#le rappel des oiseaux
Explore tagged Tumblr posts
Text
Mini gif montage with clips from "Le Rappel des oiseaux", a theatrical adaption of the short story "The Diary of a Madman" by Nikolai Gogol.
#mathieu ganio#le rappel des oiseaux#diary of a madman#nikolai gogol#orianne moretti#danseur etoile#acting
13 notes
·
View notes
Text
Grammar practice: demonstrative pronouns
Rappel :
Singulier :
Ce (masculin, devant une consonne) : ce livre
Cet (masculin, devant une voyelle ou un "h" muet) : cet homme, cet arbre
Cette (féminin) : cette maison
Pluriel :
Ces (masculin et féminin) : ces enfants, ces idées
Exercice :
This argument is very interesting.
That car is really fast.
These shoes are too small.
Those flowers are beautiful.
This movie is my favorite.
That house on the hill is mine.
These cookies taste delicious.
Those birds are flying south.
This chair is uncomfortable.
That restaurant serves great food.
Cet argument est très intéressant. Cette voiture est vraiment rapide. Ces chaussures sont trop petites. Ces fleurs sont magnifiques. Ce film est mon préféré. Cette maison sur la colline est la mienne. Ces biscuits sont délicieux. Ces oiseaux volent vers le sud. Cette chaise est inconfortable. Ce restaurant sert de la bonne nourriture.
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
39 notes
·
View notes
Text
J'ai remarqué quelque chose dans cette affiche : c'est que justement le livre que tient Aaravos, on peut voir des griffes et ça m'a fait penser à ceux de Sol Regem. Donc je suis allée vérifier et avant qu'il perde sa vue, ses griffes étaient dorés. Et sur l'arrière du livre, on peut voir une sorte de symbole mais j'arrive pas à voir ce que c'est.
Quand aux oiseaux, je me demandais ce que c'était jusqu'à me rappeler de celui que Callum a vu avec l'associé du seigneur des corbeaux. Et apparemment ils ont une relation symbolique avec Sol Regem. Donc ouais il va jouer un rôle important dans la saison 6 !
Et quand à ces petites créatures inconnues qui entourent Aaravos. Ce sont des Will O'Kitt alors on ne sait pas encore ce qu'il sont exactement mais ils semblent réagir au cube. Mais j'aime bien les imaginer en petits esprits de feu pur ! Et puis leur description est assez drôle !
Sinon je remarque quelque chose concernant le bas d'Aaravos, c'est que la manière dont est dessiné sa tunique, on dirait qu'il fusionne avec chaque arcanum. Est ce que c'est ça l'effet que ça fait de pouvoir utiliser plusieurs arcanums ? Pouvoir ne faire qu'un avec lui ?
D'ailleurs la phrase qui l'accompagne fait hausser un sourcil, car il est dit qu'après tout c'est le soleil qui a trahit les étoiles ? Alors c'est soit par rapport au fait que le soleil est justement une étoile. Ou alors ça pourrait suggérer qu'il s'est passé quelque chose entre Aditi et Aaravos. Et que ça coïncidera justement avec sa disparition ! Pour ce qui est de la disparition de Lunas Tenebris, je me souviens en avoir parlé avec @konmaao3 et on avait suggéré qu'il était possible qu'Aaravos et Kim'Dael s'étaient unis pour se débarrasser d'Aditi et de Luna Tenebris. Kim'Dael s'occupant de la reine des dragons et Aaravos d'Aditi. Après ce n'est que pur spéculation ! Si ça se trouve, on a fait fausse route. Mais ça seule la saison 6 nous le dira.
I noticed something in this poster: you can see the claws on the book Aaravos is holding, and it reminded me of Sol Regem's claws. So I went to check and before he lost his sight, his claws were gold. And on the back of the book, you can see some kind of symbol, but I can't make out what it is.
As for the birds, I wondered what they were until I remembered the one Callum saw with the crow lord's associate. And apparently they have a symbolic relationship with Sol Regem. So yeah he's going to play an important role in season 6!
And as for those unknown little creatures surrounding Aaravos. They're Will O'Kitt, so we don't know exactly what they are yet, but they seem to react to the cube. But I like to imagine them as little spirits of pure fire! And their description is pretty funny!
Moreover, the sentence that accompanies it makes me raise an eyebrow, because it says that after all it was the sun that betrayed the stars? So it could be that the sun is a star. Or it could suggest that there was something going on between Aditi and Aaravos. And that it coincides with his disappearance! As for the disappearance of Lunas Tenebris, I remember talking about it with konmaao3 and we suggested that it was possible that Aaravos and Kim'Dael had joined forces to get rid of Aditi and Luna Tenebris. Kim'Dael taking care of the dragon queen and Aaravos of Aditi. Of course, this is pure speculation! Maybe we headed off on the wrong track. But only season 6 will tell.
#the dragon prince#tdp#tdp s6#tdp s6 spoilers#tdp speculation#aaravos#kim'dael#queen aditi#luna tenebris#primal magic
26 notes
·
View notes
Text
Si vous me cherchez Vous ne me verrez pas dans les grands magasins, parmi la foule assoiffée de biens matériels. Je préfère le calme de la forêt, ou la sérénité des vieux cimetières isolés, pieds nus dans l'herbe, attentive aux bruits des branches qui se meuvent sous la brise, aux chants des oiseaux qui sonnent comme une mélodie harmonieuse, aux vols des papillons, petits clins d'œil des défunts... Vous ne me trouverez pas dans les centres aquatiques ou de thalassothérapie. Je me baigne dans les rivières ou la mer, parmi les êtres de la nature. J'adore le bruit des vagues s'échouant sur le sable, le massage des courants plus ou moins chauds ou froids sur mon corps. J'aime observer le parcours de l'élément eau que rien n'arrête. L'eau contourne les obstacles, les dépasse, et poursuit sa route sans se poser de questions. Vous ne me croiserez pas à des spectacles sons et lumières, bondés de monde et de nuisances sonores. Je serai sous les rayons de la pleine lune, me remplissant de ses douces énergies, en scrutant les étoiles où résident mes frères galactiques. Enveloppée de l'obscurité de la nuit, je ferai face à la lumière de la reine des astres, me rappelant mes origines stellaires. Vous ne m'apercevrez pas sous les projecteurs, sous les stroboscopes, au contact d'une population déchaînée. Je préfère les crépitements du feu de bois, la danse de ses flammes, ses messages, sa chaleur. Le son du tambour, aligné sur les battements de mon cœur. La communion avec les éléments et les différents plans. Je suis fille du feu, de la terre, de l'eau et de l'air. Femme sur Terre, une âme de l'Univers. Je suis tout et rien à la fois. L'œil du cyclone au cœur de la tempête, la pluie, le beau temps, l'arc en ciel, l'orage et l'ouragan.
Patou Llech
12 notes
·
View notes
Text
en ce moment, j’ai ces deux photos à la une sur mon téléphone,
1) 20 juillet 2022, une journée en bretagne dont je me rappelle encore avec beaucoup de nostalgie (j’ai tellement ri et mangé et vu d’oiseaux)
2) 26 mai 2024, un de mes derniers jours à la rochelle, il faisait beau et j’ai vu des oiseaux aussi (condition du bonheur)
demain soir, un ami de ma mère qui vient de fêter ses 70 ans m’emmène regarder les oiseaux au bord de la mer pendant que lui prendra des photos. j’espère que ce sera aussi un moment à garder précieusement dans ma tête pour toute la vie
10 notes
·
View notes
Text
Netflix a annoncé le 31 mai 2024 la sortie de la seconde partie de la saison 1 de The Seven Deadly Sins : Four Knights of the Apocalypse avec 13 nouveaux épisodes.
Pour l’opening de cette deuxième partie nous aurons droit au titre Your Key du groupe Jpop 101, et c’est Mikansei de Zakinosuke qui s’occupera du générique de fin.
Pour rappel, Four Knights of the Apocalypse narre les aventures de Percival. Ce jeune garçon vit avec son grand-père dans une région isolée « le doigt de Dieu ». Là, il attrape des oiseaux et des poissons car c’est un excellent cuisinier. Mais un secret menace sa vie paisible et il va devoir se lancer dans une aventure qui va lui apporter embûche et rencontre.
Rappelons que cette histoire se déroule 16 ans après celle de l’anime The Seven Deadly Sins.
youtube
Œuvre originale de Nakaba Suzuki.
Studio d’animation : Telecom Animation Film.
8 notes
·
View notes
Text
Épisode 6
Dans le cerveau de Gabin les idées jaillissaient à la vitesse d'un pas de tir de feux d'artifice, il tentait désespérément de mettre ses idées en ordre, ce qui le tourmentait le plus, il le savait c'était l'avenir.
Qu'allait-il en faire ?
Gabin n'avait laissé personne lui échapper pas même Amelie, surtout Amelie.
Amelie qu'il avait choisie , cette jeune femme qui dégageait d'elle un amour sans faille était devenue sa muse, son phare.
Il n'y avait pas la parcelle d'une ombre entre eux, Gabin était certain que le démon ne s'était pas emparé de lui , c'est ce qu'il pensait, il en déduisit qu'il avait toute la latitude pour prendre des décisions. Il en était sûr.
Il alluma la radio, une pianiste égrenait du Chopin , Gabin se cala dans son fauteuil se servit un verre de vin blanc Nantais, il en appréciait l'âpreté et la puissance. Il le dégusta serein écoutant avec émotion Chopin comme chaque fois qu'il l'entendait. Pour l'instant il se sentait enlisé dans ses pensées confuses qui continuaient à surgir de son cerveau, il devait faire un tri dans ce bazar, il pensa quelques secondes à se supprimer, il en rejeta immédiatement l'idée. Il se concentra sur l'idée de quitter le pays, le reste était déjà prévu, c'était la seule perspective qui lui restait , quitter le pays , il fallait choisir un pays...
Il ouvrit un petit coffre qui se trouvait dans sa chambre et verifia si les jeux de faux papiers étaient complets.
Il ouvrit un sac en toile , y jeta un œil il y avait assez d'explosifs pour piéger son appartement. Gabin voulait tout détruire et ne rien laisser derrière lui.
Il se resservit un verre, Chopin envahissait lentement son cerveau et se répandait dans le salon.
Il était détendu, Gabin repensa à cette belle journée d'automne où Amelie et lui étaient partis se promener tout l'après-midi dans cette forêt.
Il se souvient de tout avec précision, les chemins, les couleurs, les odeurs de sous bois, la luminosité si particulière à cette époque de l'année et le vent léger qui parfois caressait leurs visages.
Il se souvenait des paroles d'Amelie dont il buvait chaque mot, il se souvient de sa main qui tenait la sienne avec douceur.
Tous ces souvenirs défilaient en lui à la vitesse de la lumière, il haletait, il but un autre verre puis s'adossa confortablement dans son fauteuil, laissant vagabonder ses souvenirs.
Il reprit le fil de cette journée là, cette forêt était très agréable il aimait bien s'y promener, la végétation y était luxuriante, il y avait un petit lac , il se souvient que ce jour là, ils s'étaient assis sur un rocher qui surplombait le lac, le vent soufflait légèrement, des petites vagues se formaient à la surface du lac, Gabin trouvait que ce moment était unique et qu'il disparaîtrait à jamais.
Ils avaient écouté le silence de la forêt interrompu parfois par le bruissement des arbres, par le chant des oiseaux, Gabin avait l'oreille fine il entendait tout.
Amelie avait désigné de la main l'arrivée de cygnes, ils se déplaçaient au bord du lac avec gr��ce, certains lissaient leur plumage d'autres cherchaient à se nourrir.
- à quoi penses-tu ? demanda t-elle
- à nous à notre avenir ! avait-il repondu
Amelie souria et l'embrassa avec tendresse.
Gabin se souvient que sur le chemin du retour, ils avaient chanté des chansons d'amour à tue tête. Le chemin était long et sinueux , les sous bois exalaient déjà des odeurs de fin d'automne .
Ils chassaient les insectes de la main en criant :
- Gabin je t'aime
- Amelie je t'aime
A ce moment là, Gabin s'en souvient une pensée avait traversé son esprit : et si tout s'arrêtait...il redoutait déjà quelque chose à l'époque. Il avait chassé cette idée de son esprit il s'en rappelle. Il avait préféré profiter de ce moment avec Amelie. Pendant ce moment Gabin avait été heureux, ils avaient repris leurs chansons.
2 notes
·
View notes
Text
youtube
Flutes in Situ (SO3, E1) - RAMEAU, Le Rappel des oiseaux. Botanic garden Meise.
8 notes
·
View notes
Text
Une échappée littéraire au cœur du jardin
intimité familiale 7.5
GIOVANNI ARSENE KUATE TAKAM
Dans le décor verdoyant du jardin de la résidence, une silhouette familière attire mon regard. C'est mon ami Henri, assis sur l'un des bancs en bois qui jalonnent le sentier.
Son visage est presque entièrement dissimulé derrière les pages d'un livre imposant, ne laissant apercevoir que son chapeau. Un simple coup d'œil sur la couverture suffit à identifier l'ouvrage : Ramsès, La Dame d'Abou Simbel de Christian Jacq, un voyage littéraire au cœur de l'Égypte antique.
Autour de lui, la nature semble avoir tissé une bulle de quiétude, un cocon propice à l'évasion. Les bruits de la ville s'estompent, remplacés par le doux bruissement des feuilles et les trilles mélodieux des oiseaux. C'est comme si Henri avait trouvé le cadre idéal pour se plonger corps et âme dans cette épopée pharaonique.
Ses mains tiennent précieusement le livre, ses doigts caressant presque la couverture avec révérence. On devine aisément son immersion totale dans cette intrigue séculaire.
À cet instant précis, Henri n'est plus un simple jeune étudiant, mais un explorateur des temps anciens, un voyageur transcendant les frontières de l'espace et du temps. Son imagination s'envole au pays des pyramides et des hiéroglyphes, guidée par la plume talentueuse de Christian Jacq.
Cette scène est un rappel apaisant de la puissance de la littérature et de la capacité de l'être humain à s'évader, ne serait-ce que l'espace d'un instant. Un simple livre suffit à ouvrir les portes d'univers insoupçonnés, offrant une échappatoire bienvenue au tumulte du quotidien.
2 notes
·
View notes
Text
Bali, l'île des dieux, est réputée pour ses plages magnifiques, ses paysages luxuriants et sa culture dynamique. Cependant, sous ses apparences idylliques se cache un lieu qui exige respect et prudence : l'habitat de certains des serpents les plus dangereux au monde. Bien que la majorité de ces serpents soient reclus et n'osent pas entrer en contact avec l'homme, il est essentiel que les résidents et les visiteurs soient conscients des risques potentiels qu'ils encourent.
Le cobra royal (Ophiophagus hannah)
Connu comme le plus long serpent venimeux de la planète, le cobra royal fait peur à beaucoup. Sa longueur impressionnante et son puissant venin neurotoxique en font un prédateur redoutable. Présent dans les forêts et les zones agricoles de Bali, ce serpent préfère éviter la confrontation, mais lorsqu'il est menacé, il soulève son corps du sol et déploie son capuchon emblématique en guise de signal d'avertissement. Les rencontres avec ce serpent sont rares, car il chasse principalement des proies telles que des rongeurs, d'autres serpents et même de petits mammifères.
Le python réticulé (Python reticulatus)
Le python réticulé, l'une des plus grandes espèces de serpents au monde, attire l'attention. Bien qu'il ne soit pas venimeux, son immense taille et ses capacités de constriction constituent une menace unique. Ces pythons habitent les forêts de Bali, souvent près des sources d'eau, et sont d'habiles nageurs. Ils s'attaquent aux petits mammifères et aux oiseaux, utilisant leurs puissantes spirales pour extraire la vie de leurs victimes. Les pythons réticulés sont généralement craintifs mais peuvent devenir agressifs s'ils sont provoqués.
La vipère de Pit à lèvres blanches (Trimeresurus albolabris)
La vipère de Pit à lèvres blanches est un serpent venimeux que l'on trouve dans les jungles luxuriantes de Bali. Elle est facilement reconnaissable à sa lèvre supérieure blanche et à ses écailles d'un vert éclatant. Bien qu'elle soit généralement recluse, les rencontres avec cette espèce peuvent être dangereuses en raison de la puissance de son venin.
Krait (genre Bungarus)
Le serpent krait est un reptile très venimeux que l'on trouve dans les forêts de la région. Reconnaissable à ses bandes noires et blanches ou jaunes distinctives, ce prédateur nocturne se nourrit de petits mammifères et d'autres serpents. Bien que les rencontres soient rares, leur venin puissant en fait un sujet de préoccupation important pour les habitants et les visiteurs.
Si la simple évocation de serpents dangereux peut faire frémir, il est important de rappeler que ces serpents jouent un rôle essentiel dans l'écosystème. La biodiversité unique de Bali est un équilibre délicat, et la compréhension et le respect des habitats de ces créatures sont essentiels à leur survie et à la nôtre. Si vous avez la chance de rencontrer un serpent dans la nature, la meilleure chose à faire est de garder une distance de sécurité et de le laisser s'éloigner.
Les serpents de Bali nous rappellent que la nature est diverse et impressionnante, mais qu'elle exige notre respect et notre attention. En étant informés et responsables, nous pouvons profiter de la beauté de Bali tout en coexistant harmonieusement avec ses habitants énigmatiques et sauvages.
N'oubliez pas que la prévention est la meilleure stratégie. Lorsque vous vous trouvez dans des zones exposées aux serpents, portez des chaussures appropriées, évitez de marcher dans les hautes herbes ou les broussailles et soyez prudent lorsque vous pénétrez dans des crevasses ou des endroits cachés. Garder une distance respectueuse avec les serpents et être conscient de son environnement peut réduire considérablement le risque de morsure de serpent.
2 notes
·
View notes
Text
Elle est née au mois d’avril, Brune. Elle est belle, souvent nue dans son appartement, presque invisible, ses bras et ses jambes rappellent quatre serpents envoûtés par la même musique. Ses petits seins statiques sont ornés de deux petits boutons de rose en pleine floraison. Son dos est merveilleux, il rappelle une cascade inépuisable d’où on ne revient jamais. Ses omoplates se déploient comme deux ailes d’ange quand elle s’étire et tous ces gestes rappelle une danse cosmique, gracieuse, presque religieuse. Il semblerait qu’elle prend la pose. Inconsciemment, au bord de la fenêtre, en fumant sa cigarette, sa peau se crispe, frissonne. Sa texture ferme et douce donne envie de s'y perdre dedans, n'importe quel humain aurait envie de la toucher, de l'embrasser, la forme de son corps donne à tous le désir ardent de l’enfanter.
Mais Brune, elle est blonde et déprimée. Bien sûr elle sait qu’elle ne laisse pas indifférente mais l’avenir et l’amour ne la fascine plus et ce désenchantement commence à ne plus du tout la faire rire.
Elle se rend compte que chaque jour l’absurde l’absout un peu plus. Son histoire est devenue une pièce de théâtre, une mauvaise comédie où le désir a laissé place à des pleurs qui se transforment au cours de la journée en un sommeil sous anxiolytique. Au réveil, il y a toujours un rire moqueur. Quelqu’un ricane des ondes électromagnétiques branchées à son cerveau en braise. Ces persécutions à la pelle la brise et même la baise ne peut plus éteindre ses voix.
Elle se méfie de tout, ses voisins, les collègues, son amour, les riverains. Ils cherchent à lui nuire. Ils lui rappellent ses échecs et l’espionnent en écoutant aux portes de son appartement.
Comme le roseau elle se plie. Ou plutôt comme les anthropodes et la tortue, elle se replie sur elle-même, dans sa carapace, à la recherche d’une protection infinie et d’une détoxification interne.
Pour éviter les envahisseurs elle a fermé les volets et mis un casque sur ses oreilles. Des musiques l’emportent vers l’Ailleurs. Le meilleur. Favoris. Adorable ailleurs. Alors elle se rappelle, un temps où sa seule préoccupation était de jouer près de la mer, bercée par les vagues et le vent marin, elle se comportait comme un enfant de l’air, passant la plupart de ses journées à rêvasser au milieu d’une nature luxuriante. Enfance sous le soleil. Toute cette liberté lui semble si loin tout à coup, l’enfant sauvage est devenu un adulte pris au piège. Enfermée dans sa tête au milieu des voix qui n’arrêtent jamais de l’humilier mais aussi enfermée dans un rôle qu’elle a de plus en plus de peine à jouer.
En fond sonore, au delà de ses écouteurs, elle entend un craquement, comme une mise en veille générale, peut-être est-ce le monde qui s’éteint ? Cette idée la soulagerai un petit peu, elle n’est pas très courageuse pour mettre fin à ses jours.
Au fond d’elle-même quelque chose lui file la nausée. Est-ce le souvenir de ces hommes qui ont abusé d’elle ? Non cela semble venir de plus loin… l’injustice ? La guerre ? La naissance ou la mort ? Les horreurs qui se multiplient dans tous les coins du monde ? Ou encore cette société qui lui donne le vertige, les producteurs, les consommateurs. Les soldes, les réductions. Les banquiers, la banquise. Le vide, le plein et ça résonne à l’intérieur de son cœur, toujours trop plein ou trop vide. Elle est persuadé que quelqu’un l’a percé pour mettre de la terre et des bêtes à l’intérieur, sauf que ça pourrit et il y a une odeur de zouave qui submerge la pièce. Le zouave c’est elle sous acide dans sa chambre fermée à double tours. Elle boit une grande bière et rêve de grandes rivières. L’Europe, les États Unis, elle se rappelle de toutes ces richesses mais tous ces lits vides. Et ces couples qui n’ont plus rien à se dire. Et les vies errantes entassées au milieu des parkings. Plus rien ne fait sens, sauf peut-être les grandes rivières de sa chambre en émoi.
Mais que reste-t-il ? Les fleurs, le chant des oiseaux et les lapins qui font des bonds en liberté... Non tout est fini. Merde ou mort à Dieu. Elle sait que sa poésie ne vaut plus grand-chose. C’est désormais de sa responsabilité d’achever sa vie ou d’en faire quelque chose. Ses batailles semblent si lointaines, elle se sent seule face à elle-même et face au cosmos. Dépassée par la vitesse à laquelle le monde avance, par ses semblables qui trouvent leur place pendant qu’elle recule, se voyant vieillir et ternir par son manque de force vitale. Elle sait qu’elle est dans l’erreur, que des chemins existent par millions et que le sens caché de son aventure humaine pourrait renaître Ailleurs et autrement. Oui, mais par où commencer ?
4 notes
·
View notes
Text
Marseille, le MuCEM et sa nouvelle collection permanente (à mes yeux, bien plus intéressante et mieux présentée que la précédente…)
Suite et fin, enfin !!!
ex-voto en fer forgé - St-Genest, Vosges, début XXe s.
"Bouquet de Saint-Eloi", enseigne de maréchal-ferrant - Bourgogne, XIXe s.
présentoir de table symbolique rappelant des lieux saints et des préceptes musulmans - Le Caire, Egypte ottomane, début XXe s.
cage à oiseaux - Paris, début XXe s.
#marseille#MuCEM#fer forgé#métal#ex-voto#saint-genest#vosges#bourgogne#bouquet de saint-éloi#maréchal-ferrant#le caire#égypte ottomane#ottoman#cage à oiseaux#tour eiffel#cage#islam
3 notes
·
View notes
Text
Art et Science
Je souhaiterais que vous notiez mon article si possible merci.
Nous savons que le numériques détient une place majeure dans notre société mais ce qui devrait avoir une place encore plus grande devrait être la question de l’écologie. Et le mélange art et science pour réunir ces deux univers si différents et pourtant si proches est parfait. En effet, l’art pourrait permettre une approche plus évocatrice (dans le sens de voir quelque chose de concret) de ces questions et bien évidemment la science puisque nous cherchons à montrer notre engagement envers l’écologie.
Ce qui nous amène à nous intéresser à deux artistes qui utilisent l’art et la science pour montrer leur engagement.
Tout d’abord, Marylou actuellement en résidence à SIANA, est une artiste engagée dans l’écologie, nous pourrions parler d’éco-activiste. A travers son exposition « Bestioles électroniques », elle a voulu mettre en avant un enjeu environnemental majeur qu’est la cause animale. Pour cela, cette dernière a tenté de mettre en parallèle le numérique la biodiversité. En effet, Marylou s’est rendue dans différents endroits afin de recenser les multiples sons que peuvent émettre les animaux (généralement des oiseaux et des insectes). Elle se différencie car elle utilise des chants d’espèces en voie de disparition. Comme énoncé auparavant, j’ai moi-même eu l’occasion de me rendre à cette exposition d’art numérique qui a eu lieu à la médiathèque de Chantemerle à Corbeil-Essonne. J’ai pu observer que l’artiste avait utilisé des capteurs de son et de mouvements, ce qui a rendu le lieu attractif. Nous étions « plongés dans le noir » mais pas totalement puisque que des lors que nous parlions ou nous approchions des capteurs, des chants d’oiseaux et d’insectes se mirent à émaner de ces derniers et des lumières vertes et majoritairement bleus se mettaient à scintiller. Peut-être pour rappeler cette idée de biodiversité et plus précisément de l’eau pour le bleu et de la nature pour le vert. En plus de cela, le détail de la cage où se trouvait l’exposition pourrait nous faire penser à une cage dans laquelle des oiseaux seraient enfermés. Tout en suivant l’idée précédente nous avons pu remarquer que lorsqu’il y avait trop de monde, les chants s’emballaient, sûrement pour représenter le trouble émis par la présence humaine.
© Zoé Thiburs
Notre seconde artiste se nomme Karine Bonneval, artiste, éco-activiste, collaboratrice avec SIANA et enfin diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts d’Angoulême et de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. A travers ses nombreuses œuvres un peu disposé partout dans le domaine, l’artiste nous a fait découvrir différents aspects de notre rapport au vivant, comment les arbres respirent ? Comment communiquent-ils entre eux ? Elle a notamment pu nous démontrer cela grâce à une œuvre interactive où il fallait se déchausser et se placer sur ce qui ressemble à un tapis pour à la fin pouvoir ressentir de légère vibration qui émanaient d’une plante.
Il y avait également des œuvres très originales et très poignantes. Par exemple, dans une salle était exposée une œuvre représentant des plantes carnivores entourées d’une bulle en sucre, ce qui peut nous faire penser à l’importation du sucre, en particulier la canne à sucre qui a été fortement industrialisé. Ou encore cette œuvre avec les graines de tournesol et le moteur à l’envers, une autre œuvre qui a fait participer des élèves de primaires. Elle s’amuse également à mélanger les ADN de différents êtres vivants.
Berkanan, Karine Bonneval, Domaine de Chamarande 2024, © CD91 / ADAGP
Ces artistes sont toutes deux un exemple parfait du mariage art et sciences.
Résidence Marylou 2023-2024 | SIANA-L'imaginaire des technologies (29/02/2024)
Karine Bonneval - Se Planter - Domaine Départemental de Chamarande (essonne.fr) (14/03/2024)
Clara BAPTISTA
3 notes
·
View notes
Text
Les Wandervogel - 1936
Trop de gens croient que le camping et le naturisme, actuellement si en vogue, sont deux sports de jeune date. Aussi, avons-nous pensé utile et juste de rappeler ce que l’un et l’autre doivent aux Wandervogel (Oiseaux migrateurs) qui formaient, il y a 40 ans, en Allemagne, un mouvement de jeunesse plein de saine et joyeuse turbulence. Un étudiant berlinois, Karl Fischer, eut l’idée, dans les…
View On WordPress
2 notes
·
View notes
Text
Où trouvent-ils leur joie, tous, si ce n’est dans la gentillesse ? Quand tout s’effondre en moi, que je parviens tout de même à me pardonner d’être ce que je suis, je me dis que, la seule chose qu’il me reste, c’est d’être gentil. Et je le suis, gentil. C’est, d’ailleurs, je crois, ma nature profonde. Le vrai rythme du monde, la juste psychologie des hommes, elle s’entend dès que l’homme se tait. Elle se trouve dans le chant des oiseaux, dans le remous des vagues, les caprices du vent, le battement de la pluie, la légèreté des parfums, toutes ces choses de la nature qui sont quotidiennes et qu’on croit à tort folkloriques. Nous sommes, nous, humains, démesurément bruyants, pressés, nerveux. C’est moi, mais oui, c’est moi qui suis vraiment normal. L’enfer, c’est les autres, comme dirait l’autre. C’est eux qui m’oppressent, me pressent, m’obligent à leur ressembler. Mais non ! C’est moi qui suis trop faible, qui les suis bêtement. Pourquoi ? Pour rien. Rien à en tirer. Je vis bien éloigné de ce que je suis, jusque dans ma solitude même. Il me faut me rappeler de mon origine profonde, il faut que je plonge en moi-même pour que refasse surface cette vérité simple qu’est ma gentillesse constitutive. Bienveillance, gentillesse, douceur.
11 notes
·
View notes
Text
Je rêve de douceur et de jeux.
Jeux des enfants, ceux qui se créent sur l'instant, avec une corde à linge tendue qui tout a coup sert d'instrument de musique. De sourires authentiques partagés avec le monde, le dehors.
Courir dans les prairies des fermes voisines, se déclarant chevalier parti à la quête du Coeur, ou alchimiste millénaire oublié concoctant des breuvages improbables, ou plus simplement jusqu'à n'en plus pouvoir et se laisser porter par l'herbe humide le temps de retrouver le souffle, celui qui anime.
Avant les peurs, avant les doutes qui désormais filtrent les expériences.
Je rêve de jeux, et de douceur.
Celle de la découverte d'un lieu, de ce qui le compose. Ou du moins, le plus visible. Les frênes et leurs feuilles pennées, les chênes et leur présence presque intemporelle, les saules et leur vigueur, les noisetiers qui se tiennent en rang, les fougères qui filtrent les derniers rayons, les ronces qui protègent les plus jeunes, les orties et leurs nombreux secrets piquants, les lierres et leur admirable retenue, les aubépines et leur rappel à la prudence, les pierres qui gardent les marques du temps, les trous et leur insatiable faim, les lichens dont je ne connais que trop peu et dont même l'orthographe m'a valu un tour dans le dictionnaire, et enfin, les feuilles et branches mortes délaissées après un usage plus ou moins long.
En fermant les yeux, assis plus haut que recommandé sur une branche un peu large qui offre le confort de ne plus devoir soutenir le poids du corps, entendre les requêtes secrètes des oiseaux, loin des pensées, loin des pensées, loin des pensées.
Surtout celles qui filent, sans arrêt, une toile étouffante, loin de la douceur, loin des jeux.
6 notes
·
View notes