#le cirque des reines
Explore tagged Tumblr posts
ernestinee · 1 year ago
Text
Semaine de folie, autant que la semaine dernière mais beaucoup plus positive. Douze dossiers à envoyer, déjà deux envoyés, bientôt deux autres. Quatre testings terminés, les bilans sont à faire. Quatre autres testings à entamer, puis les bilans suivront. Et Muffin qui n'est jamais loin, comme un petit gardien qui ajoute de la douceur partout où il passe.
Tumblr media
Réunir les documents, réunir les signatures, vérifier les dates, quantifier des compétences, situer par rapport à une norme, expliquer aux parents. Puis enfin travailler avec les enfants. Les séances arrivent toujours comme une récompense après tout cet aspect administratif chiant. Ça arrive comme "oui, ouf, vos patients auront une intervention de la mutuelle, vous pouvez commencer à travailler"
J'ai eu mal aux reins, mercredi, à ne plus pouvoir tenir debout ni assise, j'ai dû interrompre l'après-midi de séances. Un antibiotique plus tard (et beaucoup beaucoup d'antidouleurs) je suis remise sur les rails. Aujourd'hui c'est un nid de guêpes qui a interrompu les séances 😑
Et le cirque, cette semaine. La jonglerie le lundi, l'équilibre et la technique aérienne le jeudi. J'ai ressenti les bénéfices de ma perte de poids (-15 kg depuis mai!), j'ai réussi à monter sur le trapèze d'une façon qui m'était impossible l'année dernière. Je n'ai pas de courbatures, je suis pleine de bleus mais ça va c'est caché. J'ai mis mes objectifs de l'année : jongler à 4 balles, jongler à 3 massues, réussir le passing à 6 balles (à deux personnes), jongler sur des échasses (ce qui implique de savoir ramasser une balle tombée au sol, tout en étant sur lesdites échasses), traverser le câble, et enchaîner 6 figures au trapèze haut.
Et pour terminer cette semaine, j'ai reçu mes balles. Et l'ado hyper motivé qui voit dans mon rythme que le "4 balles" n'est pas loin (c'est lui qui le dit, il a beaucoup trop confiance en mes compétences) et qui déconstruit ses mouvements pour m'expliquer comment progresser.
Tumblr media
9 notes · View notes
bbbesstia · 11 months ago
Text
Après le Déluge (Illuminations I) - A. Rimbaud
Le sang coula, chez Barbe-Bleue, aux abattoirs, dans les cirques, où le sceau de Dieu blêmit les fenêtres. Le sang et le lait coulèrent.
[...]
Sourds, étang; — écume, roule sur le pont et passe par-dessus les bois; — draps noirs et orgues, éclairs et tonnerres, montez et roulez; — eaux et tristesses, montez et relevez les déluges.
Car depuis qu'ils se sont dissipés, — oh, les pierres précieuses s'enfouissant, et les fleurs ouvertes! — c'est un ennui! et la Reine, la Sorcière qui allume sa braise dans le pot de terre, ne voudra jamais nous raconter ce qu'elle sait, et que nous ignorons!
____________________________________________________________
Blood flowed, at Blue-beard’s house – in the abattoirs in the circuses where God’s promise whitened the windows. Blood and milk flowed.
[...]
Rise, pond: – Foam, roll over the bridge and under the trees: – black drapes and organs – thunder and lightning rise and roll: – Waters and sadness rise and raise the Floods again.
Because since they abated – oh, the precious stones burying themselves and the opened flowers! – It’s wearisome! And the Queen, the Sorceress who lights her fire in the pot of earth, will never tell us what she knows, and what we are ignorant of.
2 notes · View notes
anoukphotographyuniverse · 1 month ago
Text
Gaming Infinity Nikki - Manuel d'expédition : les lieux à photographier
Tumblr media
Bonjour tout le monde ! Vous connaissez maintenant Infinity Nikki je pense surtout au vu de tout ce que je poste actuellement sur le jeu. Cette fois, nous nous plongeons dans le manuel d'expédition. Guide rapide : - Allez sur le lieu de la photographie, l'icône de l'appareil photo apparaîtra à côté des quêtes et la petite icône de fil sur le côté gauche de l'écran vous indiqueront qu'il s'agit d'un lieu d'expédition. - Passez en mode photo, assurez-vous que le lieu d'expédition est encadré par un petit rectangle affichant le nom du lieu d'expédition au-dessus. N'hésitez pas à retirer Nikki de la photo. - Après avoir pris la photo, le bouton de téléchargement apparaîtra à droite de cette dernière. Pour que la photo soit comptée dans le manuel, elle doit être téléchargée. Cliquez donc sur le bouton "Importer". - Après cela, la photo DOIT apparaître dans le manuel avec le titre du lieu d'expédition. Vérifiez, au cas où ce ne serait pas le cas, pour éviter de revenir sur les lieux plus tard. Les lieux : - Mémorial de Fleur-de-Souhait - Pont en rondins des montagnes - Balançoire près du sentier - Statue de Lilina - L'Aile de Raie - Balançoire du vieil arbre - Aire de pique-nique du lac - Banc du port - Graffiti de rue - Coin de la place aux ruines - Etang d'émeraude - Cénote silencieux - Miroir du dressing de Nonoy - Sanctuaire de l'observation - Buffet de desserts de l'Aile de Raie - Scène du club de rire de bibiraton - Chambre de Nonoy - Cabane de l'attrapeur d'insectes - Forêt aux bourgeons - Belvédère du cygne - Habitat du boeufestin - Ruines du palais de la Reine - Ruines du palais de la Reine : tour - Base du terrain de l'académie - Camp abandonné du souhaiteur exalté - Etang chatoyant - Sylveroc de Coeur-du-lac - Panorama des champs de fleurs - Façade de maison du village - Champ de parmefrange - Coin de village - Champs dorés - Cirque des Beaux Garçons - Marché joyeux - Gare Tchou-Tchou - Entrée de la vallée - Entrée du laboratoire de création - Tranquillité du banc de sable - Grand arbre de millevoeux - Laboratoire esthétique de Timis Photographie secrète : Lorsque vous aurez pris les 40 photographies, une dernière vous sera proposée. Read the full article
0 notes
lesombresdeschoses · 2 years ago
Text
NEW KILLER STAR
Wonderland Realm, le parc d'attraction récemment construit près de Londres, accueillait des centaines d'enfants se hâtant d'explorer la nouveauté de la région. Le château des esprits damnés, le cirque des monstres, la tour des Enfers, le train magique et tant d'autres divertissements, plus variés et féeriques les uns que les autres :
— Waaaaa ! C'est le Pays des merveilles ici ? Où est Alice ? Je veux voir le Lapin Blanc !
— Attends un peu, nous n'avons pas encore payé nos entrées.
— Je veux voir le Fairy Manor !
— Patience Luc, on y va.
Wonderland Realm, le monde où l'imaginaire prend vie. Le petit Luc tira sa maman par la main pour entrer plus vite dans le Manoir Féerique.
— Qu'est-ce qu'il fait noir ici. Luc ne t'éloigne pas trop, tu vas te perdre.
L’enfant, envoûté par l'endroit, n'entendait plus que les battements de son cœur, excité à l'idée de découvrir les merveilles de ces lieux.
— Aah ! Luc esquive de justesse le crochet du capitaine du même nom : ouf cette automate m'a fait peur ! Quel réalisme ! C'est fou !
Luc avançait dans les couloirs sombres :
— Peter Pan ! Oh, le chat et le loup de Pinoccio ! Il faut que je me méfie d'eux, ils sont louches, dans l'histoire ils piègent la pauvre petite marionnette dans un horrible théâtre de poupées esclaves !
— Bonjour, mon garçon, lance le chat.
— Bonjour, le chat.
— Alors mon garçon, te serais-tu perdu dans nos contrées fabuleuses ? demanda le renard.
— Non, je suis venu visiter le château. Mais vous êtes des automates, comment se fait-il que vous parliez comme si vous étiez vivants ?
— Ici, les choses sont bien plus qu'elles ne paraissent. Regarde.
Un lapin blanc surgit d'une des galeries et lui fit un signe de la main.
— Va mon petit, suis-le. Si tu veux en voir plus, ajouta le loup.
L'enfant partit à la rencontre du personnage, qui tourna les talons aussitôt.
— Vite, vite, mon ami, nous allons être en retard !
— En retard pour aller où ?
— En retard pour rejoindre la Reine des Songes !
Luc avait du mal à courir après l'animal, ce dernier était très rapide.
— Ça te dirait d'apprendre à voler Luc ? On arriverait plus vite au pays des songes, n'est-ce pas ? Mais ne t'inquiète pas, notre Reine va t'apprendre.
Le garçon avait hâte de rencontrer cette magicienne, qui l'intriguait de plus en plus. Ils s'arrêtèrent devant une toute petite porte dorée.
— J'ai la clé. Tu es assez fin pour te faufiler, suis-moi, lui lança le lapin en s'engouffrant dans l'ouverture.
L'enfant se mit à quatre pattes, puis suivit son nouvel ami. La trappe en or menait à une pièce vide au milieu de laquelle une jeune femme vêtue de blanc était assise :
— Bienvenue, messire Luc, lui dit-elle d'une voix chantante.
— Bonjour, madame la Reine des Songes.
— Mes amis m'ont dit que tu voulais apprendre à voler, afin d’être plus rapide, pour rejoindre notre monde à ta prochaine visite.
— Oui madame, lança l’enfant enthousiaste.
— Il s'agit, cependant, d'un sort secret. Personne ne doit voir mon sceptre, autrement le charme ne pourrait opérer. Tu devras fermer les yeux.
— D'accord.
Luc ferma les yeux. La jeune femme sortit une machette de sous sa jupe blanche immaculée et lui trancha la gorge. Puis elle lui transperça le cœur en enfonçant violemment la lame dans la poitrine du petit cadavre.
L'enfant s'envola au-dessus du Manoir.
— Oh c'est magique ! Regarde maman, je vole !
Quelque part, dans l'une des chambres de la bâtisse, un hurlement d'horreur mêlé de désarroi retentit, jusqu'à faire tressaillir les murs.
*
LE TUEUR D'ENFANTS A ENCORE FRAPPÉ .
Cette fois-ci la victime est une fillette de neuf ans, de Fulham. Talia Thorne était allée chercher sa petite sœur à la maternelle, mais on ne la vit jamais arriver. Son corps fut découvert quelques rues en contrebas de son domicile, la gorge tranchée et la poitrine transpercée.
*
La Reine des Songes, penchée au-dessus du lit des parents endormis du jeune Benjamin, récitait un sortilège destiné à les garder enfermés dans un sommeil aussi profond qu'un coma. Le petit Ben se brossait les dents dans la salle de bain.
— Viens ici Ben, sors de ta cachette. Je te sens. Je sens ton odeur nauséabonde. Trouvé.
Ben, surpris, réussit à s'échapper de la salle d'eau.
— Papa, maman, au secours la tueuse d'enfants, elle est là, elle est chez nous !
Le gamin se rua dans la chambre de ses parents, les secoua, leur monta dessus pour tenter de les réveiller. Rien n'y fit.
— Mon sort est puissant, lança la jeune femme adossée au chambranle de la porte.
Le pistolet de papa, dans le tiroir ! pensa le petit. Il se jeta sur le meuble à côté de son père endormi, puis en sortit un revolver qu'il se hâta de braquer sur la psychopathe. Le coup de feu partit sans prévenir, la touchant à l'épaule :
— Sale petit démon, je vais te tuer !
Ben ouvrit la fenêtre à côté de lui et sauta aussitôt. Il atterrit sur le toit couvrant l'entrée de la maison, puis se laissa glisser le long d'une des poutres de maintien, non sans quelques égratignures. Il leva les yeux, vit la tueuse à la fenêtre. Blessée, elle s'était résignée à ne pas le poursuivre. Ben s'enfuit dans les rues.
0 notes
artificialqueens · 8 years ago
Text
Le Cirque des Reines (group fic + a bit of jivy) - Ch. 2 - Debbie
A/N: Like I said I had a chapter more already written, so here you go! If people want to read more though… please tell me, should I keep the story focused on Jinkx and Major or should I have a new character in focus every chapter (meaning the next one would be about Ivy)? If any of you could tell me what you think, that would be very helpful! Thanks!
Major and Jinkx arrived again early next morning, carrying a backpack each. They were both out of drag (their respective show outfits in their respective bags). Jinkx honestly got more attention on the streets for looking “weird” when she was out of drag, but they were both relieved to see that there were barely anyone outside on the streets apart from them yet.
They had gone by the cabaret to say goodbye to their friends and tell them that they were leaving late last night and had handed in their hotel keys before heading out this morning.
The circus looked very different in the soft morning light, but Major felt a similar thrill of excitement to last night. They were greeted at the entrance by a person they both quickly recognised as Bianca, but this time out of drag.
“Welcome back! Nice to see you still look like all us other circus freaks out of drag too” she greeted, smirking mischievously at Jinkx who grinned back at her.
“I’ll make sure that you’ll get settled in properly and then I’m sure the others would love to meet you over breakfast… that sure isn’t a lot that you’re carrying, you sure you packed everything?” she asked, having noticed their backpacks.
“No we’ve got everything. We’ve only got a performance costume each, a bit of casual clothes and a few other items…” Major told her, feeling a bit self-conscious about their lack of drag costumes.
“Ah. Well don’t worry about that, we’ll get you some more clothes to choose from in no time” she promised.
“Really?” Jinkx asked. Major chuckled at her apparent excitement, but was feeling pretty thrilled at the prospect too.
“Of course! I’m sure a lot of the girls will be happy to have new models to design for. I might have Adore or Courtney take you shopping once we arrive in the next city too… can either of you sow?”
They both shook their heads no.
“That’s alright” she reassured.
They reached the bundle of wagons, all of them with elaborate paintings decorating their sides. Bianca opened up one of them and let them inside. It was pretty much empty apart from a bunk bed, two chests and an empty vanity table.
“So this is your wagon… You can decorate however you want, treat it as your own room basically. Food and bathing is free as long as you’re around for it, new costumes are either made by us or bought for your own money, but since you don’t have much to spend yet, I’ll make sure to get you some with our collective cash. We all help out with chores and I trust you’ll lend a hand where you can, you’re part of this family now after all. We’ll figure out performance details once you’ve settled in…”
The ringing of a bell somewhere outside interrupted Bianca’s explaining.
“Breakfast time!” she announced and lead the pair back outside and into a nearby tent where several of the others were already gathered and had started eating.
“Good morning! Now I’m guessing you’re all excited to be seeing some new faces among us and I’m sure you’ll all get to introduce yourselves soon enough, but please try not to overwhelm them too much okay? Things are already moving fast enough for these two right now” Bianca said loudly, catching everyone in the room’s attention, who all nodded.
“Good” she stated simply, moving over to the big pot of cinnamon wheat porridge that was standing on a table and getting a serving by a person wearing an apron.
Bianca thanked her and she turned to the newcomers. “Oh it’s you from last night! I thought you looked interesting!” she said excitedly and they both instantly recognised the characteristic voice as the woman from the food stand from yesterday.
“My name is Kim! I’m one of the cooks here, but I perform too!” she told them.
“I’m Major and this is Jinkx”
“It’s nice to meet you! Sorry the breakfast today isn’t very exciting, I woke up a bit too late today and didn’t have time to make anything that complicated…” she said apologetically as Jinkx tried a spoonful of what Kim had handed her.
“Are you kidding me? this is the best breakfast I’ve had in years…!” Jinkx told her truthfully and Major agreed after trying some himself.
“Thank you so much! I’m excited to make some proper food for you soon then” she said delightedly.
Max came up from behind them and guided the pair over to sit with her after getting her own portion from Kim.
“Good morning you two!” she sing-songed as she lead them over to a small group of queens who were already chatting away while eating their breakfast.
Max said good morning to them as well and they all looked up, smiling at the newcomers.
“Jinkx and Major right?” asked one of them, a collection of tattoos just visible under her thin white shirt. They both nodded.
“I’m Fame! I’m mainly a line dancer, but I do other things too… Like sowing and animal training! It’s nice to meet you!” she told them, smiling goofily. Before either Jinkx or Major could respond another one spoke.
“I’m Violet. I’m mainly an aerialist” said the person next to Fame. She was thin and had her long dark hair pulled into a ponytail
“Oh I think we got to see a bit of your show last night then. You’re very talented!” Jinkx told her honestly.
Violet’s tight features curled into a smile and she thanked them. The sleepy looking blonde queen next to her smirked.
“I’m Pearl” she said simply, turning her head to Major and Jinkx.
“We’re excited to meet you all! Everyone seems very nice so far” Major said.
“Oh yes, we’re all sisters around here! But don’t worry, there’s still catfights and such to keep us entertained” Max joked, making the two giggle and motioned for them to sit down and eat with the group.
Jinkx and Major both ate the porridge up gratefully, appreciating getting a warm meal for breakfast and the way it quickly filled their stomachs up.
Violet kept glancing over at them thoughtfully and Fame was starring too, her eyes on Jinkx’ figure, barely holding her excitement under control.
“You’re very beautiful you know” Fame told Jinkx suddenly. Pearl giggled, but Violet agreed by nodding quickly, seemingly already thinking up potential design plans.
“T-thank you!” Jinkx said, clearly taken slightly aback by the sudden compliments, a rosy colour lightly covering her cheeks.
“You’ve got a very feminine figure, it’s really stunning! If you wouldn’t mind me taking your measurements sometime, me and a Vi would love to design some new costumes for you! ” Fame explained excitedly.
“You would? I’ve only got one dress right now, so that would be incredible!”
“Yeah. We love designing new clothes for everyone around here. We’ve done suits before too! You do male drag right?” Violet said, directing the last part at Major who nodded.
“There’s plenty of seamstresses among us so I’m sure you’ll both have a proper wardrobe in no time” Violet promised them.
Jinkx made an excited noise and instinctively grabbed Major’s hand delightedly. He gave her’s a quick squeeze, very happy that they would get some new clothes to play around in and that people were being this kind to them already. This was truly everything they had dreamed of.
“You two are cute… Are you together?” asked Violet, a subtle smirk on their lips.
They both looked surprised at her and Max gave the girl a disapproving look.
“No, we’ve just been best friends since we were children. The husband and wife shtick is just for show and you know…. convenience” Jinkx explained, trying not to sound too flustered.
“We are possibly a bit too comfortable with each other at this point, but we aren’t together no…” Major confirmed, feeling his face get a bit hot too. Their coworkers at the cabaret had been very used to their affectionate chemistry at this point so he hadn’t thought about how it got perceived in a while.
The conversation was interrupted by Bianca yelling again, informing them that everyone should get to work on packing up soon.
She then walked over to their little group to speak to Jinkx and Major without keeping everyone else’s attention.
“I suggest you two just walk around meeting people and maybe lend a hand here and there since you don’t have a tent take down” she told them. They both nodded thankfully. Bianca stared for a bit at their faces and then glanced at the four other girls.
“You haven’t been asking them inappropriate question now, have you? I don’t want you to scare my new performers away so soon” she asked them, sounding genuine, but with a hint of humor in her voice.
Jinkx quickly jumped in to reassure that everything was fine. “Oh no it’s okay, really”
Max frowned slightly and Violet smiled mischievously at Bianca, earning herself an eye roll before the older woman walked away again.
“I should get packing now!” Max said, a cheery smile back on her face.
“If you don’t know what to do, you know where my tent is!” she added to Jinkx and Major before heading back outside.
Violet, Fame and Pearl all excused themselves too, Pearl sneaking in another direction than the other two for whatever reason.
Jinkx and Major made sure to thank Kim for the meal again before heading outside too.
They walked around for a little while, trying to guess which of the performers around them they had gotten to see last night, which proved itself to be difficult seeing as most of them were out of drag at the moment.
Jinkx was pretty sure she recognised the contortionist named Katya, who was doing morning stretches against a wagon wall while chatting to another queen sat beside her.
The queen she was talking to was out of drag yes, but wearing a light pink lacy shirt and white shorts. In fact, a lot of the other queens still wore what seemed to be “women’s clothing” or at least more androgynous looking clothes, even when they weren’t in costume.
“Doesn’t seem like I’ll be needing to keep up my ‘masculine act’ out of drag anymore…” she mumbled to Major, who knew how much she’d always hated having to act or dress more butch than she was (which for the record, wasn’t very butch at all).
“I think we’ve ended up just the right place for us, darling” he responded, not able to keep the smile off his lips.
They then spotted a thin queen who was juggling some apples, catching one in her mouth to take a bite every now and again.
“I think I know who that is” Major said quietly as they watched the queen practice/eat her breakfast.
“I think I do too…” Jinkx mumbled back.
It wasn’t hard to recognise the juggler from last night. Even out of drag, her face looked rather feminine and was easily recognisable. She was wearing a loose black shirt with a red bowtie and she was clearly very concentrated on keeping the fruit in the air.
The two’s thoughts were suddenly interrupted by a voice behind them
“Oh hello! It’s the new addition to the family!”
Jinkx and Major turned around to see who the slightly high-pitched voice was coming from and were met by a shorter queen, who was in drag, but still looked a lot more casual than the queens had looked last night.
“Oh hello, we didn’t see you there” Jinkx greeted.
“That’s okay! Oh and you’re from around here, aren’t you? This is actually my hometown!” she informed them excitedly.
“Oh really? We heard that someone who used to work at our little cabaret joined this circus too some years ago…” Major responded.
“I believe that would be me, yes! Oh how exciting! I used to love that place, you know? But I had to leave my little nest eventually… I’m BenDeLaCreme! Dela for short, De for shorter, Miss Creme if you’re nasty” she told them, leaning in to jokingly whisper the last part, making both Jinkx and Major laugh.
“I’m Jinkx Monsoon”
Major chuckled at the way Jinkx subconsciously made her voice higher to match Dela’s a bit more.
“Major Scales” he said simply, shaking Dela’s hand.
“Oh you’re probably wondering why I’m in drag aren’t you? Bianca allowed me to go have a look around my old city once I’m done packing up my tent! I don’t usually like being out in public as Ben for too long” she explained, Jinkx and Major nodding understandingly.
“Do you need a hand with anything? We don’t really have anything specific to do right now” Jinkx asked, a big smile still on her face. Major could tell that she was liking Dela a lot already, their personalities fitting together nicely and he was enjoying her energy a lot too.
“That would be wonderful! I’m almost done packing my things up so maybe you could help me take my tent down? I’ll show you how to first of course!” Dela suggested.
Major and Jinkx listened to Dela talk about what type of performances she usually did while she packed up the rest of the decorations and props in the fairly small tent.
She seemed like a very well rounded talent and Jinkx was already imagining how they could work together in the future.
Major stayed mostly silent, letting the two chatty queens talk away, joining in a bit every now and again. He wasn’t naturally very talkative, but enjoyed the fact that Jinkx felt comfortable enough to be around this queen.
He could understand why Violet had thought they were together… They had known each other ever since they were young kids and were very protective of each other. And as he had told Violet earlier, they weren’t shy about showing affection (as long as doing so was safe of course).
They were both bullied as children for being noticeably different. Both of them for being feminine, Major for being nerdy and Jinkx for her medical condition. They ran away from home together at around 15 years old and had been on their own since, an old burlesque dancer taking pity on them after almost throwing them out of the cabaret and eventually convincing her boss to let the two teenagers work there (just as cleaners to begin with).
Major spent more time worrying about Jinkx than he liked to admit and he knew she was always looking out for him too.
He was brought back out of his thoughts when Dela announced that she was ready to take the tent down.
It was small enough for them to do it by themselves fairly easily. The first step was taking off the (in Dela’s case: dusty pink) fabric, which involved a lot of untying and unbuttoning, but wasn’t that hard to do and was a lot less boring while having someone to talk to.
They then had to take the supporting poles down, which was a bit harder, but Dela did a great job of explaining and soon they were standing outside with a bunch of equipment on the ground, which they then helped carry over to Dela’s wagon (that she shared with someone named “Kasha” who they hadn’t met yet).
“Thank you so much! This usually takes me a lot longer and you made it much more fun too!” Dela told them happily before excusing herself and running off to walk around the city.
“That was fun! I think I should probably get a nap soon though if we want to avoid any accidents around all these heavy metal sticks…” Jinkx said to Major, who nodded and followed her back to their wagon, where she curled up on the bottom bunk.
“I’ll wake you up in about twenty minutes if you haven’t already and I’ll be nearby if you need me” he stated as usual, only receiving a low hum back from his tired friend.
Major started unpacking what little they had in their bags, taking extra good care of their performance outfits. Afterwards he sat down outside and watched other people walking around, not really feeling confident enough to go talk to anyone new while Jinkx wasn’t there. Eventually though, Violet spotted him and came over to sit next to him.
“Hey. Why are you sitting here alone? Where’s Jinkx gone?” she asked, looking around for said queen.
“Uhm…” Major hesitated, not knowing if he should be telling her about Jinkx’ condition yet (though she was bound to find out at some point). Violet seemed pretty nice, but also a bit bratty and he could feel himself getting defensive on Jinkx’ behalf already.
He decided to take the chance anyway.
“Well… she’s taking a nap right now. She has something called narcolepsy which means she needs to do that a couple times a day basically…” he explained.
“Oh okay, is she alright?” Violet asked curiously, but didn’t really seem weirded out which made Major ease up a bit.
“Yeah she’s okay as long as she remembers to get some rest throughout the day. It isn’t dangerous, but if she doesn’t she gets a bit hazy and keeps dozing off” he told her.
Violet nodded, watching Major silently for a moment.
“You don’t have to worry” she said straight forwardly, catching Major off guard again.
“Almost all of us here has dealt with a lot of bigotry and hardship in our lives, so even though some of us can be a bit catty, I promise you that people would never bully her about that here. We’re all here for each other, you can be yourselves” she said reassuringly, giving Major a softer smile than she had earlier today.
A big smile grew on his face too and he nodded thankfully.
“Thank you Violet. Speaking of Jinkx, I should probably be waking her soon…”
“No problem. Once she’s awake you two could come and help us with the main stage tent if you want? That one usually requires a lot of hands” she asked.
“Sure thing” he responded, before walking back inside the wagon.
Major woke Jinkx up and sat with her silently for a moment until she was properly awake again, like he’d done so many times before.
Once she was back to normal again she asked if anything had happened while she was out and Major explained that he had had to tell Violet about the narcolepsy, but reassured her that she had taken it very well.
Jinkx only looked a bit worried for a second, but then brightened up, hearing what the other girl had said.
They headed towards the tent they had seen Bianca perform in last night, where a lot of the girls were working on getting the large poles down. They helped where they could, but here the gymnasts took the lead carrying the heavy tools and Katya even climbing up and down to take the metal structure apart (in what didn’t look like a very safe way, but everyone else seemed calm enough about it that Jinkx or Major didn’t worry too much). They got the elephant’s to help carry the biggest of the poles, strapped the metal sticks on top of one of the storage wagons and packed the tent fabrics down as well.
By the time they were done packing everything up, it was starting to get dark. Bianca announced that they were finished and ordered everyone to go take a well-earned break.
Jinkx needed another nap and Major took the opportunity to have a little lie-down too, listening to Jinkx’ quiet snoring.
They were woken up by the sound of the dinner bell ringing outside. Jinkx needed a moment to wake up properly again and Major waited patiently while she did, before both hurrying to where the other queens had gathered to eat.
Kim waved them over as soon as she saw them and started talking a mile an hour about the meal she’d made.
Jinkx and Major listened along excitedly, even though neither of them understood half of the ingredients and food references Kim was mentioning.
The food was delicious though. Major could practically feel himself salivating despite his usual politeness and this time him and Jinkx weren’t the only ones complimenting Kim on her cooking.
There were more queens gathered together than at breakfast earlier. Dela wasn’t back yet, but Kim made sure to save some food for her after Bianca informed her that the queen was out in town.
Major and Jinkx sat down among the already eating queens, getting warm smiles from most of them.
“Oh hey, fresh meat” said one of them sassily, turning to look at the pair. A few of the queens laughed, others rolled their eyes fondly.
“Don’t mind Roxxxy, she’s just grumpy because she’s bored” a blonde queen reassured, dragging out her words in a strange manner, but smiled sweetly at them.
Jinkx and Major chuckled slightly awkwardly, but Roxxxy didn’t deny it, so Major guessed everything was fine. It’s not like they weren’t used to being around other sassy drag queens.
“I’m Alaskaaa… It’s nice to meet you both” the queen said, still smiling.
“Nice to meet you too!” Jinkx answered cheerily. Major smiled.
“I’m Detox” said the queen next to Roxxxy. Roxxxy gave the pair a friendlier smile too which they returned.
“We’re very happy to be here” Major told them genuinely, Alaska nodded.
Jinkx and Major sat back and listened to the other queens talk for a while, both finding the conversation very entertaining even though they didn’t know the context of most of it. Alaska leaned over to whisper some joke or comment to them every now and again though. She was very funny and they both found themselves trying to hold back their laughter so the other queens wouldn’t notice the three’s antics. Alaska eventually got distracted when another queen (who quickly introduced herself as Sharon) sat down however and the two started chatting away, leaving Jinkx and Major to listen along silently again while they ate.
“I don’t believe we’ve been formally introduced yet…” said a queen kind of shyly. It was the juggler from before again, who had been silent up until now, but moved closer to the two and flashed them a bright smile as she sat down properly next to them.
“I’m Ivy! It’s very nice to meet you!” she said sweetly.
“Hey! I’m Jinkx and this is Major. We caught some of your show yesterday, it was really amazing” Jinkx responded cheerily, Major returning the Ivy’s kind smile.
“Oh yeah I know… I recognised you from the audience!” she said, grinning slightly before shaking both of their hands.
Jinkx smiled slightly flusteredly and Major did his best holding back a fond chuckle.
Ivy asked the pair some questions about them and they quickly fell into a pleasant conversation.
She was very sweet and seemed to genuinely enjoy hearing about them. She got very excited about the two’s performance acts too which in turn made the pair more passionate as they told her about it.
At the mention of Jinkx and Major only having an outfit each, Ivy gasped dramatically and quickly ran to get a sketchbook from her wagon and started sketching out a design as soon as she was sat back down bedside them.
Jinkx and Major tried to tell her that it wasn’t necessary, but she just brought her finger to her lips, signaling them to stop talking and kept on drawing.
“I love making costumes! I’ll enjoy doing this I swear… and now I have something to do while we’re on the road too!” she promised them happily.
Bianca eventually told everybody that they were going to hit the road in half an hour or so. Major noticed Dela coming back too and bringing some dinner with her into her wagon after saying goodnight to everyone (this time in a less high pitched voice).
The queens started saying goodnight to each other and headed off to their respective wagons.
“I’m excited to show you the design once I’m done sketching! Hope you sleep well in your new beds” Ivy told them sweetly before walking off too.
Bianca followed the two to their wagon to make sure they had everything they needed and showing them a few more things before saying goodnight as well.
Soon enough they could feel the vehicle moving. It wasn’t too apparent, but it still took a little while to get used to. The two sat down on the bottom bunk together to talk through all that had happened today.
“You seemed very comfortable around Dela, it was nice to see” Major told her happily.
Jinkx smiled at him and nodded.
“Yeah! I don’t know, we just kind of clicked…? She seems really nice” she said, Major agreeing.
“And how about Ivy then…?” he asked, a smirk on his face now. He had definitely noticed Jinkx acting a little weird around Ivy and he had known her for long enough to know what that meant. She had been giggling more than usual and barely took her eyes off Ivy during the whole conversation.
Jinkx tried to act innocent with a slightly too high “What do you mean?”, but Major saw the blush spreading on her cheeks.
“…She’s just nice okay?” she continued after Major hadn’t responded with anything, but a smug smile.
He giggled at her poor attempt subtlety, but let it go, not wanting to bug her too much about it. Jinkx could get attached to people pretty fast, but it didn’t always mean too much, he knew that.
She gave him a light shove for laughing and rolled her eyes dramatically.
“But seriously darling… It was really lovely to see you acting so natural among the other queens already. I’m getting there too of course, but you’ve seemed really happy all day… And you know I was worried that it wasn’t gonna be like that, you know? So I’m very relieved” Major told her honestly.
Jinkx nodded understandingly and pulled him into a hug.
“I’m so glad you’re here with me though. I would have been scared out of my mind if you weren't… Thank you love” she said quietly, still embracing her best friend.
“Right back at you” he said before letting go.
“We should probably get some sleep… Tomorrow’s another day” Jinkx noted with a small yawn. Major nodded and crawled up on the top bunk. Jinkx turned off the lamp that was dimly lighting the room, leaving it in almost complete darkness.
“Goodnight Jinkxy” he said before making himself comfortable and closing his eyes.
“Goodnight” came a sleepy reply from underneath him. Major eventually fell asleep to Jinkx’ light snoring and the sound of the wind blowing outside.
Tomorrow will bring more challenges their way, but it seems like things are gonna be alright…
13 notes · View notes
alexlacquemanne · 4 years ago
Text
Décembre MMXX
Films
L'Incorrigible (1973) de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo, Geneviève Bujold, Julien Guiomar et Charles Gérard
Sans issue (The Cold Light of Day) (2012) de Mabrouk El Mechri avec Henry Cavill, Bruce Willis, Verónica Echegui et Sigourney Weaver
Lucy (2014) de Luc Besson avec Scarlett Johansson, Morgan Freeman et Choi Min-sik
L’Homme à la Buick (1968) de Gilles Grangier avec Fernandel, Danielle Darrieux et Jean-Pierre Marielle
Astérix et la Surprise de César (1985) de Gaëtan et Paul Brizzi avec  Roger Carel, Pierre Tornade et Pierre Mondy
Le Pacha (1968) de Georges Lautner avec Jean Gabin, Robert Dalban, Dany Carrel et André Pousse
Astérix chez les Bretons (1986) de Pino Van Lamsweerde avec Roger Carel, Pierre Tornade, Graham Bushnell, Serge Sauvion et Pierre Mondy
Les Grandes Gueules (1965) de Robert Enrico avec Bourvil, Lino Ventura, Jess Hahn, Marie Dubois et Michel Constantin
Mademoiselle de Joncquières (2018) de Emmanuel Mouret avec Cécile de France, Édouard Baer et Alice Isaaz
Fais pas ci, fais pas ça : Y aura-t-il Noël à Noël ? (2020) de Michel Leclerc avec Valérie Bonneton, Isabelle Gélinas, Guillaume de Tonquédec, Bruno Salomone, Yaniss Lespert, Tiphaine Haas et Cannelle Carré-Cassaigne
Top Secret (The Tamarind Seed) (1974) de Blake Edwards avec Julie Andrews, Omar Sharif et Anthony Quayle
L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man without a Star) (1955) de King Vidor avec Kirk Douglas, Jeanne Crain, Claire Trevor et William Campbell
Fanfan la Tulipe (1952) de Christian-Jaque avec Gérard Philipe, Gina Lollobrigida, Noël Roquevert et Olivier Hussenot
Ben-Hur (1959) de William Wyler avec Charlton Heston, Stephen Boyd et Haya Harareet
Le Plus Grand Cirque du monde (Circus World) (1964) de Henry Hathaway avec John Wayne, Claudia Cardinale et Rita Hayworth
Chouans ! (1988) de Philippe de Broca avec Philippe Noiret, Sophie Marceau, Stéphane Freiss et Lambert Wilson
Spectacle
La Main Passe (1972) de Georges Feydeau avec Sophie Desmarets, Alfred Adam, Jean-Pierre Darras, Françoise Engel, Pierre Doris, Georges Montillier, Max Montavon, Daniel Prévost, Philippe Dumas, Christiane Muller, Annie Roudier, Jacques Balutin, Marc Dudicourt et Aimé Jean
Ma femme s'appelle Maurice (1999) de Raffy Shart avec Michèle Bardollet, Philippe Chevallier, Jacques Ciron, Régis Laspalès, Isabelle Moulin, Claire Nader, Bernard Rosselli
Beaufils et fils (1980) de Raoul Praxy avec Bunny Godillot, Georges Beller, Francis Lax, Pascal Mazzotti, Yvonne Clech, Marcel Charvey et Bruno Balp
Le canard à l'orange (2019) de William Douglas Home avec Sophie Arthur, Nicolas Briançon, Anne Charrier, Alice Dufour et François Vincentelli
Tailleur pour dames (2008) de Georges Feydeau avec Pierre Arditi, Emmanuelle Devos, François Berléand, Marie-Anne Chazel et Marthe Villalonga
Le père Noël est une ordure (1986) de la troupe du Splendid avec Anémone, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Gérard Jugnot, Christian Clavier et Bruno Moynot
13 à Table (2020) de Marc-Gilbert Sauvajon avec Pierre Palmade, Virginie Hocq, Benjamin Gauthier, Joffrey Platel, Agnès Miguras, Christophe Canard et Sandra De Jesus
Le prénom (2011) de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière avec Valérie Benguigui, Patrick Bruel, Guillaume de Tonquédec, Judith El Zein et Jean-Michel Dupuis
Une Heure de Tranquillité (2020) de Florian Zeller avec François Berléand, Isabelle Gélinas, Rod Paradot, Nicolas Vaude, Christelle Reboul et Thierry Lopez
La dernière vague (2019) d’Indochine
Séries
Hero Corp Saison 1
Le Village - Révélations - Retour aux sources - À l’intérieur - Duel - La tempête - Au pied des murs
Friends Saison 1, 2
Celui qui déménage - Celui qui est perdu - Celui qui a un rôle - Celui avec George - Celui qui lave plus blanc - Celui qui est verni - Celui qui a du jus - Celui qui hallucine - Celui qui parle au ventre de sa femme - Celui qui singeait - Celui qui était comme les autres - Celui qui aimait les lasagnes - Celui qui fait des descentes dans les douches - Celui qui avait un cœur d'artichaut - Celui qui pète les plombs - Celui qui devient papa : 1re partie - Celui qui devient papa : 2e partie - Celui qui gagnait au poker - Celui qui a perdu son singe - Celui qui a un dentiste carié - Celui qui avait un singe - Celui qui rêve par procuration - Celui qui a failli rater l'accouchement - Celui qui fait craquer Rachel - Celui qui a une nouvelle fiancée - Celui qui est mort dans l’appart du dessous - Celui qui détestait le lait maternel - Celui qui avait viré de bord - Celui qui se faisait passer pour Bob - Celui qui a oublié un bébé dans le bus - Celui qui tombe des nues - Celui qui a été très maladroit - Celui qui cassait les radiateurs - Celui qui se dédouble - Celui qui n'apprécie pas certains mariages - Celui qui retrouve son singe : 1re partie - Celui qui retrouve son singe : 2eme partie - Celui qui a failli aller au bal de promo - Celui qui a fait on se fait quoi avec Rachel - Celui qui vit sa vie - Celui qui remplace celui qui part - Celui qui disparaît de la série - Celui qui ne voulait pas partir - Celui qui se met à parler
Kaamelott Livre III, IV, V
Arthur in Love II - La Grande Bataille - La Fête de l’hiver II - Sous les verrous II - Le Vulgarisateur - Witness - Le Tribut - Le Culte secret - Le Mangonneau - La Chevalerie - Le Mauvais Augure - Raison d’argent II - Les Auditeurs libres - Le Baiser romain - L’Espion - Alone in the Dark - Le Législateur - L’Insomniaque - L’Étudiant - Le Médiateur - Le Trophée - Hollow Man - La Dispute 1re partie - La Dispute 2e partie - Tous les matins du monde 1re partie - Tous les matins du monde 2e partie - Raison et Sentiments - Les Tartes aux fraises - Le Dédale - Les Pisteurs - Le Traître - La Faute 1re partie - La Faute 2e partie - L’Ascension du Lion - Une vie simple - Le Privilégié - Le Bouleversé - Les Liaisons dangereuses - Les Exploités II - Dagonet et le Cadastre - Duel 1re partie - Duel 2e partie - La Foi bretonne - Au service secret de Sa Majesté - La Parade - Seigneur Caius - L’Échange 1re partie - L’Échange 2e partie - L’Échelle de Perceval - La Chambre de la reine - Les Émancipés - La Révoquée - La Baliste II - Les Bonnes - La Révolte III - Le Rapport - L’Art de la table - Les Novices - Les Refoulés - Les Tuteurs II - Le Tourment IV - Le Rassemblement du corbeau II - Le Grand Départ - L’Auberge rouge - Les Curieux 1re partie - Les Curieux 2e partie - La Clandestine - Les Envahisseurs - La vie est belle - La Relève - Les Tacticiens 1re partie - Les Tacticiens 2e partie - Drakkars ! - La Réponse - Unagi IV - La Permission - Anges et Démons - La Rémanence - Le Refuge - Le Dragon gris - La Potion de vivacité II - Vox populi III - La Sonde - La Réaffectation - La Poétique II 1re partie - La Poétique II 2e partie - Le Jeu de la guerre - Le Rêve d’Ygerne - Les Chaperons - L’Habitué - Le Camp romain - L’Usurpateur - Loth et le Graal - Le Paladin - Perceval fait ritournelle - La Dame et le Lac - Beaucoup de bruit pour rien - L’Ultimatum - Le Oud II - La Répétition - Le Discours - Le Choix de Gauvain - Fluctuat nec mergitur - Le Face-à-face 1re partie - Le Face-à-face 2e partie - L’Entente cordiale - L’Approbation - Alone in the Dark II - La Blessure d’Yvain - Corpore sano II - L’Enchanteur - Les Bien Nommés - La Prisonnière - Les Paris III - Les Plaques de dissimulation - Le Vice de forme - Le Renoncement 1re partie - Le Renoncement 2e partie - L’Inspiration - Les Endettés - Double Dragon - Le Sauvetage - Le Désordre et la Nuit - Corvus Corone - La Roche et le Fer
Doctor Who Series 4
Une croisière autour de la Terre - Le Retour de Donna Noble
Chapeau melon et bottes de cuir Saison 5
Le Mort vivant - Tigre caché
The Rookie Saison 2
Sous pression - La Dernière Ligne droite - La Taupe
Top Gear
Spécial Pôle Nord
Les Rois maudits
Le Roi de fer
The Grand Tour Saison 4
The Grand Tour présente... Seamen - The Grand Tour présente : La Chasse Au Trésor
Livres
Astérix Tome 4 : Astérix gladiateur de René Goscinny et Albert Uderzo
Astérix Tome 5 : Le tour de Gaule d'Astérix de René Goscinny et Albert Uderzo
Kaamelott Livre VI : Texte intégral d’Alexandre Astier
4 notes · View notes
manieresdedire · 4 years ago
Text
Énièmes jours de mon second confinement
Tumblr media
Année 2020, semaine 48 ou l’une de ses jumelles
Je ne t’ai pas tout dit des petits événements qui meublent mon semi-confinement.
Il ne se passe rien d’essentiel, le temps s’écoule sans à coups ni déplaisir. Ni désirs brûlants.
Ces derniers deux ou trois jours, j’ai entrepris de replanter des arbustes de haie aux emplacements des sujets morts ou qui végétaient depuis trop longtemps ; j’ ai replacé ces derniers en massif avec force engrais et terreau.
Le pépiniériste m’a donné un cours de taille d’arbres fruitiers. Je lui avais demandé s’il avait une idée de ce pour quoi mes pruniers ne donnent rien depuis leur installation à part de nombreuses branches et un feuillage abondant. Quant au cerisier qui souffre des mêmes symptômes, plus quelques autres comme la gommose ou le brunissement, son porte-greffe est grandement suspecté d’être à l’origine de sa croissance calamiteuse. Seul un "sainte-Lucie" siérait à l’installation d’un greffon en terres calcaires. Au fait, ce matin, j’ai noté que le Mirabellier ou le Reine-claude, je les confonds, laissait échapper une grosse "bulle" de gomme.
J’avais cru suivre les conseils publiés sur une vidéo didactique. Je n’ai sans doute rien compris, ou bien le petit film qui m’avait inspiré était incomplet... un peu de ces deux explications vraisemblablement. Pour exécuter une bonne taille, il faut avoir compris le fonctionnement de l’arbre, de ses organes et leur rôle. - charpente de développement, œil à bois, dard, bouton à fleur, brindille et coursonne porte-fruits,,... - J’ai noté que j’avais fait n’importe quoi. Les tailles étaient esthétiquement harmonieuses, mais ineptes du point de vue du cycle "floraison - fructification".
En revanche, année exceptionnelle pour mes deux oliviers dont les branches ploient sous le poids de leurs fruits - un effet des apports d’engrais des deux dernières années ? -, tellement, que je me suis décidé à en récolter d’abondance et à préparer leur conservation avec saumure et herbes aromatiques. Une première tentative faite il y a quatre ans avait avortée. À la différence des deux saisons précédentes, les oiseaux ont peu touché aux olives. JP m’en a donné une étrange explication : les volatiles seraient occupés à chercher leur pitance dans les récents labours qui auraient lieu à des dates différentes des autres années... Je m’attends à des attaques-éclair et de masse sur les très nombreux fruits que je leur abandonne. Aurais-je dû m’inspirer de la récente cueillette des mandarines en Corse ?
J’aime bien avoir les mains dans la terre, améliorer la physionomie d'une haie, d'un massif. Transformer, embellir mon petit paysage de proximité me récompense un peu des déboires de l’écriture. C’est étrange : je fais lire mes textes qui recueillent peu d’emballements mais je ne demande à personne un avis sur l’allure de mon jardin et j’ai le même plaisir à écrire et à jardiner. Parce que j’écris pour être lu - à mes risques et périls [d’amour propre et de réputation] - et je cultive la terre pour moi seul. Sincèrement, quand je regarde mon jardin et le compare à d’autres, je le trouve fade, sans surprise, sans émotion, sans âme ni rythme... je n’irai pas chercher confirmation mais je crains que mon jardin ait quelque chose à voir avec ce que j’écris...
De passage dans une jardinerie, à la recherche d’agrafes de re-fixation (le pépiniériste n’en avait plus) des toiles de paillage dont j’ai élargi les ouvertures pour refaire des trous de plantation dignes de mes nouveaux arbustes, je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter deux pots de trois jacinthes chacun. J’aime humer leur parfum délicieux et renouveler ainsi un menu plaisir d’automne.
J’ai compris, après ton départ, qu’avoir stocké un peu d’alimentation dans le garage était une mauvaise idée. Un soir, quelques bruits m’ont convaincu que de petits animaux s’y étaient invités. Couleuvre ou souris ? J’ai toujours la phobie des serpents, j’en ai croisé plusieurs cet été, près de la maison ou un peu plus loin, alors j’en imagine partout, mais je sais que ce n’est pas raisonnable. Quelques jours plus tôt, dans le tiroir d’un meuble, j’avais repéré de vieux pièges à petits rongeurs : des tapettes en bois avec mécanisme en cuivre -. Je les ai armées, placées sur le passage probable d’intrus. La mie de pain n’a rien donné (un conseil inapproprié). L’appétence pour le fromage a été fatal à une souris tandis que d'autres ont dû se régaler de généreux morceaux de Beaufort après s'être jouées de mes pièges. J’en ai racheté deux nouveaux sur lesquels j’ai déposé en guise d’appâts, de petits tas de farine de boulanger. Une stratégie efficace : deux morts supplémentaires. Comme c’est triste de voir ces souris inertes qui auraient pu passer pour de jolis petits animaux en peluche !
Gilles C., du journal "LTL", a répondu à mon mail de transmission de mon dernier "Billet de bonne humeur". Il aime bien que je sois fidèle depuis plus de cinq ans à ce rendez-vous mensuel. Gilles semble avoir mis au point un code de notation de mes chroniques : "Pas d’accusé de réception", "Accusé de réception accompagné d’un mot gentil" et "Commentaire favorable"... Une délicatesse qui l’honore. Ce mois-ci j’ai encore évoqué le confinement - c’est la deuxième ou troisième fois depuis mars -, il est vrai, cet artifice, cette parenthèse, me pèse et me lèse. Une allégorie. Celle d’un mur imaginaire de confinement qui nous rendrait la vie difficile et servile en s’installant dans nos têtes, mais par dessus lequel on peut voir et aimer le monde à la condition de disposer du privilège "géostratégique" (et... psychologique ?) de hauteur de vue.
J'essaie de tirer le meilleur parti de ma nouvelle TV, je découvre des films, des conférences... le monde de la connectivité inter-appareils..., c'est amusant, j’ai pu zapper de combats MMA (Mixed Martial Arts) en concerts, de vieux films en courts métrages gores,... mais pas longtemps. Je suis mal assis sur le canapé, j’ai mal au dos, alors pour regarder la télévision, c’est tout un cirque, il me faut déplacer le canapé, glisser mon "Voltaire" à bonne distance de l’écran. Vieillir... quelle épreuve !
Ouvrir un livre, en lire quelque pages, passer à autre chose. En ces moments, je lis un roman, le soir, "Le maître et Marguerite", un cadeau de Rodolphe - je viens juste de le commencer - et un essai sur le ressentiment, "Ci-gît l’amer", un mélange d’analyse philosophique et psychanalytique, à lire absolument. Je trouve de nombreuses réponses à mes interrogations sur les motivations ou les comportements des gens qui inventent des sornettes, ne font pas confiance, refusent de reconnaître les talents des autres, leur intelligence, leur leadership, leur cœur. En revoyant à la lumière du concept de ressentiment, les mouvements sociaux et politiques récents, je suis tenté de m’en expliquer certains ressorts.
Je lave mon linge, le fait sécher, le plie et le range. En m’occupant à de petites tâches utiles, j’ai l’impression que ma vie ne file pas à vau l’eau, que j’ai un peu de maîtrise sur elle... C’est comme préparer les repas, balayer, faire le lit, prendre une douche et manger du chocolat en buvant un café. Des tâches occupationnelles, de petits plaisirs, de minuscules projets..., de la solitude... Le tout n’est quand même pas terrible... Je sais bien que je vis très différemment de nombreuses personnes de ma génération, leur perpétuel mouvement devrait m’inspirer des idées de sortie, des "initiatives fortes" - mes années étant dorénavant chichement "comptées", je devrais mettre les bouchées doubles -... mais pour faire quoi de très différent de ce qui ne me va pas si mal ?
C’est bête, j’avais envisagé de moins écrire, mais ça me reprend toujours. Avec parfois au bout, comme la satisfaction à l’issue d’une séance "d’auto-analyse"... et plus souvent, de petits plaisirs éprouvés dans l’alignement des mots, la production d’une phrase à l’agréable sonorité, la mise en place d’un bon rythme, la création, par jeu, d’allitérations bégayantes et rigolotes et même, suprême audace, la construction de jeux de mots !...
à suivre...
Tumblr media Tumblr media
4 notes · View notes
alexar60 · 5 years ago
Text
Petit oiseau de nuit
Tumblr media
Il était une fois une jolie fée appelée Tylliannosfa qui veut dire en langage féerique : Petit oiseau de nuit. Parce qu’elle n’est pas née d’un éclat de rire d’enfant mais du hululement d’une chouette en pleine nuit. Tylliannosfa était très indisciplinée. Elle refusait l’enseignement des fées, préférant fuguer et parcourir les forêts ou flâner le long des cours d’eau. Elle voulait profiter au maximum de la vie car elle voyait trop d’amies mourir ; comme on dit : quand une personne ne croit plus aux fées, une fée disparait ! Pourtant les oracles annoncèrent dès sa naissance qu’elle était destinée à un grand avenir. Elle était l’élue, celle qui fera renaitre le prestige des fées. Pour ses supérieures, elle devait donc recevoir l’éducation adéquate mais son comportement retardait le processus.
Un soir d’automne, Tylliannosfa ne rentra pas de sa promenade interdite. Alarmées, les fées organisèrent une battue pour la retrouver. C’est ainsi qu’elles découvrirent la fugueuse sur un sentier au milieu d’un bois oublié. Elle était étendue, la cheville coincée dans un piège. Elle pleurait, essayant désespérément de se dégager. Quand elles s’approchèrent, Tylliannosfa était à bout de souffle, ses ailes fatiguées ne remuaient plus. Elle ne croyait plus en sa liberté, et plutôt que de finir dans le ventre d’un animal sauvage, elle pensait à couper son pied. Ses sœurs essayèrent de la dégager, quand tout à coup, des bruits de pas accompagnés d’un sifflement raisonnèrent entre les arbres. Un humain avançait dans la direction des fées. Ses amies se précipitèrent pour aider Tylliannosfa à se dégager, elles essayèrent de la porter vainement car le piège était trop lourd pour des fées aussi légères que fragiles. Alors, quand l’homme devint trop proche, elles abandonnèrent la pauvre Tylliannosfa à son triste sort. L’homme à la barbe hirsute, vivait en ermite dans cette forêt. Il n’avait rien de savant, préférant la compagnie des animaux à celle des hommes. Il pensait avoir attrapé un lièvre pour son diner. Une fée, par contre cela ne se mange pas. Alors, il enferma Tylliannosfa dans une cage à oiseaux, la nourrit avec du miel et un peu de lait puis, le lendemain, il partit vendre sa capture au marché, espérant obtenir un bon prix.
Tylliannosfa fut l’attraction de la place. Tout le monde voulait voir cette petite chose à forme humaine avec des ailes et ressemblant à rien de comparable. Certaines personnes la trouvait jolie, d’autres laide et pensaient qu’il valait mieux la bruler. Bien qu’elle ne parle pas, la fée comprenait le langage des hommes. Elle fut donc terrorisée en écoutant les propositions de certains intéressés à son achat. L’un d’entre eux, parlait de la disséquer pour regarder l’intérieur. Un autre voulait l’épingler et l’exposer à l’entrée de son magasin. Mais finalement, c’est un homme au visage rougi par l’alcool, puant la sueur et le fauve qui gagna l’enchère. Il récupéra la petite fée et rejoignit un groupe de saltimbanques, elle devenait l’attraction principale de leur spectacle entre le montreur d’ours et les acrobates. Cette partie de l’histoire fut terrible car elle reçut des coups dès qu’elle ne réalisait pas à merveille ses tours. Elle ne se nourrissait que d’eau et de salade. Parfois, son propriétaire laissait quelques pervers jouer avec elle contre quelques pièces. Elle subit donc des frottements abusifs de doigts, de même, ils s’amusaient à forcer son entrejambes à l’aide de brindilles et tout ce que l’ignominie peut imaginer pour dépraver une faible personne en état d’ébriété car avant cela, son maitre l’obligeait à boire du vin pour lui donner une meilleure couleur.
Tylliannosfa se sentit perdue et complètement désemparée. Elle pensait ne plus jamais revoir le pays des fées. Elle accepta à contrecœur de travailler dans ce cirque, baladé de village en village, de ville en ville où le public la regardait avec admiration parce que pour la première fois, ils voyaient une vraie fée.  Elle faisait ses tours comme à l’accoutumé, virevoltant, une laisse au pied afin qu’elle ne puisse s’évader. Puis après la représentation, elle devait subir les lubricités de quelques paillards saouls. Elle envisageait le suicide en ne mangeant plus, espérant même la mort.
Sa renommée fut telle qu’elle fut invitée à la cours du duc de Bretagne. Elle fit son ballet volant en la présence de toute la cour émerveillée. Elle subjugua les gentilshommes et damoiselles par sa grâce et sa vitesse. La fille du duc, impressionnée par cette petite poupée aux ailes et vivantes. demanda à la voir de plus près. Le propriétaire accepta. Alors, après sa représentation, il déposa la cage sur la table, devant la jeune fille. Cette dernière admira la fée, elle ouvrit la cage et l’attrapa doucement. Elle donnait l’impression d’être devant un nouveau jouet. Elle caressa légèrement les cheveux de Tylliannosfa, lui offrit une goutte de lait qu’elle avait recueilli dans son verre avec son index. Puis, elle demanda à son père d’acheter la fée. Son patron refusa catégoriquement seulement en Bretagne, les fées sont des sujets libres de droit comme aime à dire le Duc ; il comprit qu’il n’avait pas le choix. Un prix fut fixé. La petite fille, se leva, prit la fée entre ses mains, et l’amena jusqu’à une fenêtre ouverte par un serviteur sur son ordre. A ce moment, et au grand étonnement de tous, elle se mit à dire : « Vole, petit oiseau de nuit ! Vole, car les fées ont besoin de liberté ! Vole et reviens me voir quand tu veux, tu seras, la bienvenue et protégée ! ». Tylliannosfa, remua les ailes et s’envola retournant enfin dans son monde enchantée.
Toutes les fées étaient persuadées ne plus jamais la revoir. Quand elle atterrit aux pieds de la reine des fées, les larmes de joie coulèrent, les étreintes furent longues et intenses. Tylliannosfa réalisa que ses sœurs étaient plus nombreuses qu’avant et c’est normal car ses exhibitions permirent au monde entier de réaliser que les fées existent. Ainsi les gens continuèrent à croire en leur présence, elles ne disparaissaient plus. Ainsi, l’élue avait accompli sa destinée même si ce fut contre son gré.
Alex@r60 – août 2019
49 notes · View notes
leleaulait · 5 years ago
Text
50 trucs inutiles à savoir sur moi : (on me l'a demandé si souvent 🤣 je comprend pas pourquoi d'ailleurs)
1) J'ai 26 ans.
2) Je suis végétarienne.
3) Mon film préféré c'est "Truman Show".
4) J'ai eu 5 rats.
5) J'ai fait des études de ciné il y a longtemps.
6) Mon père était aussi accro à la morphine.
7) J'ai vécu en colocation avec ma meilleur amie.
8) J'ai pesée 38 kilos au plus bas.
9) J'ai beaucoup de mal avec la bouffe.
10) Je dessine tout le temps.
11) Mon jeu vidéo préféré c'est Bioshock (le 1er).
12) J'ai une MANAA.
13) Mon groupe préféré c'est Rammstein et mon chanteur préférée c'est Kendrick Lamar.
14) Je suis Cyclothymique.
15) J'ai 7 tatouages sans compter les petits/handpoke.
16) Mon fruit préféré c'est la mangue.
17) Ma série préféré c'est Breaking Bad.
18) Je des troubles du sommeil.
19) Je déteste les zoo et les cirques.
20) Mon bouquin préféré c'est 1984 de George Orwell.
21) Je suis fan des Simpson.
22) J'ai une collection de livres de Stephen King.
23) Je joue au jeux vidéos depuis que je suis gosse.
24) Ma première console c'était une Méga Drive.
25) Je collectionne les goodies Rilakkuma.
26) Mon record de sobriété à été de 3 mois.
27) J'ai des TCA depuis mes 14 ans.
28) Je suis en couple depuis bientôt 8 mois avec le meilleur chéwi eu monde.
29) Je collectionne les étiquettes collé sur les fruits. 🍑
30) J'ai une passion énorme pour les insectes.
31) J'ai une aerophobie (peur irrationnel du vent. Ouais ça a un nom).
32) J'ai été plusieurs fois interné en hp ou clinique.
33) Ma chanson préférée c'est "The House Of The Rising Sun" de The Animals.
34) Ma grand mère m'a toujours surnommé Lélé (d'où mes pseudos)
35) Mon plus grand rêve c'est de voir l'Everest.
36) Je suis déjà monté sur scène pendant un concert de Shaka Ponk.
37) Je suis fan de Bob's Burgers.
38) Un jour j'ai insulté une psy (j'en suis plutôt fière vue ce qu'elle m'avait dis).
39) J'ai de gros problèmes de reins depuis mes 18ans (sonde jj ect...).
40) J'ai une addiction pour le fromage depuis toujours 😅.
41) Je suis hyperlaxe et j'adore faire flipper les gens avec ça.
42) Je suis amoureuse comme je l'ai jamais été. 🙈
43) Je fait de la rando en haute montagne
44) Dans ma famille les glaces et crèmes glacées c'est une religion !
45) Ma mère m'a appris à écrire à l'envers.
46) J'ai été élevé au Supertramp, Pink Floyd, David Bowie et Queen (merci moman)
47) J'écris des journaux intimes depuis toujours.
48) Je suis mauvaise perdante c'est pour ça que je déteste les sports co.
49) J'ai un toc (la dermatillomanie) chez moi c'est surtout s'arracher la peau des lèvres, des doigts, des mains, de l'intérieur de la bouche (pas que les joues) et enlever tout les moindres poils incarnés que je voie.
50) Je souffre d'hypersensibilité très violente depuis l'enfance.
Voilà si vous aussi vous n'arrivez pas à dormir ou si vous vous ennuyer autant que moi faite le c'est plutôt drôle 🤔.
5 notes · View notes
lounesdarbois · 6 years ago
Text
Madame Lebrouneux
C’était en apparence une vieille dame digne, le genre tailleur de tweed, permanente et vouvoiement, une « Madame » comme on dit à Turin, en français dans le texte. Je la voyais le matin arriver sur les coups de 9 heures, elle claquait la porte en blâmant la circulation à voix haute ce qui coupait court à toute explication, soufflant, parlant toute seule "c'est tout de même invraisemblââble", et elle fonçait s'enfermer dans son bureau.
L'un de ses hauts faits avait consisté à exacerber les tensions dans l’entreprise en jouant l'intermédiaire. Faisant passer les consignes, veillant à leur application, vérifiant, enquêtant, s’interposant partout, elle montait sur nos têtes, et bientôt de ce piédestal elle jetait des pétards dans nos jambes que l’on s’accuserait mutuellement d’avoir lancé, tous furieux, tous trompés, tous écœurés. Elle faisait partie de ces gens qui jouissent de voir des conflits. Chaque phrase de Madame Lebrouneux comportait au moins une fois la mention Monsieur le directeur ; c’était "je ne crois pas que Monsieur le directeur apprécierait", "comme je disais ce matin à Monsieur le directeur", "Monsieur le directeur voudrait" etc. Et plus elle terrifiait son monde par rétention d’information et menaces voilées, plus ses privilèges augmentaient. Elle arrivait plus tard et partait plus tôt, déjeunait deux heures, faisait passer un coup de téléphone alors que l’appareil se trouvait là, devant elle, mais elle venait vous voir pour vous dire de vous lever, d'aller chercher ce téléphone et de passer l'appel en son nom… Son grand plaisir c’était de faire transporter les charges lourdes. On a comme ça déménagé 4 fois la bibliothèque en 2 ans, l'intégralité des huit cent volumes que personne ne lisait, depuis le 3ème étage au sous-sol, puis du sous-sol au troisième étage, puis du 3ème étage au 4ème étage. Au besoin elle se justifiait « comme j'ai expliqué à Monsieur le directeur… qui sait que j'ai le pied échauffé et les lombaires fragiles... Alors Monsieur le directeur a décidé que... » etc. Il avait une faiblesse comme beaucoup d’hommes, le directeur, c'était de se laisser materner. Comme elle l'avait bien compris, la Lebrouneux! Elle excellait dans le rôle, véritable mère abusive née. Promue reine-mère elle pouvait exiger tout de tous. Parfois elle vous faisait porter un classeur de son bureau à une armoire, "pour ne pas qu'il gondole à cause de l'humidité", c’était affreux de ne pouvoir se libérer de ses griffes, elle trouvait toutes les justifications en un clin d'œil, gardant le pouvoir par l’exercice à chaque instant d’icelui. Des petites choses incommunicables, improuvables, des remarques toujours à double sens, des mesquineries à retardement. Elle divulguait vos erreurs, taisait vos succès, vous cirait un bon coup les pompes en face puis par derrière elle vous débinait aux directeurs.Se sachant inutile, elle s’était faite indispensable par sa capacité de nuisance, véritable médiatrice des fâcheries du personnel. Comme tous les oisifs elle faisait connaître publiquement le moindre de ses efforts par beaucoup de soupirs. Je me suis pété deux fois le dos à porter ses cartons parce qu'elle se plaignait dans un bureau de 2 personnes, du poids de ces cartons. Les règles non-écrites de la courtoisie européenne exigeaient que je me portasse au secours de la Lebrouneux tu comprends? Quand elle voulait vous faire comprendre de venir vous bâter de sa charge à sa place sans toutefois le dire elle se mettait à souffler très fort comme ça juste à côté de vous.
Monsieur Jacques imita le cheval après le galop.
Au début, dans l’entreprise, on croyait à un rôle tant ses actes sur-signifiés tenaient du mime, du Louis de Funès sous cocaïne. Mais non ce n'était pas une blague, et Madame Lebrouneux était un redoutable, re-dou-table personnage. Un labeur imprévu devenait une mission secrète primordiale à accomplir, dont elle vous confiait la charge par convocation officielle entre quatre yeux dont les siens se plissaient alors, puis d’une voix susurrante elle livrait toute la vérité : il fallait mettre à jour une liste du personnel, tâche de routine dérisoire dont vous preniez par ailleurs toujours l'initiative depuis 15 ans, et elle le savait bien. Une fois révélé l'ampleur de l'enjeu, elle se levait, joignait les pieds, et inclinant un buste rigide, esquissait les prémices d’une révérence Montcalm, puis non, concluait d'un "alors je compte sur vous",usant là du pouvoir d’attribution des tâches, lumière sans laquelle vous iriez dans le monde à tâtons, désemparé, et dont Madame Lebrouneux par l’usage qu’elle en faisait, signifiait à vos sens égarés la hauteur de la place d’où elle vous parlait. En sortant de son bureau après de tels numéros de cirque je comprenais que c’était ainsi qu’avaient coulé l’URSS et tous les empires.
Maniant l'équivoque, adressait des reproches toujours par triangulation "on m'a dit qu'on vous a vu en train de..." « vous avez perdu vos clés ? », glissant des allusions, feignant l'ignorance et une fois qu'elle avait bien foutu sa merde c'était "je crois que je vais rentrer, j'ai besoin de m'allonger je ne suis pas bien". Tous ses vices devaient l'épuiser. Elle se bourrait à toutes heures de chips et de coca qui encombrait son appareil et lui donnaient une haleine de pâté pour chien abominable.
En somme les affaires courantes à la ..... auraient pu tourner tranquillement, régulièrement. Mais Madame Lebrouneux, empressée, changeante, ne concevait toute chose que parées d'urgence absolue, et placées sous son commandement. Savante, elle se maintenait dans la hiérarchie face à plus capable qu'elle par un génie à tout embrouiller ; vous lui demandiez un numéro de téléphone et vous vous retrouviez dans la minute à vérifier la concordance entre trois listes Excel. La moindre action devenait une notice super alambiquée, et très impérative, dont elle vous exposait les possibles ramifications alors que vous étiez occupé à une autre tâche pressante, vous mettant en garde contre les risques insoupçonnés où vous courriez malheureux, puis vous sommant de tout abandonner et de vous précipiter à son service, inventant les tortillements de l’énoncé au fur et à mesure qu'elle parlait, vous sondant, vous éprouvant, prospectant les moyens de vous prendre en défaut devant témoins, dupant son monde, racolant des soutiens, allant de-ci de-là toujours prétendant, intrigant, intercédant... Si vous lui résistiez elle n’avait plus de repos avant de vous l’avoir fait regretter ; voilà qu’elle s’agitait exactement là où vous en auriez conçu une gêne, déballant des cartons sur votre bureau, passant et repassant cinquante fois la même porte, martelant le carrelage de méchants talons carrés, toujours soufflant d’exaspération ou bien jacassant pour elle-même des choses ponctuées de « par Monsieur le Directeur, hein ». Elle épuisait les collaborateurs année après année, par une prodigieuse constance dans l'intrigue et la feinte ; les employés partaient, d'autres arrivaient, elle seule par une endurance marathonienne demeurait en place, solennelle, inharponnable. En dix-sept années jamais elle ne fut à l'heure une seule fois à un seul rendez-vous tu entends? Ceux-ci lui étaient indiqués en rouge, à la fois sur agenda et par fax. A 14h20 elle recevait l'appel affolé d'une secrétaire : "Les visiteurs vous attendent depuis 20 minutes, je vous appelle en vain, ce rendez-vous était indiqué en rouge, vous ne le saviez pas?"... Et là, renversant soudain tout son jeu, voilà qu'elle se faisait toute Mitterrand, un sphynx, et mimant le calme bourgeois qui supporte patiemment l'agitation d'un emmerdeur elle articulait : "Ah? Mais il fallait m'appeler via le standard car je n'ai pas toujours ma ligne directe branchée vous comprenez? Ce n'est pas grave mais pensez-y une prochaine fois. Eh bien oui faites installer ces gens au bureau, dites-leur que j'arrive, je prends ma voiture, j’arrive d’ici cinq minutes, je compte sur vous?".
Le vendredi surtout, tous les vendredi après-midi elle disparaissait tôt "car je dois être au calme pour me concentrer pour payer les factures!". Crue sur parole. C'était fabuleux. 
Elle avait trouvé ce subterfuge qu'il lui fallait être seule chez elle au calme pour pouvoir travailler sur des dossiers très importants (précisait-elle baissant la voix). "Oh, il faut que je surveille la montre car parfois je pars à 13h pour rentrer travailler chez moi sans manger et ça ne va pas c'est trop tard, le temps d'arriver je suis encore à saisir des fiches à minuit, ah non ça ne va pas!". Une fois absente, elle vous téléphonait au bureau prétendant devoir vérifier une chose complètement hors de propos. Longtemps je me suis interrogé. Que voulait-elle ? Montrer qu’elle travaillait tout de même ? Un jour je compris. Elle vérifiait que vous étiez bien resté à votre poste.
Ce qui l’animait, j'ai mis longtemps à le comprendre aussi, c’était appétit d’un minuscule pouvoir ; elle concevait son rôle comme une lutte pour étendre sa juridiction personnelle le plus loin possible, même si c’était une juridiction mesquine et misérable. Certes de façon toujours très correcte « selon le protocole en vigueur, qui sied au rang… », en flattant untel « qui a fait la carrière que l’on sait » etc. Elle s’était fabriqué, inventé une importance. Elle avait tout obtenu par privilège, entregens, intrigue, sans aucun travail concret. Elle cirait les pompes du directeur d’une manière outrancière, s’imiscant dans ses choix, tenant sa bourse, l’invitant à dîner, le flattant, le maternant, l’engueulant. Quand elle s’octroyait des congés en douce, parfois prise sur le fait elle niait avec un aplomb extraordinaire, puis délayait sa faute dans une bouillabaisse de digressions comme font les racailles au tribunal pour se disculper, usant de ces ficelles si grosses que l’on est gêné pour eux de la honte qu’ils n’ont pas, puis si elle perdait le débat elle s’excusait platement, invoquait sa vieillesse, sa fatigue, sa charge de travail.
Mais sa ressemblance avec Mitterrand dans toutes ses simagrées n'était pas fortuite. Sais-tu qui était Mitterrand? Un petit bonhomme bien poli, distant, qui se faisait inexplicablement obéir des autres qui tous voulaient être de sa cour. Pourquoi? A cause de certaines mimiques, d’un certain code proxémique qui en jetait. Et c'est ainsi de même qu'agissait Madame Lebrouneux, jouant beaucoup de postures, de tournures... Elle avait une gestuelle bien rodée avec ses lunettes, les rajustant à deux mains en vous parlant, elle vous regardait par en dessous, puis par au-dessus, faisant la grue sur un pied, puis sur l'autre, usant d’un arsenal de mille configurations kinesthésiques différentes. Tout cela l’asseyait dans une contenance de digne dame, digne et redoutable. Car ne crois pas qu’elle était folle cliniquement. Les madame Lebrouneux, qui représentent, je dirais environ un tiers de la gent féminine occidentale, sont tout à fait saines d’esprit. Mais leur drame, c’est qu’elles sont des femmes et veulent diriger des hommes, c’est tout. Ce penchant se traduit alors, selon la femme, par deux grandes tendances, l’hystérie tout d’abord, répandue le plus souvent chez les couches aisées et instruites de la société, cas évident chez Madame Lebrouneux tu l’auras compris. Et l’autre grande tendance, observable davantage chez les couches plus modestes, mais cause de ravages comparables, c’est la vulgarité. Cependant il arrive que certaines femmes cumulent les deux passions, elles sont alors chanteuses, politiciennes, salariées d’un média etc.
Elle avait des accalmies certes. Mais en période de crise (lune croissante), elle vous prenait toujours à contrepied pour vous couper la chique. On évoquait une tache de routine, elle exigeait soudain trois justificatifs ; on expliquait un point délicat, c’est là qu’elle coupait : "peu importe !". Ses quatre heures de présence quotidienne lui fournissaient l’exutoire de ses humeurs changeantes. Jamais une remarque censée ni pertinente ni à-propos. Son grand plaisir : vous interrompre, c’était son ciseau à eunuque l’interruption. « Peu importe ! » avec un revers de main battant devant vous l’air que vous alliez respirer. Flétrissant, assiégeant, occupant l’espace, s’accoudant partout, elle venait tout embrouiller, tout presser, vous écrasant sous ses combines puis voyant qu’elle allait trop loin, jouait l’instant d’après la faible femme. Vous ne saviez plus qui croire, que penser, toute logique s’effondrait et l’on ne discernait bientôt plus le nord du sud dans l’empêtrement lebrounique. Elle allait se rasseoir. Puis soudain revenait comme les racailles dans une embrouille quand ils n’ont ni couteau ni soutien contre vous et lancent des invectives de loin : « Hein, parce que si… », et l’argumentaire reprenait pour quinze bonnes minutes. Elle retournait enfin s’asseoir quelques instants dans un vacarme de talons et de portes qui claquent puis rappliquait encore avec des flots d’inepties qu’elle déversait sur les architectes du bureau d’étude la tête dans les mains, forcés de s’interrompre. Elle homme et eux femmes ils auraient pu porter plainte pour harcèlement et gagner un jackpot au tribunal. Elle se répandait en calomnies, pesait par vote négatif pour vous faire virer puis, confrontée en tête-à-tête au directeur excédé qui la sommait de prouver ses insinuations, elle balbutiait soudain une rétractation, "mais non, vous ne m'avez pas compris, je n'ai pas dit ceci dans ce sens-là...", prétextant sa migraine, sa sciatique, son pince-nez égaré… après une heure de palabre avec la Lebrouneux le directeur consultant sa montre sursautait soudain du retard qu’il avait pris à cause d’elle. "Ah oui je ne veux pas vous encombrer !" faisait-elle désolée, toujours de biais, lunettes en main, pieds joints. Plus tard le directeur concluait à votre innocence et intimait l’ordre à la digne dame d’aller s’excuser séance tenante, alors elle venait finalement vous voir, non pas penaude mais affublée d’un sourire diplomatique vous informer que vous remontiez dans son estime, textuel. Puis elle fonçait à un rendez-vous avec des clients qui l'attendaient depuis 37 minutes. C’était un cirque permanent. Écoutant deux autres conseillères échanger un ragot dans une pièce voisine elle se portait de suite aux nouvelles, affectant un air soucieux, retirant ses lunettes dans un geste quelque part entre le salut romain et le revers lifté, écoutait sans interrompre pour une fois, mais si hélas les deux mégères concluaient à l'innocence de la tierce personne mise en cause, madame Lebrouneux remettait ses lunettes lentement avec d’infinies précautions qui imposaient le silence, on eût dit un prêtre saisissant le ciboire pour l’Elévation, puis elle s'en retournait dans le bureau, la tête penchée. Mais si l'affaire tournait à la mise au point et au recadrage elle se précipitait chez l’état-major : "Monsieur le directeur, cela vous dérange si je viens assister à cette convocation? Oui parce que j'ai tout de même besoin de savoir un peu...". Elle ne manquait jamais ces lits de justice où l’on se parle entre initiés par conciliabule conclus de proverbes lourds de sous-entendus, si possibles en latin bien qu’elle ne sût pas un mot de latin, pour juger des actes d’un collaborateur en disgrâce.  Friande des "enquêtes internes", elle s'y immisçait "car nous travaillons ensemble, nous sommes une équipe!", compliquait tout, n'apportait rien, forçait les directeurs occupés à autre chose à prendre sur leur temps par mille questions pour collecter les informations puis quand elle avait bien tout remué elle s'enfuyait "ah mais moi je n’ai pas le temps!". Elle revenait l’instant d’après toujours paniquée réclamer de l'attention, expliquer un "ennui" complètement hors sujet avec le travail, blâmant les embouteillages, ses canalisations, ses clés "piratées", retrouvées l'heure suivante dans son sac. Cinq fois par semaine c’étaient des cas de force majeure qui se résolvaient par des journées écourtées exceptionnellement. Dix fois par jour elle baladait les directeurs si sourcilleux avec le personnel masculin qui exceptionnellement fermaient les yeux pour elle. Elle les achetait si bien par son apparence de digne dame comme-il-faut, forçait si bien sa diction, façonnait si bien sa posture extérieure "dans l'esprit de l'entreprise" qu'ils n'osaient pas la calmer, aveuglés, prisonniers de leurs propres convictions. Et quand vraiment les apparences ne suffisaient plus elle glissait une allusion au fameux carnet de commande si bien rempli par ses soins, par son incomparable sens de la relation client etc. En réalité elle prenait les appels entrant. 
Lebrouneux est a l’origine de l’impunité des Grosses Paniquées dans l’entreprise, j’y reviendrai un peu plus tard. Elle n'avait évidemment aucune amie sauf, par un inexplicable mystère, les folles au moins aussi venimeuses, qu'au lieu de combattre elle prenait en sympathie, reconnaissant une personne de son monde comme les babouins hamadryas s’allient parfois avec des hyènes tachetées (sous-famille des Hyaenidae) pour entreprendre une chasse au bébé gazelle ; ils plantent leurs crocs dans les flancs du jeune animal et le dévorent vivant à tour de rôle.
Elle partait toujours 30 minutes après le directeur, soufflant, parlant tout haut "oui, éviter les bouchons...", "j'ai encore 2 heures de travail au moins chez moi ce soir!". Juste avant de fermer la porte elle ne voulait pas nous fiche la paix si vite, elle parvenait à placer subrepticement "oh, vous savez je suis arrivé 15 minutes en avance ce matin mais quand on aime on ne compte pas, hein. Je disais encore ce matin à monsieur le directeur n'est-ce pas, que quand on aime on ne compte pas n'est-ce pas? Moi j'aime ce travail, je viens ici n-est-ce pas, c'est une passion hein! J'en ai besoin hein! Monsieur le directeur me comprend, il sait ce que c’est, lui aussi travaille dix heures par jour, c’est une vie de chien !". Le lendemain matin c'était "oh vous savez je suis surtout là pour rendre service à Monsieur le directeur, mais je devrais penser à ma retraite tout de même...". La drôlesse avait beau jeu de dire spontanément du bien d’autrui, surtout des directeurs, dans une pétaudière où elle savait que tout est répété.
On assistait impuissants année après année à l'épuisement des seuls hommes valides par report des travaux physiques qui alors se concentraient sur les épaules de deux ou trois, tous les autres étant excusés par un rang, une malformation, la vieillesse, la séniorité, etc. Ici éclatait la vérité, la SDM se composait de 90% de grabataires, obèses, efféminés et 10% d'hommes. Au bout de quelques années de ce régime qui démolirent les lombaires de 3 types ce fut l'ouvrier polonais qui portait tout. Cette situation honteuse illustrait, je le compris plus tard, au stade microcosmique, des phénomènes en cours depuis une centaine d'années en Europe. 
(Sur le moment, il apparaissait seulement à Vincent comment toutes les entreprises humaines de relèvement et d'ascèse collective avaient sombré, et alors un constat s'imposa à son esprit : "tout bien à faire est impossible". Vincent ignorait que cette phrase avait été écrite mot pour mot trois cent ans plus tôt par le mémorialiste Saint-Simon qui, voyant les coteries de nobles s'entre-déchirer et dégénérer à la cour de Louis XIV, pressentait sans pouvoir les formuler les massacres à venir de la révolution.)
Louis XIV, reprit Monsieur Jacques, imbécile politique qui ne comprenait rien aux enjeux de son époque, aveuglé de flatteries, avait pris ses brefs succès pour le salaire du génie que sa cour lui disait avoir, alors que cette Pax Francia n'était due qu'au ponctuel naufrage de l'Angleterre d'alors, abattue par Cromwell et le Grand Incendie de Londres. Le Roi-Soleil s'était soumis à l'esprit du monde, au baratin des Molinistes et aux gonzesses. En traitant son aristocratie comme des enfants de maternelle il avait scié aux trois-quarts la branche sur laquelle s’assirent ses successeurs, et tu connais la suite. 
2 notes · View notes
des-paroles · 6 years ago
Text
20 21 22 23...coincée moi ?
Pincée par un vilain lumbago depuis mercredi et terrifiée à l'idée de ne pas aller travailler, je gobe les médicaments en l'ignorant, croyant encore bêtement posséder quelques supers pouvoirs.
Et me voilà hier soir immobilisée par terre, pleurant de douleur, après un mouvement de trop tandis que mes enfants m'appellent pour que je vienne admirer les tulipes qui s'ouvrent ⚘
Piqures tardives sous leur regard sadique : trop cool les aiguilles (on croit rêver)..trop sympa l'infirmière qui donne des seringues pour de futures séances d'arrosage dans le jardin...
J'ai donc lu, dormi, râlé, tenté de ridicules dehanchements pour me relever tout en pensant à la contorsionniste du cirque Plume : a-t- elle aussi des tours de reins ?
2 notes · View notes
lupitovi · 6 years ago
Audio
Arthur H - Raïssa
Raïssa, je ne suis pas un ours Raïssa, je ne mords pas, je ne griffe pas Mes mains sont douces, mes mains sont vides Raïssa, je suis démuni devant toi Raïssa, je ne suis qu'un pauvre dompteur Pour toi c'est le cirque et mon cœur Car le cirque est mon royaume Et tu en seras la reine. Raïssa, pour les tigres et les tigresses Les pumas et les panthères Je t'apprendrai les bonnes caresses La dure tendresse élémentaire Raïssa, tu verras ces fauves-là Ne seront pour toi que des gros chats Car le cirque est mon royaume Et tu en seras la reine. Raïssa, je veux que tu grandisses Dans les délices de ta lumière Raïssa, je veux que tu te nourrisses A la fournaise de ton soleil Oh Raïssa de ton soleil Raïssa, tu l'as déjà senti Il n'y a pas assez d'amour ici Mais toi ta chance est contagieuse Ta grâce est une force victorieuse Et tu danseras avec les fauves La douce danse amoureuse Car le cirque est mon royaume Et tu en seras la reine. Raïssa, tu auras des blessures Des morsures et des cicatrices Raïssa, la griffe n'est pas toujours tendre Elle trace sur ta peau des signes obscurs Raïssa, ton chemin se dessine doucement Il se lira bientôt dans ces lettres de sang Car le cirque est mon royaume Et tu en seras la reine. Raïssa, je veux que tu grandisses Dans les délices de ta lumière Raïssa, je veux que tu te nourrisses A la fournaise de ton soleil Ô Raïssa de ton soleil. Raïssa, petite guerrière au sang vif Tu as besoin d'une épreuve initiatrice Ta lutte va construire un regard De souple petite panthère noire Raïssa, tout le cirque est endormi L'orage, au loin, gronde sa furie Tu poses ta main sur ma main et nous parlons Des fauves, du passé et des promesses Tu poses ta main sur ma main et nous parlons Des fauves, du passé et des promesses. Raïssa, je ne suis pas un ours, non Mes mains sont douces, mes mains sont vides Raïssa Tout le cirque est endormi L'orage au loin amène sa folie Ta lutte va construire Un regard de souple petite panthère noire Raïssa, de souple petite panthère, De petite panthère noire.
8 notes · View notes
partenaires-jaiunticket · 2 years ago
Text
LA DERNIERE REINE DE JEAN-MARC ROCHETTE
Chez Casterman 
Tumblr media
« La Dernière Reine » de Jean-Marc Rochette sacré Grand Prix RTL de la BD 2022
Le nouveau récit alpin de Jean-Marc Rochette, un chef d’œuvre !Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au cœur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d’œuvre qui la fera reconnaître. Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d’Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art.
Site : https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums/la-derniere-reine
0 notes
artificialqueens · 8 years ago
Text
Le Cirque des Reines (group fic) - Ch. 1 - Debbie
A/N: I was just writing this for myself to begin with, but then I started putting a lot of effort into it so I thought some other people might enjoy it too! It’s pretty inspired by this fic written by The Wolf which I read a while ago, but with enough differences that they aren’t too similar… Plus I’m just also very interested in circuses right now! Everyone are still drag queens in this, but I use she/her pronouns in and out of drag for all of them (except for Major Scales, who by the way is an amazing drag king/performer who works with Jinkx very often, if you don’t know). Excuse me being a bit vague about certain things (like when this is taking place… I’ll just say it isn’t present day at least) and for any mistakes (English isn’t my first language). I don’t know how many chapters I’ll write, but I’m already working on chapter three so if people are interested there’ll be more! There’s a few pairings in this, but they aren’t the main focus of the story (Major and Jinkx aren’t together in this for starters, just best friends). Anyway, I hope you enjoy it!
Jinkx couldn’t help but excitedly grab Major’s hand and squeeze it when they finally saw the tents appear in the distance. He squeezed back before speeding up a bit, pulling her along through the crowd of people heading the same directions.
They had spent hours getting ready in the back room of the small cabaret they worked in (well Jinkx had spent longer obviously and so Major had been stuck pacing around and making sure his tie was straight at least a hundred times or so while she was finishing up).
It had been months since they first heard about Le Cirque de Reines… The rumour going around was that the circus was made up entirely of drag queens and queer performers, so as soon as they heard that the circus was coming to town, they had started preparing.
The pair was, as they so often were at this point of their lives, disguised as man and wife. Jinkx was in the only drag outfit she owned herself, but that she loved very dearly: A ginger wig (slightly lighter than her natural hair colour), a long white lacy dress that had belonged to her grandmother once, her corset, stockings and the jewellery she had stolen from her mother before she ran away from her home in Portland and traveled with Major to Seattle while they were in their teens.
Major was wearing his trusty old suit that he had spent almost all of his savings on several years ago and have treasured ever since, along with an old white shirt, hat, tie, plus some old black shoes he had attempted to shine up as much as possible.
They had heard that one of the old performers at the cabaret (also a drag queen) had left to join the exact same circus, long before Jinkx and Major got the job, but it was quite possibly only a rumour. Most of their returning audience there were queer (all the performers certainly were) and they had been happy working there for a while, even for the rather small amount of money they made from it. They could be themselves backstage and were allowed to stay there for most of the day (which they often did), but they were both big dreamers and dedicated performers so they had decided to take a chance and (if all went to plan) join the circus.
As they bought their tickets, Jinkx felt the ticket lady’s eyes on her and suddenly got worried about how much she was passing. She rarely had any problems fooling people when she had to, but this lady was looking her up and down like she could see her dick clear as day right through her dress. Jinkx forced herself to uphold her confident persona and told the lady “Thank you” in her most feminine voice when they were handed their tickets. She only got a knowing, but not unkind smile in return.
“She was giving me a weird look… do you think she could tell?” Jinkx whispered worriedly as they entered the slightly crowded carnival space surrounded by colourful tents in various heights and sizes.
“Maybe she could tell because she’s a queen herself? If the rumours are true that is…” he whispered back and gave her a comforting pat on the back.
“Perhaps… I couldn’t see her very well… but we’re here now! Where should we go first?” Jinkx asked excitedly, grabbing her best friend’s arm so they wouldn’t get separated.
“How about that one?” he said pointing to a small silvery tent near them.
They cautiously stepped into the small dark room which was only lit by various candles.
“Well… It’s about time! Hello darlings…” greeted the figure sitting in the middle.
“Uhh h-hello… What do you mean?” Jinkx asked, taken aback by the forwardness of the mysterious woman.
“Sorry dear I didn’t mean to startle you! Don’t worry, I’ll explain, I promise. Come sit down! have a biscuit!” she told them and smiled brightly, putting Jinkx and Major more at ease.
They both did sit down and took a biscuit each from a tray on the table (neither of them were ever known to say no to free food).
The pair then took a moment to look around and take everything in. The woman was pale and slim, presumably rather tall, but since she was currently sat down at her low table you couldn’t tell for sure. Her hair was grey despite her young appearance. Jinkx couldn’t help, but notice her rather flat chest under her black dress and started wondering for a second before her thoughts were interrupted by the woman speaking again.
“My name is Max, what’s yours darlings?”
“My name is Jinkx and this is Major” Jinkx told, Major adding a cheesy “Pleased to meet you” and a brief handshake that made Max’ smile widen.
“Such good manners…! It’s very lovely to meet you too sweethearts! You see, I’ve been expecting that some new faces would join our little family soon… and I think I’ve found our pair” she explained, gesturing vaguely at them and nodding particularly in Jinkx’ direction, giving her that knowing look again.
Jinkx felt herself blush a bit under her many layers of makeup. Was she really that obvious?
“Does that mean you’re looking for new performers?” Major asked eagerly, seemingly not having noticed Max’ gesture.
“Well… We’re usually always open to people joining us, but we rarely seek them out ourselves these days. When I was reading my tea leaves the other night however, they told me that some new, but kindred-spirits would arrive soon and my cards said the very same thing… And judging from your energy and attire, I assume it’s you who I’ve been waiting for… You’re hoping to get a job here, correct?” she finished, grinning confidently.
“Y-yes we are” Major confirmed, looking surprised.
“So what do you do then?”
“Oh a lot of stuff really! We both sing, Major plays piano and writes music… Some burlesque, commedia dell'arte and comedy! A-and we’d like to learn more stuff too!” Jinkx rambled, trying her best to sell their abilities as effectively as possible.
“We’ve worked at a cabaret for a couple of years now and have studied commedia dell'arte in our free times” Major explained, sensing Jinkx’ nervousness and taking over before she started rambling too much. They were always fooling around trying to learn new tricks backstage so they had a fairly lengthy repertoire at this point.
“That all sounds very interesting! I’m sadly not the one who gets to make the call, but I’ll take you to Bianca after we’ve closed off and put in a good word for you! I’ve got a very good feeling about this” she promised cheerily.
“Really? You’d do that for us?” Jinkx asked incredulously. Max just nodded.
“That would be incredible of you…! We’ll see you later then I suppose” said Major.
They both thanked her gratefully before heading out of the tent again, baffled over what had just happened.
“Well that was unexpected…” mumbled Jinkx.
“It sure was…! Do you think they’ll actually let us in?” he asked, leaning in to hear her better.
“I don’t know… I sure hope so, but I’m scared of getting my hopes up too early… she said that she wasn’t the one we had to convince” she answered.
Major squeezed her hand comfortingly and grinned at her before speaking.
“This is already going better than expected though! You know what? I think this calls for a celebratory treat!” Major said, already dragging her towards a colourful food stand.
“But we already spend a great deal of our money on the tickets!” Jinkx argued worriedly, but couldn’t help staring wide eyed at the beautiful cakes and sweets as they got closer.
“Don’t worry about it! We’ll share… and we have to eat something today anyway! I promise it’ll be okay” he begged.
“Oh alright…” she said, her face lighting up instantly.
The lady in the food stand smiled widely at them. She was rather tall and was wearing a gorgeous lavender costume on her fuller figure, despite of it being hidden somewhat behind the counter. Her makeup was unlike anything Jinkx had seen before and she was completely mesmerised for a moment until the woman asked them what they wanted, her voice lisping slightly in what Jinkx thought was a quite endearing way.
They ended up buying a bag of caramel popcorn which they both agreed was the most delicious thing either of them had tasted in their lives.
The next tent they entered was bigger and already had some other spectators gathered inside. In the middle of the tent, on a slightly raised platform stage, were three clowns in very contrasting clothes and makeup.
One of them were tall, with big painted lips and a gap between her front teeth. She had big frizzy hair and wore a colourful bodysuit with a bizarre and complicated design.
Another was mainly in pink, with huge blond curls and face paint that looked reminiscent of a porcelain doll. She was wearing a big poofy dress with loads of tool sticking out from underneath and a big poofy collar to match.
The last one was bald, but had a big felt crown resting on her head. Her big purple coat was almost comically too large for her, swallowing up most of her body. She had painted her eyebrows dramatically geometric and added some painted hairs in between them.
They seemed to be wordlessly acting out a dramatic comedic scene, only ever gasping animatedly as a reaction. They used multiple props and had several interventions of tap dance, unicycling and other strange acts in between the fake arguing and visual comedy, all to the rhythm of instrumental tracks playing from an old gramophone.
Jinkx and Major watched the performance for a while, both impressed at how involved and convoluted it was, but eventually dragged themselves out and into another tent.
This one was in the classic red and white colour scheme and of a fairly average height and size. Inside was a beautiful blonde woman on a smaller raised platform, juggling several knives like it was the easiest thing in the world. The small crowd of audience in the room kept their distance from the spinning weapons, but all had their eyes glued to the performer throwing them. She was clad in a sparkling silver costume, crystals seemingly dripping off of her.
The number finished and the juggler let the knives hit the wooden scene floor one by one, just barely missing her feet before bowing elegantly.
Major was about to turn around and leave, but Jinkx grabbed his arm before he could, still watching the woman closely as she picked up some strange sticks from a table and then lit the end of them up with a candle.
She smirked at the audience before putting the flaming end of the stick into her mouth and holding it with her teeth for a good few seconds, then took it out to show the still burning flame.
Jinkx was mesmerised, both watching in awe and slightly in fear of the woman’s safety. She didn’t realise her hands were still tightly holding Major’s arm before she finally broke out of her trance and glanced at her counterpart who was grinning at her.
Jinkx kept talking about how incredible the previous performance had been and how much she loved this circus already until they entered the next tent. Inside this one was a row of burlesque dancers in gorgeous costumes that made the old one Jinkx borrowed at their cabaret look boring in comparison. Half of the group wore white and the other half black, their corsets and feathers contrasting beautifully as they danced.
“This is nothing like the show we usually get to see” mumbled Major, Jinkx nodding in agreement.
Tent upon tent they went it completely dazzled the pair. There was a brilliant blonde contortionist, a stunning aerialist, an eery looking snake charmer and many more. They truly wanted to visit every tent, but had trouble tearing their eyes off the performers and leave once they had entered. Jinkx noticed that many of the performers received cash tips from the audience and wished she could give some herself, but wasn’t willing to gamble anymore with their remaining bit of money.
Suddenly a bell rang somewhere nearby and a voice informed them that the circus would begin closing up in half an hour. Jinkx pouted, but suggested to Major that they visited the biggest of the tents lastly.
Above the entrance was a sign reading “Menagerie” in golden letters against the thick red and black fabric.
In the middle of the hay covered floor stood a woman in an elegant ringleader suitjacket over a short black dress. She watched the audience playfully from under her big lashes while calling for her assistant in a surprisingly deep voice.
The doors of a wagon at the edge of the stage suddenly opened and out came a younger girl with messy black hair riding on the back of a lioness. After taking a quick stroll around the edge of where the audience was standing, the girl brought the lion over next to the first woman and hopped off. The lion sat down obediently in between them and they begun their tricks.
The ringleader and lion trainer had a charming playful energy, the former ordering the other around, but the girl kept snapping back sassily as she helped the animal up on platforms and showed it where to run around.
The lion was then brought back into it’s wagon and the crowds attention was directed towards a bigger wagon at the opposite side of the tent. The doors opened and out came an elephant and a beautiful blonde woman with a baby elephant trailing behind her. The younger of the girls finished locking up the lion’s wagon and came over to take care of the baby, while the adult elephant lifted the blonde up onto it’s back. She was wearing a light blue ballet inspired costume and posed easily on the elephant’s back like it was nothing.
The tricks continued and so did the slightly teasing banter between the women, the elephant trainer joining a bit in as well in an accent Jinkx didn’t recognise.
The audience laughed along at their jokes in between the “oooo’s” and “aaaa’s”. Time flew by them quickly and Jinkx was almost shocked when the ringleader announced that ththeir last performance of the the night was over and told people to start heading towards the circus exist. The three women helped gather the two animals back into their wagon after waving goodbye to the crowd.
Jinkx and Major headed out of the tent as well, searching for Max in the crowded space outside.
Just when they were getting a bit worried they heard an “Oh there you are!” called out by a familiar voice behind them. The two turned around, relieved to see Max smiling at them and that she hasn’t forgotten about her promise earlier in the evening.
“Come on, I’ll take you to Bianca!” she said and pulled them both by the hand into one of the larger tents.
Inside sat several of the performers, some already beginning to de-corset and take their makeup off. They all watched Jinkx and Major curiously, but didn’t question Max on why she had brought two strangers with her backstage.
“Have any of you seen Bianca?” she asked them. Most of them shook their heads, but a blonde woman in a tight red bodysuit, that Jinkx recognised as the contortionist she had seen early, raised her hand.
“Da! I just saw her and Adore talking near Ivy’s tent” she told her, a russian accent touching her words.
“Thank you Katya!” Max said, Katya smiling wide back at her before the three left the tent again.
Max snickered at Jinkx and Major’s slightly bewildered expressions.
“We’re an odd bunch” she stated simply before pulling them around a corner over to a red and white tent that the pair had gone in earlier.
In front of it stood the ringleader and lion trainer, who Jinkx and Major presumed were Bianca and Adore. Neither of them could say that they were surprised that the stern ringmistress also was the circus’ leader.
Bianca was seemingly in the midst of untying Adore’s corset and raised one eyebrow as the she noticed the three of them. She finished unlacing the garment and turned to face them fully.
“Thanks Bee” said Adore while eyeing the newcomers curiously, but walked off nonetheless.
“And who are these two?” she asked Max. Jinkx and Major glanced nervously at each other. The woman didn’t sound so inviting to say the least… Max didn’t seem faced by her unimpressed tone however.
“Remember I told you that I saw some new people joining us soon? I think I finally found them!” she explained excitedly.
“I knew it was them the instant they walked in! And they’ve got experience too!” she continued, Jinkx and Major confirming her words by nodding eargerly.
“Alright alright! I’ll consider it.” she told Max who thanked her and walked off again, Jinkx watching her leave nervously.
“So what are your names?” Bianca asked, finally turning her full attention to Major and Jinkx.
“My name is Jinkx Monsoon”
“And I’m Major Scales”
Bianca looked Jinkx up and down quickly and forwardly asked “You’re a drag queen, right?”
Jinkx nodded again, a bit flustered that she’d been seen through once again tonight.
“Y-yeah… I also go by Jerick if you want, but I usually prefer Jinkx” she explained, still not dropping her slightly higher, feminised voice.
“And my real name is Richard, if you prefer that” Major jumped in, likely trying to divert a bit of Bianca’s attention on Jinkx as he could tell it was making her more nervous. Jinkx appreciated his thoughtfulness, but was still determined not to get freaked out by the stern looking woman.
“No that’s alright, we usually all go by our drag names around here” Bianca said nonchalantly, confirming the two’s suspicion without having to ask.
“I used to do full drag too and I’m willing to do so again, but we seem to convince more people this way” Major added.
“What do you two do then?” Bianca asked.
“We do a lot of things. We’ve worked at a cabaret for a couple of years now, where we do music performances, some burlesque, comedy and a bit of commedia dell'arte when we get the chance” Jinkx explained.
“Could you show me an example?”
“…Do you have a piano by any chance?” Major asked.
Bianca led them to yet another tent which had a beautiful piano located in the middle of it. Neither of them had seen the performance that had happened here, but they were certainly curious about it.
Major sat down and started playing one of their pieces, making sure to pick one that showed off Jinkx’ opera-esque notes and their performance energy.
They were both so focused on the song and on doing their best, that neither of them noticed that Bianca was smiling until they finished, both of them breathing heavily.
They both turned and looked expectantly at Bianca, who nodded and raised both her hands in mock defeat.
“Alright, I like you. I could see you fitting in our circus family just fine, but… Are you really prepared to do this? Understand, we’re leaving this city tomorrow and then you’d be permanently on the road for a long while. I’m pretty sure the pay is higher than at a cabaret that allows drag queens to perform, but it isn’t exactly luxury living…” she told them, her face falling back into her serious expression.
“Oh trust me, leaving isn’t the problem. We’re currently staying in a dirt cheap hotel room and we usually stay in a small messy dressing room all day…” Jinkx promised her, trailing off. Major jumped in instead.
“We’re prepared. We aren’t scared of difficult living conditions and we’ve always wanted to see the rest of the country anyway! We’re already pretty much done packing in fact.”
“Alright alright… Well we do have an extra wagon at the moment… Yes okay, you’re hired! Be here tomorrow morning and I’ll get you properly officiated” she told them, a wide smile back on her face.
Jinkx made an excited noise and they both thanked Bianca endlessly.
“Yeah yeah that’s enough” she said, but still smiled and accepted a brief hug from the both of them.
“Now get home and get some sleep in your shitty hotel room for the last time, we get up early around here” she advised them.
They ran into Max on their way out, who was now out of makeup and had shorter blonde hair without her wig, and she got a hug and “thank you” from each of them too.
Once they were outside the circus, Jinkx squealed excitedly again and pulled Major into a tight hug.
“It’s finally happening…!” she said, letting an accelerated breath escape her lips.
“No turning back now… But we can do this!” he answered, sounding determined.
Jinkx turned to look at the circus one last time for the night, before they started walking the long way back to their tiny hotel room. She couldn’t wait for tomorrow…
11 notes · View notes
lesvacancesdesnantais · 3 years ago
Text
Tumblr media
« Ici, télé enfants ! », la télé des enfants éclaireur.euse.s, aventurier.ère.s en séjour découverte des arts du cirque au Lycée Jules Rieffel de Saint-Herblain. Une échappée grandeur nature sous bonne escorte avec Léo, présentateur loquace et ses camarades portés par l’énergie de la colo et tout aussi bavards.
Tumblr media
Au micro, la revue de la semaine est détaillée : cirque le matin avec initiations au diabolo, trapèze, échasses…, activités « Olympiades » reportées en soirée pour s’accommoder des températures caniculaires et l’après-midi, temps calmes avec notamment la conception de bracelets brésiliens et des lectures ombragées de bandes-dessinées, le tout entrecoupé de batailles d’eau.
Tumblr media Tumblr media
Sans oublier l’annonce en fanfare des festivités attendues sur le campement par les enfants. Car l’organisation est au beau fixe : Anna et Timothée, amoureux au premier regard, sont attendus pour leur mariage avec buffet et cérémonie le soir même. Les préparatifs à l’ordre du jour se sont quelque peu bousculés après le "date" (un petit rendez-vous galant en 2022) matinal. Les animateur.trice.s de la colo - Anaëlle, Ayoub, Alexia, Baptiste et Amélie pressentie reine du buffet, feront également partie du cérémonial. Qu’adviendra-t-il de la veillée grizzli avec "un bon barbecue et les gâteaux à la grimauve de Léo" ? L’histoire ne le dit pas encore tout comme la longévité des amours de colo. Aucun regret, « une grosse boum » est attendue dès le lendemain.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
A la moitié du séjour, le programme semble ainsi consenti par la vingtaine d’enfants répartie en équipes afin d’assurer le roulement des tâches ménagères et les préparatifs culinaires. Toute la semaine, « les king », « les gagnants » ou « les larzaka » se relaient aux fourneaux et concoctent mets et repas surprises. Si sur le campement, les « bistioles » s’invitent à la fête, sous les tentes, les histoires se racontent en chuchotant.
Tumblr media Tumblr media
Bientôt, « le régiment de fromage blanc déclare la guerre au camembert ... ! ». Les chansons s’improvisent avant un départ en forêt où les vieilles racines d’une cabane abandonnée se muent en têtes de dragon. Là encore, il est question d’organisation et de toit à bâtir. Ainsi va la vie sur le campement des enfants du Cirque en folie.
0 notes
cisameprod · 3 years ago
Link
CHAR MUSICAL
0 notes