#le dieu de l'amour
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christian-dubuis-santini · 10 days ago
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Pourquoi faut-il continuer à souhaiter "Joyeux Noël" ?
L’anniversaire de la naissance de Jésus est comme un caillou sous le pied des idéologues du progressisme transhumaniste, elle entrave leur ténébreuse marche vers l’abîme.
Avant d'être récupérée religieusement, commercialement et idéologiquement, l’ancienne fête Saturnale devenue célébration de la naissance du Christ (Noël = Nouvelle Alliance) nous rappelle qu’avec le christianisme, la vieille idée d'un Dieu situé par delà le monde — quelque figure que prenne ce Dieu — un au-delà inaccessible qui serait responsable de ce qui nous arrive, a fait son temps...
L'engagement total d'un Dieu dans l'histoire humaine culmine avec cette image du Christ comme un dieu souffrant et mourant dans le supplice, car ce qui meurt sur la croix, comme le note Hegel, ce n'est pas un "représentant" de Dieu, mais «le Dieu de l'au-delà lui-même».
Le christianisme étant la religion de l'athéisme par excellence (Chesterton: «la seule religion où le Dieu lui-même devient athée»), il ne saurait plus y avoir un Dieu imaginaire qui depuis l’au-delà tire les ficelles de notre destinée (Eli Eli lama sabachtani)…
En transformant la formule de Nietzsche "Dieu est mort" par "Dieu est inconscient" Lacan nous fait entendre où se situe désormais la responsabilité qui nous incombe après le retrait du Dieu: nulle part ailleurs que dans l'immanence radicale de notre Dire.
L’une des manières d’entendre la formule lacanienne selon laquelle le langage, avant de signifier quelque chose, signifie toujours d’abord pour quelqu'un...
Aujourd’hui plus que jamais nous incombe-t-il de reconnaître le noyau émancipateur du christianisme historique, en tant qu’il y a un rapport des plus étroits entre le Saint-Esprit et la pulsion de mort freudienne.
Si au célèbre "Gott ist tot" Lacan substitue sa formulation "Dieu est inconscient", ce n'est pas pour modérer l'impact de la déclaration nietzschéenne, au contraire, c'est de la logique, la mort du Christ est strictement indissociable de son autre côté: l'immortalisation du corps ("Christ n'est pas mort") qui signale que "quelque chose" dans le corps humain est plus que le corps humain, un objet partiel, non-mort, obscène... l’objet petit (a).
Quand Paul (Romains VII, 4) dit que les chrétiens meurent à la loi (juive) à travers le corps du Christ, il convient de s'arrêter sur ce paradoxe: la loi a été surmontée par ce qui est étroitement lié au péché parmi les hommes, car le site de cette lutte - et son surmontement - n'est pas la loi mais bien ...le corps.
J’appelle christianisme le corps doctrinal qui considère l’avènement christique dans sa stricte perspective théologale.
Si la résurrection est le point saillant du christianisme, cela ne veut pas dire que le Christ se soit réincarné dans un autre corps, c'est là précisément qu'intervient le troisième terme, le terme médian, de la trinité chrétienne: la notion de Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit, c'est un nom pour la vie au-delà de la vie, par delà le cycle biologique de la génération et de la corruption, le Saint-Esprit n'est rien d'autre que la permanence de l'ordre symbolique lui-même, là où nous sommes toujours, en tant que "parlêtres", déjà transubstantialisés en sujet.
Or le Saint-Esprit désigne aussi la "communauté des croyants", en d'autres termes le (nouveau) lien social (Noël) naissant de l'Autre (l'ordre symbolique) après l'avènement christique.
C'est ainsi qu'il faudrait entendre la réponse du Christ lorsqu'on lui demande où il sera après sa mort: "Chaque fois qu'il y aura de l'amour entre deux d'entre vous, je serai là."
"Là" ce n'est nulle part ailleurs que dans ...la parole d'amour.
Voilà pourquoi Lacan appelait le christianisme "la vraie religion", la religion de la révélation, la seule religion jamais apparue sur Terre où Dieu lui-même devient athée, la révélation du christianisme, c’est qu’il n’y a rien à révéler, tout est toujours "déjà là", l’Autre est un schème mort, impuissant, il n’y a rien à attendre de "l’au-delà", notre croyance déniée dans le Père Noël n’y peut mais, la révélation vraie et réelle c’est qu’il n’y a que nous (et seulement nous) qui puissions tirer au clair l’inconscient dont nous sommes sujet, autrement dit la logique du signifiant qui détermine notre destinée…
Bon Natale !
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lisaalmeida · 2 months ago
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La paresse est une valeur humaine qui est en train de disparaître. C'est fou ce qu'à notre époque les gens peuvent être actifs. Que quelques amis se réunissent le dimanche pour un bon déjeuner, à peine la dernière bouche avalée, il se trouve toujours quelqu'un pour demander: "Alors, qu'est-ce qu'on fait?" Une espèce d'angoisse bouleverse ses traits, tant est grand son désir de faire quelque chose. Et il insiste: "Qu'est-ce qu'on fait? - Mais rien!", ai-je toujours envie de répondre. Pour l'amour de Dieu, ne faisons rien. Restons un bon après-midi sans rien faire du tout. Çà ne suffit donc pas d'être avec de bons amis, de jouer à sentir cet invisible courant qui, dans le silence, règle les cœurs à la même cadence, de regarder le jour décroître sur les toits, sur la rivière, ou plus simplement sur le coin du trottoir?
J'exagère sans doute. C'est que j'aime tant la paresse, mais la vraie paresse, consciente, intégrale, que je voudrais bien lui trouver toutes les bonnes vertus. Bien sûr elle est comme toutes les bonnes choses, comme le vin, comme l'amour; il faut la pratiquer avec modération. Mais croyez-moi, la terre ne tournerait pas moins rond si ses habitants avaient le courage de se forcer chaque semaine à rester quelques heures bien tranquilles, sans occupation apparente, à guetter les signaux invisibles et puissants que vous adresse le monde vaste et généreux.
Jean Renoir
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lounesdarbois · 16 days ago
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La cantine
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Dieu que j'ai aimé la cantine.
Les nourritures roboratives des cantines nous enseignent que nous faisons peu les difficiles quand nous avons faim, et que nous faisons les ingrats une fois rassasiés. Et au souvenir de la fête que c'était, enfant, les jours de cordon bleu, de steak haché, de bourguignon et de petit salé, nous regrettons cette douce prise en charge. La cantine était l'un des trésors d'une routine qui semblait devoir durer toujours pour des enfants heureux à la seule odeur de la sauce brune, dans le vacarme du couloir de la file d'attente. Un esprit rassurant habitait les lieux hospitaliers de notre enfance. Le carrelage du sol, la glissière des plateaux-repas, la fumée des chauffe-plats, la foule nombreuse, l'institution d'un jour des frites, formaient un monde compréhensif et chaleureux.
J'allais deux fois, trois fois, chercher du supplément de cordon bleu, de yaourt à l'ananas, et des tranches de baguette "bien cuite", au point de finir seul à table, longtemps après le départ des camarades partis jouer au football. La paix revenue dans la grande salle posait la respiration. L'avenir serait meilleur. Nous portions des Nike Air et disions des gros mots, mais c'était temporaire. Tintement des couverts en arrière-plan plan. Grondement tranquille de quelque soufflerie, bruit apaisant. Je restais longtemps après la fin de ces services, parfois jusqu'à la sonnerie de fin de récréation tandis que les "dames de la cantine" s'étonnaient de trouver encore un élève à table. Je n'irai pas jouer, le monde est décevant, il fait meilleur dans la proximité des grandes personnes qui sont là pour nous. J'allais encore chercher du supplément. Tout revenait dans l'ordre. C'était la vie stable et la paix, peut-être un aperçu d'éternité bienheureuse. Tintement de couverts encore. Travailleurs en cuisine qui s'apostrophent en rangeant des chariots. La paix loin des engrenages du monde. Mes grands-parents, à Paris, là-bas, l'ordre de leur maison. Un refuge possible. La France tenue par des gens de France, souriants et âgés. Une organisation du monde qui venait de loin et se donnait à moi pourtant, à demi-étranger, un ordre qui me donnait hospitalité, amour, avenir. J'ai immensément aimé ces fins des services de cantine. Moments d'alternative inventés, gagnés sur l'engrenage obligatoire, moments de récollection, de récapitulation, moments de retrouvailles avec le temps lent de mon pays. La cour de récré c'était les jeux stupides, les prochaines boums, les tiraillements sans répit de la réputation et de la sentimentalité qui vous hameçonnent et vous enlèvent à vous même. Rester longtemps à la cantine c'était être rendu à soi-même dans la joie contenue, sans commentaire, sans éclat, dans un cadre, un tout petit cadre, qui délimite une paix totale.
Beaucoup plus tard je n'ai plus aimé que la vie variée, les "excitantes opportunités" pour "profiter de la vie" et "s'éclater comme des malades" dans des nouveautés étonnantes et toujours renouvellées, qui vous mettent la tête à l'envers. Il fallait pour que la vie ait du sel, pour repousser le démon qui vous accuse d'être un raté, accumuler en une seule journée un maximum de musts, que ces musts deviennent un flux continu, abondant, et sûr, qui vous remplisse et vous fasse passer par-dessus la vie.
Il fallait en une seule journée avoir gagné de l'argent, avoir été beau, avoir été bien habillé, avoir affermi son avenir professionnel, avoir serré une petite et s'en être réservé une autre pour plus tard, avoir été drôle, avoir été profond, avoir été guerrier de la survie immédiate dans un tête à tête avec l'existence tout en ayant accepté avec dégagement un salaire, l'amour d'une famille, d'un pays, d'un Dieu charitable, et goûté cette stabilité.
Il fallait en une seule heure avoir capté au réveil une musique nouvelle et opportune qui avait éteint vos doutes et façonné votre optimum d'état d'esprit, puis s'être douché en étrennant un fabuleux gel douche dérobé la veille dans un magasin de luxe, puis avoir passé vos vêtements favoris tout en honorant simultanément un rendez-vous téléphonique pris de longue date qui allait permettre un déblocage administratif auquel on ne croyait plus, être sorti et avoir marché face au soleil tout juste revenu et croisé au moins un regard de jolie passante, être monté dans le métro à la seconde exacte où les portes fermaient, et s'en être allé ainsi vers la foule des opportunités de l'heure suivante, de la journée suivante, des années suivantes sous l'égide d'une présence protectrice et bienveillante.
Au retour de certaines nuits passées dehors à courir les filles je prenais conscience dans des moments d'illumination profonde, que jouir vraiment de la vie supposait de se contenir totalement et tout le temps. J'allais ces nuits là au bout de moi-même, au bout de mes finances, au bout de mon temps libre, au bout de ma peur de l'autre pour oser l'aborder et réussir à la convaincre, j'osais aller chercher cette vie qui ne venait pas à moi et j'assumais de la prendre avec méthode et passion exactement comme on prend une fille. Je touchais au centre de l'existence, à ce pourquoi j'avais jusqu'ici vécu sans avoir osé y aller. Aussitôt, tout devenait paradoxe. Les hommes etaient malheureux disaient Pascal, de ne pouvoir rester en leur chambre ? Eh bien tout le malheur des hommes je le voyais était de vouloir jouir de la vie, de vouloir s'abîmer, s'évader, s'oublier. La musculation, l'éducation, le gain d'argent, les belles possessions matérielles, les appuis mondains étaient des potentiels laborieusement amassés, mais ils étaient comme de l'huile dans des outres fatiguées de les contenir et qui ne demandaient qu'à crever, qu'à se répandre, qu'à purger leur trop-plein. Il faudrait ne jamais vouloir se soulager et ne jamais se fatiguer d'amasser, toute la vraie joie est là. À quels tourments nous condamnent, je le voyais, la recherche hédoniste ! À cet homme moderne et maudit qui se gaspille lui-même parce qu'il est seul, habité d'un monde de désir et assiégé d'un monde d'impossibilités. Telle est la cruelle condition des hommes, voilà ce que je comprenais. En-dedans, un besoin total, et en-dehors, une indifférence totale. J'ai beaucoup aimé les auteurs qui ont su exprimer ce moment précis, ce lieu précis de l'existence, ce vrai tête à tête avec les choses, un face à face musculaire, intellectuel, instinctif, spirituel, financier, judiciaire, total, qui engage avec frayeur et ivresse la totalité de votre être qui veut de toutes ses forces faire naître un nouveau monde. Herman Hesse, Dostoievski, London, Morand, Céline. Et plus près de nous, Soral et Cysia Zykie. Alors vous sentez que vous n'êtes pas de taille, que vous êtes faible et fanfaron ou tout du moins, que vous pourrez tenir mais temporairement, qu'il faudra très vite un support, "un lieu où reposer sa tête", une grâce, une aide externe, une réponse à vos tentatives comme une bouée de sauvetage à un naufragé haletant qui s'épuise et s'affole.
J'ai longtemps fait le fou pour sortir de la condition de perdant immobile que nous promettait cette affreuse ville de Grenoble, entre les gauchistes, les fonctionnaires, les étudiants ESC et les racailles. Il a fallu, du moins le croyais-je, il a fallu trouver une bande de fous et de déclassés comme moi, et lancer la machine. Resquiller, voler, cambrioler, siphonner, camper, cogner, attraper, crier, saccager, courir pour sa vie. Plus tard ce fut le Vietnam, Hongkong, Paris, tenter sa chance, forcer la chance. L'argent, la bourgeoisie retrouvée, re-perdue, regagnée, les vestes en cuir et les baskets Dior Homme ancien modèle, les filles qui ont la mèche sur le front et le collant qui s'arrête à la cheville. Planer au-dessus du marécage où s'enfonce le monde impie des indifférents, et parfois se débattre dedans, avec horreur, larmes et rage.
Eh bien je préférais la cantine.
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les-cris-des-fendues · 6 months ago
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Ph. La bouquiniste
Une de mes marottes dans le domaine du bouquin, ce sont les anciens voire très anciens manuels de lecture pour les jeunes écoliers, de littérature française pour les collégiens ou et lycéens, j'en raffole. Surtout quand ils sont richement illustrés. Ici deux des plus anciens sur mes étagères. Celui qui remporte la palme date du début du 18ème siècle, il s'agit du "Traité de l'amour de Dieu" de Bossuet.
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maximumwobblerbanditdonut · 5 months ago
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Spectacular!
Celine Dion made her return to the stage at the Summer Olympic Games in Paris in truly grand fashion.
Celine closed the ceremony immediately after the lighting of the Olympic cauldron, with a performance from the first stage of the Eiffel Tower, singing a timeless classic: Edith Piaf’s “L’Hymne à l’amour.”
"Hymne à l'amour" (Hymn to Love) is a popular French song originally performed by Édith Piaf. The lyrics were written by Piaf and the music by Marguerite Monnot. It was written to her lover and the love of her life, the French boxer, Marcel Cerdan.
Hymne A L'Amour
Song by Édith Piaf
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour innondera mes matins
Tant qu'mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la Lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment
#scene #chanson #musique #CelineDion #chansonfrancaise #chansonamour #Paris #OlympicGames #Hymneàl'amour #Paris2024 #BBCOlympics
Posted 26th July 2024
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insecateur · 1 year ago
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I'll be standing tall (La Maison-Dieu)
A 10 songs bilingual Sycamore/Lysandre playlist (in honor of Pokémon X&Y's 10th anniversary)
(Unfortunately, I don't use Spotify, so you'll have to make do with this YouTube playlist or look for the songs yourself. But do look under the read more for Lyrics Excerpts and all of that.)
Why a bilingual playlist? Well because I'm a bilingual guy, for a start, and because my experience with Pokémon X&Y in general and this ship in particular has always been bilingual as well (even trilingual, arguably.) I wanted to put together some of my favorite songs in English for them and introduce English-speaking fans to some of my favorite French songs for them, too. A lot of those songs are songs I've quoted, mentioned, or even used as inspiration for art and fic.
(Why is Augustine on the English side and Lysandre on the French side? Because I thought Lysandre would be offended at the idea of being on the English side while Augustine wouldn't care about it as much.)
SIDE A: ENGLISH
Sunburn by Muse
He burns like the sun And I can't look away And he'll burn our horizons Make no mistakes
This is the classic, quintessential PRFR song for me. Its only crime is that it's het, sung from the point of a view of a man singing about a woman. That pesky little detail cannot stop me, however.
Without You I'm Nothing by Placebo (feat David Bowie)
I'm unclean, a libertine And every time you vent your spleen I seem to lose the power of speech You're slipping slowly from my reach You grow me like an evergreen You've never seen the lonely me at all
Do I even need to say anything about this? I listen to this song when I need to make myself Suffer thinking about them. Oh to be unable to bring yourself to say something about your beloved friend's downward spiral...
Hardest of Hearts by Florence + the Machine
Darling heart, I loved you from the start But you'll never know what a fool I've been Darling heart, I loved you from the start But that's no excuse for the state I'm in
My friend sent me this song saying it was about them and they were RIGHT. Shout-out to my friend for that. I like how it can be alternating POV, too.
Changes by The Happy Fits
I try to run away but I find myself, again Stuck in the same place Who will I be today? I can't control the world or change it
This one was suggested by @jonphaedrus and I'm really happy I could have its contribution in here as well. This is very meaningful to me.
Celebrate by Metric
Even the darkest hour soon will be over My friend, it will be over
I couldn't not put a Metric song in there! It was tough finding the right one... But I thought putting a more optimistic spin would be nice, too. I actually associate this song with SLaWCS specifically as well, which is a nice touch.
SIDE B: FRENCH
Pâle Septembre by Camille
Mâle si tendre Au début de novembre Devint sourd aux avances de l'amour Mais quel mal me prit De m'éprendre de lui ?
Did you know? This song is the reason why I associate Lysandre with the Tower arcana. Or at least, it's what put the idea into my brain first. This one is also a quintessential PRFR song for me.
7 Vies by Kyo
La vue est magnifique Contemple-la tant que tu peux La lumière alcaline Le bien, l'ennemi du mieux Tant que le temps défile Tout doit se vivre à deux Je pratique le langage des signes Et celui du feu
I think I should be allowed to include some more vibes songs in there, although I'd argue this one fits them well. It's a bit abstract, but it fits.
Tout donner by Maître Gims
Tu es ma maladie Ma guérison quand tu l'décides Mes nuits s'illuminent J'en confonds le jour et la nuit
A desperate, self-destructive pining song... What else could a man want in this world. It's very tasty. I think about those lines way too often.
Aimer à mort by Louane
L'espoir qui joue, le feu, le froid Un souffle au cou, baiser de roi Pour nous reprendre, pour nous défendre Pour se comprendre chaque fois
Another intense but more optimistic one. I want to believe... I want them to believe as well...
Rouge Ardent by Axelle Red
As-tu trouvé, dans les feux, dans les flammes Ton idéal rouge ardent As-tu froid As-tu peur de l'aurore Tu disais "tout s'évapore" Tu as eu tort
It's a song about being in love with a failed idealist. And also the color red is there. What more can I say. (Also, this time it's originally a het song from the POV of a woman singing about a man, which ties it all neatly together, I think.)
Happy 10th anniversary to all my fellow shippers, young and old, new and ancient, whether you were in the trenches with me back in October 2013 on this webbed site or you joined us in 2021 with the Pokémon Masters revival, thank you for loving them always. Here's to loving them more and more in the future, and here's to the Pokémon X&Y remakes as they become clearer and clearer on the horizon. (And maybe we'll get a Legends game, too? Wouldn't that be something...)
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oviri7 · 9 months ago
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« Qu'est-ce qu'un homme, grand Dieu! Et quelle pitié d'attacher la moindre importance à ce que je sens, à ce que je pense, à ce que j'écris! Quelle place est-ce que je tiens dans les choses? Quel vide laisserai-je dans le monde? un vide de quelques jours dans un ou deux cœurs; une place au soleil; mon chien qui me cherchera; des arbres que j'ai aimés et qui s'étonneront de ne me pas voir revenir sous leur ombre: voilà tout! Et puis tout cela passera à son tour. On ne commence à sentir l'inanité de l'existence que du jour où l'on ne peut plus être chéri : la seule réalité d'ici-bas, je l'ai toujours senti, c'est l'amour! l'amour sous toutes ses formes. »
Alphonse de Lamartine - Voyage en Orient
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jloisse · 9 months ago
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⚠️ Partageons cette vidéo sur les réseaux sociaux pour l'amour de Dieu.
Boycott un jour, Boycott toujours.
N’achetons pas des marques qui soutiennent l’entité génocidaire ni des fruits et légumes qui proviennent du soi-disant "Israël".
Ne nourrissez pas le genocide. Ne soyez pas complice d’un nettoyage ethnique en cours.
Boycott ! Boycott ! Boycott !
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chifourmi · 2 months ago
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Je suis contente parce qu'après cette semaine remplie d'émotions, de remise en question, de nombreux changements d'avis, de doutes et d'insécurités, j'ai enfin compris. J'ai toujours été quelqu'un qui va dans tous les sens avant de finalement comprendre réellement les choses. C'est chiant pour mes proches parce que je dis un truc puis le lendemain j'en pense le contraire. Je suis super instable et du coup pas très fiable. Mais j'ai l'impression que je suis obligée de passer par là pour capter toutes les nuances des situations que je vis.
Là j'ai compris que chaque personne et chaque couple est différent. Ce qui fonctionne chez l'un ne fonctionne pas spécialement chez l'autre. Tout le monde vit sa relation à sa façon. Il n'y a pas UNE manière d'aimer et d'être en couple.
Les avis des autres m'ont complètement perdue et m'ont fait tout remettre en question. Certains m'ont dit que ce n'était pas normal d'avoir une baisse de désir après 7 mois seulement. Mais dans un couple est-ce qu'il y a vraiment une normalité? Tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Une baisse de désir rapide ne veut pas forcément dire qu'on ne s'aime pas vraiment et que notre couple est voué à l'échec! Il y a pleins de facteurs qui peuvent impacter le désir.
On m'a aussi dit que ce n'était pas normal de ne pas avoir vécu la période des papillons dans le ventre. Je trouve ça fou de dire ça. Oui, je ne l'ai pas vécue, mais ça ne m'empêche pas de me sentir amoureuse de mon copain! Quand je le vois, j'ai plutôt une boule de chaleur réconfortante dans le ventre qui me donne envie de lui faire des bisous partout et de le toucher avec tendresse. J'ai connu les papillons dans le ventre mais je les ai connu dans mes relations toxiques et dans mes relations dans lesquelles il ne se passait rien et dans lesquelles j'idéalisais le mec (genre le Dieu Grec). Mais c'est propre à mon vécu et ça ne veut pas du tout dire qu'avoir des papillons dans le ventre c'est forcément lié aux relations toxiques!! Parce qu'il n'y a PAS de normalité. Il faut juste faire confiance à ses ressentis et à ce que nous montre notre partenaire! Une fois, le musicien m'a dit qu'il se sentait attaché et pas amoureux mais je ne pense pas me tromper quand je dis qu'il est bien amoureux de moi! Il ne s'en rend pas compte mais il ne cesse de me prouver que c'est le cas. Puis je suis bien placée pour dire ça parce que j'étais la première à penser que je n'étais pas amoureuse de lui. Si je dois retenir un seul truc que j'ai réalisé grâce aux avis des gens, c'est que SI je suis complètement amoureuse. Je pense même que je suis en train de vivre mon premier amour. Un amour sincère et sain. Je comprends enfin la phrase "l'amour donne des ailes". C'est léger, c'est beau. Grâce au musicien, je comprends enfin qu'on puisse se sentir libre en couple alors que ça me paraissait incompatible avant. Non, l'amour n'est pas une prison. Dingue.
Et OUI il peut y avoir des doutes, que ce soit au tout début de la relation ou après quelques années. C'est normal parce que l'amour c'est simple et complexe en même temps. Ça peut fait ressortir des insécurités, des peurs, des traumas. Même quand on a l'impression d'avoir bien travaillé sur nous et qu'on se sent prêt à être en couple. Mais on doit vraiment arrêter de sous-estimer les jeunes couples qui ont des problèmes. Les gens pensent que comme les problèmes arrivent tôt, ça démarre sur une mauvaise base et ça ne va pas durer. Peut-être que oui, peut-être qu'on va se rendre compte que ça ne marche pas. Ou peut-être que ça va débloquer quelque chose et que le couple se solidifiera dès le début. Dans tous les cas on aura D'OFFICE des doutes un jour ou l'autre. Certains en auront de plus gros que d'autres, et plus ou moins souvent que d'autres. Je crois même que c'est sain d'en avoir parce que ça peut faire évoluer la relation. Il faut arrêter de croire que l'amour c'est tout beau tout rose tout le temps. Les couples qui durent depuis longtemps ont réussi à rester ensemble parce qu'ils font en sorte que ça fonctionne. Tout ne coule pas de source. C'est pas pour rien qu'on dit toujours que la communication est la clé. Et je ne dirais pas qu'ils font des "efforts" parce que le mot a une connotation péjorative, mais ils ne cessent de "faire un geste vers l'autre".
Tout ça pour dire qu'il faut faire attention à ne pas se perdre dans ce que disent les gens. C'est bien d'avoir des avis extérieurs pour arriver à prendre du recul mais il faut aussi se faire confiance et faire confiance aux gestes, ils ne mentent pas.
(17/11/2024)
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fidjiefidjie · 10 months ago
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"Dieu n'a pas prévu le bonheur pour ses créatures il n'a prévu que des compensations : la pêche à la ligne, l'amour, le gâtisme." 🎣
Jean Giraudoux
Gif de James Shedden
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proxductions · 2 years ago
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“Desperate Love.”
summary: you both broke up but he’s still desperate for another chance.
parings: Draco Malfoy x!anyhouse reader
wordcount: _
warnings/notes: no warnings! this is going to be really short and I made Draco speak a bit of French because why not!! i really should be sleeping rn 😭 enjoy!!
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𓏲 “Mon amour pour toi est plus grand que l'univers, plus profond que l'océan, et plus fort que la tempête."
Draco Malfoy watched as you talked to your friends. The way you spoke, laughed, smiled, and the way your hair breezed with the wind had him captivated.
The trouble was- you and him had broken up.
It was stupid, really. an argument the both of you didn’t even remember.
“Comment le sourire de quelqu'un peut-il être plus brillant que les étoiles ?” questioned Draco. he just didn’t understand exactly how the simplest things about you were so beautiful.
"Alright, alright! I need to go anyway - can you please be quiet, Zania?" You laughed as you got up. you grabbed your brown leather bag and left the table you were currently at.
Draco Malfoy's eyes did not leave your figure, and when he saw you get up and leave, he quickly followed behind you.
You were humming to yourself as you walked through the corridors. Before you could turn left, a voice called your name.
"Slow down! You know I can't walk that fast," Draco Malfoy said. You rolled your eyes and tried to continue walking, but Draco gently grabbed your wrist.
"Please, just one minute, I beg you." he pleaded.
You sighed as you crossed your arms and raised your eyebrows at the taller boy.
“I’m sorry.” he said.
There was a complete silence for a second.
"Oh, so you think a sorry is going to fix the situation now? Listen, I-" you started with anger, but you were cut off by Draco.
“Non ! Tu écoutes!”
"I'll be leaving then!" you huffed as you once again turned to leave, but Draco grabbed your wrist and held your hand gently.
Draco sighed. He looked truly tired, with his hair all messy and his furrowed eyebrows proving it.
He then started to speak softly to you with his eyes not leaving yours.
"Please understand that my heart aches for you; it calls out to you with every beat, a desperate plea for your love. My heart is a prisoner to your love! Pour l'amour de Dieu! hear my heart's call and give me a chance to prove myself to you."
You both stared at each other, not looking away from each other's eyes.
“Please,” he begged.
You sighed, looked down at your shoes, and looked back up at the desperate man with furrowed eyebrows.
"All right," you said after a lot of thinking.
you saw the boy's face slowly light up and a gentle smile was plastered on his face. He picked you up by the waist and planted a kiss on your cheek.
"Je t'aime. Tu ne regretteras pas." Draco said breathily.
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christian-dubuis-santini · 4 months ago
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Dans le domaine de l'Éros, la position de l'amant (Erastes) et de l'aimé (Eromenos) sont a priori asymétriques.
L'aimé ressent que l'amant voit en lui quelque chose de plus que lui-même, qui provoque son désir.
Cette "chose" en excès qui n'existe que pour le regard de l'amant, Lacan l'appelle objet petit a, l'aimé ne s'y identifie pas.
L'objet petit a est un objet dont il n'y a pas d'idée, puisqu'il est l'inscription du désir lui-même dans l'objet, ce que l'amant voit comme la part perdue de lui-même contenue dans l'Autre.
À ce manque de lui-même (que l'amant voit comme un excès) l'aimé ne peut répondre que par son propre manque, et voilà comment Lacan est fondé à dire qu'aimer c'est vouloir donner quelque chose que l'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas.
C'est aussi pourquoi Lacan dit que l'amour est un sentiment comique.
Ce qui n'empêche pas l'amour d'être sublime, au sens où il sublime le manque lui-même, alors que le désir reste pris dans la logique du "il y a quelque chose qui cloche...", "ce n'est jamais tout à fait ça", l'amour dit au contraire: "c'est ça!", cet être imparfait, faillé, qui ne correspond même pas à lui-même, je l'aime, et je l'aime malgré ses défauts et peut-être même à cause de ses défauts, il n'est pas là pour combler mon manque, mon manque est constitutif, rien ne saurait le combler.
L'amour authentique ne s'adresse qu'à un être imparfait, seul l'être imparfait est digne d'amour.
Si le christianisme est la "vraie religion" (Lacan) c'est qu'elle révèle qu'il n'y a rien à révéler, rien derrière le rideau des apparences, ce qui en fait aussi la religion de l'amour, son Dieu étant digne d'amour car imparfait: il n'est pas omnipotent.
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lisaalmeida · 1 year ago
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À chaque seconde, je brûle de tout mon être
L'amour est à présent, mon seul maître.
Je sens mon Coeur brûlant, prêt à exploser
Je ne peux plus m'échapper,
Mais pourquoi résister, vaut mieux céder.
C'est tellement stupide de décliner.
Mon coeur est tellement brûlant,
Cela veut-il sans doute dire, que l'amour est un titan.
À croire que l'amour est un dieu vivant,
Puisque je me plie à sa volonté,
D'ailleurs comment puis-je dire non, à sa beauté.
Mais grâce à lui, je peux te dire que je t'aime,
Son fluide flamboyant circule dans mes veines.
Tu es tout ce que je souhaitais,
Je loue l'amour, tu es mon rêve le plus fou,
À présent, mon cher, je sens tes doigts,
Caresser ma peau qui ne connaissait pas l'émoi.
Tes lèvres sur les miennes, quelle merveille!
Tes paroles poétiques sont égales au miel,
Ton regard et ton sourire stimulent mon désir!
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thebrickinbrick · 7 months ago
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Waiting
DURING those hours of waiting, what did they do? We must needs tell, since this is a matter of history.
While the men made bullets and the women lint, while a large saucepan of melted brass and lead, destined to the bullet-mould smoked over a glowing brazier, while the sentinels watched, weapon in hand, on the barricade, while Enjolras, whom it was impossible to divert, kept an eye on the sentinels,
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Combeferre, Courfeyrac, Jean Prouvaire, Feuilly, Bossuet, Joly, Bahorel, and some others, sought each other out and united as in the most peaceful days of their conversations in their student life, and, in one corner of this wine-shop which had been converted into a casement, a couple of paces distant from the redoubt which they had built, with their carbines loaded and primed resting against the backs of their chairs, these fine young fellows, so close to a supreme hour, began to recite love verses. What verses?
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These:
Vous rappelez-vous notre douce vie, Lorsque nous étions si jeunes tous deux, Et que nous n'avions au cœur d'autre envie Que d'être bien mis et d'être amoureux, Lorsqu'en ajoutant votre age à mon age, Nous ne comptions pas à deux quarante ans, Et que, dans notre humble et petit ménage, Tout, même l'hiver, nous était printemps?
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Beaux jours! Manuel etait fier et sage, Paris s'asseyait à de saints banquets, Foy lançait la foudre, et votre corsage Avait une épingle où je me piquais. Tout vous contemplait. Avocat sans causes, Quand je vous menais au Prado dîner, Vous étiez jolie au point que les roses Me faisaient l'effet de se retourner.
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Je les entendais dire: Est elle belle! Comme elle sent bon! Quels cheveux à fiots Sous son mantelet elle cache une aile, Son bonnet charmant est à peine éclos. J'errais avec toi, pressant ton bras souple. Les passants crovaient que l'amour charmé Avait marié, dans notre heureux couple, Le doux mois d'avril au beau mois de mai.
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Nous vivions cachés, contents, porte close, Dévorant l'amour, bon fruit défendu, Ma bouche n'avait pas dit une chose Que déjà ton cœur avait répondu.
La Sorbonne était l'endroit bucolique Où je t'adorais du soir au matin. C'est ainsi qu'une âme amoureuse applique La carte du Tendre au pays Latin.
O place Maubert! ô place Dauphine! Quand, dans le taudis frais et printanier, Tu tirais ton bas sur ton jambe fine, Je voyais un astre au fond du grenier. J'ai fort lu Platon, mais rien ne m'en reste; Mieux que Malebranche et que Lamennais Tu me démontrais la bonté céleste Avec une fleur que tu me donnais.
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Je t'obéissais, tu m'étais soumise; O grenier doré! te lacer! te voir Aller et venir dès l'aube en chemise, Mirant ton jeune front à ton vieux miroir. Et qui donc pourrait perdre la mémoire De ces temps d'aurore et de firmament, De rubans, de fleurs, de gaze et de moire, Où l'amour bégaye un argot charmant? Nos jardins étaient un pot de tulipe; Tu masquais la vitre avec un jupon; Je prenais le bol de terre de pipe, Et je te donnais le tasse en japon.
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Et ces grands malheurs qui nous faisaient rire! Ton manchon brûlé, ton boa perdu! Et ce cher portrait du divin Shakespeare Qu'un soir pour souper nons avons vendu!
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J'étais mendiant et toi charitable. Je baisais au vol tes bras frais et ronds. Dante in folio nous servait de table Pour manger gaîment un cent de marrons. La première fois qu'en mon joyeux bouge Je pris un baiser a ton lèvre en feu, Quand tu t'en allais décoiffée et rouge, Je restai tout pâle et je crus en Dieu! Te rappelles-tu nos bonheurs sans nombre, Et tous ces fichus changés en chiffons? Oh que de soupirs, de nos cœurs pleins d'ombre, Se sont envolés dans les cieux profonds!(1)
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The hour, the spot, these souvenirs of youth recalled, a few stars which began to twinkle in the sky, the funeral repose of those deserted streets, the imminence of the inexorable adventure which was in preparation, gave a pathetic charm to these verses murmured in a low tone in the dusk by Jean Prouvaire, who, as we have said, was a gentle poet.
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In the meantime, a lamp had been lighted in the small barricade, and in the large one, one of those wax torches such as are to be met with on Shrove-Tuesday in front of vehicles loaded with masks, on their way to la Courtille. These torches, as the reader has seen, came from the Faubourg Saint-Antoine.
The torch had been placed in a sort of cage of paving-stones closed on three sides to shelter it from the wind, and disposed in such a fashion that all the light fell on the flag. The street and the barricade remained sunk in gloom, and nothing was to be seen except the red flag formidably illuminated as by an enormous dark-lantern.
This light enhanced the scarlet of the flag, with an indescribable and terrible purple.
(1) Do you remember our sweet life, when we were both so young, and when we had no other desire in our hearts than to be well dressed and in love? When, by adding your age to my age, we could not count forty years between us, and when, in our humble and tiny household, everything was spring to us even in winter. Fair days! Manuel was proud and wise, Paris sat at sacred banquets, Foy launched thunderbolts, and your corsage had a pin on which I pricked myself. Everything gazed upon you. A briefless lawyer, when I took you to the Prado to dine, you were so beautiful that the roses seemed to me to trn round, and I heard them say: Is she not beautiful! How good she smells! What billowing hair! Beneath her mantle she hides a wing. Her charming bonnet is hardly unfolded. I wandered with thee, pressing thy supple arm. The passers-by thought that love bewitched had wedded, in our happy couple, he gentle month of April to the fair month of May. We lived concealed, conent, with closed doors, devouring love, that sweed forbidden fruit. My mouth had not uttered a thing when thy heart had already responded. The Sorbonne was the bucolic spot where I adored thee from eve till morn. 'Tis thus that an amorous soul applies the chart of the Tender to the Latin country. O Place Maubert! O Place Dauphine! When in the fresh spring-like hut thou didst draw thy stocking on thy delicate leg, I saw a star in the depths of the garret. I have read a great deal of Plato, but nothing of it remains by me; better than Malebranche and than Lamennais thou didst demonstrate to me celestial goodness with a flower which thou gavest to me. I obeyed thee, thou didst submit to me; oh gilded garret! to lace thee! to behold thee going and coming from dawn in thy chemise, gazing at thy yourg brow in thine ancient mirror! And who, then, would forego the memory of those days of aurora and the firmament, of flowers, of gauze and of moire. when love stammers a charming slang? Our gardens consisted of a pot of tulips; thou didst mask the window with thy petticoat; I took the earthenware bowl and I gave thee the Japanese cup. And those great misfortunes which made us laugh! Thy cuff scorched, thy boa lost! And that dear portrait of the divine Shakespeare which we sold one evening that we might sup! I was a beggar and thou wert charitable. I kissed thy fresh round arms in haste. A folio Danto served us as a table on which to eat merrily a centime's worth of chestnuts. The first time that. in my joyous den, I snatched a kiss from thy fiery lip, when thou wentest forth, dishevelled and blushing, I turned deathly pale and I believed in God. Dost thou recall our innumerable joys, and all those fichus changed to rags? Oh! what sighs from our hearts full of gloom fluttered forth to the heavenly depths!”
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gerardt10 · 2 months ago
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🇷🇺 🇸🇰 🇺🇦 🇺🇲 🇬🇧 🇨🇵 🇪🇺 ℝ𝕠𝕓𝕖𝕣𝕥 𝔽𝕚𝕔𝕠
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Fico a déclaré que l'UE sait que les sanctions contre la Russie ne fonctionnent pas.
« Nous savons tous, au sein de l’UE, que les sanctions ne fonctionnent pas.
Nous le savons tous très bien que le soutien au président Poutine est très élevé en Fédération de Russie.
Mais nous refusons d’admettre notre culpabilité en raison de cette situation qui est survenue en 2022, comment le conflit militaire a éclaté : nous pensions, oui, maintenant nous allons profiter de ce conflit militaire et mettre la Russie à genoux, l’humilier.
Mais cette stratégie n’a pas fonctionné. Et c’est pourquoi je le dis dès le premier jour : poussons, pour l'amour de Dieu, la Russie, l'Ukraine et les États-Unis à s'asseoir à la table des négociations », a déclaré le Premier ministre slovaque Robert Fico.
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iranondeaira · 1 year ago
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" Le chat ne fait rien, il est, comme un roi. Il reste assis, pelotonné, allongé. Il a la persuasion, il n'attend rien et ne dépend de personne, il se suffit. Son temps est parfait, il se dilate et se rétrécit comme sa pupille concentrique et centripète, sans se précipiter dans un angoissant écoulement goutte à goutte. Sa position horizontale a une dignité métaphysique que l'on a en général désapprise.
On se couche pour se reposer, dormir, faire l'amour, toujours pour faire quelque chose et se relever dès qu'on l'a fait ; le chat se couche pour être couché, comme on s'étend devant la mer rien que pour être là, étiré et abandonné. C'est un dieu de l'instant présent, indifférent, inaccessible."
- Claudio Magris
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