Tumgik
#le deuxième plus long pont suspendu du monde…
newmic · 2 years
Text
Tumblr media
0 notes
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Cotahuasi :
Le trajet est long et mouvementé, il n’y a pas de goudron sur une grande partie de la route. on trouve un hôtel pour finir la nuit et le lendemain on essaie de trouver des informations sur les randonnées et les treks qu’il y a à faire. Pas facile à trouver ces infos... et la mauvaise nouvelle c’est qu’à cause de la saison des pluies il y a eu des éboulements qui ont détruit les routes et les chemins. On ne peut donc pas faire de trek mais seulement des randonnées sur la journée.
La première sera la traversée d’une montagne. La pente est raide mais il y a plutôt une jolie vue. Mais ce qui m’a surtout plu c’est qu’une fois en haut, on est passé entre les petits champs de villageois qui habitaient là. Il y avait pas mal de monde en train de travailler dans les champs et ils nous saluaient tous quand on passait. Celles qui m’ont le plus marquées étaient deux mamies qui paraissaient avoir plus de cent ans mais qui portaient un énorme fagot d’herbes chacune, tout en souriant ! C’était si beau de les voir.  On a fini la randonnée sous une pluie fine avant de détendre nos muscles dans une source d’eau chaude. 
Pour le deuxième jour, on décide d’aller voir une cascade. Elle est loin et ça descend beaucoup. En voulant prendre un raccourci on se retrouve dans le jardin d’une gentille famille qui nous a indiqué le chemin. Sur la route, on croise des locaux qui nous disent de faire attention parce qu’il y a des éboulements. On continue quand même, malgré les avertissements. Evidemment, à 200 m de la cascade, il y a un gouffre de 10 m à la place du chemin. Pas moyen de passer. On ne peut même pas voir la cascade parce qu’elle est cachée par une montagne. On fait donc demi tour déçus, le chemin n’est pas très beau. J’ai mal aux jambes et je suis fatiguée.
Avant de partir, on fait une dernière balade. On va voir un pont suspendu. C’est très impressionnant, il est très haut et la rivière coule fort en dessous. En plus de ça il y a quelques planches pourries. Mais les traces récentes montrent que ce chemin est encore beaucoup utilisé. On passe ensuite l’après midi à boire du café en attendant notre bus.
On a été un peu déçus par ce canyon mais il doit être chouette à voir quand c’est pas la saison des pluies. Par contre, comme on dormait dans un hôtel on ne pouvait pas cuisiner pour nous-même et on s’est retrouvés à manger du poulet avec du riz et des frites (pas cuites) à tous les repas, même au petit déjeuner ! Tous les restaurant ne servaient que ça !
1 note · View note
alanrouxdsaa · 4 years
Text
L’équilibre au service de la démesure
Deux ponts, deux techniques, deux époques. Le premier, datant de la fin du moyen Âge est le pont en pierre la plus longue au monde. Le deuxième inauguré en 1998 et le plus long pont suspendu.
Celui en pierre, bien qu’il soit incroyable pour son époque ne fait même pas la moitié du suspendu et possède une structure visuelle lourde et massive. Il dépasse à peine du niveau de l’eau et est peu pratique pour naviguer en dessous. 
Avec le temps, les matériaux ont changé et la manière de concevoir une structure aussi. Fini de porter par le sol, aujourd’hui, on soutient par le haut. On tente l’équilibre comme si le plateau était tenu par les dieux. Grâce à l’équilibre, on va plus haut plus loin plus gros, mais toujours aussi fin et fini les piliers et arches qui se multiplient. La solidité se transforme en flexibilité et fait naître de vrais titans capables de résister à un tremblement de terre de 8.5/10 des courants et des vents violent.  L’équilibre associé à des matériaux comme l’acier affine les structures les rendent plus légères si on peut dire et ne dénature pas un paysage bien au contraire.
Paradoxalement, pour la même époque que le pont en pierre, on peut citer les cathédrales comme exploit d’équilibre. Les structures soutenues par des contreforts s’allongent et s’affinent sans subir les forces de la pesanteur ou du vent.
Je suis certain que ce procédé peut s’appliquer à plus petite échelle comme pour un mobilier et ainsi libérer notre espace visuel et diminuer les matériaux. Ou même des objets du quotidien créant des curiosités satisfaisantes dans notre quotidien. Car le plus grand atout de l’équilibre d’après moi, c’est de pouvoir créer cette fascination quand on voit des choses tenir comme par magie en ce disant que ce n’est pas possible ou en étant impressionné comme pour les sculptures de pierre de rivières. Créer des objets sculpturaux, écologiques, économiques et fascinants. Comme ces deux-ponts.
0 notes
gaelvillar · 7 years
Text
04/02/18 Guilin, fin: après midi du 2e jour
L'après midi du deuxième et dernier jour de ce petit voyage organisé dans le Guilin a encore été riche en activités. Après le déjeuner dans le petit restaurant d'un hameau on est allé à pieds vers le lit d'une fine rivière qui ressemblait plus alors à un gros ruisseau. Evidemment, très touristique, le coin était totalement aménagé et des boutiques de souvenirs, jouets, artisanat, vêtements ou calligraphies nous attendaient. Nous n'auront eu le temps de nous y arrêter qu'au retour, pour le moment nous nous sommes dépêchés de suivre la guide. Après quelques marches (il faut aimer ça pour visiter la Chine) nous sommes arrivés devant une assez haut barrage qui créait une mini-cascade et une retenue d'eau derrière lui. Sur celle ci nous avons embarqué dans des bateaux fait d'énormes troncs de bambous assemblés, sur lesquels il y avait des sièges et un toit. C'est à la main, à l'aide d'une longue rame qu'il déplaçait de droite à gauche sans aucun bruit, que le batelier nous a emmené de l'autre coté de ce lac en une dizaine de minutes. En attendant le reste du groupe sur d'autres bateaux nous avons pu admirer un ying et yang et truc, puisqu'il était composé de trois parties. (les chinois ont bien sûr préféré faire plein de photos). De là nous avons marché sur un petit chemin le long de la rivière qui serpentait entre des rochers. Et nous sommes arrivés à une cascade, naturelle cette fois, où la rivière coulait le long d'un haut rocher. Des marches avait été creusées dans celui ci si bien que l'été c'était une attraction touristique sportive assez attrayante que de l'escalader grâce à une corde sur le coté. Mais on n'était qu'en février, alors tout le monde à juste pris plein de photos. Le chemin grimpait tout en continuant de longer la petite rivière qui serpentait entre les rochers, c'était assez joli. L'eau formait parfois d'autres petites cascades et créait des courants et contre-courants que mon œil de kayakiste regardait avec envie, bien qu'il n'y ait pas eu du tout assez d'eau pour naviguer. A un moment nous nous sommes séparé du cours d'eau pour continuer à monter, des marches cette fois-ci. Puis de cette hauteur nous étions toujours entourés d'arbres mais nous avons emprunté un étroit pont suspendu tapissé de rouge reliant la petite colline sur laquelle nous nous trouvions à une autre. La vue n'était pas extraordinaire, mais ça valait le coup quand même. Nous avons alors attaqué la redescente, de façon a former une boucle pour retrouver notre point de départ. Il y avait une circuit de petits wagons, comme des bobsleighs sur rail, un petit train-train qui dévalait un circuit entre les arbres à flanc de colline. Joséphine et Yueming les ont prit, mais j'ai préféré descendre en courant pour faire travailler un peu mes cuisses. En bas, j'ai flâné dans les boutiques de souvenirs, notamment une spécialisée dans le travail de la corne qui vendait nombre de peignes et broches et qui exposait même des crânes d'animaux empaillés aux cornes magnifiques, à vendre aussi mais bien poussiéreux. 
Nous avons repris le bus en direction retour vers la ville de Guilin. L'après-midi n'était pas trop avancée. Nous avons visité un grand parc au bord de la rivière "li" qui traverse la ville. Le niveau d'eau était encore très bas, et le lit de cailloux était bien apparent, il n'avait pas l'air bien confortable. Il y avait plusieurs statues de dignitaires chinois importants qui faisaient des grimaces, et un petit sanctuaire avec des sculptures de personnages traditionnels, qui était beaucoup plus forts en grimaces d'ailleurs. En face, au milieu de la rivière dont le lit était très large, il y avait un tr��s gros rocher qui était percé à un bout et qui formait ainsi une arche. Cela lui valait le surnom de montagne de l'éléphant. Encore, grosse séance photo pour tous les chinois du groupe qui n'ont pas pris 30 secondes pour regarder, alors que franchement, elle cassait pas des briques non plus cette petite roche trouée. Il y avit une grande pelouse à coté dans le parc ou j'ai observé les chinois assis à lire où les jeunes parents jouant avec leurs enfants. Et ensuite j'ai regardé les jolis éventails calligraphiés d'un étal dans le parc, qui était tout de même très touristique. Il y avait comme arbres des bambous aux troncs énormes (pour moi en fait, parce que c'est la norme, les troncs énormes, ici, d'ailleurs il n'y avait pas d'ormes), et des bananiers,pas très hauts et sans fruits évidemment, aux feuilles très larges et brillantes typiques des photos des paysages tropicaux... c'est des arbres qu'on retrouve souvent d'ailleurs ici, dans le sud de la chine, avec les palmiers qui sont partout. Pour retourner à l'entrée où sortir du parc on a emprunté, comme à l'aller, une petite voiture électrique de touristes là, blanche et ouverte, avec juste le toît.
Enfin, notre dernière attraction de ce court séjour fut un spectacle, trop court mais grandiose. Il était dans une salle juste à côté du parc, à 5 minutes de bus seulement. Le parking était bondé à craque de bus, de touristes et de leurs guides aux drapeaux multicolores criant dans leurs haut parleurs électriques. Avant de rentrer dans la salle, on passait pour poser devant deux grands arrières-plan photographiques représentant un paysage de Yangshuo (admiré la veille en bateau) et la montagne éléphant que nous venions de voir. Il y avait un porte clé avec nos photos offert... j'en ai profité. Sur les grandes photos imprimés la lumière entre moi et l'arrière plan n'était pas raccord de toute façon, puis le principe m'indignait un peu franchement. Le spectacle était comme celui d'un cirque, les numéros se succédaient. On est arrivé qu'il était déjà entamé malheureusement. Mais j'ai néanmoins pu admirer des scènes d'opéra, d'acrobaties extraordinaires, de danse, de tissus ou de gymnastique comme savent parfaitement le faire les chinois, avec même  plein d'enfants épatants sur scène. A la sortie, il avait aussi plein de monde. Et je note d'ailleurs que le public chinois est sans doute le pire qui soit. Même si c'est quand on va au cinéma avec mon ancien frère d'accueil et des copains de classe, ils n’arrêtent pas de parler. Aux spectacles, peut importe que le numéro soit tout à fait extraordinaire, il n'y a pas plus d'un tiers de la salle grand maximum qui applaudit. Et j'ai trouvé ça dommage car le spectacle m'as vraiment émerveillé, et Joséphine m'as bien dit que ce n'est pas partout qu'on peut en voir comme ça. A la fin tout le monde est donc parti avant même que tous les performeurs n'aient salué. Nous nous sommes alors séparé définitivement du groupe qui allait à l'aéroport étant donné que nous n'allions qu'à la gare puisque nous étions les plus près du Guilin, comparé aux Pékinois ou autres du groupe. D'abord nous sommes allé dans un super restaurant, mais là il nous à encore fallu patienter bien longtemps avant qu'une table pour nous trois se libère. Il y avait même un distributeur de tickets d'attente numérotés, comme à la banque ou la mairie... Malgré tout le repas en valait complétement la chandelle (même si il n'y en avait pas sur la table), c'était vraiment délicieux. C'est idéniable, j'aurai bien mangé cette année! 
Le retour en train était des plus tranquille qui soit. Après les scanners de sécurité et vérification du passeport et du billet à l'entrée de la gare pratiquement déserte, j'ai payé 4 yuans (0,5€) un des très nombreux siège massant pour 10 minutes. Et quand nous sommes montés dans le train nous étions seuls dans notre voiture (aussi grande qu'une voiture de TGV français pourtant hein, plus grande qu'une Smart quoi). Quelques passagers nous ont rejoins aux gares traversées, avant d'arriver à Guangzhou à minuit passé où le mari de Joséphine est très gentiment venu nous chercher dans son beau 4x4 urbain Audi. Dans la gare il y avait des gens allongés ou assis avec leurs affaires, et loin d'être des passagers bloqués par l'annulation d'un train ou une grève des cheminots, il attendait ici toute la nuit leur train qui partirait le lendemain très tôt.  
C'est ainsi que s'achève mon récit de ces 2 belles journées entouré de paysages grandioses et à la découverte d'une Chine toujours aussi surprenante, riche en histoires et très intéressante. M'enfin il faudra que j'y retourne, parce-que j'ai pas escaladé de colline près de Yangshuo jusqu'au sommet, et j'ai pas admiré de coucher de soleil non plus, puis la nourriture locale ne m'as révélé qu'une petite partie de toutes ses saveurs excellentes... D'ici là je vous met très bientôt les photos de cette belle après-midi, puis celle d'un jour passé à Macao, avant de m'attaquer au nouvel an, déjà fini maintenant.  La bise
1 note · View note
lamaventures · 7 years
Text
Patagonie chilienne : l’île Magdalena et Torres del Paine
Tumblr media
Terre du bout du monde, battue par des vents violents, côtes découpées, glaciers et sommets enneigés… Tout est extrême en Patagonie mais intensément beau. Plus la nature est hostile, plus elle éveille notre instinct de voyageur intrépide. Patagonie, on est prêts à fouler tes terres même si tu nous glaces et bouscules par tes bourrasques, on sait déjà que tu vas nous bluffer.
Punta Arenas et l’île aux pingouins
Tumblr media Tumblr media
On quitte Santiago et son doux climat pour rejoindre par les airs l’extrême sud du Chili à Punta Arenas. La haute saison en Patagonie commence en décembre et ce, jusqu'à février. C'est la période la plus clémente d'un point de vue météo (ce qui explique l’afflux de touristes), et la plus chère forcément. On a donc décidé d’accélérer notre descente pour arriver fin novembre et éviter la foule de voyageurs. L'objectif étant, après, de remonter progressivement jusqu'au nord de la Patagonie. 
Tumblr media
Choc thermique. Voici ce que l'on a ressenti en sortant de l'aéroport de Punta Arenas. Il est temps de ressortir nos pulls en poil de lama et nos polaires pour affronter ce nouveau climat. La ville n'a pas un grand intérêt touristique si ce n'est d'être le départ pour l'île Magdalena, un petit bout de terre couvert de pingouins ! On embarque sur un bateau qui nous y conduit en 2h de traversée. En sortant du ferry, nouveau choc thermique. Le vent souffle très fort et il fait un froid de canard (enfin de pingouin). On s’emmitoufle sous nos multiples couches d'habits et on pose nos pieds sur cette île hostile. Un petit sentier a été aménagé pour admirer les pingouins sans les déranger. Ils sont là par millier autour de leurs petits trous creusés pour la couvade. C'est vraiment mignon. En plus, ils sont tout près de nous en train de se dandiner. On ne s'éternise pas trop longtemps pour regagner le bateau et sa douce chaleur.
Tumblr media
De retour à Punta Arenas, on se dirige vers notre point de chute. On a réservé une nuit chez l'habitant dans une adorable famille qui nous régale de confiture à la rhubarbe faite avec amour par la grand-mère. On serait bien restés plus longtemps mais nous voilà déjà partis pour Puerto Natales.
Torres del Paine et le trek du W
Tumblr media
C'est dans le petit village de Puerto Natales que débute vraiment la découverte de la Patagonie sauvage. Et c'est au cœur du parc national Torres del Paine que s'effectue le mythique trek du W. Ce n'est pas une mince affaire ce trek. Déjà, la météo y est très changeante et peut passer par tous ses états au cours d'une même journée. La qualité du trek dépend clairement des conditions climatiques. Ensuite, des entreprises privées ont investi dans le parc et ont normé l'accès et les randonnées. Le camping sauvage est interdit, il faut réserver son emplacement de tente dans les campings prévus à cet effet. Il y en a peu et certains sont très chers (même juste pour planter sa tente). Les places sont limitées donc la plupart des voyageurs effectuent leur réservation des mois à l'avance. Sauf nous ! Ne sachant pas à quel moment on arriverait en Patagonie. On décide de se présenter la veille comme des fleurs dans les agences de réservation. On parvient finalement facilement à réserver 3 nuits, on peut partir l'esprit serein (on a quand même entendu des histoires de randonneurs sans réservation qui se faisaient jeter des campings). On prépare nos sacs avec nos victuailles et on s'endort tout excités par cette nouvelle aventure. 
Jour 1
Tumblr media
6h30. On enfile nos multi-couches de trekkeur des montagnes, on avale un morceau et on file au terminal de bus. Le trajet dure 2h jusqu'à l'entrée du parc. Puis, on prend un bateau qui nous emmène à l'extrémité ouest. Le trek du W porte ce nom car son parcours forme un W avec un mirador au bout de chacune de ses 3 branches. Ceci implique donc des allers-retours et des temps de marche assez longs.
Tumblr media
On arrive à notre premier camping dans lequel nous allons passer 2 nuits. Le vent souffle déjà très fort et le ciel est assez couvert. On monte la tente et on se déleste de nos sacs pour faire la première branche du W avec, à la clé, le glacier Grey. Les paysages sont déjà splendides malgré la grisaille. On croise des arbres pétrifiés, blancs et figés. On se demande si c'est l'incendie de 2011 qui en est responsable. En tout cas, ça donne un charme hostile à cette nature complètement déchaînée. Le vent est si fort lorsque l'on approche de la côte qu'il manque de nous faire tomber par terre. On a du mal à avancer et on ne s'entend même pas parler (c'est pour dire la puissance du phénomène). On longe le lac Grey jusqu'à enfin entrevoir l'immense glacier. 
Tumblr media Tumblr media
Il forme une coulée lisse particulièrement impressionnante. On n'en voit pas le bout. Les bourrasques de vent émanent de son origine immaculée avec une force déconcertante. C'est l'apocalypse ici. On tente de garder notre équilibre pour les photos et on retourne au camping un peu sonnés. 
Tumblr media
Sur le chemin, le soleil pointe le bout de son nez et redonne de la couleur au paysage.
Tumblr media Tumblr media
Le camping est payant certes mais il dispose de douches chaudes et d'une salle commune pour manger à l'abri du vent, et ça, ça n'a pas de prix en Patagonie. On se régale de pâtes à la sauce tomate (c'est toujours le même repas mais on se contente de peu en trek). En regagnant notre tente, on s’aperçoit que celle du voisin s'est effondrée à cause du vent. Vaut mieux être bien équipé ici ! On saute dans nos sacs de couchage et on se laisse bercer par les violentes bourrasques.
Jour 2
Tumblr media
Aujourd'hui, on a pour mission d'aller sur la deuxième branche du W qui nous fait grimper au milieu de magnifiques montagnes. Le temps est toujours assez gris mais il ne pleut pas, c'est déjà ça. Par contre, le vent est toujours là, lui.
Tumblr media
Le chemin longe une première lagune puis on s'engouffre dans des forêts enchantées. On prend rapidement de la hauteur, ce qui nous permet d'admirer le bleu azur du lac Pehoé, sur lequel on est arrivé en bateau. 
Tumblr media Tumblr media
On s'approche petit à petit des sommets enneigés et on se balade entourés d’arbres pétrifiés. Ça met dans l’ambiance. Puis on grimpe jusqu'à atteindre le fameux mirador Britanico. 
Tumblr media Tumblr media
Entourés d'un cirque de montagnes, on profite de la vue malgré l'afflux de brume et nuages. C'est quand même sacrément beau !
Tumblr media Tumblr media
Jour 3
Le jour le plus long. Notre troisième nuit est prévue au camping à l'extrémité est du parc. Nous sommes à l'extrémité ouest. Il y a presque 30 km à parcourir (avec les sacs sur le dos bien sur). Ça va être long. 
Tumblr media Tumblr media
Cette fois-ci, on longe de près le lac Pehoé. Sa couleur est toujours aussi hypnotique. La végétation est luxuriante et garnie d'arbustes de couleur rouge qui donnent du contraste au paysage. Face au lac, les montagnes sont majestueuses. 
Tumblr media
Et puis, pour couronner le tout, le soleil débarque. Mais dis donc, il commence à faire chaud en Patagonie ? On en profite pour faire une pause sur une plage paisible au bord du lac.
Tumblr media
Le soleil ne nous quitte plus. C’est bien, ça donne du courage pour tout ce kilométrage. On s’arrête de temps en temps pour faire travailler nos mirettes (y a pas que les pieds qui bossent dur).
Tumblr media Tumblr media
Quand même, 30 km, ça use. Au fil des collines qui se présentent, on espère voir apparaître le campement. Mais non. Il est loin le malotru. Le bout de nos jambes, qui jadis nous servaient de pieds, s'est transformé en pâte molle et douloureuse. Le camping apparaît enfin (et assez loin évidemment) mais on finit par y arriver ! On installe notre tente à l'abri des arbres et on libère nos petons de leur prison. 
Jour 4
Tumblr media
La dernière étape du trek est l'une des plus jolies et la plus mythique, c'est celle qui donne son identité au parc : les Torres, 3 pics montagneux en dent de scie. Certains voyageurs ne viennent que pour cette branche du W, sans se préoccuper des autres. Mais tout le monde n'a pas la chance de les voir ! Cette beauté capricieuse a le don de se cacher souvent dans une brume opaque et tenace. Pour maximiser nos chances, on décide de partir aux aurores avant que le vent ne se lève et n'amasse les nuages sur les montagnes. 
Tumblr media Tumblr media
Lorsque l’on quitte le campement, on est entièrement seuls. On débute notre ascension sous les premières lueurs du soleil. On se sent privilégiés d'assister à un tel spectacle. Les couleurs sont magnifiques, les montagnes se teintent d'or lorsque la lumière est encore rasante. 
Tumblr media
On entre dans une vallée dans laquelle on redescend pour emprunter un pont suspendu qui traverse la rivière. Et là, un homme s'y baigne tout nu et se fait prendre en photo sous toutes ses coutures par un autre monsieur. A son thermomètre, l'eau à l’air très froide !
On lève le bout du nez vers le ciel pour scruter la météo. Ça semble relativement dégagé pour l’instant. On a hâte d'arriver en haut. La dernière portion d'ascension est pentue et assez physique. Au fur et à mesure, on distingue un tout petit bout des Torres. Elles sont éclairées par le soleil qui leur donne une couleur dorée. C'est tellement beau qu'on se dépêche de monter de peur de rater le spectacle. On se sait jamais avec la météo Patagonne. Quand on arrive enfin tout en haut, on lâche un cri d'émerveillement. 
Tumblr media
Les 3 Torres trônent dans une alcôve montagneuse avec, à leur pied, une jolie lagune. La brume stagne derrière mais on les voit et le spectacle est fabuleux. On s'imprègne de chaque détail du paysage pour les garder autant que possible en mémoire. Le soleil ne les aura pas éclairées pour nous mais les nuages commencent à se dissiper lorsque l'on décide de descendre. 
Tumblr media Tumblr media
On aura quand même eu beaucoup de chance sur ce trek. Assis dans la chaleur du car, on repart pour Puerto Natales en regardant les montagnes du parc se couvrir d'épais nuages neigeux. On a fait le W. On a adoré. 
2 notes · View notes
avantlasuivante · 7 years
Text
(...)
La fête s’éteint progressivement. Il n’y a pas grandes différences entre les cadavres qui s’endorment déjà dans les chambres et ceux qui décident de rentrer. Certains pensent même monter une expédition pour déguster quelques huitres sur Croix-Rousse.
Julien est bourré. Il est extrêmement fatigué mais l’adrénaline de cette soirée empêche le sommeil de venir. Il se réfugie alors dans le salon déserté et connecte son iPhone à la chaine Hi-fi. Il lance au hasard une playlist basée sur ses goûts. Il s’assoit alors dans l’un des deux fauteuils se faisant face. Il se détend un peu en entendant Mac Demarco résonné dans la pièce. Ca y est, ça le reprend. Il n’est à nouveau plus que sensation. Il sent la fraicheur moite de la transpiration sur sa nuque. Sous ses doigts, il ressent la toile tissée des accoudoirs du fauteuil et le détail des coutures. Sa tête tourne un peu lorsqu’il ferme les yeux et cela le fait sourire. On est encore là mon pote, se dit-il, avec la nostalgie immature de ses soirées étudiantes. Un courant d’air lui rafraichit le visage. Je pourrais passer ma vie dans ce courant d’air, pense-t-il.
C’est alors que Sophie entre dans la pièce, tout doucement, comme respectant le moment que vivait Julien. Elle lui sourit. Il a fallu toute une soirée avant qu’il puisse se retrouver seuls.
- Salut, dit calmement Julien, ça va ? - Oui et toi ?, répond Sophie en s’asseyant dans le fauteuil en face de lui.
Il ne répond pas, laissant son visage apaisé répondre à sa place. La chaine HiFi diffuse les Naives New Beaters désormais. Les deux anciens amants se regardent droit dans les yeux, assis confortablement dans leurs fauteuils respectifs, avec un sourire qui voulait dire « Je suis content que tu sois là ». Dans un regard, Julien lui avoue qu’elle lui a manqué. Sans aucun mot non plus, Sophie lui répond « Moi aussi, tu m’as manqué ».
Dans une transition musicale inattendue, Liane Foly commence à entonner La vie ne m’apprend rien. Cela fait rire Sophie et d’un haussement d’épaule, elle le rassure. Cette musique lui va très bien. Puis son regard change. C’est un peu de tristesse qui transparait. Uniquement avec les yeux, elle lui raconte que ces derniers mois sans lui n’ont pas été le soulagement qu’elle pouvait attendre. De tous les instants qu’elle imaginait libres, il ne restait que l’éloignement qu’ils avaient décidé. Julien lui lance un regard compréhensif, s’il avait pu parler, il lui aurait dit qu’il avait vécu la même chose, presque au même instant. Julien réalisait alors toute l’empathie qui existait entre eux. Ils ne s’étaient jamais décrit comme fusionnels. Ils l’étaient sans doute trop pour s’en rendre compte. En relevant la tête, il croise les yeux noirs de Sophie qui, comme pour lui répondre, disaient « Oui, je sais. »
Sentant qu’elle a peut-être assombri leurs échanges de regard, Sophie se force à sourire et lance un clin d’oeil qu’elle veut complice. Julien accepte par un sourire.
Les minutes passent sans aucun d’eux ne disent un mot, bercés des musiques alternant bon et mauvais goût. Ils ne s’étonnent plus que Muse puisse côtoyer Sacha Distel. Cela fait bientôt une heure que Julien et Sophie se contemple en mêlant des regards associant joie, tendresse et affection profonde. Le jour se lève, très loin d’eux et de ce moment si particulier, si silencieux et en même temps si assourdissant de bonheur. Dans leurs coeurs, la scène est bien différente que vu de l’extérieur. Dans leurs coeurs, ils sont des vieux amis qui prennent un plaisir bruyant à se retrouver, se serrant dans les bras, criant que c’est si bon de se revoir. Dans leurs coeurs, ils sont redevenus des tourtereaux timide se rencontrant pour la première fois, surpris de s’entendre aussi bien et rêvant d’une grande histoire. Dans leurs coeurs, le tumulte.
Croisant une nouvelle fois le regard de Sophie, Julien se dit « C’est elle. Ca a toujours été elle ».
Sur une musique de Da Silva, leurs paroles muettes se confondent et s’accélèrent. « Tu as vu, j’ai gardé les cheveux long, comme tu aimes », « Je fais encore souvent des tartes poires chocolat au cas où tu passes à l’improviste », « Je sers parfois mes draps en imaginant te tenir la main. », « Tu te souviens comme tu étais belle », « Rien a changé »
Julien se lève et prend la main de Sophie qui se met debout à son tour. Ils récupèrent leurs affaires et quittent la maison. Dehors, le soleil effleurent le toit. L’air est frais, le calme est partout. On entend des oiseaux s’éveiller. Julien et Sophie marchent en se tenant la main, ils ne se regardent pas. Le corps entier de Julien est suspendu à la main de Sophie qu’il n’aurait lâché pour rien au monde. Il reconnait sa peau douce, la longueur de ses doigts et même la petite bosse qu’elle a sur le revers. Il se rappelle ses habitudes de caresses. A ce moment précis, tout l’univers de Julien ne se résume qu’à cette main qui semble lui parler autant les yeux tut à l’heure. « Je suis là, je suis bien. Tout va bien » murmurait cette main.
Arrivés sur le pont Wilson, ils s’arrêtent. Le soleil est à présent partout. On entend la ville se mettre en marche. Sophie passe devant Julien et se place en face de lui. Ils sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Il sent son parfum. La petite robe noire. Cela aussi était prédestiné. Il sent ses cheveux. Il croise à nouveau son regard. Il pose ses mains sur sa taille. Il aime le souvenir de ses formes et du toucher de cette robe qu’il aimait tant. Elle se rapproche encore un peu et pose les siennes autour de son cou. Voilà, on y est.
Il dépose un baiser timide sur ses lèvres. Il se rappelle son goût. Elle sourit et rougit quelques peu. Un deuxième baiser, puis un troisième très vite. Leurs langues se rencontrent, d’abord timorées puis plus habituées. C’est elle. Il n’existe plus rien d’autre qu’elle, son corps, et toutes les émotions qu’elles représentent.
Arrivés chez lui, ils font l’amour comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Le désir est plus que retrouvé, il est presque mélangé d’excuse d’avoir laissé l’autre partir. Ils n’osent desserrer l’étreinte. Dans un souffle, elle lance « Je t’aime ». La première parole depuis très longtemps.
4 notes · View notes
sophieetantoine · 8 years
Text
Trek W dans le parc des Torres del Paine
Holà !
On a trouvé quelqu’un avec un chargeur pour la mac, on a donc de la batterie pour écrire un article !
 Nous voici donc arrivés à Puerto Natales, camp de base pour le Parc National de Torres Del Paine où nous avons prévus de réaliser le trek « W ». Ce parc fait parti des plus réputés pour le trekking en Patagonie et il est donc très prisé. Lorsqu’on était encore à Ilha Grande (Brésil) on avait profité du mauvais temps pour faire un point sur la suite de notre voyage et notamment la Patagonie. On savait qu’on allait arriver en pleine saison et au détour d’un des multiples blogs/forums, on est tombés sur une information capitale pour nous. Afin de limiter la fréquentation dans le parc, il est désormais nécessaire de réserver les campings à l’avance. Les campings gratuits étaient déjà pleins jusqu’au 23 février (on était le 5 décembre) on a donc du se rabattre sur les campings payants mais au moins on avait nos réservations ! Bien nous en a pris puisque arrivés à Puerto Natales, on est tombés sur des gens qui ne pouvaient pas faire le W faute de réservation et un panneau au bureau des rangers du parc nous l’a confirmé.
Tumblr media
Avant de se lancer dans un trek de 5 jours et 76 km en autonomie (mon premier (Antoine)), on a prévu une journée provision/équipement. Dans le bus nous amenant à Puerto Natales, on a fait les menus des différents jours afin de ne pas perdre de temps au supermarché. Pain, fromage, jambon, riz, pâtes… voilà l’essentiel de notre alimentation pour les 5 jours. Après la nourriture, il faut s’occuper de l’équipement. C’est-à-dire 1 tente, 2 sacs de couchage, 2 matelas, 1 réchaud, 2 paires de bâtons de randonnées. On passe 3h à faire le tour des magasins et on fait face à un gros dilemme ! Acheter ou louer… Lors de la préparation de ce TDM, on a fait le choix de partir avec les sacs les plus légers possible et donc pas de gros duvets, de tente ou de matelas. 2 mois plus tard, les prix des auberges dans lesquelles on dort et les tarifs argentins nous font nous dire qu’on aurait peut-être du partir avec tout l’équipement. D’autant plus qu’on a prévu pas mal de trek sur le voyage. On hésite, on hésite… et finalement on loue en se disant que ce serait trop bête d’acheter maintenant et d’être dégouté après 5 jours de trek. De retour à l’auberge, inventaire, chargement des sacs (ils pèsent une tonne !)  et on se couche tôt. Sachant que j’ai (Antoine) une bonne crève, j’avoue que je ne suis pas trop rassuré à l’idée de me taper 76 km avec 20 kg sur le dos mais hors de question de renoncer !
Tumblr media
Le lendemain, réveil à 6h, un gros petit déjeuner et nous voilà partis. On est loin d’être les seuls. Environ 6 bus complets prennent la route du parc. Après 2h de trajet, le Cerro Paine Grande (3 050 m) et les Torres Del Paine (2 800 m) commencent à se détacher de la pampa patagonienne. La fin du trajet est superbe et on a hâte d’être dans le parc mais avant cela il faut, faire la queue pour payer l’entrée du parc, écouter le discours des rangers sur les règles du parc, reprendre un deuxième bus et enfin un bateau qui nous amènera au refuge Paine Grande, notre point de départ. La première journée, ne démarre donc qu’à 13h00 !
Tumblr media
Le trek démarre près du lago Péhoé dont les eaux turquoises sont balayées par le vent. On avance dans le fond d’une vallée avant d’arriver à un premier point de vue d’où l’on peut surtout admirer l’imposant Cerro Paine Grande. La marche se poursuit au travers des arbres calcinés par l’incendie de 2012. Un touriste avait brulé son PQ... Résultat, un immense incendie qui a touché une grande partie du parc et un traumatisme pour les rangers. 
Tumblr media
Très vite, on aperçoit notre premier Growler (petit iceberg), signe qu’on se rapproche du Glacier Grey. Pour ce premier jour, le poids du sac se fait vite sentir et les pauses sont les bienvenues pour décharger les épaules ! On arrive finalement au premier mirador du glacier et là, première claque ! Devant nous un immense glacier qui ne semble pas en finir. 
Tumblr media
Le vent est toujours bien présent et on peine parfois à rester sur nos deux pieds ! On continue notre route et on arrive finalement au camping Grey après 3h de marche. On choisit notre emplacement et opération montage de tente. On ne s’en sort pas trop mal. Sophie guide les opérations. La préparation de notre de notre diner est interrompue par l’arrivée de Zorros (gros renard de patagonie). On se couche bien emmitoufflés. Les courbatures aux trapèzes annoncent une journée difficile demain.
Tumblr media
 Après une nuit pluvieuse et pas des plus confortables, on se réveille tranquillement. Direction la cuisine afin de prendre un bon petit déjeuner. Notre café en fait rêver certains ! Le programme du jour n’est pas très compliqué : c’est la même chose qu’hier en sens inverse. Du coup on se dit qu’on va aller voir le glacier Grey de plus près avant de repartir. Après un premier mirador avec une vue magnifique, on décide de se rajouter 2h de marche afin d’avoir une vue en surplomb du glacier. On passe un premier pont suspendu pour le plus grand plaisir de Sophie. Arrivés au chemin d’accès pour le mirador, celui-ci est fermé. Grosse déception. On décide de poursuivre encore plus loin et finalement on arrive en ligne de crête avec une vue imprenable sur le glacier !
Tumblr media
 J’aimerais bien pousser plus loin mais, le deuxième pont suspendu ne tente vraiment pas Sophie et il est temps de rebrousser chemin si on veut arriver au camping ce soir. On mange au camping Grey et on repart avec les sacs. 2h40 au retour ! On améliore notre temps de référence. C’est vrai qu’avec le vent dans le dos, c’est plus simple ! Arrivés au camping, on constate que celui-ci est en plein vent … On part donc à la recherche de l’emplacement le plus à l’abri et on jette notre dévolu sur un bout de terrain collé à la montagne. Ce soir c’est 2 Zorros et plusieurs lapins géants qui feront l’attraction. Douche, purée jambon et au lit. La journée de demain s’annonce autrement plus compliquée que les 2 premiers jours. 25 km, une dizaine d’heures de marche et 750 m de dénivelé !
Tumblr media
 Le lendemain on se réveille encore plus courbaturés que la veille. Le sol n’était pas des plus confortable ! Une fois le petit déjeuner avalé, on ne traîne pas. La première portion se fait le long du lac dans la zone touchée par l’incendie de 2012. Les arbres brulés donnent parfois une impression de fin du monde. On arrive au Camping Italiano où l’on pose nos sacs : la vallée dos Francès nous attend ! Ca grimpe assez sec parmi les cailloux, mais comme toujours la vue récompense l’effort ! En face de nous un immense glacier accroché aux montagnes. C’est grand, menaçant, puissant ! De l’autre côté en regardant une vue magnifique de la vallée avec un lac d’un bleu irréel…
Tumblr media
Et c’est pas fini ! Après une pause pique-nique interrompue par la visite à quelques mètres de nous d’une biche pas farouche, nous traversons une forêt qui semble magique. Nos genoux sont mis à rude épreuve car ça monte et redescend au gré des ruisseaux qui la traversent. Arrivés au point de vue Britannico tout en haut on a de la chance : le ciel c’est dégagé et nous profitons de la vue à 360 sous le soleil. C’est beau…
Tumblr media
On redescend, on récupère nos sacs et on attaque la dernière partie. Ca commence à devenir un peu difficile après le km 20. La fatigue se fait sentir et la grosse colline à gravir/redescendre pour accéder au camping Cuernos ainsi que les bourrasques de vent qui nous font trébucher aurait presque raison de notre moral… Presque seulement, parce qu’on marche dans une carte postale ! On longe des plages de galets, la couleur du lac est splendide et le vent, en tourbillonnant à la surface de l’eau créé des gouttelettes… et avec le soleil, Bim, on a le droit à des arcs-en-ciel !
Tumblr media
Monter la tente s’avère être sportif, le vent est VRAIMENT déchainé ce soir et en plus les emplacements sont des plateformes en bois, il faut donc clouer la tente avec des vieux clous tous tordus. Ce camping payé très très cher (pas le choix, les autres étaient pleins et on aurait pas pu faire plus de bornes aujourd’hui !) comprenait néanmoins un diner, petit dèj et une lunch box. On a le droit a un bon repas chaud, avec entrée plat dessert, de la viande et on se paye même une petite bière. Le grand luxe !
 Le jour 4 c’est la journée récupération : seulement 11km, assez plats, on met moins de 4h à arriver au camping de las Torre Central. Fingers in the nose ! Il y a là encore quelques beaux points de vue sur le lac, des rivières translucides pour recharger en eau et… du vent. Ah oui, tout le monde nous avait prévenu : la seule constante dans le parc, c’est le vent. Sinon « don’t ask about weather, this is Patagonia » !
Tumblr media
Et aujourd’hui on est content, il fait super beau. On est même en T-shirt à monter la tente, et on s’imagine passer notre aprem libre à dormir au soleil… Haha. Juste après le pique-nique, en 5 minutes le ciel se couvre, puis 5 minutes plus tard il pleut… et ce jusqu’au lendemain matin ! On est bloqué dans la tente qui devient de plus en plus humide, Antoine prépare le diner sous la pluie, puis voyant que la tente prend l’eau par le dessous on décide en catastrophe de changer d’emplacement pour un autre qui semble plus protégé. Puis retour sous la tente, trempés, gelés et un peu dépités. Y’a plus qu’à essayer de dormir…
Initialement on avait mis le réveil à 6h pour pouvoir monter très tôt aux fameuses Torres del Paine (tours qui donnent leur nom au parc). Mais quand il sonne il pleut toujours, il fait froid, j’ai pas beaucoup dormi et honnêtement l’idée de plier la tente sous la pluie et de commencer la journée trempée est au dessus de mes forces ! Heureusement passé 8 heures le soleil se pointe, les oiseaux chantent et la chaleur revient ! On a l’impression que la vie reprend (en tout cas dans le camping on est pas les seuls à avoir attendu l’accalmie !)
Tumblr media
On commence la montée jusqu’au refuge Chileno qu’on fera en un temps record, au début pour doubler les groupes de touristes venus en car et ensuite parce qu’on garde le rythme. La seconde partie est plus tranquille jusqu’au campement Torres où l’on laisse nos sacs. La dernière portion est très raide et pendant toute la montée une question : va-t’on les voir ? En effet les tours sont très capricieuses et beaucoup de personnes grimpent les 900m de dénivelés pour ne rien apercevoir du tout car elles sont dans les nuages. Pour nous tout va bien (pour le moment). Les 3 Torres sont là, majestueuses, surplombant un petit lac. On comprend pourquoi elles sont connues, c’est vraiment grandiose ! On fait quelques photos, on est ravis. Et…. 10 minutes plus tard plus rien. Nada ! Il s’est mis à neiger, et elles ont disparu !!! On mange nos sandwichs en espérant qu’elles réapparaissent (Antoine est dèg, il n’a pas filmé quand on les voyait bien !) Pour ma part à l’arrêt et sous la neige, je meurs de froid donc je redescends vite. Antoine reste sur place, ce qui lui permet de les voir à nouveau 30 min plus tard.
Tumblr media
Cette ascension rapide + le froid + les 5 jours de marche nous ont quand même bien crevé. On se fait une pause au chaud au refuge de Chileno. De la bière, du chocolat, des fruits secs et on se sent d’attaque pour finir la descente.
 Et voilà, le W du Torres del Paine, check ! Ces 5 jours en autonomie, 90km parcourus ont été vraiment géniaux… On a hâte de recommencer ! Après une nuit dans un VRAI lit et du repos évidemment.
 Bises à tous, on va dormiiirzzzz zz z z
 Antoine et Sophie
6 notes · View notes
annsom · 5 years
Text
Musement : Dîner à la Tour Eiffel et croisière sur la Seine
Aujourd’hui je vais te parler d’une activité que j’ai faite grâce à Musement : une croisière sur la Seine suivie d’un dîner à la Tour Eiffel.
Je ne sais pas si tu connais Musement! Il s’agit d’une plateforme de réservation d’activités partout dans le monde. J’ai pu tester leurs services. Evidemment, comme je ne suis pas en vacances, j’ai testé une des activités proposées sur Paris. Le choix était vaste, et j’ai eu un peu de mal à choisir, tentée par pas mal de choses. Finalement, j’ai craqué sur le Dîner à la Tour Eiffel et croisière sur la Seine. Ca faisait longtemps que je me disais que c’était bête d’être à Paris et de n’avoir jamais visité la Tour Eiffel ni d’avoir fait un tour sur la Seine. Du coup c’est chose faite, et je ne regrette pas!
Le rendez-vous est d’abord donné dans l’agence pas très loin de ces activités. Il faut arriver 30 minutes avant, le temps de faire contrôler ses billets puis de suivre une guide qui nous accompagne lors de nos activités. La guide parle plusieurs langues, donc pas d’inquiétude. Elle nous explique le déroulement de la soirée, puis tout le long des visites nous glisses des anecdotes, des faits historiques, etc …
Arrivés à l’embarcadère, c’est parti pour un tour d’1 heure sur la Seine. C’est très sympa de voir notre capitale sous un autre jour, de passer sous tous ses ponts, et de voir s’égrainer devant nos yeux tous ses monuments et bâtiments tous plus beaux les uns que les autres. On se rend compte d’autant plus de la beauté et de la richesse de cette ville. Retour au point de départ et c’est parti pour la visite de notre belle dame de fer. La guide s’occupe de tout. On ne fait pas la queue et on ne s’occupe pas des billets. Après un passage par différents points de sécurité, l’excitation commence. Je t’avoue que j’ai le vertige, alors je suis un peu anxieuse. L’ascenseur arrive et c’est le début de l’ascension. C’est très impressionnant! On a pu accéder au 1er et au même au deuxième étage. La vue est superbe, on reconnaît les différents monuments. C’est grandiose!
Après en avoir pris plein les yeux, on se rend à la terrasse éphémère de la tour Eiffel pour le dîner. La Bulle parisienne est un restaurant. On a pu y manger des planches de charcuterie, fromages et légumes, gratins de pomme de terre, salades, et pâtisseries : moelleux au chocolat pour moi, paris-brest pour Olivier. C’était très bon. Tous les produits sont locaux, et viennent de producteurs d’île de France.
On a passé une soirée magique, ça restera gravé dans ma mémoire. On a comme l’impression que le temps est suspendu !
Une très jolie expérience donc, de quoi vous donner peut-être des idées de sorties. Je vous laisse avec la vidéo que j’aie réalisée.
Bisous!
youtube
L’article Musement : Dîner à la Tour Eiffel et croisière sur la Seine est apparu en premier sur BlogNroll.
from Musement : Dîner à la Tour Eiffel et croisière sur la Seine
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
La mégapole abrite le siège du fabricant de smartphones qui y a logé sa «Smart City», immense salle de surveillance où sont centralisées les activités de 200 grandes villes de la planète. Sécurité, énergie, finance… rien n'échappe à la révolution digitale made in China.
Tumblr media
De notre envoyé spécial à Shenzhen
Quand, de l'île de Lantau, où se trouve l'aéroport international de Hongkong, on emprunte un réseau de ponts suspendus et d'autoroutes à six voies pour pénétrer dans la mégapole de Shenzhen, on peine à imaginer qu'il n'y avait ici, il y a quarante ans, qu'un village de pêcheurs. On se croirait dans le district financier de Manhattan, avec des tours de 200 mètres partout et même une qui perce les nuages à 600 mètres. Mais les rues sont plus propres et la circulation beaucoup plus silencieuse qu'à New York. Il n'y a plus un seul bus, un seul taxi, un seul scooter, qui ne soit électrique. La population dépasse les 12 millions d'habitants. Cet univers aseptisé va devenir le centre de la première zone économique du monde, celle du «delta de la rivière des Perles», qui regroupe 70 millions d'habitants, où on trouve aussi les villes de Canton, Dongguan, Hongkong et Macao.
Shenzhen est devenue la capitale mondiale de la révolution numérique. Tencent, ZTE, Foxconn et Huawei ont, notamment, leur siège ici. C'est la ville de la démesure: ici sera construit un gratte-ciel de 1000 mètres ; ici ouvrira cette année le plus grand parc d'exposition au monde (500.000 m²). C'est une ville d'immigrants, venus du fin fond des trente-quatre provinces de Chine ; une mégapole qui n'a pas de passé et qui se targue de n'être tournée que vers l'avenir.
» LIRE AUSSI - Comment Shenzhen est devenue la Silicon Valley de la Chine
Deux bretelles de l'autoroute qui va plein nord sont dédiées au quartier général de Huawei où travaillent 40.000 personnes. Juste avant de bifurquer dans la première, on longe le siège de Foxconn, géant manufacturier (il fabrique notamment les iPhone) appartenant à un Taïwanais, dépassant les 150 milliards d'euros de chiffre d'affaires et les 700.000 employés.
Le siège de Huawei constitue une ville dans la ville. Les avenues, bordées de parterres de fleurs et de pelouses dignes d'un country club anglais, portent des noms de maîtres de la science, comme Chong Zhi, l'inventeur de la boussole au Ve siècle.
Le visiteur est reçu au milieu d'un parc botanique, dont tous les arbres sont étayés de gros bambous afin de pouvoir résister aux typhons, fréquents dans cette région tropicale. On le fait entrer dans un palais que n'aurait pas renié Staline, avec colonnes de marbre et hall de 15 mètres de plafond. Devant notre stupéfaction, le communicant américain de l'entreprise, chargé de nous accueillir lâche en riant: «Bienvenue! Oui, c'est fait pour impressionner le client!» On passe ensuite dans une immense salle d'exposition où sont présentées toutes les activités industrielles de ce groupe au chiffre d'affaires annuel supérieur à 100 milliards d'euros.
» LIRE AUSSI - L‘incroyable expansion des villes chinoises vue du ciel
Le premier stand est intitulé «Smart City». Huawei a signé des contrats avec 200 grandes villes de la planète, qui utilisent ses salles de contrôle numérisé, englobant toutes les activités d'une municipalité. Une fuite dans une conduite d'eau municipale? Par fibre optique, un capteur la signale immédiatement et le centre de commande envoie une camionnette de plombiers sur les lieux. Une rue bouchée par un encombrement ou un accident? La circulation est aussitôt déviée, afin de garder sa fluidité. Un gangster fuyant après un braquage? Il est aussitôt «pris en charge» par les caméras de surveillance dans les rues. Les ordinateurs de reconnaissance faciale livrent son identité en moins de dix minutes… Les policiers dépêchés pour l'appréhender sont équipés de talkie-walkie vidéo. Le chef de la police peut donc piloter à distance son arrestation.
Le secteur de l'énergie n'a pas de secrets pour Huawei, qui conçoit et fournit les équipements des «smart grids» (réseaux électriques intelligents), mais qui aide aussi à la gestion des champs pétrolifères et des pipelines. Dans le domaine des énergies renouvelables, l'entreprise de Shenzhen a été la première à mettre au point un inverseur de courant pour les panneaux solaires individuels.
Pourquoi certains pays se méfient-ils de Huawei ? - Regarder sur Figaro Live
Huawei a également investi le champ des banques multinationales. Un stand est consacré au concept de «Financial Intelligent Operation Center». Relié à des ordinateurs de big data, un tel centre est, par exemple, capable de passer en revue en dix minutes l'intégralité des éléments comptables d'un grand groupe industriel sur les sept dernières années, pour savoir s'il est raisonnable de lui faire un prêt de 100 millions de dollars pour un nouvel investissement, à quel taux, à quelle maturité. Huawei fabrique aussi les ordinateurs superpuissants gérant les stocks de données.
Le « Financial Intelligent Operation Center » est capable de passer en revue en dix minutes l'intégralité des éléments comptables d'un grand groupe industriel sur les sept dernières années
Ici est exposé un modèle réel de «Cloud Data Center», conçu pour tenir dans un conteneur maritime standard. Solution très pratique pour stocker toutes les données d'un petit État d'Europe ou d'un État moyen d'Afrique…
Techniquement et commercialement, le groupe est prêt pour le jour où la planète passera à la finance numérique et où toutes les opérations de paiement se feront sur des smartphones. La firme en est d'ailleurs le deuxième producteur mondial, après Samsung, mais devant Apple.
» LIRE AUSSI - Après Samsung, Huawei annonce un téléphone pliable à 2299 euros
L'usine (qui a sorti 200 millions de smartphones en 2018) se trouve plus au nord, à trente minutes par l'autoroute. Les visiteurs extérieurs y sont rares et soumis à des règles draconiennes: pas de photos, casquettes et blouses anti-poussières, chaussons anti-électricité statique. Il n'y a plus qu'une dizaine de travailleurs manuels par ligne de production de 140 mètres de long. La plupart des tâches sont effectuées par des robots. Les multiples contrôles de qualité (qui prennent 80 % du temps de production) sont également automatisés. Le temps de production total est de douze heures. Et une ligne sort un nouveau smartphone toutes les 28 secondes.
Sur les murs, sont affichées les photos des ouvriers méritants, car inventifs. Au cours des six derniers mois, ils ont fait progresser la productivité sur la chaîne
Sur les murs, sont affichées les photos des ouvriers méritants, car inventifs. Au cours des six derniers mois, ils ont fait progresser la productivité sur la chaîne ; leurs visages sont accompagnés des photos ou des schémas des astuces industrielles qu'ils ont mises au point. Le progrès technologique est l'obsession des employés de Huawei, du haut en bas de la chaîne hiérarchique. Le groupe dépense quelque 13 milliards de dollars de recherche et développement par an, soit plus de deux fois plus que le cumul des dépenses de R&D de Boeing et d'Airbus. Il recrute chaque année 8000 nouveaux ingénieurs et techniciens. Ces jeunes chercheurs ne sont soumis à aucun dresscode, mais plutôt à des contraintes de bien-être. Pour permettre la sieste réparatrice de 30 minutes, l'éclairage des bureaux est coupé à la mi-journée.
Le Lincoln des montagnes du Yangzi Jiang
Le chercheur Zou Tianhua a intégré la firme au mois d'août 2018, à la fin de ses études en thermodynamique. Après avoir passé une licence à l'université de science et de technologie de Hefei («bourgade» de 8 millions d'habitants située à 300 km à l'est de Shanghaï), il a obtenu une bourse du gouvernement allemand pour faire un doctorat, entre 2014 et 2018, à l'Institut international Max-Planck pour les systèmes d'information de Stuttgart. Il nous fait visiter le centre de recherche Huawei «Sadi-Carnot», dont il est le directeur adjoint. Commenté en caractères chinois, le portrait du grand savant français orne l'entrée. Ce laboratoire d'électrothermique est l'un des plus grands du monde. Il s'agit ici de trouver, par exemple, des circuits de refroidissement par liquide qui empêchent le réchauffement des smartphones. Comme beaucoup de jeunes Chinois du high-tech, le Dr Tianhua, qui nous demande de l'appeler Robert, a occidentalisé son prénom.
Un modèle réel exposé de «Cloud Data Center», conçu tout spécialement pour l'export puisqu'il tient dans un conteneur maritime standard. - Crédits photo : Figaro
Vice-président pour la région Europe, Abraham Liu Kang, 40 ans, s'est aussi ajouté un prénom occidental. En 2002, dans l'avion qui l'emmène en Afrique pour la première fois, il lit une biographie du président américain Lincoln et adopte son prénom. Plus facile à retenir pour ses clients africains que son nom chinois. Quel parcours pour Abraham, fils de paysan élevé dans un village des montagnes de l'arrière-pays du Yangzi Jiang! Jusqu'à ses 11 ans, son village n'a pas l'électricité et il étudie à la bougie. Son école primaire est à huit heures de marche du village. Il revient tous les quinze jours chez lui, où sa mère lui a préparé un balluchon de riz gluant, pour les deux prochaines semaines. Mme Liu a inculqué l'importance de l'étude et la valeur du travail à ses quatre enfants. À 14 ans, il est admis au lycée comme boursier. Excellent élève, ses professeurs lui conseillent des études supérieures en informatique, qu'il accomplit à l'université de Changsa (chef-lieu de la province du Hunan), obtenant sa licence en 2001. Il rejoint Huawei dès l'obtention de son diplôme. Aujourd'hui, après avoir été président pour la Malaisie (où il a rencontré sa femme dans la communauté chinoise expatriée), il parcourt la planète en business class.
La fascination du groupe pour l'Occident, et particulièrement pour la civilisation de la vieille Europe, se retrouve dans le tout nouveau «Huawei campus», bâti pour accueillir quelque 20.000 chercheurs, dans des conditions confortables et écologiques. Ren Zhengfei, fils d'un directeur d'école de province, ingénieur dans l'armée nationale populaire, puis fondateur de Huawei, semble avoir réussi ici un vieux rêve. Un tramway relie douze quartiers, reproduisant chacun l'architecture de villes européennes (Fribourg, Bologne, Dijon, Heidelberg, etc.). Des délégations, fascinées, se succèdent pour déambuler dans ce campus géant à la Disneyland. Car, là aussi, il s'agit d'impressionner le client. Et de préparer les employés à la conquête commerciale de la vraie Europe.
0 notes
levoyagedenosvies · 7 years
Text
Part 2- New South Wales, Australia
Tumblr media
Quelques heures avant d’atterrir à Sydney je jette un regard par la fenêtre: un ciel noir plein d’étoiles. C’est la première fois que je perçois les astres depuis un avion, mon cœur se serre, je ne peux m’empêcher de sourire. La descente vers Sydney est spectaculaire, le paysage magnifique. Les eaux turquoises qui entourent le territoire et scintillent en réfléchissant une lumière d’or, contrastent le vert vif des forêts tropicales qui dominent l’espace.
A l’arrivée on récupère notre van, celui-ci ne ressemble pas au modèle bien équipé que nous pensions recevoir - petite déception. On devra renoncer au confort puisque Sid, c’est ainsi que s’appelle notre van, est un modèle d’une catégorie inférieure, prototype même du van hippie old school.
Sydney est une très belle ville, pleine de verdure et oiseaux exotiques. On s’y ballade toute la journée, uphill and downhill. Au total 17km parcourus à travers son jardin botanique et ses quartiers parfois corporate, tantôt bobo hipsterisé. En Australie, lorsque le feu devient vert pour les piétons, they drop an acid beat - cela me fait sourire.
Pour notre première soirée, nous nous sommes achetés de quoi cuisiner. Lorsque nous arrivons au van, la nuit est déjà tombée. A notre mauvaise surprise, la lumière ne fonctionne pas. On s’éclairera donc à la lampe de poche - the old school way they say.
Tumblr media
Pour notre deuxième journée à Sydney nous choisissons de longer les côtes et flâner à Bondi beach. Je n’ai jamais été à Venice Beach mais j’imagine que l’atmosphère y est similaire. On s’y invente artiste, les parois sont colorées, les corps musclés et tatoués. Les skaters côtoient les surfers, l’ambiance est légère. Nous marchons de Bondi à Coogee, 4 heures de balade le long des plages qui se succèdent, se ressemblent, mais ne faiblissent pas de beauté.
Il est l’heure de lever le camp et de prendre la route, seulement voilà que Sid a décidé de faire des siennes et nous plante avant même que le voyage n’ait commencé. Appel service secours - un espèce de ranger vient à notre rescousse et quelques heures plus tard nous sommes enfin sur les routes, direction Port Macquarie. En chemin, on s’arrête à une plage choisie au hasard sur laquelle nous découvrons des caves magnifiques. Si le paradis existe, c est à cela qu’il doit ressembler. Au bout de chaque tunnel, la lumière; au delà, l’océan et ses plages de sable blanc. Nous choisissons de nous poser quelques heures sur un rocher, Eran lit et moi je colorie les livres pour enfants distribués dans le camp où nous avions passé les nuits précédentes - car oui je suis un grand enfant. Au démarrage, le tableau de bord affiche une erreur de batterie -encore. Après un détour par un garage local, check-up complet de l’engin et réparation des lumières, nous pouvons enfin nous mettre en route vers notre prochaine destination.
Tumblr media
A l’heure à laquelle nous arrivons à port Macquarie, il n y a plus grand chose à faire. Nous trouvons un petit restaurant sur une place qui sert encore de la nourriture, nous nous y asseyons. Au bout de quelques minutes une australienne éméchée se lève pour nous prendre en photo - apparemment nous avons l’air d un couple de français très stylé - merci, même si l intention de se faire repérer en tant que touriste, de surcroît français, n’y était pas... Le camp où nous restons est face à la mer, demain nous nous lèverons à l´aube pour voir le sunrise. Quel spectacle! Le soleil levant sur la mer, sur un fond ciel de couleurs pastels avec pour seul bruit celui des vagues et des oiseaux, venus brisé le silence de la nuit. C’est si beau. Mes yeux se remplissent de larmes et alors que celle-ci coulent sur mon visage, Eran me prend dans ses bras et me murmure “we did it”.
Tumblr media
Après cet épisode , nous prenons le volant pour Bellingen - une petite ville hippie du troisième âge où nous flânons et buvons un jus de fruit avant de repartir pour Dorrigo National Park. La route qui nous y mène est à couper le souffle, nous sommes en pleine jungle. Les arbres sont aussi haut que des grades ciel, des lianes nous barrent parfois la route et lorsque nous arrivons au sommet, nous admirons la vue imprenable sur cet ensemble vert à perte de vue. Nous marcherons ensuite durant 3 heures dans cette forêt tropicale, à l’affût du moindre bruit et mouvement - plus de peur que de mal puisque ce que l’on pensait être serpent n’était en réalité qu’un lézard et quant aux animaux sortis de leur terreau, il s’agissait en faite de petites souris et oiseaux.
Depuis un pont suspendu, nous admirons une cascade et nous laissons bercé par son ruissèlement. Tentée de m’y baigner, je me déshabille. Aussitôt posé un pied dans l eau, j’aperçois un serpent de mer derrière un rocher- inutile de préciser que j’ai pris la fuite à la seconde même. Première tentative de baignade sauvage échouée. Ce soir là, nous nous arrêterons à mi chemin pour passer la nuit.
Tumblr media
Le lendemain, nous passons prendre un café à Yamba - une petite ville bobo hippie, elle aussi. On sent que l’on se rapproche de Byron Bay, l’air est plus léger, le temps semble s’être arrêté. Ici les gens ont le sourire et vous saluent, ils semblent tous être en vacances et marchent pieds nus. Quelques heures plus tard et nous voilà enfin au tant attendu, Byron Bay. Lorsque nous arrivons, tous les sites de camping sont déjà occupés, on se voit donc attribué un site face à la mer - la vue est belle, le prix aussi. On se cuisine un brunch de roi dans un van de pauvre et c est le ventre bien rempli que nous attaquons les plages de Byron: Belongig, Clarks, Wategos, toutes y passent. Au loin on aperçoit les montagnes qui se dessinent délicatement à travers les nuages dans un ciel bleu vif. Les plages sont ornées de verdures - un vrai paysage tropical où tous les éléments répondent présents et coexistent en harmonie. Le long des plages, les chanteurs volent la vedette aux surfers - ici on a soit une guitare, soit une planche à la main.
Tumblr media
Ce soir nous allons nous poser face à la mer sur l herbe humide, aux côtés de tous ces jeunes venus goûter à la vie hippie le temps d un week-end, d’une semaine, d’une année, une vie. Un type à la longue barbe et aux longs cheveux anime la foule et chante ses meilleurs refrains que tout le monde reprend en cœur. Très vite, d’autres musiciens l’accompagnent à coup de tam-tam, et autres instruments. Le rythme se fait de plus en plus envoûtant, dur de résister, certains se lèvent, se laissent prendre par la musique et dansent. À côté , les gypsies, qui plus tard prendront le micro aussi, nous offrent un show de feu et lumières. Au loin, une foule de gens se dandinent sur la plage, les pieds dans l’eau. Ils portent des silent disco casques. Selon la musique qu’ils écoutent, les casques changent de couleur: bleu pour les oldies, vert pour la house et rouge pour la psy trance - ces différents univers musicaux donnent un ensemble de danseurs absolument pas homogène et coordonné mais who cares, ici chacun est dans son univers. Nous joignons le troupeau lumineux en crechendo, du bleu au vert, et c’est sous un ciel plein d étoiles, les pieds dans l’eau et musique dans les oreilles, que nous concluons cette première journée à Byron - l’extase.
L’atmosphère à Byron nous plait, nous décidons d’y rester pendant quelques jours. Quelques heures suffisent à parcourir l’entièreté de la ville - nous nous familiarisons avec ses cafés, restaurants et boutiques de vêtements hippies comme je les aime tant - mais pas de quoi s’emballer, pour rappel le budget shopping est inexistant.
A 20 minutes de Byron, il y a la campagne, l’hinterland, que nous parcourrons en van de long en large durant nos expéditions journalières. Les prairies sont magnifiques - le décor différent de ce que nous avons vu jusqu’à présent: des étangs recouverts de nénuphars font la belle aux pâturages.
Tumblr media
Entre les collines et les vergers, se cachent de petits villages qu’une locale nous a conseillés de visiter et dans lesquelles l’esprit hippie-communauté est d’autant plus présent et authentique. Elle n’avait pas menti, les habituants sont enclin à la discussion et à l’entraide. Nous nous retrouvons à discuter avec certains d’entre eux au détour d’une rue ou d’un rayon yaourt au super marché. Le long de ces villages, des petits « îlots charité » dans lesquels les fermiers ont placé leurs meilleurs produits: citron vert, macadamia, miel, plantes ou autre nous font les yeux doux.  Le concept est basé sur le partage et la confiance: vous pouvez vous servir à condition de laisser une participation dans la petite boxe qui souligne l’îlot.
De retour à Byron, le ciel se fait orageux. En attendant que l’orage passe, nous admirons les arc en ciels qui se sont formés dans le ciel depuis nos chaises de camping. C’est la première fois que je vois un arc en ciel complet et qu’aucun vis à vis ne vient me gâcher le spectacle. La pluie est chaude, les oiseaux s’agitent et émettent des cris qui résonnent - c’est la mélodie du bonheur. Le linge que nous venions de pendre est trempé, mais cela n’a pas d’importance, demain le soleil reviendra.
Tumblr media
Lors de notre dernière expédition depuis Byron, nous décidons de faire un détour par Nimbin - eldorado du hippie resté coincé dans son trip since 1970. Les devantures de la rue principale sont toutes peintes avec les couleurs et symboles de la region: feuille de marijuana, animaux endémiques et arc-en-ciel. En quête de weed nous rentrons dans chaque magasin dans l espoir d’y trouver notre butin. A notre grand surprise, “même ici il n’y a rien”. Mais on ne repart pas les mains vides, quelques champignons magiques en poche, au revoir et merci Nimbin.
Sur le chemin du retour, nous apercevons un kangourou - ce n’est donc pas un mythe, il y a bien des kangourous en pleine nature en Australie. Jusqu’ici le doute persistait. En longeant la rivière nous découvrons des rock pools naturelles - on reviendra s’y baigner quelques jours plus tard après avoir passé la matinée dans une forêt à la recherche d’une cascade que nous ne trouverons jamais. En revanche, lors de cette ballade, nous irons nous baigner dans une rivière en amont surplombant la forêt tropicale. En seule présence des oiseaux et libellules, nous y ferons l’amour, jouissant en unisson face à la nature et ses horizons.
Tumblr media
En partant des rock pools, une jeune hippie nous demande si nous pouvons la raccompagner à sa communauté. Nous acceptons et en cours de route apprenons d’avantage sur le mode de fonctionnement de cette self-sustainable communauté. Le principe est simple, chacun se doit de contribuer et travailler la terre quatre heures par jour pour perdurer l autonomie alternative du site. Le reste du temps est libre et se passe à méditer, cuisiner et laisser parler sa créativité. Sola, nous propose de venir y faire un tour. Le site est paradisiaque. La nature fournit tout ce dont ils ont besoin: des fruits en abondance, légumes, herbes et eau de pluie. Nous suivons Sola à travers les jardins et plantations, et goûtons aux fruits juteux et savoureux fraîchement cueillis. Même le goût de la menthe nous surprend: “on dirait un frisk fraîcheur extrême” tant le goût est fort. Le site s étend sur des kilomètres, le propriétaire met à disposition ses terres et cabines en bois à quiconque désire se retirer de la société pour se recentrer et vivre une vie plus simple et saine. Loin du cliché de la secte hippie qui s envoie en l’air et se défonce nuit et jour, nous sommes ici dans une retraite ou alcool et weed sont interdits. D’ailleurs si Sola a atterri ici c’est parce qu’elle avait besoin de s’éloigner de la ville et ses tentations. Sola a 21 ans, elle vient de Melbourne et a trouvé refuge dans cette communauté depuis 1 mois et demi. Elle projette d’y rester un an, au moins. N’ayant plus eu de contact avec sa famille et ses amis depuis son arrivée, elle semble apprécier notre présence et nous propose de revenir le lendemain pour déjeuner et y passer une nuit. C’est avec beaucoup d’excitation que nous acceptons; mais ne nous emballons pas trop vite, le chef de la communauté devra d’abord valider son invitation. Nous lui laissons notre numéro de téléphone dans l’attente d’une confirmation. De retour à notre van, nous nous imaginions attablés avec la communauté, parlant de nos vies et occupations - the big city life in London, l’un travaillant en finance, l’autre en marketing- deux cheveux dans la soupe, ça se mange? Question laissée sans réponse puisque Sola ne nous recontactera pas.
Pour se consoler, on se prête au wild camping et trouvons un spot sous un arbre à l’abri des regards dans une ruelle de banlieue, face à la mer. Eran nous cuisine une shakshuka à la lampe de poche, nous irons la manger sur la plage, sous un ciel des milles et une nuits. Seuls sur cette plage, face à la mer, nous nous couchons sur la couverture du van que nous utilisons comme matelas et contemplons les étoiles en silence. Une étoile file sous nos regards - faites un voeux nous dit-elle. Que peut-on souhaiter de plus?
Au réveil, un local nous salue et nous conseille d’aller déjeuner au café du quartier - ce que nous faisons. L’atmosphère y est douce, les produits bien entendu organiques, et les habitants du quartier prennent leur café et lisent leur journal entre deux palmiers. Nous faisons de même avant d’aller nous rafraîchir aux douches de la plage. Nous n’avons pas trop de plan, si ce n’est que dans trois jours nous devrons être à Brisbane pour échanger notre van. Nous décidons donc de remonter lentement la côte. Au loin nous percevons des tours et buildings - on avait presque oublié ce à quoi les villes ressemblaient. Choc culturel, après un passage au piercing shop pour Eran, que vous pouvez des à présent appeler Uri ou Juan, nous nous pressons de faire demi tour.
La nuit tombe, on pose le camp à Fingal Head, nous ne sommes rien venus y chercher mais à notre surprise nous y trouvons une longue plage de sable blanc au bout de laquelle se trouve un phare niché en pleine nature sauvage. Nous escaladons les rochers pour l’atteindre et admirer le coucher du soleil et les nuages en forme de pas de mouche géants, dessinés dans le ciel. En face, une petite île. Nous apprenons qu’il s’agit de l’île sur laquelle le capitaine cook avait posé l’encre. 
Tumblr media
Finalement ce petit coin reculé nous plait, nous y resterons trois nuits d’affilées. En journée, nous visitons le parc national de Springbrook et ses cascades. Cette fois, la voie est libre, nous nous y baignons. L’eau est fraîche - après une énième marche dans la forêt tropicale et humide, c est exactement ce dont j’avais besoin. Ce moment bien-être dans un cadre digne du Livre de la Jungle se déroule en toute intimité, puisque bonheur décuplé, nous avons la cascade et sa piscine naturelle pour nous seuls.
Dernière journée au camp, nous avons décidé qu’il était temps de goûter aux champignons magiques. Nous partons donc en quête d’un coin tranquille, à l’abri des regards, où nous pourrons admirer le coucher de soleil et non exposé au danger - île du phare, on oublie. La mer, aussi. Nous faisons le tour du voisinage et rentrons satisfaits de notre trouvaille: un coin d’ombre en bord de lac, près d’une minuscule plage de pêcheurs, et à quelques pas du seul et unique bar restaurant de Fingal Head qui prévoit ce soir pizza et live music sur sa terrace aux milles lanternes de couleurs.
Nous attendons que la chaleur retombe avant de partir pour notre petit trip champi. Pour faire passer le temps, nous faisons l’amour dans notre van- la chaleur remonte. Nous attendrons quelques heures de plus.
Allongée sur la couverture, face au lac, et avec un carnet sous la main, je dessine le paysage qui se tient devant nous. Alors que je retouche mon œuvre d art, je suis interrompue par la présence d’un énorme iguane. Quelques minutes suffisent pour que nous nous habituons à la présence l’un de l’autre. L’iguane et son rivale nous servirons d’exercice d’observation pendant l’heure qui suit. Le temps passe et toujours pas de signes d’hallucinations - on s’accorde sur le fait que la couverture sous nos pieds respire mais c’est tout. Pas de réels effets visuels donc ou psychédéliques. Ce trip ne sera en réalité qu’un long moment d’appréciation du son du vent, caressant les feuilles de palmiers; de l’eau du lac, accostant sur les rochers; de la lumière transperçant les feuilles d’arbres trouées par les insectes, et d’observation d’iguanes, de fourmis et autres insectes microscopiques menant une vie d’habitude sans importance sous nos pieds, mais auxquels nous prêterons minutieuse attention aujourd’hui. Notre exercice de pleine concentration en toute sérénité s’étendra jusqu’au coucher du soleil. Comme prévu, nous irons ensuite manger une pizza et écouter le concert, tels des campeurs ordinaires.
Tumblr media
En partance pour Brisbane, nous décidons de nous arrêter au sanctuaire de koalas - erreur. Le sanctuaire ressemble à un zoo bondé de touristes et familles bruyantes venus rentabiliser le coût de l’entrée à coup de photos souvenirs. On se console à l idée que nous n’aurions probablement jamais vu de koalas d’aussi près et qu’en effet ils sont adorables à observer - si on arrive à faire abstraction des éléments qui nous entourent. Après cet arrêt à valeur mitigée, nous partons nous balader à Brisbane.
Afin d’éviter un retour à la ville trop agressif, nous choisissons un quartier de banlieue plutôt résidentiel et un brin hipsterisé pour nous y promener. Avec ses bars et restaurants, West End doit être sympa en soirée. En journée, le quartier est sans intérêt.
0 notes
chambej · 7 years
Text
Maintenant, nous quittons Le Cap pour nous diriger vers l’est. Le trajet sera principalement en autocar et en avion compte tenu de la distance à  parcourir. Nous quittons les températures fraiches de la côte pour des températures chaudes qui sont une des caractéristiques de ce pays.
Cette portion du voyage nous amène à  visiter des villes importantes, telles que Port Elizabeth, Durban, Pretoria et Johannesburg/Soweto, un parc nature et aussi des parcs privés comme le fameux parc Kruger.
– – – – – – – –
Now we leave Cape Town to head east. The trip will be mainly by bus, and plane given the distance to travel. We leave the cool temperatures of the coast for warm temperature that is a characteristic of this country. 
This portion of the trip takes us to visit important cities, such as Port Elizabeth, Durban, Pretoria and Johannesburg / Soweto, a nature park and also private parks like the famous Kruger Park.
    Parc national de Tsitsikamma / Tsitsikamma National Park
Ce parc est la troisième réserve la plus fréquentée d’Afrique du Sud. Il est situé près de Wilderness/Knysna et s’étend sur une bande côtière de cinq kilomètres de profondeur et de 80 km de littoral.
Avec une température maussade, nous allons suivre une piste nous amenant à une série de ponts suspendus. Tout au long de notre marche, nous avons accès à une splendide vue sur la côte de l’océan Indien et sur la végétation locale.
– – – – – – – –
This park is the third most visited reserve in South Africa. It is located near Wilderness / Knysna and extends over a coastal strip five kilometers deep and 80 km of coastline.
With a gloomy temperature, we will follow a track leading us to a series of suspension bridges. Throughout our walk, we have access to a splendid view of the coast of the Indian Ocean and the local vegetation.
Nota : Pour une meilleure appréciation des photos, nous vous suggérons de visionner une par une chaque photo en «cliquant» sur l’ensemble des photos. /Note : For a better appreciation of the photos we suggest you view one by one each photo by «clicking» on the group of pictures.
Entrée du parc. / Entrance to the park.
Vue de la côte, photo prise du sentier pédestre. / View of the coast, photo taken from the pedestrian trail.
L’embouchure de la Storm River vue d’un des ponts suspendus. / The mouth of the Storm River seen from one of the suspension bridges.
Ma conjointe et moi sur le pont suspendu traversant la rivière Storm River. / Photo of my wife and me on the suspension bridges crossing the Storm River.
Vue en surplomb des ponts suspendus du sentier. / Overhanging view of the suspension bridges of the pedestrian track.
Vue de la côte et de l’embouchure de la rivière. / View of the coast and the mouth of the Storm River, photo taken from the pedestrian trail.
Vue sur la côte. / View of the coast, photo taken from the pedestrian trail.
Vague déferlante sur la côte de l’océan Indien. / Wave breaking on the coast of the Indian Ocean.
Ma conjointe et moi sur la petite plage à l’embouchure de rivière Storm River. / My wife and I on the small beach at the mouth of Storm River.
Petite chûte d’eau près du sentier pédestre. / Small waterfall near the pedestrian trail.
Port Elizabeth
Nous voici à Port Elizabeth. Cette ville est reconnue pour les sports nautiques et ses magnifiques plages.
Le jour suivant, nous faisons une brève visite au centre ville avant de prendre l’avion pour Durban.
– – – – – – – –
Here we are in Port Elizabeth. This city is known for water sports and beautiful beaches.
The next day, we make a brief visit to the city center before flying to Durban.
Plage de la baie d’où on aperçoit le Shark Rock Pier. / Bay beach from where you can see the Shark Rock Pier.
Donkin Park — Sculpture métallique de Nelson Mandela commémorant son leadership. /Donkin Park – Nelson Mandela’s metallic sculpture commemorating his leadership.
Plage du quai Shark Rock. / Shark Rock dock beach.
Monument en hommage au mythique prêtre-roi Prester John et au découvreurs portugais du pays. / Monument in tribute to the legendary priest-king Prester John and the Portuguese discoverers of the country.
Donkin Park — Monolithe en l’honneur de Nelson Mandella. / Donkin Park — Monolith in honour of Nelson Mandella.
Statue dans le parc Donkin d’une femme regardant l’océan derrière une chaise. / Statue in Donkin Park of a woman looking at the ocean behind a chair.
Donkin Park — Sculpture en l’honneur de Nelson Mandella. / Donkin Park – Sculpture in honor of Nelson Mandella.
Hôtel de ville / City Hall
Rue de la ville en pente accentuée. / City street in steep slope.
Rue d’un secteur commercial de la ville. / Street of a commercial sector of the city.
Marché Victoria / Victoria Market
Boutique d’épices et autres produits au Marché Victoria. / Spice shop and other products at the Victoria Market.
Une autre boutique d’épices que ma conjointe a adoré. / Another spice shop that my wife loved.
Magnifique porte d’un commerce sur la rue principale de la ville. / Beautiful door of a trade on the main street of the city.
Immense plage en face de notre hôtel. / Huge beach in front of our hotel.
Un père et ces deux enfants posant pour moi. Les locaux utilisent une expression typiquement locale pour désigner les Sud-Africains noirs nouvellement riches. On les appels « Les diamants noir ». / Here is a dad and his two kids posing for me. The locals use a typically local expression to descry the newly rich black South Africans. We call them “Black diamonds”.
Safari au Zulunyala / Zulunyala Safari
Après le vol de Port Elizabeth à Durban, nous prenons la route pour notre premier safari près de Hluhluwe dans le Zulu Nyala. Nous arrivons en début de l’après-midi juste à temps pour le Safari débutant vers 15 h.
– – – – – – – –
After the flight from Port Elizabeth to Durban, we take the road to our first safari near Hluhluwe in Zulu Nyala. We arrive at the beginning of the afternoon just in time for the  Safari starting around 15 h.
Le flamboyant /
Éléphant femelle / Female elephant
Phachochère / Warthog
Éléphant femelle / Female elephant
Vue panoramique sur la réserve Zulu Nyala Hluhluwe. / Panoramic view of the Zulu Nyala Hluhluwe Reserve.
Phachochère / Warthog
Éléphant / Elephant
Éléphant femelle / Female elephant
Rhinocéros blanc / White rhinoceros
Hippopotame / Hippopotamus
Rhinocéros blanc / White rhinoceros
Rhinocéros noir / Black rhino
Rhinocéros blanc / White rhinoceros
Impala / Impala
Rhinocéros noir / Black rhino
Zèbre de Burchell / Burchell’s Zebra
Rhincéros / Rhino
Un jeune impala / A young impala
Zèbre de Burchell / Burchell’s Zebra
Vautours africains / African vultures
Grand Koudou / Great Kudu
Girafe / Giraffe
Spectacle traditionnel du personnel de l’hôtel. / Traditional show of hotel staff.
Spectacle traditionnel du personnel de l’hôtel. / Traditional show of hotel staff.
Spectacle traditionnel du personnel de l’hôtel. / Traditional show of hotel staff.
Swaziland
Après un bon petit déjeuner, nous prenons la route pour le Swaziland. Ce petit état est une monarchie absolue de 1 200 000 habitants. Après la deuxième guerre des Boers, elle est devenue une colonie Britannique et a reçu son indépendance en 1968.
Pays de montagnes et de plaines, sa production est surtout agricole. Toutefois, la forêt, les mines et le sucre sont aussi au chapitre de l’exportation. Tous les produits sont fabriqués à l’extérieur du pays.
– – – – – – – –
After a good breakfast, we take the road to Swaziland. This small state is an absolute monarchy of 1,200,000 inhabitants. After the Second Boer War, it became a British colony and became independent in 1968.
Country of mountains and plains, its production is mainly agricultural. However, the forest, mines and sugar are also in the export business. All products are manufactured outside the country.
Produit local qui sert de chauffe-eau. / Local product that serves as a water heater.
Section montagneuse. / Mountainous section.
Petite ferme typique du pays. / Small farm typical of the country.
Spectacle du petit village Swazi près de la frontière entre le Swaziland et l’Afrique du Sud. / Show of the Swazi Small Village near the border between Swaziland and South Africa.
Spectacle du petit village Swazi près de la frontière entre le Swaziland et l’Afrique du Sud. / Show of the Swazi Small Village near the border between Swaziland and South Africa.
Spectacle du petit village Swazi près de la frontière entre le Swaziland et l’Afrique du Sud. / Show of the Swazi Small Village near the border between Swaziland and South Africa.
Spectacle du petit village Swazi près de la frontière entre le Swaziland et l’Afrique du Sud. / Show of the Swazi Small Village near the border between Swaziland and South Africa.
Spectacle du petit village Swazi près de la frontière entre le Swaziland et l’Afrique du Sud. / Show of the Swazi Small Village near the border between Swaziland and South Africa.
Spectacle du petit village Swazi près de la frontière entre le Swaziland et l’Afrique du Sud. / Show of the Swazi Small Village near the border between Swaziland and South Africa.
Spectacle du petit village Swazi près de la frontière entre le Swaziland et l’Afrique du Sud. / Show of the Swazi Small Village near the border between Swaziland and South Africa.
Fraternisation entre notre groupe et les habitants de ce petit village. / Fraternization between our group and the inhabitants of this small village.
Une hutte du village. / Village hut.
Nids d’oiseaux. / Nests of birds.
Parc Kruger / Kruger Park
Parc Kruger est née de l’idée de partager une passion pour le monde sauvage.  Avec une taille équivalente à celle de la Belgique et situé à la pointe du continent africain dans un pays qui a connu maintes crises, le Parc Kruger fait partie de ces réussites dont on aime parler.  20 000 km2 de safaris et d’animaux circulant en total liberté. (Source Kruger Park)
– – – – – – – –
Kruger Park was born from the idea of ​​sharing a passion for the wild world. With a size equivalent to Belgium and located at the tip of the African continent in a country that has experienced many crises, the Kruger Park is one of those success stories we like to talk about. 20,000 km2 of safaris and animals circulating in total freedom. (Source Kruger Park)
Lever du soleil en route pour le parc Kruger. / Sunrise on the way to Kruger Park.
Village sur la route du parc Kruger. / Village on the road to Kruger Park.
Véhicule utilisé pour le safari. / Vehicle used for safari.
Hyène au repos. / Hyen at rest
Guépard / Cheetah
Harde de Zébre de Burchell / Burchell’s Zebra Harde
Lionne au repos / Lioness resting
Oiseaux sur le bord de l’étang. / Birds on the edge of the pond.
Aigle de Verreaux / Verreaux’s Eagle
Bucorve du Sud / Southern Bucorve
Calao à bec rouge / Red-billed hornbill
Zébre / Zebra
Léopard / Leopard
Éléphant / Elephant
Éléphant / Elephant
Troupeau d’éléphants / Herd of elephants
Troupeau d’éléphants dans la forêt africaine. / Herd of elephants in the African forest.
Grand koudou / Great kudu
On est prêt pour le déjeuner au parc Kruger. / We are ready for lunch at Kruger Park.
Chien sauvage d’Afrique (Lycaons) / Wild dog of Africa (Lycaons)
Grand koudou / Great kudu
Singe Grivet / Monkey Grivet
Tortue terrestre / Terrestrial tortoise
Photo de la forêt africaine. / Photo of the African forest.
Photo de la forêt africaine. / Photo of the African forest.
  Canyon de la Rivière Blyde / Blyde River Canyon
Nous sommes dans la province du Mpumalanga à l’est du Transvaal. Troisième plus grand canyon du monde, c’est la quatrième attraction touristique du pays.
Dans ce reportage, nous allons voir deux secteurs de ce canyon. Les chaudrons de sorcière et le réservoir de la Blyde River.
– – – – – – – –
We are in Mpumalanga province east of the Transvaal. Third largest canyon in the world, it is the fourth largest tourist attraction in the country.
In this report, we will see two sectors of this canyon. The witch cauldrons and the reservoir of the Blyde River.
  Paysage et maison le long de la route. / Landscape and house along the road.
Petit village le long de la route. / Small village along the road.
Vendeuse de légumes et fruits. / Saleswoman of vegetables and fruits in a parking lot.
Chaudrons de sorcière sculptés dans le lit de rivière. / Photo of witch cauldrons carved in the riverbed.
Chaudrons de sorcière sculptés dans le lit de rivière. / Photo of Bourke’s Luck Potholes carved in the riverbed.
Photo des chaudrons de sorcière sculptés dans le lit de rivière. / Photo of Bourke’s Luck Potholes carved in the riverbed.
Petit canyon de la rivière Blyde. À cet endroit, nous pouvons observer une multitude de ‘chaudrons de sorcière’. Très impressionnant. / Here we are at the little canyon of the Blyde River. At this place we can observe a multitude of “witch cauldrons”. Very impressive.
Chaudrons de sorcière sculptés dans le lit de rivière. / Bourke’s Luck Potholes carved in the riverbed.
Chaudrons de sorcière sculptés dans le lit de rivière. / Bourke’s Luck Potholes carved in the riverbed.
Chaudrons de sorcière sculptés dans le lit de rivière. / Bourke’s Luck Potholes carved in the riverbed.
Pont traversant la rivière Blyde. / Bridge crossing the Blyde River.
Notre groupe près de la rivière Blyde. / Group photo near the Blyde River.
Réservoir d’eau sur la rivière Blyde. Celui-ci sert à alimenter en eau les cultures de la région. / Water reservoir on the Blyde River. It is used to supply water to the crops of the region.
À droite vous pouvez voir les « Three Rondavels » qui rappellent des huttes africaines. / On the right you can see the “Three Rondavels”, reminiscent of African huts.
Safari à la Réserve privé de Karongwe / Safari at the Karongwe Private Reserve
Nous voilà près pour une autre excursion. Cette fois, nous avons droit à deux guides par véhicule. L’un est le conducteur et l’autre assis à gauche sur l’aile avant du 4 X 4 est le pointeur. De par son expérience, il dirige le conducteur au endroit les plus propices pour l’observation des animaux.
– – – – – – – –
Here we are for another excursion. This time, we are entitled to two guides per vehicle. One is the driver and the other sits left on the front wing of the 4X4 is the pointer. From his experience, he directs the driver to the most suitable place for the observation of animals.
Un Oued / A wadi
Zébres / Zebra
Grand Koudou femelle / Big Kudu female
Une termitière. Lorsqu’il y a des trous, cela signifie que la termitière n’est plus habitée. Toutefois, il faut faire attention, car il peut y avoir des serpents, scorpions, etc. / A termite nest. When there are holes, it means that the termite nest is no longer inhabited by termites. However, be careful because there may be snakes, scorpions, etc
Un oued / A wadi
Guépard / Cheetah
Guépard – Denise est surprise par son regard. / Cheetah – – Denise is surprised by her look.
Guépard / Cheetah
Une termitières / A termite mound
Pintade de Numidie
Girafe / Giraffe
Léopard / Leopard
Léopard / Leopard
Léopard / Leopard
Girafe / Giraffe
Buffle / Buffalo
Buffle / Buffalo
Gnou à queue noir / Wildebeest with black tail
Gâteau de fête de ma conjointe. / Birthday cake of my spouse.
  Dans le prochain reportage, nous allons visiter les villes de Prétoria — Johannesburg —Soweto ainsi que les Chûtes Victoria au Zimbabwe et le Parc National de Chobe au Botswana. In the next report, we will visit the cities of Pretoria—Johannesburg—Soweto as well as the Victoria Falls in Zimbabwe and the Chobe National Park in Botswana.
  Bonjour, voici le troisième reportage de ma série sur l’Afrique du Sud. Bon visionnement. / Hello, here is the third report of my series in South Africa. Have a good time. Maintenant, nous quittons Le Cap pour nous diriger vers l’est. Le trajet sera principalement en autocar et en avion compte tenu de la distance à  parcourir.
0 notes
dusudaunord · 7 years
Text
Road trip en Écosse : itinéraire de 10 jours à travers les îles de Mull, Skye et les Highlands
Road trip en Écosse : itinéraire de 10 jours à travers les îles de Mull, Skye et les Highlands
“A toi, Julie mon amour.”
Nouvelle exploration des Highlands ; nous revenons aux sources du premier road trip en Ecosse, celui de 2015 — à travers les routes du Nord, celles de l’Ile de Mull et de l’Ile de Skye. Nous y avons déniché de nouveaux spots, peu connus et hors des sentiers battus, qui, nous l’espérons, vous plairont !
Notre point de départ sera Paris (by car) pour rejoindre Ouistreham sur la côte Normande, où nous embarquerons à bord du MV Mont St-Michel. Expérience de mer que nous aimons tant, moments suspendus, esthétique unique. Arrivés à Portsmouth, nous remonterons tout au Nord de l’Ecosse ! Un très graaaand périple de plus de 3 000 km A/R !
La première partie de l’article est dédiée à une belle prise de vue à bord du Mont Saint-Michel — nous détaillons en deuxième partie les itinéraires, cartes et superbes paysages écossais.
  NOTES DE VOYAGE — Elgol, bout du monde sur l’Ile de Skye. Au loin les Black Cuillin sortent violemment de la mer. Ici les trois éléments — eau, terre et mer — forment un tout d’une esthétique spectaculaire et remarquable. A voir !
  NOTES DE VOYAGE — Les Highlands. L’œil du voyageur saura trouver ici une aventure photographique unique faite de routes, de traversées, de compositions majestueuses. Le poète Lord Byron a écrit à la vue de ces paysages quelques-uns des vers les plus somptueux de la poésie britannique : « She walks in beauty, like the night / Of cloudless climes and starry skies; / And all that’s best of dark and bright / Meet in her aspect and her eyes; / Thus mellowed to that tender light / Which heaven to gaudy day denies. »
  NOTES DE VOYAGE — Contemplation nocturne de la mer. La lune brule de temps à autre le vaste horizon d’encre. Le MV Mont Saint-Michel avance à pleine vitesse à travers le trafic du Channel. Instants de voyage. Instants de mer.
CARTES ET ITINÉRAIRES ILLUSTRÉS DE ROAD TRIP
Vous le savez, nous aimons créer et composer nos cartes — voici le détail de notre itinéraire de road trip en Ecosse qui commence à… Paris, pour atteindre notre « finish point » : Neist Point Lighthouse sur l’Ile de Skye.
Paris, Ouistreham, Portsmouth, Lancaster, Loch Lomond, Oban, Isle of Mull, Isle of Skye, puis le retour vers Portsmouth et Paris. 3 000 kilomètres d’un voyage dense, une traversée de l’English Channel sublime, de belles adresses,… et une magnifique exploration photographique des Highlands !
La route vers les terres nord-écossaises marque l’esprit du voyageur à partir de Glasgow (avis subjectif sans nul doute). Au dessous de cette ligne imaginaire, les paysages vallonnés et les campagnes herbeuses sont plutôt monotones. (Nous crevions d’envie de photographier les ambiances post-industrielles de Manchester et Liverpool. Pas le temps sur ce voyage !)
      Le passage à travers le Loch Lomond & The Trossachs National Park marque visuellement l’entrée dans cette Ecosse sauvage que nous aimons tant. L’A82 (axe routier majeur vers les paysages les plus sauvages) révèle de belles surprises, bien que longue et ennuyeuse sur une grande partie de son tracé — Quant aux A85, A87 et A830, elles offrent de magnifiques instantanés d’Ecosse à capturer en début ou fin de journée (nous y revenons plus bas).
      PARTIE I — LA TRAVERSÉE DE L’ENGLISH CHANNEL
La mer occupe une place particulière dans nos périples et les traversées en ferry sont un des plaisirs doux de notre métier. Les 20 nœuds de vitesse moyenne (37km/h) des grands navires (re)donnent au temps une place significative dans le plaisir et l’attente du voyage. C’est à bord du MV Mont Saint-Michel de la compagnie maritime Brittany Ferries, que nos Leica ont figé les ambiances si particulières de ces géants des mers.
Départ 15h45 de Ouistreham (Port de Caen) pour une arrivée à Portsmouth à 21h15 (05h45 de traversée de jour / 07h00 de nuit). Cabine Commodore 4 couchettes avec hublot n°9008.
    NOTES DE VOYAGE — Le ciel bas, les températures fraîches donnent à ces départs vers les Îles Britanniques des accents très particuliers — l’avion a banni depuis longtemps ces rituels d’attente. Comprenez par là, une attente émotionnelle riche.
  NOTES DE VOYAGE — A travers la structure monumentale d’acier blanc, le voyageur déambule sur le pont détrempé par une brume épaisse, col de par-dessus relevé. On s’attend à croiser les silhouettes perdues d’un Joseph Kessel ou d’un Hugo Pratt, s’adonnant à quelques esquisses ou textes préparatoires.
Le Mont Saint-Michel. Instants photographiques.
Le Commandant du Mont Saint-Michel, Monsieur Bertrand Cuvillier, nous autorise à une rare prise de vue au cœur de la passerelle, lors des manœuvres de sortie du port de Ouistreham. Courtes paroles échangées, informations de bord dictées avec une voix précise, les officiers et sous-officiers orchestrent une danse millimétrée entre les différents espaces de pilotage.
Les commandes déportées à bâbord permettent au Commandant et son second de voir le quai et les techniciens qui s’affairent à larguer les énormes aussières. Quelques manettes actionnent les hélices à pas variable des moteurs auxiliaires, du bout des doigts, Mr. Cuvillier arrache avec délicatesse l’énorme navire des quais de béton.
  NOTES DE VOYAGES — L’homme se déplace avec assurance et sobriété le long des grandes baies vitrées de la passerelle. Avec un tempo rapide, il regarde les informations données par les instruments disséminés autour de lui. Ajuste de quelques millimètres les manettes. Actionne par pression d’autres boutons clignotants. Les gestes sont précis, maintes fois répétés. Chaque vibration ressentie semble lui donner une écho précis de la prochaine action à réaliser.
    Passé les digues de sortie de port, le navire installe sa vitesse de croisière. Peu à peu les discussions sont plus légères — l’instrumentation électronique gère la routine de navigation. La nuit pose doucement ces ambiances que nous aimons tant. Celles des voyages du passé, où le temps n’était qu’une information relative.
    NOTES DE VOYAGES — “C’est un aussi bel art de savoir se conduire envers les hommes que de savoir se conduire envers les navires” — Le Miroir de la mer, Joseph Conrad
      Nous nous enfonçons dans les entrailles du Mont Saint-Michel. La zone est sensible. Peu de personnes peuvent accéder au cœur de ce colosse d’acier. L’air semble vibrer sous l’impulsion des énormes moteurs MaK type 6M43 et Wartsilla 9L20C — presque 30 000 chevaux-vapeur ! De grandes armoires électriques tapissent les lieux contrôlants des kilomètres de câbles, de tuyaux, de flux,… Les pupitres de contrôles, les outils électroniques, les écrans… L’ensemble est déroutant et dégage une esthétique industrielle très particulière.
    NOTES DE VOYAGES — La planche contact. L’objet fascine les photographes depuis ses origines. Elle agglomère une chronologie visuelle, comme une page qui remonte le temps.
  Le navire est un espace fermé. Ouvert aussi. C’est un monde qui s’active à chaque traversée. Une ville que l’on transporte et que l’on rapporte à son point de départ. Mille de nos images n’expliqueront pas vraiment notre amour pour ces structures flottantes. Assemblage formidable qui nous donne tant de matières pour rêver, contempler, photographier. A travers les sabords de notre cabine, la beauté simple de l’horizon défile. De nuit, de jour, l’esthétique sobre appelle une attitude contemplative. Les mots sont rares.
  NOTES DE VOYAGES — Les lignes de tension sont difficiles à trouver dans ces espaces confinés. Il faut composer avec peu ou trop, selon les cas. Forcer la double-exposition. Assembler des bribes de moments, et faire monter en nous cette belle interrogation : qu’allons-nous trouver de l’autre côté ?
  PARTIE II — ET NOW… ROAD TRIP EN ECOSSE
Notre itinéraire de road trip est très long, plus de 3 000 km aller/retour ; notre récit commence à partir de Lancaster ! Les étapes précédentes sont à considérer comme des étapes de transition permettant de rejoindre le Nord de l’Écosse.
  Mini-guide pratique
Pour la location de voiture, pas de secret : il faut comparer. Regardez par exemple sur AutoEscape (souvent le moins cher !) ou RentalCars. Passer par des courtiers et/ou des comparateurs donne les meilleurs prix car ils comparent beaucoup de loueurs.
On le dit souvent sur ce blog mais les Highlands sont des terres peu peuplées et trouver des restaurants, des “groceries” voire des stations-essence ouverts à tout heure est un doux rêve. Un seul conseil : manger aux bonnes heures, faire le plein du véhicule même si le réservoir n’est pas vide, stocker un peu de nourriture et d’eau, au cas où.
Le nombre d’hébergements est limité aussi, mieux vaut réserver en avance, surtout si vous y allez en haute-saison (l’été).
Attention aux midges en été (minis moustiques des Highlands, particulièrement pénibles) : si vous le pouvez, évitez juillet et août ! Si vous n’avez pas le choix, on a entendu du bien de ce spray Avon pour les repousser.
Une chose à acheter avant de partir : la carte routière de l’Écosse, afin de pouvoir vous y retrouver sur les petites routes. Google maps et les GPS veulent toujours “aller vite”, alors qu’en road trip on veut aller doucement et explorer :) Et rien ne vaut une bonne carte pour ça ! Les Michelin sont top — repérez les routes panoramiques, surlignées en vert = vos meilleures amies.
Et bien sûr, si vous n’avez pas déjà : 2 ou 3 adaptateurs électriques UK pour recharger vos téléphones et appareils photo.
Enfin côté guides papier, il y a bien sûr le Lonely Planet, le Routard… Et si vous voulez faire des randos, citons aussi le Walking in Scotland (éd. Lonely Planet, en anglais).
De Lancaster à Oban
Env. 410 km // Un peu moins de 05h00 de route
  Comme nous l’avons dit un peu plus haut, nous privilégions les parties de route au-dessus de Glasgow et plus généralement à partir du Loch Lomond & The Trossachs National Park. Notez toutefois que plus au Sud (en Angleterre donc :), les sommets arrondis du Cumberland, situés dans le Lake District National Park offrent de très beaux panoramas, où quelques sommets frôlent les 1 000 mètres d’altitudes (Scafell Pike, Helvellyn, Skiddaw,…). De même que le Yorkshire Dales National Park qui peut séduire avec ses immenses pâturages rythmés de murets de pierres sèches. So British !
A 50km au Nord-Ouest de Glasgow, Loch Lomond ! Ce loch mythique appelle une esthétique d’une belle pureté, notamment par grande lumière. Les superlatifs sont en règle générale de mise pour parler de Lomond : « le plus grand, le plus beau,… ». Les eaux sombres et les réflexions y sont effectivement photogéniques (mais… il n’est pas notre préféré !). C’est aussi un Parc National depuis 2002 (Loch Lomond & The Trossachs National Park). Pas mal d’îles ponctuent les eaux navigables avec quelques rencontres improbables comme des wallabies (!) sur Inchconnachan. Pourquoi pas ! On dit que la lumière est miraculeuse dans cette partie du Royaume-Uni, des teintes très particulières, très chaudes, très douces — une bonne excuse pour aller explorer le coin !!
  NOTES DE VOYAGE — Ces petites îles moussues comparables à Eilean na Moine font parties de l’iconographie formidable de Loch Lomond. Agglomérations végétales à l’esthétique impeccable : pins d’Ecosse, bouleaux, saules, bruyères, genévrier, sont les espèces les plus courantes.
  NOTES DE VOYAGE — Inchcailloch, Clairinsh, Torrinch, Creinch, Inchmurrin, Aber… autant de sons rocailleux gaéliques en bouche qui annoncent la beauté et la variété des lieux. Certaines de ces îles se visitent d’autres sont du domaine privé. Nous avons fait une halte lors de notre trajet retour à la Cameron House. On en reparle en toute fin d’article.
  Halte du soir à une dizaine de kilomètres d’Oban, le Knipoch Hotel. Adresse un peu stricte mais un accueil d’une grande cordialité, quelques airs de maison de maître. Pas mal ! Les grands canapés type Chesterfield, les peintures aux murs, les vastes tapis donnent à cette étape une jolie allure. La maison possède son restaurant et une carte des saveurs tout à fait respectable ! On vous recommande l’étape.
      De Oban à Tobermory (Ile de Mull)
Env. 60 km // Un peu moins de 02h00 de route (traversée en ferry Oban-Craignure compris)
  Le départ du premier ferry de la Caledonian MacBrayne est imminent. 06h45, gare maritime d’Oban, quelques grappes de travailleurs se pressent bruyamment à bord du navire. La traversée vers Mull dure une cinquantaine de minutes et c’est le cœur vaillant qu’il faut sortir sur le pont, photographier cette brume humide et froide qui donne toute l’épaisseur à l’air écossais.
  NOTES DE VOYAGE — Personne ne s’aventure sur les espaces extérieurs du ferry. L’air vif et humide donne à ces moments une saveur unique. Le navire avance vite à travers ce large bras de la Mer d’Ecosse.
  Terminal de Craignure, 07h30. Le ferry s’immobile quelques minutes et repart aussitôt dans un éprouvant brouhaha. Mull semble toute entière figée dans une masse atmosphérique bleue. Repéré sur la carte quelques jours auparavant, direction Loch Beg et ses jeux de réflexions.
  NOTES DE VOYAGE — L’Ile de Mull souffre de l’écrasante beauté de Skye. C’est un fait ! Pourtant, on y (re)trouve une esthétique écossaise subtile et à la fois généreuse : des routes merveilleuses, des gammes colorielles très riches, des perspectives incroyables,…
  Peu connu, Loch Beg un espace étrange entre îlots de mousses épaisses, eaux calmes d’une belle pureté, grandes colonies d’oiseaux marins ; le tout en forme d’estuaire à l’esthétique impeccable ! Dans son prolongement, le grand Loch Scridain s’ouvre vers l’océan ! La route A849 vous emmènera à travers la lande et les grandes plaines de Mull !
La réflexion est celle du Ben More, quasi 1 000m. C’est le seul munro de l’île (comprenez seul sommet de plus de 3 000 pieds ~ en référence à Sir Hugh Munro qui lista tous les sommets d’Ecosse dès 1891). On vous conseille d’explorer cette partie de Mull par grande lumière (si si, le soleil sort de temps à autre), la vision y est réellement sublime ! Joie d’un road trip en Ecosse :)
  NOTES DE VOYAGE — Il y a dans cette race bovine « la Highland Cattle », plus qu’une imagerie iconique de l’Ecosse. Le manteau brun, les cornes spectaculaires, la douceur des yeux, la placidité vis à vis d’un environnement rageur — tout cela inspire un profond respect.
NOTES DE VOYAGE — Cette partie de Mull révèle des paysages d’une grande harmonie colorielle. Il y a ces maisons, aux formes modestes souvent réduites à l’essentiel — une porte, quelques fenêtres. Pourtant, rien ne semble plus juste que leur dessin dans ces décors grandioses. Les murs blancs immaculés appellent votre regard en un instant. Quelques remparts d’arbres tentent de défendre les lieux contre les vents humides.
  NOTES DE VOYAGE — Couleurs de Mull : Aurore, Marron Baillet, Beige, Bistre, Jaune Vénitien, Brou de Noix, Bronze, Brun Café, Brun Isabelle, Kaki, Lavallière, Noisette, Paille, Orpiment, Poil de chameau, Prasin, Rouge Tomette, Terre de Sienne, Vert Armée, Vert Mousse, Vert Véronèse, Viride.
  La remontée vers Tobermory au Nord-Est de Mull réserve quelques bonnes surprises. L’île possède de très beaux itinéraires comme cette B8035 ! Honnêtement nous y sommes tombés un peu par hasard ! Les cartes-papier restent un must-have, préparer sa road map du lendemain est un petit plaisir du voyage ! Cette route, insignifiante de prime abord, révèle quelques kilomètres tout à fait remarquables !
  NOTES DE VOYAGE — Ce ruban de goudron et de pierres semble attendre la prochaine tempête avec une certaine résignation. Posés au plus prêt de l’eau, ces quelques kilomètres dégagent une grande fragilité. D’un côté la mer, de l’autre des murs de roches chaotiques. On n’ose imaginer la violence des bourrasques de la Mer d’Ecosse, s’écrasant sur ces frêles agglomérats.
  Tobermory est un joli pied-à-terre qui concentre la quasi-totalité de la population de Mull. Les quelques façades colorées du port peuvent donner des images intéressantes, pas si simple sans une lumière correcte.
Nous avons séjourné au Tobermory Hotel. Pas grand chose à dire sur l’hotel, l’accueil y est charmant, les chambres, sans être spacieuses, sont propres et confortables. A noter que l’espace est très étroit donc pas mal d’escaliers intérieurs à escalader pour accéder aux étages supérieurs — Son restaurant sert une cuisine tout à fait honnête.
Avis aux voyageurs d’été, la capacité hôtelière de Tobermory est très limitée. Il est donc absolument nécessaire de réserver votre chambre bien à l’avance.
  D’Ile de Mull à Ile de Skye
Env. 280 km // Un peu plus de 04h30 de route
  La route vers l’Ile de Skye depuis l’Ile de Mull commence par le ferry « Finnish – Lochaline », opérée par la Caledonian MacBrayne. Comptez une dizaine de minutes pour traverser le Sound Of Mull.
Les bacs et ferries sont de grands classiques de la traversée des eaux écossaises. Les plus courtes, seulement quelques minutes et une poignée de miles — aux plus longues, plusieurs heures, pour atteindre les îles les plus reculées.
Chaque traversée révèle une émotion particulière, des porte-conteneurs lancés à pleine vitesse, des orages aux pluies diluviennes qui s’abattent et disparaissent en un instant ! Des levers ou des couchers de soleil miraculeux, des arrivées sublimes dans les lochs,…. Il y a dans ces expériences de mer quelque chose d’unique qui touche au plus près l’essence du voyage.
  NOTES DE VOYAGE — Par temps maussade, on peine à imaginer la vie tout au long des siècles, au cœur de ces terres reculées, couvertes (encore) de quelques forêts de conifères et d’herbes coupantes.
  NOTES DE VOYAGE — La mer et les lochs s’interpénètrent sans cesse, donnant au paysages écossais une typologie très particulière.
  Direction Loch Eilt, entre Glenfinnan et Mallaig, le long de l’A830 — la célèbre et énigmatique Eilean na Moine, située dans sa partie Ouest. On peut reconnaître ce minuscule îlot dans deux Harry Potter (Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban et Harry Potter et les Reliques de la Mort – Part 1). Très photogénique évidemment, il y a plein de mystère autour de ces quelques pins posés sur les eaux sombres du Loch.
Il faut s’arrêter sur le bas côté non aménagé de cette portion de l’A830, un brin dangereux et mal fichu ! Pour info, Loch Eilt est une propriété privée (si, si !), même s’il y a aucune chance qu’on vous fasse une remarque, le lieu reste d’un accès non autorisé.
  NOTES DE VOYAGE — Highlands. Eilean na Moine (Route A830) «Ici, la lande arbore une très large palette d’ocres, des bruns les plus foncés aux jaunes les plus éteints. Eilean na Moine nous regarde avec un bleu sourd jouant par fantaisie avec la profondeur des eaux. Quant aux forêts, du moins pour les plus résistantes, elles sont d’un vert froid vibrant, étonnement saturé, qui réveille avec élégance les pourpres des sols.»
  L’A87 — C’est un segment de route de 160km très intéressant à inclure pour un bon road trip en Écosse ; permettant de relier Invergarry à Idrigill, tout au Nord de l’île de Skye. (Vraiment idéal si vous partez de Mull vers Skye). De très belles choses à voir : les grands lochs défilent durant le trajet (La beauté de Loch Loyne mais Loch Cluanie, Loch Duich, Loch Alsh,… sont tout aussi magnifiques), de beaux sommets en vision lointaine (Sgurr Fhuaran, Beinn Fhada, Carn Eige,…) et des passages étroits (très photogéniques) comme Glen Shiel ! Moins connu que Glen Coe, les enfilades rocheuses y sont sublimes !
Si votre road map et votre planning sont assez souples, privilégiez les heures de crépuscule ou d’aurore, les visions de paysages écossais sont puissantes et marquantes !
  NOTES DE VOYAGE — Ecrire, c’est comme craquer une allumette au cœur de la nuit en plein milieu d’un bois. Ce que vous comprenez alors, c’est combien il y a d’obscurité partout. La littérature ne sert pas à mieux voir. Elle sert seulement à mieux mesurer l’épaisseur de l’ombre. William Faulkner
      Notre étape pour la nuit est l’élégante Duisdale House, située au sud de Skye. Le lieu affiche un certains raffinement et positionne son restaurant comme un lieu emblématique de la gastronomie de l’île. C’est une grande bâtisse le long de l’A851 dont les aménagements intérieurs et les chambres mixent des styles contemporains / traditionnels. On s’y sent bien, l’ensemble est confortable et de bon goût !
Mention spéciale à la carte du restaurant et aux saveurs proposées. D’une très grande qualité ! Les produits locaux sont d’une fraîcheur sublime et les assiettes sont d’une esthétique parfaite. Le bémol reste le côté pompeux de l’accueil, un peu trop maniéré selon nous ; trop de tralalas pour pas grand chose. Dommage. On vous recommande tout de même l’adresse !
  NOTES DE VOYAGE — Le pavillon de chasse, construit en 1865, a peu à peu été transformé en gite puis en hôtel. Même si Skye propose plus d’hôtels que Mull, nous vous invitons à réserver au plus tôt ! Les Highlands sont à la mode et l’été, tous les hôtels et pensions affichent complets.
Ile de Skye
Env. 280 km // Un peu plus de 04h45 de route (A diviser sur 2 jours)
  Prononcez en gaélique Eilean a’ Cheò, l’Île des Brumes… Oui, Skye est capricieuse et la météo peut rebuter les plus motivés d’entre nous. Toutefois l’île est vaste (plus de 1 700 km2) et le vent omniprésent est capable de dégager le ciel en quelques minutes. Mais soyez prévenus, les niveaux de pluie sur cette île sont très élevés ; il pleut beaucoup et toute l’année !
  NOTES DE VOYAGE — Skye l’emblématique ! Il est vrai que cette île déclenche une fascination pour le voyageur et le photographe. La géologie, la météo, les couleurs créent une expérience visuelle et esthétique tout à fait particulière. Quelquefois dépouillées, d’autrefois grandiloquentes, ces visions de la nature écossaise ne peuvent laisser indifférents !
  Le long de la petite route B8083 en direction d’Elgol, ne manquez pas le petit Loch Cill Chriosd, dont la seule prétention est d’offrir quelques jeux de réflexions intéressants. Il y a dans cette ambiance de demi-lumière quelques airs d’Argentine ou de Chili ! :)
Plus loin, il faut s’arrêter au Loch Slapin. En fonction de l’heure et de la marée, de belles compositions sont à photographier avec comme toile de fond les 928 m du Bla Bheinn !
    NOTES DE VOYAGE — Skye appelle l’exploration. Rouler longtemps, bouffer du kilomètre pour trouver ces points de vue, ces perspectives, ces enfilades rocheuses — Mais aussi attendre que le soleil soit suffisamment puissant pour donner du volume à tout cela !
  NOTES DE VOYAGE — Proche d’Elgol, la traversée du plateau rougeoyant des Red Cuillin est propice à quelques belles escapades dans la lande écossaise.
  Il faut aller tout au bout de la petite B8083 (env. 23km), et atteindre la pointe Ouest de cette jolie péninsule de l’île of Skye. La route sillonne les beaux paysages granitiques des Red Cuillin. Quelques maisons posées le long de petites falaises, un « port », des plages de galets. C’est Elgol !
Ce qui fait tout l’intérêt de ce petit village, c’est cette vision puissante des Black Cuillin jaillissant de l’eau ! Par grande lumière, la roche volcanique et la végétation donnent ces belles tonalités ocres. A une petite dizaine de kilomètres d’Elgol par la mer, ce gros massif montagneux monte à quasi 1 000 m avec sa pointe, Sgurr Alasdair. Pas mal du tout ! Des sorties en mer sont possibles pour s’approcher des Black Cuillins et s’infiltrer dans les lochs attenants : Loch na Cuilce, Loch Scavaig et Loch Coruisk !
  NOTES DE VOYAGE — Black et Red Cuillin. Munros / Pics (Isle of Skye). Sgùrr Alasdair (992m), Sgùrr Dearg (986m), Sgùrr a’ Ghreadaidh (973m), Sgùrr na Banachdich (965m), Sgùrr nan Gillean (964m), Bruach na Frìthe (958m), Sgùrr MhicChoinnich (948m), Sgùrr Dubh Mòr (944m), Am Basteir (934m), Blà Bheinn – Blaven (928m), Sgùrr nan Eag (924m), Sgùrr a’ Mhadaidh (918m), Garbh-bheinn (808m), Glamaig (775m), Marsco (736m), Beinn Dearg Mhòr (731m)
  Une fois rebroussé chemin (et oui, pas de chemin alternatif) et repris l’A87, plus au nord, à la jonction entre Portree, Dunvegan et Broadford — le Sligachan Old Bridge. Le vieux pont offre de beaux points de vue sur les Cullin. Certes un grand classique, très pittoresque mais l’élégance de l’ensemble vaut l’arrêt.
      Toujours plus au Nord de Skye, la petite route B884 permet de gagner notre point le plus septentrional de ce voyage : Neist Point Lighthouse. Quelques beaux lochs sont de la partie le long de cette route insignifiante comme Loch Mor.
Vigilance tout de même… La densité de voitures en été est telle qu’il peut être difficile de circuler ! La route est très étroite et quelquefois dangereuse sur certains segments.
Neist Point Lighthouse : c’est un des grands sites touristiques de l’île, non sans raison. Le phare est monument classé au patrimoine du Royaume-Uni et date du début du XXeme siècle — la géologie du lieu impressionne par sa démesure et sa grande beauté. Un sentier aménagé de quasiment 1 kilomètre permet de s’approcher au plus prêt du bâtiment. Toutefois, le phare n’est pas accessible.
On vous recommande d’attendre la lumière de fin de journée, lorsque la mer et l’air marin créent une atmosphère plus évanescente. Les grandes formes de Neist Point ressortent avec magie. De beaux moments de photographie.
  NOTES DE VOYAGE — «En Ecosse, les routes tournent énormément sans autre raison apparente que de vous faire admirer tous les aspects d’un même paysage. Le ciel, dans cette partie du monde, semble plus lourd qu’ailleurs. J’entends par là, on y ressent une pesanteur, une densité qui donne à la photographie un rendu assez particulier. La lumière peut-être étonnamment vive et diffuse à la fois. Des nappes d’air opaques créent cette esthétique mystérieuse.»
  Autre ambiance, autre lieu emblématique. Le plafond nuageux, très bas au petit matin, ne permet pas de voir à plus de 10 mètres les formes iconiques d’Old Man of Storr — l’atmosphère est belle, un brin intimidante ; le vide sur les hauteurs de Storr stresse le corps. Les longues minutes de montée se font avec quelques mètres de visibilité, le brouillard est toujours dense sur Skye. Le soleil n’est pas encore suffisamment chaud pour souffler l’air blanc. Dans notre dos, les panoramas venteux de Loch Leathan et Sound of Raasay commencent à s’ouvrir.
On revient année après année revoir le vieux visage de pierre — pèlerinage de voyage certainement, on ne se l’explique pas. Rien de mystique, juste une envie de saluer le vieil homme et le Levant sur Skye.
  NOTES DE VOYAGE — « Ce jour-là, j’ai bien cru tenir quelque chose et que ma vie s’en trouverait changée. Mais rien de cette nature n’est définitivement acquis. Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu’on porte en soi, devant cette espèce d’insuffisance centre de l’âme qu’il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut-être notre moteur le plus sûr. » L’usage du monde, Nicolas Bouvier
  NOTES DE VOYAGE — Autre livre merveilleux à partager : “À travers l’Écosse” de l’écrivain Robert Louis Stevenson. Grand voyageur dans l’âme, l’Ecosse hante Stevenson où qu’il aille dans le monde. Rien ne saurait lui faire oublier les éléments de la nature (humaine et sauvage) écossaise. Cet homme, à travers ses mots, révèle un caractère plein de douceur, de finesse et d’intelligence. «L’accueil réservé à un récit ne tient pas seulement au talent de celui qui écrit, mais autant, peut-être, à l’expérience dont a hérité celui qui lit ». Aux Éditions Complexe. Collection : Le Regard Littéraire
  La partie Nord-Est de l’île de Skye réserve de belles découvertes, souvent très facilement accessibles. C’est le long de l’A855 qu’il faudra rouler. Tout d’abord les très beaux points de vue sur le Kilt Rock et la chute d’eau de Mealt. Un vaste parking a été aménagé pour permettre d’admirer la perspective. Souvent bondé, il va falloir jouer des coudes pour faire les bonnes photos !
5 kilomètres après cette étape (en direction du Nord donc), toujours sur l’A855, prenez une petite route sur la gauche. Un panneau de signalisation indiquera “Rathad a’ Bhealaich / Cuithearaing / Quiraing”. Cette route vous emmène vers Quiraing et son beau point de vue. C’est aussi un fameux spot de randonnées
  NOTES DE VOYAGE — La célèbre cascade Mealt Falls donne aux voyageurs cette grande perspective finalisée par les plis d’un kilt imaginaire de basalte, donnant son nom à Kilt Rock… A droite, le panorama de Quiraing incluant une des routes les plus iconiques de Skye.
  Nous avons dormi dans un chouette hôtel sur l’Ile de Skye : le Bosville Hotel. Une très bonne adresse qui joue la carte d’un hype sympa, sans la lourdeur de l’étiquette « tout est cool ici ». L’accueil est très chaleureux, la décoration, les chambres, les parties communes : tout est beau et pratique. Le Bosville a son restaurant. La aussi, tout est bien maitrisé et le rapport qualité/prix nous a semblé très intéressant. Mention particulière pour le personnel — d’une grande gentillesse et toujours en clin à vous rendre service.
Deux bémols : garer la voiture est compliqué. L’hôtel possède un micro parking devant sa façade mais les places sont prises en un instant. Quelques parkings existent autour, situés entre 200 et 400 mètres. Un peu embêtant si vous avez des bagages lourds. Autre bémol, les vieux parquets d’origine n’ont pas été changés lors de la rénovation, ce qui signifie que les pas des personnes s’entendent. Rien d’oppressant ni stressant , mais si vous avez le sommeil léger, cela peut ennuyer.
Cette une belle adresse de Skye, nous avons beaucoup aimé les quelques nuits passées dans cet hôtel.
  NOTES DE VOYAGE — La décoration du Bosville joue la carte des camaïeux doux, chaleureux complétés par des meubles en bois naturels. La simplicité des lieux est portée par de beaux aménagements comme la salle de bain. Les détails sont maîtrisés et l’esthétique qui s’en dégage est très belle.
De l’Île de Skye à Chester
Env. 760 km // Un peu moins de 09h00 de route (A diviser sur 2 jours)
  Il est temps de quitter Skye et sa magnificence géologique pour regagner le Sud de l’Angleterre et atteindre Portsmouth. C’est la quasi-fin de ce road trip en Ecosse. Même si la route est très longue et particulièrement ennuyeuse dans ce coin des Highlands, il est toujours intéressant de rester attentif aux paysages environnants et repérer quelques pépites qui donneront de bonnes images de road trip.
  Avant l’arrivée sur la majestueuse vallée de Glen Coe, l’A82 longe Loch Leven — dont la qualité principale est d’offrir une belle vision lointaine sur Sgorr Nam Fiannaidh (le beau pic arrondi).
  Tout en dessous de l’injustement célèbre Loch Ness, une petite merveille d’eau douce, soigneusement cachée le long de (l’interminable) A82 : Loch Oich au cœur des grandes vallées du Great Glen. Les arbres forment un rideau épais depuis la route et ne permet pas de bien profiter des pontons et petits ports d’attache.
Loch Oich est une des belles «pièces» du Canal Calédonien (100 km de canaux, écluses et lochs, de Fort Williams à Inverness). A noter qu’on y trouve pas mal d’adresses (plutôt familiales) style cabanes A-Frame et… de beaux châteaux pour des nuits plus classiques. La lumière du Couchant y est tout simplement fantastique !
  NOTES DE VOYAGE — Il y a ces rares moments où ce soleil d’Ecosse émerge d’un ciel chargé depuis des jours. En quelques secondes, le paysage s’ouvre et se transforme de façon radicale. Beauté fugace d’une trentaine de secondes.
  Autre pépite visuelle : Glen Shiel. Entre Invershiel et Loch Cluanie, ce passage étroit d’une vingtaine de kilomètres, le long de l’A87 est d’une grande beauté. C’est un haut lieu de la randonnée dans les Highlands — comprenez de la randonnée bien costaud, qui fait bien mal aux mollets !! Pour ceux que cela intéresse, n’hésitez pas à visiter ce site : WalkHighlands. Très chouette !
  NOTES DE VOYAGE — Bien moins connu que Glen Coe (image N/B), la vallée de Glen Shiel (images couleurs) saisie le voyageur par ses masses rocheuses mystérieuses et ses jeux atmosphériques de fin de journée. A voir.
  Nous avons marqué un arrêt pour la nuit à la très célèbre Cameron House, installée au cœur du Loch Lomond. C’est une institution dans les Highlands, où il est de bon ton d’y passer un week-end entre amis ou en famille. C’est un beau manoir avec des dépendances contemporaines qui peu à peu, à évoluer en hôtel. La qualité de l’ensemble est vraiment pas mal, il faut le reconnaître. Petite surprise de la maison, un hydravion est proposé pour un survol du Loch Lomond et des environs. Pas fait mais on ne peut qu’imaginer une belle expérience. Si vous avez le temps et les moyens…
  NOTES DE VOYAGE — La Cameron House et son hydravion ! Bon, on reconnait qu’il nous a tapé dans l’œil. On imagine bien les prises de vue par temps clair au-dessus du Loch Lomond. A suivre donc !
  ***
Are you in Pinterest ?
Si comme nous, vous aimez Pinterest, on vous invite à nous suivre ici et à épingler cet article pour le garder bien au chaud :
  Bons voyages d’ici là, et à très vite pour de nouvelles aventures !
  Ce voyage est le fruit d’un partenariat avec Brittany Ferries. Le choix des contenus des articles nous reviennent librement.
Cet article Road trip en Écosse : itinéraire de 10 jours à travers les îles de Mull, Skye et les Highlands a été publié sur ✖ Carnets de traverse.
http://ift.tt/2G6850m
0 notes
gaelvillar · 7 years
Text
03.02.2018 Voyage dans le Guilin jour 1 deuxième partie.
On à emprunté un bateau mouche de 50 places serrées autour de tables carrés. Il y avait un guide propre au bateau, qui appartenait au conducteur et à sa femme. Il y avait un multitude de bateaux identiques au port où nous sommes montés dedans. Ainsi que des radeaux fait d'énormes bambous (ou de tuyaux) légèrement recourbés aux extrémités. Sur ceux-ci des chaises toutes différentes et un petit toit, ou parasol. les chauffeurs étaient soit des pécheurs soit des bateliers qui accueillent sur leur embarcation juste quelques personnes pour avoir sa balade un plus personnalisée. Ils fonctionnait grâce à un petit moteur avec l'hélice au bout d'une grande perche à l'arrière. Mais revenons à ma balade. Le bateau à fait un aller-retour une bonne heure et demie. On allait lentement. On s'est arrêté au bout d'un temps devant le panorama à photos. Alors le guide le guide du bateau s'est transformé en photographe et chaque famille de passager était sencé sortir une par une sur la proue du bateau pour avoir plusieurs clichés aux nombreuses poses dictées par le photographe. Au bout de  3 famille on s'impatientaient tous à l'intérieur, parce qu'on voulais voir en vrai, pas derrière les fenêtres salles de la cabine. Moi je suis sorti par ces fenêtres justement, et si on m'avait embêté j'aurai dit que je ne savais pas lire le message qui disait que c'était défendu justement. En fait à par prendre des photos, vraiment, observer le paysage grandiose et respirer cet air plus pur qu'en ville n'intéressait absolument pas le moins du monde les chinois. J'ai trouvé ça abhérant, mais tant pis mois je suis resté sur le bord étroit du bateau à contempler ces reliefs si mythiques appuyé à la balustrade. est venu notre tour pour la photo, avec Joséphine et Yueming. Pendant qu'ils passait ensemble devant le photographe je prenais les photos avec son Iphone aussi comme ça on aurait pas à payer 15 fois 20 yuans (2,5€) pour chaque photo imprimée. Pour la séance 2 vieux (une dames et un homme) était venu sur notre bateau et sur le bateau juste à côté avec leurs 2 cormorans chacun. Moyennant un petit billet pour leur permettre de vivre, on pouvait être pris tenant le bambous sur lequel était perchés ces 2 cormorans justement. En  tenant dans l'autre main le mythique chapeau chinois ça donne la magnifique photo que je vous met au dessus.  Ces photos terminées le bateau descendu encore un peu la petite rivière, et on à pu monter sur son toit. Là encore, séance photos, on prend notre selfie puis on retourne illico à l'intérieur. Bah moi j'ai fait mon panorama et je suis resté presque tout le temps du chemin du retour à profiter de la vue magique, jusqu'à temps que la femme du chauffeur me voit quand tout le monde était redescendu depuis longtemps et me demande de descendre. Enfin c'était quand même bien chouette! vous pouvez admirer la vue que j'ai quand même moi aussi capturé, bien évidemment. Au retour dans la cabine, le guide photographe appelait à tour de rôle chaque famille à son écran d'ordinateur à l'avant pour leur vendre ses clichés oucarrément un album. Il y avait aussi un service de crevettes et poisson frits en beignet, qui venaient d'être cuits par la femme du chauffeur. Délicieux! De retour sur la terre ferme j'ai marchandé une peinture à l'encre noire à un de très nombreux commerçants des étales le long du chemin.  
Nous avons repris le bus pour aller visiter un site assez époustouflant: une immense grotte pleine de stalactites et stalagmites illuminées. C'était grandiose. Le chemin était tracé et encadré bien par des barrières bien sûr. Des projecteurs de couleurs illuminaient les stalactites en cascades de vert, rose ou bleu… Certaine stalactites-mites s'étaient même rejoins et formait ainsi des colonnes aux détails extraordinaires. Les nombreux touristes faisaient la queue pour se prendre en photo devant les plus belles. Il y avait aussi une petite expositions de sculptures en pierres, sublimes. Et des endroits où des petits lacs était formés, créant des reflets des stalactites. Le cheminement durait une bonne heure et demie, et encore bien que m’arrêtais souvent pour admirer les plus beaux sites je marchais vite car je supportais pas tout ces touristes lents et rougeauds après 4 marches qui s'arrêtent au milieu de la mince allée pour regarder leurs photos. Toujours est-il que j'ai pu profiter car c'était vraiment beau. Dans la grotte aussi, il y avait encore par deux fois ces étals de babioles souvenirs, et nous sommes sortis en traversant une longue boutique. Il s'y vendait notamment des champignons secs de nombreuses variétés, et d'autres fruits, graines, racines et baies en tout genre. Avec ça aussi des objets de bambous ou de corne, éventails calligraphiés, services en porcelaine, viande séchée et bouteilles d'alcool local. Je suis retourné dans le bus assez fatigué après toutes ces montées et descentes dans la chaleur de la grotte et aussi la stimulation permanente chinoise, car ça à beau faire plus de 5 mois que je suis là, la Chine me fatigue toujours beaucoup, bien qu'elle m'émerveille toujours plus, alors ça va…
Après cette visite de la grotte illuminée magnifique, nous avons repris le bus pour nous rendre devant un dernier petit site avant le dîner. Le coucher de soleil était passé (de la fenêtre du bus je ne l'ai que très peu entraperçu) quand nous nous sommes arrétés dans un petit village semblant vraiment pauvre. Il y avait un dresseur qui avait deux singes et nous proposait d'être pris en photo avec. Celle -ci de photo je ne l'ai pas faite. Et personne dans le groupe non plus je crois. Vu comment les petits singes réagissaient  au consignes de leur maître ils avaient bien sûrement été maltraités au dressage malheureusement. Mais ce n'était pas pour ça que nous étions venus. Il y avait en effet une montagne bien spéciale qui s'élevait devant nous: elle était percé en dessous de son sommet d'une ouverture en demi-cercle, arrondi vers le haut. Cette ouverture lui vaut donc le nom de “montagne de la lune”. Plusieurs autres collines que nous avions vu, soit depuis le bus, soit depuis le bateau mouche l'après midi, avait aussi un nom choisi en fonction de leur forme. Ainsi il y avait “la belle se regardant dans son miroir”, plusieurs autres collines aux noms d'animaux, et le lendemain nous avons vu une autre colline percé que je vous décrirai en temps voulu appelé “la colline éléphant”. Je n'en ai malheureusement pas ramené, mais étant donné aussi de la richesse ethnique de la région et de toutes les traditions que cela sous entends, il doit y avoir des centaines d'histoires, contes et légende à propos de chaque paysage…
Pour l'heure, après avoir rapidement pris chacun sa photo devant cette “montagne de la Lune”, nous sommes allé manger à l'étage d'un restaurant miteux et à la façade délabré de ce village. Pas loin de la porte de celui-ci, comme dans chaque restaurant de village à peu près, une femme accroupie et au tablier coloré faisait la vaisselle dans une très grande bassine posée sur le sol. Néanmoins la nourriture n'as pas été mauvaise et il y avait bien assez de nouilles en soupe, riz, et plats de poivrons oignons et viande dont des rognons. Le repas terminé nous avons repris le bus vers Yangshuo, seconde plus grande ville du Guilin, construite au milieu de collines. Avec Joséphine et Yueming, nous avons vite posé nos affaires dans notre chambre et nous sommes sortis en ville. Joséphine était déjà venue quand elle était à l'université, et elle se rappelait de la rue la plus festive et animée de la ville, qui se situait à un bon kilomètre d notre hôtel. Nous avons donc marché dans la nuit sur le trottoir pour y aller, entre les nombreux scooters électriques garés, les vendeurs de mandarines, d'autres fruits pas loin d'êtres périmés ou de babioles pour touristes. Les habitants là n'état pas riches du tout, et même les tenanciers de petits restaurant de rue, ou “bouibouis” n'avait pas le sourire. J'ai aussi vu une contrefaçon d'un restaurant KFC, transformé en KFD avec un vieux chinois souriant en logo à la place du cinquantenaire américain. Nous sommes arrivé à la grande “rue de l'ouest”, qui était en fait une promenade autour d'un petit lac au milieu des vieux bâtiments traditionnels rénovés devenus bar-clubs branchés ou bien starbucks, KFC (un vrai cette fois) ou Mc Donald. Yueming (qui est très gourmand et qui aime manger à toute heure de la journée) voulait trouver des gâteaux. Il a donc repéré le starbucks mais nous nous somme d'abord baladé au milieu de commerces animés. Habits pseudo artisanaux, sculptures ou calligraphies mises en valeurs, bar à smoothies, la rue était bien peuplée de jeunes et de familles. Il y avait même quelques autres étrangers. Finalement Yueming et Joséphine sont retournés au starbucks, moi j'a préféré déambuler encore un peu avant de les rejoindre et de commander un croisant (21h ou pas il était très bon). Il y avait 2 ponts illuminés de nombreuses lanternes allumées suspendues, c'était très beau. Et sur le lac un spectacle était en préparation, et il y avait des jeux de jet d'eau illuminés. Finalement, nous sommes rentrés à l'hôtel fatigués, mais content de notre journée en tout cas.
1 note · View note
lamaventures · 7 years
Text
Le bout du monde au pied du Sajama
Tumblr media
Il nous a fait rêver avant même d’y aller. Le parc national Sajama s’étend autour du plus haut sommet de Bolivie, le volcan Sajama, qui culmine à 6540 mètres d’altitude. Situé au sud de La Paz, à la lisière de la frontière avec le Chili, ce parc accueille les voyageurs qui n’ont pas peur de s’isoler dans la Bolivie profonde.
Tumblr media
Après quelques heures de car depuis La Paz, le chauffeur nous dépose en chemin, dans la petite bourgade de Patacamaya pour prendre le seul et l’unique colectivo du jour en direction de Sajama. Le village que l’on s’apprête à rejoindre est tout petit et peu desservi. On ne croise qu’une seule touriste qui a décidé de tenter comme nous l’aventure de la solitude ! La route qui nous mène au parc est tout simplement splendide avec ses petites collines asphaltées. Puis, le paysage s’aplanit complètement et dévoile le Sajama, un élégant mastodonte qui trône au milieu de la pampa. On aperçoit également 2 autres gros volcans côte à côte et très esthétiques avec leur coulée de neige au sommet. La route se transforme en piste de sable avant d’atteindre le minuscule village de Sajama. Le colectivo nous dépose sur la place principale, complètement déserte. On se dirige vers l’hôtel que nous avions repéré dans le guide. La porte est cadenassée et lorsqu’on regarde à travers les vitres, tout est vide, comme si le temps s’était suspendu. On ne croise personne dans les rues. Sajama ressemble à une ville fantôme. On finit par trouver un petit hôtel, on y pose les affaires et on part se balader vers le mirador ! La route est toute tracée à la sortie du village et grimpe sur une petite colline. Une fois arrivés en haut, on admire le Sajama éclairé par le soleil sur fond orageux, c’est sublime. Il a cette épaisse masse de neige qui le rend encore plus puissant. En rentrant à l’hôtel, on croise 2 couples de français en train de jouer aux cartes. On sympathise et on décide de passer la journée du lendemain ensemble !
Tumblr media
Au petit matin, on achète de quoi pique-niquer et nous voilà partis pour la journée. La première étape consiste à aller voir une lagune avec des flamands rose à 12km du village. La route est toute droite et plate (pour une fois qu’il n’y a pas de dénivelé) mais le sable vient ralentir un peu nos pas. Le parc est recouvert de touffes d’herbes et de petits arbustes aux couleurs surréalistes dans lesquels des troupeaux de lamas viennent brouter. 
Tumblr media
On arrive enfin à la lagune et on décide de la contourner pour avoir le Sajama en toile de fond. Les flamands roses barbotent tranquilles. Ils s’envolent tous d’un coup à notre approche et virevoltent au dessus de l’eau dans laquelle se reflète le Sajama. C’est juste parfait.
Tumblr media Tumblr media
On s’installe au milieu de rien pour déjeuner avec cette satisfaction de se sentir seuls au monde. C’est aussi ça, Sajama. On part ensuite pour la deuxième étape de la journée qui consiste à aller se baigner dans une source chaude naturelle. On peine à trouver le lieu (bien que tout soit plat et vide). On traverse un marécage et une rivière avant d’y arriver. Un grand bassin a été aménagé, il n’attend plus que nous ! 
Tumblr media
On se met en tenue de bain et on rentre dans l’eau brûlante. Ça sent un peu l’œuf mais on est bien. Tellement bien qu’on y reste 2h, le temps de devenir tout fripés. C’était facile de rentrer mais impossible de sortir ! En plus, il se met à neiger. On finit par affronter le froid et à quitter notre bassin de souffre. On grelotte tout habillés mais maintenant il faut rentrer ! On décide de couper à travers champ pour aller plus vite. On se retrouve une fois de plus dans les marécages. Une rivière nous coupe le chemin, il va falloir la traverser. On la longe un bon bout de temps. Au bout d’un moment, un des français perd patience et exécute un saut de l’ange. En voilà un de libéré, un ! Le deuxième français se sent pousser des ailes et le suit. Avant même de se propulser dans les airs, il glisse dans la boue et tombe en plein milieu de la rivière. Ça nous fait exploser de rire, d’autant plus que 100 mètres plus loin nous attendait un joli petit pont ! On regagne l’hôtel bien fatigués mais ravis de cette journée.
Tumblr media Tumblr media
Le lendemain, on décide d’aller voir les geysers. La route qui nous y mène est tout aussi jolie et un peu plus vallonnée. On aperçoit rapidement les nuages de fumée qui s’échappent de la vallée. Il y a plein de cratères disséminés un peu partout et ça bout ! Les geysers se déversent dans une petite rivière dans laquelle on décide de se baigner ! C’est encore plus chaud que la source thermale de la veille, on ressort rouge cuits à point.
Tumblr media Tumblr media
Pour arriver au parc, il n’y avait qu’un bus. Pour repartir, c’est pareil, sauf qu’il est à 6h du matin. Le colectivo n’a que 16 places. On est déjà 8 touristes à vouloir le prendre (sans compter les locaux qui vont faire le marché à Patacamaya, car c’est jour de marché évidemment). Quelle est la probabilité que nous puissions rentrer ? Pour optimiser nos chances, on décide d’être à 5h pétante sur la place centrale pour revendiquer notre statut de premier. Une brillante idée. On est bien les premiers arrivés mais il fait un froid glacial. On sautille pendant 30 min puis les autres touristes arrivent enfin avec un flot de locaux. On est rapidement une vingtaine. Ça promet. Au moment où le colectivo arrive enfin, les locaux se jettent dans le bus, il ne nous reste que quelques places au fond, serrés comme des sardines ! En guise de réconfort, on admire le levé du soleil sur le Sajama.
3 notes · View notes