#lame bleue
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alicetigerdrawing · 1 year ago
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Ayano was a sawsharkwoman, captain of the Blue Blade crew. She was a woman of strong character, mischievous and powerful but she was benevolent towards her companions and her husband Arinori, she was known as the first female leader of the Fishman District and to have killed five Celestial Dragons. She died after giving birth to her son, Arlong. She was 25 years old.
Ikki was a neonman with blue eyes, carpenter of the Blue Blade crew. He was a boy endowed with herculean strength and great kindness, he was in love with the sniper Koan. He died in an ambush at 28 years old.
Koan was a mollyman, sniper of the Blue Blade crew. He was a blind boy who spotted his friends and enemies with his excellent sense of smell and was naturally calm. He died in an ambush at 25 years old.
Zuru was a whitetipsharkman, martial artist of the Blue Blade crew. He was a cruel, violent and immature teenager who had fun torturing children younger than him, including Vermillette. His objective was to get rid of Ayano to become the next captain, he prepared his plans by collaborating with the Marines but they didn't wait to kill him at the time of the ambush. He died at 17 years old.
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rwby-encrusted-blog · 2 years ago
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Jaune: Good morning Claire.
Claire: Good Morning to you as well Jaune. Your friends are rather ran-bum-tious and taxing.
Jaune: it's 'Rambunctious', and you haven't even talked to them.
Claire: I've listened to them. It's rather hard not too, which is surprising given the size of out property.
Ruby: *Waking up* Wha's ... Huh? Who're ... You?
Claire: I am Claire Bleue Arc. It is a pleasure to meet you Miss Rose.
Ruby: A -uh ... Pleasure to .... I'm too tired to do this. Mornin'. If you don't mind me asking, what's your trait?
Claire: I don't have one.
Ruby: ... Huh?
Jaune: Genetics. Humanity is Recessive, Faunusity is Dominant. She got human genes.
Ruby: I thought A human and a faunus only made more faunus?
Claire: Great War Propaganda. It's treated like the truth, and has destroyed more than a few relationships because of it. Which, to be fair, is the point of it. It's doing it's terrible, horrible job in muddling the truth.
This is more just world building lore for the (Sh)Arc AU than anything, because Canon Faunus stuff is lame.
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mauvais--sang · 4 months ago
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« J'ai dĂ©sirĂ© un royaume rouge. Il y avait des rois sanglants qui affilaient leurs lames. Des femmes aux yeux noircis pleuraient sur des jonques chargĂ©es d'opium. Plusieurs pirates enterraient dans le sable des Ăźles des coffres lourds de lingots. Toutes les prostituĂ©es Ă©taient libres. Les voleurs croisaient les routes sous le blĂȘme de l'aube. Beaucoup de jeunes filles se gavaient de gourmandise et de luxure. Une troupe d'embaumeuses dorait des cadavres dans la nuit bleue. Les enfants dĂ©siraient des amours lointaines et des meurtres ignorĂ©s. Des corps nus jonchaient les dalles des Ă©tuves chaudes. Toutes choses Ă©taient frottĂ©es d'Ă©pices ardentes et Ă©clairĂ©es de cierges rouges. Mais ce royaume s'est enfoncĂ© sous la terre, et je me suis Ă©veillĂ© au milieu des tĂ©nĂšbres. »
— Marcel Schwob, Le livre de Monelle, 1894
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satinea · 1 year ago
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Sous les feux que juin verse,
Comme l’éclair, Mireille court, et court, et court !
De soleil en soleil et de vent en vent, elle voit
Une plaine immense : des savanes
Qui n’ont à l'Ɠil ni fin ni terme ;
De loin en loin, et pour toute végétation,
De rares tamaris ... et la mer qui paraĂźt...
Des tamaris, des prĂȘles,
Des salicornes, des arroches, des soudes,
AmĂšres prairies des plages marines,
OĂč errent les taureaux noirs
Et les chevaux blancs : joyeux,
Ils peuvent lĂ  librement suivre
La brise de mer tout imprĂ©gnĂ©e d’embrun.
La voĂ»te bleue oĂč plane le soleil
S’épanouissait , profonde , brillante,
Couronnant les marais de son vaste contour ;
Dans le lointain clair
Parfois un goéland vole ;
Parfois un grand oiseau projette son ombre,
Ermite aux longues jambes des Ă©tangs d’alentour.
C’est un chevalier aux pieds rouges ;
Ou un bihoreau qui regarde, farouche,
Et dresse fiĂšrement sa noble aigrette,
Faite de trois longues plumes blanches...
DĂ©jĂ  cependant la chaleur Ă©nerve :
Pour s’allĂ©ger, de ses hanches
La jeune fille dégage les bouts de son fichu.
Et la chaleur, de plus en plus vive,
De plus en plus devient ardente ;
Et du soleil qui monte au zénith du ciel pur,
Du grand soleil les rayons et le hĂąle
Pleuvent à verse comme une giboulée :
Tel un lion, dans la faim qui le tourmente,
Dévore du regard les déserts abyssins!
Sous un hĂȘtre, qu’il ferait bon s’étendre!
Le blond rayonnement du soleil qui scintille
Simule des essaims, des essaims furieux,
Essaims de guĂȘpes, qui volent,
Montent, descendent et tremblotent
Comme des lames qui s’aiguisent.
La pùlerine d’amour que la lassitude brise
Et que la chaleur essouffle,
De sa casaque ronde et pleine
A ĂŽtĂ© l’épingle ; et son sein agitĂ©
Comme deux ondes jumelles
Dans une limpide fontaine,
Ressemble Ă  ces campanules
Qui, au rivage de la mer, étalent en été leur blancheur.
Mais peu Ă  peu devant sa vue
Le pays perd sa tristesse ;
Et voici peu à peu qu’au loin se meut
Et resplendit un grand lac d’eau :
Les phillyreas, les pourpiers,
Autour de la lande qui se liquéfie,
Grandissent, et se font un mol chapeau d’ombre.
C’était une vue cĂ©leste,
Un rĂȘve frais de Terre-Promise !
Le long de l’eau bleue, une ville bientît
Au loin s’élĂšve, avec ses boulevards,
Sa muraille forte qui la ceint,
Ses fontaines, ses Ă©glises, ses toitures,
Ses clochers allongés qui croissent au soleil.
Des bĂątiments et des pinelles,
Avec leurs voiles blanches,
Entraient dans la darse ; et le vent, qui Ă©tait doux,
Faisait jouer sur les pommettes
Les banderoles et les flammes.
Mireille, avec sa main légÚre,
Essuya de son front les gouttes abondantes ;
Et Ă  pareille vue
Elle pensa, mon Dieu ! crier miracle !
Et de courir, et de courir, croyant que lĂ  Ă©tait
La tombe sainte des Maries.
Mais plus elle court, plus change
L’illusion qui l’éblouit,
Et plus le clair tableau s’éloigne et se fait suivre.
ƒuvre vaine, subtile, ailĂ©e,
Le Fantastique l’avait filĂ©e
Avec un rayon de soleil, teinte avec les couleurs
Des nuages : sa trame faible
Finit par trembler, devient trouble,
Et se dissipe comme un brouillard.
Mireille reste seule et ïżœïżœbahie, Ă  la chaleur...
Et en avant dans les monceaux de sable,
Brûlants, mouvants, odieux !
Et en avant dans la grande sansouire, à la croûte de sel
Que le soleil boursoufle et lustre,
Et qui craque, et Ă©blouit !
Et en avant dans les hautes herbes paludéennes,
Les roseaux, les souchets, asile des cousins !
Avec Vincent dans la pensée,
Cependant, depuis longtemps
Elle cÎtoyait toujours la plage reculée du VaccarÚs;
Déjà, déjà des grandes Saintes
Elle voyait l’église blonde,
Dans la mer lointaine et clapoteuse,
CroĂźtre, comme un vaisseau qui cingle vers le rivage.
De l’implacable soleil
Tout à coup la brûlante échappée
Lui lance dans le front ses aiguillons : la voilĂ ,
InfortunĂ©e! qui s’affaisse,
Et qui, le long de la mer sereine,
Tombe, frappée à mort, sur le sable.
Ô Crau, ta fleur est tombĂ©e!... ĂŽ jeunes hommes, pleurez-la !...
đŸ“· Sur le VaccarĂšs
Un extrait du chant X de MirÚio (Mireille), de Frédéric Mistral. Mireille s'est enfuie de chez elle pour implorer les Saintes-Maries-de-la-Mer d'infléchir la décision de son pÚre qui refuse de la voir mariée au vannier Vincent, ce qui équivaut pour lui à une inacceptable mésalliance. Elle traverse la Camargue écrasée de soleil et est frappée d'insolation sur les rives de l'étang de VaccarÚs...
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bonheurportatif · 2 years ago
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C’était bien mars
1er mars J’ai essayĂ© de me placer, l'air de rien, pour des ateliers en Master Ă  la rentrĂ©e prochaine. J'ai vu une scĂšne qui m'a amusĂ© en voiture : deux animateurs en gilet fluo regroupaient de trĂšs petits enfants devant un point de dĂ©pĂŽt de verre. Ils donnaient l'impression qu'ils s'apprĂȘtaient Ă  s'en dĂ©barrasser. J'ai prĂ©parĂ© une salade de chou-rouge en utilisant une mandoline et une espĂšce de lame courbe super-tranchante. (J'ai Ă©tĂ© un peu déçu du rendu de l'affiche commandĂ©e en ligne.) J'ai parlĂ© tricot en visio avec la mĂšre de JoĂŁo aux Açores. J'ai achetĂ© la nouvelle biographie de Georges Perec. J'ai vu passer des oies sauvages en formation. (J'ai mangĂ© un Snicker au retour de la supĂ©rette.) J'ai repris ma sĂ©rie d'affiches pour rĂ©gler le problĂšme de transparence visible Ă  l'impression. 2 mars J'ai meublĂ© comme j'ai pu un atelier d'Ă©criture qui commence Ă  tourner un peu Ă  vide. On m'a fait cadeau d'une biĂšre, que je ne boirai sans doute pas. On m'a rappelĂ© le nom d'une ancienne copine de fac. J'ai rĂ©servĂ© un logement pour dimanche soir prochain. 3 mars Je me suis rĂ©veillĂ©, sans rĂ©veil, aprĂšs une nuit parfaite. J'ai lu une petite heure, dans la maison silencieuse. (J'ai composĂ©, machinalement. mon ancien code de carte bleue.) On m'a rappelĂ© ce trĂšs beau mot, "tambourinaire". J'ai vu une de ces buses qui veillent au bord des routes fondre sur un talus pour attraper sa proie. (Je n'ai pas trouvĂ© les bonnes rĂ©fĂ©rences d'Ă©tiquettes pour l'expo Dis-moi ton secret.) J'ai rĂ©sistĂ© Ă  l'achat de petits Ă©couteurs sans fil. J'ai dictĂ© la plupart de ces notes et j'ai trouvĂ© ça assez satisfaisant. (Je n'ai pas plus accrochĂ© au nouvel album de Dominique A qu'au prĂ©cĂ©dent.) J'ai testĂ© la nouvelle passerelle d'accĂšs aux quais de la gare (et rien n'est encore fonctionnel.) 4 mars Je me suis levĂ© tĂŽt, j'ai lancĂ© une machine et pliĂ© la prĂ©cĂ©dente. J'ai jouĂ© avec Benjamine Ă  compter les voitures rouge Ă  l'aller et au retour de son atelier (prĂšs de cent cinquante, quand mĂȘme). J'ai bouinĂ©/bouquinĂ© tout l'aprĂšs-midi. J'ai ressorti mes photos de classe pour voir combien de noms et de prĂ©noms pouvaient me revenir.
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5 mars J'ai traversĂ© les marais, dans la lumiĂšre rasante du soleil levant. Je suis allĂ© Ă  la piscine Ă  vĂ©lo et j'ai nagĂ© un kilomĂštre cinq cents. J'ai plutĂŽt bien rĂ©ussi les tartines du dĂ©jeuner. J'ai fait cadeau de deux biĂšres que je n'aurais pas bues. J'ai traversĂ© les vignes, dans la lumiĂšre rasante du soleil couchant. J'ai fourrĂ© dans mon sac un Perec que je n'avais pas, avec l'autorisation Ă©crite de ma logeuse. L'entrĂ©e de la chambre au grenier Ă©tait une porte de hobbit, qui ne dĂ©passait pas mes Ă©paules. (Le resto asiatique Ă©tait assez mĂ©diocre, mais j'y Ă©tais avec Cadette.) 6 mars J'ai parcouru la ville oĂč nous avons vĂ©cu et j'ai trouvĂ© qu'elle avait vieilli. J'ai travaillĂ© dans une toute petite piĂšce sous les toits, entre le chauffage et le thĂ© qui infuse. (Je me suis cognĂ© Ă  la grosse poutre traversante Ă  deux ou trois reprises.) J'ai reçu tard un travail urgent et je l'ai expĂ©diĂ© en quelques dizaines de minutes avant d'aller manger. (J'ai travaillĂ© assis, et ça ne m'a pas fait de bien.) Le dessert du restaurant de salades Ă©tait une tarte renversĂ©e Ă  l'ananas et c'Ă©tait drĂŽlement bon. (Les librairies visitĂ©es ne m'ont pas emballĂ©es.) J'ai trouvĂ© des Ă©tiquettes aux bonnes dimensions pour l'expo. La mer avait des reflets violets. J'ai fait le plein sous la pleine lune. Nous avons rivalisĂ© de commentaires Ă©logieux avec mon hĂŽtesse.
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7 mars RĂ©veil sans rĂ©veil, et tĂŽt cependant. J'ai avancĂ© dans la lecture inspirante de la bio de Perec. J'ai calĂ© les ateliers Ă  venir. (J'ai Ă  nouveau une petite douleur au niveau des trapĂšzes.) J'ai fait bureau dans ma voiture. (On a prĂ©fĂ©rĂ© annuler l'atelier du soir.) J'ai Ă©vitĂ© in extremis les gros bouchons sur la rocade. (J'ai fait un long dĂ©tour dans la pampa.) (J'ai oubliĂ© ma clĂ© USB dans la salle de classe.) On a trouvĂ© une solution pour la rĂ©cupĂ©rer avec l'enseignante. Ma chĂ©rie a fait des crĂȘpes. On a bricolĂ© en famille la playlist fĂ©minine et impromptue de nos annĂ©es 90 : The Breeders, Belly, P.J. Harvey, Björk puis, insensiblement, Katerine. J'ai entendu le lĂ©ger crĂ©pitement de la pluie sur le toit. 8 mars J'ai pris la route avec France Culture en grĂšve qui passait Brassens puis aussitĂŽt aprĂšs, P.J. Harvey. (Il m'a manquĂ© 5 centimes pour m'acheter un deuxiĂšme croissant.) J'ai rĂ©cupĂ©rĂ© ma clĂ© USB. J'ai bravĂ© la pluie et la flemme et je suis allĂ© faire du sport. (La flemme m'a vite rattrapĂ©.) 9 mars (Les deux interventions scolaires du matin ont Ă©tĂ© foireuses.) J'ai mis la main sur le livre quĂ©bĂ©cois que je traquais depuis des mois. (Le type devant moi au resto ponctuait toutes ses phrases de "en mode", de "mĂ©ga-concept", de "meilleure idĂ©e".) J'ai choisi le fondant chĂątaigne. L'atelier de l'aprĂšs-midi avec les Ă©tudiantes, et la discussion qui s'est poursuivie plus d'une heure aprĂšs, m'ont requinquĂ©. J'y ai louĂ© la poĂ©sie et conchiĂ© les poĂštes. Je me suis couchĂ© tĂŽt, et endormi de suite. 10 mars J'ai pris mon temps, tout le matin, et, plus tard, en route, un appel libĂ©rateur. J'ai goĂ»tĂ© quelques minutes de calme dans l'habitacle protecteur de la voiture Ă  l'arrïżœïżœt. J'ai regardĂ© l'heure sur la pendule au-dessus du tableau, et la sĂ©ance Ă©tait pratiquement finie. Au dernier moment, j'ai tournĂ© Ă  droite pour aller chercher ma fille plutĂŽt qu'Ă  gauche pour aller chercher mon livre. J'ai prĂ©parĂ© un riz cantonais maison. 11 mars Je me suis dĂ©barrassĂ© (enfin) du vieux short un peu pisseux, Ă©limĂ© et trouĂ© qui faisait office (de plus en plus rarement) de pyjama du matin. Je me suis montrĂ© raisonnable dans la librairie, diffĂ©rant Ă  un prochain passage l'achat de deux livres, sur les quatre que j'avais en main. J'ai flĂąnĂ© en ville, pour la premiĂšre fois depuis bien longtemps. (J'ai encore mangĂ© un Snicker en revenant de la supĂ©rette.) J'ai dansĂ© avec Benjamine. J'ai fini la biographie de Perec par Burgelin. J'ai lu d'une traite La RĂ©dactrice de MichĂšle Cohen, l'un des deux livres achetĂ©s le matin. (J'ai commencĂ© Ă  taper mon ancien code de carte, avant de me corriger.) J'ai lu Superballe de Philippe Charron dans la soirĂ©e. 12 mars J'ai remis la bĂąche sur les vĂ©los. (Le vent l'a soufflĂ©e d'un rien.) J'ai lu RĂ©cits d'Ellis Island. J'ai imprimĂ© une carte postale pour Benjamine. (J'ai cherchĂ© en vain le titre d'une chanson des annĂ©es 80.) J'ai lu Sortir au jour, d'Amandine DhĂ©e. J'ai trouvĂ© une course Ă  faire pour occuper la fin de mon dimanche. J'ai vadrouillĂ© dans la pampa, au grĂ© des indications de la voix synthĂ©tique de Google Maps. J'ai immortalisĂ© ma premiĂšre traversĂ©e de Blouc. J'ai rapportĂ© notre nouveau tourniquet Ă  cartes postales.
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13 mars J'ai commandĂ© les affiches pour l'expo. Nous avons poussĂ© des soupirs d'aise dans les bras l'un de l'autre. Je me suis laissĂ© bercer par Mady MesplĂ©. J'ai fait une sieste. (Je suis allĂ© m'acheter un sachet d'oursons Ă  la guimauve.) (Je les ai tous mangĂ©s.) (J'ai expĂ©diĂ© les affaires courantes.) J'ai remis la bĂąche sur les vĂ©los. Nous avons longĂ© la plage Ă  marĂ©e haute. J'ai fait don de ma trĂšs vĂ©nĂ©rable chapka Ă  Benjamine. Je suis sorti lester de chaises et de tables de jardin la bĂąche sur les vĂ©los, que le vent s'amusait Ă  gonfler. 14 mars Nous sommes allĂ©s marcher sur la plage. Nous avons eu la pluie dans le dos. J'ai trouvĂ© un tout petit oursin. (La pluie nous a fait rebrousser chemin, et s'est arrĂȘtĂ©e presque aussitĂŽt.) J'ai rapidement bouclĂ© un article en cours. J'ai fait mes emplettes pour les expos Ă  venir. J'ai couru une demi-heure, et fait un quart d'heure d'autres trucs. L'eau de la douche a Ă©tĂ© chaude tout de suite. (J'ai demandĂ© Ă  ChatGPT de faire un peu de mon boulot.) J'ai mis en page les travaux des Ă©tudiantes pour l'atelier de jeudi. Maps m'a fait dĂ©couvrir un nouvel itinĂ©raire. J'ai rĂ©cupĂ©rĂ© un deuxiĂšme prĂ©sentoir Ă  cartes postales. J'ai dansĂ© sur The Cure avec Benjamine. J'ai fini la lecture du bouquin de Pierre Bayard. 15 mars J'ai vu une Ă©toile de mer et ramassĂ© un nouvel oursin. J'ai fait mes impressions sur post-it pour la petite expo. J'ai reçu Le Matricule des anges. J'ai trouvĂ© quatre livres pas mal Ă  la petite mĂ©diathĂšque. (Je bricole un nouvel atelier pour lundi prochain, mais sera-ce suffisant ?) Notre expo a Ă©tĂ© annoncĂ©e dans la programmation de la grande mĂ©diathĂšque. J'ai trouvĂ© qui solliciter pour le job d'Ă©tĂ© de Junior.
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16 mars J'ai vu le ciel bleu du matin finir son croissant de lune. (Impossible de retrouver mon mĂštre.) J'ai mis Ă  jour mon curriculum. J'ai changĂ© ma formule d'abonnement au Monde. Ma chĂ©rie a retrouvĂ© mon mĂštre. On a Ă©teint tous les chauffages, et laissĂ© le soleil entrer par les baies ouvertes. L'atelier a Ă©tĂ© trĂšs efficace, avec des renforts bienvenus. J'ai Ă©changĂ© les prĂ©sentoirs par des isoloirs dans le coffre de la voiture. On a rĂ©pĂ©tĂ© avec les Ă©tudiants pour la lecture publique. Bratislava a fait son entrĂ©e dans la gĂ©ographie familiale. (Je me suis gavĂ© de sandwichs en rentrant tard de l'atelier.) (Le vrai repas a Ă©tĂ© de trop.) J'ai dansĂ© avec Benjamine sur sa sĂ©lection musicale. On a fait du Air Ping-pong. (Le courant a sautĂ©.) 17 mars Le dĂ©placement de 8h a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© Ă  11h. J'ai cherchĂ© la diffĂ©rence entre cheveux bouclĂ©s et cheveux frisĂ©s. (Mon changement de formule d'abonnement n'a pas Ă©tĂ© pris en compte.) (La conseillĂšre me propose l'abonnement plus cher, l'air de rien.) J'ai expliquĂ© Ă  Benjamine toute ouĂŻe comment Ă©tait censĂ©e fonctionner notre Ve RĂ©publique. (J'ai glandĂ© sur le net, pour une rĂ©colte Ă©videmment nulle.) J'ai mangĂ© avec les filles. J'ai pris une tisane avec Cadette et parlĂ© philo, lettres et mĂ©thodo. J'ai fini Quand tu Ă©couteras cette chanson de Lola Lafon. J'ai dĂ» m'endormir Ă  peine la tĂȘte sur l'oreiller. 18 mars (J'ai commencĂ© un roman d'Éric Neuhoff.) (Un couple de bourgeois blasĂ©s s'emmerdait Ă  Venise. Un narrateur qui s'emmerdait lui aussi enfilait des phrases courtes qui se voulaient signifiantes. Des rĂ©fĂ©rences un peu cuistres faisaient office de ponctuation. Leur vie d'Ă©diteurs parisiens semblait de peu d'intĂ©rĂȘt. Ils avalaient page aprĂšs page des cocktails compliquĂ©s qui sentaient le pastiche.) J'ai reçu les belles affiches pour l'expo Beaufort. J'ai lu Le capital, c'est ta vie de Hughes Jallon. (J'ai oubliĂ© la buchette de chĂšvre Ă  la caisse de la supĂ©rette.) (J'ai mis trop de bĂ©chamel dans les croque-monsieur.) (Benjamine nous a dit que sa prof de musique avait proposĂ© d'apprendre Boys don't cry ou Where is my mind, mais que la majoritĂ© des Ă©lĂšves de sa classe avait votĂ© pour La Bamba.) Nous avons applaudi, criĂ© et ri au concert des Pixies avec Benjamine. (Sur Arte.) 19 mars Je me suis inscrit aux ateliers d'Ă©criture en ligne de Laura Vasquez. J'ai pu prolonger de quelques jours encore mes emprunts Ă  la bibliothĂšque universitaire. (Je m'y suis repris plusieurs fois pour resserrer ma branche de lunettes parce que je ne voyais plus l'encoche de la tĂȘte de vis.) On a pris le cafĂ© sur la terrasse pour la premiĂšre fois cette annĂ©e, rĂ©chauffĂ©s par le soleil. 20 mars J'ai bien menĂ© l'atelier que j'apprĂ©hendais. J'ai vu une cigogne perchĂ©e sur un pylĂŽne battre des ailes en majestĂ©. J'ai jouĂ© de mes trĂšs hautes relations pour les premiers jobs d'Ă©tĂ© de Cadette. J'ai rĂ©alisĂ© qu'Ă  l'exception des expos Ă  accrocher jeudi, je n'avais, pour la premiĂšre fois depuis trĂšs longtemps, aucun travail en cours Ă  m'occuper l'esprit. (J'ai encore boulottĂ© un sachet d'oursons Ă  la guimauve.) En le voyant sortir de chez lui dans son petit maillot de bain rouge, j'ai dĂ©couvert que le type qui va se baigner tous les jours, toute l'annĂ©e, quelle que soit la tempĂ©rature, s'appelle Monsieur Caille. J'ai photographiĂ© la cabane Ă  huĂźtres de la sortie du pont. (J'ai rĂ©cupĂ©rĂ© une Cadette mĂ©contente d'elle.) (J'ai ruminĂ© une bonne partie de la soirĂ©e ma rancƓur contre ce gouvernement de jĂ©suites.)
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21 mars (J'ai reçu un mail en pleine nuit qui me prĂ©cisait l'horaire de l'atelier de ce matin (que je connaissais).) (J'ai mis longtemps Ă  me rendormir.) J'ai pris des notes pour un prochain texte. (Ça ne m'a pas aidĂ© Ă  trouver le sommeil.) J'ai retrouvïżœïżœ par hasard le lien d'abonnement Ă  L'Ours Blanc. J'ai Ă©vitĂ© un ralentissement sur la rocade. J'ai animĂ© une classe avec des Ă©lĂšves plutĂŽt mignons (et une prof franchement Ă©nervĂ©e). J'ai bouclĂ© l'impression des textes pour jeudi. J'ai rĂ©cupĂ©rĂ© (par tĂ©lĂ©phone) une Cadette contente d'elle. Je suis revenu de la supĂ©rette sans avoir achetĂ© aucune saloperie. 22 mars J'ai repris mes courses de printemps. Des oies sauvages en formation dessinaient une coche parfaite au-dessus de ma tĂȘte. Des petits vieux parlaient inflation et prix des carottes rĂąpĂ©es. J'ai regroupĂ© tous les livres des Ă©ditions Verdier Ă©parpillĂ©s au grĂ© des Ă©tagĂšres dans une mĂȘme case de la grande bibliothĂšque. J'ai achetĂ© trois livres et discutĂ© avec la jeune libraire. J'ai fini l'Ă©tonnante lecture de Roman gĂ©omĂ©trique de terroir de Gert Jonke. J'ai reçu une nouvelle proposition de travail qui m'enthousiasme tout particuliĂšrement. Le nouveau coiffeur m'a pris sans rendez-vous. (Je me suis fait labourer le dos par les espĂšces de rouleaux Ă  pĂątisserie du fauteuil massant.) On n'a pas Ă©changĂ© plus de trois phrases. J'ai lu Les deux dormeurs de Samy Langeraert. 23 mars (Je me suis rĂ©veillĂ© assez tĂŽt dans la nuit.) J'ai avancĂ© sur mon texte. (Ça ne m'a pas aidĂ© Ă  trouver le sommeil.) J'ai  collĂ©, simplement mais lentement, l'expo de post-its. (J'ai Ă  peine eu le temps de manger un mauvais wrap de distributeur automatique.) L'expo Dis-moi ton secret a Ă©tĂ© plus simple Ă  installer que ce que je redoutais. (Mes Ă©tudiants ont Ă©tĂ© un peu pĂ©nibles.) (On a pĂ©tĂ© une Ă©tagĂšre de la mĂ©diathĂšque en la dĂ©plaçant.) On a installĂ© l'expo Beaufort facilement et rapidement. Tous mes achats de petit matĂ©riel du matin ont Ă©tĂ© utiles. J'ai aidĂ© les Ă©tudiantes de l'atelier photo qui galĂ©raient dans leur accrochage. (Les verres de jus de raisins m'ont donnĂ© encore plus soif.) (Le phare de la bagnole est encore grillĂ©.) (J'ai fini la journĂ©e claquĂ©.) 24 mars (Les gars du chantier voisin ont commencĂ© Ă  piquer les murs Ă  7h35.) Erica Van Horn a publiĂ© de nouvelles notes de son journal en ligne aprĂšs deux mois d'interruption. (Je me suis mis tout seul Ă  la bourre.) (J'ai oubliĂ© un bouquin dans la salle de classe.) Ça sentait le jasmin en entrant dans la maison. J'ai fait une sieste. (Mol aprĂšs-midi.) 25 mars J'ai reçu la premiĂšre consigne d'Ă©criture des ateliers de Laura Vasquez. J'ai reçu au mĂȘme moment des nouvelles d'une sĂ©rie de petits bouquins fabriquĂ©s il y a quelques annĂ©es. J'ai rĂ©pondu Ă  la consigne et envoyĂ© un texte. J'ai Ă©crit un autre texte en prĂ©vision de la prĂ©sentation de mes ateliers de l'an prochain. J'ai torrĂ©fiĂ© des noisettes. J'ai aidĂ© Junior pour ses demandes de jobs d'Ă©tĂ©. J'ai prĂ©parĂ© quatre burgers maison. J'ai regardĂ© un film slovaque tournĂ© Ă  Bratislava, dans l'espoir d'apercevoir Bratislava. (Toutes les scĂšnes ont Ă©tĂ© tournĂ©es en intĂ©rieur et on ne voit jamais la ville.) 26 mars J'ai fini L'Ă©cole de la forĂȘt de Carla Demierre, dans la maison silencieuse, avec les vagues en bruit de fond. J'ai avancĂ© l'heure de ma montre, de la pendule du four et de la mini-chaĂźne et de la petite pendule Ă  cĂŽtĂ© de l'escalier. J'ai lu en un couple d'heures Les Sources de Marie-HĂ©lĂšne Lafon. Je suis allĂ© lester en vitesse la bĂąche sur les vĂ©los que le vent soulevait davantage Ă  chaque rafale. J'ai lu jusqu'au soir Marcher jusqu'au soir de Lydie Salvaire. 27 mars À en juger par leurs chants, les oiseaux semblaient contents du changement d'heure. (Pour nous, ça a Ă©tĂ© un peu plus difficile.) J'ai fait une sieste. J'ai eu un premier bon retour de l'expo Dis-moi ton secret. (Je n'ai pas osĂ© dire que je ne venais pas assister Ă  la session d'Ă©coute de podcasts.) J'ai assistĂ© Ă  la session d'Ă©coute de podcasts. Le vernissage s'est bien passĂ©. J'ai discutĂ© avec un gars qui part Ă©crire au PĂŽle Nord. Mon texte envoyĂ© samedi a Ă©tĂ© pris dans une revue. 28 mars Oscar, le pĂŽle-nordiste, m'a envoyĂ© son "carnet d'Ă©tĂ©". J'ai lu d'une traite ce surprenant journal. J'ai senti la terre trembler Ă  15h34. J'ai fait un selfie et je l'ai envoyĂ© Ă  la revue qui a pris mon texte. (Je n'ai pas vu mon nom sur le dĂ©roulĂ© de l'animation de jeudi et, bizarrement, je n'en ai pas Ă©tĂ© tellement surpris.) J'ai senti la terre trembler Ă  18h06. 29 mars J'ai discutĂ© de nos petits travaux avec le maçon du voisin. J'ai rallongĂ© ma course de prĂšs d'un tiers de sa distance. (Les gars du chantier ont rasĂ© la rose trĂ©miĂšre devant la maison.) J'ai honorablement meublĂ© au micro en attendant l'heure exacte du dĂ©but de la lecture des Ă©tudiants. La lecture s'est bien passĂ©e. (La directrice de la mĂ©diathĂšque a tiquĂ© sur certains secrets.) Je n'ai pas eu Ă  prĂ©cipiter mon dĂ©part pour prendre le train. J'ai dit au revoir Ă  mes Ă©tudiants, nous en avons fini de nos ateliers. Ma chĂ©rie et moi avons mangĂ© une part de far sur le port. Nous avons jouĂ© et mimĂ© les situations d'un roman de Françoise Bourdin avec Benjamine. J'ai fini Il suffit de traverser la rue d'Éric Faye. 30 mars J'ai laissĂ© les notes claires du piano d'Emahoy TseguĂ©-Maryam GuĂšbrou s'envoler dans le salon. J'ai mis des myrtilles fraĂźches dans mon muesli. J'ai croisĂ© l'ami Louis. (Les trois premiĂšres heures de l'atelier m'ont paru au moins deux fois plus longues que les trois derniĂšres.) J'ai fait quelques photos en attendant ma chĂ©rie. (J'ai reçu une invitation pour l'inauguration d'un tracteur.) (J'ai trop grignotĂ© avant de passer Ă  table.) J’ai retouchĂ© les photos prises.
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31 mars Je me suis aperçu que mon jean craquait Ă  l'entrejambe avant mon intervention au lycĂ©e. (Je n'ai pas trouvĂ© de place pour me garer.) L'atelier est passĂ© vite. (Je me suis pris une prune.) (J'ai Ă©tĂ© coincĂ© dans un bouchon.) Cadette m'avait prĂ©parĂ© un gratin de coquillettes. (Je n'ai pas la rĂ©fĂ©rence pour rĂ©gler l'amende.) J’ai trouvĂ© un peu de temps aprĂšs avoir Ă©pluchĂ© des patates pour mettre au propres les prĂ©sentes notes.
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tinynemodekaren · 2 years ago
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Un coffre technique avec ses questions
Ce mercredi, j'ai commencĂ© Ă  monter le coffre technique. Il reposera sur la flĂšche et j'en ai calculĂ© l'ossature en fonction de la citerne 100L, de la roue jockey pour pouvoir la faire tourner librement, et en fonction aussi de la prĂ©sence de montants dans l'ossature bois de la tiny elle-mĂȘme.
Pour rĂ©sumer, il faut que la citerne rentre dans le coffre. Il faut pouvoir ouvrir celui-ci facilement, sans que la porte heurte la manivelle de la roue jockey de la remorque. Enfin, je dois prendre en compte le fait que les montants de la façade Nord de l'ossature de la tiny doivent ĂȘtre accessibles a minima pour placer des liteaux sur lesquels je devrai fixer les lames de bardage.
En cours de route, face Ă  la problĂ©matique des liteaux de la façade nord que j'avais dĂ©jĂ  fixĂ©s, j'ai dĂ©cidĂ© de les dĂ©visser et remis du scotch d'Ă©tanchĂ©itĂ© sur les trous. Je mettrai les liteaux Ă  l'horizontale et le bardage de la face nord sera vertical, Ă  la diffĂ©rence du reste de la tiny oĂč il est horizontal. Cela me plait beaucoup de faire ce changement.
Bref, j'ai déligné d'autres montants de sections 45x95 en 45x42,5.
J'ai pris les mesures précises pour passer dans tout le cadre donné plus haut et j'ai décidé de renforcer la base avec de la section 45x95 au dos et sur les cÎtés.
AprÚs avoir fait la peinture du galva hier, j'ai mis de l'epdm sur les zones de contact avec les montants métalliques de la flÚche, car je vais devoir remettre de la moustiquaire métallique aussi sous le coffre technique et dois éviter l'électrolyse.
Pour la porte, j'avais récupéré deux portes de service pour le coffre, afin de ne pas perdre trop de temps à fabriquer la porte. Je pense n'en utiliser qu'une au final. Comme ce sont des portes qui ne sont pas en bois massif, j'ai testé sur la porte l'accroche de la lasure bleue que j'ai aussi sur mon bardage - et c'est impeccable.
Un dernier point : je voulais initialement avoir un coffre technique détachable. Mais cela supposait des contraintes techniques que je ne voulais pas aborder et surtout, étant donné que mon systÚme de filtration et ma citerne sont dedans, cela ne rime à rien que le coffre soit détachable. Donc tout étant limpide, je fonce vers la suite pour mon coffre. De belles nouvelles, donc
Mais toujours pas de photos !
Promis, c'est pour bientĂŽt !
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oviri7 · 2 years ago
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Lu l’Aigle Ă  deux tĂȘtes de Jean Cocteau. AtmosphĂšre onirique, fuyante; sentiment Ă©trange d’assister Ă  l’effleurement de deux nuĂ©es. MĂȘme lorsque le sang vient Ă  couler, la douleur reste Ă  l’état vaporeux. La lame de Stanislas n’est pas entrĂ©e dans ma chair, quand j’ai encore sur les mains le sang des enfants de l’HĂ©raclĂšs dĂ©ment d’Euripide. Je n’ai pas trouvĂ© lĂ  le grand fond de la tragĂ©die, cette ombre en l’Homme, d’oĂč l’inĂ©luctable Ă©merge toujours pour enfanter l’irrĂ©parable. Mais prĂ©tendait-elle en ĂȘtre une? KlĂ©ber Haedens, dans son Histoire de la littĂ©rature française, dit de la piĂšce qu’elle est un mĂ©lodrame romantique. Il a sĂ»rement raison. Il n’empĂȘche qu’un grand amour est lĂ : « Mon Dieu, acceptez-nous dans le royaume de vos Ă©nigmes. Évitez Ă  notre amour le contact du regard des hommes. Mariez-nous dans le ciel. » C’est sublime, c’est Ă©thĂ©rĂ©, peut-ĂȘtre trop parfois pour nous convaincre, et peut-ĂȘtre est-ce pour cela que l’on regarde plus que l’on accompagne les amants, et que l’on peine Ă  suivre d’un mouvement clair l’ascension de leur volute amoureuse dans le ciel du destin. L’ensemble reste indĂ©niablement magique. Il y a un ton, un air chez Cocteau, entre le jour et la nuit mais qui n’est pas l’heure bleue, et qui colore toujours de nuances rares les atmosphĂšres qu’il crĂ©e. Comme insatisfait des Ă©toiles, il accroche ses lustres au ciel, et charge les anges d’allumer les bougies au feu de sa parole. L’ensemble jette sur son monde une lumiĂšre vive et chaude que ses personnages portent comme un voile, sans que l’on puisse dire s’il on assiste Ă  des noces ou Ă  des funĂ©railles.
Ariya S.
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carbonacat · 1 month ago
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2024-11-18 - Illustration - ÉpĂ©e Runique
Elle est peut–ĂȘtre un peu hantĂ©e 👀 Une grande Ă©pĂ©e large Ă  deux mains, recherchĂ©e par MarĂšve pour l'Ă©tudier - et peut-ĂȘtre l'utiliser.
~1h15, Marqueurs Alcool, A7 Objet - ÉpĂ©e Bleue
Description - Un dessin représentant une épée à large lame symétrique bleue et gravée de runes, avec une garde grise sombre pointue sertie de joyaux bleus, une poignée violette et un pommeau fait d'un joyau plus gros et rond bleu marine; elle est entourée d'une aura rose, et autour d'elle des stries grises l'entourent, formant des courbes et des cercles.
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chansonfrancophone · 3 months ago
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CATHERINE RIBEIRO - PAIX
PAIX
— Paix Ă  celui qui hurle parce qu'il voit clair — Paix aux fulgurances de nos pensĂ©es Ă©clatĂ©es — Paix Ă  nos corps fatiguĂ©s, Ă©reintĂ©s — Paix Ă  nos gĂ©nĂ©rations dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es — Paix Ă  ce monde qui marche sur la tĂȘte — Paix aux grandes confusions de la misĂšre — Paix aux errants qui se couchent sur le macadam des trottoirs — Paix Ă  celui qui cherche en se frappant la tĂȘte contre les murs de bĂ©ton — Paix au courroux de l'homme qui a faim — Paix Ă  l'enfant qui vient de naĂźtre — Paix Ă  la colĂšre des peuples opprimĂ©s — Paix Ă  celui qui travaille de ses mains — Paix Ă  cette nature qui nous a toujours donnĂ© le meilleur d'elle-mĂȘme et que les trusts mĂ©galomaniaques s'acharnent Ă  dĂ©truire — Paix Ă  nos ventres, grands rĂ©servoirs de poubelles transgĂ©niques — Paix Ă  vous mes amis, dont la tendresse m'est une nĂ©cessitĂ© — Paix et respect de la vie de chacun — Paix Ă  la fascination du feu, paix au lever du jour, Ă  la tombĂ©e de la nuit — Paix Ă  celui qui marche sur les routes jusqu'aux horizons sans fin Vivre libre, mais vivre
 vivre
 SubmergĂ©e par des lames de fond OcĂ©aniques, puissantes, houleuses, violacĂ©es. Affronter les tempĂȘtes Mais vivre
 vivre
 Quoi qu'il en coĂ»te, Vivre
 vivre
 Toutes les vies humaines, Dans leurs folies et leurs dĂ©chirures, Mais vivre
 vivre
 Jusqu'Ă  ce que toute ces vies N'en forment qu'une, La mienne. — Paix au paysan de l'aube qui veut, de ses terres, faire un jardin d'Eden — Paix aux Ăąmes mal-nĂ©es qui enfantent des cauchemars — Paix aux riviĂšres, aux mers, aux ocĂ©ans qui accouchent de poissons luisants de gas-oil — Paix Ă  toi ma mĂšre, partie trop tĂŽt dans les zĂ©brures bleues de l'Ă©clair
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photos-car · 1 year ago
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La Chevrolet Camaro 1968 : une voiture qui a inspiré des générations
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la Chevrolet Camaro 1968, une muscle car emblématique qui a marqué l'histoire de l'automobile.
La Chevrolet Camaro 1968 est une automobile de type pony car construite par General Motors. Avec la nouvelle Corvette de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration sous les feux des projecteurs chez les concessionnaires Chevy. La Camaro de deuxiĂšme annĂ©e ne subissait que des modifications mineures. Notamment une nouvelle conception de la calandre, des feux arriĂšre divisĂ©s et des feux de position latĂ©raux ajoutĂ©s aux ailes avant et quarts arriĂšre. Les feux de position avant des modĂšles non RS ont Ă©tĂ© modifiĂ©s de circulaires Ă  ovales. La console intĂ©rieure et les gabarits Ă©taient nouveaux pour 1968. Une poignĂ©e de maintien cĂŽtĂ© passager Ă©tait disponible avec l'un des deux groupes d'intĂ©rieur personnalisĂ©s. Les fenĂȘtres d'aĂ©ration latĂ©rales vues sur les modĂšles de 1967 ont disparu! remplacĂ©es par le nouveau systĂšme d'admission d'air frais de Chevrolet appelĂ© Astro Ventilation. Chevrolet Camaro 1968 / Galerie Photos
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La Chevrolet Camaro de premiĂšre annĂ©e La Camaros de premiĂšre annĂ©e Ă©tait_Ă©quipĂ©e de ressorts arriĂšre Ă  une lame qui contribuaient Ă  un saut de roue non dĂ©sirĂ© en accĂ©lĂ©ration brusque. Pour 1968, des ressorts arriĂšre Ă  lames multiples ont_Ă©tĂ© installĂ©s sur des modĂšles V8 haute performance.  La fixation de l’amortisseur arriĂšre a Ă©galement_Ă©tĂ© repensĂ©e. L'amortisseur cĂŽtĂ© passager est passĂ© derriĂšre l'essieu et l'amortisseur du cĂŽtĂ© conducteur a Ă©tĂ© montĂ© devant l'essieu. Cette disposition en quinconce a amĂ©liorĂ© la maniabilitĂ© et aidĂ© Ă  Ă©liminer le saut de roue. Camaro SS 1968 Le SS350 a continuĂ© Ă  utiliser le mĂȘme capot que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Tandis que le SS396 a eu le sien, ornĂ© de deux orifices d’admission non fonctionnels. Une nouvelle option de 396 cid de 350 chevaux a_Ă©tĂ© ajoutĂ©e. Les culasses en aluminium sont dĂ©sormais disponibles avec le big-block L-78. Au dĂ©but, rien de plus qu’une dĂ©signation de code d’option. Le surnom Z-28 restait bloquĂ© et les modĂšles ainsi Ă©quipĂ©s portaient des badges Z-28 ou 302. Le silencieux Z-28 Ă©tait livrĂ© avec deux silencieux Ă  faible restriction; un radiateur robuste avec ventilateur Ă  tempĂ©rature contrĂŽlĂ©e et des roues de 15 x 6 pouces. Le puissant moteur 302 Ă  petit bloc est restĂ© le mĂȘme. Un collecteur d'admission Ă  piston croisĂ© Ă  deux corps et Ă  deux pistons Ă©tait disponible. Utilisant des carburateurs doubles de 600 cfm. La lĂ©gende des courses, Mark Donahue La lĂ©gende des courses, Mark Donahue, au volant de la Camaro bleue n ° 6, a remportĂ© 10 des 13 courses Trans Am cette annĂ©e. Remportant facilement la sĂ©rie 1968. Le moteur 302 prĂ©parĂ© par Penske / Sunoco aurait produit 482 chevaux. Les rĂšgles de la SCCA stipulant que les piĂšces utilisĂ©es sur les voitures de course doivent ĂȘtre accessibles au public. L'Ă©quipe de course Penske / Donohue devrait_ĂȘtre reconnue pour son aide dans la livraison de nombreux articles de course trĂšs rĂ©sistants aux comptoirs de piĂšces des concessionnaires. :arrow: Voir aussi : Ford Capri coupĂ© construit par Ford Motor Company entre 1968 et 1986 Le spoiler arriĂšre de coffre, que l’on a dĂ©couvert pour la premiĂšre fois sur les modĂšles Z-28, Ă©tait dĂ©sormais disponible sur toutes les Camaro et les acheteurs pouvaient dĂ©sormais combiner le boĂźtier Z-28 avec le boĂźtier RS. 7 199 exemplaires de Z-28 de deuxiĂšme annĂ©e ont_Ă©tĂ© vendus. Finissant systĂ©matiquement devant les Mustangs sur la piste, la publicitĂ© rĂ©sultante a aidĂ© l'ensemble des ventes de la Camaro. La production totale de Camaro pour la premiĂšre annĂ©e s’élĂšve Ă  220 906, avec 235 417 modĂšles vendus en 1968. Site officiel Chevrolet Read the full article
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raimeiha · 1 year ago
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ć‚æœŹ ăŸă€ăÂ - Sakamoto Tatsuki
22 ans || 21 mars Mesure 1 mĂštre 64
Humaine || A- || Kusari Ordre des Démons Impériaux || Armée Démoniaque Impériale du Japon || Colonelle de l'armée principale de Shibuya
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Sakamoto Tatsuki est une colonelle de l'armée démoniaque impériale du Japon. Elle est la cheffe de la famille Sakamoto, une famille prestigieuse sous les ordres des Hiragi, depuis ses 14 ans.
C'est une personne mĂ©fiante, qui reste toujours sur ses gardes tant qu'elle n'est pas sĂ»re d'ĂȘtre dans un lieu parfaitement sĂ»r. Elle apprĂ©cie la lecture et souhaiterait voyager pour dĂ©couvrir le monde quand les vampires auront disparu une bonne fois pour toute.
Sur le champ de bataille, elle préfÚre rester discrÚte et analyser la situation avant de passer à l'attaque. Elle profite de la distance ainsi que de l'éventail de possibilités que lui offre son arme démoniaque pour surprendre ses adversaires. Elle entretient, d'ailleurs, une surprenante relation de confiance avec son démon.
Bien qu'elle n'en ait pas l'air à premiÚre vue, en raison de son apparence soignée et de son calme, elle est une stratÚge hors pair qui n'hésiterait pas à remettre en question les décisions de ses supérieurs si elle les estime trop dangereuses. Elle est aussi une personne de confiance qui ne trahirait les siens pour rien au monde.
Fille unique des Sakamoto, elle a été éduquée trÚs tÎt pour prendre la relÚve en tant que cheffe de famille. Confrontée plus tÎt que prévu à toutes les responsabilités que ce rÎle engendre en devenant orpheline avec l'arrivée du virus, elle a continué son éducation seule en se plongeant dans des livres de politique, d'histoire, d'économie, ... qui traßnaient dans la bibliothÚque de l'armée. Un peu fleur bleue, elle apprécie aussi grandement les romans à l'eau de rose.
Tatsuki voue un grand respect et beaucoup d'admiration à Kureto, bien que derriÚre cela, se cache une attirance pour ce dernier. Elle arrive néanmoins à faire la part des choses, refusant de mélanger travail et vie privée, pour se concentrer sur l'anéantissement des vampires plutÎt que sur ses sentiments.
Deux annĂ©es seulement aprĂšs l'arrivĂ©e du virus, elle a perdu ses plus proches amis qui formaient son escouade lors d'une mission dont elle-mĂȘme n'est pas sortie indemne. BlessĂ©e gravement et laissĂ©e pour morte par le seul vampire noble qu'il restait aprĂšs un combat acharnĂ©, elle s'est jurĂ© de l'Ă©liminer de ses propres mains. Elle souhaite Ă©galement offrir aux gĂ©nĂ©rations future une vie plus tranquille en aidant Ă  l'Ă©limination de ces crĂ©atures sanguinaires.
Tatsuki possÚde une longue chevelure noire réguliÚrement relevée en une queue de cheval, avec une frange coupée au-dessus de ses yeux azurs et quelques mÚches encadrant son visage fin. Du haut de son mÚtre soixante-quatre, elle a de jolies courbes qui se dissimulent bien sous son uniforme. Elle a également une cicatrice laissée par la lame d'une épée entre ses deux omoplates.
Étant donnĂ© qu'elle aime garder une apparence soignĂ©e, elle a pour habitude d'arranger ses vĂȘtements et ses cheveux quand elle en a l'occasion afin de rester prĂ©sentable. Elle ne quitte presque jamais son uniforme et garde toujours son arme dĂ©monique, Kusari, Ă  portĂ©e de main.
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鎖 - Kusari
Kusari est l'arme démoniaque de Tatsuki. Il est de type manifestation et fait partie de la série des démons noirs.
Il y a bien longtemps, il a été scellé dans un katana noir décoré d'une fine bande violette sur le cÎté non-tranchant de la lame. La tsuka est en cuir tressé noir et rouge.
Le démon scellé dans cette arme a l'apparence d'un jeune homme ayant de courts cheveux argentés et des yeux couleur sang. Comme tous ses compÚres de l'époque, il a des oreilles pointues qu'il ne peut dissimuler sous sa chevelure. Des chaßnes sont enroulées autour de ses bras musclés à découvert.
Il est vĂȘtu de vĂȘtements assez modernes, comme s'il avait laissĂ© tomber son ancien accoutrement : une chemise noire aux manches dĂ©chirĂ©es et un pantalon de la mĂȘme couleur. Sa chemise est dĂ©boutonnĂ©e suffisamment pour rendre son torse musclĂ© visible.
Il semblerait qu'il ait assez mauvais caractÚre, mais il apprécie grandement son hÎte pour diverses raisons.
Une fois appelé par son hÎte, Kusari se manifeste sous la forme de chaßnes aux extrémités pointues et tranchantes.
L'une de ses attaques phares consiste à relùcher, via ses chaßnes, une substance semblable à du sang de démon dans le corps de ses victimes. Cette substance agit comme un poison corrosif et détruit la cible de l'intérieur en lui infligeant une douleur insupportable.
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‱ Recherche :
- Hiragi Kureto → Son supĂ©rieur, mais aussi l’homme qu’elle aime secrĂštement. Partageant les mĂȘmes desseins et Tatsuki prouvant sans cesse ses valeurs, Kureto pourrait bien lui confier une nouvelle mission pĂ©rilleuse... Ă  ses cĂŽtĂ©s. Les rapprochements se feraient naturellement, au fil du temps passĂ© ensemble, des catastrophes Ă©vitĂ©es en coopĂ©rant.
‱ Je peux accepter des jeux avec Hiragi Shinya si le contexte me plaüt, mais je ne souhaite aucune romance entre eux.
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alicetigerdrawing · 1 year ago
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Vermillette est une fille-crevette, membre de l'Ă©quipage de la Lame Bleue Ă  ses 10 ans et est la derniĂšre survivante. Elle dĂ©teste ĂȘtre surnommĂ©e "Vermisseau" ou "Vermicelle".
Vermillette is a shrimpgirl, member of the Blue Blade crew when she was 10 years old and is the last survivor. She hates being nicknamed "Little Worm" or "Vermicelli".
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sabrelaserstarwars · 2 years ago
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Les sabres laser Star Wars : une exploration fascinante de l'arme emblématique de la saga
Les sabres laser Star Wars : une exploration fascinante de l'arme emblématique de la saga
Les sabres laser sont l'une des armes les plus emblématiques et fascinantes de l'univers Star Wars. En tant que symboles de la Force et des combats épiques entre les Jedi et les Sith, les sabres laser ont capturé l'imagination des fans depuis la sortie du premier film de la saga en 1977. Cet article explore les différents aspects des sabres laser Star Wars, en mettant l'accent sur leur histoire, leurs caractéristiques et leur rÎle dans les films et l'univers étendu.
Histoire des sabres laser
L'histoire des sabres laser remonte à plusieurs millénaires avant les événements de la saga Star Wars. Les Jedi et les Sith, deux ordres opposés de guerriers sensibles à la Force, ont développé ces armes pour canaliser leurs pouvoirs et affronter leurs ennemis. Au fil du temps, les sabres laser sont devenus des symboles de puissance, d'autorité et de sagesse pour les Jedi, tandis que les Sith les ont utilisés pour imposer leur volonté et semer la peur dans la galaxie.
Caractéristiques des sabres laser
Les sabres laser sont des armes Ă©lĂ©gantes et puissantes, composĂ©es d'une poignĂ©e mĂ©tallique et d'une lame d'Ă©nergie lumineuse. La lame est gĂ©nĂ©rĂ©e par un cristal de kyber, un Ă©lĂ©ment rare et prĂ©cieux capable de focaliser la Force. Les cristaux de kyber sont sensibles Ă  la Force et peuvent ĂȘtre trouvĂ©s sur diffĂ©rentes planĂštes de la galaxie, telles que Ilum et Jedha.
Les sabres laser peuvent ĂȘtre personnalisĂ©s en fonction du style et des prĂ©fĂ©rences de leur utilisateur. Les Jedi et les Sith choisissent souvent la couleur de leur lame en fonction de leur affiliation et de leur philosophie. Les sabres laser Jedi ont gĂ©nĂ©ralement des lames bleues ou vertes, tandis que les Sith prĂ©fĂšrent les lames rouges. D'autres couleurs, comme le violet, l'orange et le blanc, sont Ă©galement prĂ©sentes dans l'univers Star Wars.
Les sabres laser dans les films et l'univers Ă©tendu
Les sabres laser ont joué un rÎle central dans les films Star Wars, des duels épiques entre Obi-Wan Kenobi et Darth Vader aux affrontements entre Rey et Kylo Ren. Ils sont également présents dans l'univers étendu, qui comprend des romans, des bandes dessinées, des séries télévisées et des jeux vidéo.
Dans les films, les sabres laser sont utilisĂ©s par les Jedi et les Sith pour affronter leurs ennemis et protĂ©ger leurs alliĂ©s. Ils sont Ă©galement des symboles de pouvoir et d'autoritĂ©, comme le montrent les scĂšnes oĂč les Jedi brandissent leurs sabres pour dĂ©fendre la RĂ©publique galactique ou lorsque les Sith utilisent leurs lames pour instaurer la terreur.
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thomariviere · 2 years ago
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L’ADAM·SE part2)
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Non pardon, on tue pas, on n’a plus le droit. On dĂ©truit. CoĂ»te que coĂ»te. Pour que le centre soit sauf. Que rien ne puisse le dĂ©synchroniser. le centre. Qu’il reste clair et visible. Au centre de la vallĂ©e. Notre totem impersonnel, dressĂ© pile au centre de la vallĂ©e. Au centre de nous. Au centre de tout. Pour nous soutenir et nous rassurer. Nous organiser. Au milieu de la vallĂ©e. Pour nous coordonner. Nous permettre de tout comprendre et de tout expliquer. Tout savoir et tout hiĂ©rarchiser. Le milieu. Le centre. La modĂ©ration. Nous. Chaque chose rangĂ©e. Sage. Docile. À sa place.
Si quelqu’un doit danser. Si quelqu’un doit VRAIMENT danser, qu’il danse chez lui-elle. En cachette. Portes fermĂ©es et rideaux tirĂ©s. À la lumiĂšre de la bougie. Ou MIEUX dans le noir. Ou sa tĂȘte. Ou pas du tout. Pas chez nous en tout cas. Au loin LĂ -bas. Le Plus Possible. Ailleurs. Dans des lieux que nous ne connaissons pas. Et que nous n’avons aucune envie de connaitre. Loin. TrĂšs loin. Le plus loin possible. Loin des yeux. Loin des regards. Loin de nousLoin des autresLoin de tout. LoinLoinLoin TrĂšs loin, surtout, de nos cƓurs calcifiĂ©s.
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Je danse. Oui. C’est ainsi. C’est comme ça. Ça a toujours Ă©tĂ© le cas. C’est comme ça que je suis venu au monde. Une petite pirouette pour extirper rouge et brun du ventre de maman. Et ce n’est que devant le grand calculateur que je dĂ©nouerai les lacets de mes chansons de danse. Les lacets argentĂ©s avec lesquels je tresse mes cheveux.
Oui. Je danse.
Mais franchement ce n’est pas un choix. C’est un instinct. Une impulsion. Une force. Une faiblesse. Une Ă©trangetĂ©. Une malformation. Ainsi ont commencĂ© les mouvements de mes bras et les mouvements de mes pieds. Ainsi sont venus les balancements de ma tĂȘte. Ainsi les tournoiements de mes pupilles.
Ainsi je suis devenu danse.
7
En aucun cas je n'allais vers 
 .
Je fuyais. Je m'Ă©loignais de
 . Je dĂ©posais frĂ©nĂ©tique le maximum de distance entre la vallĂ©e et moi. Je semais des cailloux et des trainĂ©es de larmes pour ĂȘtre sure de ne pas pouvoir rebrousser chemin. De ne pas savoir revenir sur mes pas. Plus jamais. Pas de retour en arriĂšre. Mon one-way-ticket.
Quand la vallĂ©e m’a exclu j’étais dĂ©jĂ  parti. Depuis longtemps. J’avais pris la route. La poudre d’escampette. Ma maison Ă©tait vide, dĂ©labrĂ©e, mon lit dĂ©fait, ma gamelle renversĂ©e. Quelques cafards sillonnaient les lames de mon plancher.
Depuis longtemps je suis au dehors. Hors de la vallĂ©e. L’évitant. La contournant. La frĂŽlant parfois. Avec les yeux exorbitĂ©s et des palpitations qui m’écrasent le corps comme la poutre massive qu’on met sur les Ă©paules de ceux qui disent le vrai.
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En fait je suis comme eux. Je n’aime pas la diffĂ©rence. Moi aussi elle m’effraie. Moi aussi je redoute l’inconfort qu’elle entraĂźne. Moi aussi je dĂ©teste sentir ce sentiment de fĂȘlure. Comme un bateau. Qui repart dĂ©jĂ  sans avoir mĂȘme eu le temps de s’arrimer dans le port. On se dit oh ça va ĂȘtre chouette d’explorer ce rafiot et lĂ  vous rĂ©alisez que c’est un bateau pygmĂ©e et que vous ne pourrez meme pas franchir la premiĂšre porte d’embarquement. C’est souvent ça le moment de la dĂ©couverte de la diffĂ©rence de l’autre. C’est un rendez-vous ratĂ©. Une opportunitĂ© perdue. Ça laisse triste et dĂ©solĂ©. La diffĂ©rence entre moi et ceux de la vallĂ©e, c’est pire encore. C’est une incompatibilitĂ©. Radicale. Cette diffĂ©rence-lĂ , je sais qu’elle veut me dĂ©truire. Qu’elle me dĂ©truira. Elle sera la plus forte. Bien Ă©videmment Elle m’a dĂ©jĂ  dĂ©truit.
J’en ai une peur bleue. Une peur blanche. Une peur d’enfant. Rouge verte jaune rance violĂšte ronce et jaune. Une peur mĂ©tallique aux pinces Ă©pouvantables. Une peur en hurlement. Le hurlement de ceux qui se font dĂ©vorer. DĂ©chiquetĂ©s par des crocs titaniques et broyĂ©s par des molaires amidonnĂ©es.
Un temps, il y a longtemps, j’ai Ă©tĂ© tolĂ©rĂ©. La vallĂ©e aime Ă  se croire magnanime. Et c’est toujours plus facile de poignarder qqn qui a baissĂ© sa garde. Puis j’ai Ă©tĂ© exclu. ExilĂ© sur les pentes. On m’a tolĂ©rĂ© sur les pentes. Puis les vents des pentes semblaient porter mon nom ou mon visage et j’ai Ă©tĂ© condamnĂ© pour le dĂ©sordre que je causais. Maintenant je suis recherchĂ©. Mes pieds sont mis Ă  prix. Je sais qu’il vont m’attraper. Ce n’est que question de clignements d’Ɠil. Mon tour va venir. Il vient. Le voilĂ . Je le sais.
Pour eux je suis ce frisson. Ce frisson dĂ©sagrĂ©able le long de leur Ă©chine. Je suis l’aurĂ©ole incomprĂ©hensible dans un coin de leur champ de vision. Je suis une mauvaise odeur, un dĂ©rĂšglement. Comme une anomalie. Qu’ils n’ont pu corriger. Qu’il n’ont pu effacer. Qu’ils n’arrivent pas Ă  mettre de cĂŽtĂ©. Qu’ils veulent sortir au plus vite de leur regard et leur mĂ©moire. De leurs pensĂ©es. De leur systĂšme. Le plus vite possible. M’oublier. Oublier le moindre signe de ma prĂ©sence. M’inexister. Alors la vallĂ©e peut retrouver son calme. Le calme symĂ©trique et accĂ©lĂ©rĂ© qui rĂ©git ses journĂ©es.
9
Moi non plus. Je n’ai pas pu corriger. Jouer le jeu. Marcher. UN. PIED. DEVANT. L’AUTRE. Puis l’inverse. Éternellement. (Enfin Ă©ternellement
 le temps de mon existence
) (aprĂšs
)
J’aurais voulu. J’ai souhaitĂ©, j’ai essayĂ©. Un pied devant l’autre. Je me suis rĂ©pĂ©tĂ©. EntrainĂ©. Des nuits durant. Des mois durant. Des saisons des annĂ©es des cycles plein comme des Ɠufs. J’ai essayĂ© et n’y parviens. Pas de rondeur, pas de fioriture, ni accent tonique ni dĂ©goulinĂ©. Rien. Simple et anonyme. Impersonnel. Faire un avec le tout. Ensemble. We. On. Nous. Les gens. Je n’y arrive pas. Trois pas Ă  peine adroits et je skip et me mets Ă  trottiner.
J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© rire avec la cohorte et beugler avec le troupeau. Je me serais senti moins seul. Moins perdu. Je me serais posĂ© moins de questions. Quand on est pas dedans, quand on est au-dehors, on est perdu. Dedans, tout est lĂ . En ordre clair et ordonnĂ©. Dehors
 C’est le chaos. L’incontrĂŽlable. Le dangereux et le sauvage. Les ours et les loups, les tigres et les bĂ©hĂ©mots. Les Ă©lĂ©phants sont cannibales et les vautours gros comme des maisons.
Je suis en dehors. Depuis longtemps. Toujours (peut-ĂȘtre). J’ai peur et je suis perdu. J’essaie de rentrer. De me conformer. De me conditionner. D’amadouer. D’attendrir. De me faire pardonner. Ces pieds qui se trĂ©moussent. Ce poids qui se dĂ©rĂšgle, du lourd au lĂ©ger, du vaporeux Ă  l’abyssal, mon corps est son Ă©trange pesanteur. Je me faufile, aussi discret que je peux. Maintes et maintes fois je suis revenu me glissant sous les herses et les barbelĂ©s. Chaque fois j’ai dĂ» fuir. Fuir et m’enfuir. DĂ©masquĂ©. DĂ©noncĂ©. Tout abandonner. Retourner sur mes pentes —les pentes sont Ăąpres. StĂ©riles. La vie y est Ăąpre. burinĂ©e. Alors je rĂ©essaie. Recommencer. Me faufiler ĂȘtre reconnu et dĂ©taler.
10
Un jour, j’ai fini par admettre. Non, la vallĂ©e n’est pas pour moi; elle me rend malade et asthĂ©nique, rougeoyant et baveux. Je n’arrive pas je n’arrive plus Ă  contenir mes grands Ă©carts et mes demi-pointes. Je ne veux pas. Je ne veux plus. J’aime mes demi-pointes. Je suis content de danser. Cela me soulage. La danse m’aime. Me caresse. Je danse bien. Je danse mal. Peu importe. Je ne danse que pour moi. Et pour elle. Avec pour seul critique et spectateur le cosmos. Et je me prends Ă  dialoguer avec les buissons les fleurs hirsutes (quand je me mets Ă  danser). Avec les corbeaux, les noisettes, et les fraises indĂ©licates. Je comprends leurs rĂ©ponses et els gloussent de mes interrogations. J’ai appris des mouvements qui Ă©meuvent les pierres et maĂźtrise l’entrechat qui fait rigoler le ruisseau. Je suis seul oui; mais seul Ă  l’intĂ©rieur de tout.
Dans la vallĂ©e, on n’est pas friand du tout. C’est trop. C’est irrationnel. C’est informe. Alors on formalise. On organise. On coiffe et on aplanit. On bataille pour estomper pour effacer pour annihiler Le Tout.
Oui. Rien Ă  faire. Mes pieds dansent. Mon souffle danse. Mes rires sont suspendus Ă  des volutes et les larmes quand elles quittent mes yeux dessinent des vaguelettes. Mes cils font du trapĂšze et mon sexe bat la mesure. Mon sourire est une volĂ©e d’hirondelle et mon regard un diable Ă  ressort. Quand j’écrivais mes mots hĂ©sitaient entre farandoles et danse-contact et quand je calculais, mes chiffres hispaniques se croyaient dans une milonga pendant que valsaient triangulairement mes Ă©quations.
Et pourtant. Pourtant.
MĂȘme si j’aime la danse. J’aurai voulu faire sans.
MĂȘme si elle m’est aussi nĂ©cessaire que le souffle aux narines, et que l’aiguille Ă  mon rĂ©seaux carmin, j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© faire sans. DĂ©sapprendre. Etre pareil. PlutĂŽt que faire peur. Faire pitiĂ©. DĂ©gouter. Oui je dĂ©goĂ»te. Ne plus dĂ©goĂ»ter. Je prĂ©fĂ©rerais ne pas dĂ©gouter. J’aurais largement prĂ©fĂ©rĂ© amputer ma diffĂ©rence pour appartenir Ă  la vallĂ©e Ă  devoir vivre sur les pentes. Les pentes instables. Instables et meubles livrĂ©es aux chutes de pierre et au coulĂ©e de boue. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre confortable et conciliant. J’aurais oui versĂ© de temps en temps quelques regrets aseptisĂ©s sur mes pieds appesantis. Aaah
 faire partie. J’aime bien faire parti. J’aimerais faire partie. Ça n’est jamais arrivĂ©. Je ne sais pas trop ce que c’est. Je crois que j’aimerais ça. Je l’envie aux gens de la vallĂ©e. Quand je les vois ensemble, ça a l’air bien. De faire partie. Ils n’ont pas l’air perdus.
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lesombresdeschoses · 2 years ago
Text
THE SLAVE
Malte n'est pas, Ă  mon goĂ»t, une ville trĂšs jolie. Je la trouve grise et terne. Je la visitai cependant par curiositĂ©, me prenant pour Humfrey Bogart dans le faucon maltais. C'Ă©tait Ă  l'Ă©poque oĂč je pouvais encore m'accorder des vacances. Ce n’était pourtant pas Malte qui m'intĂ©ressait Ă  ce moment, mais un petit ilot Ă  quelques kilomĂštres. A son sommet, se dressait une forteresse moyenĂągeuse. Chaque jour j'observais cette bĂątisse en me promenant sur la plage. Les falaises semblaient naĂźtre des profondeurs de la mer. Elles s'Ă©levaient au dessus des eaux comme des lames de couteaux aiguisĂ©es. Ce bout de terre paraissait aride, il avait la mĂȘme couleur que les pierres du chĂąteau. Il se dĂ©gageait une atmosphĂšre sinistre de cette image d’aquarelle.
Je n'Ă©tais pas venue Ă  Malte pour me reposer, mais pour y trouver des rĂ©ponses Ă  certaines questions. Un mystĂšre planait autour de cette Ă©trange chĂąteau, plantĂ©e dans la MĂ©diterranĂ©e, en face de L-Imgarr. Je me devais de l'Ă©claircir. Mon amie Lizbeth s'Ă©tait rendue sur l'archipel un an auparavant et avait disparu depuis. Le seul indice, une carte postale, m'avait guidĂ©e jusqu'ici. Je devais maintenant me rendre sur ce morceau de terre dĂ©solĂ©, mais un mauvais pressentiment rĂ©frĂ©nait mon ardeur. J'allai pourtant louer un radeau motorisĂ©. Au bout d'un quart d'heure, j'accostai les rivages dĂ©serts de la petite Ăźle de Lirh ou vivait, disait-on, le Comte Von Kriff. Personne, ne savait Ă  quoi il ressemblait, il ne quittait jamais sa forteresse. Cet homme vivait en absolue autocratie, reclus entre ses murs de calcaire. Le sable de la plage de Lirh, aussi, Ă©tait de la mĂȘme couleur beige rosĂ©, que les falaises et les pierres du chĂąteau. Tel un tableau monochrome peint sur une toile bleue. Je tirai ma barque sur le rivage et jetai un coup d'Ɠil Ă  l'horizon. Au loin, j'apercevais « Malte la grise », comme je me plaisais Ă  la surnommer. Puis en lui tournant le dos, je levai la tĂȘte vers la construction moyenĂągeuse du Comte Von Kriff. Le monument me parut impressionnant. La façade Ă©tait fort bien entretenue. Je me demandais comment pouvait-on arriver Ă  un tel rĂ©sultat en vivant seul et dans l'isolement le plus total ? Je supposai, alors, qu'il devait faire venir des ouvriers, une fois l'an, afin de rendre Ă  cette pierre sa splendeur d'origine. Ou bien que l'orientation favorable de l'Ăźle permettait aux vents de se charger parfaitement de ce travail, sans nĂ©cessiter l'intervention d'un quelconque facteur humain. Mes thĂ©ories archĂ©ologiques mises Ă  part, je devais trouver le moyen de pĂ©nĂ©trer dans le bĂątiment en Ă©vitant de croiser le maĂźtre des lieux. J'entendis soudain une voix dans mon dos :
— Je ne vous attendais pas si tît.
Je me retournai, désolée d'avoir été découverte si vite.
— Permettez-moi de me prĂ©sentez. Edward Von Kriff.
Il me prit la main, puis se pencha au dessus, Ă©lĂ©gant, mystĂ©rieux. Il leva ses yeux couleur d'obsidienne, me pĂ©nĂ©trant de son regard de braise. Un frisson glacial traversa mon Ă©chine. Je me sentis extrĂȘmement mal Ă  l'aise. C'Ă©tait un homme splendide, de type italien, mince et d'une taille impressionnante. Ses mains Ă©taient fines et osseuses, aux doigts longs comme les pattes d'une mygale. Je reconnais que cette comparaison semblait particuliĂšrement Ă©trange. Cependant j’ai toujours nourri une fascination relativement insolite pour ces bĂȘtes, qui inspirent malgrĂ© elles une crainte viscĂ©rale aux gens. Je soutenais d'autant plus cette comparaison, que les gestes du Comte Ă©taient lents et lĂ©gĂšrement tendus. D'une prĂ©cision chirurgicale. Il Ă©tait vĂȘtu d'une de ces longues vestes noires que l'on portait Ă  la fin du XIX° siĂšcle, une chemise blanche immaculĂ©e, un pantalon et des bottes cavaliĂšres assorties Ă  sa tenue. À sa ceinture pendait un petit fouet de cuir brun. Je me demandai alors s'il Ă©tait possible de dĂ©tenir une Ă©curie sur une si petite Ăźle ? Je ne me souvenais pas qu'un fouet eut Ă©tĂ© utile pour une monture. Hormis pour un attelage, qui dans ce cas, nĂ©cessiterait au moins une route. Ce personnage, d'une beautĂ© exceptionnelle pourtant, ne m'inspirait absolument aucune confiance. PlutĂŽt une profonde angoisse, proche de la panique. MalgrĂ© mon aversion, je dus accepter l'invitation du Comte Ă  dĂźner au chĂąteau, puisque j'Ă©tais venue percer le mystĂšre de la disparition de Lisbeth.
— Faites-moi visiter votre domaine, lui demandai-je, persuadĂ©e d'essuyer un refus.
À mon grand Ă©tonnement, il fut ravi de ma requĂȘte.
— Savez-vous monter à cheval ? fit-t-il avec enthousiasme.
Il me transperçait de son regard noir et je ne savais que penser de ces superbes yeux brĂ»lants, qui paradoxalement me glaçaient le sang. Bien sĂ»r que je montais ! Adolescente, j'avais mĂȘme remportĂ© quelques mĂ©dailles aux concours Ă©questres amateurs. L'Ăźle n'Ă©tait en rĂ©alitĂ© pas si petite qu'elle paraissait. Comme la Lune, ce monde avait sa face cachĂ©e. Nous y accĂ©dĂąmes Ă  pied, par un escalier de pierres taillĂ©es longeant le flanc droit de la bĂątisse. La pente Ă©tait trĂšs forte, les marches hautes et Ă©troites. Je ne voulus pas montrer Ă  mon hĂŽte que j'Ă©tais hors d'haleine. Nous arrivĂąme enfin au sommet de l’üle. J'avais le souffle coupĂ© par l'effort surhumain que je venais d'accomplir, mais rĂ©cupĂ©rai vite mes esprits. La vue d'une Ă©blouissante beautĂ© s'offrant Ă  moi eut raison de ma souffrance passagĂšre. DerriĂšre la forteresse se dessinaient des dunes jusqu'Ă  l'horizon. Quelques herbes de savane y poussaient en touffes Ă©parses, de diffĂ©rentes tailles, d'un vert lĂ©ger et jauni. Ce paysage insolite, perdu en pleine MĂ©diterranĂ©e, me semblait tout droit sorti des Chroniques martiennes de Bradbury. Le Sahel en pleine mer. Il Ă©manait de ces landes mĂ©lancoliques une atmosphĂšre sereine, envoĂ»tante. La magie de cet endroit ne prĂ©sageait en rien l'enfer que j'allais bientĂŽt y vivre. Le soleil ne s'Ă©tait pas encore couchĂ© sur Malte. La Lune dominait dĂ©jĂ  les monts de sable de l'Ăźle de Lirh. J'entendais les vagues au loin, mais ne distinguais rien d'autre que cette Ă©tendue Ă  perte de vue, couleur or rosĂ©. Cette sensation de cerner les limites d'un lieu en usant d'un sens autre que la vision me donnait l'impression d'ĂȘtre sur une autre planĂšte. Le comte me donna les rennes d’un splendide Ă©talon bai. Cet animal racĂ© Ă©tait extrĂȘmement bien entretenu. Von Kriff me guida dans ce paysage lunaire. Tout au long de la promenade, j’eus l’impression qu’une force mystique prenait peu Ă  peu le contrĂŽle de mon esprit, comme envoĂ»tĂ© par le chant d’une sirĂšne. Lorsque nous descendĂźmes de cheval, le comte me demanda :
— Que pensez-vous de mon üle ?
Je ne sus que rĂ©pondre. Je n’arrivais pas Ă  me souvenir de ce que j’y avais vu. Je me retournai pour m’assurer de la rĂ©alitĂ© de cet endroit. Les dunes Ă©taient Ă  leur place, majestueuses, mystiques
 Je me contentai de lui sourire et me tournai vers le chĂąteau. De ce cĂŽtĂ© de l’ülot, sa façade Ă©tait entiĂšrement recouverte de lierre. Cette verdure me surprenait par son contraste avec l’ariditĂ© du paysage. Quelle Ă©trange image, qu’un lierre sur des murs de forteresse moyenĂągeuse. J’apercevais l’entrĂ©e de la bĂątisse, Ă  quelques mĂštres, mais nous dĂ»mes refaire le tour et repasser par l’escalier de pierres de tailles. Il faillait laisser les chevaux Ă  l'Ă©curie. J’ai horreur de descendre les escaliers surtout quand les marches sont si abruptes. On peut Ă  peine poser un talon ! Je me collai au mur, le nez dans la roche, pour ne pas voir le vide. Etant sujette au vertige, je ne puis malheureusement rien y faire. Je ne sus d’ailleurs pas cacher ce talon d’Achille Ă  celui qui allait devenir l’un de mes adversaires les plus redoutables. Mon hĂŽte descendait les marches avec une lĂ©gĂšretĂ© surnaturelle, il s’arrĂȘta pour me tendre la main.
— Je vous remercie, je me dĂ©brouillerai sans votre aide, lui rĂ©pondis-je, profondĂ©ment concentrĂ©e sur ce mur que je frottais de tout mon corps comme si je voulais me fondre avec.
Je ne comprenais pas comment je pouvais autant perdre mes moyens, me sentant aussi ridicule qu’un enfant inexpĂ©rimentĂ© qui aurait surestimĂ© ses capacitĂ©s. Quel bonheur ce fut de pouvoir enfin poser un pied sur le sable. À ce moment il me vint l’image d’un idiot de chat grimpant aux arbres avec une agilitĂ© sans Ă©gal, mais complĂštement incapable de redescendre, toutes griffes dehors, dĂ©sespĂ©rĂ©ment agrippĂ© Ă  sa branche, se demandant ce qui lui avait pris de faire cette chose stupide ! Sur le flan gauche de l’üle, une grotte s’ouvrait sur un autre escalier, plus large et plus commode Ă  pratiquer - heureusement, car je commençais vraiment Ă  ĂȘtre lassĂ©e des petites surprises du genre ! - Cet escalier nous mena droit Ă  l’entrĂ©e du fort. Le pont levis Ă©tait baissĂ©. Le comte me guida sous le porche. Je me figeai subitement devant la vision Ă©trange qui s’offrait Ă  mes yeux. Une vĂ©gĂ©tation luxuriante, non, une jungle noyait la cour du chĂąteau dans un kalĂ©idoscope de fleurs immenses, toutes plus Ă©tranges et fantastiques les unes que les autres. Un pur fantasme de botaniste ! Sous d’énormes feuilles aux formes improbables j’aperçus un potager. Un drapĂ© de velours d’émeraude dissimulait un parterre de fraisiers sauvages, surplombĂ© d’arbre dont les fruits Ă  la chair dense pesaient sur les branches, tels d’énormes pierres prĂ©cieuses suspendues Ă  la gorge d’une Nymphe. FougĂšres, bananiers, rosiers et autres plantes venant des quatre coins du globe terrestre, foisonnaient dans l’harmonie de cet Ă©cosystĂšme incroyable. Dans ce sublime chaos vĂ©gĂ©tal, d’imposants buissons, parĂ©s de baies multicolores, enveloppaient les autres plantes de leurs menus feuillages luisants, telle une rosĂ©e baignĂ©e par un soleil naissant. De chaque cĂŽtĂ© du porche, deux superbes oliviers m’ouvraient le chemin comme une invitation Ă  un bal fĂ©erique. Une masse impressionnante de boutons d’or tapissaient le sol, cette marĂ©e de nacre jaune finissait sa course au pied des murs, passant le relais Ă  une explosion d’immenses clĂ©matites pourpres et bleues grimpant le long des façades de la cour, enveloppant la forteresse jusqu’à sa derniĂšre pierre. Deux petites chĂšvres se promenaient dans ce jardin fabuleux, entrant et sortant Ă  leur guise. Heureuses princesses dont la seule prĂ©occupation Ă©tait d’apprĂ©cier pleinement la magie de ces lieux. Je crus comprendre pourquoi le comte ne quittait jamais son Ăźle, mais ce cadre idyllique n’était pas la raison de son isolement.
Nous entrĂąmes dans le chĂąteau. Von Kieff me guida Ă  travers un long couloir de dalles brutes jusqu’à une grande salle de rĂ©ception. Un frisson me parcourut l'Ă©chine. Une atmosphĂšre inquiĂ©tante Ă©manait de cet endroit austĂšre. Une grande dĂ©tresse m’envahit soudain. Je me sentis observĂ©e. Une immense table de chĂȘne noire, trĂŽnait au milieu de la piĂšce, entourĂ©e par de lourdes chaises en mĂ©tal forgĂ©. Le vernis du plateau reflĂ©tait le plafond, donnant l’impression d’une ouverture sur un autre monde. Le long de chaque mur, des statues de marbre espacĂ©es d’un mĂštre, me dĂ©visageaient d’un air sinistre. Elles me semblaient vivantes, comme des Ăąmes damnĂ©es emprisonnĂ©es dans une cage de pierre livide. Un fort courant d’air souffla dans la salle. Je protĂ©geai mes yeux de mes mains, quand je les rouvris, un copieux festin ornait la lourde table. Comment a-t-il pu apparaĂźtre ? Personne, hormis le comte, n’était prĂ©sent sur les lieux. Il m’invita Ă  m’asseoir. Ce que je fis. Le repas fut silencieux, les mets Ă©taient dĂ©lectables, d’une finesse sans Ă©gale et le vin, semblable Ă  un nectar de fleurs paradisiaques. Tout Ă©tait absolument fabuleux, mais derriĂšre cette splendeur se cachait de sinistres desseins, que je ne tarderais pas Ă  dĂ©couvrir Ă  mes dĂ©pens.
AprĂšs le repas le comte me fit visiter sa forteresse et me montra la chambre rĂ©servĂ©e aux « invitĂ©s d’honneur ». J’acceptai sans hĂ©siter. L’occasion Ă©tait parfaite. J’avais en tĂȘte de mener mes investigations cette nuit, une fois le comte endormi. Je feignis d’ĂȘtre Ă©puisĂ©e. AussitĂŽt, mon hĂŽte me laissa prendre possession de mes appartements. Je passai la chambre au crible, mais n'y trouvai rien de probant. Lorsque la lune fut bien haute dans le ciel, je sortis en espĂ©rant trouver des traces du passage de mon amie, dans le chĂąteau. Les couloirs se ressemblaient tous, dans le noir. Cependant, je remarquai que l’architecture avait changĂ©. Mon imagination devait me jouer des tours, la nuit modifiait sans doute ma perception des lieux. Pourtant cela faisait un moment que j’arpentais ce dĂ©dale lugubre de corridors interminables pour n’aboutir nulle part. Je dĂ©cidai de rebrousser chemin afin de refaire le parcours et retrouver ma chambre. Impossible. Elle avait disparu. Je finis par me demander si je n’allais pas tomber nez Ă  nez avec le Minotaure. Je m’assis contre le mur de ce sinistre labyrinthe pour rĂ©flĂ©chir. La structure de l’endroit c’était effectivement transformĂ©e, faisant place Ă  un enchevĂȘtrement de galeries sans fin. Comment revenir Ă  mon point de dĂ©part ? À moins de dormir ici mĂȘme et laisser le jour rĂ©soudre cet Ă©nigme empreinte d’un mystĂšre qui ne me plaisait guĂšre ! Non, mon imagination ne jouait aucun rĂŽle dans cette angoissante mise en scĂšne. Le chĂąteau Ă©tait animĂ© d’une magie que je ne pouvais m’expliquer. Je me sentis ridicule de raisonner ainsi, aussi je me mis Ă  la recherche du hall aux statues de marbres. Cependant si je ne pouvais rejoindre mes appartements comment pouvais-je espĂ©rer tomber sur cette piĂšce ? Le plus Ă©trange c’est qu’il n’y avait aucune porte. Soudain, j’aperçus une lueur dans le fond. Je la suivis, persuadĂ©e de ne rien dĂ©couvrir de plus. AprĂšs une longue marche dans ce tuyau infini de pierres glaciales, je me cognai contre quelque chose. Je ne voyais plus, les tĂ©nĂšbres m’avaient subitement enveloppĂ©e tel un brouillard de goudron. Je touchai une surface froide et lisse, puis poussai ce qui me sembla ĂȘtre un portail mĂ©tallique. Il finit par cĂ©der sous mes efforts pour s’ouvrit sur la salle de rĂ©ception. Je fus momentanĂ©ment aveuglĂ©e par l’éclat de la Lune.
Tout Ă©tait Ă  sa place. La table au centre, vide. Les statues de marbre le long des murs. Une Ă©trange phosphorescence verdĂątre enveloppait la piĂšce. Je fis quelques pas. La porte se referma brusquement derriĂšre moi. Je me retournai pour constater qu’un mur avait remplacĂ© ce qui, il n'y a encore qu'un instant, Ă©tait une entrĂ©e. Je posai mes mains sur ces pavĂ©s de roche calcaire. Je n’arrivais pas Ă  croire ce qu’il c’était passĂ©. Je fis le tour de la salle. Il n’y avait aucun moyen de sortir. Et ces mannequins qui me dĂ©visageaient ! Je m’approchai de l’un d’eux, intriguĂ©e. De son visage, en apparence austĂšre, Ă©manait une profonde dĂ©tresse, si humaine. Cette pierre renfermait quelque chose. Je vis soudain une larme couler le long de sa joue. Je tendis la main pour la toucher, lorsqu’un vacarme monstrueux m’arrĂȘta net. Les portes Ă©taient rĂ©apparues, toutes ouvertes. Je courus vers la sortie la plus proche, mais ma course fut vite stoppĂ©e par le comte, qui se dressait devant moi, menaçant. Sourire en coin, il me dit :
— Je manque de personnel.
Sans que j’eus le temps de rĂ©agir il m’assĂ©na un coup de poing qui me fit perdre connaissance. Je repris conscience dans une des geĂŽles du chĂąteau. Mais quelle idĂ©e j’ai eue de me mettre dans une telle situation ? Je tentai de me lever mais mon corps ne rĂ©pondait pas. M’avait-il droguĂ©e ou Ă©tais-je en train de rĂȘver ? Les questions se bousculaient dans ma tĂȘte, je commençais Ă  comprendre ce qu'il se tramait dans cette forteresse maudite. Von Krieff enlevait les gens pour les enfermer comme il venait de le faire avec moi. Mais dans quel but ? Les statues Ă©taient le fil conducteur de cette macabre mise en scĂšne. J’ai bien vu l’une d’elle pleurer ! Serait-ce possible d’emprisonner une Ăąme dans un bloc de pierre ? Cette idĂ©e me glaça le sang. Je sentis soudain mon petit doigt tressaillir, mon corps commençait Ă  se rĂ©veiller, j’essayai alors de bouger ma main. Rien. Il Ă©tait hors de question d’abandonner, tout comte qu’il Ă©tait, je ne serais jamais son esclave ! Je refusais de finir ma vie dans un caillou ! L’absurditĂ© de la situation me mit dans une rage folle. Comment pouvait-on dĂ©loger une Ăąme de son corps et l’asservir pour l’éternitĂ© ? Je devais savoir ! Cependant, tout le mĂ©canisme me paraissait assez logique. Si on tue la personne, son Ăąme s’évapore, il n’y a plus rien pour la retenir sur terre, le corps doit donc rester en vie comme dans un coma artificiel. Bon sang, mais quelles idioties Ă©tais-je en train de penser ?! Je ne crois ni en Dieu, ni en toutes ces fadaises qu’on nous raconte sur l’au-delĂ  ! Je sentis brusquement mon torse brĂ»ler, quelque chose Ă©tait posĂ© dessus. La douleur fut si intense que mon bras la saisit d’un coup et la jeta violemment contre le mur. Je me relevai, puis regardai ma main . J’avais une brĂ»lure au troisiĂšme degrĂ© sur toute la paume et, sur ma chemise, se dessinait un petit cercle d’étoffe calcinĂ©e. Je recherchai l’objet responsable de tout ce cirque. C’était un talisman sur lequel Ă©tait gravĂ© un sigle Ă©trange. Une sorte de S traversant un cercle, de chaque cĂŽtĂ© duquel deux pointes ressortaient lĂ©gĂšrement. En observant l’objet je me rendais compte que je n’étais plus paralysĂ©e. C’était donc ce truc qui m’avait clouĂ©e au pavĂ©. Je fourrai l'objet dans ma poche. En me relevant je remarquai un tracĂ© sur le sol Ă  l’endroit mĂȘme oĂč j’étais allongĂ©e. Ce scĂ©nario ne prĂ©sageait rien de bon. Tout ce que j’avais pu imaginer sur les Ăąmes et les statues ne me paraissait plus si absurde, finalement. De la sorcellerie, il ne manquait plus que ça pour corser l’enquĂȘte ! Comme si les tueurs en sĂ©rie et les criminels en tous genres ne suffisaient pas, il fallait en plus que je me farcisse un marabout ! Cette rĂ©flexion sonnait bizarrement dans ma tĂȘte.
— Si on t’entendait penser, ma pauvre fille, on te mettrait la camisole sans te laisser le temps de t’expliquer ! me dis-je dit à voix haute, tant la situation me paraissait invraisemblable.
Je devais me ressaisir, il fallait trouver les autres otages de ce comte diabolique. Pour cela je devais sortir de cette cage. On se serait cru dans l’antre de Norman Bates Ă  quelques nuances prĂšs. Un psychopathe magicien qui, au lieu de zigouiller ses victimes, emprisonnait leur Ăąme dans des rondes-bosses ! Je me demandais s’il avait fait la mĂȘme chose Ă  sa mĂšre ? Je commençais Ă  comprendre comment tout ceci fonctionnait, l’amulette posĂ©e sur le torse des victimes devait sĂ©parer leur Ăąme du corps au moment oĂč elle devenait incandescente. J’y avais Ă©chappĂ© de peu ! Par chance, le cachot n’était pas verrouillĂ©. En sortant, je tombai sur une galerie serti d’une multitude de portes en bois massif. Mais bien sĂ»r, il ne manquait plus qu’une fiole avec l’inscription « buvez-moi » Ă©tiquetĂ©e dessus ! Je commençais sĂ©rieusement Ă  en avoir assez de ce manĂšge infernal ! Des couloirs, encore des couloirs sans fin ! Je regardai par un trou de serrure et y dĂ©couvris sans trop de surprise, une personne allongĂ©e comme je l’étais quelques instants plus tĂŽt. Un talisman posĂ©e sur son torse rayonnait de cette mĂȘme lueur verdĂątre dont Ă©tait enveloppĂ©e la salle principale. Tout Ă©tait clair, le pouvoir de cette breloque Ă©tait liĂ©e aux statues. Dans chacune des cellules gisait un otage et parmi eux, mon amie Lizbeth. Je devais agir. J’essayai d’ouvrir l’une des portes mais elle ne cĂ©dait pas. Je rĂ©itĂ©rai l’opĂ©ration sur toutes les autres. Rien. Je donnai des coups de pieds et hurlai Ă  pleine gorge afin de rĂ©veiller les dĂ©tenus, mais nul ne semblait rĂ©agir. Ce satanĂ© talisman contrĂŽlait leur « coma artificiel ». J’étais lĂ , tĂ©moin impuissant de cette comĂ©die maccabre ! J’entendis soudain des pas rĂ©sonner au loin. Dans le fond du corridor se dressait un escalier en colimaçon. C’était le comte, assurĂ©ment. Je ne diffĂ©renciais plus les battements de mon cƓur du bruit de semelle dure des bottes, qui se faisait plus net, au fur et Ă  mesure qu’il descendait. Il apparu enfin. Sa sombre silhouette avançait vers moi, menaçante. Il mit sa main sur sa ceinture, puis dĂ©tacha son fouet. Je restai figĂ©e, incapable de rĂ©flĂ©chir et encore moins d’agir. Il s’approcha me me fixant de ses prunelles abyssal. Brusquement, il enroula son fouet autour de ma gorge et serra, comme un Boa Ă©touffant lentement sa proie. Le sang me montait au crĂąne, il me regardait m’éteindre, un air de satisfaction extrĂȘme brĂ»lait dans ses yeux d’obsidienne. D’un geste de dĂ©sespoir je saisis l’amulette dans ma poche, puis l’écrasai contre sa poitrine. Von Krief lĂącha son fouet, reculant horrifiĂ©. Une forte quinte de toux m’assaillit, je n’arrivais pas Ă  reprendre mon souffle, mais je continuai de brandir le talisman sous ses yeux en dĂ©gageant le fouet d'un coup de pied. Aussi, je criai, si on peut appeler ça crier :
— Ne comptez pas sur moi pour devenir une de vos poupĂ©es de marbre !
Il tenait devait moi, immobile, fixant l’objet infernal. S’il tentait quoi que ce soit, je la lui faisais avaler !
— Vous allez libĂ©rer ces gens, immĂ©diatement ! ajoutai-je, la rage au ventre.
— Impossible, le jour s’est levĂ©. Je ne peux plus rien pour eux.
— Parce que vous vous inquiĂ©tez de leur sort maintenant ?!
Le comte resta silencieux. Il ne voulait pas me dire davantage.
— Ça les tuerait ?
Il continuait de fixer l’amulette sans desserrer sa mñchoire.
— RĂ©pondez ! Ça les tuerait ?
Je me ruai sur lui, il recula et trĂ©bucha sur une dalle dĂ©mise. Je profitai de mon avantage pour lui Ă©craser l’objet sur le torse. Le comte poussa un hurlement dĂ©chirant. Cette chose me brĂ»lait les mains, qu’importe, je continuai de le presser contre sa poitrine. Soudain, toutes les portes s’ouvrirent violemment, le sol se mit Ă  trembler, les murs se fissurĂšrent comme des coquilles d’Ɠufs. Je me redressai prĂ©cipitamment et commençai Ă  comprendre mon erreur. Le sorcier se releva avec peine. Les dalles s’effondrĂšrent, juste derriĂšre moi. Von Krief me saisit par le bras pour m’entraĂźner vers l’escalier. Nous remontĂąmes et aboutĂźmes la salle de rĂ©ception. Toute la forteresse s’écroulait comme un chĂąteau de cartes. L’ülot Ă©tait en train de sombrer. Bon sang, tous ces gens ! Le bĂątiment n’était plus qu’une ruine branlante, tandis que les abords de l’ile, ainsi que le dĂ©sert de dunes avaient dĂ©jĂ  disparu sous les flots. Un pan de mur s’affaissa sous nos yeux emportant le sol dans l’abĂźme. Un trou bĂ©ant, baignĂ© d’une eau noire, s’ouvrait sous nos pieds. Nous Ă©tions pris au piĂšge, vouĂ©s Ă  une funeste fin, orchestrĂ©e par le sinistre dessein d’un homme qui voulait ĂȘtre l’égal des dieux ! Une violente secousse fit glisser le comte. J’eus le temps de le saisir par le poignet et tentai de le tirer vers moi, mais la violence du sĂ©isme m’empĂȘchait de le remonter.
— Laissez-moi ! me cria-t-il.
Il Ă©tait hors de question que je le laisse s’en tirer Ă  si bon compte ! La ruine s’enfonçait progressivement, l’eau bouillonnait autour des roches qui disparaissaient une Ă  une sous les flots. Tenant fermement le bras de Von Krief, je remarquai que son visage avait vieilli, que ses cheveux avaient blanchi. Brusquement, le rocher auquel je m’agrippais dĂ©sespĂ©rĂ©ment cĂ©da et nous emporta dans le remous des eaux dĂ©chaĂźnĂ©es par l’agonie de l’üle maudite. C’était la fin de cette macabre Ă©popĂ©e.
Je me rĂ©veillai sur le pont d’un bateau de pĂȘche. Le corps du comte gisait Ă  cĂŽtĂ© de moi. Les habitants de Malte avaient vu le cataclysme. En bons marins, ils avaient dĂ©cidĂ© de porter secours aux Ă©ventuels survivants de l’ülot, et ce, malgrĂ© la superstition de ces derniers le concernant. Je tentai de retrouver le pouls du sorcier, son cƓur battait faiblement. Je restai agenouillĂ©e devant ce visage de vieillard. Posant ma main sur sa joue, j’espĂ©rai un quelconque signe de vie. Il ouvrit les yeux, puis me fixa. Son regard n’avait pas changĂ©. L’homme avait vieilli de prĂšs de cinquante ans. Je relevai doucement sa tĂȘte, me penchai sur lui.
— J’avais besoin de ces ñmes pour faire vivre mon üle.
Ce furent ses derniĂšres paroles. Il rendit son dernier souffle sur un bateau de pĂȘche maltais, dans mes bras. Depuis ce jour, Ă  l’endroit oĂč se dressait la forteresse, flotte un halo de brouillard verdĂątre : ce sont les Ăąmes perdues qui errent autour de ce que fut autrefois l’üle de Lyrh. Aujourd’hui encore je regrette de n’avoir pu les libĂ©rer de l’envoĂ»tement. J’enterrai le comte sur Malte et fit inscrire sur sa tombe :
« ci-gßt le comte Edward Von Kriff, maßtre des ùmes damnées ».
J’étais sans aucun doute la seule Ă  comprendre ce que signifiaient ces quelques mots. Le talisman qui m’était destinĂ©e fut perdue Ă  jamais dans la mer. Je gardai, cependant en mĂ©moire le symbole gravĂ© dessus. Je devais dĂ©couvrir tout ce que ceci pouvait signifier. Cet Ă©pisode de ma vie allait marquer le dĂ©but d’une longue carriĂšre dans le « bizarre ».
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tinynemodekaren · 2 years ago
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Ces derniers jours – un beau bardage bleu, de l’étanchĂ©itĂ© et des renforcements d’ossature
Je n'Ă©tais pas seule ces derniers jours. Sarah est venue m’aider deux jours et demi bĂ©nĂ©volement et est repartie hier.
Dans un premier temps, nous avons dĂ» remettre du scotch Ă©tanche sur les trous laissĂ©s par les agrafes qu’il a fallu ĂŽter pour faire passer les liteaux et la moustiquaire mĂ©tallique. Cela avait Ă©tĂ© du travail au dĂ©but du chantier, mais des fois, il faut refaire.
J’ai aussi prĂ©fĂ©rĂ© rajouter une bande de frein vapeur Ă  un endroit que j’avais mal recouvert dans ma tiny – je n’avais pas correctement chevauchĂ© deux lais de frein-vapeur, et j’ai prĂ©fĂ©rĂ© assurer.
Mais surtout, surtout, surtout :
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Ă  nous deux, nous avons posĂ© les bases de ce bardage d’un beau bleu ocĂ©an (ce n’est pas le terme acadĂ©mique, seulement ce qu’il m’évoque)
Nous avons commencĂ© Ă  retailler le bas des lames de bardage de la premiĂšre ligne en bas – pour que l’eau de pluie puisse goutter sans s’attarder dans la ligne d’emboitement de la lame de bardage.
Un coup de scie sur table sur chaque lame pour commencer et cela a dĂ©jĂ  pris un certain temps d’adapter l’outil, de tester le profilage. Merci Ă  Maxime avec lequel j’ai fait ces coupes.
Puis nous avons dĂ» trouver la solution pour que la moustiquaire inox qui fait office d’antirongeur et anti-insecte sous le bardage puis s’accrocher au bardage sans revenir en arriĂšre et traverser le pare-pluie par points. La solution qu’avait dĂ©jĂ  trouvĂ© Maxime : agrafer la moustiquaire sur la lame de bardage Ă  champ, puis mettre du joint sur les agrafes pour Ă©viter l’electrolyse (elles ne sont pas en inox)
Petite cerise sur le gĂąteau, je souhaite que mon bardage soit biseautĂ© aux angles. Autant vous dire que la chose n’est pas simple pour que tout se joigne joliment. Alors, pourquoi pas de corniĂšre d’angle de la mĂȘme couleur que le bac acier par exemple, me direz-vous ?
Tout simplement parce que je crains que cela enferme la maison d’une certaine maniùre.
En tout cas, quand j’ai fait les tests visuels, cela ne me plaisait pas. Se pose la question avec une corniĂšre d’angle plus douce, en bois, bleue comme le bardage, mais je n’ai pas Ă©tĂ© convaincue. En revanche, mettre une corniĂšre d’angle temporaire pendant un transport de la tiny, sans aucun doute – et cela aura servi Ă  y rĂ©flĂ©chir.
Nous avons dĂ» recalculer plusieurs fois les lames, avec ces biseaux qui complexifient les choses
Mais quand nous avons réussi, quelle satisfaction !
Nous avons placé la premiÚre lame sur deux cÎtés pour mettre le geste en place.
Je vais vĂ©rifier ma mise Ă  niveau Ă  mon retour avant de continuer, car j’ai un doute sur le plus grand mur.
Hier, au dĂ©part de Sarah, j’en ai profitĂ© pour mettre aussi des cales manquantes pour le contre-plaquĂ© du parement intĂ©rieur. J’ai mis aussi une accroche dans le pignon principal pour le hamac. J
Deux sections de 45x95 vissĂ©es ensemble, dont une avec un angle diffĂ©rent qui s’accroche sur une Ă©charpe en plus du montant principal – et l’autre qui passe derriĂšre l’écharpe. C’est gros, mais c’est solide, et je pourrai alors visser directement dedans sans avoir besoin de mettre un boulon derriĂšre !
La prochaine fois, j'espĂšre vous envoyer une photo avec le hamac !
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