#les commerçants du moyen âge
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😁 Humour du jour 🤣
Les commerçants du Moyen Âge 💰... marché de Noël 🎄
source: Davynimal
👋 Bel après-midi
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La carte de crédit, aujourd’hui incontournable dans notre quotidien, a une histoire riche et fascinante. Elle symbolise l’évolution des échanges économiques, depuis les premières formes de crédit dans l’Antiquité jusqu’aux paiements numériques contemporains. Son développement reflète les avancées technologiques, les mutations des systèmes financiers et les besoins croissants de commodité dans un monde globalisé.
1. Les origines du crédit : De l’Antiquité au Moyen Âge
1.1. Les premières traces de crédit
Mésopotamie (3000 av. J.-C.) : Les tablettes d’argile inscrites de transactions témoignent des premières formes de prêt entre commerçants, souvent basées sur des promesses de remboursement.
Égypte ancienne et Rome antique : Les agriculteurs et les commerçants utilisaient des "reçus" écrits pour différer les paiements. Ce système permettait déjà de stimuler le commerce et de soutenir les investissements.
1.2. Le Moyen Âge : Les lettres de crédit
Avec l’essor du commerce international, les marchands européens ont adopté des lettres de crédit. Ces documents permettaient aux commerçants de retirer des fonds dans différentes villes, éliminant le besoin de transporter de grandes quantités d’argent liquide, et réduisant ainsi les risques de vol.
2. Les prémices de la carte de crédit : Fin 19e et début 20e siècles
2.1. Les premières "cartes"
1860 : Cartes en papier pour les chemins de fer américains Les compagnies ferroviaires américaines ont introduit des cartes permettant aux clients réguliers de voyager à crédit. Elles représentaient un début rudimentaire de la "fidélisation par crédit".
1914 : Carte métallique de Western Union Western Union a introduit une plaque métallique pour ses meilleurs clients, leur permettant d’accéder à des services à crédit sans frais.
2.2. Les débuts du crédit moderne
Au début du 20e siècle, les grands magasins américains ont développé leurs propres systèmes de crédit. Les clients recevaient des cartes de fidélité personnalisées permettant des achats différés, marquant les prémices de la carte de crédit universelle.
3. La révolution des cartes de crédit modernes : Années 1950
3.1. La naissance de Diners Club (1950)
L’histoire légendaire de la carte Diners Club commence avec Frank McNamara, un homme d’affaires new-yorkais. Lors d’un dîner, il réalise qu’il a oublié son portefeuille. Cette mésaventure lui inspire l’idée d’une carte permettant de régler les repas dans différents établissements.
En 1950, la Diners Club Card est lancée, acceptée dans une poignée de restaurants à New York. Rapidement, elle devient un succès avec plus de 20 000 utilisateurs en un an. Elle est considérée comme la première carte de crédit universelle.
3.2. L’arrivée d’American Express (1958)
En 1958, American Express lance une carte de crédit internationale, marquant une étape clé dans la mondialisation des services bancaires. Contrairement à Diners Club, sa carte était en plastique, une innovation majeure qui deviendra la norme.
3.3. BankAmericard (1958) : L’ancêtre de Visa
En Californie, la Bank of America introduit la BankAmericard, la première carte de crédit bancaire permettant des paiements échelonnés (crédit revolving). Ce modèle révolutionnaire permettait aux utilisateurs de gérer leurs finances de manière flexible.
4. L’expansion mondiale : Années 1960-1980
4.1. Standardisation des cartes
Dans les années 1960, les cartes magnétiques font leur apparition. Cette innovation technologique permet d’automatiser les transactions et d’élargir l’acceptation des cartes dans divers secteurs, tels que le commerce de détail et les services.
4.2. Création de MasterCard (1966)
MasterCard, initialement connue sous le nom d’Interbank, est créée pour rivaliser avec BankAmericard (futur Visa). Elle introduit des services de crédit dans des régions non couvertes par BankAmericard, favorisant une concurrence saine et une adoption rapide.
4.3. Expansion géographique
Les cartes de crédit commencent à s’étendre à l’Europe, l’Asie et le reste du monde. Les banques locales s’associent aux géants américains comme Visa et MasterCard pour offrir des services similaires adaptés aux besoins locaux.
5. L’ère des innovations technologiques : Années 1990 à aujourd’hui
5.1. Les cartes à puce EMV (1990s)
En collaboration avec Europay, MasterCard et Visa, les cartes à puce EMV sont introduites pour améliorer la sécurité. Ces cartes remplacent progressivement les bandes magnétiques, réduisant les fraudes liées aux duplications de cartes.
5.2. Explosion des paiements en ligne
L’émergence d’Internet dans les années 1990 transforme la carte de crédit en un outil indispensable pour les paiements en ligne. Les plateformes de commerce électronique, telles qu’Amazon et eBay, favorisent cette transition.
5.3. Paiements sans contact et portefeuilles numériques
Le début des années 2000 voit l’introduction des paiements sans contact. En parallèle, les portefeuilles numériques comme Apple Pay et Google Pay intègrent les cartes de crédit, simplifiant encore davantage les transactions.
5.4. Intelligence artificielle et gestion des finances
Les technologies modernes permettent aux banques de proposer des services basés sur l’IA, tels que la détection des fraudes en temps réel et des analyses personnalisées des habitudes de dépenses.
6. Les impacts économiques et sociaux de la carte de crédit
6.1. Transformation de la consommation
La carte de crédit a démocratisé l’accès au crédit pour les particuliers, favorisant une croissance de la consommation dans le monde entier.
6.2. Développement de l’économie numérique
Les services numériques, le commerce électronique et les abonnements en ligne reposent largement sur l’utilisation des cartes de crédit.
6.3. Risques associés
Endettement croissant : L’accès facile au crédit peut encourager une surconsommation.
Fraudes et cybersécurité : Malgré les avancées technologiques, les fraudes liées aux cartes de crédit restent une préoccupation majeure.
7. L’avenir de la carte de crédit
7.1. Vers une dématérialisation complète
Les cartes physiques pourraient être remplacées par des identités numériques ou des paiements biométriques (empreintes digitales, reconnaissance faciale).
7.2. Blockchain et cryptomonnaies
Les technologies d��centralisées, comme la blockchain, pourraient transformer le système de crédit, rendant les transactions plus transparentes et moins coûteuses.
7.3. Personnalisation accrue
Grâce à l’IA, les cartes de crédit offriront des expériences personnalisées : ajustement automatique des plafonds, recommandations d’épargne ou d’investissement, et récompenses ciblées.
Conclusion
La carte de crédit, née d’une simple idée d’accès pratique au crédit, est devenue un élément central de notre vie financière moderne. De l’époque des marchands mésopotamiens à l’économie numérique, son évolution reflète les transformations économiques et technologiques mondiales. L’histoire de la carte de crédit n’est pas terminée : à mesure que les technologies avancent, elle continuera d’évoluer pour répondre aux besoins changeants des consommateurs et des entreprises.
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Peut-être vous a-t-on raconté qu'autrefois au village on pouvait acheter du pain, du fil et des boutons, un chapeau, des fleurs ou du charbon, boire un verre ou manger un ramequin. Aujourd'hui c'est différent. On dort au village, on n'y vit plus. Un parking a remplacé la halle, et certains se souviennent d'une auberge, d'autres parlent d'un cabaret, mais on ne sait plus trop bien les situer. Il paraît que des photos existent quelque part, en noir et blanc. C'est mystérieux, comme un conte du moyen-âge. Plein de cadavres de commerces oubliés. C'est un peu comme si le village avait été lentement empoisonné, à l'arsenic. Empoisonné par l'autoroute qui a dévié les voyageurs, au nom de la sainte vitesse moyenne. Empoisonné par les supermarchés qui tous les jours vendent l'illusion de la bonne affaire, et qui la vendent si bien qu'on y croise tous les commerçants ruinés du village courant après des chariots remplis de leur petite mort. Empoisonné par le promoteur-constructeur de cages sans parloir dont les captifs sont bien soulagés, le soir, de fermer la porte à clé, pour se protéger d'un monde sans intérêt. Empoisonné par le capitaliste qui efface les mémoires pour supprimer toute référence à l'alternative susceptible de nuire à sa suprématie. Du coup, peut-être qu'il serait bon de se souvenir un peu, à l'aide de ces quelques photographies, de ce dont l'archéologie ne gardera nulle trace, des enseignes, des métiers, des villages, des gens, de nous. Pour tous et pour demain.
@bookinalex
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Jeux d’enfants
Quelque part dans un quartier médiéval d’une ville d’Europe, les habitants entendent souvent des cris de petites filles jouer le soir et la nuit. Parfois c’est en pleine journée que des passants avouent avoir entendu des rires d’enfants. Seulement personne n’en connait ni la provenance ni les auteurs.
Un dimanche, une famille mangea dans un restaurant situé au milieu de la rue. Dans un de ces vieux immeubles à colombage, aux murs de travers et datant du Moyen-âge. C’était un hôtel de deux étages comme on peut voir en Normandie ou en Alsace. Les invités étaient nombreux puisqu’ils organisaient une communion. Anne, une cousine du ‘héros du jour’ s’ennuyait, du coup, elle décida de quitter la table pour se promener avant la fin du repas. Dans l’arrière-cour, elle rencontra deux fillettes de son âge, jouant à un jeu qu’elle ne connaissait pas. Il s’agissait d’une sorte de chifumi aux règles simples. Les deux filles cachaient leurs mains dans le dos, l’une d’elle devait deviner le nombre de doigts que l’autre levait. Sa curiosité la poussa à prendre contact avec ces inconnues. Elle fut la bienvenue et participa au jeu ainsi qu’à d’autres jeux tel que jouer à la poupée. Anne fut surprise de découvrir la simplicité des poupées de ses nouvelles copines. Elles étaient en toile remplies de chiffons, les cheveux étaient en paille avec des fils cousus à la place des yeux et de la bouche. Anne se plaisait avec elles. Elles s’amusèrent ensemble pendant un bon moment avant que sa mère, inquiète, l’appela. Elle quitta ses amies en leur promettant de revenir si possible. Elle demanda l’accord de sa mère qui, voyant que le repas demeurait interminable pour son enfant, accepta. Elle retourna jouer, seulement les deux gamines avaient disparues. Déçus, elle retourna dans la salle. En croisant la patronne, Anne demanda si ses filles pouvaient redescendre. La propriétaire du restaurant, étonnée, répondit qu’elle n’avait que des garçons. La petite fille affirma avoir joué avec deux sœurs habitant au-dessus du restaurant. Surprise, la dame appela son mari ainsi que son fils ainé. Peut-être savaient-ils quelque chose au sujet de ces filles��? Mais ces derniers confirmèrent qu’elles n’étaient pas dans l’immeuble. Pourtant Anne persista, donnant des précisions étonnantes: « Elles étaient brunes, l’une avec des couettes, l’autre avait une natte. Elles s’appellent Esther et Oria, affirma-t-elle. Elles portaient des robes bizarres, toute simple et Esther était pieds nus ». Imaginant un lien possible avec les rires et les cris fantômes, le patron demanda plus de détails. Anne répondit qu’elles habitaient l’hôtel et attendaient leurs parents emportés par d’autres gens. Elles ne pouvaient pas quitter l’endroit tant qu’ils n’étaient pas revenus. Le propriétaire appela quelques voisins qui arrivèrent rapidement et écoutèrent le témoignage de l’enfant. Les parents furent questionnés sur une possible fabulation de leur fille. L’un des voisins, historien, reconnut facilement le jeu de la mourre par sa description. Il prit quelques notes et décida d’enquêter dans les archives de la ville.
Après quelques semaines, il découvrit la présence d’une famille dans cette rue avec deux filles appelés Esther et Oria. Il déduisit qu’ils habitaient bien la maison du restaurant. Il trouva quelques témoignages sur les parents, le père était un commerçant renommé à tel point qu’il avait des amis parmi les notables. Ils vivaient tranquillement quand une émeute eut lieu. La population fut persuadée que les juifs empoisonnaient les puits et étaient à l’origine d’une grave épidémie qui sévissait dans la cité. Alors, comme les cinq cents juifs habitant la ville, les parents furent envoyés au bucher. L’historien retrouva un document racontant comment les petites Esther et Oria, ainsi que leur frère de trois mois furent massacrés et jetés dans un puits maintenant bouché, au milieu de la cour. C’était en 1349 et tout ça parce qu’ils furent accusés d’être à l’origine de la peste noire. Depuis, les habitants entendent régulièrement les fillettes jouer en attendant le retour de leurs parents.
Alex@r60 – mars 2019
Photo de Roman Vishniac – Varsovie 1935
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Le Caire - Égypte
Stagnation et domination ottomane
Bien que Le Caire soit préservé de la stagnation connue par l'Europe à la fin du Moyen Âge, la ville ne peut éviter la peste noire qui frappe la cité plus de cinquante fois entre 1348 et 1517. Au cours des premières vagues, qui furent les plus meurtrières, près de 200 000 personnes périssent à cause de l'épidémie et, en conséquence, à l'aube du XVe siècle la population du Caire n'est plus qu'entre 150 000 et 300 000 individus. Le statut de la ville est encore plus affaibli après que Vasco de Gama découvre une nouvelle route maritime autour du cap de Bonne-Espérance, évitant ainsi aux commerçants en épices de passer par Le Caire.
Le rôle politique du Caire est encore diminué de façon importante après que les Ottomans supplantent les Mamelouks dans la domination de l'Égypte, en 1517. Dirigeant depuis Istanbul, le sultan Sélim Ier relègue l'Égypte au rang de simple province, Le Caire demeurant sa capitale. Pour cette raison, l'histoire du Caire sous la domination ottomane est souvent décrite comme insignifiante, surtout par rapport aux autres périodes de son histoire. Cependant, durant les XVIe et XVIIe siècles, Le Caire demeure un centre économique et culturel majeur. Bien que n'étant plus sur la route des épices, la ville facilite les échanges de café yéménite et de textile indien, notamment vers l'Anatolie, l'Afrique du Nord et les Balkans. Les marchands cairotes sont indispensables concernant l'approvisionnement du Hedjaz, surtout pendant le Hajj annuel à La Mecque. C'est à cette époque que l'université al-Azhar atteint un certain prestige – toujours d'actualité aujourd'hui – parmi les universités islamiques.
Sous la domination des Ottomans, Le Caire s'étend vers le sud et l'ouest de son cœur, autour de la citadelle de Saladin. La ville est la deuxième plus grande de l'empire, derrière Istanbul uniquement et, bien que l'immigration ne constitue pas la première source du Caire en termes de croissance démographique, à la fin du XVIIIe siècle, 20 % de sa population est constituée de minorités religieuses et d'étrangers originaires d'espaces méditerranéens. Pourtant, quand Bonaparte arrive au Caire en 1798, la population de la ville est inférieure à 300 000 habitants, soit inférieure de 40 % à ce qu'elle était à l'apogée de la dynastie des Mamelouks au milieu du XIVe siècle.
L'occupation française est de courte durée ; en effet, les forces britanniques et ottomanes, comprenant un important contingent albanais, reprennent le pays en 1801. Les Britanniques quittent l'Égypte deux ans plus tard, laissant les Ottomans, les Albanais et les Mamelouks, affaiblis de longue date, se disputer le contrôle du pays. Une guerre civile permet à un Albanais, Méhémet Ali, de prendre le pouvoir en 1805.
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Petite histoire du faubourg Saint-Cyrice de Rodez
Carte postale début XX siècle - Eglise du Sacré-Coeur et à gauche l’église Saint-Cyrice bénite en 1866
Le faubourg ou « lou barri » en occitan ! Le faubourg n’est pas le bourg, il est au-delà des limites de la ville haute séparée par une enceinte, des remparts autrefois. En occitan d’ailleurs un barri désigne un rempart, un fossé.
Il y a cent ans ce quartier populeux et commerçant ressemblait bien davantage à un modeste village du Rouergue qu’à un faubourg d’une ville de province. Tous, vieux ou jeunes, se connaissaient de père en fils et aimaient l’été se retrouver le soir devant les portes, assis sur des bancs ou sur des chaises sorties de chez eux.
« Lou Barri, résumait M. Louis Lacout, poète-artisan du faubourg, c’est le quartier des marchands, des « foirous », des petits commerces, des ouvriers, du travail, du labeur, des auberges et de la langue d’Oc ».
Pour M. Bernard Pouget, enfant du barri, ce faubourg de Rodez « descend des Embergues et du clocher par la rue Saint-Cyrice et par les « fenestras », glisse sur l’avenue Tarayre ou file par la côte Saint-Eloi, ou continue encore par l’avenue de Paris jusqu’au fond de la ville ».
« Il était une Foi au Faubourg » ou la première église Saint-Cyrice
L’histoire du faubourg commence au Moyen Âge, il y a près de mille ans, avec la construction d’une église dédiée à Cyrice jeune martyr chrétien.
Le nom du quartier, ou plutôt du chemin y conduisant à l’époque, est donné. Cette église Saint- Cyrice se trouvait à l’angle des actuelles rue Béteille et avenue de Bordeaux.
Les évêques ne manquaient pas d’y faire un arrêt solennel lors de leur première entrée à Rodez, avant de poursuivre leur chemin par la côte Saint-Cyrice, la porte fortifiée des Embergues (déformation du mot Auvergne) et la place de la Cité jusqu’à la cathédrale. Cette église Saint-Cyrice sera démolie autour de 1843.
Création du cimetière et construction de la deuxième église Saint-Cyrice :
A partir de 1831, la municipalité décide de transférer au Faubourg les trois cimetières de Rodez, à savoir ceux de l’hôpital général (Combarel), de la cathédrale et de la paroisse de Saint-Amans ; la ville fait donc l’acquisition au faubourg du champ dit « la Pépinière » ; désormais tous les ruthénois y trouveront leur dernière demeure.
Dans l’enceinte de ce cimetière, une nouvelle église Saint-Cyrice voit le jour, construite grâce au legs du général Béteille, natif du quartier ; l’église est bénite en 1866 et s’élève un peu en retrait de l’avenue Tarayre ; elle est surmontée à l’entrée d’un petit clocher en façade.
Photographie Georges Dhombres - Le cimetière de Rodez près de l’église du Sacré-Coeur
Expansion du faubourg (train, tramway et population)
Carte postale début XX siècle - Tramway au carrefour Saint-Cyrice
A la fin du XIXe siècle, le faubourg Saint-Cyrice est en plein expansion avec l’arrivée du train en 1878 et desservi plus tard par le tramway à partir de 1902, empruntant la rue Béteille, l’avenue de Bordeaux, le carrefour Saint-Eloi et l’avenue de la gare.
Le tramway sera vu avec méfiance par bon nombre de ruthénois. La vertigineuse descente de l’avenue de Bordeaux inquiète ; Rodez racontera longtemps l’histoire du wattman perdant le contrôle de sa machine en descendant vers Saint-Eloi et évitant la catastrophe de justesse, au moment où les freins se remettent miraculeusement à fonctionner, cinquante mètres avant le virage !
M.Christian Paulin, ancien tailleur rue Béteille, évoquera souvent ses deux souvenirs du tramway : les cercueils des soldats ruthénois, victimes de la Grande Guerre, arrivant par le train et véhiculés par le tram pour un hommage en cathédrale ; et les amorces que les enfants, comme lui, glissaient dans les rails du tram, lequel provoquait des petites explosions en roulant dessus. De quoi amuser les enfants et terrifier les ruthénois !
A suivre...
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Carthame vs. Safran
Carthame vs. Safran Le safran est sans aucun doute l’épice la plus chère au monde. En fait, des commerçants malhonnêtes l’ont contaminé tout au long de l’histoire. Au Moyen Âge, la falsification du safran était un problème si important que toute personne reconnue coupable de ce crime était exécutée. Les étamines de crocus extraites à la main sont utilisées pour créer ce produit coûteux. Plus de…
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La livraison à vélo, nouvel enjeu de la restauration en ville.
Depuis plusieurs années, les plateformes de livraisons à domicile comme UberEats, Deliveroo ou Foodora ont modifié le paysage de la restauration urbaine. En effet, de nombreuses grandes enseignes comme Macdonald ou Tutti Pizza propose aujourd’hui à ces clients de commander via ces plateformes. De leur côté, de plus en plus de petits commerces franchissent également le pas vers un mode de consommation à la mode et en pleine expansion. Uber a d’ailleurs annoncé récemment l’arrivé des livraisons 24 sur 24 à Paris.
Une devanture de magasins qui affiche clairement son partenariat avec différentes plateformes de livraison.
Si ce nouveau moyen de consommation conquis autant, c’est surtout du fait de sa simplicité. Le client, grâce à une application qu’il aura téléchargé sur son téléphone portable, parcoure la liste des restaurants disponibles proche de lui après avoir renseigné son adresse. Il passe ensuite commande en sélectionnant les articles qu’il souhaite acheter et en rentrant ses coordonnées bancaires. Il reçoit ensuite une estimation de l’heure de livraison et peut même suivre en temps réel le déplacement de son livreur sur une carte. Ces livreurs sont régulièrement le centre de l’attention des médias du fait de leur statut dit “d’autoentrepreneur”.
https://www.youtube.com/watch?v=zI4YftJguUI
Les coursiers ont des “microentreprises” de livraison et Uber ou Deliveroo sont leurs clients, des clients qui peuvent à tout moment mettre fin à un contrat. Quatre entreprises dominent le marché de la livraison pour le moment, l’américain UberEats, le britannique Deliveroo, le français Stuart et l’allement Foodora mais celui ci a récemment annoncé mettre fin à son activité.
Quels avantages pour les commerçants ?
Pour interroger les commerçants qui se servent de ces plateformes, il suffit de repérer les vitrines estampillées d’autocollants UberEats ou Deliveroo qui indique aux passants qu’il est possible de commander leurs plats via la plateforme. El Almacen, restaurant argentin à Toulouse dans la rue du Taur qui utilise ce genre de services depuis 8 mois. Pour Antolina, employ�� du restaurant, le principal avantage réside surtout dans le fait que le restaurant peut servir une population qui «le samedi soir, a envie de manger mais pas forcément de sortir [...] on peut atteindre un nouveau groupe de client”. En effet, entre les cours et le travail, il est difficile pour certains de trouver le temps pour sortir en ville et prendre à manger, même à emporter. En utilisant ces services de livraisons, le client n’a même pas besoin de sortir de chez lui. Le nombre de commande réalisée a augmenté depuis que le El Almacen est inscrit sur ces plateformes mais selon la vendeuse, il n’y a pas eu de baisse dans le nombre de clients qui viennent eux même commander au restaurant et manger sur place. Pour elle, ces services ne remplaceront pas le repas au restaurant, pour Antolina c’est « un plus » de pouvoir se faire livrer mais cet avantage ne peut pas remplacera l’expérience et l’ambiance d’un restaurant que les clients ne peuvent pas retrouver en commandant simplement chez eux.
D’autres sont plus rétissants..
Chez Joe’s Corner, une sandwicherie de la rue du Taur, les commerçants ont décidé de ne pas utiliser ces plateformes pour plusieurs raisons. La première, la plus simple est que « nous on fait des sandwichs au pain de mie et ça devient vite moue ça aurait pas été génial» de plus pour lui «nos produits sont à consommer tout de suite et pas à 20 minutes de Toulouse ». Et si ces plateformes n’ont pas réussi à conquérir le cœur de ces associés, ce n’est pas faute d’avoir essayé. « On a ouvert presque le mois où ça s’est monté à Toulouse y’a deux ans vers octobre novembre.[…]Il y a des commerciaux de Ubereats et Foodara qui sont venus nous voir ». Et pour les convaincre, Foodora avait même proposé à Joe’s Corner d’augmenter les prix sur l’application afin de contrebalancer les marges prises par l’entreprise allemande. Une action totalement innaceptable pour le commerçant.À la différence de Antolina, il estime que le centre-ville est clairement modifié « et pas de la bonne façon, surtout le soir, c’est un peu dommage. Après je peu comprendre, j’ai un enfant en bas âge et je peux pas vraiment aller au resto ». Il parle notamment de sa sœur qui travaille elle-même dans la restauration et qui croule sous les commandes UberEats. Lorsque lui-même commande en ligne, il n’utilise pas ces plateformes et favorise les livraisons faites par les restaurants eux même avec leurs propres employés. Mais comme Antolina, il partage l’idée que les clients continueront à venir dans les restaurants, qu’il y aura même un « effet inverse » « Un à moment donné les gens vont retrouver un peu ce plaisir quand même, surtout le soir quoi ». Il dit comprendre en revanche l’avantage pour manger rapidement les midis. Il estime même que de nouvelles idées réellement utiles pourrait émerger de ce système qui se cherche encore dans sa manière de fonctionner.
Un système qui offre de nombreux avantages mais qui est loin d’être parfait
Alors que cela fait 8 mois que El Almacen utilise ces plateformes, la vendeuse estime qu’il y a eu des légers « couacs ». « Environ cinq fois j’ai eu des problèmes avec des livraisons en 8 mois ». Ces problèmes peuvent améner à des avis négatifs sur les commerçants parfois totalement innocents. « Une fois il y a eu un problème avec la livraison et j’ai eu quelqu’un qui était très dégoûté au téléphone […] même si ce n'était pas de notre faute, je me suis excusé mais on ne peut rien faire ». Et en cas de problème, il n’y a pas de contact direct avec un employé de la firme, mais simplement un numéro à appeler.Ces entreprises souffrent également d’une mauvaise image auprès de certaine personnes qui jugent que leur mode de fonctionner est une sorte “d’esclavagisme morderne”.
C’est également une des raisons pour laquelle Joe’s Corner a décidé de ne pas travailler avec eux. « On parlait déjà un peu partout qu'éthiquement parlant, ce n’était pas génial qui font ça comme travail. Après ça ne me dérange pas si c’est des étudiants, mais il faut dire que c’est un statut un peu pourri » Certes le statut est précaire mais en contre partie le revenu peut s’avérer attractifs pour certains, notamment les plus jeunes qui sont exemptés de certaines cotisations, et il permet également une certaine flexibilité, le coursier n’a pas des horaires fixes à respecter, il travaille lorsqu’il le peut. Des avantages qui attirent beaucoup d'étudiants ou des gens cherchant à arrondirs leurs fins de mois.
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Genèse du village romain 2/2
À tout commerçant, ses pirates. Les peiratès, responsables du développement de la Grèce mais n’ayant plus de territoires à découvrir, se tournent vers la piraterie. Les pirates locaux assurent la protection des côtes en cas d’attaque par des pirates étrangers ; cela fait d’eux des individus très respectés, qui jouissent auprès de la population, comme des instances politiques et militaires, d’une totale impunité. Voici une anecdote qui contredit ceci. En 78 av. J.-C., un jeune éphèbe romain est fait prisonnier par des pirates. Fort de sa personne et vexé de ne pas avoir été reconnu comme un grand personnage, ce jeune homme méprise son ravisseur qui a demandé 10 talents d’or pour sa libération, alors qu’il estime en valoir 50. Une fois libéré, désobéissant au général de région, il affrète quatre galères, retrouve ses geôliers, emprisonne l’équipage et exécute ses capitaines. Le nom de ce sympathique personnage ? Caius Julius César, futur empereur…
Les choses prennent une nouvelle tournure lorsque les exactions des pirates sont telles que la ville de Rome se trouve à de nombreuses occasions en état de disette. Cela conduit le sénat romain, en – 67, à charger Pompée de mettre un terme à cette situation. Ce dernier entreprend la construction de navires et recrute parmi les pirates ou les esclaves des marins et capitaines. Il divise les mers en onze régions et confie celle comprenant la Provence, la Corse et la Sardaigne au général Atilius, avec ordre de nettoyer la mer de ses pirates. Il s’ensuit une guerre entre la légion romaine et la piraterie.
Les bateaux engagés lors de cette guerre sont le plus couramment la trirème d’Atilius (3 hauteurs de rames) et la birème des pirates, toutes deux mesurant 35 mètres de long. Construits pour répondre à des critères de manœuvrabilité et vitesse (12 nœuds lors d’éperonnages), ils sont fragiles et nécessitent des conditions météo clémentes. Les manœuvres de ces galères demandent une grande dextérité, aussi ne faut-il pas s’étonner si la présence d’environ cent cinquante marins par bateau relevait davantage du volontariat que d’une obligation (au Moyen Âge, on utilisera des bagnards car les « galiots volontaires » ou « buenevoglies » étaient rares).
À la mort de Jules César en – 44, la légion romaine rentre au port, laissant le contrôle des mers à la piraterie et notamment au propre fils de Pompée, Sextus, dont l’armada est installée en Sicile.
À propos des galères : le Léontophore fut construit en – 300 lors de la lutte entre Démétrios et Lysimaque. Il mesurait 110 mètres de long et était manœuvré par 1 600 rameurs. Quant au Célès, il était si petit qu’il pouvait tailler sa route au milieu des rochers et échapper à tous ses poursuivants.
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Le Maire favorable à l’ouverture des commerces le dimanche en France jusqu’à Noël
Bruno LeMaire favorable à l’Ouverture du marché le Dimanche
Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est déclaré mercredi favorable à ce que les commerces puissent ouvrir tous les dimanches de décembre en France pour tenter de rattraper leur chiffre d’affaires perdu du fait de la crise sanitaire.
“Je suis favorable à l’ouverture des commerces tous les dimanches jusqu’à Noël”, a-t-il dit sur France Inter, soulignant qu’il importait “pour les commerçants de pouvoir rattraper leur chiffre d’affaires en ouvrant tous les dimanches jusqu’à Noël”.
Emmanuel Macron a annoncé mardi soir dans le cadre de l’assouplissement du confinement que les commerces pourraient rouvrir à partir de samedi prochain en respectant un protocole sanitaire strict.
Cette nouvelle règle limitera notamment la fréquentation de tous les commerces à un client pour 8 m² contre 4 m² précédemment.
“Cette règle, c’est une simplification par rapport à la règle précédente”, a cependant assuré Bruno Le Maire, indiquant que le commerçant et ses salariés n’entraient pas en compte dans cette jauge et qu’un client accompagné d’un enfant en bas âge ou d’un parent âgé ne compterait que pour une seule personne.
Des contraintes plus fortes pèseront sur les grandes surfaces, avec une “obligation de contrôle à l’entrée”, a-t-il dit. Autrement dit, il faudra compter et vérifier la jauge à l’intérieur du grand magasin.
Dans un communiqué, la CPME, qui fédère 150.000 petites et moyennes entreprises, se félicite que sa mobilisation ait “porté ses fruits”.
“La réouverture le 28 novembre des commerces jusqu’alors considérés comme ‘non-essentiels’ était une absolue nécessité”, poursuit la CPME, qui évoque “une bonne nouvelle sous réserve que soit maintenu temporairement l’accès aux aides pour ceux dont la rentabilité ne pourrait être atteinte en raison des règles sanitaires en vigueur”.
UNE AIDE POUR LES HÔTELIERS ?
La CPME note cependant que ce “confinement allégé ne signifie pas un retour à une activité économique normale”.
Elle souhaite aussi que les fournisseurs des restaurants de même que les hôtels bénéficient d’un dispositif similaire à la mesure annoncée mardi soir par Emmanuel Macron qui leur donnera le choix entre le Fonds de solidarité allant jusqu’à 10.000 euros par mois ou une indemnisation de 20% du chiffre d’affaires mensuel réalisé à la même période de l’année précédente avec un plafond de 100.000 euros.
Les hôtels ne font pas l’objet d’une fermeture administrative. Pour autant, a dit Bruno Le Maire sur France Inter, “nous travaillons avec Jean Castex à un dispositif similaire pour les hôteliers – j’espère que nous pourrons l’annoncer dans la semaine -, c’est-à-dire le Fonds de solidarité et une prise en charge d’une partie de chiffre d’affaire pour les hôteliers dès le 1er décembre”.
Avant le confinement, a souligné le ministre, le taux de remplissage moyen des hôtels en France était de 35% quand le seuil de rentabilité se trouve à 65%, ce qui place le secteur dans une situation “extraordinairement difficile”.
A ce stade des décisions de l’exécutif, a-t-il indiqué, le dispositif d’indemnisation des entreprises fermées administrativement en France pour cause de lutte contre le coronavirus “concerne 200.000 entreprises et coûtera 1,6 milliard d’euros aux finances publiques par mois”.
Il sera maintenu tant que la fermeture administrative n’aura pas été levée.
Bertrand Boucey et Henri-Pierre André, édité par Blandine Hénault
Auteur: Reuters – 7sur7.be
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Eugène-François Vidocq
Eugène-François Vidocq, né le 24 juillet 1775 à Arras et mort le 11 mai 1857 à Paris, était un aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé.
Forçat évadé du bagne, il devient chef de l'officieuse « brigade de sûreté » de la préfecture de police de Paris, puis fonde une agence de détectives privés.
Biographie
Débuts
Eugène-François Vidocq est né le 24 juillet 1775 à Arras dans une famille de petite bourgeoisie. Il est le fils de Nicolas Joseph François Vidocq (1743-1799), maître boulanger et marchand de blé, et d'Henriette Françoise Vidocq, née Dion (1744-1824).
Intrépide, rusé et bagarreur, Eugène-François commet divers larcins au cours de son enfance. Sa forte taille (à douze ans, il a une taille d'adulte) lui rend la besogne facile. À l'âge de treize ans, il vole des couverts en argent à ses parents. Son père l'envoie dix jours à la prison des Baudets (maison d'arrêt pour jeunes délinquants) pour lui apprendre à devenir honnête. À seize ans, il vole les économies de ses parents, 2 000 francs, et rejoint Ostende pour embarquer sur un bateau à destination de l'Amérique mais, dans cette ville portuaire, il est dépouillé. Pour survivre, il devient saltimbanque dans une troupe de cirque, puis colporteur avant de revenir à Arras. En 1791, il s'engage dans l’armée révolutionnaire. Il se bat alors à Valmy et à Jemappes. Il est renvoyé du 11e régiment de chasseurs à cheval le 28 mai 1793, après une dizaine de duels. Marie-Anne-Louise Chevalier le contraint au mariage en 1794, le couple tenant une épicerie à Arras, mais lorsqu'il apprend qu'elle lui a fait croire faussement qu'elle était enceinte, il la quitte après lui avoir volé toutes ses économies. Il poursuit alors une vie aventureuse de voleur et d'escroc entre Paris et le Nord de la France, rejoignant même en 1795 les rangs de l'armée roulante.
Le bagne
Élévation du bagne de Brest du côté du port et plan des fondations, par l'ingénieur Antoine Choquet de Lindu, 1757-1759.
Le 27 décembre 1796, il est condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques ». À Bicêtre, où il est initié à la savate par Jean Goupil, il est incorporé dans la chaîne de Brest, un groupe de forçats — que l'on enchaîne les uns aux autres — destiné au bagne de ce port. Le voyage, particulièrement éprouvant, dure vingt-quatre jours.
Le 20 mai 1797, la prison de Bicêtre mentionne dans ses registres le portrait suivant : « François Vidocq, marchand d'indienne, marié à Marie-Anne Chevalier, demeurant lors de son arrestation à Lille, département du Nord, et en deuxième, à Paris, rue Saint-Hugues, 4, cour Saint-Martin, âgé de 26 ans, natif d'Arras, département du Pas-de-Calais, taille 5 pieds 6 pouces, cheveux et sourcils blonds, front rond, nez aquilin long, yeux gris, bouche moyenne et de travers, menton rond et long, visage ovale, barbe blonde, ayant une cicatrice à la lèvre supérieure à droite et les oreilles percées... ».
Vidocq en profite pour tenter une première évasion en forêt de Compiègne. Ce premier échec ne le décourage pas. La chaîne de forçats parvient à Brest le 24 nivôse an VI (13 janvier 1798). La « chaîne » fait halte à l'entrée de Brest à l'hôpital de Pontanézen où on procède au déferrement des bagnards. Vidocq essaie à nouveau de fausser compagnie à ses gardiens, mais il se foule les deux chevilles en tentant de sauter du mur d'enceinte.
Huit jours après son arrivée, il réussit à se procurer des vêtements de matelot qu'il dissimule dans l'arsenal où il travaille. Ayant réussi à se changer subrepticement, il quitte Brest sans être inquiété.
De nouveau arrêté en 1799, il est cette fois envoyé au bagne de Toulon, d'où il s'évade encore une fois, le 6 mars 1800. Il acquiert de cette façon auprès des gens du milieu un respect et une notoriété sans égale.
La « sûreté »
En 1809, à nouveau arrêté, il propose ses services d'indicateur à la préfecture de police. Il la renseigne d'abord en étant mouchard dans les prisons de Bicêtre et de La Force.
En 1811, le préfet de police Pasquier le place officieusement (il ne le sera officiellement qu'une fois gracié en 1818) à la tête de la « brigade de sûreté », un service de police dont les membres sont d'anciens condamnés et dont le rôle est de s'infiltrer dans le « milieu ». Excellent physionomiste, il repère toute personne, même grimée, qu'il a préalablement dévisagée (ayant vu cette personne une fois, il la reconnaît au premier regard). Il excelle lui-même dans l'art du déguisement.
L'urbanisation qui accompagne la révolution industrielle et la constitution des classes laborieuses que l'on observe à la fin de la Restauration transfèrent la peur du crime des zones rurales vers la ville, et c'est dans ce contexte qu'opère Vidocq. Ses nombreux succès et ses méthodes peu orthodoxes lui apportent autant d'admirateurs que de détracteurs. Ses hommes revendiquent trois fois plus de captures que les policiers classiques entre 1811 et 1827. Ces derniers tentent alors par tout moyen de déstabiliser Vidocq.
En 1818, Louis XVIII lui accorde sa grâce par lettres patentes, ce qui lui rend ses droits civils.
Ses ennemis se trouvent dans la pègre mais aussi au pouvoir. Par deux fois, ses supérieurs le font démissionner. Plusieurs personnes arrêtées par Vidocq l'accusent d'avoir monté les coups pour ensuite arrêter ceux qui y ont participé et, de cette manière, prouver son efficacité dans la lutte contre le crime. La justice ne retient pas ces allégations. La presse d'opposition n'en attaque pas moins le préfet Henri Gisquet en lui reprochant d'avoir simulé des attentats contre le roi Louis-Philippe Ier, entre autres provocations montées par son « ignoble » police symbolisée par la brigade de Sûreté peuplée d'anciens repris de justice. Un journal publie des caricatures qui exploitent la ressemblance physique entre Vidocq et le roi Louis-Philippe Ier. Le préfet de police finit par annoncer la réorganisation complète de la brigade de Sûreté afin de l'épurer. Comprenant que « l'administration supérieure [veut] réformer le personnel des agents qui serv[ent] sous [s]es ordres », le chef de la brigade de Sûreté prétexte l'état de santé de sa femme pour offrir sa démission le 15 novembre 1832, offre acceptée deux jours plus tard par la préfecture. Pierre Allard prend la tête de la nouvelle brigade de Sûreté et Louis Canler en devient le principal inspecteur.
Vidocq revendiquera finalement plus de 16 000 arrestations.
Le Bureau de renseignements pour le commerce
En 1827, Vidocq démissionne de ses fonctions de chef de la « sûreté ». Il s'installe à Saint-Mandé, près de Paris, et crée une petite usine de papier. Il invente le papier infalsifiable. En 1828, il publie des Mémoires qui connaissent un grand succès, et qui inspirent notamment à Honoré de Balzac son personnage de Vautrin. Ruiné par son affaire d'usine de papier, il redevient chef de la « sûreté » le 31 mars 1832 — à cinquante-sept ans — et occupe ce poste durant sept mois avant de démissionner le 15 novembre suivant à la demande du préfet Gisquet, qui souhaite « moraliser » ses équipes.
Quelques jours plus tard, ayant quitté définitivement le service public, il fonde le « Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce ». Sis au 12 de la rue Cloche-Perce à Paris cet ��tablissement se consacre aux « recherches et explorations dans l'intérêt des personnes lésées, affaires contentieuses ». Bien qu'il existe déjà à l'époque des centaines d'autres agences d'affaires non spécialisées, le « Bureau » de Vidocq s'en distingue progressivement grâce à une « double vocation » constituant sa marque de fabrique, observe l'historien Dominique Kalifa. En effet, l'ancien policier certifie pouvoir fournir aux commerçants, moyennant finance, des services de renseignement et de surveillance économique sur les auteurs d'escroquerie plutôt que sur « les véritables négociants » ; de surcroît, il se consacre à « l'intérêt des familles » dans le cadre d'affaires d'adultère, de succession et de disparition. Ainsi, sans camper Vidocq en « ce précurseur absolu que la tradition se plaît à reconnaître », Dominique Kalifa constate que son « Bureau de renseignements » représente bien un « prototype » de la police privée.
Vidocq prétend enregistrer plus de 8 000 clients et s'installe au 13 passage Vivienne. Durant son procès, il revendique la devise « Haine et guerre aux fripons, dévouement sans bornes au commerce »27. En 1834, il fréquente les dîners de Benjamin Appert, où sont conviés de nombreux écrivains comme Balzac, Dumas et Hugo. L'agence ferme en 1837, par décision de justice : Vidocq est emprisonné à Sainte-Pélagie, puis acquitté au bout d'un an.
En 1845, ruiné, Vidocq part pour Londres. Fort de sa légendaire réputation, il y donne des conférences payantes. Il y vend des brevets pour des inventions de sa conception : papier infalsifiable, serrure incrochetable.
En 1848, il reprend du service dans les renseignements français en se laissant emprisonner à la Conciergerie durant les émeutes du 15 mai et opère comme indicateur.
En juillet 1854, le choléra frappe Vidocq à quatre-vingts ans. Malgré son grand âge, il parvient à survivre à la maladie infectieuse. Une seconde fois veuf depuis l'année 1847, il se console dans les bras de jeunes maîtresses à qui il fait successivement miroiter un riche héritage en distribuant des testaments olographes sans valeur.
Le 30 avril 1857, la paralysie gagne ses jambes. Vidocq meurt le 11 mai 1857 à son domicile parisien sis au 2 rue Saint-Pierre-Popincourt (actuellement 82 rue Amelot). Le jour suivant, il est enterré dans la 20e division du cimetière du Père-Lachaise. Sa sépulture, relevée, n'existait plus à la fin du xixe siècle.
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Les dix principales violations de la Constitution commises par M. Macron
François Asselineau
La Constitution de la Ve République a été adoptée par le peuple français, par le référendum du 28 septembre 1958, avec le score écrasant de 82,6 % des suffrages exprimés et de 65,9 % des électeurs inscrits. Ayant ainsi obtenu un très large consensus national, elle a été promulguée le 4 octobre 1958 et elle constitue depuis lors la Loi fondamentale de la République française.
Comme dans la plupart des démocraties, notre Constitution a prévu la nécessité et la possibilité de destituer le chef de l’exécutif. L’article qui traite cette question est l’article 68. Il pose que « le président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».
Dossier à faire circuler en masse – DESTITUTION DE MACRON, MODE D’EMPLOI (faites connaitre aux députés et sénateurs tous les arguments de notre dossier irréfutable !)
Les dix principales violations de la Constitution commises par M. Macron:
Violation n°1 : la paupérisation et la précarisation de pans entiers de la société française,
notamment des retraités, des chômeurs et des jeunes, mais aussi des professions indépendantes et libérales, des petits commerçants et des fonctionnaires. Cette montée de la pauvreté se produit tandis qu’une infime minorité devient immensément riche.
Si la France connaît une réouverture rapide et violente de l’éventail des revenus et des patrimoines depuis une vingtaine d’années, c’est sous l’effet conjugué :
-de la désindustrialisation massive de la France – due aux délocalisations rendues possibles par la libre circulation des mouvements de capitaux imposée par l’article 63 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne ;
-de l’évasion fiscale, rendue quasiment légale sous le vocable « d’optimisation fiscale », par la libre circulation des capitaux du même article 63 du TFUE ;
-de l’augmentation continuelle de la pression fiscale et des contraintes budgétaires insurmontables que nous impose notre appartenance à l’Union européenne et à l’euro ;
-du grignotage sans fin des droits sociaux et des protections de toute nature sous l’effet des « déréglementations » exigées par l’Union européenne. Le Code du travail, élaboré tout au long de décennies de lutte sociale, est attaqué de toutes parts et ruine le rêve des générations antérieures, qui pensaient que leurs descendants auraient une meilleure vie qu’eux-mêmes.
L’objectif final étant de parvenir à une société anxiogène, où chacun serait en compétition avec tous, et où la seule valeur serait le culte de l’argent, au mépris de toute autre considération, qu’il s’agisse des valeurs de partage, de protection de l’environnement, de don, d’honnêteté et de respect de tout être humain, à commencer par les plus démunis.
Ce mépris outrageant pour les catégories les plus pauvres et les plus fragiles de la population, illustré par de nombreuses déclarations de M. Macron qui ont scandalisé l’opinion publique, est rendu plus choquant encore par le train de vie fastueux des occupants de l’Élysée, au moment où la misère frappe une part croissante des classes moyennes et où les inégalités de revenus ne cessent de s’accroître entre riches et pauvres.
Cette montée continuelle de la pauvreté et les pertes de pouvoir d’achat des classes moyennes, jointes aux « cadeaux aux riches » (suppression de l’Impôt de solidarité sur la fortune – ISF – , absence de toute lutte sérieuse contre l’évasion fiscale qui pourrait atteindre la somme astronomique de 100 milliards d’euros) constitue le cœur même du ressentiment des Français.
Les mesures prises par le président de la République sont tellement injustes et tellement contraires aux grands principes républicains de base qu’elles échappent au cadre naturel des options économiques pour devenir des violations pures et simples de la Constitution.
Sauf à ce que les mots n’aient pas de sens, l’action de M. Macron – qui jette des centaines de milliers de Français dans les rues – constitue une violation :
-de l’article premier de notre Constitution qui pose que « La France est une République […] sociale »,
-et de l’article 2 qui pose que « La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité » » et donc que la fraternité doit aller de pair avec le caractère social de la République.
Cette action outrageusement déséquilibrée en faveur de la catégorie la plus fortunée de la population constitue également une violation du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, cité en préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 et qui, de ce fait, est intégré dans le « bloc de constitutionnalité » défini par le Conseil Constitutionnel.
En particulier, la politique progressive d’abolition du Code du travail, les attaques contre les retraites et les minima sociaux, et la privatisation rampante de la santé violent l’alinéa 11 du Préambule de 1946 qui pose que « [la Nation] garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.»
Violation n°2 : le bradage d’intérêts stratégiques et de services publics
comme le TGV vendu à l’Allemand Siemens, le choix de fournitures militaires stratégiques à l’étranger, le démantèlement et la privatisation de services publics et de grandes infrastructures publiques, comme l’aéroport de Toulouse (vivement critiquée par la Cour des Comptes très récemment) et les Aéroports de Paris, et bientôt la vente de centaines de barrages hydro-électriques d’EDF à des intérêts privés.
Tout cela constitue une violation :
-de l’article 5 de notre Constitution qui pose que « le président de la République […] est le garant de l’indépendance nationale ».
-du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, cité en préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, intégré dans le « bloc de constitutionnalité ». En particulier la politique frénétique de démantèlement et de privatisation des services publics poursuivie par M. Macron bafoue l’alinéa 9 de ce Préambule de 1946 qui pose que « tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ».
Violation n°3 : le dénigrement incessant des Français
auquel se livre M. Macron dès qu’il est en déplacement à l’étranger, où il prend plaisir à insulter son propre pays, ou lorsqu’il a demandé qu’on « vienne le chercher » lors de l’affaire Benalla, alors qu’il se sait protégé par l’article 67 de la Constitution.
Cette critique et ce mépris obsessionnels du peuple français constituent une offense suprême aux principes républicains puisque l’article 2 de notre Constitution pose que la « devise » de la République contient le mot « Fraternité » et que « le principe » de la République est : « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Violation n°4 : le musellement en sa faveur des médias audiovisuels du service public, et la tentative sans précédent d’imposer une supposée Vérité par la loi, en particulier par le vote d’une loi contre les prétendues « fake news ».
Cette loi, qui serait proprement inimaginable dans un pays comme les États-Unis, a été adoptée malgré les très vives réticences du Sénat et du Conseil d’État. Elle est, en outre, inutile puisque des lois et une jurisprudence permettent déjà de lutter contre les fausses informations, la diffamation et les injures. Cette loi prétendument anti-« fake news » est, en réalité, une attaque pure et simple contre la liberté de pensée.
Tout cela constitue une violation du Préambule de la Constitution, qui « proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme […] tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789 ». Le Conseil constitutionnel a pour jurisprudence constante de considérer que ladite Déclaration de 1789 fait partie du « bloc de constitutionnalité » et que ses différents articles ont valeur constitutionnelle, en particulier son article 11 qui pose que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
Violation n°5 : le travail de sape contre l’unité nationale
illustré notamment (parmi bien d’autres exemples) par la violation du résultat du référendum alsacien du 7 avril 2013, où les électeurs du Haut-Rhin avaient rejeté à 55,7 % la fusion des 2 départements d’Alsace, ce que le gouvernement a décidé pourtant d’imposer à partir de 2021. Cette violation s’accompagne de la décision de créer une « collectivité européenne d’Alsace » [sic], au mépris de la démocratie.
L’insistance à vouloir imposer cette innovation refusée par les Alsaciens en 2013 et que personne ne demande, vise en réalité à accélérer la mise en place de « l’Europe des régions » exigée par les idéologues de l’Europe fédérale, c’est-à-dire le démembrement progressif et programmé de la France.
Cela constitue une violation expresse de la Constitution :
-dont l’article Premier pose que « la France est une République indivisible »
-et dont l’article 5 pose que le président de la République est « le garant de l’intégrité du territoire ».
Violation n°6 : la destruction programmée de milliers de communes françaises
qui sont pourtant la base même de l’identité de la France et de sa démocratie locale. Cette destruction s’opère au moyen d’une politique hypocrite et sournoise, qui étrangle financièrement les communes rurales par une diminution constante des dotations de l’État, et qui écœure psychologiquement les maires par le retrait de tous leurs pouvoirs les uns après les autres, au profit de grands regroupements de communes impersonnels, bureaucratiques, opaques et dispendieux.
Outre que cette politique a des conséquences structurelles sur l’identité de la France qui sont d’une importance telle qu’elle aurait dû être impérativement soumise par référendum à l’assentiment des Français, elle constitue une violation de l’article 5 de notre Constitution qui pose que « le président de la République […] assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État ».
Elle constitue aussi une violation de l’article 72-2 de notre Constitution, qui pose notamment que « tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi. »
Violation n°7 : une politique visant à éroder constamment notre indépendance nationale et à dissoudre la France dans une Europe fédérale sous domination allemande,
par exemple avec les fuites organisées sur le projet de partage avec l’Allemagne du siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, voire le partage futur de notre force de frappe nucléaire, ou avec l’annonce inopinée de la création d’une « assemblée parlementaire franco-allemande » dès janvier 2019, dont le principe n’a jamais été soumis au peuple français.
Ces décisions stratégiques essentielles constituent des « manquements » d’autant plus graves aux « devoirs » du président de la République que M. Macron a lui-même reconnu – devant la chaîne de télévision britannique BBC le 18 janvier 2018 – que les Français voteraient probablement en faveur de la sortie de la France de l’Union européenne (Frexit) s’il daignait les interroger par référendum à ce sujet.
M. Macron, qui précisément se refuse d’organiser ce référendum dont il anticipe le résultat qui ne lui plaît pas, sait donc pertinemment que la politique qu’il mène ne recueille pas l’assentiment majoritaire du peuple français, qu’elle est donc dépourvue de toute légitimité, et qu’elle bafoue en même temps :
-l’article 3 de notre Constitution qui pose que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » et qu’« aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ».
- et l’article 5 de notre Constitution qui pose que le président de la République « veille au respect de la Constitution » et « est le garant de l’indépendance nationale ».
Violation n°8 : la violation des droits du parlement et du droit international.
Cette politique est illustrée notamment par le bombardement de la Syrie en avril 2018, totalement illégal du point de vue du droit international puisque non autorisé par le Conseil de sécurité de l’ONU, ni sollicité par le gouvernement légitime de la Syrie.
N’ayant pas jugé utile de déclarer préalablement la guerre à la Syrie – et se soustrayant ainsi à l’article 35 de notre Constitution qui pose que « la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement » –, M. Macron s’est ainsi octroyé le droit de déclencher seul l’envoi de missiles sur un allié de la Russie. Cette décision qui risquait d’entraîner une escalade aux conséquences potentiellement cataclysmiques entre la France et la Russie, 2e puissance militaire et nucléaire mondiale, a été prise sans que la représentation nationale n’ait été consultée ni même avertie.
Cela constitue aussi une violation de la Constitution, dont l’article premier pose que le président de la République « veille au respect de la Constitution » et dont l’article 5 pose que le président de la République est « le garant du respect des traités ».
Parmi les traités internationaux les plus importants ratifiés par la France figure celui de notre adhésion à l’Organisation des Nations-unies, dont l’article 2 alinéa 4 pose le principe essentiel du droit international public contemporain : « Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. »
Violation n°9 : La mise en avant permanente d’une rhétorique guerrière visant à promouvoir un nationalisme continental européen.
Cette politique est notamment illustrée par les propositions de M. Macron de création d’une « armée européenne » explicitement destinée à s’opposer à la « Chine », à la « Russie » et aux « États-Unis ». Cette déclaration, aussitôt désavouée par plusieurs gouvernements européens, a provoqué une réaction virulente du président américain qui a rappelé que l’Union européenne est une chasse gardée américaine qui doit surtout payer son écot à l’OTAN. Sans parler de la réaction de la Chine qui a, elle aussi, contredit M. Macron.
Cela constitue une violation de la Constitution :
-dont l’article 5 pose que le président de la République est « le garant du respect des traités »
-et de l’article 42 du traité de l’Union européenne qui pose le principe de la subordination à l’OTAN de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD), que M. Macron approuve par ailleurs, à la différence de l’UPR.
Violation n°10 : le mépris constant avec lequel M. Macron traite la langue française et les pays de la Francophonie
en choisissant quasi-systématiquement de s’exprimer en anglo-américain lorsqu’il est devant un public étranger, en traitant avec un dédain ostensible les sommets de la Francophonie, ou en humiliant les Africains, depuis les plus pauvres (comme les migrants clandestins comoriens se noyant dans le détroit de Mozambique qu’il a osé comparer à du poisson à pêcher, provoquant un scandale régional) jusqu’au chef d’État (comme le président du Burkina Faso qu’il a traité publiquement comme s’il n’était qu’un réparateur de climatisation lors d’un voyage à Ouagadougou).
Le devoir absolu du président de la République est au contraire :
-de ne s’exprimer toujours et en tout lieu qu’en français – conformément à l’article 2 de notre Constitution,
-et de viser au développement de nos liens avec tous les pays de la Francophonie – conformément à l’article 87 de notre Constitution.
Non seulement l’anglomanie de M. Macron provoque parfois des incidents diplomatiques qui ridiculisent notre pays (comme en Australie où son mauvais maniement de la langue de Shakespeare lui fit tenir publiquement des propos indécents à propos de la femme du Premier ministre), mais elle rabaisse de façon scandaleuse et indue le statut de la langue française, qui est l’une des 6 langues officielles de l’ONU – à égalité avec l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol et le russe – et l’une des deux seules langues de travail du Secrétariat général de l’ONU avec l’anglais.
Le « devoir » auquel M. Macron se refuse est pourtant d’être le premier ambassadeur de la langue française à travers le monde. Son refus de parler le français dans les rencontres internationales est un « manquement » d’autant plus injustifiable que la langue de Molière est, contrairement à une légende, l’une des langues en plus fort développement dans le monde, notamment du fait de l’expansion démographique de l’Afrique francophone.
Cette attitude constitue une violation :
-de l’article 2 de la Constitution qui pose que « la langue de la République est le français »
-et de l’article 87 qui pose que « la République participe au développement de la solidarité et de la coopération entre les États et les peuples ayant le français en partage. »
Dossier complet en pdf: https://www.upr.fr/actualite/france/proposition-de-resolution-pour-louverture-de-la-procedure-de-destitution-du-president-de-la-republique-en-application-de-larticle-68-de-la-constitution/#gallery
https://www.upr.fr/actualite/france/proposition-de-resolution-pour-louverture-de-la-procedure-de-destitution-du-president-de-la-republique-en-application-de-larticle-68-de-la-constitution/
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Lutte contre le racisme
Plus de 20 ans que je subis ça… Avec des périodes de répit plus ou moins longues.
Et la majorité des personnes asiatiques a vécu la même histoire….
Quand j’étais toute petite, je souriais souvent, j’avais la joie de vivre, mais ce sourire est parti vers l’âge de 6 ans, quand le harcèlement scolaire a commencé…
« Chintoque » c’était le nom qu’une partie des élèves me donnait. A la récréation, et en sortant de l’école, le racisme me suivait. Quand je sortais de chez moi, il y avait sur le trajet, au moins une remarque raciste, un « chintoque ». Des personnes, des adultes, ou bien des enfants qui ne me connaissaient pas et qui dès le plus jeune âge, nous pointaient du doigt en disant « chintoque » comme si on était des extraterrestres…
J’ai développé une phobie sociale, je sortais uniquement pour aller en cours, et pour aller faire les courses. Rien qu’à l’idée de sortir, cela me donnait la boule au ventre. J’avais tellement peur du regard des autres. Je m’isolais de plus en plus, j’avais des idées noires dès le CP, je ne me sentais pas à ma place dans ce monde. Je voulais juste être une personne « normale », comme les autres, me fondre dans la masse, ne pas être considérée comme étrangère, ce qui m’a malheureusement conduite à m’éloigner de ma culture chinoise….
Et le seul et unique moyen de m’en sortir, de donner du sens à ma vie, de me sentir exister, c’était de travailler à fond pour réussir dans la vie. Tout au long de ma scolarité, j’ai bossé pour être la meilleure, je ne partais pas en vacances sauf exception, j’avançais dans le programme l’été, je n’ai jamais été plus intelligente que les autres, loin de là, mais je sacrifiais ma vie, ma jeunesse, au travail…
Étant dans un collège et lycée d’un autre secteur, ça m’a permis de m’éloigner de ce racisme.
Puis j’ai commencé médecine, je n’ai pas subi de racisme en tant que tel à l’hôpital ni à la fac, il y a eu par contre, des remarques considérées comme des blagues (« tu aimes manger du chien ? » Etc), et à l’hôpital, même après 3 mois de stage, dans quasiment tous les stages, étant très souvent avec des co-externes asiatiques, on nous confondait souvent.
Encore aujourd’hui, je suis renfermée, j’ai du mal à aller vers les autres sauf les personnes que je connais bien, je suis souvent triste sans même savoir pourquoi, constamment anxieuse et je n’ai pas du tout confiance en moi.
Dans certains quartiers, les agressions envers les asiatiques sont fréquentes…. Nous sommes encore vus comme des riches commerçants qui nous baladons avec beaucoup d’argent en espèces … Ce qui est faux….
On ne parle pas assez du racisme anti-asiatique … Qui est pourtant bien présent dans notre société, et les remarques racistes sont considérées uniquement comme des blagues, « juste pour rire »; les mêmes clichés perdurent depuis des décennies : dociles, mangent du chien, hypersexualisation de la femme, riches avec beaucoup d’argent en espèces etc…
Malheureusement, je ne peux m’empêcher de penser que si j’ai des enfants, ils subiront la même chose, et en souffriront, je ne pourrai pas les protéger du regard des autres, du manque de tolérance d’une partie de la société.
Peu importe nos origines, nos religions, notre culture, respectons nous les uns les autres, la diversité fait la force et la richesse de notre pays.
Voici une vidéo de Grace Ly sur Brut qui raconte les clichés sur les femmes asiatiques :
https://www.youtube.com/watch?v=ZGsE-du1iOU
Une autre vidéo de Brut dans laquelle Daniel Tran, président de l'association des Jeunes Chinois de France, dénonce le racisme ordinaire :
https://www.youtube.com/watch?v=XEtu8o872Jk
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Rocamadour, Lot.
(© Photos : Manon Fièvre - Benjamin Gabreau)
Haut lieu de pèlerinage depuis plus d’un millénaire, la cité de Rocamadour attire chaque année près d’un million de visiteurs. Suspendue à flanc de falaise, l’ancienne forteresse médiévale surplombe la vallée de l’Alzou et offre une vue imprenable sur les causses du Quercy. Les fidèles venus se recueillir auprès de la Vierge Noire - également appelée Notre-Dame de Rocamadour - côtoient les touristes de passage, tous se retrouvant au cœur d’un site patrimonial exceptionnel par son histoire, ses légendes et son paysage alentour.
L’origine du pèlerinage à Rocamadour demeure mystérieuse. Une première légende raconte que le culte à la Vierge Noire aurait été introduit par l’un des disciples de Jésus, Zachée, venu se retirer du monde en s’installant dans une des grottes longeant la vallée. Pour certains, il aurait sculpté une statue de la Vierge dans un tronc d’arbre, alors que pour d’autres, il aurait apporté avec lui une statue de la Vierge sculptée par Saint-Luc l’évangéliste.
Une autre tradition explique que le christianisme se serait implanté dans la région suite à l’arrivée d’ermites et que l’un d’entre eux, Saint-Amadour, aurait donné son nom à cet endroit alors appelé « Val ténébreux ». Cet aspect mystique est renforcé par les miracles attribués à la Vierge Noire dès le XIIe siècle, miracles qui ont contribué au développement et au rayonnement du pèlerinage.
Dans un tout autre registre, il existe également une légende autour de Durandal, l’épée du non moins célèbre chevalier Roland, personnage ayant vécu au VIIIe siècle. Il est dit que Roland, voyant sa dernière heure arriver face aux troupes Basques à Roncevaux, refusa de laisser son épée aux ennemis. Il tenta de la briser sur un rocher mais ce fut celui-ci qui se rompit en deux, créant ainsi la Brèche de Roland. Une variante de cette histoire explique que Roland fit appel à l’archange Saint-Michel et celui-ci lui permit de la lancer si fort qu’elle alla se planter dans le rocher de Notre-Dame-de-Rocamadour à quelques centaines de kilomètres de là. Durandal est encore aujourd’hui visible dans la falaise près de la chapelle Notre-Dame. Bien que Rocamadour détienne une part de mythe, il n’en reste pas moins que les légendes participent à l’histoire. Sans ces traditions, le pèlerinage n’aurait connu un tel retentissement en France et au-delà des frontières.
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La présence humaine à Rocamadour est avérée depuis le Paléolithique supérieur, soit environ 20 000 ans avant Jésus-Christ. Comme les premiers ermites quelques siècles plus tard, l’homo sapiens s’installe dans les nombreuses grottes du site. Cette période de la Préhistoire se caractérise notamment par l’essor de l’art pariétal. Des peintures rupestres de chevaux, de cervidés et des négatifs de mains ont été retrouvés à Rocamadour dans la grotte des Merveilles, découverte au lieu-dit de l’Hospitalet en 1920 par le propriétaire de l’époque, M. Lamothe. De l’âge du fer aux débuts du christianisme, les hommes continuent à investir la vallée de l’Alzou, comme le montrent les différents vestiges retrouvés quelques siècles plus tard : oppidum, dolmens, armes, etc.
Néanmoins, le Moyen Âge reste la période phare de Rocamadour. Malgré les incertitudes autour de la création du pèlerinage, un fait est bien établi. Une bulle du pape Pascal II datant de 1105 mentionne l’existence d’un culte dédié à la Vierge Noire avant le XIe siècle, culte célébré par les ermites dans un petit oratoire creusé naturellement au sein même de la falaise. En 1050, suite à une annonce du Vatican, Rocamadour devient l’un des quatre lieux de la chrétienté avec Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle.
À cette époque, le pèlerinage permet à Rocamadour de se développer. Les dons affluent, permettant l’embellissement de la cité. Au XIIIe siècle, elle s’établit sur trois niveaux : les chevaliers dans le château en haut de la falaise, les clercs dans le sanctuaire en-dessous et les travailleurs laïcs au dernier niveau. La partie religieuse ne cesse de s’agrandir sous l’influence des communautés qui assurent le service, celle de Marcilhac-sur-Célé puis celle de Tulle. En 1152, l’abbé Géraud d’Escorailles du monastère de Tulle donne une dimension européenne au pèlerinage en ordonnant une grande campagne de construction.
Dès lors, le pèlerinage vers Rocamadour est intégré aux chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce dernier prend d’autant plus d’importance lorsque, en 1166, un corps est découvert durant les travaux d’agrandissement du sanctuaire, corps qui serait celui de Saint-Amadour. Le Livre des Miracles participe également à cette renommée. Rédigé en 1172, plus d’une centaine de miracles y sont répertoriés. Selon cet ouvrage, Notre-Dame-de-Rocamadour guérit les malades, délivre les prisonniers de leurs péchés, sauve les marins en cas de naufrage et protège les hommes durant les guerres.
Durant cette période, de nombreuses personnalités font le pèlerinage à Rocamadour. Le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt se déplace jusqu’au sanctuaire en 1159 et en 1170, notamment afin de remercier la Vierge pour l’avoir guéri. Il est accompagné de sa femme Aliénor d’Aquitaine, de son chancelier Thomas Becket et du chroniqueur Robert de Thoriny. En 1244, le très pieux Saint-Louis monte le grand escalier qui mène au sanctuaire à genoux, vêtu d’une simple tunique, apparaissant aux yeux de tous comme un grand pénitent. Il est venu avec sa mère Blanche de Castille et ses trois frères pour demander le bonheur de la France. Rocamadour devient un lieu de pèlerinage privilégié pour les grands des royaumes européens, ainsi que pour les personnages religieux et non religieux : Alphonse III du Portugal, Saint-Dominique, Saint-Antoine-de-Padoue, le navigateur Jacques Cartier, etc.
Le déclin du pèlerinage s’amorce au XIVe siècle. Malgré une position stratégique et son statut de forteresse, Rocamadour est régulièrement attaquée, et ce, dès le début du Moyen Âge. Les pillages à répétition, les guerres et les épidémies réduisent l’influence de la cité et la cantonnent à un rayonnement local. Au début du XVe siècle, les chanoines qui dirigent désormais le sanctuaire lancent une campagne de réédification, bien que celui-ci ne reçoive plus autant de dons. En 1467, l’évêque de Tulle ordonne même la reconstruction de la chapelle Notre-Dame, cette dernière ayant été victime d’un éboulement.
Néanmoins, au XVIe siècle, les conflits opposant catholiques et protestants conduisent à la destruction du sanctuaire. Menés par le capitaine Bessonis, les huguenots saccage les lieux de culte et profanent les reliques, dont le corps présumé de Saint-Amadour. Lors de la Révolution française, la cité médiévale est de nouveau attaquée et pillée.
Au XIXe siècle, Rocamadour tombe en ruine et la végétation reprend peu à peu ses droits. Seules trois chapelles accueillent les fidèles mais l’accès au sanctuaire reste dangereux. À partir de 1830, apparaît le terme de « Monument historique » avec la volonté de préserver tout ce qui a trait au patrimoine français. Pourtant, ce n’est qu’une vingtaine d’années plus tard que les travaux de rénovation de l’ensemble du site commencent, grâce à l’obstination de hauts dignitaires religieux de la région qui souhaitent à tout prix sauver le patrimoine de Rocamadour. Cette nouvelle campagne de restauration ne se déroule pas sans difficultés : manque de moyens humains et financiers, terrain peu accessible, négociations compliquées avec les commerçants, etc. Le gros œuvre est achevé au cours de l’année 1872. Le château, quant à lui, est racheté par l’abbé Caillau en reconnaissance de sa guérison. En grande partie détruit, il en fait reconstruire un nouveau, destiné à accueillir les prêtres et les pèlerins.
Cette période marque un nouvel essor pour le pèlerinage vers Rocamadour. Le nombre de fidèles ne cesse d’augmenter, prouvant que le sanctuaire n’a rien perdu de sa spiritualité au fil des siècles. Au XXe siècle, en plus des pèlerins, la cité attire un « nouveau public », les touristes. Située une région au fort potentiel patrimonial et culturel, ces derniers, qu’ils soient croyants ou non, empruntent le même chemin que les fidèles et découvrent à leur tour la richesse de ce site d’exception.
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De nos jours, la configuration de Rocamadour demeure semblable à celle du Moyen Âge. Le château domine la vallée et le reste de la cité. En-dessous, se trouve la partie religieuse, le sanctuaire semblant sortir directement de la falaise. Au dernier niveau, le village reste le domaine privilégié des commerçants. Le hameau de l’Hospitalet, situé sur le plateau de la falaise, complète la carte de la cité. Malgré un passé mouvementé et des restaurations importantes, Rocamadour a gardé une allure de forteresse médiévale, quel que soit l’endroit. Les sept portes disséminées sur le site - Saint-Martial, de l’Hôpital, du Figuier, Salmon, Hugon, Basse et Cabillère - sont de bons exemples de vestiges des anciennes fortifications.
Le château
Le château actuel mélange vestiges de la forteresse médiévale et bâtiments de style néo-gothique édifiés au XIXe siècle. Construit afin de servir d’appareil défensif pour l’ensemble de la cité, il fut pourtant de nombreuses fois la cible d’attaques entraînant souvent destructions et pillages. Restauré au XIXe siècle lors des travaux de restauration, il arbore désormais deux styles architecturaux complémentaires, puisque le néo-gothique s’inspire de l’architecture médiévale. Les remparts du XIVe siècle, reconnaissables à leurs créneaux et leurs pierres de taille, se détachent des ajouts contemporains, identifiables à leurs façades plus claires et à leurs ouvertures sur le jardin. Les restaurations ont concerné trois différentes parties du bâtiment : le logis de l’abbé, la porte du fort au sud et la partie sud du prieuré bénédictin à l’ouest.
Le sanctuaire
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco du fait de son intégration aux chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, le sanctuaire de Rocamadour possède six chapelles, une crypte et une basilique. La Voie Sainte, le chemin de croix, le parvis et l’escalier monumental appartiennent également à la cité religieuse. L’ensemble des édifices religieux sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 2000.
Adossée à la falaise et à la basilique Saint-Sauveur, la chapelle Notre-Dame a été reconstruite au XIXe siècle dans sa quasi-totalité. De l’époque médiévale, il ne reste que la façade sud. L’ensemble architectural s’inspire essentiellement du style gothique flamboyant. (1) Le premier édifice bâti à la naissance du sanctuaire est d’autant plus important par la statue de la Vierge Noire qu’il abrite en son cœur. D’autres éléments tels que la « cloche miraculeuse » datant du VIIIe siècle et les ex-voto de navires renforcent l’aura religieuse du lieu, basée sur les miracles de Notre-Dame-de-Rocamadour. Le portail sculpté figure notamment les armes des évêques Denys de Bar et Clément de Brillac. Près de l’entrée, une partie de La Rencontre des trois morts et des trois vifs est encore visible. Cette représentation a vraisemblablement été réalisée en 1479, après l’épisode du roc tombant sur la chapelle. Cette fresque raconte l’histoire de trois nobles qui rencontrent trois cadavres durant une partie de chasse. Né au XIVe siècle, ce thème évoque l’importance du salut de l’âme et devient récurrent en France et en Europe dans les siècles suivants.
La basilique Saint-Sauveur accueille les pèlerins et autres visiteurs qui arrivent par le chemin de croix. Construite au XIIIe siècle, c’est la plus grande du sanctuaire de Rocamadour. Élevée au rang de basilique en 1913 par le pape Pie X, l’édifice a su conserver son architecture originelle, inspirée d’un style oscillant entre le roman et le gothique. La crypte Saint-Amadour constitue la base de son chœur. Son architecture intérieure est marquée par la falaise en guise de mur occidental et deux colonnes qui séparent la nef en deux parties. Auparavant, l’une était réservée aux moines, l’autre aux pèlerins. Elle possède également un orgue original en forme de bateau.
Édifiée au XIIe siècle, la crypte Saint-Amadour correspond aux fondations de la basilique Saint-Sauveur. Cette chapelle singulière élaborée dans un style roman épuré était appelée « église inférieure » à l’époque médiévale, en opposition à la basilique. Orientée nord-sud, son architecture intérieure est basique : forme rectangulaire, deux travées inégales traversées par arc doubleau, voûte brisée soutenue par arcs diagonaux, pas de clé de voûte centrale. Jusqu’aux guerres de religion, elle abritait le corps de Saint-Amadour.
Près de la basilique Saint-Sauveur, la chapelle Sainte-Anne, dédiée à la mère de Marie, a été entièrement reconstruite au XIXe siècle. Elle possède deux joyaux chers au sanctuaire : un retable de style baroque datant du XVIIe siècle autrefois installé dans la chapelle Notre-Dame et un vitrail du XIXe représentant la Vierge Marie enfant entourée de ses parents, Sainte-Anne et Saint-Joachim.
À ses côtés, la chapelle Saint-Blaise abrite la clocher de la cité religieuse. Bâtie au XIIIe siècle, elle sert à surveiller l’arrivée des troupes ennemies lors de la Guerre de Cent-ans grâce à sa fenêtre orientée à l’ouest. Aujourd’hui, les pèlerins viennent y prier Saint-Blaise pour soigner les maux de gorge.
Face à la basilique, la chapelle Saint-Jean-Baptiste héberge le baptistère du sanctuaire depuis le XIXe siècle. L’édifice religieux du XIVe siècle est de forme octogonale. Il possède un portail forgé de style gothique datant du XVe siècle. À l’intérieur, les images des pèlerins célèbres sont exposées sur les murs.
Accessible par un petit escalier situé face à la chapelle Notre-Dame, la chapelle Saint-Michel, de style roman, est l’église la plus haute de Rocamadour. Au XIIe siècle, les moines bénédictins en font leur chapelle privée en la creusant à même la falaise. De ce fait, la roche constitue son toit et son mur occidental. À l’intérieur, son abside en « cul-de-four » est ornée d’une peinture d’un Christ en gloire du XIIIe siècle, entouré des quatre évangélistes qui rédigent la « Bonne Nouvelle ». À leur gauche, Saint-Michel est représenté en juge des âmes lors Jugement Dernier et à leur droite, un séraphin accueille les âmes qui peuvent accéder au Paradis.
Située après la chapelle Saint-Michel, la chapelle de l’Ovalie était, à l’origine, dédiée au roi de France Louis IX, aussi connu sous le nom de « Saint-Louis ». Depuis 2011, elle est dédiée à Notre-Dame-d’Ovalie, la sainte patronne des rugbymen qui la prie en cas de blessure ou de décès d’un coéquipier. L’oratoire abrite Notre-Dame-du-Rugby, réplique en bois d’une statuette se trouvant dans la chapelle éponyme de Larrivière-Saint-Savin dans les Landes. Pour remercier la Vierge, des joueurs ont offert leurs maillots qui sont désormais exposés sur le mur.
Outre les chapelles, le sanctuaire de Rocamadour se constitue d’autres éléments dont la symbolique est tout aussi forte. La Voie Sainte relie le lieu-dit de l’Hospitalet à la ville basse. Ce chemin est emprunté par les pèlerins qui souhaitent rejoindre la cité religieuse. Elle correspond à une déviation des chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle qui part de Figeac et qui retrouve la voie du Puy à La Romieu. La Voie Sainte arrive au pied de l’escalier monumental de 216 marches. (2) Durant la période médiévale, les pèlerins expiaient leurs fautes en montant toutes les marches à genoux. Ils finissaient par franchir la Porte Sainte et arrivaient sur le parvis, la place aménagée sur deux niveaux au centre des chapelles du sanctuaire. À l’instar de nombreux lieux sacrés, Rocamadour possède un chemin de croix qui commence à l’entrée du sanctuaire, près de la porte Saint-Martial, et qui rejoint le château, ainsi que le Croix de Jérusalem. Celle-ci est installée sur un belvédère qui offre une vue imprenable sur la vallée. Ce chemin en lacet évoque la Passion du Christ, de sa condamnation à mort à sa mise au tombeau, en quatorze stations. Les treize premières s’apparentent à des alcôves en petites pierres de taille surmontées d’une croix, et qui possèdent en leur cœur un relief représentant un épisode de la Passion, sous-titré de son intitulé. La dernière station se différencie des autres par son emplacement et sa taille. Située au fond d’une grotte fermée par des grilles et soutenue par des colonnes, il s’agit d’une sculpture représentant le Christ entouré de ses proches avant sa mise au tombeau. L’œuvre est entourée par derrière d’un rempart.
La ville basse
De la Porte du Figuier à la Porte Basse, le village a gardé une allure de ville médiévale avec ses maisons en pierres et ses quelques entrées d’échoppes anciennes, malgré les nombreuses transformations subies au fil des siècles. Au fur et à mesure des époques, les bâtisses ont été restaurées, réhabilitées ou modifiées selon les activités et les besoins des Amadouriens. Par exemple, une boutique actuelle de la rue principale pouvait faire office d’écurie au début du XXe siècle. (3)
Depuis sa fondation, la ville basse de Rocamadour est dédiée au commerce. Les artisans, les magasins de souvenirs et autres boutiques remplacent les échoppes anciennes qui hébergeaient alors des rôtisseurs, des ciergiers ou encore des orfèvres qui fabriquaient la sportelle, le symbole du pèlerin de Rocamadour. Des broches, des bijoux auraient été également retrouvés à cet endroit, ce qui laisse penser que les pèlerins du Moyen Âge aimaient conserver un ou plusieurs souvenirs de leur passage dans la cité mariale. (4)
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Aujourd’hui, la cité de Rocamadour est devenue une destination touristique privilégiée, autant par les Français que par les étrangers. Les visiteurs peuvent admirer la commune et ses alentours du haut des remparts du château, soit à plus de 200 mètres au-dessus de l’Alzou, découvrir l’histoire du pèlerinage au Musée d’Art sacré après avoir parcouru l’ensemble du sanctuaire et flâner devant les boutiques et les maisons de la ville basse. Le nombre grandissant de touristes a conduit les autorités locales à développer de nouvelles structures autour de la forteresse, par exemple l’écoparc du Rocher des Aigles, le spectacle équestre Durandal, la Forêt des Singes ou encore la Maison des Abeilles. Ces attractions permettent de diversifier le séjour des visiteurs, mais aussi de contrôler le flux de personnes dans les bâtiments historiques, afin d’éviter au maximum la détérioration du site.
Néanmoins, Rocamadour conserve une part de sacré dédiée à la religion. Tout au long de l’année, messes et offices sont célébrés au sein des différentes chapelles du sanctuaire : offices quotidiens, messe dominicales, prières collectives, mariages, baptêmes, etc. C’est un lieu de recueillement, de méditation. L’accueil des pèlerins est partiellement organisé par la communauté du sanctuaire. Certains vont informer les pèlerins sur les modalités de leur séjour, d’autres peuvent les accompagner dans leur réflexion religieuse ou d’autres, souvent de jeunes bénévoles, organisent des visites du sanctuaire.
Outre sa « programmation » touristique et cultuelle, Rocamadour propose également des événements culturels comme le Festival de Musique Sacrée en août, les Médiévales au début du mois de juillet ou les Mongolfiades fin septembre.
Cité aux multiples facettes, Rocamadour offre aux visiteurs la possibilité de voyager dans le temps et d’apprécier la spiritualité du lieu, dans un cadre naturel remarquable. Que l’on soit fidèle en quête de méditation, passionné d’histoire ou simple visiteur, la diversité du site saura contenter les attentes de chacun, les grands comme les petits.
Visite du 13 juillet 2017
NOTES :
(1) Le style flamboyant est le nom donné à la dernière période de l’art gothique à la fin du XIVe siècle. Les courbes donnaient un effet de flammes (Encyclopédie Universalis).
(2) Le nombre de marches de l’escalier des pèlerins varient selon les périodes et les versions. 216 est le nombre donné le plus souvent par les sources.
(3) Voir le témoignage de Christian Delpech pour l’émission “Midi en France” (France 3, 2013) ici.
(4) Voir l’émission “Villages de France” sur Rocamadour (Arte, 2012) ici.
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LIENS :
Commune de Rocamadour : www.mairierocamadour.fr
Tourisme - Vallée de la Dordogne : www.vallee-dordogne.com
Sanctuaire de Rocamadour : rocamadour.eu
Patrimoine en Midi-Pyrénées : patrimoines.midipyrenees.fr
Tourisme - Lot : www.tourisme-lot.com
Site sur la vie à Rocamadour : www.rocamadour.biz
Association Rocamino : rocamadour-compostelle.blog.pelerin.info
Guide pratique pour randonneur : www.chemin-de-st-jacques-voie-de-rocamadour-limousin-haut-quercy.fr/index
Histoire du monde - Notice “Durandal” : www.histoiredumonde.net
Blog de visites - Isabelle Leca : www.isabelle-leca.fr/2014-rocamadour
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Crédit photo : Wikipédia
L’hôtel de ville est le seul vestige médiéval de l’une des plus belle place du monde classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO : la grande place de Bruxelles. Étape touristique incontournable dans la capitale de l’Europe, le monument est aussi riche en histoire qu’au niveau architectural.
Le quartier de la Grand-Place est à l'époque un vaste marécage entouré de bancs de sable. Rapidement, la place centrale de Bruxelles devient un endroit de commerce ou maraîchers et commerçants se retrouvent pour faire des affaires. L'Hôtel de Ville est construit au 15e siècle, L'architecte n’est pas réellement déterminé mais les historiens estiment qu’il s’agirait de Jean Bornoy dans une collaboration avec Jacques Van Thienen. Il est le seul vestige du moyen âge sur la place. Le bombardement de la ville de Bruxelles par les troupes françaises en 1965 ont endommagé l'hôtel de ville. L’édifice a été réparé et façonné sous le style classique par l'architecte Corneille Van Neven qui édifia les trois ailes de style Louis XIV. Jusqu’en 1795, ces ailes abritèrent les États du Brabant.
L’hôtel de ville se compose de deux ailes séparées par une tour de style gothique 96 mètres de haut et au sommet de laquelle prône une statut représentant Saint Michel, Saint patron de la ville terrassant le démon. La tour ne se trouve pas exactement au milieu du bâtiment, la partie de gauche et celle de droite ne sont pas vraiment identiques bien que celles-ci aient été construites pour tromper le regard. La façade principale de l'hôtel de ville est ornée par de nombreuses statues représentant les ducs et duchesses de Brabant. La cour intérieure de l'hôtel de ville possède un pavement marqué d'une étoile qui indique le centre géographique de Bruxelles, identique à la place du Capitole à Rome. L'arrière de l'hôtel de ville est constitué de trois ailes de style classique. Une vieille légende connue des Bruxellois raconte que l'architecte qui a conçu le bâtiment s'est suicidé en se jetant du sommet du beffroi après s'être rendu compte de de l’asymétrie du monument.
À l’heure actuelle, une partie de l’hôtel de ville est utilisée comme musée, des visites guidées y sont organisés pour les écoles et pour les particuliers ; au programme : l’histoire du bâtiment et sa fonction politique ainsi que la présentation de ses espaces prestigieux : la salle du conseil communal, la salle des mariages, la salle gothique, l’escalier d’honneur, l’antichambre du cabinet du Bourgmestre. Les habitants de la commune de 1000 Bruxelles peuvent également célébrer leur mariage au sein de l’hôtel de ville.
Infos pratiques :
• Hôtel de Ville de Bruxelles
◦ Grand-Place
◦ 1000 Bruxelles
• + 32 2 513 89 40
• http://visit.brussels
Hôtel de Ville est ouvert:
Tous les mercredis :
• 13h : français
• 14h : anglais
• 15h : néerlandais
Tous les dimanches :
• 10h : anglais
• 11h : néerlandais
• 12h : français
• 14h : français
• 15h : anglais
• 16h : anglais
Tarifs :
• Adulte : 7 €euros
• Senior, étudiant : 5 € euros
• Enfants de moins de 12 ans : gratuit
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Mes parents me donnent tous les jours le meilleur cadeau que quelqu’un puisse donner à une autre personne: Ils croient en moi !
JOYEUSE FETE DES PERES !!! Je souhaite une excellente journée à tous les papas ainsi qu’un gros bisou à toutes les mamans, je n’ai pas écrit d’article pour votre journée mais j’ai beaucoup pensé à vous toutes.
Le saviez-vous ?
La fête des pères est fêtée depuis le moyen Âge, au début un 19 mars, le jour de la St-Joseph père de jésus, il faut attendre le 20éme siècle pour voir apparaître la première fête des pères non religieuse un 19juin 1910 et c’est dans les années 1930 que l’idée d’offrir des cadeaux apparaît, ravissant les commerçants.
Mes très chers parents..
Ces 20 années passées ensemble on était très animés, étant votre troisième enfant et je pense pas le pus facile je vous ai donné beaucoup de boulot, beaucoup d’amour, de joie, et de colère... Je réalise aujourd’hui quel enfant compliqué j’ai été; je n’ai pas le quart de votre patience.
Je vous en ai fait voir de toutes les couleurs, de par ma personnalité très changeante au fil des années, dans mon choix d’études qui en plus d’être surprenant était un pari risqué et ne parlons même pas de mes choix amoureux...
Malgré toutes mes erreurs et mes folies vous avez toujours été derrière moi à me soutenir et croire en moi, et tous les deux vous vous complétez bien, maman toujours à fond qui à de la motivation a revendre.
À ses yeux je peux soulever un sphinx, changer le monde, éteindre le soleil si je le voulais, de toute façon on en a pas besoin du soleil ma maman brille assez pour réchauffer la terre entière.
Mon papa lui m’a appris que rêver à quelque chose que l’on veut même si on sait que c’est impossible est important, après tout ça ne coute rien de rêver et puis selon moi tous commence par un rêve: Un jour j’ai rêvé d’un homme parfait et le lendemain j’ai rencontrer Julien ..
Mon papa m’a aussi appris a aimer travailler et être fier de ce que j’accomplis mais il m’a aussi toujours dit lorsque j’avais tort, il est de très bons conseils, grâce à lui j’ai évité beaucoup d’erreurs.
Mes très chers parents, dire que vous êtes les meilleurs parents du monde n’est pas très objectifs mais vous êtes pour sure dans le top 3 des meilleurs parents de France. I love you forever and ever
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Cam-
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