#la seconde descend aussi de son engin
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lolochaponnay · 6 months ago
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Deux blondes vont faire une balade à vélo. Après seulement 250 mètres, la première descend de son engin et dégonfle ses pneus. La seconde demande : - Mais qu'est-ce que tu fais ? - La selle est trop haute, alors je descends tout le vélo! Aussitôt, la seconde descend aussi de son engin, puis elle démonte sa selle et son guidon et elle les inverse, c'est-à-dire qu'elle met le guidon à la place de la selle et vice versa! - Ben, et toi, qu'est-ce que tu fabriques ? demande la première. - T'es vraiment trop conne, alors je fais demi-tour!
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camisoledadparis · 19 days ago
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saga: Soumission & Domination 304
Fin juin 2014-1
Avec les beaux jours, je suis de nouveau à 100% de ma forme. J'ai travaillé les jambes et les fessiers en plus de la natation et ça fini par payer !
Le plus important est bien sûr que j'ai retrouvé la totalité de mes capacités sexuelles tant en passif qu'en actif.
J'en profite bien et depuis mon escapade sur Arcachon, je rattrape le temps perdu. Pas un jour sans que je me vide les couilles au moins 2 fois et c'est souvent 3 !
Les WE quand Marc est en déplacement, le blockhaus se rempli de jeunes mecs et ça baise à tous les étages.
Depuis mon accident, comme les barrières que j'avais mis en place entre Boulot et Perso sont tombées, il arrive fréquemment que mes escorts passent à un moment ou un autre quand ce n'est pas le WE entier s'ils n'ont pas de contrat.
Je suspecte même certain de mettre les " bouchées doubles " en semaine pour se dégager certain WE et pouvoir ainsi les passer avec nous (PH, moi, Ernesto quand il remonte de Barcelone et tous les amis de passage qu'ils soient de Paris ou d'ici).
Quand nos gendarmes peuvent venir, c'est WE " no vacancies ". Toutes les chambres sont occupées et les lits pleins (quand nous trouvons la force de les rejoindre !). Leurs gabarits (et pas que celui de leurs bites), attirent mes amis.
Lorsque nous avons réussi à faire monter les deux lads avec Jules avant que la saison ne démarre, ça été la folie.
Thème du WE : Gros calibre et petits culs.
Comme gros calibres, en plus des deux Lads (24x7 et 23 x 6,5), mes deux gendarmes (21 et 22 x 7 et 6) avaient réussi à se libérer. Ernesto nous a rejoints de Barcelone et son frère a pu passer plusieurs fois dans le WE (Emma ne pouvant me le laisser à 100%). Leurs 24x6 avaient toute leur place. J'ai intercédé auprès de Laure pour qu'elle nous libère son mari Xavier (26 x 6,5), ce qu'elle a gentiment accepté moyennant que je passe une soirée chez eux !! Eric et ses 26x7 bien noirs indispensables à ce type de plan, est venu grossir le nombre d' " Actif TTBM ", il a rejoint après ses cours de pilotage en fin d'après midi du samedi. J'ai même pu avoir Jean Black, un des " petits " mecs (de 2,05m quand même) attrapé il y a déjà quelques années par l'intermédiaire de la mère de Jean (cf. historique). Ses exceptionnels 30cm ont trouvé quelques amateurs ! Et, sans être exceptionnel mais quand même honorables et très efficaces, Marc (22x 6) et Hervé (21x5,5) que je ne voyais pas mettre de coté lors d'un tel WE.
Pour les petits culs, j'ai fait le tour des amateurs de gros calibres et ça a été deux jours complet non stop pour eux.
On était plus de 30 amateurs de beaux engins. Que les " jeunes " de mon carnet d'adresse, des derniers venus comme mes escorts médecins et Stéphane, mon chauffard, tous mes autres escorts (dispensés de taf ce WE là) et les petits nouveaux, Max, Guillaume et Anthony, les nageurs ; Kamal le danseur beur, Louis et Franck le nouveau couple, Tic, Tac et le petit Théo mais aussi Second et Julien sans oublier nos motards, Cédric, Daniel, Phil et Luc. Ric à qui j'avais raconté notre descente dans le bordelais a tenu à être des nôtres tout comme Arnaud notre voisin venu de notre campagne avec Jimmy et Maxou aussi.
Tous étaient arrivés avant que Jules accompagné des Lads ne sonnent à l'interphone. Déjà les vêtements étaient en tas près de la porte du monte-charge et même quelques sous vêtement couronnaient l'empilement. Du séjour, nous avions vue sur les jambes et les paquets des nageurs de la terrasse et si ça se tripotait déjà pas mal, personne n'avait encore lancé le " débat ".
A travers Jules, qui venait pour la première fois sans nos gendarmes (déjà sur place), je transmettais au chauffeur les dernières indications afin qu'ils nous rejoignent.
Je descends les accueillir au garage. Ils sont étonnés du nombre de motos et des voitures qui s'étalent sous leurs yeux. Je leur dis que tout le monde est déjà arrivé. Comme je vois que cela stress les deux lads, je les rassure. Jules casse tout en ajoutant que leurs bites de cheval allaient plus voir le jour du WE. Tous mes efforts pour les détendre cassés !! Merci Jules.
Ils trouvent le monte charge sympa et quand nous déboulons au 4ème, PH est devant la porte. Quand il s'efface pour nous laisser passer, ce sont plus de 15 curieux qui mangent des yeux nos deux amis.
Après quelques instants de stupeurs, ils éclatent de rire et commencent à se dépoiler. Ils apparaissent en slip Aussiebum qui baillent sur le pubis, entrainés par leurs services 3 pièces hors normes. Le conseil que je leur avais donné de se faire dédommager par leurs clientes du club du temps passé à les limer a été suivi d'effets ! Je suis content pour eux.
Evidemment ça dégénère ! Je crois que c'est mon petit Max qui s'est jeté le premier à leurs pieds et à embouché dans le mouvement la bite de 24 x 7, dénudée dans la chute, direct au fond de sa gorge. Je le chope par le cou, le relève et excuse nos invités pour ce comportement avide. Max gémi et tout le monde éclate de rire.
Je le relâche et il retombe à genoux la gorge écartelée par le gland de Lad 1. Faut dire que l'appendice, chapeautant un sexe de 24cm x 7, a de quoi étouffer plus d'un mec même très salope !
C'est parti pour un WE de licence et de débauche. Nos deux invités ne feront le tour de la " maison " qu'accompagnés d'une nuée de fan et c'est tout juste, s'ils pourront se retrouver dans les étages à la fin du WE ! J'ai juste eu le temps de les informer sur les quelques règles et pratiques de la maison avant qu'ils ne disparaissent sous les corps imberbes de mes amis
De mon coté je me perds entre les bites de Xavier et d'Eric quand ce n'est pas à enculer les trous vides qui passent devant mes yeux (enfin plutôt ma bite). Alors que Xavier m'encule profondément, et croyez moi, 26cm c'est du vrai " profond ", je lui parle du futur plan avec sa femme. J'ai accepté le plan cul mais je lui propose d'ajouter Max. cela ouvrira à ce dernier le champ des possibles. Je sais qu'en plus, ce petit vicieux sera partant et qu'avec lui et Laure, il testera quelques positions nouvelles. Xavier est Ok et me dit qu'il profitera de ce WE pour tester mon Max. Nous nous séparons avant d'avoir jouit afin de pouvoir profiter d'autres participants.
Je traine un peu et mate quelques " assemblages ". J'ai bien aimé voir Guillaume en levrette, le cul éclaté par Lad 2 avec à ses cotés Anthony pour l'encourager (après tout c'est presque son mec) alors qu'il attendait de se faire saillir à son tour.
J'ai cherché des yeux Jean Black, afin de savoir qui bénéficiait de son sexe hors norme. Je l'ai trouvé sur la terrasse en train de ramoner (avec ses 30cm y' a pas d'autre terme possible) les entrailles du petit Théo. Tic, son mec attitré, était à ses coté pour le soutenir, le féliciter, lui rouler des pelles et branler ses 19cm. Je les ai laissés alors que Jean Black collait ses hanches aux fesses de Théo et que Tic léchait les quelques larmes de plaisir qui coulaient de ses yeux. Enfin, j'ai quand même attendu quelques va et vient pour m'assurer que l'emboitement n'avait pas abimé la " mortaise " !
Plus loin mes deux gendarmes s'en donnaient à coeur joie en parallèle dans les culs de Jona et François en 69. Ils kiffent mes deux escorts les plus sportifs et musclés. C'est même cette caractéristique qui les a attiré tous les deux. Je tais le fait qu'ils sont quasiment confrères. Je les quitte en caressant le dos de François. Ma main glisse le long de sa colonne vertébrale et j'enfonce un doigt le long de la bite de 22x6 qui perfore son anus. François l'a senti passer car il cesse de sucer son mec pour voir qui se permettait de lui élargir encore plus la rondelle. Je profite qu'il tourne la tête vers moi pour lui rouler un patin au goût de sexe. Je retire mon doigt et les laisse tous les 4. Quand je m'éloigne, je vois François reculer jusqu'à pouvoir rouler une pelle à son Jona.
Je descends au rez-de-chaussée voir qui squatte le jardin d'hiver et la piscine. Pas de baise dans l'eau. Je suis content que cette règle soit respectée. Mais par contre les rebords à 1 m du sol sont parfaits pour recevoir les torses des mecs qui se font enculer.
Ils sont 4, cote à cote, à se faire défoncer. Avant de voir à qui appartiennent les culs, je reconnais les enculeurs. Ce sont Pablo et Ernesto accompagné de Marc et Hervé. Les anus qu'ils défoncent appartiennent à Jimmy, Maxou, Kamal et Cédric. Ces deux derniers sont sur la pointe des pieds et les assauts de leurs enculeurs les font à chaque fois décoller du sol ! Et, si j'en juge par leurs gémissements, c'est loin de leur déplaire à ces deux petites salopes !
Marc me demande si ça va. Je l'assure que ça baise à tous les étage et que tout le monde est bien " couvert ".
Des petits cris qui essayent de se faire discrets proviennent de la partie " boisée " du jardin. Je me faufile parmi les troncs de palmiers et autres arbres tropicaux pour découvrir qui produit de pareilles preuves de plaisir. Je trouve Viktor et Nicolaï couchés l'un sur l'autre à se rouler des patins alors que Lad 1 (24x7) les encule alternativement. Ce qui m'avait troublé dans ma reconnaissance de voix c'était que le petit cri provenait à chaque fois d'un des deux et jamais le même. En plus je ne les avais jamais entendus produire de tel sons. Pan sur mon égo ! Lad 1 est plus efficace que moi dans leurs petits culs !!
Je les laisse et remonte sur la terrasse, j'ai envie de me faire mettre profond, accroché à la sculpture centrale. J'arrive à m'accaparer un des gendarmes. Comme je le traine vers le centre du jardin, il me remercie de les avoir invités. Je ris et lui dis que je ne pouvais difficilement envisager une touze " Gros zob et petits Culs " sans eux. Je dégage le couple qui baisait à l'endroit pile où je désirais faire la même chose et enlace mon motard. On commence par une pelle collés/serrés. Ses bras musclés m'attire vers lui et j'en fais de même. Nos pecs s'écrasent et comme nous sommes quasiment de la même taille, nos tétons durcissent à se frotter ensemble. Y'a pas qu'eux qui raidissent. Nos bites font de même. G22 laisse tomber ses mains sur mes fesses et tout en plaquant mon bassin contre le sien, je le sens les écarter. Un petit courant d'air rafraichi ma rondelle en feu. Rapidement un doigt se pose dessus et s'enfonce doucement. J'écrase encore plus ma bite entre nos abdos et me soulève sur la pointe des pieds. Sa queue glisse alors entre mes cuisses et quand je repose les pieds à plat, elle se colle à mon périnée, son gland allant rejoindre son doigt. Je n'en peux plus de toute cette ambiance de sexe. Je le kpote et rapidement reprend la position. Je le pousse contre la statue et entreprend de me faire enculer debout (pour lui). Je m'accroche à son cou et ceinture sa taille de mes jambes. En prenant appuis sur ses hanches et ses deltoïdes, je me soulève jusqu'à sentir son gland se poser sur mon trou. Là je relâche tout et me plante violemment sur sa bite. Elle était raide comme de l'acier et c'est sans difficulté qu'il m'a perforé l'oignon jusqu'à la garde. Bien " salope " j'ai même basculé le bassin en avant pour être sur que le dernier cm de sa longue queue était bien en moi. Ses mains sous mes fesses, G22 m'a aidé à limer ma rondelle. Alors que je le sentais fatiguer, le relais a été pris par Ric. En recherche d'un nouveau plan, il était tombé sur nous et nous donnais un coup de main en attendant un futur coup de queue. Soulager de mon poids direct, G22 a accéléré ses va et vient jusqu'à remplir la kpote alors que je jutais sur son torse. Vu les heures d'excitation passées, je lui en ai mis quelques litres sur les pecs et les abdos.
Repus sexuellement pour cette première partie de journée (démarrée à 10h j'avais juté à 13h) j'ai fait remarquer que nos estomacs eux étaient vides.
Descente d'un étage et direction la cuisine/salle à manger. En traversant le séjour/salon, nous avons croisé plus de mecs en train de manger que de baiser. Et pour cause, la table était couverte de victuailles. Samir avait tout prévu avec Julien (notre charcutier/traiteur et comparse sexuel). En variétés, de quoi satisfaire tous nos invités, même Kamal (le porc était bien séparé du boeuf, ce dernier étant Halal). Avec des tas de légumes et de fruits pour nous rafraichir ce buffet avait tout de revigorant.
Nous avons été rejoints par les deux nouveaux (Lad 1 et 2). Assiettes en mains ils ont admiré la déco. Surtout le tableau du " déjeuner sur l'herbe " version Moitié notre ami peintre et encore plus les versions enregistrées par nos autres amis qui sont projetées juste à coté. Surtout quand elles sont passées de l'image au mini-film plus hardcore !
On discute encore quelques instants. Plus des mecs présents à la touze que du décor. Ils me disent kiffer grave les petits culs et ont repéré celui de Théo et encore plus celui de Cédric rapport à la masse musculaire qu'il a développé (rappel il est maintenant bâti comme Ric en modèle réduit taille 1m70). D'ailleurs le physique de Ric les interpelle aussi. Quand je leur dis que demain en apothéose de leur venue, ils pourraient le prendre en double sodo, ils ne me croient pas.
Je les entraine à la recherche de Ric. Nous le trouvons assis sur la bite de Xavier, en train de se limer la rondelle. Ses cuisses sont gonflées par l'effort alors que de temps à autre, Xavier soulève son bassin dans un choc de chairs. Je me penche et roule un patin à Ric tout en lui pinçant un téton. Gémissement de ce dernier avant qu'il me demande ce que je lui veux. J'aborde le sujet des doubles sodo et lui demande s'il est partant demain pour se prendre les deux Lads en même temps. La réponse est bien sûr positive. Comme le spectacle à fait bander mes deux invités, je les laisse alors que de part et d'autre du couple emboité, ils se placent pour se faire sucer par Ric.
Plus tard dans la soirée, voir les 26cm noir ébène d'Eric se frayer un chemin entre les fesses blanches de Louis sous la surveillance de son Franck m'a poussé à lui enfoncer quelques instants ma queue dans sa gorge. Venant de moi, Franck n'a rien dit et cela lui a montré ce qui risquait quand même de se passer plusieurs fois encore pendant le WE !
Nos lads, sont venus en voiture et c'est jules qui a conduit au retour vu comme ils étaient fatigués. Le lundi j'ai même reçu un appel du moniteur d'équitation pour me demander ce que nous leur avions fait, vu la tête qu'ils avaient.
Jardinier
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nanananerd · 3 years ago
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Le manège de la vie
30 jours pour écrire/ Jour 5/ 05.08.2021
Thème : Tout devient beau quand ça s’arrête
J’aime bien les vieux manèges en bois, ceux qu’on ne voit quasiment plus de nos jours. Il y a des Chevaux dessus, un Lion, le Carrosse, les Chaises, le Cygne, la Montgolfière. Et puis il y à l’étage au-dessus…
J’ai décidé de monter sur un Cheval noir, avec une bride avec peu d’ornements, mais résistante. Sa peinture était déjà écaillée par les années, mais il avait fière allure.
Une des premières personnes que j’ai rencontrées sur ce manège, et qui fais toujours le tour avec moi, c’est Doudou qui est monté il y a longtemps sur une de ces Chaises qui ne descendent jamais. La vision qu’il a du monde est tellement différente, pleine de lumière, et de couleurs claires, et même quand il a eu l’impression que sa Chaise redescendait, et allait s’arrêter de tourner, il a continué à dessiner le monde qu’il voyait de là-haut. Il m’a toujours raconté comment s’était. La lumière qu’il me racontait, quand moi j’étais en bas, étais devenu un phare dans les heures les plus sombres.
J’ai toujours aimé la Montgolfière, mais j’aime encore plus celui qui l’a emprunté ; Il a pad’bol, les courants ont fait que sa Montgolfière perdait parfois de l’altitude, et même en essayant de lâcher du lest, il ne remontait pas. Et puis avec les années, je l’ai vu modifié son lest, nous en confié quand ça n’allait pas, remettre de l’air chaud dans le ballon et prendre son envol. Il aurait pu partir pour un autre manège avec son engin, mais il a préféré tresser une corde pour qu’on monte boire un café avec lui.
Tout n’est pas si beau sur ce manège, j’y ai rencontré des vieux frères qui avaient choisi le Lion ; on aurait dit qu’il était invincible. Mais il allait trop vite, trop fort. On ne remarquait pas tout de suite la poudre blanche au coin de ses naseaux, ni les marques étranges sur ses pattes avant, comme des trous. Avec lui, ils croyaient avoir gagné le pompon. Mais le Lion est capricieux, et je ne compte plus ceux qui sont descendu du manège à cause de lui.
Le manège s’arrête souvent, pour laisser monter ou descendre du monde. C’est dans ces moments que la lumière devient unique. Je me souviens, vieux frères, de la route qu’on a fait ensemble, des dénivelés dans les montagnes alors que le Lion me faisait découvrir des mondes au-delà de ma perception. Je me souviens “Quand j'ai vu notre vieux frères prendre une photo avec ses mains”. Je m’en souviendrais toujours de la lumière au sommet de la montagne, alors qu’on savait que c’était notre dernier été en tant qu’adolescent.
Et puis il y à Clochette. Elle avait déjà fait pas mal de tours de manège, coincé sur un Lion, un Cygne, mais je l’ai connu sur un cheval, un alezan avec une crinière blanche. Le jour où elle est monté, la couleur de son sourire a changé à tout jamais la couleur de mon manège. Les éclats d’or dans ses yeux quand on chantait à tue-tête sur les routes des Pays-Bas sont devenu les paillettes dont j’avais besoin. Ce regard en presta qui me disait “ça va, tu tiens la bride ? On fonce ?” et on a foncé. À 200 à l’heure. Le manège était trop pressé pour s’arrêter, mais on a pris le temps de s’arrêter quelques secondes, quand tout était si beau, pour prendre une photo avec nos mains et accroché le souvenir sur le chapiteau.
On se trompe parfois de montures, mais on peut en changer. Et j’ai compris en rencontrant Océane, que je n’avais pas bien regardé le Cygne. Je croyais que les gens se cachait derrière ses ailes, quand les choses devenait trop difficiles, que le manège allait trop vite, qu’on redescendait. Et puis j’ai réalisé que le Cygne bougeait tout seul ces ailes, et que quand on se retrouvait coincé en dessous, c’est comme si on ne pouvait plus voir le pompon, plus profité du paysage qui passe, se sentir juste oppressé par toutes les lumières et le bruit. Le Cygne avait l’air poétique, mais il faut toujours se méfier du chant des signes. Mais au 45, on a réappris à chevaucher nos montures, à se hisser sur eux, à remonter le long de la barre, à s’élever sur leurs ailes pour atteindre à nouveau le pompon.
Dans ce manège, j’ai connu Clémence, elle avait choisi un Cheval noir aussi, mais avec des ornements super cool. Les Chevaux c’est bien parce que ça va vite, ça vous amène loin et pour longtemps. Mais les Chevaux, ça monte et ça descend. On a fait des tours de manège, elle et moi, et puis un jour le manège s’est arrêté, et elle en est descendu. J’ai cru que jamais plus mon cheval ne repartirai, que jamais plus je pourrais remonter aussi haut. J’ai appris la nouvelle par téléphone. Je me suis effondrée dans le couloir de la Fac. Le manège venait de s’arrêtait, la lumière venait de s’éteindre. Mais la veilleuse est arrivée : Christophe, un gars que je connaissais à peine, m’a tendu la main, ouvert les bras, proposé une bière. Lui aussi était passé par là. Même quand la lumière s’éteint, la veilleuse nous guide, comme une main tendue. Et alors que je croyais de Clémence avait quitté le manège, j’ai réalisé qu’elle serait toujours avec nous, qu’elle nous attendait à l’étage au-dessus.
Et enfin il y a le Carrosse. J’avais toujours eu peur de le prendre, et de me retrouver toutes seule dedans. Alors dès que quelqu’un m’invitait à l’intérieur, je m’arrangeais toujours pour arrêté le manège et repartir sur ma monture. Je ne voulais pas être celle qui se retrouverai seule. Mais finalement, j’ai compris que pour faire avancer ce Carrosse, il ne faut pas quitter sa monture, mais en attaché deux. C’est terrifiant de devoir y harnacher quelque chose alors que le manège continue à tourner. On peut se faire éjecter, et ne pas réussir à remonter sur sa monture, se retrouver sur le Lion ou sur le Cygne.
Alors en attendant, je continue sur mon cheval, il est brave, il est revenu de l’enfer, c’est pour ça que la peinture sur son arrière-train est un peu écaillé, brulé. Je lui ai offert un meilleur harnachement avec les années, j’ai repeint sa barre pour des mantras. Je sais qu’ensemble, on monte et on descend, mais je n’ai plus peur de redescendre, car le manège continue de tourner, et il y à encore plein de places pour d’autres photos. Pleins d’échelles pour se retrouver. Et il y à tous ceux qui veille sur nous, depuis l’étage du dessus. C’est d’ailleurs là qu’est accroché le pompon. Je ne sais pas si je devrais toujours chercher à l’atteindre, mais il parait qu’on gagne quelque chose grâce à lui. Un jour, on l’attrapera.
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morganduroy · 5 years ago
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Un Amour d’acteur
Morgan Du Roy
1 – L’inconnu de Bel air
William arrêta sa moto à seulement quelques kilomètres de Gordes, non loin de Roussillon, dans le Lubéron. Il avait vu un reportage sur cette région, à la télévision, et il en était immédiatement tombé sous le charme. Il éprouvait un tel besoin de se changer les idées que ces vacances, planifiées à la dernière minute, s’étaient imposées à lui comme une indispensable bouffée d’air.
Il gravit une petite route et s’installa sur un terrain, occupé par une végétation luxuriante, qui avait l’air à l’abandon. En ce mois de juillet, le soleil cognait et les zones d’ombre et de fraîcheur étaient les bienvenues.
Il installa une serviette sur l’herbe fraîche pour s’y asseoir et contempler la colline de Gordes qui lui faisait face, tel un trophée. En effet, il avait roulé depuis tôt le matin pour parcourir les sept cents kilomètres qui le séparaient de la capitale, ne s’arrêtant que pour prendre de l’essence. La récompense se dressait maintenant devant lui sur son rocher monumental, avec ses maisons pittoresques en pierre, son château, ses abbayes. L’air était chargé de mille parfums et il régnait ici un calme incroyable pour ce jeune Parisien au tempérament de feu. Il s’allongea quelques instants et ferma les yeux pour profiter à fond de cette quiétude. Comme c’était bon.
William avait vingt-quatre ans. Ce petit blond au regard franc possédait de grands yeux qui pouvaient vous charmer ou vous pétrifier avec une facilité et une vivacité déconcertantes. Le visage fin, avec un petit nez et des lèvres charnues, William inspirait la réserve, ou peut-être même une certaine noblesse. Avec ses cheveux blonds toujours bien coiffés et son look de motard tiré à quatre épingles, le jeune homme ne laissait jamais personne indifférent. Loin d’en abuser, Will, comme le surnommaient ses amis, était d’une nature spontanée, naturelle, pour ne pas dire impulsive.
Deux jours plus tôt, Will ignorait encore tout de ce qui allait le porter jusque dans le Lubéron. Et c’est sur un coup de tête qu’il enfourcha sa moto, emportant avec lui le strict minimum, une savonnette, quelques vêtements de rechange, un peu de nourriture et une bouteille d’eau.
Il dégrafa l’une des sacoches de sa moto pour la poser à côté de sa serviette. Il ouvrit une boîte de thon en conserve et la retourna dans une demi-baguette qu’il fendit avec les doigts. William ne réclamait pas plus de confort. Il avait de quoi combler sa soif et sa faim, il réfléchirait à la suite des événements le moment venu.
Épuisé par sa longue route depuis Paris, il ne tarda pas à s’endormir, bercé par le chant des cigales et des grillons. Il fut réveillé par des rires de jeunes qui descendaient la route sur des skates. Il éprouva soudain une petite frayeur. Et si on lui volait sa moto ? Il vérifia aussitôt que l’engin était cadenassé, à l’abri des regards. C’est là qu’il aperçut deux jeunes, torse nu, qui admiraient son bolide :
— Elle est superbe ! commenta le plus grand avec son accent du sud, un beau brun aux yeux verts, musclé. Elle doit coûter cher.
— C’est une Harley-Davidson Iron 883, répondit fièrement William en s’approchant d’eux. Neuve, elle n’est pas donnée. Mais je l’ai achetée d’occasion. C’était une affaire.
— J’aime bien sa couleur un peu orangée, ce n’est pas courant, poursuivit le second, un grand roux mince couvert de taches de rousseurs. Elle a de la classe. J’aimerais bien en faire un tour…
Will hésita quelques secondes.
— Je le ferais bien, mais je n’ai qu’un casque et je ne suis pas le genre à mettre en péril la vie d’un ado pour une démonstration de…
— Un ado ? répéta le brun en éclatant de rire, dévoilant une dentition parfaitement alignée, tout en jouant machinalement avec la chaînette en or qui pendait autour de son cou. Ce n’est pas parce qu’on fait du skate qu’on est des gamins ! J’ai presque vingt ans !
— Et moi bientôt dix-neuf, reprit le roux.
— J’en ai vingt-quatre, répondit William et ça ne m’empêche pas de prendre des précautions.
— Juste un tour, jusqu’en haut de la côte, insista le plus jeune, en prenant une charmante expression de chien battu.
Le jeune motard se laissa convaincre par ce dernier argument et enfonça la clé dans sa machine pour en faire rugir le moteur. Il attrapa son casque intégral et le tendit au rouquin.
— Quels sont vos prénoms ? demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie. Si on a un accident, je veux savoir quoi écrire sur vos pierres tombales.
— Moi, c’est Thomas, mais on m’appelle toujours Tom, dit le beau brun en observant Will avec une expression ambiguë. J’habite dans le village d’à côté.
— Je m’appelle Léo, continua le roux en enfilant le casque. En dehors des vacances, on prend le bus ensemble pour aller en cours.
William enfourcha sa Harley Davidson, vite imité par Léo qui s’assit juste derrière lui.
Il eut à peine le temps de s’agripper que la moto démarrait nerveusement, traçant plusieurs dizaines de mètres avant qu’il n’ait le temps de se rendre compte qu’ils partaient.
Will était un virtuose des deux roues et il maîtrisait parfaitement son engin. Il n’avait peur ni de la vitesse, ni des obstacles qui pouvaient se dresser devant lui. Il gravit la côte en l’espace de quelques secondes et Léo fut rudement secoué lorsque, d’un mouvement brusque mais parfaitement calculé, il fit demi-tour, la moto se trouvant presque en position parallèle à la route. Accroché à son siège, il éprouva un nouveau coup de frayeur quand Will fit crisser le pneu arrière pour s’arrêter dans un arc-de-cercle à quelques centimètres de Thomas.
Ce dernier éclata de rire en pointant son ami du doigt :
— Si tu voyais ta tête ! s’exclama-t-il. Tu es tout blanc ! Vous avez vu des zombies là-haut ?
— J’aimerais bien t’y voir, répondit le roux en descendant rapidement de la moto, ses jambes flageolant encore de peur. Le siège est trop petit pour tenir à deux et il n’y a rien pour s’accrocher.
— Alors ? Tu montes ou tu discutes ? lui somma Will en faisant à nouveau rugir le moteur de sa Harley.
Tom prit un petit air espiègle avant d’enfiler le casque à son tour. Comme son ami, il s’accrocha à la selle en cuir, mais dès que la moto fut partie, il enlaça William de manière à la fois si délicate et si tactile que le motard comprit qu’il retirait un certain plaisir à palper ses muscles et surtout, ses abdominaux.
Arrivé en haut, de la côte, Will commença son demi-tour, mais Thomas lui fit signe de s’arrêter.
— Attends ! lui dit-il. Il y a un verger d’abricotiers pleins à craquer. On peut aller en chercher quelques-uns ?
Le jeune motard accepta et rangea son bolide au bord de la route.
Les deux garçons traversèrent l’herbe en friches et tentèrent de cueillir quelques fruits. Malheureusement quelqu’un avait probablement eu la même idée auparavant, car les branches les plus généreuses n’étaient accessibles qu’en grimpant dans l’arbre.
— Tu veux que j’y aille ? proposa Will. Tu me fais la courte échelle ?
Tom acquiesça aussitôt et se vit en position de recevoir au creux de ses mains la chaussure en cuir du motard. Il en profita pour le détailler sans aucune retenue.
Il est vrai que William était un très beau garçon. Si son visage volontaire et avenant le rendait très attirant, son corps musclé parfaitement dessiné lui donnait un air protecteur qui ne pouvait pas laisser indifférent.
En grimpant dans l’arbre, Will manqua de perdre l’équilibre et le jeune brun se trouva à quelques malheureux centimètres d’une belle bosse qui ne fit qu’exciter son imagination juvénile.
En regardant le motard assis sur une branche, cueillant virilement les abricots tout en se balançant avec assurance, Tom réalisa combien il le désirait. Et si le beau blond lui lança quelques fruits sur la tête pour le taquiner, l’idée ne quitta plus son esprit et devint peu à peu obsédante. Le soleil, la chaleur, le chant des cigales, la promiscuité, la vue de son corps masculin à demi-nu, son pantalon moulant en cuir, ses muscles, son sourire, tout n’était que des prétextes à le vouloir ici et maintenant.
William redescendit de l’abricotier sans soupçonner un instant le trouble qu’il provoquait chez son jeune passager.
Ils se retrouvèrent bientôt face à face et, si le jeune motard trouvait équivoque le comportement du beau brun, il ne s’attendait pas du tout à ce que celui-ci s’approche soudain de lui pour poser subitement ses lèvres sur les siennes.
Le contact fut immédiatement doux, rassurant, naturel, exquis.
Mais, par peur de paraître inconvenant ou d’abuser de sa jeunesse, Will le repoussa doucement.
— Allons, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu ne me connais même pas…
— Je… J’en avais extrêmement envie, expliqua Thomas en le fixant droit dans les yeux sans le moindre regret. Et si tu me le permets, je recommencerai. Tu… Tu me plais…
Will afficha un petit sourire de satisfaction. Lui qui avait une soif de reconnaissance haute comme des montagnes, ne pouvait que savourer cet intérêt irrépressible pour sa personne.
Tom considéra ce sourire comme une invitation à poursuivre et il l’embrassa de nouveau. Le jeune était si délicat, si prévenant, qu’interrompre un tel besoin de douceur aurait été perçu comme brutal.
Mais le jeune brun ne s’arrêta pas là et poussa Will pour qu’ils se retrouvent bientôt tous les deux allongés dans l’herbe fraîche du verger, sous l’abricotier qui laissait passer quelques scintillements de soleil au gré d’un vent léger et chaud.
Toujours soudé à ses lèvres, Tom suivit le dessin des pectoraux et des abdominaux de son chauffeur du bout des doigts. Là encore, il se montrait si doux qu’il en était presque attendrissant.
William se laissa faire, à la fois, conquis, séduit et curieux de savoir où le jeune homme allait le conduire.
Mais Tom finit par descendre légèrement pour embrasser son corps, ses biceps, ses mains, son nombril, ses tétons, puis il finit par poser sa joue contre son thorax.
— Qu’attends-tu de moi ? demanda William, toujours aussi intrigué.
— Rien, murmura Tom. Quand on est heureux au présent, on n’attend rien de l’avenir. On profite de l’instant en sachant qu’il sera vite balayé par la réalité.
— Comme tu es philosophe, pour un jeune de ton âge.
— Tu dis ça parce que tu m’as vu faire du skate ? Reviens-en. Il y a des tas de domaines dans lesquels je pourrais très bien t’impressionner. L’âge n’est qu’une unité de mesure pour ceux qui n’ont pas confiance en eux…
William se surprit à lui caresser affectueusement les cheveux. Ils étaient incroyablement doux et soyeux à la fois. Il descendit lentement et effleurant la peau de sa joue, douce et lisse. Il se risqua à aller jusqu’à ses lèvres bien dessinées, véritable invitation aux baisers.
— C’est vrai ce que tu dis. C’est bien de se contenter des plaisirs du présent… Je passe ma vie à courir de casting en casting en me demandant si cela sera payant un jour…
— Tu es acteur ? Quel beau métier… Quel est ton nom ?
— William Faune. C’est mon véritable nom, mais je suis un total inconnu.
— Faune ? Comme les faunes ? C’est trop joli. Il ne faut pas te décourager. Beaucoup de comédiens ont été reconnus sur le tard.
— Je me sens bien contre toi, reprit Will, comme dans un cocon. C’est bizarre…
— Non, c’est normal. Moi, j’ai l’impression de déjà te connaître.
— On ne devrait pas trop rester ici. Que va penser ton ami Léo ?
— Je m’en moque. Il me bassine à longueur de journée avec les filles avec qui il espère coucher, mais il refuse de voir qu’elles ne sont pas attirées par lui…
— Et toi ? Tu n’es pas attiré par les filles ?
— Non. Plus depuis une demi-heure.
Will éclata de rire et Tom apprécia l’écho qu’il en entendit dans le thorax de son partenaire.
— Avec toi, les choses vont très vite, remarqua le jeune motard. À ce train-là, tu m’auras oublié dans cinquante-trois secondes.
— Ça m’étonnerait ! Je n’oublie que ceux qui n’ont aucun intérêt. Toi, si je le pouvais, je t’enfermerais au creux de ma main pour te garder contre moi, à jamais.
William se demanda un instant s’il plaisantait, mais son ton était résolument sérieux.
— On n’enferme pas ceux que l’on aime. Tu confonds amour et possession.
— C’est toi qui es un peu rapide, lui fit remarquer Tom en faisant tourner le bout de son doigt autour de son nombril. Qui t’a parlé d’amour ?
Impatient de mettre un terme à cette scène qui avait pour lui peu de sens, William se leva subitement pour se retrouver assis dans l’herbe.
— Je vais te ramener.
— Déjà ? demanda le jeune brun sans masquer sa déception. Il se leva lentement, se tournant vers lui pour le scruter de ses yeux étonnamment verts qui contrastaient avec sa peau mate. Je pensais que tu pousserais la virée à moto un peu plus loin. Je ne te plais pas ?
— Tu es effectivement très mignon, dit Will en passant un doigt sous son menton pour maintenir son visage dans sa direction. Pour moi, tu n’es qu’un enfant et moi… Et moi, je suis venu ici pour oublier mes soucis, pour… pour me remettre d’une rupture. Je serais incapable de te rendre heureux.
Thomas ferma les yeux un instant, révélant de longs cils épais et foncés. Un rayon de soleil transperça le feuillage de l’abricotier pour faire danser des formes dorées sur sa peau parfaitement lisse. Il attrapa le doigt de William et l’embrassa sensuellement du bout des lèvres :
— Je n’attends pas que tu me rendes heureux. Je peux le faire moi-même, si je sens que je suis aimé.
Le jeune motard, bien que refusant de goûter davantage à ce fruit défendu, presque effrayant, fut troublé par l’aplomb et la maturité de son jeune prétendant.
Il l’embrassa sur les lèvres, comme pour lui dire adieu.
— Ramasse quelques fruits pour Léo et toi. Nous repartons.
— Je me fiche de Léo, c’est toi que je voudrais croquer.
Will fit mine de ne pas avoir entendu et tourna la clé de contact de son bolide, vite rejoint par son passager.
— C’est ainsi que ça se termine ? demanda le plus jeune.
— On vient de se rencontrer. Peut-être que nous nous reverrons. Qui sait ?
Thomas parut triste, presque désespéré. En s’installant derrière Will, le jeune homme s’agrippa à son thorax de toutes ses forces.
La moto fila droit pour dévaler la colline, telle une bombe et le jeune brun serra encore plus fort son chauffeur comme s’il pressentait que celui-ci allait lui échapper. Et il eut bien raison car, en arrivant à l’embranchement d’une route de campagne, un véhicule noir leur refusa la priorité en se présentant à la perpendiculaire, comme un mur infranchissable.
Au dernier instant, William changea de trajectoire, contournant miraculeusement la voiture, mais il roulait bien trop vite pour espérer freiner.
Un fossé engloutit brutalement la moto, avant de recracher les deux corps vers le ciel. La pression des mains de Tom disparut subitement et William vola dans les airs, comme un oiseau sans aile. Il sentit l’herbe sèche d’un champ brûlé par le soleil griffer son visage et son torse.
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histoire-hot · 6 years ago
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Avec Papa
Cette histoire est réelle et s'est passée le 20 décembre dernier.
Moi, Julien, 23 ans, brun, 1m80, très fin, imberbe et pas très musclé.
Bernard, mon père, 46 ans, 1m85 de muscles (ancien rugbyman qui fréquente toujours la salle de sport pour s'entretenir comme il le dit...).
Fils unique et vivant toujours chez mes parents (travaillant dans la même ville) et n'ayant pas encore fait mon coming out, je désespèrais de rencontrer le mec idéal, si possible grand, bien foutu, plutot mûr et plus agé que moi... (j'adore les mecs plus vieux et expérimentés).
Lassé de ne tomber que sur des gars de mon âge indécis et pas assez virils, je fantasme de plus en plus sur les potes de mon père. Tous sont taillés comme lui, tous anciens rugbyman comme lui, très bourrus, virils, hétéros convaincus et très portés sur les blagues coquines...
20 decembre, 18h15: je quitte le travail, soulagé d'une longue journée bien chargée. Et surtout content d'être en vacances pour une semaine. Comme d'habitude, je prend la direction de la maison, et arrivé devant la maison je peste ne trouvant pas de place pour me garer.
Mes parents et moi habitons un petit pavillon avec une place de parking souvent squaté par la caisse de mon père. Bref je me rend compte que plusieurs voitures familières sont postées devant: celles de 2 potes de mon paternel. Tout excité à l'idée de retrouver Patrick (51 ans, 1m90, tres viril, poilu et divorcé 3 fois, un vrai queutard) et Antonio (49 ans, espagnol, meilleur ami de mon pere, tres typé avec une peau foncée, tres musclé aussi et coureur de jupon invétéré), j'ai qu'une hâte: trouver une place. Sentant mon entrejambe gonfler dans mon boxer a l'idée de leur serrer la main, je pourrais laisser ma caisse garer en pleine rue !
Après 10 minutes à tourner je finis par trouver une place et me depeche d'arriver à la porte d'entrée.
J'ouvre la porte et suis ravi d'y trouver mes 2 fantasmes assis à la table du salon, accompagné de mon père et de ma mere afférée à la cuisine pour leur servir à boire.
- Déjà rentré mon chéri ?" s'étonne ma mère
- "Oui oui enfin en vacances!" répondis-je soulagé.
- "File te doucher et rejoins nous vite nous allons bientôt passer à table" me dit-elle
Je m'attarde quelques minutes dans le salon pour saluer Patrick et Antonio. Leur poignée de main virile me font littéralement bander et j'ai du mal à cacher mon début d'érection.
Je fais rapidement le tour de la table pour éviter de me faire griller et embrasse mon père qui me presse de monter à l'étage pour me laver.
Après une douche rapide et un repas bien arrosé, mon père raccompagna nos invités, ivre de fatigue et d'alcool. Je regagnais ma chambre et mes parents fesaient de même.
Allongé dans mon lit, je ne trouvais pas le sommeil, dû en partie par les ronflements importants de mon père. Je repassais dans ma tete les images du repas, mon regard se portant sur les paquets prometteurs de ces mâles qui occupaient notre salon quelques minutes auparavant. Je m'imaginais etre baisé sauvagement sur la table par un Antonio déchaîné pendant que Patrick me forçait les levres avec son énorme queue de daron.
Mais ce qui me troublait le plus dans ce rêve c'est que mon pere nous regardait avec un air malicieux, la bite dressée entre ses mains.
J'ouvrais les yeux pour me sortir ces images de mon esprit. Pourquoi mon père était apparu dans ce reve? Lui si macho et distant dans la vraie vie. Cet homme qui ne douterait pas un seul instant que son fils aime la bite.
Ma chambre était située en face de celle de mes parents qui avait pour habitude de laisser leur porte ouverte. Pour je ne sais quelle raison, surement l'excitation, je me levais lentement de mon lit en prenant soin de ne pas faire de bruit et m'avancer vers la porte de ma chambre que jentrouvais délicatement. Seuls les ronflements de mon père ponctuaient ce silence. Je traversais le couloir qui séparait nos chambres pour m'approcher de leur lit dans la pénombre. Mes parents dormaient a poing fermé et la situation ne faisait qu'intensifier la bosse qui déformait mon boxer. Et si ma mère se reveillait? Impossible elle a toujours eu le sommeil lourd et faisait des nuits completes. Et si mon père ouvrait les yeux et retrouvait son fils dans sa chambre la bite bien raide? Cette idee m'effrayait et m'excitait en meme temps.
Je m'approcha tout doucement de mon pere, comme attirait par une force mystérieuse. Je revais de le voir plus près, de vérifier que ce qui m'était apparu dans mon rêve pouvait etre reel... par chance ce soir là il dormait au dessus des draps, le chauffage etant poussé à fond en raison de l'hiver. Il était allongé sur le dos. Je parcourais mes yeux sur ce corps d'Apollon. Chaque muscle était bandé c'était un corps ferme et bien dessiné. Sa respiration mettait en valeur ses abdos qui se contractaient à chaque inspiration.
Il ne portait qu'un slip blanc Dim qui cachait une imposante bosse. Je n'ai jamais vu mon père nu, on est très pudique dans la famille. Mon regard était bloqué sur cette bosse qui me donnait envie. Même au repos ça avait l'air énorme. Si je tiens de mon père il doit etre bien fourni car la mienne atteint fierement les 19 cm et bien large. Malheureusement elle ne m'est pas très utile je suis passif à 200%.
Après quelques secondes d'hésitation je me met à genou, tend mon bras vers son slip et commence à caresser le tissu. Le contact est chaud et c'est méga excitant, je ne comprend pas pourquoi toucher mon pere m'excite autant. Je peux parcourir toute la longueur de sa queue et deviner ses couilles qui paraissent énormes sous le tissu. N'en tenant plus et ne voyant aucune réaction de sa part, cela m'encourage à lentement passer mes doigts au niveau de la ceinture et faire glisser son slip delicatement, tout en guettant la moindre réaction. Maintenant son slip est au niveau de ses cuisses et laisse voir la bête tant attendue! Un bon morceau d'environ 10 cm avec un gland superbe (je ne savais pas que mon pere etait circoncis). Tout cela posé tranquillement sur deux grosses boules que je supposais bien remplies.
J'approchais doucement mon visage de cet engin pour venir sentir son odeur : un mélange de gel douche vanillé et de cette douce odeur de corps, de bite que j'aime tant. J'aurais pu jouïr sur place tellement la situation était excitante mais aussi dangereuse. Je pourrais le réveiller et quelle serait sa colère et sa fureur de me voir ainsi à genou au pied de son lit, son slip baissé.
Mais je ne voulais pas en rester là. Dormant toujours tres fort, ses ronflements me donnait du courage.
Je passais ma langue sur sa queue et pouvais enfin tomber en contact avec sa chair. C'était chaud et je pouvais sentir les pulsations de son corps à travers sa bite. Je prenais son gland entre mes lèvres et m'appliquais à le sucer avec délice et tendrement, comme si l'on me demandait de faire la meilleure pipe de ma vie. Je la prenais entierement dans ma bouche et fesais des va et vient, toujours très lentement. Son corps commençait à reagir a ce traitement car je sentais sa queue grosdir lentement et forcer mes levres. Cetait trop bon je ne voulais pas en perdre un centimetre. Le fait que ce soit mon père m'excitait encore plus. Lui, l'homme à femmes, le macho, limite homophobe, avait sa bite fourrée dans la bouche de son fils. Et quelle bite! Elle devait maintenant atteindre facilement les 20cm je ne pouvais plus la prendre entièrement et je ne tentais pas la gorge profonde, de peur de le réveiller... elle était extremement dure et je pense que mon père devait faire un de ces reves érotiques qui vous réveillent et vous laissent l'entrejambe humide et plein de jus...
Je m'appliquais à le sucer avec désir, pasant bien ma langue autour de ce gland et accompagnant le mouvement avec ma main droite, pendant que ma main gauche caressait ses boules. Mes yeux restaient fixés sur son visage qui montrait un certain apaisement, les levres légèrement entrouvertes.
Mon pere, au bout de 5 minutes fit un mouvement pour basculer son corps vers moi: je n'osais plus bouger. J'avais toujours sa bite plantée entre mes lèvres, paralysé par la peur. Je sentis un mouvement du bassin qui enfonça plus profondement sa queue dans ma gorge, ce qui me provoqua un haut le coeur mais je ne bougeais toujours pas, me laissant faire. Et ce qui arriva par la suite me surpris: sa queue se tendit et déchargea une quantité impressionnante de sperme que je ne pouvais tout contenir ! Mes lèvres accompagnaient ses pulsations à chaque jet, et ma langue se delectait de chaque goutte. J'étais comme au paradis. Je prenais soin d'avaler le plus de jus possible, pour ne pas tacher les draps et ne laissant aucune preuve de mon passage nocturne. Toujours endormi mon pere semblait avoir un air de contentement qui se lisait sur son visage. Je m'appliquais à nettoyer sa bite et lécher chaque centimetre de chair puis je remontais lentement son slip. Je me sentais fier et chanceux d avoir pu faire jouir mon père et avoir gouté à sa semence. Je me sentais vraiment salope quand meme.
Je me relevais lentement et reprenais la direction de ma chambre.
Je mendormais paisiblement apres avoir bien entendu pris soin de me vider à mon tour en me branlant frénétiquement dans mon lit, le gout de sperme de mon pere toujours en bouche.
Le lendemain matin, en descendant prendre mon petit déjeuner, je retrouvais mon père dans le salon, ma mere etant déjà parti travailler.
- Bien dormi mon fils? me demande t'il.
- Super bien papa et toi? repondis-je amusé.
- très bien.
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chroniques-russes · 5 years ago
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Le Transsibérien : le Lac Baikal, Olkhon et Khoujir
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Je venais d’achever mon récit sur la présence chinoise dans la région du Baikal et ô combien les Russes n’aiment pas ça. Et dès notre arrivée à Irkoutsk, le ressentiment de nos compagnons de voyage s’est avéré justifié. La petite ville sibérienne, aux allures baroques avec ses immeubles colorés habillés de moulages blancs, est littéralement prise d’assault par les touristes, en grande partie chinois. On dirait que se sont greffées à une petite bourgade toutes les grandes infrastructures des machines à tourisme : plusieurs aéroports, un trafic routier hallucinant, une myriade de taxis aux abords de la petite gare vert d’eau, d’immenses complexes hôteliers construits à partir de rien… Cela entache évidemment l’image que l’on se fait de la belle Sibérie sauvage bordant le célèbre lac Baikal. 
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Mais notre voyage est bien organisé. Loin de la foule déchaînée, nous prenons une navette pour l’île d’Olkhon, plus grand bout de terre du lac, en direction du village le plus peuplé, Khoujir. La route est sinueuse, voire tout à fait brutale, et surtout fraîche. Mais en sortant se dégourdir les jambes au bord d’une petite izba de bois servant de café, on prend conscience de l’étendue des plaines blanches, du silence, de la vie qui s’adapte à ce paysage qui nous apparaît hostile. Des chevaux broutent au loin, sauvages, tandis que de vagues clôtures délimitent des champs gelés qui ne sont probablement plus exploités. La route continue.
Olkhon est une véritable île dans la mesure où il faut prendre un aéroglisseur (ou un bateau) pour s’y rendre. Ni une ni deux, après quatre heures de route, nous montons à bord de cet engin hors du commun, dont l’hélice fait un bruit fou pour pousser le coussin sur la glace du Baikal. Même mécanique une fois sur la terre ferme, avec quarante minutes de bus, toujours entrecoupées de soubresauts sur la route sans asphalte. On ne se rend plus compte du confort que représente une voie goudronnée de nos jours, je peux vous l’assurer. 
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Il fait nuit noire. Les phares du vieux bus soviétique éclairent à peine la terre friable et pâle de la route. Soudain, de faibles lumières apparaissent, et on distingue la fumée de cheminées. Nous débarquons dans un petit gîte tout de bois fait, spécialement pour les touristes, mais avec un certain charme. Le froid est perçant : il s’infiltre dans le moindre de vos vêtements, referme ses griffes sur vos pieds, et resserre son étreinte comme deux bras qui vous enlacent et ne vous lâchent plus. Et cet hiver est considéré comme « chaud ».
Nous sommes arrivées en pleine période de fête orthodoxe, le 18 janvier, le krechénié. Signifiant « baptême », il est bien connu des occidentaux puisqu’il incarne de manière un peu clichée l’habitant russe et ce dont il est capable. En effet, pour se baptiser, il convient de creuser un trou dans la glace de la taille d’un cercueil (je regrette la comparaison, mais elle est vraiment parlante), le délimiter par des poutres de bois, et se plonger dans l’eau noire glacée. L’ambiance est un peu sectaire : il fait toujours nuit, les voitures des habitants sont disposées en cercles, leurs phares éclairant le « bain », moteurs tournant à fond, et vaillants croyants comme badauds reproduisent l’anneau autour de l’eau. Des pompiers sont tout de même là. Les hommes d’abord défilent, un à un, réprimant toute hésitation, à moitié nus ; ils plongent plusieurs fois dans l’eau noire, effectuant le signe de croix orthodoxe, et sortent, le corps fumant sous le froid. De jeunes garçons sont même poussés à effectuer le rituel, signe d’un passage à l’âge adulte ou d’un renouveau. Puis, deux femmes se prêtent à la même renaissance. Le baptême est terminé, et les gens rentrent chez eux après avoir empli bouteilles, seaux et gourdes de l’eau bénite. 
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Le lendemain matin, le soleil rougit l’horizon montagneux de l’île. Peu à peu, le ciel se réchauffe et prend une sublime teinte céruléenne, constellée de nuages épais d’un blanc immaculé. Nous descendons sur le lac gelé, recouvert d’une épaisse couche de neige, pour marcher jusqu’au rocher du Chaman. La seule chose que je peux qualifier, c’est le sentiment que l’on ressent là, sur la glace, marchant près des grottes égayées de stalactites et n’apercevant au loin que le bleu du ciel fusionnant avec le lac. Sérénité. Il y a rarement si peu de bruit, avec seul le vent qui souffle, le froid qui vous rappelle de ne pas vous arrêter, et les corbeaux en haut des collines nues qui tournent autour des monuments bouriates. Pourtant, la glace demeure un lieu de vie : un chien nous suit, maître des lieux, trottant allègrement sur un terrain qu’il connaît. Une procession orthodoxe descend aussi de la colline, vers la berge. A un moment, nous croisons une voiture arrêtée et une jeune femme qui nous interpelle : ils sont coincés. En effet, les plaques de glace entrent souvent en collision et « coupent », comme nous a appris un chauffeur. Cela signifie qu’elles forment des pics qui montent à la verticale, et fragilisent les frontières entre les deux zones. Le châssis de la voiture a dû taper dedans, sans compter l’état de la voiture au départ. Après mûre réflexion, elle nous encourage finalement à continuer, nous assurant qu’elle allait se débrouiller avec ses amis. 
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Nous continuons. Nous voulions aller jusqu’à un autre rocher, mais ma jambe commence à faiblir. Les distances, sur la glace, ne semblent jamais se réduire. Je mets le cap vers un ensemble de maisons de bois en hauteur avec une amie, pour me reposer. Après quelques pas supplémentaires et une montée ardue dans la neige, nous réalisons que ce n’est qu’un camp de vacances – vide en hiver. 
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Nous marchons des heures pour trouver un signe de vie. Je passe par la forêt, incroyablement paisible sous le soleil d’hiver, voyant au loin des vaches broutant ce qu’il reste d’herbe. Nous rejoignons une route, sans doute la principale, qui mène vers d’autres baraquements. Un chien nous guide, aboyant et courant vers le plus proche village, Kharantsi. Là encore, personne. C’est un sentiment assez perturbant. Nous sommes tellement habitués à la vie, grouillante, aux services et aux gens à disposition tout de suite, là, immédiatement. Trouver quelqu’un qui nous renseigne, peu importe l’heure, le jour, le lieu. Ici, sur cette île, sans réseau et sans téléphone qui s’est éteint sous le froid, on ne peut compter que sur son sens débrouillard – et le mien n’était pas très aiguisé.
On réapprend à suivre son instinct : on cherche les routes, les voitures, les cheminées, les animaux. Quelques autres vaches, chiens et deux petits garçons qui courent nous mettent sur la bonne voie. Ils nous indiquent avec une bienveillance candide le chemin d’un hôtel. Mais ce dernier était fermé, encore une fois, en hiver. Marcher huit kilomètres pour une néophyte était déjà une épreuve, et là, dans la neige, l’effort est encore plus grand.
De manière inespérée, nous tombons sur une femme devant sa porte. Nous nous résignons à lui demander d’appeler un taxi pour nous. De prime abord fermée, le visage basané aux traits bouriates, la quarantaine, elle nous invite à l’intérieur. Nous découvrons le club du village, où, autour d’une table de ping pong, sont assis une vieille femme, une jeune fille, et un garçon. Ils sont tous bouriates, à l’exception du dernier. Ils piquent de la laine pour créer de superbes peluches. La jeune fille nous invite à essayer, professeure patiente ; elle a seize ans, va à l’école de Khoujir, et prévoit évidemment de poursuivre des études à Irkoutsk, centre d’éducation supérieure le plus proche. Le temps de quelques bavardages, et le taxi est là. Tous nous font signe de garder le petit cœur rouge de laine raté en guise de souvenir. L’un de mes plus beaux souvenirs, sans aucun doute. Et nous retrouvons notre paradis artificiel touristique de Khoujir, où la devanture est traduite en trois langues : russe, anglais et chinois. 
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La journée suivante est beaucoup moins ensoleillée. Et beaucoup plus froide. Un car soviétique, le fameux OUAZ, nous prend en cours de route et s’arrête récupérer d’autres touristes. Nous visitons le nord de l’île, jusqu’au cap le plus avancé : Mys Khoboi. Les cars se suivent un à un, se garant en grappes sur les points d’intérêt pour laisser leurs clients réinventer leur Instagram. Je ne fis pas exception, évidemment. Mais il y a des moments où il faut simplement, purement regarder l’horizon lointain, et écouter le vent souffler. De toutes façons, vos doigts brûlent au bout de cinq minutes à l’air pur. 
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Notre chauffeur s’arrête aux rochers nommés les Trois Frères pour préparer le repas : il m’explique que la légende veut qu’un roi ordonna à ses trois fils de récupérer sa fille en fugue. Ils la trouvèrent sur le cap Mys Khoboi, tout au Nord ; mais la fille refusa de rentrer et conclut un marché avec ses frères.
Le temps d’autres récits épiques, le repas est prêt : une soupe faite de maquereau, de pommes de terres et de carottes. Le bol de métal fume, tout comme le thé ; le pain et les prianikis, petits gâteaux durs à la cannelle, gèlent au bout de quelques secondes. On a tendance à manger vite, effectivement. Il brave la glace, sûr de lui, pour nous emmener de manière imprévue plus au nord, où le froid a cristallisé l’eau transformée en cristaux bleus translucides. J’apprends qu’il conduit les touristes à temps partiel, et s’apprêtent à retourner à Irkoutsk pour travailler en tant qu’électricien. L’excursion est déjà finie.
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Le Nord n’ayant plus de secret pour moi (en toute ironie, bien sûr), nous réitérons l’expérience au sud le lendemain. Le soleil est revenu, et la différence est sensible. Notre nouveau chauffeur est beaucoup plus bavard, et parle volontiers de sa culture bouriate, et ses liens avec le peuple russe. Il s’appelle Serguei, a deux fils, dont l’un travaille à Irkoutsk. Il est né dans un petit village au milieu des collines, et sa rangée de dents en or brille dans le rétroviseur. Sa peau raidie par le froid et tannée par le soleil nous laisse penser qu’il a entre 50 et 60 ans, tout de camouflage vêtu, un petit bonnet sur la tête, pas de gants, et des bottes en renne. Il plaisante volontiers sur notre incapacité à résister au froid, fumant cigarette sur cigarette.
Dès le début, il nous lance que nous mangerons de l’omul, le poisson phare du lac Baikal, lointain cousin du saumon. N’est-ce pas interdit d’en pêcher ? Ou avez-vous une autorisation ? lui demande-t-on. Il nous répond hilare en un mot, contraband. Au moins, les choses sont claires. Serguei lâche aussi, au cours d’une discussion sur les chamanes, quelque chose qui nous a marquées :
« Tu peux mentir au gouvernement, aux impôts. Mais pas à la personne (tchelovek). La personne c’est sacré. Donc tous ces pseudos-chamans de nos jours qui prennent de la thune (babki), ce ne sont pas des vrais. Tout se monnaye, tout est publicité. Pour être chamane, il faut que ça soit dans tes gènes, dans ta famille. Le chamane n’est ni à gauche, à droite, il est digne et honnête, et il te connaît mieux que toi-même. C’est pour ça qu’il te soigne. »
Mais les véritables chamanes se font rares de nos jours ; il y a quelques années, un russe ethnique était parvenu à devenir chamane, mais il parlait parfaitement bouriate. Des femmes chamanes existent aussi, de temps en temps. Mais de manière générale, la pratique fait plus parler les curieux que les locaux. Je demande à un moment la signification des petites constructions de galets à proximité des sites visités ; il me répond, sardonique, que c’est l’œuvre de touristes un peu trop impliqués. 
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Serguei n’aime pas les touristes chinois. Et par extension, du coup, les Chinois. Avec notre faible privilège de Françaises russophones, nous parvenons à gagner ses faveurs, et il nous fait découvrir des lieux à la beauté insoupçonnée, et à l’abri des centaines de curieux. L’omul est délicieux, surtout lorsqu’on le mange face à un désert de glace au-dessus duquel se découpent les collines presque mauves. Il insiste pour nous montrer la glace la plus transparente, où les plus belles bulles furent prises dans la glace à l’arrivée de l’hiver. Véritables œufs d’un blanc pur, parfois d’un mètre de diamètre, elles sont le rêve de tout touriste du Baikal. La glace bleu sombre, lézardée de failles et fissures, laisse parfois transparaître les galets du fond de l’eau. La profondeur n’est « que » de 350 mètres. Nous nous trouvons dans la Petite Mer. Mais plus loin, sur la côte est, dans la Grande Mer, les entrailles du Baikal se creusent jusqu’à 1600 mètres de profondeur. A un instant, on entend un bruit qui suscite une réaction immédiate de notre corps : la glace bouge, se fend sous les dizaines de couches, et renvoie un son sourd, profond, que j’ai comparé aux basses d’un cinéma. Le bruit fait le tour de la zone, vous encercle, et son amplitude vous fait prendre conscience de votre insignifiance face à la nature, sans vous assourdir, loin de là. Serguei se permet un commentaire poétique à la vue de nos têtes peu rassurées : le Baikal respire. 
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Raconter la totalité de ce que l’on ressent en traversant les plaines bleues, ouvertes sur le lac, est impossible : c’est quelque chose qu’il faut vivre soi-même. Cependant, j’ai tenté quelque peu de le faire, pour vous convaincre de l’expérience qu’est le lac Baikal. 
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reseau-actu · 5 years ago
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Le «moon hoax», théorie selon laquelle l’homme n’aurait jamais marché sur la Lune, refait surface alors que l’on célèbre les 50 ans de cet événement historique. Voici 10 contre-arguments que la Nasa et les scientifiques opposent aux complotistes.
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Alors que l’on célèbre le cinquantenaire des premiers pas de l’homme sur la Lune, ce 20 juillet 2019, le «moon hoax» («canular lunaire») est toujours aussi populaire. En 2018, un sondage Ifop révélait ainsi que 16% des Français soutenaient «totalement» l’idée que les Américains n’étaient jamais allés sur la Lune. C’était aussi le cas de 7% des Américains en 2013. Ce «mensonge» aurait été diffusé par le gouvernement américain pour acter la supériorité des Etats-Unis sur la Russie dans leur course à la conquête spatiale et ainsi remporter la Guerre froide.
Très populaire, cette théorie du complot a vu le jour en 1974 et a été diffusée par un... Américain. Deux ans après la fin du programme lunaire américain, Bill Kaysing publie Nous ne sommes jamais allés sur la Lune: l’escroquerie américaine à trente milliards de dollars. Il y développe les principaux arguments aujourd’hui avancés par les complotistes. Pour lui, tout a été tourné dans une base militaire secrète, installée dans le désert du Nevada, avec la complicité d’Hollywood et de ses effets spéciaux, comme ceux du film 2001: l’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, sorti en 1968. D’ailleurs, Kubrick ne serait pas étranger à cette mise en scène, ose même l’auteur.
Avec l’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux, le «moon hoax» connaît un regain de notoriété. C’est encore une chaîne américaine qui relance la machine: en 2001, le réseau Fox télévision diffuse un «documentaire» intitulé La théorie du complot: avons-nous aluni? La NASA prend les choses très au sérieux: en 2002, elle commande un livre pour réfuter point par point les arguments des complotistes, avant de se rétracter pour ne pas donner trop de crédit aux attaques, préférant, néanmoins, se concentrer sur quelques points.
1. Le drapeau qui «flotte»
On jurerait qu’il flotte, ce drapeau, vous ne trouvez pas? Pourtant, c’est impossible: la Lune n’a pas d’atmosphère.
Sauf que le drapeau ne flotte pas. Il est maintenu déployé à l’aide d’une tige horizontale rigide. Quant aux plis qui donnent l’impression de flottement... ce sont ceux d’un drapeau chiffonné par un vol spatial agité. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder ces deux photos prises à quelques secondes d’intervalles: le drapeau ne bouge pas.
2. L’ombre du drapeau dans le «mauvais sens»
Sur la photo ci-dessus, l’ombre du drapeau semble dans le mauvais sens, si on la compare à celle de l’astronaute Buzz Aldrin. Mais en observant d’autres clichés, on comprend qu’il s’agit de l’ombre du collecteur de vent solaire (voir photo ci-dessous), un tube d’1m de haut, se trouvant hors champ du premier cliché.
Buzz Aldrin devant le collecteur de vent solaire. - Crédits photo : Handout ./REUTERS
3. Où sont passées les étoiles?
L’absence d’étoiles dans le ciel lunaire interroge: ne devraient-elles pas y être encore plus visibles que depuis la Terre?
En fait, non. La mission Apollo 11 s’est déroulée en plein jour lunaire, sous forte exposition solaire. «Les étoiles dans l’espace, c’est dans les films de science-fiction», s’amuse François Forget, astrophysicien et directeur de recherche au CNRS. «Le sol lunaire est éclairé par un soleil très puissant, qui n’est pas atténué par les nuages ou l’atmosphère, un peu comme un soleil éblouissant en plein désert, poursuit-il. Ni l’œil humain, ni un appareil photo n’ont la sensibilité suffisante pour distinguer les étoiles. C’est un peu comme un stade de foot éclairé la nuit: la lumière est si forte qu’on voit la pelouse et les joueurs, mais pas les étoiles.»
4. L’empreinte de pas «bien trop marquée»
Empreinte de l’un des premiers pas sur la Lune. - Crédits photo : Handout ./Reuters
Et ces empreintes de pas aussi nettes, comme si Aldrin marchait dans du sable mouillé, alors que le sol de la Lune est plus semblable à du sable sec?
Le sol lunaire est composé de régolite, une très fine poussière produite par l’impact incessant des météorites, plus proche de la cendre volcanique que du sable. Cette composition particulière et l’absence d’atmosphère expliquent ces empreintes.
Buzz Aldrin descendant les marches du module lunaire. - Crédits photo : NASA NASA/REUTERS
5. Les combinaisons qui brillent
L’éclairage étrange des deux astronautes renforce l’impression de tournage studio... Leurs combinaisons «brillent» même dans l’ombre des véhicules, comme s’ils étaient placés au cœur d’un spot de lumière artificielle!
Là encore, le soleil plaide coupable. Source principale de lumière, son reflet sur la Terre et sur le sol de la lune, aux propriétés très réflectives, explique pourquoi Aldrin semble très éclairé sur cette photo, bien que capturé dans l’ombre.
6. Absence de cratère d’impact et de poussières
Comment des engins de plusieurs tonnes ont-ils pu alunir sans laisser de marques? C’est louche!
Pas tant que ça. Sur la Lune, aucun déplacement d’air. «Les rétrofusées ont soulevé beaucoup de poussière, , mais en l’absence d’atmosphère, elles sont retombées aussitôt», décrit François Forget. Quant aux modules, «ils n’ont pas créé de cratères, mais des halos, qui ont été observés depuis par d’autres satellites, bien après Apollo 11, comme le Lunar reconnaissance orbiter, lancé en juin 2009, dont les images sont si précises qu’on y voit encore le tracé du déplacement à pied des astronautes ! D’ailleurs, ces traces ont aussi été observées par les satellites des missions japonaise (SELENE), indienne (CHAN DRA YAAN) et chinoises (CHANG E 1 et 2). «Et personne ne s’attend à ce que la Chine, l’Inde ou le Japon manipule des images pour plaire à la NASA», fait remarquer l’astrophysicien.
Buzz Aldrin, devant le module lunaire, déploie un arsenal scientifique sur la surface de la Lune, le 20 juillet 1969. - Crédits photo : NASA NASA/REUTERS
7. Un «C» sur une roche lunaire
Le diable se cache dans les détails, les complots aussi. Sur une photo de la NASA, on croit distinguer une lettre «C» sur une roche lunaire: la «preuve», encore une fois, qu’il s’agirait d’un décor de cinéma.
L’explication de la NASA? Un poil… ou un cheveu, qui se serait glissé sur le cliché pendant le développement: le «C» n’apparaît pas sur la pellicule originale.
8. Trop dangereux?
L’expédition lunaire prévoit la traversée de la «ceinture de Van Allen», une zone à la sortie de l’atmosphère terrestre contenant une telle densité de particules énergétiques que les astronautes n’auraient pu survivre aux radiations.
Faux, répond la NASA. Les combinaisons spatiales qu’ils portaient les protégeaient, et la traversée n’a duré que quelques heures, ce qui a limité l’irradiation.
Là où les complotistes ont «raison», c’est que ces expéditions étaient bien plus dangereuses que celles menées aujourd’hui. Lors de la mission Apollo 13 (avril 1970), un accident - qui fit prononcer à l’astronaute Jack Swigert ces mots célèbres: «Houston, we’ve had a problem» - aurait pu coûter la vie à l’équipage. «Aller sur la Lune était une mission d’intérêt national qui justifiait tous les risques, rappelle Xavier Pasco, auteur du Nouvel âge spatial. De la Guerre froide au New Space (CNRS éditions). Les astronautes étaient des pilotes d’essais, appartenant à un corps d’élite. Depuis, la sociologie des équipages a changé». En 1986, pour la première fois, une astronaute non professionnelle fait partie de l’équipage de la navette Challenger: l’institutrice Christa McAuliffe. Quelques secondes après le décollage, la navette se désintègre devant des millions de téléspectateurs, emportant la vie des sept astronautes. Un vrai traumatisme pour les Américains, qui pousse la NASA à limiter ses expéditions à risque.
9. Sur la lune en 1969… et pas sur Mars en 2019?
Si nous avions vraiment été sur la Lune en 1969… Pourquoi ne sommes-nous pas capables d’aller sur Mars en 2019?
«Une fois la domination américaine sur les soviétiques démontrée, on a tout arrêté», raconte Xavier Pasco. Gagner la Guerre froide à tout prix, même les plus colossaux: en 1965/66, le budget de la NASA a atteint 4% du budget fédéral américain, soit 8 à 10 fois plus que son budget actuel. «Au début des années 1970, ce budget fut à nouveau divisé par huit. Puis la NASA s’est entichée d’une illusion: un système d’accès à l’espace peu cher, la navette spatiale. Mais le budget s’est révélé bien trop élevé», poursuit François Forget. Les sommes investies ont alors coupé court aux autres projets.
Après le traumatisme Challenger, l’arrivée de nouvelles exigences de sécurité, avec des mises aux normes technologiques, a encore augmenté le coût d’un vol spatial habité. «Retourner sur la Lune en 2019 est finalement presque aussi difficile qu’en 1969», résume Xavier Pasco.
10. Une interview de Buzz Aldrin lui-même
Mais puisque Buzz Aldrin lui-même a tout avoué! En 2018, une interview vidéo de l’astronaute, datée de 2015, fait son petit effet sur les réseaux sociaux. Interrogé par une petite fille, il répond: «nous n’y sommes pas allés». Le comble!
Pourtant, il suffit d’écouter l’entretien pour comprendre que l’astronaute évoque les raisons pour lesquelles les Américains ne sont «pas allés» de nouvelles fois sur la Lune ces dernières décennies...
La preuve ultime: 382 kg de roches lunaires rapportées sur Terre
Toujours pas convaincus? Il existe une énième preuve tangible: les échantillons de 382 kg de roche lunaire acheminés sur Terre par les astronautes des six missions américaines sur la Lune entre 1969 et 1972. Ces échantillons, authentifiés par des scientifiques du monde entier, ont pu être comparés avec les quelques grammes d’échantillons lunaires rapportés par les Soviétiques: ils ont constaté qu’ils avaient les mêmes origines.
Cela n’a pas empêché les autorités russes, qui n’avaient jusque-là jamais remis en question les premiers pas sur la Lune, de créer le doute en juin 2015, en demandant une enquête internationale sur les missions Apollo. À l’origine de cette provocation aux allures de Guerre froide, l’enquête pour corruption lancée un mois plus tôt par le FBI à l’encontre de la Fifa, dans le cadre de l’attribution de la Coupe du monde 2018, accueillie en Russie.
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omgmykpopfictionsandstuff · 6 years ago
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Everything as a pair : Sport part 1
Quand l'avion de combat qui semblait dater s'était poser sur la piste tout le monde s'attendait a un pilote ultra styler et quand ils virent une jeune femme sortir de l'avion... les regards se figèrent. Elle leva ses lunettes et sourit en balançant sa masse capillaire en arrière. Elle avança vers BTS en fixant souriant et croisa les bras.
« Morganna Holmes, pour votre service. » dit-elle en souriant  
« C'est toi qui pilotait cet engin ? » demanda Namjoon
« En effet. » Elle se tourna vers l'avion « Ma vieille Aileas est une antiquité qui vole toujours. » elle rit « C'est un supermarine spitfire. Un chasseur de la seconde guerre mondiale. » La jeune femme sourit « Mais nous ne voleront pas sur Aileas. Elle est monoplace. » dit-elle en riant « On va voler avec Clover. »
« Je sais pas pourquoi j'ai peur... » marmonna Hoseok
Des mécaniciens sortirent du hangar un avion moins effrayant. L'avion était vert avec de nombreux trèfle peint dessus. Morganna attrapa une paire de lunnettes qu'un mécano lui lança.
« Qui veut tester en premier ? » demanda l'irlandaise ;
Taehyung s'avança et prit les lunettes. L'irlandaise l'emmena et rit en s'installa. Alors que les mécanos attachèrent Taehyung. Morganna lança l'avion et décolla en riant.
« Tu m'emmènes au 7e ciel ? » fit Taehyung en riant
« J'espère que t'as les tripes accroché mon Tae. » fit-elle en riant
Et Morganna fit de nombreux looping des demi-tours une vrille et rit amusé alors qu'elle entendait Taehyung jurer derrière. Elle se posa et rit en se tournant vers Taehyung.
« ça va ? » dit-elle en riant
« Ouais... »
En descendant il vacilla et se retrouva a genoux sur le tarmac... Hoseok pâlit mais fut pousser en avant par Namjoon comme une proie qu'on balance dans la cage aux lions.  Morganna l'invita a monter et le rappeur sentit soudain son courage s'écouler de son corps. Et même manège Hoseok hurla virilement de peur après la première vrille. Morganna rit amusé et continua son manège puis se posa. Tous y passèrent, Jimin et Jungkook s'amusant comme deux grands fous, Yoongi profita du vol et Namjoon en sortit complètement secouer. Morganna sauta en bas de son avion et sourit.
« Tu voles depuis longtemps ? » demanda Jimin
« Depuis que je suis née ? » Morganna rit « Mon père était pilote de chasse » Elle avança dans les hangar et montra une grande photo d'un homme ressemblant trait pour trait a Morganna « Il est mort au combat en servant son pays. » dit-elle « La passion de l'aviation c'est lui qui me l'a transmise. » dit-elle
Taehyung vint lui faire un petit câlin discret.
« Allez rejoindre Ewan. » dit-elle en faisant un clin d'oeil.
-
Quelques instants plus tard, les voila sur un stand de tir. Des carabines poser. Arpèrs un petit cours avec un professeur de tir Ewan arriva, Il portait pour une fois une simple chemise noir et un pantalon blanc. Sur son nez, une paire de lunettes. Il n'était pas excessivement bien habiller ni coiffer à son habitude. Il attrapa une carabine, épaula et dégomma toutes les cibles sans broncher. Il baissa le canon et fixa son score. Il posa l'arme avec un sourire satisfait et se tourna vers les membres du groupe. Il passa une main dans ses cheveux et sourit amusé. Jungkook le trouva extrêmement séduisant.
« Je vous mets au défi de battre mon record. » fit-il avec une voix presque arrogante.
« Et on gagne quoi si on touche au moins les dix dans le temps impartit ? » demanda Namjoon
« Je vous compose une chanson, vous laisse un château pour un MV quelconque  et je paye a dîner dans le restaurant de votre choix. » dit Ewan confiant.
Jungkook avala de travers. Ewan était toujours bandant, c'est vrai. Mais là... Le voir si confiant. Namjoon réussit l'exploiter de péter un néon... Yoongi toucha 5 cibles.... Hoseok en toucha une après le temps réglementaire, Taehyung en toucha trois dans le temps imparti sur les dix a toucher... Jin en toucha 3 aussi et un néon. Jungkook épaula et dans le temps impartit il toucha les dix dans les temps. Il était certes loin du record de son amant, mais il avait toucher les 10 dans les temps et le Maknae en or sourit.
« Aish est-ce qu'il y a une chose dans laquelle t'es pas bon ? » demanda Namjoon
« Nan. » fit Jungkook en riant il fixa Ewan et sourit
« My Lord I think you owe us a composition. » dit Namjoon avec un grand sourire.
« I'll gladly offer you one. » fit Ewan calmement.
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« Yo dis moi que tu plaisantais quand tu nous proposais de tourner dans ton château... » marmonna Namjoon
« J'ai dis un château. » fit Ewan en riant assis comme à son habitude sur les genoux de Jungkook
« Parce que t'en a plus d'un ? » marmonna Namjoon
« J'en possède 7. » dit Ewan « Dont six sont des héritages de famille. Deux sont en ruines et mon dernier... je blâme Morganna et Antonio pour celui-ci »
« Il a vu un château espagnol... et l'a acheter. » dit Morganna en riant
« Et qui est-ce que tu blâmerais pour les 39% de Bighit que tu possèdes ? » demanda Namjoon
« Assurément Zhen. Il m'a fait investir en 2014. Je ne m'en plains pas, ce fut fructifiant. » dit Ewan calmement.
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Ce matin là tous embarquaient dans l'avion pour la Suède et Jungkook filma Ewan habiller comme une personne normal. Jeans, pull colle roulé et baskets aux pieds. Jungkook fit un full bodyshot du Lord alors qu'il regardait le panneaux de départs. Il tourna la tête vers son amant et roula des yeux.  
« Quoi encore ? » fit Ewan amusé
« T'es habillé comme quelqu'un de normal. » dit Jungkook
« Ne t'étonnes pas alors que c'est toi qui m'a habiller ce matin. » fit Ewan en riant
« J'admire mon copain être habiller relax. » dit Jungkook
« 'Mon copain' » Ewan rit doucement
« Quoi... ? » Jungkook passa son téléphone a Jimin et alla embrasser son copain
Il comptait clairement plus cacher à quel point il aimait ce roux. Et il posta sur twitter 'j'ai pu habiller Ewan'.
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la-thailande-et-l-asie · 7 years ago
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Le Doi Inthanon est un parc national créé en 1954 et comptait parmi les 14 premiers parcs nationaux crées en Thailande. Situé à environ 70 km au sud-ouest de Chiang Mai, il est surtout connu pour abriter le plus haut sommet de Thailande, qui culmine à (seulement) 2565 m.
Au programme, cascades, nature et villages jalonneront votre parcours à travers ce parc, facile d’accès et sûrement l’un des plus connus en Thailande (surtout au nord). Perso, c’est un parc que je recommande volontiers pour avoir un aperçu sympa des montagnes du nord de la Thailande.
Se rendre au Doi Inthanon : mode d’emploi
Vu la distance, il faut compter 1h30 pour rejoindre l’entrée du Doi Inthanon depuis le centre de Chiang Mai. À cela, il faut rajouter une bonne heure et quelques 30 km pour atteindre le sommet.
La montagne du Doi Inthanon par temps clair.
Les options pour s’y rendre sont variées et pour les plus frileux en terme d’organisation, beaucoup de tours proposent une visite sur la journée (comptez minimum 1150 Bahts par personne pour se faire).
Se rendre au Doi Inthanon en transport public
La plupart d’entre vous s’y rendront en transport public. Pour se faire, rendez-vous à Chang Phuak Gate, la porte nord du carré central de la vieille ville de Chiang Mai.
À 500m au nord de la porte, vous trouverez le Chang Phuak Bus Station, c’est de là que partent les songthaews (pour rappel, les pick-ups avec rangées de sièges aménagés derrière) se rendant vers le sud de Chiang Mai, qui, dans ce cas, seront jaunes.
Un songthaew au Doi Inthanon.
En l’occurrence, la destination qui vous intéresse dans ce cas, c’est Chom Thong, la localité située au pied de la montagne du Doi Inthanon.
Coût : 20 Bahts / personne
Si vous précisez vous rendre au Doi Inthanon, ils devraient vous déposer au pied du Wat Prathat Si Chom Thong, d’où partent les songthaews locaux pour le Doi Inthanon. Si vous préférez une option avec air condition, il y a aussi des minibus qui partent de là.
Coût en songthaew : 140 Bahts / personne (hors entrée au parc national) || Coût en minibus : 180 Bahts / personne (hors entrée au parc national)
Vous pouvez aussi louer le véhicule pour vous tout seul et vous arrêter quand bon vous semble, comptez alors respectivement 1500 ou 1800 Bahts selon l’option songthaew ou minibus.
Depuis Chiang Mai directement, vous pouvez aussi faire appel au service d’un taxi, soit régulier (les bleu et jaune) soit via Uber. Dans ce cas, comptez de l’ordre de 3 000 Bahts pour la journée.
Se rendre au Doi Inthanon en moto ou voiture
Si comme moi vous préférez votre indépendance totale, vous pouvez toujours louer un scooter / motorbike ou une voiture. Compte tenu des faits déjà évoqué dans l’article sur la conduite en Thailande, je conseillerai plutôt la voiture qu’un 2 roues.
Il s’agit quand même d’une route de montagne et le scooter n’est clairement pas conseillé si vous êtes débutant. De plus, je tiens à rappeler que non seulement il vous faut un permis international (pour la voiture aussi), mais il faut un permit moto français, la spécificité de pouvoir conduire jusqu’à 125cm3 n’étant pas reconnue ici, vous n’aurez pas le tampon adéquat en obtenant le permis international.
Un engin bien utile !
Ce qui, en d’autres termes, ne vous permettra pas d’être en règle et donc pas couvert par les assurances en cas d’accident. Si vous êtes en règle, la moto reste une option, sachez toutefois que montagne oblige, si vous vous y rendez en hiver surtout, prévoyez des vêtements plus chaud pour la montée.
Ceci étant clarifié, si vous optez pour la voiture, direction le sud de la vieille ville. Le but est de prendre la route 108. Pour se faire, depuis la route autour du carré central, vous pouvez bifurquer sur la gauche sur Thipanet Road, la route 108 sera tout droit au prochain carrefour.
Soit vous faites comme si vous vous rendiez à l’aéroport, en tournant à gauche au coin du carré sud-ouest. Puis, serrez à gauche (ne prenez pas le pont surélevé) et au lieu de tourner à droite (la route menant à l’aéroport), serrez toujours à gauche. La route 108 sera à droite au prochain carrefour (suivez Mae Hong Son sur les panneaux).
En poursuivant environ 55 km tout droit sur la route 108, vous arriverez dans la localité de Chom Thong et un carrefour avec la route 1009 sur votre droite, menant au Doi Inthanon.
A propos du Doi Inthanon
Horaires d’ouverture : 5h30 – 18h00
Le Doi Inthanon est nommé d’après un des derniers roi du royaume Lanna, dirigé depuis Chiang Mai, le roi Inthawichayanon. Ce changement de dénomination s’opéra peu après sa mort (dès 1899) et fut choisit pour honorer ce roi soucieux de préserver les forêts de son royaume.
La montagne d’origine était connue sous les noms de Doi Ang Ka ou Doi Luang. Ce dernier signifiant “la grande montagne” (le Doi Inthanon étant une montagne assez plate et assez large, en plus d’être la plus haute). Quant à Ang signifie bassin/étang et Ka corbeau.
Cet autre nom fut donné par les habitants faisant référence à un étang qui aurait été vers le sommet et où de nombreux corbeaux venaient s’y abreuver.
De ce nom, il en reste un passage en forêt au sommet, le Ang Ka Nature Trail.
[sf_iconbox image=”ss-like” character=”” color=”standard” type=”standard” title=”Tarifs d’entrée au Doi Inthanon” animation=”none” animation_delay=”200″ link=”” target=”_self”] Pour les étrangers, le tarif est de 300 Bahts par adulte, 150 Bahts pour les enfants (normalement en dessous d’1m20 si je me fis au système des temples).
Si vous venez avec votre véhicule, il y a aussi un petit coût supplémentaire de 30 Bahts, 20 Bahts si jamais vous êtes à vélo.
Si vous êtes accompagné par un/une Thai (hors guide/chauffeur) le tarif est de 50 Bahts / adulte et 20 Bahts par enfant. [/sf_iconbox]
Gardez bien vos tickets
Aux environs du km 9 de la route 1009, vous aurez un checkpoint pour payer le droit d’entrée. Gardez bien vos tickets, car il y aura un second checkpoint juste avant d’accéder au sommet, de plus, si vous en aurez le temps, vous pourrez aussi voir la belle cascade de Mae Ya, située dans une autre zone du parc (voir plus bas dans l’article).
Quand vous verrez ça, il sera temps de sortir le porte-monnaie 😉 Crédit photo
Notez que si vous ne faites que passer à travers le parc national pour vous rendre par exemple vers Mae Chaem, signalez le aux gardes et vous n’aurez pas à payer l’entrée (si vous ne comptez pas le visiter bien sûr), c’est d’ailleurs à ça que sert le second checkpoint.
Car si vous allez au sommet, vous irez tout droit après le 2e checkpoint tandis que vous prendrez la gauche sur la route 1192 si vous tracez votre chemin vers Mae Chaem et autre. Si les gardes vous voient aller tout droit et que vous revenez sur Chiang Mai ensuite, il vous faudra avoir un ticket.
À l’inverse si vous provenez de Mae Chaem et rejoignez Chiang Mai sans visiter le sommet, là encore vous n’aurez pas à payer le droit de passage (Mais vous pourrez du coup voir les cascades le long de la route principale gratos 😉 )
[spb_message color=”alert-info” width=”1/1″ el_position=”first last”]
Le parc national est ouvert toute l’année, toutefois, les cascades peuvent s’avérer dangereuse pendant la saison des pluies, car le débit important impose d’y interdire l’accès. Cela arrive généralement que quelques jours par an, renseignez vous bien la veille ou l’avant-veille de votre visite prévue.
[/spb_message]
Visiter le Doi Inthanon en une journée
Je vais détailler juste après tout ce qu’il est possible de voir au Doi Inthanon, mais parce que la plupart d’entre vous n’auront qu’une seule journée à y consacrer, voici typiquement ce que vous pourrez y voir sur une journée, en terme de timing :
– cascade de Mae Klang – cascade de Wachirathan – village de Mae Klang Luang – les 2 pagodes royales – le sommet et la forêt de mousse (Ang Ka nature trail) – éventuellement si le temps le permet, balade au point de vue de Kew Mae Pan (fermé du 1er juin au 30 octobre pendant la saison des pluies)
Si vous le pouvez (notamment si vous êtes en indépendant), je vous conseille d’inclure la cascade de Mae Ya qui vaut quand même le coup d’oeil.
Les points d’arrêts / intérêts à voir au Doi Inthanon
Il y a de quoi faire dans le parc et une journée est clairement pas assez pour vraiment tout voir. Le Doi Inthanon, bien que beaucoup visité, est assez vaste et selon la saison et la période de la semaine, vous pourriez bénéficier de plus de calme. Globalement de toute façon, c’est pas non plus la cohue comme ça peut l’être dans d’autres lieux touristiques (genre sur certaines îles).
La popularité du Doi Inthanon est due en partie à sa facilité d’accès et l’appréciation des Thais à venir y chercher un peu de fraîcheur. En effet, la température moyenne toute l’année se situe entre 20 et 30°C.
Les températures au Doi Inthanon au moment de la finalisation de l’écriture de cet article, en ce début novembre.
De plus, en hiver (à partir de novembre jusque février) les températures descendent avec une moyenne située entre 2 et 12°C au sommet (parfois même en dessous de 0).
Histoire de faire simple, je vais énumérer dans l’ordre les différentes visites possibles depuis l’entrée vers la montagne (la route 1009) partant de Chom Thong jusqu’à son sommet.
J’ajouterais ensuite quelques extras qui sont dans les parages, mais ne font pas directement parti du parc national ou pas accessible depuis la route principale.
Mae Klang Klang Waterfall (km 8)
La cascade de Mae Klang sera sur une bifurcation à gauche peu avant le premier checkpoint menant au Doi Inthanon. Elle est bien indiquée donc pas de soucis à avoir.
Arrivée au parking, s’alignent les boutiques et restaurants au bord de l’eau où viennent pique-niquer de nombreux Thais le week-end et à la bonne saison.
Les Thais aiment bien pique-niquer à Mae Klang.
La cascade est à seulement 200 m du parking. C’est une belle cascade, très facile d’accès. Dévalant une pente sur 100 m de dénivelé, la plus haute qu’on admire depuis un point de vue aménagé dépasse les 25 m.
Relatif à la notion de fermeture, en saison des pluies ça peut donner ça…
La cascade de Mae Klang sous un beau jour.
Pour ceux désireux de faire une petite balade nature, vous pouvez emprunter les escaliers à côté de la cascade.
Le chemin monte jusqu’au “tourist information center” (quelque 400 m) en longeant la rivière d’où coule la cascade de Mae Klang. Le tourist information est sinon accessible depuis la route principale puisqu’en bord de celle-ci.
Non loin de là, vous avez 2 “cascadettes”, Pha Khun Na et Wang Khwai Waterfall, séparées de 200 m.
Proche de Wang Khwai Waterfall.
La petite rivière Klang est la principale parcourant le parc national.
Borichinda Cave (km 9)
Cette grotte est tellement méconnue que moi-même je ne l’ai encore visitée et j’ai un peu galéré à la situer sur une carte. Sans pouvoir la pointer précisément, j’ai réussi à savoir comment y accéder…
Malheureusement, celle-ci est fermée depuis 2015 et aux dernières nouvelles (octobre 2017, peu pas faire plus récent) l’accès est toujours interdit, même avec un ranger du parc… (Vu sur le site référent en anglais sur les parcs nationaux en Thailande)
Dommage, car cette “unseen” grotte est apparemment plutôt intéressante, avec des colonnes géantes et un interstice laissant passer la lumière depuis le plafond.
L’intérieur de la grotte, que l’on ne peut voir pour l’instant… Crédit photo John Spies)
Si jamais ça servira un jour (je garderai un œil sur cette info), voici comment s’y rendre :
Depuis la cascade de Mae Klang, revenez sur la route principale 1009, vous passerez alors le premier checkpoint un peu plus loin. Puis 300 m après vous verrez un chemin de terre sur votre droite. Si vous avez le véhicule approprié, vous pouvez vous y engager, sinon poursuivez à pied ça vaut mieux.
Vous aurez alors environ 2km en longeant la petite rivière Hoi avant d’arriver au pied de la grotte, normalement indiquée en Thai (voir le premier mot en titre sur la page facebook de la grotte qui possède aussi une série de photos).
Wachirathan Waterfall (km 21)
Probablement la plus connue du parc, c’est aussi très facile d’accès, vous n’aurez que quelques marches pour y accéder depuis le parking, lui-même accessible via une petite route de 500 m depuis la route principale (sur votre droite, si vous arrivez depuis Chiang Mai).
Cette belle chute va vous rafraîchir, car sa puissance et un petit vent suffit à vous balancer un peu d’eau sur le visage lorsque vous êtes à son pied (un vrai brumisateur géant naturel !).
La cascade de Wachirathan vue depuis le parking.
D’un peu plus près.
Son nom veut dire “Diamond Creek”, ou en bon français, le ruisseau de diamant. À défaut de diamant, on peut apercevoir un arc-en-ciel du plus bel effet au pied de la chute par beau temps.
Sur la gauche, vous trouverez un chemin (qui peut être glissant et un peu rude pour certains) menant au sommet de la cascade. Sur place, vous avez un café / snack pour faire une pause.
Le chemin menant au sommet de la cascade.
Vue depuis le haut
Sirithan Waterfall (km 22)
Environ 2,5 km après les chutes de Wachirathan, vous aurez un petit panneau marron indiquant une chute sur votre gauche (en Thai et en Anglais). Il y a un espace pour se garer.
De là, un sentier et des escaliers mènent 200 m plus loin à une plateforme, permettant d’admirer cette chute de 50 m au milieu de la nature. C’est à ce jour la seule que je n’ai pas été voir personnellement, faute de temps.
Villages et rizières (km 23)
Moins connus et aussi moins facile d’accès, vous pouvez bifurquer sur la droite juste avant un petit pont enjambant un ruisseau. Vous pourrez alors vous rendre vers 2 villages de moyenne montagne (altitude de 1000 m) au milieu des rizières.
Le premier, à 3 km environ de la route principale, Ban Nong Lom, et le second, encore 3 km plus loin, Ban Phamon. C’est l’occasion de tester un homestay local comme le Bamboo Pink House.
La Bamboo Pink House de Ban Pha Mon. Photos by Peerawat Jariyasombat, courtesy of Bangkok Post
Cette maison privée permet d’héberger jusqu’à 10 personnes. Pour un tarif à partir de 1700 Bahts / nuit, vous serez au cœur des rizières, dans un village abritant des gens de la tribu des montagnes Karen.
À savoir qu’il faut rajouter un frais revenant à la communauté de 20 Bahts par personne.
Les repas eux, sont facturés 120 Bahts par personne. Ce n’est pas donné dans l’ensemble, mais c’est pour une immersion totale dans la Thailande rurale.
Voir des photos de la Bamboo Pink House et sur le village de Baan Phamon.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester, mais ça me dirai bien. Ils demandent une réservation au moins 2 semaines à l’avance, mais apparemment, il est préférable de réserver au moins 3 mois à l’avance car pas mal demandé, surtout pour la période de récolte des rizières, vers fin octobre / début novembre.
Téléphone : +66 (0)81-166-4344 Email : [email protected]
Village de Mae Klang Luang (km 26)
Plus facile d’accès, mais du coup un peu plus visité, vous trouverez le village de Mae Klang Luang quelque 3 km après l’embranchement cité ci-dessus. Une petite route partant en contrebas sur la gauche (dans le sens pour monter au sommet donc) sera indiquée par Ban Mae Klang Luang.
Hors saison des rizières ça donne ça :
Ce village est aussi tout entouré de rizières. Ce n’est pas leur seule source de revenus, car ils produisent aussi leur propre café. Je m’étais déjà arrêté pour manger dans un petit restaurant local (c’était délicieux !) et j’avais testé un petit café de leur cru dans la boutique en face (en leur achetant un paquet de riz d’1kg, la totale quoi !)
Quand c’est bien vert, ça donne ça :
Vous trouverez du coup plusieurs homestays et des cafés plus restaurants locaux dans ce village qui reste assez calme et résolument charmant.
Si vous voulez vraiment vous faire la totale, notez qu’il est possible d’y faire un trek de 2h depuis Mae Klang, celui-ci passe à travers la forêt, des rizières et suit un cours d’eau jusqu’à une cascade “cachée”, la pittoresque Pha Dok Siew Waterfall.
Sachant pour cette dernière qu’il est préférable d’avoir un guide pour vous y emmener.
Pha Dok Siew Waterfall. Crédit Photo.
The Royal Project et Siriphum Waterfall (km 30)
Au carrefour avec la route 1284, en partant sur votre droite, vous traverserez le village Hmong de Ban Khun Klang avant d’atteindre la station du projet royal du Doi Inthanon, voulu par le défunt roi Rama IX pour introduire une agriculture plus moderne aux gens des montagnes et surtout développer et diversifier le type de cultures, pour une agriculture non dépendante de l’opium, jusqu’alors très répandu dans les montagnes du nord de la Thailande.
À la bonne saison, vous y verrez aussi des arbres à sakuras, notamment au bord de la route près de l’école (voir la carte plus bas pour savoir ou en trouver d’autres). Pour rappel, les sakuras sont ces fleurs ornementales que l’on peut voir aussi plus proche de Chiang Mai au Doi Pui, juste un peu plus loin que le Doi Suthep.
Des arbres à sakuras, ça donne ça !
Vous trouverez sur place des hébergements, mais aussi une cascade, visible depuis la route principale 1284 qui se jette dans le vide depuis le haut de la montagne. Il est possible de s’en approcher via un sentier (moins de 50 m) accessible depuis le parking du Royal Garden Siribhume, un peu plus haut sur la gauche après le village (voir la carte en bas de l’article).
Vous pouvez aussi partir depuis le parking de la station, auquel cas vous passerez les jardins et la marche sera d’environ 800 m.
Headquarters et Hmong market (km 31)
De retour sur la route 1009, vous croiserez juste après les quartiers généraux du parc national (Doi Inthanon National Park Headquarters) le marché aux produits locaux des tribus des montagnes, pour beaucoup des Hmong.
Marché Hmong.
Les 2 pagodes royales (km 41)
6 km après le marché Hmong, vous passerez le second checkpoint, continuez tout droit pendant 3.5 bons kilomètres de montée bien pentue, vous croiserez un point de vue discret sur la gauche, maintenant qu’une barrière de béton protège le virage, il n’y a plus de parking possible, ça reste faisable de s’y arrêter si vous êtes en 2 roues.
Le viewpoint peu avant les pagodes royales.
Puis encore 550 m plus loi, vous aurez sur votre gauche le chemin d’accès aux pagodes via un petit pont.
Il y a des gardes à cet endroit car l’entrée aux pagodes est payante séparément – 40 Bahts / personne- , en plus du ticket d’accès au parc national précédemment payé…
C’est un petit montant, mais je ne me souvenais pas d’avoir dû payer ça la première fois… Vu que l’arrêt est “quasi” obligatoire, pourquoi ne pas l’intégrer directement dans le prix final du parc national…
Phra Mahathat Napha Methanidon, la pagode marron, a été construite en 1987 pour honorer le 60e anniversaire du roi Bhumibol Adulyadej (de son nom dynastique Rama IX), récemment décédé et dont la cérémonie de crémation s’est déroulée sur la place Sanam Luang le 26 octobre dernier à Bangkok. Le nom signifie « par la force de la terre et de l’air ».
Phra Mahathat Naphaphon Bhumisiri, la pagode violette, a été construite en 1992 également pour honorer le 60e anniversaire de la reine Sirikit. Le nom signifie « être la force de l’air et la grâce de la terre ».
Les Thais viennent s’y recueillir, rendre hommage à la famille royale, mais aussi profiter de la vue et des jardins (et faire un tas de selfie…)
Pour les plus flemmards (ou ayant des difficultés), il y a des escalators permettant d’y monter. Pour les autres et pour la descente (pas le choix) ce sera les escaliers.
Par beau temps, se balader dans le petit jardin à côté de la pagode de la reine n’est pas désagréable, de plus, quand c’est dégagé, la vue est plutôt pas mal.
Kew Mae Pan nature trail (km 42)
Genre 500 m après les pagodes en continuant votre progression vers le sommet, vous verrez un parking sur votre gauche, avec probablement des gens en train de prendre des photos sur le bord droit de la route, la vue étant belle quand elle est pas dans le brouillard.
La vue en face du parking du Kew Mae Pan Trail.
Il est possible d’y faire une balade en pleine nature sur 2,5 km. Un guide local est obligatoire. Il s’agira normalement d’un villageois d’une tribu des montagnes Hmong.
Il vous faudra remplir le registre avec votre nom, nationalité et le nombre de personnes vous accompagnant puis payer le montant de 200 Bahts pour le guide (qu’importe le nombre de personne avec vous, c’est 200 par groupe).
Le point de départ de la balade.
Si j’ai pas trop aimé sur le moment qu’on m’impose quelqu’un histoire de soutirer encore des sous, j’ai relativisé car la balade vaut le coup et ça permet au moins de faire vivre quelques personnes.
La première partie passe par une forêt qui était superbement verte, avec beaucoup de mousse. On a longé un ruisseau jusqu’à une petite cascade puis traversé un petit pont pour enjamber le cour d’eau.
Nous avons continué en montée jusqu’à une partie recouverte de hautes herbes où il y a normalement un point de vue sur le versant de la montagne.
Notre guide Hmong traversant le petit pont.
Ambiance “mystique”.
Malheureusement le jour où j’y suis allé, j’ai manqué de temps car je tenais à rejoindre Ban Pa Pong Pieng avant la tombée de la nuit, donc j’avais fait moins de la moitié de la boucle et demandait alors à rebrousser chemin après la sorte de savane alpine (hautes herbes), de plus on avait un peu la tête dans les nuages (même si j’ai eu droit à une mini éclaircie).
Le reste de cette balade consiste normalement à longer la crête de la montagne un moment et permet donc une belle vue sur tout le versant ouest par beau temps. Cette partie vous amène jusqu’à un point de vue sur les 2 pagodes royales, avant de revenir dans la forêt et retourner au parking de départ.
C’est un “trek” est plutôt facile, comme ça peut être humide, ça peut s’avérer glissant donc préférer les baskets aux tongs.
La vue est … hum… comment dire. Bouché ce jour.
Ah ! une lueur d’espoir !
J’y croisais là des traces de griffes, car il y a des ours noirs d’Asie par ici, avec de la chance, vous pourriez croiser des petits cerfs aboyeur (oui oui), des gorals chinois (vaut mieux qu’un ours…), un genre de caprin (de la même famille que les chèvres ou les chamois plutôt, vu que c’est de la montagne).
C’est aussi un lieu d’observation d’oiseaux (valable dans tout le parc d’ailleurs), qu’on entend habituellement plus qu’on ne les voit mais on peut éventuellement apercevoir des souimangas à queue verte (aethopyga nipalensis), des moucherolles, des gobemouches à ventre roux (niltava vivida) ou même de piverts pour ne citer que ceux là puisqu’on y recense pas moins de 300 espèces dans le parc.
Une trace d’ours sur un arbre, gloups !
La meilleure saison étant pendant les mois “d’hiver” entre novembre et février, la période jusqu’à avril étant propice, car de nombreux oiseaux migrent en ici pour s’y reproduire. La période a éviter étant entre juillet et octobre (ça tombe bien puisque le sentier est fermé d’accès pour rappel entre le 1er juin et le 30 octobre).
Niveau flore, vous ne serez pas en reste, de décembre à février, on peut par exemple y croiser des rhododendrons rouge, une espèce rare rencontrée plutôt dans les montagnes himalayennes. Le climat sub alpin du Doi Inthanon permet d’y voir d’autres types de fleurs sauvages comme des orchidées vandas.
Vous remarquerez sur cette rubrique le nombre de photos d’illustration, proportionnelles en nombre au plaisir pris pendant cette belle promenade.
Ang Ka nature trail et le sommet du Doi Inthanon (km 48)
Encore quelques km et vous voilà au sommet… Enfin presque. Il reste les quelques marches à côté du parking. Mais alors où est la vue me direz vous ? Et bien, il n’y en a pas…
C’est peut-être le sommet le plus facile à grimper du monde, il n’en reste pas moins dénuée de vue… Au lieu de ça, vous avez une station radar de la Royale Thai Air Force (qui fait aussi office de station météorologique).
Un jour de brume au parking du sommet…
Et voilà, vous y êtes !
Petit chedi au sommet.
Juste à côté du parking, un petit chemin s’enfonce à travers la forêt de mousse. Après quelques centaines de mètres, un panneau vous indique l’altitude atteinte, un simple monticule au milieu de cette forêt humide toute l’année vous rappelle votre victoire, BRAVO, vous avez atteint un sommet !
Au plus haut se trouve en fait un petit chedi contenant les cendres du roi Inthawichayanon, qui avait demandé à y être placé à sa mort.
Prévoyez un pull pour ce sommet, car il y fait normalement assez frais toute l’année (surtout comparé au reste de la Thailande, avec peut-être une exception vers mars/avril/mai où là aussi, il doit faire un minimum chaud), souvent brumeux, surtout avant midi .
Peu avant le parking, à l’opposé du sommet officiel, vous trouverez une passerelle en bois sur le côté gauche de la route. Cette passerelle fait une petite boucle dans la forêt mousseuse sur un peu moins de 400 m.
Le chemin du Ang Ka Trail ressemble à ça.
Visites bonus
En supposant que vous ayez du temps (disons au moins 2 jours plein et donc 1 nuit sur place), voici, en plus de tout ce que j’ai cité ci-dessous, ce que vous pourriez ajouter comme visites.
Mae Ya Waterfall
Mae Ya est un peu à l’extérieur du parc national car pas situé le long de la route 1009 mais il faut bifurquer sur la droite directement depuis la route 108, peu après le carrefour avec la route 1009 (voir la carte en fin d’article).
Vous aurez alors un checkpoint et devrez vous acquittez des 300 Bahts d’entrée. Gardez bien le ticket, car c’est bien valable pour tous le reste du parc si vous visitez le même jour.
Une fois au parking, il vous restera environ 500 m à pied pour arriver au pied la cascade.
Proche de la cascade de Mae Ya.
En saison des pluies ça donne ça.
Moins visitée, c’est pourtant l’une des plus impressionnantes dans le coin. Dévalant 250 m sur plusieurs étages, le chute principale visible depuis le spot aménagé en bas dépasse les 40 m. La cascade forme comme un grand escalier sur une largeur atteignant 100 m.
Elle est par conséquent considérée comme la seconde plus large derrière la majestueuse chute de Thi Lo Su dans la province de Tak (près de la frontière avec la Birmanie).
Pendant la saison des pluies.
En hiver.
La différence entre saison des pluies et hors saison est assez impressionnante, pas forcément en terme de débit d’eau, mais aussi en terme de couleur et d’ambiance.
Un mec en train de kiffer son moment. Vous le voyez ?
Mae Pan et Huai Sai Lueang Waterfall
Mae Pan est une cascade dévalant 100 m de hauteur. Très peu visitée, elle est plus difficile d’accès, on y accède par un chemin de 500 m, longeant un petit précipice où se trouve le ruisseau en contrebas est un peu débordée par la végétation.
Le jour où j’y suis allé, j’étais absolument seul (avec juste une araignée qui m’a surpris en manquant de me faire tomber…).
L’accès à la cascade depuis le bout du parking, lui même au bout de la route.
Un chemin ? quel chemin ?
La coupable qui m’a fait tressauter !
C’est aussi un lieu pour camper et il y a une autre cascade à l’entrée du camp, Huai Sai Lueang, facile d’accès elle puisqu’un chemin de quelques mètres depuis le parking vous emmène au pied de celle-ci.
C’est depuis le camp de Mae Pan que vous pouvez rejoindre les rizières de Ban Pa Pong Pieng (voir ci-après).
La cascade de Huai Sai Lueang.
Ban Pa Pong Pieng
Si vous êtes dans le coin pendant la saison des rizières (entre juillet et début novembre), je vous suggère de vous rendre au village de Pa Pong Pieng, où se trouvent selon moi les plus belles rizières de Thailande.
Par soi-même un 4×4 ou une bonne moto cross est indispensable mais il est aussi possible de demander au ranger du parc de vous y emmener (moyennant 700 Bahts aller-retour), vous pouvez dormir sur place dans l’un des homestays, tous à 500 Bahts par nuit / personne (dîner et petit dej inclus).
Les environs du Doi Inthanon
Je vais parler pour la zone vers Chom Thong puisque c’est celle que je connais, mais les environs du Doi Inthanon valent le coup d’œil si vous avez le temps (et êtes curieux et indépendant).
On y croise une vie typique de campagne et des paysages agréables, entre rizières et montagnes. J’ai déambulé dans ce coin alors que je revenais de la cascade de Mae Ya pour revenir sur la route 1009.
Au lieu de revenir via la route principale 108, ce qui serait normalement le plus rapide, j’ai coupé à travers les villages (merci à mon GPS), croisant des villageois s’activant dans leur rizière, admirant les temples dépassant des champs et forêts entourant la montagne en toile de fond qui complétait ce beau tableau.
Dormir au Doi Inthanon
Si vous souhaitez dormir sur place, vous aurez plusieurs choix. Il y a ceux déjà évoqué dans l’article, à savoir rester dans l’un des homestays des villages peuplant la montagne (Mae Klang, Khun Klang, Pa Pong Pieng, pour ne citer que ceux-là).
Il y a aussi des campements près du Royal Project, à la cascade de Mae Pan, mais aussi vers Chom Thong.
Pour quelque chose de plus moderne ou confortable, il faudra rester vers les zones plus urbanisés donc soit à Chom Tong, soit de l’autre côté vers Mae Chaem (plus proche du sommet).
J’avais pour ma part testé le Baan Sunlomjoy, qui, pour 700 Bahts, offre un minimum de confort avec une superbe vue sur la montagne et les champs de riz à côté.
La vue depuis la chambre du Baan Sunlomjoy.
Un que je m’apprête à tester d’ici quelques jours, plus moderne et pourtant moins cher, le Smile Place (à partir de moins de 500 Bahts).
Si juste un dortoir vous suffit, le Inthanon Hostel devrait faire l’affaire, avec un tarif inférieur à 200 Bahts.
Pour plus de luxe, le Doiintanon View Resort serait un bon choix (à partir de 2600 Bahts, soit 68€).
Si jamais vous restez plutôt de l’autre côté vers Mae Chaem, voici mes suggestions :
– Kwan-lah home stay, avec des dortoirs à partir de 230 Bahts et des chambres familiale pour à peine plus de 20€, le tout dans une maison de campagne, pas désagréable.
– Chadaporn Rentroom, des chambres double assez neutre mais à petit prix (400 Bahts, donc environ 10€).
– Un choix similaire serait le Phu Chaem House à moins de 600 Bahts.
– Pour les budgets plus large, et l’expérience d’une nuit en pleine campagne, au milieu des rizières, le Kowit Maechaem Farmhouse propose des huttes plutôt confortables, récemment rénovés.
Que faire au voir au Doi Inthanon : la carte
Pour clarifier la lecture de la carte, j’ai enlevé par défaut les attractions secondaires et autres noms évoqués dans l’article.
Si vous voulez les ajouter à la map, ouvrez le menu en haut à gauche de la carte ci-dessous :
Vous revenez du Doi Inthanon, un avis, une question ? Je suis tout ouïe !
Visiter le Doi Inthanon : Tout ce qu’il faut savoir Le Doi Inthanon est un parc national créé en 1954 et comptait parmi les 14 premiers parcs nationaux crées en Thailande.
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