#la société des affects
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If a person says "yes", that's because they have been determined (in affect) to say yes. In that, there is nothing of a manifestation of freedom originated by the subject, but rather the effects of institutional configurations well enough constructed that they normalize subjects under joyful affects instead of sad ones. The truth of "consent" is not defined by freedom, but by passions: it is joy that makes one say "yes".
—Frédéric Lordon, La société des affects: pour un structuralisme des passions [Society of Affects: for a Structuralising of Passions] (my translation)
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Société: Agressions sexuelles - Comprendre et sensibiliser. -
Les agressions sexuelles sont des actes graves qui laissent des cicatrices profondes, tant physiques qu'émotionnelles, sur les victimes. Cette forme de violence présente une dangerosité incontestable, affectant non seulement la santé mentale des individus
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#affectant non seulement la santé mentale des individus touchés#Les agressions sexuelles sont des actes graves qui laissent des cicatrices profondes#mais aussi la société dans son ensemble.#sur les €victimes. Cette forme de violence présente une dangerosité incontestable#tant physiques qu&039;émotionnelles
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Indifference
Please, stop. Please, I'm begging you. Maybe you don't realize it, but make an effort, try, try to open your eyes. We often hear that looks hurt, but in my opinion there is worse, much worse. The whispers, your whispers when I enter the classroom. Whether you make fun of my outfit, my hair or my shoes, I don't care.
I don't care much about your opinion, whatever it may be, but I must admit that every day, listening to you putting me down, has ended up affecting me. I am convinced that deep inside you, there are very beautiful people hidden, but the mask that you wear every day will one day end up remaining attached, and it will be too late to go back.
It has been a long time since I gave up on pretending, left behind the young girl who kept on hiding, and became the person that I really am. The truth is, it hasn't always been easy, but I take it upon myself and persevere. So do the same.
Leave the crowd, to hell with the judgments made by society. Join me, and let them speak, these voices that only know how to put you down. When they give you bad looks, give them your best smile. Don't let them win, no, fight with the most powerful weapon there is, indifference.
French (original) version :
Par pitié, arrêtez. S'il vous plaît, je vous en prie. Peut être ne vous en rendez vous point compte, mais faites un effort, essayez, essayez d'ouvrir les yeux. On entend souvent dire que les regards blessent, mais à mon avis il y a pire, bien pire. Les murmures, vos murmures lorsque je rentre dans la classe. Que vous vous moquez de ma tenue, de mes cheveux ou de mes chaussures, peu m'importe.
Je ne m'intéresse peu à votre avis, quel qu'il soit, mais je dois vous avouer que chaque jour, vous écouter me rabaisser, à fini par me toucher. Je suis convaincue qu'au plus profond de vous même, se cachent de très belles personnes mais le masque que vous portez au quotidien, finira un jour par rester attaché, et il sera trop tard pour revenir en arrière. Il y a bien longtemps que j'ai abandonné les faux semblants, que j'ai laissé derrière moi la jeune fille qui ne faisait que se cacher, et que je suis devenue la personne que je suis réellement. Sans vous mentir, ce qui n'a pas toujours été facile mais je prends sur moi et persévère. Alors faites de même.
Quittez la foule, au diable les jugements émis par la société. Rejoignez moi, et laissez-les parler, ces voix qui ne savent que vous rabaisser. Lorsqu'ils vous jetteront de mauvais regards, faites leur votre plus beau sourire. Ne les laissez pas gagner, non, battez vous à l'aide de l'arme la plus puissante qui soit, l'indifférence
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Écrire un personnage avec un trouble mental
Dans le but de déstigmatiser les maladies mentales telles qu'elles sont communément décrites en RPG, voici une série de guides qui introduisent les différents troubles & les stéréotypes associés à éviter.
Troubles anxieux
Troubles de l'humeur
Troubles du comportement
Troubles de la personnalité
Troubles psychotiques
Trouble cognitifs
Troubles du développement
Troubles de la personnalité
Trouble de la personnalité limite (borderline) (TPL)
Le TPL, anciennement appelé trouble borderline, se caractérise par une immense difficulté à gérer ses émotions, donnant lieu à des crises émotionnelles et une instabilité relationnelle. Les personnes avec un TPL sont généralement hyperémotives et hypersensibles. Elles ont des fluctuations d'humeur extrêmes, peuvent paniquer ou s'emporter de manière imprévisible, ou prendre des décisions impulsives. L'image de soi est aussi fortement instable, avec généralement une grande peur de l'abandon et de la solitude.
En conséquence, les personnes TPL sont fréquemment sujettes aux automutilations et aux comportements suicidaires. Le traitement de ce trouble passe avant tout par la thérapie cognitive comportementale, et l'utilisation de médicaments n'est pas toujours efficace. Ainsi, on utilise généralement les médicaments pour traiter les comorbidités et non le trouble lui-même.
Idées reçues :
Les gens avec un TPL sont des manipulateurs → les comportements suicidaires laissent parfois penser à une technique de manipulation (« chantage au suicide ») néanmoins ils sont en fait liés aux difficultés de gestion des émotions : les émotions fortes déclenchent une détresse que les personnes TPL ont peine à gérer autrement que par des comportements destructeurs. Au contraire des manipulateurs, elles sont plutôt entières et ont du mal à dissimuler leurs intentions.
Personnalité limite et bipolarité, c'est pareil → les deux troubles sont similaires au niveau de la gestion des émotions et de l'impulsivité, néanmoins dans le TPL les sautes d'humeur sont rapides et passagères, tandis que la bipolarité est plus durable et moins liées à des facteurs de stress immédiats.
En savoir plus :
Trouble de la personnalité borderline, Psycom
Trouble de la personnalité limite, MSD Manuals
Trouble de la personnalité antisociale (TPA), sociopathie et psychopathie
Souvent confondus et utilisés de manière interchangeable, le TPA, la sociopathie et la psychopathie sont trois termes désignant des concepts distincts.
Les personnes avec un trouble de la personnalité antisociale font preuve de mépris à l'égard des autres et de la loi : iels ne respectent pas les normes sociales, en commettant par exemple des actes illégaux, en faisant preuve de violence, et/ou en mentant et manipulant pour obtenir ce qu'iels veulent. Iels font preuve d'impulsivité et ne pensent pas aux conséquences de leurs actes pour elleux ou pour autrui. Iels sont facilement agressifs, et n'éprouvent aucun remords, jugeant parfois que les victimes l'ont mérité ou qu'une société injuste justifie leurs actes. Iels manquent grandement d'empathie et peuvent être indifférents aux sentiments et à la souffrance des autres. Les comorbidités du TPA sont nombreuses : toxicomanie et addictions, troubles de l'humeur, troubles anxieux, TDAH, trouble borderline… Difficile pour ces personnes de prendre en compte les sentiments et motivations d'autrui, ce qui leur cause d'immenses difficultés dans la vie. De plus, iels sont sujets aux conduites à risque, accèdent difficilement à l'emploi, et peuvent nuire à leur entourage.
La psychopathie est un concept qui n'est pas inscrit au DSM-V, car encore très débattu au sein de la communauté scientifique. Il désigne, comme le TPA, des conduites antisociales, une irresponsabilité et une absence de scrupules moraux, mais intègre également une composante « interpersonnelle et affective » typique de la psychopathie et proche du trouble de personnalité narcissique (TPN). Ainsi, la psychopathie serait une forme aggravée du TPA ou une forme hybride avec le TPN, dans laquelle le manque de culpabilité, de remords et d’empathie serait couplé à un faible attachement affectif aux autres, la facilité à manipuler autrui, un charme superficiel… Mais aussi la difficulté à ressentir de l'anxiété et la froideur émotionnelle. Ainsi, il est courant d'entendre dans le langage courant que les psychopathes sont dépourvu·e·s d'émotions. Certaines définitions indiquent aussi qu'iels seraient moins impulsifs et plus réfléchi·e·s que les personnes avec TPA. La psychopathie est un concept encore flou, qui se confond avec d'autres troubles et qui, dans le langage courant, semble désigner à la fois des éléments cliniques et des éléments clichés tirés des comportements des tueurs en série. Difficile d'apporter une définition claire, ou même de comptabiliser le nombre de personnes psychopathes au sein d'une population, car les définitions sont inconsistantes. Nous déconseillons l'utilisation de ce terme en rpg.
La sociopathie au sens commun du terme désignerait les deux troubles précédents à la fois. Plus communément, on considère qu'elle est une expression possible du TPA. La plupart des caractéristiques listées pour la sociopathie reprennent celles du trouble de personnalité antisocial : mépris d'autrui et des lois, impulsivité, manipulation, agressivité, absence de remords. Comme pour la psychopathie, l'opinion l'associe communément au manque d'émotions.
Idées reçues :
Les criminels sont tous des psychopathes → C'est faux. Le taux de psychopathie en prison serait nettement supérieur à l'extérieur, néanmoins il est incorrect de qualifier tous les criminels de psychopathes : « Il y a des personnes psychopathes qui peuvent commettre des actes de délinquance, mais tout acte de délinquance n'est pas d'origine psychopathique, » indique le Dr Guillotte. De plus, tous les psychopathes n'ont pas de démêlés avec la justice. « De nombreux psychopathes ne seront jamais auteurs de passages à l'acte violents et seront plutôt sur un versant de la manipulation pour arriver à leurs fins. »
En savoir plus :
Trouble de la personnalité antisociale, MSD Manuals
La psychopathie - L’éclairage des neurosciences medicolégales, Jean Decety
Les « psychopathes » sont-ils tous des monstres ? Slate.fr
Describe It: Psychopathy and Writing Psychopathic Characters, ShonnaTheWhite
Trouble de la personnalité schizoïde
Chez les personnes présentant un trouble de la personnalité schizoïde, l'intérêt pour les relations sociales est absent. Iels n'ont aucun désir de former des relations avec autrui, même avec les membres de leur famille, n'ont pas d'amis proches ni de relations amoureuses. Iels préfèrent être seul·e·s avec elleux-mêmes et pratiquer des activités solitaires. Puisqu'ils ne suivent pas les normes des interactions sociales, iels peuvent sembler maladroits ou étranges, mais sont indifférents aux critiques comme aux compliments. Iels font rarement preuves d'émotions dans les situations sociales, même pas de colère lorsqu'iels sont provoqués, et peuvent sembler passifs face aux événements.
En conséquence, iels sont aussi fréquemment sujets à la dépression ou présentent d'autres troubles de la personnalité.
Idées reçues :
Trouble schizoïde et schizophrénie, c'est pareil → faux, même si les deux troubles comportent le préfixe "schizo" ils n'ont que peu de similitudes. Dans la schizophrénie, il y a des troubles cognitifs et des troubles de la perception (hallucinations, paranoïa, etc) alors que le trouble schizoïde n'en présente pas.
En savoir plus :
Trouble de la personnalité schizoïde, MSD Manual
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#La Petite école : lucioles - loutchina
Mais Tchekhov ne fait pas de la littérature à coups de marteau. Et il lui déplaît même d'employer, pour ce qu'il veut montrer, une lumière trop brutale. Il préfère user, lui aussi, de cette loutchina dont la flamme fragile semble être la réponse anticipée à la "lampe de Lénine" qui, dans les années 1920, symbolisera la lumière du progrès apportée par l"industrie sociale dans les demeures paysannes. La loutchina de l'écrivain n'apporte pas la conscience aux ignorants, elle se contente de rappeler qu'il y a une promesse d'une vie claire, une vie on l'on saura pourquoi on vit. Elle fait trembler en une même vibration les larmes de la tristesse et celles de la consolation.
Car le problème n'est pas de faire comprendre les causes du malheur, il est plutôt d'en faire sentir autrement la tristesse. (...)
L'écrivain à la loutchina ne prétend pas changer la pensée de ses lecteurs pour les conduire à l'action qui engendrera une société plus juste. Il veut changer la modalité de leur chagrin et pour cela exercer une justice au présent. "Il faut être juste, tout le reste suivra", dit-il à son éditeur. (...)
Il faut trouver le ton juste pour rendre sensible à tous le chagrin d'un seul et à chacun le malheur de tous (...)
Pour briser le cercle, pour former des hommes capables de transformer en réalité l'appel de la vie nouvelle, il faut d'abord changer les manières de sentir. C'est une révolution des affects que s'emploie l'écrivain.
Jacques Rancière, Au loin la liberté, Essai sur Tchekov, 2024, pp. 67-69
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La science au service de la paix et du développement
Le champ de la science est immense. Chaque année, la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement permet de rappeler l'importance et la pertinence de la science dans la vie quotidienne, mais aussi d'insister sur la nécessité de faire participer le public aux débats sur les questions scientifiques émergentes.
En rapprochant la science de la société, la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement vise à faire en sorte que les citoyens soient informés des développements scientifiques. Elle met aussi en lumière le rôle que les scientifiques jouent dans notre compréhension de la planète, système remarquable et fragile, et dans la consolidation de nos sociétés. Cette journée offre l'occasion de mobiliser tous les acteurs - des responsables gouvernementaux aux médias, en passant par les étudiants - autour d’un thème scientifique en faveur de la paix et du développement.
Cette Journée offre l'occasion de mobiliser tous les acteurs, des gouvernements aux écoles, en passant par les médias. L'UNESCO encourage vivement la participation de chacun à cette célébration de la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement en organisant votre propre événement ou activité.
Thème 2024 : La jeunesse en première ligne
Cette année, la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement se déroulera sous l'égide de la Décennie internationale des sciences au service du développement durable (2024-2033). Elle sera l'occasion de faire participer un large public, en particulier les jeunes, à la découverte et à l'exploration du rôle de la science dans notre monde numérisé en rapide évolution. Les jeunes auront l'occasion de poser des questions à d'éminents scientifiques sur la manière dont la science affecte notre vie quotidienne et contribue à trouver des solutions aux défis les plus pressants auxquels le monde est confronté aujourd'hui.
Participez
Participez au webinaire organisé par l'UNESCO à l'occasion de la célébration de la Journée, qui aura lieu le 12 novembre 2024, de 14 h à 15 h 30 (heure de Paris), sous le thème « Pourquoi la science est importante - Engager les esprits et donner des moyens d'action pour l'avenir ». En direct du Siège de l'UNESCO à Paris (Salle XI), le webinaire réunira des spécialistes qui mettront en avant le rôle crucial de la science à la fois dans la société et dans notre vie quotidienne.
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Introduction
Bonjour tout le monde!
Je suis étudiante à l'université, et ça sera un project personnel dans lequel je vais partager mes pensées et aussi mes résultats des problèmes et, en général, l'état de la société de mon pays: les états-unis. ça, c'est pourquoi cette page est s'appelle "ma vérit(h)é!" C'est un jeu de mots avec "vérité" qui veut dire "truth" en anglais et "thé" qui traduire littéralement à "tea" en anglais, mais j'ai choisi d'interpréter ce mot comme comment on dit "gossip." Ouais, je sais que je suis tellement drôle.
Je trouve assez intéressant comment notre histoire affecte le present, surtout dans le monde de la politique sociale (qui est ma spécialisation). En tante que femme sud-asiatique et fille d'immigrés, j'ai beaucoup de dire sur ces sujets là!
Le français, que j'ai commencé à apprendre au collège, est ma troisième langue, donc j'espère que vous serez tous patient avec moi parce que tous ces mots sont authentiques.
Merci d'avoir lu!
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Tumblr 1 - Truismes
L'image de l'extra-terrestre qui se fixe dans le miroir tout en se saupoudrant le visage de poudre illustre le sort de la narratrice dans Truismes et, manifestement, certains éléments de la société capitaliste.
Tout d'abord, le visage triste de l'extra-terrestre rappelle la narratrice qui ne se reconnaissait plus physiquement dans le miroir. Ici, nous voyons le martien qui a encore une main de femme, tout comme la narratrice qui avait des traits porcins, comme une queue en spirale, ainsi que des traits humains. Par conséquent, un lien se forme entre le personnage chagriné de l'image qui ne se reconnait plus dans la glace et la narratrice désorientée de Truismes.
Ensuite, l'illustration de l'extra-terrestre fait référence au thème de l'aliénation, tout en reconnaissant le calembour, que subit aussi la narratrice. À titre d'exemple, le régime politique d'Edgar cherchait à exclure toute personne qui ne conformait à ses idéaux politiques et physiques, c'est-à-dire la narratrice. En conséquence, la narratrice s'est sentie aliénée et mise à part de la société conformiste, incapable de trouver sa place, telle une martienne sur la planète Terre.
Bien que la mélancolie de l'extra-terrestre soit évidente, la poudre et la main manucurée sont aussi à l'avant-plan de l'image. Ceci dénonce le sur-consumérisme présente dans la société capitaliste par le biais de la commercialisation de l'esthétique et les normes de beauté; effectivement, ces notions affectent majoritairement les femmes et ont joué un rôle dans la transformation de la narratrice et possiblement dans celle du martien. Entre autres, la narratrice réagissait fortement aux onguents et sa peau s'enflammait violemment. La transformation animale et extra-terrestre peut ainsi être comprise comme une réaction allergique aux produits de soin pour le visage et essentiellement aux attentes de la société capitaliste.
L'allégorie de la transformation du martien et de la narratrice de Truismes remet en question les normes de beauté et propose au public de développer un sens critique par rapport à la société qui l'entoure. Bien qu'Edgar et que le martien soient des propositions fictives, elles incitent le lecteur à questionner ses tendances de surconsommation et les idéologies proposées par ceux au pouvoir.
En somme, des liens peuvent être tissés entre l'image du martien manucuré et Truismes en raison du message commun qui promeut l'oeil critique et la prise de conscience face à la société capitaliste dans laquelle on se retrouve.
Image trouvée sur Pinterest.
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Vous avez supprimé la magie d'une photo, la poésie d'une lettre, la calligraphie, l'odeur d'un livre, la coupure d'un journal, le "on se voit à huit heures au square", la petite épicerie au bout de la rue, les bavardages interminables dans une cabine téléphonique, les baisers sur un banc, la peur que le père ne réponde au téléphone fixe, le journal secret, le bal dans la cour, l'attente du rembobinage, la dédicace à la radio, la maladresse du slow, les jeux de société, la communication. Quand la technologie aura enterré jusqu'au dernier souffle relationnel, vous aurez achevé l'œuvre imparable de la désertification affective, car alors, et alors seulement, vous aurez fait de nous des animaux urbains, toujours plus proches et pourtant si distants.
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« La société devient de plus en plus brutale, non seulement violente et délinquante, criminelle, mais à tout moment grossière, agressive, mufle, incivile, à mesure qu’elle est plus idéologiquement et médiatiquement bien-pensante : comme si l’exigence là la libérait de toute contrainte ici, et l’idéologie de la morale. Les mêmes qui, en sortant d’un ascenseur, passent devant vous en vous marchant sur les pieds sans vous voir et sans interrompre leur conversation avec des tiers sont prêts à vous donner l’instant d’après de sérieuses leçons sur l’égalité entre les hommes, entre les hommes et les femmes, entre les enfants et les vieillards, entre les races qui n’existent pas. D’une société qui n’a d’autre mot à la bouche qu’ouverture et diversité s’efface progressivement le regard, cette façon de reconnaître l’autre et d’abord de le voir et de laisser paraître qu’on le voit, qu’on lui fait sa place dans la communauté d’espèce.
Le regard, le regard poli échangé, m’a toujours semblé le contraire le plus exact du racisme véritable, parce qu’il est acquiescement muet à la fraternité d’appartenance. Mais notre époque, la plus obsédée qui ait jamais été, et pour cause, par la bonne pensée dogmatico-antiraciste, est en même temps, je crois bien, est-ce par coïncidence, celle qui a inventé la ridicule affectation de ne pas voir, de ne pas voir l’autre, fût-on enfermé trois minutes durant avec lui, entre vingt étages, dans une cabine d’un mètre carré, le croisât-on sur un sentier de montagne ou partageât-on avec lui une salle de petit déjeuner d’hôtel ; de ne pas le voir et, a fortiori, de ne pas le saluer, fût-ce d’un discret signe de tête ou d’une esquisse de sourire. »
Renaud Camus
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J'y reviendrai peut-être plus tard si je trouve des éléments qui rendent cette théorie difficile à supporter, mais j'ai quelques idées quand au liens entre l'art du dessin et les sept familles, les voyages des bâtisseurs en particulier, etc...
D'abord, une base : la terre (notre monde, en gros), Gwendalavir, et Jurilan, n'ont pas la même "quantité" de magie et la magie y prend des formes très différentes. La terre semble être la moins magique car on nous dit que le dessin y est plus faible + la magie est une fable et pas une partie intégrante du fonctionnement de la société, même si il y a des gens dotés de dons sur terre, et pas seulement les sept familles (les différents prisonniers de l'Institution sont des examples). En Gwendalavir et à Jurilan la magie fait partie de la société. C'est important par rapport à la théorie qu'un changement de monde affecte un don existant (la théorie bâtisseurs = dessinateurs), mais aussi qu'un certain univers met à disposition de nouvelles opportunités magiques. Après tout, les humains de Gwendalavir ne sont pas les seuls à avoir accès au dessin ; leurs ennemis des T'silches sont aussi capables de dessiner.
Perso, je pense que bâtisseurs = dessinateurs est plus compliqué ! Et qu'il est possible que même sans être bâtisseurs, des personnes en Gwendalavir peuvent acquérir un don (au fil des générations, peut-être ?). Parce que autrement ça n'aurait pas grand sens qu'on aie une grande partie de la population soit sans don, ou avec un don très moyen. Du moins pas sans développer/continuer à avoir les dons des autres familles si d'autre familles sont venues avec eux. En plus, on sait qu'ils se sont fait réduire en esclavage par les T'sliches. Pour moi, une bonne partie de ceux étant venus avec les familles en Gwendalavir étaient des humains normaux. Et la différence entre les dons est due à la différence entre les humains normaux (exposé à la magie de Gwendalavir, ils développent des don imparfaits) et les descendants de bâtisseurs, qui sont devenus des nobles (beaucoup de nobles dessinateurs apparemment) et de puissant dessinateurs, comme les Gil'Sayan, capables de faire le petit et le grand pas (comme les bâtisseurs pouvaient construire des portes menant à différents endroits très éloignés) ou de créer des objets éternels.
D'autres familles sont apparemment venues ; les Rêveurs semblent être les descendants de certains Guérisseurs, même si on ignore si leur don est héréditaire (il l'est probablement). Difficile de se prononcer pour les autres (Merwyn/Merlin est cité dans l'Autre comme faisant partie de plusieurs familles, par example), les Frontaliers sont possiblement des descendants de Cogistes venus en Gwendalavir de part leur réputation de super-guerriers.
Mais en fin de compte, c'est l'analyse du don qui révèle peut-être beaucoup ! Composée de la Volonté, du Pouvoir et de la Créativité, elle me fait penser au "mélange" des dons mentionné dans l'Autre, et surtout à la création de la "septième famille" à travers Elio. Il est possible que l'Art du dessin à son apogée (comme chez Ewilan) ne soit pas juste composé de l'art des bâtisseurs ! Dans la scène de l'analyse, on nous apprend que Volonté = cercle rouge, Créativité = bleu et Pouvoir = jaune. On nous apprend notamment que l'Empereur manque de Créativité, et qu'Edwin manque de Pouvoir. À ajouter à cela est la capacité des Valinguites, qui se concentrent sur la Volonté et ignorent le reste de l'Art du Dessin. En réalité, il est possible que chaque aspect corresponde à un don des familles. On peut essayer de procéder par élimination et déduction contextuelle pour découvrir lequel est lequel :
- Le don des guérisseurs existe déjà chez les rêveurs, il est possiblement à exclure de la liste. Peut-être aussi le don des métamorphes, si on regarde l'anomalie que Salim est à Gwendalavir. Oh se retrouve avec cinq dons restants, donc peut-être un à éliminer.
- Edwin n'est pas un vrai dessinateur ; il est fort possible qu'Edwin ne manque pas le don des Cogistes. Le Pouvoir, dont il manque, ne correspond donc probablement pas aux Cogistes.
- La civilisation Valinguite est basée sur un culte de la force et est assez belliqueuse et à des velléités conquérantes ; c'est plutôt de ce côté-là qu'on trouverait les Cogistes, à mon avis, étant donné les tendances similaires qu'on voit dans notre monde (la guerre des Cogistes contre les autres familles, à la recherche d'une "hégémonie"). La Volonté = descendante du pouvoir Cogiste s'étant modifié dans ce monde ? Étant donné que le cercle rouge de la Volonté est le plus important chez Edwin, ça fait sens par rapport à l'idée que les frontaliers ont du sang Cogiste.
- Le Pouvoir et la Créativité ? Là il faut encore deviner. J'aurais tendance à penser que le Pouvoir correspond au don des bâtisseurs, car c'est vraiment le don le plus susceptible de s'accorder avec/de booster l'Art du Dessin. C'est le pouvoir "brut", en somme.
- Il nous reste les Scholiastes et les Mnésiques, et il se trouve que si l'Art du Dessin doit être composé de différent dons des familles, j'aurais tendance à penser qu'Ewilan descend de ces familles ! Elle est un petit génie capable d'apprendre très vite et sans grand effort, et de retenir tout. Mais pour la Créativité ma préférence va vers les Scholiastes, étant donné qu'ils sont explicitement associés à une nature artistique dans l'Autre. Edwin a d'ailleurs un cercle de Créativité pratiquement de la même taille que son cercle de pouvoir, et on sait du cas de Nathan que le pouvoir des Scholiastes peut être très efficace pour apprendre à combattre. (Après, on peut se demander si tous les dessinateurs de haut niveau sont aussi surdoué qu'Ewilan, mais c'est une réelle possibilité que ces dons, en la poussant à aimer apprendre et à se montrer innovante, la rendent meilleure au Dessin)
- Quand au pouvoir des Guides...on sait que Merlin/Merwyn est probablement Guide, on peut imaginer que ce pouvoir aide aussi à booster l'Art du Dessin. Peut-être qu'il aide à voyager dans les Spires de l'imagination.
Donc en conclusion : l'Art du Dessin existe peut-être sans l'Art des bâtisseurs et des autres familles, mais est considérablement amplifié par leurs pouvoir, et surtout par celui des Bâtisseurs (cercle jaune, Pouvoir), des Cogistes (cercle jaune, Volonté), des Scholiastes (cercle bleu, Créativité). Une personne ayant ces trois pouvoirs (héréditaires) sera un dessinateur très puissant, voire parfait dans le cas d'Ewilan.
Je ne sais pas trop quoi penser du cas de Merlin, qui est Merwyn à Gwendalavir, et qui n'est pas bâtisseur, et donc n'aurait pas le "Pouvoir" central. On peut s'abîmer dans tout un tas de conjectures...il a bien une trinité de dons (Guide, Métamorphe, Mnésique), donc peut-être que n'importe quelle trinité de dons peut fonctionner et correspondre au trois cercles de l'Art du Dessin. Enfin, si le feuillet est à prendre au sérieux et parle bien du Merwyn de Gwendalavir (étant donné qu'il mentionne des personnages absolument pas existant dans l'univers de Bottero comme Yoda ou Mary Poppins, et que certaines étiquettes sont peut-être collées au hasard, en essayant de deviner). Mais ça ferait au moins sens qu'il soit Guide, étant donné sa longévité !
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Que nous dit l’architecture contemporaine à propos des peuples ? D’abord qu’il n’est plus de peuple. Si certains en doutaient, qu’ils se fassent une raison : les peuples ont irrémédiablement disparu. Chacun comprendra que nous ne parlons pas ici de l’irréductible tribu amazonienne des Yanomami ou des pygmées d’Afrique centrale – ces sociétés ont encore le loisir de vivre en dehors des canons de l’art mondialisé – mais bien de l’essentiel des sociétés humaines qui prises sous l’angle de leur production artistique, sont rigoureusement pareilles. Partout sévissent les mêmes galeries d’art aux formes futuristes et à la blancheur hygiéniste où pendent des toiles monochromes, des mobiles désarticulés et quelques dessins obscènes tant la pornographie fait encore recette. Partout ce sont les mêmes néo-quartiers construits aux abords des villes, peuplés de ce que Guy Debord appelait « la pseudo-paysannerie » des classes moyennes incapables de trouver en elles la moindre étincelle insurrectionnelle, anesthésiée aux yeux de l’État. C’est enfin la même architecture moderniste qui sévit au centre-ville sous sa forme minimaliste-bourgeoise et en périphérie dans sa version minimaliste-prolétaire. Frank Ghery et Ricardo Bofill, deux faces de la même pièce jouée sans cesse depuis les années 1950. Deux faces du phénomène qui affecte les arts et l’architecture en particulier depuis l’avènement du modernisme et que l’on pourrait résumer ainsi : la déshumanisation.
Noé Morin, L'ARCHITECTURE DESIRABLE
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Ou est ma place ?
On dit souvent : quand on veut, on peut !! mais je ne la trouve pas ...
En tant qu hypersensible, je ressens plus que que la moyenne des gens autant avec les 5 sens que les émotions.
Je ne peux pas aller dans les lieux très lumineux, bruyants. ��tre entourée de beaucoup de personnes m épuise, mon cerveau ne peut se focaliser sur une certaine chose.
J ai besoin assez rapidement de me recentrer sur moi-même pour récupérer de l énergie.
Je suis comme une éponge face aux émotions des autres, je comprends ce qu ils ressentent. Cela peut souvent m affecter. Avant de mettre des limites, les gens se servaient de moi comme déversoir à émotions négatives !!
Je ne comprends pas, avec ma sensibilité exacerbée, cette société matérialiste, individualisme, le manque d entraide, ...
J ai des valeurs qui ne sont pas compatibles avec la vie actuelle comme la loyauté, la sincérité, le respect, la bienveillance, la politesse, l entraide ...
Tout ça fait que je m isole et je ne suis pas la seule à vivre ça.
Je me sens à part, une vrai vie sociale n est pas possible pour moi. Pourtant, la solitude me pèse !!!
J ai besoin de conversations approfondies sur des thèmes comme la psychologie, l écologie, l éducation, le développement personnel.
Je fuis la superficialité.
J ai par contre la chance de ressentir des émotions fortes avec la musique, les films, des textes, ...
Simplement de contempler la nature me ravit.
Qu en pensez vous ? Partagez vous les mêmes ressentis ?
#hypersensible #sens #viesociale #solitude #émotions #bruits #ressentis #valeurs #empathie #isolement #psychologie #bienveillance #sincérité
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2h23
C'est difficile de prendre l'habitude d'écrire ici.
J'ai toujours écrit, mais dans des carnets, des pensées, des petits paragraphes. Surtout lorsque les émotions se mélangeaient, me submergeaient.
J'ai envie d'essayer d'être plus régulière et surtout tenter d'écrire sans être emportée par les émotions, le tourbillons de sentiments qui m'envahie très souvent, surtout ces derniers temps.
Cela fait un an que ma mère est décédée. Mais la douleur que je ressens par rapport à ça n'est plus aussi forte. Mais cela fait 1 mois qu'une relation importante pour moi s'est terminée. Ce n'est qu'une relation, ça ne faisait que 10 mois que je connaissais cette personne et pour autant elle m'a détruit.
Comment une relation plus courte, moins construite, peut me faire plus de mal maintenant qu'elle s'est terminée que le décès de ma propre mère ?
Je ne dois pas tournée très rond. Ma psychologue me dit que c'est une question de manipulation, etc. Elle a sûrement raison, je ne suis peut-être pas assez armée contre ce genre de personnes. Elle parle aussi de difficultés affectives, peur de l'abandon, et j'en passe. Et ouais, elle a raison, et je le sais aussi depuis toujours.
Mais je me suis jetée à corps perdue dans cette relation pensant qu'il était la solution à toutes mes questions, mes démons, que lui seul comprendrait mes pensées les plus tordues, les plus inavouables.
Lorsque j'avais 10 ans, dans mon lit, dans cette petite chambre, la nuit à travers le velux je regardais les étoiles et je me demandais s'il existait sur cette Terre une autre personne comme moi, aussi perturbée, à réfléchir autant, à ne pas comprendre l'intérêt de son existence, à ne pas se sentir à sa place.
J'ai toujours voulu faire du théâtre, peut-être parce que j'ai inconsciemment une grande facilité à jouer un rôle dans la vie depuis toujours, depuis toute petite. Paraître normale, comme les autres, même si je ne comprenais rien aux codes sociaux, aux façons de se comporter, j'essayais. Les autres enfants voyaient bien que je ne bitais rien à rien, et je finissais seule dans mon coin, dans mon imaginaire, mes questionnements.
Je ne cherchais plus à exprimer ce que je ressentais vraiment, je voyais bien que personne n'arriverait à répondre à mes interrogations ou même à en discuter avec moi. En même temps, à 5 ans, les enfants ont autre chose à faire que de discuter sur l'existence, les inquiétudes du monde et surtout tenter de comprendre à quoi on sert, à quoi ça sert tout ça et surtout le pourquoi, le fameux pourquoi. Non, à 5 ans, on joue à loup, à cache cache, on court dans la cours, on s'imagine un monde, on sociabilise, bref on évolue dans une micro société dictée par les règles de l'école d'une part, de l'éducation donnée par la sphère familiale d'une autre.
Ouais, je n'ai jamais trop compris ma manière de réfléchir, je la subis plus qu'autre chose.
Mais lorsque je l'ai rencontré, que je lui ai parlé de tout cela, de mes angoisses, mes peurs, ma non envie de continuer, mon côté désabusé, ma misanthropie, ça ne lui a pas fait peur à lui. J'ai même cru voir en lui une certaine fascination et surtout j'ai cru qu'il se retrouvait en moi, en mes démons. J'ai plongé dans cette illusion qu'était sa manière de me voir selon moi, selon ce que j'en avais compris.
Au final, il était pareil que les autres, c'est cette façon que j'avais de le considérer qui lui plaisait. Croire qu'il était différent lui donner ce sentiment de l'être, et qui n'aime pas se sentir différent de tous les autres ? On ne va pas se mentir, nous ne sommes pas si exceptionnel que ça, alors lorsqu'une femme plus âgée vous trouve ce quelque chose que les autres ne voit pas, ouais ça flatte l'égo. Surtout si cette femme plus âgée en a un peu chié dans la vie et qui paraît forte malgré toutes ses failles. C'est sûr que ça peut attirer certains hommes, et pas forcément les plus sains.
Bref, j'essaie d'avancer avec toutes ces douleurs qui se mélangent en moi. La colère. La tristesse. La honte. La peur. Le manque. L'amour. Le regret. Autant nuances de couleurs dans ma palette des émotions qui fusionnent. Je n'y vois plus trop clair.
Les anxiolytiques m'aident à dormir, du moins à me rendre plus molle. Je suis fatiguée, tout le temps. De moi, des autres.
Je lui ai dit au revoir, l'amour c'est surtout des histoires, des menteries comme dirait Gab Bouchard.
Je ne lui ai pas dit au revoir à elle, à ma mère, mais je lui ai écrit une lettre que j'ai glissé dans son cercueil.
J'aurais préféré l'inverse finalement.
Malgré ma bienveillance à son égard, il m'a traité comme si j'étais la pire des personnes qui existent sur Terre. C'est fou comme on peut être la plus belle personne pour quelqu'un et en même temps la pire personne qui n'ait jamais existé.
Les gens peuvent être si méchant, blessant, injuste. La remise en question n'est pas quelque chose d'inné et surtout, j'ai l'impression, ne s'apprend nulle part.
Ouais, je vous écris ma vie, mais je m'en fiche un peu. J'en ai besoin.
Cela fait 20 minutes, que je crache tous ces mots, sans vraiment savoir vers quoi je vais.
J'essaierai de recommencer demain.
Un ami m'a dit que la personne la plus importante c'était moi, que j'étais une personne formidable et donc quelque part que j'avais de la chance d'être seule avec moi, cette fille si formidable.
Il a le don de me faire sourire même lorsque je n'ai qu'une envie c'est de m'endormir pour toujours. Lui, il sait me dire ces mots qui me laisse un jour de sursis. Un jour de plus ici. Un jour de plus à écrire.
Je pleure, encore. Je ne pensais pas avoir autant de réserve de larmes. Lorsque ma mère est décédée, je me retenais de pleurer devant mon père pour ne pas lui montrer que sa fille était aussi effondrée que lui. Il fallait une personne qui garde les yeux le moins embrumés possible pour tout gérer.
Mais pour autant, je me suis surprise à payer les courses à la caisse du carrefour, avec des larmes qui coulaient et tombaient sur le terminal de paiement. Je ne les voyais même plus venir, je ne les ressentais plus. Elles coulaient, juste.
Maintenant, je les sens monter, donc j'arrive plus facilement à les arrêter. C'est déjà un progrès, non ?
Ce même ami, m'a dit que ce n'était pas grave de pleurer, que ça pouvait même faire un grand bien. Il a raison, je crois, mais pourquoi par moment ça m'effraie autant ?
Je n'y arrive plus, à croire en la bienveillance des autres purement. Donc, je réapprend à lire les conseils, à les écouter.
Je suis une femme formidable comme il dit, intelligente, douce, et j'ai une jolie voix. Je vais garder ces mots en tête cette nuit.µ
Possiblement ma nuit sera plus douce grâce à ces mots.
Merci de m'avoir lu, même si ça ne mène à rien.
J'en avais besoin.
A bientôt.
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« Mais il est une autre sorte de nature, nature plus passionnée, plus pure et plus rare. Celui qui vient d'elle est inhabile à tout ce qui n'est pas l'œuvre divine, et vient au monde à de rares intervalles, heureusement pour lui malheureusement pour l'espèce humaine. Il y vient pour être à charge aux autres, quand il appartient complètement à cette race exquise et puissante qui fut celle des grands hommes inspirés. L'émotion est née avec lui si profonde et si intimes qu'elle l'a plongé, dès l'enfance, dans des extases involontaires, dans des rêveries interminables, dans des inventions infinies. L'imagination le possède par-dessus tout. Puissamment construite, son âme retient et juge toute chose avec une large mémoire et un sens droit et pénétrant; mais l'imagination emporte ses facultés vers le ciel aussi irrésistiblement que le ballon enlève la nacelle. Au moindre choc elle part, au plus petit souffle elle vole et ne cesse d'errer dans l'espace qui n'a pas de routes humaines. Fuite sublime vers des mondes inconnus, vous devenez l'habitude invincible de son âme ! Dès lors, plus de rapports avec les hommes qui ne soient altérés et rompus sur quelques points. Sa sensibilité est devenue trop vive; ce qui ne fait qu'effleurer les autres la blesse jusqu'au sang; les affections et les tendresses de sa vie sont écrasantes et disproportionnées; ses enthousiasmes excessifs l'égarent; ses sympathies sont trop vraies; ceux qu'il plaint souffrent moins que lui, et il se meurt des peines des autres. Les dégoûts, les froissements et les résistances de la société humaine le jettent dans des abattements profonds, dans de noires indignations, dans des désolations insurmontables, parce qu'il comprend tout trop complètement et trop profondément, et parce que son œil va droit aux causes qu'il déplore ou dédaigne, quand d'autres yeux s'arrêtent à l'effet qu'ils combattent. De la sorte, il se tait, s'éloigne, se retourne sur lui-même et s'y renferme comme en un cachot. »
Alfred de Vigny - Chatterton [préface]
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La quasi totalité de ma vie je me suis sentie comme un objet à caractère sexuel aux yeux des autres et notamment des hommes. Et mine de rien ça en a causé des traumatismes. Quand tu penses que les relations sexuelles sont dépourvues d'émotions, quand tu consommes les gens, quand tu es habituée à ce que l'on t'approche pour ton potentiel sexuel, tu écartes le côté affectif, émotionnel, fusionnel. Quand même toi tu ne sais pas si tu en as envie, c'est que ça en dit long. J'ai longtemps remis en question ce qu'était le consentement, ses limites, son contexte, quand et comment le manier et j'en ai conclu que c'était moi qui me posais trop de questions. Que c'était moi qui renvoyais les mauvaises impressions. Que c'était moi qui devait bosser pour éventuellement me décoincer. On m'a trop montré que je n'étais qu'un corps dont on avait envie à des fins sexuelles, jamais affectives ou sentimentales, que j'ai eu peur -encore maintenant- du contact. Ne sachant jamais comment le refus serait pris dans cette société qui ne valorise pas la manière dont s'est accepté mais plutôt dont s'est dit. Je redoutais chaque démonstration de tendresse ou juste de rapprochement par crainte de l'issue. Par angoisse de me dire que j'étais acquise, que c'était le feu vert pour beaucoup. C'est notamment pour ça que ça fait bien longtemps que je suis très froide dans ma manière de témoigner de l'intérêt aux autres. J'ai effacé ce côté affectueux car on n'a jamais donné suite de la bonne manière. On n'a pas souvent voulu me rendre cette facette platonique et je n'ai jamais réellement compris pourquoi je n'étais intéressante qu'en levrette et pas dans une discussion classique. Je m'en suis voulue trop souvent de me dire que c'était peut-être moi qui me sexualisais seule. Que je ne méritais peut-être aussi que ça. Tout ce bourrage de crâne qui me fait m'isoler pour éviter tout moment dont je n'aurais pas désiré les aboutissants en ayant toujours cette impression trop réelle que je n'avais pas la main sur les tenants. Maintenant, ça me pose problème dans mes relations car même si je veux être attentionnée, ou émotive, je ne peux pas me permettre de négliger la possibilité que l'on ne veuille que me baiser. C'est en ça que je suis persuadée que ça restera un sujet et des moments qui ne provoquent que de la gêne. Le paradoxe d'avoir toujours peur d'avoir un mot/geste moins mesuré que l'autre, de dépasser des limites alors qu'on a toujours dépassé les miennes sans trop de vergogne.
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