#le convoyeur
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mnetn · 1 year ago
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alex 🔍
bon alors...jsuis aller voir second tour au cinéma et j'suis littéralement retombée dans ma période dupontel qui date à peu prÚs d'il y a 2 ans (avec grand plaisir et oui ok il ne l'a pas réalisé mais quelle masterclass)
j'vais trĂšs sĂ»rement faire des edits sur ses films 🙌
et plus sérieusement la premiÚre fois que jlai vu bah je m'attendais absolument pas à ça mais genre v r a i m e n t p a s (un pur produit de son époque bien sous-cÎté)
pardon j'ai pu faire qu'en 16:9 pour le format
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laupiehouppette · 1 year ago
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Rien ne dure pour toujours - Se perdre pour se retrouver - Chapitre 7 : Un Ă©cho de...?
----------------------------------------------- { Index chapitre }
Dans l’usine, chacun est Ă  sa tache. Dans les premiers postes, on y prĂ©pare et rĂ©pare toutes les piĂšces pour l'assemblage ; la vitre, les caisses de bois, les composants. Tout est chargĂ© sur des chariots et expĂ©dier aux divers postes qui monte Ă  la chaĂźne, sur un grand tapi convoyeur, les diffĂ©rentes parties des prĂ©cieux appareils. Une foi finie, ces derniers sont envoyĂ©s au poste de calibrage ; la derniĂšre Ă©tape avant de passer sous l’Ɠil attentif du contrĂŽle qualitĂ©.
Ceux en charge de ce poste gĂšrent Ă©galement les lieux et prennent toutes les dĂ©cisions majeures dans l’usine. Bien que ces derniers administrent presque tout, personne n’a jamais vu de qui il s’agissait. Personne n’est jamais sorti du mystĂ©rieux local. Tout le monde ignore qui, et combien travaillent Ă  ce poste.
Cela fait presque un mois qu’il est dans l’usine. À son arrivĂ©e, le chef de plancher, que tout le monde appel Jo, qui travaille au poste de calibration et gĂšre les Ă©quipes, l’a assignĂ© au poste de dĂ©sassemblage, la ou les appareils rejetĂ©s par le contrĂŽle qualitĂ© finissent. C’est ici que tout le monde commence, cela permet de se familiariser avec les diffĂ©rentes piĂšces et parties de l’appareil. Les appareils qui ont simplement besoin d’un ajustement sont renvoyĂ©s au poste de calibrage, pour les autres, c’est le recyclage : les composants sont renvoyĂ©s Ă  leur point de dĂ©part pour y apporter les correctifs si nĂ©cessaire, soit recycler pour en faire de nouveaux. Une belle organisation.
Mais derniÚrement, beaucoup de télévisions sont rejetées, soit, car pas suffisamment calibrées, soit, car défectueuse.
Défectueuse ou complÚtement explosées.
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Pour une raison Ă©trange, certains appareils reviennent du contrĂŽle qualitĂ© dans un Ă©tat lamentable : des appareils carbonisĂ©s, des Ă©crans explosĂ©s, des caissons brisĂ©s. C’est d’ailleurs le cas du tĂ©lĂ©viseur qu’il est en train de dĂ©sassembler. Comme d’autres, en plus d’avoir de toute Ă©vidence explosĂ©, semble Ă©galement, aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, avoir fondu, au vu des formes improbables que ces derniers ont pris. Dans ces cas-lĂ , il n’y a pas grand-chose Ă  rĂ©cupĂ©rer. Il se demande bien quel peut ĂȘtre la cause d’une telle chose. Qu'est-ce qui peut bien faire fondre ou tordre une tĂ©lĂ© de la sorte? Quelque chose lui dit qu'il ne prĂ©fĂšre pas le savoir. Quoi qu’il en soit, il rĂ©cupĂšre le peu qui peut l’ĂȘtre.
L’alarme de fin de journĂ©e retentit. Enfin ! Demain, il a quartier libre et peut rentrer Ă  sa vraie maison si il le souhaite et il y compte bien. Bien que l’usine offre des dortoirs et mĂȘme les repas du midi aux employĂ©s qui demeurent loin, il n’y a rien de mieux que son vrai chez-soi. Comme les autres, il prend ses affaires pour se rendre au tramway, mais avant de partir, passe dire le bonsoir Ă  Jo, affĂ©rĂ© au poste de calibrage.
Quelques employĂ©s terminent de calibrer leur derniĂšre tĂ©lĂ©vision et une fois satisfait , ils les poussent sur le convoyeur pour ĂȘtre envoyĂ©s Ă  la salle de contrĂŽle qualitĂ©. Il aperçoit Jo rĂ©glant lui aussi son dernier poste de tĂ©lĂ©vision. Ce dernier le remarque immĂ©diatement, malgrĂ© sa concentration. En mĂȘme temps, il est assez dur Ă  rater, il est tellement grand.
“ Ah, Morlin , comment ça va ? ” Salut-il.
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“TrĂšs bien, j’ai hĂąte de rentrer, je n’ai pas pu la semaine derniĂšre, avec tout ce travail. ” Souffla-t-il fatiguĂ©.
“Oui, ils sont pointilleux derniĂšrement. ” Il partage que le nombre de tĂ©lĂ©s explosant de façon inexpliquĂ© le consterne Ă©galement. Il lui arrive mĂȘme parfois d'en entendre une exploser en fracas, ce qui ne manque jamais de le faire sursauter lui et d'autres.
“Cette tĂ©lĂ© me donne du fil Ă  retordre, pas moyen de la rĂ©gler”. À l'aide de tournevis spĂ©ciaux, il calibre tant bien que mal le rĂ©cepteur et l' Ă©metteur, tous deux dissimuler derriĂšre les deux boutons Ă  cadrans. JO inspecte avec attention le son et l’image, mais peut importe se qu’il semble essayer, l’image peine a rester stable. Il finit par retirer son casque avec exaspĂ©ration. “ Rien Ă  faire, les rĂ©cepteurs-Ă©metteurs sont sĂ»rement dĂ©fectueux. ” LĂącha-t-il en fouillant dans ses poches. Il sortit un crayon et alla marquer une croix sur l’écran, mais le crayon Ă©tait de toute Ă©vidence Ă  court d’encre. “ Arrh, Ă  sec. Tu peux l’amener directement au poste de dĂ©sassemblage ? Inutile de l’envoyer au banc d’essais, ils ont horreur qu’on leur envoie des tĂ©lĂ©s dĂ©fectueuses.” Demanda-t-il en quittant. “Et rentre bien te reposer, tu as deux jours cette fois !” DĂ©clara Jo avant de partit aux vestiaires prendre ses affaires.
Deux jours? Et bien c’est pas de refus.
Morlin s’apprĂȘtait a aller chercher un chariot pour amenĂ© la tĂ©lĂ© rĂ©calcitrante au poste de dĂ©sassemblage, quand une idĂ©e lui traversa la tĂȘte. Et si
 Et si il essayait de calibrer cette tĂ©lĂ©. De toute façon, elle est bonne pour le recyclage. Il voudrait voir ça de plus proche, ça le familiariserait davantage avec les engins, et puis il peut bien faire ça pour s’amuser un peu. Il met le casque sur sa tĂȘte, et comme son collĂšgue, commence Ă  tourner dans un sens et dans l’autre les gradateurs dissimulĂ©s dans les petits trous, inaccessibles sans outils adaptĂ©s. Il essaie quelquefois, mais, en effet, rien d’autre qu’une image distordue et un son cacophonique. Il est sur le point de laisser tomber, quand il entend un son particulier, comme un chant. Aurait-il trouvé ? Il Ă©coute attentivement, mais le son est terriblement brouillĂ©.
Il pousse un des cadrans un peu plus et le bruit devient plus fort et dĂ©finit, une image commence mĂȘme a apparaĂźtre Ă  l’écran, mais, ça reste brouillĂ©.
Au fur et Ă  mesure qu’il affine le rĂ©glage, il commence a ressentir quelque chose de grisant. De la nervosité ? De l’excitation ? Il ne saurait dire.
En plus du son, l’image commence Ă  se dĂ©finir : plusieurs cercles avec a leur centre, un triangle noir, surmontĂ© d’un symbole reprĂ©sentant un Ɠil, et aux quatre coins , des cercles noirs avec un triangle en nĂ©gatif avec le mĂȘme Ɠil dans chacun. Avec les dĂ©gradĂ©s de gris, et toutes ces lignes, il s’agit sans aucun doute de l’image test. Mais tout comme le son, l’image est recouverte d’un brouillard de statique et oscille constamment. En effet, la qualitĂ© n’atteint pas du tout celle qu’il a pu voir sur d'autres tĂ©lĂ©viseurs, notamment chez lui.


Chez lui ! Il devrait rentrer au lieu de perdre son temps sur cette tĂ©lĂ© dĂ©fectueuse. Ça fait deux semaines qu’il n’est pas rentrĂ©, il doit manquer Ă  sa femme autant qu'Ă  lui, surtout qu’elle est seule a la maison. Il se dĂ©barrasse du casque et Ă©teint la tĂ©lĂ© avant de partir chercher un chariot. Il a eu du mal Ă  en trouver un vacant avec tous ces rejets et bris. Il s’empresse de revenir, quand il remarque que la tĂ©lĂ© n’est plus lĂ . Ah, quelqu’un s’en est occupé ? Il aperçoit le gardien de nuit et lui demande oĂč est la tĂ©lĂ©.
“ La tĂ©lĂ© qui Ă©tait là ? Oui, quelqu’un avait oubliĂ© de la pousser sur le convoyeur.” Indiqua-t-il banalement.
 “ Il ne fallait pas, elle Ă©tait dĂ©fectueuse ! ”
“ Et bien ils l’enverront au dĂ©sa -” Le gardien fut interrompu par une courte et puissante alarme rĂ©sonnant dans toute l’usine. Toutes les machines qui tournaient encore se mirent Ă  l’arrĂȘt. Morlin et le gardien s’échangĂšrent un regard consternĂ©, sans se dire un mot.
Avec l’arrĂȘt des machines, un calme envahi l’usine et les voix d’ouvriers se firent entendre, s'interrogeant sur le changement d’ambiance. “ Hey ! On peut plus sortir ! ” s’exclama une voix au loin.
Les lumiĂšres du plafond s’éteignirent et furent remplacĂ©es par celle d’urgence. Le bĂątiment fut alors plongĂ© dans la pĂ©nombre. Il a un trĂšs mauvais pressentiment. Il sent l’angoisse montĂ©e et le calme plat des machines n’arrange rien. AprĂšs ce qui sembla une Ă©ternitĂ©, un grĂ©sillement se fit entendre dans tous les haut-parleurs de l’usine. Lui et le gardien sursautĂšrent au bruit soudain.
“Que celui qui a configurĂ© cet appareil se prĂ©sente immĂ©diatement. ” Une voix d’un ton et timbre neutre sortie des interphones. Sur le mur du local du contrĂŽle qualitĂ©, une lumiĂšre s’alluma un peu plus loin sur le mur, Ă©clairant une porte dans la pĂ©nombre de l’usine.
Quelques ouvriers curieux Ă©taient revenus Ă  l’atelier. Des murmures commencĂšrent Ă  s’élever. Morlin regard la porte avec apprĂ©hension. Pourquoi ils veulent le voir ? C’est si grave que ça d’envoyer une tĂ©lĂ© mal calibrĂ©e? Il garde Ă  l’esprit qu’ils semblent plus exigeants qu’à l’accoutumer. Est-ce qu’il va simplement recevoir un avertissement ? Il ne peut qu’espĂ©rer que ceux qui sont derriĂšre cette porte voudront bien comprendre qu’il s’agit d’un simple accident, que cette tĂ©lĂ© Ă©tait Ă©videmment dĂ©fectueuse et allait ĂȘtre envoyĂ© directement au dĂ©sassemblage, si cela n’avait pas Ă©tĂ© d’une petite erreur de chacun. Il ne veut pas blĂąmer ses deux collĂšgues, mais il n’est pas n’ont plus le seul responsable dans cette situation. Abattu, il se dirige d’un pas traĂźnant vers la porte qui l’attend.
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“ Qu’est-ce qui se passe ?” Demanda Jo en arrivant Ă  grands pas. Il aperçut Morlin, l’air grave, au pied de la porte illuminĂ©e, mais ne compris pas toute de suite. C’est quand il remarqua que la tĂ©lĂ© rĂ©calcitrante qui se trouvait au poste de calibrage un peu plus tĂŽt, n’y Ă©tait plus, mais qu’elle n’était pas non plus sur le chariot.
***
Morlin entra dans le local. Il s’attendait Ă  voir d’autres ouvriers, dans une salle munie d’outils spĂ©ciaux pour s’assurer de la qualitĂ© des tĂ©lĂ©viseurs, mais a sa plus grande surprise, personne. La salle est surprenamment vide et minimalement Ă©quipĂ©e, plongĂ©e dans la peine-ombre.
Il peut apercevoir quelques tĂ©lĂ©visions sur le convoyeur Ă  l’arrĂȘt, qui se divise en deux , les guidant Ă  l’aide d’aiguillages, soit vers l’emballage, soit au recyclage. Parmi elles, une tĂ©lĂ©vision, sur un Ă©tabli, devant une autre tĂ©lĂ©vision. Il s’approche, la boule au ventre. Un tĂ©lĂ©viseur, sur un Ă©tabli Ă  part, est reliĂ© Ă  une multitude de cĂąbles disparaissant dans l'obscuritĂ© plus haut. Un Ă©trange lueur rosĂ© Ă©mane de l’appareil.
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Au vu de la qualitĂ© de l’image et du son impeccable, il s’agit sans aucun doute du modĂšle de rĂ©fĂ©rence. Rien Ă  voir avec celle qui se trouve en face, la sienne, qui semble crier Ă  l’agonie par moment. Il peut bien voir Ă  quel standard les appareils sont supposĂ©s rĂ©pondre. C’est pour cela qu’ils l’ont appelé ? Pour lui montrer le standard de rĂ©fĂ©rence ? Ça ne serait pas plus mal. Il n’a pas envie de rentrer chez lui pour annoncer qu’il est virĂ© aprĂšs Ă  peine un mois.
C’est bien beau tout ça, mais oĂč sont ceux qui l’ont appelĂ©, il ne voit personne. Comment ce secteur fonctionne si il n’y a personne de prĂ©sent ?
“ Mr. Morlin Hiroichi. Nous nous doutions que c'Ă©tait vous qui avez calibrĂ© ce poste. ” Surgit de nulle part, la mĂȘme voix de tout Ă  l’heure. Morlin sursauta, cherchant la source. Il fut surpris qu'ils connaissent son nom, mais plus surprenamment encor : comment savent-ils que c'Ă©tait probablement lui le responsable? Il est tentĂ© de leur demander ce qu'ils veulent dire par lĂ , mais ce n'est pas vraiment le moment de poser des questions.
“ Oui
 ” Il marqua une pause, cherchant la meilleure façon d’expliquer simplement la cause de cet incident avant qu’ils ne tirent des conclusions, mais ce fut lui qui fut pris de vitesse.
“ Ce n’est pas votre attribution, n’est-ce pas ?” QuestionnĂšrent-ils. Il sait qu’il aurait du se mĂȘme de ses affaires, mais il voulait juste essayer. “ En effet, cette tĂ©lĂ© n’aurait jamais dĂ» arriver lĂ . DĂ©solé  c’était just -.” Il fut abruptement interrompu dans son mea-culpa.
“ Oh, mais il ne faut pas ĂȘtre dĂ©solĂ©.” Coupa la voix. Comment ça, il ne faut pas ? Il
 Ils ont pourtant un peu merdĂ© quand mĂȘme, ils ont du perdre du temps a inspectĂ© une tĂ©lĂ© qui ne vaut rien. “ Cela aurait Ă©tĂ© trĂšs dommage que cet appareil ne vienne pas jusqu’ici.” Morlin ne saurait dire si une mauvaise blague est en train de lui ĂȘtre jouĂ©e. Encore mieux, avec qui converse-t-il depuis le dĂ©but ? Mais pour l’instant, qui que ce soit qui parle, il semble qu’ils ne soient pas contrariĂ©s, mĂȘme au contraire, ils semblent mĂȘme ravis.
“ Je ne comprends pas, cette tĂ©lĂ© est loin de rĂ©pondre au standard. Le rĂ©cepteur-Ă©metteur ou je ne sais quoi, serait dĂ©fectueux d’aprĂšs mon collĂšgue.” Il tenta d’expliquer dans sa confusion.
“ C’est exact. La piĂšce a un dĂ©faut. Mais vous en avez malgrĂ© tout tirĂ© un signal exploitable. ” Firent-ils remarquer.
“ C’ét
 C’était un coup de chance, un accident ! ” Protesta-t-il. Aucune chance que ce soit autre chose que de la chance. MĂȘme Jo n’a rien pu en tirer. Il ne veut et ne peut pas laisser croire Ă  eu manƓuvre volontaire de sa part, il y aller au pif, Ă  l’instinct, juste pour voir.
"Vraiment?" Ils ne semblĂšrent vraiment pas convaincus. "Allez chercher un des appareils sur le convoyeur et installĂ© le Ă  la place de votre ‘accident’. ” Bon, puisqu’ils insistent
Comme demandĂ©, Morlin alla chercher un des appareils validĂ©s et l’installa Ă  la place de la l'appareil responsable de son malheur.
“ Bien, vous devriez trouver les outils nĂ©cessaires sur un des Ă©tablis. Pas besoin de casque” IndiquĂšrent-ils . Morlin regarda autour de la piĂšce et repĂ©ra rapidement les dit Ă©tablis. Il s'y dirigea et parmi les outils, il trouve les deux tournevis spĂ©cialisĂ©s. Impossible de les confondre avec des tournevis ordinaires, avec le mĂȘme symbole d'un Ɠil dans un triangle en guise de tĂȘte, identique Ă  ceux vus sur l'image test . Il retourna au prĂȘt de l’appareil, incertain de comment il va faire pour se tirer de ce mauvais pas.
“ À prĂ©sent, retirez les caches et faite se que vous avez a faire. ” Quel dommage, il va gĂącher une tĂ©lĂ© parfaitement calibrĂ©e, mais si il ne veut pas les contrarier, il doit essayer.
Il alluma la tĂ©lĂ© et l’écran de test apparu, accompagnĂ© d’une note mĂ©lodique. Il commença par remettre a en dĂ©sordre le calibrage, afin de partir de zĂ©ro. Bien. Maintenant, il doit retrouver le bon rĂ©glage. Nerveusement, il commença par essayer quelque position au hasard, comme il avait fait toute Ă  l’heure, mais ce n’est pas concluant. AprĂšs quelque essai infructueux, il commence Ă  passer d’une position Ă  la suivante rapidement. L’appareil Ă©met des hoquets Ă  ĂȘtre balancĂ© d’un rĂ©glage Ă  l’autre. Peut importe le nombre de positions qu’il essayer, il ne parvient pas a trouvĂ© la bonne. Il commence Ă  paniquer. Il tourne dans un sens et dans l’autre, mais rien a faire
 Rien ! Rien ! Rien ! Il doit trouver, sinon.
“ Du calme, prenez votre temps.” Intervient la voix, toujours aussi calme.
Ils... Ils ont raison, il fait n’importe quoi. Il doit se calmer et se concentrer. Il prit une grande inspiration et soufi longuement. Il marqua une pause, prenant le temps de retrouver son calme. Il reprit les tournevis et cette fois-ci, il tourna lentement les cadrans et se contenta de tourner et d’écouter.
“ Ne pensez Ă  rien
 Ne pensez Ă  rien d’autre qu’à rĂ©gler la transmission
 ” Lui instruisit lentement la voix.
D’accord... RĂ©gler la transmission
 RĂ©gler la transmission

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Sans le savoir, il fermi les yeux , ne regardant plus l’écran.


Il continue de tourner lentement les cadrans. Au fur et Ă  mesure qu’il tourne les tournevis, une Ă©trange sensation parcourt son corps, comme plus tĂŽt. Oui, il sent quelque chose. Quelque chose de
 Il ne saurait pas dire. Quelque chose de
 familier ? Il sent Ă  nouveau son cƓur palpiter, mais cette fois-ci, ce ne fut pas de panique. C’était quelque chose de bien plus intrinsĂšque, viscĂ©ral. Il n’arrive pas a comprendre la source de ce sentiment, la seule chose qu’il sait, c’est qu’il veut s’en approcher.
Le sentiment devient de plus en plus fort. Tout autour de lui disparaĂźt, ce n’est plus que lui et cette sensation Ă©trange. La tonalitĂ© devient de plus en plus forte, mais pas que : une mĂ©lodie, un chant semble venir se dĂ©finir. Un chant avec une voix qu’il pense familiĂšre, mais il ne parvient pas Ă  se rappeler de qui ou de quoi il pourrait s'agir.
Il y est presque.
Un bruit mĂ©tallique l’arracha de sa transe. Il revient brusquement Ă  lui, dĂ©boussolĂ©. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Il recule de quelque pas, peinant Ă  reprendre pleinement conscience de son entourage. Qu’est ce que c’était que ça ? Il se masse le crĂąne, essayant de chasser le brouillard de son esprit. Qu’est-ce qu’il Ă©tait en train de faire dĂ©jà ? Son pied accroche quelque chose. Quel maladroit, il avait Ă©chappĂ© ses outils. Mais maintenant il se rappelle de ce qu'il faisait. Il Ă©tait en train de calibrer cette tĂ©lĂ©. Il secoua la tĂȘte, finissant de chasser le voile de son esprit, puis ramassa ses outils pour continuer. Mais quand il retourna a au tĂ©lĂ©viseur, il constata que ce dernier affichait l’image test avec une nettetĂ© impeccable, et le son
 pas le moindre parasite. C’est lui qui a fait ça ?
DerriĂšre lui, le tĂ©lĂ©viseur contrĂŽle Ă©mit diffĂ©rents sons et images, que la tĂ©lĂ© fraĂźchement calibrĂ©e rĂ©pliqua Ă  la perfection. C’est donc comme ça qu’ils tests. Le dĂ©filement d’images et de sons continue, jusqu’à revenir avec l’image et le son par dĂ©faut.
Alors ? Verdict ?
“ Excellent ! Parfaitement excellent !” Se ravit la voix dans l’interphone. Il souffle un bon coup, s’assaillant sur la tĂ©lĂ© qui la mit dans cette situation. Il ne revient pas de ce qu’il a rĂ©ussir Ă  faire. Il se demande bien comment ils font pour le voir et l’entendre, mais quelle importance, ils sont satisfaits et c’est ce qui compte.
“ FĂ©licitations, vous ĂȘtes promus au poste de calibreur ! ” DĂ©clarent-ils.
A-t-il bien entendu ? Promus au poste de calibreur ? Il doit rĂȘver. AprĂšs si peu de temps et aussi facilement ? Il a trop travaillĂ© et il est en train de dĂ©lirer. Le poste de calibreur est un des postes les plus importants ; mĂȘme le plus impeccablement montĂ© des tĂ©lĂ©viseurs ne vaut pas grand-chose sans un bon calibrage, n’étant rien d’autre qu’une boite bruyante.
“Je ne sais pas quoi dire
 vous ĂȘtes sur ?” Se frottant la tĂȘte.
“ Cela nous ferait grand plaisir d’avoir votre talent Ă  ce poste si dĂ©licat.” Enrichirent-ils.
Ils ont l’air sĂ»r d'eux. Une telle promotion, si rapidement, ça ne se refuse pas.
“Et bien
 avec plaisir. Merci beaucoup.” RĂ©pond-il confus, en espĂ©rant qu’il restera Ă  la hauteur de leurs attentes.
“ Merveilleux. Vous pouvez maintenant disposer.” Continuùrent-ils.
“Merci” Morlin salua, sans ĂȘtre sĂ»r qu’il soit vu et se dirigea ver la porte par ou il est rentrĂ©.
“Attendez !” Intervient la voix Ă  nouveau. “Ramenez donc votre tĂ©lĂ©vision Ă  la maison. Nous aimerions la savoir chez vous.”
Une promotion ET une prime ? Quelle soirĂ©e.
***
Dans l’atelier, Jo fait les cent pas.
“Mais qu’est-ce qu’ils font ? Qu’est-ce qu’ils font ?” RĂ©pĂ©ta-t-il.
Les autres employés étaient déjà partis depuis un moment. Peu de temps aprÚs que Morlin fut entré dans le local du contrÎle qualité, les portes se sont déverrouillées, permettant aux ouvriers de partir. Mais seul Jo et le gardien de nuit étaient restés.
“Tu devrais y aller. Le prochain train arrive dans quelques minutes.” Tenta de raisonner le gardien.
“Si j’avais marquĂ© cette saletĂ©, il n’aurait pas Ă©tĂ© convoqué !” S’énerva-t-il.
Le gardien de nuit soupira. “Je comprends
 Et si je m'Ă©tais mĂȘlĂ© de mes affaires -.” Il s’arrĂȘter quand du bruit derriĂšre la porte se fit entendre. Quand la porte s’ouvrit, Morlin sorti de la salle et, sur un chariot, une tĂ©lĂ©vision flambant neuve.
 “ Morlin! Alors ? Qu’est-ce qu’ils ont dit ?” Se prĂ©cipita son collĂšgue. “C’est quoi cette tĂ©lé ? C’est
” Il interrogea avec inquiĂ©tude.
Morlin, toujours un peu abasourdi par la nouvelle, peina Ă  rĂ©pondre. “ Promotion
” Il murmura.
“Pardon ?” RĂ©pond Jo incrĂ©dule.
Des cloches du prochain train se firent entendre au loin.
Je t’expliquerais dans le train. Tu m’aides à transporter ce truc au centre des livraisons?
***
“Et bien ça alors. Pendant un moment j’ai cru qu’ils t’avaient virĂ© et donnĂ© la tĂ©lĂ© pourrie comme mauvaise blague.” Plaisanta Jo.
“Moi non plus je ne m’attendais pas à ça ce soir
 Quand je vais annoncer ça à Marly
”
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Le reste du voyage de retour se fit dans la bonne humeur. Jo proposa de fĂȘter avec sa femme. Ça ne serait vraiment pas une mauvaise idĂ©e. MĂȘme si elle aime cuisiner, elle n’aura pas Ă  concocter un repas de derniĂšre minute pour ce soir un peu spĂ©cial.
***
Dans l'appartement, madame Marly regarde son Ă©mission prĂ©fĂ©rer, le chef Radis, un spĂ©cialiste des petits plats Ă  partir de pas grand-chose. Avec la livraison hebdomadaire de nourriture qui se fait maintenant attendre depuis bientĂŽt 3 semaines, elle est autant Ă  court d'idĂ©es que d’ingrĂ©dients.
L’émission toucha Ă  sa fin quand on frappĂąt Ă  la porte. Serait-ce justement enfin la livraison tant attendue des vivres? Cela tomberait bien. Quand elle ouvrit la porte, ce ne fut pas le vieux livreur, ce fut une bien meilleure visite. Elle est ravie de revoir son mari , deux semaines sans se voir, ça fait long.
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Il rentra et embrassa sa femme. Ça fait du bien de se revoir. Elle lui demanda comment ça se passait au travail Il n’allait pas lui mentir, ça se passait trùs bien.
Avant de lui annoncer la nouvelle, il devrait aller se changer. Et puis il a bien envie de revoir la maison. Rien n’a changĂ©, ou presque, elle semble moins encombrĂ©e. Il alla jusqu’au fond du couloir. La chambre prĂšs de la salle de bain a toujours Ă©tĂ© un mystĂšre pour lui. Il s’agit bien d’une chambre a couchĂ©, mais il ne comprend pas pourquoi il y aurait une autre chambre, si ils ont en as dĂ©jĂ  une pour eux deux. En plus le lit est trop petit pour un invitĂ©. Bof, il n’a pas la tĂȘte Ă  ça, il va plutĂŽt aller se changer ; ils ne doivent pas trop traĂźner si il veulent avoir une place au restaurant.
AprĂšs s'ĂȘtre changĂ©, Morlin rejoint Marly. Elle se demandait bien ce qu'elle pourrait faire Ă  dĂźner. DĂ©jĂ  quel n'attendait pas Ă  ce que son gendre rentre ce soir, il ne reste pas grand-chose, Ă  part du riz et quelques soupes en poudre.
"Laisse tomber ça, que dirais-tu d’aller au Gallina?" Demanda-t-il tout sourire.
“Oh, ça fait tellement longtemps. Mais c’est dispendieux non?” Il est vrai que ce restaurant, bien que sans ĂȘtre gastronomique, n’est pas Ă  la portĂ©e de toutes les bourses. C’est probablement le seul restaurant dans la ville, a proposĂ© autre chose que des soupes et ragoĂ»ts de viande Ă  la fraĂźcheur (et origine) discutable. La spĂ©cialitĂ©, pour ne pas dire l’exclusivitĂ© du Gallina, est la volaille et ses dĂ©rivĂ©s, et fraĂźches s'il vous plaĂźt. Elle lui demanda la raison d'une telle proposition.
“J’ai quelque chose à t’annoncer, mais c’est une surprise ”
***
Il approche de la maison, c’est trĂšs tranquille en ce dĂ©but de soirĂ©e, c’est l’heure de manger
 pour la plupart. Puisque les vivres commencent Ă  manquer dans l'appartement, Mono est parti en quĂȘte de nourriture. Malheureusement, elle n’a pas Ă©tĂ© fructueuse et il est revenue les mains et l’estomac vide.
Il a tellement faim qu’il est tentĂ© de mangĂ© une des plantes qui pousse entre les fissures du bĂ©ton, mais la derniĂšre fois qu’il a mangĂ© quelque chose provenant d’une plante, un des petits trucs dans une coque toute dure qui tombait du grand arbre dans le parc, il a eu mal au ventre et a rĂ©gurgitĂ© le peut qu’il avait mangĂ© se jour là
 Pourtant, il voyait de drĂŽles de souris rayĂ©es en prendre. Il a aussi dĂ©jĂ  essayĂ© de manger les feuilles des arbres, mais le goĂ»t Ă©tait affreux, amer.


Oui il est affamĂ©, mais s’il tombe encor plus malade que l’autre foi, comment il va aller chercher de la nourriture ? Il risque d’ĂȘtre malade, chose qui pardonne peu, et d’avoir toujours faim, mais s’il ne mange pas bientĂŽt, il sera trop faible pour partir en quĂȘte de nourriture ou trop lent pour Ă©chapper aux dangers (pareil s’il devait tomber malade). Un dilemme bien compliquĂ©.
Peut-ĂȘtre qu’il pourrait essayer juste une bouchĂ©, juste pour voir si une de ces plantes est au moins comestible, pour les prochaines fois.
Mono observe les quelques verdures qui sortent du bĂ©ton. Il y a des touffes, des feuilles au bord dentelĂ©, toute sorte d’autres plantes aux diverses feuilles et apparence. Il jette son dĂ©volu sur une plante Ă  grosses feuilles, affublĂ© de tiges couvertes de minuscule bourgeon. Les feuilles ont l’air coriaces et dures Ă  manger, mais les tiges, elles, ont l’air plus tendres ( et mangeables). Il mĂąchouille un bout, pour tester, et le goĂ»t est assez particulier, ça Ă  presque que le goĂ»t de champignons, mais en plus vert. Pas mauvais, pas mauvais du tout mĂȘme, ça pourrait ĂȘtre meilleur
 si il avait quelque chose. Il en prend quelque petite bouchĂ©e et , avec un peu de chance, cette plante pourra le dĂ©panner dans le futur, si elle ne donne pas mal au ventre.
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Maintenant, Ă  la maison.
RestĂ© avec des ‘parents’ adultes Ă  l’avantage de confĂ©rer une (trĂšs) relative sĂ©curitĂ© et stabilitĂ©, surtout la nuit. Ces adultes reprĂ©sentent nĂ©anmoins toujours une menace, de par leurs rĂ©actions imprĂ©visibles aux 'dĂ©rangements', quand ils ne leur arrivent pas de marcher ou s’asseoir, mĂȘme par inadvertance, sur un enfant qui ne se serait pas Ă©cartĂ© Ă  temps. Aussi, pour pouvoir rentrer se mettre Ă  l’abri tous les soirs, il est prĂ©fĂ©rable de ne pas trop s’éloigner et donc, restreins la zone de recherche de nourriture. Et puis, tĂŽt ou tard, les adultes des lieux ne ‘tolĂšrent’ plus leurs petits locataires clandestins et il est prĂ©fĂ©rable d’avoir levĂ© le camp avant que cela arrive.  Mais pour l’instant, en se qui le concerne, il y a plus d’avantages que d’inconvĂ©nient.
Une foi rentrĂ©e dans le bĂątiment d’habitation, Mono passe comme Ă  son habitude, par les conduits de ventilation. En chemin, il croise un visage amical. Un garçon un peu plus grand que lui, vĂȘtu d’un pull rouge et d’un chapeau.
“Hey Tomah !” Chuchote-t-il en faisant des signes de la main. Le garçon, content de voir son ami, lui rĂ©pond d’un signe de la main Ă©galement et le rejoint.
“Mono ! Comment tu vas ?” Demande-t-il à voix basse.
Mono haussa les Ă©paules, ça pourrait ĂȘtre mieux, mais ça pourrait ĂȘtre pire. Mono demanda quelques nouvelles d’Olivie, si elle va mieux. Tomah ne cacha pas sa peine. Elle se remet toujours de la mort brutale de sa sƓur. Voir sa sƓur ĂȘtre dĂ©vorĂ©e vivante devant ses yeux, et ne pouvoir rien faire d’autre que de se cacher pour ne pas ĂȘtre la prochaine
 Il y a des expĂ©riences plus plaisantes. Tomah a bien essayĂ© de lui changer les idĂ©es, en l'emmenant avec lui pour les quetes de nouriture, mais elle n’ose pas l’accompagner, croyant encor que c’est de sa faute si sa sƓur est morte. Mono ne put que compatir, il sait exactement ce que ça fait ; il a dĂ©jĂ  eu la malheureuse occasion d'assister Ă  une scĂšne semblable. Il en a des frissons juste Ă  y repenser. Les deux garçons Ă©changĂšrent un silence maussade.
Mieux vaut parler d’autre chose.
Ils demandĂšrent Ă  l’un et l’autre comment se passait la recherche de nourriture, et tout comme pour Mono, Tomah n’était pas mieux loti. Lui aussi dĂ©pend des restes de repas de ses adultes, qui sont eux-mĂȘmes dĂ©pendants en partie du vieux livreur. D’ailleurs peut ĂȘtre que

“ Est-ce que tu les as vues ? ” Demande Mono,
“ Non, pas mĂȘme sa roulante toussante.” DĂ©plore Tomah.
C’est embĂȘtant. Ça veut dire que l’homme et sa vielle roulante ne sont peut-ĂȘtre mĂȘme pas dans le coin. Si ça se trouve, l’un d’eux, voir les deux, sont trop malade pour venir distribuer la nourriture aux adultes et monstres de la ville. Ils toussaient tous les deux beaucoup la derniĂšre fois qu’il les a vues. Si ça continue, il va falloir aller bien plus loin que d’habitude, partir plus d’une ou plusieurs journĂ©es, et rendu lĂ , autant partir pour de bon.
“On cherche Ă  deux la prochaine fois ? ” SuggĂ©rera Tomah. Mono acquiesce sans hĂ©siter. D’habitude, chacun sort de son cĂŽtĂ© quand le besoin s’impose ; il est rare que les besoins correspondent au mĂȘme moment. Mais lĂ , oui. À deux, ils auront un peu plus de mobilitĂ©, de force pour surmonter les obstacles et surtout, plus de yeux et d’oreille. Ça serait encore mieux si Olivie venait, elle est tellement agile, mais elle a encor besoin d’un peu de temps. Ils se dĂ©brouilleront bien sans elle.
“ Au grand arbre demain ?” Demande Mono.
 “ Au levĂ© des nuages.” Confirma l’autre garçon. Sur ce, ils se dire Ă  demain et rentraire Ă  leurs abris Ă  chacun.
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Quand Mono rentre, il remarque que la maison est diffĂ©rente : il trouve l’endroit bien tranquille, mĂȘme trop tranquille. D’habitude, il y a toujours la tĂ©lĂ© d’allumĂ©e, mĂȘme en fond. Mais lĂ , pas un son, pas un bruit dans toute la maison. Il va voir au salon, et comme il pouvait s’y attendre, la tĂ©lĂ© est Ă©teinte. Un doute le parcourt. Il espĂšre que se n’est pas se qu’il croit, ça ne peut pas ĂȘtre ça, elle est loin d’ĂȘtre ravagĂ©e par cet Ă©cran, pas autant que les autres adultes qu’il a vues ĂȘtre aspirĂ©es, ne laissant que leurs vĂȘtements derriĂšre.
Les vĂȘtements ! Si il ne trouve pas les vĂȘtements vides
 Il cherche au alentour et, il ne la trouve ni a la cuisine ne dans la grande chambre ou elle dort, nulle part. Pas la moindre trace de sa mĂšre, pas mĂȘme des vĂȘtements vides. Ouf
 Ce n’est apparemment pas pour ce soir

Alors elle serait sortie ? Peut-ĂȘtre qu’elle aussi, elle ne pouvait plus attendre la livraison de nourriture. Si tel est le cas, il ferait bien de l’attendre. Quand le monsieur vient apporter de la nourriture, elle range la nourriture dans les placards trop hauts , et le reste dans la grosse armoire froide qui est bien trop dure Ă  ouvrir. Donc, dĂšs qu’elle rentre, il va devoir se dĂ©pĂȘcher de prendre ce qu’il peut attraper sans trop de difficultĂ© et aller le cacher dans sa chambre.
Il aurait voulu demander de l’aide Ă  Tomah, mais c’est beaucoup trop dangereux. Contrairement Ă  lui, si ils se faisaient repĂ©rer, son ami pourrait se faire tuer, frapper d’un coup de pied ou Ă©craser Ă  coup de balai. Simplement imaginer le corps Ă  peine reconnaissable de son ami dans une mare de sang, le glaça d’horreur. Aucun bout de pain ne vaut de perdre de la sorte un ami comme lui.
Il devra se dĂ©brouiller seul, mais ça ne l’empĂȘchera pas de partager le peut qu’il trouvera avec Tomah et Olivie. Peut-ĂȘtre qu’ils n’auront mĂȘme pas Ă  sortir demain.
En attendant il va aller dans sa chambre passer le temps, gribouiller un peu, ça lui fera peut-ĂȘtre oublier sa faim un moment et le gardera Ă©veillĂ©.
***
Ce fut une bonne marche avant d’arriver au Gallina, mais ça en vaut toujours la peine. L’établissement est facile Ă  reconnaĂźtre avec son enseigne d’un coq fier. Il y dĂ©jĂ  un peu de monde Ă  cette heure, mais ce n’est pas encore l’heure de pointe.
Sur l’une des tables sur la terrasse, deux hommes sont attablĂ©s, et vu leur accoutrement, ils sont lĂ  pour parler affaires. L’un d’eux semble avoir la bourse aussi large que sa panse, Ă©tant donnĂ© la montagne de plat Ă  cĂŽtĂ© de lui (et la montagne qu'il est) qu’un serveur vient dĂ©barrasser, pendant qu’un autre apporte la suite : un grand bol de riz avec un mĂ©lange d’Ɠufs et de volaille. Peu qu’ils pourraient prendre la mĂȘme chose? Cela Ă  l’air dĂ©licieux, avec le jaune d’Ɠuf encore bien coulant.
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Une fois installĂ©s, une soupe apĂ©ritive fut servie. Un dĂ©licat et logĂ© bouillon de volaille et quelques herbes. Rien de mieux pour s’ouvrir l’appĂ©tit. Pour la suite, ils n’eurent pas eu Ă  attendre bien longtemps.
Le plat qu’il avait vu plus tĂŽt semble encor meilleur vue de proche. On dirait un mĂ©lange de toutes les meilleures choses que le Gallina Ă  offrir : riz, Ɠuf, volaille et lĂ©gumes. Il y a mĂȘme un peut de bouillon au fond.
Une fois le repas bien entamĂ©, Marly demanda Ă  Morlin qu’est-ce qui valait un tel repas. Il a lui-mĂȘme encor du mal Ă  y croire, mais il doit bien se rendre Ă  l’évidence. Il lui expliqua qu’il est passĂ© du poste de dĂ©sassemblage, au poste de calibreurs. Une promotion jamais vue.
"Mais c’est merveilleux! Comment tu a fait?" Elle n’en croyait pas ses oreilles.
Ah, oui, comment il Ă  fait, c’est bien la question qu’il se pose, t’enta-t-il d‘expliquĂ©. DĂ©crire ce sentiment qu’il a eu quand il chercha t la bonne frĂ©quence, c’est difficile, jamais il n’avait ressenti une telle chose. La meilleure façon qu’il pourrait l’expliquer c’est ‘’familier’’. Peut-ĂȘtre qu’il comprendra mieux quand il rĂ©glera d’autres tĂ©lĂ©viseurs.
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Le reste du repas, ils discutĂšrent de ce qui se passait de leur cĂŽtĂ©. Marly raconta comment elle et Genna, la femme de mĂ©nage, sont devenu bonnes amies aprĂšs que cette derniĂšre ai une une bonne frousse en ayant vu une soit distante vermine dans une des chambres. Elle n'a jamais vue de quelle genre de vermine il pourrait s'agir, mais cela expliquerait quelque Ă©trangetĂ© dans la maison. Morlin, lui, partage l'Ă©mission radio qu’il Ă  dĂ©couvert et Ă©coute maintenant aprĂšs le travail. Il s'agit de l’histoire d’un dĂ©tective qui enquĂȘte sur d’étrange Ă©vĂ©nement et disparition dans la ville. La mise en scĂšne, les dialogues et les personnages sont tellement convaincants, on les croirait rĂ©els.
Le temps passa vite, et rapidement, il fessa bientÎt sombre. Il serait temps de rentrer.
***
Quand ils rentrent, il Ă©tait plus tard qu’il ne pensait, mais quelle importance, demain et aprĂšs-demain, il va pouvoir se reposer, se dĂ©tendre enfin.
Sur le chemin, Il a hĂ©sitĂ© Ă  lui annoncer que l’appareil qui lui a valu cette promotion Ă©tait en chemin pour la maison, mais il prĂ©fĂ©ra garder ça une surprise. Qui sait pour combien de temps il ne pourra pas rentrer avec ce nouveau poste.
Il se rendit Ă  la salle de bain pour se rafraĂźchir, quand de la lumiĂšre provenant d’une chambre attira son attention. Tien ? Tout Ă©tait pourtant Ă©teint quand il est parti, non ? Il rentra dans la chambre et vit une lumiĂšre de chevet allumĂ© sur une petite table. Bah
 Il l’a simplement loupĂ©e dans son empressement.
Il s’approche pour Ă©teindre la lampe quand il vit quelque chose sur la table bouger un peu, quelque chose de plutĂŽt petit. Une fois plus prĂšs, il a du mal Ă  comprendre ce qu’il voit. Cela ressemble Ă  un petit ĂȘtre, assoupi apparemment, parmi des feuilles et des crayons.
Il continue d’observer le petit ĂȘtre. AprĂšs un moment, une Ă©trange sensation envahit son esprit. Lentement, il approcha inconsciemment sa main. La petite crĂ©ature se retourna lentement dans son apparente torpeur, et elle sembla avoir un sursaut.
Sans savoir pourquoi, il eut l’impulsion de saisir la petite chose avant qu'elle ne se sauve. Le petit ĂȘtre commença Ă  se dĂ©battre et Ă  Ă©mettre des geignements, mais ils lui sont incomprĂ©hensibles (si il devait y avoir un sens du moins.) L’agitation du petit devient de plus en plus grande si bien qu’il doit resserrer un peu plus fort, pour ne pas qu’il lui Ă©chappe de la main.La petite chose se mit maintenant Ă  tirer sur sa manche, continuant Ă  gĂ©mir de plus en plus fort.
La sensation Ă©trange devient de plus en plus forte. C'est la mĂȘme qu’a l’usine. Comment est-ce possible? Inconsciemment, il serra davantage sa prise et approcha son autre main pour mieux observer le petit ĂȘtre, quand un vif crie et pincement sur son pouce le fit lĂącher prise. Il l’as mordu?! La petite crĂ©ature tomba lourdement sur la table et, avant mĂȘme qu’il ne puisse rĂ©agir, elle avait dĂ©jĂ  sautĂ© et disparu sous le lit.
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Oh non... dommage.
Il aurait voulu jeter un Ɠil un peu plus proche. Peut-ĂȘtre qu'il peut encore l'observer? Mais avant qu’il ne puisse investiguer davantage, une voix l’appelle au loin et comme par enchantement, cela chassa l'idĂ©e du petit ĂȘtre de son esprit. Qu'est-ce qu'il Ă©tait venu faire dĂ©jĂ ? À oui, la lampe. Il l’éteignit et quitta la piĂšce.
Il part tout de mĂȘme la piĂšce avec l’impression d’avoir oubliĂ© quelque chose.
Quelque chose d’important.
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{ Index chapitre }
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Mais quel peut ĂȘtre la source de cette Ă©trange sensation que ce cher Morlin a ressentie Ă  travers des Ă©crans et cette petite chose qui dormait dans sa maison... Mmmmhh... Boh, c'est sĂ»rement sans importance. Pauvre Mono par contre, je pense qu'il y a des façons un peu plus agrĂ©ables d’ĂȘtre rĂ©veillĂ©. Tous les adultes de ce monde ne sont pas forcĂ©ment mal intentionnĂ©s envers les enfants, mais ils ont tendance Ă  oublier, ou plutĂŽt, ne pas penser qu'il faut y aller doucement avec des petits trucs comme ça. Donc il y a parfois des...accidents. Heureusement notre garçon a rĂ©ussi Ă  faire lĂącher prise Ă  son pĂšre un peu trop curieux.
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appogenesis · 1 year ago
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OldSchool Life Intro 2023 Ouverture Fa J-20 50k Start 10 Mois de prĂ©paration Alpha, Beta, WL * = [Item] $ = [Argent] ---------------------------- LĂ©gal - ActivitĂ© Chasse  *$ PĂȘche au lac  *$ PĂȘche en mer *$ Centre de recyclage *$  - Job Fermier *$ Bucheront *$ Miner *$  Btp $ IntĂ©rim Jobs $  24Mission  - ActivitĂ© -Job multi-players PlongĂ©e sous-marine 1Ă 4P  $ Electricien $ 2P Convoyeur $ 1Ă 8 P Livreur $ 1Ă 4P Eboueur $  1Ă 4P Armurerie  *$  1Ă 4P  ---------------------------- - Job Public sur demande Ls MĂ©canique/ Remorqueur *$ Police *$ Ambulancier *$ Journaliste *$ Argent immobilier *$ Concessionnaire auto mobile *$  ---------------------------- - Job privĂ© Weed shop *$ Cbd shop *$ Tacos *$ Burger *$ Tequila *$ Vanilla *$ Boutique perso *$  ---------------------------- - Evolution personnage Crafting Gym Recette systĂšme plusieurs recette sont a rĂ©aliser  pour du crafting labo/table de labo  ----------------------------  - Vie/activité multi Player Animalerie Poker  édition Texas golden Pmu Blackjack Roulette de la chance Loto ticket Jeux a gratter PĂ©tanque Volet Lazer Game Golf Bowling Karting Auto-tamponneuse Salle d'arcade Box Billard Nintendo switch Jeux et Ă©mulation de jeux sur le tel Phone hacking Yoga Voiture tĂ©lĂ©commander Tag de rue Cours de rue Benny's no job Taxi pnj Surf  ---------------------------- Mapping  700+ vĂ©hicules custom ---------------------------- Entreprise sur demande -Plus de 70 job Priver dĂ©jĂ  disponible  ----------------------------  - IllĂ©gal Ă  dĂ©couvrir par vous mĂȘme.  - CrĂ©ation de Braquage / Convoi /Scenario illimitĂ©. System de gang zone Cayo zone de guerre Plusieurs drogues Mission/Scenario
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ask-the-becile-boys-vf · 7 days ago
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Une mauvaise lune se lĂšve
Note du traducteur : Trigger Warnings dans les tags : horreur physique, mort, jurons, violence avec armes Ă  feu, alcoolisme
Nombre de mots : 8065
Résumé : Un travail de mise à la casse tourne horriblement mal. Riker peut sauver la vie du robot sur la table, mais peut-il sauver la sienne ?
Avertissements : Horreur physique, mort d'un personnage secondaire, langage grossier (italien)
J'entends les ouragans souffler,
Je sais que la fin arrive bientĂŽt,
J'ai peur que les riviÚres débordent,
J'entends la voix de la rage et de la ruine,
Ne vas pas te balader ce soir,
Parce que, cela va forcément te coûter la vie,
Il y a une mauvaise lune qui se lùve

La porte du garage s'ouvrit avec autant de grùce qu'un vieux chat de gouttiÚre courbé rampant dans un égout. La lourde camionnette blanche recula dans sa gueule, passa devant la large femme qui leur faisait signe d'entrer, puis sur les panneaux jaunes de l'élévateur automatique. La porte se referma à nouveau, bloquant la lueur chaleureuse du coucher de soleil sur le béton au profit d'une fluorescence froide.
« Qu'est-ce que vous avez pour moi ce soir, les gars ? » demanda la femme, suivie d'une fumée de tabac bleue alors que le chauffeur sortit, posant une botte éraflée sur le marchepied.
« Un tas d'injures et de couteaux rouillés », dit-il. « Il faudra cependant que ça sÚche un peu, ça n'a pas abandonné jusqu'à ce que Kilroy l'achÚve avec l'eau salée. »
« Quoi, encore ? Je pensais que nous étions d'accord, Jorge- »
« Je sais, Toni, nous l'avons fait, mais nous avons tout essayĂ© d'abord, et ça ne voulait pas rester en place. Nous avons mĂȘme dĂ» le noyer complĂštement avant de pouvoir commencer Ă  le dĂ©placer. »
« Sans blague. Petit grille-pain bagarreur, hein ? » Ils firent le tour de l'arriĂšre du van, tombant sur le deuxiĂšme passager du van et ce qui restait de sa tĂȘte. « Mon Dieu ! »
Le petit homme essaya de froncer les sourcils sans dĂ©ranger son Ɠil au beurre noir gonflĂ© ou faire couler plus de sang des lacĂ©rations sur son visage. Il n'eut pas beaucoup de succĂšs.
« "Bagarreur" est un euphémisme. PlutÎt un démon de métal enragé », déclara Kilroy, ouvrant brusquement la porte et foudroyant du regard la silhouette allongée à l'intérieur.
« Ou Edward Aux Mains D'Argent. »
« Tais-toi. »
Ils sortirent une large civiÚre métallique, l'accrochant au convoyeur à rouleaux à l'intérieur de la camionnette. Le corps métallique fût libéré de ses sangles, les extrémités menant à deux treuils montés au plafond de chaque cÎté de la cabine, et elle a été roulée sur le billot.
« Eh bien, regarde ça », dit Jorge aprÚs qu'ils se soient installés dans un labyrinthe de haies d'étagÚres et de bancs, sous une lampe à bras pivotant, à l'arriÚre de l'atelier. Il sortit une poignée dégoulinante de gravier noir de la trappe au niveau du torse du robot. « C'est du charbon, les amis. Pas étonnant que nous n'ayons pas pu abattre, ces choses roulent comme des trains. » Il laissa tomber le tas et gratta son gant contre le bord de la trappe. « Je dirais vers les années 30, début 50 au plus tard. Et certainement sans un ingénieur, vu cette mùchoire. »
« Ouais, vraiment fascinant », a marmonné Kilroy à travers ses bandages de momie. Il délaça les chaussures du robot et les arracha ; le vieux cuir tomba presque en morceaux dans ses mains. Il les laissa tomber négligemment sur le sol et saisit un revers de pantalon sale, tirant sur la couture extérieure. « Passe-moi le découseur. »
Ils dĂ©coupĂšrent les vĂȘtements du corps avec l’efficacitĂ© d’une Ă©quipe d’urgences, coupant Ă  travers les coutures volumineuses Ă  force de les recoudre. Jorge fit l’inventaire des poches Ă  voix haute, Toni notant le dĂ©compte. C’était surtout du bric-Ă -brac : un billet de 20 $, un jeu de cartes patinĂ©, des boĂźtes d’allumettes de trois bars diffĂ©rents, une clĂ© de maison Ă  l’ancienne et un vieil harmonica cassĂ©. La gavroche Ă©tait un peu plus intĂ©ressante ; il y avait un patch cousu sur le bord intĂ©rieur, marquĂ© d’un petit visage blanc, qui cachait un billet de 100 $ bien roulĂ© et un bout de papier sur lequel Ă©tait Ă©crit « URGENCES UNIQUEMENT ». Il n’y avait rien qui valait la peine d’ĂȘtre mis en gage, alors Toni Ă©crivit et entoura « 120 $ » au bas du bloc-notes. 40 $ piĂšce. Les tubes de lubrifiant Ă©taient faciles Ă  dĂ©connecter au niveau oĂč les membres rejoignaient le torse, mais les membres eux-mĂȘmes Ă©taient maintenus comme n'importe quel membre en viande et os. De par son extĂ©rieur disgracieuse, ils s'attendaient Ă  des articulations simples Ă  rotule et Ă  douille, habituelles des machines construites dans les ruelles. Mais il s'agissait de mĂ©canismes compliquĂ©s, intelligents, durables et presque impossibles Ă  travailler.
« Il suffit de les couper. Elles auront besoin d'un réaménagement de toute façon, ça ne vaut pas la peine d'essayer de garder ce brodel intact », déclara Kilroy.
« Tais-toi, je ne suis pas- Riker ? » Toni tenait un tĂ©lĂ©phone portable contre son oreille d'une main, l'autre faisant signe Ă  Kilroy de s'Ă©loigner. « HĂ©. J'ai une prise. Quand peux-tu venir ici ? 
 Je peux comprendre, mais j'ai besoin que tu viennes quand mĂȘme. Prends le prochain bus. Mais rĂšgle quelque chose pour nous d'abord ; cette chose a un travail de personnalisation fou pour maintenir les bras et les jambes, tu vois ? Je pense que je peux les retirer des axes sans utiliser le chalumeau, mais Kilroy dit qu'on devrait gagner du temps et tout jeter. Sans analyser, quelle façon sera la plus facile pour les remplacer avec des standards ? Uh-huh. Tu vois, c'est ce que je disais, » dit Toni en lançant un regard noir Ă  Kilroy. « T'es un bon p'tit gars, Rike. On se voit dans vingt minutes. » Toni raccrocha et rangea le tĂ©lĂ©phone dans sa poche. Ses yeux se dirigĂšrent vers un autre treuil, plus puissant que ceux qu'ils avaient installĂ©s dans la camionnette, et le mur de crochets profilĂ©s derriĂšre lui.
« Arrachez-les. » dit-elle. Une fois le dĂ©coupage terminĂ©, le chĂąssis se rĂ©duisait Ă  un torse et une tĂȘte. Ils tirĂšrent Ă  pile ou face pour dĂ©cider quoi dĂ©couper ensuite : face pour la tĂȘte, pile pour le noyau.
« Le noyau, donc. », dit Jorge. « Laisse-moi juste passer l'aspirateur dans le four vite fait. » Une fois sec, ils retournĂšrent le torse. La petite fenĂȘtre juste en dessous des omoplates Ă©tait sombre, mĂȘme directement sous la lumiĂšre. Il n'y avait aucune lueur Ă  l'intĂ©rieur, ce qui signifiait que le noyau Ă©tait en sommeil. C'Ă©tait bon, car s'il se fissurait alors qu'il ne produisait pas d'Ă©nergie, ils n'auraient que le temps de fuir comme des tarĂ©s. Jorge plissa les yeux, se penchant pour examiner quelque chose pendant que Toni sortait le chalumeau. « Vous ne savez pas si l'un d'entre vous connaĂźt le latin ? » demanda Jorge. Les deux autres le regardĂšrent fixement, et il dĂ©signa le rebord en relief autour de la fenĂȘtre. « C'est du latin, n'est-ce pas ? ‘Et mors et ultio gustant dulcia?’ » « Sais pas », dit Kilroy. « Pourquoi ? » « Cela pourrait ĂȘtre une devise familiale ? Le cachet du crĂ©ateur ? Allez, c'est intĂ©ressant. » À l'aide du chalumeau, ils coupĂšrent un large cercle autour de la fenĂȘtre, ajoutant des encoches en demi-cercle pour que leurs doigts puissent glisser en dessous. Souvent, les noyaux Ă©taient ancrĂ©s indĂ©pendamment du reste du moteur, uniquement reliĂ©s par des tubes ou des fils, et pouvaient ĂȘtre retirĂ©s facilement. Mais cette nuit-lĂ , lorsque le noyau fut dĂ©placĂ©, un mĂ©canisme invisible se mit en marche. Les trois retirĂšrent tous leurs mains, alarmĂ©s, reculant tandis que la fenĂȘtre se tordit d'elle-mĂȘme vers le haut. En dessous, le verre sombre s'Ă©tendit en un petit cylindre, ancrĂ© dans le chĂąssis sur un fil hĂ©licoĂŻdal. Il s'arrĂȘta Ă  quelques centimĂštres au-dessus de la surface en acier. Il y eut un moment de silence, de rĂ©flexion et de peur avant que le gaz ne se libĂšre. Des nuages ​​verts minces et tourbillonnants jaillirent du noyau piĂ©gĂ© dans toutes les directions, transformant le garage en un marĂ©cage toxique. Tous s'enfuirent, certains hurlant, certains jurant. Jorge faillit atteindre la camionnette avant de tomber, trĂ©buchant comme si ses pieds avaient Ă©tĂ© collĂ©s au sol. Kilroy Ă©tait tombĂ© sur les morceaux de vĂȘtements jetĂ©s plus tĂŽt et essayait de continuer, un monticule frĂ©tillant se dirigeant vers la porte de secours. Toni avait titubĂ© en arriĂšre et avait heurtĂ© un banc en mĂ©tal, et son bras nu s'Ă©tait immĂ©diatement collĂ© Ă  sa surface. Elle l'attrapa instinctivement, essayant de le soulever, seulement pour sentir ses doigts s'enfoncer et ne faire qu'un avec la chair visqueuse. Elle s'Ă©touffa avec de la fumĂ©e verte et du tabac, son cigare coincĂ© entre ses lĂšvres fusionnĂ©es. À travers le verre sombre (un pouce d'Ă©paisseur et presque noir, pour cacher la couleur), Toni pouvait voir la MatiĂšre Verte du Noyau suspendue Ă  l'intĂ©rieur par ses propres ligaments, rougeoyante et pulsante. Elle avait un motif irrĂ©gulier, une pulsation forte, puis une faible, puis une pause. Ce n'est qu'aprĂšs que ses yeux se soient fermĂ©s et que la piĂšce soit devenue silencieuse, ne lui laissant que le son du sang qui coulait Ă  travers ses oreilles, qu'elle a reconnu le rythme et la forme.
C'est un cƓur, pensa-t-elle. C'est un cƓur battant humain. - Le piĂšge se rĂ©initialisa au bout de quelques minutes avec toute l'impartialitĂ© d'une montre qui tourne. Les ventilations se fermĂšrent et les chambres internes commencĂšrent Ă  se dĂ©pressuriser lentement, se prĂ©parant pour la prochaine fois oĂč il sera dĂ©clenchĂ©. Le noyau descendit son fil et se rĂ©installa dans le moteur, resserrant la plaque d'acier en place.
Telle Ă©tait la rancune du vieil homme.
-
Non loin de lĂ , quelque chose qui ressemblait Ă  un compteur Geiger commença Ă  faire tic tac dans la tĂȘte d'un autre robot. Des chaussures noires, vieilles mais mĂ©ticuleusement entretenues, s'arrĂȘtĂšrent sur le trottoir. Elles restĂšrent lĂ  un moment pendant que leur propriĂ©taire lisait l'intĂ©rieur de leur esprit, calculant, spĂ©culant. Puis les chaussures noires pivotĂšrent et commencĂšrent Ă  suivre les radiations vers le sud, comme du sang dans l'eau.
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Riker entra par la porte de l’arriĂšre-boutique, la verrouillant Ă  nouveau derriĂšre lui. Il toussa et sortit une liasse de mouchoirs humides de la poche de son manteau, essuya le nez bouchĂ© avant de les jeter Ă  la poubelle et de se diriger vers le mini-frigo. Étonnamment, il restait encore quelques bouteilles de biĂšre Ă  l’intĂ©rieur. Mon jour de chance, pensa-t-il en en prenant une. Je me demande si Toni a des pastilles contre la toux par ici. On aurait dit qu’ils Ă©taient encore en train de faire le travail de dĂ©coupe dans le garage. En s’approchant, il pouvait les entendre faire pĂ©tarader le moteur, trois coups dĂ©calĂ©s. Et Ă  travers la porte maintenant, Riker pouvait entendre un mouvement et les tons bas et mordants de quelqu’un (probablement Kilroy) qui jurait. Il s’était probablement brĂ»lĂ© la main. Il dĂ©cida de siroter sa biĂšre ici, dans la salle Ă  manger, avant d’entrer. « Je m’occupe juste des piĂšces », Ă©tait sa justification habituelle pour ĂȘtre impliquĂ© dans toute cette affaire de mise Ă  la casse. "Mise Ă  la casse." C’était une façon mignonne d’éviter de dire "Meurtre", un mot qui Ă©tait une vĂ©ritable insulte pour ces trois-lĂ . Kilroy Ă©tait une sorte de Luddite rancunier, et Jorge Ă©tait un de ces types qui aiment les insectes vivants sur un tableau en liĂšge. Et Toni
 eh bien, Toni aimait faire aux robots ce que certains enfants faisaient aux Ă©cureuils, s’ils arrivaient avec un peu de vie en eux. Riker avait parfois glissĂ© ses mains Ă  l'intĂ©rieur, puis, brisant heureusement quelques connexions quand elle Ă©tait distraite, transformant les personnes en mĂ©tal en "piĂšces". « Cela se produirait de toute façon », pensait-il, sachant qu’il Ă©tait un hypocrite, trop ivre et trop dĂ©sespĂ©rĂ© pour ĂȘtre autre chose. Il Ă©tait loin de l’enfant sale jusqu’aux coudes dans un chĂąssis depuis longtemps oubliĂ©, cachĂ© dans les dĂ©bris d’une vieille grange de quelqu’un ; bien loin de ce moment d’émerveillement oĂč toutes ces piĂšces devenaient une personne qui pouvait s’asseoir, le remercier et lui demander son nom. Riker fouilla dans les tiroirs, trouva du ParacĂ©tamol et en avala quatre avec une gorgĂ©e de biĂšre. Au moins, ses sinus pouvaient ĂȘtre soulagĂ©s. Il y eut un bruit de grincement dans le garage et un autre aboiement furieux. Ce n’était pas la voix de Kilroy, mais Toni avait dit qu’il Ă©tait lĂ . Bizarre ; soit Jorge n’avait pas conduit, soit ils avaient appelĂ© de l’aide extĂ©rieure. Il y avait quelques autres rĂ©cupĂ©rateurs avec lesquels Toni entretenait de bonnes relations, ils n’étaient que des rivaux occasionnels. EspĂ©rons que ce n’était pas l’un de ces fous religieux masquĂ©s. Riker soupira d’un air sourd, tenant la bouteille froide contre son visage douloureux. Rien ne semblait plus agrĂ©able en ce moment que de rester lĂ  et de siroter cette biĂšre comme de la terre sĂšche boirait la pluie. Mais plus tĂŽt il en finirait, plus tĂŽt il pourrait rentrer chez lui, et tout ce qui plus que le petit rhume qu’il avait dĂ©jĂ  le ralentirait. Il but quand mĂȘme une autre gorgĂ©e avant de poser la bouteille sur le comptoir et de se traĂźner jusqu’à la porte latĂ©rale du garage. Il l'ouvrit, toussa et entra en disant : « Vous avez cassĂ© quelque chose de prĂ©cieux lĂ -dedans ? »
Ce qui le frappa en premier fut l'odeur. D'ici, l'odeur Ă©tait encore assez forte pour percer son nez bouchĂ©, lui picoter le bout de la langue. Ce n'Ă©tait pas seulement Ă©cƓurant, mais agressivement sucrĂ©, comme sniffer une ligne de caramel brĂ»lĂ© – Vert. La deuxiĂšme chose fut la vue de la silhouette solitaire en noir debout dans le garage, Ă  moitiĂ© masquĂ©e par une Ă©paisse fumĂ©e et des braises, qui se retourna brusquement et le fixa avec deux yeux acĂ©rĂ©s brillants sur un visage squelettique. Riker ferma la porte. Il fit quelques pas tremblants en arriĂšre, il fouilla aveuglĂ©ment dans sa poche Ă  la recherche de la clĂ©. Il y avait une chance qu'il puisse les distancer ou hĂ©ler une voiture, ou trouver de l'aide, ou quelque chose. Mais ses mains tremblaient trop pour mettre la clĂ© dans le trou, et elle glissa de ses doigts quand la porte derriĂšre lui s'ouvrit dans un fracas Ă©pouvantable.
Riker ferma les yeux et, dans les trois secondes qui suivirent, il fit appel Ă  des compĂ©tences perfectionnĂ©es durant son enfance de brutes et d’Ɠil au beurre noir : il surmonta sa terreur pour devenir immobile comme un cerf, laissa ses muscles se dĂ©tendre avant que le coup ne vienne et se prĂ©para Ă  supplier et Ă  marchander pour sa vie. Une main de mĂ©tal se referma sur son Ă©paule et le tira brusquement, claquant le dos de Riker contre le mur dans un mouvement vertigineux. ImmĂ©diatement, il fut attrapĂ© par la gorge, juste sous sa mĂąchoire, et immobilisĂ© sur place. Pourtant, il gardait les yeux bien fermĂ©s et il pouvait sentir des flocons brĂ»lants effleurer sa peau.
« Parle », grogna le robot, et Riker grimaça lorsqu'un baril de mĂ©tal le poignarda juste sous ses cĂŽtes, brĂ»lant un cercle brĂ»lant Ă  cet endroit. Cela semble exagĂ©rĂ©, mon pote, je suis dĂ©jĂ  mort, pensa-t-il, hĂ©bĂ©tĂ©. Lentement, il leva les mains, gardant ses avant-bras contre le mur, dans une position de soumission. « Tout ce que tu veux », croassa Riker. « Tu es le patron. » « Qu’est-ce qui s’est passĂ© ? » « Je ne sais pas, je viens de me faire hhhhhhh- ! » Il haleta alors que le canon du pistolet pressait plus fort contre son diaphragme. « Toni m’a appelĂ© il y a une heure ! Elle avait besoin que je vienne voir ! Je m’occupe juste des piĂšces, mec, je n’ai tuĂ© personne. » Le robot ouvrit ses ventilations avec un sifflement audible, et Riker s’étouffa Ă  cause de la fumĂ©e Ăącre. « Ça t’a pris une heure entiĂšre ? » « Quarante minutes, j’ai
 j’ai ratĂ© le bus », dit Riker en toussant. Il y eut une pause, et la pression du pistolet s’allĂ©gea lĂ©gĂšrement alors qu’iel ajustait sa prise. Mais le robot ne semblait pas plus heureux des rĂ©ponses qu’iel avait obtenues. « Combien de personnes Ă©taient au courant ? Combien Ă©taient censĂ©es ĂȘtre lĂ  ? » « Le
 le boulot ? » haleta Riker. La fumĂ©e Ă©tait oppressante. « Seulement nous, seulement
 Toni, Jorge, moi, Kilroy ? » Une autre pause. « Personne d’autre ? » « Une petite opĂ©ra
 », toussa-t-il Ă  nouveau, essayant de tourner la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©. « – OpĂ©ration. Tout en interne. Jamais vu plus de trois. » Silence. Puis : « Tu as dit que tu t'occupais des piĂšces. Tu peux les rĂ©assemblĂ©es ? » Autant qu’il le pouvait avec sa tĂȘte coincĂ©e, Riker hocha la tĂȘte. « Ouais. Ouais, je vais les rĂ©parer. » Il fut libĂ©rĂ© sans cĂ©rĂ©monie, et Riker se plia immĂ©diatement en deux, en train de haleter. Ses voies respiratoires dĂ©jĂ  assiĂ©gĂ©es Ă©taient bourrĂ©es de charbon de bois moulu. Heureusement, le robot Ă©tait prĂȘt Ă  lui donner une minute de rĂ©cupĂ©ration – mais seulement une minute.
« Allez », dirent-ils, saisissant Riker par le bras et le remettant sur ses pieds tremblant. « Bouge. » « Quoi ? » dit Riker, levant les yeux vers eux puis vers la porte du garage, toujours entrouverte. « Qu
 non, attendez, je ne peux pas y aller, le noyau est fissuré  » « Non, ce n’est pas le cas. J’ai vĂ©rifiĂ©. » Iel le poussa en avant, serrant plus fort le pistolet dans son autre main. « Je peux le sentir, ok, c'est- » Il se tourna, levant dĂ©sespĂ©rĂ©ment les mains comme si cela les calmerait. « Je mourrai si j'y vais, ok ? Vous avez une idĂ©e du peu- » Sa main libre se dirigea Ă  nouveau vers le bras de Riker, et il fut poussĂ© Ă  travers la porte, gardant Ă  peine ses pieds sous lui. Sa poitrine lui faisait mal. Sa tĂȘte lui faisait mal. Pas comme ça, je ne veux pas mourir comme ça-
« Non ! Non non non, Ă©coutez, ramenez-les ici, je-je vais le rĂ©assembler trĂšs facilement, mais s'il vous plaĂźt ne-- ! » À bout de patience, le robot en noir saisit Ă  nouveau Riker par la gorge. « Vous allez le rĂ©parer ici », siffla-t-iel. « Parce que je sais exactement combien de radiations chloroplasmiques vous recevez en ce moment, et exactement combien il en faut pour commencer Ă  vous transformer en gelĂ©e, et nous sommes Ă  337 millisieverts prĂšs qu'il faudrait pour vous causer un problĂšme ici et maintenant, comme rester collĂ© Ă  ma main. » Et sur ce, iel libĂ©ra Riker, Ă©cartant ses doigts en montrant leur absence distincte de chair fusionnĂ©e. Riker le fixa et leva une main tremblante pour se frotter le cou, s'attendant toujours Ă  sentir quelque chose qui aurait horriblement mal tournĂ©, mais il n'y avait rien Ă  part des bleus. « 
 Vous ĂȘtes le patron. » Le robot fit un geste avec son pistolet vers l'arriĂšre du garage. Riker avança en titubant, les yeux attirĂ©s par la lumiĂšre fluorescente toujours suspendue juste au-dessus du torse. On aurait dit que
 ouais, la tĂȘte Ă©tait toujours lĂ , il pouvait la voir. Et si le noyau n’était vraiment pas fissurĂ©, alors tout cela devrait ĂȘtre un travail de base. Peut-ĂȘtre un recĂąblage, il faudrait peut-ĂȘtre faire face Ă  des dĂ©gĂąts d’eau, mais les membres ? Les membres Ă©taient faciles
 Riker tourna le coin d’un Ă©tabli et baissa les yeux, voyant quelque chose dans l’allĂ©e juste au-delĂ  du chĂąssis. Puis il se retourna et vomit, s’agrippant Ă  une poutre de soutien pour s’empĂȘcher de tomber dans son propre vomissement.
Toni. Bon Dieu.
Riker haleta, voulant que son corps arrĂȘte tout ce qu’il faisait pour le tuer. Sa bouche Ă©tait remplie d’une douceur pourrie. Il ferma les yeux et haleta, essayant d’inspirer autant d’air qu’il le pouvait avant que la main inĂ©vitable ne tombe sur lui, le poussant plus prĂšs d’elle, qu’était-elle devenue, qu’adviendrait-il de lui
 Mais la main ne tomba jamais. Il pouvait entendre un mouvement, mais ce n’était pas juste derriĂšre lui. Il y eut un bruissement de plastique, quelque chose qui traĂźnait sur le sol et qui claquait avec raideur. Tremblant, Riker se retourna et regarda dans l’allĂ©e juste Ă  temps pour voir la bĂąche se poser sur le corps de Toni, le robot en noir la maintenant en place avec un bidon d’huile moteur. Iel le regarda, toujours aussi sĂ©vĂšres et inflexibles, mais attendant. C’était une gentillesse inattendue, ou du pragmatisme dĂ©guisĂ©, et Riker l’accueillit, avalant toujours avec difficultĂ© pour ne pas vomir. Son visage Ă©tait humide ; il essaya de l’essuyer avec la manche de sa veste. Il se redressa avec relativement peu de vacillement et regarda le robot en noir.
« Les autres ? » Ils ne dirent rien, et ils firent lentement un geste vers le chĂąssis sur la table. Riker prit une profonde inspiration, expira, inspira Ă  nouveau et avança. Ils avaient essayĂ© de dĂ©couper le noyau ; procĂ©dure standard. La fenĂȘtre Ă©tait sombre et lisse, sans fissures visibles. Elle pouvait toujours ĂȘtre cassĂ©e en dessous, pensa-t-il. Il jeta un coup d’Ɠil au robot en noir, mais iel se contenta de le regarder en retour. La douille la plus proche de Riker Ă©tait l’épaule droite, et expĂ©rimentalement, il la saisit par le bord, la soulevant juste assez pour Ă©valuer son poids. Un poids moyen pour ce qui ressemblait Ă  de l’acier teintĂ©, peut-ĂȘtre mĂȘme un peu plus lĂ©ger. Il passa son pouce Ă  l’intĂ©rieur de la douille, puis fronça les sourcils et se pencha pour regarder directement Ă  l’intĂ©rieur. L’assemblage de la broche de l’épaule avait Ă©tĂ© retirĂ© de sa place, mais le roulement Ă©tait toujours lĂ , ce qui signifiait qu’ils l’avaient arrachĂ© du bras de commande Ă  l’intĂ©rieur de l’épaule. Merde.
Riker plissa les yeux. Il y avait aussi un anneau de mĂ©canismes secondaires, pas seulement des amortisseurs mais de petits ajusteurs destinĂ©s Ă  modifier le mouvement de l'articulation. En gĂ©nĂ©ral, on ne les voyait que dans les modĂšles haut de gamme oĂč les gens voulaient plus de fluiditĂ©, et il ne reconnaissait mĂȘme pas ce design.
« Les membres sont probablement toujours lĂ  », dit-il au robot en noir sans les regarder. Il se dĂ©plaça de l'Ă©paule vers le torse jusqu'aux cavitĂ©s fĂ©morales, confirmant les mĂȘmes dommages. « Mais je vais devoir faire quelques rĂ©parations avant de pouvoir commencer Ă  les rebrancher. »
« Pourquoi. » « Parce qu'ils les ont arrachĂ©s, cassĂ©s. » Le robot Ă©mit un bruit faible et silencieux dans un nuage de fumĂ©e, et d'un rapide coup d'Ɠil en coin, Riker put voir un Ă©clair de colĂšre dans ses optiques, concentrĂ© sur son compagnon abattu. Il pouvait entendre sa prise sur le pistolet se resserrer. Il n'aimait pas ça. Soit iel n’était pas habituĂ© Ă  voir ce genre de choses – j’en doute – soit iel avait des liens personnels et ce n’était pas juste un travail de rĂ©cupĂ©ration. Tous les outils de Toni Ă©taient toujours sortis – le rĂ©servoir d’essence du chalumeau Ă©tait toujours ouvert, il ferma rapidement la valve avec un juron. Une chose de moins qui pouvait le tuer. De lĂ , il prit un long et fin tournevis dans une main et attrapa une paire de pinces pour plus tard. Il pouvait voir un loquet, vissĂ© et fermĂ©, qui une fois ouvert lui permettrait de remettre la broche en place. Il y avait juste assez de place pour qu’il puisse travailler. Il n’arrĂȘtait pas de jeter des coups d’Ɠil au robot en noir du coin de l’Ɠil pendant qu’il travaillait, enfin capable de prendre une seconde ici et lĂ  et de le regarder rĂ©ellement. Le Terminator par Al Capone. Fournaise dans la gorge – Non. Trop petit. Le haut de la poitrine, c’est juste la ventilation. Il risqua un autre regard. Les lattes ne s’effondrent pas mais vont de la base Ă  la mĂąchoire. MobilitĂ© limitĂ©e. L’esthĂ©tique avant le cĂŽtĂ© pratique.
« Qu’est-ce que tu regardes ? » grogna-t-iel. Sa pose s'Ă©tait lĂ©gĂšrement relĂąchĂ©e et iel avait croisĂ© les bras, le pistolet posĂ© dans le creux de son coude. « Quoi ? Euh, rien
 » Il toussa. RĂ©flĂ©chis plus vite, idiot ! « Tu as vu les membres quelque part ? Ils ne les ont probablement pas emmenĂ©s bien loin. » Ils s'arrĂȘtĂšrent. Riker n'osa pas continuer Ă  le regarder, et il se retourna rapidement vers la prise endommagĂ©e. DerriĂšre lui, il pouvait entendre le robot en noir bouger, et aprĂšs un moment, iel commença Ă  s'Ă©loigner, plus loin dans le garage. Les membres Ă©taient en effet toujours Ă  proximitĂ©, couchĂ©s l'un Ă  cĂŽtĂ© de l'autre, les poignets et les chevilles croisĂ©s. Mais iel continua Ă  chercher, marchant le long des Ă©tagĂšres sur les murs et revenant en arriĂšre. PrĂšs de quelques ciseaux et couteaux abandonnĂ©s, ils disparurent soudainement de la vue, se relevant avec une gavroche noire miteuse Ă  la main. Iel l'Ă©pousseta brusquement et examina quelque chose le long du bord intĂ©rieur. Il y avait un bol de bibelots Ă  proximitĂ©, avec un Franklin dĂ©formĂ© et bouclĂ© posĂ© dessus ; L'argent est allĂ© dans leur poche et les dĂ©chets sont allĂ©s dans le chapeau. Riker observait ses mouvements d'oĂč il se tenait, travaillant lentement pour gagner du temps. Il toussa Ă  nouveau et se souvint de quelque chose, tapotant rapidement les poches de son pantalon. Le robot en noir revint, les lumiĂšres de ses optiques se rĂ©trĂ©cissant vers la cigarette que Riker allumait. « Ne vous mettez pas Ă  l'aise », dit-iel, laissant tomber l'un des bras dĂ©membrĂ©s Ă  cĂŽtĂ© du torse avec un cliquetis retentissant. « A l'aise ? Je n'ai jamais Ă©tĂ© aussi peu Ă  l'aise de ma vie », dĂ©clara Riker avant de prendre une longue bouffĂ©e, rĂ©primant une autre sĂ©rie de toux avec ses Ă©paules tremblantes. « Cela garde mes mains stables. »
« D’accord », grogna-t-iel incrĂ©dule, mais iel laissant tomber tandis que Riker prenait le bras devant lui et commençait Ă  l’examiner. Iel tourna la tĂȘte, cherchant un espace vide pour laisser tomber le reste des membres jusqu’à ce que Riker siffle un juron. « Qu’est-ce que c’est ? »
« Un joint liquide, pour l’amour du Christ », dit Riker, « De l’air condensĂ© – Tu vois ça ? » Il inclina le torse sur le cĂŽtĂ© et balança la lampe avec son autre main pour faire entrer plus de lumiĂšre dans la douille. « Ces morceaux ne sont pas censĂ©s se trouver ici, ils doivent ĂȘtre Ă  quelques centimĂštres de lĂ , et cette petite boucle en caoutchouc ici est censĂ©e faire ça quand elle est pleine d’air – Mais la façon dont tout s’aligne, mĂȘme en le retirant dans le bon sens l’aurait rompu ! » Il soupira, la voix toujours humide et enrouĂ©e, posant le bras et se pinçant l’arĂȘte du nez. « Ce n’est rien qui les empĂȘchera de dĂ©marrer, mais sans remplacer le caoutchouc et trouver une pompe Ă  air Ă  bec effilĂ©, tout va s’écraser comme un carambolage de trois voitures. Bon Dieu, » marmonna-t-il pour lui-mĂȘme d’un air maussade, « c’est comme s’ils voulaient saboter quiconque essaierait de rĂ©parer ça. » Le robot en noir rĂ©flĂ©chit silencieusement Ă  cela, et ses optiques s’abaissĂšrent, regardant le chĂąssis immobile. Iel avait un tic de la main, remarqua Riker ; une ouverture et une fermeture continues de son poing, en particulier de la main qui tenait l’arme.
« Mais tu pourrais, » dit-iel finalement, levant les yeux sur Riker. « Si tu avais le bon matĂ©riel. » Il essaya de souffler de la fumĂ©e par le nez, le cerveau trop enfoncĂ© dans le mĂ©tal pour se souvenir qu’il Ă©tait malade, et invoqua une quinte de toux. « P-peut-ĂȘtre. Probablement. Ouais. » Le robot en noir hĂ©sita, puis dit : « Nous avons un atelier. Il aura ce dont tu as besoin. » Riker hocha lentement la tĂȘte. Ce n’était pas comme si partir ou non Ă©tait un choix ; partir signifiait maintenant une balle dans le dos. « Tu es sĂ»r ? » « Ouais. » Riker mĂącha le filtre de sa cigarette avant de se tourner pour regarder de l’autre cĂŽtĂ© du garage, vers le pont Ă©lĂ©vateur. « Je suppose que nous avons de la chance, alors. La camionnette vous transportera tous les deux – elle peut contenir une tonne et demie, facilement. » Il Ă©crasa le filtre entre ses dents. « J’espĂšre juste que Jorge a Ă©tĂ© oublieux ce soir. » Le robot en noir le regarda Ă©trangement. « Pour que les clĂ©s soient toujours sur le contact », clarifia-t-il. « Parce que le seul autre endroit oĂč elles seraient, c’est dans ses poches
 » Il s’arrĂȘta, rĂ©flĂ©chissant, et lança au robot un regard significatif. « – Et mes mains sont un peu trop prĂ©cieuses pour risquer les mues. »
Cette fois, ce n'Ă©tait pas Riker qui avait l'air malade.
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« 
 Tu devrais peut-ĂȘtre reculer. » « Oh, maintenant tu me prĂ©viens. » Le crĂ©pitement du charbon et du charbon de bois dans le fourneau Ă©tait rĂ©gulier depuis un moment, entretenu par un ensemble de soufflets internes poussĂ©s Ă  leur tour par l’air chaud. Le feu rĂ©chauffait le Noyau, et le Noyau battait, gĂ©nĂ©rant des impulsions de pression qui coulaient et se condensaient et Ă©taient maintenues en attente jusqu’à ce qu’on lui ordonne de bouger et de faire des piĂšces plus que des piĂšces. Le robot endommagĂ© – Hare, lui avait-on dit qu’il s’appelait – secouait la tĂȘte par petits saccades, comme s’il faisait un mauvais rĂȘve. À cĂŽtĂ© de lui, les fines lames de ses doigts s’étiraient et tapotaient la surface mĂ©tallique sur laquelle il Ă©tait allongĂ©. Le couvercle incurvĂ© sur sa bonne optique s’ouvrit faiblement, rĂ©vĂ©lant une lentille non Ă©clairĂ©e avant de se fermer. Un instant plus tard, il s’ouvrit Ă  nouveau, une douce lumiĂšre verte brillant un instant avant de disparaĂźtre sous l’acier. Et une fois de plus, il s’ouvrit, la lumiĂšre Ă©blouissant aussi fort qu’elle le pouvait et accompagnĂ©e d’une derniĂšre flexion lente du corps. Le couvercle se referma et le corps de Hare se dĂ©tendit, Ă  nouveau endormi.
Puis les parties ont cessĂ© d’ĂȘtre « juste des parties » et sont devenues quelqu’un de trĂšs bruyant, trĂšs tranchant et trĂšs en colĂšre.
« –fffanculo, che cazzo ! » Hare se redressa brusquement, agitant violemment sa main valide devant lui. « Ti prendo a calci in culo, bande de petits salopards, fils de – ! »
Son agitation fut interrompue par la main qui lui saisit la tĂȘte par derriĂšre et la tira violemment vers le bas, profitant de son optique vide pour le clouer sur place. Hare continua Ă  se dĂ©battre Ă  l'aveugle, et il venait juste d'attraper le bras qui le maintenait au sol lorsque sa vue se concentra enfin sur la silhouette au-dessus de lui. « -Skull ? Quoi-quand est-ce que tu-mais pourquoi est-ce que tu-? » L'autre robot avait Ă  peine commencĂ© Ă  rĂ©pondre que Hare recommença Ă  se dĂ©battre, essayant de creuser le bras de Skull lĂ  oĂč il pouvait l'atteindre.
« Tu m'as vendu Ă  une bande de rĂ©cupĂ©rateurs ?! » hurla Hare. « J'aurais dĂ» savoir que tu me poignarderais dans le dos, espĂšce de chien lĂšche-bottes dĂ©lirant ! » La tĂȘte et les Ă©paules de Skull se relevĂšrent brusquement Ă  cette explosion, surpris, puis visiblement offensĂ©s. Il rendit l'assaut en soulevant et en claquant la tĂȘte de Hare contre l'Ă©tabli.
« Je ne t'ai pas vendu, crétin ! »
Quelque chose dans la tĂȘte de Hare s'agita et son optique tourna, mais il garda sa prise sur le bras de The Skull. « Ouais ? Alors pourquoi es-tu lĂ  Ă  me regarder me faire agresser, hein ? Ça ne ressemble pas au magasin de tricot pour moi, mon pote ! » « On est Ă  la maison, idiot », dit Skull en levant un pouce vers le haut. « Le plafond te semble familier ? » Hare cligna des yeux plusieurs fois, Ă  chaque fois en Ă©mettant un petit clic, son Ɠil se concentrant au-delĂ  de Skull sur le vieux bois sombre du plafond. « 
 Oh. Hein. Comment sommes-nous arrivĂ©s
 oĂč est mon bras ? » « Il
 » « OĂč sont mes jambes. Skull ? Skull, s'il te plaĂźt, dis-moi qu'ils ne se sont pas enfuis avec le reste de moi. » Le soudain basculement vers une panique sincĂšre Ă©tait difficile Ă  entendre. On lui avait « gentiment demandĂ© » de ne pas parler, mais bon sang, il Ă©tait en sĂ©curitĂ© jusqu'Ă  ce que Hare soit de nouveau entier, au moins. « Non, non, tout va bien ici. Ouais, allez, laisse-le se lever- » The Skull lui lança un regard noir, mais relĂącha sa prise sur la tĂȘte de Hare. Il se redressa brusquement Ă  moitiĂ©, l'Ɠil Ă©tourdi prenant une seconde pour trouver l'Ă©tranger assis Ă  cĂŽtĂ© de lui sur l'Ă©tabli.
Riker leva la moitié inférieure de son bras gauche toujours sans vie et, prenant la main par le poignet, fit signe à Hare de se saluer.
« 
 Hein ? » Alors que Hare ne parvenait pas Ă  comprendre, Skull ramena sa tĂȘte sur l'Ă©tabli, l'impact Ă©tant lĂ©gĂšrement plus doux qu'avant.
« Skully. Il y a un homme dans notre maison. » « Sans blague. » « Pourquoi y a-t-il un homme dans notre maison ? Il travaille sur moi ? » « Quoi, tu prĂ©fĂšres que ce soit moi qui te remette sur pied ? » « Quoi, bon sang, non, mais qui est-ce que- » « Si tu pouvais la mettre en veilleuse pendant une minute- » Riker continua tranquillement Ă  travailler pendant que les deux se disputaient, faisant tourner ensemble les Ă©crous Ă  deux piĂšces Ă  chaque extrĂ©mitĂ© d'une conduite de fluide. Ils occupaient la moitiĂ© de l'espace d'un raccord et se repliaient lorsqu'ils Ă©taient dĂ©connectĂ©s, scellant tout liquide parasite Ă  l'intĂ©rieur. Hare Ă©tait plein de petites piĂšces brillantes comme celles-ci ; Ă  prĂ©sent, Riker ne doutait plus que The Skull Ă©tait de la mĂȘme fabrication. « – Attends, comment l'as-tu fait entrer devant Jacky ? » « Il est dans sa chambre. Je l'ai enfermĂ© avant d'amener le singe graisseur ici. » « 
 Tu as laissĂ© ce type seul ? Dans notre maison ? » « Je l'ai enfermĂ© dans l'une des salles de bric-Ă -brac avec ton cadavre. On ne pouvait rien voler d'important de cette façon. » « Oh, eh bien, je suppose que- HĂ©. » Riker renifla, dĂ©clenchant une nouvelle quinte de toux, et il se dĂ©tourna de son travail pour cracher du mucus sur le sol. « Ne », dit Hare, essayant aveuglĂ©ment de pointer Riker du doigt et ratant de trente centimĂštres. « vomi pas sur moi. » « Je ferai de mon mieux », dit Riker sĂšchement. Le silence tomba aprĂšs cela, Ă  l’exception du crĂ©pitement du charbon et du carillon calme et atonal du mĂ©tal qui rencontre le mĂ©tal. C’était presque paisible. « Que s’est-il passĂ© aprĂšs que je me sois Ă©teint ? » demanda Hare. The Skull ne rĂ©pondit pas immĂ©diatement. « Ils t’ont emmenĂ© dans un atelier de dĂ©coupe. Ils ont eu de la chance et t’ont trouvĂ© assez rapidement ; l’atelier n’était pas loin de lĂ  oĂč ils t’ont eu. » « Mm. Quelle heure – quel jour sommes-nous ? Quand as-tu compris que j’avais disparu ? » « C’est toujours jeudi, vers onze heures », dit The Skull. « Et comme je l’ai dit, j’ai eu de la chance. J’avais besoin de te parler, j’ai vĂ©rifiĂ© les endroits habituels, j’ai supposĂ© le pire. » « 
 De quoi avais-tu besoin de me parler ? » The Skull hĂ©sita Ă  nouveau. « 
 Je ne m’en souviens plus, maintenant. Rien de vraiment important. » Hare rĂ©trĂ©cit son regard et tapota les griffes de sa main valide contre la surface du banc. « D’accord. Peux-tu au moins me dire ce qui est arrivĂ© aux vautours ? » « Tu es arrivĂ©, » dit Riker sans dĂ©tour. « Qu’est-ce que c’est censĂ© vouloir dire ? » « Ça ne veut rien dire, » grogna The Skull, lançant des regards de braise et saisissant la poignĂ©e de son pistolet, maintenant le baril dans son Ă©tui sur sa hanche. Riker se pencha en arriĂšre et leva les mains – tu as gagnĂ©, tu as gagnĂ©. « On s’est occupĂ© d’eux, c’est tout ce qui est important. » Hare n’y croyait clairement pas, mais il laissa tomber pour le moment, reprenant son tapotement impatient.
Tu as peur de le blesser s'il dĂ©couvre la vĂ©ritĂ© ? Riker prit un moment pour allumer une nouvelle cigarette, secouant lĂ©gĂšrement la tĂȘte. Vous avez tous un sacrĂ© problĂšme de communication. Quelques minutes de plus passĂšrent dans un silence relatif. La main de Hare continuait Ă  s'agiter, de plus en plus frustrĂ©e. « Qu'est-ce qui prend autant de temps ? » demanda-t-il sĂšchement Ă  Riker, essayant en vain de le regarder Ă  nouveau. « DĂ©solĂ©, mon gars », dit Riker distraitement, revĂ©rifiant l'articulation des doigts de la main. Il Ă©tait plus facile de prĂ©tendre qu'il s'agissait d'un travail de rĂ©paration normal alors qu'il faisait rĂ©ellement le travail. « Avec le nombre de fois qu'ils les ont retirĂ©s, il y a peu de chances qu'ils n'aient pas cassĂ© quelque chose de beaucoup plus petit. Comment va l'autre bras lĂ -bas ? »
Hare semblait surpris par le manque de causticitĂ© de Riker au chevet d'un patient, mais il leva son bras droit, le flĂ©chissant et le tordant au niveau du coude et du poignet avant de faire courir ses doigts dans des schĂ©mas mĂ©morisĂ©s de techniques de paume et de tours de piĂšces. « Ça marche bien », dit-il. Ses sourcils se froncĂšrent. « Ça marche vraiment bien
 OĂč as-tu dit que tu avais retrouvĂ© ce type, Skully ? » « Inclus avec ton corps », dit Skull. « L’un des rares vautours agrĂ©ables. » Riker leva les yeux au ciel. On l’avait traitĂ© de choses pires et franchement moins prĂ©cises. « Quoi qu’il en soit, le bras est presque fini, mais les jambes prendront encore un certain temps Ă  moins que tu ne veuilles parier dessus. Je suppose qu’on pourrait t’acheter un livre ou une radio
 » Il jeta un coup d’Ɠil au visage de Hare en grimaçant. « Et, euh, juste pour que tu sois prĂȘt
 Vu la façon dont ils ont frappĂ© ta plaque faciale, il faudra la couper. Je peux le faire demain, mais tu marcheras avant, alors, euh, prĂ©pare-toi avant de passer devant un miroir. » La main droite de Hare se leva brusquement et commença Ă  tĂąter les angles de sa façade brisĂ©e. « Quoi ? Qu'ont-ils fait Ă  mon visage ? Skull, tu n'as rien dit de mal sur mon visage-- ! » The Skull s'Ă©tait figĂ©, fixant Riker. Puis, dans une tournure bizarre des Ă©vĂ©nements, il lĂącha la tĂȘte de Hare et se dĂ©tourna avec un jet de fumĂ©e, essayant d'attĂ©nuer son propre rire surpris et moqueur. « Donne-moi ta tĂȘte, dĂŽme chromĂ©, je sais que tu viens de te faire polir ! » Hare s'assit, se retourna et attrapa The Skull par son col tachĂ© de cendre, profitant de sa position dĂ©sĂ©quilibrĂ©e pour le tirer au niveau des yeux. « Maintenant, qu'ont-ils fait, je ne vois rien
 » Étouffant le dernier de son rire amusĂ©, The Skull le repoussa et se redressa. AprĂšs avoir rĂ©ajustĂ© sa cravate et avoir rapidement soufflĂ© de la fumĂ©e, il reprit son personnage terrifiant, bien qu'un sourire mĂ©chant resta sur ses dents. Hare, quant Ă  lui, vĂ©rifia Ă  nouveau son visage au toucher, les sourcils ternis froncĂ©s. « Non, Sac d'os, allez, je ne le trouve pas ! Qu'est-ce qu'ils ont
 » Ses griffes passĂšrent sur ses dents exposĂ©es avec une sĂ©rie de petits cliquetis. En regardant Ă  nouveau, Riker rĂ©alisa que ce qu'il avait pris pour de la suie errante Ă©tait en fait de la terre et du gravier incrustĂ©s, le genre de dĂ©bris qui s'accumulaient au fil des annĂ©es. Jorge et Kilroy n'avaient pas fait ça. C'Ă©tait ancien. La bonne optique de Hare se fixa sur lui, la lentille pupillaire s'amincissant jusqu'Ă  devenir une fente. Oups. Alors que Hare Ă©tait sur le point de lui enfoncer ses griffes verbales et littĂ©rales, le plafond au-dessus d'eux trembla. Tous trois levĂšrent les yeux. Il y eut un moment de silence, puis une autre vibration survint, l'origine plus proche cette fois. Quelque chose Ă©tait lĂ , entre les planchers, raclant et roulant vers la large ouverture juste au-delĂ  de l'extrĂ©mitĂ© de l'Ă©tabli. Cela s'arrĂȘta lĂ , apparemment pensif. Puis un mince boulon noir fit sortir la grille de l'autre cĂŽtĂ© et une masse blanche en sortit en hurlant.
Riker sauta Ă  cĂŽtĂ© de son tabouret, l'attrapa avec son talon et l'emporta avec lui. Il heurta le sol, cracha sa cigarette Ă  cause de l'impact et s'Ă©loigna en courant de la chose cerclĂ©e et ondulante qui pendait du plafond et Ă©mettait des Ă©clats dĂ©formĂ©s de - « HA ! Hahzzck- Ha ha ha, heh-ck, heh-ckhhrr, ha ! Hee-hee-e-e-e- » « Tu as dit que tu l'avais mis dans sa chambre ! » Hare lutta pour se maintenir debout avec son seul bras fonctionnel. « Je l'ai fait ! Et j'ai aussi barrĂ© la porte, pour qu'il ne puisse pas s- » The Skull s'arrĂȘta, puis rĂ©trĂ©cit ses pupilles. Des Ă©clats de bois s'accrochaient comme des bavures Ă  la surface blanche du nouveau venu. « Attends une minute. EspĂšce de petit grillĂ©- Tu as traversĂ© le mur ? » « HĂ© ! Recule ! » Hare grogna alors que The Skull commençait Ă  faire le tour du banc. « Tu sais qu’il n’a aucune idĂ©e de ce qu’il fait ! » « J’ai assez entendu parler de cette excuse. S’il lui reste assez de raison pour parler, il en a assez pour Ă©couter et rester tranquille. » Riker se releva en tremblant, tendant le cou pour regarder au-delĂ  du bord de l’établi. De lĂ , la seule chose qui trahissait la personne qui se balançait de façon robotique Ă©tait la lourde fumĂ©e noire qui s’échappait des coutures de leur
 « C’est une camisole de force ? » demanda-t-il, hĂ©bĂ©tĂ©. Hare s’arrĂȘta au milieu de la dispute pour lui lancer un regard noir. « Ouais, beau travail, Ɠil d’aigle. Comme je le disais
 » « Pourquoi ne lui as-tu pas simplement retirĂ© les bras ? » Le combat s’éteignit comme s’il avait reçu une balle dans la tĂȘte. Lorsque Riker se releva, il trouva le couple de chamailleurs le fixant, trois viseurs laser verts braquĂ©s sur son visage. « Je vais ĂȘtre vraiiiiiiiment gentil avec toi, mon ami », dit lentement Hare, soudainement dangereusement calme. « Et fais comme si je n'avais pas entendu. » Oups. Leur combat s'Ă©tant calmĂ©, les deux se retournĂšrent vers celui que Riker supposait ĂȘtre « Jacky », toujours en train de rire et de se balancer dans les airs. En plus de quelques nuages ​​d'isolant, une poignĂ©e de cordes Ă©paisses et fines Ă©taient enroulĂ©es autour de lui, s'Ă©tendant jusqu'au plafond. Mais ce qui semblait rĂ©ellement supporter son poids, accrochĂ©es Ă  quelque chose dans l'obscuritĂ©, c'Ă©taient les ceintures de son manteau. Elles Ă©taient monstrueusement Ă©paisses et semblaient plus solides que n'importe quelle peau de vache, et elles avaient Ă©tĂ© partiellement arrachĂ©es de leurs coutures par le stress de le suspendre. « HĂ© ! Jacky-boy ! » appela Hare. « Tu
 non, les deux yeux, gamin, c'est vrai
 Tu vas descendre de lĂ  ? » « -kk-ck-Heh-k ! Je t'ai trouvĂ©, eheheheh, je savais que je le ferais. Il n'y a que tant d'endroits oĂč se cacher avant de revenir ! Alors tu fermes les portes, tu ouvres les fenĂȘtres, tu ouvres les planchers, tu ouvres les murs, tu ouvres tout si tu frappes assez fort ! C'est pas vrai ? C'est pas vrai
 Kyahahahahahaha ! » « Jack ! » cria Hare en frappant du poing sur le banc Ă  cĂŽtĂ© de lui. The Jack se tut en un murmure, la tĂȘte tournĂ©e vers l'arriĂšre pour regarder Hare. « Es-tu. CoincĂ©. » « Oh, oui, trĂšs », dit Jack avant de se dissoudre dans un fou rire.
Hare soupira, un nuage de fumĂ©e noire qui flottait quelque part entre le soulagement et l’exaspĂ©ration. Riker trouva sa cigarette tombĂ©e et la mordit, jetant un regard incertain entre les trois robots. « Continue de travailler », dit The Skull, contournant le banc en direction de Jack, pas aussi agressif cette fois. Le petit robot recula toujours devant lui, riant comme un moteur qui ne veut pas dĂ©marrer. Le CrĂąne claqua des dents avec agacement – ​​« Allez, arrĂȘte ça – » et il posa une main sur le dos de Jack pour le stabiliser. Jack resta alors complĂštement immobile, et avec son allonge d’un kilomĂštre, il ne fallut pas longtemps Ă  Skull pour le dĂ©gager. Les pieds de Jack ne touchĂšrent mĂȘme pas le sol ; une fois la derniĂšre sangle lĂąchĂ©e, The Skull le jeta sur une Ă©paule comme un sac Ă  patates et se tourna pour quitter la piĂšce. Quelque chose de lisse et de brillant coula dans le dos de son gilet. Riker ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais la tĂȘte de Jack se redressa brusquement et le fit taire avec un large sourire noirci par l’huile. Ses rires les suivirent dans le couloir, s'estompant peu Ă  peu. « Ne demande pas », fut tout ce que dit Hare en se rallongeant. Riker ne le fit pas. Il fallut encore quelques minutes avant que l'un d'eux ne parle Ă  nouveau. « TrĂšs bien », dit Riker en remontant ses mains sur l'Ă©paule de Hare. « VoilĂ . Tu vas ressentir une secousse une fois que tout sera reconnectĂ©, mais essaie de ne pas- » « Ce n'est pas la premiĂšre fois qu'on me remet le bras, gamin », dit Hare sur la dĂ©fensive. Riker brancha la ligne Ă©lectrique principale et se pencha rapidement en arriĂšre. Comme il l'avait prĂ©vu, le bras de Hare sursauta alors que l'Ă©nergie le renvoyait, spasmant contre l'Ă©tabli pendant un moment avant de reprendre le contrĂŽle total de la situation. Il leva son bras et regarda ses doigts acĂ©rĂ©s scintiller alors qu'il les remuait de maniĂšre expĂ©rimentale. « Enfin », soupira Hare de soulagement. « Tu n'as aucune idĂ©e Ă  quel point c'est Ă©prouvant pour les nerfs. » Riker ne rĂ©pondit pas. Il tira le tabouret plus loin vers la table et s'assit lourdement dessus. Il commença Ă  regarder l'orbite fĂ©morale gauche, mais ses yeux se dĂ©tournĂšrent, atterrissant sans rien dire sur le mur du fond. « Tu le connais mieux que moi, » dit Riker. Hare se redressa sur ses coudes, Ă©coutant. « Tu penses que le grand gars me laisserait m'allonger quelques heures ? » « Skully ? » Hare agita une main dĂ©daigneusement. « Il fera tout ce que je lui dirai qu'on va faire. C'est lui le muscle ici, mais je suis le cerveau, tu vois ce que je veux dire ? » Riker avait le sentiment que c'Ă©tait une sĂ©rieuse exagĂ©ration, voire un mensonge pur et simple. « Ouais ? Ta parole est valable ? » demanda-t-il. « Exactement. » « Alors puis-je te demander quelque chose ? » Riker lui jeta un coup d'Ɠil, et Hare haussa un sourcil dans l'expectative. « Vous allez me laisser sortir d'ici vivant ? » Hare devint trĂšs silencieux Ă  cela ; MĂȘme le crĂ©pitement de son fourneau semblait s'attĂ©nuer. Il regarda la porte, rĂ©flĂ©chissant, et il soupira.
« Remets mes jambes », dit-il, « et ne t'embĂȘte pas avec toutes ces histoires de mĂšre poule. Je vais te montrer le chemin le plus rapide pour aller en ville, continue d'avancer et tout ira bien. Je dis que ça nous met Ă  Ă©galitĂ©, non ? »
« Ça me va », marmonna Riker.
Quand Hare balança enfin ses jambes hors de la table et se leva, il y eut un bruit de grincement malheureux et une sorte de pop fort alors qu'une jambe se tordait bizarrement au niveau de la hanche. Il vacilla, mais fit signe Ă  Riker de s'Ă©loigner avec un grognement lorsqu'il s'avança pour le soutenir. Avant qu'ils n'aient allumĂ© son fourneau, The Skull avait apportĂ© des vĂȘtements de rechange, Ă©limĂ©s et effilochĂ©s, et Hare les enfila maintenant, sans prendre la peine de boutonner la chemise ou de glisser la ceinture dans toutes les boucles. Quelque chose sur l'Ă©tagĂšre infĂ©rieure de l'Ă©tabli attira son attention, il s'en saisit et en fourra le contenu dans ses poches. Il fixa ensuite la gavroche sur sa tĂȘte et se sentit immĂ©diatement dix fois plus Ă  l'aise dans son propre chĂąssis.
« TrĂšs bien, suis-moi », dit Hare. Il boitait beaucoup, mais il semblait dĂ©terminĂ© Ă  compenser. S’il y avait une chose sur laquelle les corps humains et robotiques Ă©taient tous semblables, c’était que ceux qui essayaient de « marcher » aprĂšs une blessure finissaient toujours dans un Ă©tat pire qu’au dĂ©but. Les yeux de Riker se tournĂšrent vers le dos de Hare, et il pensa aux quelques soudures MIG fragiles qu’il avait placĂ©es le long du trou pour maintenir la plaque en place. « Attends. Tiens », dit Riker, en sortant un stylo dessĂ©chĂ© de sa poche. Il arracha le couvercle de son carton de cigarettes, l’aplatit et griffonna dessus d’une main serrĂ©e. Il passa la note Ă  Hare, qui l’examina d’un Ɠil critique. « Qu’est-ce que c’est ? » « Mon tĂ©lĂ©phone et mon adresse. Pour quand tu auras besoin de plus de travail. Appelle juste Ă  l’avance », dit Riker, en pointant un pouce par-dessus son Ă©paule vers le mur d’outils. « Je n’ai pas une fraction de ces trucs, mais je saurai ce que tu dois apporter. » « Je pensais qu’on avait dit qu’on Ă©tait quittes. » Riker haussa les Ă©paules. « Apporte-moi un pack de six et quelques-uns de ceux-lĂ  », dit-il en montrant le morceau de carton dans la main de Hare. « Mais tu devrais probablement passer avant le premier du mois. Je ne sais pas oĂč je vais finir aprĂšs ça. » Hare le regarda, Ă  moitiĂ© curieux et Ă  moitiĂ© incrĂ©dule, en faisant tourner le papier entre ses doigts. « Quoi, ta copine te met dehors ? » « Non. Le propriĂ©taire. » Riker glissa ses mains dans ses poches avec un haussement d’épaules, rĂ©signĂ© Ă  son avenir de sans-abri. « Je n’aurai pas autant d’argent pour le loyer aprĂšs ce soir. » Hare le regarda, le morceau de papier dansant toujours entre ses doigts alors qu’il rĂ©flĂ©chissait. Riker lui jeta un coup d’Ɠil puis par-dessus son Ă©paule vers la porte. « Alors, euh, on y va ? » « C’est une grande maison, on a le temps », dit Hare avec dĂ©sinvolture. Sa posture avait commencĂ© Ă  changer, se dĂ©tendant de maniĂšre calculĂ©e. « Un gars talentueux comme toi, je ne peux pas croire que tu ne sois pas plus demandĂ©. » Riker haussa Ă  nouveau les Ă©paules, Ă©mit un grognement Ă©vasif et croisa les bras sur sa poitrine. « Je veux dire, quelques biĂšres et quelques cigarettes – tu te sous-estimes vraiment, mon pote. » « C’est juste pour toi », dit Riker, mĂ©fiant Ă  prĂ©sent. « Ça va te coĂ»ter plus cher si tu veux que je regarde Jack. » Cette fois, ce fut au tour de Hare de rire, d’un rire enfumĂ© et creux, amer comme le cyanure. « Tu n’es pas si bon que ça, mon pote », dit-il. « Crois-moi, de meilleurs ingĂ©nieurs que toi ont essayĂ©s. Non, non – mais tu vois, mon ami Skully lĂ -haut », dit Hare avec une vague inclinaison de la tĂȘte. « VoilĂ  un type qui pourrait avoir besoin d’un peu de soins. Il se maintient trĂšs beau – relativement – ​​mais ses entrailles ne sont pas aussi belles que son visage. Le truc, c'est qu'il ne se fait pas d'amis aussi facilement que moi, surtout pas les ingĂ©nieurs. Il nous laisse un peu dans l'embarras quand on a besoin d'une faveur, tu vois ? Alors voilĂ  ce que je pense. » Hare fit un geste vers Riker en faisant rouler ses doigts et sa paume. « Tu accordes cette petite remise au vieux Crossbones et j'ajoute quelques nuits avec un matelas et un plafond. Un peu mieux que ton tarif habituel, hein ? »
Riker rĂ©flĂ©chit. Il retira la cigarette de ses lĂšvres et tapota la cendre pensivement, puis, voyant qu’il ne restait plus que le filtre, le laissa tomber de ses doigts par rĂ©flexe. « Je suppose que je pourrais y jeter un Ɠil, en supposant qu’il me laisse faire », concĂ©da-t-il. « Il semblerait que son spiro-catalyseur gauche soit un peu dĂ©faillant. » « Tu vois, c’est exactement le problĂšme. Je lui dis de le faire examiner depuis des annĂ©es », dit Hare avec dĂ©contraction, en agitant ses mains avec douleur. « Certains types sont tellement tĂȘtus Ă  propos de leurs, euh, catalyseurs, tu sais ? » Le spiro-catalyseur n'existait pas. Comme il l’avait soupçonnĂ©, Hare Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©. Pas si surprenant, ayant vu l’état de ses entrailles mĂȘme aprĂšs le nettoyage superficiel des rĂ©cupĂ©rateurs. « Mais comme je l’ai dit, tu vas t’allonger ? Genre, maintenant ? » dit Riker en haussant les sourcils. « Ça va ĂȘtre un problĂšme ? » Hare fit un geste de la main pour Ă©carter ses paroles. « On va t’installer, vraiment bien, vraiment comfortable. » The Skull rĂ©apparut dans l’embrasure de la porte peu de temps aprĂšs, portant un gilet propre et son expression renfrognĂ©e habituelle. Hare ne le regarda mĂȘme pas, mais parla par-dessus son Ă©paule. « HĂ© Skully, sois un pote et va prĂ©parer une chambre pour notre nouvel invitĂ©, hein ? Une des plus sympa, avec une fenĂȘtre. » « 
 Non. » dit The Skull platement. « Allez, Skully », s’inquiĂ©ta Hare en se retournant. « OĂč est ton sens de l’hospitalitĂ© ? N’avons-nous pas notre bonne rĂ©putation Ă  honorer, ici ? » « Nous ne le faisons pas, hors de question. » « Eh bien, fais-le quand mĂȘme », s’exclama Hare. « Je ne le laisse pas s’amuser avec le reste de moi alors qu’il louche sur un rĂ©servoir bas. » « Alors il peut avoir le canapĂ© », dit Skull, croisant les bras et fronçant les sourcils entre eux deux. « LĂ  oĂč je peux m’assurer qu’il ne tente rien. » Riker allait survivre Ă  la nuit. Probablement. C’était une nouvelle assez bonne pour ĂȘtre un soulagement. Il cĂ©lĂ©bra en regardant fixement sa derniĂšre cigarette, assis tristement dans son paquet froissĂ© et dĂ©chirĂ©, et en portant le carton Ă  sa bouche pour y serrer les dents. « Oh oui, parce que te voir planer au-dessus de lui comme une gargouille toute la nuit va lui faire faire de trĂšs beaux rĂȘves », dit sĂšchement Hare. « Tu te comportes comme un vrai bĂ©bĂ© Ă  ce sujet, Skully, en t’en prenant Ă  notre pauvre Monsieur
 » Il commença Ă  faire un geste vers Riker et s’arrĂȘta avant de se retourner vers lui avec un sourire sournois et complaisant. « Dis, comment sommes-nous censĂ©s t’appeler de toute façon, Monsieur ? » « ‘Monsieur’ » Riker ne put s’empĂȘcher de rire, dĂ©couvrant ses dents autour de la cigarette alors qu’il l’allumait. « Je ne crois pas que je sois un "Monsieur" depuis l’école catholique, mais si tu veux ĂȘtre aussi poli, je ne t’en empĂȘcherai pas. » Riker souffla de la fumĂ©e entre ses dents, Ă©valuant ses nouveaux « clients » et hocha la tĂȘte. « Ouais », marmonna-t-il, dĂ©cidant de sa nouvelle ligne de conduite. « TrĂšs bien alors. »
« Je m’appelle Szarka. Riker Caleb Szarka. »
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mrfrmarket · 1 month ago
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snap221sn · 2 months ago
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Pirogue dérivée à Dakar : 38 dépouilles retrouvées
le convoyeur en cavale
Une pirogue Ă  la dĂ©rive remplie de corps sans vie a Ă©tĂ© retrouvĂ©e dimanche au large de Dakar. Trente-huit dĂ©pouilles ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es de l’embarcation, d’aprĂšs la Marine sĂ©nĂ©galaise. Il s’agirait de migrants. L’enquĂȘte ouverte pour faire la lumiĂšre sur cette horreur porte dĂ©jĂ  ses fruits. D’aprĂšs L’Observateur, le convoyeur de l’embarcation, un certain A. [
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ugocentrique · 2 months ago
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Le fric, ça chique
Proposition quotidienne de rĂ©dactionCitez trois emplois que vous envisageriez d’exercer si l’argent n’avait pas d’importance.Consulter toutes les rĂ©ponses Le premier emploi ? Convoyeur de fonds.Imaginez un peu, vous transportez des sommes astronomiques de fric, mais ça n’a plus d’importance. Votre camionnette n’est mĂȘme pas blindĂ©e, c’est un modeste Renault Kangoo couleur rose. Personne ne vous

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metroactu · 2 months ago
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Mbour : Retour sur les péripéties du convoyeur Cheikh Sall
Dimanche dernier, au large de Mbour, une tragĂ©die maritime a frappĂ© 86 candidats Ă  l’émigration qui avaient pris place dans une pirogue de 17 mĂštres en direction de l’Espagne. Dix minutes aprĂšs le dĂ©part, la pirogue a chavirĂ©, entraĂźnant la mort de plusieurs passagers. À la tĂȘte de cette expĂ©dition, Cheikh Sall, un convoyeur expĂ©rimentĂ©, ne faisait pas sa premiĂšre tentative. AprĂšs le drame,

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lanuitlennuie · 2 months ago
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E est un habituĂ©, on s'aime bien. Il a travaillĂ© sur toutes sortes de chantiers, un qui l'a particuliĂšrement marquĂ© a durĂ© des mois, construire les tunnels pour recueillir et transporter les eaux usĂ©es jusqu'Ă  l'usine d'Ă©puration de Pointe-aux-Trembles. Il est assis au comptoir comme tous mes jeudis. Je lui demande de raconter Ă  nouveau devant le micro de mon tĂ©lĂ©phone *comment on creuse un tunnel*. Il fait confiance il dit d'accord sans poser de questions. Il avale une lampĂ©e de biĂšre flate pour rĂ©flĂ©chir, papillote ses yeux rougis devant le parallĂ©lĂ©pipĂšde noir d'un noir opaque qui n'a pas d'Ă©quivalent et se lance. Il recule parfois quand il oublie une Ă©tape, remonte Ă  la surface chercher un outil, redescend mieux Ă©quipĂ© d'un corps de mĂ©tier qu'il avait laissĂ© de cĂŽtĂ©. Je lui fais rĂ©pĂ©ter certains mots, celui du premier trou creusĂ© Ă  la dynamite - un shaft - ou de l'appareil pour transporter les dĂ©bris - un convoyeur, combien ils Ă©taient, si c'Ă©tait dur ou mouillĂ©. À plusieurs reprises, nous devons nous interrompre pour me laisser servir un ou une cliente, ici on s'arrĂȘte sur le mot *horizontal*, plus tard on reprend Ă  *Ă©chelle*. Quand le tunnel est creusĂ©, que tout le bĂ©ton a Ă©tĂ© coulĂ©, E voit mon attention se relĂącher, je ne sais plus oĂč nous mĂšnent ces galeries quoi leur raccorder ni qu'y faire circuler, il se tait un instant le front plissĂ© puis insiste pour reprendre l'enregistrement. Je suis accoudĂ©e en face de lui, il me raconte droit dans les yeux, comment l'inventeur de cette machine mangeuse de sol, monsieur Boring, a fini: *le monsieur qui a inventĂ© ça, il est allĂ© nettoyĂ© la machine en avant, les gars savaient pas, ils ont parti la machine, le monsieur s'est fait ramasser par la machine, ils ont vu du sang pis des morceaux de linge passer, et il est mort comme ça*. E me connaĂźt, il savait que ce nom et cette fin racontĂ©e lapidaire me rĂ©jouiraient.
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sarahshinde · 4 months ago
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courroies dentées
Les courroies dentĂ©es, aussi appelĂ©es courroies synchrones, sont des Ă©lĂ©ments essentiels dans de nombreux systĂšmes mĂ©caniques en raison de leur polyvalence et fiabilitĂ©. FabriquĂ©es en caoutchouc, nĂ©oprĂšne ou polyurĂ©thane et renforcĂ©es de fibres durables, elles se distinguent par leur conception dentĂ©e. Ces dents s’emboĂźtent dans les poulies ou pignons, assurant un transfert de mouvement synchronisĂ© et prĂ©cis. Dans les moteurs automobiles, elles synchronisent la rotation du vilebrequin et de l’arbre Ă  cames, crucial pour le timing des soupapes et les performances du moteur. UtilisĂ©es aussi dans l’industrie, les imprimantes, la robotique et les systĂšmes de convoyeurs, elles permettent une transmission de puissance efficace et silencieuse. Les progrĂšs technologiques ont amĂ©liorĂ© leur rĂ©sistance aux conditions extrĂȘmes et aux charges Ă©levĂ©es. Pour garantir leur longĂ©vitĂ©, des inspections rĂ©guliĂšres et un remplacement conforme aux recommandations des fabricants sont essentiels. Une installation correcte est cruciale pour Ă©viter l'usure prĂ©maturĂ©e et les pannes.
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omkar0 · 5 months ago
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Courroies Dentées
Les courroies d'Aramide, également connues sous le nom de courroies de Kevlar, sont des éléments essentiels dans diverses industries en raison de leurs propriétés remarquables. Fabriquées à partir de fibres synthétiques haute performance, ces courroies offrent une résistance exceptionnelle et une durabilité supérieure dans un large éventail d'applications.
L'Aramide, un matĂ©riau synthĂ©tique renforcĂ©, est cĂ©lĂšbre pour sa soliditĂ© exceptionnelle. Les courroies fabriquĂ©es Ă  partir de ce matĂ©riau sont rĂ©putĂ©es pour leur capacitĂ© Ă  rĂ©sister Ă  des charges Ă©levĂ©es tout en conservant leur intĂ©gritĂ© structurelle. Cette caractĂ©ristique en fait un choix privilĂ©giĂ© dans les systĂšmes oĂč la fiabilitĂ© et la durabilitĂ© sont primordiales.
Dans l'industrie automobile, les courroies d'Aramide sont largement utilisĂ©es dans les moteurs, les transmissions et d'autres composants critiques. Leur capacitĂ© Ă  maintenir une tension constante, mĂȘme dans des conditions de fonctionnement extrĂȘmes, contribue Ă  une performance moteur fiable et Ă  une longĂ©vitĂ© accrue des systĂšmes de transmission.
De mĂȘme, dans le domaine des Ă©quipements industriels, ces courroies jouent un rĂŽle essentiel. Elles sont utilisĂ©es dans les machines de production, les convoyeurs et d'autres Ă©quipements oĂč la transmission de puissance prĂ©cise et la rĂ©sistance Ă  l'usure sont cruciales pour assurer un fonctionnement efficace et continu.
En dehors de leurs applications industrielles, les courroies d'Aramide sont Ă©galement prĂ©sentes dans des domaines variĂ©s tels que l'aĂ©rospatiale, la construction, et mĂȘme dans certains Ă©quipements sportifs oĂč la robustesse et la lĂ©gĂšretĂ© sont des critĂšres clĂ©s.
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inapat17 · 5 months ago
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THE AUSTRALIAN NEW WAVE 4/4 : MONEY MOVERS (1978) DIRECTED BY BRUCE BERESFORD.
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This is the fourth and last article of a series dedicated to the Australian new wave films of the 1970s. We are going to deal with a relatively unknown heist movie directed by an important director of the new wave: Bruce Beresford. Beresford signed a contract with the South Australian Film Corporation to make a couple of films in two years. This one is a violent, brutal and full of tension tense movie which takes place in a cash in transit company, whose owner is the victim of an anonymous letter announcing the forthcoming robbery of a 20 million dollar convoy. The story deals loosely with two real-life events, the 1970 Sydney Armoured Car Robbery and a 1970 incident involving money stolen from Metropolitan Security Services' offices by bandits impersonating policemen.
The film opens by to a tense and bloody heist and then we follow cash-in-transit agents building another heist against their own company. The film's originality lies in the fact that the robbery is concocted by the very people who are normally paid to prevent the hold-ups. And what would happen if the courtiers and the gangsters formed an alliance?
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The movie is very much anti spectacular apart from the rare moments of extreme and frontal violence. There is an editing of absolute precision. It has a slow rhythm until the final explosion of blood and brutal violence. Money Movers also has a strong documentary value. The film was based on the 1972 novel The Money Movers by Devon Minchin, founder of Australia's largest armoured car/security company: the Metropolitan Security Services. The newspaper Le Monde reported that the prevention of Banditry services had privately screened this movie for their inspectors, which was then presented as a case study in their training courses.
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This movie holds a social comment, very much like Paul Schrader did with his movie Blue Collar (where three workers of an automobile plant rob the union's cash office to settle their debts). We find out that these low-paid employees can pretend to be perfect thieves, but they will always be losers in the end.
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Money Movers was released in Australia in early 1979 but failed badly at the Box Office. This is why it was not distributed in France until 1986, before having a modest video career. The French director and critic Nicolas Boukhrief must have seen it before making Le Convoyeur in 2004, which also takes place in a cash-in-transit company (called Vigilante), victim of three violent robberies in one year.
Romain Dupeyras
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ronnydeschepper · 6 months ago
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25 jaar geleden: "Les convoyeurs attendent"
25 jaar geleden ging de Belgische film “Les convoyeurs attendent” in premiùre. Scenario en regie waren in handen van Benoüt Mariage. De hoofdrol werd vertolkt door Benoit Poelvoorde. Continue reading 25 jaar geleden: “Les convoyeurs attendent”
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snap221sn · 2 months ago
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Un handicapĂ©, oustaze et convoyeur de migrants, arrĂȘtĂ© et condamnĂ©
Un convoyeur de migrants, Ă  mobilitĂ© rĂ©duite,  nommĂ© Thierno Moussa Ba a Ă©tĂ© condamnĂ© par le Tribunal de Mbour (ville situĂ©e dans l’ouest du SĂ©nĂ©gal sur la petite cĂŽte) Ă  6 mois de prison ferme avec remboursement de l’intĂ©gralitĂ© des sommes empochĂ©s auprĂšs des candidats Ă  l’émigration clandestine. Ce dernier et son acolyte « Diouf » avaient empochĂ© plusieurs millions de Fcfa a plus de 200

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memoire-ouvriere · 6 months ago
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Denain, groupe de Cafus Ă  la mine, Nord.
Les femmes descendaient au fond aux dĂ©buts de la mine. AprĂšs l’interdiction lĂ©gislative du fond pour les femmes, elles sont occupĂ©es au jour pour divers travaux dont celui de trieuses. On les appelaient cafus ou mahus (Mines de LiĂ©vin) . Elles doivent ce nom Ă  l’étoffe qui entoure leur coiffe. Cette Ă©toffe est destinĂ©e Ă  protĂ©ger des poussiĂšres et Ă  maintenir la coiffure. Le triage est l’action de sĂ©paration des charbons des terres stĂ©riles. C’était un mĂ©tier Ă©prouvant sans cesse debout avec la cadence infernale du convoyeur Ă  bande. Le bruit, les poussiĂšres, les mains abĂźmĂ©es sont les effets de ce travail. En plein Ă©tĂ©, la chaleur les faisait suffoquer et en hiver leurs mains Ă©taient gelĂ©es par le froid. Il ne faut pas oublier tout ce que les trieuses retrouvaient au milieu des charbons notamment les dĂ©jections fĂ©cales des mineurs ayant fait leurs besoins dans les berlines au fond. Le travail Ă©tait tellement poussiĂ©reux que les trieuses ressortaient aussi noires que les mineurs de fond. Les mineurs les surnommaient " les culs Ă  gaillettes ", leur derriĂšre Ă©tant tout noir Ă  force de s'essuyer les mains dessus. Elles Ă©taient sous la responsabilitĂ© d'un porion au jour qui ne les mĂ©nageait pas
 Les trieuses disparurent des carreaux miniers avec la crĂ©ation des criblages-lavoirs automatisĂ©s. Ils permettaient de rĂ©cupĂ©rer la moindre particule de charbon ce qui n’était pas le cas des trieuses qui laissaient passer beaucoup de fines. Certains terrils ont d’ailleurs Ă©tĂ© relavĂ©s dans les derniĂšres annĂ©es pour rĂ©cupĂ©rer le prĂ©cieux minerai.
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fluidsandlubricants · 6 months ago
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