#lapin du métro parisien
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salty-puppy · 2 years ago
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Serge la lapin
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drusegrine · 4 years ago
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Mon kit de survie en milieu hostile
Dehors ça fait peur, c'est grand et y a plein de monde. Alors dans mon sac à main j'ai ce que j'appelle mon kit de survie.
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Une canne rétractable pour m'aider à marcher quand les douleurs sont trop fortes.
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Une trousse avec quelques stimtoys pour l'anxiét��.
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Casque audio à réduction de bruit, MP3 et liseuse pour m'isoler du reste du monde.
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Et des peluches petites et douces pour me rassurer.
Sinon y a bien sûr de l'eau, des médicaments pour l'asthme, le stress, etc et un gel lacrymo en cas de soucis (le métro parisien n'est pas toujours sûr).
Grâce à tout ça je vis un peu moins mal mes sorties.
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(Le lapin c'est juste parce qu'il est mignon, ne le mettait pas dans votre sac à main !)
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lasc-o · 4 years ago
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The rabbit of Paris Métro (French: Lapin du métro parisien), also known as Serge the Rabbit, is a fictional character that has been used as a mascot by the RATP Group since the 1970s to promote child safety in the Paris Métro.[1][2] The rabbit is depicted on stickers warning passengers against placing their fingers in the doors when they are closing, accompanied by messages in different languages in addition to French. Its design has changed over time.[3][4](Source: Wikipedia)
Here’s my special demonic design.
Translation from French: “I am Ahray Ti Pi (RATP), Gardian of the Gate! Keep hands off the pentacle, you could get hurt!”
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bevoyage · 6 years ago
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Semaine 2 - Est-ce possible une semaine où il n’y a pas de tragédie?
Jour 8, 9 - tranquille
10 avril - 11 avril
Il a plu, pour ma troisième journée de stage, nous n’avions toujours pas les clés donc quelqu’un m’a ouvert en bas, je croyais que c’était des fenêtres, mais ça s’ouvre. J’ai appris un nouveau cadriciel : React Native.
Je me suis achetée une chocolatine à 0,78 euros (1CAD) pour déjeuner, ce fut également la première journée ou je dis le fameux “du coup” français. Je suis contaminée ! Blague à part, je parle toujours avec mon fort accent québécois. Mon patron a commandé de la nourriture du Coffee Parisien (un burger avec des frites) et c’était ma fois délicieux. Les frites étaient petites mais excellentes et le burger au bacon, parfait.
Jour 10 - c’est vendrediiiiiiiiiii!
12 avril
En ce beau vendredi, nous avons déjeuné au petit tabac d’à-côté, puisque nous n’avions encore pas les clés et, travailler le vendredi matin c’est pas commun il faut croire. Nous avons dîné au même endroit: j’ai mangé du lapin, c’était bon, mais il n’y a pas beaucoup de viande sur un lapin. J’ai eu un appel avec ma professeure pour savoir comment allait mon stage.
En soirée, je me suis dit que j’allais me gâter en allant dans un restaurant souper. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé, où je me suis retrouvée. Je me baladais dans un quartier à la découverte de Paris. Et wow, un superbe quartier (5/6e arrondissement). Je vois une très belle fontaine en l’honneur des militaires, malheureusement un peu vandalis��e... Je suis captivée par la fontaine et les gens n’ont pas l’air si intéressés. Je me dis que je vais aller vers la Seine, traverser le pont et tout. Mais qui VOILÀ! Notre-Dame-de-Paris. Je suis un peu sous le choc. Mais ce que c’est magnifique, j’en ai les larmes aux yeux (sans blague). Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais je me sens très bien comme si je retrouvais quelque chose que je connaissais au fond de moi. C’était bizarre. J’étais un peu déçue je dois l’avouer de me trouver face à Notre-Dame, c’était vraiment imprévu. J’avais prévu une petite cérémonie pour Notre-Dame. Par exemple, une journée exclusivement dédiée à aller visiter la Cathédrale, les alentours et tout. Et la bam, je tombe face à elle et je ne sais pas quoi faire.
Je m’étais acheté un chausson aux pommes. Je décidai donc d’aller le manger face à la Cathédrale pour l’admirer, prendre quelques photos et tout. Ce qu’il y a des pigeons c’est fou. Je crois que le nombre de pigeons dans un lieu est proportionnel au nombre de touristes. Un petit garçon s’amuser à les botter sans que ses parents ne fassent rien. Je mangeais tranquillement mon petit chausson, vivant ma vie sans soucis. Quand soudain, le petit garçon glisse et tombe sur les fesses en tentant de botter un pigeon au visage. Bien fait pour lui pensai-je dans ma tête...  Et bien seulement le fait de penser cela m’apporta une malchance similaire au petit garçon. Tous les pigeons ont eu peur par la chute du petit garçon et ont remarqué ma présence, et surtout, mon superbe chausson aux pommes (qui était décevant je dois l’admettre). J’étais entourée en un rien de temps par environ 15-20 pigeons contemplant la savoureuse pâtisserie. Ça m’a vraiment exaspéré, mais j’ai dû changer d’emplacement et engloutir mon chausson aux pommes.
Après ce long détour dans mon histoire, j’allais souper au restaurant (seule! yé!). Je soupe et ce n’est vraiment pas le repas le plus délicieux, loin de là, en plus 15 euros seulement pour le plat (plus de 20$) de linguine. Et bien je donne 25 euros au serveur pour payer et il me redonne seulement un euro. Je reste là et je le regarde, je lui explique qu’il me doit encore 10 euros. Il regarde le tout et s’excuse... je ne crois pas qu’il voulait m’arnaquer nécessairement, mais c’est passé près quand même.
Jour 11 et 12 - week-end
13 avril - 14 avril
Je me balade dans Paris, et encore une fois je me perds. En fait, c’est plutôt que je marche sans but. Je suis dans le quartier de riches. Louis Vuitton, Prada, Gucci, Yves Saint-Laurent et des boutiques qui sonnent chers. Puis, je vois un checkpoint comme à l’aéroport. Je me demande bien ce qu’il y a. Ils vérifient mon sac et me laissent passer. Je passe un autre point de fouille. Je me demande vraiment ce qui se passe et c’est quoi ce quartier. Il y a beaucoup de policiers et 2-3 militaires. Je me dis que c’est à cause des gilets jaunes et tout. 
Tout compte fait, j’étais devant le palais de l’Élysée, la résidence de Macron. D’où toute la sécurité. Je me rends par la suite au Jardin du Luxembourg. Pas mal, c’est joli et tout, c’est tout de même tranquille pour Paris, il fait beau et chaud (du moins pour moi, les autres citoyens n’ont pas l’air du même avis). Je me rends vers chez moi.
J’achète ma première baguette (avec de la terrine) et je skype avec de la famille! 
Jour 13 - tragédie parisienne
15 avril
Ouais..bah on peut pas passer une semaine sans qu’il y ait une tragédie ici. Notre-Dame qui brûle! Je l’ai vu... mais c’était pire à la télé.
Petite histoire, j’allais dans le fin fond de Paris, un quartier peu fréquentable selon certains, près du 19e et 20e. Quelle soirée! Je prends l’adresse: Avenue de la République. Parfait, c’est près de la Place de la République, faux... C’est à Bagnolet, à peine hors de Paris. Ça ferme à 19h. Il est 18h15, ça prend 30 minutes en métro. Vite, je cours comme une folle et je réussis à arriver. L’endroit est techniquement près de Paris, mais il n’y a pas de ressemblances visibles avec Paris. Je me réserve mes voyages pour la Normandie et la Belgique. Je discute avec le mec qui me vend les voyages, un roumain qui a voyagé beaucoup. Il me parle justement à quel point Paris est sécuritaire et même certaines villes du Brésil... bon ça dépend du point de vue. 
Bref, je reviens du rendez-vous en métro. En prenant le wagon j’entends: “suite à un incendie majeur à Notre-Dame, la station Saint-Michel-Notre-Dame n’est pas desservie”. Je me dis alors, bof un incendie majeur, ça ne doit pas être si grave, ils exagèrent. Jusqu’à temps que je reçoive plusieurs messages de gens du Québec me parlant de Notre-Dame. Je débarque l’arrêt après Notre-Dame pour aller voir. Si les gens au Québec sont plus au courant que moi... j’y vais, ça doit être important! Et bien j’avais minimisé... c’était vraiment un incendie! Je vois des gens chanter des les rues des chants religieux, des gens choqués, tristes, quelques uns rient sans savoir trop ce qui se passe dans leur dos je crois bien. Je suis trop déçue de ne pas avoir eu le temps de visiter l’intérieur, au moins je l’aurai vue de l’extérieur avant que ça ne brûle. Heureusement l’avant est sauf. On en dira pas autant de l’arrière (que je n’ai pas vraiment vu avant l’incendie). C’est horrible à regarder et je trouve très dommage de ne pas l’avoir visité.
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actusfrances · 6 years ago
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Like ma #succulente : Le jardinage à l'ère d'Instagram
En manque de nature et hyperconnectés, les jeunes urbains inventent de nouveaux codes de jardinage, avec des plantes stars et des comptes Instagrams spécialisés qui rassemblent des millions d'abonnés.
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#boyswithplants Boy: @seastiaaan Plant: #monstera #monsteramonday #monsteradeliciosa
Une publication partagée par Boys with Plants (@boyswithplants) le 9 Déc. 2018 à 4 :47 PST
En manque d'idée cadeau pour Noël, vous venez de craquez pour une adorable succulente, un terrarium ou un bouquet de fleurs séchées, qui fera très plaisir… Et que vous même ou votre petit cousin s'empressera de poster sur les réseaux sociaux. Vous ne serez pas les seuls. Vous voilà simplement "victime" d'un nouvelle mode du jardinage, qui touche surtout les jeunes urbains. La moitié des moins de 35 ans ont en effet acheté une plante d'intérieur en 2017, un pourcentage un peu plus élevé chez les Parisiens et les personnes aux revenus élevés, selon ce sondage. En Grande-Bretagne, les millenials ont même acheté plus de plantes en pots que leurs aînés en 2017, rapporte aussi The Guardian. Sur Instagram, des comptes comme Urban Jungle Blog (près d'un million d'abonnés), des groupes comme #plantsmakepeoplehappy ou #houseplants ou #plantsofinstagram fidélisent un large public. Des millions de plantes y sont taguées chaque jour, et certaines sont même devenues des stars virtuelles, comme la généreuse et très tendance #Monstera.
Des millenials en manque de nature
Explication possible de ce succès : les jeunes urbains louent de petits espaces, ne peuvent faire de travaux, ni accueillir d'animaux… Les plantes ont ce gros avantage : pour quelques euros, elles permettent de transformer un deux-pièces défraichi en oasis "bohème". "Les millenials qui ont grandi dans le métro, ultra-connectés, ont un grand besoin de nature. Des études ont montré que la simple vue d'une plante peut faire du bien, peut aider à se concentrer par exemple", analyse aussi Hugo Meunier, fondateur du collectif de jardiniers urbains Merci Raymond. Ajoutons que poster des photos de plantes, naturellement esthétiques, est aussi une bonne façon de faire le buzz. Et si des hommes à moitié nus posent devant ces plantes - comme sur le compte Boys with plants (suivi par 100 000 personnes),  c'est un succès garanti. Après le food porn, serait-il venu l'âge du green porn ?  
Les plantes stars d'Instagram
Dans cette nouvelle jungle urbaine, certaines plantes, souvent faciles d'entretien, ont particulièrement la cote.
-Les plantes suspendues, tendance dans les années 1970, font leur retour, comme la chaine de coeurs Ceropegia woodii, ou encore le chlorophyton chevelu, le séneçon de Rowley. -Le désormais incontournable Pilea, ou plante à monnaie chinoise -Les cactus et les plantes grasses, comme l'opuntia Mic rodasys, alias le cactus oreille de lapin ou les Haworthia zébre. -Les plantes géantes et toutes celles qui donnent un côté tropical et "urban jungle" au salon : la Kentia, le bananier, l'oreille d'éléphant (Alocasia), le yucca... -Les fleurs exotiques telles que l'oiseau de paradis (Strelitzia), la Médillina et le Bromélia -Les plantes comestibles évidemment : Marion Cottilard elle-même poste des photos de ses tomates sur son balcon..
Boutiques et ateliers jardinage
Résultat, naissent aussi des boutiques de jardinage d'un nouveau style, "des concept store végétal" à mi-chemin entre fleuristes et magasins de décoration, proposant à la fois des plantes, des fleurs séchées – très à la mode aussi - mais aussi des luminaires, des tableaux ou des cosmétiques naturels… A cela s'ajoute de nouveaux services d' abonnements pour recevoir à domicile des plantes et des semences rares accompagnés de conseils d'entretien, comme Bergamotte, TakaPlanter, La box à planter …   Une façon de jardiner plus virtuelle et solitaire ? Pas forcément. Ces nouveaux magasins et services proposent aussi des ateliers terrariums, création de bouquets, ou coaching jardinage dans la vie réelle. Qui peuvent aussi être de beaux cadeaux de Noël.
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Fresh terrariums ! Faits à la main et bien parisiens #greenfactory #handmade #madeinfrance #madeinparis #plants #homedecor #urbanjungle #blogger
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bothsidesnow-plog · 7 years ago
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Abnousse Shalmani: Khomeiny, Sade et elle
   Par        Luc Le Vaillant, photo Ed Alcock. Myop                  —                    30 janvier 2018 à 17:16          (mis à jour              à 18:14)            
Née à Téhéran et détestant les mollahs, cette féministe pro-sexe, corédactrice de la «tribune Deneuve», chérit les libertés démocratiques.
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Studio bibliothèque. Shalmani tient à recevoir chez elle, histoire de montrer qu’elle n’a rien d’une bourgeoise de Saint-Germain-des-Prés comme l’en accusent ses détractrices. Elle vit en solo dans 28 mètres carrés mangés par une splendide bibliothèque. Elle s’est éloignée de son XIe arrondissement de toujours et réside désormais dans le XXe. Dans ce quartier populaire, cette empathique à la tchatche brancheuse et au débit gouleyant connaît déjà tout le monde, du kiosquier aux restaurateurs. Ses amis, nombreux et variés, la surnomment «Jacques Chirac» pour son abattage relationnel, ses talents d’emberlificoteuse et son art de conteuse. Une amie : «Elle est d’une incandescence absolue. Il n’y a pas de contreplaqué chez elle.» Fan d’Ava Gardner et du néoréalisme italien, Shalmani a été longtemps réalisatrice et productrice de courts métrages et de documentaires. A l’écrit, elle a également impressionné par un récit personnel au style enlevé qui est surtout un manifeste contre l’obscurantisme, Khomeiny, Sade et Moi est un témoignage décisif pour qui pourrait encore penser que le port du voile n’a rien de réactionnaire. Ces temps-ci, Shalmani termine un roman qui s’inscrit dans la veine du réalisme magique cher à García Márquez et à Rushdie. Entre avance sur droits d’auteur et reliquat d’intermittence, elle roule plus souvent sur la jante que sur l’or. Ce qui ne l’empêche pas de circuler entre les mondes, de l’intelligentsia installée à la diaspora iranienne en passant par la bohème artiste. Transits qu’elle effectue via les transports en commun, n’ayant jamais eu les moyens, ni l’idée, de passer son permis de conduire.
Cul nu. Jubilatoire, sa scène fondatrice pourrait relever des aventures d’une Zazie persane avant exil dans le métro parisien. Elle a 6 ans et elle est écolière dans un Iran conquis par les mollahs. Elle déteste la tenue sinistre qui entrave son hyperactivité et le foulard qu’on l’oblige à nouer sous le menton. A la fin des cours, elle se défait de cette chape de pudeur plombante. Et la voilà partie à sprinter fesses à l’air. Elle slalome entre les «femmes corbeaux», ricanant de les voir se prendre les pieds dans leurs tenues à la décence handicapante. Aby découvre la puissance de la provocation. Elle se souvient : «Mon cul nu était l’insulte suprême, la révolte absolue.» Et d’ajouter : «Si tout le monde s’était foutu à poil, Khomeiny aurait cédé !»
Preuve que son dépoilage précoce était politique, Shalmani a aujourd’hui l’exhibition assez normée. Disons qu’elle n’est pas spécialement naturiste, ni échangiste. Elle se contente de se photographier au miroir, pour scruter la peau qui passe et le temps qui flashe et fâche. Elle a vécu en couple «quatre fois cinq ans» et ne veut pas d’enfant. Elle exprime plus souvent son désir qu’elle ne se laisse enjôler, ce qui n’est pas toujours simple. Et s’il faut sacrifier au #moiaussi actuel, elle se souvient d’avoir sanctionné «d’un coup de pied dans les couilles» les approches d’un grand-père.
Madonna et Hugo. Gamine, Aby est un garçon manqué, un chef de bande cogneur et vengeur. Ado, elle veut être Madonna et Victor Hugo. La décoration de sa chambre mélange nus féminins et arbre généalogique des Rougon-Macquart de Zola. Quadra, elle a la féminité à boucles blondes après avoir été rousse comme Jessica Chastain. Les bracelets cliquettent à ses poignets, et une cigarette roulée se consume à ses doigts comme un bâton d’encens. Elle ne supporte le pantalon que depuis peu. Longtemps, elle ne pouvait sortir dans la rue qu’en arborant une jupe courte et tous les attributs les plus connotés. Sa tenue était un manifeste anti-Khomeiny toujours recommencé. Elle se réjouissait du bruit que faisaient ses talons sur le macadam et du vent fripon qui la décoiffait. Bien nés, ses copains multiculturels pouvaient bien la trouver «limite pouffe», elle s’en fichait.
Ebène. Dans les années 70, son père dirige un laboratoire de chimie à Téhéran quand sa mère est secrétaire. De culture musulmane, ils sont de sensibilité laïque. Le prénom de leur fille ne doit rien au Coran. Abnousse signifie «ébène». Ce qui préfigure la dureté de caractère d’une tête brûlée jusqu’à la gueule. Politiquement, ses parents sont aussi éloignés des monarchistes que des ayatollahs, au risque de s’acoquiner avec des communistes qui feront le lit du chiisme. Nombreuse, la parentèle est aisée, mais sans excès. Le temps de l’exil ne tarde pas, après enterrement des cassettes vidéo et des livres interdits au fond du jardin, dans l’espoir vain de les exhumer un jour. A Paris, le père, vénéré pour sa tolérance, ouvre une librairie-papeterie. Il fait faillite, se reconvertit en laborantin photo. La mère exerce toujours, en tant qu’assistante maternelle. Comme beaucoup d’aînés d’immigrés, Shalmani se retrouve ambassadrice des siens. L’école est sa bouée de sauvetage et son triomphe, et c’est pourquoi elle s’exaspère des remises en cause de la méritocratie et refuse l’écriture inclusive.
Apologie de la démocratie. Quand elle obtient la nationalité française, elle entend fêter ça. Ses copains la toisent avec la lassitude méprisante des désabusés d’une démocratie épuisée. Elle n’en revient pas de ces moues de dandys, au radicalisme en peau de lapin, quand elle tient à ce droit de vote, comme à la prunelle de ses yeux. Elle ira faire sauter les bouchons de champagne au cœur d’une galaxie iranienne qui sait ce que théocratie veut dire. Depuis, Shalmani fait tamponner sa carte d’électeur à chaque scrutin. En 2012, elle a opté pour un Hollande-Hollande. En 2017, Macron-Macron. A la primaire de droite, elle a choisi Juppé. Et à la primaire socialo, Valls. Arghh, comment celle qui a pour héroïne la Juliette de Sade peut-elle caresser le menton carré de l’autoritaire d’Evry ? Personne n’est parfait, et c’est tant mieux.
1er avril 1977 Naissance à Téhéran. 1985 Exil à Paris. 2014 Khomeiny, Sade et Moi (Grasset).
http://www.liberation.fr/france/2018/01/30/abnousse-shalmani-khomeiny-sade-et-elle_1626223
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hommagemgripeau-blog · 7 years ago
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Lettre à Marie-Geneviève
Le 6 octobre 2017
Chère Marie-Geneviève,
Cela fait si longtemps que je ne vous ai pas écrit, quelques années que l’on ne s’est pas vu. La dernière fois, c’était je crois à l’occasion de délibérations des sélections de l’atelier scénario que vous dirigiez. Vous m’aviez proposé d’être votre binôme pour sélectionner ensemble les projets et profils les plus intéressants. Au moment d’échanger nos impressions, nous avons découvert à quel point nos avis divergeaient sur nombre de dossiers. J’étais très embarrassé à l’idée de vous décevoir et vous dis avec regret : «  Je suis désolé Marie-Geneviève, apparemment nous n’avons pas du tout le même avis ». Vous m’avez répondu : « à votre avis, pourquoi je vous ai demandé de les choisir avec moi ? ». Nos divergences ne vous étonnaient aucunement, plus encore, elles vous réjouissaient car elles vous invitaient à évaluer différemment certains candidats, et nourrissaient des débats entre nous qui vous stimulaient. Il y a tellement de vous dans cette attitude. Je vous ai connue (vous ai-je connue ? Je vous ai côtoyée serait plus exact), il y a 27 ans. Je venais d’entrer à la Fémis et vous partagiez avec Pascal Bonitzer la direction du département scénario. Comme mariage de la carpe et du lapin (je parle de vous deux) on pouvait difficilement trouver mieux ! A l’époque, je portais en moi un énorme complexe de légitimité. Je sentais en moi l’envie d’écrire, quelque chose qui m’y poussait, tout en me l’interdisant. J’espérais que l’audace de postuler pour le département scénario de la Fémis me forcerait à surmonter ce blocage, à me jeter à l’eau. Ce n’est pas la Fémis qui me l’a permis. C’est vous Marie-Geneviève. Vous l’ai-je jamais dit ? Vous nous aviez apporté une carte postale (un plan du métro parisien) à partir de laquelle nous devions écrire un scénario. Nous devions écrire chaque jour des séquences et les lire à voix haute devant nos partenaires d’écriture et vous. Vous rendiez ces moments si vivants ! Vous éclatiez de grands rires, poussiez des exclamations (« Ah non ! », « Ah, quand même ! », « Oui ! »), sautiez sur votre fauteuil telle un lutin malicieux. Vous n’étiez pas une cérébrale, vous étiez une émotionnelle (je ne pouvais rêver mieux). Vous aimiez ou vous n’aimiez pas, et vous cherchiez après pourquoi. Je le comprends encore mieux aujourd’hui où je me sens exactement comme vous. Quand vous aimiez, vous étiez sur-enthousiaste. Tout vous plaisait. Vous preniez tout en bloc. Je me souviens que les textes qu’on vous remettait et que vous nous rendiez annotés, étaient couverts de points d’exclamation dans les marges. Un, deux, trois. Ils disaient divers degrés d’appréciation et il fallait apprendre à les décoder. Des sortes d’émoticônes avant l’heure. Quand vous n’aimiez pas, vous n’aimiez vraiment pas. Votre visage rieur devenait sombre, vos sourcils se plissaient, vos paroles sortaient sèches et cassantes, comme si on vous avait privée d’un plaisir. Vous aimiez tellement ce que vous faisiez (accompagner les autres dans le processus d��écriture), et je comprends aujourd’hui que cela devait fonctionner ensemble. Comme un échange. On vous donnait du plaisir et vous rendiez de la confiance. Avec vous je me sentais libre et audacieux. J’avais envie de prendre des risques. D’être moi. Il y avait comme un pacte secret : vous m’aviez signifié que vous étiez prête à me suivre, qu’il me restait simplement à trouver ma voie, ma voix. Vous m’avez débridé et vous m’avez offert le plaisir d’écrire. L’avez-vous su ? Vous l’ai-je dit ? Dans mon parcours de scénariste, je sais reconnaître les bonnes fées qui m’ont permis de franchir une étape. Vous avez été la première. J’aimais vous croiser dans les couloirs du Palais de Tokyo, votre démarche déterminée, votre énergie nerveuse. Vous sembliez toujours savoir où vous alliez. Quand on se croisait, vous faisiez un petit hochement de tête, comme si vous disiez : « je vous ai reconnu ». C’était votre façon à vous de répondre au « bonjour Marie-Geneviève ! » que je vous adressais. Je me souviens de vos cartes postales. Qui avait pris l’initiative de s’en envoyer ? Vous ou moi ? Les vôtres étaient toujours drôles, chaleureuses, amicales. Pourtant, on ne s’est jamais vu en dehors de la Fémis. Vous étiez ma professeure, ma directrice de département, et à cette époque, du haut de mes 20 ans, je ne m’imaginais pas partager d’autres moments avec vous, ou d’autres intervenants. D’ailleurs, je crois que vous aviez le goût du secret, de la privauté, de l’intime. Sur cela aussi, je me sens proche de vous. Vous ne faisiez pas entrer votre vie personnelle dans le cadre de votre travail à l’école. Les choses étaient bien séparées. Je ne sais plus quand se sont arrêtés nos échanges épistolaires. Est-ce l’arrivée d’Internet et des mails qui a rendu obsolètes nos cartes postales ? Est-ce tout simplement le cours de la vie et du temps ? Heureusement que nous nous sommes retrouvés à l’occasion de cet atelier scénario. Vous étiez désormais blonde platine et n’aviez rien perdu de votre enthousiasme, de vos engouements et de vos détestations. Nous étions faits pour nous entendre finalement, car tous deux nous aimions débattre, entre personnes qui s’apprécient et se respectent. Après que vous ayez quitté l’école (est-ce la formule à utiliser ? Est-ce l’école qui vous a quittée ?), et qu’à mon tour, j’y ai dirigé un atelier scénario, je demandais régulièrement de vos nouvelles. Elles disaient la tristesse que vous éprouviez à ne plus exercer cette activité que vous aimiez tant. Je me promettais à chaque fois de vous envoyer un signe (une carte), et puis… Je crois que je préférais imaginer que vous étiez partie vers de nouveaux projets, de nouvelles rencontres. Que vous aviez tourné la page et préfériez qu’on ne vous y renvoie pas. Aujourd’hui, je me sens bête à écrire toutes ces choses que j’aurais dû vous dire avant. En fait, il y en a surtout une, la principale, la fondatrice : merci. Vous m’avez fait découvrir à quel point j’aimais écrire. Cela ne m’a jamais quitté. Je vous embrasse Marie-Geneviève,
Pierre Linhart, 5ème promo scénario
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