#le bleu lézard
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papillondusublime · 2 days ago
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Charme puissant qui nous maîtrises ; Esprit léger, Pareil au duvet, que les brises Font voltiger ; Pauvre de tes douceurs absentes, Que j’ai passé de nuits pesantes, Que de longs jours ! De ces jours, dont la lente suite, Sans rien laisser d’eux que leur fuite, Passe toujours ! Oh ! par quelle ruse nouvelle Te ressaisir, Démon capricieux, fidèle Au seul plaisir ! Importuné d’un pli de rose, Tu fuis la tristesse que cause Ton abandon ; Ami, que la plainte effarouche, Et qui craindrais de notre bouche Même un pardon. Si l’humble lézard, du bois sombre Hôte furtif, D’une feuille voit trembler l’ombre, Il fuit craintif : De même, à la pénible haleine D’un sein par l’attente ou la peine Trop agité, Ton aile soudain se déploie, Ingrat, qui ne cherches que joie Et liberté ! D’où vient, dis-moi, que tu t’empresses D’un plus doux soin, Vers ceux-là, qui de tes caresses N’ont pas besoin ? Reviens à moi ; ma plainte amère, Sous une mesure légère Se courbera : Ici, moins serviteur que maître, Reviens, et la pitié peut-être Te retiendra. Tout ce que ton amour préfère, Je l’aime, Esprit ! La verte saison, où la terre S’habille et rit ; Le crépuscule et ses longs voiles ; La nuit et son manteau d’étoiles ; Le gai matin, Qui, les pieds mouillés de rosée, Pare de sa robe rosée Le mont lointain. J’aime les neiges radieuses De nos climats, Et les formes mystérieuses Des blancs frimas ; J’aime les mobiles nuages, Les vagues, les vents, les orages, Le bleu des mers ; Toute chose enfin qu’on me nomme Libre des misères de l’homme, Dans l’univers. J’aime une calme solitude Pour m’apaiser ; Puis encor j’aime, après l’étude, Un doux causer ; J’aime, fût-elle mensongère, Une émotion passagère, Mais non sans toi : Sans toi mon cœur les goûte à peine, Et seul, ton pouvoir les ramène Autour de moi. -Poésie: "Chant", Amable Tastu -Image: "Melancholy Dreams", TL-Designz
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chicinsilk · 2 years ago
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US Vogue March 1, 1950
1 camel triangular handbag cowhide leather, with a unique bow handle. By Shur-Tite.
2 Handbag sheath in rust-coloured calfskin, lined with silk, with two handles. By Style Art.
3 Baby suitcase: oversized handbag for travelling. Tan beige calfskin. By Coblentz.
4 Long, flat handbag in natural pigskin. Locking clasp, extension handle. By Ronay.
5 Big and Blue: Afternoon Purse from navy blue suede, with a metal frame. By Bee Davis.
6 Light handbag, Havana bamboo lizard with long handles, padlock clasp. By Koret.
The perfumes :
1"Some Flowers" by Houbigant. 2“Supreme Moment” by Jean Patou. 3"Beau Belle" by Bourgeois. 4 D'Orsay's latest: "Divine". 5 Dana's "Voodoo" 6 "Fame" by Corday. 7 “Fabulous” by Charbert. 8 "Savoir Faire" by Dorothy Gray. 9 "Shocking" by Schiaparelli. Handbags & perfumes.
1 Sac à main triangulaire camel cuir de vachette, avec une poignée en arc unique. Par Shur-Tite.
2 Fourreau de sac à main en cuir de veau couleur rouille, doublé de soie, à deux anses. Par Style Art.
3 Valise bébé : sac à main surdimensionné pour voyager. En cuir de veau beige tan. Par Coblentz.
4 Sac à main long et plat en peau de porc naturelle. Fermoir de verrouillage, poignée d'extension. Par Ronay.
5 Grand et bleu : sac à main d'après-midi de suède bleu marine, avec une armature en métal. Par Bee Davis.
6 Sac à main léger, lézard bambou havane à longues anses, fermoir cadenas. Par Koret.
Les parfums :
1 "Quelques Fleurs" par Houbigant. 2 « Moment Suprême » de Jean Patou. 3 "Beau Belle" de Bourgeois. 4 Le dernier né de D'Orsay : "Divine". 5 "Voodoo" de Dana 6 "Fame" de Corday. 7 "Fabuleux" de Charbert . 8 "Savoir Faire" de Dorothy Gray. 9 "Shocking" de Schiaparelli. Photo Erwin Blumenfeld vogue archive
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mogkiompmovieguide · 2 years ago
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The Heart is Deceitful above all Things // Le Livre de Jérémie
Asia Argento
U.S / 2004 / 98 min
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Dans cette vision magnifiquement cauchemardesque de l'apocalypse américaine, un lien entre une mère détraquée et son fils martyrisé doit survivre malgré tout.
L'adaptation d'Asia Argento du recueil de nouvelles de JT Leroy, "The Heart Is Deceitful Above All Things ", est une mise en scène déchirante d'un conte sur la maltraitance des enfants, peu importe s’il s’agit d’une imposture autobiographique, et quelle que soit l'identité frauduleuse de son auteur JT Leroy ; Jeremiah Terminator LeRoy, un personnage littéraire créé dans les années 1990 par l'écrivaine américaine Laura Albert.
En tissant une intrigue à partir de ses deux livres, "Sarah" et "The Heart Is Deceitful…", Asia Argento relaie l'histoire de l'orphelin Jérémie (Jimmy Bennett/Cole Sprouse), que sa mère, Sarah, (Asia Argento) abandonne alors qu'il venait de naître, pour partir errer sur les routes de Virginie Occidentale, les mêmes que celles de la métamphétamine, pour laquelle elle tapine au hasard des parkings des aires de repos pour camionneurs et autres créatures du bitume. Le ciel n’est jamais bleu, la lumière grise, la seule végétation qui apparait dans le film se restreint à des carrées de gazon jaunies, sur lesquels gisent capotes et lézards morts.
Les années passent, Sarah revient plus défoncée et véreuse que jamais, pour arracher Jérémie à une famille d'accueil pourtant si stable … S’en suit pour l’enfant, une effroyable descente dans le caniveau croupi, sur ce torrent de matière fécale se reflète les visions abominables issues du cerveau lymphatique de Sarah.
Sarah tente pathétiquement de materner Jérémie qui vient d’avoir sept ans ; entre les clubs de strip-tease, les planques de trafiquants, plates-formes et Hot Rods, ces endroits que sa mère et lui appellent "chez eux". Alors qu’il se développe comme il peut, sa psychologie sexuelle de tendance sadomasochiste évolue prématurément elle aussi. Cela à la suite d'une expérience des plus marquantes, transmise par des hommes qui le violent et le battent, et une mère dont le travail de prostituée semble l’obliger à le travestir, pour le faire passer pour sa sœur cadette.
Tout allait pour le pire, et finalement Sarah abandonne Jérémie à nouveau pour partir en Lune de miel l’espace d’un week-end ; en fait une absence totale de 3 ans, durant lesquelles Jérémie reste seul, livré à lui-même. Ceci sans compter l’arrivée d’un grand-père totalement azimuté et psychiquement zélé (incarné par Peter Fonda) qui prend la garde temporaire de Jérémie.
Aussitôt de retour auprès de son fils, aussitôt de retour sur la route ("Tu te rappelles à quel point nous nous amusions?", dit-elle)
Jérémie, a 11 ans, il fait désormais l'expérience directe de la vie de sa mère. La prostitution d’autoroute, sa chaîne de petits amis de basse vie et son abandon à la folie psychotique, l’âme dévastée par la rue et la meth. Étrangement à ce moment du film, le spectateur commence à s'interroger sur la rébellion sévère de Sarah, sentant que la prostituée punk de 23 ans pourrait être un bien meilleur parent qu'il l'imagine pour Jérémie, simplement parce qu'elle l'aime.
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NON.
Ceux qui aiment leur cinéma amusant, ou du moins édifiant, n'apprécieront probablement pas The Heart is Deceitful Above All Things - mais quiconque est en contact avec son misérabilisme intérieur trouvera beaucoup à savourer dans cet examen sans compromis et implacablement pessimiste d'un lien entre la mère et le fils qu'aucune quantité de négligence, d'abus ou de folie ne peut effacer. Comme Dorothy dans Le Magicien d'Oz, Jérémie entreprend un voyage étrange et psychédélique à travers le miroir des backwaters pauvres du sud de l'Amérique, et pour correspondre à la perspective de ce petit garçon confus, parfois en état d'ébriété, Asia Argento propose une gamme désorientée mais indéniablement magnifique, de caméras biaisées par des angles inconfortables, et autres sursauts visuels hallucinatoires ( dont cette animation en volume, avec : « Le petit oiseau de proie en argile et le petit morceau de charbon qui pleure du sang" je crois).
Filmé par Eric Alan Edwards (Kids, My Own Private Idaho), et avec une bande originale comprenant Sonic Youth, Subhumans, Billy Corgan et : Hasil Adkins qui fait aussi une apparition décalée presque évidente, dans laquelle il joue de l’Orgue de Barbarie dans la rue, le film a un attrait torride et sudiste similaire à celui des livres de Leroy. Les caméos de Winona Ryder et Marilyn Manson, ou encore de Lydia Lunch incarnant une Assistante sociale, ajoutent une puissance Folk Punk authentiquement Américaine.
Asia Argento reste sexy tant bien que mal, car il s'agit tout de même de l’histoire réelle cette fois-ci d’une jeune actrice, fille d'un célèbre réalisateur européen, qui s'installe à Hollywood, où elle se trouve prise dans une spirale infernale de romances ratées et de toxicomanie renforcée. Autant que celle d’une malformation sociale de l'identité sexuelle d'un garçon. Fictive ou pas … "The Heart is Deceitful Above All Things" est une interprétation sincère et stylisée d'une histoire terriblement réaliste.
MAIS.
POUR CEUX QUI EN VOUDRAIENT UN PEU PLUS :
Asia Argento, elle-même résidente de Los Angeles et fille de l'auteur Italien Dario Argento, avait déjà clairement présenté avec "Scarlet Diva" une carte de visite très personnelle - et sa présence dans le rôle principal ne faisait que renforcer l'impression d'autobiographie. Pour son deuxième long métrage, elle s'en tient à une autre autobiographie (en quelque sorte), bien que cette fois ce ne soit pas la sienne. Le titre peut provenir de Jérémie 17: 9, "The Heart Is Deceitful Above All Things " est adapté d'un tout autre livre de Jérémie - le roman (soi-disant) autobiographique de J. (Jérémie) T. Leroy. Si Argento s'est de nouveau approprié le rôle principal de son film, il est peu probable que les critiques l'accusent cette fois, comme certains l'ont fait avec Scarlet Diva, de narcissisme complaisant, car il serait difficile d'imaginer un rôle aussi peu flatteur et repoussant que celui de Sarah.
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Les critiques sont extrêmement partagées, virulentes, voir même hargneuses concernant cet étrange objet d’Art et de provocation.
D’un point de vue haineux et réactionnaire mais objectif : Ce film est dépourvu de valeur morale, et encore moins "rédemptrice". Ce film délétère mérite des points thématiques négatifs.
L'éducation de Jimmy Bennett a dû être sérieusement pernicieuse pour que ses parents lui permettent de participer à cette adaptation digne d’un bouquin de Peter Sotos, puis lui permettent de rester en contact avec la Femme responsable de cette exploitation ultime.
En un mot, l'histoire célèbre la maltraitance des enfants sous une myriade de formes. Sarah fait de Jérémie ainsi que de son public, des captifs. Nous assistons impuissants à la destruction psychique réelle du garçon, et le regardons fumer, boire, se droguer et avoir des relations sexuelles avec des inconnus lorsqu'il n'est pas torturé.
La photographie comprend de nombreux clichés d'Argento à quatre pattes en train de pousser son cul vers l’objectif de la caméra, comme si elle le considérait comme son meilleur atout.
Jimmy Bennett a l'air effrayé, triste et finalement engourdi tout au long de sa partie du film. Heureusement, lorsque sa partition est terminée, il est remplacé par deux jumeaux plus âgés après qu'un homme n'ait viole son personnage.
La scène de viol est peut-être la partie la plus tordue du film, avec Asia Argento intervenant dans le fantasme de Jérémie se substituant à Sarah. Quoi ? Vous ne pensiez pas un instant qu'il y aurait une scène de cul dans son film sans qu'elle y participe elle-même ?
Bref ...
Il vous reste maintenant 97 minutes de film montrant à quel point Asia Argento peut être à la fois grossière, cruelle et salope. A la fois sexy, intelligente, et talentueuse.
Bonne séance
Le film ICI
( SOUS-TITRES EN ANGLAIS UNIQUEMENT ; j’ai tout de même ajouté au dossier un fichier .srt Français au time code légèrement décalé, il suffit juste de le synchronisé vous-même )
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ibonoco · 2 years ago
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Sylvia! Where did you go
Sylvia Path : une voix, une âme… Sylvia Plath sur ses premières influences et pourquoi elle est devenue écrivain (source Youtube The narrative Art) Le pendu (1965) Par la racine de mes cheveux un dieu s’est emparé de moi.J’ai grésillé dans ses volts bleus comme un prophète du désert. Comme une paupière de lézard la nuit s’est fermée d’un bruit sec :Le monde n’est plus qu’un long jour blanc…
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entomoblog · 2 months ago
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Biodiversité au jardin : créez des espaces pour attirer les lézards et pollinisateurs - France Bleu
See on Scoop.it - Les Colocs du jardin
Pour favoriser la biodiversité dans votre jardin, créez des zones d’ombre, installez une petite mare et laissez des plantes mellifères s’épanouir. Ces espaces attirent lézards, batraciens et pollinisateurs, essentiels pour réguler naturellement les insectes nuisibles et améliorer la pollinisation.
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jacquesmaget · 2 months ago
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Merci matin !
Published by Jacques Maget on 925 février 2024
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J’ai de la chance ce matin.Le reste de la pleine lune d’hier joue des transparences avec un fin nuage oublié par la nuit qui s’enfuit. Un voile coquin qui met sa pâle rondeur en valeur.Mais photographier ou conduire, il faut choisir. Heureusement les mots sont là pour ça.En parlant de beaux mots, j’ai aussi de la chance. Spotify, mon juke-box de poche me gâte.Jonasz me nostalgise doucement, avec « Les vacances au bord de la mer », puis Nougaro me toulouse en douce. Une fois les pistolets au chaud dans l’auto, c’est « Mistral gagnant » qui m’évasionne au pays Renaud. Avant que Sardou n’ouvre ma porte de garage « En chansons… »« Les palaces on faisait que passer devant… ». Je me revois passant devant le Westende Palace en 1955, tenant la main de maman en écarquizyeutant les gens qui, derrière les vitres, prenaient leur petit-déj’ dans de la vaisselle en argent. En mangeant des pistolets… un jour de semaine ! « Nous, y fallait faire attention… » .« Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne. Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ? »… Comment oser écrire encore quand on a entendu ça ? Est-ce pour cela qu’en anglais ample se dit « loose », comme la voix de papa ? « C’était en ce temps là mon seul chanteur de blues ».Et pi y a l’autre, des carottes plein les cheveux, qui m’invite « Ah… m’asseoir sur un banc Cinq minutes avec toi Et regarder les gens Tant qu’y en a » … « Et entendre ton rire Qui lézarde les murs Qui sait surtout guérir Mes blessures »… Et, enfin, le bouquet populaire… qui achève de me spotifyer.« Je chassais mes idées noires En chantant C’est beaucoup moins inquiétant De parler du mauvais tempsEn chantant Et c’est tellement plus mignon De se faire traiter de con En chanson » . Ou comment cicatriser un matin qui s’annonçait tout cicatriste…Oui, j’ai de la chance ce matin. Les pansemots sont au rendez-vous.Répondant à un besoin de douceur. Besoin d’un coin bleu, qui joue à colin-maillard avec des nuages qui sautemoutonnent dans le grand pré gris du ciel.Besoin du silence retrouvé quand le perco, une fois les grains moulus, ne laisse plus flotter qu’un air d’arabica. Comme un chanson latina écrite juste pour le nez.Juste besoin de fermer les yeux, et de me redire la chance que j’ai d’être là. Juste là. Maintenant. Et de ressentir tout ça.
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raymond-quenotte · 8 months ago
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[quelque part avant l'été 2023]
je veux passer l'été dans une vieille maison, qui est toute fraîche à l'intérieur et toute verte à l'extérieur, je veux parler tout doucement, je veux pas internet mais je veux être entourée, je veux porter du vert et du rose et du orange et des bijoux qui font du bruit quand je marche
je veux de l'eau, je veux me baigner dans l'eau bleu, dans l'eau verte, dans l'eau à paillettes, je veux me baigner toute nue, je veux me coucher dans l'herbe toute nue, je veux devenir lézarde, je ne veux pas de vis-à-vis
je veux manger des choses rouges et vertes, je veux que ça croque, que ça croustille, que ça soit sucré, que ce soit plein d'eau
je ne veux pas comparer mon corps au corps des autres, je ne veux pas qu'on me regarde, je veux juste qu'on me frôle, qu'on m'enlace puis qu'on me laisse me coucher seule, dans un grand lit, dans des draps délavés et usés par tous les étés d'avant, de quand j'étais pas là
je veux avoir chaud, je veux la moiteur avant la douche froide, je veux avoir du sang à la citronnelle pour que les moustiques me laisse tranquille, je veux le vent, la mer, la montagne, les champs de blés qui dansent
je veux la musique qui accompagne chacun de mes pas, je veux la présence tranquille de mes animaux, je veux des lectures estivales
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concoursmuseumtoulouse · 1 year ago
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Lézard vert arborant le bleu de parade nuptiale
Crédits : Isabelle Clément
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corydon8 · 1 year ago
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PAOLO UCCELLO
PEINTRE
Il se nommait vraiment Paolo di Dono ; mais les Florentins l’appelèrent Uccelli, ou Paul les Oiseaux, à cause du grand nombre d’oiseaux figurés et de bêtes peintes qui remplissaient sa maison : car il était trop pauvre pour nourrir des animaux ou pour se procurer ceux qu’il ne connaissait point. On dit même qu’à Padoue il exécuta une fresque des quatre éléments, et qu’il donna pour attribut à l’air l’image du camél��on. Mais il n’en avait jamais vu, de sorte qu’il représenta un chameau ventru qui a la gueule bée. (Or le caméléon, explique Vasari, est semblable à un petit lézard sec, au lieu que le chameau est une grande bête dégingandée.) Car Uccello ne se souciait point de la réalité des choses, mais de leur multiplicité et de l’infini des lignes ; de sorte qu’il fit des champs bleus, et des cités rouges, et des cavaliers vêtus d’armures noires sur des chevaux d’ébène dont la bouche est enflammée, et des lances dirigées comme des rayons de lumière vers tous les points du ciel. Et il avait coutume de dessiner des mazocchi, qui sont des cercles de bois recouvert de drap que l’on place sur la tête, de façon que les plis de l’étoffe rejetée entourent tout le visage. Uccello en figura de pointus, d’autres carrés, d’autres à facettes, disposés en pyramides et en cônes, suivant toutes les apparences de la perspective, si bien qu’il trouvait un monde de combinaisons dans les replis du mazocchio. Et le sculpteur Donatello lui disait : « Ah ! Paolo, tu laisses la substance pour l’ombre ! »
Mais l’Oiseau continuait son œuvre patiente, et il assemblait les cercles, et il divisait les angles, et il examinait toutes les créatures sous tous leurs aspects, et il allait demander l’interprétation des problèmes d’Euclide à son ami le mathématicien Giovanni Manetti ; puis il s’enfermait et couvrait ses parchemins et ses bois de points et de courbes. Il s’employa perpétuellement à l’étude de l’architecture, en quoi il se fit aider par Filippo Brunelleschi ; mais ce n’était point dans l’intention de construire. Il se bornait à remarquer les directions des lignes, depuis les fondations jusqu’aux corniches, et la convergence des droites à leurs intersections, et la manière dont les voûtes tournaient à leurs clefs, et le raccourci en éventail des poutres de plafond qui semblaient s’unir à l’extrémité des longues salles. Il représentait aussi toutes les bêtes et leurs mouvements, et les gestes des hommes, afin de les réduire en lignes simples.
Ensuite, semblable à l’alchimiste qui se penchait sur les mélanges de métaux et d’organes et qui épiait leur fusion à son fourneau pour trouver l’or, Uccello versait toutes les formes dans le creuset des formes. Il les réunissait, et les combinait, et les fondait, afin d’obtenir leur transmutation dans la forme simple, d’où dépendent toutes les autres. Voilà pourquoi Paolo Uccello vécut comme un alchimiste au fond de sa petite maison. Il crut qu’il pourrait muer toutes les lignes en un seul aspect idéal. Il voulut concevoir l’univers créé ainsi qu’il se reflétait dans l’œil de Dieu, qui voit jaillir toutes les figures hors d’un centre complexe. Autour de lui vivaient Ghiberti, della Robbia, Brunelleschi, Donatello, chacun orgueilleux et maître de son art, raillant le pauvre Uccello, et sa folie de la perspective, plaignant sa maison pleine d’araignées, vide de provisions ; mais Uccello était plus orgueilleux encore. À chaque nouvelle combinaison de lignes, il espérait avoir découvert le mode de créer. Ce n’était pas l’imitation où il mettait son but, mais la puissance de développer souverainement toutes choses, et l’étrange série de chaperons à plis lui semblait plus révélatrice que les magnifiques figures de marbre du grand Donatello.
Ainsi vivait l’Oiseau, et sa tête pensive était enveloppée dans sa cape ; et il ne s’apercevait ni de ce qu’il mangeait ni de ce qu’il buvait, mais il était entièrement pareil à un ermite. En sorte que dans une prairie, près d’un cercle de vieilles pierres enfoncées parmi l’herbe, il aperçut un jour une jeune fille qui riait, la tête ceinte d’une guirlande. Elle portait une longue robe délicate soutenue aux reins par un ruban pâle, et ses mouvements étaient souples comme les tiges qu’elle courbait. Son nom était Selvaggia, et elle sourit à Uccello. Il nota la flexion de son sourire. Et quand elle le regarda, il vit toutes les petites lignes de ses cils, et les cercles de ses prunelles, et la courbe de ses paupières, et les enlacements subtils de ses cheveux, et il fit décrire dans sa pensée à la guirlande qui ceignait son front une multitude de positions. Mais Selvaggia ne sut rien de cela, parce qu’elle avait seulement treize ans. Elle prit Uccello par la main et elle l’aima. C’était la fille d’un teinturier de Florence, et sa mère était morte. Une autre femme était venue dans la maison, et elle avait battu Selvaggia. Uccello la ramena chez lui.
Selvaggia demeurait accroupie tout le jour devant la muraille sur laquelle Uccello traçait les formes universelles. Jamais elle ne comprit pourquoi il préférait considérer des lignes droites et des lignes arquées à regarder la tendre figure qui se levait vers lui. Le soir, quand Brunelleschi ou Manetti venaient étudier avec Uccello, elle s’endormait, après minuit, au pied des droites entrecroisées, dans le cercle d’ombre qui s’étendait sous la lampe. Le matin, elle s’éveillait, avant Uccello, et se réjouissait parce qu’elle était entourée d’oiseaux peints et de bêtes de couleur. Uccello dessina ses lèvres, et ses yeux, et ses cheveux, et ses mains, et fixa toutes les attitudes de son corps ; mais il ne fit point son portrait, ainsi que faisaient les autres peintres qui aimaient une femme. Car l’Oiseau ne connaissait pas la joie de se limiter à l’individu ; il ne demeurait point en un seul endroit : il voulait planer, dans son vol, au-dessus de tous les endroits. Et les formes des attitudes de Selvaggia furent jetées au creuset des formes, avec tous les mouvements des bêtes, et les lignes des plantes et des pierres, et les rais de la lumière, et les ondulations des vapeurs terrestres et des vagues de la mer. Et sans se souvenir de Selvaggia, Uccello paraissait demeurer éternellement penché sur le creuset des formes.
Cependant il n’y avait point à manger dans la maison d’Uccello. Selvaggia n’osait le dire à Donatello ni aux autres. Elle se tut et mourut. Uccello représenta le roidissement de son corps, et l’union de ses petites mains maigres, et la ligne de ses pauvres yeux fermés. Il ne sut pas qu’elle était morte, de même qu’il n’avait pas su si elle était vivante. Mais il jeta ces nouvelles formes parmi toutes celles qu’il avait rassemblées.
L’Oiseau devint vieux, et personne ne comprenait plus ses tableaux. On n’y voyait qu’une confusion de courbes. On ne reconnaissait plus ni la terre, ni les plantes, ni les animaux, ni les hommes. Depuis de longues années, il travaillait à son œuvre suprême, qu’il cachait à tous les yeux. Elle devait embrasser toutes ses recherches, et elle en était l’image dans sa conception. C’était saint Thomas incrédule, tentant la plaie du Christ. Uccello termina son tableau à quatre-vingts ans. Il fit venir Donatello, et le découvrit pieusement devant lui. Et Donatello s’écria : « Ô Paolo, recouvre ton tableau ! » L’Oiseau interrogea le grand sculpteur : mais il ne voulut dire autre chose. De sorte qu’Uccello connut qu’il avait accompli le miracle. Mais Donatello n’avait vu qu’un fouillis de lignes.
Et quelques années plus tard, on trouva Paolo Uccello mort d’épuisement sur son grabat. Son visage était rayonnant de rides. Ses yeux étaient fixés sur le mystère révélé. Il tenait dans sa main strictement refermée un petit rond de parchemin couvert d’entrelacements qui allaient du centre à la circonférence et qui retournaient de la circonférence au centre.
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kilfeur · 1 year ago
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Mon avis sur Spiderman : Across the Spiderverse
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Bien que j'ai aimé ce film, je le trouve moins maîtrisé que le premier. On retrouve Gwen qui ressasse son passé, j'aime beaucoup comment sa manière de jouer à la batterie lui permet d'exprimer ce qu'elle ressent car elle a du mal à en parler. Elle ajoute que même ses proches ne connaissaient pas qui elle était vraiment ! Et cela valait de même pour son ami Peter qui voulait être hors du commun en se transformant en lézard. Sauf qu'à sa mort, son père croit que c'est Spiderwoman qui l'a tué en ignorant qui se cache derrière ce masque. Après sa mort donne un certain impact mais j'aurait été pas contre qu'on montre des petits moments entre ces deux là avant le moment fatidique. Les scénaristes y ont probablement pensé mais ont dû penser que ça aurait ralenti le rythme de l'histoire. Lorsqu'elle affronte un vautour fait d'un papier ancien, elle fait la connaissance de Spiderman 2099 (dont j'ignorais qu'il était un vampire à moins que ce soit un ajout du film) et de Spiderbiker qui affrontent le vautour et réussissent à le maîtriser. Sauf que son père découvre qui est vraiment qui est vraiment Spiderwoman. Et le jeu des couleurs, j'adore comment celles ci expriment ce que son père et Gwen ressentent. Le bleu et le mauve pour la tristesse, le rouge pour la colère et ainsi de suite. Il y a probablement des gens qui vont basher son père d'avoir choisi d'être un flic plutôt qu'un père à ce moment là. Mais le truc, c'est qu'il était déterminé à arrêter Spiderwoman qui croyait qu'elle était une meurtrière, pensant faire ça pour sa fille bien qu'au fond il le faisait pour lui même. Donc quand il découvre que la personne qu'il pourchassait était sa fille, ça l'a choqué et ne pouvait pas réagir de manière raisonnable. Même la mise en scène, montre que son père a tort d'agir ainsi car c'est comme qu'elle a perdu sa fille !
Du côté de Miles, et là c'est un peu là que ça pèche pour moi, il y a un peu trop de moments d'humours ! Je sais que le méchant est un Jean Michel Random et était plus vu comme un idiot avant qu'il évolue en véritable menace mais c'était nécessaire de mettre autant d'humour dans ce passage ?! Bref, on apprend que par la suite que les pouvoirs de la Tâche ont évolué et qu'il peut désormais voyager à travers les dimensions. Et avec ça, il compte bien l'utiliser pour se venger de Miles, ses parents sont inquiets pour son avenir mais aussi de voir que le petit garçon qu'ils ont élevé soit devenu un beau jeune homme, ne sachant même pas de ce qu'il fabrique, ou bien avec qui il traîne. Miles aimerait pouvoir leur dire qu'il est Spiderman mais se sent tiraillé au fait de leur avoir menti pendant un an. Et j'ai bien aimé comment Miles se sent par rapport à ses parents, car il se sent redevable envers eux pour tout ce qu'ils ont fait pour lui. Mais il craint la réaction de ces derniers, si ils découvraient qu'il était Spiderman. Je peux aussi comprendre l'inquiétude de sa mère envers son fils, car elle craint qu'il ne soit pas soutenu comme sa famille l'a fait pour lui ou bien être présent pour lui. C'est un moment que j'ai trouvé assez touchant entre ces deux là. Gwen le revoit et j'ai bien aimé leurs scènes ensemble parlant de leur rôle en tant que Spiderman et sur le fait qu'ils ne peuvent en parler à personne. Toutefois Gwen travaille dans une brigade d'élite de Spiderman et cette dernière a tracé la Tâche pour voir ce qu'il compte faire. Mais la Spiderbiker ne veut pas que Miles ne soit impliqué. Mais comme ce dernier l'a suivi, il se retrouve dans un autre monde et j'ai bien aimé le fait que chaque dimensions a sa propre identité et ses propres graphismes les rendant plus marquants ! On avait déjà un petit aperçu dans le premier film mais pouvoir le voir et le découvrir est juste géniale !
Rencontrant le Spiderman Indien de ce monde ainsi que Spiderpunk, un anarchiste, essayant d'arrêter la Tâche en vain. En revanche Miles a empêché un évènement important concernant Pavitir en sauvant le père de sa petite amie. Sa dimension risque de disparaître et Miguel en a payé le prix ! Par le passé, il a découvert une autre dimension dans laquelle il était un père heureux et il voulait quelque chose comme ça mais hélas ce dernier est mort. Alors il a prit sa place, il pensait que ce changement n'aurait pas de grosses conséquences malheureusement, cela a causé la disparition de sa dimension ! Je trouve le parallèle des familles intéressante entre Miguel et Miles, car Miles a justement du mal à communiquer avec sa famille tandis que Miguel voulait juste avoir une famille à chérir et son choix l'a condamné. Il explique à Miles ce que consiste le Spiderverse et que chacune d'entre elles sont liés à des évènements importants qui ne peuvent pas être changés sous peine de grave conséquences ! Honnêtement le Spiderverse me faisait penser à la toile de Madame Web et je pense que c'est une référence à ça, ceux qui ont vu la série des années 90 savent de quoi je parle. Et il en va de même pour Miles, lorsque la Tâche est entré en contact avec la machine, il a eu une vision dans lequel son père va mourir. Et c'est un évènement important que Miles ne doit pas changer sinon son monde disparaîtra ! Or il s'y oppose pourquoi il devrait se soumettre à un algorithme alors qu'il peut sauver son père ainsi que son monde ?! S'ensuit une course poursuite avec tout les Spiderman qui sont à ses trousses, son mentor essaie de lui parler en lui disant qu'il a voulu avoir un enfant grâce à lui. Car il souhaite que sa fille soit comme lui et honnêtement je trouve ça dommage qu'il soit un peu en retrait dans le film. Après il a toujours son rôle en tant que père mais comment il doit le gérer donc c'est sympa. Mais je sens qu'on aurait pu avoir des moments comme Peter bien qu'il se soumet au Spiderverse est tiraillé par le fait que Miles doit affronter Miguel seul. J'espère que ce côté là sera plus mis en avant dans le prochain film. Miguel nous révèle qu'à la base l'araignée qui l'a mordu ne vient pas de son monde mais d'un autre, il n'aurait jamais dû être Spiderman et celui de son monde ne serait jamais mort à cause de lui. Faisant de lui, l'anomalie originel et vu comment Peter et Gwen le savaient, là on peut dire qu'il est seul contre tous.
Malgré ces révélations, Miles n'en démord choisissant lui même d'écrire sa propre histoire. S'enfuyant par le retourordinateur tandis que Gwen a été viré de la brigade et renvoyé dans son monde en leur disant qu'ils devaient être les gentils. Et ouais là j'avoue que les Spidermans sont plus antagonistes que des héros dans ce film. Je peux comprendre les intentions de Miguel mais je pense pas que se plier au Spiderverse soit une bonne chose alors que les Spiderman seraient capable de bien plus grandes choses sans ce Spiderverse. De retour dans son monde, Gwen peut plus utiliser son bracelet mais revoit son père qui apprend que son père a quitté la police. Je peux comprendre pourquoi il a démissionné, il s'est sûrement senti coupable que sa propre fille décide de s'enfuir après leur dernière confrontation. Gwen essaie d'expliquer qu'elle essayait de faire ce qui est juste tout comme lui, c'est d'ailleurs l'un des rares fois qu'on la voit exprimer ce qu'elle ressent. Son père se sent désolé pour tout ce qui s'est passé mais malgré tout, ils arrivent à se réconcilier. Encore une fois on a de nouveau ce jeu de couleur exprimant une fois de plus les émotions de ces derniers mais qui redevient plus blanc par la suite, une fois qu'ils sont plus sereins. Cette dernière compte bien réparer ses erreurs et promet à ses parents de le ramener. Créant du coup son propre groupe pour se liguer contre Miguel et autant Peter, Spiderpunk et le Spiderman Indien je comprends qu'ils la rejoignent. Mais les autres ? J'avoue que je comprends pas surtout Peni qui était plus du côté de Miguel après qu'il ait parlé du Spiderverse. Je trouve qu'une scène manque, j'aurai aimé qu'on voit Gwen en train de convaincre les autres Spiderman de rejoindre sa cause, je pense que ça aurait rendu la scène où elle a son propre groupe plus naturelle que juste parce qu'ils la rejoignent parce que c'est tout. Du côté de Miles, j'adore comment son monde s'écroule alors qu'il essaie de rentrer chez lui montrant sa détresse, sa tristesse mais aussi qu'il est perdu. En révélant la vérité à sa mère, il se rend compte qu'il n'est pas dans son monde. Il n'a même pas le temps de digérer l'info qu'il retrouve son oncle et découvre que son père est mort dans cette dimension. Celui ci se fait assommé et attaché sur un sac de frappe, il pense que son oncle est Prowler sauf que c'est pas lui mais Miles, là pour le coup je l'ai pas vu venir ! Mais en soit c'est logique, si l'araignée de son monde n'était pas là pour le mordre alors ce Miles n'a pas pu devenir Spiderman. Je dois avouer que ce Miles version Prowler est assez intimidant et ne semble pas vouloir aider Miles à sauver son père. Gwen compte bien réparer ses erreurs et décide de former son propre groupe et arrêter Miguel. Nous donner une fin entre les deux Miles, dont notre Miles est sur le point d'utiliser son pouvoir se libérer. C'est criminel de s'arrêter sur un cliffhanger ! Quand aux défauts, le fait que Peter soit un peu en retrait alors qu'on aurait pu avoir un développement intéressant sur sa relation avec Miles opposant leur vision des choses. La Spiderbiker qui bien que classe est sous développée je trouve. Mais sinon le reste j'ai bien aimé !
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ochoislas · 2 years ago
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EL LOCO DE JUNIO
Tiempo de llaga que suda de ojo que demuestra el día de mano que el amor rehúye tiempo de sonrisa y queja
Tiempo de la pipirrana de mozas que quema el viento de penal bajo el estanque del agua turbia y la mar
Tiempo feroz de las piedras del lagarto ebrio de fuego del pardal falto de azul de osadías de rutina
Tiempo de volver la frente y de marrar el futuro tiempo grave de un deseo sutil tiempo de una fiesta
Y tan fiero entre los dientes como la flor de un cerillo tiempo de perder la letra y cifra de las sazones.
*
LE FOU DE JUIN
Le temps de la plaie qui suinte de l'œil qui prouve le jour de la main qui fuit l'amour du sourire et de la plainte
Le temps de la printanière des filles brûlées de vent des bagnes sous les étang de l'eau trouble et de la mer
Le temps farouche des pierres des lézards ivres de feu des moineaux privés de bleu des audaces routinières
Le temps de tourner la tête et de rater l'avenir le temps grave d'un désir très doux le temps d'une fête
Et féroce entre les dents comme une fleur d'allumette le temps de perdre la lettre et le chiffre des saisons.
Jean Sénac
di-versión©ochoislas
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leehamwriting · 2 years ago
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Radium Girls 2 - Le scandale des filles-fantômes - Anne-Sophie NEDELEC - 2021 - Ed. Le Lézard Bleu
Quatrième de couverture Un nouveau scandale lié au radium secoue les États Unis des années 30… Alors que l’Affaire des Cinq condamnées à mort d’Orange s’est étrangement conclue, d’autres cas se manifestent dans l’Illinois en juillet 1937. Leonard Grossman, avocat à Chicago, reprend le flambeau de Raymond Berry pour défendre les ouvrières dévorées par le radium. Mais comment faire surgir la…
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carraways-son · 3 years ago
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Mardi
Bon, je continue. Ce matin, au bord du fleuve, les chants d’oiseaux étaient si puissants qu’ils empêchaient de voir et de penser. En début d’après-midi, changement de couleurs : ciel bleu et beau soleil, je me dore comme un lézard sur le tapis de yoga rose-fuchsia de F assorti à mes lectures - dont le n° de printemps de la revue Tempura. Un café, un fruit, tout va bien. Je viens de commencer Térébenthine, de Carole Fives, qui résonne puissamment avec le long et touchant message reçu ce matin d’Agathe (@ag-th), en particulier parce qu’on y suit une jeune fille engagée dans des études artistiques (Beaux-Arts), qui se pose bien des questions et ne peut contenir son émotion en découvrant les toiles de Mark Rothko (émotion que j’ai moi-même ressentie en voyant pour la première fois ses œuvres exposées au Guggenheim de Bilbao). Comment reconnait-on un livre qui m’a passionné ? Au nombre de signets qui marquent les pages à relire ou à recopier. Ici, En l’absence du capitaine, de Cécile Coulon. Vieille habitude, je finis par noter les citations tirées des romans et essais dans un carnet, mais marque d’une languette de papier les meilleures pages des ouvrages de poésie, parfois aussi d’une feuille d’arbre, d’une aiguille de pin (comme Colette) ou d’une fleur qui sèchera là, en bonne compagnie.
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entomoblog · 1 year ago
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“Pour que deux moi fassent un nous, il faut que les deux soient soi”
Transcription de ma chronique pour l'émission 492 de Podcast Science enregistrée au Ground Control à l'occasion du Festival Double.Science Castor et Pollux, Luke et Leia ou encore
  Double Je - Strange Stuff And Funky Things
Par taupo, jeudi 22 juin 2023
  Extrait :
  "Et puis il y a des manières exotiques de partager sa vie avec un autre de manière fusionnelle. Plus tôt je vous évoquais comment la détermination du sexe à la naissance pouvait être potentiellement imprévisible, même dans le cas de gémellité monozygote. Mais chez certaines autres espèces, la détermination peut être encore plus alambiquée car certains individus dit gynandromorphes, peuvent présenter un mélange de caractéristiques mâles et femelles.
  Cas particulier de chimérisme, le gynandromorphisme porte bien son nom car son étymologie grecque se découpe en gynē (femelle), anēr (mâle), et morphē (forme). Les individus gynandromorphes sont un mélange de cellules qui définissent des régions mâles et femelles. Ce phénomène se déploie pendant le développement embryonnaire, durant certaines divisions cellulaires où les chromosomes sexuels sont répartis de manière chaotique, ce qui génère des chimères plus ou moins étendues. En effet, plus la division fautive a lieu tard, plus les gynandromorphes auront un aspect de mosaïque. Si la répartition de cellule mâle et femelle se réalise très tôt, vous aurez alors peut être l’opportunité de voir un individu complètement séparé en deux.
  Biologiquement, le gynandromorphisme se manifeste donc chez des espèces où le sexe est essentiellement déterminé par des chromosomes sexuels, sans grand impact d’hormones. Vous l’aurez compris, ce n’est pas le cas de notre propre espèce.
  Par contre, vous pourrez trouver de spectaculaires exemples de gynandromorphismes chez des crustacés (dont des homards qui paraissent mi-cuits car bleu d’un côté et marron de l’autre), mais aussis chez les araignées, les tiques, nombreux insectes, des lézards, des serpents ainsi que chez de nombreuses espèces d'oiseaux."
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vicnormansstuff · 3 years ago
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Ballade « Quand à peine un nuage »
Quand à peine un nuage,
Flocon de laine, nage
Dans les champs du ciel bleu,
Et que la moisson mûre,
Sans vagues ni murmure,
Dort sous le ciel en feu ;
Quand les couleuvres souples
Se promènent par couples
Dans les fossés taris ;
Quand les grenouilles vertes,
Par les roseaux couvertes,
Troublent l’air de leurs cris ;
Aux fentes des murailles
Quand luisent les écailles
Et les yeux du lézard,
Et que les taupes fouillent
Les prés, où s’agenouillent
Les grands bœufs à l’écart,
Qu’il fait bon ne rien faire,
Libre de toute affaire,
Libre de tous soucis,
Et sur la mousse tendre
Nonchalamment s’étendre,
Ou demeurer assis ;
Et suivre l’araignée,
De lumière baignée,
Allant au bout d’un fil
À la branche d’un chêne
Nouer la double chaîne
De son réseau subtil,
Ou le duvet qui flotte,
Et qu’un souffle ballotte
Comme un grand ouragan,
Et la fourmi qui passe
Dans l’herbe, et se ramasse
Des vivres pour un an,
Le papillon frivole,
Qui de fleurs en fleurs vole
Tel qu’un page galant,
Le puceron qui grimpe
À l’odorant olympe
D’un brin d’herbe tremblant ;
Et puis s’écouter vivre,
Et feuilleter un livre,
Et rêver au passé
En évoquant les ombres,
Ou riantes ou sombres,
D’un long rêve effacé,
Et battre la campagne,
Et bâtir en Espagne
De magiques châteaux,
Créer un nouveau monde
Et jeter à la ronde
Pittoresques coteaux,
Vastes amphithéâtres
De montagnes bleuâtres,
Mers aux lames d’azur,
Villes monumentales,
Splendeurs orientales,
Ciel éclatant et pur,
Jaillissantes cascades,
Lumineuses arcades
Du palais d’Obéron,
Gigantesques portiques,
Colonnades antiques,
Manoir de vieux baron
Avec sa châtelaine,
Qui regarde la plaine
Du sommet des donjons,
Avec son nain difforme,
Son pont-levis énorme,
Ses fossés pleins de joncs,
Et sa chapelle grise,
Dont l’hirondelle frise
Au printemps les vitraux,
Ses mille cheminées
De corbeaux couronnées,
Et ses larges créneaux,
Et sur les hallebardes
Et les dagues des gardes
Un éclair de soleil,
Et dans la forêt sombre
Lévriers eu grand nombre
Et joyeux appareil,
Chevaliers, damoiselles,
Beaux habits, riches selles
Et fringants palefrois,
Varlets qui sur la hanche
Ont un poignard au manche
Taillé comme une croix !
Voici le cerf rapide,
Et la meute intrépide !
Hallali, hallali !
Les cors bruyants résonnent,
Les pieds des chevaux tonnent,
Et le cerf affaibli
Sort de l’étang qu’il trouble ;
L’ardeur des chiens redouble :
Il chancelle, il s’abat.
Pauvre cerf ! son corps saigne,
La sueur à flots baigne
Son flanc meurtri qui bat ;
Son œil plein de sang roule
Une larme, qui coule
Sans toucher ses vainqueurs ;
Ses membres froids s’allongent ;
Et dans son col se plongent
Les couteaux des piqueurs.
Et lorsque de ce rêve
Qui jamais ne s’achève
Mon esprit est lassé,
J’écoute de la source
Arrêtée en sa course
Gémir le flot glacé,
Gazouiller la fauvette
Et chanter l’alouette
Au milieu d’un ciel pur ;
Puis je m’endors tranquille
Sous l’ondoyant asile
De quelque ombrage obscur.
Théophile Gautier (1811-1872)
Via line Gérard
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3057, jour 11 après l'accident
(dame de cœur)
Ok, c'était pénible, mais j'ai un sac...
La difficulté n'était pas trop dans le tissage lui même, mais l'ennuie, une fois dans le rythme. Avoir les mains occupés avec une activité mécanique sur laquelle je n'est pas besoin de me concentrer me laisse beaucoup trop de temps disponible pour gamberger. J'ai bien faillit avoir une attaque de panique en considérant mes chances de survit. Pour me changer les idées, j'ai commencé à nommer les choses autour de moi.
J'ai nommé mon point d'eau Bopotablang ( le début de la vie ) ( Oui je sais, mais j'ai le droit d'être un peu dramatique ).
Mon Woppifien est un peu lointain donc excusez moi si je fais des erreurs. Mais ça fait parti du jeu pour m'occuper l'esprit.
Le truc que j'ai décrit hier comme un lézard à écailles, ressemble en fait plus à... ben en fait, un mélange entre un lézard, un rat et un poisson. Il a des pâtes arrières plus longes que celles de devant et s'enfuit en courant comme un rat. C'est curieux d'ailleurs car le gravier de lave est instable et il me semble hasardeux de sautiller ainsi. Je suppose que les écailles forment une bonne protection contre le sol abrasif. Ses couleurs sont peut être un signe qu'ils sont vénéneux. En tous cas, je n'ai vu aucun des animaux volant s'en approcher. Il passe de longs moment immobile au soleil donc je soupçonne qu'ils ont le sang-froid. Je n'ai pas pu déterminé ce qu'il mange. Je l'ai nommé wigofshang (rat de lave).
Les fruits que je mange pour survivre, je les nomme ranhei (amertume). Pas envie de les détailler plus pour le moment.
En ce qui concerne les volants, je n'ai pas pu les observer aussi bien que je l'aurais voulu. Ils ne se pose pas là où je pourrais les observer le mieux, ni sur la plage, ni sur l'eau. Ce qui me laisse penser que je trouverais un sol moins pénible en remontant vers l'intérieur des terres. (ça tombe bien, c'est le plan). J'ai pu néanmoins pu les observer planer et plonger pour pécher. Difficile de dire si j'ai vu deux espèces à ce stade, ou s'il s'agit d'un dimorphisme. Les individus des deux groupe n'ont pas de queue. Un des groupes affiche des couleurs plutôt froides tirant sur le cyan, comme la couleur du ciel, tandis que l'autre affiche plutôt des couleurs entre le orange et le mauve. Les premiers chasses plutôt en journée et les autres aux levés et couchés de soleil. Le deuxième groupe a également une crête lui courant le long du dos, qu'il peux apparemment déployé à volonté. Ils ont aussi tendance à rester plus longtemps dans l'eau. J'ai nommé les premier yeme mapegnlaor (plongeur bleu) et les seconds gep maweiro (nageur de feu).
Il faut vraiment que je bouge demain, il n'y a pas tant de truc à nommer par ici... [[Première Entrée]]
[[Entrée Précédente]]
[[Entrée suivante]]
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