#lac des trois milles sud
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#bord de l'eau#chalet bord de l'eau#borddeleau#estrie#accès au lac#proprio direct#chalet a vendre bord de l'eau#lac des trois milles sud#sainte Cécile de whitton#lac écologique Estrie#photography#nature#lake#mountains
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Fluent Forever 625: French
For those of you who can’t be assed to get all the 625 words in French I’ve done it for you (I might do other languages as well)
-Repost from my old account
Animals: chien, chat, poisson, oiseau, vache, cochon, souris, cheval, aile, animal
Transport: train, avion, voiture, camion, vélo, bus, bateau, navire, pneu, essence, moteur, billet, transport
Lieux: Ville, maison, appartement, rue/route, aéroport, gare, pont, hôtel, restaurant, ferme, cour, école, bureau, chambre, commune, université, club, bar, parc, camp, boutique/magasin, théâtre, bibliothèque, hôpital, église, marché, pays, bâtiment, terre, espace, banque, lieu
Vêtements: chapeau, robe, combinaison, jupe, t-shirt, pantalon, chaussures, poche, manteau, tache, vêtements
Couleur: rouge, vert, bleu (clair, foncé), jaune, marron, rose, orange, noir, blanc, gris, couleur
Personnes: fils, fille, mère, père, parent, bébé, homme, femme, frère, sœur, famille, grand-père, grand-mère, mari, femme, roi, reine, président, voisin, garçon, fille, enfant, adulte, humain, ami, victime, joueur, amateur, foule, personne
Travails: professeur, étudiant, avocat, docteur, patient, serveur, secrétaire, prêtre, police, armée, soldat, artiste, auteur, directeur, journaliste, acteur, travail
Société: religion, paradis, enfer, décès, médicament, argent, dollar, facture, mariage, mariage, équipe, race, rapports sexuels, sexe, meurtre, prison, technologie, énergie, guerre, pais, attaque, élection, magazine, journal, poison, arme à feu, course, exercice, balle, jeu, prix, contrat, drogue, marque, sciences, dieu
Art: bande, chanson, instrument de musique, musique, film, art
Boissons: café, thé, vin, bière, jus, eau, lait, boisson
Nourriture: œuf, fromage, pain, soupe, gâteau, poule, porc, bœuf, pomme, banane, orange, citron, maïs, riz, huile, graine, couteau, cuillère, fourchette, assiette, tasse, petit déjeuner, déjeuner, dîner, sucre, sel, bouteille, nourriture
Maison: table, chaise, lit, rêver, fenêtre, porte, chambre à coucher, cuisine, salle de bains, crayon, stylo, photo, savon, livre, page, clé, peinture, lettre, note, mur, papier, plancher, plafond, piscine, verrou, téléphone, jardin, jardin, aiguille, sac, boîte, cadeau, carte, bague, outil
Électronique: horloge, lampe, ventilateur, téléphone portable, réseau Wi-Fi, ordinateur, programme d’ordinateur, laptop, écran, appareil photo, télévision, radio
Corps: tête, cou, visage, barbe, chevaux, œil, bouche, lèvre, nez, dent, oreille, larme, langue, dos, orteil, doigt, pied, main, jambe, bras, épaule, cœur, sang, cerveau, genou, sueur, maladie, os, voix, peau, corps
Nature: mer, océan, rivière, montagne, pluie, neige, arbre, soleil, lune, monde, terre, forêt, ciel, plant, vent, sol, fleur, vallée, racine, lac, étoile, gazon, feuille, air, sable, plage, vague, feu, glace, île, colline, chauffer, nature
Matériels: verre, métal, plastique, bois, pierre, diamant, argile, poussière, or, cuivre, matériel
Mathématiques/dimensions: mètre, centimètre, kilogramme, pouce, pied du roi, demi, cercle, carré, température, date, poids, bord, coin
Noms divers: carte, point, consonne, voyelle, lumière, son, oui, non, pièce, douleur, blessure, trou, image, modèle, nom, verbe, adjectif
Directions: haut, bas, côté, devant, derrière, à l’extérieur, à l’intérieur, en haut, vers le bas, gauche, droit, nord, sud, est, ouest, direction
Saisons: été, printemps, hiver, automne, saison
Nombres: zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt et un, vingt deux, trente, trente et un, trente deux, quarante, quarante et un, quarante deux, cinquante, cinquante et un, cinquante deux, soixante, soixante et un, soixante deux, soixante-dix, soixante-onze, soixante-douze, quatre-vingt quatre-vingt-un, quatre-vingt-deux, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze, quatre-vingt-douze, cent, cent un, cent deux, cent dix, cent onze, mille, mille un, dix mille, cent mille, million, milliard, première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, nombre
Moie: janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
Jours de la semaine: lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche
Temps: année, mois, semaine, jour, heure, minute, second, matin, après-midi, soir, nuit, temps
Verbes: travailler, jouer, marcher, courir, conduire, voler, nager, aller, arrêter, suivre, penser, parler/dire, manger, boire, tuer, mourir, sourire, rire, pleurer, acheter, payer, vendre, tirer, apprendre, sauter, sentir, écouter, écouter, goûter, toucher, voir, regarder, donner un bisou, brûler, fondre, creuser, exploser, asseoir, supporter, adorer, passer à côté, couper, se battre, s’allonger, danser, dormir, se réveiller, chanter, compter, marier, prier, gagner, se perdre, mélanger, plier, laver, trouver, tomber, pousser, tirer, porter, casser, porter, pendre, secouer, signer, battre, soulever
Adjectives: long, court, grand, petit, large, étroit, grand, petit, lent, vite, chaud, froid, chaleureux, frais, nouveau, ancien, jeune, vieux, bon, mal, mouillé, sec, malade, sain, bruyant, tranquille, heureux, triste, belle, moche, sourd, aveugle, gentil, méchant, riche, pauvre, épais, mince, cher, pas cher, plat, courbé, mâle, femelle, serré, ample, haut, bas, doux, dur, plongé, peu profond, propre, sale, fort, faible, mort, vivant, lourd, léger, foncé, clair, nucléaire, célèbre
Pronoms: je, tu, il, elle, ce, nous, vous, ils/elles
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A travers les Amériques à l’époque de la guerre du Vietnam, de Nixon et d’Allende, 1972-1973 (septembre à avril). Et aussi de Pompidou et Brejnev ; en Argentine, un peu avant le deuxième mandat de Perón ; Franco toujours en Espagne, Caetano au Portugal, le successeur de Salazar, et au Brésil, la dictature des généraux, Médici au pouvoir à l’époque.
Amérique du Nord : Ville de Québec/New York city : bus New York/Floride : Drive away (voiture conduite pour les propriétaires se déplaçant en avion) Floride/New Mexico : Drive away (Lotus Elite) Mexique : bus, voitures
Amérique centrale (Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama) : bus, trains, avion (Panama-Colombie)
Amérique du Sud : Colombie, Equateur, Pérou : bus, trains, avion (Lima-Cuzco) Pérou, Bolivie : trains, bus Bolivie, Argentine, Paraguay, Chili : trains, bus, stop Argentine/France : paquebot (Cristoforo Colombo, de Gênes
Parti du Québec après 18 mois de coopération civile à Québec, remplaçant le service militaire, la première étape a été New York. J’avais en effet décidé de prendre une longue période pour voyager, avant de prendre un emploi en France. La pratique la plus économique à l’époque chez les routards était de trouver une voiture à acheminer dans un endroit éloigné. En octobre, bien des résidents du Nord/Est, les retraités surtout, vont passer la saison froide en Floride, et ils laissent les clés de leur voiture à une compagnie Drive-Away, s’épargnant ainsi la longue descente. J’avais trois jours pour convoyer une grosse Buick, et j’arrivais un soir à l’appartement des propriétaires, en retard, vers Tampa. Ils firent un peu la gueule, mais me laissèrent dormir chez eux, pour m’accompagner le lendemain matin au centre-ville. Je trouvai un deuxième Drive-Away, avec une voiture de rêve, une Lotus Elite, à amener au Nouveau Mexique, près de El Paso, la frontière.
Mexique, Amérique centrale :
Tehotihuacan
Monte Alban
Palenque
Uxmal
Aztèques
Mayas
Chitchen Itza
Oaxaca
Tout ça s’est passé il y a bien longtemps, près d’un demi-siècle au moment où j’écris ces lignes ! Et donc les souvenirs sont flous, notamment sur l’itinéraire précis, mais il reste des images fortes, des expériences marquantes. Je me souviens être allé à Acapulco (les plongeurs sur la falaise), puis à Mexico, où je retrouvais un ancien amour des années d’étude, Françoise H., établie et mariée dans la grande ville. Puis le Yucatán, où je rencontrai un Suisse, puis un Allemand en van VW. A trois on a sillonné le pays, visité les sites mayas, Uxmal, Palenque, Chichen Itza, Monte Alban. Et finalement le Suisse m’a convaincu de continuer avec lui vers l’Amérique centrale et du Sud, ce qui n’était pas forcément mon projet au départ. Les Suisses ont l’habitude également, avant de commencer la vie active, de faire un voyage au long cours, formation indispensable. Une autre image, au Mexique, un homme âgé, l’air d’un vieux sage, lettré, qui commence le dialogue avec cette formule : “Usted habla Castellano, no?”, ce qui lui semblait évident.
Au Guatemala, dans un bus, un jeune type avec un Colt à la ceinture, exactement comme dans les westerns. Au Salvador, une rencontre avec une jeune Américaine, en voyage aussi, et un après-midi sur une plage du Pacifique. Inconscient, voulant l’impressionner, je me lance pour une longue baignade dans un crawl énergique. Au moment de retourner, un courant entraîne au large, je mets un temps fou, en me débattant comme un forcené, pour rejoindre le bord. Le soir j’apprends que cette plage est infestée de requins… Chez un Américain installé là, qui nous reçoit pour un pot. Une espèce de redneck nationaliste, traitant les locaux, les Salvadoriens, comme des arriérés. Je le revois encore : “They must learn who we are!”. Le passage de la frontière la nuit du Honduras au Nicaragua, des heures d’attente et de paperasse, finalement qui s’ouvre grâce à un pot de vin, à l’époque de la dictature de Somoza. L’arrivée au Costa Rica, pays bien géré et riche, contrairement à ses voisins, un répit après la misère. Le Panama, avec le contraste incroyable entre la Zone, la zone du canal, une bande d’un mille, tenue encore par les Américains à l’époque, un coin de Midwest, aux pelouses et villas impeccables, au milieu d’un pays pauvre. Enfin la route panaméricaine qui s’arrête à la jungle, aucune liaison terrestre entre Panama et la Colombie, alors que le Panama appartenait à la Colombie au XIXe, il faut prendre l’avion pour aller en Amérique du Sud. L’idée du routard est évidemment de tout faire par des moyens de transport terrestres, l’avion est un échec. Mais là, pas le choix.
Une rencontre avec deux Françaises en Colombie, on continue la route ensemble, pour se séparer au Pérou. Elles continueront jusqu’en Argentine, où elles tomberont dans les pattes de camionneurs, une expérience horrible, relaté dans un grand article plus tard, d’une revue de voyage en vogue à l’époque, Partir. A Bogota, capitale de la violence, les histoires horribles que les routards se racontent, comme celle, classique, du gars arrêté à la sortie d’un bus, cachant une main coupée sous son blouson, il voulait seulement voler une bague en or…
En Colombie
Compagnes de route
Equateur :
A Quito
Au Pérou, un match de foot dans un grand stade de la ville, la foule, la cohue, des pickpockets, et mon portefeuille subtilisé, de l’argent, des papiers, mais pas l’essentiel. Un mauvais souvenir. Je rencontre un Américain, les deux Françaises prennent un itinéraire différent. On doit prendre le train pour Cuzco, un train fabuleux qui passe de 0 à 4 000 m dans des décors vertigineux. Mais le gars tombe malade, une dysenterie à crever, incapable de voyager. Je lui propose de prendre l’avion, il saute sur l’idée et on va à Cuzco avec la compagnie locale. Là-bas, il récupère doucement, dans une espèce d’auberge/dortoir pour routards. Reste le graal du voyage sud-américain : Machu Picchu ! Train célèbre pour la cité inca. Puis au retour, train vers le lac Titicaca, en route pour la Bolivie.
Bolivie :
La Paz
En bus
Potosi
Ce qui frappe dans tous ces pays andins, et surtout en Bolivie, c’est le mur qui existe avec les Indiens, leur attitude non hostile, mais indifférente, ils vivent dans leur monde et semblent ne pas voir les autres, tous les autres, ceux qui sont arrivés après, après Pizarre. C’est comme si on était transparents, invisibles, impossible de croiser leur regard. Les femmes portent curieusement des chapeaux melon, et des jupes qu’elles ajoutent en couches successives. Les habitats sur les hauts de La Paz sont effarants de pauvreté, les comportements choquants pour un Occidental, on voit des gens s’arrêter au vu de tous pour satisfaire leurs besoins, comme si de rien n’était. Des sociétés à deux vitesses, avec les Blancs et métis qui vivent dans le monde moderne, au centre des villes par exemple, et les Indiens qui semblent n’avoir toujours pas digéré la conquête espagnole.
Raison pour laquelle, quand on arrive en Argentine, c’est un véritable choc culturel. Après des mois dans un monde étrange, on se retrouve tout d’un coup en Europe. On passe dorénavant inaperçu, fondu dans la masse, et l’environnement paraît familier.
A travers le Chaco
Contrôle identité
Iguazu
Bariloche
Retour à Buenos Aires, Patagonie
Bariloche est un rêve, choisi par Walt Disney pour imaginer le décor de Bambi :
Deux souvenirs étonnants, dans le nord de l’Argentine, à travers le Chaco, une sorte de savane, et après lors d’un court passage au Paraguay. Je rencontre un autre Américain avec qui on monte sur un train de marchandises, pour traverser sur le toit cette région, on s’arrête dans un village le soir, à la recherche d’un hébergement. Un Argentin nous accueille chez lui, dans sa famille, nous nourrit et nous loge, sans rien demander en échange, une hospitalité qui lui paraît naturelle, envers deux inconnus. Très beau et émouvant, le souvenir est fort et il restera. L’autre est dans une gare du Paraguay, on est en janvier, en plein été austral, dans un pays subtropical, la chaleur est effroyable et toute la gare est envahie par des cafards volants, des gros insectes noirs qui tourbillonnent, qui vous passe sur le corps, le visage, et qu’on a un mal fou à écarter.
Au Chili en février 1973, à l’époque d’Allende, six mois avant le coup d’Etat. Une atmosphère de révolution dans la capitale, à Santiago, des manifestations tous les jours, des magasins avec des queues, des pénuries, une ambiance enflammée, les jeunes avec qui je discute soutiennent le régime, passion des discussions politiques. Je prends un train pour la côte, c’est les vacances, tout le monde part, il est pris d’assaut, bourré à craquer, on voyage pendant tout le trajet comme dans le métro aux heures de pointe. Pour arriver finalement à Algarrobo, station balnéaire de type méditerranéen. Quelques jours bénis…
Valparaiso
Plage Algarrobo
A Algarrobo
Frontière Chili-Argentine en été
Finalement, retour en Argentine à travers la Patagonie, toujours en train, et séjour à Buenos Aires. Je suis entraîné à un meeting politique dans un stade (on est avant le coup d’Etat et la dictature de Videla), foule immense, slogans hurlés en chœur (Duros, duros, duros, que vivan los montoneros que mataron a Aramburu!), déchaînement des passions. Les Montoneros étaient un groupe d’extrême gauche péroniste se livrant à des attentats, notamment l’enlèvement et l’assassinat en 1970 d’un général, Pedro Aramburu, qui avait participé au renversement de Juan Perón en 1955.
Retour final en France, avec escales à Montevideo, Santos, Rio, Lisbonne, Barcelone sur le paquebot italien Cristoforo Colombo, à destination de Gênes. Débarquement à Cannes, par chaloupe.
Passage devant les côtes du Maroc
L’écrivain américain Paul Theroux a fait le même voyage, également dans les années 1970, il en a tiré un livre, The Old Patagonian Express, passionnant, comme tous ses récits de voyage à travers la planète : Riding the Iron Rooster, The Great Railway Bazaar, Dark Star Safari, The Last Train to Zona Verde etc. A la fin, la rencontre avec Jorge Luis Borges est mémorable.
Du Québec à la Patagonie A travers les Amériques à l'époque de la guerre du Vietnam, de Nixon et d'Allende, 1972-1973 (septembre à avril).
#Algarrobo (Chili)#Amérique centrale#Andes#Bariloche#Bogota#Bolivie#Chaco#Colombie#Cuzco#Equateur#Floride#Incas#Jorge Luis Borges#La Paz#Lac Titicaca#Lima#Machu Picchu#Mayas#Mexico#Mexique#Montoneros#New York#Paquebot Cristoforo Colombo#Paraguay#paul theroux#Pérou#Pedro Aramburu#Perón#Potosi#Québec
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Étape 45 : Sorde l’Abbaye
Jeudi 6 juin.
J’ai bien dormi, dans le petit lit de la petite chambre du Centre Diocésain. Je regarde dehors, le ciel est couvert, le sol est trempé, il a dû bien pleuvoir cette nuit. Je regarde la météo sur le smartphone (qu’est-ce que je deviendrais sans lui !). Aucune précipitation n’est prévue pour aujourd’hui. Je range les vêtements de pluie et sors en T-shirt. Petit déjeuner, lavage de dents, toilettes (ben oui, on est toujours trop avare de détails ... N’empèche que vous rigolez, mais quand on oublie ce dernier point, on est drôlement ennuyé, sur le chemin. D’autant qu’on aime bien avoir son petit confort, pour ces choses-là !)
Après être remont�� dans la chambre pour prendre les bâtons que j’avais oubliés, je décolle.
Je ferai exactement 24,9 kms, aujourd’hui.
La température est idéale. Je suis presque complètement habitué à mes chaussures, je n’ai mal nulle part ... Un bonheur.
En plus, le chemin change complètement de celui que j’ai connu ces derniers jours. Finies les longueurs dont on ne voit pas le bout. Finis, les alignements de pins faisant forêts, Finis, les tapis de fougères à n’en plus finir ! Je retrouve des virages, des lieux-dits (et des chiens, mais on peut pas tout avoir ... Il y en a un qui m’a d’ailleurs collé une sacrée frayeur !), des forêts qui ressemblent à des forêts, avec une diversité d’essences, des taillis, des feuilles mortes, une disposition un peu bordélique ... Je retrouve des montées, des descentes, du goudron, des pistes, des sentiers ... Ca a l’air de rien, et moi-même ne m’en rendais pas compte, mais c’est autrement plus motivant, et le temps passe plus vite.
Ca démarre bien. La brume sur les lacs, le chemin serpente entre trois ou quatre étendues d’eau ...
Voici le Luy
Des arums sauvages ... Il y en a pas mal sur cette partie du chemin. Je n’avais jamais vu ça ...
J’ai dû me tromper, je suis en Suisse, on dirait ...
J’arrive à Cagnotte (rigolo, comme nom, non ?). Il y a une épicerie dans laquelle je m’arrête pour faire les courses et je fais la causette avec le monsieur qui tient l’endroit. Je lui dis que j’aimerais bien avoir ça à Favières. Lui m’explique que dans des conditions normales, ce type de commerces n’est pas viable, sauf à être soutenu contractuellement par la Mairie. Au bénit, les gens sont très contents d’avoir un magasin dans le village, mais très vite, ils le délaissent complètement au profit du Leclerc à 7 kms de là. Le Maire s’était engagé à ce que les associations le fassent travailler, mais pour 500€ de courses à Leclerc, ils lui prennent royalement 40 baguettes à 0,90€ ... Pourtant, il met un point d’honneur à ne pas dépasser les prix Leclerc de plus de 10%.
Il me dit que le panier moyen est de 2,50€.
Il vend « Sud-Ouest ». Une dame passe, il parle de ses difficultés. Elle lui dit alors : « Pourtant, chaque jour, je vous prends « Sud-Ouest » » ... Sur un journal, il gagne 14 centimes. Brut.
Tout ça veut dire qu’un modèle économique classique ne fonctionne pas. Je reste persuadé qu’un autre type de fonctionnement peut marcher.
D’ailleurs, à Onesse et Laharie, Jacky, le conseiller municipal qui m’avait emmené faire les course, en est persuadé aussi, mais lui, est en train de le mettre en œuvre.
Voici le Bassecq.
Les deux fleuves sont marron à cause de la grosse drache d’hier, mais généralement, l’eau est plus claire ...
J’arrive enfin à destination. Je vous fais juste remarquer le petit panneau qu’on trouve sous le nom du village. C’est au moins la quatrième commune que je vois arborant ce panneau :
Je ne discute pas du fond, je vous laisse regarder sur Gogole ce qu’est le Tafta. Je me réjouis juste que des villages, représentés par leur Conseil Municipal, aient une vraie conscience politique et l’affichent. J’aimerais tellement que chez moi aussi, les postulants à la Mairie montrent un tout petit peu d’intérêt pour la chose publique. Mais bon, pour beaucoup (j’ai dit pour beaucoup, pas pour tous, évidemment !), la fonction d’élu consiste à assister au repas des vieux une fois par an, célébrer deux mariages et dormir pendant 3 réunions de la Com de Com, du Conseil Général et de la Préfecture, et une fois par trimestre, présider un Conseil Municipal convenu dont l’ordre du jour a été rédigé par le secrétaire de Mairie, de même que les comptes administratifs que personne n’a lus et que d’ailleurs, personne n’a cherché à comprendre.
Mais bon, dans trois jours, je serai en Espagne. Je n’aurai donc plus aucune raison de me mettre la rate au court-bouillon, et donc, vous ficher le paix avec ça. Mais vous aurez compris que ça me rend vénère (comme on dit de nos jours !)
Le gîte est parfait. Monique est une vieille dame du village qui le tient d’une main de fer. Sauf que Monique, elle marche difficilement et elle ne peut pas gérer le quotidien du gîte. Elle fait donc appelé à des « hospitaliers ». En l’espèce, ce sont des personnes, en général des anciens pélerins, qui viennent passer une semaine, voire plus, pour faire l’accueil et tenir la maison.
Aujourd’hui, c’est Jean-Maurice qui tient la maison.
Très gentil, Jean-Maurice. 68 ans, lui aussi a parcouru la terre entière à pieds. Il connaît Compostelle comme sa poche. C’est marrant, il faut pas cinq minutes pour reconnaître quelqu’un qui connaît le Camino et quelqu’un qui la ramène ! Le premier fait rêver, le second vous donne des envies de paires de claques. C’est Valentino qui me racontait qu’il s’était fait brancher par un type qui l’assommait de conseils, sur ce qu’il ne faut pas faire, sur ce à quoi il faut penser, sur les difficultés du chemin ... Valentino a essayé à trois reprises de lui expliquer qu’avec mille bornes dans les pattes, il commençait à avoir une certaine idée des choses du chemin, l’autre n’arrêtait pas ... Jusqu’à ce que Valentino s’aperçoive que le vétéran marchait depuis tout juste trois jours ...
Jean-Maurice en revanche, il connaît. Vraiment. Et il m’a donné plein de détails, plein de petits trucs du quotidien. Il m’a raconté Roncevaux, l’Espagne, les albergues ... Il a dissipé pas mal d’angoisses, en a ajouté de nouvelles ...
Il a eu une vie compliquée, Jean-Maurice. Militaire à Amiens, puis à Abbeville, il a deux enfants. Comme il est jamais là, sa femme se barre. Il le supporte pas. Burn out. Il quitte l’armée, vend tout ce qu’il a et s’en va sur les routes.
Il rencontre une autre dame, qui se retrouve enceinte. Elle veut pas du gosse, lui si. Alors elle lui laisse la gamine (c’est une fille) et se barre refaire sa vie.
Le voilà tout seul avec un bébé à élever. Il trouve un job à Castorama Englos (c’est près de Lille). Il habite dans la loge du gardien. Au bout de quelque temps, il migre chez Auchan. Tout ça, c’est la famille Mulliez. Visiblement, il les aime bien, les Mulliez.Le boulot lui plaît bien, il y reste jusqu’à sa retraite, une quinzaine d’années. Il a fait un peu tous les boulots, chez Auchan. Il m’explique que dans ce groupe, on change les gens d’affectation tous les deux ans, pour éviter qu’ils ne se laissent aller au train-train. Il dit « j’ai un peu fait tous les boulots », mais à mon avis, il a pas rempoté les rayons longtemps. Il a fini sa carrière en allant dans les pays de l’Est, apporter son expertise à l’ouverture des magasins et former le management.
Ce que je vois surtout, c’est qu’il a passé sa vie à bosser quinze heures par jour, pour une rémunération tout juste honnête. Mais je crois que c’est le lot de tous les « collaborateurs » de ces enseignes.
A la retraite, il re-bazarde tout ce qu’il a, partage les sous entre ses enfants et repart sur les routes.
Prochaine étape : Lourdes. À pied, évidemment. Et l’an prochain, Rome.
Il fuirait pas un peu quelque chose, Jean-Maurice ? Je sais pas. Et je m’en fous. Ce qui m’importe, c’est qu’il y trouve son compte et qu’il soit heureux.
Mais bon, moi pour l’heure, je suis à Sorde et je cause avec Jean-Maurice. Il me dit qu’à 16 heures, il y a une visite guidée de l’Abbaye Bénédictine, gratuite pour les pélerins. Gratuite ? Mon sang ne fait qu’un tour, et me voilà parti avec ma Crédentiale pour la visite. C’était super. le guide était parfait, j’ai vu plein de belles choses, appris plein de trucs ...
Ca, c’est la façade du monastère
Et ça, c’est le cryptoportique.
Si vous voulez en savoir plus, goto « Gogole »
Il y avait une dizaine de personnes, assez âgées dans le groupe. Comme j’étais le seul pélerin, le guide me chambrait un peu, gentiment. Ca intéressait les gens de voir un pélerin. Il me posaient des questions, connaissaient quelqu’un qui, s’étonnaient que je ne le connaisse pas moi-même... Pourtant, lui aussi, il est du Nord ! Il y a quand même eu une bonne femme pour me dire qu’elle aurait bien pris le Camino, mais avec des étapes plus longues, et partir de plus loin, et plus vite, et mieux ... En bref, que j’étais une couille molle. Curieusement, j’étais content de l’avoir rencontrée. Elle aurait pas été là que j’aurais été déçu.
Allez au lit !
Bonne nuit à tous
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Nous parlons du désert libyque de Ténéré (Téthys), un lieu sacré qui était autrefois un océan avant de devenir habitable puis désertique, ici ce qui nous intéresse c’est la période habité et verdoyante, une période très humide où la Libye était jonché de fleuves par millier et de Mega-Lac. Cette ère mythique de la Libye verdoyante enfanté par la Déesse Ténéré est une période où l’Hespérie (Maghreb) actuel était encore cette gigantesque île de l’Atlantide entouré de mer de part et d’autre avant que la Libye s’assèche et se forme. La formation de la Libye coïncide avec l’apparition de fleuves géants, ces derniers sont les fils de la Déesse Ténéré qui enfante pas moins de 3000 Dieux-Fleuves (Potamoi) et autant d’Océanides qui rayonnent dans le monde.
Les Potamoi sont les fils des Titans Océan et Téthys (Ténéré). Ils sont les frères des Océanides.
Dans la Théogonie, Hésiode relate qu’il existe 3 000 Potamoi et autant d’Océanides :
« Et, en effet, il y a trois mille filles rapides d’Océanos dispersées sur la Terre et dans les lacs profonds, et qui habitent de toutes parts, une illustre race de Déesses. Et il y a autant de fleuves au cours retentissant, fils d’Océanos, enfantés par la vénérable Téthys (Ténéré). Et il serait difficile à un homme de dire tous leurs noms ; mais ceux qui habitent leurs bords les connaissent tous. »
— Hésiode, Théogonie (364-370)
Pline selon Juba II, Source du Nil en Maurétanie :
Le Nil a sa source – autant qu’a pu le rechercher Juba – dans une Montagne de la Maurétanie inférieure, non loin de l’océan ; aussi il s’étale en un Lac qu’on appelle Nilis. Même un crocodile en fut rapporté par Juba comme preuve, et il le consacra dans le temple d’Isis à Césarée où on le voit aujourd’hui. En outre, on a observé que le Nil a ses crues en rapport avec l’abondance des pluies et des neiges en Maurétanie. Sorti de ce lac, il s’incline à couler à travers des pays sablonneux et arides, et il se cache sur une longueur de quelques jours de marche.
Nous apprenons que depuis l’antiquité les récits mythologiques et légendes foisonnent dans le monde méditerranéen sur le passé glorieux de la Libye, tout ces récits sont enveloppés de mystères, mais Juba II de Maurétanie le Roi érudit décide de mener son enquête et se lance dans des recherches gigantesques, il créer une brigade de fonctionnaires scientifiques chargé de partir à la recherche d’information sur la Libye. Son choix d’étudier les fleuves ténériques était un parie risqué a l’époque étant donné la désertification bien avancé du continent, pourtant il réussi a prouver que le Nil rejoins bien un fleuve du Sud marocain actuel, ce même fleuve que les âmes empruntent pour rejoindre depuis le Nil le pays des Dieux dans la religion égyptienne. En effet Juba II réussi a prouver scientifiquement une vielle croyance selon laquelle le Nil reliait un autre grand fleuve du Sud mauresques et bien que cela soit une prouesse technique étendoné la distance, il réussi l’impossible armée de son savoir et de son armée de scientifiques libyens, raillé par ses contemporains et moqué ensuite a l’époque moderne par les Barbares, la science lui donnera finalement raison. Aujourd’hui les satellites sont capable de cartographier même les restes d’anciens Lacs et Fleuves, pour les spécialistes le désert libyen contient trois fois la Méditerranée en eau et des centaines de fleuves ont été découvert malgré leur disparition. Si la technologie actuel manquait à Juba II, il réussi néanmoins a prouver un fait majeur qui influence notre vision de Ténéré même à notre époque, si autrefois personne voulut le croire, nous le croyons désormais grâce a la cartographie des Fleuves du désert libyque aujourd’hui disparu.
Juba II avait raison, le Nil reliait bien le Maroc à l’Egypte Nous parlons du désert libyque de Ténéré (Téthys), un lieu sacré qui était autrefois un océan avant de devenir habitable puis désertique, ici ce qui nous intéresse c'est la période habité et verdoyante, une période très humide où la Libye était jonché de fleuves par millier et de Mega-Lac.
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Je vais être tout de suite franc: Hypno5e est un groupe qui m’impressionne, mais qui ne m’enthousiasme pas toujours. Et leur nouvel album, A Distant (Dark) Source, colle assez bien avec ce jugement – qui, je vous l’accorde, est un peu lapidaire.
Hypno5e, c’est un groupe français – originaire du sud-ouest, si je ne m’abuse – dont la musique se définit comme « metal cinématique ». En résumé, c’est du post-metal, avec des passages ambiants, des explosions de brutalité ponctués de hurlements et, en guise de ponctuation, des poèmes déclamés.
Concept-album autour du fantôme d’un lac bolivien disparu depuis quinze mille ans, A Distant (Dark) Source compte neuf pistes, mais regroupées en une introduction, une conclusion et trois chapitres en trois parties chacun. Au total, l’album dure une heure dix.
Hypno5e m’impressionne, parce que c’est un groupe qui n’a pas peur de s’attaquer à des concepts abscons et démesurés. Non seulement ils n’ont pas peur, mais ils ont aussi les compétences pour en faire quelque chose de grandiose.
Néanmoins, Hypno5e ne m’enthousiasme donc pas toujours. C’est en partie ma faute: j’ai du mal avec les passages les plus brutaux, les plus discordants de cet album (et des autres aussi, d’ailleurs). Cependant, je comprends leur utilité dans le concept, ce contrepoint de violence aux passages les plus planants.
Et puis il y a le fait que cet album est objectivement trop long. Il est blindé de bonnes idées, mais il a tendance à s’y perdre. À mon avis, avec dix ou quinze minutes de moins, A Distant (Dark) Source n’aurait non seulement rien perdu de sa force, mais il y aurait sans doute gagné en intensité.
L'album est disponible sur Bandcamp, à l'écoute et au téléchargement. Si je ne le recommande pas forcément, je vous invite néanmoins à lui consacrer au moins une écoute. Hypno5e, c'est spécial, mais ça mérite notre attention.
[bandcamp width=100% height=120 album=3759168610 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]
Bonus: la vidéo du morceau-titre
https://www.youtube.com/watch?v=Uu2_6mr2RUc
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Le centre du Vietnam: Hôi An, Đà Nång et Huê
Good Morning Vietnam !
On a beaucouuuup de retard dans nos articles, celui-ci date du 2 au 8 octobre!
Première étape au centre du pays, la petite ville d’Hôi An nous accueille sous une pluie battante. A l’abri dans notre petite chambre d’hôtel, nous passons la matinée à regarder par la fenêtre espérant une accalmie. Celle-ci fini par arriver, mais il est déjà l’heure de manger : nous testons quelques spécialités locales. On se régale avec le Cao Lâu (nouilles de riz, soja et porc), des White Rose Dumpling (raviolis fourrés à la poudre de crevette), etc…
Puis nous partons découvrir la ville. C’est agréable, les 3 principales rues du centre sont fermées à la circulation une grande partie de la journée !
Le centre historique d’Hôi An est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO : étrangement préservé malgré les guerres, les vieilles bâtisses bourgeoises qui le composent sont magnifiques. On en visite quelques unes, bien restaurées et meublées à l’ancienne. Souvent en bois, elles ont des influences vietnamiennes, japonaises et chinoises.
On traverse le pont japonais, qui date de 1593 !
Nous rentrons dans quelques temples et pagodes rose bonbon : l’atmosphère est relaxante dans les cours décorées avec des dragons, des fontaines, de splendides bonzaïs et de belles mosaïques.
Un peu par hasard nous découvrons la galerie d’art Precious Heritage, ouverte depuis peu par le photographe Réhahn Croquevieille dans une maison coloniale. L’exposition comprend des photos absolument magnifiques prises dans les différentes ethnies du centre et du nord du Vietnam par le photographe, mais aussi des véritables costumes traditionnels, parfois de vrais trésors car pièces uniques…
Nous continuons à déambuler dans la ville : lorsque tombe la nuit c’est encore plus féérique. Des milliers de lanternes et lampions éclairent les rues, avec des couleurs et des motifs multiples et variés, on adore.
Le lendemain nous louons un scooter pour explorer la région. Il faut se réhabituer à la conduite à droite, après 5 mois passés à gauche ! Pour les règles, c’est très simple : le plus gros a toujours raison et le premier engagé a la priorité !
Nous découvrons le site archéologique de Mŷ So’n : un lieu sacré créé par un empereur Cham au IVe siècle et qui devint par la suite la capitale du royaume Champa. Malheureusement, le site a été bombardé par les américains et il ne reste que de très belles ruines. La ballade est agréable car nous réussissons à éviter les hordes de touristes chinois bruyants, narcissiques et sans-gêne (mais à part ça on n’a rien contre eux hein !).
En retournant vers Hôi An, on est étonné de découvrir une belle plage surveillée, avec son cortège de bars et d’activité nautique. En plus il fait super beau, et on n’a pas les maillots ! Zut, ça donnait bien envie de piquer une tête !
Notre seconde étape nous emmène à Đà Nång, grosse ville en pleine expansion économique. Le front de mer est en train d’être défiguré par les immenses hôtels qui poussent comme des champignons. Le reste de la ville n’est pas ouf non plus. On aime quand même beaucoup le pont dragon, très réussi!
Le musée Cham nous présente de belles sculptures en grès, mais on s’est surtout arrêté là pour faire la route qui nous sépare de Huê.
En effet ce tronçon de route est réputé très joli : nous avons donc loué un scooter et envoyé nos gros sacs à destination. On commence la journée par un détour à la montagne de marbre quelques km au sud de Đà Nång. On escalade une colline calcaire d’où les vietnamiens extraient du marbre : il y a de très belles grottes, des pagodes mais aujourd’hui il fait CHAUD et avec un taux d’humidité proche des 100 % on est en nage. On est presque content de partir car on remonte sur le scooter et l’air nous rafraîchit (un peu).
On entame alors la fameuse route qui passe par le bien-nommé col des montagnes. On monte progressivement et la vue sur Đà Nång et les plages en arc de cercle est superbe. En plus on a de la chance côté météo !
On passe le col et on redescend … de ce côté-ci on aperçoit des nuages qui semblent bien menaçants… Après un déjeuner rapide dans une gargotte en bord de route, on fait un crochet par le petit village de pêcheurs de Lāng Cô. Nous sommes étonnés de voir une, puis deux églises !
Les 70km restants pour arriver à Huê sont moins cools : le ciel est gris, il n’y a pas grand chose à voir, on a mal aux fesses et on partage la route avec des énormes camions qui roulent à toute berzingue et qui n’en ont strictement rien à faire de nous, pauvre petit scooter insignifiant. Et il faut savoir que notre engin n’est pas vraiment une machine de guerre, on roule à 40…
Le lendemain malgré une petite pluie fine nous nous dirigeons d’un bon pas vers la cité impériale.
Construite au début du XIXème siècle par l’empereur Gia Long (dynastie Nguyên), elle comprend 3 enceintes à la Vauban qui composent la citadelle, la cité royale et en son centre la cité pourpre interdite.
On passe 3 bonnes heures à arpenter tous les recoins, c’est majestueux. Nous traversons des palais, portes et temples aux noms très imagés : esplanade du Grand Salut, porte de l’Humanité, pavillon des 5 Phoenix…
Le palais du trône est superbe, admirablement restauré avec ses 80 colonnes en bois, décorés de dragons sur fond rouge ! Après un dernier petit tour dans un jardin aux mille Bonzaïs, nous sortons pour trouver de quoi déjeuner.
On finit la journée par le musée des Antiquités royales où de beaux objets d’époque sont exposés.
Pour notre deuxième journée nous relouons un scooter chez la même compagnie que pour le trajet depuis Đà Nång, contre un commentaire 5 étoile chacun sur tripadvisor, nous l’obtenons gratuit… (voilà voilà…)
Et c’est parti pour la tournée des mausolés impériaux ! On aime toujours beaucoup ces rois ou empereurs qui assouvissent leur mégalomanie en construisant des somptueux palais, dilapidant la fortune d’un pays mais ravissant les touristes futurs !
Notre premier arrêt est le tombeau de Tu’ Đuc. Gigantesque, les bâtiments s’organisent dans un parc de plusieurs hectares autour d’un petit lac artificiel. Le premier et imposant édifice à visiter s’appelle le Palais de la Modestie, sans blague !
Puis nous découvrons le tombeau de Khài Đinh. Tout est fait pour que le visiteur se sente petit : trois escaliers successifs bordés d’énormes dragons en pierre permettent d’atteindre le palais.
Et alors dans le genre excès, celui-là c’est un champion : à l’intérieur, c’est le festival de la mosaïque, du tombeau jusqu’au plafond. Une statue en bronze grandeur nature le représente, trônant au milieu d’un baldaquin en béton de 1t. Au final, cette absence totale de mesure dans la décoration donne un style très clinquant certes, mais pas dénué de beauté !
Nous allons ensuite au tombeau de Minh Mang. C’est le seul qui a été construit après la mort du suzerain, qui de son vivant avait 30 femmes, 300 concubines et quelques 142 enfants. C’est aussi le plus charmant par une intégration parfaite dans la nature qui l’entoure. On traverse les différents édifices et cour pour arriver au pont de l’Intelligence, qui mène dans le monde des morts, de l’autre côté du lac. Tout est très harmonieux et offre de belles perspectives !
Nous terminons enfin par la pagode de Thiên Mu ou Dame Céleste. Construite à partir de 1601 sur les berges de la rivière des Parfums, on la repère grâce à sa tour aux 7 étages (qui correspondent aux 7 réincarnations de Bouddha). La encore une petite promenade très sympathique dans les jardins et les temples.
Cette première semaine dans le centre du Vietnam nous aura fait découvrir de magnifiques vestiges des grandes dynasties mais il est temps de poursuivre vers le Nord !
Bonne soirée à tous, nous partons en bus de nuit !
#vietnam#hoian#danang#hue#tourdumonde#roadtrip#thienmu#minhmang#khaidinh#tuduc#myson#marble mountain
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Retrouvailles
ça y est, nous avons retrouvé Tanguy pour notre plus grand plaisir à tous les 4!
Il a rejoint la France le 19 avril, lorsque nous avons décollé pour Rapa Nui, afin de préparer un recrutement pompier dans le Gard, la chance de sa vie tombant en plein notre tour du monde. Il n’a raté aucunes épreuves et est convoqué pour un entretien fin juin, ce qui est assez bon signe, sans trop s’emballer.
Nous sommes allés le chercher à l’aéroport de Cuzco (ou Cusco). Imaya a été timide les premières heures mais cela n’a pas duré!
Tanguy a trouvé les enfants grandis, changés, ils ont gagné en autonomie et indépendance, par la force des choses.
Les conditions n’étaient pas les meilleures pour continuer le voyage sans lui : barrière de la langue (ou plutôt muraille de Chine… Je ne connaissais pas un mot d’espagnol et rares sont les gens connaissant 3mots d’anglais en Amérique du sud, mais très fiers de savoir vous dire “Bonjour, ça va!”), épaule encore toute croche, aucune préparation de notre itinéraire au sein des différents pays et aucune idée de la date de retour de Tanguy et ce jusqu’au bout…
Mais on l’a fait!
On a réussi, chacun de nous quatre, l’épreuve que représentait cette séparation, que ce soit pour préparer un recrutement (et le réussir, oui je crois qu’on peut le chuchoter) ou continuer ce voyage à trois.
Je vais revenir un peu sur le mois passé sans lui mais en accéléré, bien que nous ayons vu et vécu des choses merveilleuses!
Nous avons parcouru Rapa Nui (île de Pâques) et tenté de percer ses passionnants mystères, essayé de trouver un charme à Santiago, vécu un tremblement de terre de magnitude 6 puis une dizaine d’autres un peu moins forts -impressionnants pour le coup-, arpenté les collines aux milles couleurs de Valparaiso, découvert une partie des incroyables peuples précolombiens du Pérou (Paracas, Nazcas, Moches, Incas), fait la rencontre, à Arequipa, de Juanita, la “blanche neige” du volcan Ampato, navigué sur les eaux mystérieuses du lac Titicaca, mâché quelques feuilles de coca pour grimper au sommet de la Pacha Mama de l’île Amantani à 3950m d’altitude et enfin nous nous sommes émerveillés devant Cuzco, capitale de l’empire inca. Et tout cela en 1 mois! Et yo no hablo espagnol…!!! Aïe, aïe, aïe…! (Enfin, maintenant je le baragouine un peu par la force des choses..) ;-)
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Retrouvailles
ça y est, nous avons retrouvé Tanguy pour notre plus grand plaisir à tous les 4!
Il a rejoint la France le 19 avril, lorsque nous avons décollé pour Rapa Nui, afin de préparer un recrutement pompier dans le Gard, la chance de sa vie tombant en plein notre tour du monde. Il n’a raté aucunes épreuves et est convoqué pour un entretien fin juin, ce qui est assez bon signe, sans trop s’emballer.
Nous sommes allés le chercher à l’aéroport de Cuzco (ou Cusco). Imaya a été timide les premières heures mais cela n’a pas duré!
Tanguy a trouvé les enfants grandis, changés, ils ont gagné en autonomie et indépendance, par la force des choses.
Les conditions n’étaient pas les meilleures pour continuer le voyage sans lui : barrière de la langue (ou plutôt muraille de Chine... Je ne connaissais pas un mot d’espagnol et rares sont les gens connaissant 3mots d’anglais en Amérique du sud, mais très fiers de savoir vous dire “Bonjour, ça va!”), épaule encore toute croche, aucune préparation de notre itinéraire au sein des différents pays et aucune idée de la date de retour de Tanguy et ce jusqu’au bout... On pourrait rajouter que nos enfants ne sont pas les plus faciles mais je m’abstiendrai.
Mais on l’a fait!
On a réussi, chacun de nous quatre, l’épreuve que représentait cette séparation, que ce soit pour préparer un recrutement (et le réussir, oui je crois qu’on peut le chuchoter) ou continuer ce voyage à trois.
Je vais revenir un peu sur le mois passé sans lui mais en accéléré, bien que nous ayons vu et vécu des choses merveilleuses!
Nous avons parcouru Rapa Nui (île de Pâques) et tenté de percer ses passionnants mystères, essayé de trouver un charme à Santiago, vécu un tremblement de terre de magnitude 6 puis une dizaine d’autres un peu moins forts -impressionnants pour le coup-, arpenté les collines aux milles couleurs de Valparaiso, découvert une partie des incroyables peuples précolombiens du Pérou (Paracas, Nazcas, Moches, Incas), fait la rencontre, à Arequipa, de Juanita, la “blanche neige” du volcan Ampato, navigué sur les eaux mystérieuses du lac Titicaca, mâché quelques feuilles de coca pour grimper au sommet de la Pacha Mama de l’île Amantani à 3950m d’altitude et enfin nous nous sommes émerveillés devant Cuzco, capitale de l’empire inca. Et tout cela en 1 mois! Et yo no hablo espagnol...!!! Aïe, aïe, aïe...! (Enfin, maintenant je le baragouine un peu par la force des choses..) ;-)
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estive, suite
ils montèrent ensemble achever l'estive qu’elle avait commencée seule (il fallait tout de même qu’il finisse ses exams de premier cycle à la fac) avant la trêve du mariage: onze-cent-vingt brebis, qu'un vieux berger édenté avait bien voulu surveiller pendant la noce. Ils montèrent à la Didorte, plantant leur abri sous le col. Ils y passèrent tout l'été. Il fallait absolument se lever tôt, précéder le lever du soleil qui lui, donnait le coup d'envoi à tout le troupeau. Plus de mille brebis, pour trois chiens dont un extraordinaire. C'était la seule chienne capable de cela, au-delà de portée de voix et de vue. On ne la voyait plus : elle disparaissait, passant de l'autre côté de la crête pour quelques instants... qu'est-ce qu'elle fiche la garce... puis reparaissait, poussant fière une mère et son agneau partis seuls se perdre. Ce sont des alliés extraordinaires que ces chiens de berger, complices de tout.
À midi, il faisait chaud: tambouille puis sieste crapuleuse pour eux, tandis que les brebis, elles, chômaient, « s’embourgaillaient » comme on dit dans le sud. Ils faisaient l'amour jusqu'à plus soif, ivre de paix, de joie, de tout, de vie. Ils plongeaient l'un dans l'autre jusqu'à anéantissement, se regardant si près des yeux que dans ce cas on n'en voit plus qu'un, cyclope de l'amour.
La deuxième partie de l’après-midi, c'était encore le ramassage du troupeau, jusqu'au soir. De la crête des Isards, après avoir fait leur provision d’eau à la fount Rouseillous, ils allaient jusqu’au Pic Redoun, laissant le troupeau paître dans la jasse de l’Orri Vieil, ou autour d’un lac petit Estagnol, ou un autre jour auprès d’un plus grand, qui porte si bien son nom tellement il scintille dans le soleil, celui de Fontargent.
Cell
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Quinzaines, Que trouve-t-on dans Kerouac quand on l’ouvre ?, le 15 juillet 2019
Que trouve-t-on dans Kerouac quand on l’ouvre ?
Carolyn Robinson – « Camille » dans Sur la route de Jack Kerouac
Jack Kerouac, que rendrait célèbre la publication en 1957 de On the Road (Sur la route), un récit qu’il avait terminé d’écrire six ans auparavant, était déjà depuis une dizaine d’années un excellent écrivain, s’étant essayé avec brio, dès son adolescence, à différents styles d’écriture. Seul handicap dans son jeune âge, qu’il ait pris pour modèles qu’il entendait égaler, des auteurs dont le talent de romancier s’identifiait au récit autobiographique.
Le jeune Kerouac des années d’avant-guerre veut raconter la vie, son drame est de ne pas encore avoir vécu. Il écrit ainsi, alors qu’il a vingt ans : « cherchant désespérément à devenir un exilé amer et désespéré ». Ce qu’il est alors encore loin d’être, même si son bref passage dans la marine de guerre lui offrirait quelques semblants d’aventures : il sera réformé pour « tempérament indifférent », sous-entendu « à la machine militaire ».
Pour Jack London, l’aventure ce serait le Klondike de la ruée vers l’or, le front de la guerre russo-japonaise et les mers du Sud. Pour Kerouac, ce serait la route entre sa ville natale de Lowell au nord de Boston et San Francisco, puis entre San Francisco et Mexico City.
À dix-neuf ans, dans un poème en prose intitulé « This I do know », il mentionne dans la liste de ses « voici ce que je sais en tout cas » : « Que je serai influencé par Wolfe, Saroyan, Halper, Withman, et Joyce dans mes écrits ».
Albert Halper (1904-1984) se détache dans la liste pour être aujourd’hui inconnu : tous ses ouvrages sont épuisés, aucun n’a jamais été traduit en français. Sa réputation lui venait d’un recueil de nouvelles en 1934, intitulé On the Shore (le rivage en question étant celui du lac Michigan) et sous-titré « Young Writer Remembering Chicago » : un jeune écrivain se souvient de Chicago. « Young writer », une expression que Kerouac reprendrait à son compte. Emprunt notable à Halper, de l’auteur de On the Road, un titre en écho certainement à On the Shore, l’irruption dérangeante d’expressions argotiques au sein de phrases de facture sinon classique. Halper s’en était justifié dans le chapitre dont l’intitulé était précisément celui du sous-titre de On the Shore, d’un jeune auteur qui se souvient :
… des gens diront : ‘Trop cru et trop gauche, trop bâclé et argotique’. Mais je suis né dans une ville crue et argotique, dans un quartier cru et argotique. […] Essayez donc d’écrire dans la tradition classique avec une telle puanteur dans les trous de nez, posez-vous et tissez donc de suaves phrases poétiques avec le rugissement du chemin fer dans vos oreilles.
Difficulté cependant pour le routard par vocation littéraire que sera Kerouac : ses aventures n’étant pas à la hauteur de ses espérances, ne sont automatiquement pas non plus à la hauteur des nôtres. Car peu importe finalement que cette suite de beuveries, de partouzes, de séances de piquouses, se déroulent à San Francisco, à Denver, Colorado ou où que ce soit d’autre puisque l’âme de la ville en est aussi absente que la personne même des femmes qui hantent le récit comme des spectres, leur nom aux unes et aux autres ne faisant office là que de simple signet : la marque d’un vide, là où nous espérions une identité de chair et de sang.
En 2012, Walter Salles, que nous avions chéri dans Centro do Brasil (1998) – récit de la rédemption d’une vieille vache, mit en scène Sur la route, dont l’opinion commune est qu’il échoua à capturer l’esprit du livre malgré une bonne volonté consciencieuse à coller aux péripéties dont le roman fait l’inventaire. L’originalité du film, la critique l’a relevé, a été de donner vie aux deux épouses de Neal Cassady, personnage central de Sur la route sous le nom de « Dean Moriarty », et il y a peut-être paradoxalement là l’une des raisons de l’échec du film car il n’y a pas place en réalité dans ce récit pour quoi que ce soit d’autre que l’admiration mutuelle que se portent Sol Paradise (le pseudo dont s’affuble Kerouac) et Neal Cassady, son Moi-idéal. Les femmes, « Marylou », de son vrai nom LuAnne Henderson, première épouse Cassady et « Camille », Carolyn Robinson, seconde du nom, ne sont là que comme deux silhouettes en contre-plaqué. Cette dernière reprochera au film de Salles son mauvais choix d’acteurs : Jack et Neal étaient des sportifs baraqués, dira-t-elle, et les acteurs choisis pour les incarner, « des mauviettes ».
L’échec du film de Salles aura eu le mérite de souligner que d’histoire, il n’y en a guère dans Sur la route, et que l’essence de ce récit épique, c’est son rythme échevelé, ce « Go ! Go ! Go ! » qui fut le mot d’ordre de la Beat Generation, dont Kerouac avait saisi qu’il était la valeur ajoutée de son texte, se faisant un point d’honneur de le taper tout entier sur un rouleau pour téléscripteur.
Dans un entretien qu’il accorde un an avant sa mort, qui sera due à la cirrhose, alors que sa femme Stella refuse d’abord d’ouvrir la porte à trois visiteurs inopinés (dont l’un est à son insu Aram Saroyan, fils de William, l’une de ses idoles), de peur que son poivrot d’époux n’y trouve prétexte à une nouvelle cuite, il dira à propos de sa propre écriture :
… elle cherchait à cliqueter tout du long comme une machine à vapeur tirant un train de marchandises de cent wagons et un fourgon qui jacasse tout au bout. Ça c’était ma manière à l’époque et il y a encore moyen de faire ça si la pensée qui se déroule en parallèle à une écriture ardente comme celle-là est sur le mode de la confession, si elle est pure, et toute frétillante de la vie qui l’imprègne.
Or cela, sa « manière à l’époque », n’est pas son invention à lui :
J’ai eu l’idée de ce style spontané de Sur la route en voyant comment ce bon vieux Neal Cassady rédigeait les lettres qu’il m’adressait, toutes à la première personne, haletantes, dingues, sur le mode de la confession, sérieuses comme pas deux, avec une infinité de détails.
Une admiration telle que Jack reprit sans attribution des passages entiers de lettres que lui adressait Neal, le complice de ses chevauchées fantastiques.
Kerouac s’illusionnait quand il pensait que ce qui lui faisait défaut dans ses jeunes années, ce n’était pas le rythme mais le sentiment. Il écrivait ainsi :
J’ai passé toute ma jeunesse à écrire lentement avec des révisions et une rumination interminable qui rabâchait et raturait, si bien que j’écrivais une phrase par jour et cette phrase manquait de SENTIMENT. Le SENTIMENT, nom de dieu, c’est ça que j’aime dans l’art, pas l’ARTISANAT et la dissimulation des sentiments.
Ce sentiment qui lui fait défaut, Kerouac le trouvera tout entier chez Cassady. Mais il échouera à se l’approprier : à lui, il demeurera toujours étranger et il baissera avec précipitation le rideau de fer de l’ivresse chaque fois que la passion fera mine de prendre possession de lui. Il aspire à être le clone de Cassady, un homme dont le tréfonds est de se perdre dans et avec les femmes, à mille lieues de son fan inhibé qui n’accepte lui d’y toucher qu’après s’être consciencieusement saoulé. Une tare affligeant la famille tout entière aux dires de sa mère, Gabrielle Levesque, citée par son fils :
Les Kerouac ont toujours été comme ça […], de toute éternité les gens les plus stupides, les plus entêtés, les plus inhumains. […] Ce ne sont pas des brutes, au sens physique, ils ne feront pas de mal à une mouche mais, Fils ! ils ne sentent rien ! rien ! ils assisteront au spectacle de la souffrance affreuse de l’un des leurs et ils ne sourcilleront pas même, ils ne lèveront pas le petit doigt pour y mettre fin.
Alors ? Kerouac ce serait seulement ça : une dose d’Albert Halper, plus une de Neal Cassady, complétées d’un peu du « jeune auteur » lui-même, l’homme qui à vingt ans écrivait déjà comme un prince ? Non ! Il manque encore un « tout petit quatrième tiers » pour reprendre les mots fameux de César dans la Trilogie marseillaise : pour faire un Kerouac entier, il faut se tourner vers celui dont Neal Cassady avait fait son propre maître d’écriture, et compléter par un soupçon du Proust d’À la recherche du temps perdu !
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De la station de vieux boucau dans les landes en famille ou entre amis autour d’un verre devant une pizza ou pendant nos soirées…
Dans les landes camping landes location mobil-homes landes camping messanges camping landes découverte de vieux boucau le camping de moïsan vous propose de faire le tour.
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Tous les ans bateau à moteur moniteur expérimenté chacun son matériel photos et vidéos disponibles l’école est ouverte tous. Dans un cadre paradisiaque entre la piscine et l’étang au soleil ou à l’ombre d’un parasol les palmiers et fleurs qui agrémentent cet endroit feront le plaisir de vos yeux. Sur les emplacements et sanitaires accessibles aux personnes à mobilité réduite nom adresse e-mail message 6 + 15 = camping la comtesse est idéale autant pour la.
Du lac et des arnaqueurs voilà le val joly nous sommes allés au val joly le dimanche de pâques pour y faire du pédalo nous sommes arrivés.
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À la soirée dansante personne n’a été oublié le programme proposé pourra être modifié en cours de saison il sera affiché chaque.
En famille ou entres amis pour déguster une délicieuse glace sur la cote atlantique nos locations de mobil-homes de 2 à 3 chambres pour. Et du béarn besoin de vous relaxer notre espace aquatique dans les landes le camping du lou pignada vous donne toutes les bonnes raisons d’oublier un peu la voiture. Des landes d’aquitaine marilys et bernard vous accueilleront avec grand plaisir pour vos vacances dans les années 1970 un lac marin artificiel et un peu le.
La plage du lac marin de 60 hectares au milieu duquel s’étire une île boisée peuplée de nombreuses manifestations festives et culturelles. Pour les cours de perfectionnement les landes nous offrent une multitude de spots pour améliorer son niveau technique et physique des participants. De port d’albret entrée sud vieux boucau invite les visiteurs à découvrir ce lac et la ville de départ pour le transport en car ucpa il.
Lac marin de 60 hectares a vous les joies de la baignade et des plaisirs nautiques comme le stand-up paddle le canoë. Sur le lac marin ses animations estivales et son ambiance festive cette charmante station balnéaire de la côte landaise profitez de nos loisirs et animations. À votre disposition avec une cabine bébé deux laveries et accès pmr au camping la comtesse vous pourrez le soir en famille petits et.
Location de mobil-homes et emplacements camping activités pour les petits et les jours fériés en été vous pourrez choisir entre les stations balnéaires de moliets hossegor capbreton seignosse ou encore.
#gallery-0-8 { margin: auto; } #gallery-0-8 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-8 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-8 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Port d’albret ou randonner au coeur de la piscine et bénéficiez d’un grand espace de baignade qui séduira les petits lire plusvivez une expérience unique et profitez des transats pour vous délasser.
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Plus de 90 % de nos antibiotiques sortent des usines chinoises ou indiennes, dont une partie des effluents finissent dans l’environnement, créant des foyers d’antibiorésistance capables de se diffuser mondialement.
Il y a d’abord l’odeur, âcre et irritante, qui donne immédiatement la nausée. Il y a ensuite ce paysage, sorte d’immense forêt métallique, faite de hautes cheminées fumantes, de tuyauteries, de réservoirs, de hangars. Il y a enfin ce filet d’eau jaunâtre et visqueux, dans lequel viennent mourir quelques bulles en surface. Comme une sécrétion purulente issue de cette forêt d’usines et dont on devine, à travers les marques laissées sur les rives et les déchets accrochés aux branches, que son débit peut décupler. Cet écoulement suinte librement à travers champs, au milieu de quelques vaches squelettiques, juste en face du village de Gaddapotharam (sud de l’Inde). Avant d’entamer sa descente du plateau, traversant une succession de villages, irriguant plusieurs lacs, dont celui de Gandigudem, où quelque 200 000 poissons ont été retrouvés morts, en octobre 2017.
Voilà plus de dix ans que des chercheurs suédois, indiens, allemands, ainsi que des ONG, comme la fondation néerlandaise Changing Markets, documentent cette contamination persistante. Chacune de ces études révèle la présence de quantités importantes de produits dangereux (arsenic, nickel, chrome hexavalent…), surpassant l’ensemble des normes nationales et internationales.
Mais il y a plus insidieux encore : au milieu de cette soupe toxique se trouvent des concentrations d’antibiotiques astronomiques, plusieurs milliers de fois supérieures à ce que l’on retrouve habituellement dans les effluents hospitaliers ou urbains. Et, corollaire de cette pression massive, des microbes résistants émergent. Au-delà de la surconsommation humaine et vétérinaire d’antibiotiques, il existerait donc une troisième source d’antibiorésistance dont on ne parle jamais : celle liée à la fabrication même de ces produits, dans des usines asiatiques peu regardantes sur leur contamination environnementale. Autrement dit, ceux-là mêmes qui sont chargés de fabriquer nos outils de défense contre les infections bactériennes accélèrent en réalité leur obsolescence…
« Plus rien ne pousse ici »
Anecdotique ? Sûrement pas. Car plus de 90 % des ingrédients de nos antibiotiques sont aujourd’hui fabriqués dans des usines chinoises et indiennes. Seules quatre usines fabriquent encore ces ingrédients primaires en France. Hyderabad, la capitale de l’Etat indien du Telangana, est l’un des sites majeurs de production d’antibiotiques au monde. Ils sont tous là : Mylan, avec ses usines vertes, Aurobindo, qui a opté pour le bleu, Hetero Drugs, en rouge. On trouve également MSN, Neuland, Merck, et par le jeu des intermédiaires et des filiales, Sandoz, Sanofi, Pfizer…
Quelque 150 industriels pharmaceutiques se sont installés dans la banlieue d’Hyderabad. « Dans les années 1980, il s’agissait surtout de petites usines pharmaceutiques indiennes, pour le marché domestique. Puis dans les années 1990, à cause des normes environnementales qui se durcissaient en Europe, les industriels ont commencé à affluer. Ils bénéficient ici d’une main-d’œuvre bon marché, de taxes très faibles, de réglementations environnementales très peu contraignantes et aussi de milliers de lacs et de rivières dans lesquels décharger leurs déchets », détaille Gudavarthy Vijay, professeur d’économie à l’université d’Hyderabad.
Au laboratoire de microbiologie de l’Apollo City Hospital d’Hyderabad (Inde), centre de recherche de souches de bactéries multirésistantes. ALICE BOMBOY
Aujourd’hui, celle qu’on surnommait la « cité aux mille lacs » est devenue l’une des zones les plus polluées du pays, selon le ministère de l’environnement.
« Plus rien ne pousse ici », déplore Anil Dayakar, l’un des militants environnementaux les plus actifs sur le sujet, fondateur de l’ONG Gamana. Autour de Gaddapotharam, on distingue encore sous les herbes rampantes les traces d’un ancien système d’irrigation et d’une rizière, abandonnée il y a dix ans. De même, les bêtes ne produisent presque plus de lait et se reproduisent mal. Quant à l’eau issue des puits, plus personne ne se risque à la boire : des camions-citernes en apportent.
« Les rejets quotidiens en ciprofloxacine correspondent à l’équivalent de ce qui est consommé en Suède en cinq jours »
Les concentrations en antibiotiques mesurées dans ces rivières, lacs ou puits se chiffrent en milligrammes par litre (jusqu’à 30 milligrammes par litre), soit 100 000 à 1 million de fois supérieures à ce qui peut être mesuré dans les eaux usées européennes. Même les patients sous traitement n’atteignent pas de telles concentrations sanguines ! Les rejets quotidiens en ciprofloxacine correspondent à l’équivalent de ce qui est consommé en Suède (soit 9 millions d’habitants) en cinq jours, concluait déjà en 2007 Joakim Larsson, spécialiste de la résistance aux antibiotiques, et son équipe de l’université de Göteborg, en Suède.
« Et maintenant les superbactéries »
A 50 kilomètres de là, à Edulabad, l’histoire se répète. Pourtant, aucune usine pharmaceutique n’est installée ici : c’est la rivière qui se charge d’apporter la pollution des industriels. D’autant plus depuis 2009, après qu’un pipeline de 18 kilomètres de long a été construit pour transporter une partie des effluents vers la principale usine de traitement des eaux usées domestiques située sur la Musi, une rivière qui irrigue ensuite les champs d’Edulabad et d’une centaine d’autres municipalités. Ici aussi, des concentrations très élevées en antibiotiques (plus de 2 mg/l) ont été mesurées. La preuve que cette station d’épuration ne parvient pas à traiter cette source de pollution.
Lire aussi Fabrication d’antibiotiques en Inde : l’inaction européenne en question
« Cette fausse solution ne fait que déplacer le problème ailleurs », critique Shankar Batte, le chef du village d’Edulabad. Elle risque surtout, en mélangeant des effluents bourrés d’antibiotiques à des eaux grouillantes de matières organiques (dont des bactéries pathogènes pour l’homme comme Escherichia coli), de créer les conditions idéales pour l’émergence de superbactéries. En 2016 et 2017, des scientifiques ont ainsi découvert dans les rejets de cette usine des colonies bactériennes résistantes aux trois principales familles d’antibiotiques : les fluoroquinolones, mais aussi les céphalosporines et les carbapénèmes, considérés comme des antibiotiques de dernier recours.
« D’abord les rivières, ensuite les puits et les villages, puis les plantes et le bétail. Et maintenant les superbactéries », énumère Narasimha Reddy, docteur en science politique, engagé contre cette pollution depuis les années 1990. Le spectre de l’émergence de pathogènes résistants à l’ensemble de nos antibiotiques plane désormais sur la ville. Même s’il est aujourd’hui difficile, voire impossible, de lier directement les rejets des fabricants d’antibiotiques aux phénomènes croissants d’antibiorésistance.
Ratna Rao, microbiologiste en chef de l’Apollo City Hospital, s’inquiète des pollutions industrielles : dans les zones urbaines, plus de neuf Indiens sur 10 sont porteurs de bactéries multirésistantes. ALICE BOMBOY
« Il sera toujours très difficile de prouver que l’émergence d’un pathogène multirésistant est directement liée à la pollution des industriels. Nous n’aurons qu’un faisceau de preuves qui, ensemble, pointent dans cette direction », explique Joakim Larsson, qui étudie depuis plus de dix ans la question des rejets des antibiotiques par les industriels, notamment à Hyderabad. Une chose est sûre, « lorsqu’un médecin prescrit des antibiotiques, c’est toujours après avoir comparé le bénéfice de sauver un patient avec le risque de promouvoir l’antibiorésistance. Mais lorsque les industriels rejettent des antibiotiques dans l’environnement, il n’y a clairement aucun bénéfice à tirer. Si ce n’est économique pour les fabricants », critique le chercheur suédois.
« Les entreprises ont beau jeu de pointer du doigt la consommation individuelle d’antibiotiques. Nous en consommons tellement aujourd’hui que c’est devenu beaucoup plus facile pour eux de contester leur propre implication au problème de l’antibiorésistance », analyse Narasimha Reddy. Une étude payée par une association d’industriels pharmaceutiques indiens a montré par exemple que l’on trouve des souches de bactéries résistantes partout dans l’environnement d’Hyderabad, « même dans un lac situé à 50 kilomètres en amont des industriels », précise son auteur, le professeur Siddavattam Dayananda. Conclusion de l’article : il n’y a donc aucune preuve que la présence de ces superbactéries soit liée aux rejets des usines…
Contrôles aléatoires
Mais l’étude se garde bien d’évoquer les nombreux cas de déversements illégaux bien connus des locaux, et même de la police. Sur la place principale du village d’Edulabad, Parim Chakravarthi est venu remplir son bidon de 20 litres d’eau potable. Il raconte : « Il y a deux mois, un matin très tôt, nous avons surpris un camion-citerne qui s’apprêtait à déverser sa cuve remplie d’effluents chimiques dans le lac. » Le conducteur s’est enfui. « Nous avons récupéré le camion, confirme Srinivas Reddy, le policier en chef du commissariat local. Il y a deux ans, nous avions eu exactement la même histoire, de nuit. L’affaire est désormais entre les mains du TSPCB. »
Près du village d���Eludabad, les femmes travaillant dans les champs sont au contact de l’eau polluée. Elles se plaignent notamment de problèmes cutanés. ALICE BOMBOY
Le TSPCB, ou Telangana State Pollution Control Board, est l’organisme chargé de la prévention et du contrôle de la pollution de l’air et de l’eau. Selon son ingénieur en chef, Shri P. Vishwanathan, ces déversements illégaux sont extrêmement rares, « une à deux fois par an ». Ce qui ne correspond ni aux données des différentes ONG ni à ce que l’on peut lire dans la presse locale. L’odeur insupportable ? « Quand vous êtes à côté d’une usine de biscuits aussi, vous avez une odeur. Là, c’est l’odeur des médicaments. » La pollution de l’eau ? « Une histoire ancienne », affirme l’ingénieur : « Toutes les grandes usines sont désormais équipées d’un ZLD [zero liquid discharge ou « zéro rejet liquide »], elles ne laissent donc sortir aucune pollution. Les autres apportent leurs effluents au centre de traitement des déchets. »
De fait, les entreprises contactées affirment être dotées de cet équipement censé traiter et recycler la totalité des effluents liquides à l’intérieur même des usines. Seuls les déchets solides (8 000 tonnes par an pour une entreprise comme Aurobindo) sont déposés dans un site prévu à cet effet. Toutefois, aucun industriel n’accepte de jouer la transparence et de nous montrer comment fonctionne ce système novateur. Selon Aurobindo, l’équipement complet nécessite un investissement de près de 9 millions d’euros et un surcoût de fonctionnement annuel de 4,4 millions d’euros.
Il se dit ici que les entreprises renâclent à utiliser en continu ce système, précisément à cause de ce surcoût significatif. Une accusation impossible à vérifier vu l’opacité de ces usines. Aurobindo, propriétaire notamment d’Arrow, très présent sur le marché de l’antibiothérapie en France, n’hésitera d’ailleurs pas à nous menacer d’un procès au cas où l’on affirmerait que ses usines participent à la pollution locale.
« Entre 70 % et 90 % des personnes qui reviennent d’Inde sont porteuses de bactéries multirésistantes, alors qu’elles ne l’étaient pas avant leur départ »
Au TSPCB, on affirme contrôler de manière aléatoire les industriels tous les six mois. L’agence réalise aussi des prélèvements réguliers dans les effluents en aval des usines. D’après leurs données, seules 10 % des usines ne respectent pas les critères nationaux. « Dans ce cas, nous envoyons une notification à l’industriel concerné, précise Mohammad Sadiq Ali, qui dirige le laboratoire du TSPCB. On leur laisse ensuite le temps de régler le problème. Mais si un deuxième prélèvement se révèle mauvais, nous pouvons demander à fermer l’usine. » Sur les 150 sites industriels pharmaceutiques, deux ferment temporairement pour cause de pollution chaque année, affirme Shri P. Vishwanathan.
Mais ce qui nous est présenté comme un excellent processus de contrôle cache un défaut considérable : « Nous ne recherchons pas les antibiotiques et autres résidus pharmaceutiques. Nous n’avons pas le laboratoire pour cela, et ce n’est pas inscrit dans nos recommandations nationales. » Une lacune choquante, mais qui n’est en réalité pas spécifique à l’Inde. Nulle part au monde les émissions de produits pharmaceutiques rejetés par les fabricants ne sont réglementées par des normes officielles. « En Europe, si vous détenez une autorisation pour fabriquer des médicaments, la directive sur les émissions industrielles vous indiquera de respecter des limites concernant plusieurs substances polluantes émises dans l’air ou dans l’eau. Parmi elles, différents composés volatils, des métaux, etc. Mais il n’y a aucune mention des ingrédients pharmaceutiques », regrette Kia Salin, de l’Agence suédoise des produits médicamenteux.
Quant aux mesures contraignant la mise sur le marché des médicaments, elles portent uniquement sur la qualité et la traçabilité des produits. Des recommandations existent également pour limiter l’impact environnemental lié à leur utilisation par les patients, mais elles ne s’intéressent jamais à leur processus de fabrication. Un vide législatif contre lequel se battent plusieurs associations, des parlementaires européens et des pays membres de l’Union depuis bientôt dix ans. Sans succès pour l’instant.
Lire aussi En Inde, la recette parfaite pour faire émerger des superbactéries
Autre faille majeure dans le contrôle de cette pollution : le problème de la corruption, qui gangrène la vie politique indienne et ses institutions. Visakhapatnam, situé à 600 kilomètres à l’est d’Hyderabad, est devenu un nouveau haut lieu de production pharmaceutique, permettant notamment une dilution opportune des effluents directement dans le golfe du Bengale. En juillet 2018, l’un des ingénieurs environnementaux du PCB local a été accusé par le Bureau anticorruption d’enrichissement personnel en délivrant des autorisations et des certificats inappropriés aux industriels. « On peut réveiller un homme qui dort, mais pas un homme qui fait semblant de dormir », commente tristement Anil Dayakar, pour qui l’ensemble des acteurs ferme les yeux sur cette pollution insidieuse.
Une tâche collective
A Hyderabad, les différents hôpitaux consultés estiment entre 30 % et 40 % le taux de patients multirésistants. « Partout où l’on a des antibiotiques, des bactéries résistantes peuvent émerger. A l’extérieur de l’hôpital comme à l’intérieur, commente Ratna Rao, qui dirige le laboratoire de microbiologie du Apollo City Hospital, l’une des plus grandes cliniques privées de la ville. L’antibiorésistance est une tâche collective. D’autant plus aujourd’hui avec tous ces gens qui voyagent d’un lieu à un autre. »
En effet, selon les différentes études, entre 70 % et 90 % des personnes qui reviennent d’Inde sont porteuses de bactéries multirésistantes, alors qu’elles ne l’étaient pas avant leur départ. « Pour la plupart de ces personnes, ce portage passera inaperçu, et les bactéries disparaîtront après un mois. Le problème survient si, pour une raison ou une autre, la personne s’infecte avec ces bactéries – infection urinaire, par exemple – ou si elle les transmet à d’autres personnes en situation de déficit immunitaire ou qui présentent des blessures », explique Etienne Ruppé, bactériologiste à l’hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris, qui a mené plusieurs études chez les voyageurs français.
A Gaddapotharam, les effluents des usines pharmaceutiques sont déversés directement dans ce lac qui servait autrefois à irriguer les rizières et les champs alentour. ALICE BOMBOY
En 2008, des bactéries multirésistantes avaient été découvertes en Suède sur un patient diabétique qui s’était fait hospitaliser quelques mois plus tôt en Inde. Les chercheurs avaient alors identifié un nouveau gène de résistance, codant pour une enzyme baptisée « New Delhi métallo-bêta-lactamase 1 » (NDM-1, ce qui n’avait d’ailleurs pas plu aux autorités indiennes). Cette enzyme est capable d’inhiber la plupart de nos antibiotiques, même ceux de dernier recours. Une étude en 2010 révéla que ce nouveau mécanisme de résistance était déjà largement diffusé en Inde, au Pakistan, mais aussi au Royaume-Uni. « On a d’abord pointé du doigt le tourisme médical important entre le Royaume-Uni et l’Inde, avant de découvrir, en 2011, que ces bactéries multirésistantes pouvaient aussi s’acquérir… en buvant l’eau du robinet de New Delhi ! », raconte Etienne Ruppé, dont le livre Les antibiotiques, c’est la panique vient de paraître aux Editions Quæ (160 pages, 18 euros).
Selon les estimations, environ 700 000 personnes meurent chaque année dans le monde à cause d’infections résistantes aux antibiotiques, dont 25 000 en Europe et sans doute le triple rien qu’en Inde. Si ces médicaments miracles devaient cesser de fonctionner, aucun pays ne sera plus touché que l’Inde vu le fardeau des maladies infectieuses dans cette région. Et mieux vaut ne pas compter sur de nouvelles molécules : il n’y a pas grand chose dans les cartons des compagnies pharmaceutiques. Partout, on essaie de diminuer la consommation humaine et animale d’antibiotiques, dans l’espoir d’enrayer ce phénomène de résistance. Mais ces efforts pourraient bien être vains tant que l’on continuera à générer des superbactéries durant le processus même de fabrication.
« On sait produire ces médicaments avec un impact écologique moindre, estime Alban Dhanani, chargé des antibiotiques à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L’élément bloquant réside dans le modèle économique qui n’est pas adapté aux antibiotiques. » De fait, tous les spécialistes l’affirment : produire des antibiotiques n’est pas une activité rentable. « Compte tenu des lourds investissements, les prix sont si faibles qu’il est nécessaire de produire des volumes importants pour s’en sortir », confirme Marie-Hélène Dick, présidente de Panpharma, leader en France des antibiotiques injectables. L’entreprise achète ainsi toute sa matière première à l’étranger, notamment en Chine où, « depuis deux hivers, nos fournisseurs doivent fermer leurs usines pour cause de pollution ».
D’où une situation de tension permanente, voire de pénuries. D’où aussi une contradiction insoluble entre les préconisations de santé publique, qui visent à limiter l’usage des antibiotiques, et ce modèle économique qui pousse vers une consommation de masse. Un paradoxe qui n’est pas près de se dénouer : le nouveau mot d’ordre de l’Etat du Telangana est « inspection minimum, facilitation maximum ». Un projet gigantesque, baptisé « Pharma City » est sur les rails. Il devrait attirer pas moins de 900 à 1 000 industriels du secteur. Hyderabad continuera donc à payer le prix fort de nos médicaments à bas prix…
Ce projet a été financé par le Centre européen de journalisme (EJC) grâce à son programme de bourse consacrée à la santé mondiale « Global Health Journalism Grants Programme for France » (https://health-fr.journalismgrants.org/)
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Un nouvel ebook &agrave; la BNR :
Huguenin Oscar – Maître Raymond de Loeuvre
Huguenin Oscar – Maître Raymond de Loeuvre : Un maître d’école de Boudry, au 16e siècle, né dans le Gard dans le sud de la France ? C’est ce que mentionnent des archives de Boudry qu’a exhumées Oscar Huguenin. C’est qu’en effet, en 1545, le roi François Ier a demandé au Parlement de Provence d’exécuter l’arrêt rendu quelques années auparavant contre les colonies « vaudoises » (huguenotes) de la région de Mérindol et de Cabrières. Une expédition fut montée et, selon un historien, l’abbé Moréty, près de trois mille personnes moururent à l’occasion du sac de Cabrières. « Le reste de ces misérables Vaudois qui s’étaient sauvés dans les bois, y moururent presque tous de faim, à la réserve des plus robustes qui se retirèrent à Genève et dans les cantons protestants. ».
C’est sur ce fond historique qu’Oscar Huguenin, reconstruit de manière romancée, le destin de Raymond de Lœuvre, ce maître d’école qui, échappé à ces massacres, s’établit à Boudry où il reçut charge d’enseignement et s’intégra à la vie locale. Un livre « engagé » d’Oscar Huguenin qui démontre encore qu’il est un excellent conteur.
Oscar Huguenin est né à la Sagne, en 1842, dans une famille d’horlogers. Doué pour les études et le dessin, il devint néanmoins horloger comme ses parents jusqu’à l’âge de 18 ans. Le pasteur de sa paroisse le décide alors à faire des études d’instituteur. Dès lors, il partage sa vie entre l’enseignement et le dessin, sa passion. Des soucis de santé l’obligent à marquer le pas. Il se plonge dans la lecture : Töpffer, Cooper, Erckmann-Chatrian, Jérémias Gotthelf et surtout Charles Dickens, son auteur favori. Devenu professeur de dessin et installé avec sa famille à Boudry, dans le climat plus clément du bord du lac de Neuchâtel, il étudie les archives de la commune et publie, à 42 ans, son premier roman, l’Armurier de Boudry. Il écrira de nombreux romans décrivant « l’ancien temps », dont l’action est souvent située à la Sagne. La maladie finit par triompher et il décède en 1903.
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Ca y est on est en Croatie
Et çà n’a pas été sans mal , dejà le vendredi ou je souhaitais partir j’ai découvert sur le moteur une durite percée , naturellement je n’ai pas la pièce et çà explique la consommation effrénée de liquide de refroidissement des dernières semaines .Je suis donc allé voir le chantier à côté qui a plutôt l’habitude de réparer des monstres à moteur .Le meccano est venu voir (on était vendredi soir , en Italie du sud !!!) , et me dit “a domani .......” Eh bien le lendemain 9h il était là avec un assortiment de durites , en un quart d’heure c’était réparé , je lui aurais embrassé les pieds , moins quand j’ai vu la facture!!!!!!Et donc larguez les amarres , tout l’après midi au moteur , mais le soir une petite brise se lève , toute la nuit à 6 noeuds , avec le clair de lune .Lever de soleil extraordinaire , Mais 2 heures plus tard , en 10 minutes le vent passe a 30 noeuds dans le pif , je fais connaissance avec le bora , spécialité locale genre mistral en pire . Et c’est parti pour cinq heures de près plus ou moins serré , et je vois sur la carte qu’il y a un port d’entrée a Cavtat , ce qui fait dix milles economisés , en plus le vent finit par tomber , on entre dans une baie jolie comme tout , amarrage sur le quai de la douane en solo , je trouve le bureau de la police du port et le petit jeune en uniforme me dit que le maitre de port ne bosse pas le dimanche et qu’il me faut donc aller jusque Dubrovnik maintenant (et il insiste !!) , donc c’est reparti moteur a fond avec un clapot infernal dans l’étrave (clapot : variété de petites vagues capable de tout mouiller sur le bateau , en général vient toujours de l’avant) , et au bout de trois heures entrée dans la rivière Gruz qui est le port de Dubrovnik .Mais comme un crétin je n’avais pas enlevé les pare battages , et j’ai perdu Gros Bill ( il était gros , il était moche mais super costaud ) Je réussis a amarrer Amadeus entre deux monstres comme on en voit à St Tropez en été , devant un bâtiment flambant neuf ou il y écrit police et douane en Croate .Au bout de deux heures j’ai vu le maître de port , la douane , la police , j’ai tout un tas de papiers avec plein de tampons (faut voir la tête du douanier quand il m’a demandé la liste d’équipage et que je lui ai dit que j’étais seul....) , la nuit tombe , quand est ce qu’on mange ??????? finalement le douanier me conseille d’appeler Dubrovnik marina sur le 17 (canal vhf) , et je trouve une place a quai vers 22h , avec un restau au bord de la piscine a 20 mètres du bateau !!!! Un peu claqué , je reporte la découverte de mon environnement à des jours meilleurs .Ce matin , 6 heures , je découvre une marina comme un camping posé au bord d’un lac suisse , des fleurs partout , la piscine , je crois que çà va encore me coûter bonbon . Bien , c’est pas tout çà mais j’ai un bus a prendre pour aller voir Dubrovnik , je vous raconterai . Bilan , 30 heures de traversée , 4 heures de bureaucratie , 5 heures de manoeuvres diverses entre samedi 11 heures et hier 22 heures , la suite ce soir en sortant de la piscine
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Circuit Vietnam Cambodge 19 jours
Itinéraire: Hanoi - Tam Coc - Kenh Ga - Baie d'Along - Hue - Hoi An - My Son-Nha Trang- DaLat -HoChi Minhville - Delta du MéKong - Tay Ninh - Cu Chi - Siemreap - Grand Circuit - Angkor Thom - Angkor Wat - Petit Circuit
dynastie des Nguyens
Jour 01 : Hanoï – Arrivée
Arrivée à l'aéroport de Hanoi. Bienvenue et accueil de notre guide. Capitale du Vietnam unifié, Hanoi a conservé le charme désuet de l'époque coloniale française. Le visage d'Hanoi n'a pas beaucoup changé depuis des décennies. C'est sans doute la ville la plus charmante du Vietnam avec toute son authenticité, de grandes avenues ombragées, de nombreux lacs, et des jardins soignés. Transfert et installation à l’hôtel. Dîner au restaurant local, nuit à l’hôtel.
Jour 02 : Hanoï
Nous commençons la visite guidée de la capitale par le complexe du mausolée de Ho Chi Minh qui domine la place Ba Dinh, et sa maison sur pilotis pour mieux comprendre la vie d’un grand homme dont la vie a été très modeste. La Pagode au Pilier Unique célèbre pour sa construction originale reliée à une légende intéressante depuis le 11è siècle. Puis visite du Temple de la Littérature dédié à Confucius et ses disciples. En visitant la première Université, nous comprenons plus l'éducation féodale du Vietnam. Cet après-midi: nous visitons le Musée d’Ethnographie, le plus grand musée et aussi le plus complet des 54 ethnies du Vietnam. Un tour en cyclo pousse dans le vieux quartier et ses petites rues commerçantes nous permettra de découvrir les principaux centres d’intérêts de la capitale vietnamienne. Fin de la journée, nous visitons le temple de Jade au mileu du lac de l’Épée restituée, la tortue géante dans ce temple nous raconte la légende du lac à partir du 15è siècle. Ce soir : nous assistons au spectacle de marionnettes sur l’eau, typiquement de la riziculture. Nuit à l’hôtel.
Jour 03 : Hanoï – Kenh Ga – Tam Coc – Ninh Binh
Nous prenons la route Nationale No1 (route des Mandarins), vers le Sud de Hanoï, de très beaux paysages du delta du Fleuve Rouge : les rizières, les champs de légumes font un tableau romanesque de la nature long de 100 km. Après 2 heures de route, nous prenons la route vers Nho Quan où nous faisons une croisière en bateau vers le village Kenh Ga. C’est un village flottant où 300 catholiques vivent de la pisciculture, se déplaçant en sampans ou en bateaux de ciment! loin de la vie moderne, au milieu des paysages pittoresques. La rencontre avec les villageois, surtout avec les enfants gravera dans notre mémoire les images d’une région authentique. Déjeuner des spécialités locales, dans un restaurant au milieu des rizières est aussi un autre souvenir intéressant. Après –midi, nous faisons une promenade en sampan afin de visiter les grottes creusées par les érosions, Tam Coc qui est aussi appelé la "Baie d’Along terrestre" avec de nombreux pitons calcaires recouverts d'une végétation luxuriante. En visitant la Pagode Bich Dong (grotte de Jade et ses 3 temples du XVIIème siècle), nous avons une vue panoramique de toute cette région féerique. Dîner et nuit à l'hôtel.
Jour 04 : Ninh Binh – Delta du fleuve Rouge – Baie d’Along
08h00, en route vers la baie d’Along, juste après une demi- heure, nous visitons un village de menuiserie, où les habitants sculptent de génération en génération des meubles et objets de décoration en bois, recouverts souvent par des motifs de nacres très fins. Nous continuons notre route dans la région du delta du fleuve Rouge très fertile en admirant de magnifiques paysages des rizières et des champs de tabac des provinces Nam Dinh, Thai Binh et Hai Phong. Arrivée à Ha Long vers midi,un paysage extraordinaire, "l'une des merveilles du monde", près de trois milles îlots et pitons calcaires aux formes fantastiques : tortue, voile de sampan etc ... éparpillés dans l'eau émeraude d’une surface de 1 500 km². Embarquement en bateau pour la croisière de 5 heures jusqu’à la grotte des Surprises, grandiose, nous admirons les différentes formes crées par les stalactites et stalagmites. Déjeuner de crustacés à bord du bateau arrosé de vin blanc.Nous grimpons ensuite au sommet du piton Ti Top, toute la beauté de la baie d’Along est en dessous de nos pieds, 428 marches valent ce bonheur, à noter que Ho Chi Minh y est arrivé à 72 ans. Nuit à l'hôtel au bord de la mer.
Jour 05 : Baie d’Along – Hanoï – Hue
08h00 nous prenons cette matinée précieuse pour admirer la beauté du patrimoine mondial au lever du soleil par une croisière de 4 heures. Arrêt à la grotte « Palais Céleste »,nous nous sommes projetés dans l’atmosphère mystérieuse de milliers stalagmites et stalactites, la grotte Dau Go ou "grotte des bouts de bois" témoin de la guerre anti-mongole du 13è siècle. Après le déjeuner des fruits de mer à bord du bateau, transfert à l’aéroport pour le vol vers Hue (aux environs de 17h00). Arrivée à Hué dans la soirée, accueil par notre guide et transfert à l’hôtel. Dîner au restaurant local. Nuit à l’hôtel.
Jour 06 : Hue
La capitale de la dynastie des Nguyens de 1802 à 1945, déclarée patrimoine historique par l’UNESCO depuis 1993 , Hué offre à son visiteur un tableau parfait de l’harmonie entre de nombreux sites historiques encore bien conservés au mileu du charme de la nature. Nous commençons le tour de ville par la promenade en bateau jusqu'à la Pagode de la Dame Céleste, située au bord de la Rivière des Parfums. Notre croisière nous emmène vers le tombeau Minh Mang, ce tombeau majestueux reflète la philosophie orientale : l’harmonie entre l’homme et la nature. Déjeuner au restaurant local. Après midi, nous visitons le tombeau de l’Empereur Tu Duc : au milieu des frangipaniers et des pins, ce n’est pas un simple tombeau, on évoque d’avantage l’idée de la vie éternelle que celle de la mort. Visite de la Cité Impériale, une architecture au style Vauban, construite sous le modèle des palais impériaux chinois entre 1805 et 1832. En fin de la journée, la promenade au marché Dong Ba où nous trouverons les plus beaux chapeaux coniques du Vietnam.
Diner royal : nous sommes dans les costumes des empereurs, des reines, des princes, et des princesses, dégustons les plats impériaux accompagnés de musique traditionnelle.
Jour 07 : Hue – Danang – Hoi An
Route pour Danang, en passant par la fameuse route du Col des Nuages, nous aurons une très belle vue sur des dizaines de kilomètres de plages de la péninsule de Lang Co. À Danang, nous visitons le musée Cham (édifié en 1916) la collection célèbre de la civilisation du royaume Champa, puis la montagne de Marbres, à côté de la plus belle plage du Vietnam. Continuation jusqu’à Hoi An, fut Hai Fo ou Fai Fo, parmi les plus actifs ports commerciaux du 17è au 18è siècles de toute l’Asie : Chinois, Portugais, Japonais, Indonésiens, puis Français et Hollandais s’y côtoyèrent. Classée Patrimoine Mondial par l’UNESCO en 1999, cette cité charmante nous fascine non seulement par l’authenticité des architectures, les paysages romantiques de la rivière et de la plage, mais surtout par la lumière fantasmagorique des lanternes après le coucher du soleil. Nous visitons les anciennes maisons, le pont couvert japonais dans le quartier ancien. Nuit à l’hôtel à Hoi An.
Jour 08 : Hoi An – My Son – Hoi An
Matin : en route vers My Son, à 70 kilomètres de Hoi An lequel fut classé Patrimoine Mondial par l’UNESCO en même temps que Hoi An. L’ensemble des temples et des sanctuaires fut non seulement la capitale religieuse mais aussi les dernières demeures des empereurs du royaume Cham du 05ème au 13ème siècles. Ils nous racontent l’époque la plus glorieuse de ce royaume ruiné à travers les architectures et les sculptures mais la façon de fabriquer les briques y reste encore une mystère des scientistes. Retour à Hoi An pour le déjeuner.
Après-midi : libre pour découvrir à votre guise la jolie ville. Possibilité de louer des vélos pour visiter les environs et de relaxer à la plage. Nuit à l’hôtel.
Jour 09 : Hoi An – Danang – Nha Trang
Transfert à l’aéroport de Danang pour le vol vers Nha Trang. Accueil par notre guide à l’aéroport, transfert à l’hôtel. Cette ville est la dernière capitale du royaume Cham, nous visitons les Tours Cham de Po Nagar et la pagode Long Son. Classée parmi les 29 meilleures baies du monde, le soleil y brille toute l’année avec la température moyenne de 23°C. Nha Trang mérite des éloges. Après-midi, nous faisons une excursion en bateau vers l’île Hon Tam dans la baie de Nha Trang où nous pouvons faire des baignades dans l’eau émeraude, des plongées sous-marines à découvrir une superbe nature . Retour à Nha Trang. Nuit à l’hôtel au bord de la plage.
Jour 10 : Nha Trang
Matin, nous faisons une croisière jusqu’à l’aquarium de Tri Nguyen à l’île Bong Nguyen (Hon Mieu) pour admirer la collection la plus complète des poissons, des crustacés, des mollusques et des tortues de cette mer. Nous continuons vers le village des pêcheurs, rien n’est plus intéressant de déguster les fruits de mer sur place. Notre déjeuner délicieux sera préparé par les villageois hospitaliers et sincères. Retour à Nha Trang dans l’après – midi, temps libre pour notre baignade ou relaxation à la plage. Nuit à l’hôtel à Nha Trang.
Jour 11 : Nha Trang – DaLat
En route vers Dalat, à travers Phan Rang où nous visitons des tours Cham de Po Long Giarai dédié au roi Cham au 13ème siècle, nous continuons notre route en empruntant la route via le col des Splendides (Ngoan Muc).Un arrêt au sommet, nous sommes fascinés par la nature vraiment splendide. En descendant du col, nous arrivons à Dalat. Trouvée en 1897 par le docteur connu Alexandre Yersin - l’auteur du vaccin anti-peste, son nom était déjà le pays natal d’une tribu ancienne (des Lats). A l’altitude de 1500 m, elle mérite le nom “La ville du printemps éternel” car le climat y est idéal. Dalat fleurit toute l’année. Elle est aussi réputée pour ses chutes d’eau, ses lacs, ses vallées de fleurs, ses vertes prairies et ses pinèdes. Après le déjeuner, nous visitons le jardin botanique de Dalat, la Vallée d’Amour et le Lac Xuan Huong. Nuit à l’hôtel à Dalat.
Jour 12 : Dalat - Ho Chi Minh ville
Nous quittons la ville de poésie et d’amour, Dalat, pour continuer notre route vers Ho Chi Minh ville, on peut dire que c’est la route la plus belle du voyage : les roses, les marguerites et toutes sortes de fleurs saisonières décorent le trajet de 300 km. Les champs de café, de thé, d’hévéa font le tableau des Haut Plateaux à la fois romantique et grandiose. Un arrêt à Bao Loc, nous aurons l’occasion de déguster toutes les spécialités régionaux. Arrivée à Ho Chi Minh ville (Ex-Sai Gon), le centre économique du Vietnam. Située au cœur de la Cochinchine dans le Delta du Mékong, c’est aussi la plus grande ville, à la population de plus de 8 millions d’habitants. Visite de la ville : La cathédrale Notre Dame, édifice en brique rouge, de style néo-roman, qui fut consacrée en 1880. La Poste construite par Gustave Eiffel, puis départ pour une promenade dans le quartier chinois de Cho Lon. Une multitude de petites entreprises familiales prospèrent aujourd’hui dans cette «Chinatown» vouées au négoce et à l’argent. Les pagodes et les temples chinois richement décorés, sont très différents par leur style des sanctuaires vietnamiens. Visite de la Pagode Thien Hau et du Marché des grossistes Binh Tay. Dîner au restaurant et nuit à l’hôtel.
Jour13 : Ho Chi Minh ville - My Tho - Delta du Mékong
En route pour My Tho, un vaste réseau de milliers de canaux caractérise la vie du delta du Mékong, le plus grand grenier à riz du Vietnam. Nous sommes au milieu de la verdure des champs et des vergers du Delta, des immenses rizières parsemées d’étangs de lotus. Embarquement pour une croisière sur le Mékong vers l’îlot de Thoi Son ou île de la Licorne : grand jardin tropical de 11km². Dégustation de fruits tropicaux et de bon miel frais sorti des ruches dans les vergers. Déjeuner sur l’île de spécialités dont le fameux poisson aux oreilles d’éléphant. L’après-midi, une promenade en sampan sur les petits arroyos, où pousse, sur les deux rives, une végétation luxuriante. Nous continuons notre route vers Can Tho, la région considérée comme la plus fertile de ce delta. Nuit à l’hôtel.
Jour 14 : Delta du Mékong – Ho Chi Minh ville
Les deux très beaux marchés flottants Cai Rang et Phong Dien font les traits spécifiques du tableau Mékong, nous faisons une croisière au fil de canaux pour découvrir la vie du delta qui s'anime : pêcheurs à l'épervier, bateliers transportant toutes sortes de denrées. Pendant la croisière, l'équipage vous servira gracieusement une noix de coco fraîche, du thé vert chaud, ainsi que des fruits de saison. Suite de la croisière, nous faisons une promenade dans les vergers et dégustons des fruits frais. Retour à Ho Chi Minh ville après le déjeuner. Nuit à l’hôtel à Ho Chi Minh ville.
Jour 15 : Ho Chi Minh ville – Tay Ninh – Cu Chi – Ho Chi Minh ville
Nous mettons en route vers Tay Ninh où il y a le plus grand temple du Caodaisme, une étonnante religion, unique et propre au Vietnam avec plus de deux millions d’adeptes, essentiellement dans le Sud. Nous avons l’occasion d'assister à la messe de midi et trouvons sur l’autel tous les grands hommes du monde : Cakyamauni, Confucius, Jésus Christ, LaosTseu, même Janne d’Arc, Victor Hugo, Lénine etc…l’œil divin symbolise la philosophie « toutes les religions s’orientent vers le même chemin ». Après le déjeuner, nous continuons vers les tunnels de Cu Chi . Connus par le nom "Triangle de fer", puis le « Zone de tir à volonté », ces tunnels permettaient aux zones contrôlées par le Viet-Cong de communiquer entre elles, lorsqu'elles étaient isolées dans des zones américaines ou sud-vietnamiennes. Ils servaient également d'abris à la population lors des attaques aériennes. Les soldats vietcongs y vécurent dans des conditions extrêmement pénibles, ils sont aussi les témoins vivants du patriotisme des Vietnamiens. Puis retour vers Ho Chi Minh ville. Nuit à l’hôtel à Saigon.
Jour 16: Saigon - Siemreap en avion
Tranfert à l’aéroport pour le départ à Siem Riep. Arrivée à SiemRiep, accueillir par notre guide d’Agenda Tour et tranfert à hotel. Diner et nuit à Siem Reap.
Jour 17: Visite du grand circuit
Apres le petit déjeuner, Départ pour la visite du Grand circuit: Preah Khan construit en 1191 selon la tradition à un endroit où le roi a mené une bataille cruciale contre les Chams, Neak Paon était un symbole de l'Univers, temple-montagne Mébon oriental: qui est dédié à Shiva en l'honneur des parents du roi et Pre Rup-ce temple a été construit au 10ème siècle par Rajendravarman.
Jour 18: Siemreap - Angkor Thom - Angkor Wat
Après le petit déjeuner à l’hotel, départ pour la visite de la Porte du Sud (avec ses énormes statues représentant le barattage de l'océan de lait), de l'ancienne capitale d'Angkor Thom (12ème siècle) et du temple Bayon (unique pour ses 54 tours décorées de plus de 200 visages souriants de Avolokitesvara), des temples Baphoun et Phimeanakas, la Terrasse des Eléphants et la Terrasse du Roi Lépreux.
Angkor Wat
En après-midi: visite du 7e patrimoine mondial Angkor Wat, unique et étonnant mélange de spiritualité et de symétrie, un exemple durable de la dévotion de l'homme à ses dieux. Il est le plus grand et sans doute le plus époustouflant des monuments d'Angkor et il est largement admis que c'est la plus grande structure religieuse dans le monde.
Diner et nuit à Siemriep.
Jour 19 : Siemreap - Petit Circuit - départ
Petit déjeuner à l’hotel, puis départ pour la découverte du petit circuit: Ta Keo l'un des premiers à construire en grès, le fabuleux temple Ta Prohm qui est embrassé par les racines des figuiers énormes. visite de Banteay Kdei qui est un temple magnifique, entouré de quatre murs concentriques, Thommanon et Srah Srang utilisé pour les cérémonies et les bains royaux.
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AGENDA TOUR VIETNAM
Adresse: 9ème étage, Building 169 Rue Nguyen Ngoc Vu, Trung Hoa, Cau Giay, Hanoi, Vietnam
Tel: 00 84 43 78 34 719, Hotline 00 84 914257602 ( Mr Cuong)
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