#le livre national
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pzychojinx · 2 years ago
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step one: have blorbos
step two: make them go through hell
or, hello old guard nation. i wrote a thing and it's on ao3. oneshot • 1.5k • andybooker • gifted to @nicolos • do mind the tags for warnings 💌
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pilferingapples · 1 year ago
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Among the many , many key things going on in the Waterloo Digression, Hugo saw it as possible support against the censors. In a letter to his publisher Lacroix, Hugo urged using excerpts from it in the advance promo work, writing:
En lançant la deuxième et la troisième partie, faites feu des quatre mains. Si l’on donne des citations, qu’on insiste sur Waterloo, qu’on fasse ressortir ce que ce livre a de national, qu’on remue la fibre française, qu’on fasse d’avance honte à Persigny d’arrêter un livre où il est rendu enfin justice à Ney, grand-père de sa femme, qu’on rende la saisie impossible en disant que c’est la bataille de Waterloo régalée par la France, etc. Entendez-vous pour cela avec MM. Vacquerie et Meurice. — Et nos amis de L’Indépendance. M. Frédérix. Demandez de ma part un article à Bancel. Déjà Kesler en a publié deux dans Le Courrier de l’Europe.
"When launching the second and third parts (Vol 2 : Cosette and Vol 3: Marius-PA) fire with all four hands. If we give quotations, if we insist on Waterloo, if we emphasize what is national about this book, if we stir the French fiber,if we shame Persigny in advance about stopping a book where justice is finally done to Ney, his wife's grandfather, we make the seizure impossible by saying that it is the battle of Waterloo regaled by France, etc. "
Waterloo is a key pillar of the book, but Hugo was always aware of the potential political fallout waiting for him even more than other authors, and had to be politically shrewd as well as a skilled writer!
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dagonet · 1 year ago
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Kaamelott, Livre II, Le Plat national
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yurizzsblog · 11 months ago
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French Facts:
International Language: French is spoken in over 29 countries across five continents. It is the official language in countries like France, Canada (Quebec), Belgium, Switzerland, and many African nations.
Global Influence: French was the dominant international language in diplomacy, science, literature, and art from the 17th to the mid-20th century. Even today, it's one of the working languages of the United Nations and the European Union.
Words and Phrases in English: English has borrowed many words and phrases from French. Some examples include "rendezvous," "fiancé," "déjà vu," "cul-de-sac," and "sauté."
Gendered Nouns: French nouns have genders; they are either masculine or feminine. For example, "le livre" (the book) is masculine, and "la table" (the table) is feminine. This can be a challenge for learners, as the gender affects the article and adjective forms.
Accents: French uses five different accents: acute (é), grave (è, à, ù), circumflex (â, ê, î, ô, û), diaeresis (ë, ï, ü), and cedilla (ç). These accents can change the pronunciation and meaning of words.
The Longest French Word: The longest officially recognized French word is "anticonstitutionnellement," which means "in an unconstitutional manner." It has 25 letters.
Silent Letters: French has many silent letters, especially at the end of words. For example, in "vous" (you) and "frais" (fresh), the final "s" is silent.
Tongue Twisters: French has its own set of tongue twisters, like "Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien" (A hunter knowing how to hunt must know how to hunt without his dog).
Cultural Expressions: French is rich in idiomatic expressions that often don't translate directly into English. For example, "avoir le cafard" literally means "to have the cockroach" but actually means "to feel down."
Learning French: French is considered one of the easier languages for English speakers to learn due to its significant lexical similarities with English. However, mastering pronunciation and grammar can still be challenging.
Verlan: This is a type of French slang where syllables of words are reversed. For example, "fou" (crazy) becomes "ouf." It's especially popular among younger speakers.
French Academy: The Académie Française is an institution founded in 1635 tasked with preserving the French language. It regulates French grammar, spelling, and literature.
Multiple Dialects: Besides standard French (le français standard), there are many regional dialects and languages in France, including Breton, Occitan, and Alsatian.
French in Space: French is one of the official languages of the International Space Station (ISS), alongside English and Russian.
Rich Literary Tradition: French has a rich literary tradition with renowned authors like Victor Hugo, Marcel Proust, and Albert Camus contributing to world literature.
Homophones: French has many homophones (words that sound the same but have different meanings), such as "mer" (sea), "mère" (mother), and "maire" (mayor). This can make listening comprehension tricky.
Loanwords: French continues to borrow words from other languages. For example, "le week-end" and "le parking" are borrowed from English.
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lepartidelamort · 16 days ago
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Coh(e)n-Bendit a beaucoup souffert des accusations de pédophilie.
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Il s'en expliqué chez Patrick Coh(e)n.
Daniel Coh(e)n-Bendit était invité chez Patrick Coh(e)n pour expliquer à quel point il a beaucoup souffert.
Il a baissé d’un ton depuis l’époque où il pouvait donner libre cours à ses inavouables penchants.
S’il s’épanchait déjà en 1975 dans ses bouquins, Coh(e)n-Bendit était toujours sur le même registre huit ans plus tard.
Il ne s’agit pas d’un accident, mais de sentiments réels.
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À l’époque, la gauche freudo-marxiste était triomphante.
Cette synagogue idéologique avait contaminé tout l’Occident depuis sa fondation à Francfort dans les années 1920 sous la houlette d’une poignée de révolutionnaires juifs : Horkheimer, Adorno, Fromm, Benjamin, Marcuse.
Cette synagogue avait deux figures tutélaires : les juifs Marx et Freud.
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Après l’échec de la révolution bolchevique en Allemagne en 1918-1919, ces juifs de Francfort conclurent que le coup d’état révolutionnaire léniniste qui avait permis aux juifs de conquérir la Russie archaïque n’était pas la solution pour venir à bout des nations blanches organisées.
C’était plutôt en conquérant l’inconscient collectif des masses et en y injectant les représentations dictées par les juifs que la société aryenne serait détruite, puis remplacée par la société juive planétaire annoncée par Marx. Une société sans hiérarchie, revenue à l’état de barbarie primordiale, du moins entre les goyim car au dessus d’eux, comme en URSS, trônerait une classe de prêtres juifs aux pouvoirs absolus.
La ferme des animaux.
Avant de prendre durablement le pouvoir politique, il fallait d’abord le préparer en judaïsant la culture européenne jusqu’à lors produite par l’aristocratie, puis la bourgeoisie aryenne. Pour cela, il fallait détruire toutes les valeurs fondamentales préexistantes du monde aryen que portait le patriarcat hétérosexuel.
C’est en piratant la sexualité des foules que les juifs entreprirent de capturer puis de réduire les peuples blancs en esclavage. Le féminisme, c’est-à-dire le marxisme appliqué aux rapports entre les hommes et les femmes, fut inoculé aux femmes blanches pour les détourner de la maternité, tandis que les déviances sexuelles furent banalisées par les moyens médiatiques aux mains des juifs (littérature, presse, cinéma, radio) afin d’isoler la majorité hétérosexuelle et de la stériliser.
Ce mouvement de destruction devint paroxystique en Mai 68 lorsque les anarchistes juifs prirent la tête de l’agitation sociale.
Le vieux De Gaulle, singe de l’antifascisme, fut renversé peu après par ceux qu’il avait contribué à remettre au pouvoir en 1945. Avec lui, la vieille droite bourgeoise creva, remplacée par la droite libérale de Simone Veil qui mis en place toutes les mesures dégénératives voulues par les juifs : contraception féminine, avortement, immigration de remplacement avec le regroupement familial.
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Mais les juifs ne se connaissant aucune limite, s’en prendre aux enfants était l’étape suivante logique.
C’était d’autant plus évident pour eux que la communauté juive entretient elle-même de problématiques pratiques familiales en son sein.
Hervé Ryssen l’explose avec brio dans son livre Psychanalyse du judaïsme où nous apprenons au fil des pages, au travers de centaines d’auteurs juifs, que tous, sans exception, sont familiers de l’inceste intra-communautaire.
Freud n’a fait que projeté sur les goyim les turpitudes millénaires de la Judée vagabonde.
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Coh(e)n-Bendit n’innovait pas, il poursuivait l’entreprise de destruction du monde blanc en s’attaque à son épicentre : les enfants blancs, objets de toutes les inavouables perversions de la juiverie.
Tout ceci doit nous rappeler que les Nationaux-Socialistes allemands avaient identifié le problème dès le début et mené une guerre brutale contre ces empoisonneurs du peuple.
Plus de 80 ans après, les juifs les poursuivent de leur haine avec un fanatisme intact.
Et pour cause.
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En ce moment, l’heure n’est pas chez nous à la lutte contre ce poison, mais au contraire à sa défense.
Mariama Le Pen a repris à son compte les valeurs de ce système juif et se propose désormais de servir de matraque à la juiverie assiégée.
C’est normal.
Une femme moderne française ne peut rien faire d’autre que de servir les juifs qui l’ont créée en premier lieu.
Nos lecteurs auront compris qu’on ne peut se libérer du parasite juif sans neutraliser le poison qu’il nous déverse à flots dans le corps, à commencer par le féminisme.
C’est pourquoi notre slogan demeure : pas de femmes en politique.
Démocratie Participative
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empirearchives · 1 year ago
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Napoleon and Nicolas Appert: The invention of canned food
“Although he [Napoleon] continued so far as possible the Revolutionary practice of having armies live off the land, he also did his best to develop an efficient commissariat. A famous part of his supply system was canned food, particularly meat, for the army. Nicholas Appert had started the food-canning industry in 1804, building a factory that employed fifty people. His method prescribed putting the food in glass jars, which were next carefully stoppered, and then cooked in boiling water for lengths of time varying with the type of food. The navy first used the canned food, with great success even on extended cruises. In 1810 the Minister of the Interior awarded Appert 12,000 francs on condition he make his process public.”
— Robert B. Holtman, The Napoleonic Revolution
The inventor of canning, Appert, deposited samples of his invention to the imperial government in 1809, specifically to the Society for the Encouragement of National Industry [Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale].
He published his findings in 1810, titled: Le livre de tous les ménages ou l'art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales [English tr: The Art of Preserving All Kinds of Animal and Vegetable Substances For Several Years]. It was “a work published by the order of the French Minister of the Interior, on the report of the Board of Arts and Manufactures”.
For his discovery, the government paid him 12,000 francs and gave him free lodgings and a workshop in the Hospice des Quinze-Vingts. Every prefecture in the French Empire was supplied with a copy of his book, and the prefects were assigned the responsibility of disseminating the information widely. Two more editions were created under the empire, and another in 1831.
His factories were ransacked and destroyed during the invasions of France in 1814 and again in 1815. He was able to rebuild and won several gold medals from the Society for the Encouragement of National Industry and eventually became a member of the Society.
Appert is quoted as saying “I sacrificed everything for humanity, all my life”.
Additional Sources:
English translation of Appert’s 1810 publication
Nicolas Appert inventeur et humaniste, Jean-Paul Barbier, 1994 (Fondation Napoléon)
Collection A. Carême: Le conservateur 1842 (archive.org)
Defining Culinary Authority: The Transformation of Cooking in France, 1650-1830 by Jennifer J. Davis
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christian-dubuis-santini · 6 months ago
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Verdict scandaleux: l'écrivain américain CJ Hopkins reconnu coupable en appel…
Le fait que le tribunal de district de Tiergarten ait acquitté l'auteur CJ Hopkins en janvier n'était pas quelque chose que le parquet de Berlin était prêt à accepter : ils ont fait appel - et ont eu gain de cause.
J'ai déjà assisté à diverses audiences judiciaires, notamment pénales, mais je n'ai jamais vu de scènes comme celle qui s'est déroulée hier, le 30 septembre 2024 à 10h30, devant la cour d'appel de Berlin. Après que l'auteur et satiriste américain Christopher J. Hopkins, basé à Berlin, a été acquitté en janvier par le tribunal de district de Tiergarten de l'accusation de diffusion de symboles anticonstitutionnels, le parquet de Berlin a fait appel - et a gagné : la cour d'appel a reconnu Hopkins coupable de diffusion de matériel de propagande d'une organisation anticonstitutionnelle. L'affaire va maintenant être renvoyée au tribunal de district, qui décidera du niveau de la peine. L'audience d'appel principale d'aujourd'hui s'est déroulée dans des « conditions antiterroristes » épouvantables : tous les visiteurs ont dû remettre tous leurs effets personnels à l'entrée du tribunal - excluant toute responsabilité. Même les journalistes se sont vu refuser l'utilisation d'ordinateurs portables - la liberté de la presse a donc été définitivement restreinte ce jour-là. Le personnel du tribunal était également tendu et extrêmement irritable. Certains de ceux qui attendaient à l’extérieur de la salle d’audience ont été traités comme de petits enfants.
Un critique du gouvernement est jugé – et les plus hautes règles antiterroristes s’appliquent. La raison pour laquelle le procès d’hier a dû se dérouler avec des précautions de sécurité totalement disproportionnées a été immédiatement expliquée aux visiteurs par Lisa Jani, la porte-parole des tribunaux de Berlin, qui s’activait : cela n’avait « absolument rien à voir avec le procès » – bien sûr que non – mais avec le fait que le procès d’hier devait malheureusement se dérouler dans la seule salle d’audience pénale de la Cour d’appel. Sinon, le procès du BND (les services secrets allemands extérieurs) aurait eu lieu là-bas – il s’agirait d’espionnage russe, du FSB, etc., a chuchoté Jani aux personnes présentes d’une voix conspiratrice. Bien sûr, il fallait veiller à ce que les visiteurs du procès d’hier n’installent pas de micros ou d’appareils d’écoute similaires dans la salle d’audience. Théoriquement, le procès d’hier aurait également pu se dérouler dans l’une des salles de droit civil de la Cour d’appel – mais malheureusement, elles étaient toutes déjà occupées. Elles étaient chroniquement surchargées. Eh bien, si les tribunaux n'étaient pas encombrés par tant de proc��dures stupides à la Hopkins, le pouvoir judiciaire aurait probablement beaucoup plus de liberté, aurait aimé qu'on le dise à la bonne dame - mais ses nerfs étaient déjà à vif de toute façon.
J’ai déjà décrit en détail le contexte exact du procès de l’écrivain et satiriste américain CJ Hopkins en janvier. Dans ce contexte, je ne donnerai donc qu’un bref aperçu du contenu des débats : la couverture du livre à succès international « The rise of the New Normal Reich », qui traite de manière critique de la montée du totalitarisme mondial à l’ère du coronavirus, représentait un masque sur lequel brillait une croix gammée. En combinant ce symbole avec le masque, l’auteur Hopkins a voulu exprimer le fait que le masque, tout comme la croix gammée du national-socialisme, est un symbole de conformité.
Titre du livre de CJ Hopkins « The rise of the New Normal Reich ». Le livre a été retiré d'Amazon en Allemagne après que les accusations contre Hopkins ont été rendues publiques. Il est disponible aux États-Unis et au Royaume-Uni et est un best-seller.
Mais comme beaucoup de gens le comprennent mal, Hopkins n’a même pas été accusé de la couverture du livre elle-même – cette dernière est tout à fait légale. L’acte d’accusation ne concernait que deux publications, à l’époque encore des « tweets » sur la plateforme X, anciennement Twitter, dans lesquelles Hopkins avait lié des extraits d’images de la couverture de son livre à un message politique qui critiquait de manière acerbe et pointue le régime du coronavirus. Il a également souligné le fait que même Karl Lauterbach avait reconnu la nature symbolique du masque. Ci-dessous les deux publications pour lesquelles Hopkins a été traduit en justice pour la deuxième fois hier :
En conséquence de l’ordonnance du procureur, les publications de Hopkins ont été censurées par X, puis par Twitter, et son livre « The Rise of the New Normal Reich » a été retiré du marché allemand du livre. En raison de l’ordonnance de sanction, l’auteur a immédiatement subi des pertes économiques importantes avant même qu’un verdict ne soit rendu. Lors de la première audience au tribunal en janvier de cette année, dont j’ai également fait état, Hopkins a été acquitté de l’accusation de diffusion de symboles anticonstitutionnels – mais non sans que la juge qui présidait l’ait insulté et dénigré ses déclarations comme étant des « âneries idéologiques ». Elle l’a également acquitté, a-t-elle expliqué à l’époque, afin de démentir les déclarations de Hopkins selon lesquelles nous vivions dans un système totalitaire. Car il avait complètement tort. Voici l’extrait pertinent de mon reportage de l’époque – alors que j’étais encore autorisé à prendre des notes sur mon ordinateur portable dans des conditions presque luxueuses :
« L’accusé a été acquitté lors de l’audience de détermination de la peine. Dans ses motifs de verdict, la juge a déclaré que « l’acquittement contredit vos déclarations (de M. Hopkins) selon lesquelles vous vivez ici dans un État totalitaire ». Elle a senti « une certaine arrogance dans sa déclaration », dans le sens de « lui seul l’a compris, tous les autres sont des moutons stupides ». Les autres ont peut-être été convaincus par des scientifiques. Après tout, c’était une situation complètement nouvelle. Le « sentiment subjectif que vous voyez émerger la nouvelle Allemagne nazie… vous avez peut-être déjà quelque chose de totalitaire en vous ». Elle-même était la petite-fille de victimes du nazisme, il n’avait donc pas besoin de se donner des airs ici. Selon elle, les déclarations de Hopkins étaient – ​​elle l’a dit textuellement – ​​des « balivernes idéologiques », mais cela n’était « pas punissable par la loi ». À la fin de l’audience, la juge a quitté la salle d’audience portant un masque FFP2. »
L’atmosphère était au beau fixe avant le procès d’hier. Après le deuxième portique de sécurité, comparable à un poste de contrôle d’aéroport, une trentaine de visiteurs se sont entassés dans l’étroite entrée de la salle d’audience pénale, où se déroulent habituellement les tristement célèbres procès du BND. L’air est immédiatement devenu étouffant. Le personnel de sécurité a distribué des notes et des stylos aux visiteurs sur demande – car il est également interdit d’apporter ses propres stylos et feuilles de papier en vertu de la réglementation antiterroriste. « Veuillez baisser la voix », a réprimandé la porte-parole du tribunal Lisa Jani aux visiteurs adultes qui parlaient entre eux à un volume normal, d’une voix stridente et avec le ton autoritaire d’une institutrice de garderie. Ce n’était pas parce qu’ils étaient mécontents des conditions de vie qu’il était nécessaire de l’insulter. Lorsque j’ai objecté qu’aucun des gens présents ne l’avait insultée et qu’elle avait probablement inventé cette accusation, j’ai reçu un regard du genre « si les regards pouvaient tuer ».
Un assistant du tribunal a alors crié à tue-tête, ce qui a fait sursauter les spectateurs : « Affaire pénale CJ Hopkins » et la foule s'est précipitée dans la salle d'audience. Le procès s'est déroulé derrière une vitre, ce qui a tenu la plèbe à l'écart des sacro-saints débats. Il n'y avait ni table ni bureau - ceux qui voulaient prendre des notes devaient le faire à genoux. C'est ce que j'ai fait. Le compte rendu du procès d'aujourd'hui sera donc beaucoup plus avare que d'habitude en termes d'argumentation juridique précise, car je n'ai pas pu noter tous les détails. Je suis beaucoup plus rapide à taper qu'à prendre des notes à la main. Les conditions étaient difficiles, avec une liberté de presse limitée.
De plus, les intervenants étaient parfois très difficiles à comprendre en raison de la grande distance par rapport à leurs microphones et derrière la vitre. Je voudrais donc m'arrêter brièvement sur les arguments du président du tribunal et du procureur - qui, soit dit en passant, étaient également assez spartiates. Ils n'ont même pas fait un effort particulier. Bien que la procureure ait semblé très détendue, elle a évité de regarder trop souvent l’accusée et s’est concentrée sur des notes très importantes sur son papier. Le verdict devait être contesté car la croix gammée était un symbole interdit et aucune exception ne s’appliquait dans l’affaire Hopkins, tel était l’argument principal. Il avait rendu l’image accessible à un groupe plus large de personnes qui n’étaient pas liées par des relations personnelles, « normalisant » ainsi l’utilisation de ce symbole inconstitutionnel. De plus, l’image n’était pas couverte par la liberté d’art. Inquisition artistique ? – cette idée m’est soudain venue à l’esprit. Avons-nous à nouveau atteint le point où une autorité étatique est autorisée à décider ce qui est de l’art et ce qui n’en est pas ?
L'avocat de CJ Hopkins, Friedemann Däblitz, a ensuite longuement plaidé sa cause, en présentant son cas avec compétence et cohérence. Il a notamment fait référence à des illustrations de croix gammées récemment apparues sur les couvertures du Spiegel et du Stern, qui utilisaient le symbole d'une manière tout à fait analogue à celle de son client : le symbole avait été utilisé pour avertir du retour du fascisme. Le Spiegel mettait en garde contre l'AfD avec l'image de la croix gammée sur sa couverture, tandis que le Stern mettait en garde contre les touristes fêtards de Sylt qui criaient « les étrangers dehors ». Le fait que ce dernier slogan soit dégoûtant est incontestable - mais on peut se demander pourquoi une croix gammée a dû être utilisée pour illustrer ce fait. Néanmoins, cela était légal pour le Spiegel et le Stern pour de bonnes raisons, car ils avaient le droit d'utiliser la croix gammée pour attirer l'attention sur un retour imminent du fascisme. Bien que de nombreuses plaintes pénales aient été déposées contre les couvertures en question, elles n'ont pas été acceptées par le parquet. Ce qui vaut pour Spiegel et Stern doit également s'appliquer à son client exactement de la même manière, conformément au principe de l'égalité devant la loi. Les propos de Däblitz couvraient encore d'autres aspects, que je ne peux pas reproduire plus en détail ici en raison de mes possibilités de documentation limitées.
Après l'avocat de la défense, c'est l'accusé CJ Hopkins qui a pris la parole pour son réquisitoire, que je considère comme la véritable pièce maîtresse du procès en raison de son éclat. Avec l'aimable autorisation de Hopkins, je peux publier ci-dessous son plaidoyer dans son intégralité.
Déclaration à la Cour d'appel de Berlin, 30 septembre 2024
Mesdames et messieurs, je m’appelle CJ Hopkins. Je suis un dramaturge, un auteur et un satiriste politique primé. Mon œuvre est lue par des centaines de milliers de personnes dans le monde entier. Depuis plus de trente ans, j’écris et je m’exprime contre le fascisme, l’autoritarisme, le totalitarisme, etc. N’importe qui peut faire une recherche sur Internet, trouver mes livres, des critiques de mes pièces, mes essais et apprendre qui je suis et quelles sont mes opinions politiques en cinq minutes.
Et pourtant, les autorités allemandes m’accusent de diffuser de la propagande pro-nazie. On m’accuse de le faire parce que j’ai publié deux tweets remettant en cause le récit officiel du Covid et comparant la nouvelle forme naissante de totalitarisme qu’il a fait naître – la soi-disant « nouvelle normalité » – à l’Allemagne nazie.
Soyons clairs. C’est ce que j’ai fait. En août 2022, alors que l’Allemagne débattait de la fin de l’obligation du port du masque contre le Covid, j’ai tweeté ces deux tweets. J’ai remis en question le récit officiel du Covid. J’ai comparé la nouvelle normalité à l’Allemagne nazie. Je l’ai fait avec la couverture de l’un de mes livres. J’ai fait ce que tout le monde est autorisé à faire selon la loi allemande. J’ai fait ce que Karl Lauterbach a fait. J’ai fait ce que des célébrités allemandes comme Jessica Berlin ont fait. J’ai fait ce que les grands journaux et magazines allemands ont fait.
Il y a quelques mois, Stern et Der Spiegel ont publié des couvertures de leurs magazines avec des croix gammées. La couverture de Der Spiegel reprenait exactement le même concept artistique que la couverture de mon livre et de mes tweets. La seule différence est que la croix gammée sur la couverture de Der Spiegel se trouve derrière un drapeau allemand, tandis que la croix gammée sur la couverture de mon livre et dans mes tweets se trouve derrière un masque médical. C'est tout. C'est la seule différence.
Stern et Der Spiegel ont affiché des croix gammées sur leurs couvertures afin d’avertir le public de la montée d’une nouvelle forme de totalitarisme, et c’est exactement ce que j’ai fait. J’ai comparé la nouvelle normalité – c’est-à-dire la nouvelle forme naissante de totalitarisme qui a vu le jour en 2020 – à l’Allemagne nazie. Stern et Der Spiegel ont comparé l’AfD à l’Allemagne nazie. C’est la seule différence.
Je ne suis pas un fan de l'AfD. Je ne suis pas un fan de Stern et de Der Spiegel . Cela n'a aucune importance. Stern et Der Spiegel ont le droit de faire ce qu'ils ont fait, et moi aussi. Ce droit nous est garanti par la Constitution allemande. Nous avons tous le droit, si nous voyons une nouvelle forme de totalitarisme prendre forme, de nous y opposer et de la comparer aux formes historiques de totalitarisme, y compris l'Allemagne nazie.
Je ne suis pas de très près la politique électorale allemande, je ne sais donc pas exactement ce qu'a fait l'AfD pour inciter Stern et Der Spiegel à les comparer aux nazis. Mais je sais exactement ce qu'ont fait les autorités allemandes entre 2020 et 2023.
En 2020, les autorités allemandes ont déclaré l’état d’urgence national, sans fournir de preuves concrètes, et suspendu les droits constitutionnels. L’Allemagne nazie a fait la même chose en mars 1933. De 2020 à 2022, les autorités allemandes ont forcé les gens à porter des symboles de leur conformité à l’idéologie officielle et à effectuer des rituels humiliants de loyauté publique. Les nazis ont également fait cela. Les autorités allemandes actuelles ont interdit les manifestations contre leurs décrets arbitraires. Avec l’aide des médias, elles ont bombardé les masses allemandes de mensonges et de propagande destinés à terroriser le public et à le contraindre à une obéissance aveugle. Elles ont séparé la société en fonction de ceux qui se conformaient ou non à l’idéologie officielle. Elles ont censuré la dissidence politique. Elles ont licencié des gens parce qu’ils refusaient de se conformer à l’idéologie officielle et de suivre des ordres insensés. Les autorités allemandes ont fomenté une haine massive contre une classe de personnes « boucs émissaires ». Elles ont diabolisé et persécuté les critiques des décrets du gouvernement. Ils ont envoyé la police pour les frapper et les arrêter. Ils ont instrumentalisé la loi pour punir les dissidents politiques. L’Allemagne nazie a également fait tout cela, comme la plupart des autres systèmes totalitaires. J’ai documenté tout cela dans mon livre. Je me suis élevé contre cela. J’ai publié des essais à ce sujet. J’ai tweeté à ce sujet.
Ma punition pour cela a été… eh bien, me voici devant un tribunal pénal pour la deuxième fois. Les autorités allemandes ont fait censurer mes tweets. Elles m’ont dénoncé à l’Office fédéral de la police criminelle. Elles m’ont dénoncé à l’Office fédéral de protection de la Constitution, l’agence de renseignement intérieure allemande. Mon livre est interdit en Allemagne. Les autorités allemandes ont enquêté sur moi. Elles m’ont poursuivi en justice. Elles m’ont jugé pour avoir tweeté. Après mon acquittement, cela n’a pas suffi, alors elles m’ont de nouveau jugé. Elles m’ont diffamé. Elles ont porté atteinte à mes revenus et à ma réputation d’auteur. Elles m’ont obligé à dépenser des milliers d’euros en frais juridiques pour me défendre contre ces accusations clairement ridicules. Et aujourd’hui, moi, mon avocat et toutes les personnes présentes dans la tribune avons été soumis à cette démonstration de force officielle et traités comme des terroristes potentiels.
Pourquoi, pourraient se demander les gens rationnels, ai-je été soumis à ce traitement spécial, alors que Der Spiegel , Stern , Die Tageszeitung et bien d’autres qui ont également tweeté des croix gammées, ne l’ont pas été ?
Ce n’est pas un mystère. Tout le monde connaît la réponse à cette question.
Vous ne trompez personne. Tout le monde comprend exactement ce qu’est réellement cette accusation. Tous les journalistes qui ont couvert mon affaire, tout le monde dans cette salle d’audience, comprennent exactement ce qu’est réellement cette accusation. Il ne s’agit pas de punir les personnes qui diffusent de la propagande pro-nazie. Il s’agit de punir la dissidence politique et d’intimider les critiques pour les réduire au silence. Je ne suis pas ici parce que j’ai mis une croix gammée sur la couverture de mon livre. Je suis ici parce que je l’ai mise derrière un masque « Covid ». Je suis ici parce que j’ai osé critiquer les autorités allemandes. Je suis ici parce que j’ai refusé de me taire et de suivre les ordres.
Lors de mon premier procès, j’ai demandé à la juge d’arrêter ce jeu et de suivre la loi. Elle l’a fait. Elle aurait dû m’insulter publiquement, puis porter un masque « Covid » pour afficher son allégeance à la « nouvelle normalité », mais elle m’a acquitté. Elle a suivi la loi. Et je l’ai remerciée. Mais je ne ferai pas appel devant cette Cour. J’en ai assez de ce jeu. Si cette Cour voulait suivre la loi, je ne serais pas ici aujourd’hui. La Cour aurait rejeté les arguments ridicules de l’Accusation dans sa requête en annulation du verdict. Vous ne l’avez pas fait. Je ne vais donc pas faire appel devant cette Cour pour obtenir justice. Ou m’attendre à ce que justice soit rendue.
Vas-y. Fais tout ce que tu sens devoir me faire. Mets-moi à l'amende. Envoie-moi en prison. Mets-moi en faillite. Peu importe. Je ne prétendrai pas être coupable de quoi que ce soit pour que ta punition cesse. Je ne mentirai pas pour toi. Je ne t'obéirai pas parce que tu me menaces, parce que tu as le pouvoir de me faire du mal.
Vous avez ce pouvoir. Je le comprends. Tout le monde le comprend. Les autorités allemandes ont le pouvoir de punir ceux qui les critiquent, qui dénoncent leur hypocrisie, leurs mensonges. Nous avons tous compris le message. Mais ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent dans les sociétés démocratiques. C’est ainsi que les choses fonctionnent dans les systèmes totalitaires.
Je ne coopérerai pas avec ça. Je refuse de vivre de cette façon.
Tant que les autorités allemandes continueront de prétendre que l’Allemagne est un pays démocratique, qui respecte l’État de droit et les principes démocratiques, je continuerai à me comporter comme tel. Je ne me laisserai pas intimider. J’insisterai sur mes droits constitutionnels. Je continuerai à respecter les principes démocratiques et à lutter pour les préserver. Les autorités allemandes peuvent se moquer de ces droits, de l’État de droit et des principes démocratiques si elles le souhaitent. Je ne le ferai pas. Ni pour le procureur de Berlin, ni pour cette Cour, ni pour les autorités allemandes, ni pour personne.
Le totalitarisme, l’autoritarisme et la tyrannie ne sont jamais vainqueurs. Pas à long terme. L’histoire nous l’enseigne. Et c’est l’histoire qui nous jugera tous à la fin.
— CJ Hopkins
Après le plaidoyer de Hopkins, certains membres du public ont applaudi, bien que l'expression d'opinions de la part du public ne soit évidemment pas autorisée dans une salle d'audience. La juge qui présidait l'audience a immédiatement reconnu cela en criant avec colère « Silence ! » et a ajouté que ce n'était vraiment pas le bon endroit pour cela. Elle a fait suspendre la séance des visiteurs : les juges allaient maintenant se retirer. Le verdict a été annoncé vers 12h15.
Puis, après la pause, le verdict. Il était extrêmement détaillé, mais ne répondait ni aux arguments bien pensés de l'avocat de la défense ni à la plaidoirie de l'accusé - comme si ces déclarations n'avaient jamais eu lieu. Comme si elles avaient été récitées devant un mur. Le verdict semblait préfabriqué et complètement détaché de la discussion de fond du procès ; il a été lu avec indifférence et d'une voix monotone. L'image d'une partie de la couverture du livre dans les deux messages en question sur la plateforme X n'était pas couverte par la liberté d'art ou la liberté d'expression. De plus, Hopkins avait banalisé cette dernière en comparant le régime corona au national-socialisme. CJ Hopkins n'avait critiqué que les mesures contre le coronavirus - pas le national-socialisme en tant que tel. Un rejet explicite du national-socialisme n'était pas clairement ressorti de son message, il n'y avait donc pas d'"utilisation négative". Le législateur voulait empêcher que l'utilisation du symbole ne soit "naturalisée", ce qui encouragerait également les défenseurs du symbole à l'utiliser à nouveau sans danger. Ses publications n'étaient pas accompagnées de reportages sur des événements réels ou historiques. Ses publications donnaient l'impression que l'utilisation du symbole était à nouveau tolérée en Allemagne. Pas un mot n'était dit sur Spiegel et Stern.
Conclusion édifiante du procès d'hier
Si l'affaire Hopkins nous montre quelque chose comme un verre qui brûle, c'est bien ceci : l'égalité devant la loi n'existe plus en Allemagne. L'État de droit s'est déjà dégradé de manière si irréversible qu'il serait erroné de le qualifier sans restriction. Ce que Spiegel, Stern ou Jan Böhmermann ont le droit de faire, les critiques du gouvernement ne le peuvent plus depuis longtemps. Ils sont déclarés criminels pour avoir critiqué la politique du gouvernement allemand. Ils se trouvent d'emblée dans une bataille inégale, qu'il leur est presque impossible de gagner : alors que les ressources des particuliers sont limitées, l'État dispose de ressources presque infinies. Chaque acquittement peut ensuite être contesté par le ministère public en trois lignes ; l'argent n'a aucune importance, il est pratiquement infini. C'est notre argent, celui des contribuables.
Outre les aspects financiers, l’usure des personnes concernées est également prévue et prise en compte dans le prix : on s’attend à ce que les accusés ne soient plus capables à un moment donné de supporter la pression psychologique d’un procès qui peut durer plusieurs années et qu’ils capitulent devant leur propre condamnation. L’État peut faire appel aussi longtemps et aussi souvent qu’il le souhaite jusqu’à ce qu’il obtienne le verdict qu’il recherchait depuis le début. Comme les procureurs sont politiquement liés par des instructions, il est prévisible qu’ils ne citeront jamais devant les tribunaux que des critiques du gouvernement – ​​mais pas Jan Böhmermann ou d’autres médias soutenant l’État comme Spiegel ou Stern, sur lesquels ils peuvent désormais compter pleinement.
L’ironie amère de l’histoire : la juge qui présidait le premier procès en janvier, qui avait acquitté Hopkins à contrecœur, avait justifié son acquittement à l’époque en déclarant qu’elle voulait réfuter les « divagations idéologiques » de Hopkins. Contrairement à ce qu’il prétendait, nous ne vivons pas dans un « système totalitaire ». Si l'on prend au mot le juge de l'époque, cela signifie, à l'inverse, que le verdict du procès d'hier donne raison à la thèse de Hopkins - et que nous sommes bel et bien dans un système totalitaire. Hopkins avait raison hier - non pas malgré sa condamnation, mais grâce à elle.
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grandboute · 7 months ago
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Les étoiles s'éteignent à l'aube - Richard Wagamese
Si vous avez aimé JeuBlanc, c'est encore plus fort...
#lecture #livre #instalivre #bookstagram #instabook #book #poche #zoe #wagamese #lesEtoilesSeteignentAlaube #ojibwe #nation #canada #peuplesPremiers #peuplesAutochtones #autochtones #ecrivain #canadien #ameriques #identite #stolenLand
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aurevoirmonty · 4 months ago
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"Par rapport au national-socialisme, le fascisme peut se prévaloir du mérite de la primogéniture dans la naissance d'un mouvement qui visait immédiatement la création d'un État-providence capable de mettre au centre la justice distributive et les intérêts des citoyens, en rétablissant la primauté de la politique sur l'économie. Mussolini montre sa détermination lorsqu'en 1926, face à la spéculation financière internationale, il fixe d'autorité le taux de change de la livre sterling, alors monnaie de référence, à 90 lires. Cette mesure a sauvé l'Italie de la crise de 1929, lorsque la bourse de Wall Street s'est effondrée."
Nicola Cospito, Geopolitika.ru (2024)
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Christopher McCandless's remains were discovered on September 6, 1992, by moose hunters near the northern end of Denali National Park in Alaska. He had passed away inside an abandoned bus that served as his shelter for the preceding 110 days, providing respite from the unforgiving Alaskan wilderness. Found alongside his scant provisions were a .22-caliber rifle, a collection of aged books, a camera containing five exposed film rolls, and a diary documenting edible plants in the book's margins. The cause of his demise was determined to be a combination of starvation and poisoning, likely resulting from misidentifying and consuming toxic plants. For a comprehensive insight into Chris's life, Jon Krakauer's book 'Into the Wild' offers an engrossing, highly recommended narrative. Additionally, a film adaptation of the same name, 'Into the Wild,' faithfully captures the essence of the story and is equally worthy of exploration.
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Les restes de Christopher McCandless ont été découverts le 6 septembre 1992 par des chasseurs d'orignaux près de l'extrémité nord du parc national Denali en Alaska. Il était décédé dans un bus abandonné qui lui avait servi d'abri pendant les 110 jours précédents, lui offrant un répit dans la nature impitoyable de l'Alaska. À côté de ses maigres provisions se trouvaient un fusil de calibre .22, une collection de livres anciens, un appareil photo contenant cinq rouleaux de film exposés et un journal documentant les plantes comestibles dans les marges du livre. Il a été déterminé que la cause de son décès était une combinaison de famine et d'empoisonnement, probablement résultant d'une mauvaise identification et de la consommation de plantes toxiques. Pour un aperçu complet de la vie de Chris, le livre de Jon Krakauer « Into the Wild » propose un récit captivant et hautement recommandé. De plus, une adaptation cinématographique du même nom, « Into the Wild », capture fidèlement l’essence de l’histoire et mérite également d’être explorée.
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theolegato · 26 days ago
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Lin Zhao "Combattante de la liberté", Anne Kerlan
Introduction
L’Histoire a-t-elle le pouvoir de ramener les morts à la vie ?
“Lin Zhao : « Combattante de la liberté »” d’Anne Kerlan est une biographie historique publié en 2018. Elle retrace la vie et le combat de Lin Zhao (林昭) jeune intellectuelle chinoise, engagée et fidèle a ses idéaux sous le régime de Mao.
J’ai choisi de travailler sur cette biographie après avoir lu la “rencontre” entre Anne Kerlan et Lin Zhao. En effet, dans l’introduction du livre, l’autrice raconte qu’elle découvre Lin Zhao grâce à une projection à Paris en 2008 du film de Hu Jie (胡杰), un soldat devenu artiste indépendant et réalisateur de documentaires, : “À la recherche de l’âme de Lin Zhao “ (尋找林昭的靈魂).
Hu Jie décide de quitter son travail après avoir découvert Lin Zhao pour se consacrer entièrement à la réalisation d’un documentaire sur elle. Personnage majeur dont le destin semble ne faire qu’un avec une histoire de Chine que peut connaisse alors.
Son documentaire est un monument funéraire à la mémoire de Lin Zhao, ce travail fait naitre en lui une mission “remettre les victimes et leur histoire dans l’ordre du visible”. Mission réussie, car grâce à ce film et aux différents témoignages des proches de la jeune fille, Lin Zhao devient “Icône de la dissidence chinoise contemporaine”
Après avoir regardé le documentaire, Anne est bouleversée par le destin tragique de Lin Zhao. Elle doit raconter cette histoire. Donc, elle demande l’accord du réalisateur dés la fin de la projection. Il la lui donne volontiers, car il souhaite faire connaitre cette histoire au plus grand nombre.
La fascination pour Lin Zhao parait alors contagieuse, il fallait que je m'y intéresse !
Historienne et sinologue française, spécialiste notamment du cinéma chinois. Également directrice de recherche au CNRS et du CNRS-EHESS. Anne Kerlan s’intéresse aux figures oubliées de l’histoire de la Chine moderne ainsi qu’aux différentes formes de résistances face à l’oppression. Des sujets largement abordés dans la vie de Lin Zhao. Témoins des nombreux excès de la politique de Mao et victimes des répressions du régime qu’elle n’aura de cesse de dénoncer.
L’auteure souhaite, comme le film de Hu Jie faire connaitre l’incroyable destin de « La fleur de Beida », mais elle ne se limite pas à une simple reformulation du documentaire. Elle travaille autour des faits, des événements, des représentations, des souvenirs, des opinions, des rumeurs qui lui permettent de retracer la vie, la figure de Lin Zhao “ Étudier la formation et l’évolution”. Les fait deviennent aussi importants que l’image qu’elle a laissé dans les esprits pour celle qui veut raconter son histoire et son élévation au rang d’icône.
Pour cela, l’ouvrage nous fait suivre chronologiquement les grandes périodes de la courte vie de Lin Zhao.
Développement : Synthèse
La Première et unique partie du livre est titrée “Suzhou”.
Lin Zhao est souvent comparée à cette ville qui l'a vu naitre. En effet, l’apparence et la façon d’être de Lin marquait au fer rouge la mémoire de ses interlocuteurs du même effet que la beauté d’une des plus ancienne cité de Chine. Mais, au moment où Hu Jie s’y rend, Suzhou est en pleine transformation. Toutes les traces de Lin et de sa famille sont effacées. Il faut vite raconter l’histoire ! Avant qu’il n’en soit de même pour leurs vies.
Les trois chapitres qui suivent se concentre sur l’enfance de Penglin Zhao. De sa naissance dans une Chine en guerre, à son adolescence dans une Chine en guerre. Les ambitions de ses parents pour leur patrie et pour leurs enfants.  La naissance de ses idéaux. Sa transformation en Lin Zhao.
Elle naît en 1931 ou 32 seulement un ou deux ans après le mariage de ses parents : Xu Xianmin (许宪民) et Peng Guoyeng (彭国彦). Couple de progressistes, engagés et activistes, le couple est atypique. Un fonctionnaire et une jeune révolutionnaire, lié entre autre par une même ambition : Sauver la nation “Grandir dans une Chine en paix, forte et juste. Une Chine enfin unie qui leur offrirait le meilleur des avenirs”.
Son père choisi son nom en référence à Ban Zhao, la première historienne chinoise. Première enfant du couple, Lin Zhao est fragile, elle tombe souvent malade et est choyée par ses parents qui s'inquiètent beaucoup pour elle. Sa petite-sœur la décrit comme âme sensible : “Elle aimait pleure[...], aimait avec passion, haïssait à l’excès” qui trouve le réconfort dans la lecture, la religion et l’amitié.
Elle grandit dans un pays et un environnement familial instable, en 1939 ses parents doivent se séparer à cause des affrontements entre la Chine et le Japon. En 1946, les affrontements entre KMT et PCC éclatent malgré un appel de la population à régler démocratiquement l’opposition.
Dans cette Chine en crise (monétaire et politique) détruite par les affrontements et des dirigeants corrompus, les espoirs d’un pays libre, démocratique et pacifié sont peu a peu balayé et la population se soulève. Le couple des parents de Lin se fracture pour raison idéologique. Le cercle familial est brisé. C’est dans ce contexte que naissent ses premiers engagements.
Xu Xianmin scolarise sa fille dans un collège catholique. Avec des camarades de classe, elle fonde la Bibliothèque de la grande Terre (大地圖書館) et la revue Naissance (出生), lieux de rencontre et de débat ou ses idées communistes peuvent fleurir. Pour la protégée face aux répressions du KMT, très dure face à la diffusion de ces idées, sa mère la change d’école dans l’espoir qu’elle cesse ses activités, mais rien n’y fait. Lin Zhao se convertit au communisme en été 1948, mais en est exclue peu après, avant les efforts de guerre, à cause de ses origines sociales qui porte la rende dangereuse.
La grande honte de ne pouvoir se battre au côté de ses camarades durant ce moment charnière de l’histoire du socialisme chinois va la torturer. Elle va jusqu’à se faire renier par sa famille pour pouvoir servir le parti en tant qu’étudiante en journalisme à Wuxi (無錫). Son désir de se faire accepter par “sa nouvelle famille” est plus fort que tout.
Elle s’épanouit totalement dans ces études, elles lui permettent de disposer “Toute son énergie et son talent au service de la Chine nouvelle”. Elle marque tout de suite ses camarades par son jeune âge, sa stature et son érudition. Durant les universités des champs, elle découvre les joies du travail rural ou chaque blessure qu’elle se fait devient un trophée, mais elle fait aussi face à la violence du parti. Lynchage des propriétaires, exécution.
Mais malgré tout, ses origines sociales la rattrapent. Elles portent le doute sur elle et sur la sincérité de son engagement. Bien qu’elle soit complètement investie et pleine de bonne volonté. Après avoir rappelé à l’ordre par le Parti pour avoir dénoncé ses parents, le parti lui demande de dénoncé ses parents. Elle ne comprend plus, commence à tenir tête, “ ne se soumet pas sans raison à l’autorité”. Elle va en payer le prix. Cible de nombreuse session d’attaque ou des cadres et d’autres étudiants l’accuserons de ne pas assez prouvé sa fidélité au parti, de ne pas lui être dévoué. Son seul refuge durant cette période et celles qui suivent sera son journal intime “Le petit paradis de mon âme” ou l’écriture, seul “endroit” où elle peut se dévoiler. Ses faiblesses, sa maladie, ses sentiments profonds qu’elle ne peut dévoiler aux vautours qui cherchent la moindre faille en elle pour détruire ses convictions.
En aout 1954, elle intègre l’Université de Pékin (北大) lieu majeur du pouvoir politique chinois du 20e siècle. Elle s’épanouit toujours dans le milieu intellectuel, impressionne par sa plume et sa culture classique. Rédige des poèmes à la gloire de Mao.
En 1956, le partit lance la “politique des 100 fleurs”, il s’ouvre aux intellectuels, malgré la haine de Mao a leurs égards, il a besoin de leurs talents. La parole des étudiants se libère à l’université. Des débats et des discussions animent le campus des universités de tout le pays. Lin Zhao participe à la revue Bâtiment rouge crée durant cette période de liberté, elle y publie des poèmes ou elle transmet avec prudence des messages d’espoir à ses camarades étudiants. C’est la renaissance de l’esprit libre et critique du 4 mai 1919, née au sein même de cette même Beida quelques décennies plus tôt.
Mais les beaux jours touchent à leur fin.
Le poème mural (大字報) “Le moment est venue” crée l’émulsion chez les étudiants de Beida. Les revendications, les critiques du parti, bien que sans réel remise en cause du socialisme, prolifère. Mais malgré les grandes ambitions de diffusion de ces idées par le biais de revues comme “Place publique (廣場)”. La réalité des rapports de force entre les étudiants qui ne remettent pas en question le Parti et les réformateurs est écrasante.
Le pouvoir se sent menacé. Lin Zhao est tiraillée entre sa conscience vis-à-vis de ses amis et sa fidélité au Parti face à la campagne anti-droitier de juin 1957. “Dans tout le pays, ceux qui aiment la justice, la liberté, la démocratie vont au-devant de la catastrophe”. À son tour, Lin est dénoncé par une de ses amie puis forcée à l’auto critique. Elle est condamnée à la rééducation par le travail. Suite à ça, elle va tenter de se suicider deux fois, mais n’y arrivera pas, alors elle entame complétement son chemin vers la rébellion.
Lin Zhao accepte son statut de droitière et met fin au conflit interne qui la torturait “ Jamais je ne me laisserais réduite à être esclave d’une tyrannie”
En mai 1958, Mao déploie le “Grand bond” en avant, “Guerre à la nature, à l’industrie, à la science, guerre aux Hommes”. Les communes populaires instaurées suite à cette politique seront le “socle organisationnel” de la famine de tout le pays et mèneront à un “ Peuple de fantômes affamés”.
Suite à l’épisode anti-droitier, Lin Zhao est renvoyée à Shanghai auprès de sa mère. Elle n’est pas décidée à faire taire ses idées.
En 1959, elle prend contact avec un groupe d’étudiants de l’Université de Lanzhou (蘭州) dans le Gansu (甘肅) loin de Shanghai. Ces étudiants projettent la création d’un journal. Pour éclairer les consciences du pays sur les causes de sa chute.
Le nom du journal, “Étincelle” (星火), est directement inspiré d’une citation de Mao : “ Une étincelle peut mettre feu à toute la plaine”. Les membres se rassemblent autour d’un idéal “Un parti qui ne se situerait pas au-dessus du peuple, des chefs qui n’étaient pas mieux traités que des ouvriers modèles.” D’abord opposés au projet par peur de passé pour une opposante de principe au parti, Lin finit par participer au projet. Elle publie un poème dans le journal sous pseudonyme. Le premier numéro parait en janvier 1960. Critique radicale, appel à la révolte, analyse de la situation du pays, messages d’espoirs, diffusion de documents confidentiels. Le poème de Lin “La passion de Prométhée” représente la moitié du journal, portant une dimension prophétique, il met en scène des prisonniers prêts à sacrifier leurs vies pour la liberté et du plus résolu d’entre eux qui écrit de son sang. Le poème galvanise ses camarades en donnant à leur engagement une dimension héroïque.
Ils sont vite rattrapés par le monstre sans tête du PCC. Dénoncé en pleine préparation du second numéro, les étudiants sont jugés et condamnés à des peines très lourdes. Lin est arrêté, elle aussi, peu après, son père se suicide, il semble connaitre le sort qui sera réservé à sa fille en prison et il sait qu’il ne pourra pas y faire face.
Pendant une année entière, elle est enfermée sans procès. Directement sujette à la torture, enchainée six mois d’affilée. Libérée pour raison médicale grâce à l’intervention de sa mère, elle sort de prison, convaincue de la nécessité de son combat. Sa réadaptation au monde extérieur est difficile, elle est seule, très peu ose la soutenir ou lui parler franchement, tous ont peur de la répression. Parfois, elle imagine une vie plus sereine, mais la réalité la rattrape et elle ne peut fermer les yeux. Elle a déjà commencé à écrire sur ses conditions de détention. Pour tenir le coup, pour dénoncer et elle utilise déjà son sang.
Le 8 novembre 1962, elle est ré-arrêtée et transférée en prison. Elle n’en sortira pas avant son exécution le 29 avril 1968.
Torture psychologique et physiologique. Menottée, affamée, mourant de froid, battue, interrogée des heures durant, violée. Les conditions de détentions sous le régime de Mao sont dures. Tellement que Lin Zhao multiplie les tentatives de suicide, elle attend l’exécution comme une délivrance. Mais son calvaire ne cesse. Alors, elle se bat. Lin Zhao écrit, elle dénonce le régime, elle dénonce le totalitarisme, elle dénonce ses conditions de détention “ L’histoire me jugeras innocente”. Elle refuse la réforme totale de sa pensée, objectif de la prison.
“Nous avons épuisé toute notre bienveillance à l’égard de Lin Zhao. Elle n’est pas réceptive à nos enseignements, résiste. La seule issue est la mort.”
Le chaos de la Révolution culturelle frappe jusque dans les murs de la prison. Ses conditions de détentions empirent. Faim perpétuelle qui l’obsède. Son esprit et son corps, les seules choses qu’elle a le pouvoir de conserver, seuls outils à sa disposition pour continuer sa lutte. Son corps comme forteresse, comme arme. Elle crie sa liberté, met à l’épreuve son corps avec de longues et nombreuses grèves de la faim. Pour lui retirer cette arme, elle est nourrie de force par un tuyau en plastique enfoncé dans le nez. Elle écrit de son sang. Car l’écriture la rend libre, une échappatoire et son sacrifice pour sa patrie et un moyen de rendre hommage à son père. C’est aussi un combat contre la folie pour ne pas perdre sa crédibilité politique. Elle crée son refuge dans la lutte qui lui permet de ne pas sombrer dans la folie et trouve dans la foi un réconfort.
Il nous est parvenu l’équivalent de 380 pages A4 remplie de caractères des cinq ans, quatre mois et sept jours de détention de Lin Zhao.
Le 1er mai 1968, après 6 mois sans nouvelle, car la prison avait interrompu les correspondances entre Lin et sa famille, un policier vient récolter la facture de 5 yuans pour la balle qui a servi à l’exécutée. Les conditions de son exécution restes floues, mais l’impact qu’elle a eu sur la famille a été dévastateur.
Sa mère n'a jamais cessé de se battre pour la libération de sa fille malgré qu’elle est était confrontée aux mêmes difficultés extrêmes que tous les citoyens chinois de l’époque. Lin avait conscience de la torture que causait sa condition sur la santé de sa mère. “Peu importe si je vis peu de temps, mais je vous en prie, accordez une longue vie à ma mère”. Elle en était désolée, mais ne regrettait pas son engagement. Après la mort de sa fille, Xu Xianmin vécu une vie misérable. Elle tente de suicider, mais rate, puis la fin de sa vie est rythmée par les coups portés par fils. Il la porte elle et sa sœur aînée comme responsable de ses échecs, elle meurt misérablement, en 1975, complétement abandonnée et méconnaissable. Emplie de rancœur pour sa grande sœur, le petit frère de Lin a complétement coupé les ponts avec sa famille et fait carrière aux États-Unis. Sa petite sœur, elle aussi, s’installe aux États-Unis. Après des années, elle voit que sous la présidence de Deng Xiaoping les conditions sont favorables pour essayer de réclamer une procédure de réhabilitation pour sa sœur et sa mère. Grâce à ça, elles sont déclarées innocente. Le 22 aout 1981, Lin Zhao est officiellement saine d’esprit et a été exécutée à tort.
Les derniers chapitres se concentrent sur la réapparition de la figure de Lin
Hommages et commémorations sont organisés en la mémoire des victimes du régime, Lin Zhao y est mise à l’honneur. Les gens qui l’ont connue se réunissent, se remémorent sa stature, racontent leurs souvenirs, expriment leurs regrets. En janvier 1981, un article retraçant son histoire est publié dans le “Quotidien du peuple”. Un autre article de Chen Weisi intitulé “La mort de Lin Zhao” retrace également le tragique destin de la jeune poète. Et ce malgré le licenciement de certains éditeurs qui ose aborder le sujet de sa condamnation.
Malgré la diffusion de son histoire, son dossier judiciaire reste solidement fermé, les autorités ont conscience de l’impact qu’ils pourraient avoir. Ses textes sont scellés ou détruit. Sans l’intervention d’un fonctionnaire bienveillant, la sœur de Lin n’aurait jamais mis la main sur une partie des écrits de sa sœur et ils ne nous seraient jamais parvenus.
Le récit du sacrifice d’une belle et précieuse vie pour la vérité émeut et se répand en grande partie grâce au film de Hu Jie. Portée au rang Déesse de la littérature du peuple chinois, “Elle devient un repère pour d’autres victimes d’injustice en Chine”, Les internautes s’emparent de la figure de Lin Zhao et s’inspirent de son histoire pour trouver la force dans leurs propres luttes.
Un symbole qui inquiète par la force de sa diffusion.
Analyse
Puisque la biographie est construite autour d’un parallèle entre la vie de lin et l’histoire de son pays. Nous pouvons suivre avec clarté les conséquence que l’un à sur l’autre. Je pense que certain événement majeur de l’histoire de Chine et de la vie de Lin auraient mérité plus de précision. Par exemple les université des champs et la confrontation de Lin et de son entourage avec les différentes politiques de Mao. Mais les ouvertures sur chaque événement des périodes abordées nous permettent de ne pas nous perdre dans la chronologie.
Les noms chinois sont transcrits en pinyin sans ton.
Le placement de notes à la fin de l’ouvrage rends leur consultation assez lourde, j’avoue en avoir sauté beaucoup pour ne pas rendre trop lourde ma lecture.
Les extraits de textes de Lin Zhao sont bien répartis dans le livre. C’est appréciable d’y avoir accès et chaque fois qu’ils apparaissent la lecture est mise en pause, car on se rend compte qu’ils sont précieux.
Contrairement au film de Hu Jie, la biographie d'Anne Kerlan ne se concentre pas sur la dimension de martyre chrétien du personnage de Lin Zhao. Grâce aux différentes sources et nombreux témoignages de proches de Lin qu’elle entrecroise, l’image de Lin qui nous est présentée est assez concrète. On suit l’évolution de ses émotions et de ses désirs comme plongé dans sa psyché, ce qui fait que l’on ressent presque l'injustice des événements qui la touchent.
Conclusion
Le destin de Lin Zhao est important et le livre d'Anne Kerlan est une parfaite manière de commencer à s’y intéresser. Son récit devient quasiment essentiel pour comprendre les enjeux des répressions politiques du régime de Mao et les différentes formes de résistance qui s’y sont opposées.
Comment une jeune fille brillante, sentimentale et passionnée de culture classique chinoise s'est retrouvé coincé dans un cercle de violence aussi puissant ?
Grande figure de la dissidence chinoise, Lin Zhao inspire et fascine. En Chine comme ailleurs, la vie de Lin Zhao ne cessera d’inspirer. “Le combat continu”, le pari est tenu.
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take-me-to-valhalla · 1 month ago
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Des extraits!
Faut vraiment que je trouve un titre autre que "pré-préquelle".
J'avance comme dans du beurre (même si je ne sais pas où je vais. Comme dans du beurre aussi), et pour célébrer ça, quelques extraits des premiers jets des premiers chapitres!
Chapitre 1:
De si près, l'odeur de poil mouillé, de sang, de chair crue, prenait à la gorge et retournait l'estomac.
Penché sur une proie, une forme noire, presque indéfinissable. Il distinguait des membres, une fourrure, et les mouvements d'une tête plongée dans l'estomac ouvert d'une créature infortunée. Le cadavre tressaillait à chaque mouvement, comme s'il vivait encore, et une griffe se posa sur la tête pour obtenir une meilleure prise. Un grondement satisfait, plus profond, parvint des tréfonds de sa gorge.
Puis la bête se figea, sur le qui-vive, et releva la tête hors de son repas.
Lionel distingua un visage entre l'homme et l'animal — impossible de trouver où commençait l'un, ou finissait l'autre, pas le temps, juste une impression de museau trop long, d'yeux brillants et de crocs dans une bouche trop petite pour les contenir une bouche qui s'ouvrit largement pour laisser échapper un grondement entre le cri humain et l'aboiement de bête...
Chapitre 2:
Le quartier général avait pris racine dans un ancien hôtel particulier, bien qu'il n'ait plus rien à voir depuis longtemps avec les spécimens magnifiques que l'on pouvait observer dans le Marais. Comme beaucoup de bâtiments de la Société Surnaturelle, des années passées dans ces rues emplies de magie l'avaient quelque peu contrefait. De l'extérieur, il ressemblait à un dessin maladroit, et, à l'intérieur, on comprenait que les pièces avaient été jetées ça et là en dépit du bon sens. Il commençait à s'enfoncer dans la terre, si bien que le rez-de-chaussée original correspondait davantage à un entresol, et que les caves s'étendaient comme les racines d'un arbre. Elles servaient de réserves et, pour certaines, de lieux d'entraînement pour les apprentis chevaliers. Sans parler de celles qui faisaient lieu de test de courage pour des bizuts gentiment malmenés.
Mais si les salles d'enseignement proprement dites se trouvaient dans les étages, les bureaux réservés aux archontes restaient au premier, dans les vastes salles qui autrefois voyaient de belles réceptions. Du moins c'est ce que Lionel imaginait, d'après ce qu'on lui en disait et ce qu'Urbain déclarait savoir des demeures des riches. S'il n'y avait plus de tentures ou de tapisseries — un luxe inconcevable pour un archonte — , il restait des moulures au-dessus des portes, quelques dorures que le temps n'avait pas effacé, et même des peintures au plafond d'une des salles. Cette fois-ci, il n'osa même pas lever la tête pour l'observer, alors qu'il se rendait à ce qu'il imaginait déjà être son exécution. Elle était pourtant frappante: des dieux gréco-romains, qu'il prenait plaisir à reconnaitre, brandissant les attributs de leur charge. La Société Surnaturelle ne les avait pas gâtés ou transformés en peintures étranges ou monstrueuses, et les apprentis aimaient se dire qu'ils étaient protégés par eux.
Chapitre 3:
Ce mois de mars 1815 allait s'avérer riche en événements. Le genre d'événements qui refaçonnaient une nation, un continent, remplissant les livres d'histoire.
Aucun ne toucherait Urbain et Lionel de trop près, si ce n'était qu'ils poussèrent Jacques Lesne à boire plus que de coutume.
Jacques n'était pas royaliste, ni même bonapartiste: il nourrissait depuis des années un espoir déçu qui pourrissait de l'intérieur. La révolution avait porté des promesses qu'il avait cru comme on croit en un dieu sauveur; ces quelques mois enchanteurs, qui s'éloignaient de plus en plus au fur et à mesure des ans, l'avaient transformé.
Urbain soupçonnait son père d'avoir été septembriseur. En tout cas, il lui avait bien inculqué, à lui et à toute la fratrie, le mépris des prêtres, des institutions religieuses, à un point tel que les ancêtres paysans des Lesne se seraient signés d'épouvante.
Que conclure? Dans le doute, décrivez un bâtiment. Moi ça m'aide toujours à me mettre en train. Et aussi (même s'il n'y en a pas ici), des tunnels de dialogues (les didascalies viendront après), pour aider à comprendre les rapports entre les personnages.
Un peu moins de 20 000 mots pour l'instant, et on tient le bon bout. Aucune idée de combien le roman fera, mais je ne m'en fait pas quant à la barre symbolique des 50 000 mots.
(@ladyniniane, si jamais ;) )
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alain-keler · 2 months ago
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Mardi 28 janvier 2025
  Au cours de leurs voyages, les photographes ont souvent été amenés à photographier des drapeaux. Cérémonies officielles, obsèques, rencontres sportives, dates anniversaires. Les drapeaux sont là pour rappeler des évènements mettant en valeur leur(s) pays. Nationalisme, histoire, emblème d'une nation, ils sont souvent utilisés comme des symboles d'unité, mais aussi comme un lien entre les citoyens d'un pays vers lequel on se tourne dans des moments de tristesse ou de grande joie.
Dimanche 8 mai 1988.
 Jour de vote pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. François Mitterrand fait face à Jacques Chirac. Je vais voter dès l’ouverture des bureaux de vote avant de me rendre au défilé pour la fête de Jeanne d’Arc. Juste au cas ou quelque chose m’arriverait, je veux être certain d’avoir rempli mon devoir électoral.
 Les sympathisants du Front National côtoient les traditionalistes catholiques, les nostalgiques du Maréchal Pétain, et les militants du PNFE (parti nationaliste français et européen) des néonazis à la française.
Étrange ambiance où l’on voit des gens défiler avec des portraits du Maréchal déchu, des catholiques fervents, dont les femmes portent des robes longues et poussant des poussettes avec leur progéniture pas encore en âge de comprendre, mais qui apprendront vite que la France est catholique pour l’éternité,  des enfants habillés genre sortie de messe dans des quartiers chics, des groupes chantant des psaumes au cœur du défilé, des bonnes sœurs cachant leur visage avec des livres de prières, des enfants avec des bérets devant des banderoles de « Espoir et salut de la France ».
 La France traditionnelle défile rue de Rivoli. J’ai eu l’impression d’assister au tournage d’un film sur une sombre période de notre histoire.
 François Mitterrand est réélu président avec un peu plus de 54% de votes.
Je suis rentré indemne chez moi !
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lepartidelamort · 3 months ago
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Mariama Le Pen avoue avoir été indigne en excluant son père du FN pour se soumettre aux juifs.
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Hélas, elle ne s'excuse pas, bien au contraire.
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L’horrible Marine Le Pen a admis avoir agi comme une fille indigne en excluant Jean-Marie Le Pen du Front National avant d’en liquider la ligne et le nom.
Visiblement, la mort de son père a réveillé pour quelques heures un semblant d’âme enfoui sous des décennies d’aigreur et de méchanceté, mais déjà le naturel reprend le dessus et elle tente de se justifier avec des excuses bancales qui trahissent la malhonnêteté foncière de l’entreprise.
JDD :
Pourtant, il a confié à plusieurs personnes qu’il était conscient de commettre une erreur. Le problème, c’est qu’il recommençait. Et c’est là où, moi, à un moment donné, j’ai dit stop. Parce que ce n’était plus possible. Vous ne pouvez pas donner de l’espoir à des gens, leur promettre un avenir meilleur, tout en leur imposant de vivre ce combat politique avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Prendre cette décision a été l’une des plus difficiles de ma vie. Et jusqu’à la fin de mon existence, je me poserai toujours la question : est-ce que j’aurais pu faire autrement ? C’est la grande interrogation qui m’habite. Est-ce que j’aurais pu éviter cela ? Et est-ce que vous vous l’êtes pardonné ?  Non, je ne me le pardonnerai jamais. (Silence) Pourquoi ? Parce que c’était son parti, mais en même temps, ce n’était plus seulement à lui. C’est toute l’ambiguïté. C’était son bébé, il l’avait créé, façonné, construit. Mais il n’en était plus le seul propriétaire. Ce parti appartenait à l’avenir du pays, à tous ceux qui y croyaient. Il n’avait plus le droit de le mettre en danger par provocation, orgueil ou je ne sais quoi. Il n’en avait plus le droit. Et c’est moi qui ai décidé qu’il n’en avait plus le droit. Prendre cette décision a été terriblement difficile. Je ne l’ai pas prise pour moi, car mon confort personnel aurait été de partir du mouvement.
On apprend aussi dans cette interview que les noirs musulmans de Mayotte ont donné un pseudonyme à leur reine.
De nombreuses images montrent des femmes mahoraises se jeter dans vos bras et vous parler. Comment avez-vous vécu ces moments ? J’ai avec eux un lien indéniablement affectif. Ils m’appellent Mariama. Mayotte est une société matriarcale, et ce sont les femmes qui ont mené les grands combats politiques. Rappelez-vous l’histoire de Mayotte : ce sont les Chatouilleuses qui se sont battues pour que Mayotte reste française. Toutes des femmes. Quand vous faites un meeting politique là-bas, 95 % du public, ce sont des femmes. C’est surprenant ! Ils ressentent ce lien avec moi, et j’ai un lien affectif avec eux parce qu’ils savent que je les aime. Et il faut les aimer. 
Il faut rappeler que Mariama Le Pen a exclu son père du parti qu’il a fondé pour sa déclaration à propos de Patrick Benguigui « Bruel », déclaration pour laquelle il a été relaxé par la suite.
Aussi incroyable que cela paraisse, elle est allée plus loin que les juges du système.
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À l’époque, Mariama avait délibérément hurlé avec les hyènes de la presse juive contre son père à propos de cette déclaration anodine plutôt que de le défendre.
Qui livre son propre père à une meute haineuse, a fortiori aux juifs ?
Un monstre.
Même Judas aurait eu des scrupules dans une telle situation.
Le fait est que Mariama a 54 ans et qu’elle vieillit très vite. La mort de son père lui rappelle qu’elle a consommé plus de la moitié de son temps en ce bas monde et que sa conscience la ronge de plus en plus.
Dans l’entretien, elle dit des énormités proprement choquantes sous l’effet de ses émotions.
Elle dit notamment ceci :
En vieillissant, en quittant en quelque sorte la vie politique, on nous a rendu un père qu’on nous avait toujours pris. La politique nous a tout pris, elle nous a volé notre père. Il était bien plus un dirigeant politique qu’un père dans sa vie quotidienne. Mais avec l’âge, en quittant progressivement la scène politique, il s’est recentré sur ce qui était vraiment important. Et pour lui, quoi qu’on en dise, ce qui comptait, c’était sa femme et c’était nous. Le reste n’avait plus d’importance. L’âge nous a permis de retrouver et de profiter de notre père. (Silence) Et nous étions heureuses de cela.
C’est un aveu catastrophique.
Pour Mariama, pourtant cheffe de parti, la politique est vécue comme un désastre. L’idée de sacrifier quoi que ce soit pour une idée plus grande que soi-même lui échappe complètement. Si elle y consent elle-même, c’est sous le poids d’obligations diverses et en édulcorant le discours pour ne pas s’attirer d’ennuis.
Toutes les femmes réfléchissent comme ça, les yeux fixés sur leur environnement relationnel immédiat.
La « dédiabolisation » voulue par Mariama n’est pas simplement une tactique, c’est l’entreprise d’une femme qui rejette en bloc les conditions de la lutte acceptées par son père.
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Cet aveu a suscité un certain flou, au point que des blattes serviles commencent à pester.
Au RN, attaquer le cadavre de Jean-Marie Le Pen est désormais un rituel.
Jacobelli, un type transparent affublé d’un corps de lâche et d’une tête d’ahuri, a cru devoir déverser son fiel sur la mémoire du chef frontiste pour rassurer les médias.
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Qui est ce type ?
Et qui est-il pour parler de « dérapages » ?
Lesquels ?
Vis-à-vis de qui ?
On croit rêver.
Le RN de Mariama est désastreux.
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Démocratie Participative
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lesser-known-composers · 4 months ago
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Henri Rabaud (1873-1949) - Deuxième poème lyrique sur le Livre de Job, opus 11
Olivier Lallouette et l'Orchestre National de France, dir. Didier Benetti
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blogdimanche · 4 months ago
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 21,25-28.34-36
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
25 « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots.
26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
27 Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire.
28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
(…)
34 « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
35 comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière.
36 Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
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Commentaire Lc 21,36
« Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » (Lc 21,36) Notre évangile d’aujourd’hui reprend les quatre caractéristiques des livres apocalyptiques. Premièrement, ce sont des livres pour temps de détresse. Cette Parole décrit des signes effrayants, langage codé pour annoncer que le monde présent passe : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles… le fracas de la mer et de la tempête… les puissances des cieux seront ébranlées ». Deuxièmement, ce sont des livres de consolation. Cette Parole invite les croyants à tenir bon : « Votre rédemption (traduisez votre libération) approche ». Troisièmement, ces livres « dévoilent », c’est-à-dire « lèvent le voile », « révèlent », la face cachée de l’histoire. Cette Parole annonce la venue du Fils de l’homme. Jésus reprend ici cette promesse par deux fois, et visiblement il s’attribue à lui-même ce titre de « Fils de l’homme », manière de dire qu’il prend la tête du peuple des Saints du Très-Haut, c’est-à-dire des croyants : « Alors on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée avec une grande puissance et une grande gloire. »… « Vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » Quatrièmement, dans l’attente de ce renouvellement promis par Dieu, ces livres invitent les croyants à adopter une attitude de vigilance active : le quotidien doit être vécu à la lumière de cette espérance. Dans l’attente de ce renouvellement promis par Dieu, cette Parole de notre texte invite les croyants à adopter une attitude non pas d’attente passive, mais de vigilance active : « Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête. »… « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse… restez éveillés et priez en tout temps… » « Relever la tête », c’est bien un geste de défi, comme Jérémie nous y invitait dans la première lecture, le défi des croyants. Le mot « croyants » n’est pas employé une seule fois ici, mais pourtant il est clair que Luc oppose d’un bout à l’autre deux attitudes : celle des croyants et celle des non-croyants qu’il appelle les nations ou les autres hommes. « Sur terre, les nations seront affolées… les hommes mourront de peur… mais vous, redressez-vous et relevez la tête » sous-entendu car vous, vous êtes prévenus et vous savez le sens dernier de l’histoire humaine : l’heure de votre libération a sonné, le mal va être définitivement vaincu. Il reste une chose paradoxale dans ces lignes : le Jour de Dieu semble tomber à l’improviste sur le monde et pourtant les croyants sont invités à reconnaître le commencement des événements ; en fait, et cela aussi fait partie du langage codé des Apocalypses, ce jour ne semble venir soudainement que pour ceux qui ne se tiennent pas prêts. Rappelons-nous les paroles de Paul aux Thessaloniciens : « vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. » (1 Th 5, 2 - 5). Paul, comme Luc, type bien deux attitudes différentes. Comme dans toutes les autres lectures de ce dimanche, les Chrétiens sont donc invités ici à une attitude de témoignage : le témoignage de la foi auquel nous invitait le prophète de la première lecture dans une situation apparemment sans issue, à vues humaines ; le témoignage de l’amour dans la lettre aux Thessaloniciens : « Que le Seigneur vous donne à l’égard de tous les hommes un amour de plus en plus intense et débordant » ; le témoignage de l’espérance alors que tout semble s’écrouler dans cet évangile : « Redressez-vous et relevez la tête… vous serez debout parce que vous savez que « rien, ni la vie, ni la mort… ne peut nous séparer de l’amour de Dieu révélé dans le Christ » (Rm 8, 39). Ce triple témoignage (foi, espérance et charité), voilà bien le défi chrétien. Beau programme pour cet Avent qui commence ! (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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