
« Lovecraft retrouve ici une source fantastique très ancienne : le Mal, issu d’une union charnelle contre nature ». 
Michel Houellebecq, Lovecraft: Contre le monde, contre la vie. 
L'homme libre-penseur éclairé plaçant le catéchisme et les contes Serge le mytho au même niveau de suspicion, s'ouvre tout grand aux "arts premiers", aux cultes vaudous soudain riches de subtiles profondeurs insoupçonnées, au rock et à sa généalogie trouble, à l'insoupçonné sémiologie de chaque tam du tam-tam. La jobardise du bourgeois érudit qui se pâme sur "le sauvage si spontané" comme un forcené parti trop loin se met pour chercher l'équilibre perdu à adorer son contrepoint, est une chose vue et revue. Le son que produit le tam-tam ("mais non Papa, c'est un djeumbé!"), instrument rudimentaire, est forcément la réduction de la musique à sa plus pauvre expression: le beat, support hypertrophié de toutes les musiques depuis le plan Marshall (concept d'animation machinale du monde chez Clouscard dans Le capitalisme de la séduction, thème des danses africaines chez Houellebecq dans Les particules élémentaires), qui s'adresse au cerveau reptilien. 
Et si ni le singe ni le robot ne savent créer une mélodie, tous deux savent très bien s'en approprier le prestige comme le levain pourrait s’approprier les mérites de la pâte: la boîte à rythme et le sampler ne produisent rien, mais imitent et reproduisent abstraitement la musique, et répondent admirablement au singe dans une dialectique du singe et du robot qu'avait mis en évidence le Dantec des TdO. Tous nos mœurs actuels seraient la face émergée de soubassements spirituels changeants comme d'imperceptibles plaques tectoniques dont nous aurions appelé à notre insu les bouleversements par le rejet de la religion de nos pères. Le monde veut nous divertir, et nous, nous convertir.
De même que le prolétaire envieux du supérieur et le bourgeois parvenu par des mensonges forment en fait une seule et même personne, l'homme de l'esprit critique sourcilleux qui se montre scrupuleux algébriste devant l'Evangile est le même qui fonce dans les fausses religions, les cultes arriérés, les mensonges épais des manipulateurs certes professionnels mais rendus par la crédulité de leur parterre, fainéants à monter un bobard trop bien ficelé. Rejetant la religion de la lumière, sur eux fondirent les ténèbres. 
Ainsi prennent-ils pour premier ce qui est dernier, pour jeunesse et renouveau ce qui est sénile. Fatale conséquence de cet aveuglement surnaturel (Deutéronome chapitre 28, verset 28) ces docteurs en esprit critique mais analphabètes de l'intuition et du bon sens deviennent-ils stériles pour eux-mêmes et agents de prolifération pour l'envahisseur, gardiens intraitables du camp de concentration de leurs frères détenus européens et portiers "ouvreurs" serviles du pont-levis sur Gibraltar. C'est par mépris téméraire des forces invisibles et surestimation de l'esprit critique, déformation professionnelle, que l'observateur croit parfois au complot rationnel organisé. Ctulluh veille. 
2019, la princesse royale de Norvège fière de narguer les derniers Blancs en s'affichant avec un chamane africain? Paris tous âges et classes confondus habillé en kids moulés Hanounah-PNL? Les plus scrupuleuses critiques rationnelles rejettent l’Eglise, mais pour foncer dans le vaudou l'heure suivante? Le plug de Vendôme, les perruches au bois de Sceaux, la population active sous shit et porno, Notre-Dame en flammes? Rien de tout cela n'étonne le lecteur de Magie Noire (1928) où chacun de ces phénomènes est prophétisé en toutes lettres, annoncé avec une prise de risque maximale. Mais sait-on encore lire? Que dire de ceci, rédigé 14 ans avant les faits: "Le mois qui suivit l'ouverture des hostilités entre les Etats-Unis et le Japon, après l'indécise bataille de Pearl Harbor", dans Le Tsar Noir, chapitre 3, paragraphe 2. Qu'est-il le plus facile? Alors pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir... 
Si Lovecraft identifie le principe du Mal à un monstre qui embusqué dans les interstices des plans de l’univers, à “un conglomérat de globes iridescents toujours fluctuants, s'interpénétrant et se brisant”, Morand soumet au révélateur dans le premier chapitre de Rien que la Terre et dans Magie Noire une catastrophe qui avance comme un hydre aux têtes changeantes et renouvelables dans le temps. Les fléaux que nous voyons sont les protoplasmes d’assaut dont le Mal est le noyau décisif, et que la majorité des hommes terrifiés par sa puissance décident de servir (substrat du premier monologue de Kurz dans Apocalypse Now) à proportion de leurs capacités d'entendement. Ce culte au Mal se nomme vaudou ici, talmud là, il vit de la peine des Gentils, par leur sueur, leur sang et leurs larmes, il aime l'obscurité, le rembrunissement et l'oxydation, il avance comme la Bête Sauvage (Clouscard) qui cherche affamée des arpents vierges à salir c'est pourquoi son ennemie absolue est aussi l'objet de son désir souilleur : l'Immaculée. 40 années de pornographie démontrent que le personnage de la "grosse pute" remporte moins de succès que celui de la jeune nymphette innocente dont la rareté concentre encore plus anxieusement les avidités multipliées. 
Mais on dit ça, on crie dans le désert...
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double-croche1 · 2 years ago
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[CANNES 2023] UN CERTAIN REGARD
Le Festival de Cannes commence aujourd’hui ! Toutes les infos sur les 20 films de la sélection Un Certain Regard pour cette 76e édition du mardi 16 au samedi 27 mai sont à retrouver par ici. La liste par date de sortie : ‘Une nuit’ d’Alex Lutz - Clôture Paris, métro bondé, un soir comme les autres. Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite le courant électrique se transforme… en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton. La nuit, désormais, leur appartient. Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ? Date : Mercredi 5 juillet 2023 ‘Les Meutes’ de Kamal Lazraq Dans les faubourgs populaires de Casablanca, Hassan et Issam, père et fils, vivent au jour le jour, enchaînant les petits trafics pour la pègre locale. Un soir, ils sont chargés de kidnapper un homme. Commence alors une longue nuit à travers les bas-fonds de la ville... Date : Mercredi 19 juillet 2023 Récompense : Prix du Jury ‘Le Règne animal’ de Thomas Cailley - Ouverture Dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce mal mystérieux. ​ Alors que la région se peuple de créatures d'un nouveau genre, il embarque Emile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence. Date : Mercredi 4 octobre 2023 ‘Simple comme Sylvain’ de Monia Chokri Sophia est professeure de philosophie à Montréal et vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Sylvain est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne. Quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. Les opposés s'attirent, mais cela peut-il durer ? Date : Mercredi 8 novembre 2023 ‘Goodbye Julia’ de Mohamed Kordofani Juste avant la sécession du Soudan du Sud, une ancienne chanteuse mariée du nord cherche à se racheter pour avoir causé la mort d'un homme. Date : Mercredi 8 novembre 2023 Récompense : Prix de la Liberté ‘How to Have Sex’ de Molly Manning Walker Afin de célébrer la fin du lycée, Tara, Skye et Em s'offrent leurs premières vacances entre copines dans une station méditerranéenne ultra fréquentée. Le trio compte bien enchaîner les fêtes, cuites et nuits blanches, en compagnie de colocs anglais rencontrés à leur arrivée. Pour la jeune Tara, ce voyage de tous les excès a la saveur électrisante des premières fois… jusqu'au vertige. Face au tourbillon de l'euphorie collective, est-elle vraiment libre d'accepter ou de refuser chaque expérience qui se présentera à elle ? Date : Mercredi 15 novembre 2023 Récompense : Prix Un Certain Regard ‘Augure’ de Baloji Koffi est considéré comme un zabolo (sorcier), Koffi a été banni par sa mère. Après 15 ans d’absence, il revient à Lubumbashi pour s’acquitter de sa dot. Accompagné par sa future femme Alice, il va se confronter aux préjugés et à la suspicion des siens. Date : Mercredi 22 novembre 2023 Récompense : Prix de la Nouvelle Voix ‘Un hiver à Yanji’ d’Anthony Chen La relation florissante entre trois jeunes adultes d'une vingtaine d'années. Date : Mercredi 22 novembre 2023 ‘Rien à perdre’ de Delphine Deloget Sylvie vit à Brest avec ses deux enfants, Sofiane et Jean-Jacques. Ensemble, ils forment une famille soudée. Une nuit , Sofiane se blesse alors qu’il est seul dans l’appartement et sa mère au travail. Un signalement est fait et Sofiane est placé en foyer. Armée d’une avocate, de ses frères et de l’amour de ses enfants, Sylvie est confiante, persuadée d’être plus forte que la machine administrative et judiciaire… Date : Mercredi 22 novembre 2023 ‘Les Colons’ de Felipe Galvez Terre de Feu, République du Chili, 1901. Un territoire immense, fertile, que l’aristocratie blanche cherche à « civiliser ». Trois cavaliers sont engagés par un riche propriétaire terrien, José Menendez, pour déposséder les populations autochtones de leurs terres et ouvrir une route vers l’Atlantique. Sous les ordres du lieutenant MacLennan, un soldat britannique, et d’un mercenaire américain, le jeune métis chilien, Segundo, découvre le prix de la construction d’une jeune nation, celui du sang et du mensonge. Date : Mercredi 20 décembre 2023 ‘Si seulement je pouvais hiberner’ de Zoljargal Purevdash Ulzii, un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, est déterminé à gagner un concours de sciences pour obtenir une bourse d’étude. Sa mère, illettrée, trouve un emploi à la campagne les abandonnant lui, son frère et sa sœur, en dépit de la dureté de l’hiver. Déchiré entre la nécessité de s’occuper de sa fratrie et sa volonté d’étudier pour le concours, Ulzii n’a pas le choix : il doit accepter de se mettre en danger pour subvenir aux besoins de sa famille. Date : Mercredi 27 décembre 2023 ‘Chroniques de Téhéran’ d’Ali Asgari et Alireza Khatami Un homme déclare la naissance de son fils. Une mère habille sa fille pour la rentrée. Une élève est convoquée par la directrice. Une jeune femme conteste une contravention. Une jeune fille se présente à un entretien d’embauche. Un jeune homme vient retirer son permis de conduire. Un homme au chômage répond à une annonce. Un réalisateur demande une autorisation de tournage. Une femme cherche à retrouver son chien. Neuf visages de la vie quotidienne à Téhéran. Date : Mercredi 27 décembre 2023 ‘Rosalie’ de Stéphanie di Giusto Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. Elle est ce qu’on appelle une femme à barbe mais n’a jamais voulu devenir un vulgaire phénomène de foire. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret. Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence, qu’elle ne veut plus cacher. Abel sera-t-il capable de l’aimer quand il découvrira la vérité ? Date : Mercredi 24 janvier 2024 ‘Los Delincuentes’ de Rodrigo Moreno Morán et Román, deux employés de banque argentins, se libèrent des obligations de la société et du monde du travail. L'un d'eux commet un vol et disparaît quelques jours. Il découvre une alternative possible à la vie monotone et terne à laquelle il était habitué et, de plus, il tombe amoureux. En parallèle, l'autre employé dissimule une grande somme d'argent qui ne lui appartient pas dans sa maison. Leur destin commun de nouveaux malfrats rapproche les deux hommes... Date : Mercredi 27 mars 2024 Films non datés : ‘Salem’ de Jean-Bernard Marlin Djibril est un jeune comorien des Sauterelles, un quartier difficile de Marseille. Il est amoureux de Camilla, une gitane du quartier rival des Grillons. Lorsqu’elle lui apprend qu’elle est enceinte, Djibril lui demande d’avorter pour ne pas déclencher une guerre des clans. Mais l’assassinat d’un ami de Djibril, sous ses yeux, va embraser les deux cités. Traumatisé, Djibril sombre peu à peu dans la folie. Il est persuadé qu'une malédiction s'est abattue sur le quartier et décide de garder à tout prix son enfant : pour lui, seule sa fille pourra les sauver du chaos. ‘Only the River Flows’ de Wei Shujun En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d'élucider l'affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s'enfonce dans le doute... ‘La Fleur de Buriti’ de João Salaviza et Renée Nader A travers ses yeux d’enfant, Patpro va parcourir trois époques de l’histoire de son peuple indigène, au cœur de la forêt brésilienne. Inlassablement persécutés, mais guidés par leurs rites ancestraux, leur amour de la nature et leur combat pour préserver leur liberté, les Krahô n’ont de cesse d’inventer de nouvelles formes de résistance. Récompense : Prix d’Ensemble ‘La Mère de tous les mensonges’ d’Asmae El Moudir Asmae, jeune réalisatrice marocaine, se rend chez ses parents à Casablanca pour les aider à déménager. Une fois dans la maison de son enfance, elle commence à trier ses vieilles affaires. Soudain, Asmae tombe sur une photo : des enfants qui sourient dans la cour d’une école maternelle. Presque hors-cadre se trouve une petite fille assise sur un banc, qui regarde timidement l’appareil-photo. Cette photo est l’unique image de son enfance, l’unique souvenir que sa mère a pu lui transmettre. Mais Asmae est convaincue qu’elle n’est pas l’enfant sur cette image. Dans le but de faire parler ses parents, Asmae introduit sa caméra et joue avec cet incident intime pour évoquer d’autres souvenirs auxquels elle ne croit pas non plus. Cette photo devient le point de départ d’une investigation durant laquelle la réalisatrice interroge tous les petits mensonges que lui a dit sa famille. Petit à petit, Asmae explore la mémoire de son quartier et de son pays. Récompenses : Prix de la Mise en scène et L’Œil d’or ‘The New Boy’ de Warwick Thornton Situé dans les années 1940 en Australie. Un garçon orphelin aborigène de neuf ans arrive au milieu de la nuit dans un monastère éloigné dirigé par une religieuse renégate. La présence du New Boy va perturber le monde délicatement équilibré dans cette histoire de lutte spirituelle et le coût de la survie. ‘Hopeless’ de Kim Chang-hoon Un film noir sur des personnes dangereuses qui font des choix risqués pour échapper à la dure réalité. A&B
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